Occurences de l'expression

pas

pour CARMONTELLE, Louis de

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LE SUISSE MALADE (1771)

Je comprends pas comment cela il fait : il faut envoyer chez la Docteur. (Acte 1, scène 1, LE MAJOR)
Ah, cela n'est pas étonnant, dans ce temps-ci, il y a beaucoup de maladies ; voyons, voyons. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROSELIN)
Monsieur la Docteur, toute le jour je ne fais pas autrement ; et plus je crache, plus je suis altéré. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Adieu, Messieurs, adieu, ne perdez pas de temps. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROSELIN)
Je comprends pas bien ce petit huitre que la Docteur il dit que vous avez, Monsieur la Baron. (Acte 1, scène 5, LE MAJOR)
N'est-ce pas ici que demeure Monsieur_le_Baron de Rottberg ? (Acte 1, scène 6, LE GARÇON DE CABARET)
Vous aurez soin de verser à boire à Monsieur la Baron, voilà du vin ; n'épargne pas, et vous boirez aussi avec lui pour l'inviter. (Acte 1, scène 6, LE MAJOR)
Sentinelle entre dehors, et prendre garde s'il vient quelqu'un qu'il ne doit pas entrer, que Monsieur la Major. (Acte 1, scène 7, LE CAPORAL)
C'est un pon ordonnance, ils donnent pas comme cela à l'Hôpital. (Acte 1, scène 7, LE CAPORAL)
Je disais pas d'abord ; mais je pensais. (Acte 1, scène 7, LE CAPORAL)
Ah, tu as raison Caporal, c'est que je ne voyais pas. (Acte 1, scène 7, LE BARON)
On n'entre pas. (Acte 1, scène 8, LA SENTINELLE)
Quoi, je ne puis pas entrer sans le Major ? (Acte 1, scène 8, MONSIEUR ROSELIN)
Vous lui avez laissé boire du vin, c'est donc pour cela qu'on ne voulait pas me laisser entrer ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR ROSELIN)
N'avez-vous pas dit de faire poire ? (Acte 1, scène 10, LE MAJOR)
Oui, mais pas de vin. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR ROSELIN)
J'ai cru que vous m'entendriez, ce n'est pas ùa faute ; mais il n'a pas besoin de moi à présent, je vous souhaite le bonjour. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR ROSELIN)

Ã€ BON CHAT BON RAT (1771)

Je crains tant seulement d'attraper zune indigestion : quand zon n'est pas stylé à manger tout son soûl, y a du risque. (Acte 1, scène 1, GILLES)
Aussi pourquoi qu'un jour de noce ne revient pas trois fois par semaine ? (Acte 1, scène 1, GILLES)
Pas de saint dans l'année qui la mette en ribote comme ça, n'était c'ti-là du mariage. (Acte 1, scène 2, GILLES)
çà, ne badinez pas, monsieur de La Plume ; est-ce que vous auriez queuque tripotage ensemble, queuque ?... (Acte 1, scène 2, GILLES)
Je t'ai déjà fait confidence que j'aimais m'amselle Suzette, mais tu m'as dit qu'elle était promise à Foulonet, et ce mariage a été si précipité que je n'ai pas eu le temps de trouver les moyens de l'empêcher... (Acte 1, scène 2, LA PLUME)
Ne t'inquiète pas, Gilles, quand la lettre de Suzette va venir, tu verras de la besogne bien faite, va. (Acte 1, scène 2, LA PLUME)
Tredame, ma fille, v'là qui nous surpasse. (Acte 1, scène 3, MADAME SAVON)
Fouillez-vous donc, Monsieur de La Plume : est-ce qu'il n'y en a pas pour moi aussi ? (Acte 1, scène 3, GILLES)
Vous êtes entendu, vous serez le garçon d'honneur ; pas vrai, Suzette ? (Acte 1, scène 3, MADAME SAVON)
Prends tout ça, Gilles : ça servira pour le repas. (Acte 1, scène 4, MADAME SAVON)
Ne vous inquiétez pas, je me charge de l'opération. (Acte 1, scène 4, THÉRIAQUE)
C'est Monsieur de La Plume, qui a son bureau sous les Charniers, à trois pas de la boutique où c'qu'est ma fille. (Acte 1, scène 4, MADAME SAVON)
Gilles, emmène-le avec toi au cabaret du coin, où ce qu'on fait le repas, et fais-l'i boire un coup à not' santé. (Acte 1, scène 5, MADAME SAVON)
Gilles, ne t'éloigne pas, j'allons tavoir besoin de loi. (Acte 1, scène 5, MADAME SAVON)
Je n'ons garde : je ne sortirons pas du cabaret. (Acte 1, scène 5, GILLES)
« Mademoiselle, je profite de l'occasion de la nouvelle année, pour vous la souhaiter bonne et heureuse ; mais je suis trop honnête-homme pour vous laisser ignorer ce qui se passe...» (Acte 1, scène 6, MONSIEUR LA PLUME)
Qui donc qui se passe ? (Acte 1, scène 6, MADAME SAVON)
Vantez-vous-en que le chien n'ei sera pas quitte pour se dédire... (Acte 1, scène 6, MADAME SAVON)
« Au reste, quoique vous soyez ben aimable, vous n'étiez pas de compétence faite pour épouser le fils d'un chapelier. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR LA PLUME)
Tredame ! V'là-t-il pas zune famille ben relevée donc ! (Acte 1, scène 6, MADAME SAVON)
Qu'il ne se montre pas devant moi, car je l'étranglerais mort ou vif. (Acte 1, scène 6, MADAME SAVON)
Console-toi, va, ma nièce, si tu ne coiffes pas c'ti-là, t'en coifferas queuque autre. (Acte 1, scène 6, MADAME LAIGUILLE)
Mam'selle n'est pas faite pour ça. (Acte 1, scène 6, THÉRIAQUE)
Ne vous blessez donc pas. (Acte 1, scène 7, MADAME SAVON)
All' sent qu'ail' n'est pas faite pour le fils d'un chapelier. (Acte 1, scène 8, MADAME SAVON)
En attendant, portez-l'i ses oranges, et recommandez-l'i ben de ne pas regarder ma porte en face, ou sinon je vous le repasserai, moi, votre fils de chapelier. (Acte 1, scène 8, MADAME SAVON)
C'est-i pas ici cheux Mme Savon? (Acte 1, scène 9, UN GARÇON)
C'est le repas de noce. (Acte 1, scène 9, UN GARÇON)
Mon ami, vous ne voyez pas qu'on nous insulte. (Acte 1, scène 9, MADAME FOULON)
Mais, vraiment, je ne vous y trouvons déjà pas ben. (Acte 1, scène 9, MADAME SAVON)
Va-t'en , mon ami : tu vois bien qu'on n'en veut pas. (Acte 1, scène 9, THÉRIAQUE)
Répétez-nous donc ça : je n'entendons pas de c't'oreille-là. (Acte 1, scène 12, MADAME ROGNON)
C'est pourtant du clair : quand z'i gn'y a pas d' noce, i'gn'y a pas de festin, p't.-êt'. (Acte 1, scène 12, MADAME SAVON)
ça ne sera pas du vrai. (Acte 1, scène 12, MADAME SAVON)
Écoute un peu François, je n'ons pas le temps de disputer : va-t'en me chercher un commissaire. (Acte 1, scène 12, MADAME ROGNON)
D'abord qu'on ne le mange pas, vous pourriez le reprendre, moyennant queuque bénéfice. (Acte 1, scène 12, THÉRIAQUE)
Tenez v'ià-t-il pas un gigot qui a bonne mine! (Acte 1, scène 12, MADAME ROGNON)
Si Mme Savon voulait, il y aura bien une manière d'arranger tout cela : il ne faudra renvoyer ni le repas ni les violons. (Acte 1, scène 12, LA PLUME)
Ça n'est pas la mer à boire. (Acte 1, scène 12, THÉRIAQUE)
Et le repas qui est tout chaud. (Acte 1, scène 12, MADAME ROGNON)
Ma foi, commère, si j'étais que de vous, je ne barguignerais pas : je prendrais Monsieur de La Plume au mot ; ça vengerait vot' fille, et ce gueux de Toulonet en crèverait de dépit. (Acte 1, scène 12, MADAME LAIGUILLE)
Combien vous faut-il pour le repas, madame Rognon ? (Acte 1, scène 13, LA PLUME)
Écoutez, parce que c'est vous, donnez-moi dix écus, et j'allons vous repasser ce gigot-là dans la sauce. (Acte 1, scène 13, MADAME ROGNON)
Il n'y a qu'un pas d'ici chez nous : je m'en vas vous chercher votre reste. (Acte 1, scène 13, LA PLUME)
Et moi, madame Savon, en chemin faisant, je m'en vais passer chez le notaire et lui dire d'apporter le contrat. (Acte 1, scène 14, LA PLUME)
Je nous verrions passer devant le nez un gueuleton comme c'ti-là, et je n'en aurions que la fumée !... (Acte 1, scène 15, GILLES)
ça ne se passera pas comme ça... (Acte 1, scène 15, GILLES)
Je n'en savions pas la conséquence. (Acte 1, scène 15, GILLES)
Monsieur Foulonet, cet argent a les manières trop nobles : on n'y peut pas tenir, vous n'êtes pas fait pour être susplanté par un vilain chiffonneur de papier... (Acte 1, scène 16, GILLES)
Vous, monsieur, n'avez-vous pas t'écrit ce matin des lettres ? (Acte 1, scène 17, GILLES)
C'te lettre n'était pas pour vous : c'est z'un congé que je donnais tà une autre personne pour ne conserver tout entier tà ma chère Suzette. (Acte 1, scène 17, FOULONET)
Ne jurez pas, je réponds de tout... (Acte 1, scène 17, GILLES)
Ne vous emportez pas tà des violences qui ne serviraient zà rien. (Acte 1, scène 17, SUZETTE)
N'ai-je- pas entendu la voix de c't indigne renégat ? (Acte 1, scène 18, MADAME SAVON)
Madame, je viens taux pieds dé vot' compassion... (Acte 1, scène 18, FOULONET)
N'en as-tu pas tassez t'écrit ?... (Acte 1, scène 18, MADAME SAVON)
Pas vrai, Gilles, tu sais la vérité de ça. (Acte 1, scène 18, FOULONET)
Oui, madame : ce matin je l'ai prié d'écrire une lettre pour ma chère Suzette, et une: aut' pour une fille qui voulait m'épouser, mais que je ni tant seulement pas regardée depis que je connais ma chère Suzette. (Acte 1, scène 18, FOULONET)
Je lui déclarais qu'elle ne devait pas songer zà moi, et ce coquin de La Plume a mis texprès, l'adresse de l'une sur l'aut', et voilà ce qui a fait vot'colère, mais dont je suis tinnocent, et dont je vous en demande mille pardons, à la tendresse de l'amour que j'ai pour vot' chère fille, pour vous, madame ; et pour toute vot' chère et aimable famille. (Acte 1, scène 18, FOULONET)
Ma mère, vous voyez, ça n'est pas sa faute. (Acte 1, scène 18, SUZETTE)
Queu scélérat que ce La Plume l' me le payera, ou je ne serons pas Mme Savon ; voyez-vous le serment que je fais... (Acte 1, scène 18, MADAME SAVON)
Va-t'en ben vite chercher Monsieur et Madame Foulon, ramène-les dans un fiacre, et dis-leux ben que c'est un malentendu ; mais que dans tout çà i' gn'y a pas de quoi fouetter zun chat. (Acte 1, scène 18, MADAME SAVON)
Ciel, mon cher zamant, ne vous exposez pas à la trahison d'un traître. (Acte 1, scène 18, SUZETTE)
Il a raison, ça ne mérite pas de vivre. (Acte 1, scène 18, MADAME SAVON)
Tout est arrangé, madame : j'ai payé le repas, et voilà le notaire et la musique que je vous amène. (Acte 1, scène 19, LA PLUME)
Monsienr a l'air d'un vivant qui ne s'endort pas sur le rôti. (Acte 1, scène 19, MADAME LAIGUILLE)
Jouez-nous toujours un menuet, nous allons danser en attendant le repas. (Acte 1, scène 19, LA PLUME)
Pas vrai donc, Monsieur Thériaque ? (Acte 1, scène 20, MADAME LAIGUILLE)
Je n'ai pas d'argent sur moi, mais si jamais je te rencontre, maraud, je te promets vingt coups de bâton. (Acte 1, scène 20, LA PLUME)
Je ne sommes pas intéressé. (Acte 1, scène 20, GILLES)

ALMÃ‰NORADE (1771)

Mais Monsieur, ce n'est pas encore là le moment de tuer. (Acte 1, scène 1, LE SOUFFLEUR)
Voici quelqu'un, je crois. Je ne me trompe pas. v.27 (Acte 1, scène 1, LE SULTAN)
Ah, c'est Alménorade. Ô Dieux ! Qu'elle a d'appas ! v.28 (Acte 1, scène 1, LE SULTAN)
Mais plus heureux encor, si formant chaque pas, v.35 (Acte 1, scène 2, LE SULTAN)
Que m'a-t-il dit ! Quoi, ce n'est pas un songe ! v.49 (Acte 1, scène 3, ALMÉNORADE)
N'attends a pas longtemps pour recevoir ma foi. v.120 (Acte 1, scène 5, ORCANOR)
J'avais tout entendu, je sais ce qui se passe ; v.125 (Acte 1, scène 5, LE SULTAN)
Arrêtez donc, ce n'est pas cela. (Acte 1, scène 5, LE SOUFFLEUR)

LA PERMISSION DE CHASSE (1771)

Pas mal, il commence à se bien mettre, je crois que vous en serez content ; il aura une allure agréable. (Acte 1, scène 1, SAINT-ÉLOY)
On parle des Terres loin de Paris, et voilà où l'on en est, on n'en peut pas profiter. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUGRÉPONT)
Quand vous en avez une plus près, on dit que ce n'est qu'une maison de campagne, et qu'on n'y peut pas chasser. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUGRÉPONT)
Il n'aime pas cela. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUGRÉPONT)
Pour moi, je ne lui en demanderai pas. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUGRÉPONT)
Je ne lui en parlerai sûrement pas ; je le connais. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUGRÉPONT)
Il ne me répond pas seulement. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DEVILLERVAL)
Moi, rien du tout ; et je ne vois pas pourquoi il serait fâché contre moi. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DEVILLERVAL)
Il ne l'est sûrement pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DÉBONNIÈRE)
Ce n'est rien : il faut s'attendre à tout dans la vie, et ne compter sur personne, pas même sur les gens que l'on croit ses meilleurs amis. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DUGRÉPONT)
Je ne dis pas cela pour toi. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DUGRÉPONT)
Il ne t'a pas offert d'y aller ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DÉBONNIÈRE)
Je ne reconnais pas là Villerval. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DÉBONNIÈRE)
Oh, je le reconnais bien, moi, il est jaloux de sa chasse, il n'en fait pas toujours semblant. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DUGRÉPONT)
Il y a, sûrement, dans tout cela, quelque chose que je n'entends pas, ni lui, non plus ; et je ne veux pas que vous restiez brouillés : laissez-moi un peu, je veux éclaircir tout ceci. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DÉBONNIÈRE)
Moi, cela m'est bien indifférent ; et si je n'attendais pas mon cheval, je ne resterais pas ici, je vous assure. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DUGRÉPONT)
Mais, il n'a pas voulu me parler, ne te l'ai-je pas dit tantôt ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DEVILLERVAL)
Il vaut mieux que tu le lui dises, toi-même, il ne me croirait pas. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DÉBONNIÈRE)
Je ne comprends pas ce qui est arrivé à mon cheval, et pourquoi Saint-Éloy ne revient point. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DUGRÉPONT)
Il dit que tu ne lui as seulement pas voulu parler. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DÉBONNIÈRE)
Je crois que cela n'était pas difficile. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DUGRÉPONT)
Mais, quand je t'ai trouvé ici, m'as tu parlé seulement, ne t'es-tu pas en allé comme un fou ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEVILLERVAL)
Je conviens que tu ne m'as pas entendu. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DUGRÉPONT)
Parce que... Parce que je suis sûr que si je t'en avais parlé, tu ne l'aurais pas voulu ; voilà tout. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DUGRÉPONT)

LE CHAPON AU GROS SEL. (1822)

Vous n'y allez donc pas, vous, Monsieur ? (Acte 1, scène 1, MADAME MINOT)
Ma foi, non. J'ai pourtant vu bien des gens de ma connaissance qui y allaient, et qui ont voulu m'y mener; mais ils avaient tous dîné, ce n'était pas là mon compte. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DESPRÉS)
Je m'en souviendrai longtemps ; on fit reculer si fort le fiacre où j'étais, qu'il culbuta ; j'étais grosse de cinq mois, je fis une fausse couche qui m'a fait garder le lit plus d'un an ; et encore j'en ai pensé mourir : aussi, depuis ce temps-là, je n'ai pas eu envie de me fourrer dans les embarras. (Acte 1, scène 1, MADAME MINOT)
Je ne savais pas cela. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DESPRÉS)
Eh, vraiment oui ; autrefois ce n'était pas de même... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DESPRÉS)
Quoi, tu n'es pas à la revue, toi, Després ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUPONT)
Et pourquoi n'y as-tu pas été avec ton cabriolet ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DESPRÉS)
Parce que l'année passée j'y ai perdu un cheval qui m'avait coûté cinq cents francs ; je n'ai pas eu envie qu'il m'en arrivât autant aujourd'hui. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUPONT)
Cela n'est pas régalant. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DESPRÉS)
Ne vous inquiétez pas, vous serez contents. (Acte 1, scène 3, CLAUDE)
Sais-tu bien qu'elle n'est pas encore trop déchirée. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DUPONT)
Je ne dîne pas de si bonne heure. (Acte 1, scène 3, MADAME MINOT)
Vous me faites bien de l'honneur ; mais je ne le peux pas. (Acte 1, scène 3, MADAME MINOT)
Mais je ne prendrai pas votre place du moins. (Acte 1, scène 3, MADAME MINOT)
N'en voilà-t-il pas une autre ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DESPRÉS)
Je ne demande pas mieux. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DUPONT)
Madame Minot, est-ce que vous n'avez pas encore pensé à vous remarier ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DESPRÉS)
Je ne vous ai pas vu la dernière fois que j'ai été à Versailles. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DESPRÉS)
C'est que j'ai passé huit jours à Saint-Germain. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR GUARINI)
Vous ne voulez pas de dessert, messieurs ? (Acte 1, scène 4, MADAME MINOT)
Dans ce temps-ci ; il n'en vaut pas la peine. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DESPRÉS)
Que cela ne vous embarrasse pas non plus que moi. (Acte 1, scène 4, MADAME MINOT)

LE SEIGNEUR AUTEUR (1768)

Quoi, je ne pourrai pas faire un vers, un vers seulement ! (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Attendez, ne faites pas de bruit. (Acte 1, scène 1, LE DUC)
C'est incroyable qu'aujourd'hui je ne puisse pas. (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Oui, si je n'en savais pas faire, imbécile. (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Ah, Messieurs, je suis charmé de vous voir ; mais ce ne sera pas pour longtemPs; parce que je suis un peu occupé. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Et il a raison ; elles le favorisent assez pour qu'il ne les délaisse pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DÉCOUSU)
Il est vrai que quelquefois elles ne m'ont pas mal traité. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Mais, Monsieur_le_Duc, jugez un peu si un poète d'Opéra comique doit avoir le pas sur un poète tragique ; si quelqu'un doit protéger le ton des Héros, je crois que c'est vous. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR RONFLANT)
Eh, Messieurs, ne disputez pas, je n'ai pas le temps. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Non, vous dis-je, j'ai passé toute ma matinée à rêver, à barbouiller du papier, sans pouvoir rien faire. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Pas tout à fait. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Sans peine, vous n'en avez sûrement pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DÉCOUSU)
Laissons faire Monsieur_le_Duc, ne le troublons pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR RONFLANT)
Je ne trouve pas mal ces deux vers là, qu'en dites- vous ? (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Ne me flattez pas ; parlez-moi naturellement ? (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Ce n'est sûrement pas nous qui le faisons dire à Monsieur_le_Duc. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR RONFLANT)
Oui, je n'y suis pas absolument maladroit. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Oh, pour celui-là, je me le vole à moi-même en le faisant ; je n'ai pas dit autre chose de la matinée. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Il est vrai que je n'en suis pas mécontent, j'ose le dire. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
C'est vrai, je n'y avais pas pris garde. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Vous ne connaissez pas vos talents, Monsieur_le_Duc. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DÉCOUSU)

LE CHANOINE DE REIMS (1781)

Eh bien, ne soyez donc pas longtemps. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FESTONS)
C'est ici tout près dans la rue_pavée_d_Andouilles. C'est que Monsieur_le_Chanoine, chez qui est le nôtre, a des vignes dans le même canton, qui ne sont pas si bonnes tout-à-fait ; mais le vin en est pourtant bien bon. (Acte 1, scène 1, DAME MONIQUE)
Il n'est pourtant pas aussi âgé ; car il n'étAit pas encore Chanoine du temps du sacre de 1722. (Acte 1, scène 1, DAME MONIQUE)
Mais si vous n'allez pas le chercher, nous nous en allons. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FESTONS)
Ne vous impatientez pas. (Acte 1, scène 1, DAME MONIQUE)
J'en suis sûr. Les vieillards n'ont de la mémoire que pour les choses anciennes, et ils se plaisent à se les rappeler ; ils n'oublient pas la moindre circonstance, ce que les auteurs contemporains négligent trop souvent. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR COLLIGER)
Tu ne suis que tes idées, et tu ne m'écoutes pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR FESTONS)
Je t'ai entendu de reste ; je ne te ferai pas attendre. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR COLLIGER)
Tu sais bien que je n'ai pas le sol ; ainsi je n'ai pas envie de rester ici sans toi. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR COLLIGER)
Dame, il n'a pas de si bonnes jambes que vous ; il ne peut pas aller aussi vite, quoiqu'il se porte bien. (Acte 1, scène 4, DAME MONIQUE)
On n'a pas sonné. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR COLLIGER)
Est-ce qu'il n'a pas la clef ? (Acte 1, scène 4, DAME MONIQUE)
Je suis bien fâché de ne l'avoir pas vu. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
On m'a dit que vous m'attendiez depuis huit jours ; je n'en savais rien, et puis quand on a des affaires, on ne sait pas le temps qu'elles vous tiendront. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
J'en ai de bien pressées, et je voudrais vous demander si vous ne pourriez pas me rendre un service intéressant ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR COLLIGER)
Je ne veux pas vous déranger. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR COLLIGER)
Vous ne pouvez pas mieux vous adresser. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Je ne me rappelle pas bien... (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Cela n'est pas nécessaire ; je suis très pressé... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR COLLIGER)
J'étais étonné de ne me pas souvenir de l'Abbé. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Pardonnez-moi, je voulais vous faire voir que je ne l'avais pas oublié. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Je ne le puis pas ; je suis très pressé de partir pour Paris. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR COLLIGER)
Je ne crois pas qu'il y en ait de pareil. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
C'est tout ce qui s'est passé au sacre que vous voulez savoir ? (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Monsieur, il m'a dit de vous dire que si je ne vous ramenais pas avec moi, il partirait sur le champ. (Acte 1, scène 9, SAINT-PIERRE)
Mais si vous partez, vous ne le saurez pas. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ)
Il ne faut pas vous désespérer pour cela, nous trouverons quelque occasion plus favorable. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ)
Il n'y en a pas dont je puisse mieux profiter, pour des raisons que je ne peux pas vous dire. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR COLLIGER)
Cela ne se peut pas. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR COLLIGER)
Il ne vous en coûtera pas un sol encore ; voilà le meilleur. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ)
Vous n'avez pas besoin que je vous laisse votre sac de nuit ? (Acte 1, scène 9, SAINT-PIERRE)
Allez vous-en, de ma part, chez le Doyen ; vous lui direz que j'ai un compagnon de voyage à lui donner, que je le prie de le prendre ici en passant ; c'est son chemin. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
Ce n'était pas le Doyen d'à présent ; mais c'était un bon vivant, qui faisait la meilleure chère du monde ; je m'en souviens comme si j'y étais, il nous donna un dîner excellent. (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Cela n'est pas nécessaire à savoir pour... (Acte 1, scène 11, MONSIEUR COLLIGER)
Gobart avait une bonne trogne ; et comme il riait toujours quand il avait la bouche pleine, et qu'il parlait, il ne faisait pas bon être de ses voisins. (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Oui, mais passons à ce qui m'amène. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR COLLIGER)
Je ne vous ai pas parlé d'un mouton de Beauvais, qui était excellent, et que mon frère m'avait envoyé. Il était Chanoine à Beauvais, et d'une taille ! (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Mais vous voyez bien que vous me menez à Beauvais, quand il n'est question que de ce qui s'est passé à Reims. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR COLLIGER)
Passez à la fin du repas. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR COLLIGER)
Cela est bien aisé à dire ; je n'ai pas encore eu le temps de rien manger. (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Vous n'y êtes pas. (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Tout en buvant, le Doyen dit : Messieurs, si nous parlions un peu de nos affaires, nous n'avons pas beaucoup de temps, c'est demain, et nous n'avons encore rien délibéré. (Acte 1, scène 11, L'ABB?)
Je ne vous ai pas encore parlé de lui, je crois ? (Acte 1, scène 11, L'ABB?)
La mienne se trouva brûlée d'un côté, parce que ma gouvernante, qui était endormie, la laissa tomber dans le feu ; mais en mettant le brûlé en dedans, cela ne s'apercevait pas. (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Vous ne nous connaissez pas, apparemment ? (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Vous n'entre pas par ici. Allons, marche. (Acte 1, scène 11, L'ABB?)
Vous ne pûtes pas entrer ? (Acte 1, scène 11, MONSIEUR COLLIGER)
Les Chanoines ne sont pas entrés ? (Acte 1, scène 11, MONSIEUR COLLIGER)
Écoutez donc : si vous n'admirez pas ma mémoire au bout d'un temps si considérable, je ne sais pas ce que vous voulez. (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Allons, venez Monsieur_le_Chanoine ; mais une autre fois ne parlez pas tant sans boire. (Acte 1, scène 13, DAME MONIQUE)

LE SOURD (1771)

Je ne dis pas cela, mon père, je dis que rien ne presse, et que je veux rester avec vous. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE L'ORME)
Je ne dis pas cela. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE L'ORME)
Vous aimez cela ; mais voilà ce qu'une fille ne doit pas dire ; mais aujourd'hui je vous le passe. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE L'ORME)
Il ne faut pourtant pas que Monsieur Dumont le sache ; mais il faut le bien recevoir. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE L'ORME)
Vous ne m'entendez pas. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE L'ORME)
Que je ne m'y attende pas ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE L'ORME)
Je vous dis, mon père, que je ne veux pas me marier si tôt. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE L'ORME)
Hé bien, puis que vous êtes si pressée, je ne veux pas perdre de temps, je suis de votre avis ; je m'en vais chez mon Notaire faire dresser les articles, je ne veux pas que cela traîne ; peste ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE L'ORME)
Avec cet empressement là, on ne sait pas ce qu'il peut arriver. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE L'ORME)
Cela est quelquefois commode d'avoir un père ou un mari sourd ; mais non pas dans ce moment-ci, où il n'y a pas de temps à perdre. (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
Ne craignez rien, il ne me connaît pas, et il me fera facile de le tromper : mais dites-moi donc quel est votre dessein et comment parer ce mariage odieux ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE MIRVILLE)
Non, ne croyez pas que Dumont vous épouse tant que je vivrai. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE MIRVILLE)
Hé bien, dis moi donc, pourquoi ne vient-il pas aussi le bonhomme Dumont ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE L'ORME)
Est-ce que tu n'es pas content de ma fille ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE L'ORME)
Quant à moi, je la trouverais bien dégoûtée si elle ne t'aimait pas déjà. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE L'ORME)
Monsieur, elle a trop d'appas... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE MIRVILLE)
Vous ne pouviez pas venir plus à propos. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE L'ORME)
Cet homme-ci est incorruptible, je vous en avertis, et je ne sais pas comment vous sortirez de ceci. (Acte 1, scène 5, HENRIETTE)
Monsieur, je n'ai pas mis vos qualités ; parce que je ne les savais pas. Il ne manque que cela au contrat. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR RONSIN)
Mais ce n'est pas ce nom là que Monsieur de l'Orme m'avait dit. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR RONSIN)
C'est qu'il ne le savait pas. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE MIRVILLE)
C'est le nom de ton père, je ne savais pas cela, moi ; pourquoi diable a-t-il deux noms ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE L'ORME)
Maître particulier des Eaux et Forêts ; c'est une belle charge ; mais ton père ne m'avait pas mandé un mot de cette Charge. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE L'ORME)
Mais il n'y a pas un mot de tout ce que vous m'avez dit chez moi. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR RONSIN)
Mais auparavant, songez à ce que vous allez faire, je ne vous conseille pas de signer. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR RONSIN)
Ah, Monsieur, je ne demande pas mieux, et rien ne peut m'arrêter. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE MIRVILLE)
Monsieur Ronsin, il n'y a pas de votre faute, laissez les choses comme elles sont. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE MIRVILLE)
Moi, Monsieur, quand un acte est passé et signé, je ne peux rien y changer ; si tout cela vous rend heureux, Mademoiselle et vous, j'en serai charmé. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR RONSIN)
Croyez-vous à présent que notre bonheur ne soit pas entièrement assuré ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE MIRVILLE)
Oui, mes enfants, je ne veux pas vous quitter. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE L'ORME)
Vous voyez que Monsieur de l'Orme n'aime pas qu'on crie en lui parlant. (Acte 1, scène 7, HENRIETTE)
Monsieur, je n'ai pas l'honneur d'être connu de vous ; mais vous saurez qui je suis, quand vous aurez lu la lettre de mon père. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DUMONT)
C'est une lettre de votre père : mais pourquoi ne me l'avez-vous pas remise ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE L'ORME)
Oui, Monsieur, et il n'est pas honnête à vous de me faire venir ici pour me manquer de parole. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DUMONT)
Non, Monsieur, mais il ne se nomme pas Dumont. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DUMONT)
Monsieur, je ne savais pas que mon père vous choisirait quand j'ai aimé Monsieur le Chevalier, et lui-même n'a rien fait dont vous puissiez vous plaindre. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE DE L'ORME)

L'HOMME QUI CRAINT D'AIMER (1771)

Monsieur_le_Comte, Madame_la_Marquise va passer ici dans le moment, elle vous prie de l'attendre, ainsi que Monsieur_le_Chevalier. (Acte 1, scène 1, CHAMPAGNE)
Je ne vois pas où est la plaisanterie, de vouloir absolument me faire connaître une femme, malgré moi. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
C'est précisément parce qu'on dit qu'elle est charmante, que je ne veux pas la voir. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Il n'est pas ici question d'honnêteté... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Cependant j'ai raison ; mais vous autres gens légers, vous n'êtes pas faits pour comprendre cela. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
J'avais jusques-là été extrêmement dissipé, je ne croyais pas plus à l'amour qu'à la confiance ; ces idées n'étaient jamais entrées dans ma tête. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
L'Opéra, il n'en fut pas question pour moi, je ne vis et n'entendis rien du tout, tant j'étais occupé d'elle. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Oui ; mais cette facilité que j'eus d'exprimer mes sentiments, fit que ma passion devint encore plus forte. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Monsieur_le_Chevalier, il y a mille ans que j'ai envie de faire connaissance avec vous ; cela ne doit pas vous étonner ; parce que sûrement vous devez être très recherché. (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
Moi, Madame, je ne sais pas pourquoi, et vous en conviendriez bien, si j'avais l'honneur d'être un peu plus connu de vous, cela n'empêche pas que je ne sois extrêmement flatté... (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Marquise, vous ne sortez pas encore et j'aurai le temps de faire une visite avant ; je reviens dans le moment, et je vous laisse le Chevalier. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Comte, vous ne me ferez pas attendre ? (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
Oui, Madame, des affaires que je ne prévoyais pas, et puis l'habitude d'être à la Campagne... (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Le Comte prétend que vous êtes devenu un peu sauvage ; mais c'est qu'il est bien léger et qu'il ne tient pas un plan. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Pour moi je ne trouve pas que ce soit exister que de n'être jamais avec soi-même, que dans les chemins ; et je fais grand cas des gens qui aiment la solitude ; ce goût-là est une preuve que l'on sait penser, et cela annonce un caractère solide. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Mais, n'être attaché à rien, c'est précisément nager dans le vide ; ce n'est pas exister, vous en conviendrez bien ? (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
C'est, du moins, n'être jamais dans le cas de rien perdre, et comme on ne peut compter sur rien, je crois que c'est une sorte de prévoyance, à laquelle on ne doit pas se refuser. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Il n'y a pas toujours à gagner à être vu à découvert. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Je ne veux pas abuser plus longtemps de votre complaisance ; je sens combien peu je suis amusant, et je sors pénétré de la bonté avec laquelle vous m'avez souffert. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Ce n'est pas là un terme fait pour vous ; je veux que vous restiez ; je l'exige, comme s'il y avait longtemps que nous nous connussions, parce que j'espère que ce ne sera pas une connaissance d'un jour, non plus. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Cela n'est pas possible : il faut absolument que vous voyiez la pièce nouvelle ; je vous donnerai une place dans ma loge. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Vous ne pouvez pas refuser cela. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Vous devez juger les ouvrages d'esprit et de sentiment, avec le tact le plus fin, j'en suis convaincue ; mais si vous ne voulez pas dire votre avis, nous vous en fournirons ; car vous souperez avec moi, et vous sentez bien qu'on parlera un peu de la pièce nouvelle. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Tenez, Monsieur_le_Chevalier, c'est comme vos affaires, cet engagement-là ; je ne crois pas plus à lui qu'à l'autre. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Réellement, il y a aussi trop de sauvagerie dans votre conduite ; je veux vous rendre au monde : il n'y a point de société, où vous ne deviez être sûr de plaire, quand vous ne reculerez pas toujours, au lieu de vous livrer. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Vous avez raison ; ce n'est que là, où l'on vit réellement ensemble, où l'on cause, où l'on se connaît, et s'il y a de vraies liaisons, je crois que c'est à la campagne qu'elles se sont formées, n'est-ce pas là ce que vous avez éprouvé comme moi ? (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Oui, oui, elles ne peuvent pas avoir de suites ; aussi comme je veux que la nôtre soit mieux fondée, je vous retiens pour passer un mois à Léry ; voilà la campagne où vous irez incessamment ; il ne faut pas que vous disiez non ; c'est une chose arrangée. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Je ne le comprends pas, je n'ai jamais rien vu de plus singulier. (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
Comment, sur le portrait que je lui ai fait de vous, il ne voulait pas vous voir ? (Acte 1, scène 5, LE COMTE)
Je ne crois pas que le Chevalier m'ait vue avec les mêmes yeux que vous. (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)

DAME JEANNE (1781)

Mais ce n'est pas du vin que cela, et puis il a un goût de moisi détestable. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BOIVIN)
Je te dis on n'en peut pas boire. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAISIN)
Cela n'est pas cher. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAISIN)
Il n'aime pas le vin. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BOIVIN)
Oui, d_Avalon a passé sur le mur pour mettre de l'autre côté quelque chose, il s'y est trouvé un buisson ; ils attendent à présent le Cabaretier, pour lui rendre la Dame-Jeanne vide. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE LA VIGNE)
Cela n'est pas possible ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR RAISIN)
Je te réponds que les lettres passeront. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR RAISIN)
Quand nous avons entendu du bruit, tu n'y étais pas, je crois ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE LA VIGNE)
Mais n'était-elle pas trop grosse ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR RAISIN)
Non, cela ne paraissait pas trop. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE LA VIGNE)
Messieurs, vous ne vous observez pas assez ; on découvrira cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BOIVIN)
Tenez, vous et moi nous ne sommes plus jeunes : pourquoi voulez-vous empêcher la jeunesse de rire ? Souvenez-vous quand, vous étiez au collège et moi aussi, de toutes les plaisanteries que nous faisions, pour passer un temps que nous trouvions fort dur alors. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Vous n'êtes pas au bout. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'AVARIN)
De ramener vos brebis égarées par la faute de votre pasteur trop indigne. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Mentirez-vous en leur disant ce que je viens de vous apprendre, ne l'avez-vous pas entendu ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'AVARIN)
Je vais chercher les moyens de vous prouver que je ne vous en ai pas imposé. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'AVARIN)
Toi qui pardonnes au pécheur le plus endurci, daigne m'inspirer la conduite que je dois tenir ; fais que je ne précipite pas mes jugements, pour être jugé par toi comme j'aurai jugé les autres. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Pourvu qu'il arrive à bon port et qu'il ne rencontre pas Monsieur_d_Avarin. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR RAISIN)
J'ai bien ri toujours, quand j'ai vu La_Vigne qui s'était fourré dans le trou du mur, et qui ne pouvait pas s'en retirer. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR RAISIN)
Le trouble qui suit le crime dans les coeurs qui n'en ont pas l'habitude, ne les laisse pas jouir d'une pareille gaieté. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Son bonnet carré n'a-t-il pas roulé un peu loin de l'autre côté du mur ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BOIVIN)
La vraie gaieté ne peut venir que de la paix intérieure de l'âme ; quoique je ne sois plus jeune, croyez-vous que je ne doive pas la partager ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Monsieur_le_Principal, nous ne vous savions pas si près de nous. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR RAISIN)
Eh bien, vous n'en riez pas avec moi ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Vous ne parlez pas ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Monsieur_le_Principal, cette Dame-Jeanne ne doit pas vous inquiéter. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA VIGNE)
La pauvre malheureuse ne pouvait pas marcher ; on la portait, on l'a laissée tomber dans un escalier, et elle est morte. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA VIGNE)
C'est de ne m'avoir pas associé à une si bonne oeuvre. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Je fais plus, je vous l'ordonne : arrangez cela pour le mieux, je n'en veux pas savoir davantage. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Je ne le reprendrai pas. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Puisqu'il ne veut pas nous entendre, nous n'avons rien à nous reprocher. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR RAISIN)
Mais comme il n'y a pas de remède, voyant combien je les approuvais d'une action si louable... (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Songez, mon cher ami, que les jugements téméraires sont affreux, et que cette Dame-Jeanne n'était pas ce que vous croyez. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Il n'est pas possible ! (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Il est vrai : il nous a même paru plaisant ; mais nous nous sommes repentis promptement, et si vous voulez bien vous le rappeler, vous n'avez pas voulu nous entendre, ni reprendre votre argent. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE LA VIGNE)
Nous avions cherché à nous en consoler d'une manière, qui, je l'avoue, est contre la règle de cette maison ; et la gaieté qu'elle nous inspirait, nous faisait patienter ; mais la mauvaise opinion que Monsieur_d_Avarin a cherché à vous donner de nous, nous oblige enfin à rompre le silence, non pas pour nous justifier de deux fautes qui nous rendent très coupables envers vous, mais dont il est la cause. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR BOIVIN)
Je le ferai dès ce soir, et j'ai eu tort jusqu'à présent de n'y avoir pas pensé. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
La viande me fait mal, voilà pourquoi je n'en mange pas ; je n'aime point le vin, ainsi quand je le trouverai bon, je crois que vous en serez contents. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE LA RIVI?RE)
Si l'Abbé n'est pas avare, il est au moins trop économe ; et ce n'est pas mon intention que l'on meure de faim dans cette maison. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE LA RIVI?RE)
Nous ne pouvons pas disconvenir que nos torts sont égaux ; mes enfants, pardonnez-nous. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)

LE PEINTRE EN CUL-DE-SAC. (1822)

Oh, il y a plus de deux heures ; mais on ne l'a pas voulu laisser entrer. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE GRIS)
Parce qu'on a dit qu'il n'était pas jour chez Monsieur. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE GRIS)
C'est que je n'en connais pas d'autres. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR LE MAIRE)
Vous ne sauriez croire l'incommodité qu'il y a d'avoir des vues sur ce cul-de-sac ; on ne peut pas ouvrir les fenêtres absolument de ce côté-ci. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR LE MAIRE)
J'avais bien pensé à demander de l'acheter, il n'y a pas d'autre porte que la mienne ; mais on m'a dit que cela serait impossible. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR LE MAIRE)
Il ne le traite pas honnêtement. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR LE MAIRE)
Non, non ; je ne vous laisse pas aller. (Acte 1, scène , MONSIEUR LE MAIRE)
N'avez-vous pas du noir ? (Acte 1, scène , MONSIEUR LE MAIRE)
Oh, Monsieur, ce n'est pas là ce qui tient, parce que dans notre métier, c'est plutôt l'honneur qui nous gouverne, que l'argent ; il est pourtant vrai que l'un n'empêche pas l'autre. (Acte 1, scène , MONSIEUR RAPHAËL)
Non, monsieur Raphaël, vous ne connaissez pas Monsieur le Maire. (Acte 1, scène , MONSIEUR LE CLERC)
Vous ne quitterez pas, quelque chose qui arrive, monsieur Raphaël ? (Acte 1, scène , MONSIEUR LE MAIRE)
Allez, allez. Si vous ne me trouvez pas, c'est que cela sera fini. (Acte 1, scène , MONSIEUR RAPHAËL)
Ne venez-vous pas avec moi ? (Acte 1, scène , MONSIEUR LE MAIRE)
Je n'ai pas besoin qu'on me garde. (Acte 1, scène , MONSIEUR RAPHAËL)
Cela me va pas mal comme cela. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR RAPHAËL)
Je ne sais pas si j'aurai assez de place. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR RAPHA?L)
J'ai pourtant promis à ce monsieur de ne pas quitter, Haye, haye, haye. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR RAPHA?L)
Il n'y a pas à balancer. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR RAPHA?L)
Il n'y avait pas moyen de faire autrement. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR RAPHA?L)
Monsieur Raphaël, est-ce que vous ne sentez pas quelque chose ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR LE MAIRE)
Non, monsieur, il n'est pas venu un chat. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR RAPHAËL)
Eh, parbleu, je ne m'étonne pas ! (Acte 1, scène 6, MONSIEUR LE MAIRE)
Il n'est pas question de cela. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR LE MAIRE)
Il n'y a pas à s'impatienter ; je vous dirai bien qui a fait cela. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR RAPHAËL)
Eh mais, monsieur, c'est moi ; il ne faut pas chercher bien loin ce qui est bien près. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR RAPHAËL)
Oui, Monsieur ; et pourquoi pas ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR RAPHAËL)
Oui, il faut être juste en tout ; ne vous ai-je pas promis de ne pas quitter votre ouvrage ?... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR RAPHAËL)
Je ne peux pas répondre d'un mal de ventre qui me prend. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR RAPHAËL)
Je n'avais plus qu'un mot à écrire ; si je m'étais en allé, si je m'étais trouvé mal, et que je ne fusse pas revenu, qu'est-ce que vous auriez dit ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR RAPHA?L)
Mais, monsieur, je ne veux pas que vous vous plaigniez de moi. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR RAPHAËL)

LES VOYAGEURS (1781)

D'ailleurs, vous leur faites bonne chère, et ils ne souperaient pas si bien, et ne seraient pas si bien couchés à d'autres postes. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DU HABLE)
Ne seront-ils pas trop heureux d'être ici ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DU HABLE)
N'avons-nous pas toujours réussi ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DU HABLE)
n'y gagnez-vous pas de l'argent ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DU HABLE)
N'as-tu pas dit qu'il n'y en avait pas ? (Acte 1, scène 2, MADAME ROUGEAU)
Je ne le crains pas. (Acte 1, scène 2, MADAME ROUGEAU)
Comment, ventre non pas d'un diable, il n'y a pas de chevaux ici ! (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Monsieur l'Abbé, il n'y en a pas ; il est mort il y a trois ans, le pauvre homme ! (Acte 1, scène 3, MADAME ROUGEAU)
Mais, Monsieur_l_Abbé, je n'en ai pas pour le présent. (Acte 1, scène 3, MADAME ROUGEAU)
Comment, mort non pas d'un diable, vous n'avez pas de chevaux ! (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Je vous réponds que les chevaux ne tarderont pas. (Acte 1, scène 3, MADAME ROUGEAU)
J'aurais été un fort bon militaire, si on ne m'avait pas fait Abbé. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Je ne m'étonne pas s'il est si brave l'Abbé, il est charmant ! (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOUSAY)
Je ne crois pas cela ; car j'ai vu un évêque qui avait peur des vaches ; s'il eût été Colonel, sûrement il ne les aurait pas craint. (Acte 1, scène 4, MADAME DE MORTILLIERE)
Oui ; mais, Monsieur_l_Abbé, je ne sais pas si vous ferez bien de vous en servir. (Acte 1, scène 5, MADAME ROUGEAU)
Ce n'est pas cela : le chemin est bon ; mais la forêt... (Acte 1, scène 5, MADAME ROUGEAU)
Oh rien ; je ne veux pas faire peur à ces Dames. (Acte 1, scène 5, MADAME ROUGEAU)
Je ferai mettre les chevaux d'abord qu'ils seront arrivés ; on ne leur fera pas manger l'avoine, pour ne pas vous retarder. (Acte 1, scène 5, MADAME ROUGEAU)
Est-ce que vous n'avez pas entendu parler de Bras-de-fer ? (Acte 1, scène 5, MADAME ROUGEAU)
Mais ce n'est pas là ce que nous vous demandons. (Acte 1, scène 6, MADAME DE MORTILLIERE)
Pour moi, je n'aurais pas peur ; mais quand on est avec des femmes, vous sentez bien qu'on est fort embarrassé. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
En effet, il s'est présenté ; et moi, mes deux pistolets à droite et à gauche, j'ai passé la forêt tranquillement : ainsi, en faisant comme moi ; mais de jour, vous n'avez rien à craindre. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU HABLE)
Mais nous n'avons point de pistolets ; je n'ai pas cru, en sortant de Paris, qu'il y avait à craindre sur ce chemin-ci. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Il y a des moments où vous pourriez passer. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU HABLE)
Monsieur l'Abbé, je ne passerai jamais la forêt. (Acte 1, scène 6, MADAME DE MORTILLIERE)
Attendez donc, Mesdames ; il ne faut pas avoir peur comme cela ; si vous étiez toutes seules, à la bonne heure. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Oui ; mais nous ne voulons pas le faire tuer. (Acte 1, scène 6, MADAME DE MORTILLIERE)
Je ne demande pas mieux, assurément. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU HABLE)
Je le crois, ainsi voici ma proposition : vous pourriez nous prêter ou nous céder vos pistolets ; vous n'en avez pas besoin pour aller d'ici à Paris, il n'y a rien à craindre, nous en venons. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Oui, Monsieur ; mais je n'y vais pas, moi : à trois lieues d'ici je quitte la grande route... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU HABLE)
Monsieur, nous n'en doutons pas. (Acte 1, scène 6, MADAME DE MORTILLIERE)
Mais, Madame, ce n'est pas ma faute, si... (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Il faut du moins craindre pour les autres, et ne pas croire que tout le monde vous ressemble. (Acte 1, scène 6, MADAME DE SOUSAY)
Croyez-vous que je ne crains pas ? (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Ne nous faites pas languir. (Acte 1, scène 6, MADAME DE SOUSAY)
Je n'en suis pas bien sûr ; mais je vais y voir. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU HABLE)
Monsieur, ne perdez pas un instant. (Acte 1, scène 6, MADAME DE MORTILLIERE)
Pourvu que vous ne les ayez pas oubliés. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Ce n'est pas là ce que je veux dire. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
Je vous donnerai deux postillons qui n'ont pas peur. (Acte 1, scène 7, MADAME ROUGEAU)
Mais nous ne voulons pas partir à présent. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
Nous ne craignons pas non plus ; mais ces Dames veulent coucher ici. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
Je sais tout ce qu'il faut à des Dames comme celles-là ; ne vous inquiétez pas, Monsieur l'Abbé, vous serez aussi très bien couché. (Acte 1, scène 7, MADAME ROUGEAU)
Ne vous embarrassez pas, vous serez contents. (Acte 1, scène 7, MADAME ROUGEAU)
Vous ne voulez pas nous dire... (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
Ils ne sont pas chargés, Madame. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DU HABLE)
L'Abbé, n'êtes-vous pas blessé ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE SOUSAY)
Ce n'est pas d'aujourd'hui que je sais manier des armes. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Voilà ce que je ne souffrirai pas. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
En vérité, Mesdames, voilà de ces choses qui ne se font pas. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Madame, je ne puis pas avoir cet honneur-là. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DU HABLE)
Monsieur, vous ne pouvez pas refuser ces Dames. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Je ne le connais pas. (Acte 1, scène , MADAME ROUGEAU)
L_Abbé, je parie qu'il ne veut pas souper avec nous. (Acte 1, scène , MADAME DE SOUSAY)
Non, Monsieur, pas encore. (Acte 1, scène , MONSIEUR PINÇON)
Passer la forêt en sûreté. (Acte 1, scène , L'ABBÉ)
Oui, vraiment, est-ce que vous ne le saviez pas ? (Acte 1, scène , MADAME DE MORTILLIERE)
On m'en avait dit quelque chose ; mais je ne le croyais pas. (Acte 1, scène , MONSIEUR PINÇON)
Puisqu'elles n'en ont pas besoin, j'en suis fort aise. (Acte 1, scène , MONSIEUR DU HABLE)

LE BOITEUX. (1783)

Eh, je regardais si Mademoiselle_Javotte, n'était pas dans sa boutique ; mais il n'y a que Monsieur De l'Aune. (Acte 1, scène 1, GRAND-PIERRE)
Ne te paye-t-il pas bien ? (Acte 1, scène 1, JUSTINE)
Je ne me plains pas de ce qu'il m'a donné ; mais... (Acte 1, scène 1, GRAND-PIERRE)
C'est pourtant nous qui t'avons valu cela ; car tu n'y pensais seulement pas. (Acte 1, scène 1, JUSTINE)
Tu n'as pas refusé le premier écu qu'il t'a donné, pour remettre une lettre à Mademoiselle_Javotte ? (Acte 1, scène 1, ROSALIE)
Hé bien, si nous ne faisions pas toutes les réponses au nom de Mademoiselle_Javotte, aurais-tu ces vingt écus ? (Acte 1, scène 1, JUSTINE)
N'est-il pas trop heureux, ce vilain boiteux-là, puisqu'il se croit aimé d'une jeune et jolie personne comme Mademoiselle_Javotte ? (Acte 1, scène 1, ROSALIE)
Je te réponds qu'il ne lui parlera pas ; nous lui défendons toujours dans nos lettres, et nous lui faisons craindre que si Madame_Louvier découvrait son amour pour sa fille, elle ne la mît dans un couvent. (Acte 1, scène 1, JUSTINE)
J'entends bien cela ; mais comme il passe à tout moment devant sa porte, j'ai toujours peur qu'il n'entre dans la maison. (Acte 1, scène 1, GRAND-PIERRE)
Et toi, ne prends-tu pas les écus qu'il te donne ? (Acte 1, scène 1, JUSTINE)
Oui ; mais je ne lui demande pas ; ainsi ce n'est pas ma faute. (Acte 1, scène 1, GRAND-PIERRE)
Il faut que je me mette en sentinelle, en cas que Monsieur_Raimond passe. (Acte 1, scène 2, GRAND-PIERRE)
Ne croyez-vous pas que je le garderai ? (Acte 1, scène 2, GRAND-PIERRE)
Je ne dis pas cela. (Acte 1, scène 2, ROSALIE)
Non, elle n'y était pas ; et voilà ce qui me surprend de plus en plus. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR RAIMOND)
J'ai bien du regret de ne pas pouvoir vous parler ; il faut que je fasse comme cela, à cause de ma mère, qui me dit toujours qu'il faut fuir l'amour, parce que tous les hommes sont des trompeurs ; je ne crois pourtant pas que vous en soyez un ; c'est pourquoi... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR RAIMOND)
Ne trouves-tu pas, Grand-Pierre ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR RAIMOND)
Oh, Monsieur, sans doute ; mais ce n'est pas-là tout ; si vous entendiez, quand elle parle, ce qu'elle dit de vous. (Acte 1, scène 4, GRAND-PIERRE)
Mais, dis donc, n'ai-je pas bien raison de l'aimer de tout mon coeur ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR RAIMOND)
N'allez pourtant pas songer à vouloir lui parler avant qu'elle vous le mande. (Acte 1, scène 4, GRAND-PIERRE)
Ce n'est pas la première fois que j'ai eu une intrigue amoureuse ; je sais comme cela se mène. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR RAIMOND)
Pas mal, pas mal. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR RAIMOND)
Oh, Monsieur, cela ne fait rien ; et ce n'est pas pour cela que j'en parle. (Acte 1, scène 4, GRAND-PIERRE)
Oui, oui, Monsieur ; je n'en démarrerai pas. (Acte 1, scène 4, GRAND-PIERRE)
Il est bon de savoir s'il n'a pas grande envie de parler à Mademoiselle_Javotte. (Acte 1, scène 5, GRAND-PIERRE)
Il n'est pas si malin que cela. (Acte 1, scène 5, ROSALIE)
J'attends le moment fortuné, où je pourrai vous dire de vive voix, que vous régnerez toujours dans mon coeur ; je ne vous crois pas ingrate ; mais il faudrait me le prouver. Je vous l'ai déjà écrit, et vos beaux yeux ont dû lire et penser que je suis incapable de vous rechercher autrement, qu'en légitime mariage, et comme votre très humble et très obéissant et respectueux serviteur. (Acte 1, scène 5, JUSTINE)
Il n'est pas trop empressé ; ainsi, tu vois bien, que tu n'as rien à craindre. (Acte 1, scène 5, ROSALIE)
N'a-t-il pas envie de lui parler de vive voix ? (Acte 1, scène 5, GRAND-PIERRE)
Je m'en vais lui recommander encore de se tenir tranquille ; ne sois pas inquiet. (Acte 1, scène 5, JUSTINE)
Je ne vois pas cela ; il me semble qu'il est tout comme à son ordinaire. (Acte 1, scène 7, MADAME LOUVIER)
Ma fille, il ne faut pas croire tout ce que disent les garçons ; c'est pour attraper les filles. (Acte 1, scène 7, MADAME LOUVIER)
Oh, je jurerais bien qu'il ne m'attrapera pas ; vous ne le connaissez pas, Maman ; il n'est pas assez malin pour cela ; je l'attraperais plutôt, moi. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Mais, Maman, c'est que je ne serais pas fâchée de le savoir aussi, moi. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Non, non, ce sont des contes qu'on lit dans les Histoires des Romans ; et il ne faut pas qu'une fille en lise jamais. (Acte 1, scène 7, MADAME LOUVIER)
Oh, je le sais bien ; parce que tout cela n'est pas vrai ; et j'en suis bien fâchée ! (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Oui, Maman ; mais si ce n'est pas la même chose. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Comment, et pourquoi ne serait-ce pas la même chose ? (Acte 1, scène 7, MADAME LOUVIER)
Mais est-ce que vous n'avez pas aussi de l'amitié pour votre oncle ? (Acte 1, scène 7, MADAME LOUVIER)
Oui ; mais ce n'est pas-là ce que je veux dire. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Mais, Maman, ce n'est pas ma faute, elles viennent sans que j'y pense. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Monsieur, il n'y a pas de mal. (Acte 1, scène 8, MADAME LOUVIER)
Hé, vraiment oui, mais quand je ne la vois pas, je veux la voir ; quand je la vois, je veux lui parler, et puis... (Acte 1, scène 8, MONSIEUR RAIMOND)
Comment ne l'aimerais-je pas ? (Acte 1, scène 8, MONSIEUR RAIMOND)
Tiens, tâche, dès que tu le pourras, de donner ceci à Mademoiselle_Javotte, et de lui dire que je suis bien fâché de n'avoir pas vu sa mère ; que je n'aurais pas tenté de lui parler malgré elle, que je lui en demande bien pardon. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR RAIMOND)
Oui, oui, Monsieur ; ne vous embarrassez pas. (Acte 1, scène 8, GRAND-PIERRE)
Non, non ; ce n'est pas cela. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR RAIMOND)
Je ne veux pas épargner, ainsi... (Acte 1, scène 9, MONSIEUR RAIMOND)
Monsieur, vous n'en avez pas l'air ; et nous connaissons un peu notre monde. (Acte 1, scène 9, JUSTINE)
Oh, pour cela, ce n'est pas Monsieur que nous voudrions tromper. (Acte 1, scène 9, JUSTINE)
Sans doute, sans doute ; je n'aime pas à marchander. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR RAIMOND)
Ne pourriez-vous pas l'embellir un peu ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR RAIMOND)
Oh, bon, avec Monsieur ; nous ne regarderons pas à un écu. (Acte 1, scène 9, ROSALIE)
Je crois que non, n'est-ce pas, Justine ? (Acte 1, scène 9, ROSALIE)
Je ne sais pas, mais... (Acte 1, scène 9, JUSTINE)
Il ne faut pas dire de mal de ses voisins. (Acte 1, scène 9, JUSTINE)
J'entends ; elle n'est pas trop bonne. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR RAIMOND)
Je ne dis pas cela ; cependant, il ne faudrait pas trop s'y frotter. (Acte 1, scène 9, JUSTINE)
Cela n'est pas agréable. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR RAIMOND)
Enfin, elle n'ose seulement pas nous saluer devant sa mère. (Acte 1, scène 9, ROSALIE)
Monsieur, ne dites pas que nous vous avons dit cela ; car il faut vivre en paix avec ses voisins, quels qu'ils soient. (Acte 1, scène 9, JUSTINE)
Ne vous mettez pas en peine ; je ne dis jamais rien de tout ce que je sais. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR RAIMOND)
Oui ; mais j'ai affaire, et je ne peux pas rester plus longtemps. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR RAIMOND)
Je n'en ai pas besoin ; je passe tous les jours par ici. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR RAIMOND)
Je vous en prie ne sortez pas ; je m'en vais revenir. (Acte 1, scène 10, MADAME LOUVIER)
Mais, Madame, j'ai cru que vous ne le connaissiez pas. (Acte 1, scène 10, DE L'AUNE)
Madame, je n'y manquerai pas. (Acte 1, scène 10, DE L'AUNE)
Madame_Louvier est sortie ; ainsi je ne m'éloignerai pas. (Acte 1, scène 11, GRAND-PIERRE)
Tu peux être tranquille ; je ne crois pas qu'il ait envie de rencontrer une seconde fois Madame_Louvier. (Acte 1, scène 11, ROSALIE)
Et vous n'avez pas voulu l'être ? (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Et pourquoi donc ne l'avez-vous pas été ? (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE JAVOTTE)
On ne sait pas ce qui peut arriver. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Non ; mais j'en ai lu : et quoiqu'on dise que les livres ne sont pas vrais, je ne sais pourquoi, mais je crains toujours ce qu'ils prédisent. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Quand il n'arrive pas de malheur. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE JAVOTTE)
C'est bien dommage, qu'on ne puisse pas être comme les personnages des livres ! (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Hé bien, ne me regardez pas. (Acte 1, scène 11, DE L'AUNE)
Je ne vous regarderai pas. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Mais cela ne se peut pas. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Si c'était de l'amitié, encore passe. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Ce n'était pas de l'amitié que Julie avait pour Hippolite. (Acte 1, scène 11, DE L'AUNE)
Julie ne disait pas cela à Hippolite. (Acte 1, scène 11, DE L'AUNE)
Un bonheur, oui, si vous ne retournez pas à Melun tout de suite. (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Monsieur, ce n'est pas le bien qui me fait souhaiter... (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Vous ne m'avez pas dit cela, Mademoiselle. (Acte 1, scène 13, DE L'AUNE)
Pourquoi ne pas en convenir ? (Acte 1, scène 13, MONSIEUR RAIMOND)
Mais, je ne vois pas pourquoi vous voulez toujours m'appeler Monsieur_le_Roux. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR RAIMOND)
Monsieur, vous n'êtes pas mon oncle ? (Acte 1, scène 13, DE L'AUNE)
Non, je ne suis pas votre oncle ; en voici bien d'une autre ; quelle fantaisie ! (Acte 1, scène 13, MONSIEUR RAIMOND)
Oui, Monsieur ; pourquoi pas ? (Acte 1, scène 13, MONSIEUR RAIMOND)
Non, je ne le ferai pas ; mais voilà Grand-Pierre, qui vous dira que cela est vrai ; il n'y a qu'à le réveiller ? (Acte 1, scène 13, MONSIEUR RAIMOND)
N'est-ce pas toi, qui donnais mes lettres à Mademoiselle_Javotte ? (Acte 1, scène 13, MONSIEUR RAIMOND)
Non, non ; je ne suis pas fou ; et je vais le prouver. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR RAIMOND)
C'est inutile, tu ne t'en iras pas. (Acte 1, scène 13, DE L'AUNE)
Il y a longtemps que j'ai pensé que Monsieur_De_l_Aune et ma fille s'aimaient, quoiqu'elle n'en ait pas voulu convenir avec moi ; et voilà pourquoi je vous ai fait prier de me venir voir. (Acte 1, scène 14, MADAME LOUVIER)
Sans doute, et je ne vois pas que nous ayons rien de mieux à faire, que de les marier ensemble. (Acte 1, scène 14, MADAME LOUVIER)
Pourquoi n'y consentiriez-vous pas aussi ? (Acte 1, scène 14, MADAME LOUVIER)
Non, Madame ; ce mariage-là ne se fera pas, si vous voulez m'entendre. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR RAIMOND)
Je ne vous comprends pas. (Acte 1, scène 14, MADAME LOUVIER)
Je vois que vous me croyez l'oncle de Monsieur_De_l_Aune, et je ne le suis pas ; mais j'aime aussi Mademoiselle_Javotte. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR RAIMOND)
Monsieur, je suis fâchée qu'elle en aime un autre ; mais je ne puis pas la rendre malheureuse pour vous faire plaisir. (Acte 1, scène 14, MADAME LOUVIER)
Il n'y a pas un mot de vrai. (Acte 1, scène 14, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Non, non, Maman, ne le croyez pas. (Acte 1, scène 14, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Mais, Monsieur, ce n'est pas-là l'écriture de ma fille. (Acte 1, scène 14, MADAME LOUVIER)
Non, Madame, les lettres ne sont pas d'elle ; mais comme cela me valait de l'argent, je les ai fait faire. (Acte 1, scène 14, GRAND-PIERRE)
Ma fille, si vous m'aviez dit que vous aimiez Monsieur De l'Aune, votre bonheur serait plus avancé : mais il n'y a rien de perdu ; et j'espère qu'avec les avantages que je vous ferai, son oncle ne s'y opposera pas. (Acte 1, scène 16, MADAME LOUVIER)

LE SOT HÃ‰RITIER (1781)

Cette assurance m'enchante ; mais elle ne m'ôte pas toutes mes craintes. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR D'ALVIN)
Dites-lui de ne me pas faire attendre, car je suis bien pressé. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNIQUET)
Cela n'est pas malheureux ; je ne m'ennuierai pas d'attendre Monsieur votre père. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNIQUET)
Je ne vous entends pas. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Cela n'est pas étonnant, puisque je suis un étranger qui n'est pas de Paris. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNIQUET)
Je croyais en y arrivant qu'on n'y entendrait pas la langue que nous parlons à Béthune ; mais on m'a entendu tout de suite : il n'y a que vous qui ne voulez pas m'entendre. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNIQUET)
Cependant je vous entends bien, moi ; je n'ai pourtant pas plus d'esprit que vous, du moins à ce que je crois. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNIQUET)
Moi, j'en trouve toujours aux Demoiselles qui sont jolies, je ne sais pas pourquoi ; c'est, je pense, parce qu'elles font un certain plaisir qui vous réveille le coeur. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNIQUET)
Mais à votre avis ; c'est à moi à vous faire cette demande ; je ne vous en parle pas encore, et j'ai des raisons pour cela. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNIQUET)
Vous ne voulez pas me les dire ? (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Mais dame, cela n'est pas un secret, puisque tout le monde le voit ; mais je ne vous dis pas ce qui s'ensuit. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNIQUET)
Je ne suis pas aussi discrète que vous, moi ; car si vous voulez je vous dirai mon secret. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Je ne demande pas mieux que de le savoir, quoique je m'en doute ; mais dites toujours. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNIQUET)
C'est que je ne veux pas me marier. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
À d'autres, je ne suis pas si bête. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNIQUET)
Pas tout-à-fait. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE PRECINAT)
Vous ne l'avez donc pas lu, vous ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE PRECINAT)
Pardi, à moins que ce ne soit de l'imprimé, je ne vais pas me casser la tête à tout cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNIQUET)
Oui ; mais vous ne comptez pas ses quatre casseroles d'argent, son plat_à_barbe, un huilier, et puis des salières ; enfin, tout plein des choses que j'ai oublié, et qui font plaisir à voir. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNIQUET)
Ce ne sont pas là de grands effets. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE PRECINAT)
Mon grand-oncle, à qui j'en avais parlé, n'y voulait pas consentir : je vous le dis à présent qu'il est mort, parce que je ne le crains plus. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNIQUET)
Je ne savais pas cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNIQUET)
Et puis il n'est pas si riche que vous. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE PRECINAT)
Je vous le dis, ne craignez rien ; et puis je parlerai à ma fille, pourvu que vous ne changiez pas d'avis. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE PRECINAT)
Allons, passons dans mon cabinet. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE PRECINAT)
Je n'ai pas un moment à perdre pour l'exécuter ; mais ce qu'il est essentiel que vous fassiez, c'est lorsque Monsieur_de_Precinat viendra vous proposer d'épouser Monsieur_Berniquet, de lui dire naturellement ce que vous pensez. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'ALVIN)
Non, je vous le jure ; parce que dès que le mariage de Monsieur_Berniquet sera manqué, il ne faut pas laisser croître un nouvel obstacle. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'ALVIN)
J'entends Monsieur votre père ; je ne serai pas longtemps sans revenir, et sans vous apprendre ce que vous voulez savoir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'ALVIN)
Il ne m'a pas dit cela. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE PRECINAT)
Je ne le crois pas ; vous ne me sacrifierez pas à un si sot homme. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Vous ne me marierez pas de force, assurément ; je vous connais. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Voilà ce que je ne ferai assurément pas, au contraire ; car je vais dès ce moment faire dresser le contrat. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE PRECINAT)
Oui ; mais mon père n'en va pas moins chez son notaire pour lui faire faire le contrat de mariage de Monsieur_Berniquet avec moi. (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
J'ai engagé quatre de mes amis à prendre des habits de deuil et de longs manteaux, et de se mettre à l'enterrement avant Monsieur_Berniquet ; il sera confondu de voir des héritiers qu'il n'attendait pas, et qui se diront les plus proches parents. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR D'ALVIN)
S'il ne le croit pas, on le chicanera, en lui faisant des oppositions au testament ; par ce moyen nous gagnerons du temps. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR D'ALVIN)
Pas d'abord. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR D'ALVIN)
Pour lors nous verrons ce que fera Monsieur votre père, s'il attendra que le procès soit intenté, s'il ne croira pas Berniquet un homme tout au moins mal instruit sur sa parenté. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR D'ALVIN)
D'ailleurs, il faut de l'argent pour suivre un procès ; et les apparences étant contre Berniquet, il ne lui en prêtera pas. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR D'ALVIN)
Mais s'il est chez son Notaire, il les verra passer ; ils étaient en marche quand je suis venu ici. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR D'ALVIN)
Mais c'est que La_France me rendrait compte aussi d'autres choses que je lui ai dit de faire, qui ne sont pas moins essentielles. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR D'ALVIN)
Ne ris donc pas. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR D'ALVIN)
Pardonnez-moi, les vieillards ne sont pas des amis bien chauds. (Acte 1, scène 8, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Monsieur_Berniquet en est un exemple ; car il n'aimait pas son oncle, et cependant le voilà très riche de ses bienfaits. (Acte 1, scène 8, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Je ne peux pas vous le dire. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE PRECINAT)
Il n'attend pas d'héritage. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE PRECINAT)
Le contrat n'est pas fait. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR D'ALVIN)
Mais n'y a-t-il pas d'autres héritiers plus près que vous ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE PRECINAT)
Et cela n'était donc pas ? (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Oh, je ris, parce que je ne serai pas embarrassé. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNIQUET)
Au sujet de mes créanciers, qui, sachant que je n'héritais plus, sont venus me trouver, et m'ont dit qu'ils me feraient mettre en prison si je ne les payais pas. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNIQUET)
Oui ; mon mariage avec Mademoiselle n'est-il pas fait ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNIQUET)
Je ne badine pas. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE PRECINAT)
Je ne suis pas inquiet. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNIQUET)
Je ne vous ai pas fait un dédit ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNIQUET)
Il est vrai ; mais je ne vous en ai pas fait, moi. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE PRECINAT)
Cela est si peu la même chose, que vous n'épouserez pas ma fille. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE PRECINAT)
Pas tant que vous le croyez. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE PRECINAT)
Je ne le crains pas. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNIQUET)
Il ne voudrait pas me faire ce tour-là. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNIQUET)
Oui, oui, comptez sur sa parole ; vous voyez bien qu'il ne l'a pas tenue avec moi. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNIQUET)
Mais un moment, Monsieur_de_Precinat, si c'est tout de bon que vous ne me donnez pas Mademoiselle votre fille, que voulez-vous que je devienne ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNIQUET)
Ce n'est pas ma faute. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE PRECINAT)
Un moment, Monsieur_Berniquet, ne vous désespérez pas. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR D'ALVIN)
Ne craignez rien ; ils ne sauront pas encore que vous n'épousez pas Mademoiselle. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR D'ALVIN)
Adieu, Mademoiselle, si vous me regrettez, j'en serai bien fâché ; mais pour Monsieur votre père, je ne le regrette pas, je suis trop fâché contre lui. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNIQUET)
Si j'avais su que vous vous aimiez, si vous aviez eu plus de confiance en moi, je n'aurais pas cherché à faire une autre alliance ; et ma fille n'aurait pas été exposée à épouser un sot. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DE PRECINAT)

LES DEUX ANGLAIS (1771)

Je ne vois pas pourquoi, je suis maître de faire ce qu'il me plaît apparemment. (Acte 1, scène , HENRI)
Sûrement ; je ne dispute pas sur la liberté ; mais je trouve seulement, que vous êtes bien jeune pour cela. (Acte 1, scène , WITTHAM)
Monsieur, je crois que l'âge ne fait rien ; puisque je n'en suis pas moins malheureux. (Acte 1, scène , HENRI)
Ce n'est pas un malheur, je voudrais être comme vous, je suis embarrassé avec tout mon bien, cela il m'ennuie, je ne sais plus que faire, je veux finir cet embarras là, en me noyant. (Acte 1, scène , WITTHAM)
Ce n'est pas seulement de l'argent que je perds ; c'est un bonheur dont rien il ne peut me consoler. (Acte 1, scène , HENRI)
Je ne comprends pas bien quel bonheur donc vous parlez ; j'ai connu tout ce qu'on appelle bonheur, ils n'en font point. (Acte 1, scène , WITTHAM)
Permettez-moi de ne vous la pas nommer. (Acte 1, scène , HENRI)
Je ne puis me présenter à lui pour épouser sa fille, surtout ne le connaissant pas. (Acte 1, scène , HENRI)
Ah, Milord, je vous demande pardon, je ne vous connaissais pas. (Acte 1, scène , HENRI)
Ce n'est point là une raison pour mal penser des gens ; je ne sais point votre nom et je n'en suis pas capable pour cela, à mal penser de vous. (Acte 1, scène , WITTHAM)
Vous voyez bien que vous n'étiez pas encore dans le moment de mourir dans la rivière. (Acte 1, scène , WITTHAM)
Que ne vous devrai-je pas ! (Acte 1, scène , HENRI)
C'est de l'embarras que je vous donne, et non pas un présent, et avec vous ma fille, je veux vivre encore, et je serai plus content si vous le devenez. (Acte 1, scène , WITTHAM)

LES FOUS (1771)

Ce n'est pas cela. Revoyons mes paroles. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DISSONANT)
Je ne peux pourtant pas commencer mon air par une roulade. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DISSONANT)
Quand le diable y serait il faudra qu'elle s'en passe : d'ailleurs je ne veux pas composer cela à la Française. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DISSONANT)
Moi de même, Monsieur l'Abbé, je ne fais pas un couplet ; mais une Ariette pour la fête d'une Dame, qui, je me flatte ne sera pas mauvaise. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DISSONANT)
L'on ne se lasse pas de dire : v.50 (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DISSONANT)
L'on ne se lasse pas de dire, v.53 (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DISSONANT)
Mais je n'ai pas de temps à perdre, en honneur. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DESJARRETS)
Mais, Monsieur Dissonant, comment voulez-vous que je compose mon pas, si vous me chantez un autre air que celui sur lequel je dois danser. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DESJARRETS)
Je n'y tiens pas ! (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Je le veux bien, pourvu que vous ne fassiez pas jouer du violon... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DISSONANT)
Monsieur, n'avez-vous pas vu ici Monsieur Rongeant ? (Acte 1, scène 5, MADAME DOUAIREVILLE)
Je ne le connais pas ; adressez-vous à ces Messieurs, ils vous diront cela, ils étaient ici avant nous. (Acte 1, scène 5, CABRY)
Monsieur, dites-moi donc si vous avez vu mon Procureur ici, il est pour moi de la dernière importance que je lui parle à l'instant, on vient de me faire signifier un arrêt qui me réduira à la mendicité ; je n'ai pas un morceau de pain , si... (Acte 1, scène 5, MADAME DOUAIREVILLE)
Mais, Monsieur, je ne demande pas l'aumône, répondez-moi, je vous prie. (Acte 1, scène 5, MADAME DOUAIRVILLE)
Je ne veux rien acheter, je n'ai pas le temps. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Mais, Monsieur, je ne suis pas une marchande, je suis une femme de qualité qui est la plus malheureuse du monde. (Acte 1, scène 5, MADAME DOUAIREVILLE)
Vous n'êtes pas si malheureuse que moi. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Voilà un Monsieur qui se promène, il ne me dira pas qu'il est occupé, celui-là du moins. (Acte 1, scène 5, MADAME DOUAIRVILLE)
Vous ne m'entendez pas, tenez, approchez-vous de moi. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DESJARRETS)
Je ne demande pas mieux. (Acte 1, scène 5, MADAME DOUAIRVILLE)
Pourquoi donc voulez-vous danser, si vous n'avez pas la force. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DESJARRETS)

L'Ã‰CRIVAIN DES CHARNIERS. (1771)

Comment ne me trouvez-vous pas un assez bon parti ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Je le sais bien ; mais ma chère mère ne vous connaît pas. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE JANNETON)
Ce n'est pas ma faute, et si vous le vouliez elle me connaîtrait bientôt. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Vous ne me connaissez pas. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Ah, cela devient différent ; mais je ne le crois pas. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Si je l'aimais, je ne vous aimerais pas. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE JANNETON)
Enfin je ne vous en dis pas davantage. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Je n'ai rien à vous refuser ; mais je n'ai pas le tems de vous l'expliquer. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Songez seulement à dire à votre chère mère que Monsieur Discret vous a fait une infidélité, et ne vous embarrassez pas du reste. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Si vous m'aimiez bien, vous n'auriez pas de secret pour moi, et j'ai envie de me fâcher (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE JANNETON)
C'est très bien pensé ; mais qu'est-ce que vous ne voulez pas me dire ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE JANNETON)
Non, Monsieur, non, je ne le veux pas ; finissez donc, vous allez faire tomber mon ouvrage. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE JANNETON)
Ah, ne vous fâchez pas, cela se séchera. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Oui, oui, ne vous embarrassez pas. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Allons, allons, laisse-moi passer à ma place, grande nigaude. (Acte 1, scène 2, MADAME DE L'AIGUILLE)
Que je me fâche ou non, ce n'est pas ton affaire. (Acte 1, scène 2, MADAME DE L'AIGUILLE)
Mais je ne dis pas que je ne l'aime plus. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE JANNETON)
Je dis que j'ai bien peur de ne pas être sa femme. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE JANNETON)
Mais s'il faut que je le sache , je ne peux pas le deviner. (Acte 1, scène 2, MADAME DE L'AIGUILLE)
Ah, je ne crois pas celui-là, il peut te faire toutes les infidélités qu'il voudra ; mais il faudra bien qu'il t'épouse, je n'entendrai pas raillerie là-dessus , un honnête homme n'a que sa parole. (Acte 1, scène 2, MADAME DE L'AIGUILLE)
Est-ce que ton père ne voulait pas faire comme cela au bout d'un an de mariage ? (Acte 1, scène 2, MADAME DE L'AIGUILLE)
Ah pardi il ne s'y est pas frotté deux fois ; il te le dirait bien, s'il n'était pas mort, le pauvre défunt ! (Acte 1, scène 2, MADAME DE L'AIGUILLE)
Il n'a pas paru encore à sa place d'aujourd'hui. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE JANNETON)
Je veux bien ne lui pas parler ; mais c'est que s'il me fait une fois monter la moutarde au nez... (Acte 1, scène 2, MADAME DE L'AIGUILLE)
Il ne faut pas vous emporter. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE JANNETON)
Oh, je ne m'emporte pas ; va, va, laisse-moi faire, je sais comme il faut s'y prendre avec les hommes, tu n'as qu'à faire comme moi. (Acte 1, scène 2, MADAME DE L'AIGUILLE)
Monsieur, nous ne vendons pas de lunettes et... (Acte 1, scène 3, MADAME DE L'AIGUILLE)
Je le sais bien , Madame, mais c'est que je ne peux pas lire l'enseigne d'un quelqu'un que je cherche. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DUBOIS PÈRE)
En voilà un, Mademoiselle, ne vous dérangez pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DUBOIS PÈRE)
Monsieur, si vous voulez du bon, il ne faut pas épargner voulez-vous quelque chose de résistance ? (Acte 1, scène 3, MADAME DE L'AIGUILLE)
Dix sols la paire, mais je ne veux pas gagner avec vous, je vous les donnerai à neuf sols. (Acte 1, scène 3, MADAME DE L'AIGUILLE)
Ah, ma chère mère, ne pourriez-vous pas les donner à Monsieur, à huit sols ? (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE JANNETON)
Vous ne me remettez pas, Madame de l'Aiguille ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DUBOIS PÈRE)
Un jour de la Saint Martin, bon jour bonne oeuvre, est-ce que la roue d'un fiacre ne lui a pas passé fur les deux jambes, qu'il ne s'en est pas relevé, J'ai cru que je le garderais toujours comme cela ; enfin Dieu me l'a ôté, il a bien fallu se faire une raison. (Acte 1, scène 3, MADAME DE L'AIGUILLE)
Adieu , Monsieur , ne nous oubliez pas ; surtout quand il vous faudra quelque chose. (Acte 1, scène 1, MADAME DE L'AIGUILLE)
Voilà Monsieur Discret, ne le regardons pas. (Acte 1, scène 1, MADAME DE L'AIGUILLE)
Madame de l'Aiguille ne me regarde pas, non plus que Mademoiselle Janneton ; est-ce qu'elles seraient fâchées contre moi ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DISCRET)
C'est peut-être parce que je n'ai pas fait le mémoire qu'elle m'a demandé, pour tout ce qu'elle a vendu à ce Charcutier de la Croix Rouge. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DISCRET)
Ce n'est pas que je ne sache écrire au moins ; mais c'est qu'il m'est venu un mal d'aventure au pouce , qui me fait un mal de chien, de façon que je n'en peux rien faire ni le jour ni la nuit, j'ai la main grosse comme votre tête. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Je suis amoureux d'une Demoiselle et je voulais l'épouser ; mais elle me fiche malheur depuis quelques jours, ainsi que sa mère, cela me déplaît à moi ; parce que je suis un gaillard, qu'il ne faut pas me dire en deux fois une même chose. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DUBOIS FILS)
« J'ai l'honneur de vous écrire ces lignes pour vous faire à savoir que j'ai bien du chagrin ; parce que je crains déjà que quand je ferai votre femme vous ne m'aimez pas ; voilà pourquoi ma chère mère me défend de vous parler davantage, ce qui met mon coeur en combustion, et que je ne passe pas une nuit sans dormir en rêvant de vous ; ce n'est pourtant pas que je vous aime autant que je vous aimais, voilà ce que je ne voulais pas vous dire , quoique je croie que vous ne m'aimez plus ; mais la plume me tombe des mains pour dire que cela n'est pas vrai , et que je vous aime toujours de tout mon coeur. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
C'est plaisant ; mais ce n'est pas son écriture, ainsi ce n'est pas elle. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Oh, elle écrit bien, ce n'est pas par-là que le pot s'enfuit. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DUBOIS FILS)
C'est que vous ne savez pas ce que je veux dire. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Je veux faire semblant comme si je n'avais pas reçu sa lettre et que cela vienne premièrement de moi, ce que je lui dirai. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Ne vous embarrassez pas. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Tenez voyez si ce n'est pas là ce que vous vouliez dire ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
«Et comme le piédestal de fa vertu a souvent fait des faux pas...» (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
On ne peut pas mieux ! (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DUBOIS FILS)
«Si vous vouliez éprouver mon amour, sans mariage, je ne demanderais pas mieux dans ce cas-là que d'être de tout mon coeur, Mademoiselle. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
C'est comme si je l'avais écrit moi-même, voilà tout ce que je voulais dire ; il n'en faut pas davantage. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Je suis bien aise que vous soyez content ; dame nous autres, il nous passe tant de ces affaires-là par les mains, que j'y suis un peu Grec. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Avant de la cacheter, ne faut-il pas signer ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
C'est moi-même ; c'est que j'avais déserté, et voilà pourquoi on m'avait fait passer pour mort. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Je ne demande pas mieux, je m'en vais cacheter cette lettre, et puis je vous mènerai à un endroit où, il y a de bon vin. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Ne veux-tu pas que je le garde dans ma poche ? (Acte 1, scène 7, MADAME DE L'AIGUILLE)
Tiens, ma fille, ce serait tant-pis pour toi, les hommes ne se mènent pas comme cela. (Acte 1, scène 7, MADAME DE L'AIGUILLE)
D'abord il ne faut pas se plaindre sans raison. (Acte 1, scène 7, MADAME DE L'AIGUILLE)
Madame, ne pourriez-vous pas m'enseigner où demeure Mademoiselle Janneton? (Acte 1, scène 8, NICOLAS)
Et comme le piédestal de sa vertu a souvent fait des faux pas... (Acte 1, scène 8, MADAME DE L'AIGUILLE)
Si vous vouliez pourtant éprouver mon amour sans mariage, je ne demanderais pas mieux, dans ce cas-là, que d'être de tout mon coeur, (Acte 1, scène 8, MADAME DE L'AIGUILLE)
Ah, tu n'as qu'à lui dire qu'il n'approche pas d'ici de dix lieues. (Acte 1, scène 8, MADAME DE L'AIGUILLE)
Je n'y manquerai pas. (Acte 1, scène 8, NICOLAS)
Ma vertu a fait des faux pas, ce ne sera pas avec lui, toujours ; s'il revient ici, je lui arracherai les yeux. (Acte 1, scène 9, MADAME DE L'AIGUILLE)
Quand cela serait vrai, je ne veux pas qu'on me le dise, enfin je te défends de penser à lui davantage. (Acte 1, scène 9, MADAME DE L'AIGUILLE)
Mais, ma chère mère, si je ne peux pas m'empêcher de l'aimer ? (Acte 1, scène 9, MADEMOISELLE JANNETON)
Aimes-en un autre, n'importe lequel, cela m'est égal, pourvu que ce ne soit pas lui. (Acte 1, scène 9, MADAME DE L'AIGUILLE)
Mais si je ne le peux pas. (Acte 1, scène 9, MADEMOISELLE JANNETON)
Oui, que tu m'as fait relever, après t'avoir attendue toute la nuit pour t'ouvrir la porte ; ah, ne me parle pas de cela. (Acte 1, scène 9, MADAME DE L'AIGUILLE)
Ce n'est que pour vous dire qu'après lui il n'y a que ce Monsieur là que je puisse aimer ; ma cousine m'a dit que c'était un bon parti, et que si elle n'était pas accordée avec un autre, qu'elle aurait bien voulu de lui. (Acte 1, scène 9, MADEMOISELLE JANNETON)
Oui, pourquoi pas ? (Acte 1, scène 9, MADAME DE L'AIGUILLE)
Mais il faudrait savoir si tout cela est bien vrai, et s'il n'est pas amoureux d'une autre ; car ces chiens d'hommes, il ne faut pas trop s'y fier, après ce qui nous arrive. (Acte 1, scène 9, MADAME DE L'AIGUILLE)
Ah , Madame, je fuis donc plus heureux que je ne croyais ; car je ne pensais pas qu'elle pût jamais se souvenir de moi. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBOIS FILS)
C'est que l'on ne connaît pas tout le monde, mais je sais un quelqu'un qui serait bienheureux, si vous et Mademoiselle Janneton... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Je suis bien fâchée qu'il n'ait pas voulu manger la soupe avec nous ; cela serait peut-être fini à présent. (Acte 1, scène 10, MADAME DE L'AIGUILLE)
Il est bien vrai que je n'y avais jamais pensé avant de vous avoir vu ; mais du depuis ce temps-là, je ne pense pas à autre chose. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Tenez, écoutez-moi, mes enfants ; je ne suis qu'une femme, et je ne vais point par quatre chemins ; ce qu'on tient il ne faut pas le lâcher ; allez chercher Monsieur votre père ; s'il est vrai que vous êtes son fils, cela fera bientôt fini ; voilà comme je suis moi, voyez-vous. (Acte 1, scène 10, MADAME DE L'AIGUILLE)
Dans ces occasions-là, il ne faut pas épargner, je m'en vais prendre un fiacre, et je reviens tout de, suite. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Mais, Madame, un bonheur ne vient point sans l'autre , voilà mon père qui passe par là-bas et qui vient de ce côté-ci. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Ah, Dame, écoutez donc, ce n'est pas parce que c'est mon fils ; mais c'est un grivois qui ne mange pas son pain dans sa poche tel que vous le voyez, et si vous étiez d'humeur enfin... (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBOIS PÈRE)
Eh mais, écoutez donc, si vous y consentez, je ne demande pas mieux. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBOIS PÈRE)
Mais je ne sais pas ce que vous voulez dire. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DISCRET)
Oui, et le pied d'étal de ma vertu qui a fait un faux pas. (Acte 1, scène 12, MADAME DE L'AIGUILLE)
Je ne vous connais pas, Monsieur, passez votre chemin, ou... (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Tu ne veux pas de ma fille en mariage tu ne l'auras pas non plus ; car Monsieur l'épouse. (Acte 1, scène 12, MADAME DE L'AIGUILLE)
Mais ce n'est pas moi qui... (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DISCRET)
Ce n'est pas ton écriture, chien de menteur ? (Acte 1, scène 12, MADAME DE L'AIGUILLE)
Je ne dis pas cela ; mais... (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DISCRET)
Oh, je vous réponds qu'il n'aura pas envie de revenir. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DUBOIS FILS)

LE FAUX EMPOISONNEMENT (1768)

Si je pouvais justifier sa conduite avec moi, ne l'aurais-je pas déjà fait ; mais sa fraîcheur, son peu d'empressement, tout m'a fait craindre le malheur qui m'arrive ; non, le Comte ne m'aime plus. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Mais, Madame, je ne vois pas où est la froideur dont vous l'accusez. (Acte 1, scène 1, JULIE)
Tu n'as pas remarqué qu'il est moins occupé de moi, qu'il est rêveur, distrait, contraint ; est-ce là de l'amour ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
J'irais employer de pareils moyens pour le la mener , j'irais flatter l'amour-propre d'un homme que je n'aimerais pas, pour tourmenter celui que j'aime. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
C'est prendre sa revanche, il vous tourmente bien : mais faites une chose plutôt, si vous croyez avoir à vous plaindre de lui, pourquoi ne pas lui parler à coeur ouvert ? (Acte 1, scène 1, JULIE)
Madame , je me reprochais d'avoir passé hier la journée sans vous voir , j'ai été à la campagne et j'ai voulu m'en dédommager aujourd'hui en venant de bonne heure. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Je craignais de ne vous pas trouver aujourd'hui. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Ceci n'est pas un reproche, j'espère ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Vous n'en méritez sûrement pas. (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
Je ne vois pas à propos de quoi vous me dites cela. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Madame, n'a pas besoin de moi ? (Acte 1, scène 3, JULIE)
Les retardements qui se sont opposés à notre mariage ne m'ont point inquiétée ; parce qu'il ne me rendra pas plus sûr de votre coeur que je le suis. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Il me semble que depuis quelque temps vous n'êtes pas bien. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Je crois que vous ne doutez pas combien je désire que rien ne retarde mon bonheur ? (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Oui, cela ne sera pas long. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Sûrement ; que voulez-vous que je fasse quand je ne vous vois pas ? (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Que ne lui ai-je pas sacrifié ! (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
Ne crains pas que je lui montre ma douleur, son parti est pris, ce serait peut-être pour lui un triomphe. (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
Il n'y a pas de mérite. (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
Oui, il m'a mandé qu'il avait absolument besoin de moi, et je compte y aller passer quelques jours. (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
Eh bien, Comte, pourquoi donc ne prenez-vous pas de glaces ? (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Je ne m'en soucie pas. (Acte 1, scène 8, LE COMTE)
Vous n'allez pas chez le Baron de Granvilliers ? (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Ce n'est pas tout, il doit vous présenter à la Marquise de Méranci, que vous allez épouser. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Rien ne peut vous justifier, non : depuis longtemps je ne vois en vous que de la froideur, on ne trompe point un coeur sensible et délicat, sans qu'il s'en aperçoive ; je n'ai pas voulu me plaindre, je me suis même flatté d'un retour que vous deviez à l'amour le plus tendre ; c'était vainement, je ne vous en ferai point de reproches, vous ne méritez pas que je m'abaisse jusqu'à ce point-là, je reconnais que vous êtes indigne de ma tendresse, et je ne vous aime plus. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Monsieur, tout est prêt, et vous pourrez partir quand il vous plaira, je n'ai pas perdu de temps, comme vous voyez. (Acte 1, scène 10, LAFLEUR)
Eh, ne perds pas un instant ; un Médecin ; va, cours promptement. (Acte 1, scène 10, LE COMTE)
Ah, Monsieur_le_Comte, je vous en prie, ne m'approchez pas. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR MARCELIN)
Ah , laissez-moi expier mon crime et vivez ; mais que je n'emporte pas dans le tombeau la douleur d'avoir causé votre perte. (Acte 1, scène 12, LE COMTE)

LE SUISSE DE PORTE ET LE PORTRAIT. (1771)

On ne peut pas la voir ? (Acte 1, scène 1, LE BARON)
Non pas dans ce moment-ci. (Acte 1, scène 1, DUBOIS)
Faites entrer quelqu'un qui est là, qui est venu avec moi, et ne dites pas à la Marquise que je ne suis pas seul. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
Et elle ne veut pas consentir à me voir ! (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Je ne saurais te rien faire espérer encore, de je crains que l'épreuve que tu veux faire ne te réussisse pas. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Que n'ai-je pas fait pour expier ma faute ! (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Combien de fois ne me suis-je pas présenté à sa porte, que de lettres que m'a renvoyé sans vouloir les lire ! (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Après avoir donné ton portrait à son Suisse, afin qu'il ne s'y trompe pas, et qu'il ne te laisse plus entrer. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Il est vrai que ce même Suisse a été renvoyé depuis un mois, et que sans cela tu ne serais pas entré ici aujourd'hui, que même tu ne l'aurais pas essayé. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Vous ne me paraissez pas trop bien aujourd'hui. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Je vous plains bien sincèrement ; en vérité il ne me paraît pas trop injuste que l'on ne soit pas tout-à-fait heureux, quand on fait le malheur des autres. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Non, Madame : vous n'avez pas voulu savoir tout ce qu'il en a souffert, il a bien expié son crime ; si vous aviez été témoin de son repentir, du délire où l'a plongé sa douleur ! (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Je ne dis pas l'amour, mais la pitié seule, vous aurait rendue sensible à tant de maux. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Je l'aimerais qu'il n'en serait pas plus heureux. (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
Ne vous a-t-on pas dit que jamais... (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
Madame, le Suisse n'a pas tort, il aurait connu le Comte autrefois, qu'il aurait pu ne pas le reconnaître aujourd'hui. (Acte 1, scène 6, LE BARON)
Ne prononcez pas ce mot-là. (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
Je vous l'ai dit, Madame , mon coeur n'a point eu de part à ce délire: oubliez cette faute, c'est toute la grâce que je vous demande ; si je continue à être privé de votre estime , je ne réponds pas de mon désespoir. (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
Ah, Madame ; ne croyez pas... (Acte 1, scène 6, LE COMTE)

LE VEUF (1783)

Pourquoi donc ne m'as tu pas attendu ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR D'ORBEL)
Non, pas à moi ; mais c'est à ce pauvre Grand-Pré. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR D'ERVIÈRE)
Vous autres agréables, vous ne croyez pas qu'on puisse regretter une femme sincèrement ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR D'ERVIÈRE)
Quand on en était aimé, il est douloureux de la perdre ; mais on ne pleure pas toujours ; et il y a plus de quinze jours que Madame_de_Grand-Pré est morte. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR D'ORBEL)
Tu ne crois donc pas qu'il la regrette sincèrement ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR D'ERVIÈRE)
Je ne sais pas ce que je crois là-dessus. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR D'ORBEL)
Je ne crois pas celui-là. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR D'ERVIÈRE)
Il est vrai qu'il n'y a pas une autre femme comme celle-là. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR D'ORBEL)
D_Ervière le sait bien ; il la connaissait comme moi ; il passait sa vie avec elle. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE GRAND-PRÉ)
Et elle était vraie sa gaieté ; elle riait de l'âme ; ce n'était pas une grimace ; ce n'était pas que le rire lui seyait bien. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR D'ORBEL)
Elle n'y pensait seulement pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE GRAND-PRÉ)
Qu'elle ne chantait pas comme cela ; je m'en vais vous dire. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE GRAND-PRÉ)
Mais si elle en avait aimé un autre que toi ; ne serais-tu pas encore plus à plaindre ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR D'ORBEL)
Allons, allons, ne parlons pas de cela. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR D'ERVIÈRE)
Non, mon ami, non, non, nous ne le croyons pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR D'ERVIÈRE)
Non, non, ce n'est pas comme cela. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE GRAND-PRÉ)
Je n'ai pas d'autre projet, mes amis ; je puis bien vous en assurer. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE GRAND-PRÉ)
Ce que j'ai perdu ne se retrouve pas une seconde fois. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE GRAND PR?)
Sûrement, ce serait une sorte de consolation ; mais cela n'est pas possible ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE GRAND-PRÉ)
Je ne sais pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR D'ORBEL)
Au Bal_de_l_Opéra ; personne n'en saura rien ; je vais te donner un Domino ; nous nous masquerons tous les trois ; et nous n'emmènerons pas nos gens. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR D'ORBEL)
Il n'y a pas à délibérer. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR D'ORBEL)

LE MAÃŽTRE DE BALLETS (1771)

Comment, il n'a pas d'ordre ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DU PAS)
Je ne sais pas, moi. (Acte 1, scène 1, LA FRANCE)
Hé bien, je ne danserai pas demain, justement c'est Dimanche, j'irai à la campagne ; vous n'avez qu'à le leur dire. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DU PAS)
Monsieur du Pas, est-il ici ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Monsieur du Pas, vous ne me connaissez point ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Cela ne vaut pas le diable. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PAS)
Je vous dis que c'est inutile, vous n'êtes pas ce qu'on appelle un sujet ; je vous dirai plus, on ne fera jamais rien de vous, nulle disposition enfin. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PAS)
Hé bien ; c'est danser de force, et je ne me chargerai point de vous faire dansez à l'Opéra, pas même parmi les figurants. / (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PAS)
Hé, non, ce n'est pas cela ; c'est dans un Opéra de Société, à la campagne, et je suis le Comte_d'Orville. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Ne vous inquiétez pas, allez toujours. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PAS)
Pas mal la tête et les épaules sont placées. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PAS)
Je voudrais avoir un danseur comme vous à l'Opéra, et je ne sais pas où j'avais l'esprit tout à l'heure, en vous disant ce que je vous ai dit. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PAS)
C'est, je vous dis, qu'on me tracasse pour des misères ; j'aurais été au désespoir de ne vous avoir pas vu avec attention. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PAS)
Cela n'en vaut pas la peine. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PAS)
Je vous demande pardon, et puis j'aurai encore besoin de vos conseils, sur un pas de deux que j'ai composé, qui est charmant ; mais ce sera pour une autre fois. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Vous n'en aurez pas besoin, cela ira à merveilles. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PAS)
Adieu, Monsieur du Pas. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)

LE PARI (1771)

Bonjour, Madame Moka ; vous n'avez pas grand monde. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUVAL)
Monsieur Delalande n'est pas venu ici aujourd'hui ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUVAL)
J'ai été te chercher chez Madame Delarue ; l'on m'a dit qu'on ne t'avait pas vu, et je suis venu voir ici. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DELALANDE)
J'ai perdu trente-neuf louis, ils n'y savent pas jouer ; il n'y a pas moyen de rien faire avec des gens comme cela. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DELALANDE)
Ah, tiens, n'est-ce pas la petite Aglaé qui passe, dans le vis-à-vis ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUVAL)
Il n'a tenu qu'à moi de souper avec elle, avant-hier ; mais je ne m'en suis pas soucié ; elle est trop blonde. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DELALANDE)
N'est-ce pas le Chevalier de la Merville ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUVAL)
Je ne sais pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUVAL)
Je n'y vas jamais ; c'est un spectacle triste, et je ne donne pas dans l'esprit moi. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DELALANDE)
Parbleu non, je n'ai pas le temps. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DELALANDE)
Ma foi, je n'en sais rien, je ne m'en informe seulement pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUVAL)
Je ne le donnerais pas pour quatre-vingt louis. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DELALANDE)
Monsieur, si vous ne vous en allez pas, vous aurez ce plaisir-là. (Acte 1, scène 3, MADAME-MOKA)
Il ne tardera pas. (Acte 1, scène 3, LE-GARÇON)
Oui, oui ; hé bien à présent, je vous dirai que je suis pour celui qui parie qu'il ne parlera pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DEPRESSINS)
Ne sois pas longtemps. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DUVAL)
Laissons passer notre homme sans faire semblant de rien. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELALANDE)
Cela doit vous amuser , n'aimant pas à parler. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELALANDE)
Il n'est pas gourmand ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUVAL)
Pas encore. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELALANDE)
Il n'aime pas l'argent. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELAMARE)
Monsieur, il y a quelqu'un qui m'a dit que vous n'aimiez pas à vous battre. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELAMARE)
Mais n'as-tu pas parié que tu le ferais parler ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DUVAL)
C'est vrai ; mais si c'est par ce que je lui ai dit, qu'il parle demain, je le suppose, je n'aurai pas perdu. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELALANDE)
Non pas. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELALANDE)
Parce que cet homme qui s'appelle Monsieur Ledoux, ne pouvait pas vous répondre, vous lui auriez parlé cent ans. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DEPRESSINS)
Allons, passe. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DUVAL)

L'Ã‰TRANGER (1768)

Ah, comme cela, pas trop autrement, et je suis impatientement que Monsieur votre fils, il soit ici, pour me expliquer mieux. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TROTBERG)
Tiaple, vous avez toujours deux mots pour un, je comprends pas cela, vous dites besoin ; c'est nécessaire ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TROTBERG)
Moi non, je ne moque pas de vous ; moquer c'est comme rire, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TROTBERG)
J'ai écrit déjà plusieurs fois, et vous voyez bien que je ne ris pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TROTBERG)
Oh, j'ai pas besoin, j'ai ici ma occupation. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TROTBERG)
Je comprends pas laisse. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR TROTBERG)
Pourquoi j'ai pas demandé. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR TROTBERG)
Je ne sais pas, Monsieur. (Acte 1, scène 4, LAPIERRE)
Je comprends pas jamais. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR TROTBERG)
Je vais l'envoyer par quelqu'un ; parce que je ne dois pas vous quitter. (Acte 1, scène 6, LAPIERRE)
Il faut un bon patience avec cette domestique ; je ne sais pas pourquoi il m'a donné comme cela un bête pour mon service. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR TROTBERG)
Je suis tout en échauffement de cette garçon qu'il ne m'entend pas. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR TROTBERG)
Je veux pas quoi, je veux, le. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR TROTBERG)
Je ne sais pas ce que vous voulez dire, dites quoi. (Acte 1, scène 8, LAPIERRE)
Je veux pas dire quoi, je veux dire, le. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR TROTBERG)
Je ne peux pas vous deviner. (Acte 1, scène 8, LAPIERRE)
Je ne vous entends pas, Monsieur. (Acte 1, scène 8, LAPIERRE)
Quand je dis le, je dis pas quoi : quand je dis quoi, je dis pas le. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR TROTBERG)
Je dis le ; mais faites marcher ici Monsieur Dubreuil, il dira si je dis pas bien. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR TROTBERG)
Je ne dis pas qu'il est couché, je dis qu'il vient de sortir. (Acte 1, scène 8, LAPIERRE)
L'heure c'est coucher, je sais fort bon ; mais on ne peut pas être couché et être sorti, je puis pas souffrir le mensonge. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR TROTBERG)
Mais je ne dis pas qu'il est couché non plus. (Acte 1, scène 8, LAPIERRE)
Je comptais que vous n'arriveriez que demain, je vous demande bien pardon de n'avoir pas été ici à votre arrivée. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-DUBREUIL-Fils)
J'ai vu Monsieur votre père; mais il m'a mis de l'embarras avec cette garçon ; parce que les miens ils sont tous malades de la poste, et puis ils savent pas la langage de cette pays, et je puis pas expliquer à cette Pierre, qu'il n'entend pas. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR TROTBERG)
Est-ce qu'il n'est pas français Lapierre ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR TROTBERG)
Il ne sait donc pas les mots de son pays ! (Acte 1, scène 9, MONSIEUR TROTBERG)
Monsieur, il me dit le, quoi, quand, l'heure ; je ne sais pas si c'est allemand ou français. (Acte 1, scène 9, LAPIERRE)
Je n'entends pas non plus. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-DUBREUIL-Fils)
Non, ce n'est pas quoi, c'est le. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR TROTBERG)
Oui. Je ne sais pas ce qu'il veut dire. (Acte 1, scène 9, LAPIERRE)
Ne m'avez-vous pas dit si vous voulez envoyer quelque part, dites, où. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
J'ai dit où, aussi, il ne voulait pas entendre ; mais après il a envoyé. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
Il disait toujours, où, où, où. Je ne savais pas ce qu'il voulait dire. (Acte 1, scène 10, LAPIERRE)
Mais j'ai dit bien, n'est-ce pas Monsieur Dubreuil ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
Moi, je veux pas quoi je veux le. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
Je puis pas expliquer, je demander à parler à vous, il dit que vous êtes quand et l'heure. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
Je puis pas entendre. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
Je n'ai pas dit cela. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Vous n'avez pas dit, Monsieur, j'ai pourtant écrit sur mon tablette. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
Ah tiable, je savais pas. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
Je dis le, il dit quoi, je veux pas quoi moi, je veux le. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
Je pensais pas. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
Coucher, ou vous lever ; voilà pourquoi je comprenais pas. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
C'est mon faute de n'être pas plus savant du langue français. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
En buvant tout cela se passera. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-DUBREUIL-Fils)

LE MARI ABSENT (1771)

Ne pleurez pas, mon enfant, il y a remède à cour. (Acte 1, scène 1, LE BAILLI)
Si je n'avais pas eu d'enfant encore pendant le voyage de mon mari, le reste ne serait rien ; pourquoi s'en va-t-il, au bout du compte ? (Acte 1, scène 1, CATHERINE)
Je ne pourrais pas cacher les enfants, tout le village sait ce qui est arrivé, et puis ils sont à lui, à ce que vous dites, malgré... (Acte 1, scène 1, CATHERINE)
Je ne l'entendrais pas. (Acte 1, scène 1, CATHERINE)
Ne nous amusons pas à cela. (Acte 1, scène 1, CATHERINE)
Vous croyez que votre mari va arriver, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 1, LE BAILLI)
Je puis vous assurer qu'il ne sera pas mécontent. (Acte 1, scène 1, LE BAILLI)
Il n'aime pas mal l'argent ? (Acte 1, scène 1, LE BAILLI)
Ah, ne voilà-t-il pas la curiosité qui vous prend. (Acte 1, scène 1, LE BAILLI)
Allez-vous-en plutôt que plus tard, il ne faut pas que votre mari nous trouve ensemble. (Acte 1, scène 1, LE BAILLI)
Oh, il ne regarde pas de ce côte-ci. (Acte 1, scène 1, CATHERINE)
Voilà une pensée qui ne m'était pas encore venue : je la mettrai bien à profit à l'avenir. (Acte 1, scène 2, LE BAILLI)
Tout le monde mourrait à présent, que je ne voudrais pas me baisser pour avoir un héritage. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Oui, elles ne sont pas mauvaises. (Acte 1, scène 3, LE BAILLI)
Oui, vraiment, et je n'étions pas fâché d'être délivré de l'autre. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Et pourquoi pas ? (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Mais il faut pouvoir les élever ces enfants, ils ne travaillent pas en venant au monde. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Oh, par la mordié, je n'en pardrons pas un mot, voyez-vous. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Oh, il y a déjà plus d'un an de passé. (Acte 1, scène 3, LE BAILLI)
Ma Femme est accouchée, Monsieur le Bailli ? Mais il y a dix-huit mois, et quand je suis parti, elle n'était pas grosse. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Pardi ce n'est pas tout perdre ; mais c'est un seigneur d'or ! (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Mais tous n'êtes pas grosse ? (Acte 1, scène 4, LE BAILLI)
Oh, je dis gronder ; ce n'est pas gronder, à moins que ce soit te gronder de ce que tu n'étais pas venue avec moi. (Acte 1, scène 4, GROS-JEAN)
Sans doute ; ne faut-il pas que les enfants soient faits ici, Monsieur le Bailli ? (Acte 1, scène 4, GROS-JEAN)
Pourquoi pas ? J'aime les braves gens, les honnêtes gens. (Acte 1, scène 4, LE BAILLI)
Allons, venez donc ; car je vous aimons bien aussi, nous ; n'est-ce pas, Catherine ? (Acte 1, scène 4, GROS-JEAN)

L'AVOCAT CHANSONNIER. (1822)

Je ne serais pas fâché d'en avoir un. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BARRE)
N'est ce pas dans le cloître ?... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BARRE)
Passez chez le perruquier. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BARRE)
Quoi, vous n'êtes pas encore parti ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BARRE)
Mais j'ai accepté ; cela ne se peut pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE LA MOTTE)
Je ne le peux pas, te dis-je. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE LA MOTTE)
Je ne la connais pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE LA MOTTE)
Moi, cela me tourne la tête ; et je ne veux pas manquer cette occasion-ci. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE LA BARRE)
Ne perds pas de temps ; sûrement nous nous amuserons. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE LA BARRE)
Monsieur, il n'y était pas. (Acte 1, scène 3, LA PIERRE)
« Il ne m'est pas possible, mon cher de la Barre, de vous mener chez madame Dourci. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE LA BARRE)
Elle ne peut pas se plaindre de cela. (Riant.) v.3 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA BARRE)
Non, sûrement, je n'irai pas... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA BARRE)
Celui-ci : Il n'est qu'un pas du mal au bien. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA BARRE)
Il n'y a pas d'affaire qui tienne devant la mienne, Monsieur ; il faut que vous ayez la bonté de m'écouter. (Acte 1, scène 6, MADAME POURSUIT)
Je vous demande pardon : je ne vous dis pas cela. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA BARRE)
Eh non, Madame ; ce n'est pas à vous, encore une fois ; ce sont des notes que je fais à un mémoire. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA BARRE)
Ne vous inquiétez pas ; continuez, je vous prie. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA BARRE)
Il n'y a pas à dire à cela, je n'en crois rien ; je vais faire dresser une requête contre vous. (Acte 1, scène 6, MADAME POURSUIT)
J'ai pensé ne pas pouvoir faire le dernier vers. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA BARRE)
Mais il est huit heures et demie ; n'est-il pas temps ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA MOTTE)
Quoi, nous n'irons pas au café ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA MOTTE)
Il ne fallait donc pas me faire dégager de chez madame Desglands. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA MOTTE)
Elle n'aime pas madame Dourci. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA BARRE)
Oui : quand le nom n'y est pas, on n'a rien à dire. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA BARRE)
Ne trouves-tu pas cette idée délicieuse ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA BARRE)

LE BAVARD (1783)

Dites un peu à ces Demoiselles, de ne pas s'éloigner ; j'aurai sûrement besoin d'elles. (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Vous ne voulez pas monter à cheval aussi. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Je n'ai pas été enrhumé, moi. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Et si vous saviez que je ne reste pas en place. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Ah, pas tant, pas tant ; c'était bon autrefois. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Je ne suis pas médecin, moi, pour vous le dire ; mais je prendrais des eaux, n'importe desquelles ; parce que cela demande un régime. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Ne parlez pas si haut. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Je ne savais pas cela. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Je ne demande pas mieux. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Oui, placé ; vous ne savez pas que Bouchain est grand comme la main. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Non, je ne veux pas le voir ; cela n'est pas nécessaire. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Dans l'état où je suis, cela ne se peut pas ; d'ailleurs, pourvu que je fasse son affaire, c'est tout ce qu'il faut. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Vous ne serez pas embarrassée de lui parler ; il vous parlera tant que vous voudrez. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
S'il me parle de son affaire, il ne finira pas ; et rien de si fatigant. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Je vais passer un moment là-dedans ; et je reviens tout de suite. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Elle n'a pas trente ans. (Acte 1, scène 3, LE COMMANDEUR)
N'allez pas lui parler de ces trente ans là. (Acte 1, scène 3, LE COMMANDEUR)
Si vous ne voulez pas... et tenez, c'est son oncle l'Abbé... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Vous voulez bien vous mêler de ce qui me regarde ; il serait ingrat à moi de me taire, et de ne pas vous en marquer ma reconnaissance ; mais... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Et qu'elle ne peut pas souffrir d'entendre parler. (Acte 1, scène 3, LE COMMANDEUR)
Je ne lui parlerai pas d'autre chose. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Pas même de cela. (Acte 1, scène 3, LE COMMANDEUR)
Si vous ne voulez pas vous laisser conduire, je ne me mêle pas de votre affaire. (Acte 1, scène 3, LE COMMANDEUR)
J'en passerai par où vous voudrez. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
La voici, ne parlez pas. (Acte 1, scène 3, LE COMMANDEUR)
Oui, j'ai eu tort, j'en conviens ; pour en revenir au siège de Namur, j'y fus blessé à cette main-ci d'un éclat de bombe ; mais je ne parle pas de cela dans mon mémoire ; mais une autre chose bien plus essentielle, que je n'y ai pas oublié, c'est que j'ai épousé une femme qui est fille d'un Major qui a été tué à Lepstat ; c'est une occasion de grâce, car il n'y a point de veuve à récompenser ; sa mère était morte plus d'un an avant. Je suis fâché qu'elle ne soit pas venue avec moi, Madame la Comtesse aurait été bien aise de la voir... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Il faut que je vous conte cela ; cela ne sera pas long. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Monsieur, je n'ai pas le temps ; et je vous prie... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
C'est pour faire voir comme l'éducation militaire est préférable à tout ; moi, par exemple, qui dormais souvent à l'air chez mon père, non pas comme Monsieur_de_Turenne sur un canon ; mais dans la basse-cour sur une botte_de_paille, ou sur un sac_de_grain ; hé bien, je n'ai jamais été malade. Il y a de l'habitude à tout ; parce que... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Non, Madame, Monsieur_le_Commandeur ne peut pas vous avoir dit cela, parce que je ne lui en ai jamais parlé ; il n'aime pas que l'on cause... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Oh, je le sais très bien ; mais comme il faut que Madame connaisse celui pour qui elle veut bien s'intéresser ; je crois que je ne fais pas mal... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Aussi par timidité, parce que l'on n'aime pas à se vanter, j'ai eu la croix_de_Saint-Louis, deux ans plus tard que je ne devais l'avoir ; Monsieur_le_Commandeur le sait bien. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA POTERNI?RE)
C'est que les mémoires, on ne les lit pas, et quand quelqu'un veut bien parler pour vous, il faut du moins qu'il sache ce qu'il a à dire. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
On l'avait accordé à celui qui avait enlevé un magasin en avant de Gottingen ; et c'était moi ; hé bien, je me taisais ; si je n'avais pas parlé pourtant, je ne l'aurais pas eue ; voilà pourquoi j'ai l'honneur de vous le dire. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Monsieur, je ne me porte pas bien, et... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Oui, Madame, je sais que vous avez des maux de tête ; j'ai passé par là ; c'est un mal cruel ; mais il y a un remède sûr, que j'ai éprouvé moi-même, après une contusion que j'eus au siège_de_Mastricht ; j'étais assis, comme qui dirait là ; il y avait des pierriers qui nous fouaillaient... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Madame ne sait peut-être pas ce que c'est que des pierriers ; je m'en vais lui expliquer... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Vous ne me trouverez pas, Monsieur ; parce que je vais... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Non, Monsieur, ce n'est pas-là. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Pendant toutes mes blessures, je faisais venir le Conteur du Régiment, quand je ne pouvais pas dormir ; c'est une chose qui réussit très bien, parce que quand on est occupé d'un côté, il arrive que de l'autre on oublie... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Elle ne voulait pas vous voir, à cause de tout cela : j'ai cru vous faire plaisir de l'engager à vous recevoir ; et elle ne l'a fait qu'à_condition qu'elle ne s'emploierait pas pour vous, si vous étiez un homme tourmentant. (Acte 1, scène 5, LE COMMANDEUR)
Mais ce n'est pas ma faute, si vous m'aviez dit... (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Je ne comprends pas comment on fait ses affaires sans en parler. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Ces gens-là n'ont pas l'air de vous entendre, si on ne leur répète pas cent fois... (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE LA POTERNI?RE)

L'AVEUGLE AVARE (1781)

Il ne fait pas vilain, ce matin. Eh bien, on disait hier au soir qu'il pleuvrait. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SAVONEAU)
S'il avait fallu en donner une autre, j'aurais été bien embarrassé ; car je n'ai, ma foi, pas le sol. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SAVONEAU)
Eh bien, est-ce que tu n'es pas encore levée, vilaine paresseuse ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SAVONEAU)
Il ne faut pas tant vous fâcher, il n'est pas encore si tard, et la foire n'est pas sur le pont, apparemment. (Acte 1, scène 2, JANNETON)
Eh bien, ce n'est pas tant que six. (Acte 1, scène 2, JANNETON)
Je sais bien pourquoi tu as tant d'envie de dormir, et que tu ne me réponds pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SAVONEAU)
Oui, oui, je le sais, je te le dirai ; mais je ne veux pas que tu dormes pendant ce temps-là. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SAVONEAU)
Mon cher père, ne vous donnez pas cette peine là. (Acte 1, scène 2, JANNETON)
Est-ce que je ne suis pas une honnête fille ? (Acte 1, scène 2, JANNETON)
Une honnête fille n'a pas un amoureux sans le consentement de son père, et ne jase pas toute la nuit par la fenêtre avec un garçon. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SAVONEAU)
On n'a pas eu besoin de me le dire, je l'ai entendu, et j'ai bien reconnu sa voix, (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SAVONEAU)
Eh bien, puisque vous le savez, vous ne savez pas tout ; car je vous dirai que je n'en aurai jamais d'autre pour mari. (Acte 1, scène 2, JANNETON)
Et pourquoi n'y consentiriez-vous pas ? Il a du bon bien. (Acte 1, scène 2, JANNETON)
Et si la Mère_Dumoulin ne consent pas qu'il t'épouse, elle ne lui donnera pas le sol ; elle aime l'argent elle. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SAVONEAU)
Oui ; mais cela me fait à moi, et je ne veux pas vous voir dans la misère le lendemain de votre mariage. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SAVONEAU)
Ne pleure pas, habille-toi, et laisse-moi rêver à tout cela. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SAVONEAU)
Pauvreté n'est pas vice ; mais la Mère_Dumoulin n'entendra rien à tout cela. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SAVONEAU)
Je ne crois pas que je la rende aisément. (Acte 1, scène 3, TATONET)
Mais je n'entends rien : est-ce qu'il ne ferait pas jour ? (Acte 1, scène 3, TATONET)
Il n'est que quatre heures ; je ne m'étonne pas, personne n'est levé ; en ce cas-là on ne me verra pas. (Acte 1, scène 3, TATONET)
Je veux au moins en avoir ma part ; je ne lui ferai aucun tort, puisqu'il ne s'en sert pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SAVONEAU)
Écoute-moi, n'as-tu pas là un jupon de laine ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Qu'est ce que cela fait ? Un jupon de plus ou de moins : il ne fait pas froid. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Ne t'embarrasse pas. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Non, non, je ne suis pas un chien, et je ne m'en irai pas. (Acte 1, scène 4, TATONET)
Tu ne t'en iras pas ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Je te dis que je suis aveugle ; et quand je ne le serais pas, je suis venu le premier, et la place est à moi. (Acte 1, scène 4, TATONET)
Mais croyez-moi, je ne suis pas aveugle, je le vois bien. (Acte 1, scène 4, JANNETON)
Oui, Mademoiselle, j'ai un chapeau ; mais ce n'est pas le mien. (Acte 1, scène 4, TATONET)
Il vaut peut-être le vôtre, et vous êtes sûr de ne pas aller nue tête. (Acte 1, scène 4, JANNETON)
Allons, vous vous moquez de moi ; vous imaginez-vous que je croirai que vous aviez des louis dans votre chapeau, pour engager les gens qui passent à vous faire la charité. (Acte 1, scène 4, JANNETON)
Mais on ne les voyait pas, ils étaient dans une petite poche qui est dans le chapeau. (Acte 1, scène 4, TATONET)
Cela ne suffit pas ; et si vous voulez me donner cinquante louis, je vous ferai rendre le reste. (Acte 1, scène 4, JANNETON)
Allons donc, un homme qui demande sa vie n'a pas besoin d'avoir tant d'argent ; c'est voler les pauvres. (Acte 1, scène 4, JANNETON)
Je vous y forcerai bien ; et je ne vous laisserai pas aller que je n'aie mes cent louis. (Acte 1, scène 4, TATONET)
Je ne dis pas que ce soit elle qui m'ait volé, Monsieur_le_Commissaire ; mais elle sait qui a mon chapeau, que j'ai perdu. (Acte 1, scène 4, TATONET)
Je ne lui ferai point de tort ; il n'en a pas besoin, puisqu'il demande l'aumône. (Acte 1, scène 4, JANNETON)
Que je ne veux pas épouser un vilain trucheur comme celui-là. (Acte 1, scène 4, JANNETON)
Monsieur le Commissaire, je vous demande bien pardon ; mais, au nom de votre bienheureux patron, ce grand ami de Dieu, ne me faites pas ôter la permission de demander l'aumône. (Acte 1, scène 4, TATONET)
Monsieur_le_Commissaire, ce n'est pas moi qui vous ai dit qu'il l'avait tué. (Acte 1, scène 4, JANNETON)
Ces cent louis ne vous appartiennent donc pas ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Mais, Monsieur, ce n'est pas ma faute s'il est mort d'un coup de bâton que j'ai donné en l'air. (Acte 1, scène 4, TATONET)
Je ne savais pas que ce fût sa place. (Acte 1, scène 4, TATONET)
Vous n'en serez pas moins pendu. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Monsieur_le_Commissaire, ne pourriez-vous pas empêcher que ce malheur-là ne m'arrive ? (Acte 1, scène 4, TATONET)
Écoutez-moi : l'autre aveugle est mort ; abandonnez le chapeau et les cent_louis, et l'on écrira dans la déposition qu'ils n'étaient pas à vous. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Cette fille, qui savait que vous aviez tué cet aveugle, et qui n'a pas déposé contre vous. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Elle ne pourrait pas se dispenser de dire que les cinquante autres et le chapeau sont à vous. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Elle ne le pourrait pas ? (Acte 1, scène 4, TATONET)
Je ne sais pas les affaires, et je ne peux faire que ce que Monsieur_le_Commissaire dira. (Acte 1, scène 4, JANNETON)
Cela ne suffit pas : il faut donner le tout. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Allons, ce n'est pas tout perdre. (Acte 1, scène 4, TATONET)
Il le faut bien, puisque je ne peux pas les reprendre sans être pendu. (Acte 1, scène 4, TATONET)
Maudite soit l'envie qui m'a pris d'avoir cette chienne de place ; je réponds bien de ne jamais passer par cette sorcière de rue tant que je vivrai. (Acte 1, scène 4, TATONET)

SORTIE DE LA COMÃ‰DIE FRANÃ‡AISE (1771)

Hé bien, je vous attends : est-ce que vous n'avez pas le Chevalier ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE MIRVILLE)
Madame, n'est-ce pas le Duc, qui descend là ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE VERMONT)
C'est lui-même ; il ne veut pas nous voir ; Monsieur_le_Duc, Monsieur_le_Duc ; c'est fort joli de passer comme cela devant les gens, sans les regarder. (Acte 1, scène 1, MADAME DE MIRVILLE)
Ah, Madame, je me prosterne, je suis furieux de ne vous avoir pas aperçu ; c'est que je regardais si je verrais mon Coureur. (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Non, je vous assure, ce n'est pas cela ; mais c'est que je suis toujours à Versailles, à Choisy, à Saint-Hubert... (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Tout mon temps se passe sur les chemins. (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Je regrette bien celui où mais je ne veux pas perdre cet instant ; je ne vous quitterai point, je vous en réponds, que vous ne partiez d'ici. (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Je suis trop heureux de trouver cette occasion de vous faire ma cour, pour n'en pas profiter le plus longtemps qu'il me sera possible. (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Hé bien, Madame, comment trouvez-vous cela, n'avez-vous pas crû qu'il allait rester avec nous ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE MIRVILLE)
Au milieu du corridor ; n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE VERMONT)
Vous ne pouvez pas dire cela du Baron, par exemple. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
La Comte ne revient pas. (Acte 1, scène 1, MADAME DE MIRVILLE)
Madame, ne serais-ce pas lui que je vois parler là-bas à deux femmes ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE MIRVILLE)
Je ne vois pas bien. (Acte 1, scène 1, MADAME DE VERMONT)
Je ne puis pas le voir. (Acte 1, scène 1, MADAME DE MIRVILLE)
Je ne vous dirai pas trop ; mais il me semble qu'on m'a dit qu'il y avait plus de huit jours que c'était une affaire arrangée. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Oui, pas mal. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Comme cela, tu ne sais pas ce qu'ils ont fait ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Ah, ce n'est pas à moi qu'il faut dire cela. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Hé bien, cela n'a pas mal réussi, comme tu vois. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
N'est-il pas bien tard ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Je le veux bien ; allons, passe. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)

LES PLEUREURS D'HOMÃˆRE (1768)

Ah, Monsieur Desgrais, je ne vous voyais pas. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELEPINE)
Je ne comprends pas cela. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DESGRAIS)
Il avait choisi ce genre d'occupation-là, et c'était pour n'être pas distrait , qu'il avait abandonné Paris, pour Nemours. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELEPINE)
Il mit une si grande application à ce qui ne devait être pour lui qu'un amusement, qu'il en perdait le boire et le manger. Le dernier logogriphe lui a fait passer huit jours et huit nuits de suite, sans pouvoir le deviner ; cela lui a échauffé le sang, en trois jours de temps il est mort. C'est affreux ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELEPINE)
Quoi ! vous ne connaissez pas Homère, le poète Grec ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DESGRAIS)
Ah, mon_Dieu, je ne le connois pas ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELEPINE)
Ah, ne m'en parlez pas, les larmes me viennent aux yeux , d'abord que j'y pense. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELEPINE)
Quoi, ne vous souvenez-vous pas qu'il mourut de regret de n'avoir pas pu deviner une énigme que lui avaient proposé des Pêcheurs dans une des Îles Soporades ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DESGRAIS)
Aristote n'en veut pas convenir ; mais il dit pourtant que c'est lui qui l'a enseignée aux Poètes. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELEPINE)
Vous ne pouvez pas, ah, ah, ah, nous blâmer. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DELEPINE)
Ho, ho, ho... je ne peux pas prononcer son nom. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DESGRAIS)
Je ne le connais pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-DUCHESNE)
Quoi, vous ne le connaissez pas ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DESGRAIS)
Il ne l'avait pas toujours été. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-DUCHESNE)
Monsieur, je ne le peux pas, en conscience. (Acte 1, scène 3, MADAME RAMAS)
Non, je n'en donnerai pas davantage. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR-DUCHESNE)
Mais, Monsieur, vous ne me le laisserez pas ? (Acte 1, scène 3, MADAME RAMAS)
Très volontiers, je ne demande pas mieux. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELEPINE)

L'OFFICIER DU GOBELET (1771)

Oui pour deux ou trois jours, je ne suis pas mal. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Non, Monsieur ; mais c'est que je n'aime pas ces manières-là. (Acte 1, scène 1, MARIANNE)
Ah, tu n'aimes pas ces manières-là. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DU PARC)
Je ne vous crains pas. (Acte 1, scène 1, MARIANNE)
Non pas à présent. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Pourquoi ne veux-tu pas venir souper chez Madame de Saint-Placide ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PARC)
Si mon affaire se finit, je ne crois pas qu'on m'y revoie de sitôt. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Si tu crois qu'elle puisse m'y servir, je ne demande pas mieux. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
J'ai passé l'hiver chez mon Père, comme tu fais. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
C'est que tu ne te la rappelles pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Et parbleu si fait ; n'est-ce-pas une grande fille pâle, qui avait mal à la poitrine ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PARC)
Il n'en manquait pas des maladies de poitrine ; c'était bien le plus habile homme du monde. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PARC)
Tout ce qu'on peut aimer, et je parie que sa langueur ne vient que de se que son père ne veut pas consentir à notre mariage. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Il a encore écrit pour cette survivance à bien des officiers-généraux de sa connaissance sous lesquels il avait servi, quelques-uns ne lui ont pas répondu et les autres lui ont mandé qu'on n'accordait plus de survivances, et comme il y a un de ses camarades qui en a obtenu une pour son fils, j'ai pris le parti de venir ici ce n'a pas été sans être désespéré de me séparer de Mademoiselle Adélaïde. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
N'oublies pas de dire que c'est celle du Lieutenant de Roi du Quesnoi, qui a été accordée. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Ne sois pas longtemps. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PARC)
Il n'y a pas de sonnettes ici ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Est-ce qu'il n'y en a pas là ? Ce matin... (Acte 1, scène 4, MARIANNE)
Vous ne dites pas aussi. (Acte 1, scène 4, MARIANNE)
Voilà tout ce qu'il vous faut, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 4, MARIANNE)
Je n'entends pas bien. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Dire que je ne puisse pas me souvenir !.. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Je n'y tiens pas !... (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Je ne comprends pas qui ce peut être, il semble qu'il y a trois ou quatre voix. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Oui, Monsieur, j'ai un mémoire de très grande conséquence à écrire, et je n'ai pas de temps à perdre. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
C'est ce qui fait que je ne vous propose pas de vous asseoir. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Non, je ne veux pas vous déranger ; car vous avez aussi affaire, vous, Monsieur, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Oui vraiment et je n'ai pas de temps à perdre non plus, car c'est demain... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Vous ne savez pas... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Cela est bien difficile, ce n'est pas que je veuille faire ce que vous voudriez ; car moi... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Oui, Monsieur, je me nomme Plaveau, et je suis officier aussi, moi ; mais pas de même que vous, je suis Officier de Justice, j'en fuis le bailli ; et j'ai voulu être encore officier autrement ; c'est à dire... avoir une charge... C'est bien une charge que celle de bailli ; mais je veux dire une charge plus honorable quand je dis plus honorable ; c'est-à-dire une charge chez le Roi. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
En vérité, je ne peux pas. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
À boire pour le Roi, ou à boire pour se Roi, ou à boire pour le Roi, non, je n'y suis pas. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
À boire pour le Roi ; ce n'est pas tout-à-fait cela , je le sens bien. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Je le tiens pour le coup, tenez, Monsieur, écoutez. À boire pour le Roi, non, ce n'est pas cela, je vous demande bien pardon. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Ne l'écoutons pas. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Il est sorti, j'en suis bien fâché, mais je ne veux pas oublier ce ton-là toujours. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE PLAVEAU)

LE CHIEN DE LA FOIRE (1783)

On ne voit pas clair ici. (Acte 1, scène 1, LE PRÉSIDENT)
L'Abbé, on ne vous traite pas mal. (Acte 1, scène 1, MADAME DE GRAND-COUR)
Fi donc ; ne dites donc pas de ces choses-là. (Acte 1, scène 1, MADAME DE GRAND-COUR)
Dans le moment, Madame ; vous n'attendrez pas longtemps à présent. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE)
Il ne faut pas tant de cérémonie. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Monseigneur, il faut qu'il soit bien nourri, sans quoi il ne travaillerait pas. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE)
Il n'est pas trop beau. (Acte 1, scène 1, MADAME DE GRAND-COUR)
Vous allez voir, Messieurs, Mesdames, qu'il n'y a pas un animal pareil à celui-là. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE)
Madame, n'est ce pas cette carte-là ? (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE)
Il est vrai ; je ne comprends pas moi-même... (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE)
Je ne demande pas mieux. (Acte 1, scène 1, MADAME DE GRAND-COUR)
Cela sera bien tôt fait, n'est-ce pas, Monsieur ? (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
Allons, Mesdames, ne faites donc pas de bruit. (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
Sûrement, ces Dames n'y manqueront pas. (Acte 1, scène 1, LE PRÉSIDENT)

LES SECONDES LOGES DE L'OPÃ‰RA, LE DIMANCHE. (1771)

Assez joli ; il n'est pourtant pas si beau que l'autre. (Acte 1, scène 1, MADAME GOURSAIN)
Monsieur Morandal, n'avez-vous pas vu mon chou ? (Acte 1, scène 1, MADAME MÉRIGON)
Mais, qu'est-ce qui est là qui se cache avec son chapeau, n'est-ce pas un certain Procureur, appelé Renard ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR MORANDAL)
Il a été on ne peut pas plus divertissant. (Acte 1, scène 1, MADAME MÉRIGON)
Ah, Monsieur Morandal, finissez donc, ne me faites pas rire davantage ; car je n'en peux plus à force de me retenir. (Acte 1, scène 1, MADAME GOURSAIN)
Il ne fallait pas vous gêner, Madame, et me demander mon chapeau. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RENARD)
Oui, mais Monsieur Goursain m'avait dit, que j'entendrais l'air que chante ma fille ; j'ai toujours écouté et on ne l'a pas chanté. (Acte 1, scène 2, MADAME GOURSAIN)
C'est qu'on ne savait pas que vous étiez ici ; mais une autre fois, cela n'arrivera plus. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR RENARD)
Bon, je ne l'écoute ni plus ni moins, que s'il ne parlait pas. (Acte 1, scène 2, MADAME GOURSAIN)
Ah, c'est bien honnête cela, Monsieur Morandal, il ne nous a pas dit de ces choses là, par exemple. (Acte 1, scène 2, MADAME MÉRIGON)
Oh, ces dames savent bien que ce n'est pas mon défaut. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR RENARD)
Est-ce qu'il ne nous a pas lorgné aussi, nous ? (Acte 1, scène 2, MADAME GOURSAIN)
Il n'avait donc pas la sienne ; car il en a une garnie en argent, qui est fort belle ; c'est un Milord anglais qui lui a donné. (Acte 1, scène 2, MADAME GOURSAIN)
On ne dis plus confuse, on dit honteuse, n'est-ce pas, Mesdames, que c'est plus honnête ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR RENARD)
Je n'ai pas encore commencé. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR RENARD)
Est-ce que vous ne vous en allez pas donc ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GOURSAIN)
Ne vous a-t-il pas demandé si j'étais ici ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MORANDAL)
Il ne m'a pas parlé ; mais il m'a fait l'honneur de me saluer bien poliment. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GOURSAIN)
Et les Dames avec qui vous étiez : ah, ah, Monsieur le drôle, vous n'êtes pas de mauvais goût. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MORANDAL)
Nous n'avons pas entendu. (Acte 1, scène 3, MADAME MÉRIGON)
Il faudrait le prier de venir un jour à notre maison de Passy. (Acte 1, scène 3, MADAME GOURSAIN)
Il ne demanderait pas mieux. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MORANDAL)
Il nous a promis sans faute, de n'y pas manquer... (Acte 1, scène 3, MADAME GOURSAIN)
C'est que je serais bien aise que Monsieur Morandal, qui passe sa vie avec des gens de condition, l'entendît chanter. Vous verriez comme c'est une belle voix ; il fait toujours trembler toutes les vitres de la maison, quand il chante. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MÉRIGON)
N'est-ce pas comme cela qu'il faut dire ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GOURSAIN)
Oui ; mais pas devant des Dames, il ne faut pas parler de corde dans la maison d'un pendu. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR RENARD)
Monsieur Goursain, aidez-moi un peu à sortir d'ici ; mais ne me lâchez pas ; car je ne suis pas légère. (Acte 1, scène 3, MADAME MÉRIGON)
Ah, oui, les hommes s'entendent beaucoup au ménage, n'est-il pas vrai, Madame ? (Acte 1, scène 3, MADAME MÉRIGON)
Il n'est pas procureur pour rien, il a la serre bonne. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MORANDAL)
Ils ont une petite fille en ville ; laissez les faire, il ne faut pas que les femmes se mêlent de cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR RENARD)
Adieu, mon chou, ne soit donc pas longtemps. (Acte 1, scène 3, MADAME MÉRIGON)
Ne vous inquiétez pas, nous arriverons avant vous. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MÉRIGON)
Si vous ne revenez pas, vous nous écrirez ; mais prends garde au cornet où vous tremperez votre plume, entendez-vous ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR RENARD)

LE DIAMANT (1771)

Non, je ne veux pas le voir. (Acte 1, scène 2, MADAME DE GERCOURT)
Il n'est pas vilain. (Acte 1, scène 2, MADAME DE GERCOURT)
Mademoiselle, mon diamant du milieu n'est il pas plus beau que cela ? (Acte 1, scène 2, MADAME DE GERCOURT)
C'est ce que j'ai vu de mieux dans ce genre-le, et il n'est pas cher. (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Je ne le garderais pas en bague. (Acte 1, scène 2, MADAME DE GERCOURT)
Il vaut touze mille francs ; on n'aurait pas un pareil pour ste prix, je jure. (Acte 1, scène 2, IKAËL)
Mademoiselle, cela n'est pas cher, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 2, MADAME DE GERCOURT)
Il me fait un plaisir !... que je ne peux pas dire. (Acte 1, scène 2, MADAME DE GERCOURT)
Mais, je n'ai pas d'argent, et je n'ai rien à vendre. (Acte 1, scène 2, MADAME DE GERCOURT)
Pourquoi pas ? (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Madame, c'est mon zèle pour vous qui fait imaginer cela ; ce marché est unique et je ne voudrais pas vous le voir manquer. (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Sûrement, il n'y a pas assez longtemps qu'il vous connaît pour qu'il ne saisisse pas cette occasion de vous faire plaisir. (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Mais c'est que je ne l'aime pas trop. (Acte 1, scène 2, MADAME DE GERCOURT)
Vous n'en aimez pas d'autre mieux que lui, à présent. (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Non, je ne veux pas qu'il me la donne. (Acte 1, scène 2, MADAME DE GERCOURT)
Je vous jure que je ne m'y attendais pas. (Acte 1, scène 3, MADAME DE GERCOURT)
Voilà par exemple ce que je ne crois pas : tenez, soyez vrai. (Acte 1, scène 3, MADAME DE GERCOURT)
Je ne trouve pas que vous ayez tort, vous avez pu croire que je vous aimerais... (Acte 1, scène 3, MADAME DE GERCOURT)
Non, Monsieur, je ne vous fais pas trembler. (Acte 1, scène 3, MADAME DE GERCOURT)
Je crois que j'ai pu vous paraître aimable ; mais à la longue, on ne paraît pas toujours la même, il y a tant de femmes qui ont l'art de plaire, qu'il n'est pas difficile d'en trouver qui puissent vous paraître mieux que moi. (Acte 1, scène 3, MADAME DE GERCOURT)
Je ne comprends pas... (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Cela n'est pas difficile cependant ; quand j'aime, à peine l'exprimai-je, j'ai une façon d'être toute particulière ; les hommes aiment les femmes vives, je ne le suis pas, ce n'est pas votre faute. (Acte 1, scène 3, MADAME DE GERCOURT)
Je ne nie pas qu'elle m'a demandé quand j'irais à Versailles, et que je lui ai répondu que je n'en savais rien... (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Mais en répondant cela, on ne regarde pas une femme jusques dans le fond de l'âme, et on ne l'attend pas pour lui donner la main après le souper, quand on n'a pas autre chose à lui dire. (Acte 1, scène 3, MADAME DE GERCOURT)
Je ne suis pas jalouse au moins, n'allez pas le croire, ce n'est pas un reproche. (Acte 1, scène 3, MADAME DE GERCOURT)
On peut le dire ; mais on ne le sent pas comme je le sens et je jure que jamais... (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Eh, Madame, pourquoi ne me l'avoir pas dit ? (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Oui, Monsieur Comte, c'est un tiamant qui n'a pas sa pareil dans tout la monde entier. (Acte 1, scène 4, IKAËL)
Non, ne regardez pas cela, d'ailleurs je n'en ai que faire. (Acte 1, scène 4, MADAME DE GERCOURT)
Oui, pas plus. (Acte 1, scène 4, IKAËL)
Pourquoi donc ne le prenez-vous pas, Madame ? (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Mais je ne l'ai pas trop vu, je ne veux pas être tentée. (Acte 1, scène 4, MADAME DE GERCOURT)
Regardez-le : il me paraît très brillant, et s'il vous convient , il n'y a pas à hésiter. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Vous n'avez pas d'argent peut-être. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Mais si c'est cela, il ne faut pas laisser échapper cette occasion-ci. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Non, je ne veux pas devoir absolument. (Acte 1, scène 4, MADAME DE GERCOURT)
À moi, sans doute ; car qu'est-ce qui ne doit pas ? (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
En vérité, Monsieur_le_Comte, je ne sais pas encore quand je pourrai vous rendre cet argent-là, il faudra que nous prenions des arrangements. (Acte 1, scène 4, MADAME DE GERCOURT)
Ah, Monsieur Comte, je fuis pas pressé. (Acte 1, scène 4, IKAËL)
Moi, Madame, je vous jure que non ; n'ayez donc pas cette crainte-là. (Acte 1, scène 5, LE COMTE)
Mademoiselle, ne le trouvez-vous pas beau ? (Acte 1, scène 5, MADAME DE GERCOURT)
Mais je n'y pensais pas ; me voilà dans le plus grand embarras ; c'est comme si je ne l'avais pas, ce diamant. (Acte 1, scène 5, MADAME DE GERCOURT)
Parce que je n'en pourrai pas faire usage, je ne pourrai pas le porter. (Acte 1, scène 5, MADAME DE GERCOURT)
Mon mari connaît tous mes diamants, et il sait bien qu'il ne me donne pas assez pour que je puisse acheter quelque chose de ce prix-là. (Acte 1, scène 5, MADAME DE GERCOURT)
Ce n'est pas cela. Il faut que tu la donnes à Monsieur de Gercourt, le mari de Madame, pour cent louis. (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
Ah, Monsieur Comte, je peux pas moins de six mille francs, en conscience , c'est comme je tis... (Acte 1, scène 6, IKAËL)
Mais, Monsieur Comte, il fait un plaisanterie ; cent louis , il fait pas six mille francs. (Acte 1, scène 6, IKAËL)
Hé pien, Monsieur Comte, fous foyez pien que je ne peux pas pour teux mille quatre cents livres. (Acte 1, scène 6, IKAËL)
Mais il ne faut pas qu'il aille dire à mon mari, que vous payerez le reste. (Acte 1, scène 6, MADAME DE GERCOURT)
Il faut pas ? (Acte 1, scène 6, IKAËL)
S'il n'en veut pas pour ce prix là, tu diminueras jusqu'à cent louis. (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
Oui ; et tu ne lui parleras pas de moi, ni de Madame. (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
Reste ici, il ne saura pas que je serai sorti, il y viendra sûrement. (Acte 1, scène 6, MADAME DE GERCOURT)
Monsieur, ils n'y sont pas. (Acte 1, scène 7, HENRIETTE)
C'est bien vrai, Monsieur, qu'elle n'a pas d'argent ; si elle en avait ici, je lui aurais fait faire aujourd'hui un bon marché ; mais je n'ai pas voulu seulement lui en parler. (Acte 1, scène 7, HENRIETTE)
S'il valait douze mille francs, on ne le donnerait pas pour moitié. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE GERCOURT)
Oh, rien, c'est un patinage, et Monsieur il n'est pas capaple s'il ne regarte pas ; mais je puis encore temanter moins, si il veut examiner, je tonne pour teux cent louis. (Acte 1, scène 8, IKAËL)
Elle n'en a pas un comme cela. (Acte 1, scène 8, HENRIETTE)
J'ai pas volé, je puis pien tire. (Acte 1, scène 8, IKAËL)
Fous ne foulez pas ? (Acte 1, scène 8, IKAËL)
En vérité, Monsieur, vous ne connaissez pas la bonté de son coeur. (Acte 1, scène 8, HENRIETTE)
Non, pas à présent ; mais il a les plus grandes espérances. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE MIREVAULT)
Quoi, je ne vous l'ai pas dit ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE MIREVAULT)
Pas tant. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE GERCOURT)
Je ne le peux pas, je l'ai acheté pour Madame de Gercourt. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE GERCOURT)
Je ne demande pas mieux. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE MIREVAULT)
Cela ne Se peut pas , et vous vous moquez de moi. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE MIREVAULT)
Mais, point du tout, il semble à vous entendre, que je ne vous aime pas ; vous savez bien le contraire. (Acte 1, scène 10, MADAME DE GERCOURT)
Vous ne lui avez pas donné ? (Acte 1, scène 10, MADAME DE GERCOURT)
Je n'ai pas été si sot. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE GERCOURT)
Mais, si c'est un bon marché ; pourquoi n'en aurais-je pas profité ? (Acte 1, scène 10, MADAME DE GERCOURT)
Quoi, vous ne l'avez pas ? (Acte 1, scène 11, LE COMTE)
J'espère que demain vous ne penserez pas comme cela. (Acte 1, scène 11, LE COMTE)

LES DEUX CHAPEAUX (1822)

Sans doute ; mais il ne viendra pas, il vient de me le mander. (Acte 1, scène 1, MADAME DE BRÉCOURT)
Comment peut-il ne pas me voir aujourd'hui, quand j'ai tout arrangé !... (Acte 1, scène 2, MADAME DE BRÉCOURT)
Moi, je ne le veux pas. (Acte 1, scène 2, MADAME DE BRÉCOURT)
J'en suis bien fâchée ; mais cela ne sera pas autrement. (Acte 1, scène 2, MADAME DE BRÉCOURT)
Je ne suis pas aussi pénétrante que vous. (Acte 1, scène 2, MADAME DE BRÉCOURT)
Ne me forcez donc pas de m'expliquer. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Je n'ai pas d'autre chose à vous dire. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Il peut l'être pour vous, mais il ne l'est pas pour moi. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Vous ne la connaissez pas. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Elle ne vit que de tracasseries : elle avait voulu m'y associer ; mais je l'ai traitée avec un si grand mépris, que je ne suis pas surpris de ce qui nous arrive. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Il faut laisser passer cette boutade, elle ne saurait durer. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Vous ne vous rendez pas justice (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Vous feignez de ne pas m'entendre. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Voilà à quoi nous exposent nos maris avec leurs façons ; mais ne comptez pas en profiter jamais. (Acte 1, scène 4, MADAME DE BRÉCOURT)
Qu'on n'ôte pas mes chevaux. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Vous n'êtes pas sortie ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE BR?COURT)
- Pourquoi n'avez-vous pas été à l'opéra ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
C'est que je ne m'en suis pas souciée apparemment. (Acte 1, scène 5, MADAME DE BRÉCOURT)
- Vous ne vous en êtes pas souciée ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
- Si vous n'aviez pas de petite loge, vous me tourmenteriez pour en avoir une. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE BR?COURT)
- Je ne peux pas la souffrir. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Vous ne soupez pas ici apparemment ? - (Acte 1, scène 5, MADAME DE BRÉCOURT)
Je ne sais pas si je souperai. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Mais si vous n'avez pas de chevaux, prenez les miens. (Acte 1, scène 5, MADAME DE BRÉCOURT)
Je ne me soucie pas plus de grands chevaux que de grands hommes. (Acte 1, scène 5, MADAME DE BRÉCOURT)
Ne vous gênez pas. (Acte 1, scène 5, MADAME DE BRÉCOURT)
Vous êtes bien heureux qu'il ne se soit pas endormi ; car quelquefois il vient chez moi pour me faire cette saveur-là. (Acte 1, scène 6, MADAME DE BRÉCOURT)
Non, je ne veux pas que vous restiez. (Acte 1, scène 6, MADAME DE BRÉCOURT)
Je ne veux pas qu'il vous surprenne ici. (Acte 1, scène 6, MADAME DE BRÉCOURT)
Je ne veux pas vous perdre tout-à-fait ; voilà ce que vous devriez voir, au lieu de me faire des reproches. (Acte 1, scène 6, MADAME DE BRÉCOURT)
Bon, le voilà qui revient ; je suis fâchée de n'être pas sortie. - (Acte 1, scène 7, MADAME DE BRÉCOURT)
Non, madame, ce n'est pas une folie. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Vous m'avez dit que le Marquis n'était pas venu ici ? (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Oui, Madame, vous avez le front de me soutenir qu'il n'est pas venu. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Pourquoi ne le soutiendrais-je pas ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE BRÉCOURT)
Parce que cela n'est pas vrai. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Si vous allez vous mettre à me tourmenter comme cela, je n'y tiendrai pas ; je vous en avertis. (Acte 1, scène 8, MADAME DE BRÉCOURT)
Quand on ne fait que des choses honnêtes, on n'a pas recours au mensonge. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Non, Madame, vous ne dites pas la vérité. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Eh bien, Monsieur, cherchez si vous ne m'en croyez pas. (Acte 1, scène 8, MADAME DE BRÉCOURT)
Je n'ai pas besoin de chercher pour vous convaincre. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Eh bien, s'il est meilleur que le vôtre, vous n'avez pas perdu au change ! (Acte 1, scène 8, MADAME DE BRÉCOURT)

LE LIÃˆVRE (1768)

Quoi , vous voulez sortir, il ne fait pas trop beau. (Acte 1, scène 2, DAME JAQUELINE)
Mais pourquoi ne pas rester chez vous plutôt ? (Acte 1, scène 2, DAME JAQUELINE)
Mais, Dame Jaqueline, il faut aider les malheureux qui n'ont pas de quoi. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBUT)
Pourquoi ne pas faire comme vos confrères ? (Acte 1, scène 2, DAME JAQUELINE)
On n'en a jamais trop, il faut amasser, on ne sait pas ce qu'il peut arriver. (Acte 1, scène 2, DAME JAQUELINE)
Il ne faut pas se méfier de la Providence. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBUT)
Je sais bien qu'on dit cela ; mais il ne faut pas refuser non plus ce qu'elle nous envoyé , il ne faut pas jeter à ses pieds ce qu'on tient dans ses mains. (Acte 1, scène 2, DAME JAQUELINE)
Si, si, ne vous embarrassez pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBUT)
Si c'était aux dépens du pauvre, cela ne vaudrait pas la peine. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBUT)
Non pas du pauvre ; mais de ceux à qui vous faites gagner des procès. (Acte 1, scène 2, DAME JAQUELINE)
Revenez bientôt et n'allez pas vous enrhumer toujours. (Acte 1, scène 2, DAME JAQUELINE)
S'il vient quelqu'un faites attendre, je ne serai pas longtemps. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBUT)
Si on ne les gouvernait pas, je ne sais pas comment ils feraient ; cela fait pitié ! (Acte 1, scène 3, DAME JAQUELINE)
Bon, pendant que je m'amuse là à gémir, peut-être que mon boeuf à la mode ne cuit pas. (Acte 1, scène 3, DAME JAQUELINE)
Ah, Dame, écoutez donc, on n'est pas toujours de même ; il faut aller comme le temps. (Acte 1, scène 4, GROS-PIERRE)
Eh bien, dites-moi un peu ; est ce que Monsieur l'Avocat n'est pas ici ? (Acte 1, scène 4, GROS PIERRE)
Vous l'aimez, parce qu'il ne vous prend pas d'argent quand vous le consultez. (Acte 1, scène 4, DAME JAQUELINE)
Je l'y en ont offert pourtant une fois ; mais il n'a pas voulu ; il m'a dit comme çi, allons, Gros-Pierre, je ne veux point de ton argent, ne m'en parle jamais : ton Père était fermier du mien ; ainsi je ne prendrai rien de toi ; c'est là un honnête homme, cela par exemple. (Acte 1, scène 4, GROS-PIERRE)
Est ce qu'il n'a pas une bonus ferme auprès de chez nous ? (Acte 1, scène 4, GROS-PIERRE)
Oui, mais cela n'empêche pas que tout travail ne mérite salaire. (Acte 1, scène 4, DAME JAQUELINE)
Pourquoi ne posez vous pas là votre paquet, au lieu de le garder sur votre épaule ? (Acte 1, scène 4, DAME JAQUELINE)
Cela n'est pas lourd. (Acte 1, scène 4, GROS-PIERRE)
Je crois que c'est un Lièvre ; car je vois des pattes qui passent. (Acte 1, scène 4, DAME JAQUELINE)
Oui, ce sont des pattes ; je ne me trompe pas, c'est un lièvre. (Acte 1, scène 4, DAME JAQUELINE)
Oh, mais il ne faut pas prendre garde à moi. (Acte 1, scène 4, DAME JAQUELINE)
Pourquoi ne pas dire sans façon? (Acte 1, scène 4, GROS-PIERRE)
Allez, allez, ne vous embarrassez pas de nous. (Acte 1, scène 5, GROS-PIERRE)
Oui ; mais ça n'est pas bian de vouloir l'avoir. (Acte 1, scène 6, VINCENT)
Et son père n'a-t-il pas eu comme ça un quartier de nos vignes ? (Acte 1, scène 6, GROS-PIERRE)
Il ne te conseillera pas de dépouiller une veuve. (Acte 1, scène 6, VINCENT)
Une veuve ne me fait pas plus de pitié qu'une autre, alle n'a qu'à se remarier, alle ne sera plus veuve. (Acte 1, scène 6, GROS-PIERRE)
C'est vrai ça ; mais il ne faut pas prendre le bien de son voisin. (Acte 1, scène 6, VINCENT)
Je ne le prendrai pas non plus, c'est la justice qui me le donnera. (Acte 1, scène 6, GROS-PIERRE)
Mais n'est-ce pas les avocats et les procureurs qui sont la justice ? (Acte 1, scène 6, GROS-PIERRE)
Hé ben, est-ce qu'ils ne pouvons pas vous faire avoir le bien que vous voulez ? (Acte 1, scène 6, GROS PIERRE)
Dame, je ne savons pas. (Acte 1, scène 6, VINCENT)
Il ne faut donc pas parler. (Acte 1, scène 6, GROS-PIERRE)
Mais s'il me baille un autre avis, il n'aura pas le lièvre, et je le mangerons nous. (Acte 1, scène 6, GROS PIERRE)
La Veuve Mignot est la plus méchante femme du monde ; elle dit que je recule tous les ans la borne qui nous sépare, et elle veut que je plantions une haie pour n'avoir plus de dispute ; moi, je ne veux pas de haie, et je voudrais l'attaquer en justice sur ce qu'elle dit que j'ai reculé la borne. (Acte 1, scène 8, GROS-PIERRE)
Je ne voulons pas qu'on le mesure, et je ne voulons pas qu'alle m'accuse de cela ; c'est pourquoi je voulons l'y faire un procès en réparation de dommages et intérêts, afin qu'on m'adjuge son pré, pour que je n'ayons pas de disputes. (Acte 1, scène 8, GROS-PIERRE)
Mais, Gros-Pierre, cela e'est pas bien de vouloir avoir comme cela l'héritage de son voisin. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DUBUT)
La Justice ne te le donnera pas. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DUBUT)
je dirai qui vous n'avez pas bien embrouillé l'affaire comme je le voulais parce que je suis sûr qu'on pourrait me faire avoir ce pré-là. (Acte 1, scène 8, GROS-PIERRE)
Tu n'y entends rien, je ne te veux pas embarquer dans une mauvaise affaire , je crois que c'est te donner un bon conseil. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DUBUT)
Je ne veux pas te tromper. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DUBUT)
Jusqu'à présent ne t'ai-je pas bien conduit dans tes affaires ? (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DUBUT)
Je ne l'ai pas vu. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DUBUT)
Voyez à vous arranger, je ne me contente pas de promesses davantage, je veux des effets, si vous voulez je m'en vais dire à Gros-Pierre que vous avez quelque chose à lui dire. (Acte 1, scène 9, DAME JAQUELINE)
Tenez, Monsieur l'Avocat, le voilà Gros-Pierre, il n'était pas encore parti. (Acte 1, scène 11, DAME JAQUELINE)
On ne voit pas tout d'un coup le pour et le contre. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBUT)
Eh bien, je ne le crois pas encore. (Acte 1, scène 11, VINCENT)
Tu ne mangeras pas de mon lièvre ; car je m en vais le donner à Monsieur l'Avocat. (Acte 1, scène 11, GROS-PIERRE)
C'est donc ceux-là qu'il faut payer, et non pas les autres. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBUT)
Eh bien, c'est le premier que je vous ai donné qui était le bon et non pas le second. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBUT)
Quoi celui de ne pas plaider. (Acte 1, scène 11, GROS-PIERRE)
Si tu ne t'étais pas moqué de moi tantôt, avec ton Lièvre, nous ne nous moquerions pas de toi à présent. (Acte 1, scène 11, DAME JAQUELINE)
Oh, je n'en suis pas fâché à cause de vous mais à cause d'elle. (Acte 1, scène 11, GROS-PIERRE)
Moi, j'en suis bien aise, parce que tu n'as pas voulu me croire. (Acte 1, scène 11, VINCENT)
Oui ; mais vous m'avez fait mentir, je n'aime pas cela. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBUT)

LES FAUX INDIFFÃ‰RENTS (1771)

Quoi, tu veux que j'épouse un homme que je n'aime pas ? (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Je vois bien que tu ne me comprends pas ; car enfin, qu'ai-je à reprocher au Chevalier ? (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Tu ne conçois pas que mon indifférence va faire son malheur ? (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Il est vrai qu'il perdra beaucoup, en perdant un coeur comme le vôtre, Madame ; mais puisque vous ne le quittez pas pour en aimer un autre, quel tort avez-vous ? (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
On n'est pas maître de son coeur, et d'ailleurs laissez-le toujours vous aimer, cela ne vous coûtera rien. (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Hé bien, Madame, ne le voyez pas ; mais écrivez-lui. (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
J'avais à lui parler ; mais cela ne presse pas. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Je ne veux pas la détourner. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Je n'aurais pas dû rester. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Je consens qu'elle me haïsse ; mais je ne veux pas que jamais elle puisse me mépriser... (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Oui, si je rougis de mon indifférence, je ne dois pas rougir d'une action qui prouve l'honnêteté de mon âme. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
« Si vous le voulez cependant, je tiendrai ma promesse, je ne peux pas être à une autre qu'à vous, je ne suis pas capable d'une pareille perfidie. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Ménagez-vous, et que votre désespoir ne me fasse pas repentir d'avoir été trop vraie. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Mon coeur n'était-il pas alarmé de tout ce que vous souffririez par ce cruel aveu ? (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Nos coeurs ne qont pas faits pour être déqunis, ne différons plus de former un lien dont le retard avait irrité l'amour contre nous. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)

LA VESTE BRODÃ‰E. (1783)

Hé non, Monsieur, cela n'arrive pas tous les jours. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Je n'en aurais pas que vous m'en donneriez avec l'air de satisfaction que vous avez. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Non, sûrement ; et vous ne me rendez pas justice. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Si je vous la rendais autant que je le devais, vous n'auriez pas toujours lieu de vous louer. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Je ne suis pas toujours si coupable que je vous le parais. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Non, Madame, cela n'est pas si curieux ; mais si vous m'aimiez comme je vous aime, vous l'auriez déjà devinée. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Et vous auriez raison ; mais il n'en est pas de même de moi ; tout ce que je fais qui m'amuse, doit vous faire plaisir : voilà comme on pense, comme on sent, quand on aime réellement, avec délicatesse ; mais les hommes veulent s'en piquer ; et ils n'en connaissent que le nom, sans en connaître les procédés. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Je ne dis pas cela ; mais être le témoin de cent mille choses flatteuses, agréables, que vous adressez à d'autres ; c'est un supplice. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Non, Madame, non ; mais puis-je m'empêcher de me trouver heureux d'être seul avec vous, et de ne pas regretter les mêmes choses que vous, de ne vous plus voir occupée de plaire à d'autres ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Si je n'étais pas sûre de vous plaire, sûrement je ne m'occuperais pas d'autre chose ; c'est ma confiance en vous, qui me rend coupable. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Non, sûrement, vous ne m'en faites pas ; je ne suis pas assez heureux pour cela ! (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Vous n'êtes pas assez heureux pour cela ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Je ne finirais pas. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Non, je ne le veux pas. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Mais pourquoi ne pas vouloir que je la voie ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Hé bien, Monsieur, pensez, dites ce qu'il vous plaira ; puisque ces idées vous plaisent autant, remplissez-vous en ; je ne me donnerai pas la peine de les détruire ; et si je n'ai pas le don de vous persuader, au moins je ne serai plus tourmentée. (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
Non, Monsieur, ne me suivez pas, je vous le défends absolument. (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
Vous connaissez son caractère ; il ne faut pas la contrarier. (Acte 1, scène 3, ÉMILIE)
Mais pourquoi ne pas croire ce qu'elle vous dit ? (Acte 1, scène 3, ÉMILIE)
Vous n'en manquez pas. (Acte 1, scène 3, ?MILIE)
Mais vous ne savez pas ce qui a donné lieu à tout cela ? (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Ce n'est pas dans ce moment-ci ; laissez passer ce premier mouvement ; il faut qu'elle soit plus calme pour vous entendre... vous pardonner. (Acte 1, scène 3, ÉMILIE)
Ils n'imaginent pas tout ce qu'ils nous font souffrir. ? (Acte 1, scène 4, ÉMILIE)
Le Comte ne vient pas. (Acte 1, scène 4, ?MILIE)
- Vous ne l'aimez pas, vous, Mademoiselle ; ou bien, vous le trouvez charmant, parce qu'il vous embrasse ; je n'aime pas cela ; je vous en avertis : comme si on s'en souciait. (Acte 1, scène 4, ?MILIE)
- Si j'entre là-dedans, je serai sûrement querellée ; si je n'y entre pas, elle dira que je la sais dans le chagrin, la douleur, et que je l'abandonne ; que je lui dis toute la journée que je lui suis bien attachée, et que je ne lui prouve jamais. (Acte 1, scène 4, ?MILIE)
Oh, cela ne me regarde pas ; je n'aurai jamais de ces craintes-là ; je vois trop arriver de choses tous les jours, pour me soucier des hommes. (Acte 1, scène 5, ÉMILIE)
Dans son boudoir ; mais je ne sais pas si elle voudra vous voir. (Acte 1, scène 5, ÉMILIE)
Je ne vous dirai pas bien. (Acte 1, scène 5, ÉMILIE)
Il lui a dit qu'elle ne pensait pas à la finir ; qu'elle ne se souciait plus de lui. (Acte 1, scène 5, ÉMILIE)
Elle a répondu qu'elle était faite ; il l'a voulu voir ; elle n'a pas voulu lui montrer ; ... elle a prétendu qu'il devait la croire sur sa parole ; et puis ils se sont piqués de part et d'autre. (Acte 1, scène 5, ?MILIE)
Non pas, un moment, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Elle ne fait pas autre chose depuis un an. (Acte 1, scène 5, ÉMILIE)
Il était très occupé en sortant d'ici ; car je l'ai rencontré, il ne m'a pas vu. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Je n'en sais rien ; je ne suis pas entrée depuis que vous êtes sorti. (Acte 1, scène 6, ÉMILIE)
Elle n'a pas sonné ; et je me serais fait gronder. (Acte 1, scène 6, ÉMILIE)
Oui, vous vous jetez dans les grandes passions, vous ; et cela vous réussit bien ; pour moi, qui suis malheureux, toujours mal traité ; ma foi j'y ai renoncé. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Oui, comme cela ; pas mal ; trouvez-vous ?... (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Je ne me souviens pas trop. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Vous ne voulez pas le dire ; c'est tout simple. (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
Non, ce n'est pas cela ; je ne fais jamais de mystère moi, je ne l'aime pas. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Je sais, Madame, pourquoi vous ne m'avez pas montré cette veste ; et je ne me croyais pas sacrifié à ce point-là. (Acte 1, scène 8, LE COMTE)
Voilà pourquoi il ne finissait jamais. Il ne m'était pas destiné ; vous triomphez, Monsieur le Chevalier ; mais vous serez sacrifié à votre tour. (Acte 1, scène 8, LE COMTE)
Mais, comme vous êtes un homme juste, raisonnable, je ne veux pas que vous m'ayez soupçonné à tort ; cette Veste était pour vous ; vous avez crû que je l'avais donnée au Chevalier ; je n'ai pu vous persuader qu'en vous la montrant ; je ne veux plus que vous puissiez vous tromper ; elle est à lui ; je la lui donne ; ... je ne veux plus vous revoir. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)

LA MÃ‰DAILLE D'OTHON (1771)

Mais, Monsieur, on ne prend pas de chocolat l'après-midi. (Acte 1, scène 1, LEROUX)
Non pas tout le monde, mais lui. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DEVERBERIE)
Je n'avais garde de ne pas vous attendre, d'abord que j'ai su que vous aviez à me parler ; mais avant tout, je vous en prie, prenez une tasse de chocolat. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DEVERBERIE)
C'est que vous ne connaissez pas celui-là ; Leroux, allez donc. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DEVERBERIE)
Mais réellement, je n'en veux pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DELAMERCI)
Cela ne sera pas long. (Acte 1, scène 2, LEROUX)
Oh, il ne vous fera pas de mal, il est fait chez moi. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DEVERBERIE)
Je crains qu'il n'en fasse pas assez. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DEVERBERIE)
Ne vous inquiétez pas de cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELAMERCI)
Cela n'est pas nécessaire. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELAMERCI)
Allons, comme vous voudrez ; mais vous serez cause qu'il n'y aura pas assez de chocolat de fait. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DEVERBERIE)
Je vous dis que je n'en prendrai pas, ainsi il y en aura toujours assez pour l'Abbé. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELAMERCI)
Ce n'est pas la même chose. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELAMERCI)
Il faut un peu de temps, pour qu'il soit bon ; mais vous n'attendrez pas trop. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DEVERBERIE)
Monsieur_l_Abbé, il n'y a point de belle collection, quand elle n'est pas complète. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Ne parlons pas de cela. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Que je ne vous interrompe pas, je vous prie. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DEVERBERIE)
Je ne crois pas, et puis cela serait trop long, je pars demain. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Je ne peux pas. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Je ne peux pas vous la montrer à présent. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Ce n'est pas là ce qui m'arrête. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Je vous jure que je ne demande pas mieux. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Je ne puis pas vous la dire. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Pour cela, Monsieur l'Abbé, je ne puis pas m'empêcher de croire que vous voulez la céder à un autre. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Et vous ne voulez pas me la montrer ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
En passant dans une petite rue, deux hommes, qui marchaient derrière moi me firent craindre qu'ils ne fussent des voleurs ; j'eus beau doubler le pas, ces hommes me suivaient, et ma crainte augmentait. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Je pris le parti de l'avaler, je n'eus pas plutôt fait, que ces deux hommes tournèrent par une autre rue, et je me repentis de ma peur. (Acte 1, scène 5, L'ABB?)
Depuis ce temps-là, je l'ai toujours dans le corps, ainsi vous voyez bien que je ne peux pas vous la montrer ; elle ne me fait point de mal. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Je ne sais pas ; mais d'ici à deux ou trois jours, seulement... (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Je ne peux pas répondre du temps. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Mais n'y aurait-il pas quelques moyens à prendre ; car cela me dérange prodigieusement. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Venez-vous en chez moi, en chemin nous passerons chez mon apothicaire... (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Allons, je le veux bien ; ne perdons pas de temps. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Vous ne voulez pas de chocolat ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DEVERBERIE)

L'AVOCAT CONSULTANT. (1771)

Mon affaire à moi ne sera pas longue, ce ne fera qu'une consultation. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT-HILAIRE)
Je sais bien où il va ; mais ne t'embarrasse pas ; je ne crois pas qu'il y retourne davantage. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT-HILAIRE)
Ne lui fait pas de mal. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE CACHANT)
Ne t'inquiète pas. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT-HILAIRE)
Il n'est pas loin, il est chez Mademoiselle de Sainte Lucie. (Acte 1, scène 2, BENOÎT)
Ce n'est pas la peine. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HILAIRE)
Mais, Monsieur, je ne peux pas vous écouter comme cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GALAND)
Monsieur, je n'ai jamais eu de procès de ma vie, et je voudrais bien n'en pas avoir. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HILAIRE)
Je le sais bien ; mais je ne peux pas absolument m'en dispenser, et je viens vous consulter sur le choix de ces deux choses-là. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HILAIRE)
Je vous dis que je ne veux pas avoir de procès, cela m'impatiente, et je ne veux pas tirer cette affaire-là en longueur. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HILAIRE)
Or, comme il paraît vouloir déterminer la mère de cette Demoiselle en sa faveur, je ne vois pas d'autre parti à prendre que de l'expulser de cette maison. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HILAIRE)
N'est-ce pas expulser qu'il faut dire ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT HILAIRE)
Vous n'êtes pas obligé de donner votre temps et votre science pour rien, je suivrai donc votre conseil, j'attendrai deux jours ; mais après cela je ne balancerai plus. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HILAIRE)

L'ABBÃ‰ DE PLÃ‚TRE (1781)

Ma foi, vous vous en tirerez comme vous pourrez, pourvu que je ne m'en mêle pas davantage. (Acte 1, scène , LABRIE)
Il est aussi à Paris ; il ne reviendra pas avant son maître ; et puis tu sais comme il est. (Acte 1, scène , MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
C'est pour cela qu'il ne prendra pas garde à moi, en me voyant ici en Abbé de Plâtre. (Acte 1, scène , MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Je suis sûr qu'il en est enchanté, de son Abbé de Plâtre, lui qui croit son jardin plus beau que tous ceux de ses voisins, qui y passe sa vie, qui n'a pas d'autre occupation que celle de le parcourir sans cesse, examiner chaque arbre, chaque plante, chaque fleur, et avec la plus grande attention. (Acte 1, scène , LABRIE)
N'ont-ils pas des cabinets de tableaux, d'estampes, d'histoire naturelle ? (Acte 1, scène , LABRIE)
Nous avons bien fait de l'enterrer cette nuit dans le petit bois, afin qu'on ne le trouve pas ailleurs. (Acte 1, scène , LABRIE)
Je ne croyais pas que tous ces Abbés, qu'on voit sur les Boulevards, chez les Sculpteurs, fussent si pesants. (Acte 1, scène , LABRIE)
Il ne faut pas le boutonner. (Acte 1, scène , LABRIE)
Je n'en sais rien, te dis-je : je sais seulement qu'elle a reçu mes lettres ; et quoiqu'elle ne m'ait pas répondu, elle paroît me voir sans peine. (Acte 1, scène , MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Et si vous ne réussissez pas et qu'on vous découvre, Monsieur de Saint Ival sera furieux contre vous, s'il apprend tout ceci. (Acte 1, scène , LABRIE)
N'est-ce pas dans ce pavillon qu'elle demeure ? (Acte 1, scène , LABRIE)
Vous ne seriez pas mal là pour.... (Acte 1, scène , LABRIE)
Je ne puis pas me placer sans le livre. (Acte 1, scène , MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Je vais me cacher, en attendant, derrière ces arbres ; il ne pensera peut-être pas à l'Abbé. (Acte 1, scène , MONSIEUR DE SAINT IVAL)
Il aura trouvé quelques branches qui passent sans doute. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE LEURMONT)
Je ne le vois pas ; est-ce qu'on me l'aurait volé ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE LEURMONT)
Je te dis qu'il n'y est pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE LEURMONT)
Pardi, je ne crois pas celui-là. (Acte 1, scène 2, LAURENT)
Est-ce que ne le voilà pas votre Abbé ? (Acte 1, scène 2, LAURENT)
Allons, ne gronde pas, et écoute-moi. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE LEURMONT)
On en voit par-tout, et cela n'attrape seulement pas les chiens ; car ils y vont... (Acte 1, scène 2, LAURENT)
Je sais bien que tu n'aimes pas mon treillageur ; mais c'est un habile homme. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE LEURMONT)
Mais si ce Treillageur vient ici, en prenant ses mesures, il tournera autour de moi, et il ne s'y méprendra pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Je le connais, il s'appelle l'Échalas ; c'est un ivrogne ; je viens de le voir entrer dans un cabaret ; je vais le trouver, je vous réponds qu'il n'en sortira pas si-tôt, et que lorsque je l'en laisserai sortir, il sera ivre à ne pas distinguer les objets. (Acte 1, scène 3, LABRIE)
Mais, il n'est pas tombé. (Acte 1, scène 7, LAURENT)
Comment, il n'est pas tombé ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LEURMONT)
Je parierais bien que non, que Mademoiselle ne l'a pas vu comme vous. (Acte 1, scène 7, LAURENT)
N'est-ce pas, Mademoiselle ? (Acte 1, scène 7, LAURENT)
Vous ne voulez pas démentir Monsieur votre père ; il a beau aimer son Abbé , je suis sûr que vous ne l'aimez pas comme lui. (Acte 1, scène 7, LAURENT)
Mais je perds ici mon temps, et mon ouvrage ne se fait pas. (Acte 1, scène 7, LAURENT)
Non, mon enfant, je t'en prie, reste-là : je veux que tu gardes mon Abbé, et tu me diras si quelqu'un vient le déranger de sa place ; car je ne crois pas m'être trompé deux fois, cela n'est pas possible. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LEURMONT)
Je croyais qu'il devait vous suffire que je ne vous eusse pas répondu. (Acte 1, scène , MADEMOISELLE AGATHE)
Non, Mademoiselle, vous ne le croyez pas. (Acte 1, scène , MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Qu'est-ce qui dit que cela n'est pas ? (Acte 1, scène , MONSIEUR L'ÉCHALAS)
voilà un Monsieur il faut que je lui demande s'il ne sait pas où on l'a mis. (Acte 1, scène , MONSIEUR L'ÉCHALAS)
Mais ne badinons pas. (Acte 1, scène , MONSIEUR L'?CHALAS)
Je ne rêve pas assurément. (Acte 1, scène , MONSIEUR L'ÉCHALAS)
Je ne conçois pas cela, et si pourtant je suis de sang-froid. (Acte 1, scène , MONSIEUR L'?CHALAS)
Je le croyois endormi ; mais nous n'avons pas un moment à perdre. (Acte 1, scène 11, LABRIE)
Quoique nous ne soyons pas coupables, il vaut mieux avoir affaire à la Justice de loin que de près. (Acte 1, scène 11, LABRIE)
Mais tu sais bien que cela, n'est pas vrai. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Sans doute ; cependant nous n'en serions pas moins en prison longtemps ; et après, qui sait.... (Acte 1, scène 11, LABRIE)
Je ne fuirai pas seul, et vous serez cause de notre perte à tous deux. (Acte 1, scène 11, LABRIE)
Tenez, asseyons-nous ici ; ma fille n'est pas chez elle, et personne ne nous entendra. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE LEURMONT)
Je ne trouve pas cela, moi, et je serais très-fâché de n'avoir pas ma fille. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE LEURMONT)
A nos âges qui aimera-t-on, si l'on n'a pas d'enfants ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE LEURMONT)
Vous avez raison ; mais si tout ce qu'on m'a dit qui s'était passé ici, cette nuit, était vrai. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT-IVAL PÈRE)
C'est sûrement un conte, et mon fils n'est pas capable.... (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT-IVAL PÈRE)
Comment, pas capable ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE LEURMONT)
Cela ne se peut pas. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE LEURMONT)
Eh bien, vous ne répondez pas ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT-IVAL PÈRE)
Eh bien, je suis certain que tout ce qu'on vous a dit n'est pas vrai. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE LEURMONT)
Je ne sais pas seulement s'il se doute de tout ceci. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT-IVAL PÈRE)
Tant mieux, s'il n'est pas sauvé. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE LEURMONT)
Je vous dis qu'il ne peut pas l'être. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE LEURMONT)
Ne vous fâchez pas, et cherchons ensemble l'endroit ou ce paysan a dit qu'ils ont mis cet Abbé. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT-IVAL PÈRE)
Je n'avais donc pas tort tantôt. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE LEURMONT)
Je vous ai causé des alarmes, et je n'ai pas réussi dans mon projet. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Vous n'avez donc pas assassiné cet Abbé ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE LEURMONT)
Mais je n'en mourrai pas moins de douleur ! (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Monsieur, que me serviront vos bontés, si j'ai le malheur de lui déplaire, si elle ne peut pas m'aimer ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Je ne sais pas pourquoi vous riez, Monsieur ; mais vous verrez qu'il n'y a rien de plaisant dans ce qui m'amène. (Acte 1, scène 14, LE COMMISSAIRE)
C'est pour vous-même, Monsieur, et l'on ne se moque pas de la Justice : en un mot, il y a un homme enterré ici. (Acte 1, scène 14, LE COMMISSAIRE)
Je ne crois pas cela. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR DE LEURMONT)
Je ne saurois être complice d'une chose qui n'est pas ; vos recherches seront inutiles, et je vous conseille de ne pas perdre votre tems ici davantage. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR DE LEURMONT)
Rien n'est plus vrai, et je ne vous conseille pas de vous en trop approcher car il pourrait bien.... (Acte 1, scène 15, MONSIEUR L'ÉCHALAS)
Demandez-lui, et s'il ne m'a pas assuré qu'il me tordrait le cou, si je ne m'en allais pas bien vite ; aussi je n'ai pas demandé mon reste. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR L'ÉCHALAS)
Voilà une plaisanterie dont nous nous serions bien passez. (Acte 1, scène 15, LE COMMISSAIRE)
Mais n'avez-vous pas cassé mon Abbé en fouillant ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR DE LEURMONT)
Je savais bien, moi, qu'il n'oserait pas approcher de l'Abbé. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR L'ÉCHALAS)
Je ne crois pas que vous m'y rattrapiez, Monsieur de Leurmont , et je ne veux plus travailler pour vous, premièrement et d'un, et je m'en vas. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR L'ÉCHALAS)
NE vous embarrassez pas, Monsieur de Leurmont ; si votre Abbé est cassé, je vous en donnerai un autre. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR DE SAINT-IVAL PÈRE)
Ne vous montrez pas encore. (Acte 1, scène 18, LABRIE)
Tu n'aimais pas Saint-Ival, tu vas être vengée. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR DE LEURMONT)

LE PETIT POUCET (1771)

Quatre enfans à nourrir et pas un denier ! (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Pas un morceau de pain ! (Acte 1, scène 1, GUILLAUME)
Que je suis fâché de n'avoir pas eu mes petits cailloux blancs ! (Acte 1, scène 2, LE PETIT POUCET)
Est-ce pour passer la nuit ? (Acte 1, scène 2, JAVOTTE)
Si vous ne pouvez pas marcher, nous vous porterons. (Acte 1, scène 2, PIERROT)
Je ne la trouve pas. (Acte 1, scène 2, LE PETIT POUCET)
Vous ne la trouvez pas ? (Acte 1, scène 2, JAVOTTE)
Moi, oh ; c'est bien près, c'est ici ne faites pas de bruit. (Acte 1, scène 2, LE PETIT POUCET)
Hé, mes enfants, vous ne savez pas où vous êtes ! (Acte 1, scène 3, LA MÈRE BONNETTE)
Vous ne savez-pas, mes amis, que c'est pour n'être pas mangée, que j'ai consenti à vivre ici avec lui, pour lui servir de servante. (Acte 1, scène 3, LA MÈRE BONNETTE)
Il y a plus de cinquante ans que je vis comme cela ici ; j'étais aussi grande que le plus grand de vous tous ; oui , plus grande encore ; non, pas tout-à-fait ; tout de même. (Acte 1, scène 3, LA MÈRE BONNETTE)
Hé bien, le voilà qui me dit comme cela qu'il m'allait manger, si je ne voulais pas rester avec lui, pour le servir. (Acte 1, scène 3, LA M?RE BONNETTE)
Vous n'avez donç pas été mangée ? (Acte 1, scène 3, JANETTE)
Hé bien, je m'en vais vous cacher ; mais il ne faudra pas remuer. (Acte 1, scène 3, LA MÈRE BONNETTE)
Cachez-vous bien , et ne faites pas de bruit. (Acte 1, scène 3, LA MÈRE BONNETTE)
Je ne sais pas d'où cela vient. (Acte 1, scène 4, LA MÈRE BONNETTE)
Mais, mon Maître, je n'ai pas le nez si bon que vous, je ne savais pas que ces enfants étaient là, si près de notre maison. (Acte 1, scène 4, LA MÈRE BONNETTE)
Tu ne le savais pas, chienne ? (Acte 1, scène 4, L'OGRE)
Monsieur l'Ogre, ne nous mangez pas, je vous en prie. (Acte 1, scène 4, LE PETIT POUCET)
Hé bien, donne-leur donc à manger pendant que je vas souper ; afin qu'ils ne maigrissent pas. (Acte 1, scène 4, L'OGRE)
Tenez-vous-là, mes pauvres petits, et n'ayez pas de peur. (Acte 1, scène 4, LA MÈRE BONNETTE)
Paix, Javotte, ne pleure pas. (Acte 1, scène 5, LE PETIT POUCET)
Ah, maman, nous n'avons pas faim. (Acte 1, scène 6, JANETTE)
Nous n'en trouverons peut-être pas. (Acte 1, scène 7, PIERROT)
Pierrot, marche devant, par là ; je verrai derrière si l'Ogre ne vient pas après nous. (Acte 1, scène 7, LE PETIT POUCET)
Je n'aime pas qu'on me contredise, tu le sais bien. (Acte 1, scène 8, L'OGRE)
Si je ne les trouve pas. (Acte 1, scène 8, L'OGRE)
Ne remuez pas. (Acte 1, scène 10, LE PETIT POUCET)
Pierrot, viens ; ôtons-lui ses bottes de sept lieues ; s'il ne s'éveille pas, nous les cacherons dans la caverne, et il ne pourra plus nous poursuivre. (Acte 1, scène 11, LE PETIT POUCET)
Il faut rester ici et mettre des branches devant la caverne, pour qu'il ne la voye pas, s'il revient. (Acte 1, scène 11, LE PETIT POUCET)
Pour cela, Guillaume , nous avons eu grand tort de ne pas confier notre malheur au Seigneur. (Acte 1, scène 12, PERRETTE)
Comment n'avions-nous pas pensé qu'il nous soulagerait ? (Acte 1, scène 12, PERRETTE)
N'est-ce pas toi qui l'as voulu ? (Acte 1, scène 12, GUILLAUME)
Mais, n'étais-tu pas le maître ? (Acte 1, scène 12, PERRETTE)
N'êtes-vous pas bien las, n'avez-vous pas bien faim ? (Acte 1, scène 12, GUILLAUME)
Petit Poucet, Javotte, n'avez-vous pas eu bien peur ? (Acte 1, scène 12, GUILLAUME)
Oui, mais cela ne l'a pas empêché de penser à nous, le Seigneur. (Acte 1, scène 10, PERRETTE)
Oui, mais ce n'est pas cela ; c'est que j'ons enfin attrappé l'Ogre ; parce qu'il n'avait pas ses bottes de sept lieues. (Acte 1, scène 10, LA BRISÉE)
Ah, la Rentrée, il ne faut pas lui faire de mal... (Acte 1, scène 10, LE PETIT POUCET)
Ce sont des paysans qui vous ont rencontrés, à qui vous avez demandé s'ils ne les avaient pas trouvés dans la forêt. (Acte 1, scène 15, BEAUVAIS)

LA VEUVE AVARE (1768)

Je ne le connais pas. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DU BOULOIR)
On m'a mandé qu'il n'avait rien laissé : c'est ce qui fait que je ne me suis pas pressé de venir ; mais, comme il mangeait fort peu, je ne comprends pas ce qu'est devenu son bien. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
N'a-t-on pas fait un inventaire à sa mort ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Madame de Rupert est très avare, et si elle a envie de vous frustrer je ne suis pas étonné qu'elle n'ait pas voulu placer ces fonds. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Ne pouvez-vous pas vivre dans l'emploi que vous avez ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Vous ne l'épouserez pas, et elle n'en mourra pas : il n'y a que vous à plaindre dans ce cas-là. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Vous ne savez pas à quel point je suis malheureux : Monsieur, mon état est affreux ! (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Monsieur, ne nous trahissez pas, je vous en conjure ! (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Elle est devenue grosse : la crainte d'être exposée à la colère de ses parents et son désespoir si je ne voulais l'en sauver en l'enlevant m'ont déterminé à m'enfuir avec elle à Paris, où nous sommes depuis huit jours, et tout prêts à mourir de misère, si vous ne trouvez pas quelque moyen de nous en tirer. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Monsieur, je n'abuserai pas de votre confiance en moi, et je ne vous ferai point de reproches sur le malheur où vous avez entraîné une malheureuse personne que vous dites que vous aimez. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Monsieur, faites de moi ce qu'il vous plaira, mais je vous en supplie, ayez pitié de votre malheureuse nièce : qu'elle ne soit pas la victime de mon imprudence. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Il faut savoir s'il n'y a pas moyen de rien tirer de Madame de Rupert. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
À la bonne heure : si je ne réussis pas, je me charge de tout arranger vis-à-vis de mon frère, d'une façon ou d'autre. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Ne perdons pas de temps. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DU BOULOIR)
Ne vous embarrassez pas. (Acte 1, scène 3, LAPIERRE)
C'est très fâcheux, Madame : il ne fallait pas y consentir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DU BOULOIR)
Pour une femme raisonnable comme vous, il est étonnant que vous ne l'ayez pas empêché. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DU BOULOIR)
Mais il n'était pas dissipateur. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DU BOULOIR)
Monsieur, non : du moins on ne le croyait pas, et il est vrai que ce n'est pas le luxe qui nous a ruinés, mais de mauvaises affaires qu'il a faites toute sa vie, parce qu'il n'y entendait rien et qu'il a toujours été trompé par des fripons. (Acte 1, scène 4, MADAME DE RUPERT)
Sa dernière passion, qui a achevé de nous ruiner, a été sa chimie. (Acte 1, scène 4, MADAME DE RUPERT)
Vous avez bien de la bonté de me tranquilliser, mais ne me fera-t-il pas des frais, toujours ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE RUPERT)
En ce cas-là je ne le crains pas. (Acte 1, scène 4, MADAME DE RUPERT)
Je vous dis que vous n'avez rien à craindre : vous voyez bien qu'on n'entend pas de bruit. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
Tenez, voyez à la fenêtre : il n'y a pas la moindre apparence de feu. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
Il n'y a rien, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
Madame, ce n'est pas un crime aussi grand que celui de vouloir retenir le bien d'autrui. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
Mais, messieurs, si j'ai dit six cent mille francs, il n'y a pas cela, je me suis trompée. (Acte 1, scène 6, MADAME DE RUPERT)
Finissons cette affaire sans perdre un instant : nous irons chercher ma nièce après, et j'aurai la satisfaction de faire votre bonheur à tous deux ; ne serais-je pas bien récompensé ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)

LES DEUX AUTEURS (1822)

Je n'ai pas eu besoin d'esprit, ni de génie. v.36 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE NAIN)
Je ne vois pas comment vous pourrez réussir. v.42 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE GRIS)
Pourquoi non ? C'est à quoi je n'avais pas pensé. v.53 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE NAIN)
Quand j'ai vu qu'en suivant pas à pas un sujet, v.57 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE NAIN)
Le Bailli n'est-il pas un jaloux, un tyran, v.69 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE NAIN)

L'HISTOIRE. (1822)

Passez donc là, Madame la Marquise. (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Mais vraiment, j'avais bien peur de ne pouvoir pas sortir ; ma mère ne veut jamais fermer sa porte. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Je vous avertis, Mesdames, que si vous attendez la Vicomtesse, vous ne l'aurez pas si tôt. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Je ne savais pas qu'elle se mariât. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
Non, pas à présent ; mais d'un moment à l'autre il peut avoir quarante à cinquante mille livres de rente. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Je viens de perdre quinze louis au whist ; et je n'ai pas voulu de revanche à cause de vous. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Ne disputons pas, je vous en prie. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Elle est très singulière ; comment, est-ce que vous m'en avez pas entendu parler ? (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Mais c'est que je ne sais pas si je pourrai bien vous la conter. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Et s'il ne vient pas, nous ne saurons pas l'histoire ? (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
Après avoir passé le pont de Sèvres..... (Acte 1, scène , LE COMMANDEUR)
Non pas un village, un... (Acte 1, scène , LE COMMANDEUR)
Ne vous inquiétez pas, vous ne perdrez pas un mot de l'histoire. (Acte 1, scène , LE COMMANDEUR)
Non, non, ce n'est pas Madame de Bérouville ; c'est une grande femme. (Acte 1, scène , LE COMMANDEUR)
Non, ce n'est pas cela ; c'est de, du.... (Acte 1, scène , LE COMMANDEUR)
Je ne me trompe pas, c'est une chaise, oui. (Acte 1, scène , LE COMMANDEUR)
Non pas, non. (Acte 1, scène , LE COMMANDEUR)
Non, ce n'est pas Grandcour. (Acte 1, scène , LE COMMANDEUR)
Ah çà, ne me citez pas, parce qu'on n'est pas bien aise dans ces cas-là... (Acte 1, scène , LE COMMANDEUR)

LE CHANTEUR ITALIEN (1771)

Passons ici, Monsieur Delamarre ; puisque vous avez à me parler, nous y serons mieux que dans le salon, qu'on va arranger pour le concert. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Oui, ma fille aime beaucoup la Musique, et je ne suis pas fâché de lui donner quelquefois cet amusement-là. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
N'avez-vous pas envie de la marier ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELAMARRE)
C'est un diable de nom en J, dont je ne me souviens jamais ; cela ne fait, rien ; il est assez jeune et pas trop mal fait. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELAMARRE)
Je crois qu'il ne faut pas manquer ce parti-là. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Il y connaît au moins ses correspondants, et ces gens-là, qui sont au fait de ses facultés, peuvent avoir des filles à marier ; ainsi il ne faut pas perdre de temps. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Pourquoi pas ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
C'est très bien dit ; mais c'est que j'ai affaire, et je ne sais pas à quelle heure je pourrai revenir. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELAMARRE)
Et passez chez lui, et s'il y est, envoyez-le moi. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Oui, vous avez raison. Je ne perds pas un instant. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELAMARRE)
Je ne vous remercie pas, encore. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Je ne ferai peut-être pas longtemps. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELAMARRE)
Hé bien, Papa, il n'y a pas encore un violon d'arrivé, il n'y a que les Basses, concevez-vous que ces Messieurs se fassent attendre aujourd'hui encore comme la dernière fois ? (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE-DE-SAINT-HYGIN)
Moi, je ne l'aime pas trop ; mais cela ne fait rien. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Je vous réponds que vous finirez par ne vouloir pas en entendre d'autre. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE-DE-SAINT-HYGIN)
Pourvu que je ne m'éloigne pas de vous, Papa, tout ce que vous ferez me conviendra très fort. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE-DE-SAINT-HYGIN)
On prétend qu'il a de quarante à cinquante mille livres de rente ; il n'y a pas à hésiter. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Je suis pas encore bien au fait de la langage de ste pays, mais j'ai purtant entendou dire beaucup de Mademoiselle pour son gût pour notre mousique. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR OCTAVINI)
Je suis bien fâché de n'avoir pas encore été plous longtemps ici. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR OCTAVINI)
Oh, tujurs ; je sais pas encore bien autrement. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR OCTAVINI)
Le concert n'est pas une chose qui doive nous retarder, je m'en vais envoyer chercher mon notaire qui vous montrera l'état des biens de ma fille. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Je n'ai pas besoin de voir. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR OCTAVINI)
Est-ce que ce n'est pas l'usage dans votre pays ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Je ne puis pas empêcher. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR OCTAVINI)
Il ne sait pas ce qu'on lui dit. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Oui, Monsieur, et comme vous ne savez pas beaucoup notre langue, je ne veux pas prendre de détours pour vous dire que si vous voulez épouser ma fille, c'est une affaire faite. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Est-ce que ma fille ne vous plaît pas ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Je dis point qu'il n'est pas jolie ; mais pour la mariage c'est autrement ; vous savez bien que je ne puis pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR OCTAVINI)
Si vous n'êtes point engagé, pourquoi ne voulez-vous pas de ma fille ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Vous n'entendez pas bien, je crois, ce que j'ai l'honneur de vous dire. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT HYGIN)
Monsieur, pour les femmes, je suis fort charmé de voir en ste pays, mais je puis pas dire. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR OCTAVINI)
Monsieur, quand vous connaîtrez ma fille, je me flatte que vous penserez différemment, et je ne vois pas pourquoi nous ne finirions pas cette affaire tout de suite. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Oui, il dit qu'il ne peut pas se marier qu'il a des raisons qu'il ne peut pas me dire. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Il a beau dire, je n'entends rien à tout cela, et vous m'avez fait faire des démarches fort désagréables pour un honnête-homme ; enfin on n'aime pas à être refusé, et cela n'est pas convenable. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Mais il ne peut pas faire autrement. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DELAMARRE)
Monsieur Delamarre, Monsieur, il se fâche contre moi ; je sais pas purquoi. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR OCTAVINI)
Monsieur Octavini est un célèbre chanteur Italien, que j'ai promis à Mademoiselle de Saint-Hygin de lui faire entendre ; mais que je ne voulais pas lui donner pour mari. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DELAMARRE)
Pourquoi ne m'aviez-vous pas dit aussi ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Je ne savais pas ce qui arriverait. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DELAMARRE)
Non, non, Monsieur ; et vous avez grande raison, allons, passez, passez. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)

LE PETIT MAÃŽTRE PAR PHILOSOPHIE (1778)

Oui, Monsieur, plus une femme vous plaît plus elle vous convient, plus vous en voulez être aimé ; moins il faut vous livrer à votre passion. (Acte 1, scène 1, LE-MARQUIS)
Je n'en suis pas surpris ; parce que tu crois qu'en aimant il faut de la bonne foi ; tout au contraire, c'est là ce qui vous fait perdre en peu de temps une femme ; quand vous n'êtes occupé que d'une seule, la société vous regarde comme nul pendant ce temps-là ; cette femme voyant qu'on n'est pas tenté de vous, ne s'en soucie plus elle-même, ou elle y compte si fort, qu'elle ne fait plus rien, ni pour vous plaire, ni pour vous retenir. (Acte 1, scène 1, LE-MARQUIS)
Oui, injuste, cela n'est pas inconséquent toujours. (Acte 1, scène 1, LE-MARQUIS)
L'on ne se soucie donc jamais que de ce que l'on n'a pas ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
J'ai passé par là, et c'est parce qu'on a été dupe, qu'on ne doit plus vouloir l'être. Cette confiance mutuelle, si délicieuse, anéantit tôt ou tard les soins qu'on doit prendre de se plaire, l'amour languit et meurt enfin. (Acte 1, scène 1, LE-MARQUIS)
Mais n'y a-t-il pas des exemples de constance connus et cités ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Je ne te comprends pas. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Cela doit être ; mais ce n'est pas sans espoir. (Acte 1, scène 1, LE-MARQUIS)
Ne plaisante pas. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Je ne plaisante pas non plus. (Acte 1, scène 1, LE-MARQUIS)
Au contraire, je vous ai servi, j'ai ranimé votre langueur, et votre soirée a dû être charmante ; la quantité de choses que vous aurez eu envie de vous dire, et que vous n'auriez pas pensées étant seuls, l'occupation continuelle de vous chercher, de retrouver dans les yeux l'un de l'autre le même sentiment, n'est-il pas toujours un nouveau plaisir ? (Acte 1, scène 1, LE-MARQUIS)
Un amour trop fort anéantit la gaîté il fait perdre toutes les grâces de l'esprit : une première passion est comme l'eau d'un torrent qui court rapidement se réunir à l'immensité des mers, pour éprouver des tempêtes ou un calme insipide. (Acte 1, scène 1, LE-MARQUIS)
Les autres passions plus légères ressemblent à l'eau d'une fontaine qui prend sa naissance entre les fleurs d'une prairie agréable, qui les caresse, se répand à droite et à gauche ; mais qui se réunit souvent et reprend plus de force lorsque les obstacles se présentent. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
J'avoue que je ne comprends pas quel est le but de cette conversation ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Ne profanons pas les mots, dis le désir d'être heureux. (Acte 1, scène 1, LE-MARQUIS)
On a un oncle malade, une mère, une tante, que sais-je moi, une cour à faire, on le mande ou on ne le mande pas, on se montre au spectacle , elle l'apprend ; le lendemain explication, protestation légère ; on vous gronde au lieu de s'ennuyer, vous rassurez, puis vous faites la même chose, et vous êtes adoré. (Acte 1, scène 1, LE-MARQUIS)
Qu'on te croie une passion légère pour une autre. (Acte 1, scène 1, LE-MARQUIS)
Laisses tomber une lettre ; les femmes veulent tout voir, la Comtesse la voudra lire et elle la lira, tu n'en paraîtras pas alarmé, et je parie même que tu ne seras pas fâché de voir son émotion. (Acte 1, scène 1, LE-MARQUIS)
« Vous avez bien fait, Monsieur, de ne pas venir souper chez moi avant-hier, nous aurions été seuls ; venez demain, je ferai ce que je pourrai pour avoir du monde ; mais je ne vous en réponds pas ; cette incertitude vous fera-t-elle peur ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Mais la Comtesse ne connaît-elle pas cette écriture ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
De voir durer une passion que tu chéris ? (Acte 1, scène 1, LE-MARQUIS)
Monsieur_le_Marquis, Madame_la_Comtesse va passer, ici tout à l'heure. (Acte 1, scène 2, DUPRÉ)
Oh, je t'abandonne à ton mauvais fort, si tu n'as pas de confiance en moi; (Acte 1, scène 2, LE-MARQUIS)
Il n'est pas encore temps. (Acte 1, scène 2, LE-MARQUIS)
Chevalier, j'ai été bien longtemps, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
C'est une femme que je ne peux pas souffrir. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Tenez, je ne sais ce que vous avez, mais je ne vous reconnais pas. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Cette gaîté contrainte ne vous va pas non plus. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Je vous aime trop pour cela, et je ne vous aurais pas aimé, si vous aviez jamais eu la moindre nuance d'un caractère ridicule et léger. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Je ne dis pas cela, Madame. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Qui devrait vous plaire ; la crainte de vous perdre n'est-elle pas une chose flatteuse pour vous ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Et pourquoi pas ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Ce n'en est seulement pas l'image. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Mais ils n'ont pas les tourments de l'Amour. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Vous voyez que je n'ai pas voulu y aller souper. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Je ne crois pas que vous me le permettiez. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Pardonnnez-moi, parce que demain je ne vous verrai pas de la journée, et je suis bien aise que vous vous amusiez quelquefois quand vous ne me voyez pas. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Je vous assure que je n'ai jamais eu le dessein d'y souper, et je ne sais pas pourquoi elle se l'est mis dans la tête, sérieusement. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Je ne suis pas jalouse. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Je ne le peux pas, j'y vais pour deux jours et l'on me mène. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Non, j'ai réfléchi que cela ne serait pas décent. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Je n'ai pas à me plaindre de vous ; je n'ai pas prétendu qu'absolument vous ne voyiez que moi, d'ailleurs Madame de Clercy est mon amie. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
C'est que je n'en connais pas le principe ; vous n'avez pas, je crois, de raison de vous plaindre de moi. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Hé bien, Madame, il faut vous l'avouer, je suis la victime d'une façon de penser qui n'est pas à moi ; je me suis laissé séduire, et je suis trop coupable pour ne pas me soumettre à tout ce que vous ordonnerez. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Si vous aimez ailleurs, cela est tout simple, on n'est pas toujours le maître de son coeur. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Madame, on m'a fait craindre qu'un bonheur trop constant, sans la moindre inquiétude, ne pût pas durer toujours. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Non, Madame, non ; ce n'est pas moi à qui cette pensée a pu venir, mais comme un véritable amour est facile à alarmer, je me suis laissé séduire, trop facilement sans doute. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Ce n'est pas à moi qu'il était écrit. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Ah, je ne prévoyais pas tout ce que je souffrirais de l'indifférence avec laquelle vous avez reçu cette épreuve. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Je conçois que cette crainte avait pu vous retenir ; mais vous n'avez pas eu celle de me voir souffrir par cette épreuve, ce spectacle vous aurait sans doute enchanté ! (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Quoi, Madame, vous pourriez ne me pas distinguer ? (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Qu'elle n'en a seulement pas été émue. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Je ne crois pas cela. (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)
Vous ne la connaissez pas. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Laisse passer le premier moment ; si elle t'aime véritablement, l'amour lui parlera en ta faveur, et si elle ne te pardonne pas, elle ne t'aurait pas aimé encore longtemps. (Acte 1, scène 4, LE-MARQUIS)

LE CHASSEUR ET LES JOUEURS. (1822)

Que ce soit toi ou un autre, cela m'est égal ; je n'en ai pas moins perdu soixante et quinze ; et il est dur, quand on perd autant, de ne pouvoir pas avoir sa revanche. (Acte 1, scène 2, SAINT-ROMAIN)
Je n'ai jamais si bien passé mon temps. (Acte 1, scène 2, CLERAC)
Ici ce ne serait pas de même, je t'en réponds. (Acte 1, scène 2, SAINT-ROMAIN)
Il ne peut nous arriver que d'aller en prison, si on le découvre ; mais les officiers-majors ne viendront pas nous troubler du moins. (Acte 1, scène 2, SAINT-ROMAIN)
On n'est pas trop mal. (Acte 1, scène 2, CLERAC)
Je n'ai pas besoin qu'on me soutienne ; je marcherai bien. (Acte 1, scène 4, SAINT-ROMAIN)
Je ne demande pas mieux. (Acte 1, scène 4, LA RENTRÉE)
Ne dites pas que vous nous avez trouvés ici à jouer. (Acte 1, scène 4, SAINT-ROMAIN)

LES BONS (1768)

On n'en sait rien, ainsi n'en parlez pas. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DEGRANTIER)
Je sais bien que Madame votre mère s'intéresse pour eux, et je lui ai dit qu'ils n'étaient pas dans le cas qu'on leur fasse de grâce. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUPONT)
Vous avez bien fait ; mais Madame de Franville m'a dit qu'elle se brouillerait avec moi, si je ne finissais pas cela comme elle le désire ; ainsi vous voyez bien.... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DEGRANTIER)
Cela ne se peut pas, il faut exercer soi-même. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DEGRANTIER)
J'avais peur de ne pas vous trouver. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
C'est pour un homme qu'elle protège beaucoup, et vous lui ferez le plus grand plaisir, si vous pouvez lui donner un entrepôt de tabac, ou un grenier à sel, qui est dans votre département : voilà son mémoire, vous verrez les droits de cet homme-là, elle ne demande pas à propos de rien. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Je n'ai pas besoin de voir ; ces deux emplois ne sont pas de mon département et je n'y peux rien du tout. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DEGRANTIER)
Je lui dirai donc que cela ne vous regarde pas. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Est-ce que vous ne dînez pas ici ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DEGRANTIER)
Non, je ne peux pas avoir cet honneur-là aujourd'hui. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Ne m'oubliez pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DEGRANTIER)
Ne manquez pas, Monsieur, sitôt la présente reçue. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DEGRANTIER)
Cela ne se peut pas. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DEGRANTIER)
Il est vrai, Monsieur, aussi je ne m'en plains pas. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DESPRÉS)
Je vous dis encore une fois que cela ne se peut pas, et je vous conseille de vous en aller tout de fuite, dans quoi on vous apprendra à venir à Paris sans congé. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DEGRANTIER)
Ah, ne parlez pas de cela, je suis dans un état affreux depuis huit jours ; j'arrive de la campagne pour voir ce que je ferai à mes nerfs. (Acte 1, scène 6, MADAME DEVILLEMARE)
Comment est-ce que la campagne ne vous a pas fait de bien? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEGRANTIER)
Eh bien oui ; mais je ne peux pas faire autrement ; ne parlons plus de cela. (Acte 1, scène 6, MADAME DEVILLEMARE)
Je n'en parlerai pas si vous voulez ; mais si vous vous couchiez comme moi à minuit, vous verrez que vous vous porteriez à merveille. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEGRANTIER)
Si vous m'aimiez, voilà ce que vous ne lui diriez pas. (Acte 1, scène 6, MADAME DEVILLEMARE)
Vous ne le croyez pas ; cependant rien n'est plus vrai, je l'aime beaucoup moi. (Acte 1, scène 6, MADAME DEVILLEMARE)
Oui, vous ne pouvez pas le refuser/ (Acte 1, scène 6, MADAME DEVILLEMARE)
Mais, Madame, je ne peux pas faire l'impossible. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEGRANTIER)
Ne vous inquiétez pas. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEGRANTIER)
Pourquoi ne dînez-vous pas ici ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEGRANTIER)
Monsieur, je n'ai pas cru... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEMERIN)
Il n'est pas question de cela, Monsieur, je vous le dis très sérieusement. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEGRANTIER)
Vous direz à Madame de Franville que je ne lui écris pas ; mais que j'aurai l'honneur de la voir ce soir. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DEGRANTIER)
Monsieur, je n'y manquerai pas. (Acte 1, scène 9, DUBOIS)

LE PORTRAIT (1771)

Cela vous est bien aisé à dire ; on voit bien que vous ne peignez pas le Portrait. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNARD)
Hé bien, nous autres, nous mettrions toutes les expressions, les minauderies et les grimaces qu'une femme peut faire, je vous réponds qu'on ne ferait pas encore content. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNARD)
Cette diable de femme, d'abord en paraissait enchantée ; cependant à force de réflexions, elle se refroidit sur ce portrait : je le regarde ; je n'y vois rien de changé ; je la presse de me dire ce qu'elle y trouve ; elle hésite, regarde son mari tendrement, il riposte par la plus hideuse grimace, se croyant charmant, et elle s'écrie tout d'un coup, non, ce ne font pas là les petits yeux de mon mari quand il me regarde. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNARD)
Hé bien, la Comtesse n'est pas encore venue ? (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Monsieur l'Abbé, si vous voulez du mien, il n'est pas mauvais. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DURBAIN)
Si je la diminue, elle fera sérieuse, ou le portrait ne ressemblera pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNARD)
Vous avez raison, je lui ai dit tout cela ; c'est le diable avec les femmes, n'est-ce pas Monsieur Bernard ? (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Ne pourriez-vous pas agrandir un peu les yeux ? (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Ne voyez-vous pas Monsieur l'Abbé, qu'il n'y aurait plus de proportions dans cette tête ; puisque le portrait ressemble et qu'il est agréable, que veut-on de plus ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DURBAIN)
Je ne sais pas, je ferai ce que je pourrai. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNARD)
Je n'ai pas trouvé un seul taffetas de joli, ils sont tous affreux cette année. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Vous parlez-là d'horreur, l'Abbé ; allons, vous n'avez pas de goût. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Vous me trouverez les yeux bien petits aujourd'hui, Monsieur Bernard, je n'ai pas dormi de la nuit. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Monsieur Bernard, ne me grondez pas. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Mais approchez-vous donc, je ne peux pas vous parler d'une lieue. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Madame, Monsieur Bernard ne peut pas travailler. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Je ne me tiens pas trop bien, Monsieur Bernard ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Non, Madame, pas encore ; un instant, je vous prie. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BERNARD)
Je ne crois pas cela. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Comme mon mari, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Point du tout, je ne dis pas cela. Ce mari s'appelait, je pense, Monsieur de Morangeac. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Chevalier, vous êtes odieux, vous interrompez toujours, et nous ne saurons pas l'Histoire. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Monsieur de Morangeac était très amoureux de sa femme ; il ne faut pas que cela vous étonne ; c'est assez commun en Province. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
J'espère qu'elle ne l'aimait pas, elle, cet ennuyeux là ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Non pas une vertu, si vous voulez... (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Cela lui était assez indifférent, et je crois qu'il y aurait été peint ; mais un Capitaine de Dragons, très amoureux de Madame de Morangeac, qui était là, et très ennuyé de voir son mari toujours avec elle, dit à celui qui donnait le conseil ; quoi, Monsieur, vous ne voulez pas que Madame soir jamais seule, pas même en peinture ? (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Le Chevalier de, de... de Grainfort, ou un autre nom, je ne me rappelle pas bien. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Vous avez beau dire, je n'aime pas plus pour cela votre Madame de Morangeac. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Ce n'est pas ma faute, je ne sais par où passer. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Je voudrais pourtant que la coiffure fût plus haute un peu ; Monsieur Bernard, ne pourriez-vous pas ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Oui ; c'est fort joli, ne trouvez-vous pas l'Abbé ?... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Cela ne peut pas être autrement, fait d'après vous, et je le trouve à merveille. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
On ne peut pas mieux. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
J'en suis très contente à présent, et si vous voulez que je vous dise, je n'espérais pas qu'il serait si bien. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Chevalier, vous n'êtes pas venu hier au soir ? (Acte 1, scène 5, LE COMTE)
Je n'ai pas pu. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Non Madame ; c'est tout frais, cela ne sèche pas si promptement. (Acte 1, scène , MONSIEUR BERNARD)
Ce n'est pas vous toujours : mais je connais quelqu'un qui ressemble à cela. (Acte 1, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
Je vous dis que ce n'est pas elle, regardez bien. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
En ce cas là, je ne sais pas qui c'est. (Acte 1, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
Monsieur, qu'en dites-vous, n'est-il pas vrai qu'il n'est pas ressemblant ? (Acte 1, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
Je ne peux pas dire cela moi, Madame. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR BERNARD)
Mais vous conviendrez bien que ce n'est pas là son nez, il est moins long que cela ; ni la bouche, ni les yeux : il y a bien quelque chose du front ; encore ses cheveux sont mieux plantés ; en un mot, elle est plus blanche ; et puis comme c'est peint ! (Acte 1, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
Monsieur s ne pourriez-vous pas ôter cela ? (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
Il m'avait paru assez bien, à présent que je le regarde, tenez, tenez, je ne l'avais pas vu comme cela, de côté, il est horrible ! (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
Hé, Madame, vous ne le voyez pas dans son jour. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR BERNARD)
Je ne vous conseille pas de le prendre, (Acte 1, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
Hé bien, Madame, nous perdons ici du temps, n'allons-nous pas à l'Opéra ? (Acte 1, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
C'est-à-dire, que vous ne le prendrez pas ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR BERNARD)
Il est chez-moi ; j'ai passé toute mon après-dinée à le regarder, je ne saurais m'en rassasier. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Cela me coûte deux cents Louis ; mais je ne le donnerais pas pour cinq cents. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Cependant elles n'en veulent point ; elles disent qu'il n'y a pas de ressemblance, et elles le trouvent mal peint. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BERNARD)
Je le prendrai moi, je vous réponds bien qu'elle n'en aura seulement pas de copie ; laissez, laissez-moi faire. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Sans doute, sans doute ; ne nous pressons pas. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Je crois qu'elle ne fera pas vilaine ; j'ai encore certain bronze en vue, que je vous dirai en chemin. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Germain, vous direz que je ne souperai pas ici. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BERNARD)

LE FRIPON ORGUEILLEUX (1781)

Oui, Madame ; et, Dieu merci, quand on a cent_mille_écus de rente, on n'est pas mal. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BOUFFI)
Pas absolument, Madame ; cependant ma fortune est l'ouvrage de dix ans, et je crois que cela prouve le mérite ; mais j'ai toujours devant les yeux ces diables de gens de qualité, qui se croient au-dessus de tout le monde, et cela me tracasse. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BOUFFI)
Je ne vous comprends pas. (Acte 1, scène 1, MADAME DE CLERSEL)
Je vais m'expliquer : ce n'est pas assez d'être riche, il faut avoir un état, et c'est ce qui m'occupe depuis longtemps. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BOUFFI)
J'ai pour voisin un homme de mes amis, homme de qualité simple ; mais son fils n'est pas de même, il aime à vivre, pendant que son père amasse ; c'est le Baron_de_Valpreux. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BOUFFI)
Oui, Madame, voilà ce qui me désole, parce que cela a quelque chose d'humiliant ; je ne voudrais pas qu'il fût au-dessous de moi ; mais je voudrais du moins être son égal. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BOUFFI)
Non, pas absolument. (Acte 1, scène 1, MADAME DE CLERSEL)
Allons, je n'y perdrai pas un moment. (Acte 1, scène 1, MADAME DE CLERSEL)
D'ailleurs, le Baron de Valpreux ne sera pas si riche qu'il le croit, il peut s'en rapporter à moi. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BOUFFI)
Je n'ai pas l'honneur de vous en dire davantage ; j'ai une affaire à terminer, je reviendrai tout de suite pour savoir la réponse de Monsieur_le_Duc_de_Nervay. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BOUFFI)
Et la mienne n'était pas mauvaise. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BOUFFI)
D'ailleurs, il a une chose très commode, partout où il passe la soirée, il ne soupe pas, il n'y a que chez lui. (Acte 1, scène 3, MADAME DE CLERSEL)
Par ce moyen, on ne mange point avec lui cela est vrai ; cependant vous prenez son parti d'une manière qui m'inquiète : ce n'est pas que je lui veuille du mal à Monsieur_Bouffi ; il a été élevé dans notre maison, et il a toute la confiance de mon père. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Vous voyez bien que je n'ai pas tort de le recevoir. (Acte 1, scène 3, MADAME DE CLERSEL)
Je ne vous ai pas dit le contraire. (Acte 1, scène 3, MADAME DE CLERSEL)
Non : mais vous ne m'avez rien dit de positif ; et il est certain que si je ne vous épouse pas, rien au monde ne pourra plus me toucher ; vous allez faire le malheur de ma vie. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Dites plutôt à me prouver que vous ne m'aimez pas. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Je ne dis pas cela (Acte 1, scène 3, MADAME DE CLERSEL)
Elle vient de passer dans son boudoir. (Acte 1, scène 4, LE BARON)
C'est que je viens d'avoir une conversation avec Madame_de_Clersel, qui ne me paraît pas disposée à faire ce que je désire, et je crois que ce qui l'en empêche, c'est Monsieur_Bouffi. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Et je ne l'ai pas vu ! (Acte 1, scène 5, LE DUC)
Quoi, Monsieur_le_Duc, vous êtes ici, et l'on ne me le dit pas ; je suis furieuse. (Acte 1, scène 6, MADAME DE CLERSEL)
Promettez-moi de ne pas me refuser. (Acte 1, scène 6, MADAME DE CLERSEL)
Non pas absolument ; mais un homme ennobli, je crois, par des charges. (Acte 1, scène 6, MADAME DE CLERSEL)
Mais je ne vous ai pas dit qui c'est. (Acte 1, scène 6, MADAME DE CLERSEL)
Pas la moindre. (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
J'écris plusieurs fois pendant mon absence, nulle réponse, cela ne m'inquiète pas, mais me fait imaginer seulement que mon marché est rompu. (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
Mais, Monsieur_le_Duc, est-il possible qu'il y ait des gens dans le monde qui s'enrichissent par d'aussi affreux moyens, et qui n'en soient pas déshonorés ? (Acte 1, scène 7, MADAME DE CLERSEL)
Oui, Monsieur_le_Duc, son caissier ; mais il est riche aussi, et je ne doute pas qu'il ne parle comme lui ; il a sûrement sa part dans toutes ses friponneries. (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
On ne le trouvera pas chez lui. (Acte 1, scène 7, LE BARON)
Je n'en ai pas besoin, pour le croire. (Acte 1, scène 8, MADAME DE CLERSEL)
Je n'oserai seulement pas le regarder. (Acte 1, scène 9, MADAME DE CLERSEL)
Eh bien, vous n'imagineriez pas de quoi il vous accuse ? (Acte 1, scène 9, LE DUC)
Cela n'est pas douteux. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR BOUFFI)
Monsieur_le_Duc, je n'écrirai pas cela. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR BOUFFI)
C'est qu'il n'est pas vrai que j'aie reçu cet argent. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR BOUFFI)
S'il n'est pas vrai, nous verrons ce que répondra votre caissier. (Acte 1, scène 9, LE DUC)
Avouez donc que vous êtes un insigne fripon, et qu'il ne tient qu'à moi de vous perdre ; songez que j'ai encore d'autres moyens, et que je les emploierai, si cet argent n'est pas rendu aujourd'hui. (Acte 1, scène 9, LE DUC)
Votre dépôt vous fera remis aujourd'hui ; mais, quoique je ne craigne pas qu'il me manque de parole, je veux que vous ayez un titre. (Acte 1, scène 10, LE DUC)
Ce n'est pas tout, je veux qu'une action aussi infâme soit connue, et que le public n'accorde plus que du mépris à un misérable, qui osait lui en imposer par un faste insolent. (Acte 1, scène 10, LE DUC)
Monsieur_le_Duc, les richesses ne suffisent pas toujours pour faire notre bonheur ; j'ai désiré d'être qualifié : Madame pouvait seule remplir mon ambition, étant votre amie. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BOUFFI)
Sans doute ; n'est-il pas affreux pour moi, quoique sans le savoir, de m'être trouvée en société avec un homme comme celui-là ? (Acte 1, scène 11, MADAME DE CLERSEL)
Vous ne le connaissiez pas. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Qui n'est pas sujet à l'erreur ? (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Vous ne connaissiez pas mon coeur. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Ne vous a-t-il pas dit tout ce qu'il pensait ? (Acte 1, scène 11, LE COMTE)

LES DÃ‰SESPÃ‰RÃ‰S DE L'OPÃ‰RA (1768)

Non, Monsieur, pas encore. (Acte 1, scène 1, LE GARÇON)
Je le sais parbleu bien, on ne veut pas donner des anciens. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR PILLIER)
Mais les nouveaux ne dureront ils pas davantage ? (Acte 1, scène 1, LE GARÇON)
Je n'en ai pas entends dire la moindre chose, que ce que l'on nous en a dit avant hier. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SANGLIER)
Et vous ne vous en êtes pas informé depuis ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR PILLIER)
Je n'en fais pas davantage : les uns me disent qu'elle est au concert de Lyon, d'autres, à Rouen ; cela n'est pas clair et c'est dommage ; car on prétend que c'était la même voix précisément que celle de Mademoiselle le Maure. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SANGLIER)
La moitié des gens disent que l'on n'a pas besoin de ces voix-là, qu'elles ne savent que crier et qu'elles ne chantent point. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SANGLIER)
Est-ce que vous ne voyez pas cela ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR PILLIER)
Il faut pourtant prendre un parti, il n'y a pas à balancer. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR PILLIER)
Si l'on pouvait donner des Opéra de Lully, il n'est pas douteux que nous reprendrions bientôt le dessus, j'en suis bien sûr, moi. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SANGLIER)
Qu'on nous donne du Rameau seulement ; allons je le veux bien, je le leur passe. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR PILLIER)
Il ne faut pas être si difficile. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR PILLIER)
Pas tant que dans Lully, voilà le vrai goût français et que je voudrais bien voir renaître, sans cela nous sommes perdus. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SANGLIER)
Les ballets nous écraseront tout à fait, Monsieur, quand la Musique nouvelle ne prendrait pas le dessus. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR PILLIER)
Je ne reste pas les bras croisés. Croyez-vous que je ne gémisse pas de cette décadence du goût ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SANGLIER)
Il ne faut pas le souffrir. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR PILLIER)
Il faut essayer, l'Opéra ne saurait lui être indifférent, il n'en manque pas un. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR PILLIER)
On voit bien qu'il n'y a pas d'Opéra, Monsieur, aujourd'hui, sans quoi on ne vous verrait sûrement pas ici. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PILLIER)
Mais s'il n'y avait pas d'Opéra cependant ; vous, en seriez fâché ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SANGLIER)
Mais, c'est qu'il n'y a pas là de grandes voix. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PILLIER)
N'avons-nous pas le récitatif obligé ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR QU'IMPORTE)
Ce n'est pas la même chose. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PILLIER)
Quand on ne se connaît pas en musique. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR QU'IMPORTE)
Sans doute ; mais je ne pense pas que vous ne vous y connaissiez point. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SANGLIER)
Cela n'en est pas moins vrai. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR QU'IMPORTE)
C'est une plaisanterie et si vous ne vous connaissiez pas en musique, vous ne viendriez pas tous les jours à l'Opéra. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PILLIER)
Quoi, Monsieur, vous n'êtes pas affligé de voir qu'un Opéra est à présent presque tout sans paroles. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SANGLIER)
Comment, vous causiez donc pendant qu'on chantait, vous ne pouviez pas prendre d'intérêt au poème. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PILLIER)
Et si l'on n'en dansait pas ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SANGLIER)
Même quand on ne danserait pas ; pourvu que l'Opéra finisse et qu'on puisse aller sur le Théâtre après. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR QU'IMPORTE)
Mais s'il n'y avait plus d'Opéra, vous ne pourriez pas aller sur le Théâtre. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SANGLIER)
C'est vrai ; mais comme c'est le bien public qui nous occupe, il ne faut pas s'y refuser. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR PILLIER)
Monsieur, je parie que vous vous ennuyez aujourd'hui ; parce qu'il n'y a pas d'Opéra ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR PILLIER)
Mais, Monsieur, vous ne prenez pas garde à une chose sans doute pour que l'Opéra Français se soutienne , il faut de belles voix. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR PILLIER)
Point du tout, on peut s'en passer très bien. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POINTDUTOUT)
Vous ne voulez pas un bon poème ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR PILLIER)
Pas de bonne Musique ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR SANGLIER)
Pas de bons chanteurs ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR PILLIER)
Quoi, pour avoir un Opéra, il ne faut pas avoir tout ce que nous venons de vous nommer ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR PILLIER)
Point du tout, la dépense n'est pas nécessaire, on aime l'Opéra à Paris et quel qu'il soit, je suis sûr avec cela, cela et cela, qu'il y aura toujours du monde. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POINTDUTOUT)
Je ne le comprends pas moi. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POINTDUTOUT)
Point du tout, je n'ai que faire des petites loges , il n'y en aurait pas, qu'avec cela, cela et cela, je ne m'embarrasse de rien. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POINTDUTOUT)
Je ne devine pas. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR PILLIER)
Comment, vous ne voyez pas que Monsieur, veut dire que le monde attire le monde et que l'habitude d'aller à l'Opéra y fera toujours aller ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR SANGLIER)
Les actrices, les danseuses ne me font rien. Je ne veux pas autre chose que ce que je vous dis ; cela, cela, et cela. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POINTDUTOUT)
Comment, Monsieur, vous ne le croyez pas ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR PILLIER)
Quand on n'a pas d'autres ressources, car vous en conviendrez bien ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR PILLIER)
Écoutez, n'oubliez jamais que vous avez cela, cela et cela, et vous ne vous désespérerez pas. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POINTDUTOUT)

L'AUTEUR ET L'AMATEUR (1771)

Bon, en voici un autre qui ne fait pas un seul vers alexandrin dans son récitatif... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Monsieur Pastoureau. (Acte 1, scène 3, BÉRY)
Monsieur, ce n'est pas cela, ce n'est pas cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Comment, Monsieur, je ne peux pas commencer par des flûtes ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
Non, Monsieur, gardez-vous-en bien ; vous ne trouveriez pas de musicien, qui voulût se charger de mettre votre poème en musique, et il aurait raison. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Ne saurait se retrancher, non, Monsieur, vous n'y êtes pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Eh, Monsieur, vous n'y êtes pas, ce n'est pas cela, ce n'est pas cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Quoi, Monsieur, vous n'êtes pas enchantée de cet acte-là ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
Non, Monsieur, l'acte du Ciel n'est jamais le premier, vous n'y êtes pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Mais, Monsieur, cela fait une espèce de Prologue ; il me semble qu'on ne peut pas mieux commencer. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
Oh ! non, ce n'est pas cela, il faudrait... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Mais, Monsieur, un moment, vous voyez bien que vous n'y êtes pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Votre acte ne finit pas par un ballet, je n'approuve point cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Je le sais bien ; et puis Glaucus n'a pas un entretien avec Léda. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Vous ne réussirez pas, Monsieur, ce n'est pas cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Je ne dis pas le contraire. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
Allons, voyons, voyons ; mais vous n'y êtes pas, si vous ne mettez pas d'Enfer. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Vous n'y êtes pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Mais tout cela n'est pas cher, et je ne veux rien épargner pour Neptune ; je veux que cette décoration soit peinte par Agricola. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
Monsieur, Monsieur, ce n'est pas cela ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Non, vous dis-je, vous n'y êtes pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Ce n'est pas cela ; ne voyez-vous pas que voilà tous les Éléments confondus, et qu'il faut les distinguer ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
On n'a jamais fini par des Démons ; ce n'est pas cela, vous n'y êtes pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Impossible de réussir ; vous n'y êtes pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
À la Chine, c'est bien quelque chose ; mais je ne vois pas là d'Enfer ; et puis ce serait trop tard. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Oui ; mais ce n'est pas là sa place, non plus que celle des combattants : il faut corriger cela, et suivre la marche indiquée. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Monsieur, aidé de vos conseils, je ne demande pas mieux ; mais voyez, du moins, les vers, s'ils sont lyriques. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
Avec de la docilité, vous pourrez faire quelque chose ; mais vous n'y êtes pas encore : je vous aiderai, parce que je vous trouve des dispositions. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
On voie bien que vous avez des idées ; mais ce n'est pas cela... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Passez-moi l'écritoire, je vous prie. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Je ne peux pas vous passer cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Ne me distrayez pas... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Pourquoi pas ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Non, non ; ce n'est pas cela non plus. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Allons, je vous passe ce vers-là. Mais pour... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Sans doute ; par conséquent, vous n'y êtes pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Ne m'interrompez pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Je ne suis pas content de cela ; vous n'y êtes pas du tout. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Vous n'y êtes pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Non pas, s'il vous plaît, je ne veux pas de ce vers-là. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Monsieur, je ne dis pas... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
Mais je ne vous passerai pas cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
N'est pas mal. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Adieu, Monsieur_Pastoureau, charmé de vous avoir vu. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Je passe de l'autre côté, puisque vous le voulez. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)

L'ABBÃ‰ DE COURE-DÃŽNER. (1822)

Oui, Monsieur l'Abbé ; mais je suis fâchée que vous ne vouliez pas diner ici ; vous auriez un gigot bien mortifié, bien bon. (Acte 1, scène 1, DAME ANNE)
Passez un peu chez la blanchisseuse de rabats. (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
Ma foi, je n'en serai pas fâché ; car j'avoue que c'est ce que j'ai mangé de meilleur. (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Je suis bien fâché qu'elle ne soit pas arrivée. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE MONFORT)
Oh, il ne faut pas tout manger le même jour ! (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Vous ne dînez donc pas ici aujourd'hui ? (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Je vous suis obligé : ce n'est pas votre chemin, et il est tard. Je vais chez le président des Bouquins. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Allons, passez donc. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE MONFORT)
Monsieur le Président sait bien que quand je ne viens pas ici, ce n'est pas ma faute. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Allons, c'est bon ; je vous ferai voir de nouvelles acquisitions que j'ai faites, qui ne dépareront pas ma bibliothèque. (Acte 1, scène 6, LE PRÉSIDENT)
Je ne demande pas mieux. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Non ; aujourd'hui je n'aurais pas pu, parce que j'ai toujours remis à prendre des eaux depuis un mois ; et j'ai enfin commencé. (Acte 1, scène 6, LE PRÉSIDENT)
Je vous suis bien obligé ; je ne peux pas avoir cet honneur-là. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Une autre fois je serai charmé de passer un peu de temps seul avec vous. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Oh, elle ne dîne pas de bonne heure. (Acte 1, scène 6, LE PRÉSIDENT)
S'il n'y est pas je viendrai vous revoir. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Je ne peux pas. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Je ne l'ai pas regardé, Madame. (Acte 1, scène 7, JULIE)
Comment, vous n'avez pas plus de curiosité que cela ? (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Mais ce n'est pas cela qu'il y a à considérer ; c'est comme il est bien fait, c'est la vérité qu'il y a dans le visage. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Vous n'entendez seulement pas la valeur des mots. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
J'ai cru que la vérité était de ne pas mentir, et qu'il fallait parler pour cela. (Acte 1, scène 7, JULIE)
Elle croit que je ne comprends pas ce qu'elle me dit, elle me l'explique ; c'est délicieux, cela, par exemple ! (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
C'est un genre qui n'est pas fait pour tout le monde ; avant de faire de pareilles pièces, il faut former le goût du public. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Et puis moi je ne me soucie pas de savoir l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Non, pas à présent. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Vous n'avez pas dîné ? (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
J'ai changé encore mon jour ; est-ce que vous ne le savez pas ? (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Eh bien, l'on va vous faire quelque chose.Je ne dîne pas moi, parce que je suis d'un souper de noce ; mais je vous tiendrai compagnie. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Vous n'oublierez pas de revenir, Monsieur ? (Acte 1, scène 9, BEAULIEU)
Oui ; je n'ai pas pu venir plus tôt. (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Je n'ai pas autre chose à faire que de m'en retourner chez moi. (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
N'allez-vous pas vous fâcher pour cela ? (Acte 1, scène 12, BABET)
Est-ce qu'elle n'y est pas ? (Acte 1, scène 13, L'ABBÉ)
Non, elle est sortie ; et elle nous a dit qu'elle ne reviendrait pas de sitôt. (Acte 1, scène 13, BABET)
Bon, je n'ai pas ma clef à présent. (Acte 1, scène 13, L'ABBÉ)
Ce n'est pas le chien que je voudrais trouver. (Acte 1, scène 13, L'ABBÉ)
Vous n'avez pas dîné ? (Acte 1, scène 13, MADAME BERTRAND)
Tu vois bien, Babet, qu'il n'est pas si tard que tu disais. (Acte 1, scène 13, MADAME BERTRAND)
Mais elle ne reviendra pas de longtemps. (Acte 1, scène 13, BABET)
Elle ne reviendra pas avant sept heures; car elle a dit qu'elle ne serait de retour qu'à la nuit. (Acte 1, scène 13, BABET)
Oh, oui, monsieur l'Abbé, nous n'y manquerons pas. (Acte 1, scène 13, MADAME BERTRAND)
Tu es bien aise qu'il n'avait pas sa clef, à cause du chien ? (Acte 1, scène 13, MADAME BERTRAND)
Pour cela non ; car vous auriez vu qu'il n'y était pas. (Acte 1, scène 13, BABET)
Allons, allons, rentre travailler, et ne me raisonne pas davantage. (Acte 1, scène 13, MADAME BERTRAND)

LES Ã‰POUX MALHEUREUX (1771)

Que Pauline ignore, du moins, mon projet, s'il ne réussit pas. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Ils m'ont été ravis ces biens, par un monstre qui, sous le nom d'ami, a trahi ma confiance. Ce n'est pas pour moi que j'implore votre pitié ; c'est pour une femme vertueuse que j'adore, que vous aimeriez si vous la connaissiez. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT FIRMIN)
Ce n'est point ma grâce que je demande, mon repentir ne suffit pas ; mais Pauline mérite vos bontés ; souffrez qu'elle aille vous trouver, soyez l'asile de la vertu... » (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT FIRMIN)
Je ne comprends pas pourquoi, seule, vous avez pu vous hasarder au milieu des embarras, du tumulte... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Rien, je ne l'ai pas vu. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Sachons nous restreindre au seul nécessaire ; dans cette solitude ; nous ne craindrons pas les regards de ceux qui veulent qu'on rougisse de n'avoir plus que de la vertu. (Acte 1, scène 2, PAULINE)
Comme je ne l'ai pas reçu, c'est contre vous, Monsieur, que je dois avoir mon recours. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINCENT)
Effectivement, je ne vois pas un des meubles que j'ai fournis. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINCENT)
Quoi, Monsieur, vous n'aviez pas des amis puissants qui pourraient vous aider encore ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINCENT)
Vous ne devez pas être la victime de notre imprudence. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
La journée ne se passera pas, sans que vous ayez de mes nouvelles. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Monsieur, que ne vous devrai-je pas ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINCENT)
Un homme à qui je n'avais pas pensé pour nous ; mais que le désir de soulager Monsieur Vincent m'a rappelé, et qui nous sera sûrement utile, c'est Monsieur_Warthon. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Adieu, Monsieur et Madame, je suis au désespoir de vous avoir chagrinés, ce n'était pas mon dessein ; je vous en demande bien pardon. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINCENT)
Eh, ne fais-je pas le tien ? (Acte 1, scène 4, PAULINE)
N'être pas en proie du moins à l'affreuse nécessité ; mais tâchons de nous y soustraire ; voyons ensemble ce qui nous reste dont nous puissions subsister. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Je n'ai pas la moindre connaissance... (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Cela ne se peut pas retarder un seul moment. (Acte 1, scène 5, L'HUISSIER)
Allons vous autres, ne perdez pas de temps ; démeublez cette chambre voisine par l'autre porte ; pendant ce temps-là, nous démeublerons celle-ci. (Acte 1, scène 5, L'HUISSIER)
Cette ressource nous manque ; mais si le Ciel ordonne que nous vivions encore, sans doute qu'il nous prépare des recours que nous ne prévoyons pas. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Ma chère Pauline, attends encore, ne meurs pas sans moi. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Je ne crains pas que tu m'abandonnes. (Acte 1, scène 6, PAULINE)
Mais ne me retiens pas davantage. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Si tu me vois revenir en carrosse, voulant perdre moins de temps pour te rejoindre, rassure-toi, et jette dans la rivière qui passe sous cette fenêtre, cette paille, image affreuse de notre misère, qu'il ne nous reste plus rien qui nous la retrace. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Pourquoi ne me les a-t-il pas confiés ! (Acte 1, scène 7, PAULINE)
Il n'y faut pas compter, la misère effraye plus qu'elle n'attendrit ; les malheureux demeurent isolés, tout le monde s'en éloigne ! (Acte 1, scène 7, PAULINE)
Passion funeste qui ne nous présente jamais qu'un sort délicieux ! Amour qui m'est cher encore, malgré les maux que tu causes à l'époux que j'adore, ne permets pas que l'infortune nous sépare, heureux, ou malheureux, qu'il revienne dans mes bras ! (Acte 1, scène 7, PAULINE)
Mais n'entends-je pas une voiture ? (Acte 1, scène 7, PAULINE)
Ce n'est pas lui encore ? (Acte 1, scène 7, PAULINE)
Pourquoi ne l'ai-je pas suivi ! (Acte 1, scène 7, PAULINE)
Ah, n'espérez pas que je l'abandonne, il faudra m'arracher plutôt la vie que de vouloir m'en séparer. (Acte 1, scène 9, PAULINE)
Ne m'avez-vous pas assuré que si je vous voyais revenir en voiture... (Acte 1, scène 10, PAULINE)
Avec l'argent que j'en ai retiré, j'ai volé au lieu où l'on tirait la loterie : je me suis cru au comble du bonheur en trouvant encore des billets, et pas un de mes numéros n'est sorti. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Qu'il ne nous sépare pas ; mais, que dis-je ! (Acte 1, scène 10, PAULINE)

LE BON MARI (1771)

N'as-tu pas quitté la Comtesse ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
La Marquise est aimable ; mais elle ne vaut pas la Comtesse. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
J'osais me flatter que vous ne seriez pas fâchée de vous trouver seule avec moi. (Acte 1, scène 2, LE VICOMTE)
Ce n'est pas sérieusement que vous dites cela ? (Acte 1, scène 2, LE VICOMTE)
Il y a six mois que vous n'auriez pas été si longtemps sans me voir. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Ce n'est pas ce que vous m'avez dit que je veux savoir ; c'est ce qui est, ce que vous ne m'avez pas dit. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Je le crois, puisque vous ne me le dites pas. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Ne le craignez pas, je fautai sacrifier tout à votre gloire, et je ne me plaindrai pas. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Ne le croyez pas ; l'ambition étouffe la tendresse, elle est avide, ne jouit jamais ; et je perdrais, pour elle, un bonheur réel, sans lequel il me serait impossible de vivre ! (Acte 1, scène 2, LE VICOMTE)
Cependant, vous avez été bien sûre que je ne l'aimais pas ? (Acte 1, scène 2, LE VICOMTE)
Bien sûre ; parce que vous m'avez dit que je me trompais, et que je trouvais indigne de vous et de moi de ne vous pas croire, et de faire d'autre recherche pour savoir si cela était vrai ; voilà comme je suis. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Si vous me trompiez, Vicomte, à quels maux ne serais-je pas en proie ! (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Cela peut être ; mais il m'estime : et être toujours au moment de ne pas mériter cette estime, et craindre de me voir confondue avec tant d'autres femmes, est un supplice continuel. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Non, non, laissez-moi faire, et ne vous troublez pas. (Acte 1, scène 2, LE VICOMTE)
Il ne s'agit que de lui persuader que j'ai soupé hier ici, et elle ne veut pas consentir à le lui dire ; c'est en vain que je l'en prie, elle me désespère. (Acte 1, scène 3, LE VICOMTE)
Que les maris des romans ne sont pas faits comme ceux d'à présent, non plus que les amants. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Je suis bien sûr que je passerai pour ridicule en paraissant aussi délicat. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Vraiment je sais bien que vous n'irez pas en convenir ici. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Cela ne me regarde pas ; je ne me mêle des affaires de personne. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Ce n'est pas à moi que l'on fait croire ces choses-là. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Non, Monsieur, ne me retenez pas, ou craignez mon indignation. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Le Comte n'est point jaloux, je le sais ; mais l'amour-propre, apparemment, lui fait employer ce moyen, pour me perdre auprès de vous : cela n'est pas difficile à comprendre ; comment, vous-même, ne l'avez-vous pas imaginé, et n'avez-vous pas cherché à ne me pas trouver coupable ? (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
Je sais qu'on plaint, et même qu'on a dans le monde une ridicule vénération pour une femme qui a un attachement durable ; mais, pour cela, peut-elle ne pas sentir qu'elle agir contre ses devoirs, contre ce qu'elle se doit à elle-même ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
C'est un bien auquel il ne faut point mêler d'amertume ; vous devez être sûre de moi ; ne me cachez rien de ce qui se passe dans votre âme ; je ne veux pas y laisser établir le plus léger soupçon ; je vous sacrifierai tout ; il n'est pas juste que vous ayez la moindre inquiétude. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
Ne croyez pas, Madame, qu'elle veuille ne plus me voir ; elle veut me brouiller avec vous, voilà tout ; elle se venge de ma froideur pour elle... (Acte 1, scène 6, LE VICOMTE)

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L'AUTEUR AVANTAGEUX. (1768)

Oui, c'est cela, en partie , qui m'a occupé ; parce que lorsqu'on est en train, il ne faut pas quitter. (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
Sans doute la chaleur se perd, et cela ne se retrouve pas quand on veut. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Hé bien, moi, je vois souvent dans celles qui tombent, des lueurs de génie, qui ne sont pas dans les autres. (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
Mais, je ne sais pas si jamais elle sera jouée, il faut des acteurs et nous n'en avons plus. (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
Quoi vous croyez que ceux que nous avons actuellement ne seraient pas capables... (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Une preuve qu'ils ne le Sont pas, c'est qu'ils me la font demander par tout le monde ; qu'ils font agir auprès de moi les puissances supérieures, Sur ce qu'un des leurs qui me l'a entendu lire, Sans que je le susse, leur en a dit : vous sentez bien que s'ils en avaient conçu toutes les difficultés, ils auraient été épouvantés. (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
Mais ne pourriez-vous pas les faire, évanouir ces difficultés, en montrant, à chacun la manière de jouer son rôle ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Nous ne devons pas le permettre, l'Abbé, pour votre gloire, pour celle de la Nation, pour.... (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Non, Chevalier, laissez-le passer ; vous ne me déterminerez jamais, allons-nous-en. (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
Oui, de ce qu'il ne veut pas la faire jouer. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Non, Monsieur , il est vrai que dans le commencement l'on n'écoutait pas trop ; mais il y a des choses si peu attendues , si hors de vraisemblance, que l'attention s'est réveillée. (Acte 1, scène 2, LE COMÉDIEN)
Je ne comprends pas cela. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Non ; mais l'Abbé, tout ce que vous m'avez dit, n'est donc pas vrai ? (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Oui, Monsieur ; c'est ce qui faisait que mes camarades ne s'en souciaient pas. (Acte 1, scène 2, LE COMÉDIEN)
Quoi, pas un bon vers ? (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Pas un ; c'est beaucoup dire, cependant je serais bien embarrassé d'en trouver qu'on pût citer. (Acte 1, scène 2, LE COMÉDIEN)
Monsieur, tout le monde ne voit pas de même. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Ou du moins vous ne voyez pas comme tout le monde ; j'aime mieux croire cela. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Et le peu de démarches et de soins que vous vous donniez pour cela, que malgré les puissances supérieures qui s'en mêlaient, vous ne vouliez pas vous rendre. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)

LE DISTRAIT (1783)

Est-ce que la promenade ne vous semble pas belle ? (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Oui, il est vrai qu'il n'y fait pas beaucoup d'air. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Vous n'en avez pas besoin, je vous assure ; mais pourvu que vous m'écoutiez, soit ici, soit ailleurs ; c'est égal. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Mais voyons à présent, je ne perds pas de vue mon projet. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Si vous avez un projet différent du mien, et qu'il soit meilleur, j'en profiterai avec grand plaisir ; ce sera même une marque d'amitié de votre part, à laquelle je serai on ne peut pas plus sensible : voyons, je vous écoute. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Si vous le savez, il est inutile de vous le redire ; mais je ne vois pas de meilleur parti à prendre dans ce cas-là, que le mariage. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Je ne veux pas de Compagnie_de_Cavalerie ! (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Ce n'est pas pour vous ; comment voulez-vous que j'imagine... (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Si vous n'avez pas encore de Rapporteur, il n'est pas temps de solliciter vos Juges. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Comment, ne m'avez-vous pas dit que vous voudriez que votre procès fût jugé avant votre départ pour la campagne ? (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Ne fais-je pas bien ? (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Est-ce que je ne vous ai pas dit que je l'épousais ? (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Mais je ne sais pas encore ; car voilà plusieurs fois que je viens ici pour lui en parler, et je ne sais comment cela se fait, je l'oublie toujours ; mais cette fois-ci, j'ai mis un papier dans ma boîte pour m'en souvenir. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Je ne sais pas si elle y consentira ; car il est difficile de la fixer longtemps sur le même objet. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Elle est comme le Vicomte_de_Montfort, qui a marié sa fille le mois passé ; hé bien, je n'aime pas ce mariage-là. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Je les ai vu à l'Opéra ; c'est le plus pauvre Opéra ; il finit de bonne heure, on ne peut pas se promener ; mais pour cela, il n'y a que la campagne. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Vous voyez bien que je ne me trompe pas de mot cette fois-ci, et que je ne dit pas Compagnie pour campagne. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Oui, vous ferez bien ; parce que ce mariage, le procès de la Comtesse, tout cela m'occupe beaucoup ; on a mille lettres à répondre ; elle veut que je lise un roman nouveau : tout cela ne peut pas s'accorder ensemble, vous en conviendrez bien. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Je ne vous reconduis pas. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Ce n'est pas là le moyen de m'en corriger, Madame ; au contraire. (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
Mais vous ne m'écoutez pas, Madame. (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
Ne parlez-vous pas des contraires ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
N'est-ce pas des contrats, plutôt ? (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
Vraiment, c'est que cela est vrai ; je ne l'oublierai pas cette fois-ci. (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
Non, non ; cependant ne vous éloignez pas. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
J'en suis très fâchée, car il ne peut pas y avoir de Tuileries aujourd'hui ; et je les aime beaucoup. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Oui, c'est délicieux ; c'est ce que je disais ; il vous a fait bien rire hier, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Le_Vicomte ; n'est-ce pas de lui que vous me parliez ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Je ne sais pas deviner ; dites-moi tout de suite. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Je ne le trouve pas ; c'est inconcevable ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Oui, je suis constant ; cela ne réussit pas toujours, comme vous savez, avec les femmes. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Pourquoi pas ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Je ne veux pas vous retenir plus longtemps. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Ne venez-vous pas avec moi ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Non, je ne sortirai pas aujourd'hui ; j'attends quelqu'un à qui j'ai à parler d'affaires. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Oui ; mais ne vous l'ai-je pas dit donc ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Je ne sais pas. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Je ne m'en souviens pas. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)

LA RECOMMANDATION (1771)

Je ne trouve pas cela. (Acte 1, scène 1, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Vous n'avez pas besoin de ces livres-là, pour jouir de toute la délicatesse, de toute la sensibilité de votre âme. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Je ne vous en crois pas capable. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Pourquoi ne pas louer ce qu'on aime ; pourquoi ne pas lui rendre justice ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Mon_Dieu, l'on est si récompensé de faire le bien ; on goûte une si grande satisfaction, qu'il n'y a pas un grand mérite à s'en occuper. (Acte 1, scène 1, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Comment ne serais-je pas occupée de plaire à l'homme que j'aime et que j'estime le plus ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Notre bonheur commun dépend de nous ; vous pensez assez solidement pour fuir les gens frivoles, légers ou perfides ; comment ne les haïrais-je pas, et comment pourrais-je les craindre ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE LA BRUY?RE)
L'amour ne se trouve pas toujours avec l'estime ; mais quand ils sont réunis, rien ne peut détruire un attachement de cette espèce. (Acte 1, scène 1, MADAME DE LA BRUY?RE)
Si vous étiez capable de quelques goûts passagers, je vous plaindrais ; parce que les remords ne vous en laisseraient pas jouir tranquillement. (Acte 1, scène 1, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Je ne vous ferai point de ces protestations, ridicules souvent ; parce qu'on ne peut pas répondre dune faiblesse quand on est homme ; mais ces remords dont vous me parlez, m'effrayent si fort, que je me crois au-dessus de danger. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Dites une estime réciproque, une amitié durable nous réunira sans cesse ; le passage de l'amour à l'amitié sera insensible, et l'habitude du bonheur l'établira si vivement en nous, que rien ne pourra le détruire. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Madame, je suis désespérée de ne m'être pas trouvée chez moi, lorsque vous m'avez fait l'honneur d'y venir. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Oui, je sors beaucoup, pour Monsieur de la Bruyère ; on ne le voit nulle_part, et depuis Fontainebleau, je ne l'ai pas rencontré une seule fois. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Vous en allez avoir une nouvelle, à et qu'on m'a dit, qui sera admirable ; j'ai fait louer une loge, parce que je n'en ai pas à ce spectacle-là, je ne le puis souffrir ; je ne vais qu'à l'Opéra et aux Italiens ; mais pour cette pièce-là, je veux absolument la voir : si vous n'aviez pas de loge, et que vous voulussiez... (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Ma belle-soeur aura la sienne, Madame ; mais je ne vous en suis pas moins obligée de votre offre. (Acte 1, scène 2, MADAME DE LA BRUYÈRE)
C'est qu'on entend parler pendant huit jours d'une pièce nouvelle, et quand on n'est pas au fait, cela ennuyé à mourir. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Quoi, Madame, vous n'aimez pas la lecture ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Pardonnez moi, assez, quand je travaille surtout, cela me distrait ; mais autrement cela fait perdre trop de temps : j'ai toujours du monde, je sors beaucoup et on ne peut pas suffire à tout ce que l'on a à faire. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Mais là, Madame, n'auriez-vous pas le temps de lire pendant vos semaines ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Je ne peux pas vous bien dire... (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Ce n'est pas jaune, ce n'est pas blanc ; c'est soufre pâle, ou paille ; oui c'est paille : un ruban couleur de noisette et bleu, qui entoure un faisceau de roses, qui fait la bordure ; le milieu, des pavots et des lys, avec des grenades et des instruments de musique. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Allons me voilà dégoûtée de mon meuble, je ne l'achèverai pas. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Eh bien, passez par ici. (Acte 1, scène 2, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Ah, mon_Dieu ! J'oubliais, j'ai une affaire à vous, Monsieur de la Bruyère ; c'est même ce qui m'a fait sortir de bonne heure ; parce que plus tard je craignais de ne pas vous trouver. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Non, je ne veux pas vous tourmenter davantage là-dessus. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Madame, vous voulez donc bien que je passe par là ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Ah ça, je dirai à mon oncle que cela ne se peut pas ; me voilà débarrassée. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Cela ne serait pas étonnant, il y a tant de gens qui meurent de faim. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Mais je ne le connais pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Eh bien, parlez-lui, vous jugerez facilement de quoi il est capable. S'il n'avait pas compté sur Madame de Saint-Léger, il aurait trouvé quelqu'un qui l'aurait mieux protégé, ne m'ôtez pas cette satisfaction. (Acte 1, scène 3, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Je voudrais que vous puissiez faire quelque chose pour lui ; quand ce ne serait que pour faire sentir à la Comtesse, que quand on ne fait pas mieux les affaires dont on se charge, on ne devrait pas s'en mêler ; et qu'on y fait plus de tort que de bien. (Acte 1, scène 3, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Y a-t-il pas quelqu'un là-dedans qui attend Madame de Saint-Léger ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Est-ce que Madame_la_Comtesse de Saint-Léger, Monsieur, ne vous a pas donné mon mémoire ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DUMONT)
Dites naturellement ; il est tout simple de se plaindre ; c'est une consolation qu'on ne doit pas se refuser. (Acte 1, scène 5, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Eh bien, Monsieur de la Bonde a profité de trois jours, que je n'ai pas pu quitter ma mère, qui était à toute extrémité, pour me faire ôter mon emploi. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DUMONT)
Monsieur, est-ce que cela ne vous touche pas ? (Acte 1, scène 5, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Parce qu'elle n'est pas assez bonne ; mais comme mon secrétaire est vieux et qu'il a besoin de se reposer, voilà la place que je lui offre : il me faut quelqu'un de confiance, et je crois que je ne peux pas mieux choisir. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Madame, je suis si saisi d'étonnement, d'admiration, que tout mon regret est de ne pouvoir pas vous témoigner ma reconnaissance, comme je le désire... (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DUMONT)
Je ne puis pas parler .... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DUMONT)
Mais, Monsieur, ce n'est pas ma faute si vous n'avez pas réussi, vous demandez une chose impossible, Monsieur de la Bruyère doit vous l'avoir dit, je lui ai donné votre mémoire. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Je vous dis que j'ai fait l'impossible : vous direz à mon oncle, que ce n'est pas ma faute. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Je n'y comprends rien : quoi, ce n'est pas à vous, Madame, que je dois le bonheur qui m'arrive ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DUMONT)
Non, Madame, la tête ne lui a pas tourné ; mais il faut vous avouer ce qui est arrivé. (Acte 1, scène 6, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Si je n'avais pas su ce qu'il valait, je ne vous en aurais pas parlé non plus. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Ne vous donnez pas cette peine-là. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Envoyez-les à Monsieur Dumont ; c'est lui qui a cette partie-là actuellement et si ce que vous demandez est juste, je ne doute pas qu'il ne fasse valoir vos intérêts. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA BRUY?RE)
Je ne le connais pas. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Ne parlons pas de cela. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Madame, vous ne vous ne voulez donc pas de ma loge pour la pièce nouvelle ? (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Allons, Monsieur de La Bruyère, n'allez-vous pas encore vouloir me conduire aussi ? (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Quoi, Monsieur, est-ce que Madame_la_Comtesse ne vous avait pas parlé en ma faveur ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DUMONT)
Tranquillisez-vous, ce quelqu'un ne sera pas à plaindre, il vous connaît de réputation, et il sera sûrement votre ami. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Je n'ai pas pu m'empêcher de la renvoyer pour son affaire à Monsieur Dumont. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Oui, dont elle ne savait seulement pas le nom. (Acte 1, scène 8, MADAME DE LA BRUYÈRE)

L'IMPORTANT (1771)

Quelle diable de fantaisie, de venir ici un jour de pièce nouvelle ; je savais bien que nous n'y trouverions pas de place ! (Acte 1, scène 1, D'AUVERSAC)
Et puis je n'entends pas l'Italien. (Acte 1, scène 1, SAINT-GRATIEN)
Ne veux-tu pas que j'aille me casser la tête sur des Cartes de Géographie, ou à faire des calculs ? C'est à vous autres Messieurs de l'État-Major, à vous donner cette peine-là. (Acte 1, scène 1, D'AUVERSAC)
On ne le trouve jamais, le Chevalier, et c'est pour cela principalement que je suis venu ici, pour voir si je ne le rencontrerai pas. (Acte 1, scène 1, SAINT-GRATIEN)
Ah, je ne m'étonne plus, si tu n'as pas voulu aller à la Comédie Italienne ? (Acte 1, scène 1, D'AUVERSAC)
N'avez-vous pas vu le petit Duc, votre Colonel ? (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Il me donne rendez-vous ici, pour que nous parlions de ses affaires, et je ne le trouve pas. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Ma foi, je ne peux pas deviner ce qu'il veut ; il a à me parler pour faire changer de quartier à son Régiment, il faut que je sache du moins où il veut aller, pendant que nous faisons le nouvel arrangement. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Je n'en sais rien, il ne m'en a pas parlé : mais Monsieur le Chevalier, j'ai été chez vous ce matin, pour avoir l'honneur de vous voir, vous veniez de sortir. (Acte 1, scène 2, SAINT-GRATIEN)
On ne pourra donc pas le voir d'aujourd'hui ? (Acte 1, scène 2, SAINT-GRATIEN)
Oh, moi, j'ai la loge de la Maréchale, et puis celles de toutes les femmes de ma connaissance ; mais on ne peut pas se partager. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Oui ; mais je ne peux pas le dire. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Je ne conçois pas cela. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Est-ce pas là cet Important qui égara notre colonne la campagne dernière, qui nous fit faire six lieues, au lieu de deux, sans pouvoir trouver notre camp, et puis qui nous laissa-là ? (Acte 1, scène 3, D'AUVERSAC)
C'est aussi lui qui voulait battre les paysans Hanovriens ; parce qu'ils n'entendaient pas le Français, et qui ne savait pas leur répondre quand ils lui parlaient Latin. (Acte 1, scène 3, D'AUVERSAC)
Je sais bien que tu ne feras pas comme cela, toi. (Acte 1, scène 3, D'AUVERSAC)
Vous viendrez ce soir chez moi, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 4, LE MARÉCHAL)
Ah, celui-là n'est pas mauvais ; moi renfermé avec lui ! (Acte 1, scène 4, LE MARÉCHAL)
Monsieur le Maréchal, ne lui dites pas que c'est moi qui ai dit cela. (Acte 1, scène 4, SAINT-GRATIEN)
Mais, Monsieur le Maréchal, je ne veux pas prendre la place de Monsieur le Chevalier. (Acte 1, scène 5, SAINT-GRATIEN)
Tu es bienheureux toi, je ne sais pas comme tu fais, tu es toujours le mieux placé du monde : je suis venu trop tard et je ne peux pas trouver un coin, tout est plein. (Acte 1, scène 6, GERVAULT)
Je ne te mens pas ; j'ai promis à la Duchesse qui est malade, d'aller lui tenir compagnie pendant la Comédie ; parce qu'elle n'aura personne. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Je te dis que je ne le peux pas, en honneur, j'ai affaire. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Hé bien, mon pauvre Chevalier, te voilà donc débusqué ; la loge de la Maréchale est remplie et tu n'y es pas ! (Acte 1, scène 7, DÉRINCOURT)
Non, je t'assure que je n'ai pas voulu y rester et que j'ai même cédé ma place. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Je ne demande pas mieux. (Acte 1, scène 7, DÉRINCOURT)

L'APRÃˆS-DINÃ‰E (1771)

Hé bien, Mademoiselle, on ne peut donc pas vous avoir ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE VERNANT)
Mais, Madame n'a qu'à le rendre si elle n'en veut pas ; cependant, il est bien fait ; c'est qu'il y a là un pli... (Acte 1, scène 1, ROSALIE)
Mais il n'y a pas assez de temps. (Acte 1, scène 1, ROSALIE)
Mais je ne dis pas cela : Madame me gronde toujours. (Acte 1, scène 1, ROSALIE)
Ah, Monsieur, vous faites toujours un bruit épouvantable quand vous entrez chez moi ; je n'ai pas dormi de la nuit, j'ai une migraine affreuse, et vous venez là... (Acte 1, scène 2, MADAME DE VERNANT)
Moi, Madame, je ne sais pas cela ; on ne peut jamais vous voir le matin. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE VERNANT)
N'allez-vous pas me quereller ? (Acte 1, scène 2, MADAME DE VERNANT)
À propos, Monsieur, voilà le printemps, il me faut quatre robes, et je n'ai pas le sol. (Acte 1, scène 2, MADAME DE VERNANT)
Ma foi, Madame, ce n'est pas mon affaire ; que n'avez-vous plus d'arrangement. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE VERNANT)
Je ne connais pas cela. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE VERNANT)
Je ne vous ai pas donné, il y a deux mois, deux toiles superbes ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE VERNANT)
En vérité, je n'imagine pas comment les femmes peuvent se déterminer à se marier. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Vous n'imaginez pas ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE VERNANT)
Ce n'est pas nous qui nous marions ; aussi si je peux jamais devenir veuve, croyez que... (Acte 1, scène 4, MADAME DE VERNANT)
Vous apportez un bien considérable à votre mari, et vous n'en jouissez pas ; ce n'est pas la peine. (Acte 1, scène 4, MADAME DE VERNANT)
Il est vrai que je ne conçois pas le goût des hommes d'à présent. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Oui, c'est une petite horreur, qui ne sait pas danser, et l'on trouve cela charmant. (Acte 1, scène 4, MADAME DE VERNANT)
Cela peut être, vous savez bien que je ne vois pas de loin ; mais c'est Madame de Rouvière qui est charmante ! (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Mais, ne dites donc pas de ces choses-là, l'Abbé ; nous avons été ensemble au couvent, elle est noire à faire peur, mal faite... (Acte 1, scène 4, MADAME DE VERNANT)
Pour la taille, je ne sais pas ; cependant il me semble que... (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Je ne crois pas, parce que je suis engagé il y a plus de quinze jours. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Cela n'est pas vrai ; voyons, où ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE VERNANT)
Elle a des dents qui ne finissent pas ; mais vous ne voyez rien de tout cela, vous autres hommes, voilà comme vous êtes. (Acte 1, scène 4, MADAME DE VERNANT)
Je ne crois pas que cela m'arrive. (Acte 1, scène 4, MADAME DE VERNANT)
Ah, voilà pourquoi il ne veut pas souper ici. (Acte 1, scène 5, MADAME DE VERNANT)
Est-ce que nous n'avons pas eu la revue du Commissaire, je n'ai eu que le temps de faire ôter mes guêtres. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Cela ne va-t-il pas finir ? (Acte 1, scène 6, MADAME DE VERNANT)
Vous n'avez donc pas dîné ? (Acte 1, scène 6, MADAME DE VERNANT)
Non, pas trop ; elle est assez hardie à cheval. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Pour ce qui est d'être hardie, ce n'est pas là ce qui lui manque, elle a l'air un peu fille. (Acte 1, scène 6, MADAME DE VERNANT)
Ah, ne dites donc pas cela ; il est vrai que je ne crois pas qu'on languisse longtemps avec elle, et j'ose me flatter que si j'avais voulu... mais dans ce temps-là... vous savez bien... (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Dites à son Laquais, que je ne peux pas, que je vais sortir dans le moment, et revenez. (Acte 1, scène 7, MADAME DE VERNANT)
J'en fuis sûre. Cela vous détermine, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 7, MADAME DE VERNANT)
Dites que je ne souperai pas ici. (Acte 1, scène 7, MADAME DE VERNANT)

LE BAL (1822)

Ne me trouvez-vous pas digne de vous ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Si je ne vous déplais pas, pourquoi refuser mes soins ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Madame, ne le croyez pas; non, jamais... (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Mais si vous l'aimez réellement, votre bonheur ne sera pas long. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Mais cela n'est pas possible. (Acte 1, scène 1, MADAME DE CLERVAUT)
Il peut vous avoir aimée : je le crois comme vous ; mais son amour n'a pas été assez fort pour résister au désir d'être aimé d'une autre. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Mais si cela n'est pas vrai, à quoi pouvez-vous vous attendre ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE CLERVAUT)
Ce n'est plus un vol que je lui fais ; vous n'avez pas encore connu le bonheur d'aimer ; je vous réponds toute ma vie de n'avoir de volontés que les vôtres, si votre coeur peut devenir sensible. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Elle se masquera, pour n'être pas obligée de faire les honneurs de son bal. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Je n'en sais rien ; je ne l'ai pas encore vue. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE SAINT-VAL)
Cela ne serait peut-être pas difficile. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE SAINT-VAL)
Ma foi, je ne sais ; mais si j'en avais autant d'envie que toi, je n'hésiterais pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE SAINT-VAL)
Pourquoi pas ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE CLERVAUT)
Pour moi, je vais tenter aussi une aventure : si je la manque, je ne m'en pendrai pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE SAINT-VAL)
Je ne serai pas longtemps. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Pourquoi pas ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE CLERVAUT)
Ce ton devient bien grave au moins, pour un bal; et si l'on attaquait aussi vivement madame de Clervaut ici, je crois que cela ne vous plairait pas, si vous le saviez. (Acte 1, scène 4, MADAME DE CLERVAUT)
Vous ne le devinez pas ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE CLERVAUT)
Pourquoi ne pas rentrer dans le bal ? (Acte 1, scène 7, MADAME D'ORVILLE)
Je ne viens pas de causer ici avec vous dans l'instant ? (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE CLERVAUT)
Je puis vous prouve aisément que depuis que le bal est commencé, je ne suis pas sortie de l'endroit où l'on danse ; et j'ai toujours eu le même domino. (Acte 1, scène 8, MADAME D'ORVILLE)
Informez-vous, et tout vous convaincra que je ne vous ai pas parlé de la soirée. (Acte 1, scène 8, MADAME D'ORVILLE)
Ne trouves-tu pas cela délicieux ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE SAINT-VAL)
Non pas moi. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE CLERVAUT)
Cela ne te paraît pas plaisant? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE SAINT-VAL)
Il n'est pas content de sa dame, apparemment. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE SAINT-VAL)

LE BOUDOIR. (1768)

Je n'ai pas voulu qu'il y manquât la moindre chose. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-DE-BOURVAL)
Ah, parbleu, cela n'est pas difficile ; on reconnaît toujours le père des grâces et des amours. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-D-ORSANT)
Bien loin d'être une folie, quand vous saurez mon projet, vous ne manquerez sûrement pas de m'approuver. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-DE-BOURVAL)
Ce n'est pas cela ; écoutez-moi. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-DE-BOURVAL)
Je le sais ; mais ce n'est pas là ce qui me retient. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-DE-BOURVAL)
Je crains qu'elle ne soit insensible ; à son âge on n'est pas aussi formée qu'elle l'est, sans avoir plus de vivacité ; enfin je veux la tirer de l'espèce d'indifférence où je la vois. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-DE-BOURVAL)
Si j'étais plus jeune, je n'aurais pas recours à ces moyens ; mais, puisque tout ce que vous voyez ici, vous a charmé, il me semble qu'elle doit y perdre son insensibilité, et que dans ce trouble, voyant ce que j'ai fait pour elle, sa reconnaissance favorisera le désir que j'ai de l'épouser. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-DE-BOURVAL)
Ce n'est pas un crime en aimant v.1 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-DE-BOURVAL)
Je n'en disconviens pas ; mais ... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE BOURVAL)
Enfin, je ne sais ce qui vous arrivera ; mais si rien ne réussit de tout ce dont vous vous flattez, n'en soyez pas surpris. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-D-ORSANT)
Allons, je ne finirais pas, et c'est d'autant reculer mon bonheur. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-DE-BOURVAL)
Je ne connaissais pas cette pièce-ci. (Acte 1, scène 3, LE-CHEVALIER)
Oui, mais je n'y veux pas rester avec vous. (Acte 1, scène 3, SOPHIE)
C'est ce que je veux savoir ; ils ont été renfermés ici longtemps, à ce qu'on m'a dit ; j'ai vu sortir mon oncle en riant ; j'ai été prêt à lui sauter au col ; mais je me suis retenu ; je veux auparavant apprendre de vous si je ne me trompe pas. (Acte 1, scène 3, LE-CHEVALIER)
Je ne sais pas de quoi ces Messieurs se sont entretenus ; mais je ne crois pas que le projet de Monsieur de Bourval soit conforme à vos désirs. (Acte 1, scène 3, SOPHIE)
J'en ai toujours eu le projet, et la crainte de ne pas réussir, m'a fait préférer l'incertitude au désir d'éclaircir mon sort. (Acte 1, scène 3, LE-CHEVALIER)
Je ne veux pas que vous soyez ici ensemble. (Acte 1, scène 3, SOPHIE)
Hé bien, entrez dans cette garde-robe, vous la verrez au travers des fleurs qui sont peintes sur la glace de la porte, et vous ne remuerez pas. (Acte 1, scène 4, SOPHIE)
Ce n'est pas l'or qui me plaît ; ce font les fleurs, les odeurs, les peintures, les glaces ! (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE-DE-SAINT-EDME)
Ce n'est pas là ce qui vous y paraît le moins joli, dites la vérité. (Acte 1, scène 4, SOPHIE)
J'y passerais ma vie. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE-DE-SAINT-EDME)
Je ne sais pas ; mais peut-être que je le saurais. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE-DE-SAINT-EDME)
Ne trouves-tu pas que les figures ont quelque chose de divin ? (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE-DE-SAINT-EDME)
Regardez Vénus, elle vous ressemble comme si c'était votre portrait ; ne trouvez-vous pas ? (Acte 1, scène 4, SOPHIE)
Mais vous ne la regardez pas. (Acte 1, scène 4, SOPHIE)
Ah, Sophie, je ne croyais pas ce boudoir si dangereux ! (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE-DE-SAINT-EDME)
Ce n'est pas pour vous qu'il l'est le plus. (Acte 1, scène 4, SOPHIE)
Je ne comprends pas pourquoi je vous vois aujourd'hui si différemment de ce que je vous avais vu jusqu'à présent. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE-DE-SAINT-EDME)
C'est que vous doutiez de mon coeur ; sans doute ; vous ne me rendiez pas justice, vous ne vous la rendiez pas à vous-même. (Acte 1, scène 4, LE-CHEVALIER)
Hé bien, je ne m'y oppose pas. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE-DE-SAINT-EDME)
Ne faites pas de bruit, elles sont encore ici. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-DE-BOURVAL)
Oui, sans lui, je n'aurais peut-être jamais su que Monsieur le Chevalier m'aimait ; peut-être même n'y aurais-je pas été aussi sensible ; c'est à vous que je devrai tout mon bonheur. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE-DE-SAINT-EDME)
Monsieur, elle est sensible, elle en convient ; n'est-ce pas ce que vous en vouliez savoir ? (Acte 1, scène 5, SOPHIE)
Je t'entends, et tu n'as pas besoin de t'expliquer. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-D-ORSANT)
C'était des désirs et non pas de l'amour que vous aviez, et vous retrouverez aisément avec une autre, ce que vous perdez avec elle. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-D-ORSANT)
Nous faisons des heureux , mon ami, nous le devenons nous-mêmes, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-D-ORSANT)

Ã€ TROMPEUR, TROMPEUR ET DEMI (1768)

Je ne le connais pas. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DU BOULOIR)
On m'a mandé qu'il n'avait rien laisse : c'est ce qui fait qui je ne me suis pas pressé de venir ; mais, comme il mangeait fort peu, je ne comprends pas ce qu'est devenu son bien. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
N'a-t-on pas fait un inventaire à sa mort ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Mme de Rupert est très avare, et si elle a envie de vous frustrer je ne suis pas étonné qu'elle n'ait pas voulu placer ces fonds. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Ne pouvez-vous pas vivre dans l'emploi que vous avez ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Vous ne l'épouserez pas, et elle n'en mourra pas : il n'y a que vous à plaindre dans ce cas-ià. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Vous ne savez pas à quel point je suis malheureux : monsieur, mon état est affreux ! (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Monsieur, ne nous trahissez pas, je vous en conjure ! (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Elle est devenue grosse : la crainte d'être exposée à la colère de ses parents et son désespoir si je ne voulais l'en sauver en l'enlevant m'ont déterminé à m'enfuir avec elle à Paris, où nous sommes depuis huit jours, et tout prêts à mourir de misère si vous ne trouvez pas quelque moyen de nous en tirer. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Monsieur, je n'abuserai pas de votre confiance en moi, et je ne vous ferai point de reproches sur le malheur où vous avez entraîné une malheureuse personne que vous dites que vous aimez. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Ah ! monsieur, faites de moi ce qu'il vous plaira, mais je vous en supplie, ayez pitié de votre malheureuse nièce : qu'elle ne soit pas la victime de son imprudence. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Il faut savoir s'il n'y a pas moyen de rien tirer de Madame de Rupert. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
À la bonne heure : si je ne réussis pas, je me charge de tout arranger vis-à-vis de mon frère, d'une façon ou d'autre. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Ne perdons pas de temps. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DU BOULOIR)
Ne vous embarrassez pas. (Acte 1, scène 3, LAPIERRE)
C'est très fâcheux, madame : il ne fallait pas y consentir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DU BOULOIR)
Pour une femme raisonnable comme vous, il est étonnant que vous ne l'ayez pas empêché. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DU BOULOIR)
Mais il n'était pas dissipateur. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DU BOULOIR)
Monsieur, non : du moins on ne le voyait pas, et il est vrai que ce n'est pas le luxe qui nous a ruinés, mais de mauvaises affaires qu'il a faites toute sa vie, parce qu'il n'y entendait rien et... qu'il a toujours été trompé par des fripons. (Acte 1, scène 4, MADAME DE RUPERT)
Sa dernière passion, qui a achevé de nous ruiner, a été sa chimie. (Acte 1, scène 4, MADAME DE RUPERT)
Vous avez bien de la bonté de me tranquilliser, mais ne me fera-t-il pas des frais, toujours ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE RUPERT)
En ce cas-là je ne le crains pas, (Acte 1, scène 4, MADAME DE RUPERT)
Je vous dis que vous n'avez rien à craindre : vous voyez bien qu'on n'entend pas de bruit. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
Tenez, voyez à la fenêtre : il n'y a pas la moindre apparence de feu. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
Il n'y a rien, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
Madame, ce n'est pas un crime si grand que celui de vouloir retenir le bien d'autrui. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
Mais, messieus, si j'ai dit six cent mille francs, il n'y a pas cela ; je me suis trompée. (Acte 1, scène 6, MADAME DE RUPERT)
Finisse cette affaire sans perdre un instant : nous irons chercher ma nièce après, et j'aurai la satisfaction de faire votre bonheur à tous deux ; ne serai-je, pas bien récompensé. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)

CONDAMNER SANS ENTENDRE. (1768)

Sans l'état de ma mère, qui ne ma permet pas de quitter ce lieu-ci, je n'aurais pas été pressé de l'amener à Paris : j'espérais qu'ayant sa nièce avec elle en y arrivant, que demeurant avec ma mère à Auteuil, ce serait la même chose que quand nous étions en province. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
Je n'avais pas pensé que demeurer à Auteuil c'est être à Paris. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
Ne la suiviez-vous pas dans ces différents amusements ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Oui, mais semblable à l'homme qui donne le bras à une femme au bal, c'était moi dont elle était le moins occupée : témoin de toutes les agaceries qu'elle faisait, de ce désir de plaire à la multitude, mon coeur sans cesse déchiré ne put soutenir de la suivre en étant ainsi oublié, et j'ai voulu laisser passer les premiers moments de l'ivresse où tant d'objets nouveaux l'avaient plongée. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
Cherche-t-elle seulement à pénétrer ce qui se passe dans mon âme ? (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
Cette froideur n'est pas encore le seul reproche que je puisse faire à la Comtesse. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
Mon malheur ne me permet pas de douter : un coeur qui sait aimer reconnaît facilemment quand il a un rival qu'on lui préfère. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
Le hasard me l'a fait découvrir : je cherchais un endroit écarté pour causer avec ma nièce, et je ne croyais pas en trouver un aussi agréable. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Nous vous reverrons : vous ne retournez pas aujourd'hui à Paris ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Vous êtes bien jeune, ma nièce, vous ne connaissez pas encore les hommes. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Elle ne durera pas longtemps, ma chère nièce, je suis même fâchée d'avoir retardé pour ceci votre bonheur : dès ce jour même je vais tout réparer. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Mais si vous n'êtes pas heureuse, il manquera toujours quelque chose à la satisfaction que je vais goûter. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Vous n'avez sûrement pas vu à qui ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Il y en a sûrement une que nous ne voyons pas. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Je crains en vérité que la tète lui ait tourné : cela est effrayant au moins, et je ne vois pas pourquoi vous seriez jalouse de cette statue. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
La niche ne s'ouvre pas. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Voyez, voyez bien, ma tante, qu'il ne faut pas soupçonner légèrement son amant d'être infidèle. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Je ne demande pas mieux. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
J'entends, vous n'aurez pas besoin de livre, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
La contrainte ne sera pas longue. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Monsieur le chevalier, j'ai une affaire qui ne me permet pas de rester ici, mais je vous y laisse en bonne compagnie : vous n'avez pas, je crois, à vous plaindre de ma confiance en vous. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Ne voyez-vous pas autant que vous le voulez ce que vous aimez ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Ce n'est pas une situation fâcheuse, et vous pourriez être plus malheureux. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Il est vrai, mais que me sert de me faire jouer un personnage comme celui que je fais auprès de vous, quand le marquis ne montre pas la moindre jalousie? (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Mais ne peut-il pas échapper ce bonheur, lorsqu'on le craint le moins ? (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Votre tranquilité n'est-elle pas désespérante ? (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Vous n'êtes pas aujourd'hui comme je vous ai vue jusqu'à présent : loin de partager ma peine... (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Je ne vous aime pas ? (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Si votre bonheur et le mien ne dépendaient pas du secret que je vous fais, pourrais-je me taire ? (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Sûrement : je ne vous quitte pas. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Il ne la quitte pas ! (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
Qu'elle ne l'aime pas ? (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)

L'ENRAGÃ‰ (1771)

Elle n'est pas trop bonne ; mais une nuit est bientôt passée. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Je ne sais pas bien ; mais si vous voulez, je m'en vais faire monter Monsieur l'Écuyer. (Acte 1, scène 1, MADAME THOMAS)
Monsieur, pas beaucoup, du depuis qu'on a fait passer la grande route par... chose... (Acte 1, scène 1, MADAME THOMAS)
Je passerai toujours par ici, moi ; je fuis bien aise de vous voir, Madame Thomas. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Monsieur, dans ce temps-ci, nous n'avons pas de grandes provisions. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR HACHIS)
Je ne suis pas difficile ; mais je veux bien souper. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Oui, pourquoi pas ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Et vous ne pourriez pas en avoir une ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Ce n'est pas nous, ce font des voyageurs qui passent par ici et qui nous en font voir, quand ils en ont ; et quand il dit l'autre jour, il y a plus de six mois. (Acte 1, scène 2, MADAME THOMAS)
Il n'y en a pas trois. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR HACHIS)
Oui, mais avec tout cela, je meurs de faim, et je ne sais pas pas encore ce que j'aurai à souper. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Oui, cela se peut faire, et cela n'est pas long. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR HACHIS)
Je songe une chose, nous n'en avons pas de poulets, nous n'avons que ceux qui sont éclos ce matin et il font trop petits. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR HACHIS)
C'est vrai, je n'y pensais pas. (Acte 1, scène 2, MADAME THOMAS)
Monsieur l'Écuyer n'est pas long, il est accoutumé à servir promptement. (Acte 1, scène 2, MADAME THOMAS)
N'y a-t-il pas ici un boucher ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Oui, et vous n'en aurez-pas ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Vous n'avez pas autre chose ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Non, Monsieur, pour le présent ; mais si vous repassiez dans huit jours... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR HACHIS)
Allons, ne perdez pas de temps. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Vous n'attendrez pas. (Acte 1, scène 2, MADAME THOMAS)
Pourvu qu'il ne soir pas gâté encore. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Il est excellent, car quand Monseigneur l'Intendant passe par ici, on en met toujours six bouteilles dans son carrosse. (Acte 1, scène 4, MADAME THOMAS)
Sans cela, il ne souperait pas, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Oui, Monsieur, il passe toujours par ici. (Acte 1, scène 4, MADAME THOMAS)
Vous ne savez pas son nom ? (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Oui, j'en suis bien sûre ; car il a passé par ici quand il était page, et il a écrit son nom sur la cheminée de sa chambre. (Acte 1, scène 4, MADAME THOMAS)
Je ne sais pas si on nous fera bientôt souper. (Acte 1, scène 5, LE COMTE)
Pas trop, Monsieur, vous en serez bien content. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
Oui, vraiment, car je n'ai pas diné. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Vous n'avez pas autre chose ? (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
Quand j'ai grande faim, je ne perds pas de temps, comme vous voyez. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Je ne sais pas ce que cela veut dire. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Vous ne faisiez pas de même avant le souper. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Si je n'avais pas pris ce parti là, je me serais couché sans souper. (Acte 1, scène 8, LE COMTE)
Il n'est pas mauvais ce petit gigot là. (Acte 1, scène 8, LE COMTE)
Mais je ne suis pas enragé. (Acte 1, scène 9, LE COMTE)
Je ne comprends pas cela. (Acte 1, scène 9, MADAME THOMAS)
Entrez donc, Monsieur_le_Comte n'est pas enragé. (Acte 1, scène 10, MADAME THOMAS)
Vous n'êtes pas enragé ? (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Quand je vous l'ai dit, vous n'avez pas voulu me croire. (Acte 1, scène 10, MADAME THOMAS)
Je ne demande pas mieux. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)

LE CAFÃ‰ BORGNE (1770)

Je vous souffle, je vous souffle : un moment, ma dame n'est pas jouée. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FRAC)
Non pas celle-la... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRÉPANILLAC)
Non, je ne suis pas en train, j'ai la tête trop occupée : il faut que je coupe deux habits écarlates, et je n'ai que treize aunes d'étoffe. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FRAC)
Non, pas davantage. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FRAC)
Un moment, garçon, ne perdons pas la tête, une bûche au poêle. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRÉPANILLAC)
Un verre d'eau et la gazette, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 1, MADAME LAVADE)
Pour des chansons, on n'en manque pas avec vous. (Acte 1, scène 1, MADAME LAVADE)
Madame Frac ne s'en mêle donc pas ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRÉPANILLAC)
Né l'a pas qui veut ; tenéz, lé voilà : il vient peut-être ici... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRÉPANILLAC)
Pas la minute à moi, ma chère, pas la minute : je sors un instant de mon atelier pour me dissiper, je ne sais auquel entendre : sept garçons, quatre apprentis, dix tresseuses ; trente perruqes à rendre toutes les semaines pour tous les ordres de l'État, sans compter les étrangers qui me persécutent, je dis ; c'est Vienne en Autriche, c'est Londres en Angleterre, c'est Madrid en Espagne : de tous les coins et recoins des quatre parties du monde ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRESSANT)
mais je n'ai pas voulu de ces huguenots-là : pour la province, il y a longtemps que je l'ai remerciée, je n'y aurais pas suffi ; et puis, je dis, on voit tomber son ouvrage dans les mains d'un misérable barbier qui vous l'arrange en deux coups de peigne, cela ne fait aucun honneur. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRESSANT)
Voilà Monsieur Frac qui né manque pas dé talent, et qui, sur la renommée dé votre réputation, Monsieur de Tressant, désire cultiver votré connaissance. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRÉPANILLAC)
N'entendéz-vous pas ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRÉPANILLAC)
Ce n'est pas la peine, je boirai z'un verre de bière seulement. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRESSANT)
Ne faités pas tant mousser. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRÉPANILLAC)
C'est ce que me disait ce matin le prince de... qui se plaignait que les siennes n'allaient jamais bien ; mais, Monseigneur, je dis, c'est que vous autres grands, vous ne savez pas porter une perruque : il faut connaître la marche de cela, je dis : il y a un art à faire une coiffure, il n'y en a pas moins à la porter : c'est une tournure, un effet pittoresque, là, je dis... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRESSANT)
Il est vrai que cela ne paye pas : il me doit dix-huit cents livres. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRESSANT)
Moi, je suis dans le même cas ; mais cela n'empêche pas que je paye comptant, et sans marchander, quand une chose me plaît : si, par votre moyen, je pouvais espérer... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR FRAC)
Je vous vois venir, Monsieur Frac, je vous vois venir ; mais je vous préviens que cela serait long : je n'ai plus guère, pour cette année, que six cents coiffures à fournir, et vous voyez que je n'ai pas trop de marge. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRESSANT)
Cela ne se traite pas comme une culotte, Monsieur Frac. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRESSANT)
Le génie n'a pas besoin de mesure, mais la tête est, je crois, comme le corps : il faut bien, pour connaître la proportion... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR FRAC)
Tous nos compliments sont inutiles ; ceux qu'il se fait lui-même ne lui laissent seulement pas le temps de nous écouter. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR FRAC)
C'est un amateur de coiffure, c'est un curieux, celui-là ; né vous disait-il pas hier qu'il né trouvait qué des cruches pour lui faire des perruques ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRÉPANILLAC)
Je connais Monsieur Frac, vous n'avez pas besoin dé lé regarder : il est l'homme à lé faire, jé né connais personne au monde dé plus serviable. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TR?PANILLAC)
Ce n'est pas cela que j'examine : je regarde que Monsieur Frac porte une figure qui invite à le coiffer. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRESSANT)
Pas tout à fait bien... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRESSANT)
Pas tant que vous croyez, un instant, je dis, un instant. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRESSANT)
Il faut avoir tout cela dans la tête, je dis ; si l'on n'avait pas un certain ordre, on n'y tiendrait pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRESSANT)
Non, ce n'est pas la question ; c'est qu'il fallait m'apprivoiser avec votre figure : il fallait saisir, vous comprenez bien ; z'à présent, c'est la plus petite chose du monde et je me flatte que vous allez convenir que j'ai mon coup d'oeil juste. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRESSANT)
Vous né dités pas tous vos autrés coups. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRÉPANILLAC)
Point de façon, je dis, c'est mon usage, je ne coiffe pas autrement tous nos seigneurs. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRESSANT)
Non, vous dis-je, elle est sur votre tête, elle y va passablement, il faut qu'elle y reste : on en fera une autre. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRESSANT)
Elle ne me connaîtra pas. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FRAC)
Tiens, garçon, tu né diras pas qué jé né té donne jamais rien. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRÉPANILLAC)
J'entends : c'est qu'il faut que vous me preniez la mesure, vous, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRESSANT)
Vous êtes pressé d'ouvrage, tant mieux ; je ne le suis pas moins ; à votre aise, Monsieur Frac, à votre aise. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRESSANT)
Ce n'est pas tout à fait cela, c'est que... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FRAC)
Monsieur, bien de l'honneur à moi, je n'y regarde pas de si près ; c'est seulement... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FRAC)

LES DEUX AMIS (1771)

Est-ce que ma femme ne vous en a pas donné des peignes ? (Acte 1, scène 1, LA CORNE)
Monsieur, nous n'en avons pas d'autre. (Acte 1, scène 2, LE GARÇON)
Il ne faut pas autre chose à ces Meilleurs ? (Acte 1, scène 2, LE GARÇON)
Ah, Madame de la Corne, elle ne ressemble pas à Madame Rasignac. (Acte 1, scène 3, LA CORNE)
Vous lui faites bien de l'honneur, mais il ne faut pas parler de corde, dans la maison d'un pendu. (Acte 1, scène 3, RASIGNAC)
Cependant, je ne veux pas dire... (Acte 1, scène 3, RASIGNAC)
C'est vrai, au moins cela, il faut se faire un calus fur le front, les paroles ne puent pas. (Acte 1, scène 3, LA CORNE)
Non ; je ne le trouve pas, à vous parler naturellement. (Acte 1, scène 3, LA CORNE)
Vous sentez bien que je ne veux pas vous tromper, je suis trop de vos amis pour cela. (Acte 1, scène 3, LA CORNE)
Non pas ; à chose... (Acte 1, scène 3, LA CORNE)
Et moi donc, n'ai-je pas été le parrain de votre petite Javotte ? (Acte 1, scène 3, RASIGNAC)
Ah, cela fait une différence ; je ne m'étonne plus si ma femme ne voulait pas que ce fût mon oncle. (Acte 1, scène 3, LA CORNE)
Comme vous dites, et l'on n'en est pas moins amis. (Acte 1, scène 3, LA CORNE)

LE POULET (1771)

Pourquoi Comtois n'y est-il pas allé ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR D'ORVILLE)
Ils ne finiront pas. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR D'ORVILLE)
Est-ce qu'il ne peut pas faire cela tout seul ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR D'ORVILLE)
Déployez toujours votre serviette pour ne pas perdre de temps. (Acte 1, scène 1, LA BRIE)
Je ne m'y joue pas, il crierait comme un aigle. (Acte 1, scène 3, LA BRIE)
Oui, et il fera plus froid ; je ne m'y joue pas. (Acte 1, scène 3, LA BRIE)
Je n'ai pas besoin de sentir pour avoir encore plus de faim. (Acte 1, scène 3, LA BRIE)
Monsieur Frémont lui a ordonné de ne manger qu'une aîle, il n'y prendra peut-être pas garde. (Acte 1, scène 3, COMTOIS)
Je songe une chose ; comme il ne doit manger qu'une aile, il ne m'en coûtera pas davantage de manger l'autre, je m'en vais en mettre une sur son assiette. (Acte 1, scène 3, COMTOIS)
Cela ne vaut pas l'aile. (Acte 1, scène 3, LA BRIE)
Tu ne l'es pas toi ? (Acte 1, scène 3, COMTOIS)
Oui, oui, ne t'embarrasses pas. (Acte 1, scène 3, COMTOIS)
Hé bien ; ces coquins là, ne veulent donc pas me donner mon poulet ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR D'ORVILLE)
Vous ne vous souvenez pas que vous l'avez mangé ? (Acte 1, scène 3, LA BRIE)
Je n'en reviens pas ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR D'ORVILLE)
Cela n'est pas étonnant, vous n'aviez rien dans le corps ; cela a passé tout de suite en dormant. (Acte 1, scène 3, COMTOIS)
N'avez-vous pas mangé votre aile de poulet, comme je vous l'avais ordonné ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR FRÉMONT)
Vous n'êtes pas plus raisonnable que cela ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR FRÉMONT)
N'êtes-vous pas honteux ! (Acte 1, scène 4, MONSIEUR FRÉMONT)
Ne voyez-vous pas que ce sont vos entrailles qui sont irritées ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR FR?MONT)
Je vous ordonne une aile de poulet, allez, allez, Monsieur, avec une intempérance comme celle-là, vous ne méritez pas qu'on s'attache à vous, et qu'on en prenne soin. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR FRÉMONT)
Oui, si vous ne voulez pas avoir une maladie épouvantable, une inflammation !... où bien je ne vous verrai plus, je ferai mieux. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR FRÉMONT)
Ah, vous ne voulez pas ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR FRÉMONT)
Non pas pour aujourd'hui, de l'eau de chiendent, seulement. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR FRÉMONT)

LA STATUE. (1822)

Sans l'état de ma mère, qui ne lui permet pas de quitter ce lieu-ci, je n'aurais pas été pressé de l'amener à Paris. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
Je n'avais pas pensé que demeurer à Auteuil c'est être à Paris. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
Ne la suiviez-vous pas dans ces différents amusements ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Oui ; mais semblable à l'homme qui donne le bras à une femme au bal, c'était moi dont elle était le moins occupée : témoin de toutes les agaceries qu'elle faisait, de ce désir de plaire à la multitude, mon coeur sans cesse déchiré ne put soutenir de la suivre en étant ainsi oublié ; et j'ai voulu laisser passer les premiers moments d'ivresse où tant d'objets nouveaux l'avaient plongée. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
Cherche-t-elle seulement à pénétrer ce qui se passe dans mon âme ? (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
Cette froideur encore n'est pas le seul reproche que je puisse faire à la Comtesse. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
Mon malheur ne me permet pas d'en douter ; un coeur qui sait aimer connaît facilement quand il a un rival qu'on lui préfère. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
Je cherchais un endroit écarté pour causer avec ma nièce, et je ne croyais pas en trouver un aussi agréable. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Nous vous reverrons ; vous ne retournez pas aujourd'hui à Paris ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Vous êtes bien jeune, ma nièce ; et vous ne connaissez pas encore les hommes. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Elle ne durera pas longtemps, ma chère nièce ; je suis même fâchée d'avoir retardé pour cela votre bonheur ; dès ce jour même, je vais tout réparer. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Mais si vous n'êtes pas heureuse, il manquera toujours quelque chose à la satisfaction que je vais goûter. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Vous n'avez sûrement pas vu à qui ? (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Il y en a sûrement une que nous ne voyons pas. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Cela est effrayant au moins ; et je ne vois pas pourquoi vous seriez jalouse de cette statue. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Eh bien, la niche ne s'ouvre pas. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Vous voyez bien, ma tante, qu'il ne faut pas soupçonner légèrement son amant d'être infidèle. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Je ne demande pas mieux. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
J'entends, vous n'aurez pas besoin de livre, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
La contrainte ne sera pas longue. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Monsieur le Chevalier, j'ai une affaire qui ne me permet pas de rester ici : mais je vous y laisse en bonne compagnie ; vous n'avez pas, je crois, à vous plaindre de ma confiance en vous. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Ne voyez-vous pas autant que vous le voulez ce que vous aimez ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Ce n'est pas une situation si fâcheuse ; et vous pourriez être plus malheureux. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Il est vrai ; mais que vous sert de me faire jouer un personnage comme celui que je fais auprès de vous, quand le Marquis ne montre pas la moindre jalousie ? (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Mais ne peut-il pas échapper ce bonheur, lorsqu'on le craint le moins ? (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Votre tranquillité n'est-elle pas désespérante ? (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Vous n'êtes pas aujourd'hui comme je vous ai vue jusqu'à présent. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Je ne vous aime pas ? (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Si votre bonheur et le mien ne dépendaient pas du secret que je vous fais, pourrais-je me taire ? (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Sûrement; je ne vous quitte pas. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
Il ne la quitte pas ! (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
Qu'elle ne l'aime pas ? (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)

LA ROSE ROUGE (1771)

Pourquoi ne veux-tu pas mettre des carottes dans notre soupe ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BROSSART)
Parce que la fruitière ne veut pas m'en donner. (Acte 1, scène 1, MADAME BROSSART)
Parce qu'elle n'en a pas. (Acte 1, scène 1, MADAME BROSSART)
Elle n'en a pas ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BROSSART)
Non, et elle dit qu'elle ne veut point s'en charger, parce que les pratiques ne les aiment pas. (Acte 1, scène 1, MADAME BROSSART)
Mais, je n'ai pas d'argent, et elle me fait crédit. (Acte 1, scène 1, MADAME BROSSART)
Ce n'est pas de l'argent qu'il faut demander, c'est des carottes. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BROSSART)
Tu ne veux pas me donner d'argent, parce que tu ne sais pas en gagner. (Acte 1, scène 1, MADAME BROSSART)
Je ne sais pas en gagner ; je ne suis pas Maître Peintre ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BROSSART)
Oui, tu n'as pas toujours des disputes avec les gens pour qui tu travailles ? (Acte 1, scène 1, MADAME BROSSART)
Mais, du moins, ils ont de l'ouvrage, et toi tu n'en as pas ; je suis bien malheureuse de t'avoir épousé. (Acte 1, scène 1, MADAME BROSSART)
Ne t'embarrasse pas, j'aurai bientôt de l'ouvrage. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BROSSART)
Oui, j'ai celle que j'avais faite pour ce limonadier, qui n'en a pas voulu et que j'ai effacée. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BROSSART)
C'est bon, va-t-en ; il ne faut pas que les femmes soient témoins, quand les hommes parlent d'affaires. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BROSSART)
Ne t'embarrasse pas. (Acte 1, scène 1, MADAME BROSSART)
On ne paye plus les talents à présent : cependant il ne faut pas avoir l'air chagrin. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BROSSART)
Non ; mais tout le monde ne sait pas cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BROSSART)
Est-ce qu'on ne dirait pas tout de même, à la Rose_rouge, de la Rose_rouge ?... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BROSSART)
Cela ne peut pas vous venir à plus ni moins, que dix-huit francs. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BROSSART)
Oui, cela fait une différence de six francs, est-ce que vous ne pourriez pas faire quelque chose pour moi, là, diminuer un peu ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINOT)
Allons, allons, nous nous accommoderons, ne vous embarrassez pas ; puisque vous le voulez, je vous donnerai du vin à douze. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINOT)
Je ne vous reconduis pas, pour perdre moins de temps. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BROSSART)
Point de cérémonie entre voisins, sans cela, je ne viendrais pas vous voir ; et j'aime beaucoup à voir peindre : ainsi vous voyez bien que... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINOT)
Allons, allons ; qu'importe, quand le vin sera une fois ici, je ne le rendrai pas. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BROSSART)
Comment, est-ce qu'il ne te payera pas tout de suite ? (Acte 1, scène 5, MADAME BROSSART)
Il ne nous en aurait pas donné, tout_à_l_heure, peut-être, au lieu que nous serons payés tout de suite, quitte à revendre du vin. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BROSSART)
N'est-ce pas ici où demeure Monsieur_Brossart ? (Acte 1, scène 6, BERTRAND)
D'abord, Monsieur, nous ne pourrions pas vous en donner d'autre, parce que nous n'en avons que d'une sorte. (Acte 1, scène 7, BERTRAND)
Non, Monsieur, on ne vous le fera pas payer plus cher qu'à un autre. (Acte 1, scène 7, BERTRAND)
Et vous n'en avez pas de plus cher ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BROSSART)
Je n'y manquerai pas, Madame. (Acte 1, scène 8, BERTRAND)
Celui-ci ne me restera pas, je t'en réponds. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR BROSSART)
Je n'en sais pas faire. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR BROSSART)
Non, non ; ne vous donnez pas cette peine-là. (Acte 1, scène 10, MADAME BROSSART)
Oui, cela ne sera pas long à présent. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BROSSART)
Et ceux qui ne savent pas lire ? (Acte 1, scène 11, MONSIEUR VINOT)
Ma foi, je ne prendrai pas cette enseigne-là. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR VINOT)
Oui, mais vous voyez je suis honnête homme du moins, je ne vous fais pas accroire une chose pour une autre, je ne me cache pas moi, et je vous donne deux choses pour une, le lion et la rose, je ne suis pas comme vous. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BROSSART)
Cela n'est pas vrai. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR VINOT)
C'est très vrai, mais je ne me fâche pas ; parce que vous n'en avez pas d'autre. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BROSSART)
Je n'en ai pas d'autre ? (Acte 1, scène 11, MONSIEUR VINOT)
Eh bien, si vous n'en voulez pas, vous n'avez qu'à le rendre. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR VINOT)
Non, je ne vous fais pas de chicane. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BROSSART)
Cela ne sera pas. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR VINOT)
Mais ce n'est pas sa faute. (Acte 1, scène 12, MADAME BROSSART)
C'est qu'il n'en sait pas faire, il ne sait faire que des roses, et il n'avait que du rouge. (Acte 1, scène 12, MADAME BROSSART)
C'est que c'est vrai ; ainsi, mon voisin, vous voyez bien qu'il ne pouvait pas mieux faire. (Acte 1, scène 12, MADAME BROSSART)
Vous n'en avez qu'à dix, vous ne pouvez pas faire mieux, je m'en contente. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR BROSSART)
Je ne demande pas mieux. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR VINOT)
Pourquoi ne le feriez-vous pas ? (Acte 1, scène 12, MADAME BROSSART)
C'est qu'il ne me reste pas de couleur du tout, j'ai employé tout ce que j'avais. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR BROSSART)

Dans les 1907 textes du corpus, il y a 70 textes (soit une présence dans 3,67 % des textes) dans lesquels il y a 2505 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 35,79 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Total
1	LE SUISSE MALADE	17	17
2	? BON CHAT BON RAT	70	70
3	ALM?NORADE	2	2
4	ALMÉNORADE	6	6
5	LA PERMISSION DE CHASSE	24	24
6	LE CHAPON AU GROS SEL.	22	22
7	LE SEIGNEUR AUTEUR	21	21
8	LE CHANOINE DE REIMS	50	50
9	LE SOURD	36	36
10	L'HOMME QUI CRAINT D'AIMER	30	30
11	DAME JEANNE	40	40
12	LE PEINTRE EN CUL-DE-SAC.	30	30
13	LES VOYAGEURS	59	59
14	LE BOITEUX.	105	105
15	LE SOT H?RITIER	66	66
16	LES DEUX ANGLAIS	13	13
17	LES FOUS	19	19
18	LES FOUS	2	2
19	L'?CRIVAIN DES CHARNIERS.	89	89
20	LE FAUX EMPOISONNEMENT	29	29
21	LE SUISSE DE PORTE ET LE PORTRAIT.	19	19
22	LE VEUF	22	22
23	LE MA?TRE DE BALLETS	17	17
24	LE PARI	27	27
25	L'?TRANGER	45	45
26	LE MARI ABSENT	26	26
27	L'AVOCAT CHANSONNIER.	25	25
28	L'AVOCAT CHANSONNIER.	1	1
29	LE BAVARD	44	44
30	L'AVEUGLE AVARE	54	54
31	SORTIE DE LA COM?DIE FRAN?AISE	22	22
32	LES PLEUREURS D'HOM?RE	18	18
33	L'OFFICIER DU GOBELET	37	37
34	LE CHIEN DE LA FOIRE	14	14
35	LES SECONDES LOGES DE L'OP?RA, LE DIMANCHE.	33	33
36	LE DIAMANT	73	73
37	LES DEUX CHAPEAUX	42	42
38	LE LI?VRE	59	59
39	LES FAUX INDIFF?RENTS	15	15
40	LA VESTE BROD?E.	44	44
41	LA M?DAILLE D'OTHON	34	34
42	L'AVOCAT CONSULTANT.	13	13
43	L'ABB? DE PL?TRE	74	74
44	LE PETIT POUCET	40	40
45	LA VEUVE AVARE	28	28
46	LES DEUX AUTEURS	5	5
47	L'HISTOIRE.	19	19
48	LE CHANTEUR ITALIEN	40	40
49	LE PETIT MA?TRE PAR PHILOSOPHIE	55	55
50	LE CHASSEUR ET LES JOUEURS.	8	8
51	LES BONS	29	29
52	LE PORTRAIT	56	56
53	LE FRIPON ORGUEILLEUX	46	46
54	LES D?SESP?R?S DE L'OP?RA	48	48
55	L'AUTEUR ET L'AMATEUR	45	45
56	L'ABB? DE COURE-D?NER.	45	45
57	LES ?POUX MALHEUREUX	34	34
58	LE BON MARI	25	25
59	L'AUTEUR AVANTAGEUX.	19	19
60	LE DISTRAIT	39	39
61	LA RECOMMANDATION	54	54
62	L'IMPORTANT	26	26
63	L'APR?S-DIN?E	34	34
64	LE BAL	26	26
65	LE BOUDOIR.	35	35
66	LE BOUDOIR.	1	1
67	? TROMPEUR, TROMPEUR ET DEMI	28	28
68	CONDAMNER SANS ENTENDRE.	32	32
69	L'ENRAG?	42	42
70	LE CAF? BORGNE	38	38
71	LES DEUX AMIS	13	13
72	LE POULET	24	24
73	LA STATUE.	32	32
74	LA ROSE ROUGE	51	51
	Total	2505	2505