Occurences de l'expression

vous

pour CARMONTELLE, Louis de

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LE SUISSE MALADE (1771)

Hé bien, Monsieur Baron, comment aujourd'hui porte-vous, porte-vous bien ? (Acte 1, scène 1, LE MAJOR)
Fumé in bibe de tabac, cela il fera sort bien, che vous assure, moi. (Acte 1, scène 1, LE MAJOR)
Hé bien, envoye vous. (Acte 1, scène 1, LE BARON)
Qu'est-ce que vous voulez, Monsieur le Major ? (Acte 1, scène 2, LE LAQUAIS)
Ah, c'est vous, Monsieur le Major : est-ce que vous êtes malade ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROSELIN)
Tenez, placez-vous ici, avec Monsieur la Baron. (Acte 1, scène 3, LE MAJOR)
Qu'est-ce que vous sentez, Monsieur. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROSELIN)
Je comprends fort bien cela vient d'un grand feu dans les entrailles, et crachez-vous ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROSELIN)
Un moment, plus je pense et plus je vous trouve heureux, Monsieur ; votre maladie est une chose rare ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROSELIN)
C'est un bonheur pour moi de vous avoir vu ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROSELIN)
Votre maladie est la pituite vitrée des anciens, que nous avions perdu depuis longtemps, et que vous nous faites retrouver. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROSELIN)
Une petite huitre vitrée, vous croyez Monsieur la Docteur ? (Acte 1, scène 3, LE MAJOR)
Je comprends pas bien ce petit huitre que la Docteur il dit que vous avez, Monsieur la Baron. (Acte 1, scène 5, LE MAJOR)
Caporal, mettez in Sentinelle à la porte de Monsieur la Baron, qu'on ne laisse point entrer ici personne, sans mon ordre, entendez-vous ? (Acte 1, scène 6, LE MAJOR)
Vous aurez soin de verser à boire à Monsieur la Baron, voilà du vin ; n'épargne pas, et vous boirez aussi avec lui pour l'inviter. (Acte 1, scène 6, LE MAJOR)
Portez-vous bien Monsieur la Baron. (Acte 1, scène 6, LE MAJOR)
Voulez-vous encore ? (Acte 1, scène 7, LE CAPORAL)
Voule-vous poire aux Compagnies de Grenadiers ; c'est braves gens, par mon foi. (Acte 1, scène 7, LE CAPORAL)
Mon Capitaine, voulez-vous chanter un petit chanson, cela il vous altérera encore plus fort. (Acte 1, scène 7, LE CAPORAL)
Elle vous amboise. v.5 (Acte 1, scène 7, LE CAPORAL)
Elle vous amboise v.10 (Acte 1, scène 7, ENSEMBLE)
Je vous aime bien. v.13 (Acte 1, scène 7, LE CAPORAL)
Je vous aime bien. v.15 (Acte 1, scène 7, LE BARON)
Où alle-vous, Monsieur ? (Acte 1, scène 8, LA SENTINELLE)
Alle-vous trouver la Major, il vous fera entrer. (Acte 1, scène 8, LA SENTINELLE)
Non je vous dis, allons marche. (Acte 1, scène 8, LA SENTINELLE)
Allons, allons, vous dire point autre chose. (Acte 1, scène 8, LA SENTINELLE)
Caporal, qu'est-ce qui est donc là avec vous ? (Acte 1, scène 9, LE BARON)
Buve-vous à Zurich , moi je pois à Berne. (Acte 1, scène 9, LE CAPORAL)
Ah, Major, nous avons pu à votre santé, voule-vous poire avec nous ? (Acte 1, scène 10, LE BARON)
Vous lui avez laissé boire du vin, c'est donc pour cela qu'on ne voulait pas me laisser entrer ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR ROSELIN)
N'avez-vous pas dit de faire poire ? (Acte 1, scène 10, LE MAJOR)
Ah, bien Dame, il fallait donc vous expliquer mieux. (Acte 1, scène 10, LE MAJOR)
J'ai cru que vous m'entendriez, ce n'est pas ùa faute ; mais il n'a pas besoin de moi à présent, je vous souhaite le bonjour. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR ROSELIN)

Ã€ BON CHAT BON RAT (1771)

Et vous, morgue ! (Acte 1, scène 2, GILLES)
Vous v'là ben arrivé ! (Acte 1, scène 2, GILLES)
Et au festin de la noce, est-ce que vous ne l'i souhaiterez rien ? (Acte 1, scène 2, GILLES)
Plus sûr que de mon père, voyez-vous. (Acte 1, scène 2, GILLES)
Crayez-vous que m'ame Savon se mette en dépense pour rien ? (Acte 1, scène 2, GILLES)
Vous me feriez tourner la tête, avec vos croyances du oui ou du non : je vous disons encore un coup que mam'selle, pisque m'ainselle y a, sera madame ce soir, à moins que le diable ne s'en mêle. (Acte 1, scène 2, GILLES)
çà, ne badinez pas, monsieur de La Plume ; est-ce que vous auriez queuque tripotage ensemble, queuque ?... (Acte 1, scène 2, GILLES)
Dites toujours : je vous promets de garder le silence à bouche que veux-tu. (Acte 1, scène 2, GILLES)
Madame Savon, je vous présente bien mes petits respects. (Acte 1, scène 3, LA PLUME)
En qualité de voisin je viens vous la souhaiter bonne et heureuse, ainsi qu'à m'amselle Suzette, accompagnée de plusieurs autres, et de la santé par-dessus tout. (Acte 1, scène 3, LA PLUME)
Mademoiselle, quand on voit des personnes comme vous et Madame votre mère, il est ben facile d'être versé dans la politesse. (Acte 1, scène 3, LA PLUME)
Gilles, portez ces oranges-là dans l'aute chambre : vous les mettrez dessus la cheminée. (Acte 1, scène 3, MADAME SAVON)
Comment donc, monsieur de La Plume, vous vous êtes mis en dépense ! (Acte 1, scène 3, SUZETTE)
Fouillez-vous donc, Monsieur de La Plume : est-ce qu'il n'y en a pas pour moi aussi ? (Acte 1, scène 3, GILLES)
Monsieur de La Plume, je ne savons comment vous remercier de vot' politesse ; mais t'nez, c'est aujourd'hui le mariage de Suzette : j'allons faire la noce ici, faites-nous l'amiquié d'y rester. (Acte 1, scène 3, MADAME SAVON)
Vous êtes entendu, vous serez le garçon d'honneur ; pas vrai, Suzette ? (Acte 1, scène 3, MADAME SAVON)
C'est pour vous la souhaiter bonne et heureuse, commère, et vous, ma belle enfant. (Acte 1, scène 4, THÉRIAQUE)
Tenez, commère, v'là des dragées que je vous apporte. (Acte 1, scène 4, MADAME LAIGUILLE)
Vous êtes ben bonne, commère... (Acte 1, scène 4, MADAME SAVON)
Tenez, commère, voilà des marrons de Lyon, de la bonne faiseuse : je les ai commandés exprès pour vous. (Acte 1, scène 4, THÉRIAQUE)
Quoi que vous avez donc ? (Acte 1, scène 4, GILLES)
Vous êtes donc venus ten carrosse? (Acte 1, scène 4, MADAME SAVON)
Vantez-vous-en : j'espère ben que je danserons ensemble, compère. (Acte 1, scène 4, MADAME SAVON)
Ne vous inquiétez pas, je me charge de l'opération. (Acte 1, scène 4, THÉRIAQUE)
Mais monsieur de La Plume, vous ne dites rien : vous êtes là comme une silence ! (Acte 1, scène 4, MADAME SAVON)
Madame, je viens de la part de mon naître, qui dit comme ça qu'il vous souhaite une bonne année, ainsi qu'à mam'selle, et comme par lequel il vous envoie ces oranges-là pour vos étrennes, en attendant qu'il vienne lui-même vous apporter le présent de noce. (Acte 1, scène 5, LE SAVOYARD)
Tenez, mam'selle, v'là me letttre que mon maître m'a chargé de vous remettre. (Acte 1, scène 5, LE-SAVOYARD)
Je la prendrons en sortant du cabaret : vous n'avez qu'à la tenir prête. (Acte 1, scène 5, LE SAVOYARD)
« Mademoiselle, je profite de l'occasion de la nouvelle année, pour vous la souhaiter bonne et heureuse ; mais je suis trop honnête-homme pour vous laisser ignorer ce qui se passe...» (Acte 1, scène 6, MONSIEUR LA PLUME)
« Je vous avertis que j'ai une inclination ailleurs...» (Acte 1, scène 6, MONSIEUR LA PLUME)
« Je vous ai promis mariage, je ne suis plus en pouvoir de vous tenir parole...» (Acte 1, scène 6, MONSIEUR LA PLUME)
Vantez-vous-en que le chien n'ei sera pas quitte pour se dédire... (Acte 1, scène 6, MADAME SAVON)
« Pour vous dédommager de la perte de mon coeur, je vous prie d'accepter cette douzaine d'oranges que je vous envoie... » (Acte 1, scène 6, MONSIEUR LA PLUME)
« Au reste, quoique vous soyez ben aimable, vous n'étiez pas de compétence faite pour épouser le fils d'un chapelier. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR LA PLUME)
Ne vous blessez donc pas. (Acte 1, scène 7, MADAME SAVON)
Vous êtes ben complimenteux dans la famille ! (Acte 1, scène 7, MADAME SAVON)
Mais qu'avez-vous donc, madame Savon ? (Acte 1, scène 8, MONSIEUR FOULON)
Mais que voulez-vous donc dire ? (Acte 1, scène 8, MADAME FOULON)
En attendant, portez-l'i ses oranges, et recommandez-l'i ben de ne pas regarder ma porte en face, ou sinon je vous le repasserai, moi, votre fils de chapelier. (Acte 1, scène 8, MADAME SAVON)
Mais, madame Savon, perdez-vous la tête ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR FOULON)
Allez donc, monsieur, trop d'honneur ; vous avez oublié queuque chose chez vous. (Acte 1, scène 9, MADAME SAVON)
Vot' fils vous dira l'mot du guet. (Acte 1, scène 9, MADAME SAVON)
Mon ami, vous ne voyez pas qu'on nous insulte. (Acte 1, scène 9, MADAME FOULON)
Mais, vraiment, je ne vous y trouvons déjà pas ben. (Acte 1, scène 9, MADAME SAVON)
Allez, vous serez mieux dehors. (Acte 1, scène 9, MADAME SAVON)
Je m'en vais dire ça à Madame Rognon : vous vous arrangerez avec elle. (Acte 1, scène 9, UN GARÇON)
Vous autres, est-ce que vous plantez là l'piquet ? (Acte 1, scène 10, MADAME SAVON)
Vous vous souviendrez de celle-là. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR FOULON)
Écoutez donc, si vous rentrez les violons, faites-vous jouer la conduite de Grê***le, ça vous égayera sur le chemin. (Acte 1, scène 10, MADAME SAVON)
Ma foi, Madame Savon, c'est affaire à |****]. Vous leux avez ben donné la monnaie de leur pièce. (Acte 1, scène 10, THÉRIAQUE)
Vantez-vous-en. (Acte 1, scène 12, MADAME SAVON)
D'abord qu'on ne le mange pas, vous pourriez le reprendre, moyennant queuque bénéfice. (Acte 1, scène 12, THÉRIAQUE)
Que bénéfice voulez-vous que j'y fasse ? (Acte 1, scène 12, MADAME ROGNON)
Expliquez-vous donc, monsieur La Plume. (Acte 1, scène 12, MADAME LAIGUILLE)
Le contrat, la noce et les violons sont commandés : si vous voulez me la donner en mariage, il n'y a que faire ne rien renvoyer, je payerai tout. (Acte 1, scène 12, LA PLUME)
Ma foi, commère, si j'étais que de vous, je ne barguignerais pas : je prendrais Monsieur de La Plume au mot ; ça vengerait vot' fille, et ce gueux de Toulonet en crèverait de dépit. (Acte 1, scène 12, MADAME LAIGUILLE)
Qu'en pensez-vous, monsieur Thériaque ? (Acte 1, scène 12, MADAME SAVON)
Eh bien ! monsieur de La Plume, v'là c'est conclu : je vous prends pour mon gendre. (Acte 1, scène 12, MADAME SAVON)
Vous, commère, allez un peu disposer Suzette à c'te petite vengeance-là. (Acte 1, scène 12, MADAME SAVON)
Combien vous faut-il pour le repas, madame Rognon ? (Acte 1, scène 13, LA PLUME)
Tenez, à cause de l'occasion, je vous ferai bon marché. (Acte 1, scène 13, MADAME ROGNON)
Écoutez, parce que c'est vous, donnez-moi dix écus, et j'allons vous repasser ce gigot-là dans la sauce. (Acte 1, scène 13, MADAME ROGNON)
Il n'y a qu'un pas d'ici chez nous : je m'en vas vous chercher votre reste. (Acte 1, scène 13, LA PLUME)
Allez, monsieur de La Plume, pendant c' temps-là j'allons couler ça à Suzette, et quand vous reviendrez, all' sera prête. (Acte 1, scène 14, MADAME SAVON)
Venez-vous-en, monsieur Thériaque. (Acte 1, scène 14, MADAME SAVON)
Écoutez, i' ne tient qu'à moi de vous tirer tout ça zau clair. (Acte 1, scène 16, GILLES)
Monsieur Foulonet, cet argent a les manières trop nobles : on n'y peut pas tenir, vous n'êtes pas fait pour être susplanté par un vilain chiffonneur de papier... (Acte 1, scène 16, GILLES)
Mais v'là mam'selle Suzette: je vais vous expliquer tout ça devant elle. (Acte 1, scène 16, GILLES)
Comment, monsieur, vous avez la hardiesse d'avoir l'impudence... (Acte 1, scène 17, SUZETTE)
Y a ici du quiproquo, et je venais pour vous débrouiller tout ça... (Acte 1, scène 17, GILLES)
Vous, monsieur, n'avez-vous pas t'écrit ce matin des lettres ? (Acte 1, scène 17, GILLES)
Monsieur, il vous a joué un tour pour faire rompre votre mariage. (Acte 1, scène 17, GILLES)
Lisez-la: vous y avez peut-être oublié queuque chose. (Acte 1, scène 17, SUZETTE)
C'te lettre n'était pas pour vous : c'est z'un congé que je donnais tà une autre personne pour ne conserver tout entier tà ma chère Suzette. (Acte 1, scène 17, FOULONET)
Puis-je croire ce que vous me dites ? (Acte 1, scène 17, SUZETTE)
Ne vous emportez pas tà des violences qui ne serviraient zà rien. (Acte 1, scène 17, SUZETTE)
Venez-voùs-en plutôt faire entendre raison à ma ch' mère et toute ma famille qui est dans une colère de chien contre vous. (Acte 1, scène 17, SUZETTE)
Vous avez raison, ma chère Suzette, j'aurai toujours le temps de lui couper le nez et les oreilles ; mais, comme dit le proverbe, charité bien ordonnée commence par soi-même. (Acte 1, scène 17, FOULONET)
Allons, m'ame Savon, allons, remettez vous dans vot' tranquille. (Acte 1, scène 18, THÉRIAQUE)
Vous devriez rougir. (Acte 1, scène 18, MADAME LAIGUILLE)
Oui, not' maîtressé, c'est zun startagème de Monsieur de La Plume, donc que vous avez donné dedans comme une bête. (Acte 1, scène 18, GILLES)
Je lui déclarais qu'elle ne devait pas songer zà moi, et ce coquin de La Plume a mis texprès, l'adresse de l'une sur l'aut', et voilà ce qui a fait vot'colère, mais dont je suis tinnocent, et dont je vous en demande mille pardons, à la tendresse de l'amour que j'ai pour vot' chère fille, pour vous, madame ; et pour toute vot' chère et aimable famille. (Acte 1, scène 18, FOULONET)
Ma mère, vous voyez, ça n'est pas sa faute. (Acte 1, scène 18, SUZETTE)
Allons, commère, allons, laissez-vous ****. (Acte 1, scène 18, THÉRIAQUE)
Queu scélérat que ce La Plume l' me le payera, ou je ne serons pas Mme Savon ; voyez-vous le serment que je fais... (Acte 1, scène 18, MADAME SAVON)
Monsieur, puisque vous aimez toujours ma fille, i' gn'y a rien de gâté. (Acte 1, scène 18, MADAME SAVON)
Madame, vous mettez le comble au bonheur de ma satisfaction. (Acte 1, scène 18, FOULONET)
Ciel, mon cher zamant, ne vous exposez pas à la trahison d'un traître. (Acte 1, scène 18, SUZETTE)
Ne craignez rien, ma chère Suzette : je vous jure, par l'épée que je porte, que je vas l'y enfoncer la garde au travers du corps. (Acte 1, scène 18, FOULONET)
Cachez-vous j'allons l'i faire payer tous les frais de la noce, et quand si sera temps, vous vous montrerez. (Acte 1, scène 18, MADAME LAIGUILLE)
Il a voulu vous attraper, il faut qu'il le soit lui-même. (Acte 1, scène 18, THÉRIAQUE)
Oui, cachez-vous, mon gendre, et laissez-nous mener tout ça. (Acte 1, scène 18, MADAME SAVON)
Tout est arrangé, madame : j'ai payé le repas, et voilà le notaire et la musique que je vous amène. (Acte 1, scène 19, LA PLUME)
C'est affaire à vous, monsieur de La Plume. (Acte 1, scène 19, MADAME SAVON)
Voilà, mam'selle Suzette, une tite paire de bracelets faits des propres cheveux de ma perruque, avec mon chiffre : c'est un petit présent de noce que je vous prie d'accepter. (Acte 1, scène 19, LA PLUME)
Madame, le contrat était tout fait dès tantôt, il n'y avait plus que les noms à remplir ; si vous voulez me les dicter... (Acte 1, scène 19, LE NOTAIRE)
Monsieur de La Plume, vous en savez long !... (Acte 1, scène 19, THÉRIAQUE)
À vous, Monsieur de La Plume. (Acte 1, scène 19, MADAME SAVON)
Vous, compère, et pis moi.... (Acte 1, scène 19, MADAME LAIGUILLE)
Êtes-vous payé, monsieur Bonnefoi ? (Acte 1, scène 19, MADAME LAIGUILLE)
De tout mon coeur ; mais je vous retiens pour mon second, m'ame Savon. (Acte 1, scène 19, LA PLUME)
Chacun à son tour : vous avez fait le mariage pour moi et maintenant je vas danser pour vous. (Acte 1, scène 20, FOULONET)
Que voulez-vous dire ! (Acte 1, scène 20, LA PLUME)
Monsieur de La Plume, vous arrivez trop tard : vous êtes le plus habile à mettre les adresses, mais pour les contrats, vous n'y entendez rien. (Acte 1, scène 20, GILLES)
Ça signifie que vous avez signé pour témoin, vous, mais qu'v'là l'épouseux. (Acte 1, scène 20, MADAME SAVON)
Oui-da, vous v'là tout porté. (Acte 1, scène 20, MADAME LAIGUILLE)
Si vous voulez t'être de la noce, vous aurez toujours la jartière de la mariée, c'est toujours ça. (Acte 1, scène 20, MADAME LAIGUILLE)
Et si c'te cérémonie-là vous fait mal au coeur, je vous donnerai encore une petite médecine par-dessus le manche. (Acte 1, scène 20, THÉRIAQUE)
Not' maître, payez-nous pendant que vous êtes en train. (Acte 1, scène 20, GILLES)
Prenez ne je vous ayons servi gratis. (Acte 1, scène 20, GILLES)

ALMÉNORADE (1771)

Vous le croyez, Seigneur ? v.10 (Acte 1, scène 1, HASSAN)
Voulez-vous lui montrer, après cette victoires, v.14 (Acte 1, scène 1, HASSAN)
Hé, Monsieur, je le sais bien, mêlez-vous de souffler et laissez-moi faire. (Acte 1, scène 1, LE SULTAN)
Je vous cherchais, Seigneur, en ce jour plein de charmes, v.29 (Acte 1, scène 2, ALMÉNORADE)
Pour vous féliciter sur le fort de vos armes. v.30 (Acte 1, scène 2, ALM?NORADE)
Vous verriez votre Roi, sous votre obéissance v.38 (Acte 1, scène 2, LE SULTAN)
Vous savez de mon coeur, que l'amour le plus tendre v.42 (Acte 1, scène 2, ALMÉNORADE)
Ne pourra s'effacer ; vous connaissez mes voeux, v.43 (Acte 1, scène 2, ALM?NORADE)
Songez que vous avez approuvé ces beaux feux... v.44 (Acte 1, scène 2, ALM?NORADE)
Quoi, vous me résistez ! Vous méprisez ma flamme ! v.45 (Acte 1, scène 2, LE SULTAN)
Mais le Prince Orcanor, que vous allez revoir, v.47 (Acte 1, scène 2, LE SULTAN)
Ne doit plus près de vous, avoir aucun espoir. v.48 (Acte 1, scène 2, LE SULTAN)
Lui seul sait des héros ; en soupirant pour vous, v.67 (Acte 1, scène 4, ORCANOR)
J'espérais avec vous, rendre autant à la vie, v.70 (Acte 1, scène 4, ORCANOR)
Que dites-vous, ô ciel ! v.73 (Acte 1, scène 4, ALMÉNORADE)
Vous soupirez , Madame ! v.73 (Acte 1, scène 4, ORCANOR)
Vous répandez des pleurs, trahissez-vous ma flamme ? v.74 (Acte 1, scène 4, ORCANOR)
Le croyez-vous, Seigneur ? Un vainqueur tel que vous, v.75 (Acte 1, scène 4, ALMÉNORADE)
Faites-vous cette injure à la plus tendre amante, v.77 (Acte 1, scène 4, ALM?NORADE)
À ce coeur plein de vous, à mon ardeur constante ? v.78 (Acte 1, scène 4, ALM?NORADE)
Si vous m'aimez toujours, qui peut vous alarmer ? v.79 (Acte 1, scène 4, ORCANOR)
Je ne vous comprends point : ah ! Ma chère Princesse, v.81 (Acte 1, scène 4, ORCANOR)
Et vous y consentez ? v.89 (Acte 1, scène 4, ORCANOR)
Quand je vous ai mandé, lorsque je vous attends, v.99 (Acte 1, scène 5, LE SULTAN)
Occupé d'autres soins, ici je vous surprends, v.100 (Acte 1, scène 5, LE SULTAN)
Orcanor ; quel dessein en secret vous fait rendre v.101 (Acte 1, scène 5, LE SULTAN)
Il vous cherchait, Seigneur. v.103 (Acte 1, scène 5, ALMÉNORADE)
Tous ses soins sont pour vous, ignorant ma tendresse... v.105 (Acte 1, scène 5, LE SULTAN)
Que m'unissant à vous, de lui je m'occupais, v.108 (Acte 1, scène 5, ALMÉNORADE)
En m'occupant de vous, je vais voir effacer v.115 (Acte 1, scène 5, ALM?NORADE)
Je vous l'ose assurer, même devant Madame, v.121 (Acte 1, scène 5, ORCANOR)
Vous vous jouez ainsi de ma crédulité ! v.123 (Acte 1, scène 5, LE SULTAN)
Vous périrez. v.127 (Acte 1, scène 5, LE SULTAN)
Vous périrez. v.127 (Acte 1, scène 5, LE SULTAN)
Je vous dis que non. (Acte 1, scène 5, LE SOUFFLEUR)
Tenez, lisez vous-même. (Acte 1, scène 5, LE SOUFFLEUR)

LA PERMISSION DE CHASSE (1771)

Pas mal, il commence à se bien mettre, je crois que vous en serez content ; il aura une allure agréable. (Acte 1, scène 1, SAINT-ÉLOY)
Quand vous en avez une plus près, on dit que ce n'est qu'une maison de campagne, et qu'on n'y peut pas chasser. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUGRÉPONT)
Je vous assure qu'il donne même des permissions très facilement. (Acte 1, scène 1, SAINT-ÉLOY)
Parce que vous lui dressiez un cheval. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUGRÉPONT)
Il serait charmé de vous faire ce plaisir-là. (Acte 1, scène 1, SAINT-ÉLOY)
Oui, vous le connaissez bien. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUGRÉPONT)
Il y a, sûrement, dans tout cela, quelque chose que je n'entends pas, ni lui, non plus ; et je ne veux pas que vous restiez brouillés : laissez-moi un peu, je veux éclaircir tout ceci. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DÉBONNIÈRE)
Moi, cela m'est bien indifférent ; et si je n'attendais pas mon cheval, je ne resterais pas ici, je vous assure. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DUGRÉPONT)

LE CHAPON AU GROS SEL. (1822)

Bonjour, Madame Minot. Vous n'avez personne aujourd'hui ici ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DESPRÉS)
Vous n'y allez donc pas, vous, Monsieur ? (Acte 1, scène 1, MADAME MINOT)
Vous l'avez vue vous, madame Minot ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DESPRÉS)
Je le crois bien ; vous êtes toujours par voie et par chemin : c'est ce qui fait qu'on vous voit si rarement. (Acte 1, scène 1, MADAME MINOT)
Vous allez en avoir un ; tenez, mettez-vous-là. (Acte 1, scène 2, MADAME MINOT)
Ne vous inquiétez pas, vous serez contents. (Acte 1, scène 3, CLAUDE)
Je m'en vais toujours vous donner du pain et du vin. (Acte 1, scène 3, MADAME MINOT)
Tenez, vous goûterez ce vin-là ; vous verrez si je vous trompe. (Acte 1, scène 3, MADAME MINOT)
Nous verrons si vous nous servez en amis. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DUPONT)
Vous m'en direz votre avis. (Acte 1, scène 3, MADAME MINOT)
Avez-vous diné, vous, madame Minot ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DUPONT)
Mais aujourd'hui vous n'aurez plus personne. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DESPRÉS)
Vous me faites bien de l'honneur ; mais je ne le peux pas. (Acte 1, scène 3, MADAME MINOT)
Allons, mettez vous là. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DESPRÉS)
Madame Minot, est-ce que vous n'avez pas encore pensé à vous remarier ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DESPRÉS)
Mais vous étiez bien aussi quand vous étiez mariée ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DUPONT)
Ma foi, vous avez raison. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DESPRÉS)
Messieurs, je vous suis bien obligée. (Acte 1, scène 3, MADAME MINOT)
D'où venez-vous donc comme cela, monsieur Guarini ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DUPONT)
Je ne vous ai pas vu la dernière fois que j'ai été à Versailles. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DESPRÉS)
Et où allez-vous à présent ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DUPONT)
Je vous suis bien obligé. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR GUARINI)
Oui, nous nous en irons avec vous. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DESPRÉS)
Je vais vous attendre. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR GUARINI)
Vous ne voulez pas de dessert, messieurs ? (Acte 1, scène 4, MADAME MINOT)
Nous vous paierons cela une autre fois, Madame Minot. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DESPRÉS)
Que cela ne vous embarrasse pas non plus que moi. (Acte 1, scène 4, MADAME MINOT)

LE SEIGNEUR AUTEUR (1768)

Mais, Monseigneur, pourquoi faire ces vers vous-même, puisque vous avez tant de peine ? (Acte 1, scène 1, DUPRÉ)
Je sais bien que non, tant que vous avez eu ce secrétaire un peu fou, que vous aimiez tant. (Acte 1, scène 1, DUPRÉ)
Allons, taisez-vous ; vous me faites perdre mes idées. (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Des idées, vous ? (Acte 1, scène 1, LE DUC)
En vérité, Monseigneur, si vous vouliez m'entendre, vous auriez bientôt fait. (Acte 1, scène 1, DUPRÉ)
Je le leur ai dit ; cependant, je crois que vous feriez bien. (Acte 1, scène 1, DUPRÉ)
Ah, Messieurs, je suis charmé de vous voir ; mais ce ne sera pas pour longtemPs; parce que je suis un peu occupé. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Parfois elles ont des caprices, comme vous savez. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Vous ne les connaissez guère, je crois ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DÉCOUSU)
Monsieur_le_Duc, j'ai l'honneur de vous apporter le cinquième Acte de ma nouvelle Tragédie, si vous aviez un quart_d_heure seulement à me donner. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR RONFLANT)
Monsieur Décousu, un moment, s'il vous plaît, vous ne devez parler qu'après moi. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR RONFLANT)
Monsieur Ronflant, vous prenez-là un ton. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DÉCOUSU)
Messieurs vous vous disputerez une autrefois. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Mais, Monsieur_le_Duc, jugez un peu si un poète d'Opéra comique doit avoir le pas sur un poète tragique ; si quelqu'un doit protéger le ton des Héros, je crois que c'est vous. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR RONFLANT)
Molière manquent de mérite, osez-vous dire cela ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DÉCOUSU)
Moi, j'ai cru que ma chaise de poste était une nouveauté dont vous seriez content. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DÉCOUSU)
Je vous ai déjà dit que j'étais occupé très sérieusement. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Non, vous dis-je, j'ai passé toute ma matinée à rêver, à barbouiller du papier, sans pouvoir rien faire. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Non, au contraire, c'est un couplet ; ainsi vous voyez bien. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Oui, un bouquet, pour une femme que j'aime, et vous sentez bien qu'il faut que cela soit neuf, qu'il faut de la pensée. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Asseyez, vous asseyez-vous-là. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Comme vous dites, voilà la pensée trouvée. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Avez-vous choisi un air ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DÉCOUSU)
Monsieur Décousu vous en dira, Monsieur_le_Duc. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR RONFLANT)
Sans peine, vous n'en avez sûrement pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DÉCOUSU)
Vous commencez par dire. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR RONFLANT)
Vous allez d'un train ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR RONFLANT)
Attendez ; voyons ce que vous allez dire. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR RONFLANT)
Un moment s'il vous plaît (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DÉCOUSU)
Je ne trouve pas mal ces deux vers là, qu'en dites- vous ? (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Vous grâces, votre art de plaire. v.17 (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Non, non, vous dites. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR RONFLANT)
Personne que vous ne pourrait dire aussi bien : (Acte 1, scène 2, MONSIEUR RONFLANT)
Revoyons tout le couplet, Messieurs, je vous en prie. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Je suis bien aise que vous en soyez contents. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Hé bien ; croiriez-vous que ce matin j'ai été au point de croire que je ne parviendrais jamais à faire ce couplet ? (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Vous ne connaissez pas vos talents, Monsieur_le_Duc. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DÉCOUSU)
Quand voulez-vous que je revienne pour mon cinquième Acte, car je voudrais après obtenir une lecture des Comédiens ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR RONFLANT)
Mais quand vous voudrez. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Je le veux bien, vous me direz par qui. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Nous verrons, je vous dirai naturellement. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Je vous ferai dire. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Et moi aussi, je vous en réponds. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR RONFLANT)
Vous me faites le plus grand plaisir. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Je vous en demanderai une copie la première fois. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR RONFLANT)
Vous l'aurez. (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Et vous en êtes content ? (Acte 1, scène 3, DUPRÉ)
Je savais bien que vous en viendriez à bout, je n'avais garde de renvoyer ces Messieurs. (Acte 1, scène 3, DUPRÉ)

LE CHANOINE DE REIMS (1781)

Messieurs, donnez-vous la peine d'entrer et de vous asseoir. (Acte 1, scène 1, DAME MONIQUE)
Mais il y a huit jours que vous dites qu'il va arriver ; nous venons ici tous les jours, et il n'arrive jamais. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR COLLIGER)
Il est allé voir un de ces Messieurs les Chanoines, et il m'a recommandé de l'aller chercher, si par hasard ces Messieurs revenaient : ainsi assoyez-vous. (Acte 1, scène 1, DAME MONIQUE)
Je vous dis cela, parce que si vous aviez envie d'en acheter, il y en a encore à vendre, et que Monsieur_le_chanoine vous en ferait avoir ; parce que c'est son ami depuis longtemps. (Acte 1, scène 1, DAME MONIQUE)
Mais c'est qu'on a tous les ans douze mois, comme vous savez. (Acte 1, scène 1, DAME MONIQUE)
Monsieur_le_Chanoine vous contera tout cela ; car il a plus de mémoire que moi. (Acte 1, scène 1, DAME MONIQUE)
Mais si vous n'allez pas le chercher, nous nous en allons. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FESTONS)
Ne vous impatientez pas. (Acte 1, scène 1, DAME MONIQUE)
Dame, il n'a pas de si bonnes jambes que vous ; il ne peut pas aller aussi vite, quoiqu'il se porte bien. (Acte 1, scène 4, DAME MONIQUE)
Messieurs, j'ai bien l'honneur de vous souhaiter le bonjour. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Assoyez-vous donc, je vous prie. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
On m'a dit que vous m'attendiez depuis huit jours ; je n'en savais rien, et puis quand on a des affaires, on ne sait pas le temps qu'elles vous tiendront. (Acte 1, scène 5, L'ABB?)
J'en ai de bien pressées, et je voudrais vous demander si vous ne pourriez pas me rendre un service intéressant ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR COLLIGER)
Je ferai tout ce que vous voudrez, ou plutôt tout ce que je pourrai ; car... (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Vous ferez bien, Dame_Monique. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Monsieur, je vous demande bien pardon ; mais c'est qu'à mon âge il faut se mettre un peu à son aise. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Je ne veux pas vous déranger. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR COLLIGER)
On m'a dit, Monsieur, que vous étiez au sacre de 1722. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR COLLIGER)
Mon_Dieu, oui, j'y étais, et je puis vous en parler savamment ; car il me semble que j'y suis encore ; cela m'est aussi présent que de vous voir là. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Vous avez une heureuse mémoire, et vous pourriez m'aider prodigieusement dans un ouvrage que je veux faire sur le sacre. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR COLLIGER)
Vous ne pouvez pas mieux vous adresser. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
On me l'a bien dit à Paris, que si je pouvais causer un peu avec vous, je saurais les choses très exactement, et c'est ce qui m'a fait venir. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR COLLIGER)
Qu'est-ce qui peut vous avoir dit cela ? (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Pardonnez-moi, je voulais vous faire voir que je ne l'avais pas oublié. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Allons, Monsieur_le_Chanoine, voulez-vous mettre votre robe_de_chambre ? (Acte 1, scène 7, DAME MONIQUE)
Vous permettez, Monsieur ? (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
Vous ne voulez donc plus rien ? (Acte 1, scène 7, DAME MONIQUE)
Vous devriez dîner avec moi, Monsieur, on cause mieux le verre à la main. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Je vous aurais fait boire du vin de quarante-trois. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Je vous suis très obligé, Monsieur l'Abbé ; mais, je vous en prie, allons au fait. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR COLLIGER)
C'est tout ce qui s'est passé au sacre que vous voulez savoir ? (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Vous savez que cela dure plusieurs jours ? (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
C'est vous, Monsieur, qu'on demande. (Acte 1, scène 9, DAME MONIQUE)
Monsieur, il m'a dit de vous dire que si je ne vous ramenais pas avec moi, il partirait sur le champ. (Acte 1, scène 9, SAINT-PIERRE)
Où voulez-vous donc aller ? (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ)
À Paris, avec un Monsieur qui m'a amené ici seulement pour vous voir. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR COLLIGER)
Et pour m'instruire de ce que je viens de vous demander. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR COLLIGER)
Mais si vous partez, vous ne le saurez pas. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ)
Il ne faut pas vous désespérer pour cela, nous trouverons quelque occasion plus favorable. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ)
Il n'y en a pas dont je puisse mieux profiter, pour des raisons que je ne peux pas vous dire. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR COLLIGER)
Il sera charmé de voyager avec vous. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ)
Vous le croyez ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR COLLIGER)
Il ne vous en coûtera pas un sol encore ; voilà le meilleur. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ)
Vous m'en répondez. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR COLLIGER)
Vous n'avez pas besoin que je vous laisse votre sac de nuit ? (Acte 1, scène 9, SAINT-PIERRE)
Allez vous-en, de ma part, chez le Doyen ; vous lui direz que j'ai un compagnon de voyage à lui donner, que je le prie de le prendre ici en passant ; c'est son chemin. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
Pardonnez-moi, c'est pour vous prouver que ma mémoire est fidèle. (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Je vais par ordre, comme vous voyez. (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Vous voyez si j'ai la mémoire bien présente. (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Je ne sais si je vous ai dit tout ce que nous avions à dîné ? (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Je vous dis que oui. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR COLLIGER)
Je ne vous ai pas parlé d'un mouton de Beauvais, qui était excellent, et que mon frère m'avait envoyé. Il était Chanoine à Beauvais, et d'une taille ! (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Mais vous voyez bien que vous me menez à Beauvais, quand il n'est question que de ce qui s'est passé à Reims. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR COLLIGER)
C'est pour vous prouver ma mémoire et mon exactitude. (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
J'avais pourtant une bonne perdrix sur mon assiette ; il me semble que je la vois encore ; mais, puisque vous le voulez, il n'y avait que six heures que nous étions à table, lorsque l'on servit le dessert. (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Je vous en prie... (Acte 1, scène 11, MONSIEUR COLLIGER)
Vous serez étonné du jambon au dessert ; mais c'était notre usage dans ce temps-là, parce que cela fait boire. (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Ah, je vous en prie, sortez de table. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR COLLIGER)
Vous n'y êtes pas. (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Je ne vous ai pas encore parlé de lui, je crois ? (Acte 1, scène 11, L'ABB?)
Dites, enfin que fîtes-vous ? (Acte 1, scène 11, MONSIEUR COLLIGER)
Gobart dit : Messieurs, le temps avance ; si vous m'en croyez, nous souperons ensemble, et tout en buvant nous arriverons à cinq heures du matin ; je l'entends encore. (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
J'espère que vous m'en ferez grâce. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR COLLIGER)
Vous voyez que je me souviens de tout. (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Nous trouvons à la porte un Cent-Suisse qui avait une belle moustache ; il me semble que je le vois encore : Où allez-vous, Messieurs, nous dit-il ? (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Vous n'avez point de place ici, Messieurs. (Acte 1, scène 11, L'ABB?)
Vous ne nous connaissez pas, apparemment ? (Acte 1, scène 11, L'ABB?)
Vous n'entre pas par ici. Allons, marche. (Acte 1, scène 11, L'ABB?)
Vous ne pûtes pas entrer ? (Acte 1, scène 11, MONSIEUR COLLIGER)
Ventrin dit : Messieurs, si vous m'en croyez, nous irons nous coucher ; si l'on a besoin de nous, on viendra nous chercher. (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Allons, vous allez donc me dire ? (Acte 1, scène 11, MONSIEUR COLLIGER)
Et vous m'avez retenu pour ne m'apprendre que cela ? (Acte 1, scène 11, MONSIEUR COLLIGER)
Écoutez donc : si vous n'admirez pas ma mémoire au bout d'un temps si considérable, je ne sais pas ce que vous voulez. (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Et vous partirez tout de même. (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Monsieur l'Abbé, vous êtes cause que je suis dans le plus grand embarras. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR COLLIGER)
Eh non, Monsieur, je vous remercie ; je vais voir moi-même ce que je pourrai devenir. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR COLLIGER)
C'est ce que je ferai, je vous en réponds bien. (Acte 1, scène 13, L'ABBÉ)

LE SOURD (1771)

Ah, ça ma fille, je n'ai point voulu vous parler de mariage jusqu'à présent ; mais vous verrez arriver aujourd'hui le fils de Monsieur Dumont, qui est un garçon sage, aimable que je vous destine ; il vient ici par le carrosse de Tours, préparez vous à le bien recevoir. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE L'ORME)
Mais mon père, je ne veux point me séparer de vous, et je n'ai point envie de me marier. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE L'ORME)
Vous ferez ravie de vous marier ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE L'ORME)
Je ne dis pas cela, mon père, je dis que rien ne presse, et que je veux rester avec vous. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE L'ORME)
Vous marier paraît doux ; parce que c'est ma volonté apparemment ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE L'ORME)
Vous aimez cela ; mais voilà ce qu'une fille ne doit pas dire ; mais aujourd'hui je vous le passe. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE L'ORME)
Vous ne m'entendez pas. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE L'ORME)
Je vous dis, mon père, que je ne veux pas me marier si tôt. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE L'ORME)
Il faut vous marier au plutôt ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE L'ORME)
Hé bien, puis que vous êtes si pressée, je ne veux pas perdre de temps, je suis de votre avis ; je m'en vais chez mon Notaire faire dresser les articles, je ne veux pas que cela traîne ; peste ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE L'ORME)
Oh, je le crois bien, que vous trouvez que j'ai raison. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE L'ORME)
Je n'ai plus que faire de vous recommander de bien recevoir Monsieur Dumont. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE L'ORME)
Hé bien, Mademoiselle ; avez-vous parlé à Monsieur votre père ? Est-il vrai que son Monsieur Dumont arrive aujourd'hui ? (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
De quoi êtes-vous convenue avec lui ? (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
Cependant il faut que vous sachiez une chose ; c'est que votre amant du couvent est ici. (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
Il a appris à Tours, que Monsieur Dumont mariait son fils à Paris, à la fille de Monsieur de l'Orme, il est parti sur le champ ; il veut vous parler, il croit que vous le trahissez et que vous consentez à ce mariage ; je l'ai vu, il va venir ici dans le moment. (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
Ma foi, Mademoiselle, dites lui vous-même ; car le voilà. (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
Oui, Mademoiselle ; c'est moi qui veut savoir de vous6même, si vous m'abandonnez, si vous m'avez assez peu aimé pour consentir aujourd'hui à en épouser un autre ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE MIRVILLE)
Ah, Chevalier, pouvez-vous avoir cette pensée ? (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE DE L'ORME)
Mais si vous m'aimez encore, à quoi m'exposez-vous par cette imprudence (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE DE L'ORME)
Il n'y a rien que je ne fasse pour le rompre si vous y consentez, et si vous m'aimez encore. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE MIRVILLE)
Ah, Chevalier, si je vous aime !... mais comment parvenir seulement à éloigner ce mariage ? (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE DE L'ORME)
En ayant la fermeté de refuser celui qu'on vous propose. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE MIRVILLE)
Vous forcer ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE MIRVILLE)
Est-il maître de vous faire signer malgré vous ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE MIRVILLE)
Il vous mettra dans un couvent ; mais peut-il vous faire religieuse sans votre consentement ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE MIRVILLE)
Il est question du bonheur de votre vie, du mien, vous dites que vous m'aimez, et vous croyez que je souffrirai... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE MIRVILLE)
Non, ne croyez pas que Dumont vous épouse tant que je vivrai. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE MIRVILLE)
Connaît-il seulement celui qu'on vous destine ? (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
Il vous prend pour son gendre futur, profitez de la circonstance. (Acte 1, scène 4, HENRIETTE)
Vous ne pouviez pas venir plus à propos. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE L'ORME)
Cet homme-ci est incorruptible, je vous en avertis, et je ne sais pas comment vous sortirez de ceci. (Acte 1, scène 5, HENRIETTE)
Je vous les dicterai. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE MIRVILLE)
Que vous êtes entêté ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE L'ORME)
Il vous connaît bien. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE L'ORME)
Allons, Monsieur, quand il vous plaira. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR RONSIN)
Vous entendez bien cela, et moi aussi. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE L'ORME)
Mais il n'y a pas un mot de tout ce que vous m'avez dit chez moi. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR RONSIN)
Mais auparavant, songez à ce que vous allez faire, je ne vous conseille pas de signer. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR RONSIN)
Oui, oui, vous avez raison, il est vieux et ne fait que radoter ; signons, signons. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE L'ORME)
Ma foi, comme vous voudrez, cela ne me fait rien du tout. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR RONSIN)
Moi, Monsieur, quand un acte est passé et signé, je ne peux rien y changer ; si tout cela vous rend heureux, Mademoiselle et vous, j'en serai charmé. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR RONSIN)
Qu'est-ce qu'il vous a dit là ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE L'ORME)
Vous l'avez connu d'abord ; il est vrai qu'il est d'un entêtement à impatienter. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE L'ORME)
Croyez-vous à présent que notre bonheur ne soit pas entièrement assuré ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE MIRVILLE)
Oui, mes enfants, je ne veux pas vous quitter. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE L'ORME)
Ah, Monsieur, qu'est-ce que vous voulez ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE L'ORME)
Vous voyez que Monsieur de l'Orme n'aime pas qu'on crie en lui parlant. (Acte 1, scène 7, HENRIETTE)
Monsieur, je n'ai pas l'honneur d'être connu de vous ; mais vous saurez qui je suis, quand vous aurez lu la lettre de mon père. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DUMONT)
Vous voulez peut-être une réponse. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE L'ORME)
Mon gendre, vous voulez bien ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE L'ORME)
C'est une lettre de votre père : mais pourquoi ne me l'avez-vous pas remise ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE L'ORME)
Ah, c'est que vous l'aviez oubliée, et vous l'avez envoyé chercher. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE L'ORME)
Comment, Monsieur, auriez vous pris mon nom pour ?... (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DUMONT)
Non, Monsieur, et vous pouvez voir le contrat qui vient d'être signé ; j'aimais Mademoiselle et son père vient de me l'accorder. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE MIRVILLE)
Vous ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE L'ORME)
Oui, Monsieur, et il n'est pas honnête à vous de me faire venir ici pour me manquer de parole. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DUMONT)
Vous venez d'accorder Mademoiselle votre fille, à Monsieur. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DUMONT)
Sans doute, est-ce que vous êtes son frère ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE L'ORME)
Monsieur, je ne savais pas que mon père vous choisirait quand j'ai aimé Monsieur le Chevalier, et lui-même n'a rien fait dont vous puissiez vous plaindre. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE DE L'ORME)
Je le crois, Mademoiselle, j'ai l'honneur de le connaître ; et en vous voyant, je sens tout ce que je perds ; mais rien ne me fera troubler une si belle union ; je suis seulement fâché que vous ayez pu le craindre un instant, et je me retire. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DUMONT)
J'espère que vous ferez content. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE MIRVILLE)
Vous êtes impatient : mais je vous le pardonne ; parce que vous m'avez débarrassé de ce petit Dumont qui ne me convenait point du tout ; mais laissons tout cela, et allons nous-en souper. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE L'ORME)

L'HOMME QUI CRAINT D'AIMER (1771)

Monsieur_le_Comte, Madame_la_Marquise va passer ici dans le moment, elle vous prie de l'attendre, ainsi que Monsieur_le_Chevalier. (Acte 1, scène 1, CHAMPAGNE)
On a plus d'esprit avec elle qu'avec les autres femmes, elle saisit tout ce que vous dites, elle semble ne faire que développer vos pensées, et elle les fait naître. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Cependant j'ai raison ; mais vous autres gens légers, vous n'êtes pas faits pour comprendre cela. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Madame, j'ai eu toutes les peines du monde à retenir le Chevalier ; mais enfin je vous le livre. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Monsieur_le_Chevalier, il y a mille ans que j'ai envie de faire connaissance avec vous ; cela ne doit pas vous étonner ; parce que sûrement vous devez être très recherché. (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
Moi, Madame, je ne sais pas pourquoi, et vous en conviendriez bien, si j'avais l'honneur d'être un peu plus connu de vous, cela n'empêche pas que je ne sois extrêmement flatté... (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Marquise, vous ne sortez pas encore et j'aurai le temps de faire une visite avant ; je reviens dans le moment, et je vous laisse le Chevalier. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Madame, je crains de vous importuner. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Comte, vous ne me ferez pas attendre ? (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
Asseyez-vous donc. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Vous avez été longtemps hors de Paris ? (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Le Comte prétend que vous êtes devenu un peu sauvage ; mais c'est qu'il est bien léger et qu'il ne tient pas un plan. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Solide, Madame, si vous voulez. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Mais, n'être attaché à rien, c'est précisément nager dans le vide ; ce n'est pas exister, vous en conviendrez bien ? (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Vous direz tout ce que vous voudrez ; mais vous ne me persuaderez jamais que ce soit là votre système : c'est un propos qui sent le dégoût du monde ; je me suis quelquefois surprise dans cet état-là : c'est pourquoi je m'y connais, et je crois qu'en peu de temps je vous devinerais... (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Je parierais que vous avez l'âme du monde la plus franche, la plus sensible ? (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Je ne saurais être fâché de la bonne opinion que vous avez de moi... mais quoique je haïsse la dissimulation... je craindrais que vous ne me pénétrassiez trop facilement... (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Où allez-vous donc ? (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Je ne veux pas abuser plus longtemps de votre complaisance ; je sens combien peu je suis amusant, et je sors pénétré de la bonté avec laquelle vous m'avez souffert. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Ce n'est pas là un terme fait pour vous ; je veux que vous restiez ; je l'exige, comme s'il y avait longtemps que nous nous connussions, parce que j'espère que ce ne sera pas une connaissance d'un jour, non plus. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Que faites-vous aujourd'hui ? (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Cela n'est pas possible : il faut absolument que vous voyiez la pièce nouvelle ; je vous donnerai une place dans ma loge. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Vous ne pouvez pas refuser cela. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Madame, je ne sais point juger un ouvrage nouveau, du tout... quand vous l'avez vu, on exige votre avis, et cela m'embarrasse toujours. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Rien n'est plus vrai ; ainsi trouvez que je n'aie l'honneur de vous suivre. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Vous devez juger les ouvrages d'esprit et de sentiment, avec le tact le plus fin, j'en suis convaincue ; mais si vous ne voulez pas dire votre avis, nous vous en fournirons ; car vous souperez avec moi, et vous sentez bien qu'on parlera un peu de la pièce nouvelle. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Réellement, il y a aussi trop de sauvagerie dans votre conduite ; je veux vous rendre au monde : il n'y a point de société, où vous ne deviez être sûr de plaire, quand vous ne reculerez pas toujours, au lieu de vous livrer. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Chevalier, vous souperez donc ici. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Puisque vous le voulez, Madame, je ne puis vous résister. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Il semble que vous ayez l'air du regret. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Je suis presque persuadée que vous finirez par nous aimer à la folie. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Que faites-vous donc ? (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Cette idée vous épouvante ? (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Dans la situation où vous me paraissez, vous devez aimer beaucoup la campagne. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Vous avez raison ; ce n'est que là, où l'on vit réellement ensemble, où l'on cause, où l'on se connaît, et s'il y a de vraies liaisons, je crois que c'est à la campagne qu'elles se sont formées, n'est-ce pas là ce que vous avez éprouvé comme moi ? (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Oui, oui, elles ne peuvent pas avoir de suites ; aussi comme je veux que la nôtre soit mieux fondée, je vous retiens pour passer un mois à Léry ; voilà la campagne où vous irez incessamment ; il ne faut pas que vous disiez non ; c'est une chose arrangée. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
J'ai affaire de vous absolument. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Vous jouez très bien la Comédie, j'en suis sûre, je veux que vous la jouiez avec nous. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Oui, nous jouons le Philosophe_Marié ; j'aime le rôle de Céliante, à la folie : il faudra que vous preniez celui de Damon, il est charmant. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Madame, je vous prie de m'en dispenser. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Vous devez bien jouer les rôles d'amoureux. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Où allez-vous donc ?... (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Comment, sur le portrait que je lui ai fait de vous, il ne voulait pas vous voir ? (Acte 1, scène 5, LE COMTE)
Mais celui qu'on en peut faire : vous vous connaissez, et tout ce qu'on vous a répété mille fois est très vrai. (Acte 1, scène 5, LE COMTE)
Je ne crois pas que le Chevalier m'ait vue avec les mêmes yeux que vous. (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
Vous vous trompez. (Acte 1, scène 5, LE COMTE)
Vous en rirez vous-même, quand vous saurez... mais il est tard ; partons : je vous dirai tout cela en chemin. (Acte 1, scène 5, LE COMTE)
Vous verrez si j'ai tort de rire. (Acte 1, scène 5, LE COMTE)

DAME JEANNE (1781)

J'y avais mon intérêt comme vous. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE LA VIGNE)
Messieurs, vous ne vous observez pas assez ; on découvrira cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BOIVIN)
En vérité, Monsieur, je me reproche tout ce ce que vous me faites faire ; c'est une espèce d'inquisition, et vous allez faire décrier ce collège-ci, avec toutes les entraves que vous voulez que j'y mette. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Ah, Monsieur, vous ne me blâmerez plus, quand vous serez instruit de tout ce que je viens d'apprendre. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'AVARIN)
Tenez, vous et moi nous ne sommes plus jeunes : pourquoi voulez-vous empêcher la jeunesse de rire ? Souvenez-vous quand, vous étiez au collège et moi aussi, de toutes les plaisanteries que nous faisions, pour passer un temps que nous trouvions fort dur alors. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Il est vrai ; mais ni vous ni moi n'avons jamais fait de pareilles infamies pour nous amuser. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'AVARIN)
Eh bien, Monsieur, c'est que j'y suis au fait, voilà pourquoi je vous parle si hardiment ; et quand vous craignez que cette maison-ci ne perde sa bonne réputation, moi je crains qu'il ne soit déjà trop tard pour la rétablir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'AVARIN)
Vous m'effrayez ! (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Vous n'êtes pas au bout. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'AVARIN)
Je ne sais comment vous dire cela... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'AVARIN)
Parce qu'ils rient en en parlant ; vous verrez que c'est quelque enfance. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Enfance tant qu'il vous plaira ; mais elle est grosse. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'AVARIN)
Que dites-vous là ! (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Vous le croirez peut-être, quand elle y sera accouchée. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'AVARIN)
Comment permettez-vous que des enfants élevés dans votre sein, tombent dans les embûches de l'esprit malin. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Si vous le permettez, je vais faire des perquisitions, qui nous mettront à portée de prendre des mesures, qui détruiront les suites d'un pareil commerce et le scandale qui pourrait tomber sur cette maison. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'AVARIN)
Faites ce que vous croirez convenable, mais avec prudence ; il serait affreux d'humilier ses frères injustement. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Vous devez vous attendre qu'ils nieront tout, ainsi dites que vous êtes certain de ce que vous avancerez. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'AVARIN)
Mentirez-vous en leur disant ce que je viens de vous apprendre, ne l'avez-vous pas entendu ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'AVARIN)
Ils sont confiés à vos soins, et vous répondrez à Dieu de leur égarement. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'AVARIN)
Les voici qui viennent de ce côté-là, écoutez-les ; cela pourra peut-être vous déterminer. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'AVARIN)
Et ils se moqueront de vous. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'AVARIN)
Quand on est criminel, on fait peu de cas des hommes vertueux ; mais vous êtes le maître, et vous ferez ce qu'il vous plaira. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'AVARIN)
Pour moi, je regrette le temps que j'ai perdu ici à vous parler, sans pouvoir vous convaincre. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'AVARIN)
Je vais chercher les moyens de vous prouver que je ne vous en ai pas imposé. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'AVARIN)
La vraie gaieté ne peut venir que de la paix intérieure de l'âme ; quoique je ne sois plus jeune, croyez-vous que je ne doive pas la partager ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Monsieur_le_Principal, nous ne vous savions pas si près de nous. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR RAISIN)
Allons, couvrez-vous, point de cérémonies ; songez que je ne suis ici que primus_inter_pares. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Nous ne nous éloignerons jamais du respect que nous vous devons et que vous inspirez à tous ceux qui ont le bonheur de vous connaître, Monsieur. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BOIVIN)
Depuis quelque temps je vous trouve tous fort gais, et cependant je n'ai rien fait qui doive vous donner beaucoup de satisfaction. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Monsieur, nous n'avons jamais pensé à nous plaindre de vous. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR RAISIN)
Je le désire ; mais il est question d'un mot qui est sûrement un objet de plaisanterie, je le parierais, et qui vous fait rire très souvent. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Eh bien, vous n'en riez pas avec moi ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Mes enfants, manquez-vous de confiance ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Eh bien, Messieurs, suis-je en droit, après ce que je viens d'entendre, de vous demander ce que c'est que cette Dame-Jeanne ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Vous ne parlez pas ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Monsieur_le_Principal, cette Dame-Jeanne ne doit pas vous inquiéter. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA VIGNE)
Mes amis, mes enfants, que vous me rendez satisfaits en m'apprenant que vous étiez capables d'une si bonne action ! (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Mais j'ai à me plaindre de vous réellement. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Nous n'aurions jamais osé vous le proposer. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR RAISIN)
Quelle opinion avez-vous donc de moi mes amis ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Si je dois donner l'exemple de faire du bien, dois-je trouver mauvais que vous en fassiez. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA RIVI?RE)
Et vous m'associerez cette fois-ci à cette bonne oeuvre ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Puisque vous le voulez bien... (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA VIGNE)
Écoutez-moi, combien donniez-vous à vous dix ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Pour commencer, je vais vous donner un louis. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Non, non, quand il en faudra encore je vous en donnerai, vous n'aurez qu'à parler. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Vous ferez comme vous avez fait jusqu'à présent. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Je fais plus, je vous l'ordonne : arrangez cela pour le mieux, je n'en veux pas savoir davantage. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
En vous remerciant, Monsieur. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA VIGNE)
Eh bien, qu'est-ce que vous dites donc là tous les trois ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Nous disons que nous devons vous rendre votre argent. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BOIVIN)
Mais pourquoi me ramenez-vous ici ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
C'est devant eux que je veux vous parler. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR D'AVARIN)
Eh bien, Monsieur, vous les approuvez ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR D'AVARIN)
Vous en êtes fâché, Monsieur ! (Acte 1, scène 9, MONSIEUR D'AVARIN)
Je vous avoue que je suis confondu de tout ce que vous me dites là. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR D'AVARIN)
Quoi, Monsieur, vous êtes associe avec ces Messieurs pour une pareille chose ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR D'AVARIN)
Oui, mon ami ; et j'ai été si enchanté de voir combien mes soins avaient fructifié dans leur âme, que j'allais vous chercher pour me féliciter avec vous, de l'esprit de charité qui règne dans cette maison ; c'est la récompense la plus douce et la plus flatteuse que nous puissions recueillir de nos principes et de nos soins. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Je vois, Monsieur, que vous êtes dans l'erreur. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR D'AVARIN)
C'est vous qui vous trompez encore. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Songez, mon cher ami, que les jugements téméraires sont affreux, et que cette Dame-Jeanne n'était pas ce que vous croyez. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Celui qui la portait est tombé dans l'escalier, la bouteille est cassée, et en voici le goulot que j'ai apporté exprès ; si vous voulez vous convaincre de ce que je vous dis, l'odeur du vin répandu vous prouvera tout ce que j'avance. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR D'AVARIN)
Quoi, Messieurs, vous avez ainsi abusé de ma crédulité ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Et vous avez employé le mensonge ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Il est vrai : il nous a même paru plaisant ; mais nous nous sommes repentis promptement, et si vous voulez bien vous le rappeler, vous n'avez pas voulu nous entendre, ni reprendre votre argent. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE LA VIGNE)
Quoi, vous m'auriez dit la vérité ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Oui, Monsieur ; il y a même longtemps que nous hésitons à vous instruire du mauvais traitement que nous éprouvons ici. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR BOIVIN)
Nous avions cherché à nous en consoler d'une manière, qui, je l'avoue, est contre la règle de cette maison ; et la gaieté qu'elle nous inspirait, nous faisait patienter ; mais la mauvaise opinion que Monsieur_d_Avarin a cherché à vous donner de nous, nous oblige enfin à rompre le silence, non pas pour nous justifier de deux fautes qui nous rendent très coupables envers vous, mais dont il est la cause. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR BOIVIN)
Monsieur, vous souffrez qu'on m'insulte. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR D'AVARIN)
Laissez les parler ; je vous réponds de faire justice à qui il appartiendra. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
C'est ce que nous vous demandons. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE LA VIGNE)
L'austérité de vos moeurs, Monsieur, vous fait ignorer quels sont les aliments dont on nous nourrit, et quel est le vin que nous buvons ; mais vous pourrez vous en convaincre aujourd'hui même, si vous voulez en faire l'essai. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR BOIVIN)
La viande me fait mal, voilà pourquoi je n'en mange pas ; je n'aime point le vin, ainsi quand je le trouverai bon, je crois que vous en serez contents. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)
Songez, Monsieur, combien nous vous respectons, et que c'est la crainte de vous causer le moindre chagrin qui nous a empêché de nous plaindre. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE LA VIGNE)
Le louis que je vous avais remis est une amende envers les pauvres, à quoi je me condamne pour ma négligence ; distribuez-le leur. Oublions Dame-Jeanne pour toujours ; et au lieu du De_profundis que nous devions chanter pour elle, allons chanter un Te_Deum en actions de grâce de ce que la vertu règne toujours ici, et que la haine et l'envie vont en être bannies à jamais. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE LA RIVIÈRE)

LE PEINTRE EN CUL-DE-SAC. (1822)

Vous disiez que vous feriez écrire une défense sur le mur. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE GRIS)
Je vous cherchais. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR LE CLERC)
L'on m'a dit que vous étiez déjà venu, et qu'on vous avait renvoyé. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR LE MAIRE)
Je suis au désespoir qu'on vous ait donné la peine de revenir. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR LE MAIRE)
C'est très bien ; je vous ai la plus grande obligation. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR LE MAIRE)
Si vous m'aviez dit cela plus tôt, il y a longtemps que votre affaire serait faite. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR LE CLERC)
C'est bien vrai ce que vous dites là ; ils commencent un ouvrage, et puis ils s'en vont, et vous ne les revoyez plus : mais pourquoi envoyer chercher votre peintre pour cela ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR LE CLERC)
Si vous voulez, Monsieur... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR LE GRIS)
Vous ne sauriez croire l'incommodité qu'il y a d'avoir des vues sur ce cul-de-sac ; on ne peut pas ouvrir les fenêtres absolument de ce côté-ci. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR LE MAIRE)
Avec la précaution que vous allez prendre, cela n'arrivera plus. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR LE CLERC)
Vous le croyez ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR LE MAIRE)
Vous vous appelez Raphaël ? (Acte 1, scène , MONSIEUR LE MAIRE)
Oui, monsieur, pour vous servir. (Acte 1, scène , MONSIEUR RAPHAËL)
Ah çà, monsieur Raphaël, pourrez-vous m'écrire sur ce blanc-là que vous voyez : Il est défendu de faire ici ses ordures, sous peine de punition corporelle. (Acte 1, scène , MONSIEUR LE MAIRE)
Non, non ; je ne vous laisse pas aller. (Acte 1, scène , MONSIEUR LE MAIRE)
N'avez-vous pas du noir ? (Acte 1, scène , MONSIEUR LE MAIRE)
Oui, en voilà; parce que votre monsieur m'a dit que c'était pour écrire que vous m'envoyiez chercher. (Acte 1, scène , MONSIEUR RAPHAËL)
Eh bien, mettez-vous à la besogne tout de suite, mon cher monsieur Raphaël ; je vous paierai bien. (Acte 1, scène , MONSIEUR LE MAIRE)
Oui, oui, vous avez raison. (Acte 1, scène , MONSIEUR LE MAIRE)
On distingue toujours les gens à talents, surtout quand ils ont de l'esprit comme vous. (Acte 1, scène , MONSIEUR LE MAIRE)
Non, monsieur Raphaël, vous ne connaissez pas Monsieur le Maire. (Acte 1, scène , MONSIEUR LE CLERC)
Messieurs, divertissez-vous tant qu'il vous plaira; rira bien qui rira le dernier, comme dit l'autre ; et puis votre argent est toujours bon ; et voilà le principal. (Acte 1, scène , MONSIEUR RAPHAËL)
Allons, que je vous voie commencer un peu. (Acte 1, scène , MONSIEUR LE MAIRE)
Vous ne quitterez pas, quelque chose qui arrive, monsieur Raphaël ? (Acte 1, scène , MONSIEUR LE MAIRE)
Je vous le promets ; et un honnête homme n'a que sa parole. (Acte 1, scène , MONSIEUR RAPHAËL)
Je vais m'habiller, et je reviendrai vous voir. (Acte 1, scène , MONSIEUR LE MAIRE)
Allez, allez. Si vous ne me trouvez pas, c'est que cela sera fini. (Acte 1, scène , MONSIEUR RAPHAËL)
Ne venez-vous pas avec moi ? (Acte 1, scène , MONSIEUR LE MAIRE)
Non, j'ai affaire ; je suis bien aise de vous savoir tout-à-fait hors d'inquiétude. (Acte 1, scène , MONSIEUR LE CLERC)
C'est à vous que j'en ai l'obligation. (Acte 1, scène , MONSIEUR LE MAIRE)
Monsieur Raphaël, est-ce que vous ne sentez pas quelque chose ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR LE MAIRE)
Dites donc s'il est venu ici quelqu'un depuis que je vous ai quitté. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR LE MAIRE)
Vous dites qu'il n'est venu personne ici depuis tantôt ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR LE MAIRE)
Eh mais, Monsieur, assurément je suis honnête homme, moi ; je ne dis jamais une chose pour l'autre ; pourquoi vous tromperais-je ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR RAPHAËL)
Vous m'impatientez. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR LE MAIRE)
Il n'y a pas à s'impatienter ; je vous dirai bien qui a fait cela. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR RAPHAËL)
Comment, c'est vous !... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR LE MAIRE)
Quoi, lorsque vous écrivez ! (Acte 1, scène 6, MONSIEUR LE MAIRE)
Oui, il faut être juste en tout ; ne vous ai-je pas promis de ne pas quitter votre ouvrage ?... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR RAPHAËL)
Je n'avais plus qu'un mot à écrire ; si je m'étais en allé, si je m'étais trouvé mal, et que je ne fusse pas revenu, qu'est-ce que vous auriez dit ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR RAPHAËL)
Que le diable vous emporte ! (Acte 1, scène 6, MONSIEUR LE MAIRE)
Enfin, voilà qui est fait ; vous devez être content. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR RAPHAËL)
Allons, allez-vous-en chez moi ; on vous paiera. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR LE MAIRE)
Mais, monsieur, je ne veux pas que vous vous plaigniez de moi. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR RAPHAËL)
Si vous voulez que je fasse encore quelque chose, vous n'avez qu'à dire... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR RAPHA?L)
Allez-vous-en, vous dis-je. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR LE MAIRE)

LES VOYAGEURS (1781)

c'est vous, Monsieur_du_Hable ? (Acte 1, scène 1, MADAME ROUGEAU)
Non, non ; vous pouvez parler. (Acte 1, scène 1, MADAME ROUGEAU)
Il va vous arriver une voiture, où il y a un Abbé et deux Dames. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DU HABLE)
Oui ; ainsi vous savez bien ce que vous avez à faire. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DU HABLE)
Que voulez-vous dire ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DU HABLE)
Quel mal trouvez-vous d'attraper des nigauds ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DU HABLE)
D'ailleurs, vous leur faites bonne chère, et ils ne souperaient pas si bien, et ne seraient pas si bien couchés à d'autres postes. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DU HABLE)
n'y gagnez-vous pas de l'argent ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DU HABLE)
Quelle idée avez-vous donc aujourd'hui ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DU HABLE)
Tenez, voilà la voiture arrivée ; songez à vous : dans un moment je ferai le reste. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DU HABLE)
Est-ce vous qui êtes la maîtresse de la poste ? (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Oui, Monsieur, à vous obéir. (Acte 1, scène 3, MADAME ROUGEAU)
Comment, mort non pas d'un diable, vous n'avez pas de chevaux ! (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Pourquoi donc êtes-vous Maîtresse de poste ? (Acte 1, scène 3, L'ABB?)
Je vous réponds que les chevaux ne tarderont pas. (Acte 1, scène 3, MADAME ROUGEAU)
Allons, puisque vous voulez partir absolument. (Acte 1, scène 3, MADAME ROUGEAU)
Et vous ferez bien. (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Vous voyez, Madame, comme il est nécessaire d'avoir des hommes quand on voyage, pour parler à toutes ces gens-là. (Acte 1, scène 4, MADAME DE MORTILLIERE)
Vous ne voyez rien ; quand j'ai pensé être Cornette_de_Dragons, je jurais bien mieux que cela. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Je vous en donnerai le plaisir, si vous voulez, quand nous serons à Sedan. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Allons, Mesdames, vous êtes trop bonnes. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Monsieur l'Abbé, je viens vous dire une bonne nouvelle. (Acte 1, scène 5, MADAME ROUGEAU)
Vous aurez des chevaux avant un quart_d_heure. (Acte 1, scène 5, MADAME ROUGEAU)
Vous voyez bien, Mesdames, que je savais bien que je vous en ferais avoir. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Oui ; mais, Monsieur_l_Abbé, je ne sais pas si vous ferez bien de vous en servir. (Acte 1, scène 5, MADAME ROUGEAU)
Si vous ne craignez rien, cela est différent. (Acte 1, scène 5, MADAME ROUGEAU)
Que voulez-vous dire ? (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Je ferai mettre les chevaux d'abord qu'ils seront arrivés ; on ne leur fera pas manger l'avoine, pour ne pas vous retarder. (Acte 1, scène 5, MADAME ROUGEAU)
Est-ce que vous n'avez pas entendu parler de Bras-de-fer ? (Acte 1, scène 5, MADAME ROUGEAU)
Mesdames, je vous demande bien pardon. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU HABLE)
Ces Dames vous en prient. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Oui, Monsieur, nous serons bien aise de causer avec vous. (Acte 1, scène 6, MADAME DE SOUSAY)
Monsieur, pourrait-on vous demander si vous viendriez de Sedan ? (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Pour le peu que votre voiture soit bonne, vous arriverez aisément à Sedan. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU HABLE)
Mais ce n'est pas là ce que nous vous demandons. (Acte 1, scène 6, MADAME DE MORTILLIERE)
Pour moi, je n'aurais pas peur ; mais quand on est avec des femmes, vous sentez bien qu'on est fort embarrassé. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
En effet, il s'est présenté ; et moi, mes deux pistolets à droite et à gauche, j'ai passé la forêt tranquillement : ainsi, en faisant comme moi ; mais de jour, vous n'avez rien à craindre. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU HABLE)
Il y a des moments où vous pourriez passer. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU HABLE)
Attendez donc, Mesdames ; il ne faut pas avoir peur comme cela ; si vous étiez toutes seules, à la bonne heure. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Mesdames, songez donc que vous avez Monsieur l'Abbé qui doit vous rassurer. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU HABLE)
Il n'y a rien à craindre avec des pistolets, je vous en réponds. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU HABLE)
Mais, Monsieur, on vous a déjà dit que nous n'en avions point. (Acte 1, scène 6, MADAME DE SOUSAY)
Monsieur, vous pouvez nous faire un grand plaisir, et qui obligerait infiniment ces Dames. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Je le crois, ainsi voici ma proposition : vous pourriez nous prêter ou nous céder vos pistolets ; vous n'en avez pas besoin pour aller d'ici à Paris, il n'y a rien à craindre, nous en venons. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Et ma foi, on ne sait pour lors qui on peut rencontrer ; je suis au désespoir de vous refuser ainsi que ces Dames. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU HABLE)
En vérité, L'Abbé, aussi vous ne songez à rien. (Acte 1, scène 6, MADAME DE MORTILLIERE)
Vous verrez que j'ai tort à présent. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Il faut du moins craindre pour les autres, et ne pas croire que tout le monde vous ressemble. (Acte 1, scène 6, MADAME DE SOUSAY)
Croyez-vous que je ne crains pas ? (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Attendez, Mesdames, je crois que je pourrai vous tirer d'embarras. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU HABLE)
Je m'en vais vous le dire. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU HABLE)
Pourvu que vous ne les ayez pas oubliés. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Oh, Monsieur, ils sont bons, ils vous mèneront bien. (Acte 1, scène 7, MADAME ROUGEAU)
Je vous donnerai deux postillons qui n'ont pas peur. (Acte 1, scène 7, MADAME ROUGEAU)
Ils iront ventre à terre ; si on vous attaque. (Acte 1, scène 7, MADAME ROUGEAU)
Vous partirez quand vous voudrez ; je vous réponds qu'avec ces deux hommes-là vous n'avez rien à craindre. (Acte 1, scène 7, MADAME ROUGEAU)
Vous aurez des draps très propres et de bons lits, cela va être fait dans le moment (Acte 1, scène 7, MADAME ROUGEAU)
Je sais tout ce qu'il faut à des Dames comme celles-là ; ne vous inquiétez pas, Monsieur l'Abbé, vous serez aussi très bien couché. (Acte 1, scène 7, MADAME ROUGEAU)
Voulez-vous bien attendre ? (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
Je vais vous faire faire une bonne fricassée. (Acte 1, scène 7, MADAME ROUGEAU)
Ne vous embarrassez pas, vous serez contents. (Acte 1, scène 7, MADAME ROUGEAU)
Vous ne voulez pas nous dire... (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
Tenez, Monsieur l'Abbé, voilà les pistolets dont je vous ai parlé. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DU HABLE)
L'Abbé, n'êtes-vous pas blessé ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE SOUSAY)
C'est ce que je vous dis. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Et combien vous ont-ils coûté ? (Acte 1, scène 8, L'ABB?)
Je vais vous les payer. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Je vous dis que non. (Acte 1, scène 8, MADAME DE MORTILLIERE)
Eh bien, nous vous en faisons présent. (Acte 1, scène 8, MADAME DE SOUSAY)
Ah çà, Monsieur, vous dites dix louis ? (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Je vais vous rendre vos dix louis. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Voulez-vous bien finir cette enfance-là, l'Abbé ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE SOUSAY)
Allez plutôt voir si notre souper sera bon, vous vous y connaissez. (Acte 1, scène 8, MADAME DE MORTILLIERE)
Monsieur, nous vous en prions ; nous vous avons trop d'obligations pour que... (Acte 1, scène 8, MADAME DE MORTILLIERE)
Monsieur, vous ne pouvez pas refuser ces Dames. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Moi-même, Monsieur_l_Abbé ; j'ai reconnu là-bas Flamand, qui m'a dit que vous étiez ici. (Acte 1, scène , MONSIEUR PINÇON)
Mesdames, voilà mon maître à jurer, dont je vous parlais tout_à_l_heure. (Acte 1, scène , L'ABBÉ)
Que dites-vous donc là, Monsieur_l_Abbé ? (Acte 1, scène , MONSIEUR PINÇON)
D'où venez-vous comme cela, Monsieur_Pinçon ? (Acte 1, scène , L'ABBÉ)
Et allez-vous à Sedan, Monsieur ? (Acte 1, scène , MADAME DE SOUSAY)
J'en suis fort aise, parce que vous pourrez nous accompagner. (Acte 1, scène , MADAME DE MORTILLIERE)
Êtes-vous armé ? (Acte 1, scène , MADAME DE SOUSAY)
Monsieur, où allez-vous donc ? (Acte 1, scène , MADAME DE MORTILLIERE)
Monsieur, est-ce que j'ai l'honneur d'être connu de vous ? (Acte 1, scène , MONSIEUR DU HABLE)
Ils sont fort beaux ; mais qu'en voulez-vous faire ? (Acte 1, scène , MONSIEUR PINÇON)
C'est ce qui nous a fait demander si vous étiez armé, à cause d'un certain voleur nommé Bras-de-fer. (Acte 1, scène , L'ABBÉ)
Oui, vraiment, est-ce que vous ne le saviez pas ? (Acte 1, scène , MADAME DE MORTILLIERE)
Vous l'avez vu, Monsieur ? (Acte 1, scène , MONSIEUR PINÇON)
Et vous avez vendu ces pistolets à ces Dames ? (Acte 1, scène , MONSIEUR PINÇON)
C'est fort bien à vous. (Acte 1, scène , MONSIEUR PINÇON)
Monsieur, je vous ai déjà dit de rester. (Acte 1, scène , MONSIEUR PINÇON)
Actuellement, commencez par rendre à ces Dames les dix louis qu'elles vous ont donné pour vos pistolets. (Acte 1, scène , MONSIEUR PIN?ON)
Un moment, s'il vous plaît, Monsieur. (Acte 1, scène , MONSIEUR PINÇON)
Savez-vous quel était le commerce de ce Monsieur-là, Mesdames ? (Acte 1, scène , MONSIEUR PINÇON)
Si vous voulez que je vous le dise, je m'en étais un peu douté, et je voulais lui parler en particulier. (Acte 1, scène , L'ABBÉ)
Ah oui, l_Abbé, c'est bien fin, à cette heure que vous le connaissez. (Acte 1, scène , MADAME DE MORTILLIERE)
Pour vous, Madame_Rougeau, nous nous reverrons. (Acte 1, scène , MONSIEUR PINÇON)
Monsieur_du_Hable, je vous l'avais bien dit. (Acte 1, scène , MADAME ROUGEAU)
Allons, Mesdames, j'aurai l'honneur de vous escorter. (Acte 1, scène , MONSIEUR PINÇON)

LE BOITEUX. (1783)

C'est que je crains que Monsieur_Raimond ne découvre que nous le trompons ; et cela pourrait finir mal, voyez-vous. (Acte 1, scène 1, GRAND-PIERRE)
Vous avez raison ; mais s'il vient à lui parler, il découvrira tout. (Acte 1, scène 1, GRAND-PIERRE)
Et puis vous lui demandez sans cesse : ce sont des gants, des jarretières, des mules, des bas de soie... (Acte 1, scène 1, GRAND-PIERRE)
Je vous souhaite bien le bon jour, Mademoiselle_Javotte. (Acte 1, scène 2, DE L'AUNE)
Vous vous portez bien aujourd'hui, Mademoiselle_Javotte ? (Acte 1, scène 2, DE L'AUNE)
Monsieur ; et vous ? (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Vous avez bien de la bonté. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Ne croyez-vous pas que je le garderai ? (Acte 1, scène 2, GRAND-PIERRE)
Et puis vous le verrez bien. (Acte 1, scène 2, GRAND-PIERRE)
Monsieur, j'allais aller chez vous. (Acte 1, scène 4, GRAND-PIERRE)
Tenez, voilà sa réponse à la lettre d'hier au soir ; lisez-la, vous verrez de quoi il retourne. (Acte 1, scène 4, GRAND-PIERRE)
Je vous remercie bien, Monsieur, de ce que vous m'avez envoyé avec votre lettre ; c'est bien galant à vous ; aussi je ne vois personne qui vous ressemble. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR RAIMOND)
J'ai bien du regret de ne pas pouvoir vous parler ; il faut que je fasse comme cela, à cause de ma mère, qui me dit toujours qu'il faut fuir l'amour, parce que tous les hommes sont des trompeurs ; je ne crois pourtant pas que vous en soyez un ; c'est pourquoi... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR RAIMOND)
C'est pour cela qu'elle s'est en allée quand elle vous a vu. (Acte 1, scène 4, GRAND-PIERRE)
C'est pourquoi il faut que vous preniez patience, et que vous ne fassiez que ce que je vous manderai quand il en sera temps. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR RAIMOND)
Si cependant vous avez acheté la paire de bas de soie, envoyez-la-moi. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR RAIMOND)
Adieu, mon cher Monsieur, j'entends ma mère, je ne puis vous en dire davantage. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR RAIMOND)
Oh, Monsieur, sans doute ; mais ce n'est pas-là tout ; si vous entendiez, quand elle parle, ce qu'elle dit de vous. (Acte 1, scène 4, GRAND-PIERRE)
Vantez-vous-en. (Acte 1, scène 4, GRAND-PIERRE)
N'allez pourtant pas songer à vouloir lui parler avant qu'elle vous le mande. (Acte 1, scène 4, GRAND PIERRE)
Vous me paraissez bien malin, vous, Monsieur_Raimond. (Acte 1, scène 4, GRAND-PIERRE)
Je suis bien charmé, Mademoiselle, de ce que vous me faites l'honneur de me dire, que tout ce qui vient de moi vous fait toujours plaisir ; je le redouble aujourd'hui ce plaisir, en vous envoyant deux paires de bas, au lieu d'une que vous m'avez demandée ; je vous prie de les accepter ; je crains seulement qu'ils ne soient trop larges, pour une jambe aussi jolie que la vôtre. (Acte 1, scène 5, JUSTINE)
J'attends le moment fortuné, où je pourrai vous dire de vive voix, que vous régnerez toujours dans mon coeur ; je ne vous crois pas ingrate ; mais il faudrait me le prouver. Je vous l'ai déjà écrit, et vos beaux yeux ont dû lire et penser que je suis incapable de vous rechercher autrement, qu'en légitime mariage, et comme votre très humble et très obéissant et respectueux serviteur. (Acte 1, scène 5, JUSTINE)
Ah bien, je m'en vais vous laisser faire. (Acte 1, scène 5, GRAND-PIERRE)
De l'Aune, pendant que nous allons garder la boutique, vous devriez aller replier toutes les pièces de draps d'hier, dans le magasin. (Acte 1, scène 6, MADAME LOUVIER)
Tenez, Javotte, asseyez-vous-là. (Acte 1, scène 7, MADAME LOUVIER)
J'ai fait aujourd'hui une multiplication avec sols et deniers, sans faute ; si vous voulez, je m'en vais vous l'aller chercher ; vous verrez. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE JAVOTTE)
C'est que je dis, vous verriez... (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Écoutez-moi ; quand vous êtes ici toute seule avec De l'Aune, qu'est-ce qu'il vous dit ? (Acte 1, scène 7, MADAME LOUVIER)
Oui, quand vous y êtes ; mais avec moi, il est bien différent. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Oh, je jurerais bien qu'il ne m'attrapera pas ; vous ne le connaissez pas, Maman ; il n'est pas assez malin pour cela ; je l'attraperais plutôt, moi. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Il ne faut vous attraper ni l'un ni l'autre. (Acte 1, scène 7, MADAME LOUVIER)
Je vais vous parler naturellement, comme une bonne mère et qui a confiance en vous ; répondez-moi de même. (Acte 1, scène 7, MADAME LOUVIER)
Je voudrais savoir si De l'Aune n'a point d'amour pour vous ? (Acte 1, scène 7, MADAME LOUVIER)
Je n'en sais rien, Maman ; mais si vous voulez je lui demanderai. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Gardez-vous en bien. (Acte 1, scène 7, MADAME LOUVIER)
Si vous voulez le savoir, cela sera bien plutôt fait. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Je vous le défends, entendez-vous ? (Acte 1, scène 7, MADAME LOUVIER)
Vous me paraissez bien savante. (Acte 1, scène 7, MADAME LOUVIER)
Est-ce que vous en avez lu ? (Acte 1, scène 7, MADAME LOUVIER)
C'est donc-là que vous avez appris que l'on avait de l'amour ? (Acte 1, scène 7, MADAME LOUVIER)
Tout cela n'est qu'un nom ; c'est de l'amitié qu'il faut dire ; et une fille ne doit jamais prononcer le mot d'amour, entendez-vous ? (Acte 1, scène 7, MADAME LOUVIER)
Tenez, l'amitié, c'est je crois, ce que je sens pour vous, pour ma tante, pour ma cousine... (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Mais est-ce que vous n'avez pas aussi de l'amitié pour votre oncle ? (Acte 1, scène 7, MADAME LOUVIER)
Allons, allons ; vous rêvez. (Acte 1, scène 7, MADAME LOUVIER)
Croyez-moi ; c'est ce que vous avez de mieux à faire. (Acte 1, scène 7, MADAME LOUVIER)
Si vous le savez, pourquoi donc avoir des idées comme celles-là ? (Acte 1, scène 7, MADAME LOUVIER)
Comme vous voudrez, Maman. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Mademoiselle, je vous apporte moi-même... (Acte 1, scène 8, MONSIEUR RAIMOND)
Madame, je vous demande bien pardon. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR RAIMOND)
Et je vous ai bien vu. (Acte 1, scène 8, GRAND-PIERRE)
Et que n'attendiez-vous aussi ce qu'elle vous manderait ? (Acte 1, scène 8, GRAND-PIERRE)
Les Marchandes_de_Modes vous diront cela. (Acte 1, scène 8, GRAND-PIERRE)
Oui, oui, Monsieur ; ne vous embarrassez pas. (Acte 1, scène 8, GRAND-PIERRE)
Allez, allez ; ces Demoiselles vous serviront bien. (Acte 1, scène 8, GRAND-PIERRE)
Monsieur, donnez-vous la peine de vous asseoir. (Acte 1, scène 9, JUSTINE)
Vous allez voir tout ce qu'il y a de plus beau en bonnets_à_la_paysanne. (Acte 1, scène 9, JUSTINE)
Oh, Monsieur, nous en avons : vous allez en voir, et tout ce qu'il y a de mieux fait. (Acte 1, scène 9, JUSTINE)
Monsieur, vous n'en avez pas l'air ; et nous connaissons un peu notre monde. (Acte 1, scène 9, JUSTINE)
Vous me l'assurez ; parce que moi... (Acte 1, scène 9, MONSIEUR RAIMOND)
Je le crois ; et combien le vendez-vous ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR RAIMOND)
Ne pourriez-vous pas l'embellir un peu ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR RAIMOND)
Vous demeurez-là dans un beau quartier. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR RAIMOND)
Vous connaissez sûrement Madame_Louvier ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR RAIMOND)
Ah, vous savez son nom ; vous la connaissez donc ? (Acte 1, scène 9, JUSTINE)
Monsieur, ne dites pas que nous vous avons dit cela ; car il faut vivre en paix avec ses voisins, quels qu'ils soient. (Acte 1, scène 9, JUSTINE)
Ne vous mettez pas en peine ; je ne dis jamais rien de tout ce que je sais. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR RAIMOND)
Je vais vous le payer ; et je vous prierai de le donner à Grand-Pierre, qui sait où je demeure, et qui me l'apportera. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR RAIMOND)
Oui ; vous le connaissez ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR RAIMOND)
Monsieur, en vous remerciant ; quand il vous faudra autre chose, nous vous demandons la préférence. (Acte 1, scène 9, ROSALIE)
Monsieur, nous nous recommandons à vous, pour vous et pour vos amis. (Acte 1, scène 9, ROSALIE)
Je vous en prie ne sortez pas ; je m'en vais revenir. (Acte 1, scène 10, MADAME LOUVIER)
Mais, Madame, j'ai cru que vous ne le connaissiez pas. (Acte 1, scène 10, DE L'AUNE)
Monsieur De l'Aune, vous avez donc un oncle ? (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Et vous n'avez pas voulu l'être ? (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Je vous demande pardon, Mademoiselle. (Acte 1, scène 11, DE L'AUNE)
Et pourquoi donc ne l'avez-vous pas été ? (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Et... en avez-vous encore envie ? (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Ah, mon_Dieu, Mademoiselle, vous me faites trembler ! (Acte 1, scène 11, DE L'AUNE)
Comment, sauriez-vous ?... (Acte 1, scène 11, DE L'AUNE)
Est-ce que vous en auriez jamais vu arriver des malheurs ? (Acte 1, scène 11, DE L'AUNE)
C'est que vous en connaissez de bons, apparemment ? (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Si vous aviez lu Hippolite_Comte_de_Duglas, par exemple... (Acte 1, scène 11, DE L'AUNE)
Je vous assure qu'il y a des gens comme cela. (Acte 1, scène 11, DE L'AUNE)
Je n'oserai jamais vous l'expliquer. (Acte 1, scène 11, DE L'AUNE)
Je vous en prie, Monsieur De l'Aune, dites, dites donc ? (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Je ne vous regarderai pas. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Vous seriez donc bien aise d'être Hippolite ? (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Et vous, voudriez-vous être Julie ? (Acte 1, scène 11, DE L'AUNE)
J'imite bien plus en cela Hippolite que vous n'imitez Julie ; et voilà mon malheur, à moi. (Acte 1, scène 11, DE L'AUNE)
Sans cet amour, je vous aimerais bien ; ayez de l'amitié. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Comment voulez-vous donc que je fasse ? (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Comme vous ? (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Je vous réponds de vous bien garder le secret. (Acte 1, scène 11, DE L'AUNE)
Je vous dirais bien encore autre chose, si vous vouliez m'aimer toujours. (Acte 1, scène 11, DE L'AUNE)
Hé bien, Monsieur De l'Aune, dites, je vous le promets ; qu'est-ce que c'est ? (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Je voudrais bien que vous voulussiez lire ce que... je vous ai écrit, il y a déjà longtemps. (Acte 1, scène 11, DE L'AUNE)
Vous en seriez donc bien aise ? (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Vous allez le voir dans ce que je vous ai écrit. (Acte 1, scène 11, DE L'AUNE)
Je vais vous le chercher, et puis j'apporterai aussi le livre d'Hippolite. (Acte 1, scène 11, DE L'AUNE)
Mademoiselle, je viens de voir Madame_Louvier dans une maison ; souffrez que je puisse avoir l'honneur de vous parler un moment. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR RAIMOND)
Monsieur, je serai très aise de vous parler aussi avant qu'elle revienne ; donnez-vous la peine de vous asseoir. (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Monsieur De l'Aune va venir ; et j'ai une grâce à vous demander. (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Un bonheur, oui, si vous ne retournez pas à Melun tout de suite. (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Non, Mademoiselle, je veux rester ici à vous aimer toujours. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR RAIMOND)
Je n'ai point d'autre désir, Mademoiselle, écoutez-moi, je vous en supplie. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR RAIMOND)
Je suis riche, et si vous voulez consentir... (Acte 1, scène 12, MONSIEUR RAIMOND)
Monsieur, je suis trop heureuse, si vous m'estimez assez pour me demander à ma mère, pour... (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Je n'ai jamais eu d'autre dessein, Mademoiselle ; vous le savez bien, et... (Acte 1, scène 13, MONSIEUR RAIMOND)
Monsieur, je n'en savais rien ; mais je ne puis vous dissimuler que je suis charmée de vous voir dans des dispositions aussi favorables pour nous. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Vous vous trompez de nom, Mademoiselle ; quant à mes intentions, je suis bien aise que Monsieur les approuve ; puisque vous le désirez. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR RAIMOND)
Que vous êtes charmante ! (Acte 1, scène 13, MONSIEUR RAIMOND)
Je le croyais bien partout ce que j'ai lu ; mais vous êtes encore au-dessus de tout ce que je pensais : cependant, vos lettres m'enchantaient ! (Acte 1, scène 13, MONSIEUR RAIMOND)
Mon oncle, Mademoiselle Javotte vous a écrit ? (Acte 1, scène 13, DE L'AUNE)
Vous ne m'avez pas dit cela, Mademoiselle. (Acte 1, scène 13, DE L'AUNE)
Dites-lui donc, je vous en prie, si je vous ai jamais écrit. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Comment, je vous ai écrit, moi ? (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Oui, charmante Javotte ; et sans cela, aurais-je pu vivre, sans le bonheur de me savoir aimé de vous. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR RAIMOND)
En vérité, Monsieur_le_Roux, je ne vous comprends point. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE JAVOTTE)
Mais, je ne vois pas pourquoi vous voulez toujours m'appeler Monsieur_le_Roux. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR RAIMOND)
Monsieur, vous n'êtes pas mon oncle ? (Acte 1, scène 13, DE L'AUNE)
Et Mademoiselle_Javotte, vous a écrit qu'elle vous aimait ? (Acte 1, scène 13, DE L'AUNE)
Tenez, Monsieur, cela est si vrai, que je peux vous montrer ses lettres. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR RAIMOND)
Non, je ne le ferai pas ; mais voilà Grand-Pierre, qui vous dira que cela est vrai ; il n'y a qu'à le réveiller ? (Acte 1, scène 13, MONSIEUR RAIMOND)
Eh, Monsieur, qu'est-ce que vous faites ici ? (Acte 1, scène 13, GRAND-PIERRE)
Je vois que vous m'avez trompé, et que vous aimez Monsieur_De_l_Aune, ingrate. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR RAIMOND)
Monsieur, je vous demande bien pardon, de vous avoir fait attendre. (Acte 1, scène 14, MADAME LOUVIER)
Ah, Madame, vous me rendez la vie ! (Acte 1, scène 14, MONSIEUR RAIMOND)
Il y a longtemps que j'ai pensé que Monsieur_De_l_Aune et ma fille s'aimaient, quoiqu'elle n'en ait pas voulu convenir avec moi ; et voilà pourquoi je vous ai fait prier de me venir voir. (Acte 1, scène 14, MADAME LOUVIER)
Vous m'avez fait prier de venir vous voir ? (Acte 1, scène 14, MONSIEUR RAIMOND)
Quoi, Mademoiselle, vous y consentiriez ? (Acte 1, scène 14, MONSIEUR RAIMOND)
Pourquoi n'y consentiriez-vous pas aussi ? (Acte 1, scène 14, MADAME LOUVIER)
Allons, Monsieur, croyez-moi, allez-vous-en. (Acte 1, scène 14, GRAND-PIERRE)
Non, Madame ; ce mariage-là ne se fera pas, si vous voulez m'entendre. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR RAIMOND)
Je ne vous comprends pas. (Acte 1, scène 14, MADAME LOUVIER)
Je vois que vous me croyez l'oncle de Monsieur_De_l_Aune, et je ne le suis pas ; mais j'aime aussi Mademoiselle_Javotte. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR RAIMOND)
Monsieur, je suis fâchée qu'elle en aime un autre ; mais je ne puis pas la rendre malheureuse pour vous faire plaisir. (Acte 1, scène 14, MADAME LOUVIER)
J'ai aimé Mademoiselle_Javotte, dès que je l'ai vue. J'ai du bien ; mais j'ai voulu avoir son consentement, avant de vous la demander. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR RAIMOND)
Je lui en ai écrit encore beaucoup d'autres ; elle m'a toujours mandé qu'elle me dirait quand il serait temps de vous parler. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR RAIMOND)
Ce que vous me dites là, Monsieur, m'étonne ; qu'elle réponde elle-même. (Acte 1, scène 14, MADAME LOUVIER)
Oui, Mademoiselle ; il n'est plus temps de dissimuler : vous savez comme je vous aime ; je vous donne tout mon bien, si... (Acte 1, scène 14, MONSIEUR RAIMOND)
Non, Monsieur ; et je vous crois trop honnête homme, pour vouloir employer des moyens aussi grossiers pour avoir une fille malgré elle et ses parents. (Acte 1, scène 14, MADAME LOUVIER)
Je n'y comprends rien ; mais Grand-Pierre peut vous certifier ce que j'avance. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR RAIMOND)
Ah, Monsieur, par d'aimables Demoiselles, que cela divertissait beaucoup, nos voisines d'ici à côté, et qui ne vous demandent rien pour cela ; car vous les avez bien payées. (Acte 1, scène 14, GRAND-PIERRE)
Vous voyez, Madame, que je suis excusable. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR RAIMOND)
J'espère que vous me pardonnerez ceci ; je suis trop puni de ma sotte crédulité. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR RAIMOND)
Ma fille, si vous m'aviez dit que vous aimiez Monsieur De l'Aune, votre bonheur serait plus avancé : mais il n'y a rien de perdu ; et j'espère qu'avec les avantages que je vous ferai, son oncle ne s'y opposera pas. (Acte 1, scène 16, MADAME LOUVIER)

LE SOT HÃ‰RITIER (1781)

Pourquoi me demandez-vous cela ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Vous savez qu'il est amoureux de vous ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR D'ALVIN)
Cela est fort inutile, je vous le jure ; hors vous, je n'épouserai jamais personne. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Et quelles craintes pouvez-vous avoir ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Que Monsieur_Berniquet ne veuille vous obtenir de Monsieur votre père, et que le bien dont il vient d'hériter ne le tente ; voilà tout ce que je voudrais savoir ; et pour cela, il faut que j'entende leur conversation. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR D'ALVIN)
Vous pourriez vous cacher dans ce cabinet. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Mais quels moyens prendrez-vous pour détourner mon père de ce dessein ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Je le voudrais ; mais la crainte de vous perdre et le désir de vous posséder ne doivent me faire rien négliger. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR D'ALVIN)
Ah, Mademoiselle, c'est vous ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNIQUET)
En vérité, vous me faites peur avec cet habillement-là ! (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Je compte pourtant qu'il vous fera bien rire. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNIQUET)
Vous voulez que je rie de ce que Monsieur votre oncle est mort ? (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Vous me croyez donc un bien mauvais coeur ? (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Comment, que voulez-vous dire. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Vous le devinez bien ; mais vous faites semblant de rien. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNIQUET)
Je ne vous entends pas. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Eh bien, tenez, ce que vous me dites là fait que je vous trouve encore plus charmante, parce que, moi, j'aime que les Demoiselles aient de la pudeur. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNIQUET)
Vous me tenez là des propos fort étranges. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Je croyais en y arrivant qu'on n'y entendrait pas la langue que nous parlons à Béthune ; mais on m'a entendu tout de suite : il n'y a que vous qui ne voulez pas m'entendre. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNIQUET)
Cependant je vous entends bien, moi ; je n'ai pourtant pas plus d'esprit que vous, du moins à ce que je crois. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNIQUET)
Il est bien flatteur que vous vouliez bien m'en trouver un peu. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Moi, j'en trouve toujours aux Demoiselles qui sont jolies, je ne sais pas pourquoi ; c'est, je pense, parce qu'elles font un certain plaisir qui vous réveille le coeur. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNIQUET)
Et vous croyez donc leur faire ce plaisir-là, vous ? (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Mais à votre avis ; c'est à moi à vous faire cette demande ; je ne vous en parle pas encore, et j'ai des raisons pour cela. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNIQUET)
Vous ne voulez pas me les dire ? (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Quand j'étais petit, il y avait un Monsieur qui venait toujours voir ma mère, quand mon père était sorti, et on me disait : Petit garçon, si vous dites que Monsieur_Guemechon est venu ici, vous aurez le fouet ; et moi qui avais peur de l'avoir, je ne disais rien, et je me suis habitué comme cela à ne dire que ce qu'il faut. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNIQUET)
Mais vous m'avez pourtant dit que j'étais jolie. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Mais dame, cela n'est pas un secret, puisque tout le monde le voit ; mais je ne vous dis pas ce qui s'ensuit. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNIQUET)
Mais si je le devine, me le direz-vous ? (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Cela ne sera plus nécessaire, puisque vous le saurez aussi bien que moi. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNIQUET)
Je ne suis pas aussi discrète que vous, moi ; car si vous voulez je vous dirai mon secret. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Oui, comme je vous croirai ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNIQUET)
Tenez, voici mon père, vous pouvez le lui assurer. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Vous pouvez compter pourtant que rien n'est plus vrai. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Je vous ai attendu toute la journée pour parler de notre mariage, Monsieur_Berniquet. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE PRECINAT)
Moi, je vous en ai parlé hier au soir, dès que mon grand-oncle a été mort, et j'ai eu bien des affaires depuis, parce que l'enterrement sera pour ce soir. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNIQUET)
Si vous saviez tout le noir que j'ai acheté ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNIQUET)
Cela est tout simple ; vous héritez assez pour cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE PRECINAT)
Vous avez vu sans doute le testament ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE PRECINAT)
Oh, pour cela oui, je l'ai vu comme je vous vois. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNIQUET)
Eh bien, il vous donne tout, votre oncle ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE PRECINAT)
Vous devez hériter de plus de cent mille écus ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE PRECINAT)
Vous ne l'avez donc pas lu, vous ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE PRECINAT)
Oui ; mais vous ne comptez pas ses quatre casseroles d'argent, son plat_à_barbe, un huilier, et puis des salières ; enfin, tout plein des choses que j'ai oublié, et qui font plaisir à voir. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNIQUET)
Enfin vous héritez de tout cela ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE PRECINAT)
Oui, et Mademoiselle votre fille aussi, puisque j'en suis amoureux, et que vous me la donnez en mariage. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNIQUET)
Mon grand-oncle, à qui j'en avais parlé, n'y voulait pas consentir : je vous le dis à présent qu'il est mort, parce que je ne le crains plus. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNIQUET)
Et puis il n'est pas si riche que vous. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE PRECINAT)
Je vous le dis, ne craignez rien ; et puis je parlerai à ma fille, pourvu que vous ne changiez pas d'avis. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE PRECINAT)
Pour qui me prenez-vous ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNIQUET)
Savez-vous que je suis capable de vous signer un dédit, pour vous rassurer ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNIQUET)
Vous entendez donc les affaires ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE PRECINAT)
Comme ceux qui les font, je vous en réponds. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNIQUET)
Et comment avez-vous fait ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE PRECINAT)
Et combien devez-vous ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE PRECINAT)
Ainsi je dis donc, si vous voulez, je vais signer un dédit ; mais il faut que je me dépêche à cause de l'enterrement de mon grand-oncle, qui va se faire bientôt. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNIQUET)
Eh bien, je vous ferai la révérence. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNIQUET)
Vous me le direz. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Je n'ai pas un moment à perdre pour l'exécuter ; mais ce qu'il est essentiel que vous fassiez, c'est lorsque Monsieur_de_Precinat viendra vous proposer d'épouser Monsieur_Berniquet, de lui dire naturellement ce que vous pensez. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'ALVIN)
Et que je n'épouserai jamais que vous ? (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Vous plaisantez ? (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Non, je vous le jure ; parce que dès que le mariage de Monsieur_Berniquet sera manqué, il ne faut pas laisser croître un nouvel obstacle. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'ALVIN)
J'entends Monsieur votre père ; je ne serai pas longtemps sans revenir, et sans vous apprendre ce que vous voulez savoir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'ALVIN)
Qu'est-ce qui sort d'avec vous ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE PRECINAT)
Tant mieux ; car j'ai à vous parler. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE PRECINAT)
Mais cela pourrait être ; car il est question de vous marier. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE PRECINAT)
Mon père, vous voulez vous moquer de moi. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Je craignais que vous ne désapprouvassiez notre amour. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Vous vous aimez ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE PRECINAT)
Nous avions bien résolu de vous en parler, et nous ne l'avons jamais osé. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Et moi je vous dis que vous épouserez Monsieur_Berniquet. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE PRECINAT)
Je ne le crois pas ; vous ne me sacrifierez pas à un si sot homme. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Je ne vous consulterai point. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE PRECINAT)
Vous ne me marierez pas de force, assurément ; je vous connais. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
De force ou de gré, vous vous marierez à ma fantaisie, voilà de quoi je vous puis assurer. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE PRECINAT)
Moi, je le trouve très mauvais, et vous pouvez lui rendre son dédit. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Je viens de faire tout ce que vous m'avez dit ; j'ai assuré mon père que je n'épouserai jamais que vous. (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Vous avez raison. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR D'ALVIN)
Je n'en puis plus ; mais je vous avertis que Monsieur de Precinat me suit. (Acte 1, scène 7, LA FRANCE)
Vous me paraissez bien affligé de la mort de cet homme-là. (Acte 1, scène 8, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Je ne peux pas vous le dire. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE PRECINAT)
C'est pourtant cet héritage qui vous a engagé à vouloir me le faire épouser ; cependant je crois que Monsieur_d_Alvin est plus riche que lui. (Acte 1, scène 8, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Non ; mais il a un bien assuré, et que personne ne peut lui disputer, vous en conviendrez bien ? (Acte 1, scène 8, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Qui vous a dit cela ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE PRECINAT)
Il a parlé au Commissaire ; mais tenez, voilà Monsieur_Berniquet qui vous dira encore mieux ce qu'il en est. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR D'ALVIN)
Eh bien, Monsieur_Berniquet, il est donc vrai que vous n'avez plus d'espérance ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE PRECINAT)
Mais n'y a-t-il pas d'autres héritiers plus près que vous ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE PRECINAT)
Je crois que cela vous a un peu fâché ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR D'ALVIN)
Et vous riez de cela ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE PRECINAT)
Mais vous n'aurez rien de cette succession. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE PRECINAT)
Vous m'impatientez avec votre gaieté. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE PRECINAT)
Et c'est donc en prison que vous comptez aller coucher ce soir ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE PRECINAT)
Pardi chez vous, ici. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNIQUET)
Allons, vous badinez. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNIQUET)
Eh pardi, vous savez bien. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNIQUET)
Je ne vous ai pas fait un dédit ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNIQUET)
Il est vrai ; mais je ne vous en ai pas fait, moi. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE PRECINAT)
Cela est si peu la même chose, que vous n'épouserez pas ma fille. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE PRECINAT)
Mais elle est amoureuse de moi ; pardi, je le sais bien, apparemment : que voulez-vous qu'elle devienne ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNIQUET)
Vous ai-je jamais donné lieu de le croire ? (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Et qui aimez-vous donc ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNIQUET)
Mon père vous le dira. (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Pas tant que vous le croyez. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE PRECINAT)
Puisque vous voulez le savoir, c'est Monsieur_d_Alvin. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE PRECINAT)
On m'a dit que vous étiez son cousin. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNIQUET)
Eh bien, mariez donc Mademoiselle à Monsieur_d_Alvin pour voir, je vous en défie. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNIQUET)
Vous m'en défiez ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE PRECINAT)
Oui, je vous en défie. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNIQUET)
C'est une chose faite, elle n'en épousera jamais d'autre ; Monsieur_d_Alvin, je vous la donne. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE PRECINAT)
Monsieur, que d'obligations je vous ai ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR D'ALVIN)
Oui, oui, comptez sur sa parole ; vous voyez bien qu'il ne l'a pas tenue avec moi. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNIQUET)
Mais un moment, Monsieur_de_Precinat, si c'est tout de bon que vous ne me donnez pas Mademoiselle votre fille, que voulez-vous que je devienne ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNIQUET)
Tout ce que vous voudrez. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE PRECINAT)
Tant pis pour vous. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE PRECINAT)
Comme il vous plaira. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE PRECINAT)
Je ne vous prêterai rien. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE PRECINAT)
Un moment, Monsieur_Berniquet, ne vous désespérez pas. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR D'ALVIN)
Monsieur, je vous trouve bien bon, quoique vous m'enleviez ma femme. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNIQUET)
Écoutez-moi : d'où êtes-vous ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR D'ALVIN)
Vous êtes donc de Flandre ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR D'ALVIN)
Eh bien, je vais vous donner cinquante_louis et une chaise de poste ; allez-vous-en chez moi m'attendre, je vous y ferai trouver la chaise et des chevaux. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR D'ALVIN)
Ne craignez rien ; ils ne sauront pas encore que vous n'épousez pas Mademoiselle. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR D'ALVIN)
Et vous aurez raison. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR D'ALVIN)
Adieu, Mademoiselle, si vous me regrettez, j'en serai bien fâché ; mais pour Monsieur votre père, je ne le regrette pas, je suis trop fâché contre lui. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNIQUET)
Vous ferez bien ; mais revenez tout de suite, vous trouverez ici le Notaire, et nous signerons le contrat. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DE PRECINAT)
Mon père, vous allez faire mon bonheur. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE DE PRECINAT)
Si j'avais su que vous vous aimiez, si vous aviez eu plus de confiance en moi, je n'aurais pas cherché à faire une autre alliance ; et ma fille n'aurait pas été exposée à épouser un sot. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DE PRECINAT)

LES DEUX ANGLAIS (1771)

Vous pouvez vous promener, ainsi que moi, Monsieur ; mais vous me poussez trop fort, et cela est fort mal fait. (Acte 1, scène , WITTHAM)
Hé bien, Monsieur, tuez-moi, si vous le trouvez mauvais, cela m'est fort égal ; vous me ferez même grand plaisir ; parce que dans le moment, je vais me jeter dans la rivière. (Acte 1, scène , HENRI)
Vous allez vous jeter dans la rivière ? (Acte 1, scène , WITTHAM)
Vous ? (Acte 1, scène , HENRI)
Oui, je vous dis ; mais je trouve fort extraordinaire que vous, vous y alliez aussi. (Acte 1, scène , WITTHAM)
Sûrement ; je ne dispute pas sur la liberté ; mais je trouve seulement, que vous êtes bien jeune pour cela. (Acte 1, scène , WITTHAM)
Ce n'est pas un malheur, je voudrais être comme vous, je suis embarrassé avec tout mon bien, cela il m'ennuie, je ne sais plus que faire, je veux finir cet embarras là, en me noyant. (Acte 1, scène , WITTHAM)
Je ne comprends pas bien quel bonheur donc vous parlez ; j'ai connu tout ce qu'on appelle bonheur, ils n'en font point. (Acte 1, scène , WITTHAM)
Monsieur, si vous connaissiez Lady... (Acte 1, scène , HENRI)
Vous dites, Lady ?... (Acte 1, scène , WITTHAM)
Permettez-moi de ne vous la pas nommer. (Acte 1, scène , HENRI)
Comme il vous plaît. (Acte 1, scène , WITTHAM)
Et pour cela, vous allez vous noyer ? (Acte 1, scène , WITTHAM)
Ce n'est point une bonne raison pour mourir je vous dis, il faut être sûr qu'on ne sera plus heureux. (Acte 1, scène , WITTHAM)
Sûrement, je réponds pour vous ; si c'est du bien qu'il vous faut, j'en ai beaucoup trop, je vous dis, et je vous donne la moitié pour que vous ayez votre Lady, il est restera encore plus qu'il ne faut à ma fille, pour la marier ; et le père de votre Lady, il a tort de vouloir un gendre riche. (Acte 1, scène , WITTHAM)
Non, je ne suis point généreux ; au contraire, je voudrais avoir trouvé un gendre comme vous, qui voulût se charger du poids des affaires que le bien entraîne, je lui donnerais ma fille tout présentement. (Acte 1, scène , WITTHAM)
Ah, que Milord Wittham, ne pense-t-il comme vous ! (Acte 1, scène , HENRI)
Que dites-vous de Milord Wittham ? (Acte 1, scène , WITTHAM)
Hé bien, je suis Milord Wittham, et je trouve fort mal que vous pensiez de moi comme vous avez dit. (Acte 1, scène , WITTHAM)
Ah, Milord, je vous demande pardon, je ne vous connaissais pas. (Acte 1, scène , HENRI)
Ce n'est point là une raison pour mal penser des gens ; je ne sais point votre nom et je n'en suis pas capable pour cela, à mal penser de vous. (Acte 1, scène , WITTHAM)
Vous êtes fils de Milord Williams ? (Acte 1, scène , WITTHAM)
Oui Milord ; vous a-t-il été connu ? (Acte 1, scène , HENRI)
Allons, je vous donne ma fille et tout mon bien, si vous voulez accepter. (Acte 1, scène , WITTHAM)
Quoi, vous consentiriez ?... (Acte 1, scène , HENRI)
Oui, je vous dis, à condition que vous prenez tous le bien et que je ne fais plus aucun calcul, que je n'en entends plus parler ; pour lors, je retourne avec vous à Londres. (Acte 1, scène , WITTHAM)
Vous me donnez Sophie ? (Acte 1, scène , HENRI)
Vous voyez bien que vous n'étiez pas encore dans le moment de mourir dans la rivière. (Acte 1, scène , WITTHAM)
Que ne vous devrai-je pas ! (Acte 1, scène , HENRI)
C'est de l'embarras que je vous donne, et non pas un présent, et avec vous ma fille, je veux vivre encore, et je serai plus content si vous le devenez. (Acte 1, scène , WITTHAM)

LES FOUS (1771)

Ah, c'est vous, Monsieur Dissonant ? (Acte 1, scène , LE GARÇON)
Qu'est-ce que vous voulez ? (Acte 1, scène , LE GARÇON)
Vous allez en avoir dans l'instant. (Acte 1, scène , LE GARÇON)
Monsieur , ce que vous faites-là , sera-t-il long ? (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
La gaîté toujours vous soutient, v.49 (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DISSONANT)
Hé bien, mon encre, ma plume, qu'en avez-vous fait ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DISSONANT)
J'ai cru que vous n'en aviez plus que faire, je l'ai donné à Monsieur l'Abbé. (Acte 1, scène 3, LE GARÇON)
Je m'en vais vous en chercher un autre. (Acte 1, scène 3, LE GAR?ON)
Allons, dépêchez-vous donc ; ce drôle-là me fera perdre mes idées. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DISSONANT)
Monsieur, si vous chantez toujours, je ne pourrai jamais faire mon couplet. (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Monsieur, vous me prenez bien mon encre. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DISSONANT)
Ah, Monsieur, je m'en vais vous la rendre si vous ne voulez plus chanter. (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Mais, Monsieur, il m'est impossible de rien faire, si vous continuez de chanter haut. (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Comment, Messieurs, qu'est-ce que vous avez donc ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DESJARRETS)
Ah, c'est vous, Monsieur Dissonant. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DESJARRETS)
C'est fort bien ; mais faites taire votre maudit violon, vous me faites perdre le ton, je ne sais plus où j'en fuis... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DISSONANT)
Vous vous moquez, vous êtes trop habile pour cela. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DESJARRETS)
Mais, Monsieur Dissonant, comment voulez-vous que je compose mon pas, si vous me chantez un autre air que celui sur lequel je dois danser. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DESJARRETS)
Mais, Monsieur Desjarrets, comment voulez-vous que j'achève d'écrire mon ariette, quand vous faites jouer un autre air que celui que j'ai dans la tête. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DISSONANT)
Hé, Messieurs, comment voulez-vous tous les deux que je fasse des vers avec un pareil bruit ? (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Messieurs, vous ferez comme vous voudrez ; allons, joue, et recommençons le tout. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DESJARRETS)
Je le veux bien, pourvu que vous ne fassiez pas jouer du violon... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DISSONANT)
Monsieur, n'avez-vous pas vu ici Monsieur Rongeant ? (Acte 1, scène 5, MADAME DOUAIREVILLE)
Je ne le connais pas ; adressez-vous à ces Messieurs, ils vous diront cela, ils étaient ici avant nous. (Acte 1, scène 5, CABRY)
Monsieur, voudriez-vous bien me dire... (Acte 1, scène 5, MADAME DOUAIREVILLE)
Ah, je vous demande pardon. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DISSONANT)
Monsieur, dites-moi donc si vous avez vu mon Procureur ici, il est pour moi de la dernière importance que je lui parle à l'instant, on vient de me faire signifier un arrêt qui me réduira à la mendicité ; je n'ai pas un morceau de pain , si... (Acte 1, scène 5, MADAME DOUAIREVILLE)
Dieu vous bénisse, ma bonne Dame. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DISSONANT)
Mais, Monsieur, je ne demande pas l'aumône, répondez-moi, je vous prie. (Acte 1, scène 5, MADAME DOUAIRVILLE)
Je suis occupé, Madame, adressez-vous à ces Messieurs. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DISSONANT)
Vous n'êtes pas si malheureuse que moi. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Qu'est-ce que vous demandez ? (Acte 1, scène 5, L'ABB?)
Je ne vous parle ni de rime, ni de raison ; car je crois que j'aurais tort, mais à qui donc s'adresser ici ? (Acte 1, scène 5, MADAME DOUAIRVILLE)
Monsieur, pourrez-vous m'enseigner ce que je demande, je vous en aurai la plus grande obligation. (Acte 1, scène 5, MADAME DOUAIRVILLE)
Qui voulez-vous que je chasse ? (Acte 1, scène 5, MADAME DOUAIRVILLE)
Vous ne m'entendez pas, tenez, approchez-vous de moi. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DESJARRETS)
Vous allez le voir, donnez-moi la main. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DESJARRETS)
Allons, Madame, laissez-vous conduire. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DESJARRETS)
Vous me faites danser ? (Acte 1, scène 5, MADAME DOUAIRVILLE)
Pourquoi donc voulez-vous danser, si vous n'avez pas la force. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DESJARRETS)

L'Ã‰CRIVAIN DES CHARNIERS. (1771)

Mais, Mademoiselle, si vous me faites l'honneur de m'aimer véritablement comme vous le dites, pourquoi vous affligez-vous ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Ah, Monsieur Dubois, si vous saviez !... (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE JANNETON)
Comment ne me trouvez-vous pas un assez bon parti ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Je le sais bien ; mais ma chère mère ne vous connaît pas. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE JANNETON)
Ce n'est pas ma faute, et si vous le vouliez elle me connaîtrait bientôt. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Si j'étais sûre qu'elle pût penser comme moi, Monsieur, vous n'auriez rien à craindre. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE JANNETON)
Croyez-vous que je puisse avoir peur ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Vous ne me connaissez pas. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Vous me faites trembler, Mademoiselle Janneton. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Mais, par exemple, si elle voulait me marier à un autre que vous. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE JANNETON)
Je ne sais si vous connaissez Monsieur Discret, l'écrivain qui demeure là , vis-à-vis de chez nous ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE JANNETON)
Et l'aimez-vous ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Si je l'aimais, je ne vous aimerais pas. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE JANNETON)
Je n'en sais rien ; car ma chère mère lui a donné sa parole, et il y compte, et voilà pourquoi je vous ai prié de me venir voir pendant qu'elle est sortie. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE JANNETON)
Attendez, je serai aussi malin que lui, laissez-moi faire ; dans peu vous entendrez parler de moi, et vous verrez ce qui en sera ; puisqu'il écrit des lettres. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Enfin je ne vous en dis pas davantage. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Ah, je vous en prie, mon cher Monsieur Dubois, dites moi ce que vous ferez. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE JANNETON)
Je n'ai rien à vous refuser ; mais je n'ai pas le tems de vous l'expliquer. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Songez seulement à dire à votre chère mère que Monsieur Discret vous a fait une infidélité, et ne vous embarrassez pas du reste. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Si vous m'aimiez bien, vous n'auriez pas de secret pour moi, et j'ai envie de me fâcher (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE JANNETON)
Écoutez plutôt ce que j'ai encore à vous dire. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
J'ai dit à mon père, qui a un débit de tabac auprès des Quinze-vingts, que j'ai grande envie de me marier avec vous, et comme c'est le meilleur homme du monde, il doit venir aujourd'hui ici marchander une paire de chaussons, pour voir si vous êtes aussi jolie que je lui ai dit. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
C'est très bien pensé ; mais qu'est-ce que vous ne voulez pas me dire ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE JANNETON)
Ah, vous en revenez toujours à vos moutons, et il faut que je m'en aille. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Eh bien , Monsieur, allez-vous-en, et ne revenez jamais. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE JANNETON)
Quoi, vous vous fâchez tout de bon ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Non, Monsieur, non, je ne le veux pas ; finissez donc, vous allez faire tomber mon ouvrage. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE JANNETON)
Ah, ne vous fâchez pas, cela se séchera. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Oui, oui, ne vous embarrassez pas. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Allez-vous-en vite ; car je vois revenir ma chère mère. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE JANNETON)
Mais, ma chère mère, quand vous saurez à l'occasion de quoi je pleure, je crois que vous penserez comme moi. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE JANNETON)
Si vous vous fâchez... (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE JANNETON)
Vous savez bien que vous m'avez accordé en mariage à Monsieur Discret. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE JANNETON)
Je n'oserais vous le dire. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE JANNETON)
Il ne faut pas vous emporter. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE JANNETON)
Madame, je vous demande bien pardon, j'ai oublié mes lunettes et... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DUBOIS PÈRE)
Vous y êtes, Monsieur, c'est moi-même. (Acte 1, scène 3, MADAME DE L'AIGUILLE)
En voilà un, Mademoiselle, ne vous dérangez pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DUBOIS PÈRE)
Madame ; c'est que je voudrais bien acheter une ou deux paires de chaussons ; c'est selon le prix que vous me le ferez payer. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DUBOIS P?RE)
Monsieur, si vous voulez du bon, il ne faut pas épargner voulez-vous quelque chose de résistance ? (Acte 1, scène 3, MADAME DE L'AIGUILLE)
Tenez, Monsieur, voilà ce qu'il vous faut. (Acte 1, scène 3, MADAME DE L'AIGUILLE)
Dix sols la paire, mais je ne veux pas gagner avec vous, je vous les donnerai à neuf sols. (Acte 1, scène 3, MADAME DE L'AIGUILLE)
Ah, ma chère mère, ne pourriez-vous pas les donner à Monsieur, à huit sols ? (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE JANNETON)
Je m'en vais donc vous donner vingt-quatre fols, et vous me rendrez. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DUBOIS PÈRE)
Vous ne me remettez pas, Madame de l'Aiguille ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DUBOIS PÈRE)
Vous souvenez-vous que c'est moi qui vous avais enlevée le jour de votre noce ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DUBOIS PÈRE)
Quoi, c'est vous qui vous nommiez... J'oublie toujours les noms... (Acte 1, scène 3, MADAME DE L'AIGUILLE)
Je m'en souviens, oui, il y a longtemps dont vous parlez-là. (Acte 1, scène 3, MADAME DE L'AIGUILLE)
Ah, cela ne fait rien, vous êtes toujours tout de même. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DUBOIS PÈRE)
Ah, mauvaise herbe croît toujours, comme vous savez. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DUBOIS PÈRE)
L'on voit bien que vous êtes sa mère. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DUBOIS PÈRE)
Oui vraiment ; vous savez qu'il aimait un peu à boire. (Acte 1, scène 3, MADAME DE L'AIGUILLE)
Il ne m'a laissé que Janneton que vous voyez là. (Acte 1, scène 3, MADAME DE L'AIGUILLE)
Si vous vouliez accepter la fortune du pot ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE L'AIGUILLE)
Une autre fois, je viendrai vous revoir. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Adieu , Monsieur , ne nous oubliez pas ; surtout quand il vous faudra quelque chose. (Acte 1, scène 1, MADAME DE L'AIGUILLE)
Non, non, Madame, vous y pouvez compter ; je vous salue. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBOIS PÈRE)
Monsieur, je suis bien votre serviteur ; auriez-vous le temps de m'écrire une lettre tout à l'heure ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Oui, Monsieur, vous n'avez qu'a dire, tout ce qui est pressé avec moi a toujours la préférence. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Voulez-vous bien vous donner la peine, de vous asseoir ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Ah bien, je vous donnerai un remède qui vous emportera cela comme avec un rasoir et sans douleur. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Voilà la lettre qu'elle m'a écrite ce matin, à quoi je veux faire une réponse un peu salée, là , vous m'entendez bien. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Laissez, laissez-moi faire, vous serez content. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
« J'ai l'honneur de vous écrire ces lignes pour vous faire à savoir que j'ai bien du chagrin ; parce que je crains déjà que quand je ferai votre femme vous ne m'aimez pas ; voilà pourquoi ma chère mère me défend de vous parler davantage, ce qui met mon coeur en combustion, et que je ne passe pas une nuit sans dormir en rêvant de vous ; ce n'est pourtant pas que je vous aime autant que je vous aimais, voilà ce que je ne voulais pas vous dire , quoique je croie que vous ne m'aimez plus ; mais la plume me tombe des mains pour dire que cela n'est pas vrai , et que je vous aime toujours de tout mon coeur. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Je vous dis que c'est son écriture. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DUBOIS FILS)
C'est que vous ne savez pas ce que je veux dire. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Ah ça je m'en vais vous faire une réponse, quel style voulez-vous ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Comme vous voudrez, je veux l'envoyer promener ainsi que sa mère surtout ; parce que c'est comme cela qu'il faut, traiter les femmes pour eu venir à bout. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Vous connaissez bien le beau sexe. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Je vous entends bien. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Vous allez voir. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Ne vous embarrassez pas. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Écoutez, écoutez, vous ferez content. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Et qui ne peut vous donner que de mauvais conseils quant à l'égard de mon amour. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Oh, je fais bien, vous allez voir. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Tenez voyez si ce n'est pas là ce que vous vouliez dire ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
«Je crains qu'il n'en arrive de même de vous.» (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
«Si vous vouliez éprouver mon amour, sans mariage, je ne demanderais pas mieux dans ce cas-là que d'être de tout mon coeur, Mademoiselle. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Je suis bien aise que vous soyez content ; dame nous autres, il nous passe tant de ces affaires-là par les mains, que j'y suis un peu Grec. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Est-ce que vous seriez le fils de Monsieur Discret, Facteur de la petite Poste, qui a été tué à l'armée il y a bien longtemps ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Je ne demande pas mieux, je m'en vais cacheter cette lettre, et puis je vous mènerai à un endroit où, il y a de bon vin. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Si vous voulez venir à présent... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Mais il faut que je vous paye. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Et puis vous allez payer chopine. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Allons, je vous expliquerai ce qui m'a si fort étonné. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
Je vous suis. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DISCRET)
On voit bien que vous n'avez jamais aimé. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE JANNETON)
Madame, ne pourriez-vous pas m'enseigner où demeure Mademoiselle Janneton? (Acte 1, scène 8, NICOLAS)
De vous, ma chère mère. (Acte 1, scène 8, MADEMOISELLE JANNETON)
Je crains qu'il n'en arrive de même de vous. (Acte 1, scène 8, MADAME DE L'AIGUILLE)
Si vous vouliez pourtant éprouver mon amour sans mariage, je ne demanderais pas mieux, dans ce cas-là, que d'être de tout mon coeur, (Acte 1, scène 8, MADAME DE L'AIGUILLE)
Madame, m'allez-vous donner la réponse ? (Acte 1, scène 8, NICOLAS)
Mais il m'a dit que vous me payeriez. (Acte 1, scène 8, NICOLAS)
Je m'en vais lui dire que c'est comme cela que vous recevez sa lettre. (Acte 1, scène 8, NICOLAS)
Mais, ma chère mère, comment voulez-vous que je fasse ? (Acte 1, scène 9, MADEMOISELLE JANNETON)
Mais c'est que moi, je ne sais si vous voudriez. (Acte 1, scène 9, MADEMOISELLE JANNETON)
Vous savez bien, ma chère mère, ce bal où j'ai été dans la rue de la Mortellerie, avec ma cousine. (Acte 1, scène 9, MADEMOISELLE JANNETON)
Ce n'est que pour vous dire qu'après lui il n'y a que ce Monsieur là que je puisse aimer ; ma cousine m'a dit que c'était un bon parti, et que si elle n'était pas accordée avec un autre, qu'elle aurait bien voulu de lui. (Acte 1, scène 9, MADEMOISELLE JANNETON)
Asseyez-vous donc, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 10, MADAME DE L'AIGUILLE)
Monsieur, vous faites bien de l'honneur à ma fille, et tenez, elle me parlait de vous. (Acte 1, scène 10, MADAME DE L'AIGUILLE)
Il est bien bon ce tabac-là, où le prenez-vous ? (Acte 1, scène 10, MADAME DE L'AIGUILLE)
C'est que l'on ne connaît pas tout le monde, mais je sais un quelqu'un qui serait bienheureux, si vous et Mademoiselle Janneton... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Comment, quoi, Madame, qu'est-ce que vous voulez donc dire ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Eh bien, parlez, vous, je parlerai après. (Acte 1, scène 10, MADAME DE L'AIGUILLE)
C'est que je disais comme cela à ma chère mère que vous aviez envie de vous marier. (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE JANNETON)
Il est bien vrai que je n'y avais jamais pensé avant de vous avoir vu ; mais du depuis ce temps-là, je ne pense pas à autre chose. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Tenez, écoutez-moi, mes enfants ; je ne suis qu'une femme, et je ne vais point par quatre chemins ; ce qu'on tient il ne faut pas le lâcher ; allez chercher Monsieur votre père ; s'il est vrai que vous êtes son fils, cela fera bientôt fini ; voilà comme je suis moi, voyez-vous. (Acte 1, scène 10, MADAME DE L'AIGUILLE)
Il va être bien étonné de voir que nous vous connaissons. (Acte 1, scène 10, MADAME DE L'AIGUILLE)
Est-ce que vous connaissez ce garçon-là, Madame de l'Aiguille ? (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBOIS PÈRE)
Oui vraiment, nous le connaissons et nous le connaîtrons bientôt mieux si vous voulez. (Acte 1, scène 11, MADAME DE L'AIGUILLE)
Ah, Dame, écoutez donc, ce n'est pas parce que c'est mon fils ; mais c'est un grivois qui ne mange pas son pain dans sa poche tel que vous le voyez, et si vous étiez d'humeur enfin... (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBOIS PÈRE)
Eh mais, écoutez donc, si vous y consentez, je ne demande pas mieux. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBOIS PÈRE)
C'est bien dit, je vous donne ma parole. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBOIS PÈRE)
Allons, embrassez-vous, mes enfants, voilà qui est fini. (Acte 1, scène 11, MADAME DE L'AIGUILLE)
Parlez un peu, Monsieur l'Écrivain, je vous conseille de ne plus venir vous étaler auprès de chez nous, car je Vous frotterais les oreilles. (Acte 1, scène 12, MADAME DE L'AIGUILLE)
Mais, mais qu'est-ce que vous avez donc ; Madame de l'Aiguille ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DISCRET)
Fi, c'est bien vilain à vous, Monsieur Discret. (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE JANNETON)
Mais je ne sais pas ce que vous voulez dire. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DISCRET)
Comment ; mais je croyais que vous saviez que je lui écrivais et quand on doit se marier ensemble... (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DISCRET)
Je ne vous connais pas, Monsieur, passez votre chemin, ou... (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Monsieur Discret, si vous raisonnez... (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Mais vous savez bien que c'est vous, et je ne saie à quoi il tient... (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DISCRET)
Allons, Monsieur Discret, allez-vous-en. (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE JANNETON)
Allez, Mademoiselle, vous êtes une ingrate. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DISCRET)
Monsieur, je vous prie de ménager un peu le sexe, ou bien... (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Mais c'est affreux à vous... (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DISCRET)
Je crois que vous m'attaquez. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Vous en irez vous ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Je les donne toutes au diable ainsi que vous. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DISCRET)
Comment, vous raisonnez. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DUBOIS FILS)
Ah, Monsieur Dubois, que je suis heureuse de vous avoir connu ! (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE JANNETON)
Venez donc, vous autres. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DUBOIS PÈRE)
Oh, je vous réponds qu'il n'aura pas envie de revenir. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DUBOIS FILS)

LE FAUX EMPOISONNEMENT (1768)

En vérité, Madame, je ne vous reconnais plus ! (Acte 1, scène 1, JULIE)
Vous qui n'avez jamais eu la moindre humeur, qui ne voyez rien que sous une forme plaisante, vous soupirez, vous êtes languissante, abattue, je n'y comprends rien. (Acte 1, scène 1, JULIE)
Vous êtes veuve et jeune, vous aimez le Comte de Belville , vous êtes sure qu'il vous adore... (Acte 1, scène 1, JULIE)
Quoi, pourriez-vous douter de son amour ? (Acte 1, scène 1, JULIE)
Lui, dont vous faites la fortune, sur le point de l'épouser, de quoi pourriez-vous le soupçonner ? (Acte 1, scène 1, JULIE)
Mais, Madame, je ne vois pas où est la froideur dont vous l'accusez. (Acte 1, scène 1, JULIE)
Il est sûr de votre coeur ; les hommes quelquefois veulent être tourmentés et si vous vouliez lui donner un peu de jalousie... (Acte 1, scène 1, JULIE)
C'est prendre sa revanche, il vous tourmente bien : mais faites une chose plutôt, si vous croyez avoir à vous plaindre de lui, pourquoi ne pas lui parler à coeur ouvert ? (Acte 1, scène 1, JULIE)
Vous vous éviteriez peut-être bien des peines. (Acte 1, scène 1, JULIE)
Vous pourriez croire qu'il vous abandonnerait ? (Acte 1, scène 1, JULIE)
Madame, je le saurai, si vous le voulez. (Acte 1, scène 1, JULIE)
Ce sera très bien fait, Madame, au lieu de vous laisser dépérir : il faut prendre un parti qui vous sauve du désespoir. (Acte 1, scène 1, JULIE)
Ah, Comte ; c'est vous ? (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
Madame , je me reprochais d'avoir passé hier la journée sans vous voir , j'ai été à la campagne et j'ai voulu m'en dédommager aujourd'hui en venant de bonne heure. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Vous devez être contente. (Acte 1, scène 2, JULIE)
Vous avez été à la campagne ? (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
Vous ne m'en aviez rien dit. (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
Je craignais de ne vous pas trouver aujourd'hui. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Vous deviez être bien sûr de l'impatience que j'aurais de vous voir ; quand on aime véritablement, qui peut nous intéresser assez vivement, pour le préférer à l'objet de notre amour ? (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
Non, pourquoi vous en ferais-je ? (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
Vous n'en méritez sûrement pas. (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
Et je crois que vous me rendez trop de justice pour penser autrement de moi. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
S'il m'arrivait jamais de pouvoir vous soupçonner d'infidélité, je me le reprocherais comme un crime. (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
vous avez raison.... (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
C'en serait un à vous. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Où allez-vous donc? (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
Oui, la contrariété vous est insupportable. (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
Je ne vois pas à propos de quoi vous me dites cela. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Cependant je n'ai point à me plaindre de vous, vous avez eu l'attention de me cachet combien elle vous faisait souffrir. (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
Asseyez-vous donc. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Comme vous voudrez. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Il est vrai que si j'ai cessé de me plaindre ; c'est que j'ai craint de vous déplaire par cette même impatience, voilà ce qui m'a fait garder le silence jusqu'à présent. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Je m'en étais doutée et sans vous le dire ; j'ai fait tout ce qu'il m'a été possible pour hâter se moment que nous désirons : les formalités nécessaires seront terminées dans peu de jours. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Vous me ravissez, je craignais les obstacles que le temps amène quelquefois. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Il me semble que depuis quelque temps vous n'êtes pas bien. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
C'est peu de chose, et le plaisir de me voir entièrement à vous, me remettra bientôt. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Je crois que vous ne doutez pas combien je désire que rien ne retarde mon bonheur ? (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Vous avez quelque chose à faire, Comte ? (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Vous me le promettez ? (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Sûrement ; que voulez-vous que je fasse quand je ne vous vois pas ? (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Ah, Madame; je ne saurais vous rassurer ; Voici une lettre de Madame de Brécy, qu'elle m'a fait donner pour vous remettre lorsque vous seriez seule ; je crains bien... (Acte 1, scène 5, JULIE)
Ah, Madame, pourquoi vous ai-je donné cette lettre ? (Acte 1, scène 5, JULIE)
Mais, Madame , si vous essayez de le retirer de cet égarement ? (Acte 1, scène 5, JULIE)
Si vous le bannissez de votre coeur, Madame, c'est tout ce que vous pouvez faire de mieux. (Acte 1, scène 5, JULIE)
Vous êtes de parole, Comte. (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
Vous aviez quelque chose à me dire, à ce qu'il m'a semblé tantôt. (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
Oui ; d'ailleurs j'étais bien aise de vous revoir. (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
Je voulais vous demander si vous iriez encore bientôt à la campagne ? (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
Eh bien, Comte, pourquoi donc ne prenez-vous pas de glaces ? (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Allons, je veux que vous preniez cette tasse. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Tout comme il vous plaira. (Acte 1, scène 8, LE COMTE)
Comptez-vous souper avec moi ce soir ? (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Vous y souperez ? (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
je vous réponds bien que non. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Madame, il est vrai que j'ai voulu vous cacher que je partais ce soir ; de crainte de vous affliger. (Acte 1, scène 8, LE COMTE)
Quoi, vous pouvez feindre à ce point-là ! (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Pourquoi affecter une tendresse que vous ne sentez plus ? (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Vous n'allez pas chez le Baron de Granvilliers ? (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Vous vous troublez. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Ce n'est pas tout, il doit vous présenter à la Marquise de Méranci, que vous allez épouser. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Ah, Madame, vous pouvez me soupçonner d'une pareille perfidie ? (Acte 1, scène 8, LE COMTE)
Vous avez l'audace de nier ? (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Eh bien, accablez-moi, Madame, je le mérite ; mais si vous saviez.... (Acte 1, scène 8, LE COMTE)
Taisez-vous. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Rien ne peut vous justifier, non : depuis longtemps je ne vois en vous que de la froideur, on ne trompe point un coeur sensible et délicat, sans qu'il s'en aperçoive ; je n'ai pas voulu me plaindre, je me suis même flatté d'un retour que vous deviez à l'amour le plus tendre ; c'était vainement, je ne vous en ferai point de reproches, vous ne méritez pas que je m'abaisse jusqu'à ce point-là, je reconnais que vous êtes indigne de ma tendresse, et je ne vous aime plus. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Vous ne m'aimez plus ! (Acte 1, scène 8, LE COMTE)
Non ; mais je dois une vengeance à l'Amour outragé, elle est remplie : je viens de vous empoisonner ainsi que moi, en prenant des glaces. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Que dites-vous ? (Acte 1, scène 8, LE COMTE)
Mais, vous me survivrez, je n'ai rien épargné pour hâter l'instant de ma mort. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Monsieur, tout est prêt, et vous pourrez partir quand il vous plaira, je n'ai pas perdu de temps, comme vous voyez. (Acte 1, scène 10, LAFLEUR)
Qu'avez-vous donc ? (Acte 1, scène 10, LAFLEUR)
Mais si vous vouliez me dire... (Acte 1, scène 10, LAFLEUR)
Monsieur Marcelin, j'attends de vous la vie. (Acte 1, scène 12, LE COMTE)
Ah, Monsieur_le_Comte, je vous en prie, ne m'approchez pas. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR MARCELIN)
Quoi, Madame, vous-voulez mourir absolument ? (Acte 1, scène 12, LE COMTE)
Vous ne mourrez ni l'un ni l'autre, fiez-vous à moi ; Madame, ne différez plus... (Acte 1, scène 12, MONSIEUR MARCELIN)
Monsieur Marcelin, je vous remercie de votre empressement et de vos soins , ils sont inutiles ; nous ne sommes point empoisonnés ; non , Monsieur , ne craignez plus rien, j'ai voulu vous en faire la peur ; voilà toute la vengeance que je veux tirer de votre perfidie. (Acte 1, scène 12, LA MARQUISE)
Je n'ai plus rien à craindre pour vous, je respire ! (Acte 1, scène 12, LE COMTE)
Actuellement, Monsieur et Madame, je vois que je ne vous suis bon à rien et je vous donne le bon soir. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR MARCELIN)
Ah, Madame, arrêtez, je vous en supplie. (Acte 1, scène 13, LE COMTE)
Quoi, vous pourriez m'abandonner ? (Acte 1, scène 13, LE COMTE)
Serait-il possible que mon repentir ne pût parvenir à vous toucher ? (Acte 1, scène 13, LE COMTE)
Non, Monsieur, vous m'êtes devenu entièrement indifférent, je ne vous veux aucun mal. (Acte 1, scène 13, LA MARQUISE)
Au contraire, je souhaite même que les noeuds que vous allez former puissent faire votre bonheur. (Acte 1, scène 13, LA MARQUISE)
Ah, Madame, il n'en est plus pour moi, si vous ne me donnez l'espoir de pouvoir vous mériter un jour, oui, je vais percer ce coeur que vous croyez qui a pu vouloir vous offenser ; c'est une erreur où il n'a point de part ; rien au monde ne peut lui tenir lieu de vous, sans vous, la vie ne peut que m'être odieuse ; mes torts n'ont servi qu'à me faire connaître que je perds tout en vous perdant. (Acte 1, scène 13, LE COMTE)
C'est vainement que vous tenteriez de vouloir me persuader, votre coeur vous avait trompé, vous aviez crû pouvoir m'aimer toujours, vous pouvez le croire encore dans ce moment ; mais mon malheur ne serait que retardé, si je me rendais à vos instances, si je pouvais vous rendre mon coeur. (Acte 1, scène 13, LA MARQUISE)
Quoi, vous avez pu réellement cesser de m'aimer ? (Acte 1, scène 13, LE COMTE)
Ah, Madame, je ne le saurais croire je connais trop la délicatesse de votre âme, et cette dernière action m'a bien prouvé que vous ne vouliez point ma perte. (Acte 1, scène 13, LE COMTE)
Regardez-moi, Madame, regardez-moi, je vous en supplie, si vos yeux sont d'accord avec votre bouche, cet instant sera le dernier de ma vie. (Acte 1, scène 13, LE COMTE)
Mériterez-vous le pardon que vous m'arrachez ? (Acte 1, scène 13, LA MARQUISE)

LE SUISSE DE PORTE ET LE PORTRAIT. (1771)

Monsieur, donnez-vous la peine d'entrer. (Acte 1, scène 1, DUBOIS)
Baron, je vous suis obligé d'avoir bien voulu m'attendre ; j'achevais une lettre, et je crois que vous auriez été fâché que je me dérangeasse ; je compte assez sur votre amitié pour cela. (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
Quelque plaisir que j'aie à vous faire ma cour ; et je n'avais eu qu'un instant à vous donner, je m'en serais privé plutôt que de vous interrompre. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Vous ne me paraissez pas trop bien aujourd'hui. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Je vous plains bien sincèrement ; en vérité il ne me paraît pas trop injuste que l'on ne soit pas tout-à-fait heureux, quand on fait le malheur des autres. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Je vois où vous en voulez venir, Baron. (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
Mais Madame, voulez-vous être toujours insensible ? (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Je vois malgré vous, tout ce que vous souffrez de cette rigueur ; l'impression qu'avait fait le Comte sur votre coeur, ne peut point s'effacer, vous vous efforcez en vain de me le cacher , votre santé en est altérée et il ne dépendrait que de vous de terminer, tous vos maux. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Vous savez le procédé du Comte. (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
Pouvez-vous croire que son coeur ait eu part à cette erreur ? (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Non, Madame : vous n'avez pas voulu savoir tout ce qu'il en a souffert, il a bien expié son crime ; si vous aviez été témoin de son repentir, du délire où l'a plongé sa douleur ! (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Je ne dis pas l'amour, mais la pitié seule, vous aurait rendue sensible à tant de maux. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Je me suis tu tant qu'il m'a paru coupable ; mais un si vif repentir m'a prouvé qu'il méritait sa grâce, oui, Madame, vous avez fait justice ; mais vous devez pardonner. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Quoi, vous pouvez me donner ce conseil ? (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
Je vous croyais mon ami... (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
C'est pour vous-même que je vous le donne, et si vous me laissiez lire dans votre coeoeur... (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Vous y verriez que la confiance n'y peut plus renaître. (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
Mais vous aimez encore le Comte. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Non, Madame, c'est moi qui vais m'en bannir pour toute ma vie ; puisque je n'ai plus d'espoir, et je viens vous dire un éternel adieu. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Levez-vous, Monsieur, au Baron. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Baron, sonnez je vous prie. (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Que voulez-vous faire ? (Acte 1, scène 4, LE BARON)
Pourquoi avez-vous laissé entrer Monsieur ? (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
Ne vous a-t-on pas dit que jamais... (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
Mais Fribourg, vous a laissé un portrait ? (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
Regarde vous-même. (Acte 1, scène 5, LE-SUISSE)
Je vous dis que c'est Monsieur, et je vous chasse. (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
Regarde vous un peu la portrait toujours en attendant. (Acte 1, scène 5, LE-SUISSE)
Non, Madame, je ne suis plus le même, mes remords m'ont bien changé, mon coeur n'a jamais cessé de vous adorer ; au milieu de mon égarement je me fuis abhorré moi-même, les premiers reproches que j'ai éprouvés ce font les miens. (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
Je mérite une haine éternelle ; mais si vous m'avez aimée... (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
Le malheur peut nous entraîner une fois ; mais après cela, le flambeau de la Raison vous répond de la conduite du reste de la vie. (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
Et si vous m'aviez véritablement aimée ; comment auriez-vous pu consentir à me trahir ? (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
Je vous l'ai dit, Madame , mon coeur n'a point eu de part à ce délire: oubliez cette faute, c'est toute la grâce que je vous demande ; si je continue à être privé de votre estime , je ne réponds pas de mon désespoir. (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
Dépend-t-il de moi de vous la rendre ? (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
La contrariété peut irriter votre amour et vous faire croire que vous ne seriez plus coupable ; voilà tout le changement qui s'est fait en vous. (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
Eh , croyez-vous, si l'on pouvait répondre des hommes, que j'aurais besoin de caution dans ce moment-ci. (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
Je viens de chasser mon Suisse, je veux que vous le repreniez. (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
Ce ne sera plu s à vous que je m'en prendrai s'il vous arrive une seconde fois... (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
Vous jugerez de l'excès de mon bonheur par tout ce que je ferai pour. (Acte 1, scène 6, LE COMTE)

LE VEUF (1783)

Vous autres agréables, vous ne croyez pas qu'on puisse regretter une femme sincèrement ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR D'ERVIÈRE)
Mon cher Grand-Pré, votre douleur est juste ; et je viens aussi pleurer avec vous. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR D'ORBEL)
Qu'elle ne chantait pas comme cela ; je m'en vais vous dire. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE GRAND-PRÉ)
Je n'ai pas d'autre projet, mes amis ; je puis bien vous en assurer. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE GRAND-PRÉ)
Vous êtes mes amis... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE GRAND-PRÉ)
Allons, puisque vous le voulez ; mais vous me répondez du plus grand secret ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE GRAND-PRÉ)

LE MAÃŽTRE DE BALLETS (1771)

Ils disent que vous avez déjà eu deux culottes pour cet habit-ci, et que trois c'est trop. (Acte 1, scène 1, LA FRANCE)
Hé bien, je ne danserai pas demain, justement c'est Dimanche, j'irai à la campagne ; vous n'avez qu'à le leur dire. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DU PAS)
Vous enverrez chercher mon cabriolet chez le sellier, entendez-vous ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DU PAS)
Monsieur du Pas, vous ne me connaissez point ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
C'est que je viens vous prier de vouloir bien me dire ce que vous pensez de ma danse ; parce que je voudrais danser dans un Opéra. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Vous ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PAS)
Vous êtes trop petit. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PAS)
Si vous voulez voir. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Je vous dis que c'est inutile, vous n'êtes pas ce qu'on appelle un sujet ; je vous dirai plus, on ne fera jamais rien de vous, nulle disposition enfin. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PAS)
Hé bien ; c'est danser de force, et je ne me chargerai point de vous faire dansez à l'Opéra, pas même parmi les figurants. / (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PAS)
Mais, Monsieur, ce n'est point à l'Opéra où vous dansez, que je veux... (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Monsieur_le_Comte, je vous demande bien pardon ; mais c'est que si vous saviez comme je suis persécuté, ... on ne finirait jamais avec ces Messieurs-là, si on voulait les écouter. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PAS)
Ne vous inquiétez pas, allez toujours. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PAS)
Trouvez-vous réellement ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Je suis bien aise que vous soyez content. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Vous allez voir actuellement ceci. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Vous croyez donc que je pourrai hasarder ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Je voudrais avoir un danseur comme vous à l'Opéra, et je ne sais pas où j'avais l'esprit tout à l'heure, en vous disant ce que je vous ai dit. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PAS)
Parbleu, vous me ravissez, j'aime votre franchise. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
C'est, je vous dis, qu'on me tracasse pour des misères ; j'aurais été au désespoir de ne vous avoir pas vu avec attention. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PAS)
Enfin, vous êtes content. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Les bras , comment les trouvez-vous ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Je vous l'ai dit, fort bien. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PAS)
C'est tout ce que j'aime ; je viendrai vous remercier. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Je vous demande pardon, et puis j'aurai encore besoin de vos conseils, sur un pas de deux que j'ai composé, qui est charmant ; mais ce sera pour une autre fois. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Quand vous voudrez, Monsieur_le_Comte, je ferai toujours à vos ordres. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PAS)
Où allez-vous donc ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Je vous rends ce que je vous dois. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PAS)
Vous n'en aurez pas besoin, cela ira à merveilles. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU PAS)

LE PARI (1771)

Bonjour, Madame Moka ; vous n'avez pas grand monde. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUVAL)
Qu'est-ce que vous faites ici tous les deux ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DEPRESSINS)
À propos, Madame Moka, ce Monsieur que j'ai vû ici une fois, que vous disiez qui ne vous avait jamais parlé, vient-il encore ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELALANDE)
Monsieur, si vous ne vous en allez pas, vous aurez ce plaisir-là. (Acte 1, scène 3, MADAME-MOKA)
Oui, oui ; hé bien à présent, je vous dirai que je suis pour celui qui parie qu'il ne parlera pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DEPRESSINS)
Monsieur, je vous attendais avec impatience, je suis charmé de vous voir. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELALANDE)
Monsieur, vous aimez beaucoup le café d'ici ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELALANDE)
Monsieur, vous n'allez jamais à la campagne. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELALANDE)
Je crois que vous avez tort. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELALANDE)
Si vous preniez des eaux, cela serait peut-être bon pour votre main. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELALANDE)
Aimez-vous un peu le spectacle ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELALANDE)
Cela doit vous amuser , n'aimant pas à parler. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELALANDE)
Monsieur , pour faire connaissance avec vous, je voudrais bien que vous me fissiez le plaisir de venir dîner avec moi. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELALANDE)
Monsieur, il y a un homme qui vous cherche pour vous remettre cinquante louis d'une restitution qu'il est charge de vous faire. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELALANDE)
Monsieur, il y a quelqu'un qui m'a dit que vous n'aimiez pas à vous battre. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELAMARE)
Monsieur, quand reviendrez vous ici ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELAMARE)
Je serais bien aise de causer avec vous ; car vous avez bien de l'esprit. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELAMARE)
Écoutez-moi, vous êtes deux nigauds tous les deux. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DEPRESSINS)
Parce que cet homme qui s'appelle Monsieur Ledoux, ne pouvait pas vous répondre, vous lui auriez parlé cent ans. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DEPRESSINS)
J'ai voulu vous laisser parier. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DEPRESSINS)

L'Ã‰TRANGER (1768)

Monsieur, je voudrais que vous vous trouvassiez bien chez moi, je vous ai tant d'obligation d'avoir bien voulu recevoir mon fils à Nuremberg, que je ne puis assez vous en marquer ma reconnaissance. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Monsieur, vous dites logement ; c'est appartement ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TROTBERG)
C'est un bon avis que vous lui avez donné. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Je vous demande pardon ; avis, c'est conseil, avertissement. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Vous parlez bien cependant. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Il arrivera bientôt, il n'est qu'à trois lieues d'ici, il sait que vous devez venir, et je l'ai envoyé quérir. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Monsieur, je vous prie de vous regarder ici comme le maître de la maison, ordonnez, et l'on vous donnera tout ce que vous voudrez. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBREUIL Père)
À vous. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Tout ce qui vous sera nécessaire. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Tiaple, vous avez toujours deux mots pour un, je comprends pas cela, vous dites besoin ; c'est nécessaire ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TROTBERG)
Vous vous moquez de moi. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Moi non, je ne moque pas de vous ; moquer c'est comme rire, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TROTBERG)
J'ai écrit déjà plusieurs fois, et vous voyez bien que je ne ris pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TROTBERG)
Monsieur, il y a un Monsieur dans votre cabinet qui vous attend. (Acte 1, scène 2, LAPIERRE)
Voilà du papier, de l'encre ; je reviendrai vous tenir compagnie bientôt. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Si vous avez besoin de quelque chose, appelez Lapierre. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Vous aurez tout ce que vous voudrez. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Si vous voulez envoyer quelque part, dites où. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBREUIL P?re)
Si vous voulez manger, dites quoi. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Si vous voulez boire, dites-le. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Si vous voulez sortir, dites quand. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Si vous voulez vous coucher, dites l'heure. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBREUIL Père)
J'espère que mon fils va arriver, et il vous tiendra compagnie. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Ah ça, Monsieur, je vous laisse, je suis bien votre serviteur. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Je vous laisse. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR TROTBERG)
Oui, Monsieur, je vais vous montrer. (Acte 1, scène 4, LAPIERRE)
Qu'est-ce que vous voulez, Monsieur ? (Acte 1, scène 6, LAPIERRE)
Je vais l'envoyer par quelqu'un ; parce que je ne dois pas vous quitter. (Acte 1, scène 6, LAPIERRE)
Monsieur, qu'est-ce que vous voulez ? (Acte 1, scène 8, LAPIERRE)
Je ne sais pas ce que vous voulez dire, dites quoi. (Acte 1, scène 8, LAPIERRE)
Je ne peux pas vous deviner. (Acte 1, scène 8, LAPIERRE)
Je ne vous entends pas, Monsieur. (Acte 1, scène 8, LAPIERRE)
Je ne puis vous donner que ce que vous de dites. (Acte 1, scène 8, LAPIERRE)
Je vous dis tout à l'heure. (Acte 1, scène 8, LAPIERRE)
Tenez, j'entends Monsieur Dubreuil le fils, il sait l'allemand, il vous entendra. (Acte 1, scène 8, LAPIERRE)
Ah, Monsieur Trotberg, je suis charmé de vous voir à Paris. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-DUBREUIL-Fils)
Je comptais que vous n'arriveriez que demain, je vous demande bien pardon de n'avoir pas été ici à votre arrivée. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-DUBREUIL-Fils)
Vous voyez bien qu'il dit lui-même. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR TROTBERG)
Mais si vous voulez quelque chose, dites-moi, et vous l'aurez. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-DUBREUIL-Fils)
Dites-moi en allemand ce que vous voulez. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-DUBREUIL-Fils)
Vous verrez que j'ai dit raisonnablement. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR TROTBERG)
Monsieur, je vous demande bien pardon ; mais j'ai été obligé de sortir... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Oui, je sais quand, vous voyez bien. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
Oui, mais ne vous a-t-il rien manqué ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Et cependant, Monsieur, vous m'avez dit de dire le, et je demande le, il veut me donner quoi. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
Et puis je voulais parler à vous, il m'a dit quand, et l'heure ; c'est un tiable d'homme, qui me serait être un fou, cette Lapierre. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
Je suis aussi embarrassé que vous. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Mais, Monsieur, je puis bien vous dire ; j'ai écrit ici. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
Ne m'avez-vous pas dit si vous voulez envoyer quelque part, dites, où. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
Je puis pas expliquer, je demander à parler à vous, il dit que vous êtes quand et l'heure. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
J'ai pourtant dit comme vous m'aviez dit de dire. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
Vous n'avez pas dit, Monsieur, j'ai pourtant écrit sur mon tablette. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
Quand vous voulez envoyer quelque part, dites où. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
Si vous voulez boire, dites-le. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
Cela veut dire, si vous voulez boire, dites-le, dites que vous voulez boire. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Après j'ai écrit, si vous voulez manger, dites quoi. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
Quoi, c'est ce que vous voulez manger. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Si vous voulez sortir, dites quand. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
Quand vous voudrez sortir. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Si vous voulez vous coucher, dites l'heure. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
C'est l'heure que vous voulez vous coucher. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR-DUBREUIL-Fils)
Coucher, ou vous lever ; voilà pourquoi je comprenais pas. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
Venez, venez souper, vous devez en avoir besoin. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBREUIL Père)
Je ferai avec plaisir, je suis embarrassé avec vous de mon colère. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)
Je marche avec vous, Messieurs. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TROTBERG)

LE MARI ABSENT (1771)

Mais voilà le jour bien avancé, il n'y a guère de temps pour y penser ; si vous m'abandonnez, Monsieur le Bailli, je suis une femme perdue ! (Acte 1, scène 1, CATHERINE)
Vous abandonner, ma cher amie ! (Acte 1, scène 1, LE BAILLI)
Pouvez-vous l'imaginer seulement ? (Acte 1, scène 1, LE BAILLI)
Il est vrai que ce serait bien mal à vous, après l'embarras où vous m'avez mis. (Acte 1, scène 1, CATHERINE)
Je vous aime toujours, et je suis plus occupé que vous, de vous tirer d'affaire. (Acte 1, scène 1, LE BAILLI)
Je ne pourrais pas cacher les enfants, tout le village sait ce qui est arrivé, et puis ils sont à lui, à ce que vous dites, malgré... (Acte 1, scène 1, CATHERINE)
Je vous dirais bien cela en Latin mais... (Acte 1, scène 1, LE BAILLI)
Vous croyez que votre mari va arriver, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 1, LE BAILLI)
Il faut vous en aller chez vous et y demeurer tranquille. (Acte 1, scène 1, LE BAILLI)
Sans nous entendre, vous verrez bien la mine qu'il fera. (Acte 1, scène 1, LE BAILLI)
Je puis vous assurer qu'il ne sera pas mécontent. (Acte 1, scène 1, LE BAILLI)
Vous le croyez ? (Acte 1, scène 1, CATHERINE)
Quand je me tournerai du côté de votre maison vous viendrez nous trouver avec vos deux enfants, vous en cacherez un d'abord, et selon ce que nous dirons, vous montrerez l'autre. (Acte 1, scène 1, LE BAILLI)
Et qu'est-ce que vous direz, Monsieur le Bailli ? (Acte 1, scène 1, CATHERINE)
Il est inutile à présent que vous le sachiez. (Acte 1, scène 1, LE BAILLI)
Ah, ne voilà-t-il pas la curiosité qui vous prend. (Acte 1, scène 1, LE BAILLI)
Allez-vous-en plutôt que plus tard, il ne faut pas que votre mari nous trouve ensemble. (Acte 1, scène 1, LE BAILLI)
Vous voyez bien, éloignez-vous. (Acte 1, scène 1, LE BAILLI)
Hé bien, Gros-Jean, vous voilà donc enfin de retour ? (Acte 1, scène 3, LE BAILLI)
Oui, Monsieur le Bailli, à vot' sarvice ; comment vous-en va ? (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Votre voyage vous a-t-il valu bien de l'argent ? (Acte 1, scène 3, LE BAILLI)
Et comment cela, votre oncle avait des vignes, à ce que vous m'aviez dit. (Acte 1, scène 3, LE BAILLI)
Vous avez raison. (Acte 1, scène 3, LE BAILLI)
Vous savez quand vous êtes parti, que nous avions un nouveau Seigneur, qui venait d'acheter cette terre-ci ? (Acte 1, scène 3, LE BAILLI)
Je vous en réponds ; c'est un homme qui aime à faire le bien du paysan. (Acte 1, scène 3, LE BAILLI)
Oh, par la mordié, je n'en pardrons pas un mot, voyez-vous. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Gardez-vous en bien , Monsieur le Bailli, je ne sais ce que je dis. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Tenez, voilà votre femme, vous lui avez grande obligation de cet argent-là. (Acte 1, scène 3, LE BAILLI)
Ah, pardi, je vous en réponds, je vois bien que sans elle, je ne les aurais jamais eu. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Prenez garde à ce que vous direz. (Acte 1, scène 4, LE BAILLI)
Je vous le disais bien. (Acte 1, scène 4, LE BAILLI)
Votre femme vous enrichira. (Acte 1, scène 4, LE BAILLI)
Qu'est-ce que vous allez dire ? (Acte 1, scène 4, LE BAILLI)
Monsieur le Bailli, j'en voudriez-vous prendre votre part ? (Acte 1, scène 4, GROS-JEAN)
Allons, venez donc ; car je vous aimons bien aussi, nous ; n'est-ce pas, Catherine ? (Acte 1, scène 4, GROS-JEAN)

L'AVOCAT CHANSONNIER. (1822)

Écoutez-moi ; savez-vous où demeure Monsieur Duval ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BARRE)
Eh non ; c'est Monsieur Duplessis que vous voulez dire. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BARRE)
Eh bien, savez-vous à présent ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BARRE)
Imbécile, vous voulez qu'il loge dans le cloître d'un couvent ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BARRE)
La Pierre, vous apprêterez mon habit de velours ciselé. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BARRE)
Et ma perruque neuve à boucles en roses, vous savez bien ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BARRE)
Quoi, vous n'êtes pas encore parti ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BARRE)
« Il ne m'est pas possible, mon cher de la Barre, de vous mener chez madame Dourci. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE LA BARRE)
Quelqu'un vous a desservi auprès d'elle ; car elle m'a parlé de vous avec humeur et dédain. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE LA BARRE)
Le perruquier a tout quitté pour vous... (Acte 1, scène 3, LA PIERRE)
Il vous aime bien. (Acte 1, scène 3, LA PIERRE)
Oui, fort bien, Madame Dourci, vous vous repentirez de votre dédain. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA BARRE)
Madame Poursuit demande à vous parler. (Acte 1, scène 5, LA PIERRE)
Il n'y a pas d'affaire qui tienne devant la mienne, Monsieur ; il faut que vous ayez la bonté de m'écouter. (Acte 1, scène 6, MADAME POURSUIT)
Qu'est-ce que vous dites donc, Monsieur ? (Acte 1, scène 6, MADAME POURSUIT)
Je dis que vous ayez la bonté de vous asseoir ; que votre mémoire est fait ; qu'il est chez l'imprimeur, et qu'il faut que vous attendiez qu'il soit distribué pour demander une audience. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA BARRE)
Voilà dans ce moment-ci tout ce que vous avez à faire, et tout ce que je peux vous dire. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA BARRE)
Mais, Monsieur, vous n'en croyez rien ; il faut pourtant bien que vous le croyez, puisque c'est vous qui me défendrez. (Acte 1, scène 6, MADAME POURSUIT)
Comment, comment, vous n'en croyez rien ? (Acte 1, scène 6, MADAME POURSUIT)
Quoi, Monsieur, vous refuseriez de prendre la défense d'une femme malheureuse ? (Acte 1, scène 6, MADAME POURSUIT)
Je vous demande pardon : je ne vous dis pas cela. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA BARRE)
Vous pouvez toujours parler. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA BARRE)
Monsieur, vous connaissez tous mes procédés vis-à-vis de mon mari; et tout le monde sait que je suis une honnête femme. (Acte 1, scène 6, MADAME POURSUIT)
Vous en douteriez ? (Acte 1, scène 6, MADAME POURSUIT)
Monsieur, vous m'insultez. (Acte 1, scène 6, MADAME POURSUIT)
Quoi, monsieur, à tout ce que je vous dis vous répondez toujours, je n'en crois rien ! (Acte 1, scène 6, MADAME POURSUIT)
Eh non, Madame ; ce n'est pas à vous, encore une fois ; ce sont des notes que je fais à un mémoire. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA BARRE)
Faites-en sur ce que je vous dis. (Acte 1, scène 6, MADAME POURSUIT)
Ne vous inquiétez pas ; continuez, je vous prie. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA BARRE)
Mais, monsieur, vous savez bien qne je suis veuve ? (Acte 1, scène 6, MADAME POURSUIT)
Mais vraiment, vous avez bien raison. (Acte 1, scène 6, MADAME POURSUIT)
Monsieur, on n'a jamais traité une honnête femme comme vous faites. (Acte 1, scène 6, MADAME POURSUIT)
Vous m'insultez, Monsieur, vous m'outragez ; je m'en plaindrai à Monsieur le premier président. (Acte 1, scène 6, MADAME POURSUIT)
C'est affreux à vous ! (Acte 1, scène 6, MADAME POURSUIT)
Oui, monsieur, vous me rendrez tous mes papiers ; vous ne plaiderez plus pour moi. (Acte 1, scène 6, MADAME POURSUIT)
Il n'y a pas à dire à cela, je n'en crois rien ; je vais faire dresser une requête contre vous. (Acte 1, scène 6, MADAME POURSUIT)
Faites, Madame, si vous pouvez. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA BARRE)
Vous serez interdit. (Acte 1, scène 6, MADAME POURSUIT)
Je vous en réponds. (Acte 1, scène 6, MADAME POURSUIT)

LE BAVARD (1783)

Dubois, vous êtes sûr que le Docteur viendra dans l'après-dînée ? (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Commandeur, voulez-vous que je me lève ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Vous vous moquez de moi, Madame_la_Comtesse. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Mettez-vous donc-là. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Quoi, vous êtes toujours de même ? (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Vous ne voulez pas monter à cheval aussi. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Qu'est-ce que vous dites donc ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Et si vous saviez que je ne reste pas en place. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Oh, mais ; vous avez un corps de fer, vous ! (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Madame la Comtesse, si j'étais de vous, je prendrais des eaux ; car tout cela, vous entendez bien... (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Je ne suis pas médecin, moi, pour vous le dire ; mais je prendrais des eaux, n'importe desquelles ; parce que cela demande un régime. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Je vous dis que j'en prends. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Oh, cela est différent ; c'est que vous autres femmes, vous avez quelquefois des répugnances... (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Je vous disais bien. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Je vous demande pardon. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Cela est bien honnête à vous, de vous être souvenu de moi. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Dans ce moment-ci, je viens vous demander de me rendre un grand service ; mais un service essentiel. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Oui, placé ; vous ne savez pas que Bouchain est grand comme la main. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Vous me ferez le plus grand plaisir. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Je n'entends rien à tout cela ; vous me donnerez un mémoire. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Il vous en donnera un lui-même ; je vous demande la permission de vous le présenter. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Je vous réponds que non. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Vous ne serez pas embarrassée de lui parler ; il vous parlera tant que vous voudrez. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Je vous le demande en grâce. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Hé bien, vous me l'amènerez un de ces jours. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Commandeur, vous êtes bien pressant. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Voyez-le ; vous en serez débarrassée. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Je vous réponds que non. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Il ne vous dira qu'un mot. (Acte 1, scène 2, LE COMMANDEUR)
Vous le voulez ; si je lui trouve la moindre disposition à me tourmenter, je ne me mêle plus de lui. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Comme vous voudrez ; j'ai assez d'autres choses à lui dire ; si vous saviez comme j'ai été amoureux de sa mère... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Lui direz-vous cela ? (Acte 1, scène 3, LE COMMANDEUR)
Si vous ne voulez pas... et tenez, c'est son oncle l'Abbé... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Vous voulez bien vous mêler de ce qui me regarde ; il serait ingrat à moi de me taire, et de ne pas vous en marquer ma reconnaissance ; mais... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Mais laissez-moi vous instruire à quelle femme vous avez affaire. (Acte 1, scène 3, LE COMMANDEUR)
Mais, Monsieur_le_Commandeur, j'ai l'honneur de vous dire que je la connais ; je l'ai vu naître. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Mais, savez-vous quel est son caractère ? (Acte 1, scène 3, LE COMMANDEUR)
Allez vous être comme cela, vis-à-vis de la Comtesse ? (Acte 1, scène 3, LE COMMANDEUR)
Je vous dis que la moindre chose lui fait mal à la tête. (Acte 1, scène 3, LE COMMANDEUR)
Vous lui donnerez votre mémoire, et voilà tout. (Acte 1, scène 3, LE COMMANDEUR)
J'ai tout dit : ainsi promettez-moi de vous taire ; c'est le seul moyen de réussir. (Acte 1, scène 3, LE COMMANDEUR)
Si vous ne voulez pas vous laisser conduire, je ne me mêle pas de votre affaire. (Acte 1, scène 3, LE COMMANDEUR)
J'en passerai par où vous voudrez. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Madame_la_Comtesse, voilà Monsieur_de_la_Poterniére, dont je vous ai parlé, que j'ai l'honneur de vous présenter. (Acte 1, scène 4, LE COMMANDEUR)
Monsieur_le_Commandeur, Monsieur, m'a dit de quoi il s'agissait ; si vous voulez me donner votre mémoire, je l'enverrai à quelqu'un qui obtiendra sûrement ce que vous demandez. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Pour vous éviter la peine de le lire, je vais, si vous me le permettez, avoir l'honneur de vous dire en deux mots... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Taisez-vous donc. (Acte 1, scène 4, LE COMMANDEUR)
Il faut que je vous conte cela ; cela ne sera pas long. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Monsieur, je n'ai pas le temps ; et je vous prie... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Si vous le voyiez ; c'est... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Morbleu, taisez-vous donc. (Acte 1, scène 4, LE COMMANDEUR)
Monsieur, est-ce là ce que vous m'aviez dit ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Non, Madame, Monsieur_le_Commandeur ne peut pas vous avoir dit cela, parce que je ne lui en ai jamais parlé ; il n'aime pas que l'on cause... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Puisque vous le savez... (Acte 1, scène 4, LE COMMANDEUR)
Comme vous faites à présent. (Acte 1, scène 4, LE COMMANDEUR)
C'est que les mémoires, on ne les lit pas, et quand quelqu'un veut bien parler pour vous, il faut du moins qu'il sache ce qu'il a à dire. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
On l'avait accordé à celui qui avait enlevé un magasin en avant de Gottingen ; et c'était moi ; hé bien, je me taisais ; si je n'avais pas parlé pourtant, je ne l'aurais pas eue ; voilà pourquoi j'ai l'honneur de vous le dire. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Hé mais, taisez-vous donc. (Acte 1, scène 4, LE COMMANDEUR)
Oui, Madame, je sais que vous avez des maux de tête ; j'ai passé par là ; c'est un mal cruel ; mais il y a un remède sûr, que j'ai éprouvé moi-même, après une contusion que j'eus au siège_de_Mastricht ; j'étais assis, comme qui dirait là ; il y avait des pierriers qui nous fouaillaient... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Je vous suis bien obligée ; mais mon mal redouble... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Vous ne me trouverez pas, Monsieur ; parce que je vais... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Mais partout où vous voudrez, Madame, je serai charmé de vous faire ma cour ; parce que moi, il n'y a qu'à me commander, je vais et je viens avec ma jambe tout comme si... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Vous êtes insupportable. (Acte 1, scène 4, LE COMMANDEUR)
Commandeur, vous savez ce que je vous ai dit ; c'est une affaire finie. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Madame, je viendrai vous remercier. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Hé bien, vous voyez que j'ai bien fait de parler moi-même. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Vous avez bien réussi. (Acte 1, scène 5, LE COMMANDEUR)
Sûrement ; puisqu'elle vous a dit que c'était une affaire finie. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Oui ; elle est si bien finie, qu'elle ne se mêlera de rien du tout de ce qui vous regarde. (Acte 1, scène 5, LE COMMANDEUR)
Vous avez parlé sans cesse, malgré ce que vous m'aviez promis, et malgré tout ce que j'ai pu dire et faire pour vous arrêter. (Acte 1, scène 5, LE COMMANDEUR)
Enfin, vous lui avez paru un homme insupportable, un bavard éternel, un importun ; tout ce qu'elle craignait. (Acte 1, scène 5, LE COMMANDEUR)
Elle ne voulait pas vous voir, à cause de tout cela : j'ai cru vous faire plaisir de l'engager à vous recevoir ; et elle ne l'a fait qu'à_condition qu'elle ne s'emploierait pas pour vous, si vous étiez un homme tourmentant. (Acte 1, scène 5, LE COMMANDEUR)
Mais ce n'est pas ma faute, si vous m'aviez dit... (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)
Non, il vous est impossible de vous taire. (Acte 1, scène 5, LE COMMANDEUR)
Je vous souhaite bien le bonjour ; mais ne comptez plus sur moi. (Acte 1, scène 5, LE COMMANDEUR)
Ces gens-là n'ont pas l'air de vous entendre, si on ne leur répète pas cent fois... (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE LA POTERNIÉRE)

L'AVEUGLE AVARE (1781)

Il ne faut pas tant vous fâcher, il n'est pas encore si tard, et la foire n'est pas sur le pont, apparemment. (Acte 1, scène 2, JANNETON)
Puisque vous le savez, je n'ai que faire de vous l'apprendre. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SAVONEAU)
Mais qu'est-ce que cela vous fait que je dorme, ou non ? (Acte 1, scène 2, JANNETON)
Ils n'auront qu'à vous prêter leur mouchoir. (Acte 1, scène 2, JANNETON)
Mon cher père, ne vous donnez pas cette peine là. (Acte 1, scène 2, JANNETON)
Qu'avez-vous à me dire, voyons ? (Acte 1, scène 2, JANNETON)
Qui est-ce qui vous a dit cela ? (Acte 1, scène 2, JANNETON)
Eh bien, puisque vous le savez, vous ne savez pas tout ; car je vous dirai que je n'en aurai jamais d'autre pour mari. (Acte 1, scène 2, JANNETON)
Et pourquoi n'y consentiriez-vous pas ? Il a du bon bien. (Acte 1, scène 2, JANNETON)
Mais vous convenez que Pierre_Dumoulin en a ; il en aura pour nous deux. (Acte 1, scène 2, JANNETON)
Oui ; mais cela me fait à moi, et je ne veux pas vous voir dans la misère le lendemain de votre mariage. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SAVONEAU)
Allons, je vois bien que vous voulez que je sois malheureuse. (Acte 1, scène 2, JANNETON)
Vous vous moquez de moi. (Acte 1, scène 4, JANNETON)
Qu'est-ce que vous faites donc ? (Acte 1, scène 4, JANNETON)
Messieurs, Mesdames, n'y a-t-il personne de vous assez charitable pour rendre à un pauvre aveugle son chapeau et son bâton qu'il a perdus ? (Acte 1, scène 4, TATONET)
Qu'est-ce que c'est donc que vous demandez ? (Acte 1, scène 4, JANNETON)
Vous avez votre chapeau sur votre tête. (Acte 1, scène 4, JANNETON)
Il vaut peut-être le vôtre, et vous êtes sûr de ne pas aller nue tête. (Acte 1, scène 4, JANNETON)
On vous en donnera d'autres. (Acte 1, scène 4, JANNETON)
Allons, vous vous moquez de moi ; vous imaginez-vous que je croirai que vous aviez des louis dans votre chapeau, pour engager les gens qui passent à vous faire la charité. (Acte 1, scène 4, JANNETON)
En auriez-vous connaissance ? (Acte 1, scène 4, TATONET)
Ma chère Demoiselle, que je vous aurai d'obligation, si vous vouliez me les faire rendre ! (Acte 1, scène 4, TATONET)
Et que me donnerez-vous ? (Acte 1, scène 4, JANNETON)
Je dirai tous les jours une oraison pour vous. (Acte 1, scène 4, TATONET)
Cela ne suffit pas ; et si vous voulez me donner cinquante louis, je vous ferai rendre le reste. (Acte 1, scène 4, JANNETON)
Je vous y forcerai bien ; et je ne vous laisserai pas aller que je n'aie mes cent louis. (Acte 1, scène 4, TATONET)
Voulez-vous bien me laisser ; je vais crier au guet. (Acte 1, scène 4, JANNETON)
Je ne vous lâcherai point. (Acte 1, scène 4, TATONET)
Mais, Monsieur_le_Commissaire, je vous prie de m'écouter. (Acte 1, scène 4, TATONET)
Songez, vous autres, à préparer vos menottes. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Qu'est-ce que vous avez à dire ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Vous avez volé cet aveugle, Mademoiselle ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Et pourquoi voulez-vous avoir ces cinquante louis ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Qu'avez-vous à dire à cela, Mademoiselle ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Si ce n'est que cela qui vous arrête, il ne demandera plus l'aumône. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Monsieur le Commissaire, je vous demande bien pardon ; mais, au nom de votre bienheureux patron, ce grand ami de Dieu, ne me faites pas ôter la permission de demander l'aumône. (Acte 1, scène 4, TATONET)
À quoi vous déterminez-vous ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
À faire tout ce que vous voudrez, pourvu qu'on me rende mon argent. (Acte 1, scène 4, TATONET)
Monsieur_le_Commissaire, ce n'est pas moi qui vous ai dit qu'il l'avait tué. (Acte 1, scène 4, JANNETON)
Comment vous appelez-vous, mon ami ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Reconnaissez-vous ce chapeau-là pour avoir été à vous ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Ces cent louis ne vous appartiennent donc pas ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Mais les cent louis ne vont point sans le chapeau ; et il faut que vous preniez le chapeau comme vous appartenant, si les cent_louis sont à vous. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Puisque vous reconnaissez que le chapeau et les cent_louis vous appartiennent, vous voilà convaincu du crime d'avoir assassiné l'homme qui vient de mourir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Vous n'en serez pas moins pendu. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Monsieur_le_Commissaire, ne pourriez-vous pas empêcher que ce malheur-là ne m'arrive ? (Acte 1, scène 4, TATONET)
Éloignez-vous, vous autres. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Écoutez-moi : l'autre aveugle est mort ; abandonnez le chapeau et les cent_louis, et l'on écrira dans la déposition qu'ils n'étaient pas à vous. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Cette fille, qui savait que vous aviez tué cet aveugle, et qui n'a pas déposé contre vous. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Elle ne pourrait pas se dispenser de dire que les cinquante autres et le chapeau sont à vous. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Mademoiselle, rendez-moi ce service-là, je vous en prie. (Acte 1, scène 4, TATONET)
Je vous en donnerai soixante. (Acte 1, scène 4, TATONET)
Oui ; mais on vous rendra votre chapeau. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Non, vous aurez encore la permission de demander toujours l'aumône. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Vous donnez ces cent_louis à Mademoiselle ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SAVONEAU)
Monsieur, je vous suis bien obligée. (Acte 1, scène 4, JANNETON)

SORTIE DE LA COMÃ‰DIE FRANÃ‡AISE (1771)

Hé bien, je vous attends : est-ce que vous n'avez pas le Chevalier ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE MIRVILLE)
Restons ici, si vous m'en croyez. (Acte 1, scène 1, MADAME DE MIRVILLE)
Ah, Madame, je me prosterne, je suis furieux de ne vous avoir pas aperçu ; c'est que je regardais si je verrais mon Coureur. (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Assurément ; je suis comblé, enchanté de cette rencontre ! c'est une bonne fortune pour moi, il y a mille ans que je n'ai eu l'honneur de vous aller chercher : j'y suis pourtant allé un de ces jours ; je ne sais si on vous l'aura dit ; je serai encore assez malheureux pour qu'on m'ait oublié... (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Vous ne me dites rien, à moi, Monsieur_le_Duc ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE VERMONT)
Je ne vois rien, je vous demande bien pardon. (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Vous me délaissez aussi un peu, Monsieur_le_Duc. (Acte 1, scène 1, MADAME DE VERMONT)
Non, je vous assure, ce n'est pas cela ; mais c'est que je suis toujours à Versailles, à Choisy, à Saint-Hubert... (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Je regrette bien celui où mais je ne veux pas perdre cet instant ; je ne vous quitterai point, je vous en réponds, que vous ne partiez d'ici. (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Je suis trop heureux de trouver cette occasion de vous faire ma cour, pour n'en pas profiter le plus longtemps qu'il me sera possible. (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Mesdames, je vois bien que je ne puis vous être bon à rien, j'en suis outre, furieux ! (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Justement je soupe chez moi, Madame de Vermont y sera, cela serait bien honnête à vous, si vous veniez. (Acte 1, scène 1, MADAME DE MIRVILLE)
Sûrement je ferai l'impossible pour vous en aller demander... (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Hé bien, Madame, comment trouvez-vous cela, n'avez-vous pas crû qu'il allait rester avec nous ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE MIRVILLE)
Monsieur le Chevalier, c'est fort honnête, vous me donnez la main pour sortir de la loge, et puis vous me laissez dans la foule. (Acte 1, scène 1, MADAME DE VERMONT)
Je ne savais ce que vous étiez devenu. (Acte 1, scène 1, MADAME DE VERMONT)
J'ai cru, Madame, que vous alliez rester là. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
C'est que vous avez bien vu l'homme à qui j'ai parlé et qui m'a entraîné ?... (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Mais d'honneur, vous sentez bien que sans cela... (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Vous êtes bienheureux que je sois la première à vous justifier. (Acte 1, scène 1, MADAME DE VERMONT)
Et vous la nommez ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE MIRVILLE)
Quoi ; c'est là cette beauté que vous nous vantiez tant ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE VERMONT)
Mais non, vous avez raison ; de loin, elle m'avait paru avoir de l'éclat ; mais ses yeux ne disent rien. (Acte 1, scène 1, MADAME DE MIRVILLE)
C'est ce que je vous dis. (Acte 1, scène 1, MADAME DE VERMONT)
Ah, je vous en prie j Madame , voyez un peu le Président, qui gagne la petite porte : comme il a l'air occupé. (Acte 1, scène 1, MADAME DE MIRVILLE)
Vous ne pouvez pas dire cela du Baron, par exemple. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Oh, pour celui-là, non ; il donnerait la main droite à une femme de qualité, et l'autre à une danseuse en même-temps ; cela ne lui fait rien du tout ; il vous quitte, vous revient dans l' instant, comme il lui plaît ; cela lui est égal. (Acte 1, scène 1, MADAME DE MIRVILLE)
Quoi, Madame, vous étiez ici ! (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Je ne vous ai aperçu nulle_part. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Savez-vous que vous êtes éblouissante ! (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Y a-t-il longtemps que vous attendez ? (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Vous êtes bien mal là. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Dites-moi un peu, connoissez-vous ces deux femmes qui font là-bas, tout près de la porte ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE MIRVILLE)
Et connaissez-vous l'homme qui leur parle ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE MIRVILLE)
Je ne vous dirai pas trop ; mais il me semble qu'on m'a dit qu'il y avait plus de huit jours que c'était une affaire arrangée. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Qu'est-ce que cela veut dire, Monsieur, quoi vous soupez encore avec des filles ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE VERMONT)
Allez, je ne veux plus vous voir. (Acte 1, scène 1, MADAME DE VERMONT)
Comment, vous allez croire... (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Le froid vous aura saisi. (Acte 1, scène 1, MADAME DE VERMONT)
Allons, Mesdames, voulez-vous bien venir ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Madame, qu'avez-vous donc ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Quoi, devant moi, vous avez la hardiesse !... (Acte 1, scène 1, MADAME DE MIRVILLE)
Allez, vous méritez... (Acte 1, scène 1, MADAME DE MIRVILLE)
Mais, Madame, que voulez-vous donc dire ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)

LES PLEUREURS D'HOMÃˆRE (1768)

Comment vous va aujourd'hui ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DESGRAIS)
Ah, Monsieur Desgrais, je ne vous voyais pas. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELEPINE)
Qu'est-ce que vous avez donc ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DESGRAIS)
Quoi ! vous ne connaissez pas Homère, le poète Grec ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DESGRAIS)
Et vous croyez que Monsieur Cinq-pieds est mort comme lui ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELEPINE)
Quoi, ne vous souvenez-vous pas qu'il mourut de regret de n'avoir pas pu deviner une énigme que lui avaient proposé des Pêcheurs dans une des Îles Soporades ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DESGRAIS)
Ah, mon_Dieu, oui, vous me le rappelez ; que c'était un bon homme ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELEPINE)
Eh, mes amis, qu'est-ce qui vous est donc arrivé ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-DUCHESNE)
Je ne vous comprends point. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-DUCHESNE)
Vous ne pouvez pas, ah, ah, ah, nous blâmer. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DELEPINE)
Oui, quand vous saurez, hé , hé , hé... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DESGRAIS)
Vous parlez bien pourtant. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-DUCHESNE)
Quoi, vous ne le connaissez pas ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DESGRAIS)
C'est Homère que vous pleurez ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-DUCHESNE)
Mais vous êtes donc fous ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-DUCHESNE)
Et qui trouvez-vous qu'on doive autant regretter ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DELEPINE)
Oui, quand vous êtes arrivés, hé , hé, hé ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DESGRAIS)
Combien me vendrez-vous ce mouchoir-là ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR-DUCHESNE)
Combien en voulez-vous donner ? (Acte 1, scène 3, MADAME RAMAS)
Je vous en donnerai trois livres. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR-DUCHESNE)
Il est à vous pour cent sols , si vous voulez. (Acte 1, scène 3, MADAME RAMAS)
Mais, Monsieur, vous ne me le laisserez pas ? (Acte 1, scène 3, MADAME RAMAS)
Si vous me le donnez pour trois livres ; car sans cela je n'en ai plus que faire, j'aurai le temps d'en aller chercher un chez moi. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR-DUCHESNE)
Mais, Monsieur, vous l'avez sali. (Acte 1, scène 3, MADAME RAMAS)
Monsieur Delépine, voulez-vous venir aux Tuilleries , pour nous dissiper un peu, nous en avons besoin. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR-DUCHESNE)

L'OFFICIER DU GOBELET (1771)

J'en suis bien aise, pourquoi badinez-vous aussi ? (Acte 1, scène 1, MARIANNE)
Je ne vous crains pas. (Acte 1, scène 1, MARIANNE)
Monsieur vous n'avez besoin de rien ? (Acte 1, scène 1, MARIANNE)
S'il vous faut quelque chose, vous le direz. (Acte 1, scène 1, MARIANNE)
Qu'est-ce que vous voulez, Monsieur ? (Acte 1, scène 4, MARIANNE)
Vous en allez avoir tout-à-l'heure. (Acte 1, scène 4, MARIANNE)
Vous ne dites pas aussi. (Acte 1, scène 4, MARIANNE)
Pardi, il vous faut bien des choses toujours. (Acte 1, scène 4, MARIANNE)
Voilà tout ce qu'il vous faut, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 4, MARIANNE)
Il ne vous faut plus rien ? (Acte 1, scène 4, MARIANNE)
Qui, vous ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
J'ai l'honneur d'être votre voisin, Monsieur, et si vous voulez, je m'en vais vous aller voir. (Acte 1, scène 5, LA VOIX)
Qu'est-ce que vous avez ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Je m'en vais vous le dire, Monsieur, je m'en vais vous le dire. (Acte 1, scène 5, LA VOIX)
Monsieur, j'ai bien l'honneur de vous saluer. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Monsieur, je vous demande bien pardon de paraître comme cela devant vous ; mais c'est que c'est mon usage quand je suis rentré chez moi, de me mettre en robe de chambre ; parce que vous entendez bien ; cela fait que.., je dis... enfin l'on est plus à son aise. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Monsieur, il me paraît que vous êtes en affaire, vous avez là une plume et de l'encre... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
C'est ce qui fait que je ne vous propose pas de vous asseoir. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Oh, moi, vous vous moquez, je ne m'assis jamais ; je resterais comme cela toute la journée. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Non, je ne veux pas vous déranger ; car vous avez aussi affaire, vous, Monsieur, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Vous ne savez pas... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Vous avez été étonné de ce que vous entendiez ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Un peu, et si [vous] pouviez parler un peu plus bas.... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Oui, vous me feriez plaisir.- (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Cela est bien difficile, ce n'est pas que je veuille faire ce que vous voudriez ; car moi... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Vous êtes de Nogent ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Oui, Monsieur, je me nomme Plaveau, et je suis officier aussi, moi ; mais pas de même que vous, je suis Officier de Justice, j'en fuis le bailli ; et j'ai voulu être encore officier autrement ; c'est à dire... avoir une charge... C'est bien une charge que celle de bailli ; mais je veux dire une charge plus honorable quand je dis plus honorable ; c'est-à-dire une charge chez le Roi. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Vous êtes officier du Roi ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Ah, c'est très bien, Monsieur : je vous souhaite le bonsoir. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Monsieur, vous avez bien de la bonté ; mais pour en revenir à ce que nous disions ; c'est une charge où il faut parler devant le Roi. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
En ce cas-là, Monsieur, je vous demande bien pardon de vous avoir interrompu, je suis bien votre serviteur. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Vous ne m'avez point interrompu, Monsieur, au contraire et je pense une chose même. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Vous pourriez.... je dis si vous vouliez, vous pourriez me donner votre avis sur la manière dont.... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Une autre fois, tant que vous voudrez. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
C'est bien honnête à vous, Monsieur ; mais c'est demain que je commence et... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Je vous en prie. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Ah, je crois que le voilà, écoutez, je vous prie. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Je vous assure que c'est à merveille. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Vous me flattez ; mais si vous m'aviez entendu à Nogent, vous verriez bien... tenez, voilà, je crois, comme je disais, à boire pour... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Sûrement, je vous demande bien pardon, mais... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Ah oui, j'oubliais... quand on a quelque chose comme cela dans la tête.... je vous remercie bien, Monsieur, je suis votre très humble serviteur. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Monsieur, je pense une chose ; si je pouvais vous être utile pour votre mémoire... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Non, Monsieur, je vous prie de vouloir bien... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Je vous en suis obligé, permettez que je finisse mon mémoire. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SAINT-BRICE)
Je le tiens pour le coup, tenez, Monsieur, écoutez. À boire pour le Roi, non, ce n'est pas cela, je vous demande bien pardon. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Je vous souhaite bien le bonsoir. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Si je retrouve le ton de Nogent, je viendrai vous le dire. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Monsieur l'Officier, je le tiens, écoutez, à boire pour le Roi, entendez-vous ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE PLAVEAU)
Êtes-vous content de cela ? (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE PLAVEAU)

LE CHIEN DE LA FOIRE (1783)

Oui, oui, pour voir le Chien_sans-pareil, qui va vous donner toutes sortes de divertissements. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE)
Avez-vous un flacon ? (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
Vous savez bien que vous avez pris le mien, tantôt. (Acte 1, scène 1, MADAME DE GRAND-COUR)
Si vous voulez vous asseoir là, ma Princesse... (Acte 1, scène 1, CADET)
L'Abbé, mettez-vous donc auprès de moi. (Acte 1, scène 1, MADAME DE GRAND-COUR)
Madame êtes-vous bien ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE FERMANT)
Chevalier, où allez-vous ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE FERMANT)
Je crois que cela sera pitoyable, Président ; qu'en pensez-vous ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE FERMANT)
Nous verrons ; Monsieur, commencerez-vous bientôt ? (Acte 1, scène 1, LE PRÉSIDENT)
L'Abbé, on ne vous traite pas mal. (Acte 1, scène 1, MADAME DE GRAND-COUR)
L'Abbé, vous voilà Cardinal. (Acte 1, scène 1, MADAME DE FERMANT)
À la Foire, vous verrez qu'il faut être bien scrupuleux. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
À la Foire, comme ailleurs. Monsieur, quand commencerez-vous ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE GRAND-COUR)
Dans le moment, Madame ; vous n'attendrez pas longtemps à présent. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE)
Messieurs, Mesdames ; vous allez voir tout ce que sait faire cet animal-là. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE)
Vous allez voir, Messieurs, Mesdames, qu'il n'y a pas un animal pareil à celui-là. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE)
Présentement, vous allez voir les nombres ; il n'a jamais manqué celui là. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE)
Voyez à présent, Messieurs et Dames, ce que vous voulez lui demander ? (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE)
Vous voyez bien qu'il ne sait ce qu'il fait. (Acte 1, scène 1, LE PRÉSIDENT)
Plus que vous ne pensez : voyez les deux cartes, cinq et trois font huit ; il se compte aussi. (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
Non, vraiment ; et je vous réponds qu'il ne devinera rien. (Acte 1, scène 1, LE PRÉSIDENT)
Hé bien, allons-nous-en, voulez-vous, Madame ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE FERMANT)
Il faut le voir, Mesdames ; asseyez-vous. (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
Vous allez voir présentement, qu'il va deviner la couleur qu'on voudra ; par où voulez-vous qu'il commence ? (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE)
Ah, par où vous voudrez vous-même. (Acte 1, scène 1, LE PRÉSIDENT)
L'Abbé, mon manteau, je vous prie. (Acte 1, scène 1, MADAME DE GRAND-COUR)
Où l'avez-vous laissé ? (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
En vous remerciant, l'Abbé. (Acte 1, scène 1, MADAME DE GRAND-COUR)
Mes Princesses, vous nous ferez l'honneur de revenir nous voir. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE)
Nous vous prions de nous envoyer vos amis, vos connaissances. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE)

LES SECONDES LOGES DE L'OPÃ‰RA, LE DIMANCHE. (1771)

Eh bien, Mesdames, comment avez-vous trouvé l'Opéra aujourd'hui ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR MORANDAL)
Monsieur Morandal, n'avez-vous pas vu mon chou ? (Acte 1, scène 1, MADAME MÉRIGON)
Il ne fallait pas vous gêner, Madame, et me demander mon chapeau. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RENARD)
Vous me croirez une autre fois, Madame ; vous voyez que je me connais en musique, moi. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR MÉRIGON)
C'est qu'on ne savait pas que vous étiez ici ; mais une autre fois, cela n'arrivera plus. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR RENARD)
Renard, se moque de vous, Madame Goursain ; je vous en avertis. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR MÉRIGON)
C'est vous, Mesdames, qui lui tournez la tête. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR MORANDAL)
Pour qui me prenez-vous ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR RENARD)
Voilà votre paquet, Mesdames ; pourquoi l'attaquez-vous aussi ; il ne restera jamais court, déjà. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR MÉRIGON)
Est-ce que vous en savez quelque chose, Madame ? (Acte 1, scène 2, MADAME MÉRIGON)
Et tenez, Monsieur Mérigon, vous savez bien ; c'est celui à qui nous avons fait ce gros envoi, pour un grand mariage... (Acte 1, scène 2, MADAME GOURSAIN)
Vous souvenez-vous ? (Acte 1, scène 2, MADAME GOURSAIN)
Ah, mon_Dieu, le drôle de corps, ne finirez-vous donc jamais ? (Acte 1, scène 2, MADAME GOURSAIN)
Mesdames, j'ai l'honneur de vous saluer. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GOURSAIN)
Qu'est-ce que c'est que tous ces gens-là que vous avez avec vous ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GOURSAIN)
Est-ce que vous ne vous en allez pas donc ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GOURSAIN)
Voulez-vous coucher ici ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GOURSAIN)
Pardi, moi ; je vous attendais toujours là-bas, il n'y a presque plus personne. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GOURSAIN)
Ne vous a-t-il pas demandé si j'étais ici ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MORANDAL)
Il me demande quelquefois : eh bien, Monsieur Morandal , comment avez-vous trouvé l'Opéra, Dimanche ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MORANDAL)
Et les Dames avec qui vous étiez : ah, ah, Monsieur le drôle, vous n'êtes pas de mauvais goût. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MORANDAL)
Je disais à Monsieur Goursain, que Monsieur_le_Duc vous trouvait fort jolies toutes les deux. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MORANDAL)
Quoi, tout de bon, il vous a parlé de nous ? (Acte 1, scène 3, MADAME GOURSAIN)
Il faudra arranger cela ; entendez-vous, Monsieur Morandal ? (Acte 1, scène 3, MADAME GOURSAIN)
Dites donc un peu, vous autres ; qu'est-ce que vous avez fait de l'Abbé ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MÉRIGON)
C'est que je serais bien aise que Monsieur Morandal, qui passe sa vie avec des gens de condition, l'entendît chanter. Vous verriez comme c'est une belle voix ; il fait toujours trembler toutes les vitres de la maison, quand il chante. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MÉRIGON)
Celui-là est un peu fort de café, Mesdames, qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MORANDAL)
Madame Mérigon, je vous conseille de vous trousser un peu ; car dans ces temps humides-là, on abîme ici toutes ses robes. (Acte 1, scène 3, MADAME GOURSAIN)
Vous avez bien raison. (Acte 1, scène 3, MADAME MÉRIGON)
Appuyez, appuyez- vous ; là, vous y voilà. (Acte 1, scène 3, MADAME GOURSAIN)
Il faut bien qu'il aille mettre le couvert, vous ne pensez à rien, vous autres. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GOURSAIN)
Ah, Monsieur Renard, prenez donc garde, vous allez me faire tomber. (Acte 1, scène 3, MADAME MÉRIGON)
Ah ça, Monsieur Morandal ; allez-vous en vous deux Renard, avec ces Dames. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GOURSAIN)
Ne vous inquiétez pas, nous arriverons avant vous. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MÉRIGON)
Si vous ne revenez pas, vous nous écrirez ; mais prends garde au cornet où vous tremperez votre plume, entendez-vous ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR RENARD)

LE DIAMANT (1771)

Mademoiselle Hentiette, parle-vous un peu à moi. (Acte 1, scène 1, IKAËL)
Ah, c'est vous Monsieur Ikael ? (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Oui, Matemoiselle, j'ai tonne pien à vous le pon chour. (Acte 1, scène 1, IKAËL)
Qu'est-ce qui vous fait venir ici, aujourd'hui ? (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Avez-vous quelque chose de nouveau à vendre ? (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
C'est un diamant qui vaut douze mille francs, et que l'on tonne pour... je vous tis pour rien. (Acte 1, scène 1, IKAËL)
Tenez, regartez avec ces yeux dont vous êtes connaissante. (Acte 1, scène 1, IKAËL)
Oui, justement, vous connaissez fort pon, sur la moment. (Acte 1, scène 1, IKAËL)
Et combien, voulez-vous le vendre ? (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Oui, justement, six mille francs, je porte â vous, pour faire voir à Matame te Gercourt. (Acte 1, scène 1, IKAËL)
Attendez ; elle va venir, vous lui parlerez. (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Je veux pien. Je donne aussi à vous Matemoiselle, si je fends ici. (Acte 1, scène 1, IKAËL)
Mais vous avez raison, il jette beaucoup de feu ! (Acte 1, scène 2, MADAME DE GERCOURT)
Non, vraiment, et vous trouveriez bien à vous en défaire à ce prix-là. (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Si vous n'avez point d'argent, tonne-moi autre chose, je brend sur la pon prix. (Acte 1, scène 2, IKAËL)
Madame, il me vient une idée ; Monsieur_le_Comte de Tourmont vous prêterait bien six mille francs, peut-être ? (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Vous lui rendrez quand vous voudrez. (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Madame, c'est mon zèle pour vous qui fait imaginer cela ; ce marché est unique et je ne voudrais pas vous le voir manquer. (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Sûrement, il n'y a pas assez longtemps qu'il vous connaît pour qu'il ne saisisse pas cette occasion de vous faire plaisir. (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Vous n'en aimez pas d'autre mieux que lui, à présent. (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Sans doute ; mais il vous prêtera l'argent qu'il faut pour l'acheter.. (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Vous me direz quand il faudra le faire entrer. (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Quoi, c'est vous Monsieur_le_Comte ! (Acte 1, scène 3, MADAME DE GERCOURT)
Que dites-vous donc, Madame ? (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Mais qu'avez-vous, vous me paraissez bien abattue ? (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Mais comment êtes-vous ici aujourd'hui ? (Acte 1, scène 3, MADAME DE GERCOURT)
Si vous saviez avec quelle impatience j'attends le moment de vous voir... (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Je vous jure que je ne m'y attendais pas. (Acte 1, scène 3, MADAME DE GERCOURT)
Que voulez-vous donc dire, Madame ? (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Vous me désespérez, réellement. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Je ne trouve pas que vous ayez tort, vous avez pu croire que je vous aimerais... (Acte 1, scène 3, MADAME DE GERCOURT)
Vous me faites trembler ! (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Non, Monsieur, je ne vous fais pas trembler. (Acte 1, scène 3, MADAME DE GERCOURT)
Je crois que j'ai pu vous paraître aimable ; mais à la longue, on ne paraît pas toujours la même, il y a tant de femmes qui ont l'art de plaire, qu'il n'est pas difficile d'en trouver qui puissent vous paraître mieux que moi. (Acte 1, scène 3, MADAME DE GERCOURT)
Vous trouvez mieux, cela est tout simple. (Acte 1, scène 3, MADAME DE GERCOURT)
Non, je vous dis vrai, la Présidente vous convient, et si j'étais homme, je sens que je l'aimerais. (Acte 1, scène 3, MADAME DE GERCOURT)
Hier, pendant le souper là, pouvez-vous nier ? (Acte 1, scène 3, MADAME DE GERCOURT)
Vous seriez bien fâchée que je le crusse ; tant je vous suis indifférent. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Indifférent, non, j'ai de l'amitié pour vous. (Acte 1, scène 3, MADAME DE GERCOURT)
Ah, Madame, cessez ce ton, vous m'accablez, vous me désespérez ; je ne vois que vous au monde, capable de m'attacher, je ne veux vivre que pour vous. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Pourquoi cet empressement pour la Présidente ; car si vous voulez que je vous l'avoue, cela m'a véritablement fâchée ; une femme qu'à peine vous connaissez. (Acte 1, scène 3, MADAME DE GERCOURT)
Monsieur Comte, si vous êtes ami de Matame ; c'est un marché d'or. (Acte 1, scène 4, IKAËL)
Mademoiselle, je vous en prie faites-le sortir. (Acte 1, scène 4, MADAME DE GERCOURT)
À Metz, MonSieur Comte, vous savez pien que j'étais connu dans la Régiment ? (Acte 1, scène 4, IKAËL)
Pourquoi donc ne le prenez-vous pas, Madame ? (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Le trouvez-vous beau ? (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Regardez-le : il me paraît très brillant, et s'il vous convient , il n'y a pas à hésiter. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Vous n'avez pas d'argent peut-être. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Je me charge de le payer et vous me le rendrez quand vous voudrez. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
À vous, ni à personne, que pour des choses indispensables. (Acte 1, scène 4, MADAME DE GERCOURT)
Prenez-le toujours ; si vous vous en dégoûtez vous me le rendrez, ou vous me le payerez ; vous ferez ce qu'il vous plaira. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
En vérité, Monsieur_le_Comte, je ne sais pas encore quand je pourrai vous rendre cet argent-là, il faudra que nous prenions des arrangements. (Acte 1, scène 4, MADAME DE GERCOURT)
Je ferai tout ce qu'il vous plaira. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Monsieur Comte , Matame, Matemoiselle, je suis bien pour vous servir. (Acte 1, scène 4, IKAËL)
Il est véritablement très beau ce diamant-là, et je crois avoir fait un très bon marché ; mais, Comte, je crains que cela ne vous dérange. (Acte 1, scène 5, MADAME DE GERCOURT)
Moi, Madame, je vous jure que non ; n'ayez donc pas cette crainte-là. (Acte 1, scène 5, LE COMTE)
Mademoiselle, ne le trouvez-vous pas beau ? (Acte 1, scène 5, MADAME DE GERCOURT)
Oui, Madame, et je suis bien aise que vous l'ayez acheté. (Acte 1, scène 5, HENRIETTE)
Ikaël le portera à votre mari, il lui donnera pour cent louis, le bon marché le tentera et il l'achètera pour vous le donner. (Acte 1, scène 5, LE COMTE)
Oui, votre idée est plaisante, et je gagnerai même à cela cent louis, que je vous devrai de moins. (Acte 1, scène 5, MADAME DE GERCOURT)
En vérité, Comte, vous êtes ravissant ! (Acte 1, scène 5, MADAME DE GERCOURT)
Croyez-vous encore à la Présidente ? (Acte 1, scène 5, LE COMTE)
Ah, je comprends fort pien, vous achetez à vous deux, vous, Monsieur Comte, et Monsieur Gercourt encore. (Acte 1, scène 6, IKAËL)
Mais il ne faut pas qu'il aille dire à mon mari, que vous payerez le reste. (Acte 1, scène 6, MADAME DE GERCOURT)
Oui, Monsieur, car elle se plaignait encore ce matin, qu'elle ne vous voyait presque plus. (Acte 1, scène 7, HENRIETTE)
Mademoiselle.... auriez-vous une écritoire. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE GERCOURT)
Je vous en prie, dites qu'on me fasse venir mon caissier, ou Monsieur Le Noir ; c'est égal. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE GERCOURT)
Vous avez bien fait, et vous devriez, si vous lui êtes attaché, chasser tous ces petits marchands qui viennent sans cesse et qui font une source de ruine pour les femmes. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE GERCOURT)
Monsieur, si vous vouliez voir le marché dont je vous parle. (Acte 1, scène 7, HENRIETTE)
Cela ne fait rien, je vais toujours vous l'aller chercher. (Acte 1, scène 7, HENRIETTE)
Monsieur, c'est moi qu'il a demandé, c'est l'homme au bon marché dont je vous parlais. (Acte 1, scène 8, HENRIETTE)
En vérité, Monsieur, vous ne connaissez pas la bonté de son coeur. (Acte 1, scène 8, HENRIETTE)
Je viens vous dire une nouvelle. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE MIREVAULT)
Asseyez-vous donc. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE GERCOURT)
Ma fille sera présentée et il pourrait même arriver, s'il mourrait quelques parents... vous entendez bien... qu'elle aurait le Tabouret. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE MIREVAULT)
Et vous et votre femme, qu'est-ce que vous auriez ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE GERCOURT)
Oui, c'est une grande affaire que vous faites là. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE GERCOURT)
Enfin, vous êtes bien content. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE GERCOURT)
Quoi, je ne vous l'ai pas dit ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE MIREVAULT)
C'est le Marquis de Ferville, vous le connaissez. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE MIREVAULT)
Vous voyez bien ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE MIREVAULT)
Je suis bien aise que vous l'approuviez. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE MIREVAULT)
Est-ce que vous vous connaissez en diamants ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE GERCOURT)
Vous le croyez ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE GERCOURT)
Je vous dis que je m'y connais très bien. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE MIREVAULT)
Si vous l'avez eu pour, six, c'est pour rien. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE MIREVAULT)
Je vous dis vrai. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE GERCOURT)
Pardi, vous devriez bien me le céder ; c'est un hasard unique. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE MIREVAULT)
Elle en a tant, et vous me feriez le plus grand plaisir du monde. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE MIREVAULT)
Vous l'avez estimé dix mille francs ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE GERCOURT)
Oui, est-ce que vous voulez me le vendre cela ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE MIREVAULT)
Voici ce que je veux dire ; vous mariez ma nièce, je eerai obligé de lui faire un présent. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE GERCOURT)
Eh bien, vous lui donnez ce diamant ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE MIREVAULT)
Oui ; mais vous me rendrez mes cent louis. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE GERCOURT)
Mais, vous ne lui donnerez rien par cet arrangement-là. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE MIREVAULT)
Je vous demande pardon, et l'excédent des cent louis. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE GERCOURT)
Cela ne Se peut pas , et vous vous moquez de moi. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE MIREVAULT)
C'eSt un peu vilain, ce que vous faites-là. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE MIREVAULT)
Vilain ou non, voyez Si cela vous convient; (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE GERCOURT)
Allons , comme vous voudrez. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE MIREVAULT)
Vous me rendrez mes cent louis à votre aise pourvu que je les aie demain avant midi. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE GERCOURT)
Et par quel hasard, Monsieur, êtes vous établi ici... (Acte 1, scène 10, MADAME DE GERCOURT)
Je suis venu vous y chercher ; j'y suis resté. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE GERCOURT)
C'est bien honnête à vous. (Acte 1, scène 10, MADAME DE GERCOURT)
Je me plaignais tantôt, de ce que je ne vous vois jamais que des instants. (Acte 1, scène 10, MADAME DE GERCOURT)
Mais, point du tout, il semble à vous entendre, que je ne vous aime pas ; vous savez bien le contraire. (Acte 1, scène 10, MADAME DE GERCOURT)
Si vous voulez, je m'en irai chez moi. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE GERCOURT)
C'est bien répondre à tout ce que je vous dis de tendre. (Acte 1, scène 10, MADAME DE GERCOURT)
Sûrement ce que je fais, vaut mieux que de la tendresse pour vous. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE GERCOURT)
Je suis occupé de recueillir quand vous ne faites que songer à répandre, à dépenser. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE GERCOURT)
N'avez-vous vu personne depuis que vous êtes rentré ? (Acte 1, scène 10, MADAME DE GERCOURT)
Je me suis chargé de vous le dire. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE GERCOURT)
Mais vous avez vu quelqu'un encore ? (Acte 1, scène 10, MADAME DE GERCOURT)
Je vous dis que non. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE GERCOURT)
Pour cela vous dites que vous venez me chercher et vous êtes bien peu occupé de moi : comment voulez-vous qu'on cause avec vous, pendant que vous écrivez ? (Acte 1, scène 10, MADAME DE GERCOURT)
Dites-moi donc, on m'a dit que vous aviez vu quelqu'un encore. (Acte 1, scène 10, MADAME DE GERCOURT)
Quoi, vous auriez acheté quelque chose pour moi ; je vous reconnais bien-là ; il y a longtemps que vous ne m'aviez rien donné, et vous vous en êtes souvenu : qu'est-ce que c'est ? (Acte 1, scène 10, MADAME DE GERCOURT)
Mais, que voulez-vous dire ? (Acte 1, scène 10, MADAME DE GERCOURT)
Laissez-moi vous expliquer ceci. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE GERCOURT)
Vous ne lui avez pas donné ? (Acte 1, scène 10, MADAME DE GERCOURT)
Vous avez bien su tout le plaisir que vous feriez. (Acte 1, scène 10, MADAME DE GERCOURT)
Je lui ai dit : vous trouvez qu'il vaut dix mille francs, en vous le cédant pour cent louis... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE GERCOURT)
Hé bien, vous lui avec donné ? (Acte 1, scène 10, MADAME DE GERCOURT)
Allez, vous êtes odieux ; c'est une vilénie abominable ! (Acte 1, scène 10, MADAME DE GERCOURT)
Je songe que vous ne savez ce que c'est de rien faire qui puisse me faire plaisir, non, Monsieur, jamais ; j'étais bien sotte de l'imaginer. (Acte 1, scène 10, MADAME DE GERCOURT)
J'étais revenu ici pour souper avec vous, et je m'en vais. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE GERCOURT)
Oui, vous avez eu là une belle idée ! (Acte 1, scène 11, MADAME DE GERCOURT)
Quoi, vous ne l'avez pas ? (Acte 1, scène 11, LE COMTE)
Non, Monsieur, non, faut-il vous le répéter cent fois ? (Acte 1, scène 11, MADAME DE GERCOURT)
Monsieur, il fallait me laisser faire ; mais vous vous croyez toujours plus d'esprit que nous. (Acte 1, scène 11, MADAME DE GERCOURT)
Je suis bien loin de le penser, et je vous ai toujours trouvé supérieure en tout à tout ce que je connais. (Acte 1, scène 11, LE COMTE)
Toutes ces fadeurs-là font hors de saison, et vous me ferez plaisir de vous retirer. (Acte 1, scène 11, MADAME DE GERCOURT)
Parlez-vous sérieusement ? (Acte 1, scène 11, LE COMTE)
Oui, Monsieur, et très sérieusement, je sens que je ne vous dirais que des choses désagréables. (Acte 1, scène 11, MADAME DE GERCOURT)
J'espère que demain vous ne penserez pas comme cela. (Acte 1, scène 11, LE COMTE)
Demain, comme aujourd'hui, je ne veux plus vous revoir. (Acte 1, scène 11, MADAME DE GERCOURT)

LES DEUX CHAPEAUX (1822)

Donnez-moi mon écritoire, et allez-vous-en. (Acte 1, scène 1, MADAME DE BRÉCOURT)
Qu'est-ce que vous cachez là ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Je vous dis que je veux absolument que vous me le montriez. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
C'est inutile, vous dis-je. (Acte 1, scène 2, MADAME DE BRÉCOURT)
Vous confirmez mes soupçons, si vous voulez que je vous le dise. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Vous devez m'entendre. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Je ne suis pas aussi pénétrante que vous. (Acte 1, scène 2, MADAME DE BRÉCOURT)
Oh, c'est précisément ce que je vous demande. (Acte 1, scène 2, MADAME DE BRÉCOURT)
Eh bien, madame, vous devez être assez raisonnable pour vous déterminer à ne plus voir le Marquis. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Le Marquis ! Et la raison, s'il vous plaît? (Acte 1, scène 2, MADAME DE BRÉCOURT)
Je n'ai pas d'autre chose à vous dire. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Il peut l'être pour vous, mais il ne l'est pas pour moi. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Singularité tant qu'il vous plaira... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Mais, comment voulez-vous que je l'empêche de venir ici ? (Acte 1, scène 2, MADAME DE BRÉCOURT)
Plus que vous ne pensez. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Enfin, je vous en prie, et très sérieusement. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE BR?COURT)
Vous vous donnerez là une belle réputation, car on vous devinera. (Acte 1, scène 2, MADAME DE BRÉCOURT)
Madame, vous me voyez, malgré ce que je vous ai mandé. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Mais qu'avez-vous donc ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Je suis désespérée ; je ne sais qui vous a desservi auprès de (Acte 1, scène 4, MADAME DE BRÉCOURT)
Il ne veut plus que je vous voie. (Acte 1, scène 4, MADAME DE BRÉCOURT)
Vous ne la connaissez pas. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Que lui avez-vous fait ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE BRÉCOURT)
Rien ; mais c'est vous qu'elle veut persécuter. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Mais que vous a dit votre mari ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Mais quel parti prenez-vous ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
M'abandonnerez-vous ?... (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Si vous m'aimiez réellement !.... (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
C'est parce que je vous aime... (Acte 1, scène 4, MADAME DE BRÉCOURT)
J'ai même un moyen sûr, si vous voulez y consentir, et très facile : je dérouterai madame de Mirecourt. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Que craignez-vous ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Cette femme peut devenir sensible, et d'indifférente qu'elle vous serait, vous pourriez... (Acte 1, scène 4, MADAME DE BRÉCOURT)
Vous ne vous rendez pas justice (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Il vaut mieux que vous me voyiez chez ma soeur. (Acte 1, scène 4, MADAME DE BRÉCOURT)
Je ne peux empêcher que vous ne soupiez quelquefois dans les mêmes maisons. (Acte 1, scène 4, MADAME DE BRÉCOURT)
Vous feignez de ne pas m'entendre. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Pardonnez-moi, je vous entends; si le soin de ma gloire vous occupait.... (Acte 1, scène 4, MADAME DE BRÉCOURT)
Je n'ai point d'autres desseins que de faire ce qui pourra vous plaire. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Je vous le promets. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Je crois l'entendre ; cachez-vous dans mon boudoir. (Acte 1, scène 4, MADAME DE BRÉCOURT)
Vous n'êtes pas sortie ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
- Pourquoi n'avez-vous pas été à l'opéra ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
- Vous ne vous en êtes pas souciée ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
- Si vous n'aviez pas de petite loge, vous me tourmenteriez pour en avoir une. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE BR?COURT)
Vous avez donné de si bons ordres... (Acte 1, scène 5, MADAME DE BRÉCOURT)
- Pourquoi rentrez-vous donc à présent ? (Acte 1, scène 5, MADAME DE BRÉCOURT)
Sans doute ; c'est une femme charmante, elle vous ressemble. (Acte 1, scène 5, MADAME DE BRÉCOURT)
Vous ne soupez pas ici apparemment ? - (Acte 1, scène 5, MADAME DE BRÉCOURT)
À la bonne heure ; car je vous avertis qu'il n'y a point de souper, je ne mangerai rien. (Acte 1, scène 5, MADAME DE BRÉCOURT)
Vous ne mangerez rien ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Non ; ainsi si vous voulez souper, je vous conseille de vous en aller plus tôt que plus tard. (Acte 1, scène 5, MADAME DE BRÉCOURT)
Mais si vous n'avez pas de chevaux, prenez les miens. (Acte 1, scène 5, MADAME DE BRÉCOURT)
Oui, et puis vous direz que je vous les ai estropiés. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
À propos de chevaux, je vous en ai acheté deux beaux, fort grands. (Acte 1, scène 5, MADAME DE BRÉCOURT)
Vous vous en servirez pourtant. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Déterminez-vous donc, si vous voulez souper dehors. (Acte 1, scène 5, MADAME DE BRÉCOURT)
Oui, vous avez raison ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Allons, allez-vous-en donc, monsieur. (Acte 1, scène 5, MADAME DE BRÉCOURT)
Savez-vous que je ne vois personne coiffée comme vous ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Qu'est-ce que cela vous fait ? (Acte 1, scène 5, MADAME DE BRÉCOURT)
Je reviendrai peut-être vous tenir compagnie, puisque vous êtes seule. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Ne vous gênez pas. (Acte 1, scène 5, MADAME DE BRÉCOURT)
Mais, savez-vous qu'il est assommant ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Vous êtes bien heureux qu'il ne se soit pas endormi ; car quelquefois il vient chez moi pour me faire cette saveur-là. (Acte 1, scène 6, MADAME DE BRÉCOURT)
Que faites-vous donc ! (Acte 1, scène 6, MADAME DE BR?COURT)
Non, je ne veux pas que vous restiez. (Acte 1, scène 6, MADAME DE BRÉCOURT)
Vous avez dû entendre qu'il va revenir. (Acte 1, scène 6, MADAME DE BRÉCOURT)
Je ne veux pas qu'il vous surprenne ici. (Acte 1, scène 6, MADAME DE BRÉCOURT)
Mais quand vous verrai-je ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Je vous le manderai ; allez-vous-en, je vous en prie. (Acte 1, scène 6, MADAME DE BRÉCOURT)
Comme vous me renvoyez sans peine ! (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Je ne veux pas vous perdre tout-à-fait ; voilà ce que vous devriez voir, au lieu de me faire des reproches. (Acte 1, scène 6, MADAME DE BRÉCOURT)
Eh bien, je vous demande pardon. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Adieu, Madame, puisque vous le voulez. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Où avez-vous donc caché Monsieur_le_Marquis ? (Acte 1, scène 7, VICTOIRE)
Quoi, Monsieur, vous voilà déjà ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE BRÉCOURT)
Qu'avez-vous donc ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE BRÉCOURT)
Vous m'épouvantez ! (Acte 1, scène 8, MADAME DE BRÉCOURT)
Que vous est-il donc arrivé ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE BR?COURT)
Vous m'avez dit que le Marquis n'était pas venu ici ? (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Oui, Madame, vous avez le front de me soutenir qu'il n'est pas venu. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Allons, Monsieur, vous rêvez. (Acte 1, scène 8, MADAME DE BRÉCOURT)
Si vous allez vous mettre à me tourmenter comme cela, je n'y tiendrai pas ; je vous en avertis. (Acte 1, scène 8, MADAME DE BR?COURT)
Je vous dis ce qui est ; et je vous prie de me laisser... (Acte 1, scène 8, MADAME DE BRÉCOURT)
Non, Madame, vous ne dites pas la vérité. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Il est peut-être ici encore au moment que je vous parle. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE BR?COURT)
Eh bien, Monsieur, cherchez si vous ne m'en croyez pas. (Acte 1, scène 8, MADAME DE BRÉCOURT)
Je n'ai pas besoin de chercher pour vous convaincre. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE BRÉCOURT)
Eh bien, s'il est meilleur que le vôtre, vous n'avez pas perdu au change ! (Acte 1, scène 8, MADAME DE BRÉCOURT)
Vous le prenez sur ce ton-là, Madame ; eh bien, nous nous séparerons. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE BRÉCOURT)

LE LIÃˆVRE (1768)

Qu'est-ce que vous voulez, Monsieur l'Avocat ? (Acte 1, scène 2, Dame-JAQUELINE)
Quoi , vous voulez sortir, il ne fait pas trop beau. (Acte 1, scène 2, DAME JAQUELINE)
Mais pourquoi ne pas rester chez vous plutôt ? (Acte 1, scène 2, DAME JAQUELINE)
Et vous vous tuez presque toujours pour rien ; à votre place je ne travaillerais que pour ceux qui me payeraient bien. (Acte 1, scène 2, DAME JAQUELINE)
Oui ceux-là ; mais il vous vient tous les jours des paysans qui font les pauvres, pour ne vous rien donner, et vous êtes la dupe de cela, vous. (Acte 1, scène 2, DAME JAQUELINE)
C'est peut-être beau ce que vous dites là ; mais cela ne rapporte rien. (Acte 1, scène 2, DAME JAQUELINE)
Oui, oui, vous avez raison. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBUT)
Vous ne ferez rien de tout ce que je vous dis là ? (Acte 1, scène 2, DAME JAQUELINE)
Si, si, ne vous embarrassez pas. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBUT)
Dame, c'est que si vous vouliez y penser, je vous ferais faire meilleure chère. (Acte 1, scène 2, DAME JAQUELINE)
Non pas du pauvre ; mais de ceux à qui vous faites gagner des procès. (Acte 1, scène 2, DAME JAQUELINE)
Oui, voilà comme vous êtes ; vous n'en ferez rien. (Acte 1, scène 2, DAME JAQUELINE)
Je vous dis que si. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBUT)
Hé bien, je vous le promets. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBUT)
Je vous le promets, je vous le promets. (Acte 1, scène 2, DAME JAQUELINE)
Où allez-vous ? (Acte 1, scène 2, DAME JAQUELINE)
Revenez bientôt et n'allez pas vous enrhumer toujours. (Acte 1, scène 2, DAME JAQUELINE)
Ah, vous êtes à la Ville , aujourd'hui, Gros-Pierre. (Acte 1, scène 4, DAME JAQUELINE)
Vous vous portez bien ? (Acte 1, scène 4, GROS-PIERRE)
Est ce que vous avez un procès ? (Acte 1, scène 4, DAME JAQUELINE)
Oh, non ; mais j'ons envie de le consulter pour en avoir un ; c'est un si brave homme, que j'ons confiance en lui, voyez-vous. (Acte 1, scène 4, GROS-PIERRE)
Vous l'aimez, parce qu'il ne vous prend pas d'argent quand vous le consultez. (Acte 1, scène 4, DAME JAQUELINE)
Pourquoi ne posez vous pas là votre paquet, au lieu de le garder sur votre épaule ? (Acte 1, scène 4, DAME JAQUELINE)
Et les aimez-vous, Dame Jaquelíne ? (Acte 1, scène 4, GROS-PIERRE)
Avouez que vous mangeriez bien un bon civet de lièvre ? (Acte 1, scène 4, GROS-PIERRE)
Vous l'aimeriez bien ? (Acte 1, scène 4, GROS-PIERRE)
Ah ça, je vous laisse. (Acte 1, scène 5, DAME JAQUELINE)
Asseyez-vous là. (Acte 1, scène 5, DAME JAQUELINE)
Allez, allez, ne vous embarrassez pas de nous. (Acte 1, scène 5, GROS-PIERRE)
Hé ben, est-ce qu'ils ne pouvons pas vous faire avoir le bien que vous voulez ? (Acte 1, scène 6, GROS-PIERRE)
Ah, ah, vous voilà à la Ville, Gros-Pierre ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DUBUT)
Oui, Monsieur l'Avocat, j'y venons parce que j'ons une affaire de conséquence, où j'aurions grand besoin que vous me bailliais votre avis, voyais-vous. (Acte 1, scène 7, GROS-PIERRE)
C'est aussi pour cela que je venons à vous Monsieur l'Avocat. (Acte 1, scène 7, GROS-PIERRE)
Vous saurez, Monsieur l'Avocat, qu'il y a à côté de mon grand pré, un autre pré qui est à la veuve Mignot. (Acte 1, scène 8, GROS-PIERRE)
Vous la connaissez la veuve Mignot ? (Acte 1, scène 8, GROS PIERRE)
Mais il n'y a qu'à mesurer le terrain, et l'on verra bien si vous y avez touché. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DUBUT)
Voilà ce que je voudrais que vous me conseilliez, Monsieur l'Avocat. (Acte 1, scène 8, GROS-PIERRE)
Pardonnez-moi, il n'y a qu'à embrouiller tout cela de façon que cela finisse comme je le voulons ; vous comprenez bian, Monsieur l'Avocat. (Acte 1, scène 8, GROS-PIERRE)
je dirai qui vous n'avez pas bien embrouillé l'affaire comme je le voulais parce que je suis sûr qu'on pourrait me faire avoir ce pré-là. (Acte 1, scène 8, GROS-PIERRE)
Si vous aviez voulu, vous auriez pu m'en donner un autre , tant pis pour vous. (Acte 1, scène 8, GROS-PIERRE)
Vous n'avez rien à mander chez nous, Monsieur l'Avocat ? (Acte 1, scène 8, GROS-PIERRE)
Je vous baille bien le bonjour. (Acte 1, scène 8, GROS-PIERRE)
Eh bien, Monsieur l'Avocat, vous avez vu Gros-Pierre ? (Acte 1, scène 9, DAME JAQUELINE)
Qu'est-ce qu'il vous voulait ? (Acte 1, scène 9, DAME JAQUELINE)
Lui avez-vous donné votre avis ? (Acte 1, scène 9, DAME JAQUELINE)
Et qu'est-ce qu'il vous a donné lui ? (Acte 1, scène 9, DAME JAQUELINE)
C'est donc là ce que vous m'aviez promis. (Acte 1, scène 9, DAME JAQUELINE)
Je sais, je sais qu'avec tout votre esprit vous ne savez ce que vous faites ; si j'avais été là , j'aurais sûrement eu un lièvre qu'il avait. (Acte 1, scène 9, DAME JAQUELINE)
Je le crois bien, et puis ce coquin-là se moque de vous après cela. (Acte 1, scène 9, DAME JAQUELINE)
Je veux absolument avoir le Lièvre, ou je ne demeurerai plus avec vous. (Acte 1, scène 9, DAME JAQUELINE)
Quoi, vous voudriez me quitter , depuis vingt-cinq ans que nous sommes ensemble. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DUBUT)
Faites-vous la moindre chose de ce que je veux ? (Acte 1, scène 9, DAME JAQUELINE)
Vous me promettez tantôt, et puis vous n'y songez plus à la première occasion. (Acte 1, scène 9, DAME JAQUELINE)
Que voulez-vous ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DUBUT)
Je vous promets encore. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DUBUT)
Voyez à vous arranger, je ne me contente pas de promesses davantage, je veux des effets, si vous voulez je m'en vais dire à Gros-Pierre que vous avez quelque chose à lui dire. (Acte 1, scène 9, DAME JAQUELINE)
Est-ce que vous avez quelque chose à me dire, Monsieur l'Avocat ? (Acte 1, scène 11, GROS-PIERRE)
Tout de bon, Monsieur l'Avocat, vous le croyez ? (Acte 1, scène 11, GROS-PIERRE)
C'est vrai, cela ; vous êtes un bien habile homme. (Acte 1, scène 11, GROS-PIERRE)
Qu'est-ce que vous dites, Gros-Pierre ? (Acte 1, scène 11, DAME JAQUELINE)
Ah ça, écoutez-moi, Gros-Pierre, je vois que vous aimez les bons conseils. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBUT)
Eh pardi, je vous le demande ? (Acte 1, scène 11, GROS-PIERRE)
C'est ce que je vous disons. (Acte 1, scène 11, GROS-PIERRE)
Eh bien, c'est le premier que je vous ai donné qui était le bon et non pas le second. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBUT)
Je parie que c'est vous, Dame Jaqueline, qui avez conseillé à Monsieur l'Avocat de me faire ce tour-là. (Acte 1, scène 11, GROS-PIERRE)
Oh, je n'en suis pas fâché à cause de vous mais à cause d'elle. (Acte 1, scène 11, GROS-PIERRE)
Vous voyez bien que j'avais raison, Monsieur l'Avocat. (Acte 1, scène 11, DAME JAQUELINE)
Oui ; mais vous m'avez fait mentir, je n'aime pas cela. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBUT)

LES FAUX INDIFFÃ‰RENTS (1771)

Comment, Madame, auriez vous à vous plaindre de Monsieur le Chevalier ? (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Comment, vous trouvez qu'il vous aime trop ? (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Vous ne l'aimez plus ? (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
C'est pourtant ce qui devrait vous tranquilliser ; ce n'est que lorsque l'on aime , qu'on est en proie aux tourments, aux ennuis , aux... (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Moi, Madame, je ne vois rien là d'affreux ; vous êtes comme vous étiez avant de l'aimer. (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Il est vrai qu'il perdra beaucoup, en perdant un coeur comme le vôtre, Madame ; mais puisque vous ne le quittez pas pour en aimer un autre, quel tort avez-vous ? (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
On n'est pas maître de son coeur, et d'ailleurs laissez-le toujours vous aimer, cela ne vous coûtera rien. (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
J'entends quelqu'un, c'est lui-même, déterminez-vous. (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Si vous voulez pourtant, je vais lui demander. (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Je m'en vais lui dire que vous êtes-ici. (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
« Si vous le voulez cependant, je tiendrai ma promesse, je ne peux pas être à une autre qu'à vous, je ne suis pas capable d'une pareille perfidie. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Je perds bien plus que vous ; puisque rien ne pourra jamais me tenir lieu d'un amour qui m'était aussi précieux. » (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Monsieur le Chevalier, Madame ne saurait vous voir aujourd'hui, et elle m'a chargée de vous remettre de billet. (Acte 1, scène 4, HENRIETTE)
C'est avec la plus vive douleur, Monsieur le Chevalier, que je vous écris ceci ; il ne faut plus nous voir, je ne suis plus digne de vous, je ne saurais vous tromper, il ne sera plus de bonheur pour moi, vous seul me l'aviez fait concevoir, mon coeur s'y refuse ; il n'est plus sensible, j'y perds plus que vous, vous êtes vengé et vous devez l'être ; c'est une satisfaction que je vous dois. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Ménagez-vous, et que votre désespoir ne me fasse pas repentir d'avoir été trop vraie. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Quoi, Chevalier, vous ! (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Vous avez pu écrire que vous ne m'aimiez plus ! (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Aurais-je jamais pu penser que je dusse avoir un pareil reproche à vous faire, sans craindre de vous offenser ! (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Ah, Comtesse, non, votre coeur n'a pu vous dicter ce billet ! (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Quoi, vous vous plaignez ; quand au même instant, vous êtes encore plus coupable, quand je craignais tout de votre désespoir... (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Et vous êtes-vous trompée ? (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Vivez heureuse ; puisque vous pouvez l'être encore sans moi. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Connaissez-vous un peu mon coeur ! (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Ah, sans doute ; puisque vous avez consenti à le perdre. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Que dites-vous, ô Ciel !... (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Ah, Madame, si je vous parois actuellement indigne d'un si doux retour, le temps, mon repentir, tout vous prouvera que c'est un égarement que je ne me pardonnerai jamais ; trop heureux si je puis espérer qu'un jour vous me regretterez ! (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Quoi, vous me pardonneriez ! Quel serait mon bonheur ! (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Vous m'aimeriez encore ? (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Mon coeur n'était-il pas alarmé de tout ce que vous souffririez par ce cruel aveu ? (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Je jure et je sens que je vais vous aimer jusqu'au dernier soupir. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)

LA VESTE BRODÃ‰E. (1783)

Comment cela peut-il vous donner de l'humeur ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Je n'en aurais pas que vous m'en donneriez avec l'air de satisfaction que vous avez. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Ce qui me contrarie, est donc pour vous une chose délicieuse, ravissante ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Non, sûrement ; et vous ne me rendez pas justice. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Si je vous la rendais autant que je le devais, vous n'auriez pas toujours lieu de vous louer. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Tout comme il vous plaira ; mais je vous prie, laissez-moi justifier cette satisfaction que vous avez cru apercevoir en moi. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Je ne suis pas toujours si coupable que je vous le parais. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Vous l'êtes cent fois plus. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Si cela vous amuse... (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Non, Madame, cela n'est pas si curieux ; mais si vous m'aimiez comme je vous aime, vous l'auriez déjà devinée. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Sont-ce des reproches que vous m'allez faire ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Chacun aime à sa manière ; pour moi qui ne vois que vous dans le monde, à qui je veuille plaire, dont je puisse être occupé, si quelque chose pouvait me distraire du plaisir que je sens à être avec vous, je m'en croirais indigne. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Et vous auriez raison ; mais il n'en est pas de même de moi ; tout ce que je fais qui m'amuse, doit vous faire plaisir : voilà comme on pense, comme on sent, quand on aime réellement, avec délicatesse ; mais les hommes veulent s'en piquer ; et ils n'en connaissent que le nom, sans en connaître les procédés. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Quoi, Madame, je serai auprès de vous, ... (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Je serai le dernier que vous verrez, à qui vous penserez ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Je ne dis pas cela ; mais être le témoin de cent mille choses flatteuses, agréables, que vous adressez à d'autres ; c'est un supplice. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Parce que vous dites que vous m'aimez, il faut que je renonce à causer avec les gens que je rencontre ; que je ne parle qu'à vous ; que j'annonce qu'il n'y a que vous que je trouve digne de moi ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Non, Madame, non ; mais puis-je m'empêcher de me trouver heureux d'être seul avec vous, et de ne pas regretter les mêmes choses que vous, de ne vous plus voir occupée de plaire à d'autres ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Si je n'étais pas sûre de vous plaire, sûrement je ne m'occuperais pas d'autre chose ; c'est ma confiance en vous, qui me rend coupable. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Vous fais-je des reproches, quand vous paraissez content des agaceries des autres femmes ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Non, sûrement, vous ne m'en faites pas ; je ne suis pas assez heureux pour cela ! (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Vous n'êtes pas assez heureux pour cela ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Me ferez-vous l'honneur de me le dire ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Mais, expliquez-vous. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Vous devez savoir ce que je veux dire ; depuis longtemps je me tais ; je crains que mes reproches ne vous déplaisent ; mais tout me prouve que vous ne m'aimez plus. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Après ; il vous en reste encore beaucoup ; hé bien ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Je sens que je vous déplairais. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Si vous vous occupiez de moi... (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Cette veste, qu'il y a si longtemps que vous avez commencé... (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Et si je vous disais qu'elle est finie, que diriez-vous ? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Mademoiselle, je vous prie de me montrer la veste que Madame a eu la bonté de me broder. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Je vous le défends. (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
Je veux que vous m'en croyiez sur ma parole. (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
Hé bien, Monsieur, si vous le voulez, je vais vous la montrer ; mais je ne vous reverrai de ma vie. (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
C'est un moyen bien sûr de m'en ôter le désir, mais il ne saurait me tranquilliser ; non Madame, mon repos ne vous intéresse plus ; et je n'avais que trop de raison de craindre... (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Hé bien, Monsieur, pensez, dites ce qu'il vous plaira ; puisque ces idées vous plaisent autant, remplissez-vous en ; je ne me donnerai pas la peine de les détruire ; et si je n'ai pas le don de vous persuader, au moins je ne serai plus tourmentée. (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
Non, Monsieur, ne me suivez pas, je vous le défends absolument. (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
Vous connaissez son caractère ; il ne faut pas la contrarier. (Acte 1, scène 3, ÉMILIE)
Mais pourquoi ne pas croire ce qu'elle vous dit ? (Acte 1, scène 3, ÉMILIE)
Que cette veste soit finie ou non, que vous importe ? (Acte 1, scène 3, ?MILIE)
Vous n'en manquez pas. (Acte 1, scène 3, ?MILIE)
Si vous me querellez aussi !... (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Mais vous ne savez pas ce qui a donné lieu à tout cela ? (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Je vous en prie, que je la voie ; que je me jette à ses pieds ; je ne saurais vivre avec l'inquiétude où je suis, et la savoir irritée contre moi ; ma chère Émilie, je vous conjure de lui demander la permission... (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Ce n'est pas dans ce moment-ci ; laissez passer ce premier mouvement ; il faut qu'elle soit plus calme pour vous entendre... vous pardonner. (Acte 1, scène 3, ÉMILIE)
Sûrement, vous lui feriez des reproches ; et vous vous perdriez tout-à-fait. (Acte 1, scène 3, ÉMILIE)
Je m'en rapporte à vous. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Vous voyez bien que le sujet de la querelle vous occupe encore plus que le désir de l'apaiser. (Acte 1, scène 3, ÉMILIE)
Allez-vous-en ; et vous reviendrez quand vous serez plus tranquille. (Acte 1, scène 3, ?MILIE)
Je vais suivre votre conseil ; je n'espère plus qu'en vous. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Mademoiselle, croyez-vous que le Comte m'aime réellement ? ? (Acte 1, scène 4, ÉMILIE)
- Vous ne l'aimez pas, vous, Mademoiselle ; ou bien, vous le trouvez charmant, parce qu'il vous embrasse ; je n'aime pas cela ; je vous en avertis : comme si on s'en souciait. (Acte 1, scène 4, ?MILIE)
Je pestais contre vous autres hommes. (Acte 1, scène 5, ÉMILIE)
Dans son boudoir ; mais je ne sais pas si elle voudra vous voir. (Acte 1, scène 5, ÉMILIE)
Je ne vous dirai pas bien. (Acte 1, scène 5, ÉMILIE)
Et elle s'est retirée dans son boudoir ; lui s'est en allé ; mais il va revenir, et puis ils seront les meilleurs amis du monde ; ainsi je vous conseille de vous en aller. (Acte 1, scène 5, ÉMILIE)
Non pas, un moment, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Monsieur_le_Chevalier, je vous souhaite le bon soir. (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
Je n'en sais rien ; je ne suis pas entrée depuis que vous êtes sorti. (Acte 1, scène 6, ÉMILIE)
Quoi, c'est comme cela que vous m'aviez promis... (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
Je vous en prie, sachez si elle veut me voir, comment elle est, enfin que je sache mon sort. (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
Vous seule pouvez me rendre la vie dans ce moment. (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
Je vous demande pardon. (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
Vous avez l'air bien occupé aujourd'hui. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Oh, vous le serez facilement ; quand on est aimé. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Oui, vous vous jetez dans les grandes passions, vous ; et cela vous réussit bien ; pour moi, qui suis malheureux, toujours mal traité ; ma foi j'y ai renoncé. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Vous avez là une jolie veste. (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
Oui, comme cela ; pas mal ; trouvez-vous ?... (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Et peut-on savoir d'où elle vous vient ? (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
Oui, je crois que c'est d'une femme, vous avez raison. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Y a-t-il longtemps que vous l'avez ? (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
Vous ne voulez pas le dire ; c'est tout simple. (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
Il y a longtemps que vous êtes ici, Chevalier, à ce qu'on me vient de dire ? (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Hé bien, Monsieur, êtes-vous toujours aussi extravagant ? (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Je sais, Madame, pourquoi vous ne m'avez pas montré cette veste ; et je ne me croyais pas sacrifié à ce point-là. (Acte 1, scène 8, LE COMTE)
Mais, en vérité, la tête vous tourne. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Quoi, Madame, vous pourrez nier ?... (Acte 1, scène 8, LE COMTE)
Ce ton me paraît un peu extraordinaire, à dire vrai ; prenez garde à ce que vous direz. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Ce que je dirai, tout le monde le sait ici ; et plus vous feindrez d'ignorer le sujet de ma douleur, plus j'en serai étonné. (Acte 1, scène 8, LE COMTE)
Vous ne savez point feindre ? (Acte 1, scène 8, LE COMTE)
Non, Monsieur, expliquez-vous, ou me laissez. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Voilà pourquoi il ne finissait jamais. Il ne m'était pas destiné ; vous triomphez, Monsieur le Chevalier ; mais vous serez sacrifié à votre tour. (Acte 1, scène 8, LE COMTE)
Vous croyez que cette veste du Chevalier, est celle que je vous destinais ? (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Non, Monsieur, il faut que vous le voyez, vous le voulez, vous serez content. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Tenez, Monsieur, voyez et jugez-vous vous-même. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Mais, comme vous êtes un homme juste, raisonnable, je ne veux pas que vous m'ayez soupçonné à tort ; cette Veste était pour vous ; vous avez crû que je l'avais donnée au Chevalier ; je n'ai pu vous persuader qu'en vous la montrant ; je ne veux plus que vous puissiez vous tromper ; elle est à lui ; je la lui donne ; ... je ne veux plus vous revoir. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Apprenez à estimer davantage ce que vous aimez. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)

LA MÃ‰DAILLE D'OTHON (1771)

Oui, Monsieur ; il a envoyé savoir quand vous rentreriez. (Acte 1, scène 1, LEROUX)
Ah, Monsieur Deverberie, enfin, je vous trouve ; j'avais bien peur de vous manquer. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DELAMERCI)
Je n'avais garde de ne pas vous attendre, d'abord que j'ai su que vous aviez à me parler ; mais avant tout, je vous en prie, prenez une tasse de chocolat. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DEVERBERIE)
Je vous remercie. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DELAMERCI)
C'est que vous ne connaissez pas celui-là ; Leroux, allez donc. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DEVERBERIE)
Je vous dis que je vous suis bien obligé. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DELAMERCI)
Vous n'en prendrez que ce que vous voudrez. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DEVERBERIE)
Voulez-vous du pain avec ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DEVERBERIE)
Je vous dis que je ne veux rien. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DELAMERCI)
Et dépêchez-vous. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DEVERBERIE)
Je suis bien-aise que vous preniez de mon chocolat, parce que vous vous y connaissez bien, et que vous me direz ce que vous en penserez. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DEVERBERIE)
Je vous réponds que je n'en prends jamais, et surtout à cette heure-ci. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELAMERCI)
Oh, il ne vous fera pas de mal, il est fait chez moi. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DEVERBERIE)
Voulez-vous me laisser dire ce qui m'amène ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELAMERCI)
Vous connaissez l'Abbé_de_l_Exergue ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELAMERCI)
Eh, vous me faites songer !... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DEVERBERIE)
Vous n'avez que votre chocolat dans la tête ; mais puisque l'Abbé vient ici, il faut bien que je l'attende. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELAMERCI)
Sans doute, vous prendrez du chocolat ensemble. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DEVERBERIE)
C'est un homme très curieux en médailles, à ce que vous m'avez dit ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELAMERCI)
Ne vous inquiétez pas de cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELAMERCI)
Allons, comme vous voudrez ; mais vous serez cause qu'il n'y aura pas assez de chocolat de fait. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DEVERBERIE)
Je vous dis que je n'en prendrai pas, ainsi il y en aura toujours assez pour l'Abbé. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELAMERCI)
Bon, vous en prendrez aussi tous les deux. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DEVERBERIE)
Vous saurez cela en prenant du chocolat ensemble. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DEVERBERIE)
On m'a dit qu'il l'avait, et vous sentez bien que s'il voulait me la céder... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELAMERCI)
Du chocolat, vous en prendrez. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DEVERBERIE)
Deux pains, trois pains, vous entendez ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DEVERBERIE)
Monsieur l'Abbé, j'avais la plus grande envie de vous voir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DELAMERCI)
Monsieur, je suis charmé de cette rencontre, il y a longtemps que je sais que vous avez le plus beau Cabinet_de_Médailles qui soit au monde, et... (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Il faut un peu de temps, pour qu'il soit bon ; mais vous n'attendrez pas trop. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DEVERBERIE)
Je vous détourne peut-être. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DEVERBERIE)
Non, l'autre, celle de bois_d_Acajou. Tenez, la voilà tout près de vous. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DEVERBERIE)
Allez-vous-en à présent. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DEVERBERIE)
Monsieur, vous avez les plus belles collections... (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Que je ne vous interrompe pas, je vous prie. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DEVERBERIE)
Une pièce qui me serait bien précieuse, c'est une Médaille_d_Othon, et l'on dit que vous en avez une. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Vous pourriez me faire un très grand plaisir. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Non ; c'est cette Médaille d'Othon, qui justement me manque, et qu'on m'a dit que vous aviez achetée avant-hier. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Si vous vouliez me la céder... (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Si elle vous fait un si grand plaisir !... (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
C'est réellement un service, et je vous donnerai tout ce que vous voudrez. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Si vous avez quelque chose qui me convienne. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Non, je vous en supplie ; dites ce que vous en voulez. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Si vous pouviez l'avoir... (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Je l'aurais bien si j'avais le temps, chargez-vous de l'acheter. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Eh bien, je m'en vais vous les donner. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Votre Othon est-il chez vous ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
D'abord que vous l'avez ; songez donc que je voudrais partir demain de bonne-heure. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Vous n'êtes engagé avec personne, pour cette médaille ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Je ne peux pas vous la montrer à présent. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
J'ai des raisons ; vous l'aurez demain. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Mais d'abord que vous l'avez ici, pourquoi me remettre ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Je vais vous compter vos dix louis. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Je n'y comprends rien ; mais je vous prie en grâce, de me faire le plaisir de me la céder actuellement. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Je vous jure que je ne demande pas mieux. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Mais quelle raison pouvez-vous avoir ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Je ne puis pas vous la dire. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Pour cela, Monsieur l'Abbé, je ne puis pas m'empêcher de croire que vous voulez la céder à un autre. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Je vous jure, en honneur, que vous l'aurez. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Et vous ne voulez pas me la montrer ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Dites-moi seulement pourquoi ; je ne vous demande que cela. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Vous êtes bien pressant. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Que diable cela vous fait-il ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Je vous dis que... (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Allez-vous encore vous défendre ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Puisque vous le voulez absolument... (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Je vous en prie. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Vous saurez qu'avant hier au soir j'achetai cette médaille, qui est réellement très belle. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Je vous en crois sur votre parole. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Depuis ce temps-là, je l'ai toujours dans le corps, ainsi vous voyez bien que je ne peux pas vous la montrer ; elle ne me fait point de mal. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Non, au contraire : ainsi vous voyez bien que j'avais mes raisons. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Tenez, puisque vous êtes si pressé... (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Venez-vous en chez moi, en chemin nous passerons chez mon apothicaire... (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Je vous entends. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DELAMERCI)
Vous ne voulez pas de chocolat ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DEVERBERIE)

L'AVOCAT CONSULTANT. (1771)

Oui, Monsieur Galand, je viens vous consulter. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HILAIRE)
Monsieur, vous me faites bien de l'honneur, asseyez-vous donc, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GALAND)
Mais, Monsieur, je ne peux pas vous écouter comme cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GALAND)
Allons, puisque vous le voulez absolument. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HILAIRE)
C'est que réellement vous ferez mieux. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GALAND)
Monsieur, je viens vous consulter pour savoir ce que je dois choisir d'une chose ou de l'autre que je me trouve dans la nécessité de faire. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HILAIRE)
Je le sais bien ; mais je ne peux pas absolument m'en dispenser, et je viens vous consulter sur le choix de ces deux choses-là. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HILAIRE)
Je ne vous conseillerai jamais ni l'une ni l'autre, il y a trop de danger. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GALAND)
Pour vous-même ; mais quelles raisons avez-vous ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GALAND)
Je vous dis que je ne veux pas avoir de procès, cela m'impatiente, et je ne veux pas tirer cette affaire-là en longueur. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HILAIRE)
Mais que vous a fait cet homme qui puisse vous porter à cet excès de violence ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GALAND)
Je suis très amoureux d'une Demoiselle fort aimable que j'ai même envie d'épouser, je crois lui plaire, et cet homme ne cesse point de venir dans la maison ; vous entendez ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HILAIRE)
Non, non, attendez quelques jours, vous verrez que cet homme-là prendra son parti. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GALAND)
Vous le croyez ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HILAIRE)
Oh sûrement vous ne le reverrez plus. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GALAND)
Vous me le promettez ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HILAIRE)
Vous ne serez plus exposé à cette violence. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GALAND)
Monsieur, qu'est-ce que vous faites donc ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GALAND)
Il faut bien que je vous paye votre consultation. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HILAIRE)
Monsieur, vous vous moquez de moi. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GALAND)
Vous n'êtes pas obligé de donner votre temps et votre science pour rien, je suivrai donc votre conseil, j'attendrai deux jours ; mais après cela je ne balancerai plus. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HILAIRE)
Adieu, Monsieur Galand, en vous remerciant. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT HILAIRE)
Monsieur, je vous verrai aller. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GALAND)

L'ABBÃ‰ DE PLÃ‚TRE (1781)

Oui, Monsieur, avec Mademoiselle Agathe ; le carrosse était à leur porte lorsque je suis parti, et suis venu au grand galop : mais vous savez que de Paris à Pantin il n'y a que cinq quarts de lieue. (Acte 1, scène , LABRIE)
Oui ; et s'il me trouvait ici avec vous, je serais fort embarrassé. (Acte 1, scène , LABRIE)
Je vous assure que ce que vous allez faire est d'une grande folie. (Acte 1, scène , LABRIE)
Ma foi, vous vous en tirerez comme vous pourrez, pourvu que je ne m'en mêle pas davantage. (Acte 1, scène , LABRIE)
Et si Laurent le jardinier vous surprenait ? (Acte 1, scène , LABRIE)
Nous perdons du temps : si vous vouliez vous habiller. (Acte 1, scène , LABRIE)
Placez-vous un peu pour voir. (Acte 1, scène , LABRIE)
Ah çà, Monsieur, combien comptez-vous rester ici de temps en statue ? (Acte 1, scène , LABRIE)
Apparemment que Mademoiselle Agathe vous nourrira, puisque vous ne me demandez rien à manger. (Acte 1, scène , LABRIE)
Et que voulez-vous donc faire ici ? (Acte 1, scène , LABRIE)
Vous n'en êtes encore que là ? (Acte 1, scène , LABRIE)
Et vous croyez qu'elle vous aime ? (Acte 1, scène , LABRIE)
Et si vous ne réussissez pas et qu'on vous découvre, Monsieur de Saint Ival sera furieux contre vous, s'il apprend tout ceci. (Acte 1, scène , LABRIE)
Vous ne seriez pas mal là pour.... (Acte 1, scène , LABRIE)
Monsieur, je suis à vous tout-à-l'heure. (Acte 1, scène 2, LAURENT)
Je ne vous demande qu'un moment. (Acte 1, scène 2, LAURENT)
Que voulez-vous que je regarde ? (Acte 1, scène 2, LAURENT)
Je le trouve, moi, très ordinaire : voilà comme vous croyez toujours qu'on vous prend tout. (Acte 1, scène 2, LAURENT)
Vous n'avez qu'à toujours parler, pendant que je travaille. (Acte 1, scène 2, LAURENT)
Ma foi, il me paraît que vous entendez comme vous voyez. (Acte 1, scène 2, LAURENT)
Sûrement une niche fera bien au-dessus de mon Abbé : oui, mon cher Abbé, vous serez à couvert. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE LEURMONT)
Je le connais, il s'appelle l'Échalas ; c'est un ivrogne ; je viens de le voir entrer dans un cabaret ; je vais le trouver, je vous réponds qu'il n'en sortira pas si-tôt, et que lorsque je l'en laisserai sortir, il sera ivre à ne pas distinguer les objets. (Acte 1, scène 3, LABRIE)
Vous inspirez l'amour le plus constant. v.2 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Auprès de vous, que mon coeur est content, v.3 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SAINT IVAL)
Vous me rendrez l'Amant le plus heureux ! v.7 (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Monsieur, retirez-vous promptement. (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE AGATHE)
Vous me perdrez. (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE AGATHE)
Monsieur, que voulez-vous qu'elle fasse d'un homme de plâtre ?... (Acte 1, scène 7, LAURENT)
Si je vous croyais, je perdrais ici tout mon temps. (Acte 1, scène 7, LAURENT)
Je parierais bien que non, que Mademoiselle ne l'a pas vu comme vous. (Acte 1, scène 7, LAURENT)
Vous ne voulez pas démentir Monsieur votre père ; il a beau aimer son Abbé , je suis sûr que vous ne l'aimez pas comme lui. (Acte 1, scène 7, LAURENT)
Je m'en vas : vous aurez beau m'appeler, je ne reviendrai plus. (Acte 1, scène 7, LAURENT)
Mon pere, je vais aller avec vous. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE AGATHE)
Puisque vous le voulez..... (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE AGATHE)
Ah Mademoiselle, arrêtez, je vous en supplie, et daignez m'entendre. (Acte 1, scène , MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Non, Monsieur, je ne le puis : dois-je vous aider à tromper mon père ? (Acte 1, scène , MADEMOISELLE AGATHE)
Croyez-vous que je puisse approuver les moyens que vous avez tenté pour me surprendre ? (Acte 1, scène , MADEMOISELLE AGATHE)
Je me punirais ; si j'avais eu le dessein de vous déplaire, d'attenter à rien qui pût vous donner une opinion désavantageuse de moi, de mon amour. (Acte 1, scène , MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Que voulez-vous donc que je croie ? (Acte 1, scène , MADEMOISELLE AGATHE)
Que je vous aime, que je vous adore.... (Acte 1, scène , MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Si vous m'aimiez, vous me respecteriez davantage. (Acte 1, scène , MADEMOISELLE AGATHE)
Je suis bien éloigné de vouloir manquer au respect que tout l'amour que j'ai pour vous m'inspire ! (Acte 1, scène , MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Je croyais qu'il devait vous suffire que je ne vous eusse pas répondu. (Acte 1, scène , MADEMOISELLE AGATHE)
Que dites-vous ? (Acte 1, scène , MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Tôt ou tard, si vous en aimez un autre, je ne le saurai que trop ! (Acte 1, scène , MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Je vous aimerais, qu'après ce que vous venez de faire, l'honneur et la vertu me forceraient d'étouffer mon amour. (Acte 1, scène , MADEMOISELLE AGATHE)
Voyez à quoi vous m'exposez : votre démarche ne peut être toujours ignorée, et ma réputation... (Acte 1, scène , MADEMOISELLE AGATHE)
Moi, je pourrais hasarder de vous nuire, j'en aurais le projet ? (Acte 1, scène , MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Non, Mademoiselle, vous ne le croyez pas. (Acte 1, scène , MONSIEUR DE SAINT IVAL)
Depuis que je vous aime, qu'elle a été ma conduite, et qu'ai-je fait qui ait pu mériter tant de rigueur ? (Acte 1, scène , MONSIEUR DE SAINT IVAL)
Un moment suffit pour vous dévoiler à mes yeux ; cette hardiesse est impardonnable. (Acte 1, scène , MADEMOISELLE AGATHE)
Mademoiselle, je vous en supplie, daignez me regarder ! (Acte 1, scène , MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Que faites-vous encore ? (Acte 1, scène , MADEMOISELLE AGATHE)
Si vous ne me pardonnez, je meurs à vos pieds. (Acte 1, scène , MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Vous soupirez ? (Acte 1, scène , MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
On vient, levez-vous. (Acte 1, scène , MADEMOISELLE AGATHE)
Non, je ne puis plus rien entendre ; je ne vous ai que trop écouté. (Acte 1, scène , MADEMOISELLE AGATHE)
Oui, c'est toujours de la peinture par-ci, de la peinture par-là ; et avec toutes ces chiennes de décorations d'à présent, on vous fait casser le nez contre les murailles. (Acte 1, scène , MONSIEUR L'ÉCHALAS)
Oui, par cour, vous allez voir. (Acte 1, scène , MONSIEUR L'ÉCHALAS)
Je vous prie, Monsieur l'Échalas... (Acte 1, scène , MONSIEUR L'?CHALAS)
Je vous prie, Monsieur l'Échalas..... (Acte 1, scène , MONSIEUR L'ÉCHALAS)
Je vous prie, Monsieur l'Échalas. (Acte 1, scène , MONSIEUR L'ÉCHALAS)
Eh bien, Monsieur l'Échalas, que venez-vous donc faire ici ? (Acte 1, scène 10, LABRIE)
Et qui vous a donné tout cela ? (Acte 1, scène 10, LABRIE)
Eh bien, sauvez-vous. (Acte 1, scène 10, LABRIE)
Tenez, par cette petite porte que vous voyez. (Acte 1, scène 10, LABRIE)
Allons, en vous remerciant, Monsieur de Labrie. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR L'ÉCHALAS)
Allez plutôt boire un verre de vin pour vous remettre. (Acte 1, scène 10, LABRIE)
Je crois que vous avez raison ; vous me donnez là un bon conseil, un conseil d'ami, et je vais le suivre. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR L'ÉCHALAS)
Attendez-moi, j'irai vous retrouver. (Acte 1, scène 10, LABRIE)
Je vous attendrai le verre à la main. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR L'ÉCHALAS)
J'étais au cabaret à enivrer le Treillageur comme je vous l'avais promis, lorsqu'un de mes amis, Clerc d'un Commissaire, est venu me trouver pour me dire : Je vous conseille, vous et Monsieur de Saint Ival, de vous sauver promptement : on vous accuse tous les deux d'avoir tué un homme , et vraisemblablement, nous allons avoir ordre de vous faire arrêter. (Acte 1, scène 11, LABRIE)
Mais si vous l'étiez, vous n'en auriez que plus de regrets de mourir. (Acte 1, scène 11, LABRIE)
Je ne fuirai pas seul, et vous serez cause de notre perte à tous deux. (Acte 1, scène 11, LABRIE)
Qu'est-ce qui peut donc vous occuper aujourd'hui, Monsieur de Saint Ival ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE LEURMONT)
Je vous trouve l'air bien sérieux. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE LEURMONT)
Vous avez raison ; mais si tout ce qu'on m'a dit qui s'était passé ici, cette nuit, était vrai. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT-IVAL PÈRE)
Vous n'en savez rien ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT-IVAL PÈRE)
Je vous dis, vous vous moqueriez de moi. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT-IVAL PÈRE)
Mais, que vous a-t-on dit ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE LEURMONT)
Que c'est chez, vous. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT-IVAL PÈRE)
Eh bien, vous ne répondez pas ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT-IVAL PÈRE)
Vous m'alarmez ! (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT IVAL P?RE)
Que dites-vous donc ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT-IVAL PÈRE)
Croyez-vous aux esprits, vous ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE LEURMONT)
Eh bien, je suis certain que tout ce qu'on vous a dit n'est pas vrai. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE LEURMONT)
Cependant, c'est le Commandant de la Maréchaussée, qui est de mes amis, qui m'a conseillé de faire sauver mon fils : vous voyez bien qu'il croit l'affaire sérieuse. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT-IVAL PÈRE)
Je vous dis qu'il ne peut pas l'être. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE LEURMONT)
Mais supposons que l'on trouve cet Abbé chez vous. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT-IVAL PÈRE)
Eh bien, pour lors, donnerez-vous toujours votre fille à mon fils ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT-IVAL PÈRE)
Vous voyez bien, quand la chose vous touche de près, que vous n'êtes plus si ferme. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT-IVAL PÈRE)
Qu'appelez-vous, Monsieur, que je ne suis plus si ferme ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE LEURMONT)
Ne vous fâchez pas, et cherchons ensemble l'endroit ou ce paysan a dit qu'ils ont mis cet Abbé. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT-IVAL PÈRE)
Oui, mon père, oui Monsieur ; je vous demande pardon à tous deux. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Vous avez bien raison ; c'en est une, et dont je ne suis que trop puni ! (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Je vous ai causé des alarmes, et je n'ai pas réussi dans mon projet. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Vous n'avez donc pas assassiné cet Abbé ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE LEURMONT)
Monsieur le Commissaire, le paysan qui nous conduisait s'est enfui, dès qu'il a vu cette statue que je vous ai dit qu'on avait trouvé. (Acte 1, scène 14, UN ARCHER)
Lequel de vous deux, Messieurs, est Monsieur de Leurmont ? (Acte 1, scène 14, LE COMMISSAIRE)
Que voulez-vous ? (Acte 1, scène 14, MONSIEUR DE LEURMONT)
Je ne sais pas pourquoi vous riez, Monsieur ; mais vous verrez qu'il n'y a rien de plaisant dans ce qui m'amène. (Acte 1, scène 14, LE COMMISSAIRE)
Non, pour vous. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR DE LEURMONT)
C'est pour vous-même, Monsieur, et l'on ne se moque pas de la Justice : en un mot, il y a un homme enterré ici. (Acte 1, scène 14, LE COMMISSAIRE)
Vous niez le fait ? (Acte 1, scène 14, LE COMMISSAIRE)
Il faut sûrement que vous soyez complice de ce délit. (Acte 1, scène 14, LE COMMISSAIRE)
Je ne saurois être complice d'une chose qui n'est pas ; vos recherches seront inutiles, et je vous conseille de ne pas perdre votre tems ici davantage. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR DE LEURMONT)
Taisez-vous donc. (Acte 1, scène 15, LABRIE)
Je vous dis que je suis au fait. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR L'ÉCHALAS)
Monsieur le Commissaire, vous cherchez un Abbé qui est mort ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR L'ÉCHALAS)
Vous ? (Acte 1, scène 15, LE COMMISSAIRE)
Vous verrez qu'on l'a fait enlever. (Acte 1, scène 15, LE COMMISSAIRE)
Qu'est-ce que vous dites-donc ? (Acte 1, scène 15, LE COMMISSAIRE)
Oui, l'esprit de l'Abbé que vous cherchez. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR L'ÉCHALAS)
Rien n'est plus vrai, et je ne vous conseille pas de vous en trop approcher car il pourrait bien.... (Acte 1, scène 15, MONSIEUR L'?CHALAS)
Vous rosser comme tous les diables, comme il m'a fait tantôt. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR L'ÉCHALAS)
Expliquez-nous ce que cela signifie, Monsieur l'Abbé ; répondez, je vous prie. (Acte 1, scène 15, LE COMMISSAIRE)
Monsieur, cela est fort aisé ; je ne suis point Abbé, et je sais ce qui a causé l'erreur de celui qui vous a conduit ici. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Voilà ce que le paysan qui vous a amené a vu. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Si vous voulez faire fouiller..... (Acte 1, scène 15, MONSIEUR DE SAINT IVAL)
Messieurs , je vous souhaite bien le bonjour. (Acte 1, scène 15, LE COMMISSAIRE)
Mais n'avez-vous pas cassé mon Abbé en fouillant ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR DE LEURMONT)
Monsieur l'Échalas, vous reviendrez pour faire la niche que je vous ai demandé ? (Acte 1, scène 16, MONSIEUR DE LEURMONT)
Je ne crois pas que vous m'y rattrapiez, Monsieur de Leurmont , et je ne veux plus travailler pour vous, premièrement et d'un, et je m'en vas. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR L'ÉCHALAS)
NE vous embarrassez pas, Monsieur de Leurmont ; si votre Abbé est cassé, je vous en donnerai un autre. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR DE SAINT-IVAL PÈRE)
Eh bien, Monsieur, avez-vous réussi ? (Acte 1, scène 17, LABRIE)
Dites donc, je vous prie ? (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE AGATHE)
Ne vous montrez pas encore. (Acte 1, scène 18, LABRIE)
Que dites-vous ? (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE AGATHE)
Que si vous l'aimiez, Mademoiselle, sa grâce lui serait bientôt accordée. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR DE SAINT-IVAL PÈRE)
Quoi, c'est bien vous, Saint-Ival ? (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE AGATHE)
Oui, c'est moi, qui ne cesserai jamais de vous adorer. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR DE SAINT-IVAL)
Nous n'avons jamais eu d'autre projet que celui de vous unir. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR DE SAINT-IVAL PÈRE)
Oubliez tous les maux que nous vous avons causés en vous laissant ignorer nos intentions. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR DE SAINT-IVAL PÈRE)
Pour le cacher, afin que vous crussiez que celui-ci était le vôtre, et qu'il pût savoir de Mademoiselle s'il en était aimé. (Acte 1, scène 18, LABRIE)

LE PETIT POUCET (1771)

Ma soeur, en voyez-vous ? (Acte 1, scène 2, JAVOTTE)
Oui, vous les tuerez. Attendez, attendez, je m'en vais monter sur un arbre. (Acte 1, scène 2, LE PETIT POUCET)
Je vais vous y mener. (Acte 1, scène 2, LE PETIT POUCET)
Si vous ne pouvez pas marcher, nous vous porterons. (Acte 1, scène 2, PIERROT)
Vous ne la trouvez pas ? (Acte 1, scène 2, JAVOTTE)
Et mes amis , qu'est-ce que vous venez faire ici ? (Acte 1, scène 3, LA MÈRE BONNETTE)
Nous vous prions de nous donner à souper et à coucher. (Acte 1, scène 3, LE PETIT POUCET)
Hé, mes enfants, vous ne savez pas où vous êtes ! (Acte 1, scène 3, LA MÈRE BONNETTE)
Hé, mon_Dieu, oui, vous êtes perdus ! (Acte 1, scène 3, LA MÈRE BONNETTE)
Je tremble pour vous ! (Acte 1, scène 3, LA M?RE BONNETTE)
Savez-vous que vous êtes chez un Ogre ? (Acte 1, scène 3, LA M?RE BONNETTE)
C'est.... c'est.... je tremble à vous le dire, c'est un homme qui mange les petits enfants. (Acte 1, scène 3, LA MÈRE BONNETTE)
Vous nous effrayez ! (Acte 1, scène 3, PIERROT)
Et en mangez-vous aussi , vous, des petits enfants ? (Acte 1, scène 3, LE PETIT POUCET)
Vous ne savez-pas, mes amis, que c'est pour n'être pas mangée, que j'ai consenti à vivre ici avec lui, pour lui servir de servante. (Acte 1, scène 3, LA MÈRE BONNETTE)
Comment, il a voulu vous manger ? (Acte 1, scène 3, PIERROT)
Il fallait vous enfuir. (Acte 1, scène 3, LE PETIT POUCET)
Il y a plus de cinquante ans que je vis comme cela ici ; j'étais aussi grande que le plus grand de vous tous ; oui , plus grande encore ; non, pas tout-à-fait ; tout de même. (Acte 1, scène 3, LA MÈRE BONNETTE)
Vous n'avez donç pas été mangée ? (Acte 1, scène 3, JANETTE)
Oh, il aimera mieux vous manger. (Acte 1, scène 3, LA MÈRE BONNETTE)
Que je vous plains ! (Acte 1, scène 3, LA M?RE BONNETTE)
Vous avez raison, mon frère. (Acte 1, scène 3, PIERROT)
Hé bien, je m'en vais vous cacher ; mais il ne faudra pas remuer. (Acte 1, scène 3, LA MÈRE BONNETTE)
L'Ogre vous trouverait tout de fuite. (Acte 1, scène 3, LA MÈRE BONNETTE)
Cachez-vous bien , et ne faites pas de bruit. (Acte 1, scène 3, LA MÈRE BONNETTE)
Oui, mon Maître ; le Mouton vient d'être mis à la broche , et je vous attendais pour le retirer. (Acte 1, scène 4, LA MÈRE BONNETTE)
Qui voulez-vous qui soit venu ? (Acte 1, scène 4, LA MÈRE BONNETTE)
Mais, mon Maître, je n'ai pas le nez si bon que vous, je ne savais pas que ces enfants étaient là, si près de notre maison. (Acte 1, scène 4, LA MÈRE BONNETTE)
Monsieur l'Ogre, ne nous mangez pas, je vous en prie. (Acte 1, scène 4, LE PETIT POUCET)
Hé, mon Maître, que voulez-vous faire ? (Acte 1, scène 4, LA MÈRE BONNETTE)
Vous avez tant de viande de tuée ! (Acte 1, scène 4, LA M?RE BONNETTE)
Vous avez un veau, deux moutons, trois cochons, tout cela se gâtera. (Acte 1, scène 4, LA MÈRE BONNETTE)
Tenez-vous-là, mes pauvres petits, et n'ayez pas de peur. (Acte 1, scène 4, LA MÈRE BONNETTE)
Venez, mes enfants, je vous apporte de quoi manger. (Acte 1, scène 6, LA MÈRE BONNETTE)
Prenez-en le plus que vous pourrez et venez. (Acte 1, scène 7, LE PETIT POUCET)
Hé, mon Maître, où allez-vous donc, au lieu de vous coucher ? (Acte 1, scène 8, LA MÈRE BONNETTE)
Je dis que vous l'aurez dans l'instant. (Acte 1, scène 8, LA MÈRE BONNETTE)
Mes pauvres enfants, où êtes-vous ? (Acte 1, scène 12, PERRETTE)
Hé, mon_Dieu, mes chers enfants, que je suis aise de vous voir ! (Acte 1, scène 12, PERRETTE)
N'êtes-vous pas bien las, n'avez-vous pas bien faim ? (Acte 1, scène 12, GUILLAUME)
Petit Poucet, Javotte, n'avez-vous pas eu bien peur ? (Acte 1, scène 12, GUILLAUME)
Je vous le disais bien : les pauvres enfants. (Acte 1, scène 12, PERRETTE)
Allons, allons, venez-vous en chez nous. (Acte 1, scène 12, GUILLAUME)
Vous ne nous perdrez plus ? (Acte 1, scène 12, LE PETIT POUCET)
Oh, pour cela non ; je vous en répondons. (Acte 1, scène 12, GUILLAUME)
Ah, ah, vous voilà de bonne heure au bois, Guillaume. (Acte 1, scène 10, LA RENTRÉE)
Oui, et vous ? (Acte 1, scène 10, GUILLAUME)
Est-ce que vous chassez déjà à cause de la fête du Seigneur ; car on dit que vous avez bien du monde au Château aujourd'hui. (Acte 1, scène 10, GUILLAUME)
Quoi, c'est vous autres ? (Acte 1, scène 10, LA RENTRÉE)
Et savez-vous où il demeurait ? (Acte 1, scène 10, LA BRISÉE)
C'est vous justement que nous cherchons. (Acte 1, scène 10, LA RENTRÉE)
Vous vous faites bien chercher. (Acte 1, scène 15, BEAUVAIS)
Le Seigneur a appris que vous aviez perdu vos enfants, il est bien en colère contre vous. (Acte 1, scène 15, BOURGUIGNON)
Ce sont des paysans qui vous ont rencontrés, à qui vous avez demandé s'ils ne les avaient pas trouvés dans la forêt. (Acte 1, scène 15, BEAUVAIS)
Nous en avons bien été fâchés, Beauvais, vous pourrez bien lui dire. (Acte 1, scène 15, GUILLAUME)
Oui, Bourguignon ; je vous en prie, dites-lui que cela ne nous arrivera plus. (Acte 1, scène 15, PERRETTE)

LA VEUVE AVARE (1768)

Monsieur le chevalier, voulez-vous bien vous donner la peine d'entrer ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Asseyez-vous donc, Monsieur, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
En ce cas-là, Monsieur, vous ne pouvez rien demander. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Il y a tout lieu de croire que c'est elle qui retient ce qui devait vous revenir de votre oncle. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Vous devez l'être en effet. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Voilà pourquoi je m'adresse à vous, Monsieur, parce que vous êtes voisin de Madame de Rupert, et que... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Madame de Rupert est très avare, et si elle a envie de vous frustrer je ne suis pas étonné qu'elle n'ait pas voulu placer ces fonds. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Non, si vous êtes sûr qu'il n'y a ni fonds ni contrats que l'on connaisse. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Ne pouvez-vous pas vivre dans l'emploi que vous avez ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Vous ne l'épouserez pas, et elle n'en mourra pas : il n'y a que vous à plaindre dans ce cas-là. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Vous ne savez pas à quel point je suis malheureux : Monsieur, mon état est affreux ! (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Vous m'épouvantez. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Quelle affaire avez-vous ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Monsieur, ne nous trahissez pas, je vous en conjure ! (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Elle est devenue grosse : la crainte d'être exposée à la colère de ses parents et son désespoir si je ne voulais l'en sauver en l'enlevant m'ont déterminé à m'enfuir avec elle à Paris, où nous sommes depuis huit jours, et tout prêts à mourir de misère, si vous ne trouvez pas quelque moyen de nous en tirer. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Monsieur, je n'abuserai pas de votre confiance en moi, et je ne vous ferai point de reproches sur le malheur où vous avez entraîné une malheureuse personne que vous dites que vous aimez. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Mais savez-vous à qui vous parlez ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Monsieur, faites de moi ce qu'il vous plaira, mais je vous en supplie, ayez pitié de votre malheureuse nièce : qu'elle ne soit pas la victime de mon imprudence. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Monsieur, que faites-vous ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Asseyez-vous et écoutez-moi. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Vous connaît-elle ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Je suis garçon, je ne veux point me marier, j'ai du bien, je le donnerai à ma nièce à condition qu'elle vous épousera. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Monsieur, Madame de Rupert est là qui demande à vous parler. (Acte 1, scène 3, LAPIERRE)
Monsieur le chevalier, entrez dans ce cabinet : vous en sortirez quand je vous appellerai. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DU BOULOIR)
Ne vous embarrassez pas. (Acte 1, scène 3, LAPIERRE)
Madame, donnez-vous la peine d'entrer. (Acte 1, scène 3, LAPIERRE)
Je ne sais, Monsieur, si j'ai l'honneur d'être connue de vous ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE RUPERT)
Voulez-vous bien vous asseoir ! (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DU BOULOIR)
Pour une femme raisonnable comme vous, il est étonnant que vous ne l'ayez pas empêché. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DU BOULOIR)
Et il ne vous reste plus rien ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DU BOULOIR)
Que vous reste-t-il donc ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DU BOULOIR)
Sur quoi voulez-vous qu'il vous attaque si vous êtes en règle ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DU BOULOIR)
Si vous avez fait un inventaire, vous le lui présenterez, et s'il veut se porter héritier, il faudra qu'il commence par vous donner tout ce qui vous revient. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DU BOULOIR)
Vous avez bien de la bonté de me tranquilliser, mais ne me fera-t-il pas des frais, toujours ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE RUPERT)
Quand il le gagnerait, si vous n'avez rien, il n'aura rien. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DU BOULOIR)
Et vous avez raison. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DU BOULOIR)
Monsieur, je vous ai bien de l'obligation de m'avoir tranquillisée : je sens que j'ai bien fait de venir vous consulter. (Acte 1, scène 4, MADAME DE RUPERT)
Où allez-vous donc ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DU BOULOIR)
Non, Monsieur, c'est dans l'épaisseur du mur, de l'argent, des papiers : laissez-moi aller, je vous prie. (Acte 1, scène 6, MADAME DE RUPERT)
Tranquillisez-vous, ce ne sera peut-être rien. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
Je vous dis que vous n'avez rien à craindre : vous voyez bien qu'on n'entend pas de bruit. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
Madame, il n'y avait point de feu du tout, si vous voulez que je vous dise : ceci n'est qu'une plaisanterie et qui tournera sûrement à bien. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
Oui, j'étais pénétré de douleur de voir qu'une honnête femme comme vous était réduite à avoir si peu de quoi vivre, et, pour m'assurer que vous disiez vrai, je vous ai fait donner cette alarme. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
Quoi, Monsieur, vous êtes capable d'une trahison pareille ? (Acte 1, scène 6, MADAME DE RUPERT)
Vous avez avoué, dans l'inquiétude où vous étiez, que vous aviez six cent mille francs en argent et en papiers. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
Si c'est un dépôt, je m'en vais faire mettre le scellé chez vous et vous faire renfermer jusqu'à ce que ceux à qui il appartient se présentent : voyez, déterminez-vous. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
D'ailleurs, voilà monsieur, qui est le neveu de votre mari, il est le maître d'en user avec vous comme il lui plaira. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
Vous êtes le chevalier de Saint-Rieul ? (Acte 1, scène 6, MADAME DE RUPERT)
Madame, consentez à ce que vous propose Monsieur du Bouloir ; ceci sera un secret, si vous le voulez. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Je ne vous donnerai jamais trois cent mille francs. (Acte 1, scène 6, MADAME DE RUPERT)
En ce cas, on mettra le scellé comme je vous ai dit, et puis vous n'aurez que ce qui vous revient de droit. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
Vous êtes mon neveu. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)

LES DEUX AUTEURS (1822)

Savez-vous du nouveau ? v.2 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE GRIS)
N'avez-vous rien appris ? v.2 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE NAIN)
Hâtez-vous de parler : que dites-vous ? Comment ? v.6 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE GRIS)
Je crois, sortant de vous, qu'il doit être excellent, v.9 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE GRIS)
Vous changerez de ton, voyant ma tragédie. v.11 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE NAIN)
Je conviens avec vous que je n'en eus jamais. v.13 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE NAIN)
Qui peut donc vous donner l'espoir d'un grand succès ? v.14 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE GRIS)
Vous n'en pourrez prévoir la pleine réussite v.15 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE NAIN)
Vous verrez, par mon plan, qu'il n'en faut point du tout. v.18 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE NAIN)
Oui, vous avez raison : reprenons notre objet ; v.34 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE NAIN)
Car je dois vous prouver que pour ma tragédie v.35 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE NAIN)
Je ne vois pas comment vous pourrez réussir. v.42 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE GRIS)
N'avez-vous point de honte ? v.55 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE GRIS)
Ah ! Si vous le croyez, je vous en félicite. v.63 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE GRIS)
Quel conte avez-vous pris ? v.65 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE GRIS)
Vous répondez à tout, et sans soins et sans veilles, v.82 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE GRIS)
Vous avez le secret de faire des merveilles. v.83 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE GRIS)
À quelques gens d'esprit, de goût, vous faire entendre. v.90 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE GRIS)
Vous y pouvez compter. v.93 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE NAIN)
Venez, et vous verrez, en écartant l'envie, v.95 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR LE NAIN)

L'HISTOIRE. (1822)

Messieurs, vous avez là des sièges. (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
C'est bien à vous de venir de bonne heure comme cela. (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Vous savez comme elle est ; heureusement, il n'est venu que des hommes : j'ai dit avant-qu'il arrive quelqu'un, je m'en vais m'échapper ; et je suis venue. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Je vous avertis, Mesdames, que si vous attendez la Vicomtesse, vous ne l'aurez pas si tôt. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Vous avez connu la grande Comtesse de Brindière, qui avait marié sa fille au Comte d'Hennevaux, qu'on appelait Casse-Tête, parce que c'était un braillard insupportable? (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
Vous avez raison tous les deux. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Il m'en coûte assez pour cela, mesdames ; je suis bien aise de vous le dire. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Je viens de perdre quinze louis au whist ; et je n'ai pas voulu de revanche à cause de vous. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Mais qui est-ce que vous attendez pour partir ? (Acte 1, scène 2, L'ABB?)
Vous ne pourrez jamais vous promener ; les jours sont diminués, et vous avez quatre lieues à faire, et la montagne encore. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Comme vous voudrez ; mais comme on est toujours deux heures à les faire, j'appelle cela quatre lieues, et bonnes. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Ne disputons pas, je vous en prie. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Elle est très singulière ; comment, est-ce que vous m'en avez pas entendu parler ? (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Vous nous faites languir, l'Abbé ; vous êtes odieux ! (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Mais c'est que je ne sais pas si je pourrai bien vous la conter. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Oh bien, il vous la contera mieux que moi. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Nous vous attendons avec la plus grande impatience. (Acte 1, scène , LA COMTESSE)
Asseyez-vous : ces dames voudraient savoir l'histoire de Versailles. (Acte 1, scène , L'ABBÉ)
Oui, j'y étais, j'ai tout vu ; ainsi personne ne peut, je crois, vous en mieux rendre compte que moi. (Acte 1, scène , LE COMMANDEUR)
Je vous dis, j'ai tout vu. (Acte 1, scène , LE COMMANDEUR)
Vous pourrez conter cela d'après moi, comme si vous y aviez été. (Acte 1, scène , LE COMMANDEUR)
Oui, oui, vous suivez le chemin. (Acte 1, scène , LE COMMANDEUR)
Comment diable est-ce que je vous dirais bien ? (Acte 1, scène , LE COMMANDEUR)
Ne vous inquiétez pas, vous ne perdrez pas un mot de l'histoire. (Acte 1, scène , LE COMMANDEUR)
Comment appelez-vous une intendante..... - (Acte 1, scène , LE COMMANDEUR)
Eh, vous savez bien qui je veux dire, qui a eu un régiment il y a trois ans. (Acte 1, scène , LE COMMANDEUR)
Non, non, je vous le dirai ; le régiment... (Acte 1, scène , LE COMMANDEUR)
Vous connaissez à présent les quatre personnes de la voiture ; comme ils allaient tourner pour aller du côté de... (Acte 1, scène , LE COMMANDEUR)
Je vous conterai ce que je sais en chemin. (Acte 1, scène , L'ABBÉ)

LE CHANTEUR ITALIEN (1771)

Passons ici, Monsieur Delamarre ; puisque vous avez à me parler, nous y serons mieux que dans le salon, qu'on va arranger pour le concert. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Vous avez concert aujourd'hui ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELAMARRE)
C'est d'elle que j'ai à vous parler. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELAMARRE)
Voyons, asseyez-vous. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
N'avez-vous pas envie de la marier ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELAMARRE)
Et combien croyez-vous qu'il ait ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Je pense comme vous ; mais comme il connaît peu de monde à Paris, il n'y a rien à craindre. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELAMARRE)
Voulez-vous que je vous l'amène aujourd'hui ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELAMARRE)
Oui, vous avez raison. Je ne perds pas un instant. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELAMARRE)
Je ne vous remercie pas, encore. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Vous vous moquez de moi. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELAMARRE)
Revenez le plutôt que vous pourrez. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Hé bien, Papa, il n'y a pas encore un violon d'arrivé, il n'y a que les Basses, concevez-vous que ces Messieurs se fassent attendre aujourd'hui encore comme la dernière fois ? (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE-DE-SAINT-HYGIN)
Je vous réponds que vous finirez par ne vouloir pas en entendre d'autre. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE-DE-SAINT-HYGIN)
Pourvu que je ne m'éloigne pas de vous, Papa, tout ce que vous ferez me conviendra très fort. (Acte 1, scène 2, MADEMOISELLE-DE-SAINT-HYGIN)
Monsieur, donnez-vous la peine d'entrer. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Oui, Monsieur, et voilà ma fille, qui sera charmée de faire connaissance avec vous. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Ah, cela se réparera ; on dit que vous avez envie d'y rester toujours. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Monsieur, suivant ce qu'on m'a dit, il serait aisé de vous y fixer, et il n'y a personne qui ne voulût s'allier avec un homme aussi honnête que vous ; ma fille a du bien, elle en aura encore davantage, et l'on doit vous avoir dit que je serais charmé pour ma part, que tout cela pût vous convenir. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Monsieur, après la concert, vous direz si je chante bien, et puis, s'il vous plaît, l'argent il me fait point, je suis content tujurs de vivre à Paris, par tut ce que j'y ai vous. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR OCTAVINI)
Le concert n'est pas une chose qui doive nous retarder, je m'en vais envoyer chercher mon notaire qui vous montrera l'état des biens de ma fille. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Oui, si vous voulez. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Monsieur, je vais vous parler tout naturellement on m'a dit que vous vouliez vous marier. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Oui, Monsieur, et comme vous ne savez pas beaucoup notre langue, je ne veux pas prendre de détours pour vous dire que si vous voulez épouser ma fille, c'est une affaire faite. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Non, je ne badine point ; sur ce qu'on nous a dit de vous, nous en serons charmés. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Hé bien, vous entendrez le concert. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Est-ce que ma fille ne vous plaît pas ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT HYGIN)
Je dis point qu'il n'est pas jolie ; mais pour la mariage c'est autrement ; vous savez bien que je ne puis pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR OCTAVINI)
C'est une défaite ; si vous avez des engagements ici avec d'autres, c'est différent. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Si vous n'êtes point engagé, pourquoi ne voulez-vous pas de ma fille ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Vous n'entendez pas bien, je crois, ce que j'ai l'honneur de vous dire. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT HYGIN)
On vous a peut-être dit du mal des femmes de France. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Monsieur, quand vous connaîtrez ma fille, je me flatte que vous penserez différemment, et je ne vois pas pourquoi nous ne finirions pas cette affaire tout de suite. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Mais dites-moi, je vous prie, une raison. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Il va venir, ainsi il vous expliquera mieux tout cela que moi. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Vous croyez que c'était... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DELAMARRE)
Comment, allez-vous aussi être comme lui, et tout le monde se moque-t-il de moi aujourd'hui ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Il a beau dire, je n'entends rien à tout cela, et vous m'avez fait faire des démarches fort désagréables pour un honnête-homme ; enfin on n'aime pas à être refusé, et cela n'est pas convenable. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Pourquoi donc m'avez-vous dit... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
C'est qu'il vous prenait pour un autre. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DELAMARRE)
Monsieur, vous voyez bien à ste moment. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR OCTAVINI)
Pourquoi ne m'aviez-vous pas dit aussi ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)
Non, non, Monsieur ; et vous avez grande raison, allons, passez, passez. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SAINT-HYGIN)

LE PETIT MAÃŽTRE PAR PHILOSOPHIE (1778)

Oui, Monsieur, plus une femme vous plaît plus elle vous convient, plus vous en voulez être aimé ; moins il faut vous livrer à votre passion. (Acte 1, scène 1, LE-MARQUIS)
Je n'en suis pas surpris ; parce que tu crois qu'en aimant il faut de la bonne foi ; tout au contraire, c'est là ce qui vous fait perdre en peu de temps une femme ; quand vous n'êtes occupé que d'une seule, la société vous regarde comme nul pendant ce temps-là ; cette femme voyant qu'on n'est pas tenté de vous, ne s'en soucie plus elle-même, ou elle y compte si fort, qu'elle ne fait plus rien, ni pour vous plaire, ni pour vous retenir. (Acte 1, scène 1, LE-MARQUIS)
Je vous ai surpris hier la Comtesse et toi, dans un moment où je crois que vous vous disiez peu de chose ; cependant peu-à-peu j'ai vu ma présence vous contrarier, et je ne suis sorti que lorsque j'ai été bien sûr que vous ne vous retrouveriez plus seuls de la journée. (Acte 1, scène 1, LE-MARQUIS)
Au contraire, je vous ai servi, j'ai ranimé votre langueur, et votre soirée a dû être charmante ; la quantité de choses que vous aurez eu envie de vous dire, et que vous n'auriez pas pensées étant seuls, l'occupation continuelle de vous chercher, de retrouver dans les yeux l'un de l'autre le même sentiment, n'est-il pas toujours un nouveau plaisir ? (Acte 1, scène 1, LE-MARQUIS)
Que les obstacles se présentent sans cesse, et vous serez tous les deux presque constants. (Acte 1, scène 1, LE-MARQUIS)
Que vous vous aimiez moins, et vous serez heureux. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Je parie que ce matin tu as revu la Comtesse, que vous vous êtes trouvés tous les deux charmants, pour avoir éprouvé toutes les contrariétés de la soirée. (Acte 1, scène 1, LE-MARQUIS)
Vous vous êtes dit tout ce qu'on se peut dire. (Acte 1, scène 1, LE-MARQUIS)
On a un oncle malade, une mère, une tante, que sais-je moi, une cour à faire, on le mande ou on ne le mande pas, on se montre au spectacle , elle l'apprend ; le lendemain explication, protestation légère ; on vous gronde au lieu de s'ennuyer, vous rassurez, puis vous faites la même chose, et vous êtes adoré. (Acte 1, scène 1, LE-MARQUIS)
« Vous avez bien fait, Monsieur, de ne pas venir souper chez moi avant-hier, nous aurions été seuls ; venez demain, je ferai ce que je pourrai pour avoir du monde ; mais je ne vous en réponds pas ; cette incertitude vous fera-t-elle peur ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Adieu, je vous attends , je le veux.» (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Asseyez-vous là. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Mais vous avez quelque chose. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Asseyez-vous donc. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Je vous jure que je n'ai rien du tout. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Je ne vous ai jamais vu comme cela. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Vous n'avez jamais fait de vers. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Non... je vous demande pardon, autrefois. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Hé bien, où allez-vous ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Vous connaissez Madame de Montgrieux ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Et c'est elle qui vous occupe si fort ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Tenez, je ne sais ce que vous avez, mais je ne vous reconnais pas. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Vous ne m'avez jamais menti, et je suis tentée de croire, d'après votre embarras... (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Hé bien , voyons, que croyez-vous ? (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Cette gaîté contrainte ne vous va pas non plus. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
En vérité aussi il y a aussi de quoi être embarrassé : l'air occupé, la gaîté, tout cela vous paraît également ridicule. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Non, Chevalier, vous ne le serez jamais à mes yeux. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Je vous aime trop pour cela, et je ne vous aurais pas aimé, si vous aviez jamais eu la moindre nuance d'un caractère ridicule et léger. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Croyez qu'un amour fondé sur l'estime, ne voit et n'a d'autre intérêt que celui de l'objet qu'il aime ; ainsi mon inquiétude, au lieu de vous déplaire, doit vous assurer de mon coeur. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
N'avez-vous plus la même confiance en moi ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Madame , je vous demande pardon. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Pourquoi donc me cacher ce qui vous occupe ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
M'aimez-vous moins ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Qui devrait vous plaire ; la crainte de vous perdre n'est-elle pas une chose flatteuse pour vous ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Ah, parlons sensément ; nous nous connaissons trop bien pour avoir cette crainte ni l'un ni l'autre jamais ; vous avez raison. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Voilà un langage que je ne vous ai jamais entendu tenir. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Ceux qui vous les fournissent, aiment-ils réellement ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Avec vous, je ne connais que ceux de l'absence ; car je compte sur vous comme sur moi-même. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Que dites-vous ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Que vous avez raison. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Je vous prie que non ; si c'était des vers... (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Non ; parce que vous pourriez croire... (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Vous avez l'air inquiet ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Vous êtes sur ce ton-là avec elle ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Vous voyez que je n'ai pas voulu y aller souper. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Mais vous irez ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Je ne crois pas que vous me le permettiez. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Pardonnnez-moi, parce que demain je ne vous verrai pas de la journée, et je suis bien aise que vous vous amusiez quelquefois quand vous ne me voyez pas. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Je vous assure que je n'ai jamais eu le dessein d'y souper, et je ne sais pas pourquoi elle se l'est mis dans la tête, sérieusement. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
J'avais oublié de vous dire que j'allais à la campagne, chez ma soeur. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Pardonnez-moi, puisque vous m'avez même promis de me mener. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Mais j'y ai déjà été avec vous mille fois, (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
C'est à cause de cela que je ne veux plus que vous y veniez. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Je ne vous comprends point. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Êtes-vous fâchée contre moi ? (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Vous dissimulez. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Je vous jure que non. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Je n'ai pas à me plaindre de vous ; je n'ai pas prétendu qu'absolument vous ne voyiez que moi, d'ailleurs Madame de Clercy est mon amie. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Vous me déchirez le coeur avec cette froideur. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Mais vous êtes devenu fou, je crois, aujourd'hui. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Comment, il faut que je fois jalouse absolument pour vous calmer, que je vous querelle ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Qu'avez-vous donc ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Vous lisez dans mon âme ; et mon trouble, ma douleur ne vous touchent point. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
C'est que je n'en connais pas le principe ; vous n'avez pas, je crois, de raison de vous plaindre de moi. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Si vous êtes malheureux d'ailleurs, je suis prête à vous entendre et à vous donner tous les moyens de consolation qui sont en moi. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Hé bien, Madame, il faut vous l'avouer, je suis la victime d'une façon de penser qui n'est pas à moi ; je me suis laissé séduire, et je suis trop coupable pour ne pas me soumettre à tout ce que vous ordonnerez. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Si vous aimez ailleurs, cela est tout simple, on n'est pas toujours le maître de son coeur. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Non, Madame, je n'ai jamais cessé de vous aimer, j'en jure a vos pieds. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Ce principe que vous ignorez, qui m'a fait faire une faute que je ne me pardonnerai jamais ; bien loin qu'il soit une preuve que je veux cesser de vous aimer, était au contraire un moyen que je voulais employer pour assurer mon bonheur pour toute la vie. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Je ne vous comprends point ; mais levez-vous et expliquez-vous s'il est possible. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Vous avez douté de mon coeur ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Et qu'avez-vous fait ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Hé bien, Madame ; c'est avec la dernière confusion que je vais vous avouer que j'ai voulu vous inquiéter par ce billet. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Vous avez recours à cet artifice dans un moment où vous étiez si sûr d'être aimé ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Ah, je ne prévoyais pas tout ce que je souffrirais de l'indifférence avec laquelle vous avez reçu cette épreuve. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Je conçois que cette crainte avait pu vous retenir ; mais vous n'avez pas eu celle de me voir souffrir par cette épreuve, ce spectacle vous aurait sans doute enchanté ! (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Que dites-vous ? (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Allez, Monsieur, vous me confirmez ; mais trop tard ce qu'on m'avait dit des hommes, qu'ils se ressemblent tous et qu'ils ne vous aiment que pour eux. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Quoi, Madame, vous pourriez ne me pas distinguer ? (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
C'en est fait, Monsieur, je ne vous verrai plus. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Ah, Monsieur, vous m'avez perdu ! (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Celle de vous croire, et d'avoir suivi vos conseils. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Vous m'avez perdu, vous dis-je ! (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Vous ne la connaissez pas. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Non, je ne vous écoute plus. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)

LE CHASSEUR ET LES JOUEURS. (1822)

Ne dites pas que vous nous avez trouvés ici à jouer. (Acte 1, scène 4, SAINT-ROMAIN)

LES BONS (1768)

Ah, vous êtes ici, Monsieur Dupont , je vous faisais chercher partout. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DEGRANTIER)
Vous avez bien fait ; mais Madame de Franville m'a dit qu'elle se brouillerait avec moi, si je ne finissais pas cela comme elle le désire ; ainsi vous voyez bien.... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DEGRANTIER)
Avez-vous les deux bons pour cet entrepôt de tabac et le grenier à sel ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DEGRANTIER)
Mais Monsieur, à moi ; il y a longtemps que vous m'en promettez un. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUPONT)
Nous verrons cela une autre fois, est-ce que vous voulez me quitter ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DEGRANTIER)
Ah, Monsieur l'Abbé, je suis charmé de vous voir. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DEGRANTIER)
J'avais peur de ne pas vous trouver. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Je devais sortir ce matin ; mais une affaire que j'avais, est remise ; j'en suis bien aise, parce que j'ai l'honneur de vous voir. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DEGRANTIER)
C'est que j'ai une grande affaire à vous : c'est la Vicomtesse, elle voulait venir elle-même mais elle a été obligée d'aller à Versailles. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
C'est pour un homme qu'elle protège beaucoup, et vous lui ferez le plus grand plaisir, si vous pouvez lui donner un entrepôt de tabac, ou un grenier à sel, qui est dans votre département : voilà son mémoire, vous verrez les droits de cet homme-là, elle ne demande pas à propos de rien. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
On lui avait pourtant dit que cela vous regardait. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Je le voudrais très fort, je serais enchanté de pouvoir lui faire ce plaisir-là, ainsi qu'à vous. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DEGRANTIER)
Elle se plaint déjà beaucoup de vous au moins. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Oui vraiment, elle dit que vous la négligez depuis quelque temps. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Je lui dirai donc que cela ne vous regarde pas. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Si vous voulez bien. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DEGRANTIER)
Où allez-vous donc, Monsieur l'Abbé ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DEGRANTIER)
Est-ce que vous ne dînez pas ici ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DEGRANTIER)
Mais quand vous verra-t-on ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DEGRANTIER)
Ah ça, vous êtes en affaire, laissez-moi aller. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Vous le voulez ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DEGRANTIER)
Vous vous moquez de moi. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Savez-vous où est leur régiment ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DEGRANTIER)
Vous vous en informerez. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DEGRANTIER)
Reçue, de faire faire l'état que vous me proposez. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DEGRANTIER)
Monsieur, il y a là un employé de Chartres qui demande à vous parler. (Acte 1, scène 4, DELISLE)
Savez-vous ce qu'il veut ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DEGRANTIER)
Pourquoi venez-vous à Paris sans congé ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DEGRANTIER)
Monsieur, c'est que je viens vous demander vos bontés. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DESPRÉS)
De faire faire l'état que vous me proposez. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DUPONT)
Que vous me proposez dans votre lettre du vingt-et-un de ce mois. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DEGRANTIER)
Vous avez eu une gratification. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DEGRANTIER)
Je vous dis encore une fois que cela ne se peut pas, et je vous conseille de vous en aller tout de fuite, dans quoi on vous apprendra à venir à Paris sans congé. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DEGRANTIER)
Monsieur, j'espère que vous me pardonnerez. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DESPRÉS)
Oui ; mais que cela ne vous arrive plus. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DEGRANTIER)
Ah, mon frère, je suis charmée de vous trouver. (Acte 1, scène 6, MADAME DEVILLEMARE)
Moi, je suis bien aise de voir que vous vous portiez bien à présent. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEGRANTIER)
Comment est-ce que la campagne ne vous a pas fait de bien? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEGRANTIER)
C'est que vous vous êtes toujours couchée au jour, je le parierais. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEGRANTIER)
Je n'en parlerai pas si vous voulez ; mais si vous vous couchiez comme moi à minuit, vous verrez que vous vous porteriez à merveille. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEGRANTIER)
Si vous m'aimiez, voilà ce que vous ne lui diriez pas. (Acte 1, scène 6, MADAME DEVILLEMARE)
Mais je vous demande pardon ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEGRANTIER)
C'est parce que je vous aime. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEGRANTIER)
Nous allons le voir ; car je viens vous demander de me faire un plaisir. (Acte 1, scène 6, MADAME DEVILLEMARE)
Vous connaissez la Marquise de Comciere? (Acte 1, scène 6, MADAME DEVILLEMARE)
Vous savez comme nous nous aimons. (Acte 1, scène 6, MADAME DEVILLEMARE)
Vous ne le croyez pas ; cependant rien n'est plus vrai, je l'aime beaucoup moi. (Acte 1, scène 6, MADAME DEVILLEMARE)
Il y a un homme pour qui elle s'intéresse vivement, je me suis chargé de vous demander pour lui un entrepôt de tabac qui est vacant et que vous... (Acte 1, scène 6, MADAME DEVILLEMARE)
Mais son père doit vous écrire aussi. (Acte 1, scène 6, MADAME DEVILLEMARE)
Oui, vous ne pouvez pas le refuser/ (Acte 1, scène 6, MADAME DEVILLEMARE)
Ma mère vous en parlera, je vous en avertis. (Acte 1, scène 6, MADAME DEVILLEMARE)
Ma mère me tourmente toujours ; tenez, Monsieur Dupont, peut vous dire qu'il y a deux de ses protégés à qui je sauve aujourd'hui les galères. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEGRANTIER)
Mon frère si vous pouviez vous me feriez plaisir, d'ailleurs vous connaissez celui pour qui nous demandons. (Acte 1, scène 6, MADAME DEVILLEMARE)
Je vous en aurai la plus grande obligation. (Acte 1, scène 6, MADAME DEVILLEMARE)
Ne vous inquiétez pas. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEGRANTIER)
C'est charmant à vous. (Acte 1, scène 6, MADAME DEVILLEMARE)
Pourquoi ne dînez-vous pas ici ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEGRANTIER)
Vous avez tort. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEGRANTIER)
Quand est-ce que je vous verrai ? (Acte 1, scène 6, MADAME DEVILLEMARE)
Monsieur, Madame votre soeur a eu la bonté de vous parler en ma faveur. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEMERIN)
Oui, oui ; mais je voudrais bien savoir à propos de quoi vous vous avisez de me faire parler comme cela par tout le monde. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEGRANTIER)
Monsieur ; c'est que je n'ai osé vous parler moi-même. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEMERIN)
Et vous avez bien fait Monsieur. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEGRANTIER)
Il me semble que vous deviez être content de l'emploi que vous avez. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEGRANTIER)
Monsieur, ce sont ces Dames qui veulent bien s'intéresser à moi, et qui ont cru, que vous voudriez bien me protéger. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEMERIN)
Je vous protégerai aussi ; mais c'est pour vous conserver ce que vous avez et je vous défends de jamais penser à autre chose. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEGRANTIER)
Il n'est pas question de cela, Monsieur, je vous le dis très sérieusement. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEGRANTIER)
Monsieur, comme vous voudrez. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DEMERIN)
Monsieur, Madame de Franville vous fait bien ses compliments, et voilà une lettre qu'elle m'a chargé de vous remettre. (Acte 1, scène 9, DUBOIS)
Voilà aussi Monsieur Delafond, le frère de Mademoiselle Julie, qu'elle vous recommande. (Acte 1, scène 9, DUBOIS)
Ah je suis bien aise de lui faire plaisir, ainsi qu'à vous, Monsieur Dubois. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DEGRANTIER)
Monsieur, nous vous serons très obligés. (Acte 1, scène 9, DUBOIS)
Delafond, Monsieur, à vous servir. (Acte 1, scène 9, LAFOND)
Vous direz à Madame de Franville que je ne lui écris pas ; mais que j'aurai l'honneur de la voir ce soir. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DEGRANTIER)
Tenez, Messieurs, ah ça, j'espère que vous vous comporterez bien. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DEGRANTIER)
Ah, Monsieur, vous pouvez en être bien sûr. (Acte 1, scène 9, DUBOIS)
Allons, je suis charmé de vous avoir fait plaisir. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DEGRANTIER)
Nous vous avons bien de l'obligation, et nous ne l'oublierons jamais. (Acte 1, scène 9, DUBOIS)
Allons, Monsieur Dupont, allez-vous-en dîner, nous achèverons cela tantôt. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DEGRANTIER)

LE PORTRAIT (1771)

Bonjour, mon ami ; que faites-vous donc là ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DURBAIN)
C'est bon pour vous qui peignez l'Histoire ; mais nous autres Peintres de Portraits ; à quoi cela nous servirait-il ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNARD)
Qu'est-ce que vous avez-là sur votre chevalet ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DURBAIN)
Cela vous est bien aisé à dire ; on voit bien que vous ne peignez pas le Portrait. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNARD)
Vous avez raison. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNARD)
Hé bien, nous autres, nous mettrions toutes les expressions, les minauderies et les grimaces qu'une femme peut faire, je vous réponds qu'on ne ferait pas encore content. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNARD)
Tenez, vous vous souvenez bien de cette jeune mariée que vous trouvâtes ici un jour, qui vous parut si jolie et que vous disiez que vous voudriez bien avoir pour faire une tête de Vénus ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BERNARD)
Oui, vous avez raison. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DURBAIN)
Avez-vous du tabac ? (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Monsieur l'Abbé, si vous voulez du mien, il n'est pas mauvais. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DURBAIN)
Elle trouve pourtant la bouche un peu grande, et il me semble que vous pourriez... (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Vous avez raison, je lui ai dit tout cela ; c'est le diable avec les femmes, n'est-ce pas Monsieur Bernard ? (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Ah, Monsieur, à qui le dites-vous ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNARD)
Ne pourriez-vous pas agrandir un peu les yeux ? (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Je sais bien que non ; mais pour la contenter, si vous pouviez... (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Ne voyez-vous pas Monsieur l'Abbé, qu'il n'y aurait plus de proportions dans cette tête ; puisque le portrait ressemble et qu'il est agréable, que veut-on de plus ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DURBAIN)
Moi, je pense comme vous, je leur ai dit. (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Monsieur Bernard, je crois que vous allez bien me gronder. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Il est vrai, Madame_la_Comtesse, que personne au monde, n'est continuellement si occupé que vous. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Avez-vous vu ceux de Madame de Mortiere ? (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Vous parlez-là d'horreur, l'Abbé ; allons, vous n'avez pas de goût. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Pouvez-vous me dire cela, à moi, qui suis un de vos plus grands admirateurs. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Ah, oui, vous avez raison ; c'est à droite , je ne sais ce que je dis. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Vous me trouverez les yeux bien petits aujourd'hui, Monsieur Bernard, je n'ai pas dormi de la nuit. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Madame, si vous vouliez seulement me donner un quart_d_heure sans remuer, cela serait plutôt fini. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BERNARD)
Oh, tant que vous voudrez ; mais il faut que j'aille à l'Opéra aujourd'hui. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Mais approchez-vous donc, je ne peux pas vous parler d'une lieue. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Écoutez que je vous dise. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Monsieur l'Abbé, je vous demande en conscience, s'il est possible de faire quelque chose de bien de cette façon-là. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BERNARD)
Chevalier, vous entendez ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Je suis entièrement à vous. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
L'Abbé vous avez dit ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
L'Abbé, vous ne dites rien ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Non, Madame, pas encore ; un instant, je vous prie. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BERNARD)
Vous êtes aujourd'hui d'un ennui, d'une tristesse mortelle. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Si vous l'aviez connue, vous diriez comme moi. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Tout comme il vous plaira ; mais cela est certain. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Chevalier, vous êtes odieux, vous interrompez toujours, et nous ne saurons pas l'Histoire. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Madame, un peu de mon côté, s'il vous plaît, l'épaule un peu effacée, un moment ; bon. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BERNARD)
Monsieur de Morangeac était très amoureux de sa femme ; il ne faut pas que cela vous étonne ; c'est assez commun en Province. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Et vous dites qu'elle était charmante ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Je l'ai connu moi qui vous parle, comme je vous connais. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Non pas une vertu, si vous voulez... (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Vous allez voir, vous allez voir. (Acte 1, scène 4, L'ABB?)
Cela lui était assez indifférent, et je crois qu'il y aurait été peint ; mais un Capitaine de Dragons, très amoureux de Madame de Morangeac, qui était là, et très ennuyé de voir son mari toujours avec elle, dit à celui qui donnait le conseil ; quoi, Monsieur, vous ne voulez pas que Madame soir jamais seule, pas même en peinture ? (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Vous avez beau dire, je n'aime pas plus pour cela votre Madame de Morangeac. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Madame, si vous voulez à présent regarder.... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BERNARD)
Voyons, voyons ; Chevalier, vous marchez sur moi ; encore ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Madame_la_Comtesse, vous devez être contente ? (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Je voudrais pourtant que la coiffure fût plus haute un peu ; Monsieur Bernard, ne pourriez-vous pas ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Oui ; c'est fort joli, ne trouvez-vous pas l'Abbé ?... (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Cela ne peut pas être autrement, fait d'après vous, et je le trouve à merveille. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
J'en suis très contente à présent, et si vous voulez que je vous dise, je n'espérais pas qu'il serait si bien. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Chevalier, vous ne dites rien ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Moi, je vous ai déjà dit qu'il était bien, dès la première fois. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
C'est plus joli que vous. (Acte 1, scène 5, LE COMTE)
Mais le trouvez-vous refTemblant ? . (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Chevalier, vous n'êtes pas venu hier au soir ? (Acte 1, scène 5, LE COMTE)
Mais Monsieur, laissez cela, et dites-nous ce que vous trouvez. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Je vous l'ai déjà dit, trop joli. (Acte 1, scène 5, LE COMTE)
Entrez, Messieurs, Madame_la_Comtesse vous demande. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Et vous, Comtois ? (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Vous voyez qu'il faut laisser faire ces Messieurs à leur fantaisie , ils en savent plus long que nous. (Acte 1, scène , L'ABBÉ)
Ah, Madame, je n'ai que faire de regarder, je vois bien que c'est vous. (Acte 1, scène 8, LA FRANCE)
Allez vous-en. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Monsieur_le_Comte, où allez-vous donc ? (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
Savez-vous, Madame, qu'il y a une heure que je vous cherche dans ce quartier-ci. (Acte 1, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
L'Abbé, vous auriez bien dû me venir prendre. (Acte 1, scène 9, LA PR?SIDENTE)
Mais, Monsieur, savez-vous que vous en avez fait la plus jolie personne du monde, et qu'elle n'est rien moins que cela. (Acte 1, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
Quoi, voilà aussi ce grand Blaffard de Durcin ; mais, Madame, regardez donc, il semble qu'il aille vous dire une fadeur. (Acte 1, scène 9, LA PR?SIDENTE)
Je vous assure bien, Monsieur, que je ne me ferai jamais peindre que par vous. (Acte 1, scène 9, LA PR?SIDENTE)
Ce n'est pas vous toujours : mais je connais quelqu'un qui ressemble à cela. (Acte 1, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
Je vous dis que ce n'est pas elle, regardez bien. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
Vous, cela ! (Acte 1, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
Allons, jamais cela ne vous a ressemblé. (Acte 1, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
Monsieur, qu'en dites-vous, n'est-il pas vrai qu'il n'est pas ressemblant ? (Acte 1, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
Mais vous conviendrez bien que ce n'est pas là son nez, il est moins long que cela ; ni la bouche, ni les yeux : il y a bien quelque chose du front ; encore ses cheveux sont mieux plantés ; en un mot, elle est plus blanche ; et puis comme c'est peint ! (Acte 1, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
Je dis hideux ; et vous en êtes contente, vous, Madame ? (Acte 1, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
Que vous êtes cent fois mieux que cela. (Acte 1, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
En vérité, vous n'avez guère d'amour propre, si vous prenez ce portrait-là. (Acte 1, scène 9, LA PR?SIDENTE)
Écoutez-vous les maris ? (Acte 1, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
Tenez, regardez, avez-vous comme cela le dessous du nez barbouillé ? (Acte 1, scène 9, LA PR?SIDENTE)
Monsieur s ne pourriez-vous pas ôter cela ? (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
Hé, Madame, vous ne le voyez pas dans son jour. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR BERNARD)
Mais, Madame, si vous vouliez, Monsieur Bernard y retoucherait. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ)
Je vous dis encore une fois que c'est inutile, l'Abbé ; vous ne vous connaissez à rien. (Acte 1, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
Je ne vous conseille pas de le prendre, (Acte 1, scène 9, LA PR?SIDENTE)
Madame, que décidez-vous ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR BERNARD)
C'est-à-dire, que vous ne le prendrez pas ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR BERNARD)
Je vous suis, je vous suis. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
Vous avez vu cette femme-là, vous ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNARD)
Je vous assure, Monsieur, que c'est un des plus ressemblants que vous ayez jamais fait. (Acte 1, scène 10, GERMAIN)
Ah, Monsieur, arrêtez ; qu'allez-vous faire ? (Acte 1, scène 10, GERMAIN)
Monsieur Bernard, je viens vous dire une bonne nouvelle ; mais qu'est-ce donc, qu'avez-vous ? (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Vous avez bien raison ; c'est un tableau qui n'a point de prix. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BERNARD)
J'aime la vérité, vous en mettez dans tout ce que vous faites, voilà pourquoi j'aime vos portraits. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Vous avez du chagrin. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Qu'est-ce qui vous arrive ? (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Mon ami, vous n'avez jamais rien fait de mieux. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Si vous le trouvez bien, cela me console. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BERNARD)
Je vous dis que... enfin, je sors de voir mon Reimbrand ; hé-bien, il ne vous fait point de tort, du tout. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Je le prendrai moi, je vous réponds bien qu'elle n'en aura seulement pas de copie ; laissez, laissez-moi faire. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Vous verrez mon Reimbrand, il vous fera plaisir. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Que je voie encore, je vous prie. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Sortez-vous ? (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Voulez-vous que je vous mène quelque part ? (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Vous avez trop de bonté y je m'en vais prendre un peu l'air aux Tuileries. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BERNARD)
Je vous dis, je suis très content de ce portrait ; mais je veux que vous voyez mon Reimbrand. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
J'ai encore quelque chose de nouveau ; enfin , mon cabinet s'arrange,... vous entendez ? (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Je crois qu'elle ne fera pas vilaine ; j'ai encore certain bronze en vue, que je vous dirai en chemin. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Germain, vous direz que je ne souperai pas ici. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BERNARD)

LE FRIPON ORGUEILLEUX (1781)

Vous n'en avez plus besoin, à ce qu'on m'a dit, Monsieur_Bouffi ; car vous êtes fort riche, et vous avez quitté les affaires. (Acte 1, scène 1, MADAME DE CLERSEL)
Venons à l'affaire dont on m'a dit que vous aviez à me parler, Monsieur_Bouffi. (Acte 1, scène 1, MADAME DE CLERSEL)
Je ne vous comprends pas. (Acte 1, scène 1, MADAME DE CLERSEL)
Vous devez être content. (Acte 1, scène 1, MADAME DE CLERSEL)
Eh bien, cela est encore un triomphe pour vous. (Acte 1, scène 1, MADAME DE CLERSEL)
Mais s'il vous traite bien ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE CLERSEL)
Premièrement, favoriser un mariage que je désire, et qui dépend entièrement de vous. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BOUFFI)
Je vous entends, Monsieur_Bouffi ; la tournure que vous prenez est très délicate pour me déclarer votre amour. (Acte 1, scène 1, MADAME DE CLERSEL)
Je n'ose point me flatter de vous inspirer de l'amour, Madame ; ce n'est point là ce qui me fait désirer de vous épouser. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BOUFFI)
Deux raisons : la première, de vous enlever au Baron qui vous aime à la fureur, et qui espère que vous vous rendrez à son amour. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BOUFFI)
Comment savez-vous cela ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE CLERSEL)
Si je puis vous paraître digne de vous, Madame, je vous ferai Marquise ; j'ai des moyens pour cela, et je vous assurerai un douaire de cinquante_mille_livres de rentes ; voilà, je crois, ce que le Baron_de_Valpreux ne pourra jamais faire avec tout son amour et sa naissance. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BOUFFI)
Et comment me ferez-vous Marquise ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE CLERSEL)
Vous avez raison. (Acte 1, scène 1, MADAME DE CLERSEL)
Il m'a fait demander aujourd'hui un rendez-vous ici ; je lui parlerai de votre affaire. (Acte 1, scène 1, MADAME DE CLERSEL)
Je n'ai pas l'honneur de vous en dire davantage ; j'ai une affaire à terminer, je reviendrai tout de suite pour savoir la réponse de Monsieur_le_Duc_de_Nervay. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BOUFFI)
Je vous prie, qu'il ne se doute de rien. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BOUFFI)
Madame, vous avez ici mon voisin, Monsieur_Bouffi ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Fait tout, tout, vous dis-je, dans un spectacle. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Où allez-vous donc, Monsieur_Bouffi ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Vous reviendrez ? (Acte 1, scène 2, MADAME DE CLERSEL)
Qu'est-ce que vous faites donc de cet homme-là chez vous, Madame ? (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Quoi, vous empruntez de l'argent ? (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Je vous réponds que non ; mais il me semble que sans cela on le rencontre par tout. (Acte 1, scène 3, MADAME DE CLERSEL)
Par ce moyen, on ne mange point avec lui cela est vrai ; cependant vous prenez son parti d'une manière qui m'inquiète : ce n'est pas que je lui veuille du mal à Monsieur_Bouffi ; il a été élevé dans notre maison, et il a toute la confiance de mon père. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Vous voyez bien que je n'ai pas tort de le recevoir. (Acte 1, scène 3, MADAME DE CLERSEL)
Eh bien, Madame, ne parlons plus de lui, ne parlons que de vous. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Vous connaissez ma fortune, et vous devez me connaître assez pour savoir si je suis digne de vous ; mon père veut absolument me marier, il croit que mes assiduités auprès de vous m'ont permis d'espérer de vous obtenir. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Je ne vous ai pas dit le contraire. (Acte 1, scène 3, MADAME DE CLERSEL)
Non : mais vous ne m'avez rien dit de positif ; et il est certain que si je ne vous épouse pas, rien au monde ne pourra plus me toucher ; vous allez faire le malheur de ma vie. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Vous le croyez, et j'en suis persuadée ; mais vous pourriez obtenir du temps de Monsieur votre père. (Acte 1, scène 3, MADAME DE CLERSEL)
Dites plutôt à me prouver que vous ne m'aimez pas. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Mais dites-moi du moins que vous m'aimez. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Et vous le craignez, Madame ? (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Je trouve qu'ils vous avilissent trop pour vous les dire ; mais comparez du moins la différence qu'il y aurait de m'épouser, ou de me préférer... (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Allons, vous êtes fou. (Acte 1, scène 3, MADAME DE CLERSEL)
Je vous quitte, parce que j'ai à écrire. (Acte 1, scène 3, MADAME DE CLERSEL)
Et vous me laissez, sans chercher à me rassurer, sans aucune pitié ? (Acte 1, scène 3, LE BARON)
vous voici, Baron. (Acte 1, scène 4, LE DUC)
Qu'avez-vous donc à me dire, auriez-vous changé de sentiment au sujet de Madame_de_Clersel ? (Acte 1, scène 5, LE DUC)
Non sûrement, Monsieur_le_Duc ; mais je crains bien d'avoir abusé de vos bontés, en vous engageant dans une démarche infructueuse. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Voyons : qui vous le fait penser ? (Acte 1, scène 5, LE DUC)
Écoutez, je lui ai fait demander un rendez-vous pour lui parler en votre faveur ; mais je ne me presserai point, je veux la voir venir, et sonder ses sentiments sur Bouffi. (Acte 1, scène 5, LE DUC)
Reposez-vous sur moi, mon cher Baron ; vous savez combien je vous aime, n'ayez point d'inquiétude. (Acte 1, scène 5, LE DUC)
Allez-vous-en, j'entends Madame_de_Clersel. (Acte 1, scène 5, LE DUC)
Quoi, Monsieur_le_Duc, vous êtes ici, et l'on ne me le dit pas ; je suis furieuse. (Acte 1, scène 6, MADAME DE CLERSEL)
Vous étiez en affaires. (Acte 1, scène 6, LE DUC)
Il n'y a rien que je ne quitte pour vous ; vos moments sont précieux. (Acte 1, scène 6, MADAME DE CLERSEL)
Vous m'avez envoyé demander si vous pourriez me voir ; mais toujours... (Acte 1, scène 6, MADAME DE CLERSEL)
Vous êtes toujours la plus belle du monde. (Acte 1, scène 6, LE DUC)
Et vous, toujours le plus honnête, Monsieur_le_Duc ; mais vraiment, j'ai une grande affaire à vous, à propos. (Acte 1, scène 6, MADAME DE CLERSEL)
Si cela ne dépend que de moi, vous pouvez en être bien sûre. (Acte 1, scène 6, LE DUC)
Vous, Madame ? (Acte 1, scène 6, LE DUC)
Oui, Monsieur_le_Duc, et si vous vouliez, vous me feriez le plus grand plaisir, et vous me rendriez le plus grand service... (Acte 1, scène 6, MADAME DE CLERSEL)
Je sais de qui vous me parlez, Madame, et je suis bien étonné que vous vous intéressiez pour cet homme-là ! (Acte 1, scène 6, LE DUC)
Mais je ne vous ai pas dit qui c'est. (Acte 1, scène 6, MADAME DE CLERSEL)
Vous autres femmes, vous vous intéressez comme cela pour les gens sans les connaître. (Acte 1, scène 6, LE DUC)
Vous vous trompez, Monsieur_le_Duc. (Acte 1, scène 6, MADAME DE CLERSEL)
Je ne me trompe point, je vais vous le prouver. (Acte 1, scène 6, LE DUC)
Je m'intéresse pour le Baron, je venais vous proposer de l'épouser ; c'est un homme de qualité qui fera son chemin, et d'une fortune assez honnête, pour être préférable à ce faste, qui, au lieu d'éblouir, rappelle la source impure où il a pris naissance. (Acte 1, scène 6, LE DUC)
Vous êtes charmant, Monsieur_le_Duc ! (Acte 1, scène 6, MADAME DE CLERSEL)
J'aime le cas que vous faites des honnêtes gens. (Acte 1, scène 6, MADAME DE CLERSEL)
En ce cas-là, je vais vous dessiller les yeux : l'homme dont vous venez de me parler se nomme Bouffi. (Acte 1, scène 6, LE DUC)
Il veut vous épouser, convenez-en. (Acte 1, scène 6, LE DUC)
Eh bien, apprenez que c'est de lui que je faisais le portrait dans tout ce que je vous ai dit. (Acte 1, scène 6, LE DUC)
Il a sûrement des ennemis qui vous ont indisposé contre lui. (Acte 1, scène 6, MADAME DE CLERSEL)
Si vous en avez bien pensé jusqu'à présent, soyez détrompée ; tôt ou tard vous verrez la vérité de ce que je vous dis. (Acte 1, scène 6, LE DUC)
Dites, mon cher Comte, vous connaissez toute mon amitié pour vous, je vous servirai de tout mon pouvoir. (Acte 1, scène 7, LE DUC)
Je me souviens alors que je n'ai point de titre ; je veux consulter pour savoir quels sont les moyens que je dois employer, je trouve mon fils, il m'assure que vous seul, Monsieur_le_Duc, pouvez effrayer le coupable, et me faire rendre justice, et c'est à vous que j'ai recours, (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
Madame, voilà l'homme dont je vous parlais dans l'instant. (Acte 1, scène 7, LE DUC)
Mais, mon cher Comte, avez-vous quelque témoin de votre confiance en Bouffi, lorsque vous lui avez remis vos cent_mille_écus ? (Acte 1, scène 7, LE DUC)
Baron, entrez là-dedans avec le Comte, je vous appellerai quand il le faudra. (Acte 1, scène 7, LE DUC)
Vous perdez du temps. (Acte 1, scène 7, LE DUC)
Non, Madame, il est nécessaire que vous restiez. (Acte 1, scène 8, LE DUC)
Oui, je veux que vous soyez convaincue de l'atrocité de son crime, en lui entendant avouer à lui-même. (Acte 1, scène 8, LE DUC)
Pardonnez-moi, quand on a l'âme honnête, on a de la peine à le concevoir, et Bouffi serait capable d'oser vouloir vous persuader que j'ai abusé du pouvoir que me donne ma place. (Acte 1, scène 8, LE DUC)
Demeurez, je vous prie. (Acte 1, scène 8, LE DUC)
Monsieur_le_Duc, je suis trop heureux que vous me permettiez de vous faire ma cour chez Madame ; je prévois l'obligation que je vais lui avoir. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR BOUFFI)
Répondez-moi, Monsieur_Bouffi : vous connaissez sûrement Monsieur_le_Comte_de_Valpreux pour un honnête homme ? (Acte 1, scène 9, LE DUC)
Eh bien, vous n'imagineriez pas de quoi il vous accuse ? (Acte 1, scène 9, LE DUC)
Oui, vous : il prétend qu'il vous a remis en dépôt une somme de cent_mille_écus, et que, lorsqu'il vous l'a redemandée, vous avez nié ce dépôt ; voilà ce que je ne saurais croire d'un homme comme vous. (Acte 1, scène 9, LE DUC)
C'est ce que je lui ai dit ; car vous lui auriez donné une reconnaissance d'un dépôt si considérable, vous, ou au moins votre caissier, qui était présent lorsqu'il vous l'a remis. (Acte 1, scène 9, LE DUC)
Je ne sais comment vous ferez, et il serait désagréable pour vous de lui en donner une si mauvaise opinion : on vous recherchera sur d'autres imputations. (Acte 1, scène 9, LE DUC)
Dites donc ce que vous ferez ? (Acte 1, scène 9, LE DUC)
Mais vous convenez que le_Comte est un honnête homme ? (Acte 1, scène 9, LE DUC)
Il serait affreux qu'il abusât de sa réputation pour vous déshonorer. (Acte 1, scène 9, LE DUC)
J'imagine un moyen qu'il faut que vous employez pour prouver que son accusation est fausse. (Acte 1, scène 9, LE DUC)
Mettez-vous là, écrivez ce que je vais vous dicter. (Acte 1, scène 9, LE DUC)
Avouez donc que vous êtes un insigne fripon, et qu'il ne tient qu'à moi de vous perdre ; songez que j'ai encore d'autres moyens, et que je les emploierai, si cet argent n'est pas rendu aujourd'hui. (Acte 1, scène 9, LE DUC)
Eh bien, Monsieur_le_Duc, je vous demande bien pardon ; mais je vous jure qu'il le sera. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR BOUFFI)
Voilà, Madame, l'homme que vous vouliez faire Marquis. (Acte 1, scène 9, LE DUC)
Monsieur, que me rappelez-vous ! (Acte 1, scène 9, MADAME DE CLERSEL)
Votre dépôt vous fera remis aujourd'hui ; mais, quoique je ne craigne pas qu'il me manque de parole, je veux que vous ayez un titre. (Acte 1, scène 10, LE DUC)
Madame, où allez-vous donc ? (Acte 1, scène 11, LE DUC)
Vous ne le connaissiez pas. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Est-ce à vous, Monsieur_le_Baron, à entreprendre de me justifier ? (Acte 1, scène 11, MADAME DE CLERSEL)
Oui, Madame ; je dois vous défendre contre vous-même. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Songez donc qui j'aurais pu vous préférer. (Acte 1, scène 11, MADAME DE CLERSEL)
Vous ne connaissiez pas mon coeur. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Si j'avais eu le bonheur de vous plaire, et de réussir à me faire aimer de vous, vous n'eussiez jamais écouté Monsieur_Bouffi. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Cessez de vous affliger, Madame. (Acte 1, scène 11, LE DUC)
Consentez à épouser le Baron ; occupée de faire son bonheur, vous ferez le vôtre. (Acte 1, scène 11, LE DUC)
Ne vous a-t-il pas dit tout ce qu'il pensait ? (Acte 1, scène 11, LE COMTE)

LES DÃ‰SESPÃ‰RÃ‰S DE L'OPÃ‰RA (1768)

Oui, avec les pompes qu'il y a à présent ; comment voulez-vous que cela arrive ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR PILLIER)
Avez-vous entendu parler de l'Opéra ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR PILLIER)
Ah, tenez, Monsieur, voilà Monsieur Sanglier, que vous demandiez. (Acte 1, scène 1, LE GARÇON)
Vous ne voulez rien à présent, Monsieur ? (Acte 1, scène 1, LE GARÇON)
Eh bien, Monsieur sanglier, cette voix que vous disiez que nous aurions ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR PILLIER)
Et vous ne vous en êtes pas informé depuis ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR PILLIER)
Est-ce que vous ne voyez pas cela ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR PILLIER)
Si vous voulez. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SANGLIER)
Je ne reste pas les bras croisés. Croyez-vous que je ne gémisse pas de cette décadence du goût ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SANGLIER)
Emparez-vous du parterre. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SANGLIER)
Il n'y a que vous et moi qui nous occupions de cela. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR PILLIER)
On voit bien qu'il n'y a pas d'Opéra, Monsieur, aujourd'hui, sans quoi on ne vous verrait sûrement pas ici. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PILLIER)
Mais s'il n'y avait pas d'Opéra cependant ; vous, en seriez fâché ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SANGLIER)
Mais vous n'entendriez plus de bonne musique française. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PILLIER)
Sans doute ; mais je ne pense pas que vous ne vous y connaissiez point. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SANGLIER)
Qu'importe, que vous le pensiez ou non ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR QU'IMPORTE)
C'est une plaisanterie et si vous ne vous connaissiez pas en musique, vous ne viendriez pas tous les jours à l'Opéra. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PILLIER)
Quoi, Monsieur, vous n'êtes pas affligé de voir qu'un Opéra est à présent presque tout sans paroles. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SANGLIER)
Comment, vous causiez donc pendant qu'on chantait, vous ne pouviez pas prendre d'intérêt au poème. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PILLIER)
Mais s'il n'y avait plus d'Opéra, vous ne pourriez pas aller sur le Théâtre. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SANGLIER)
Adieu, Messieurs je vous souhaite bien le bonjour. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR QU'IMPORTE)
Nous nous étions bien adressés, pour fortifier notre parti, Monsieur Pillier, qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SANGLIER)
Vous le croyez ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR SANGLIER)
Monsieur, je parie que vous vous ennuyez aujourd'hui ; parce qu'il n'y a pas d'Opéra ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR PILLIER)
Vous êtes bienheureux, Monsieur, voilà ce qu'on appelle avoir des ressources ; mais dans les grandes affaires, il faut de grands moyens pour les faire réussir. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR SANGLIER)
Avec cela, cela, et cela, vous serez toutes les affaires du monde, je dis même celles de la plus grande conséquence. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POINTDUTOUT)
Mais, Monsieur, vous ne prenez pas garde à une chose sans doute pour que l'Opéra Français se soutienne , il faut de belles voix. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR PILLIER)
Vous ne voulez pas un bon poème ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR PILLIER)
Vous ne voulez donc que des ariettes ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR SANGLIER)
Quoi, pour avoir un Opéra, il ne faut pas avoir tout ce que nous venons de vous nommer ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR PILLIER)
Vous conviendrez pourtant qu'il ne faut rien épargner pour avoir un Opéra. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR SANGLIER)
Je vous entends à présent. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR PILLIER)
Oui, oui, Monsieur, vous avez raison, cela est clair à présent. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR SANGLIER)
Comment, vous ne voyez pas que Monsieur, veut dire que le monde attire le monde et que l'habitude d'aller à l'Opéra y fera toujours aller ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR SANGLIER)
Les actrices, les danseuses ne me font rien. Je ne veux pas autre chose que ce que je vous dis ; cela, cela, et cela. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POINTDUTOUT)
Comment, Monsieur, vous ne le croyez pas ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR PILLIER)
C'est s'aveugler, je vous assure, que de penser autrement. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR SANGLIER)
Point du tout, je ne m'aveugle point et vous avez tort de vous désespérer. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POINTDUTOUT)
Quand on n'a pas d'autres ressources, car vous en conviendrez bien ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR PILLIER)
Point du tout ; songez donc que vous avec cela cela et cela ; tranquillisez-vous ; je vous souhaite bien le bon soir. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POINTDUTOUT)
Écoutez, n'oubliez jamais que vous avez cela, cela et cela, et vous ne vous désespérerez pas. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR POINTDUTOUT)
Monsieur Sanglier, que dites-vous ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR PILLIER)

L'AUTEUR ET L'AMATEUR (1771)

À quelle heure vous a-t-on dit qu'on répétait ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Monsieur, ces Messieurs m'ont dit qu'ils avaient eu l'honneur de vous parler de moi, et que vous aviez eu la bonté de leur dire que vous verriez volontiers mon poème. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
Asseyez-vous donc. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Monsieur, je serai charmé que vous vouliez bien me donner vos conseils ; je les suivrai avec grand plaisir. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
J'espère, Monsieur, que vous voudrez bien avoir les mêmes bontés pour moi. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
Mais je vous demande pardon, je veux une musique douce, qui peigne le repos, l'ennui même, s'il est possible. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
Vous voyez bien que vous voilà tout-à-fait hors des principes. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Non, Monsieur, gardez-vous-en bien ; vous ne trouveriez pas de musicien, qui voulût se charger de mettre votre poème en musique, et il aurait raison. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Ne saurait se retrancher, non, Monsieur, vous n'y êtes pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Monsieur, Monsieur, vous aurez de la peine... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Eh, Monsieur, vous n'y êtes pas, ce n'est pas cela, ce n'est pas cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Quoi, Monsieur, vous n'êtes pas enchantée de cet acte-là ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
Non, Monsieur, l'acte du Ciel n'est jamais le premier, vous n'y êtes pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Mais, Monsieur, un moment, vous voyez bien que vous n'y êtes pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Vous n'en voulez point ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Vous ne réussirez pas, Monsieur, ce n'est pas cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Je vous attends à l'Enfer. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Et vous faites un Opéra ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Allons, voyons, voyons ; mais vous n'y êtes pas, si vous ne mettez pas d'Enfer. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Je vous dirai après, continuez. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Vous n'y êtes pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Eh, Monsieur, vous confondez ici... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Non, vous dis-je, vous n'y êtes pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Ce n'est pas cela ; ne voyez-vous pas que voilà tous les Éléments confondus, et qu'il faut les distinguer ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
On n'a jamais fini par des Démons ; ce n'est pas cela, vous n'y êtes pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Impossible de réussir ; vous n'y êtes pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Parlez, Monsieur, je vous écoute. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
Vous voyez bien, Monsieur, que voilà du feu. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
Avec de la docilité, vous pourrez faire quelque chose ; mais vous n'y êtes pas encore : je vous aiderai, parce que je vous trouve des dispositions. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Voici, si vous voulez, le Monologue de Glaucus, dans le Palais de Neptune. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
Je crois, Monsieur, que cela doit vous plaire ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
On voie bien que vous avez des idées ; mais ce n'est pas cela... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Passez-moi l'écritoire, je vous prie. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Je ne peux pas vous passer cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Vous n'avez que ta rigueur à mettre. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
Je crois que vous avez raison. Voyons. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Oui, oui, vous avez raison. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Allons, je vous passe ce vers-là. Mais pour... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Mais, Monsieur, que direz-vous à la place ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
Je conviens... mais voudriez-vous mettre;;;; (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
Sans doute ; par conséquent, vous n'y êtes pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Oui, non ; c'est que ce que vous dites-là à l'Amour, me dérange. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Je ne suis pas content de cela ; vous n'y êtes pas du tout. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Vous n'y êtes pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Comme cela, vous ne rimeriez plus à... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
Oui, oui, vous avez raison, laissons : (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Non pas, s'il vous plaît, je ne veux pas de ce vers-là. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Vous me trouverez difficile... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Mais je ne vous passerai pas cela. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Je veux absolument que vous disiez... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Voyons, Monsieur, je m'en rapporte entièrement à vous. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
Vous allez voir, vous allez voir, j'ai une idée. Dites-moi une rime à flamme... Non, je le tiens. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Vous voyez bien qu'à force de chercher on trouve. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Vous y pouvez compter, je me ferai un plaisir de vous dire naturellement ce que je pense. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Je vous en serai très obligé. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
Ah ça, je suis très aise d'avoir fait connaissance avec vous. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Monsieur, je leur dirai, et si vous permettez, quelquefois j'aurai l'honneur... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
Adieu, Monsieur_Pastoureau, charmé de vous avoir vu. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)
Où allez-vous donc, Monsieur ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR PASTOUREAU)
Je passe de l'autre côté, puisque vous le voulez. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DELOUREVILLE)

L'ABBÃ‰ DE COURE-DÃŽNER. (1822)

Vous entendez bien ce que je vous dis, dame Anne ? (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
Oui, Monsieur l'Abbé ; mais je suis fâchée que vous ne vouliez pas diner ici ; vous auriez un gigot bien mortifié, bien bon. (Acte 1, scène 1, DAME ANNE)
Vous ferez meilleure chère là qu'ici. (Acte 1, scène 1, DAME ANNE)
Je vous en réponds. (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
Si l'imprimeur m'apporte une feuille, vous lui direz de re venir demain matin ; elle sera corrigée. (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
Je vous apprêterai de l'encre pour ce soir. (Acte 1, scène 1, DAME ANNE)
Ce sont vos lettres que vous aviez laissées hier dans le salon. (Acte 1, scène 2, CHAMPAGNE)
Vous m'avertirez quand ils seront mis. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE MONFORT)
Vous êtes en affaire ? (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Eh bien, savez-vous quelque chose de nouveau ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE MONFORT)
Eh bien, vous mangerez la pareille ici. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE MONFORT)
Aimez-vous les guignards de Chartres ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE MONFORT)
Je vous en réponds. (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Savez-vous que personne ne fait aussi bonne chère que vous. (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Je m'en pique un peu, à vous dire vrai. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE MONFORT)
J'attends une truite du lac de Genève, dont je veux que vous mangiez aussi. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE MONFORT)
Mais vous ne lui cédez guère, vous, l'Abbé. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE MONFORT)
Ah çà, viendrez-vous dîner demain avec moi ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE MONFORT)
Vous ne dînez donc pas ici aujourd'hui ? (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Où dînez-vous ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE MONFORT)
Voulez-vous que je vous mène ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE MONFORT)
Je vous suis obligé : ce n'est pas votre chemin, et il est tard. Je vais chez le président des Bouquins. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Vous ferez mauvaise chère là. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE MONFORT)
Est-ce là tout ce qu'il vous a donné ? (Acte 1, scène 5, LE PRÉSIDENT)
Vous ne pouvez l'avoir que dans un an ; mais vous l'aurez. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Vous aurez aussi la Sagesse de Charon, sans année. (Acte 1, scène 6, L'ABB?)
Allons, c'est bon ; je vous ferai voir de nouvelles acquisitions que j'ai faites, qui ne dépareront pas ma bibliothèque. (Acte 1, scène 6, LE PRÉSIDENT)
Je le crois ; vous êtes assez connaisseur pour cela. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
J'attends encore un homme qui a beaucoup voyagé, et avec qui je veux vous faire diner. (Acte 1, scène 6, LE PRÉSIDENT)
Je suis bien aise qu'on vous ait laissé entrer, vous mangerez un poulet avec moi. (Acte 1, scène 6, LE PRÉSIDENT)
Je vous suis bien obligé ; je ne peux pas avoir cet honneur-là. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Avec vous je ne ferai point de façons ; j'ai un pâté de perdrix. (Acte 1, scène 6, LE PRÉSIDENT)
Une autre fois je serai charmé de passer un peu de temps seul avec vous. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
Où allez-vous ? (Acte 1, scène 6, LE PRÉSIDENT)
Je vous demande pardon. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
C'est que si vous y voyez l'abbé Basane, vous me feriez plaisir de lui dire ce que je vais vous expliquer. (Acte 1, scène 6, LE PRÉSIDENT)
Asseyez-vous. (Acte 1, scène 6, LE PR?SIDENT)
Et non,je vous l'enverrai, cela vaudra mieux. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
S'il n'y est pas je viendrai vous revoir. (Acte 1, scène 6, L'ABBÉ)
C'est que je voudrais vous éviter cette peine-là. (Acte 1, scène 6, LE PRÉSIDENT)
Si fait, vous avez des affaires. (Acte 1, scène 6, LE PRÉSIDENT)
Eh bien, en vous reconduisant, vous serez au fait aussi bien que moi. (Acte 1, scène 6, LE PRÉSIDENT)
L'abbé Basane connaît un homme depuis mille sept cent quarante-cinq, qui a envie d'avoir un morceau que j'ai, qui est unique ; c'est... vous le connaissez.... (Acte 1, scène 6, LE PR?SIDENT)
Comment le trouvez-vous ? (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Comment, vous n'avez pas plus de curiosité que cela ? (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Vous êtes insupportable ! (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Vous n'entendez seulement pas la valeur des mots. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Non, mademoiselle, je n'en ai plus que faire ; allez-vous-en dîner. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
Vous voilà de bonne heure aujourd'hui ! (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
L'Abbé, eh bien, cette pièce nouvelle que vous et moi nous avions trouvée charmante, et qui est tombée ! (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Qu'est-ce que vous regardez ? (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Est-ce que vous avez affaire ? (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Eh bien, que vous fait l'heure ? (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Vous n'avez pas dîné ? (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
J'ai changé encore mon jour ; est-ce que vous ne le savez pas ? (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Eh bien, l'on va vous faire quelque chose.Je ne dîne pas moi, parce que je suis d'un souper de noce ; mais je vous tiendrai compagnie. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Où irez-vous à l'heure qu'il est ? (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Je voudrais pourtant bien que vous restassiez ; je vous ferais voir un oursin qu'on va m'envoyer, qui est de la plus grande beauté, une momie, et une scalata qui est admirable ! (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
On vous fera des oeufs brouillés, je ne sais quoi ; vous en souperez mieux. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Je vous suis bien obligé, je ne soupe jamais. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Souvenez-vous en. (Acte 1, scène 8, LA MARQUISE)
Monsieur, quand reviendrez-vous ? (Acte 1, scène 9, BEAULIEU)
Donnez-lui un lavement, comme je vous l'ai dit. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR BOURNIN)
Vous avez bien fait. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR BOURNIN)
Mettez ce que je vous ai dit dans le lavement. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR BOURNIN)
Vous n'oublierez pas de revenir, Monsieur ? (Acte 1, scène 9, BEAULIEU)
Vous aurez le carrosse chez vous à cinq heures. (Acte 1, scène 9, BEAULIEU)
Eh bien, qu'est-ce que vous voulez ? (Acte 1, scène 10, FLAMAND)
Vous grondez ce pauvre Flamand ? (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Je vous dirais bien, moi... (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Si madame sa soeur était ici, cela serait différent : mais je suis tout seul, et... vous entendez bien ? (Acte 1, scène 11, BEAULIEU)
Oui, oui, vous avez raison. (Acte 1, scène 11, L'ABBÉ)
Écoutez vous-même. (Acte 1, scène 12, BABET)
Quand je vous dis que je l'ai vu sortir avec elle. (Acte 1, scène 12, BABET)
Quand je vous dis, quand je vous douze : elle veut toujours savoir mieux que moi. (Acte 1, scène 12, MADAME BERTRAND)
N'allez-vous pas vous fâcher pour cela ? (Acte 1, scène 12, BABET)
Tenez, écoutez à présent, entendez-vous ? (Acte 1, scène 12, BABET)
Vous voyez bien que c'est le chien du charron ; je l'entends souvent, j'en suis sûre. (Acte 1, scène 12, BABET)
Qu'est-ce que vous voulez, Madame Bertrand ? (Acte 1, scène 13, L'ABBÉ)
Si vous voulez quelque chose, monsieur l'Abbé... (Acte 1, scène 13, MADAME BERTRAND)
Vous n'avez pas dîné ? (Acte 1, scène 13, MADAME BERTRAND)
Vous voyez bien aussi que j'ai raison, ma mère. (Acte 1, scène 13, BABET)
Vous direz à dame Anne de mettre le gigot à la broche tout-à-l'heure. (Acte 1, scène 13, L'ABBÉ)
Dites-lui bien de faire tout ce que je vous ai dit, entendez-vous ? (Acte 1, scène 13, L'ABBÉ)
Adieu, Madame Bertrand ; je vous serai bien obligé. (Acte 1, scène 13, L'ABBÉ)
Pour cela non ; car vous auriez vu qu'il n'y était pas. (Acte 1, scène 13, BABET)

LES Ã‰POUX MALHEUREUX (1771)

« Vous êtes bien vengé, Monsieur, de ma désobéissance, j'ai fait le malheur de tout ce que j'aime ; Pauline languit avec moi, dans la plus affreuse misère : sans avoir su mes torts envers vous, elle en partage la punition. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Pourquoi, sans la connaître, avoir refusé votre consentement à notre mariage, et m'avoir forcé, par cette résistance, à vous demander les biens dont vous ne vous étiez chargé que par bonté, par amitié pour moi ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT FIRMIN)
Ils m'ont été ravis ces biens, par un monstre qui, sous le nom d'ami, a trahi ma confiance. Ce n'est pas pour moi que j'implore votre pitié ; c'est pour une femme vertueuse que j'adore, que vous aimeriez si vous la connaissiez. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT FIRMIN)
Ce n'est point ma grâce que je demande, mon repentir ne suffit pas ; mais Pauline mérite vos bontés ; souffrez qu'elle aille vous trouver, soyez l'asile de la vertu... » (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE SAINT FIRMIN)
Ah, chère Pauline, en quel état vous voilà ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Que vous est-il donc arrivé ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE SAINT FIRMIN)
Je ne comprends pas pourquoi, seule, vous avez pu vous hasarder au milieu des embarras, du tumulte... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Vous, heurtée, sans égards, froissée par la foule... dédaignée par ces âmes méprisables qui ne se sont enrichies qu'à force de bassesses : la vertu rampe quand le vice triomphe, et c'est à moi que vos devez cette humiliation ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE SAINT FIRMIN)
Que vous augmentez ma peine, en voulant vous rendre seul coupable de nos maux ! (Acte 1, scène 2, PAULINE)
Et sans moi, les auriez-vous éprouvés ? Au nom de notre amour, cessez... (Acte 1, scène 2, PAULINE)
Eh bien, Chère Pauline, je vous obéirai ; vous triompherez toujours de moi. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Mais dites, je vous prie, qu'est-ce qui a pu vous déterminer à sortir ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE SAINT FIRMIN)
Que voulez-vous, me dit-elle ? (Acte 1, scène 2, PAULINE)
Voyez, lui dis-je avec peine, c'est Pauline, n'êtes-vous plus Julie ? (Acte 1, scène 2, PAULINE)
Je respire, je me flatte qu'elle va se jeter dans mes bras ; mais continuant avec la même indifférence, dans quel état vous voilà ! (Acte 1, scène 2, PAULINE)
Que vous est-il donc arrivé ? (Acte 1, scène 2, PAULINE)
De ne voir en vous qu'une âme hautaine au lieu d'une âme sensible que j'espérais y trouver : je vous plains, ai-je ajouté en me levant, de ce que la fortune a entièrement changé votre coeur. (Acte 1, scène 2, PAULINE)
Dans cet instant un jeune homme est entré avec fracas ; je suis sortie, elle m'a suivie, en me disant voilà dix louis, peuvent-ils vous être utiles ? (Acte 1, scène 2, PAULINE)
Que vis-à-vis de Julie, dans votre infortune, vous étiez au-dessus d'elle ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Mais vous, qu'avez-vous fait ? (Acte 1, scène 2, PAULINE)
Que vous a dit Virteil ? (Acte 1, scène 2, PAULINE)
Oui, Monsieur Vincent ; que voulez-vous ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Monsieur_de_Préval, Monsieur, qui m'a chargé de vous fournir tout l'ameublement de la maison que vous occupiez, est parti sans me le payer, et, sans doute, c'est à vous que je dois m'adresser ; voilà le Mémoire. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINCENT)
Comme je ne l'ai pas reçu, c'est contre vous, Monsieur, que je dois avoir mon recours. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINCENT)
Madame, je suis au désespoir de vous chagriner ; mais Monsieur_de_Préval m'a ruiné ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINCENT)
Vous voyez les débris d'une fortune entièrement ruinée par le même homme, et nous sommes sans secours. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Quoi, Monsieur, vous n'aviez pas des amis puissants qui pourraient vous aider encore ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINCENT)
Avez-vous vécu jusqu'à présent sans mieux connaître les hommes ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Eh bien, Monsieur_Vincent, reprenez courage ; j'espère pouvoir vous tirer de peine. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Vous ne devez pas être la victime de notre imprudence. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Allez, dans peu j'ose me flatter de pouvoir vous délivrer de toutes vos craintes. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT FIRMIN)
Monsieur, oserais-je vous demander combien je dois attendre encore ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINCENT)
La journée ne se passera pas, sans que vous ayez de mes nouvelles. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Monsieur, que ne vous devrai-je pas ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINCENT)
Mais, Saint-Firmin, quel est donc cet homme sur qui vous comptez ? (Acte 1, scène 3, PAULINE)
C'est sur lui que vous comptez ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINCENT)
Adieu, Monsieur et Madame, je suis au désespoir de vous avoir chagrinés, ce n'était pas mon dessein ; je vous en demande bien pardon. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINCENT)
L'assignation vous a pourtant été signifiée. (Acte 1, scène 5, L'HUISSIER)
Oui, Monsieur, apparemment que vous l'avez satisfait ? (Acte 1, scène 5, L'HUISSIER)
Monsieur, si vous pouvez aussi satisfaire les autres créanciers, je suis prêt à vous donner main-levée pour la saisie de vos meubles, en payant tous les frais. (Acte 1, scène 5, L'HUISSIER)
Monsieur, je vous prie en grâce d'attendre encore... (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Allons vous autres, ne perdez pas de temps ; démeublez cette chambre voisine par l'autre porte ; pendant ce temps-là, nous démeublerons celle-ci. (Acte 1, scène 5, L'HUISSIER)
Et qui peut vous faire choisir à vous, et à à vos pareils, un métier aussi détestable ? (Acte 1, scène 5, PAULINE)
Monsieur et Madame, je vous souhaite bien le bonjour. (Acte 1, scène 5, L'HUISSIER)
Est-ce vous qui m'inspirez ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Monsieur, ne puis-je savoir ce que vous lui voulez ? (Acte 1, scène 8, PAULINE)
Pauline, qu'avez-vous fait ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Je vous ai obéi. (Acte 1, scène 10, PAULINE)
Que dites-vous ? (Acte 1, scène 10, PAULINE)
Ne m'avez-vous pas assuré que si je vous voyais revenir en voiture... (Acte 1, scène 10, PAULINE)
Que dites-vous ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Monsieur, dans quel état je vous retrouve ! (Acte 1, scène 11, DUPRÉ)
Oui, Monsieur, et je vous cherche depuis trois jours pour vous l'apprendre. (Acte 1, scène 11, DUPRÉ)
Il est mort désespéré de vous avoir traité avec tant de rigueurs, et il vous a donné tous ses biens. (Acte 1, scène 11, DUPR?)
Vous connaissiez son caractère inflexible ; la maladie l'avait bien adouci. (Acte 1, scène 11, DUPRÉ)
Il m'est bien doux de n'avoir plus à craindre pour vous ; mais, Saint-Firmin, allons trouver Monsieur_Vincent, nous devons le secourir promptement. (Acte 1, scène 11, PAULINE)
Vous m'avez prévenu, chère Pauline, et je n'en suis point jaloux, nous pensions de même. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
On m'a prêté deux mille écus, et je vais les partager avec vous. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR VINCENT)
Quel homme vous êtes ! (Acte 1, scène 12, PAULINE)
Mon ami, nous n'en avons plus besoin, ni vous non plus, vous en pouvez être bien assuré. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE SAINT-FIRMIN)
Qui peut mériter autant que vous d'être toujours heureux ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR VINCENT)
Vous, Monsieur_Vincent. (Acte 1, scène 12, PAULINE)

LE BON MARI (1771)

Mais il était avec vous, tout_à_l_heure. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Ces regrets m'étonnent ; je ne saurais m'empêcher de vous le dire, Madame. (Acte 1, scène 2, LE VICOMTE)
J'osais me flatter que vous ne seriez pas fâchée de vous trouver seule avec moi. (Acte 1, scène 2, LE VICOMTE)
Vous vous flattiez un peu légèrement, comme vous le voyez. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Ce n'est pas sérieusement que vous dites cela ? (Acte 1, scène 2, LE VICOMTE)
Madame, expliquez-vous, de grâce. (Acte 1, scène 2, LE VICOMTE)
Expliquez-moi, vous-même, pourquoi, pendant que j'ai été à Courci, je ne vous y ai vu qu'une fois, une seule fois en quinze jours ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Il y a six mois que vous n'auriez pas été si longtemps sans me voir. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
J'ai eu l'honneur de vous dire et de vous mander, que les affaires de mon Régiment m'obligent d'être à Versailles, presque tous les jours. (Acte 1, scène 2, LE VICOMTE)
Ce n'est pas ce que vous m'avez dit que je veux savoir ; c'est ce qui est, ce que vous ne m'avez pas dit. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Je serais bien embarrassé de vous dire autre chose. (Acte 1, scène 2, LE VICOMTE)
Je le crois, puisque vous ne me le dites pas. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Avez-vous des projets d'ambition qui puissent m'alarmer ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Moi, avoir d'autre ambition que de vous aimer et de vous plaire toute ma vie ! (Acte 1, scène 2, LE VICOMTE)
Non, Madame, vous ne devez avoir aucune inquiétude. (Acte 1, scène 2, LE VICOMTE)
Bannissez toutes ces craintes, je vous en supplie, pour votre repos et pour le mien. (Acte 1, scène 2, LE VICOMTE)
Je ne sais pourquoi ; mais je ne puis m'ôter de l'esprit que vous me trompez. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Vous pouvez me soupçonner ?... (Acte 1, scène 2, LE VICOMTE)
Je me le reproche : mais en_même_temps rien ne peut me rassurer, ni ce que je me dis en votre faveur, ni ce que vous me dites vous-même. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Souvenez-vous du tourment que vous ont donné les soupçons que vous avez eus que j'aimais Madame_d_Ancille. (Acte 1, scène 2, LE VICOMTE)
Voilà justement ce que j'ai déjà pensé : je vous vois le même air et la même conduite que dans ce temps-là. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Cependant, vous avez été bien sûre que je ne l'aimais pas ? (Acte 1, scène 2, LE VICOMTE)
Bien sûre ; parce que vous m'avez dit que je me trompais, et que je trouvais indigne de vous et de moi de ne vous pas croire, et de faire d'autre recherche pour savoir si cela était vrai ; voilà comme je suis. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Et vous pourriez avec cette façon de penser et d'aimer, croire que je vous sacrifierais à un autre ? (Acte 1, scène 2, LE VICOMTE)
Rendez-vous plus de justice... (Acte 1, scène 2, LE VICOMTE)
Si vous me trompiez, Vicomte, à quels maux ne serais-je pas en proie ! (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Mais il n'a point d'amour pour vous. (Acte 1, scène 2, LE VICOMTE)
Que dites-vous, Comtesse, moi ingrat !... (Acte 1, scène 2, LE VICOMTE)
Levez-vous. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
C'est mon mari : il vous a vu. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Non, non, laissez-moi faire, et ne vous troublez pas. (Acte 1, scène 2, LE VICOMTE)
Comte, je vous en prie, aidez-moi à obtenir de la Comtesse de me raccommoder avec une femme que j'aime. (Acte 1, scène 3, LE VICOMTE)
La ruse que vous employez-là pour détourner mes idées, mon cher Vicomte, est tout_à_fait spirituelle : mais, par malheur pour vous, j'ai lu, dans la Bibliothèque_de_campagne, l'Histoire_du_Comte_de_Tende, et je connais cette situation-là. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Que voulez-vous dire ? (Acte 1, scène 3, LE VICOMTE)
Ridicule, non vraiment, je pense comme vous. (Acte 1, scène 3, LE VICOMTE)
Je ne persifle point ; je sais très bien que vous êtes attaché, depuis près d'un mois, à la Marquise_de_Villenon. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Oui, vous, et trahir une femme honnête, pour une femme aussi légère, rien n'est plus affreux ! (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Je vous assure que je n'aime point Madame_de_Villenon. (Acte 1, scène 3, LE VICOMTE)
Vraiment je sais bien que vous n'irez pas en convenir ici. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Non, attendez que je vous explique... (Acte 1, scène 3, LE VICOMTE)
Il m'est très important de vous désabuser. (Acte 1, scène 3, LE VICOMTE)
Si vous vouliez m'entendre... (Acte 1, scène 3, LE VICOMTE)
Que diable pourriez-vous me dire ? (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Mais je pense comme vous, et je vous jure que je ne tromperais jamais une femme, quand il s'agirait de tout au monde... (Acte 1, scène 3, LE VICOMTE)
En vérité, Comte, je peux vous désabuser. (Acte 1, scène 3, LE VICOMTE)
Oui, je reviens ; mais c'est pour vous dire que vous êtes un étourdi. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Il fallait me mettre dans votre confidence, pour m'empêcher de dévoiler votre secret ; cela eût été même très adroit et bien plus neuf, que ce que vous avez voulu me faire croire, quand je vous ai trouvé aux genoux de Madame. (Acte 1, scène 3, LE COMTE)
Madame, que faites-vous ? (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
Il n'y a rien à quoi je ne m'expose plutôt que de vous laisser dans une aussi cruelle erreur. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
Le Comte n'est point jaloux, je le sais ; mais l'amour-propre, apparemment, lui fait employer ce moyen, pour me perdre auprès de vous : cela n'est pas difficile à comprendre ; comment, vous-même, ne l'avez-vous pas imaginé, et n'avez-vous pas cherché à ne me pas trouver coupable ? (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
Madame, en vérité, j'ai lieu de me plaindre de la facilité avec laquelle vous vous livrez à tout ce qui peut me détruire auprès de vous. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
Non seulement je vous perds ; mais je perds encore l'estime de mon mari ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Vous ne me perdrez point, Madame, et vous ne me perdrez jamais. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
Pouvez-vous croire que je l'adopte, et que, sans cette chaîne qui me tyrannise, j'eusse jamais voulu la suivre ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
bannissez ces idées, ne vous occupez, à l'avenir, que de la douceur d'aimer et d'être aimée. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
C'est un bien auquel il ne faut point mêler d'amertume ; vous devez être sûre de moi ; ne me cachez rien de ce qui se passe dans votre âme ; je ne veux pas y laisser établir le plus léger soupçon ; je vous sacrifierai tout ; il n'est pas juste que vous ayez la moindre inquiétude. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
Promettez-moi donc de me mettre à portée de détruire toutes celles qui pourraient naître, et je vous jure que jamais... (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
Pourriez-vous croire... (Acte 1, scène 6, LE VICOMTE)
Oui, Monsieur, je vous crois capable de tout. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
« Le Vicomte m'avait juré qu'il ne vous aimait plus, Madame ; il nous trompait également : je vous l'abandonne, et je ne veux le revoir de ma vie. » (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Ne croyez pas, Madame, qu'elle veuille ne plus me voir ; elle veut me brouiller avec vous, voilà tout ; elle se venge de ma froideur pour elle... (Acte 1, scène 6, LE VICOMTE)
Pouvez-vous espérer de me tromper davantage ? (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Votre ingratitude anéantit tout l'amour que j'avais pour vous. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Il ne me reste que le regret de vous avoir aimé. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Que dites-vous ? (Acte 1, scène 6, LE VICOMTE)

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L'AUTEUR AVANTAGEUX. (1768)

Ah, l'Abbé, je suis enchanté de vous rencontrer ; il y a mille ans que nous ne nous sommes vus nulle-part. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Il est vrai, et j'en suis pour le moins aussi fâché que vous ; mais j'ai eu beaucoup d'affaires. (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
Je vous la lirai un de ces jours, si vous voulez. (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
Quel sujet avez-vous pris ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Cela s'appelle le Bacha d'Alep ; mais il n'y a rien là de tout ce que vous connaissez ; on ne paraît rien, et l'on est toujours surpris. (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
L'âme est remuée, brisée, calmée ; on espère, on désire , on craint ; on est près d'être heureux, l'abîme s'ouvre, le désespoir vous y précipite, la Raison vous retient ; mais l'amour vous entraîne, tout est perdu ; lorsque la tyrannie est terrassée sous le poids des remords, la vertu est récompensée et prouve qu'elle est seule le vrai chemin du bonheur. (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
Je ne vous dis rien ; il faut voir l'enchaînement des événements, les détails... (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
La chaleur avec laquelle vous en parlez, prouve bien que vous seul en êtes capable. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Non, c'est tout simple, et je dois voir comme cela moi ; parce que je travaille ; vous ne voyez vous que le cadran de la montre, et moi j'en vois les ressorts, la mécanique. (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
Je remonte au principe ; or on ne voyage jamais qu'on n'en retire quelque fruit, selon l'étendue de ses connaissances, vous entendez bien ! (Acte 1, scène 1, L'ABB?)
Elle était sûre , vous dis-je ; mais j ai pensé que cet ouvrage paraîtrait impertinent à tous les admirateurs, esprits bornés, qui ne voIent jamais au-delà de ce qu'on leur présente. (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
Ce sera bien autre chose, quand vous verrez ma pièce. (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
Quoi vous croyez que ceux que nous avons actuellement ne seraient pas capables... (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Une preuve qu'ils ne le Sont pas, c'est qu'ils me la font demander par tout le monde ; qu'ils font agir auprès de moi les puissances supérieures, Sur ce qu'un des leurs qui me l'a entendu lire, Sans que je le susse, leur en a dit : vous sentez bien que s'ils en avaient conçu toutes les difficultés, ils auraient été épouvantés. (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
Mais ne pourriez-vous pas les faire, évanouir ces difficultés, en montrant, à chacun la manière de jouer son rôle ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Vous aimez donc mieux enfouir le trésor que vous avez découvert ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Oui, j'en jouis seul, ou avec quelques amis comme vous, par exemple. (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
Et tenez, voilà un Comédien qui sans doute vous cherche, je vais me joindre à lui pour vous presser. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Non, Chevalier, laissez-le passer ; vous ne me déterminerez jamais, allons-nous-en. (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ)
Monsieur le Chevalier, je vous demande bien pardon, je revois... (Acte 1, scène 2, LE COMÉDIEN)
Monsieur, est-ce que vous connaissez la pièce de Monsieur l'Abbé ? (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Vous dites cela bien froidement ; vous êtes sans doute fâché contre lui. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Je vous demande pardon, Monsieur, il y a plus d'un mois que nous l'avons vue. (Acte 1, scène 2, LE COMÉDIEN)
Comment, vous l'avez vue ? (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Non ; mais l'Abbé, tout ce que vous m'avez dit, n'est donc pas vrai ? (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Je vous demande pardon ; est-ce qu'on doit s'en rapporter à leur jugement ? (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Mais l'Abbé, cet ouvrage si admirable, si difficile à représenter, et pour lequel ces Messieurs vous tourmentaient, dont les vers étaient frappés au bon coin !... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Quoi, l'Abbé, vous saviez tout cela ? (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Ou du moins vous ne voyez pas comme tout le monde ; j'aime mieux croire cela. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Vous auriez pourtant pu vous dispenser de me dire comme on vous tourmentait pour donner votre pièce. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Nous vous l'avons demandée, Monsieur ? (Acte 1, scène 2, LE COMÉDIEN)
Et le peu de démarches et de soins que vous vous donniez pour cela, que malgré les puissances supérieures qui s'en mêlaient, vous ne vouliez pas vous rendre. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Je ne plaisante point, mais je plaisanterai pour vous punir, je suis en fond. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Hé, Messieurs, qu'est-ce que je vous ai fait ? (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Adieu, adieu, l'Abbé : vous entendrez parler de moi. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)

LE DISTRAIT (1783)

Mais, Marquis, dites-moi donc pourquoi vous dites que vous voulez vous promener aux Tuileries, et que vous me faites entrer ici ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Est-ce que la promenade ne vous semble pas belle ? (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Qu'est-ce que vous parlez de fenêtres, dans un jardin ? (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Vous me distrayez aussi. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Vous n'en avez pas besoin, je vous assure ; mais pourvu que vous m'écoutiez, soit ici, soit ailleurs ; c'est égal. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Si vous avez à me parler, il faut le dire. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Je vous l'ai déjà dit ; vous m'avez répondu ; hé bien, allons aux Tuileries, nous causerons plus tranquillement. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Si vous avez un projet différent du mien, et qu'il soit meilleur, j'en profiterai avec grand plaisir ; ce sera même une marque d'amitié de votre part, à laquelle je serai on ne peut pas plus sensible : voyons, je vous écoute. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Si vous le savez, il est inutile de vous le redire ; mais je ne vois pas de meilleur parti à prendre dans ce cas-là, que le mariage. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Ce n'est pas pour vous ; comment voulez-vous que j'imagine... (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Vous voulez avoir une Compagnie_de_Cavalerie ? (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Oui ; j'ai déjà eu l'honneur de vous en parler plusieurs fois. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Si vous voulez me faire avoir la promesse de la première qui viendra à vaquer, mon argent est tout prêt ; mais il faut en parler sans perdre de temps. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Ah ! C'est que vous me parlez toujours de votre Compagnie. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Vous me promettez donc de suivre cette affaire ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Je vous en réponds. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Mais je n'ai point de Rapporteur ; que voulez-vous donc dire ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Si vous n'avez pas encore de Rapporteur, il n'est pas temps de solliciter vos Juges. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Comment, ne m'avez-vous pas dit que vous voudriez que votre procès fût jugé avant votre départ pour la campagne ? (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Hé non, je vous ai toujours parlé d'une Compagnie_de_Cavalerie que je veux avoir. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Oui ; car je ne vous ai point parlé de procès. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Vous avez raison ; c'est la Comtesse qui en a un, et que je me suis chargé de suivre. C'est une femme charmante ! (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Hé bien, que dites-vous de cette affaire-là ? (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Est-ce que je ne vous ai pas dit que je l'épousais ? (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Cela me donne beaucoup d'affaires, comme vous voyez. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Quand vous lui parlez, elle semble vous écouter ; et elle est à cent lieues de-là. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Je vous en réponds ! (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Vous voyez bien que je ne me trompe pas de mot cette fois-ci, et que je ne dit pas Compagnie pour campagne. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Oui, vous ferez bien ; parce que ce mariage, le procès de la Comtesse, tout cela m'occupe beaucoup ; on a mille lettres à répondre ; elle veut que je lise un roman nouveau : tout cela ne peut pas s'accorder ensemble, vous en conviendrez bien. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Je vous laisse. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Mais vous oubliez votre mariage. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Je ne vous reconduis pas. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Vous vous moquez de moi. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Vous badinez, Monsieur le Marquis. (Acte 1, scène 2, LE BLOND)
On a dit à Madame la Comtesse, que vous étiez ici ; et elle va venir. (Acte 1, scène 2, LE BLOND)
Mais, Monsieur, vous y êtes chez elle. (Acte 1, scène 2, LE BLOND)
Monsieur le Marquis, je suis enchantée de vous voir ; vous avez été hier de la distraction la plus divertissante du monde ; je vous aime à la folie comme cela. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Asseyez-vous donc, Marquis. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Mais vous ne m'écoutez pas, Madame. (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
Ne parlez-vous pas des contraires ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Oui, vous avez dit quelque choses des contraires. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Ah, je vous le dirai, moi , quand vous voudrez m'entendre. (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
Je vous entends toujours avec plaisir. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Aurez-vous du monde, aujourd'hui ? (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
Non, si vous voulez ; c'est même ce que je voulais dire. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Je vous suis obligé ; parce que j'ai à vous parler très sérieusement. (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
Elle raffole de vous, Marquis. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Il y a des femmes comme cela, qui vous séduisent dès le premier moment qu'on les voit. (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
Ah, Madame ! Le Vicomte aussi, je vous en prie. (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
Vous le croyez ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Non, non ; cependant ne vous éloignez pas. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Vous aimez beaucoup le monde, Madame. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Vous savez comme mon mari m'a rendu malheureuse, pendant trois ans, qu'il m'a tenue renfermée avec lui dans une de ses terres ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Aimez-vous aussi les truites, Madame ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Marquis, vous êtes délicieux ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Oui, c'est délicieux ; c'est ce que je disais ; il vous a fait bien rire hier, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Le_Vicomte ; n'est-ce pas de lui que vous me parliez ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Non, non ; je vous trouve charmant comme cela. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Qu'est-ce que vous voulez ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Vous voyez bien ce papier-là ; devinez. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
C'est que si vous voulez vous remarier... (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Qu'est-ce que vous cherchez encore ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Vous seriez la plus heureuse femme du monde, avec moi. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Avec vous ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Qu'est ce que vous cherchez donc là ? (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
J'en ai un recueil ; si vous voulez, je vous le prêterai ; il est très complet depuis 1650. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Vous êtes toujours le même ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Oui, je suis constant ; cela ne réussit pas toujours, comme vous savez, avec les femmes. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Est-ce que vous avez à vous plaindre des femmes, vous, Marquis ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
À propos de constance, vous souvenez-vous de cet air là, que chante un berger, dans cet Opéra qu'on nous a donné ?... (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Vous chantez à ravir ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Est-ce que vous allez sortir ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Je ne veux pas vous retenir plus longtemps. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Ne venez-vous pas avec moi ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
À propos ; c'est à vous. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Oui ; mais ne vous l'ai-je pas dit donc ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Que j'avais la plus grande envie de vous épouser. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Mais, à quoi donc pensez-vous ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Que je vous ai chanté un air de Silvie. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Venez, venez à la Comédie ; vous en apprendrez d'autres. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Où allez-vous donc, Marquis ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Je vous demande bien pardon. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)

LA RECOMMANDATION (1771)

Ah, c'est vous, Monsieur. (Acte 1, scène 1, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Dans quel état vous voilà ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Vous me voyez dans le plus grand attendrissement. (Acte 1, scène 1, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Vous le croyez, et vous n'en avez peut-être jamais lu. (Acte 1, scène 1, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Vous n'avez pas besoin de ces livres-là, pour jouir de toute la délicatesse, de toute la sensibilité de votre âme. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Je suis bien aise que vous ayez bonne opinion de moi, certainement ; mais convenez que vous seriez fâché de me voir de l'orgueil ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Je ne vous en crois pas capable. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Et moi, je craindrais d'être toute prête d'en avoir, étant louée par vous. (Acte 1, scène 1, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Vous parlez en homme d'État, ainsi chacun de nous fait son métier. (Acte 1, scène 1, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Vous faites bien celui d'une femme qui mérite l'estime et l'amour de son mari. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Notre bonheur commun dépend de nous ; vous pensez assez solidement pour fuir les gens frivoles, légers ou perfides ; comment ne les haïrais-je pas, et comment pourrais-je les craindre ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Je suis bien aise de vous voir cette façon de penser. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Si vous étiez capable de quelques goûts passagers, je vous plaindrais ; parce que les remords ne vous en laisseraient pas jouir tranquillement. (Acte 1, scène 1, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Vous me charmez ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Je ne vous ferai point de ces protestations, ridicules souvent ; parce qu'on ne peut pas répondre dune faiblesse quand on est homme ; mais ces remords dont vous me parlez, m'effrayent si fort, que je me crois au-dessus de danger. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BRUY?RE)
Vous me charmez chaque jour de plus en plus, oui... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Madame, je suis désespérée de ne m'être pas trouvée chez moi, lorsque vous m'avez fait l'honneur d'y venir. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Il est vrai, Madame, qu'on ne vous trouve guère. (Acte 1, scène 2, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Madame, comment vous trouvez-vous de ce temps-là ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Vous êtes bienheureuse, pour moi il y a des jours où je suis anéantie et, si cela dure... (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
À propos, Madame, aimez-vous toujours les tragédies ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Vous en allez avoir une nouvelle, à et qu'on m'a dit, qui sera admirable ; j'ai fait louer une loge, parce que je n'en ai pas à ce spectacle-là, je ne le puis souffrir ; je ne vais qu'à l'Opéra et aux Italiens ; mais pour cette pièce-là, je veux absolument la voir : si vous n'aviez pas de loge, et que vous voulussiez... (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Ma belle-soeur aura la sienne, Madame ; mais je ne vous en suis pas moins obligée de votre offre. (Acte 1, scène 2, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Quoi, Madame, vous n'aimez pas la lecture ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Mais là, Madame, n'auriez-vous pas le temps de lire pendant vos semaines ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Madame, il faut que je vous dise comment il est. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Oh, il faut que vous fassiez le mien. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Je ne peux pas vous bien dire... (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Vous imaginez bien ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Et vous vous assoirez sur des instruments de Musique ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Mais à propos, vous avez raison, cela est absurde ! (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Voulez-vous bien, Madame ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Ah, mon_Dieu ! J'oubliais, j'ai une affaire à vous, Monsieur de la Bruyère ; c'est même ce qui m'a fait sortir de bonne heure ; parce que plus tard je craignais de ne pas vous trouver. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Voulez-vous bien me dire ce que c'est ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
C'est une persécution ; mais vous n'en ferez que ce que vous voudrez. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Si cela vous intéresse, je serai charmé... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Voulez-vous que je le fasse entrer ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Fi donc ! Mon oncle prétend que vous avez des bureaux ; j'ai son mémoire quelque part, voyons dans mon sac ; bon ! je l'ai laissé chez moi. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Enfin je lui dirai que je vous en ai parlé ; m'en voilà quitte. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Non, je ne veux pas vous tourmenter davantage là-dessus. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Madame, vous voulez donc bien que je passe par là ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Je reviendrai par ici, ainsi je vous verrai en sortant. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Où voulez-vous donc aller, Monsieur de La Bruyère ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Restez donc là, je vous prie. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Puisque vous le voulez... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Comment voulez-vous que cela soit autrement, avec une femme comme celle-là ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Monsieur, si vous pouviez faire quelque chose pour lui. (Acte 1, scène 3, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Avez-vous une place à donner ? (Acte 1, scène 3, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Eh bien, parlez-lui, vous jugerez facilement de quoi il est capable. S'il n'avait pas compté sur Madame de Saint-Léger, il aurait trouvé quelqu'un qui l'aurait mieux protégé, ne m'ôtez pas cette satisfaction. (Acte 1, scène 3, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Je voudrais que vous puissiez faire quelque chose pour lui ; quand ce ne serait que pour faire sentir à la Comtesse, que quand on ne fait pas mieux les affaires dont on se charge, on ne devrait pas s'en mêler ; et qu'on y fait plus de tort que de bien. (Acte 1, scène 3, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Monsieur, donnez-vous la peine d'entrer. (Acte 1, scène 4, LE GRAND)
C'est de vous, Monsieur, que Madame de Saint-Léger m'a parlé ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Oui. Mais, Monsieur, qu'est-ce que vous voudriez avoir ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Est-ce que Madame_la_Comtesse de Saint-Léger, Monsieur, ne vous a pas donné mon mémoire ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DUMONT)
Si vous en avez un, Monsieur, donnez-le, ou dites vous-même votre affaire. (Acte 1, scène 5, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Quoi, c'est vous qui travaillez dans les domaines ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
On vous avait desservi ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Tenez, Monsieur, Dumont, vous aviez une si bonne réputation, que je vous ai fait chercher partout ; je vous ai demandé à Monsieur de la Bonde, il m'a dit qu'il ne savait ce que vous étiez devenu. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Il m'a beaucoup parlé de vous, Monsieur de Rondière, c'était ce qui m'avait donné envie de vous avoir. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Monsieur, est-ce que cela ne vous touche pas ? (Acte 1, scène 5, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Je vous demande bien pardon de vous exposer tout cela ; mais je ne l'aurais jamais fait, si votre bonté ne m'avait rassuré, sans m'humilier. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DUMONT)
Et moi aussi, et je vais vous le prouver. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Ah, Monsieur, que je vous en aurai d'obligation ! (Acte 1, scène 5, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Vous êtes folle. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Vous lui donnez donc la place que vous avez ? (Acte 1, scène 5, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Ah, Monsieur, vous me faites un plaisir !... (Acte 1, scène 5, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Assurément, j'allais vous le proposer, vous m'avez prévenue. (Acte 1, scène 5, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Monsieur Dumont, qu'avez-vous ? (Acte 1, scène 5, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Madame, je suis si saisi d'étonnement, d'admiration, que tout mon regret est de ne pouvoir pas vous témoigner ma reconnaissance, comme je le désire... (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DUMONT)
Eh bien, pourquoi donc êtes-vous entrée ici ? (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Mais, Monsieur, ce n'est pas ma faute si vous n'avez pas réussi, vous demandez une chose impossible, Monsieur de la Bruyère doit vous l'avoir dit, je lui ai donné votre mémoire. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Je vous dis que j'ai fait l'impossible : vous direz à mon oncle, que ce n'est pas ma faute. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Je n'y comprends rien : quoi, ce n'est pas à vous, Madame, que je dois le bonheur qui m'arrive ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DUMONT)
Non, Madame, la tête ne lui a pas tourné ; mais il faut vous avouer ce qui est arrivé. (Acte 1, scène 6, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Quoi, réellement lui auriez-vous donné l'emploi que je demandais pour lui ? (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
J'en serais charmé ; c'est un très honnête garçon à qui je m'intéresse vivement et vous ne sauriez me faire un plus grand plaisir. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
La manière dont vous vous y intéressez, Madame, m'a fait faire quelques réflexions et c'est moi qui ai engagé Monsieur de la Bruyère à le voir. (Acte 1, scène 6, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Madame, je vous en fais tous mes remerciements. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Madame, vous ne nous en devez aucun ; et c'est son mérite qui a déterminé Monsieur de la Bruyère en sa faveur. (Acte 1, scène 6, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Si je n'avais pas su ce qu'il valait, je ne vous en aurais pas parlé non plus. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Mon oncle viendra sûrement vous remercier. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
À propos, Monsieur de la Bruyère, j'ai à vous solliciter pour moi-même. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Si vous sollicitez aussi bien que pour les autres, vous devez être sûr de réussir. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Vous plaisantez toujours : mais je vous en prie, écoutez moi. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Me ferez-vous ce plaisir-là ? (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Eh bien, je vous apporterai tous mes papiers un de ces jours. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Ne vous donnez pas cette peine-là. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Envoyez-les à Monsieur Dumont ; c'est lui qui a cette partie-là actuellement et si ce que vous demandez est juste, je ne doute pas qu'il ne fasse valoir vos intérêts. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE LA BRUY?RE)
Il est pourtant devant vous, Madame ; mon mari le prend pour secrétaire. (Acte 1, scène 6, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Monsieur Dumont, je vous recommande mon affaire au moins ; j'espère qu'à la considération de mon oncle, vous voudrez bien la rapporter favorablement. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Madame, je serai trop heureux de pouvoir vous prouver combien je suis reconnaissant de toutes vos bontés. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DUMONT)
Madame, vous ne vous ne voulez donc pas de ma loge pour la pièce nouvelle ? (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Je m'enfuis, j'ai tout plein de visites à faire ; je suis charmée d'avoir eu l'honneur de vous trouver. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Où allez-vous donc ? (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Je vous en prie. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Puisque vous me le défendez absolument... (Acte 1, scène 6, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Vous vous moquez de moi. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Allons, Monsieur de La Bruyère, n'allez-vous pas encore vouloir me conduire aussi ? (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Non, je veux que vous restiez. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Monsieur Dumont, je me recommande à vous. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
J'espère que vous viendrez nous voir ? (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
Madame, j'aurai l'honneur de vous aller remercier. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DUMONT)
Vous étiez là en bonnes mains, Monsieur Dumont. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Quoi, Monsieur, est-ce que Madame_la_Comtesse ne vous avait pas parlé en ma faveur ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DUMONT)
Elle vous avait bien recommandé. (Acte 1, scène 7, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Vous n'en avez qu'à votre mérite. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Demain matin, je vous verrai ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA BRUY?RE)
Tranquillisez-vous, ce quelqu'un ne sera pas à plaindre, il vous connaît de réputation, et il sera sûrement votre ami. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Nous vous montrerons aussi demain l'établissement de Madame votre mère. (Acte 1, scène 7, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Je vous réponds que c'est un très bon sujet que cet homme-là. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Où soupez-vous ce soir ? (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Y viendrez-vous ? (Acte 1, scène 8, MADAME DE LA BRUYÈRE)
Un peu tard, et je vous ramènerai. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)
Vous êtes bien contente. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE LA BRUYÈRE)

L'IMPORTANT (1771)

Ne veux-tu pas que j'aille me casser la tête sur des Cartes de Géographie, ou à faire des calculs ? C'est à vous autres Messieurs de l'État-Major, à vous donner cette peine-là. (Acte 1, scène 1, D'AUVERSAC)
Ah, c'est vous, Monsieur de Saint-Gratien. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
N'avez-vous pas vu le petit Duc, votre Colonel ? (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Il me donne rendez-vous ici, pour que nous parlions de ses affaires, et je ne le trouve pas. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Je n'en sais rien, il ne m'en a pas parlé : mais Monsieur le Chevalier, j'ai été chez vous ce matin, pour avoir l'honneur de vous voir, vous veniez de sortir. (Acte 1, scène 2, SAINT-GRATIEN)
Avez vous une place ici ? (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Non, vraiment ; et vous ? (Acte 1, scène 2, SAINT-GRATIEN)
Vous êtes bien heureux ! (Acte 1, scène 2, SAINT-GRATIEN)
Savez-vous quand Monsieur le Maréchal partira ? (Acte 1, scène 2, SAINT GRATIEN)
C'est un secret ; mais vous allez avoir vos ordres tout-à-l'heure. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Cela fera difficile ; si vous voulez, j'en parlerai au Maréchal, et j'obtiendrai sûrement qu'on retarde votre départ. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Vous me feriez plaisir. (Acte 1, scène 2, SAINT-GRATIEN)
Je vous dis que j'en fais mon affaire. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Je vous en ferai très obligé, je n'ai besoin que de huit jours, pour avoir seulement le temps d'acheter des chevaux. (Acte 1, scène 2, SAINT-GRATIEN)
Monsieur le Chevalier, quand pourrai-je avoir l'honneur de vous voir ? (Acte 1, scène 2, SAINT-GRATIEN)
Mais quand vous voudrez ; demain, après demain, ou à Versailles , où nous serons toute la semaine prochaine. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Vous voilà, mon cher Saint-Gratien ! (Acte 1, scène 4, LE MARÉCHAL)
Je suis bien aise de vous voir. (Acte 1, scène 4, LE MAR?CHAL)
Vous viendrez ce soir chez moi, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 4, LE MAR?CHAL)
Hé bien, qui vous en empêchera ? (Acte 1, scène 4, LE MARÉCHAL)
C'est qu'on m'a dit que vous seriez renfermé toute la soirée, avec Monsieur le Chevalier de Coure-Plaine. (Acte 1, scène 4, SAINT-GRATIEN)
Avec le Chevalier de Coure-Plaine ! Et qui vous a dit cela ? (Acte 1, scène 4, LE MARÉCHAL)
Vous ne vous en irez qu'avec moi. (Acte 1, scène 4, LE MARÉCHAL)
Monsieur le Maréchal, je venais savoir si vous arriviez , pour... (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Où avez-vous donc pris, Monsieur le Chevalier, que nous devions être renfermés ensemble toute la soirée ? (Acte 1, scène 5, LE MARÉCHAL)
Et pour travailler avec vous, encore. (Acte 1, scène 5, LE MARÉCHAL)
C'est que j'ai pensé que vous aimeriez mieux voir Monsieur de Saint-Gratien, le matin. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Vous avez fort mal pensé, je veux le voir toujours, à toute heure. (Acte 1, scène 5, LE MARÉCHAL)
Et vous vous mêlez de vouloir protéger ? (Acte 1, scène 5, LE MAR?CHAL)
Cela vous va bien, vis-à vis de lui surtout. (Acte 1, scène 5, LE MAR?CHAL)
Oui, vous. (Acte 1, scène 5, LE MARÉCHAL)
Vous me faites partir bientôt, à vous entendre ; je suis à vos ordres apparemment ? (Acte 1, scène 5, LE MAR?CHAL)
Oui, Monsieur le Maréchal, je venais au devant de vous pour vous le dire. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Venez, Saint-Gratien, je veux vous présenter à Madame la Maréchale, il faut pour faire connaissance avec elle, que vous veniez souper avec nous. (Acte 1, scène 5, LE MARÉCHAL)
Et où étiez-vous, vous ? (Acte 1, scène 5, LE MARÉCHAL)
Hé-bien, vous trouverez une autre place, un agréable comme vous, ne saurait jamais manquer. (Acte 1, scène 5, LE MARÉCHAL)
Allons, je vous dis que je le veux. (Acte 1, scène 5, LE MARÉCHAL)

L'APRÃˆS-DINÃ‰E (1771)

Hé bien, Mademoiselle, on ne peut donc pas vous avoir ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE VERNANT)
Oh, vous voilà comme tous les ouvriers qui vous persécutent pour avoir votre pratique, et puis dont on ne peut rien tirer. (Acte 1, scène 1, MADAME DE VERNANT)
Vous trouvez toujours ce que je de lire impossible, et puis vous viendrez me dites que vous m'êtes bien attachée. (Acte 1, scène 1, MADAME DE VERNANT)
Vous verrez que j'ai de l'humeur ; parce que je veux avoir quelque chose dont j'ai besoin. (Acte 1, scène 1, MADAME DE VERNANT)
Donnez-moi ce petit tabouret sous mes pieds, et allez vous-en. (Acte 1, scène 1, MADAME DE VERNANT)
Il a des façons avec vous qui ne me plaisent point du tout, songez-y. (Acte 1, scène 1, MADAME DE VERNANT)
Ah, Monsieur, vous faites toujours un bruit épouvantable quand vous entrez chez moi ; je n'ai pas dormi de la nuit, j'ai une migraine affreuse, et vous venez là... (Acte 1, scène 2, MADAME DE VERNANT)
Moi, Madame, je ne sais pas cela ; on ne peut jamais vous voir le matin. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE VERNANT)
N'allez-vous pas me quereller ? (Acte 1, scène 2, MADAME DE VERNANT)
Comment trouvez vous cette perruque-là ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE VERNANT)
Je vous réponds qu'elle me va très bien, tout le monde m'en a fait compliment aujourd'hui à dîner. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE VERNANT)
Parbleu, non ; car c'est votre Président, que vous admirez tant. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE VERNANT)
Il se moque de vous. (Acte 1, scène 2, MADAME DE VERNANT)
Ma foi, Madame, ce n'est pas mon affaire ; que n'avez-vous plus d'arrangement. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE VERNANT)
C'est l'Abbé de Grand-Pré, qui me l'a apporté ; il est charmant : je vous voulez, je vous le prêterai. (Acte 1, scène 2, MADAME DE VERNANT)
Je vous dis, Madame, que cela est inutile. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE VERNANT)
Je ne vous ai pas donné, il y a deux mois, deux toiles superbes ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE VERNANT)
Il n'a rien du tout, je vous assure. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE VERNANT)
Mais il faut que je vous parle absolument. (Acte 1, scène 3, MADAME DE VERNANT)
Souperez-vous ici ? (Acte 1, scène 3, MADAME DE VERNANT)
Je n'en sais rien ; Monsieur l'Abbé, je vous donne bien le bonjour. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE VERNANT)
Vous êtes bien pressé ! (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Qu'est-ce que vous avez donc aujourd'hui, Madame ? (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
C'est mon mari ; vous savez bien comme sont ces messieurs-là. (Acte 1, scène 4, MADAME DE VERNANT)
Vous n'imaginez pas ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE VERNANT)
Cela vous est bien aisé à dire. (Acte 1, scène 4, MADAME DE VERNANT)
Oh, pour cela, vous avez bien raison ; voilà l'état que j'aurais ambitionné si j'avais été femme. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Vous apportez un bien considérable à votre mari, et vous n'en jouissez pas ; ce n'est pas la peine. (Acte 1, scène 4, MADAME DE VERNANT)
Et encore, ils vous refusent tout, pour donner à des créatures qui font mal au coeur. (Acte 1, scène 4, MADAME DE VERNANT)
Vous trouvez cela, vous ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE VERNANT)
Allons, l'Abbé, vous ne vous y connaissez point du tout. (Acte 1, scène 4, MADAME DE VERNANT)
Cela peut être, vous savez bien que je ne vois pas de loin ; mais c'est Madame de Rouvière qui est charmante ! (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Allons, vous êtes comme le Président à qui un chat coiffé tourne la tête. (Acte 1, scène 4, MADAME DE VERNANT)
Vous avez raison. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Souperez-vous ici ce soir, l'Abbé ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE VERNANT)
Vous venez pour vous excuser apparemment ; car vous m'aviez promis hier. (Acte 1, scène 4, MADAME DE VERNANT)
Elle a des dents qui ne finissent pas ; mais vous ne voyez rien de tout cela, vous autres hommes, voilà comme vous êtes. (Acte 1, scène 4, MADAME DE VERNANT)
Je vous assure que vous seriez très contente d'elle, si vous la connaissiez. (Acte 1, scène 4, L'ABBÉ)
Où allez-vous donc, l'Abbé ? (Acte 1, scène 5, MADAME DE VERNANT)
Est-ce le chevalier qui vous chasse ? (Acte 1, scène 5, MADAME DE VERNANT)
Non ; mais vous savez bien... (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Cela vous fâche ; il est dangereux, l'Abbé, Madame. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Je vous dis, l'Abbé, que je veux que vous restiez. (Acte 1, scène 5, MADAME DE VERNANT)
Sans doute, il a quelque veuve à consoler ; c'est le consolateur des veuves, Madame ; grand joueur de cavagnole : j'ai découvert cela moi, tel que vous me voyez. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Monsieur le Chevalier, je n'aime point ces plaisanteries-là, je vous prie. (Acte 1, scène 5, L'ABBÉ)
Vous le tourmentez horriblement, ce pauvre Abbé. (Acte 1, scène 6, MADAME DE VERNANT)
Vous devez être fatigué. (Acte 1, scène 6, MADAME DE VERNANT)
Je vous le demande ? Et je dois aller souper à la Campagne encore. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Vous n'avez donc pas dîné ? (Acte 1, scène 6, MADAME DE VERNANT)
Ah, ne dites donc pas cela ; il est vrai que je ne crois pas qu'on languisse longtemps avec elle, et j'ose me flatter que si j'avais voulu... mais dans ce temps-là... vous savez bien... (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Aviez-vous déjà Madame de Mirevault ? (Acte 1, scène 6, MADAME DE VERNANT)
Vous le croyez ? (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
J'en fuis sûre. Cela vous détermine, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 7, MADAME DE VERNANT)

LE BAL (1822)

Pourquoi désirez-vous de me priver d'un moment si précieux pour moi ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Chevalier, encore une fois, ne me parlez plus sur ce ton-là, ou je ne vous verrai plus. (Acte 1, scène 1, MADAME DE CLERVAUT)
Ne me trouvez-vous pas digne de vous ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Je vous ai déjà dit que je vous estime ; j'aime votre ton ; je suis même charmée de vous rencontrer dans la société : mais pour ce qui est de l'amour, je n'en veux point avoir. (Acte 1, scène 1, MADAME DE CLERVAUT)
Si je ne vous déplais pas, pourquoi refuser mes soins ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Est-ce faire une indiscrétion de vous le demander ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Si vous m'estimez, pourquoi me le taire ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Vous avez raison : ce sera peut-être un moyen de vous guérir de votre amour, et de vous empêcher de perdre un temps que vous emploieriez mieux ailleurs. (Acte 1, scène 1, MADAME DE CLERVAUT)
D'être aimée autant que vous méritez de l'être. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Vous le croyez ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Mais si vous l'aimez réellement, votre bonheur ne sera pas long. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Les moyens que vous voulez même employer pour me faire répondre à vos sentiments, feront le contraire, et m'éloigneront de vous entièrement. (Acte 1, scène 1, MADAME DE CLERVAUT)
Mais si Clervaut vous trompe ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Et quelle opinion vous restera-t-il de moi ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Me mépriserez-vous assez pour vouloir conserver une impression aussi cruelle pour moi ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Il peut vous avoir aimée : je le crois comme vous ; mais son amour n'a pas été assez fort pour résister au désir d'être aimé d'une autre. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Mais si cela n'est pas vrai, à quoi pouvez-vous vous attendre ? (Acte 1, scène 1, MADAME DE CLERVAUT)
Je vous la promets ; songez-y avant de rien entreprendre. (Acte 1, scène 1, MADAME DE CLERVAUT)
Mais si vous êtes convaincue, vous n'aurez plus de raisons à m'opposer. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Ce n'est plus un vol que je lui fais ; vous n'avez pas encore connu le bonheur d'aimer ; je vous réponds toute ma vie de n'avoir de volontés que les vôtres, si votre coeur peut devenir sensible. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Que me promettez-vous ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Vous êtes de la taille de madame d'Orville... (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Parlez gras comme elle ; il s'y trompera, et vous connaîtrez facilement le fond de son coeur. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Si ce moyen-là vous manque, je vous en trouverai d'autres, je vous en réponds. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Je crois que je dois m'en rapporter à vous; mais songez, encore une fois, à tout ce que vous risquez, si vous vous trompez : je ne vous reverrai de ma vie. (Acte 1, scène 1, MADAME DE CLERVAUT)
Vous me connaissez ? (Acte 1, scène 3, MADAME DE CLERVAUT)
Vous êtes galant au bal. (Acte 1, scène 3, MADAME DE CLERVAUT)
Allez faire un tour de bal ; je commence à vous croire. (Acte 1, scène 3, MADAME DE CLERVAUT)
Ah, vous voilà jaloux déjà ! (Acte 1, scène 4, MADAME DE CLERVAUT)
C'est une preuve d'amour que vous voulez me donner apparemment : mais je vous avertis que c'est très mal commencer ; car je hais les jaloux à la mort. (Acte 1, scène 4, MADAME DE CLERVAUT)
Quittez, je vous prie, le ton de la plaisanterie, quand il s'agit de l'affaire la plus sérieuse que je pense avoir de ma vie. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE CLERVAUT)
Dites-moi si vous êtes réellement jaloux de Madame de Clervaut. (Acte 1, scène 4, MADAME DE CLERVAUT)
Que vous importe?Laissez-moi vous parler, et ne m'occuper que de vous; je vous en supplie, répondez moi. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE CLERVAUT)
Mais, répondez-moi vous-même. (Acte 1, scène 4, MADAME DE CLERVAUT)
Madame, j'estime madame de Clervaut : je l'ai aimée à la fureur ; mais je vous ai vue, puis-je l'aimer encore ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE CLERVAUT)
Je n'en sais rien ; mais vous me le paraissez davantage. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE CLERVAUT)
Je ne peux plus m'occuper que de vous ; je vous consacre ma vie ; mon bonheur est entre vos mains ; décidez de mon sort. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE CLERVAUT)
Ce ton devient bien grave au moins, pour un bal; et si l'on attaquait aussi vivement madame de Clervaut ici, je crois que cela ne vous plairait pas, si vous le saviez. (Acte 1, scène 4, MADAME DE CLERVAUT)
Mais, madame, pourquoi vouloir toujours me parler d'une autre chose que de vous ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE CLERVAUT)
Vous ne le devinez pas ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE CLERVAUT)
Allez, je ne vous parle que de moi et de mes intérêts. (Acte 1, scène 4, MADAME DE CLERVAUT)
Que de vous et de vos intérêts ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE CLERVAUT)
Je ne vous comprends point... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE CLERVAUT)
Je n'ose vous le dire. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE CLERVAUT)
Vous me trouveriez trop vain. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE CLERVAUT)
J'imagine que vous êtes jalouse... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE CLERVAUT)
Mais si cela était, que feriez-vous pour me rassurer ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE CLERVAUT)
Tout, tout ; vous n'avez qu'à ordonner. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE CLERVAUT)
Commandez, je vous en supplie. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE CLERVAUT)
Eh bien, vous avez son portrait, je veux que vous me le sacrifiiez. (Acte 1, scène 4, MADAME DE CLERVAUT)
Ah, que ne me demandez-vous quelque chose de plus difficile ! (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE CLERVAUT)
Vous le décidez dans ce moment. (Acte 1, scène 4, MADAME DE CLERVAUT)
Tenez, masque, gardez-moi cela jusqu'à ce que je vous le demande. (Acte 1, scène 5, MADAME DE CLERVAUT)
Je vous suis. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Eh bien, messieurs, que faites-vous donc ici ? (Acte 1, scène 7, MADAME D'ORVILLE)
Comment, pourquoi êtes-vous si étonné ? (Acte 1, scène 7, MADAME D'ORVILLE)
C'est de ce que vous avez pu changer de domino si promptement. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE CLERVAUT)
Rêvez-vous ? (Acte 1, scène 8, MADAME D'ORVILLE)
Je ne viens pas de causer ici avec vous dans l'instant ? (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE CLERVAUT)
Je ne sais ce que vous voulez dire. (Acte 1, scène 8, MADAME D'ORVILLE)
Vous voulez m'inquiéter, apparemment ? (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE CLERVAUT)
Je vous réponds que je ne plaisante nullement. (Acte 1, scène 8, MADAME D'ORVILLE)
Je vois que vous voulez vous dédire de tout ce que vous m'avez fait espérer. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE CLERVAUT)
Vous plaisantez vous-même, assurément. (Acte 1, scène 8, MADAME D'ORVILLE)
Je puis vous prouve aisément que depuis que le bal est commencé, je ne suis pas sortie de l'endroit où l'on danse ; et j'ai toujours eu le même domino. (Acte 1, scène 8, MADAME D'ORVILLE)
Vous m'affligez, vous me désespérez. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE CLERVAUT)
Vous le savez, Madame. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE CLERVAUT)
Je vous jure que non. (Acte 1, scène 8, MADAME D'ORVILLE)
Après tout ce que vous m'avez dit, après la preuve que je vous ai donnée de mon amour pour vous.... (Acte 1, scène 8, MONSIEUR DE CLERVAUT)
Je vois que vous avez été joué, et que vous avez été la dupe d'une autre. (Acte 1, scène 8, MADAME D'ORVILLE)
Informez-vous, et tout vous convaincra que je ne vous ai pas parlé de la soirée. (Acte 1, scène 8, MADAME D'ORVILLE)
Adieu ; tout ce que je puis faire pour vous, c'est de ne rien dire de cette aventure. (Acte 1, scène 8, MADAME D'ORVILLE)
Tout comme il vous plaira. (Acte 1, scène 8, MADAME D'ORVILLE)

LE BOUDOIR. (1768)

Que dites-vous de ce boudoir ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-DE-BOURVAL)
Vous en devinez bien l'Auteur ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-DE-BOURVAL)
Bien loin d'être une folie, quand vous saurez mon projet, vous ne manquerez sûrement pas de m'approuver. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-DE-BOURVAL)
Vous êtes riche, et vous avez raison de vous satisfaire, ainsi je puis avoir tort. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-D-ORSANT)
Vous savez que le père de Mademoiselle de Saint-Edme en mourant, mes chargea de marier sa fille, quand elle serait en âge. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-DE-BOURVAL)
Je crois vous deviner. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-D-ORSANT)
Elle est bien jeune pour vous. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-D-ORSANT)
Si j'étais plus jeune, je n'aurais pas recours à ces moyens ; mais, puisque tout ce que vous voyez ici, vous a charmé, il me semble qu'elle doit y perdre son insensibilité, et que dans ce trouble, voyant ce que j'ai fait pour elle, sa reconnaissance favorisera le désir que j'ai de l'épouser. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-DE-BOURVAL)
Je vous comprends bien ; mais qui vous répondra que vous deviendrez l'objet de ses pensées, de ses désirs ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-D-ORSANT)
Il fallait donc ne faire peindre ici que les amours de Jupiter au lieu de ceux d'Apollon, Adonis, d'Endimion, de Mars, cela aurait mieux dirigé ses pensées sur vous. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-D-ORSANT)
Je n'aime point cette mauvaise plaisanterie-là, je vous en avertis. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-DE-BOURVAL)
Mais ne connaît-elle que vous d'hommes ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-D-ORSANT)
Vous croyez que mon neveu le Chevalier, par exemple... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-D-ORSANT)
Enfin, je ne sais ce qui vous arrivera ; mais si rien ne réussit de tout ce dont vous vous flattez, n'en soyez pas surpris. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-D-ORSANT)
Je souhaite de tout mon coeur de me tromper, quand ferez-vous cette épreuve ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-D-ORSANT)
Ce soir je pourrai donc vous féliciter ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-D-ORSANT)
Allons, je viendrai vous revoir. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-D-ORSANT)
Vous me ferez grand plaisir. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-DE-BOURVAL)
Tenez , voilà Sophie, donnez-lui vos derniers ordres ; mais souvenez-vous... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-D-ORSANT)
Hé, Monsieur, vous m'avez déjà dit cela cent fois. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
Hé, Monsieur, allez-vous-en. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
Sortons d'ici, je vous prie. (Acte 1, scène 3, SOPHIE)
Oui, mais je n'y veux pas rester avec vous. (Acte 1, scène 3, SOPHIE)
Je n'ai qu'un mot à vous dire. (Acte 1, scène 3, LE-CHEVALIER)
Hé bien, dépêchez-vous donc. (Acte 1, scène 3, SOPHIE)
Mon oncle vient de sortir d'ici ; vous savez à quel point il m'aime ; j'ai parlé hier de Mademoiselle de Saint-Edme, devant lui avec transport, avec tout l'amour que je ressens pour elle. (Acte 1, scène 3, LE-CHEVALIER)
Vous l'aimez ? (Acte 1, scène 3, SOPHIE)
C'est ce que je veux savoir ; ils ont été renfermés ici longtemps, à ce qu'on m'a dit ; j'ai vu sortir mon oncle en riant ; j'ai été prêt à lui sauter au col ; mais je me suis retenu ; je veux auparavant apprendre de vous si je ne me trompe pas. (Acte 1, scène 3, LE-CHEVALIER)
Et Mademoiselle de Saint-Edme vous aime-t-elle ? (Acte 1, scène 3, SOPHIE)
Vous ne lui avez donc jamais parlé de votre amour ? (Acte 1, scène 3, SOPHIE)
Je ne veux pas que vous soyez ici ensemble. (Acte 1, scène 3, SOPHIE)
Hé bien, entrez dans cette garde-robe, vous la verrez au travers des fleurs qui sont peintes sur la glace de la porte, et vous ne remuerez pas. (Acte 1, scène 4, SOPHIE)
Qu'avez-vous donc ? (Acte 1, scène 4, SOPHIE)
Oui, c'est beau, si vous voulez ; il y a bien de l'or. (Acte 1, scène 4, SOPHIE)
Ce n'est pas là ce qui vous y paraît le moins joli, dites la vérité. (Acte 1, scène 4, SOPHIE)
Et qu'y feriez-vous? (Acte 1, scène 4, SOPHIE)
Vous y écririez, et à qui ? (Acte 1, scène 4, SOPHIE)
Vous ne vous ennuieriez jamais ! (Acte 1, scène 4, SOPHIE)
Regardez Vénus, elle vous ressemble comme si c'était votre portrait ; ne trouvez-vous pas ? (Acte 1, scène 4, SOPHIE)
Mais vous ne la regardez pas. (Acte 1, scène 4, SOPHIE)
Vous regardez Adonis ? (Acte 1, scène 4, SOPHIE)
Vous croyez qu'il vous regarderait ? (Acte 1, scène 4, SOPHIE)
Vous le voudriez, achevez ? (Acte 1, scène 4, SOPHIE)
Vos voeux sont prévenus, Mademoiselle, je vous aime, je vous adore depuis que j'ai le bonheur de vous connaître et c'est pour toute ma vie. (Acte 1, scène 4, LE-CHEVALIER)
Approuvez-vous tout l'amour que vous m'inspirez ? (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Vous ne répondez point. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Ce n'est pas pour vous qu'il l'est le plus. (Acte 1, scène 4, SOPHIE)
Chevalier, vous m'avez surpris. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE-DE-SAINT-EDME)
Il est vrai, mais me le pardonnez-vous ? (Acte 1, scène 4, LE-CHEVALIER)
À quoi me servirait de vous aimer ? (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE-DE-SAINT-EDME)
Je ne comprends pas pourquoi je vous vois aujourd'hui si différemment de ce que je vous avais vu jusqu'à présent. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE-DE-SAINT-EDME)
C'est que vous doutiez de mon coeur ; sans doute ; vous ne me rendiez pas justice, vous ne vous la rendiez pas à vous-même. (Acte 1, scène 4, LE-CHEVALIER)
Levez-vous, Chevalier, je vous en prie. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE-DE-SAINT-EDME)
Consentez que je vous fasse demander par mon oncle à Monsieur de Bourval. (Acte 1, scène 4, LE-CHEVALIER)
Ah, je mourrai de joie de l'excès de mon bonheur, oui, je jure à vos pieds de vous adorer toute ma vie. (Acte 1, scène 4, LE-CHEVALIER)
Que faites-vous là , Mademoiselle ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-DE-BOURVAL)
J'essaye votre boudoir, Monsieur, il est délicieux, et je vous ai la plus grande obligation. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE-DE-SAINT-EDME)
Oui, sans lui, je n'aurais peut-être jamais su que Monsieur le Chevalier m'aimait ; peut-être même n'y aurais-je pas été aussi sensible ; c'est à vous que je devrai tout mon bonheur. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE-DE-SAINT-EDME)
Monsieur, elle est sensible, elle en convient ; n'est-ce pas ce que vous en vouliez savoir ? (Acte 1, scène 5, SOPHIE)
Mon ami, ce polisson-là est plus dangereux que vous ne le croyiez. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-D-ORSANT)
Ah, mon oncle, vous m'aimez !... (Acte 1, scène 5, LE-CHEVALIER)
Allons, mon ami, imitez-moi, je donne tout mon bien à mon neveu ; accordez-lui Mademoiselle de Saint-Edme, vous remplirez entièrement les volontés de son père. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-D-ORSANT)
Mais vous savez... (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-DE-BOURVAL)
C'était des désirs et non pas de l'amour que vous aviez, et vous retrouverez aisément avec une autre, ce que vous perdez avec elle. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-D-ORSANT)
Cette épreuve était folle, je vous l'avais prédit. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-D-ORSANT)

Ã€ TROMPEUR, TROMPEUR ET DEMI (1768)

Monsieur le chevalier, voulez-vous en vous donner la peine d'entrer ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Asseyez-vous donc, monsieur, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
En ce cas-là, monsieur, vous ne pouvez rien demander. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Il y a tout lieu de croire que c'est elle qui retient ce qui devait vous revenir de votre oncle. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Vous devez l'être en effet. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Voilà pourquoi je m'adresse à vous, monsieur, parce que vous êtes voisin de Madame de Rupert, et que... (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Mme de Rupert est très avare, et si elle a envie de vous frustrer je ne suis pas étonné qu'elle n'ait pas voulu placer ces fonds. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Non, si vous êtes sûr qu'il n'y a ni fonds ni contrats que l'on connaisse. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Ne pouvez-vous pas vivre dans l'emploi que vous avez ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Vous ne l'épouserez pas, et elle n'en mourra pas : il n'y a que vous à plaindre dans ce cas-ià. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Vous ne savez pas à quel point je suis malheureux : monsieur, mon état est affreux ! (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Vous m'épouvantez. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Quelle affaire avez-vous ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Monsieur, ne nous trahissez pas, je vous en conjure ! (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Elle est devenue grosse : la crainte d'être exposée à la colère de ses parents et son désespoir si je ne voulais l'en sauver en l'enlevant m'ont déterminé à m'enfuir avec elle à Paris, où nous sommes depuis huit jours, et tout prêts à mourir de misère si vous ne trouvez pas quelque moyen de nous en tirer. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Monsieur, je n'abuserai pas de votre confiance en moi, et je ne vous ferai point de reproches sur le malheur où vous avez entraîné une malheureuse personne que vous dites que vous aimez. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Mais savez-vous à qui vous parlez ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Ah ! monsieur, faites de moi ce qu'il vous plaira, mais je vous en supplie, ayez pitié de votre malheureuse nièce : qu'elle ne soit pas la victime de son imprudence. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Monsieur, que faites-vous ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Asseyez-vous et écoutez-moi. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Vous connaît-elle ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Je suis garçon, je ne veux point me marier, j'ai du bien, je le donnerai à ma nièce à condition qu'elle vous épousera. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DU BOULOIR)
Monsieur, Madame de Rupert est là qui demande à vous parler. (Acte 1, scène 3, LAPIERRE)
Monsieur le chevalier, entrez dans ce cabinet : vous en sortirez quand je vous appellerai. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DU BOULOIR)
Ne vous embarrassez pas. (Acte 1, scène 3, LAPIERRE)
Non, non, monsieur. Madame, donnez-vous la peine d'entrer. (Acte 1, scène 3, LAPIERRE)
Je ne sais, monsieur, si j'ai l'honneur d'être connue de vous ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE RUPERT)
Voulez-vous bien vous asseoir ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DU BOULOIR)
Pour une femme raisonnable comme vous, il est étonnant que vous ne l'ayez pas empêché. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DU BOULOIR)
Et il ne vous reste plus rien ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DU BOULOIR)
Que vous reste-t-il donc ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DU BOULOIR)
Sur quoi voulez-vous qu'il vous attaque si vous êtes en règle ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DU BOULOIR)
Si vous avez fait un inventaire, vous le lui présenterez, et s'il veut se porter héritier, il faudra qu'il commence par vous donner tout ce qui vous revient. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DU BOULOIR)
Vous avez bien de la bonté de me tranquilliser, mais ne me fera-t-il pas des frais, toujours ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE RUPERT)
Quand il le gagnerait, si vous n'avez rien, il n'aura rien. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DU BOULOIR)
Et vous avez raison. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DU BOULOIR)
Monsieur, je vous ai bien de l'obligation de m'avoir tranquillisée : je sens que j'ai bien fait de venir vous consulter. (Acte 1, scène 4, MADAME DE RUPERT)
Où allez-vous donc ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DU BOULOIR)
Non, monsieur, c'est dans l'épaisseur du mur, de l'argent, des papiers : laissez-moi aller je vous prie. (Acte 1, scène 6, MADAME DE RUPERT)
Tranquillisez-vous, ce ne sera peut-être rien. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
Je vous dis que vous n'avez rien à craindre : vous voyez bien qu'on n'entend pas de bruit. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
Madame, il n'y avait point de feu du tout, si vous voulez que je vous dise : ceci n'est qu'une plaisanterie et qui tournera sûrement à bien. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
Oui, j'étais pénétré de douleur de voir qu'une honnête femme comme vous était réduite à avoir si peu de quoi vivre, et, pour m'assurer que vous disiez vrai, je vous ai fait donner cette alarme. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
Quoi, monsieur, vous êtes capable de trahison pareille ? (Acte 1, scène 6, MADAME DE RUPERT)
Vous avez avoué, dans l'inquiétude où vous étiez, que vous aviez six cent mille francs en argent et en papiers. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
Eh bien ! Si c'est un dépôt, je m'en vais faire mettre le scellé chez vous et vous faire renfermer jusqu'à ce que ceux à qui il appartient se présentent : voyez, déterminez-vous. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
D'ailleurs, voilà monsieur, qui est le neveu ; de votre mari; il est le maître d'en user avec vous comme il lui plaira. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
Vous êtes le chevalier de Saint-Rieul ? (Acte 1, scène 6, MADAME DE RUPERT)
Madame, consentez à ce que vous propose Monsieur du Bouloir : ceci sera un secret, si vous voulez. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Je ne vous donnerai jamais trois cent mille francs. (Acte 1, scène 6, MADAME DE RUPERT)
En ce cas, on mettra le scellé comme je vous ai dit, et puis vous raurez que ce qui vous revient de droit. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)
Vous êtes mon neveu. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DU BOULOIR)

CONDAMNER SANS ENTENDRE. (1768)

Marquis, me confierez-vous enfin le sujet de votre tristesse ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Oui, mon cher baron, à l'instant même : ce qui m'a fait désirer de vous parleer ici, c'est que je veux vous y montrer le seul objet de consolation qui me reste. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
Ou de regrets, n'importe, écoutez-moi : vous savez que je devais épouser la comtesse à mon retour de Touraine, où je l'ai connue. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
Qui peut vous faire imaginer qu'elle ait pu changer ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Quoique la comtesse y soit née, en vous épousant elle ne pouvait y demeurer longtemps. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
C'est là ce qui vous fait retarder votre mariage ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Ne la suiviez-vous pas dans ces différents amusements ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Elle est peut-être piquée de votre froideur, du peu d'empressement que vous montrez à l'épouser, ne l'ayant amenée à Paris que dans ce dessein. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Au lieu de vous livrer à la douleur que ne lui parlez-vous ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Permettez-moi de vous servir, je veux... (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Vous verrez que c'est encore une autre erreur. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Et cet objet de consolation que vous devez goûter ici, quel est-il ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Vous proposez-vous de devenir infidèle avec tant d'amour ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Je ne vous comprends point. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Je vais vous expliquer ce mystère ; ceci vous paraîtra un peu romanesque, mais n'importe. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
C'est un délire que ce projet : je veux absolument vous en guérir, et... (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Monsieur_le_Baron, vous connaissez ce bosquet que le Marquis vient de faire faire et qu'il nous cachait ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Mais vous étiez avec le Marquis ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Mais que faisiez-vous donc ici ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Il vous montrait son ouvrage apparemment ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Il est vrai, mais vous avez affaire avec mademoiselle, ainsi... (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Nous vous reverrons : vous ne retournez pas aujourd'hui à Paris ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Mais le marquis vous aimait sincèrement ! (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Comment pouvez-vous le soupçonner d'infidélité ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE RICHEVI?RE)
Vous êtes bien jeune, ma nièce, vous ne connaissez pas encore les hommes. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Il ignore que le chevalier doit vous épouser ; en essayant de le faire paraître amoureux de moi, j'ai eu la douleur de voir le marquis insensible à cette épreuve ; non, il ne m'aime plus ! (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Peut-être craint-il de vous offenser en vous montrant de la jalousie. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Mais si vous n'êtes pas heureuse, il manquera toujours quelque chose à la satisfaction que je vais goûter. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Je frémis pour vous ! (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Vous n'avez sûrement pas vu à qui ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Il était seul, vous dis-je. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Ma tante, vous vous moquez de moi. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Je crains en vérité que la tète lui ait tourné : cela est effrayant au moins, et je ne vois pas pourquoi vous seriez jalouse de cette statue. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Je vais vous l'apprendre. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Que ce soit moi je vous prie. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
C'est vous-même. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Il vous aime toujours ! (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Et vous le croyiez ingrat ! (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Oui, ma chère nièce, vous avez raison. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
À quoi pensez-vous donc ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
C'est l'amour même qui vous inspire. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Asseyez-vous sur ce banc, et faites semblant de lire. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Avez-vous un livre? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
J'entends, vous n'aurez pas besoin de livre, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Si vous permettez... (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Quand le marquis et le baron viendront, vous ne vous en irez que lorsque je vous enverrai dire de venir me parler. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Je n'ai point d'autre affaire, je vous en réponds. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Monsieur le chevalier, j'ai une affaire qui ne me permet pas de rester ici, mais je vous y laisse en bonne compagnie : vous n'avez pas, je crois, à vous plaindre de ma confiance en vous. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Non, madame; mais j'ai à me plaindre du retard que vous apportez à mon mariage. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Je suis très aise de vous servir, mais il est cruel que ce soit un ingrat qui empêche l'amant tendre et constant d'être heureux. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Ne voyez-vous pas autant que vous le voulez ce que vous aimez ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Ce n'est pas une situation fâcheuse, et vous pourriez être plus malheureux. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Il est vrai, mais que me sert de me faire jouer un personnage comme celui que je fais auprès de vous, quand le marquis ne montre pas la moindre jalousie? (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Madame, je ne vous comprends point : je vois régner sur votre visage une espèce de satisfaction... (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Adieu, chevalier, je vous reverrai ici. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
La comtesse n'est point comme, à l'ordinaire ; vous-même ne semblez plus partager mon impatience; qu'est-ce que cela veut dire ? (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Le retard ne doit vous faire rien craindre. (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Vous n'êtes pas aujourd'hui comme je vous ai vue jusqu'à présent : loin de partager ma peine... (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Quelle peine voulez-vous que j'aime ? (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Vous m'aimez, que me faut-il de plus ? (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVI?RE)
Aimer autant que je vous aime. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Et qui vous dit que je sois vangée ? (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Vous soupirez ? (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Vous parlez bas. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Ce soir je vous dirai... (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Oui, vous le saurez. (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Vous augmentez mon inquiétude. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Calmez-vous : je vous réponds qu'il ne peut nous arriver rien que d'heureux. (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Vous me trompez peut-être... (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Non, je vous le jure : je ne sais point feindre, et ce soupçon m'offense. (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Vous avez des secrets pour moi, quand jusqu'au moindre mouvement de mon coeur vous est connu. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Je ne vous aime pas ? (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Achever le pensez-vous? (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVI?RE)
Comment voulez-vous que je croie... (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Que je meure à vos pieds si j'ai pu vous accuser... (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Voyez mon repentir : je consens à vous perdre pour toujours, si j'ai jamais d'autres volontés que les vôtres. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Si votre bonheur et le mien ne dépendaient pas du secret que je vous fais, pourrais-je me taire ? (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Vous me ravissez ! (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Monsieur le Chevalier, je vous croyais ici avec Madame_la_Comtesse. (Acte 1, scène 7, LE BARON)
Vous voyez que non : une affaire l'a fait rentrer chez elle. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Venez-vous, monsieur chevalier ? (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Sûrement : je ne vous quitte pas. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Celle qui n'a jamais cessé de vous aimer et qui vous aimera toujours. (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
Tenez, Marquis, voilà l'objet de votre jalousie : voilà le chevalier, dont vous avez retardé sans le savoir, le mariage avec ma nièce. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
Vous allez faire le bonheur de ma tante, le nôtre le suivra : nous n'avons rien à vous reprocher. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)

L'ENRAGÃ‰ (1771)

Voulez-vous bien mettre cela quelque part. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Ah ça, Madame Thomas, qu'est-ce que vous me donnerez à souper ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Tout ce que vous voudrez, Monsieur_le_Comte. (Acte 1, scène 1, MADAME THOMAS)
Vous n'avez qu'à dire. (Acte 1, scène 1, MADAME THOMAS)
Qu'est-ce que vous avez ? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Je ne sais pas bien ; mais si vous voulez, je m'en vais faire monter Monsieur l'Écuyer. (Acte 1, scène 1, MADAME THOMAS)
Avez-vous bien du monde dans ce temps-ci, Madame Thomas? (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Je passerai toujours par ici, moi ; je fuis bien aise de vous voir, Madame Thomas. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Ah, Monsieur, je suis bien votre servante, et vous avez bien de la bonté. (Acte 1, scène 1, MADAME THOMAS)
Et vous m'avez toujours vu grand, vous. (Acte 1, scène 1, LE COMTE)
Ah, Monsieur l'Écuyer, qu'est-ce que vous me donnerez à manger ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Mais qu'est-ce que vous avez ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Et vous ne pourriez pas en avoir une ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Pourquoi dit-il que vous en aviez une l'autre jour ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Vous croyez ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR HACHIS)
Mais dépêchez-vous. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Vous savez bien que depuis qu'on a jeté un sort sur le colombier, il n'y en revient plus. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR HACHIS)
Mais j'aime tout, et vous n'avez rien. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Oui, et vous n'en aurez-pas ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Je vous demande pardon, nous en avons un. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR HACHIS)
Vous n'avez pas autre chose ? (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Non, Monsieur, pour le présent ; mais si vous repassiez dans huit jours... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR HACHIS)
Allons, dépêchez-vous, tous les deux. (Acte 1, scène 2, LE COMTE)
Vous n'attendrez pas. (Acte 1, scène 2, MADAME THOMAS)
Hé, celui que vous aurez. (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Vous verrez, vous verrez. (Acte 1, scène 4, MADAME THOMAS)
Tenez, en voilà des deux façons, vous choisirez. (Acte 1, scène 4, MADAME THOMAS)
Monsieur, je voulais vous dire une chose. (Acte 1, scène 4, MADAME THOMAS)
Attendez donc : le connaissez-vous cet Officier ? (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Vous ne savez pas son nom ? (Acte 1, scène 4, LE COMTE)
Je serai charmé de faire connaissance avec vous. (Acte 1, scène 5, LE COMTE)
Asseyez-vous donc. (Acte 1, scène 5, LE COMTE)
D'où venez-vous comme cela ? (Acte 1, scène 5, LE COMTE)
Et comment appelez-vous... un grand, qui était si fou ? (Acte 1, scène 5, LE COMTE)
Mon Général, si vous voulez j'irai voir. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Oui, oui ; vous êtes ici le Junior, mais voilà Madame Thomas, restez, restez. (Acte 1, scène 5, LE COMTE)
Pas trop, Monsieur, vous en serez bien content. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
Si vous voulez, mon Général, je m'en vais le couper. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Avez-vous faim ? (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
Ah ça, Messieurs, vous n'avez plus besoin de rien ? (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
Vous n'avez pas autre chose ? (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
Quand vous appellerez, je viendrai tout de suite. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
Je vous en redonnerai d'autre quand vous aurez mangé cela. (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
Vous vous étouffez. (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
Mon Général, voulez-vous bien me donner une autre tranche. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Vous mangez trop vite. (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
Quand j'ai grande faim, je ne perds pas de temps, comme vous voyez. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Mon Général, je suis fâché de la peine ; mais si vous vouliez me laisser prendre. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Hé, non, non, un moment s'il vous plaît. (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
Mon Général, voulez-vous bien ?... (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Hé bien, comment le trouvez-vous ? (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
Qu'est-ce que vous avez donc ? (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
C'est que... vous... (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Je vous le dirai si vous voulez, ce n'est rien. (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
Vous ne faisiez pas de même avant le souper. (Acte 1, scène 7, LE CHEVALIER)
Je vous le dirai si vous voulez. (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
Où allez-vous ? (Acte 1, scène 7, LE COMTE)
Qu'est-ce que vous avez donc ? Entrez, entrez. (Acte 1, scène 9, LE COMTE)
Comment s'il le croit, oui, Monsieur, il le croit, et c'est fort mal fait à vous de venir comme cela, décrier mon auberge. (Acte 1, scène 9, MADAME THOMAS)
Vous n'êtes pas enragé ? (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Je vous dis que non. (Acte 1, scène 10, LE COMTE)
J'ai crû que vous alliez le devenir. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
C'est un conte que je vous ai fait. (Acte 1, scène 10, LE COMTE)
Quand je vous l'ai dit, vous n'avez pas voulu me croire. (Acte 1, scène 10, MADAME THOMAS)
Vous savez bien que les enragés ne boivent, ni ne mangent. (Acte 1, scène 10, MADAME THOMAS)
Mais, mon Général, pourquoi faisiez-vous donc toutes ces grimaces ? (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Pour vous empêcher de manger autant : mais nous faisons la même route, et demain je vous promets de vous bien donner à diner. (Acte 1, scène 10, LE COMTE)
Voulez-vous que nous allions voir nos chevaux ? (Acte 1, scène 10, LE COMTE)
Vous ferez bien, Madame Thomas. (Acte 1, scène 10, LE COMTE)

LE CAFÃ‰ BORGNE (1770)

Je vous souffle, je vous souffle : un moment, ma dame n'est pas jouée. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FRAC)
Vous avéz dé grandes résources, Monsieur Frac : rétournéz-vous du côté de la lisière. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRÉPANILLAC)
Vous avez beau plaisanter : si j'avais pris garde à mon jeu... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FRAC)
Vous avez beau gasconner, si j'étais à mon jeu, vous dis-je... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FRAC)
Lé fait est constant, vous êtes plus fort, mais bous avéz la distration contre vous, car, pour lé fond du jeu, qué je quitte la vie tout à l'heure si mortel lé posséde comme vous. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRÉPANILLAC)
Je consens qué vous possédéz lé vôtre : lé ciseau se joue dans votre main... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRÉPANILLAC)
Vous voilà nourri pour quinze jours. (Acte 1, scène 1, TROTIN)
Je vous apporterai demain, sans faute, cetté chanson qué je vous ai promise. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRÉPANILLAC)
Pour des chansons, on n'en manque pas avec vous. (Acte 1, scène 1, MADAME LAVADE)
Que jé fondé près dé ce poêle comme la glace, si jé manque d'une seconde : quand jé vous dis qué jé lé dois recevoir de Mlle Sautreda, la première figurante de la comédie, qué j'ai guérie récemment, et qui doit lé demander à M. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRÉPANILLAC)
Vous jouez gros jeu. (Acte 1, scène 1, MADAME LAVADE)
Taisez-vous, mauvais plaisant. (Acte 1, scène 1, MADAME LAVADE)
Sérieusement, jé suis caution pour cette affaire ; si vous voulez, jé parlerai au meilleur coiffeur de Paris ; jé fus garçon major dans sa boutique tandis que j'étudiais à Saint-Côme. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRÉPANILLAC)
S'il vous prend en amitié, votre affaire est bonne ; il faut lé flatter, entendez-vous ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRÉPANILLAC)
Monsieur Tressant, quand vous voulez bien en prendre la peine, cela allait mieux. (Acte 1, scène 2, MADAME LAVADE)
mais je n'ai pas voulu de ces huguenots-là : pour la province, il y a longtemps que je l'ai remerciée, je n'y aurais pas suffi ; et puis, je dis, on voit tomber son ouvrage dans les mains d'un misérable barbier qui vous l'arrange en deux coups de peigne, cela ne fait aucun honneur. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRESSANT)
N'entendéz-vous pas ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRÉPANILLAC)
Vous monterez tout de suite deux bouteilles, des échaudés. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR FRAC)
Prenez la corbeille, allez-en chercher, et vous diminuerez ceux qu'on a reportés ce matin. (Acte 1, scène 2, MADAME LAVADE)
Vous avez raison, et moi j'aime mieux uné croûte de votre pain dé ménage. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRÉPANILLAC)
C'est ce que me disait ce matin le prince de... qui se plaignait que les siennes n'allaient jamais bien ; mais, Monseigneur, je dis, c'est que vous autres grands, vous ne savez pas porter une perruque : il faut connaître la marche de cela, je dis : il y a un art à faire une coiffure, il n'y en a pas moins à la porter : c'est une tournure, un effet pittoresque, là, je dis... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRESSANT)
Monsieur Tressant, comme vous avez un goût délicat, c'est ce que me disait tout à l'heure Monsieur Frac, Monsieur voudrait pour tout au monde que vous lui fissiez... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRÉPANILLAC)
Je vous vois venir, Monsieur Frac, je vous vois venir ; mais je vous préviens que cela serait long : je n'ai plus guère, pour cette année, que six cents coiffures à fournir, et vous voyez que je n'ai pas trop de marge. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRESSANT)
Si vous vouliez toujours avoir la complaisance de me prendre une mesure, cela vous engagerait peut-être plus tôt. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR FRAC)
Monsieur ; si Monsieur l'ambassadeur, pour qui vous faites cet habit ponceau brodé d'or, entendait raisonner Monsieur Tressant, qu'il serait content ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRÉPANILLAC)
C'est un amateur de coiffure, c'est un curieux, celui-là ; né vous disait-il pas hier qu'il né trouvait qué des cruches pour lui faire des perruques ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TR?PANILLAC)
En lui portant son habit, il faut lui dire qué vous avez trouvé son affaire : s'il sé coiffait une fois de Monsieur Tressant, Monsieur Tressant coifferait bientôt tous les étrangers. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TR?PANILLAC)
Je connais Monsieur Frac, vous n'avez pas besoin dé lé regarder : il est l'homme à lé faire, jé né connais personne au monde dé plus serviable. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TR?PANILLAC)
Comment dites-vous ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR FRAC)
Vous trouvez que ma figure a trois-quarts de long ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR FRAC)
De profil à présent ; vous savez ce que c'est qu'un profil, peut-être... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRESSANT)
Je vous ferais mille coiffures sans en manquer une. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRESSANT)
Pas tant que vous croyez, un instant, je dis, un instant. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRESSANT)
Trotin, allez-vous-en à la maison, dites à mon premier commis qu'il m'apporte, là... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRESSANT)
Monsieur, vous me faites le plus grand plaisir ; dites-moi, s'il vous plaît... (Acte 1, scène 2, MONSIEUR FRAC)
Non, ce n'est pas la question ; c'est qu'il fallait m'apprivoiser avec votre figure : il fallait saisir, vous comprenez bien ; z'à présent, c'est la plus petite chose du monde et je me flatte que vous allez convenir que j'ai mon coup d'oeil juste. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRESSANT)
Vous né dités pas tous vos autrés coups. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR TRÉPANILLAC)
Levez-vous et regardez dans cette glace. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRESSANT)
Monsieur, si vous voulez m'en faire une, il n'y a rien que... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FRAC)
Non, vous dis-je, elle est sur votre tête, elle y va passablement, il faut qu'elle y reste : on en fera une autre. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRESSANT)
Monsieur Tressant, il faut que je vous embrasse : tenez, mon ami, (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FRAC)
Ma foi, où il vous plaira. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FRAC)
Bien obligé, gardez-la pour vous. (Acte 1, scène 1, TROTIN)
Vous dis-je, fi donc ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRESSANT)
Nous arrangerons cela ; la plus petite chose du monde, un rien : vous me ferez une culotte de velours noir. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRESSANT)
J'entends : c'est qu'il faut que vous me preniez la mesure, vous, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRESSANT)
Vous êtes pressé d'ouvrage, tant mieux ; je ne le suis pas moins ; à votre aise, Monsieur Frac, à votre aise. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRESSANT)
C'est que vous trouvez que ce serait trop cher peut-être ; mais je vous avertis qu'il ne sort point de coiffure de chez moi à moins de quatre louis, et je vous traite, comme vous voyez, en ami, en artiste. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRESSANT)
C'est que, c'est que ; expliquez-vous donc. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRESSANT)
Excusez-moi, Monsieur, si je prends la liberté de vous dire..., mais c'est que je vous dirai que je ne travaille que pour des seigneurs. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FRAC)
Vous allez faire un rhume, Monsieur Tressant, et puis il faudra qué jé vous guérisse : mettez dessus sans façon, point dé cérémonie. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR TRÉPANILLAC)
Un instant, permettez : je suppose en cette occurrence que c'est vous qui avez tort, car vous ne pouvez ignorer le proverbe. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FRAC)

LES DEUX AMIS (1771)

Hé sandis, Monsieur de la Corne, je vous trouve donc enfin ; je viens de chez vous pour avoir des peignes, l'on m'a dit que vous étiez sorti. (Acte 1, scène 1, RASIGNAC)
Est-ce que ma femme ne vous en a pas donné des peignes ? (Acte 1, scène 1, LA CORNE)
Si fait, si fait ; mais c'est que je voulais boire une bouteille de vin avec vous. (Acte 1, scène 1, RASIGNAC)
Vous allez être servi dans le moment. (Acte 1, scène 2, LE GARÇON)
Vous lui faites bien de l'honneur, mais il ne faut pas parler de corde, dans la maison d'un pendu. (Acte 1, scène 3, RASIGNAC)
Comment, Monsieur Rasignac, qu'est-ce que vous voulez dire. (Acte 1, scène 3, LA CORNE)
Hé, mon_Dieu, vous le savez mieux que moi ; quand on est dans le cas où nous sommes tous les deux... (Acte 1, scène 3, RASIGNAC)
Vous m'entendez bien ; à votre santé, Monsieur de La Corne. (Acte 1, scène 3, RASIGNAC)
Tenez, quand on a un ami comme vous, Monsieur de La Corne, cela console de tout. (Acte 1, scène 3, RASIGNAC)
Non ; mais c'est que vous savez bien ma petite Javotte, qui est si gentille ? (Acte 1, scène 3, RASIGNAC)
Oui, entre amis, là, qu'en dites-vous ? Personne ne nous entend. (Acte 1, scène 3, RASIGNAC)
Non ; je ne le trouve pas, à vous parler naturellement. (Acte 1, scène 3, LA CORNE)
Vous sentez bien que je ne veux pas vous tromper, je suis trop de vos amis pour cela. (Acte 1, scène 3, LA CORNE)
Hé bien, vous me remettez l'esprit. (Acte 1, scène 3, RASIGNAC)
Et si vous voulez que je vous parle en honnête homme, comme cela se doit, je vous dirai que je trouve qu'elle ressemble plutôt... (Acte 1, scène 3, LA CORNE)
Et, que vous aviez avant du Croc. (Acte 1, scène 3, LA CORNE)
Vous-entendez bien, souvent... (Acte 1, scène 3, RASIGNAC)
Comme vous dites, et l'on n'en est pas moins amis. (Acte 1, scène 3, LA CORNE)
À vous de tout mon coeur , mon compère. (Acte 1, scène 3, RASIGNAC)
Où allez-vous donc ? (Acte 1, scène 3, LA CORNE)
Je vais m'en aller avec vous, nous causerons en chemin. (Acte 1, scène 3, LA CORNE)

LE POULET (1771)

Monsieur, vous allez l'avoir tout à l'heure. (Acte 1, scène 1, LA BRIE)
Monsieur, il fallait bien être auprès de vous, pour vous habiller. (Acte 1, scène 1, COMTOIS)
Je vais mettre la table devant vous. (Acte 1, scène 1, LA BRIE)
Hé bien, qu'est-ce que vous faites-là vous autres ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR D'ORVILLE)
Que vous attendez, Monsieur ; vous badinez ; il est bien loin. (Acte 1, scène 3, LA BRIE)
Tenez, Monsieur, regardez devant vous. (Acte 1, scène 3, LA BRIE)
Vous ne vous souvenez pas que vous l'avez mangé ? (Acte 1, scène 3, LA BRIE)
Oui, Monsieur, et vous n'avez rien laissé ; voyez. (Acte 1, scène 3, LA BRIE)
Cela n'est pas étonnant, vous n'aviez rien dans le corps ; cela a passé tout de suite en dormant. (Acte 1, scène 3, COMTOIS)
Vous avez tout bu. (Acte 1, scène 3, LA BRIE)
Nous ne vous avons jamais vu une soif et un appétit pareils. (Acte 1, scène 3, LA BRIE)
Oui, pour vous rincer la bouche ; parce que nous irons dîner, nous, après cela. (Acte 1, scène 3, COMTOIS)
N'avez-vous pas mangé votre aile de poulet, comme je vous l'avais ordonné ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR FRÉMONT)
Vous mouriez de faim ! (Acte 1, scène 4, MONSIEUR FRÉMONT)
Vous n'êtes pas plus raisonnable que cela ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR FR?MONT)
N'êtes-vous pas honteux ! (Acte 1, scène 4, MONSIEUR FRÉMONT)
Ne voyez-vous pas que ce sont vos entrailles qui sont irritées ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR FR?MONT)
Je vous ordonne une aile de poulet, allez, allez, Monsieur, avec une intempérance comme celle-là, vous ne méritez pas qu'on s'attache à vous, et qu'on en prenne soin. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR FRÉMONT)
Mais, je vous prie... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'ORVILLE)
Non, Monsieur, il faut vous mettre à la diète, pendant huit jours. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR FRÉMONT)
Oui, si vous ne voulez pas avoir une maladie épouvantable, une inflammation !... où bien je ne vous verrai plus, je ferai mieux. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR FRÉMONT)
Quoi, Monsieur Frémont, vous pourriez m'abandonner ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'ORVILLE)
Oui, Monsieur, si vous ne faites tout ce que je vous dirai. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR FRÉMONT)
Ah, vous ne voulez pas ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR FRÉMONT)
Allez-vous en tous deux, dire qu'on en fasse tout à l'heure, (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'ORVILLE)
Et vous reviendrez ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'ORVILLE)
Si vous me le promettez, je ferai tout ce que vous voudrez. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'ORVILLE)
Je vais vous suivre jusqu'a ce que vous m'ayez donnez votre parole. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR D'ORVILLE)
Nous verrons comment vous vous conduire. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR FRÉMONT)

LA STATUE. (1822)

Eh bien, Marquis, me confierez-vous enfin le sujet de votre tristesse ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Oui, mon cher Baron, à l'instant même ; ce qui m'a fait désirer de vous parler ici, c'est que je veux vous y montrer le seul objet de consolation qui me reste. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
Vous savez que je devais épouser la Comtesse à mon retour de Touraine, où je l'ai connue. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
Qui peut vous faire imaginer qu'elle ait pu changer ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Quoique la Comtesse y soit née, en vous épousant, elle me pouvait y demeurer longtemps. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
C'est là ce qui vous fait retarder votre mariage ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Ne la suiviez-vous pas dans ces différents amusements ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Elle est peut-être piquée de votre froideur, du peu d'empressement que vous montrez de l'épouser, ne l'ayant amenée à Paris que dans ce dessein ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Au lieu de vous livrer à la douleur, que ne lui parlez-vous ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Le manque de confiance éloigne souvent des coeurs faits pour s'aimer toujours. Permettez-moi de vous servir ; je veux. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Vous verrez que c'est encore une autre erreur. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Et cet objet de consolation que vous devez goûter ici, quel est-il ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Vous proposez-vous de devenir infidèle, avec tant d'amour ? (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Je ne vous comprends point. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Je vais vous expliquer ce mystère. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
Ceci vous paraîtra un peu romanesque ; mais n'importe. (Acte 1, scène 2, LE MARQUIS)
C'est un délire que ce projet ; je veux absolument vous en guérir, et... (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Vous connaissez ce bosquet que le Marquis vient de faire faire, et qu'il nous cachait ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Mais vous étiez avez le Marquis ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Que faisiez-vous donc ici ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Il vous montrait son ouvrage apparemment ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Il est vrai ; mais vous avez affaire avec Mademoiselle, ainsi.. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Nous vous reverrons ; vous ne retournez pas aujourd'hui à Paris ? (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Mais le Marquis vous aimait si sincèrement ! (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Comment pouvez-vous le soupçonner d'infidélité ? (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE RICHEVI?RE)
Vous êtes bien jeune, ma nièce ; et vous ne connaissez pas encore les hommes. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Il ignore que le Chevalier doit vous épouser ; en essayant de le faire paraître amoureux de moi, j'ai eu la douleur de voir le Marquis insensible à cette épreuve ; non, il ne m'aime plus ! (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Peut-être craint-il de vous offenser, en vous montrant de la jalousie. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Mais si vous n'êtes pas heureuse, il manquera toujours quelque chose à la satisfaction que je vais goûter. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Je frémis pour vous ! (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Vous n'avez sûrement pas vu à qui ? (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Il était seul, vous dis-je. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Ma tante, vous vous moquez de moi. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Cela est effrayant au moins ; et je ne vois pas pourquoi vous seriez jalouse de cette statue. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Je vais vous l'apprendre. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Que ce soit moi, je vous prie. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
C'est vous-même. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Il vous aime toujours ! (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Et vous le croyiez ingrat ! (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Vous voyez bien, ma tante, qu'il ne faut pas soupçonner légèrement son amant d'être infidèle. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE RICHEVI?RE)
Oui, ma chère nièce, vous avez raison. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
À quoi pensez-vous donc ? (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
C'est l'amour même qui vous inspire. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Asseyez-vous sur ce banc, et faites semblant de lire. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Avez-vous un livre ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
J'entends, vous n'aurez pas besoin de livre, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Si vous permettez... (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Quand le Marquis et le Baron viendront, vous ne vous en irez que lorsque je vous enverrai dire de me venir parler. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Je n'ai point d'autre affaire ; je vous en réponds. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Monsieur le Chevalier, j'ai une affaire qui ne me permet pas de rester ici : mais je vous y laisse en bonne compagnie ; vous n'avez pas, je crois, à vous plaindre de ma confiance en vous. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Non, madame ; mais j'ai à me plaindre du retard que vous apportez à mon mariage. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Je suis très aise de vous servir ; mais il est cruel que ce soit un ingrat qui empêche l'amant tendre et constant d'être heureux. (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Ne voyez-vous pas autant que vous le voulez ce que vous aimez ? (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Ce n'est pas une situation si fâcheuse ; et vous pourriez être plus malheureux. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
Il est vrai ; mais que vous sert de me faire jouer un personnage comme celui que je fais auprès de vous, quand le Marquis ne montre pas la moindre jalousie ? (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Madame, je ne vous comprends point ; je vois régner sur votre visage une espèce de satisfaction.... (Acte 1, scène 5, LE CHEVALIER)
Adieu, Chevalier, je vous reverrai ici. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
La Comtesse n'est point comme à l'ordinaire ; vous-même ne semblez plus partager mon impatience ; qu'est-ce que cela veut dire ? (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Le retard ne doit vous faire rien craindre. (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Vous n'êtes pas aujourd'hui comme je vous ai vue jusqu'à présent. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Quelle peine voulez-vous que j'aie ? (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Vous m'aimez ; que me faut-il de plus? (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVI?RE)
Aimer autant que je vous aime. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Et qui vous dit que je sois changée ? (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Vous soupirez ? (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Vous parlez bas. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Ce soir je vous dirai... (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Oui, vous le saurez. (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Vous augmentez mon inquiétude. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Calmez-vous ; je vous réponds qu'il ne peut nous arriver rien que d'heureux. (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Vous me trompez peut-être... (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Non, je vous le jure; je ne sais point feindre, et ce soupçon m'offense. (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Vous avez des secrets pour moi, quand jusqu'au moindre mouvement de mon coeur vous est connu. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Je ne vous aime pas ? (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Achevez ; le pensez-vous ? (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVI?RE)
Comment voulez-vous que je croie... (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Que je meure à vos pieds, si j'ai pu vous accuser... (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Voyez mon repentir : je consens à vous perdre pour toujours, si j'ai jamais d'autres volontés que les vôtres. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Si votre bonheur et le mien ne dépendaient pas du secret que je vous fais, pourrais-je me taire ? (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Ah, vous me ravissez ! (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Monsieur le Chevalier, je vous croyais ici avec Madame_la_Comtesse. (Acte 1, scène , LE BARON)
Vous voyez que non ; une affaire l'a fait rentrer chez elle. (Acte 1, scène , LE CHEVALIER)
Venez-vous, Monsieur le Chevalier ? (Acte 1, scène 8, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)
Sûrement; je ne vous quitte pas. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
Celle qui n'a jamais cessé de vous aimer, et qui vous aimera toujours. (Acte 1, scène 10, LA COMTESSE)
Tenez, Marquis, voilà l'objet de votre jalousie ; voilà le Chevalier, dont vous avez retardé, sans le savoir, le mariage avec ma nièce. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
Vous allez faire le bonheur de ma tante ; le nôtre le suivra ; nous n'avons rien à vous reprocher. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE DE RICHEVIÈRE)

LA ROSE ROUGE (1771)

Oui, il m'a dit ce matin, Monsieur_Brossart, j'irai vous voir tantôt, j'aurai affaire à vous ; je parie que c'est pour avoir une enseigne. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BROSSART)
Mon voisin, vous voulez bien que je vienne vous voir ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINOT)
Ah, c'est vous, mon voisin ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BROSSART)
Oui vraiment, vous disiez non, non. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINOT)
Enfin, vous vous portez bien ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BROSSART)
À vous servir de tout mon coeur ; et vous ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINOT)
Vous voyez, comme cela, à travailler. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BROSSART)
On dit que vous êtes fort occupé ; cependant je viens vous demander de me faire un plaisir. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINOT)
Vous n'avez qu'à dire, mon voisin ; pour vous, je quitterai tout. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BROSSART)
C'est bien honnête à vous ; mais c'est que je vous dirai une chose ; je n'ai point encore d'enseigne, et cela est nécessaire ; quoiqu'on dise qu'à bon vin, il ne faut point de bouchon. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINOT)
Hé bien, je vous ferai une enseigne. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BROSSART)
Voyons un peu : qu'est-ce que vous voudriez, vous n'avez qu'à dire ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BROSSART)
Je ne sais si vous approuverez mon idée ; mais je voudrais mettre au Lion_d_or. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINOT)
Si vous me demandez mon avis, franchement, là, je dirai ce que je pense. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BROSSART)
Tout ce que vous voudrez ; mais pour la Rose_rouge, je n'en veux point. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINOT)
Que voulez-vous donc ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BROSSART)
Enfin c'est mon idée, que voulez-vous ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINOT)
C'est juste, il faut vous contenter. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BROSSART)
Cela ne peut pas vous venir à plus ni moins, que dix-huit francs. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BROSSART)
Oui ; voilà pourquoi je vous proposais la Rose_rouge, qui est une affaire de douze francs : c'est pour votre bien ; car, moi, vous sentez... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BROSSART)
Oui, cela fait une différence de six francs, est-ce que vous ne pourriez pas faire quelque chose pour moi, là, diminuer un peu ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINOT)
Si vous voulez faire un marché avec moi, par lequel vous me donnerez votre vin à douze sols, pour dix sols, je ne vous ferai payer que quinze francs. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BROSSART)
Je vous en donnerai trente bouteilles excellentes. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINOT)
Allons, allons, nous nous accommoderons, ne vous embarrassez pas ; puisque vous le voulez, je vous donnerai du vin à douze. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINOT)
Tout_à_l_heure, si vous voulez ; mais quand aurai-je mon enseigne ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINOT)
Vous allez l'avoir. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINOT)
Je ne vous reconduis pas, pour perdre moins de temps. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BROSSART)
Point de cérémonie entre voisins, sans cela, je ne viendrais pas vous voir ; et j'aime beaucoup à voir peindre : ainsi vous voyez bien que... (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINOT)
C'est bon ; je m'en vais vous envoyer votre vin. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR VINOT)
Oui, oui, vous n'avez qu'à m'attendre ici, mon Garçon, je vais vous rendre le panier. (Acte 1, scène 6, MADAME BROSSART)
D'abord, Monsieur, nous ne pourrions pas vous en donner d'autre, parce que nous n'en avons que d'une sorte. (Acte 1, scène 7, BERTRAND)
Non, Monsieur, on ne vous le fera pas payer plus cher qu'à un autre. (Acte 1, scène 7, BERTRAND)
Et vous n'en avez pas de plus cher ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BROSSART)
Vous allez rapporter le reste ? (Acte 1, scène 8, MONSIEUR BROSSART)
Quoi, vous-même ? (Acte 1, scène 10, MADAME BROSSART)
Je le porterai avec vous, si vous voulez, ma voisine. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR VINOT)
Non, non ; ne vous donnez pas cette peine-là. (Acte 1, scène 10, MADAME BROSSART)
Vous avez bien de la bonté. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BROSSART)
Mais nous sommes convenus que vous me feriez un lion d'or. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR VINOT)
Oui, vous ; aussi ai-je mis au bas au Lion_d_or. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BROSSART)
Vous la prendrez. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BROSSART)
Vous voyez bien que vous vous condamnez vous-même, en mettant au Lion_d_or au-dessous d'une rose rouge. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR VINOT)
Oui, mais vous voyez je suis honnête homme du moins, je ne vous fais pas accroire une chose pour une autre, je ne me cache pas moi, et je vous donne deux choses pour une, le lion et la rose, je ne suis pas comme vous. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BROSSART)
Qu'est-ce que vous voulez dire ? (Acte 1, scène 11, MONSIEUR VINOT)
Que vous me donnez du vin à dix, pour du vin à douze. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BROSSART)
C'est très vrai, mais je ne me fâche pas ; parce que vous n'en avez pas d'autre. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BROSSART)
Il vous l'a dit ? (Acte 1, scène 11, MONSIEUR VINOT)
Eh bien, si vous n'en voulez pas, vous n'avez qu'à le rendre. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR VINOT)
Non, je ne vous fais pas de chicane. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BROSSART)
Je le prendrai ; si vous en aviez d'autre, cela serait différent. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BROSSART)
Je garderai mon vin, et vous garderez votre enseigne. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR VINOT)
Au contraire, je prendrai votre vin, et vous prendrez mon enseigne. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BROSSART)
Je vous en empêcherai bien. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BROSSART)
Eh bien, eh bien ; qu'est-ce que vous avez donc ? (Acte 1, scène 12, MADAME BROSSART)
Voyons ; de quoi vous plaignez-vous ? (Acte 1, scène 12, MADAME BROSSART)
C'est que c'est vrai ; ainsi, mon voisin, vous voyez bien qu'il ne pouvait pas mieux faire. (Acte 1, scène 12, MADAME BROSSART)
Vous le croyez bien ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR BROSSART)
Mais, si je voulais, je vous obligerais à me donner du vin à douze, puisque nous en sommes convenus. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR BROSSART)
Vous n'en avez qu'à dix, vous ne pouvez pas faire mieux, je m'en contente. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR BROSSART)
Ce sera à cause de vous toujours. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR VINOT)
Comme vous voudrez. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR BROSSART)
C'est, puisque vous avez fait une rose, que vous effacerez l'écriture du Lion_d_or. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR VINOT)
Pourquoi ne le feriez-vous pas ? (Acte 1, scène 12, MADAME BROSSART)
Vous n'avez qu'à en acheter. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR VINOT)
Ah, si vous voulez me donner de l'argent pour cela, à la bonne-heure. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR BROSSART)
Non parbleu ; c'est bien assez de vous avoir donné mon vin. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR VINOT)
Comme vous voudrez. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR BROSSART)
Vous êtes une honnête femme vous, mais pour votre mari... (Acte 1, scène 12, MONSIEUR VINOT)

Dans les 1907 textes du corpus, il y a 70 textes (soit une présence dans 3,67 % des textes) dans lesquels il y a 4247 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 60,67 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Total
1	LE SUISSE MALADE	30	30
2	LE SUISSE MALADE	4	4
3	? BON CHAT BON RAT	110	110
4	ALM?NORADE	3	3
5	ALMÉNORADE	33	33
6	LA PERMISSION DE CHASSE	8	8
7	LE CHAPON AU GROS SEL.	27	27
8	LE SEIGNEUR AUTEUR	47	47
9	LE SEIGNEUR AUTEUR	1	1
10	LE CHANOINE DE REIMS	77	77
11	LE SOURD	63	63
12	L'HOMME QUI CRAINT D'AIMER	48	48
13	DAME JEANNE	76	76
14	LE PEINTRE EN CUL-DE-SAC.	46	46
15	LES VOYAGEURS	99	99
16	LE BOITEUX.	147	147
17	LE SOT H?RITIER	127	127
18	LES DEUX ANGLAIS	30	30
19	LES FOUS	39	39
20	LES FOUS	1	1
21	L'?CRIVAIN DES CHARNIERS.	133	133
22	LE FAUX EMPOISONNEMENT	90	90
23	LE SUISSE DE PORTE ET LE PORTRAIT.	39	39
24	LE VEUF	6	6
25	LE MA?TRE DE BALLETS	29	29
26	LE PARI	20	20
27	L'?TRANGER	65	65
28	LE MARI ABSENT	35	35
29	L'AVOCAT CHANSONNIER.	39	39
30	LE BAVARD	76	76
31	L'AVEUGLE AVARE	56	56
32	SORTIE DE LA COM?DIE FRAN?AISE	44	44
33	LES PLEUREURS D'HOM?RE	25	25
34	L'OFFICIER DU GOBELET	49	49
35	LE CHIEN DE LA FOIRE	30	30
36	LES SECONDES LOGES DE L'OP?RA, LE DIMANCHE.	35	35
37	LE DIAMANT	136	136
38	LES DEUX CHAPEAUX	90	90
39	LE LI?VRE	68	68
40	LES FAUX INDIFF?RENTS	30	30
41	LA VESTE BROD?E.	87	87
42	LA M?DAILLE D'OTHON	75	75
43	L'AVOCAT CONSULTANT.	23	23
44	L'ABB? DE PL?TRE	131	131
45	L'ABBÉ DE PLÂTRE	3	3
46	LE PETIT POUCET	56	56
47	LA VEUVE AVARE	52	52
48	LES DEUX AUTEURS	20	20
49	L'HISTOIRE.	29	29
50	LE CHANTEUR ITALIEN	43	43
51	LE PETIT MA?TRE PAR PHILOSOPHIE	85	85
52	LE CHASSEUR ET LES JOUEURS.	1	1
53	LES BONS	79	79
54	LE PORTRAIT	111	111
55	LE FRIPON ORGUEILLEUX	103	103
56	LES D?SESP?R?S DE L'OP?RA	42	42
57	L'AUTEUR ET L'AMATEUR	60	60
58	L'ABB? DE COURE-D?NER.	86	86
59	LES ?POUX MALHEUREUX	62	62
60	LE BON MARI	65	65
61	L'AUTEUR AVANTAGEUX.	35	35
62	LE DISTRAIT	83	83
63	LA RECOMMANDATION	114	114
64	L'IMPORTANT	37	37
65	L'APR?S-DIN?E	53	53
66	LE BAL	73	73
67	LE BOUDOIR.	65	65
68	? TROMPEUR, TROMPEUR ET DEMI	52	52
69	CONDAMNER SANS ENTENDRE.	85	85
70	L'ENRAG?	69	69
71	LE CAF? BORGNE	52	52
72	LES DEUX AMIS	21	21
73	LE POULET	29	29
74	LA STATUE.	87	87
75	LA ROSE ROUGE	68	68
	Total	4247	4247