Occurences de l'expression

fait

pour DUFRESNY, Charles

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LA JOUEUSE (1699)

Effectivement la chose est problématique ; et quand Monsieur et Madame Orgon se sont fait séparer de corps et de biens, on devait régler en justice, si le salon serait pour la Musique de Monsieur, ou pour le jeu de Madame. (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
C'est pour cela qu'ils ont fait couper leur ménage en deux. (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
C'est ce qui me fâche ; car depuis la trahison que vous m'avez faite, je n'ai pas un plus grand plaisir que de quereller avec vous. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Parce que l'envie de devenir assez riche pour t'épouser quelque jour, m'a fait accepter en mariage l'argent d'une femme vieille et infirme, tu appelles cela être marié ? (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
Je cherchais ma mère ; on m'a dit, elle est là-dedans qui joue : bon, bon, ai-je dit, elle en sera de meilleure humeur ; car quand on joue, je croyais moi que c'était comme au Couvent à la récréation, on joue pour se divertir, mais j'ai vu que le jeu de ma mère, c'était une querelle : on faisait un tintamarre, et tout d'un coup on a fait silence ; ma mère tenait des cartes, et elle en tirait une tout doucement, tout doucement : dès qu'elle a été retournée, il y a eu une femme qui a fait un cri, et la querelle a recommencée : on a refait silence, et ma mère a retourné une autre carte ; c'est à celle-là que j'ai eu bien peur : c'était des hommes comme des ivrognes ; et un autre (qui faisait le possédé avec des grimaces de rage) est venu de toute sa force enfoncer un carreau de vitre avec sa tête qui a passé à travers : ah ! (Acte 1, scène 5, JACINTE)
Mais songeons au plus pressé, allez vite accorder votre clavecin, Monsieur Triolet, car Madame la Marquise va venir, elle veut entendre votre cantate, cette Marquise-là est une Marquise de bonne humeur, avec qui j'ai fait connaissance à la campagne, d'où je viens. (Acte 1, scène 6, ORGON)
Je ne veux point pénétrer, cela donnez trop de peine, mais, je serais ravi de faire alliance avec cette Marquise : nous avons fait amitié à la campagne d'où je viens, nous nous sommes bien réjouis ; c'est une femme de mon caractère, un caractère mêlé, moitié folie, moitié raison, n'aimant que le plaisir ; c'est une humeur folâtre, vive, charmante enfin, car elle est toute opposée à l'humeur de ma femme. (Acte 1, scène 8, ORGON)
Mon_Dieu, je sais bien que j'aime un peu, ce n'est pas là ce que je te demande ; mais comme cela ne fait que commencer, je veux que tu m'aides à connaître, si ce sera quelque jour une de ces passions, comme j'ai lu qu'il y en a, qui feraient mourir une fille de chagrin, si elle n'épousait pas celui qu'elle aime. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
Non, non, madame, je l'ai fait avertir de venir ici ; il ne convient point que vous entriez dans une tabagie de joueurs. (Acte 2, scène 2, ORGON)
Elle ne fait que jouer et dormir. (Acte 2, scène 2, ORGON)
L'objet qui fait le bonheur de ma vie. v.13 (Acte 2, scène 2, FROSINE)
Le jeu qui fait le malheur de ma vie. v.17 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Le jeu qui fait le malheur de ma vie. v.25 (Acte 2, scène 2, ORGON)
L'objet qui fait le bonheur de ma vie. v.26 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Tout est tranquille dans la Salle de jeu, car il n'y a plus personne ; les trois dés viennent de finir, et les grands acteurs du lansquenet ne sont pas encore arrivés ; cela fait un entracte. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Je vois pourtant un homme qui monte, il faut que j'aille faire ma partie : écoute, Lisette, tu aimes ma fille, vois ce qu'il faut faire pour son bien, tout ce que tu feras sera bien fait. (Acte 2, scène 8, LA-JOUEUSE)
Que vous ai-je donc fait, Madame ? (Acte 2, scène 9, TRIOLET)
Fait mourir en se jouant v.44 (Acte 3, scène 2, FROSINE)
L'amour qui l'a fait naître. v.45 (Acte 3, scène 2, FROSINE)
Monsieur le Chevalier épouse une aimable veuve, chez qui nous avons fait connaissance. (Acte 3, scène 5, TRIOLET)
Voilà une Frosine de bien mauvais conseil : pour être de bon conseil, il ne faut jamais conseiller que ce qui fait plaisir. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Quoi donc, Lisette, et que fait la mort de Madame Triolet à mon mariage ? (Acte 3, scène 6, JACINTE)
Ouais : votre peur me fait faire réflexion. (Acte 3, scène 10, LE-CHEVALIER)
C'est quelque chose pour mon fils, pour son amour ; mais l'amour de mon fils, ne me fait point perdre la raison : quand l'amour me fit faire une folie, c'était mon amour à moi, mon amour à moi. (Acte 4, scène 2, LA-MARQUISE)
Je ne paraîtrais pas ici en l'état où je suis sans un besoin d'argent très pressant qui m'a fait passer par ici en revenant de rendre les derniers devoirs... (Acte 4, scène 4, TRIOLET)
Madame, que m'avez-vous fait faire là ! (Acte 4, scène 4, TRIOLET)
C'en est donc fait ? (Acte 4, scène 5, LISETTE)
Vous lui avez fait une peur... (Acte 4, scène 8, DORANTE)
Sa peur t'a fait trembler : tu es donc bien amoureux, mon héritier ? (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
Je ne vous fait plus mystère de mon amour, mais n'en parlez point encore, je vous prie ; c'est un mariage sûr, j'ai parole de madame Orgon. (Acte 4, scène 8, DORANTE)
Hé, à propos vous avez raison, Monsieur, vous me faites souvenir des obligations que je vous ai ; j'ai mis exprès dans une bourse ce que vous m'avez prêté. (Acte 4, scène 10, LA-JOUEUSE)
Vous voilà débarrassés d'eux ; je leur ai fait croire à tous que notre contrat était signé afin que nous puissions finir en repos. (Acte 4, scène 11, LE-CHEVALIER)
Viens, Lisette, viens m'amuser ; en attendant que les joueurs piqués, aient fait recrue d'argent pour me l'apporter ; Fais-moi quelques récits agréables, tu es de si bon entretien : ne sais-tu point de nouvelles, Lisette ? (Acte 4, scène 13, LA-JOUEUSE)
Votre mari n'a encore rien vu : mais si vous ne me faites la confidence entière : je vais l'avertir. (Acte 4, scène 13, LISETTE)
Je viens de consoler cette pauvre petite Jacinte, elle me fait compassion ; je crois qu'elle t'en fait encore plus qu'à moi ? (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
Je te jure que je n'ai pas la moindre émotion de colère ; et voici le parti que la raison m'a fait prendre... (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
Je t'en offre autant, mon fils, je t'en offre autant ; oui, j'aime depuis peu un grand garçon jeune et bien fait ; oh tu verras quel homme c'est, il t'aura plutôt déshérité que tu n'y auras pensé. (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
Que t'ai-je fait pour me persécuter ?... (Acte 5, scène 6, LA-JOUEUSE)
C'en est donc fait, voilà la dot de Jacinte perdue ? (Acte 5, scène 8, ORGON)
Il y a quelques jours, Monsieur, que sous prétexte de jouer, je m'introduisis chez Madame Orgon ; je la trouvai jouant un jeu terrible ; cela m'affligea par rapport à Jacinte ; je risquai cent louis, m'imaginant jouer pour Jacinte, contre une mère qui la ruinait, Jacinte joua de bonheur sous ma main, j'avais déjà gagné deux mille louis quand sa mère m'a manqué de parole : le désespoir m'a fait jouer contre elle à quitte ou à double ; en un mot Jacinte a dans cette bourse en billet et en argent, la dot que sa mère a perdue. (Acte 5, scène 9, DORANTE)
Je vous ferai donc seulement le récit d'un petit divertissement, qu'on pourrait faire ; mais qui n'est pas encore fait. (Acte 5, scène 9, TRIOLET)

LA NOCE INTERROMPUE (1699)

Signez toujours, gnia point d'argent, c'est comme qui dirait, buvez toujours, allons compère, buvez toujours ; mais il n'y a point de vin : ça ne fait rien, buvez toujours : or, il faut voir le vin, et puis on boit. (Acte 1, scène 1, LE-SOLDAT)
Dans les douceurs d'une union parfaite, la durée des ans est imperceptible. (Acte 1, scène 5, LE-COMTE)
J'avais laissé sur ma toilette le fer de ma coiffure, qu'en avez-vous fait. (Acte 1, scène 5, LA-COMTESSE)
Je m'explique ; c'est que vous n'avez que faire de monter à cheval, ni Madame de se parer, car la Noce ne se fait point. (Acte 1, scène 5, ADRIEN)
La Noce ne se fait point ! (Acte 1, scène 5, LE-COMTE)
D'accord, pour préférer une jeune à une vraie beauté, à une beauté faite ; mais il y a longtemps qu'il vous trouve belle, et il n'y a guères que Nanette est jolie. (Acte 1, scène 7, ADRIEN)
Monsieur_le_Comte vous a fait accroire cela pour ne vous point effaroucher ; mais je vous avertis moi, que dès le lendemain des Noces il fera Lucas son Fermier, et Nanette sa Concierge. (Acte 1, scène 7, ADRIEN)
Vous aimiez le père, vous faites du bien à la fille, cela est naturel. (Acte 1, scène 10, ADRIEN)
Adrien faites revenir le Notaire, et tout l'appareil de la Noce. (Acte 1, scène 10, LE-COMTE)
C'est-à-dire qu'on vous fait épouser la ferme malgré vous, et que vous prenez Nanette à bail ; car Monsieur_le_Comte s'en réserve la propriété. (Acte 1, scène 13, ADRIEN)
Benêt tout à fait. (Acte 1, scène 16, ADRIEN)
Voilà déjà le pot de vin pour boire, Monseigneur, pour vous boire ; et puis voilà un autre magot que j'ai fait dans ma dernière farme, et cela me sarvira pour vous payer d'avance, d'avance : c'est une finesse que j'ai pour être plutôt quitte. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
Je ferai mon petit tracas d'un côté, elle de l'autre ; c'est la liberté qui fait la paix du bon ménage. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
On peut aussi emprunter une montre, mais on ne peut point emprunter l'air noble et galant dont vous faites les choses. (Acte 1, scène 18, LA-COMTESSE)
Voilà Monsieur_le_Comte qui revient, ne faites pas semblant de rien. (Acte 1, scène 18, ADRIEN)
N'achève pas, ma complaisance serait imparfaite, si tu avais seulement la peine de me répéter tes volontés. (Acte 1, scène 19, LA-COMTESSE)
Fait rage, v.13 (Acte 1, scène 22, ADRIEN)
Monsieur, je me suis fait paysan pour obtenir Nanette, je suis redevenu cavalier pour vous en remercier. (Acte 1, scène 24, DORANTE)

LES MAL-ASSORTIS (1693)

Oh, j'ai fait voeu de ne me point marier. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
L'une attend ses cheveux qui sont chez la coiffeuse, l'autre, deux ou trois dents qu'on achève de limer ; celle-ci, sa couturière, qui lui fait une gorge de satin ; l'autre répète sa leçon devant un miroir. (Acte 1, scène 2, PIERROT)
Il n'est pas encore tout à fait nuit : et cinq heures du soir, c'est la plus belle heure de la toilette. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Oh, les filles n'aiment guère à se cacher : et si elles étaient toutes faites comme vous, elles amèneraient bientôt la mode de s'habiller l'été avec du réseau. (Acte 1, scène 3, PIERROT)
Quoi, ce Léandre, si beau, si bien fait, qui se démène comme un coq, et se campe comme un cheval de manège, vous ne le verrez jamais ? (Acte 1, scène 3, PIERROT)
Hé bien, quand je serai lasse de combattre, je m'endormirai, afin de l'oublier tout à fait. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Vraiment, il est bien temps quand on a fait la faute. (Acte 1, scène 5, LA-FILLE)
Si j'ai fait la faute, je ne la boirai pas. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Ma foi, vous faites bien ; car quand vous le voudriez, je ne le voudrais pas. (Acte 1, scène 5, LA-FILLE)
Le soleil fait ici mille fausses lueurs. (Acte 1, scène 5, LA-FILLE)
Faites-le changer de sentiment. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Ce n'est pas aux marchands qu'elle fait les avances. v.123 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Faites-moi le plaisir de la prendre pour vous. v.132 (Acte 2, scène 1, LE-PROCUREUR)
Qui du diable n'a pas tout à fait la figure, v.134 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Tout cela franchement, fait plus de mal au cour v.155 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Ne fait mal à la tête. v.157 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Vous me faites plus d'honneur qu'il ne m'en est dû. (Acte 2, scène 3, LE-JARDINIER)
Oh, l'absence ou la présence ne fait rien à la chose, et le mariage va toujours son train. (Acte 2, scène 3, LA-JARDINIÈRE)
Et vous, mon ami, pour vous punir de la folie que vous avez faite, je vous ordonne d'épouser la bonne femme. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
Hymen, pour aujourd'hui faites cesser les plaintes, v.302 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)

LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉ (1715)

Lucas, pour ce gros lot, croyant fortune faite, v.12 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
Au fond, c'est pour son bien ; je vous ai fait comprendre v.15 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
Il y gagnera. Mais, qui vous fait tant rêver ? v.17 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
Mon cher cousin, avant que d'avoir distribué les listes que j'imprime pour la grande loterie, je vous envoie deux listes fausses et faites exprès, où j'ai mis en gros caractères : le gros lot pour Lucas, cent mille francs, avec la devise et le numéro ; c'est ce que vous m'avez demandé pour plaisanter dans votre village, en faisant croire à votre émule, le fermier Lucas, qu'il a le gros lot de cent mille francs. (Acte 1, scène 1, GIRARD)
Langage de Paris ; c'est la rendre parfaite. v.40 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
Je n'ai fait que tourner son naturel en bien, v.45 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
Tant de perfections en ont fait un prodige, v.51 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
C'est ce qui fait valoir l'esprit et la beauté ; v.53 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
Flatte, fait espérer, promet, jamais ne donne, v.68 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
Par sa sagesse enfin fait durer les plaisirs. v.70 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
Lisette, à mon avis, fait trop durer ma peine ; v.71 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
Oui ; c'est qu'a m'fait envie. v.99 (Acte 1, scène 2, LUCAS)
C'est pu d'à moiqué fait, il n'faut pu qu'être heureux. v.110 (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Je m'en suis fait aimer, je suis obéissante, v.131 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Vous l'avez fait aimer, c'est déjà quelque chose : v.135 (Acte 1, scène 3, LA VEUVE)
Je l'ai tant fait parler en faisant l'innocente... v.196 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Tanquia qu'un vartigo m'a fâché tout à fait, v.253 (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Il est écrit déjà, j'ai fait le premier pas ; v.277 (Acte 1, scène 6, LE BARON)
Continuons ; J'ai fait la naïve et la tendre, v.291 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Allez vite. Attendez, le mariage est fait. v.325 (Acte 1, scène 9, ARGAN)
Qu'Argan soit détrompé je serai satisfaite. v.392 (Acte 2, scène 1, LA VEUVE)
Tout à fait s'il le faut. v.394 (Acte 2, scène 1, LA VEUVE)
Tout à fait ! Diable, non. v.394 (Acte 2, scène 1, GIRARD)
Votre fortune est faite. v.447 (Acte 2, scène 4, LA VEUVE)
À son âge, en dormant, on se fait des plaisirs. v.482 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
Oui, sur ce que j'ai vu, j'ai fort bien fait je crois ; v.523 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Vous avez fort bien fait : oui, vous avez raison ; v.547 (Acte 2, scène 6, ARGAN)
Que, comme j'ai fait là, je dirai le contraire v.577 (Acte 2, scène 7, LISETTE)
Il t'fait sa femme, et l'dit. v.593 (Acte 2, scène 8, LUCAS)
Il t'épouse, v'la qu'est fait. v.594 (Acte 2, scène 8, LUCAS)
Moi, quand les deux contrats seront faits, je verrai ; v.623 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Ouida. Fait'moi trouvé sur l'champ des chaises, des ch'vaux, v.683 (Acte 2, scène 10, LUCAS)
Et de vous repentir d'une sottise faite : v.696 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
Soyez désabusé, je serai satisfaite. v.700 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
Elle fait de sang-froid le discours le plus tendre, v.708 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
Je me suis fait céder tous les baux par avance : v.724 (Acte 1, scène 2, GIRARD)
Lui troublant le cerveau l'a fait changer d'espèce. v.728 (Acte 1, scène 2, GIRARD)
N'm'a-t-on pas fait ret'nir eun' bonn'place à la poste ? v.748 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
Oh ! C'est l'argent qui fait les pu biaux alliages. v.779 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
Ça fait q'j'aime d'amitié... vot'terre et vot'châtiau ; v.782 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
Ce pti gentilhomiau, comm'ça fait l'entendu, v.793 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
Nous avons fait le tout, Monsieur, pour votre bien. v.797 (Acte 1, scène 3, GIRARD)
Aux sottises qu'il fait, ne cherche point d'excuse. v.819 (Acte 1, scène 5, LA VEUVE)
Leux terre et leux châtiaux, ça n'fait qu'un pti ploton, v.829 (Acte 1, scène 5, LUCAS)
J'ai fait la fausse liste, et je m'en trouve bien ; v.850 (Acte 1, scène 5, GIRARD)
Mon amour vous en fait les offres héroïques : v.852 (Acte 1, scène 5, GIRARD)
Ils ont fortune faite, et moi fortune à faire : v.856 (Acte 1, scène 5, GIRARD)

LE DÉPART DES COMÉDIENS (1694)

Et fait nicher les hirondelles v.18 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Pasquariel nous fait enrager ; v.48 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Octave fait l'amour, et Cinthe a la colique : v.49 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Les grands seigneurs l'achètent tout fait. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Dans le commerce de tendresse les associés ne s'accordent guères, et chacun fait sa main de son côté, sans rien rapporter à la masse. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
C'est ton avantage, Colombine : et quand une dame a un valet de chambre, le service se fait mieux : la maîtresse est toujours de bonne humeur, et la fille de chambre est moins grondée. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
C'est-à-dire que chacun porte son plat, et qu'on fait tout cuire en ville. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Mais, faites-vous réflexion que nous fermons le théâtre, et qu'en France on oublie bien vite ce qu'on n'a plus devant les yeux ? (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Faites-moi voir dans votre grammaire quelque dialogue entre une femme et un officier, qui se parlent d'une loge à l'autre. (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
Apollon, faites-moi raison. v.83 (Acte 1, scène 9, MEZZETIN)
Voilà qui est fait, je vais avec vous autres. Allons jouer l'opéra aux vendanges. Prenons auparavant congé de ces messieurs. (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
Si notre adieu vous fait pleurer, v.121 (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)

LE CHEVALIER JOUEUR (1697)

Que me fait le sujet à moi ? (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
Il ne joue plus aussi, il ne fait que parier. (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
Dorante est un homme fait. (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
En cas d'Amant, ce qui est à faire vaut mieux que ce qui est fait. (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
Mais que nos Amants se brouillent ou qu'ils se raccommodent, ce sont des scènes qui me réjouissent et qui ne m'intéressent point du tout ; ma foi, nous sommes faits pour rire tout bas des folies de nos maîtres : nos maîtres sont faits pour nous payer et pour nous donner la Comédie. (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
J'avoue qu'elle me fait des présents lorsque je réussis à brouiller Angélique avec le Chevalier ; mais puisqu'elle me cache l'intention de sa libéralité, je prétends que mon gain est honnête. (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
mais si je fais ce raisonnement-là, un homme amoureux pourrait l'avoir fait aussi : voyons si par hasard... (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
Tu peux t'imaginer tout ce qu'il te plaira ; mais je te jure qu'un désir sincère de voir Angélique heureuse, fait toute ma manière d'aimer. (Acte 2, scène 5, DORANTE)
Elle a pris la chose parfaitement bien. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
Ce n'est plus qu'en s'exposant qu'on fait fortune auprès des femmes. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
Je te demande si tu as fait quelque affaire ? (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
J'avais fait un tarif d'emprunt, où je taxais, comme amis, jusqu'aux connaissances de vue ; mais il y a longtemps qu'ils ont tous fourni ou refusé leur somme. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
Ha, Ha, je vous prends sur le fait : apparemment tu négocies quelque emprunt ? (Acte 2, scène 6, NÉRINE)
La pauvre enfant me fait une vraie compassion, cela est si jeune et si fragile. (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
Qu'on serait parfait en ce monde si on n'était ni homme ni femme ! (Acte 2, scène 8, NÉRINE)
À dire vrai, Dorante, vous prenez là un parti qui me fait trembler ; le conseil que vous allez donner à Angélique me paraît dangereux. (Acte 4, scène 1, LA COMTESSE)
À ce qui me paraît, on vous favorise, cependant vous n'êtes qu'ami, dites-vous, et vous faites profession de ne pas dire une chose pour l'autre. (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
Moi, Madame, je serais bien fâchée de ne l'avoir pas fait. (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Ce que vous exigez de moi est un si petit sacrifice, qu'en vérité vous ne devriez pas y faire attention, et je ne me fais pas un mérite auprès de vous de ne point jouer ; au contraire vous me faites un vrai plaisir de me le défendre : naturellement je hais le jeu, moi ; l'oisiveté seule me faisait chercher cet amusement ; mais hélas ! (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
C'est prudemment fait, pour en avoir le plaisir il ne faut être que spectateur. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
Oui, Madame, je vois clairement ce que je n'avais fait que soupçonner. (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
Oui, Madame, je viens de gagner jusqu'à m'en lasser ; j'ai fait sept mains complètes avec des cartes de reprise, réjouissances, doubles, triples, rien ne tenait devant moi, Madame : la ronde était de douze coupeurs, je prend couleur au seize de couche et de belle, à partie forcée, Madame, je suis laissé d'abord à carte simple, ma main vient, je fais le provençale, on coupe, je donne, ma droite est portée au chandelier, écoutez ceci, Madame... (Acte 5, scène 5, LE CHEVALIER)
Votre vanité vous fait prendre à la lettre... (Acte 5, scène 5, LA COMTESSE)
Bonjour, Monsieur, bonjour ; le Portier m'a dit que vous ne parliez à personne, cela m'a fait croire que vous aviez de l'argent. (Acte 5, scène 6, MADAME-BRUSQUAN)
Que ne vous faites-vous dire aussi que vous embellissez tous les jours. (Acte 5, scène 7, FRONTIN)
Écoutez, je sais que vous faites ici l'amoureux d'une Mademoiselle Angélique, je m'en vais carillonner chez elle... (Acte 5, scène 7, MADAME-BRUSQUAN)
J'y ai fait tout de mon mieux, bon soir. (Acte 5, scène 7, LE MARQUIS)
Injuste valet de pique, que t'ai-je fait pour me persécuter ?... (Acte 5, scène 8, LE CHEVALIER)
Vous avez bien fait de parler, il allait se désespérer : hé ! (Acte 5, scène 9, FRONTIN)
Voici le fait ; Mademoiselle veut bien que vous disposiez de sa personne, mais elle ne veut pas que vous puissiez disposer de son bien. (Acte 5, scène 9, NÉRINE)
Madame est dans le vrai de l'amour, c'est là où il fait bon. (Acte 5, scène 10, FRONTIN)

LE NÃ‰GLIGENT (1692)

Parlons de la Comédie que vous avez faite. (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Autre original dont il va se coiffer, comme il a fait de vingt autres : heureusement c'est un poète malaisé ; pour de l'argent il nous rendra service. (Acte 1, scène 2, FANCHON)
Monsieur, je suis surpris que vous ayez fait une comédie en prose, puisque vous avez tant de facilité à faire des vers. (Acte 1, scène 3, ORONTE)
Cette facilité ne fait rien à la chose, v.11 (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
Vous croyez donc qu'une comédie est plus parfaite en prose qu'en vers ? (Acte 1, scène 3, ORONTE)
Des caractères, des portraits ; votre discours me fait soupçonner... (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
Depuis que la débauche a fait un calus sur le coeur des jeunes gens, la tendresse les fait bailler ; ils écoutent les équivoques grossières, et ne rient que des mots significatifs. (Acte 1, scène 3, ORONTE)
C'est l'argent qui fait le noeud de l'intrigue, et le plus ou le moins, fait le dénouement. (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
Je ne trouve point votre Comédie à mon goût ; vous soutenez qu'elle est bonne, cela fait naître une contestation ; si vous voulez c'est celle que nous venons d'avoir ensemble, vous n'avez qu'à la mettre sur le papier, voilà déjà un prologue tout fait. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
Oui-da, si Fanchon voulait, elle est assez habile en fait d'intrigue, pour donner de bons mémoires. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
Je suis un poète né, mon enfant ; mais je n'ai fait le musicien que pour paraître plus extraordinaire, et m'insinuer par là plus aisément dans l'esprit de Monsieur Oronte. (Acte 1, scène 5, LE-POÈTE)
Ne me savez-vous pas bon gré de vous avoir fait faire cette démarche ? (Acte 2, scène 2, FANCHON)
Qu'as-tu fait de notre poète ? (Acte 2, scène 2, ORONTE)
Il me fait bien plaisir de me laisser seule, car Dorante m'a fait signe de venir ici. (Acte 2, scène 3, FANCHON)
Dorante fait une mine à la nièce : la tante se l'approprie et riposte aussitôt : Dorante reprend son sérieux : la nièce prend ce sérieux pour elle, et le lui reproche par ses minauderies enfantines : la tante s'en aperçoit : la nièce rougit de pudeur : Dorante pour la consoler lui décoche à la dérobée des oeillades louches, que la tante guette au passage. (Acte 2, scène 5, LE-POÈTE)
Je vous découvrirais bien ses petits sentiments ; mais vous m'avez la mine d'être de nos beaux à la mode, qui sont insupportables dès qu'on leur a fait entrevoir le moindre penchant pour eux. (Acte 2, scène 5, FANCHON)
Si une fille se déclare d'abord, fi c'est une coquette ; les fait-elle un peu languir, ils la plantent là. (Acte 2, scène 5, FANCHON)
Ma tante, qu'ai-je fait, vous voilà furieusement en colère. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je vous demande pardon ; mais je ne suis pas assez savante pour distinguer d'avec la colère, un zèle qui fait dire des injures. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Croyez-vous avoir droit de l'emporter, parce que votre visage a été fait avant le mien ? (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
C'est que vous n'avez pas d'esprit, ma pauvre enfant, et voilà justement ce qui fait que Dorante ne vous aime point ; car enfin c'est l'esprit qui attache un homme ; c'est de mon esprit qu'il est amoureux. (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
Il extravague, Madame, il est tout feu dans cette chambre où il se tourmente comme un possédé ; il se promène à grands pas, il se mord les doigts, fronce le sourcil, se donne de grands coups sur le front, parle tout seul, et de temps en temps il reprend un air gai, fait trois ou quatre cabrioles, et puis il griffonne je ne sais pas quoi sur ses tablettes. (Acte 2, scène 7, FANCHON)
Enfin s'il n'est pas tout à fait fou, je crois qu'il ne s'en faut guères du moins, et je n'oserais dire ce que je soupçonne. (Acte 2, scène 7, FANCHON)
Voyez, petite sotte, ce que fait mon esprit, mon vrai mérite. (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
Fanchon me fait signe, je ne comprends rien à tout ceci ; mais il faut qu'elle ait ses raisons... (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
Vous avez fait de grands progrès sur son esprit : songez à continuer de manière que vous en puissiez disposer absolument ; c'est tout le service que nous voulons de vous. (Acte 2, scène 12, FANCHON)
Le coquin a fait ses affaires aux dépens des miennes ; mais je suis né pour cela, moi ; je fais la fortune de tout le monde. (Acte 2, scène 13, LE-MARQUIS)
Hé bien, Monsieur, je suis fait pour vous attendre comme vous voyez ; m'apportez-vous de l'argent encore ? (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
Vous avez pris depuis huit jours chez quatre marchands différents, vingt pièces de velours pour un carrosse que vous avez fait doubler de maroquin. (Acte 2, scène 14, L-INTENDANT)
C'est une affaire faite, mon cher. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
Mais ce n'est point l'amour qui fait les mariages des gens de qualité. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
Hé à propos, cela me fait souvenir d'une chose, Monsieur l'Intendant ; montez dans mon Carrosse, et allez chez la grosse Comtesse, savoir des nouvelles de l'affaire que je lui ai recommandée. (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
Hé bien, mon cher, avez-vous fait affaire avec ces Troqueurs que je vous ai envoyés ? (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
Ils m'ont amusé jusqu'à présent ; et ils m'avaient fait oublier d'aller chez mon Procureur ; mais je m'y en vais de ce pas. (Acte 2, scène 16, ORONTE)
Allez, allez, mon cher, c'est fort bien fait de songer à ses affaires. (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
Depuis la perte que j'ai faite... (Acte 3, scène 4, LE-SÉNÉCHAL)
En vérité je suis tout à fait sensible à la douleur qu'il a de la mort de son père. (Acte 3, scène 5, LA-COMTESSE)
Quand nous aurons fait notre somme, nous irons ensemble chez le Notaire, où nous trouverons la partie du bon homme Oronte, qui nous y attend. J'ai tout disposé... (Acte 3, scène 6, LA-COMTESSE)
Il faut bien que tu m'en répondes, c'est ton affaire. Je vais voir le jeu de la Comtesse, si nous ruinons le Sénéchal, ta fortune est faite. (Acte 3, scène 8, LE-MARQUIS)
Non : je n'irai nulle_part que je n'aie fait ce troc assurément. (Acte 3, scène 11, ORONTE)
Oui, Monsieur, quand vous devriez me tuer, je ne puis m'empêcher de vous le dire, il faut être absolument fou, pour abandonner comme vous faites, le soin des affaires les plus importantes. (Acte 3, scène 12, FANCHON)
Tenez-vous donc, quelqu'un vient : vous me faites rougir, petit badin. (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
J'ai fait fort exactement... enfin vous voyez comme je me suis sacrifié pour votre service. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
Doucement, s'il vous plaît, vous serez content, ne faites point de bruit. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
Qu'as-tu fait de Monsieur de la Flèche ? (Acte 3, scène 4, FANCHON)
Ah je le crois, jeune et bien fait comme vous êtes, on va droit au coeur de la belle, et l'on ne prend point les chemins détournés de la négociation. (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
Un Marquis ne fait-il pas litière de bonnes fortunes ? (Acte 3, scène 7, FANCHON)
Ce mot dans votre bouche me fait frémir, Fanchon, je crois que je vais me trouver mal. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
Vous parlez d'une manière qui me fait peine à entendre. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
J'ai déjà fait votre maison ; J'ai arrêté un grand Maure, deux Coureurs, un petit Nain, trois brodeuses et quatre Valets de chambre ; je supprime les Damoiselles, fi cela est bourgeois en diable, hé bien bichonne, me suis-je rendu intelligible ? (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)
Ce n'est point tout cela qui fait venir l'amour. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
Je sais pourquoi vous en avez besoin et je viens vous dire que l'affaire est faite. (Acte 3, scène 12, DORANTE)
Je me pique de l'être sur tout, et c'est par cette raison-là que j'ai fait faire la transaction au nom de Monsieur Oronte. (Acte 3, scène 12, DORANTE)

L'ESPRIT DE CONTRADICTION (1700)

Tout franc je n'aime point à être jardinier là ou li a des femmes, car eune femme dan eun jardin fait pu de dégât qu'un millier de taupes. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Ha, ha, je dois deun drôle de tour que je vous ai fait. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
Il t'a fait confidence sans doute du dessein qu'il a pour Angélique. (Acte 1, scène 3, MADAME ORONTE)
Je ne vous entends plus : dites-moi un peu, vous avez vu cette nouvelle mariée, qui va de porte en porte se faire applaudir du choix qu'elle a fait, écoutez-vous ses discours avec plaisir. (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
Je ne le souhaite ni ne le crains ; je n'ai fait là-dessus que de simples réflexions, fur lesquelles je n'ai pris aucun parti, les raisons pour et contre me paraissent à peu près égales ; c'est ce qui a suspendu mon choix jusqu'à présent. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Et c'est ce qui m'a fait comprendre toute votre politique, je vois que vous m'avez ménagé jusqu'à présent, parce que je suis ami de votre mère ; vous craignez qu'irrité par vos refus, je n'empêche ce mariage. (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Je l'emporterai, te dis-je, car elle vient de me proposer d'elle-même ce que je veux, et je n'ai pas fait mine de le souhaiter, de peur qu'elle ne change de dessein. (Acte 1, scène 7, ORONTE)
Cela n'est pas encore fait. (Acte 1, scène 8, ORONTE)
Si fait, si fait, c'est fait, oui, oui, va, Angélique, je te baille ma foi. (Acte 1, scène 8, THIBAUDOIS)
Hé bien, Lucas, rêves-tu à notre affaire, as-tu fait réflexion sur ce que je t'ai dit ? (Acte 1, scène 10, ORONTE)
Monsieu que vla, veut bain de Mademoiselle Angélique, a veut ben de ly, Madame le veu ben, vous le voulez ben, et moi itou, vla ques don fait. (Acte 1, scène 10, LUCAS)
Vla ques donc fait. (Acte 1, scène 10, THIBAUDOIS)
Je dis que ça n'est pas fait, car drés qua vera, que je le voulons tré-tous, a ne le voudra pu elle. (Acte 1, scène 10, LUCAS)
Et tout ce que tu me dis-là, c'est mon mari qui te le fait dire. (Acte 1, scène 11, MADAME ORONTE)
Cela te sache donc, j'en fuis bien aise ; c'est que tu m'aimes, et c'est bien fait ; ne pleure point, va ne pleure point, tu m'auras. (Acte 1, scène 23, THIBAUDOIS)
J'ai ouï dire que les femmes n'aiment point les affligés, il me fait pitié pourtant, va mon Capitaine, va. (Acte 1, scène 23, THIBAUDOIS)
Vous me faites compassion, Monsieur, voir la fille et le père acharnés contre vous et contre moi ! (Acte 1, scène 26, MADAME ORONTE)
Pour vous punir je vous ferai signer le même contrat, que vous aviez fait dresser contre moi, je vais le faire remplir du nom de Valère. (Acte 1, scène 26, MADAME ORONTE)
Pour faire consentir ma mère à ce que je souhaitais, il a fallu laisser aussi mon père dans l'erreur, il a agi naturellement ; et quand j'ai vu qu'ils étaient tous pour Monsieur Thibaudois, j'en ai fait avertir ma mère, afin qu'elle fût contre ; un billet inconnu l'a instruite du complot, c'est ce billet qui a excité sa contradiction, voyant tout le monde contre vous, elle a pris votre parti, pour contredire tout le monde, et veut vous contraindre à m'épouser, pour vous contredire aussi. (Acte 1, scène 27, ANGÉLIQUE)
Pour vous y obliger, Monsieur, j'ai fait mettre ici un mot de donation. (Acte 1, scène 30, MADAME ORONTE)

LA RÉCONCILIATION NORMANDE (1719)

On se fait plus de mal que l'on en fait aux autres. v.59 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Convenir de nos faits, c'est la première chose. v.199 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Car j'ai fait seule un choix qui te plaira, je crois, v.201 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
Nous étions faits, dit-on, moi, ma soeur et mon frère, v.208 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
De ce dessein caché dont vous faites mystère. v.232 (Acte 1, scène 5, PYRANTE)
Nous convenons des faits, laissons à part les mots. v.249 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
Un fiel qui fait en moi certain soulèvement... v.262 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
Le choix que j'en ai fait la mettrait en fureur. v.274 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
Plus de digressions ; allons au fait. v.319 (Acte 1, scène 8, PYRANTE)
Aussi suis-je chargé de vous bien mettre au fait. v.325 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
Votre maître arrivant, son mariage est fait. v.338 (Acte 1, scène 8, PYRANTE)
Qu'il n'est pas un parfait fripon, mais cependant v.358 (Acte 1, scène 9, FALAISE)
Mais faites comme moi, traitons ceci gaiement. v.376 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
La Marquise de tout me fait encor mystère ; v.425 (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
Comme un fourbe il est fait. v.432 (Acte 2, scène 4, NÉRINE)
Vous faites pour la nièce un excellent acquêt ; v.436 (Acte 2, scène 4, FALAISE)
Au fond j'aime Angélique, elle me fait pitié. v.479 (Acte 2, scène 5, LE COMTE)
Cette entrevue aura parfaite réussite. v.485 (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
J'ai fait réflexion... v.526 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
Je me suis fait nommer son tuteur par justice. v.557 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
Mon projet, est aussi tout fait, tout arrangé. v.560 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
Cet arrangement fait n'est que pure malice. v.561 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
Avaient fait contre moi leur brigue avec la tante. v.574 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
Part du coeur, y retourne : on fait filer la haine v.598 (Acte 2, scène 7, NÉRINE)
Palsambleu l'incident me fait rire ! v.677 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
Qu'elle a pour lui, qui fait obstacle, qui désole ; v.701 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Que lorsqu'en quatre jours on fait un mariage ; v.754 (Acte 3, scène 4, LA MARQUISE)
Dans un siècle, où chacun ne se fait une loi v.767 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
Elle a fait un bon acte et par-devant notaire. v.782 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
Sans doute cela seul fait tout votre embarras ? v.820 (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
Que quand vous aurez fait l'affaire essentielle. v.825 (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
Oui, très simple, et de ceux que l'on fait v.852 (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
Cette donation est faite ? v.870 (Acte 3, scène 8, FALAISE)
Il s'est fait fort d'avoir en blanc sa signature. v.905 (Acte 3, scène 8, LA MARQUISE)
Parce qu'elle ne fait que ce que j'allais faire. v.910 (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
Paix pour le décorum, car lorsque vous la faites, v.921 (Acte 3, scène 9, FALAISE)
Qu'il est bien fait v.948 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
Tu me prends sur le fait ; car qui te croyait-là ? v.955 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
Il voudrait l'avoir, je suis au fait. v.995 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
Car je vois que l'amour a tout fait pour le mieux. v.1102 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Cet éclaircissement a fait cesser nos feintes. v.1104 (Acte 4, scène 3, LA MARQUISE)
Et me fait oublier le point fixe, important, v.1122 (Acte 4, scène 3, LA MARQUISE)
Monsieur qui le connaît, m'en a fait la peinture : v.1127 (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
Oui, faites la fracture, v.1144 (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
Signature qui soit tout à fait fausse, non ; v.1150 (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
Non pas tout à fait vraie aussi, mais signature v.1151 (Acte 4, scène 3, N?RINE)
De ce complot secret j'ai fait la découverte ; v.1243 (Acte 4, scène 7, FALAISE)
Le Chevalier se moque, il nous fait trop attendre ; v.1255 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
Car tout ceci le fait renoncer à ma soeur, v.1318 (Acte 5, scène 3, LE COMTE)
Ta colère me fait respirer plus à l'aise, v.1351 (Acte 5, scène 5, FALAISE)
C'est quand on fait donner un ennemi qui ruse v.1376 (Acte 5, scène 7, LE CHEVALIER)
Sur ce Marquis Manceau vous l'avez bien fait voir, v.1398 (Acte 5, scène 7, PYRANTE)
Celui qui de si loin nous fait venir tous deux, v.1421 (Acte 5, scène 9, LE COMTE)
J'ai fait mon ministère, et la nièce est pourvue. v.1443 (Acte 5, scène 9, PYRANTE)
Il est bien fait, charmant, son amant ; il enchante. v.1447 (Acte 5, scène 9, LE COMTE)

LE JALOUX HONTEUX (1708)

Nos conventions sont faites. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Quand on attend des nouvelles de mariage, on ne dort point ; ou si on dort, on fait des songes fiévreux, qui vous réveillent en sursaut : on voit des fantômes. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Et comme il faut absolument qu'une fille soupire ; l'amitié la fait soupirer, au défaut de l'amour. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Je n'en suis pas encore tout à fait sûre ; mais je m'en doutai dès l'autre jour. (Acte 1, scène 4, LUCIE)
Voici ce qui m'a fait remarquer que je l'aimais. (Acte 1, scène 4, LUCIE)
Comme les plaisanteries que notre jaloux fait contre la jalousie. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Vous me querellâtes de vous avoir fait prendre cette pièce d'étoffe ; je n'y avais point entendu finesse : vous craigniez d'être reconnue au Bal par vos habits ordinaires ; vous ne vouliez point de mascarade : deux habits neufs et un masque sur le nez, vous faisaient un déguisement. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Damis cherchait au Bal, à parler à une de vous deux ; savoir laquelle, c'est la question : soit que la ressemblance de nos habits l'ait trompé, ou qu'elle lui ait servi de prétexte pour me parler : le fait est qu'étant masquée, j'entendis à mes oreilles le déclaration d'amour la plus passionnée. (Acte 1, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
Il n'est plus temps, Lisette ; car la nouvelle d'hier fait que Damis aurait aujourd'hui intérêt de m'épouser pour sa fortune. (Acte 1, scène 5, LUCIE)
C'est ce que je crains tant : car enfin, la jalousie d'un mari fait toujours tort à la réputation d'une femme. (Acte 1, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
Cela ne me fait point de chagrin ; et cela fait plaisir à mon mari. (Acte 1, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
Cela me prend d'abord-là, entre les deux yeux, comme un coup de marteau ; et cela me fait après un battement de coeur... (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
Vraiment, je sais qu'il vous fera bon accueil ; c'est sa femme seule qui vous fera mauvaise mine : car elle aime le Président, quoiqu'il soit son mari ; et cet amour lui fait haïr tous ceux, qui peuvent lui donner de l'ombrage. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
S'il entre ici quelques jolis hommes, c'est la femme seule qui fonce le sourcil ; et pendant que le mari s'efforce de les gracieuser en enrageant, la femme leur fait la moue de bon coeur. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Je vous promets tout ça : mais comme Monsieur le Président n'a pas été ici pendant hier, drès qui sera tout seul, je m'en vas ly dire tou ce que Madame a fait : le voulez-vous bien ? (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
Depuis le moment de votre arrivée, vous m'avez fait un détail de la mort subite d'une vieille plaideuse, et de la manière dont les Juges veulent accommoder deux familles par un mariage : que trouvez-vous de plaisant à tout cela ? (Acte 2, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
L'héritier est-il bien fait ? (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
C'est à vous à les y amener, si cela vous fait plaisir. (Acte 2, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
Faites un effort d'esprit. (Acte 2, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
Il faut passer par votre chambre, pour entrer dans la mienne ; car j'ai fait condamner toutes les portes de dégagement. (Acte 2, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
Madame dit que vous êtes impatiente de savoir le choix qu'on a fait pour vous ? (Acte 2, scène 7, LE PRÉSIDENT)
Damis est fait à peindre, Damis a de l'esprit, de l'enjouement ; enfin Madame, Damis... (Acte 2, scène 7, LE PRÉSIDENT)
Hé bien, un homme te fait-il peur ? (Acte 2, scène 9, LE PRÉSIDENT)
Le nom ne fait rien à la chose. (Acte 2, scène 9, LE PRÉSIDENT)
Oui, Monsieur ; mais c'est que si vous aviez vu comme il est bien fait, c'est un grand homme qui a une mine... (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
Aussitôt pour empêcher ça, je lui ai dit que j'étais jaloux ; n'ai-je pas bien fait, Monsieur ? (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
J'ai donc pris, comme vous me dîtes l'autre fois, la petite chienne de Madame, qui est accoutumée à aboyer ; quand elle sens quelqu'un de dehors, dans le Château ; et avec la petite chienne sous mon bras, j'ai fait la chasse partout, pour trouver le gîte, comme vous m'avez appris. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
Faites-lui sentir qu'on devine ses vues, il n'osera peut-être les suivre plus loin. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Oui, oui, souvent la honte fait avancer les poltrons, comme elle fait reculer les femmes. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Par exemple, sur l'aventure du Bal, je devinai qu'elle vous prierait, de me venir répéter syllabe pour syllabe, la même justification qu'elle m'avait faite ; et cela ne manqua pas. (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
Vous vous imaginez que je suis soupçonneux, parce que je suis pénétrant : vous ne faites point de différence entre soupçonner, et avoir de la pénétration d'esprit. (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
C'est pénétration seule, par exemple, qui me fait deviner ce que vous m'allez dire, pour ne point épouser Monsieur Argan. (Acte 3, scène 3, LE PR?SIDENT)
Vous voyez que je suis au fait, comme si j'avais été derrière la Présidente, quand elle vous a fait votre leçon. (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
Votre dépit me réjouit ; il vous fait dire des extravagances. (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
C'est moi, Monsieur, qui ai vu qu'ous étiais tout seul avec personne ; et comme je ne vous ai pas encore dit cette fois-ci, ce que Madame a fait tandis qu'ous n'y étiais pas, je vians vous le dire, comme à l'accoutumée. (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
Hier au matin, drès que Madame a été du haut en bas du lit, elle a pris ses pantoufles, et pis al a commencé par aller vouar à son miroir, comment a se portait ; après elle s'est mise à tourné, viré, ouvrir tous ses tiroirs, et pis les reframer, ravoindre trois fois la même chose, et pis la resserrer ; Hortence, me faut-ci ; Hortence me faut ça, va-t-en me quérir ci, et pis ne bouge : donne-moi ça ; et pi, je n'en veux pu : tantia que n'y a rien à vous dire là-dessus ; car c'est comme si al n'avait rien fait pendant tras heures. (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
Après, al a été bientôt coiffée ; car ce n'est pu comme quand al avait des cheveux, qui tenaient à sa tête ; à steure a n'a qu'à prendre sa perruque à dentelle ; a met ça comme un étui, coque ; et pi vla qu'est fait. (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
Je lui ai dit, et il a fait une mine tout comme Thibaut. (Acte 3, scène 7, HORTENCE)
Au contraire, voici quelques mots qu'un homme qui voit tout à fait à travers les brouillards de sa jalousie, pourra expliquer contre sa femme. (Acte 3, scène 7, FRONTIN)
Voilà comme on punit la curiosité des jaloux, des esprits travers comme toi, des ridicules, des extravagants, qui s'imaginent que tout ce qui se dit, tout ce qui s'écrit, tout ce qui se fait, est écrit, et dit, et fait pour leur femme. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Tu as fait à merveilles, Lisette, de jouer ce tour-là à Thibaut. (Acte 4, scène 2, LE PRÉSIDENT)
Si fait, Monsieur ; car l'y a des mots que j'entends bien, et pis d'autres où je n'entends goutte. (Acte 4, scène 3, HORTENCE)
Mais je crains pis encore ; c'est le ridicule, ce ridicule qui fait mépriser jusqu'aux vertueux, ce ridicule qui avilit plus un homme, que tous les vices. (Acte 4, scène 5, LE PRÉSIDENT)
Ce qui me fait souffrir, c'est l'injustice de vos craintes. (Acte 4, scène 6, LE PRÉSIDENT)
Je n'ai fait nulle attention. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
Mais ce qui me fait plaisir, c'est de vous voir si bien persuadé de mon amour pour Lucie : cela doit vous déterminer à me préférer à Monsieur Argan. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
Mon conseil m'a fait voir clairement, qu'il ne pouvait y avoir du changement que de votre part ; et que si vous ne vous déclarez pas aujourd'hui pour moi, c'est une preuve que vous êtes contre. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
Faites paraître seulement Lucie : en lui disant que le l'adore, ma passion, mon respect, mes paroles, mon silence, mes transports, tout prouvera également la sincérité de mon amour. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
Faites-la-moi donc venir, cette charmante nièce, et je croirai... (Acte 4, scène 8, DAMIS)
Il avait son objet, qui lui échauffait l'imagination. (Acte 4, scène 9, LE PRÉSIDENT)
Monsieur, j'ai fait tout comme vous m'avez dit. (Acte 4, scène 10, THIBAUT)
Vos autres carrosses sont à Rennes, et j'ai fait seller votre Anglais. (Acte 4, scène 10, THIBAUT)
Pour toute réponse, il enfonce son chapeau, ne fait qu'un saut de notre perron, ouvre lui-même la portière du carrosse, et s'élance dans le fond avec une rage muette... (Acte 4, scène 11, LISETTE)
Hé bien, Monsieur, j'ai fait tenir un cheval à la petite porte du jardin. (Acte 5, scène 1, THIBAUT)
J'examinerai son abord, ses discours, ses manières, sa contenance, ses yeux, tout enfin ; et s'il fait tant que de me dire qu'il m'aime, je l'aime trop pour ne pas démêler s'il parlera contre son coeur. (Acte 5, scène 5, LISETTE)
Je m'aperçois du chagrin que vous fait cet aveu ; mais j'espère que votre chagrin ne durera guères. (Acte 5, scène 7, LUCIE)
Oui, je vous aime, je vous adore, et mon bonheur est parfait. (Acte 5, scène 8, DAMIS)
Pardonnez à l'amour qui m'a fait revenir, pour m'assurer le coeur de Lucie. (Acte 5, scène 9, DAMIS)
Gardez-moi tous le secret, je vous en conjure ; j'avoue mon faible, je me croirais déshonoré, si on savait ce qui fait ma honte. (Acte 5, scène 9, LE PRÉSIDENT)

LES ADIEUX DES OFFICIERS (1693)

À voir les cérémonies que votre cheval fait pour sortir des portes, on croirait que le pauvre animal ressent la moitié de la tendresse que vous avez pour madame. (Acte 1, scène 1, LE TAMBOUR)
Monsieur, notre grand débit se fait avec les officiers. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
Les baguettes qui ne font que chercher l'or sont contrefaites, les véritables l'attirent ; et j'en connais une qui en trois mois a fait venir plus de vingt mille écus à l'hôtel de Bourgogne. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
Mais vous me faites perdre ici mon temps mal à propos. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
Réponds-moi, qu'as-tu fait du flambeau v.99 (Acte 1, scène 4, VÉNUS)
Que fait-on ? v.102 (Acte 1, scène 4, VÉNUS)
La force du bon vin fait toute ma puissance, v.113 (Acte 1, scène 4, CUPIDON)
J'ai fait ces trahisons à des femmes d'honneur, v.136 (Acte 1, scène 4, CUPIDON)
Je serais contente de votre complaisance, si vous vouliez bien parler, et me faire part de cette douce éloquence que les sourds entendent, qui fait parler les muets, et soupirer les plus cruelles. (Acte 1, scène 5, VÉNUS)
Il est charmé d'une oeillade louche qui va tomber sur son rival : il croit qu'il est le héros de tous les cadeaux qu'il donne, et prend pour une langueur amoureuse, l'ennui mortel que sa conversation me fait souffrir. (Acte 1, scène 6, VÉNUS)
Je prétendais l'amorcer avec de belles espérances, jusqu'à ce que Mars soit de revenu de l'armée, pour le faire déguerpir l'héritage, et faire en sorte qu'il ne reste à Plutus que l'honneur d'avoir fait les améliorations. (Acte 1, scène 6, VÉNUS)
Elle dit que vous plaidiez pour elle, et que tout ce que vous ferez sera bien fait. (Acte 1, scène 7, MERCURE)
Monsieur Momus, ne venez pas ici, par vos fades plaisanteries, troubler la gravité de nos juges, elle fait plus de la moitié de leur science. (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
Il m'a fait oublier la moitié de mon plaidoyer... (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
Monsieur Vulcain, criez, tempêtez, faites le diable à quatre, jusqu'à ce qu'on ait rendu justice. (Acte 1, scène 8, JUNON)
Il a tort, il a tort ; n'a pas tout à fait tort. (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
Pour mieux examiner ce que fait ta moitié. v.180 (Acte 1, scène 8, JUNON)
Qu'on les fait v.200 (Acte 1, scène 8, L-OCÉAN)
Te fait souvent coucher sur le pas de la porte, v.203 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
Vous faites bien d'éviter les malheurs v.220 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
Qu'il est peu de femme bien faite v.231 (Acte 1, scène 8, DIANE)
Qui fait rire, qui fait rire le voisinage. v.252 (Acte 1, scène 8, BACCHUS)
Faites-en encor tirer chopine, v.261 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
Il ne fait qu'allumer dans son âme v.279 (Acte 1, scène 8, JUNON)
Bacchus fait embrasser Vulcain et Vénus, v.294 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
et les fait boire tous deux dans le même verre. v.295 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)

LE MARIAGE FAIT ET ROMPU (1721)

J'eusse fait consentir sa tante et son tuteur : v.9 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
De trente nations il n'en fait qu'une à table. v.23 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
Puisque j'ai deviné, la confidence est faite. v.52 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
Du mariage affreux qui fait mon désespoir, v.73 (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
Et que je leur promets, je leur ai fait mystère. v.76 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
L'on ne doit confier que des affaires faites. v.80 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
Mais un Président fait comme ils ne sont plus faits v.94 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
C'est par elle qu'il fait ce mariage-ci. v.105 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
Sitôt qu'elle lui fait humblement entrevoir v.117 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
Ma soeur la Présidente en veut : cela fait mal. v.230 (Acte 1, scène 7, LIGOURNOIS)
Et vouloir réformer un contrat fait par moi, v.253 (Acte 1, scène 8, LE NOTAIRE)
Faites-lui pour nous tous excuse. v.335 (Acte 1, scène 11, LA PRÉSIDENTE)
Que j'ai bien fait d'avoir pris parfois de faux noms ! v.350 (Acte 1, scène 12, LA PRÉSIDENTE)
Ce que ce mari fait pour vous en ce moment. v.374 (Acte 2, scène 1, L'HÔTESSE)
Voyons ; j'entends qu'il fait merveille, je le vois. v.390 (Acte 2, scène 1, L'HÔTESSE)
Fait le mauvais plaisant pour lui mieux ressembler. v.393 (Acte 2, scène 1, L'HÔTESSE)
L'entreprise est hardie, elle me fait trembler. v.394 (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
Par sa lettre de tout, elle m'a mis au fait. v.418 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
À fait croire Damis vivant, c'était ton but ; v.469 (Acte 2, scène 2, L'HÔTESSE)
Me fait trembler, j'en suis encor tout étourdi ; v.482 (Acte 2, scène 2, VALÈRE)
Faites-moi donc savoir v.578 (Acte 2, scène 5, LA-VEUVE)
Il expédie en bref : au fait, dot usurpée... v.628 (Acte 2, scène 7, DAMIS)
Chacun l'a vu signer, ma honte a fait éclat. v.646 (Acte 2, scène 7, DAMIS)
Mais qu'a produit la peur que vous a fait Valère ? v.687 (Acte 2, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
Je crois avoir bien fait, parlez. v.691 (Acte 2, scène 9, LE-PRÉSIDENT)
Des faits, qui là-dessus m'ont fait ouvrir les yeux; v.706 (Acte 2, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
À Damis avec joie ils ont fait une entrée ; v.728 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
Répondez-moi, monsieur, d'abord sur quelques faits; v.742 (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
Fait voir modestement son érudition : v.754 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
Jamais femme n'a fait questions plus sensées, v.775 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
Un seul mot de deux points fait la décision ; v.778 (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
Moi, je sais quelques faits. v.829 (Acte 3, scène 3, L'HÔTESSE)
Car elle a devant moi fait une liste ici v.858 (Acte 3, scène 3, L'HÔTESSE)
Faites le guet, pendant que je la contregage. v.872 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
Vous souvient-il d'un fait, (il est à votre gloire) v.892 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
Elle a fait des recueils qu'on est charmé de lire. v.938 (Acte 3, scène 4, LE-PRÉSIDENT)
Finissons. De nos faits nous sommes convenus ; v.1011 (Acte 3, scène 6, LE-PRÉSIDENT)
Est-ce fait ? v.1023 (Acte 3, scène 6, LE-PRÉSIDENT)

LE FAUX INSTINCT (1707)

J'ai dit à l'hôtellerie qu'on ôta les chevaux du carrosse ; puisque vous avez tant fait que de venir jusqu'à ce village ci au devant de votre oncle, il faut l'y attendre. (Acte 1, scène 1, TOINETTE)
Cet endroit solitaire me fait rêver, et bois sombre m'inspire je ne sais quoi. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Une espèce de joie qui fait soupirer, c'est une espèce de chagrin. (Acte 1, scène 1, TOINETTE)
C'en est fait, je ne veux plus parler de lui. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Cela est vrai, Monsieur, et j'avoue que la contrainte que je me suis faite en vous écoutant, m'a fait une vraie peine. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Tâche-donc de mettre encore à profit, tout ce mique-maque de nourrissons que tu nous a fait faire. (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
Je suis au fait, je vois que depuis quatre ans il nous fait croire à chacune en particulier que celle qui reste est la nôtre. (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
Ce n'est pas le premier enfant qu'on fait entretenir à plusieurs pères. (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
Je vais vous conter, le fait. (Acte 1, scène 14, LE-FEMME-DU-VIEILLARD)
Vous faites bien de nous avertir, je vais disposer tout pour la gageure, entrez-dans la salle du Nourricier. (Acte 1, scène 14, TOINETTE)
Vla l'histoire , Mademoiselle Toinette, vla l'histoire des deux petites filles, et cette histoire-là fait que ma femme ni moi ne savons pu à qui appartient celle-ci ; notre Bailli dit li-même qu'il ne pourrait baillé là-dessus qu'une sentence à croix ou pile, et qu'il faudrait tirer la petite fille, comme la fève au gâteau. (Acte 2, scène 1, LE NOURRICIER)
C'est un instinct ordinaire ; mais le mien me fait aimer ou haïr par avance ceux qui sont destinés à me faire du bien ou du mal. (Acte 2, scène 3, LE VIEILLARD)
Rien n'est plus ordinaire ; mais ce qui est singulier, c'est qu'à Huilant qu'il meure une personne dans le monde, tous ceux qui sont nés sous la même planète, sentent quelque chose, on n'y fait pas d'attention, parce que cela est imperceptible, mais cela est pourtant vrai. (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
Oui, le plaisir fait que les jambes me tremblent. (Acte 2, scène 4, LE VIEILLARD)
Et il ne faut pas que ces autres pères et mères sachent ce quou saurais, ça fait que nous avons dit tout haut que les deux petites filles sont mortes, et li an a encore eune en vie, qui est si gentille, que c'est vous toute moulée. (Acte 2, scène 12, LE NOURRICIER)
Ce qui fait l'obscur, Madame, c'est la petite vérole, car quand la petite vérole s'adonnit cheux nous, ma femme l'eut qu'à n'en voyait goutte. (Acte 2, scène 13, LE NOURRICIER)
J'ai fait en conscience, Monsieur, car c'est que j'attendais que l'enfant fut en âge de raison, afin qual eut la raison de vous dire qui est son père et sa mère. (Acte 2, scène 13, LE NOURRICIER)
Ha ha, vous me faites apercevoir que je suis un sot. (Acte 2, scène 13, LE NOURRICIER)
Ce Valère a dans la physionomie quelque chose de funeste pour moi, et le rêve que j'ai fait... mais ne parlons à présent que de la petite filles ; j'en veux voir la vérité. (Acte 2, scène 15, LE VIEILLARD)
Enfin, Monsieur, puisque vous êtes convenu avec la veuve de cette manière d'accommodement, satisfaites-vous. (Acte 3, scène 3, LA FEMME DU VIEILLARD)
Mais ce n'est pas tout ; car je vis dans ce même songe, un lion et un chat noir, et Nostradamus dit, que quand le lion et le chat, j'ai oublié la centurie, mais il est clair qu'elle a été faite pour moi, car un lion, c'était en arrivant à lion, et un chat, c'est une trahison de femme, il ne faut point ; hausser les épaules, car le lendemain, je fus tout étonné que Valère ressemblait à se jeune homme qui était avec vous dans ce bois. (Acte 3, scène 3, LE VIEILLARD)
Je ferme les yeux bien fort, bien fort, pour ne point voir tous mes papas et toutes mes mamans que quand vous me dirais, c'est fait comme a la climusette. (Acte 3, scène 5, LA PETITE FILLE)
Ca ne fait rien, car tenez, c'est celui-là qui est mon vrai papa. (Acte 3, scène 5, LA PETITE FILLE)
Il a fait ce qu'il a promis, la bague est à lui. (Acte 3, scène 13, VALÈRE)
Il n'y manque rien, mais je songe à demander pardon à ma femme de l'injure que je lui ai faite. (Acte 3, scène 13, LE VIEILLARD)

LE FAUX SINCÈRE (1731)

Fait parade du vrai, qu'il farde et qu'il déguise : v.76 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Comme un fin courtisan fait sur la probité : v.82 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Un coeur, comme le sien, fait pour l'indifférence. v.131 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Dont en huit jours j'ai fait un véritable ami. v.154 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
Âge, esprit, humeur, tout m'a fait résoudre à moi. v.185 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
Oui. Double union parfaite. v.192 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
Hors qu'il n'a point d'esprit, c'est un homme parfait. v.222 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
Courage, ma raison fait revenir la vôtre : v.243 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
C'en est fait. v.350 (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
D'un homme sociable auraient-ils fait un fat ! v.411 (Acte 2, scène 3, LAURETTE)
Ce n'est pas à présent ce qui fait mon souci. v.459 (Acte 2, scène 3, LAURETTE)
Mais en cas de beauté, j'ai presque fait mon temps. v.539 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
Qu'est-ce qui fait l'amour ? L'imagination. v.547 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
Il est par l'amitié, par les bienfaits de même, v.561 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
Mon aînée est son fait ; car outre que l'aînée v.565 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
Et fait qu'on est moins bien en voulant être mieux : v.575 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
Bon ! C'est bien la beauté qui fait mon embarras, v.619 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
De l'autre la gaîté pour mon âge fait mieux ; v.628 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
Riant toujours, de rire elle me fait envie, v.629 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
Le moyen de trouver une défaite adroite, v.637 (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Sur les portraits flatteurs que sa mère m'a faits ? v.639 (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
En les examinant, plus beaux, oui plus parfaits v.680 (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
Soupçons très mal fondés, ton amour les fait naître. v.713 (Acte 2, scène 10, ANGÉLIQUE)
L'aînée est donc pour vous, c'est une affaire faite. v.734 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANT)
Les faits simples, les faits ; parce que vous direz v.861 (Acte 3, scène 3, LE-CHEVALIER)
Ne vous soyez pas dit d'abord ce fait si clair. v.865 (Acte 3, scène 3, LE-CHEVALIER)
Mais votre amour subit fait du moins un ingrat, v.894 (Acte 3, scène 3, MARIANE)
Ils croyent que c'est fait. Ma commère de même, v.927 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR-FRANCHARD)
Voilà comme elle est faite ; elle est femme, on pardonne. v.931 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR FRANCHARD)
Que vous ayez déjà si vite fait éclat : v.933 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR FRANCHARD)
Sans qu'on ait fait encor articles ni contrat, v.934 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR FRANCHARD)
Pour découvrir le fait qui m'intéresse tant, v.950 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
De Valère Maxime on fait venir nos pères : v.972 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
Ne plaisantons jamais sur des faits d'importance. v.976 (Acte 3, scène 7, LE-CHEVALIER)
Monsieur vous fait aller des Gascons aux Picards. v.989 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
Mon pauvre diable à moi d'hériter fait fort bien, v.1002 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
Non comme protecteur de cour fait en paroles, v.1015 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
Des gens qui fussent faits tout juste à ma manière : v.1083 (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-FRANCHARD)
J'en conviens avec vous, tous deux faits l'un pour l'autre. v.1088 (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
Faites au moins l'épreuve, elle est simple et facile, v.1119 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Votre animosité me fait peu de quartier : v.1134 (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
L'usage n'en fait point un cas de conscience : v.1148 (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Me fait voir mon amour moins fort, je m'en accuse ; v.1228 (Acte 4, scène 6, LE-CHEVALIER)
Tantôt ce qui m'a fait connaître, v.1256 (Acte 4, scène 6, LE-CHEVALIER)
L'intérêt vous a fait adorer Angélique, v.1288 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
L'intérêt à présent vous fait changer de ton. v.1289 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
Si vous faites céder l'amour à la raison, v.1290 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
Véritable, il me fait trembler pour votre coeur : v.1293 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
C'est mon cohéritier ; tantôt je l'ai fait craindre : v.1303 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
Vous faites l'esprit fort, non, il n'est pas possible v.1347 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
Il fait sur moi l'effet du tendre cousinage : v.1375 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
Réparez-moi le fait, vous, mon cher gendre, vous, v.1401 (Acte 4, scène 9, MADAME ARGANT)
Non, cousin, les serments sont faits pour ceux qui mentent ; v.1407 (Acte 4, scène 9, LE-CHEVALIER)
Du fait simple allégué les gens vrais se contentent. v.1408 (Acte 4, scène 9, LE CHEVALIER)
Elle m'a fait pitié. Je souffre, quand je vois v.1440 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
Femmes, à qui l'amour fait faire quelque avance, v.1441 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
La loi fait qu'un cadet la souhaite. A-t-il tort ? v.1492 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
Pille tout, rafle tout, mange tout, fait bombance, v.1498 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
Dissipe le soupçon que lui-même a fait naître ; v.1506 (Acte 5, scène 3, MARIANE)
Ce cousin en effet a cité tant de faits, v.1512 (Acte 5, scène 3, MARIANE)
Ils en ont fait mystère. v.1541 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
Un dépit vif ne fait que suspendre l'amour, v.1555 (Acte 5, scène 5, LA MARQUISE)
C'est un petit secret qui roule sur un fait... v.1571 (Acte 5, scène 7, RAPIN)
D'un fait rare et plaisant qui peut vous consoler. v.1599 (Acte 5, scène 7, LAURETTE)
Mets-moi vite au fait. v.1604 (Acte 5, scène 8, LE-CHEVALIER)
Le contrat se fait. v.1619 (Acte 5, scène 9, MADAME ARGANT)
J'ai tort d'en avoir fait mystère : v.1641 (Acte 5, scène 9, LE-CHEVALIER)
Sur ce fait délicat ne s'attachant qu'aux mots, v.1659 (Acte 5, scène 9, LE-CHEVALIER)
Mais on dit qu'il le fait exprès. v.1681 (Acte 5, scène 10, MONSIEUR-FRANCHARD)
M'a fait souffrir qu'on m'ait titré de Chevalier ; v.1700 (Acte 5, scène 10, LE-CHEVALIER)
Tout ce qui fait pour moi, contre moi l'on l'explique, v.1718 (Acte 5, scène 11, LE-CHEVALIER)
Je comprends que chacun n'a fait que me jouer, v.1727 (Acte 5, scène 11, LE-CHEVALIER)

LE FAUX HONNÃŠTE HOMME (1703)

Votre aversion pour le Capitaine prouve parfaitement que vous ne l'aimez pas, et cette preuve me fait deviner l'autre : oui, je devine que vous sentez pour Monsieur Ariste... je devine enfin. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
Je vous avais dit, ma tante, que je ne partirais pas sitôt : mais j'ai peine à rester longtemps en même logis avec un homme qui emporte toute une succession que je pouvais espérer légitimement : j'avoue que Monsieur Ariste me fait peine à voir ici, souffrez que je me retire. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
J'avoue que j'ai trouvé quelque mérite à Valère ; mais depuis que nous sommes ici je ne l'ai vu que trois ou quatre fois ; il ne peut pas avoir fait grande impression sur mon esprit. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Hé bien j'ai toutes les peines du monde à effacer l'impression que ce maraud-là a fait dans ma cervelle. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
Faites la sage, vous avez ces mêmes idées, vous tâchez de les laisser à Paris ces idées-là ; mais je crains qu'elles n'aillent vous atteindre là-bas dans votre solitude. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
Une haine sincère a son mérite ; mais j'aimerais mieux de l'amour : venons au fait. (Acte 1, scène 4, LE-CAPITAINE)
Tout ce que mon mari a fait, est bien fait, il avait du discernement, et je ne suis point fâchée qu'il ait eu de la confiance en Monsieur Ariste. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
Tout ce que votre mari a fait, n'est-il pas bien fait ? (Acte 1, scène 4, LE-CAPITAINE)
C'est encore mieux fait. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
Combien ai-je de parties faites pour aujourd'hui. (Acte 1, scène 6, LA-MARQUISE)
Finissez de grâce : je m'aperçois qu'insensiblement vous me faites votre confidente, vous ne m'avez demandé qu'un conseil, je vous le donne. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Vous m'avez trop fait voir vos sentiments, connaissez aussi les miens ; mon coeur est incapable de tendresse, une simple estime que je ne puis vous refuser, ne contenterait pas un coeur aussi passionné que le vôtre. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Que m'as-tu donc fait pour gagner mon coeur en quatre jours ? (Acte 1, scène 11, FROSINE)
Et en a-t-il déjà fait quelqu'une ? (Acte 1, scène 11, FROSINE)
Par la confidence que le Capitaine t'a faite, je vois qu'il a aussi intérêt de désabuser ma tante de cet Ariste. (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
Est-il possible, Monsieur, que vous soyez aussi parfait que vous le dites ? (Acte 2, scène 2, LE-CAPITAINE)
Étant aussi homme d'honneur, que vous l'êtes, je ne blâme point feu mon ami de s'être entêté de vous en mon absence, et d'avoir fait ce testament-ci en votre faveur, il m'a chargé de vous le remettre : le voilà. (Acte 2, scène 2, LE-CAPITAINE)
Il en a disposé en homme équitable ; il s'est souvenu que ceci m'appartenait par certaines raisons secrètes... mais il s'en est souvenu, je dois les oublier moi ; quand on a obligé un ami, c'est une espèce d'ingratitude de s'en souvenir, on doit oublier bien des choses dans la vie, le mal que nos ennemis nous ont fait, le bien que nous avons fait à nos amis. (Acte 2, scène 2, ARISTE)
En sorte que c'est vous qui lui avez fait du bien ; on ne laisse pas de dire le contraire dans le monde. (Acte 2, scène 2, LE-CAPITAINE)
J'ai fait pour lui des pertes. (Acte 2, scène 4, ARISTE)
On n'a rien à soi, Madame, quand on a le coeur fait comme je l'ai. (Acte 2, scène 4, ARISTE)
Que j'ai bien fait, d'achever d'entêter la veuve par ces offres généreuses, avant qu'elle sache, qu'il y a un second Testament ! (Acte 2, scène 5, ARISTE)
Eh bien quel profit as-tu fait ? (Acte 2, scène 5, ARISTE)
Des défauts, oui ; mais le malheur, c'est que mon Maître est parfait. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
J'entends ; oui da, mon maître en fait quelquefois comme cela, qui paraissent d'abord, je ne sais comment, et puis il en fait les plus belles vertus du monde. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
Je t'en chercherai ; mais le chagrin où j'étais m'a fait oublier que j'ai une lettre pour mon Maître. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
Le mal n'est pas à décacheter les lettres des autres, car je l'ai vu faire à mon maître, je le pris une fois sur le fait, mais il m'apprit qu'il avait la bonne intention ; la bonne intention est permise. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
Oh pour cela c'est une coquine ; car cette affaire-là fait la louange de mon Maître, c'est encore pour la parole. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
Oui, ce que tu m'apprends me fait plaisir. (Acte 2, scène 6, FROSINE)
Quoi, tous les témoignages d'estime et de confiance que je vous ai donnés, ne vous ont pas fait comprendre que je ne puis plus me passer de vous ? (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
Se marier à droite, et aimer à gauche, c'est ce qui fait tant de ménages à vaudeville. (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
Çà faites-le chercher, et amenez-le-moi là-dedans, que nous pensions à son mariage. (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
Je ne croyais pas qu'il y eût encore un coeur fait comme le mien. (Acte 2, scène 11, ARISTE)
Réparer l'injustice que la fortune fait au mérite... (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
Fort bien, j'irai vous avertir de ce que j'aurai fait pour vous. (Acte 2, scène 11, ARISTE)
Cet amour vient tout à propos pour brouiller le Fils avec la mère, pour l'en instruire sans être suspect, il faut... oui... un billet d'une écriture contrefaite. (Acte 2, scène 12, ARISTE)
Les femmes sont sujettes à des soupçons mal fondés ; je ne crains rien moi, je suis certain que j'ai tout, et j'ai tout offert ; en un mot, j'ai fait mon devoir, en offrant mes biens et ma personne. (Acte 2, scène 14, ARISTE)
Expliquez-vous de grâce... faites-moi part de vos réflexions. (Acte 2, scène 14, ARISTE)
Je vous y laisse : je voulais capituler avec vous, et c'est pour cela que je n'ai pas voulu montrer ceci à la Veuve ; mais puisque vous faites tant l'étonné, je vais lui dire ceci en main ; que, si elle vous préfère à moi, je garderai tout son bien ; je ferai comme je le dis ; ajoutez cela à votre étonnement. (Acte 2, scène 14, LE-CAPITAINE)
Vous m'avez fait jurer moi. (Acte 2, scène 14, LE-CAPITAINE)
Mon inquiétude augmente, à mesure que tu parles ; car depuis que je suis entré ici, tu ne fais que me louanger ; tu cries sans cesse que je suis honnête homme, et cela me fait tort. (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
Puisqu'il faut te faire la confidence entière, je n'ai nulle envie d'épouser la veuve ; mais je ne laisse pas de lui vouloir du bien : ce n'est pas sa faute si elle me hait, je ne suis pas fait pour donner de l'amour. (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
La première, c'est que votre mère depuis un moment a fait une sortie sur moi, comme si j'étais coupable : comme si les suivantes étaient complices de l'amour, qu'on a pour leurs Maîtresses. (Acte 3, scène 2, FROSINE)
Le ton dont vous me parlez, me fait connaître... (Acte 3, scène 3, VALÈRE)
Ce que j'entends me fait soupçonner... (Acte 3, scène 4, VALÈRE)
Mais, ma mère, vous ne faites pas assez d'attention au malheur qui vous menaçait ; c'est Angélique qui vous en garantit : quelles obligations ne lui avez-vous point ? (Acte 3, scène 4, VALÈRE)
L'obligation que vous m'avez, c'est d'avoir pu me contraindre assez, pour écouter tranquillement les propositions indignes qu'il m'a faites ; j'ai voulu feindre de les accepter, afin que vous pussiez vous convaincre par vous-même, en suivant cela, si vous ne m'en croyez pas sur ma parole. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Comme vous auriez fait, si vous vouliez encore l'épouser ; amusez-le toujours, et pour cause, je viens de lui dire rage du Capitaine : il est entré chez vous apparemment pour presser vos noces. (Acte 3, scène 6, FROSINE)
Non, l'affection me monte à la tête, dire que mon maître fait des friponneries... (Acte 3, scène 8, FLAMAND)
Monsieur, nous n'avons plus d'espérance qu'en vous, qu'en votre bon coeur, qu'en votre probité ; car enfin nous voyons bien que le Capitaine nous trompe, je vous l'ai déjà dit, il n'a point de Testament : il voulait nous faire peur pour attraper la Veuve, le scélérat qu'il est ; mais la veuve est enragée contre lui, pour les calomnies qu'il a faites contre vous. (Acte 3, scène 9, FROSINE)
La joie fait que je ne saurais me taire, car tout le monde travaille là-dedans pour votre fortune. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
Vous m'avez bien de l'obligation au moins ; car c'est moi qui ai inventé la finesse de dire du mal de vous à la Veuve, et je viens de voir que cela fait rire la Marquise. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
Vraiment, c'est elle, qui fait le mieux pour vous ; elle dit que vous êtes un fourbe, un malheureux. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
Celui qui a le mieux fait, c'est Valère ; car il fait semblant d'être enragé contre vous, avec des noms de traître, de coquin ; et plus il disait rage de vous, et plus je riais. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
L'accommodement dont il s'agit, c'est qu'ayant renoncé à la Veuve, je ne veux pas pour cela renoncé au bien dont je suis nanti ; mais j'ai une réputation à garder, je suis homme de guerre : si vous me contraignez de montrer le Testament que j'ai, on verra qu'un ami me laisse tout son bien, le monde s'imaginera qu'il a eu intention que je les donne à sa Veuve ; j'aurai beau dire qu'on n'est pas obligé à deviner les intentions, on me chasserait du service sans m'écouter ; cela m'a fait résoudre à partager avec vous le profit, sans partager l'avanie ; pour cela je jette tout le soupçon sur vous, et j'ai publié que je n'avais rien pour vous charger du paquet ; vous comprenez bien ? (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
Voici le fait : nous partagerons la succession à l'abri du Testament que vous avez ; et du mien j'en bourrerai mon fusil : je n'entends pas les affaires, mais cela est net. (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
Il me prend un remords de conscience, mon cher ami, il me prend un remords d'avoir fait si longtemps le fripon pour gagner votre amitié. (Acte 3, scène 12, LE-CAPITAINE)

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LE DÉDIT (1719)

Leur mauvais coeur me fait trembler, j'en désespère. v.26 (Acte 1, scène 1, ISABELLE)
Car elles vous ont fait hier cent amitiés. v.32 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Fait que je ne veux pas vous marier sitôt, v.40 (Acte 1, scène 1, ISABELLE)
« Faites, faites plutôt contre le mariage, v.45 (Acte 1, scène 1, ISABELLE)
S'en tiennent au dédit qu'elles ont fait pour vous, v.95 (Acte 1, scène 2, GÉRONTE)
J'ai trouvé celle-là sous ma main toute faite, v.118 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
A mes yeux ainsi fait avoir osé paraître ! v.126 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Vous m'auriez empêché d'agir comme j'ai fait. v.131 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Ce que j'ai fait pour vous, le faire à votre insu. v.136 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Qu'as-tu donc fait pour moi ! v.137 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Mais pour le diamant, il est fait pour ma taille. v.146 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Avec une, surtout, j'ai fait un petit fond. v.151 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Oui, monsieur, et fait bien pis encore, v.158 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Un mois de lansquenet fait bien connaître un homme. v.165 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Bon, ce n'est encor rien : j'ai fait bien plus. v.172 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Le fait est singulier. Mais de leur bienveillance v.189 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Mais dites-moi comment fut fait leur double écrit ? v.192 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Voici le fait. Tu sais leurs chicanes cruelles. v.193 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Qu'en moins de quinze jours vous avez fait en moi, v.227 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
Qu'en moi vous avez fait une métamorphose. v.229 (Acte 1, scène 6, FRONTIN)
Cela me fait trembler. v.233 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
Dans le voeu qu'elle a fait de bien garder son coeur ! v.236 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
Elle me respectait comme la plus parfaite : v.237 (Acte 1, scène 6, B?LISE)
Ce billet de dédit, que j'ai fait à Valère. v.258 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
Lui dire un fait duquel au moins elle se doute. v.345 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
Pour placer un argent quand on s'est fait des lois... v.352 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
Que m'avez-vous donc fait ? v.363 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
On sait que les bons coeurs sont tous faits pour l'amour. v.392 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
Vous avez médité sur le choix que vous faites. v.398 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
Vous avez fait un choix avec discernement. v.400 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)

LA MALADE SANS MALADIE (1699)

Je conviens que je me suis fait haïr céans par ma sincérité ; mais que veux-tu ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
C'est moi, qui aurais besoin de m'y mettre, car elle m'a fait veiller au chevet de son lit, pour la regarder dormir, afin de la réveiller, si elle mourait subitement. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Vous me poussez vivement, mais je ne sais point me brouiller avec une amie au moment qu'elle a besoin de moi ; je puis vous être utile, vous pouvez m'offenser impunément, quand j'aurai tout fait pour vous, vous serez ingrate, si vous voulez. (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
La seule différence que je trouve entre ce jeune homme-ci et les autres, c'est qu'ils sont parvenus à certains degrés de sincérité, qui leur fait dire tout le mal qu'ils pensent des femmes, et que celui-ci les taille encore avec quelque finesse, quelque ménagement. (Acte 1, scène 4, LUCINDE)
Excusez, Monsieur, si je vous quitte, il n'y a que la régularité du régime, qui me fait subsister, et il faut que je prenne certaines choses à certaines périodes ; si vous voulez revenir dans une heure... (Acte 1, scène 5, LA-MALADE)
Est-ce là comme vous exécutez le projet que nous avons fait avec Angélique ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
La même tendresse, qui me faisait agir pour vous auprès de votre tante, me fait craindre d'en être trop aimé, et je me suis aperçu... (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
Vous me faites rire avec vos alarmes ! (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Voyez-la donc, mais ne vous faites aimer qu'autant qu'il faut ; cachez une partie de votre mérite, et ne vous laissez regarder que le moins qu'il sera possible. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Il ne leur a jamais rien donné, et sa mort est le premier bien qu'il leur ait fait de sa vie. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
On l'a fait parler à une certaine Lucinde. (Acte 1, scène 8, LAVALÉE)
Mon maître fait de riches propositions à l'héritière, il a en poche de quoi l'épouser papiers sur table, et moi je vous fais l'amour à l'appui de la succession. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
L'Histoire Romaine en fait foi ; et l'Histoire Normande assure que Robert le Roux était brave soldat, grand Capitaine, et faisait ses écritures lui-même ; et moi qui ne suis que le maître clerc de Monsieur_le_Marquis, je plaide de naissance. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
Ça, Monsieur, afin que je puisse vous seconder dans vos desseins, voyons si je suis au fait ; car intrigue normande est une énigme obscure. (Acte 2, scène 3, LAVALÉE)
Voici ce que j'ai compris : nous venons ici pour ménager une tante et une nièce ; cette nièce-ci hériterait naturellement du défunt ; mais sa tante en hérite par le testament que vous avez manigancé, et dont vous êtes nanti : enfin en le supprimant, ou en le produisant, vous faites hériter ou la tante ou la nièce. (Acte 2, scène 3, LAVAL?E)
Si la tante refuse de m'épouser, je supprime le testament qui la fait héritière unique : elle y perdrait une belle terre. (Acte 2, scène 3, FAUSSINVILLLE)
Mais cette Lucinde me fait attendre longtemps ; elle m'a dit qu'elle m'allait introduire chez l'héritière. (Acte 2, scène 3, FAUSSINVILLLE)
J'ai fait mon possible pour vous ménager un entretien avec elle ; mais il n'y a pas d'apparence pour aujourd'hui, car elle se porte très mal : il lui a pris une si grande faiblesse qu'elle ne peut ni remuer ni parler. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
Je te l'avoue, l'état où je te vois, me fait trembler ; rien n'est plus dangereux que ces verves de santé surnaturelle. (Acte 2, scène 5, LUCINDE)
Je prouverais de plus, que la délicatesse de la constitution fait les visages mignons, rend les organes plus fins, plus délicats, donne le bon air même ; car sans contredit une valétudinaire a la taille plus fine qu'une autre : et l'esprit, l'esprit ! (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
Il faut bien que vous vous expliquiez sur les propositions qu'on vous a faites de ma part, et que je sache quelle est votre penser ? (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
Mademoiselle, comme les moments sont précieux, j'abrège toutes les galanteries que mériterait une personne comme vous, et je vous offre de vous relever de l'injustice que feu votre cousin vous a faite. (Acte 2, scène 8, FAUSSINVILLLE)
Nous le serons tous deux, Mademoiselle, c'est une affaire faite, il ne s'agit plus que de la forme. (Acte 2, scène 8, FAUSSINVILLLE)
Nous vous ferons Dame de vingt Paroisses ; vous aurez fiefs à foison, haute, basse et moyenne justice ; redevances, mouvances, quints et requints, chapons, fois et hommages ; un Seigneur enfin jeune, et bien fait, avec qui vous serez Marquise que rien n'y manquera. (Acte 2, scène 8, LAVALÉE)
Faites bien réflexion, que j'ai entre les mains un testament, qui vous déshérite... (Acte 2, scène 8, FAUSSINVILLLE)
Vous, Monsieur, pour vous instruire à fond des choses, faites l'office d'ami de la famille, et tâchez de tirer quelque éclaircissement du Marquis, le voilà dans le jardin, abordez-le, faites-le parler ; moi je ferai parler Lucinde. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Faites-vous la violence de prononcer un oui, ou un non. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
Mais venons au fait, avez-vous quelque droit ? (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
Vous l'avez mise en état de ne penser qu'à elle, votre manoeuvre vient de l'affaiblir jusqu'à extinction de chaleur naturelle ; vos paroles lui ont fait comme une saignée. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Mais dites-moi un peu le dessein qui vous fait sortir ? (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Faites-moi donc la confidence entière. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Mais encore que faites-vous pour la vôtre ? (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Elle a enveloppé une pincée de poivre blanc dans une cerise confite, et lui a fait avaler le brûlot. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Mais ce qui me fait le plus souffrir, c'est ce qui ne se comprend point ; car le plus souvent toutes les douleurs cessent, et si c'est encore pis. (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
De tempérament, je n'en ai point, mais Lucinde m'en fait un par artifice ; et je ne me soutiens que par un petit sachet cordial, qu'elle m'a mis à l'endroit du coeur. (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
Voici le fait : en buvant avec un maître Clerc de mon pays (entre nous autres Normands, nous nous confions nos secrets, et ceux d'autrui même,) il m'a montré certain projet de donation. (Acte 4, scène 1, LAVALÉE)
Or moi, qui suis connaisseur en écriture, j'ai vérifié que ces signatures de votre main ne sont pas tout à fait fausses, si vous voulez, pas aussi tout à fait vraies, ce sont des signatures vraisemblables. (Acte 4, scène 1, LAVALÉE)
Vous me faites épouser votre amie demain, et vous la dépouillez de tout aujourd'hui ; cela est joliment imaginé, et très agréablement conduit. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
Sans doute, mais un coeur noble répugne à recevoir : prendre subtilement fait plus de plaisir. (Acte 4, scène 2, LAVALÉE)
On n'aime guères à avoir obligation : je suis fait ainsi, tel que vous me vous voyez ; et je remarque tant de conformité entre vous et moi, que nous étions nés l'un pour l'autre. (Acte 4, scène 2, LUCINDE)
Oui, mais c'est l'héritière qui fait la foi. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
Vous n'êtes pas au fait. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Le mariage empoisonne l'humeur, aigrit le sang, fait murmurer, gronder, bouder, hargner, pointiller, picoter, quereller : les approches du mariage ont déjà plombé votre teint, obscurci votre physionomie... (Acte 5, scène 2, LISETTE)
Tout cela ne me fait point peur ; c'est ma santé, qui doit décider de tout. (Acte 5, scène 2, LA-MALADE)
Lisette, as-tu fait avertir ce Médecin. ? (Acte 5, scène 2, LA MALADE)
C'est ce que je crains, Lisette : ce Médecin me fait bien languir, que ne vient-il donc ? (Acte 5, scène 3, LA-MALADE)
Mon intérêt serait de vous conseiller le mariage sur l'étiquette ; car le mariage produit le chagrin, le chagrin fait de la bile, la bile nourrit les maladies, et les maladies nourrissent le Médecin. (Acte 5, scène 4, LAVALÉE)
Je déciderai, Madame, quand je vous aurai fait seulement trente ou quarante questions sublimes ; car je dédaigne le terre à terre de la Faculté. (Acte 5, scène 4, LAVALÉE)
Je viens d'entendre une sonnette perçante, c'est cette sonnette du voisin, qui m'a fait un tintamarre dans le crâne, comme un coup de tonnerre ; la fatale sonnette ! (Acte 5, scène 4, LA-MALADE)
Je n'ai plus de question à vous faire, Madame, et cette faiblesse de tête me fait connaître à fonds la fragilité de votre constitution ; j'ai tant vu de ces cerveaux à sonnettes : oui, Madame, Sans vous étudier davantage, je lis dans votre tête à crâne ouvert, et j'y vois des membranes d'une délicatesse... (Acte 5, scène 4, LAVALÉE)
Vous me faites trembler, Monsieur, car mon sang ne coule qu'à gros bouillons. (Acte 5, scène 4, LA-MALADE)
Elle disait que c'était ma nièce qui s'entendait avec Monsieur, et c'était elle-même ; que de tromperies ceci me fait apercevoir !... (Acte 5, scène 9, LA-MALADE)
Et c'est ce qui fait ma rage ; je perds la tante, je perds la nièce ; et ce qui me désespère, je perds une occasion de plaider, que je ne retrouverai de ma vie. (Acte 5, scène 9, FAUSSINVILLLE)
Pour engager un si bon ami à se charger de la fatigue de vos affaires, faites une forte alliance avec lui ; vous vouliez lui donner votre fausse amie, donnez-lui votre véritable. (Acte 5, scène 10, LISETTE)
Ne me faites donc pas languir ; je suis lasse d'être debout, mariez-vous vite, que je m'aille mettre au lit. (Acte 5, scène 10, LA-MALADE)

LE DOUBLE VEUVAGE (1699)

Que me fait le sujet à moi, il n'y a que cela qui m'ennuie. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
À qui l'on fait croire qu'elle est veuve. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Quoi un verbiage, qui ne fait que passer par les oreilles ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Je vous dis que pour faciliter votre mariage avec Thérèse, Madame_la_Comtesse qui vous protège tous deux, a fait jouer mille ressorts pour certifier à ma Maîtresse, que votre Oncle est mort ; elle est si sûre d'être veuve, qu'elle a pris le deuil dès hier... (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Nous voilà au fait. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
Écoutez Suisse, il faut dire à la Veuve, que quand son mari fut mort, il en mourut tout à fait. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
C'est mon maître d'Hôtel qui les a faits : il se pique d'être maître de Musique, mon maître d'Hôtel. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
Je suis bien malheureux de n'être venu qu'après lui, car parce que j'ai dans la tête tout ce qu'il a fait de beau, on dit que je le pille.... (Acte 2, scène 8, GUSMAND)
Elle m'a fait pitié, quand Madame_la_Comtesse lui a certifié son Veuvage ; c'est un coup de poignard qu'elle lui a enfoncé dans le coeur. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
Venons au fait : dis-moi, est-il bien vrai qu'elle soit amoureuse de Dorante ; et qu'elle pense à l'épouser, aussitôt qu'elle croit son mari mort ? (Acte 2, scène 10, GUSMAND)
Par les confidences que le mari m'a faites, j'ai jugé qu'il destinait aussi à la Nièce le poste de la Tante ; il me dit souvent que Thérèse n'est Nièce de sa femme qu'au troisième degré. (Acte 2, scène 10, DORANTE)
Au contraire, c'est parce que mon bonheur était parfait, que je ne veux pas marier ma Nièce. (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
J'ai fait une perte irréparable... (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
Monsieur, vous me faites compassion, et je fais conscience de vous laisser pleurer une femme qui s'est point morte de douleur ; je vous ai dit cela d'abord pour vous consoler ; mais la vérité, c'est que tous les Médecins convinrent que... (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
Mais quand ché nou mon fame fait tapage, v.49 (Acte 3, scène 8, LE SUISSE)
Et fait dormir le voisin. v.66 (Acte 3, scène 9, LA SUISSESSE)
Monsieur, vous savez qu'elle n'a rien, et quand rien se marie avec rien, cela fait des enfants si tristes... (Acte 3, scène 10, GUSMAND)
Je ne me connais en fortunes, que quand je les vois toutes faites. (Acte 3, scène 10, THÉRÈSE)
Tâchons donc de faire aussi bien de notre côté, que Dorante a fait du sien. (Acte 3, scène 11, THÉRÈSE)
Il faut que vous mettiez à contribution l'amour du vieillard veuf, pendant que Dorante fait consigner sa vieille veuve. (Acte 3, scène 11, GUSMAND)
Nous allons voir : mais pour convenir de nos faits, entrons dans mon appartement, suivez-nous Thérèse, votre présence facilitera cet accommodement-ci. (Acte 3, scène 12, LA COMTESSE)
Qu'avez-vous fait pour hâter la libéralité de la veuve ? (Acte 3, scène 13, FROSINE)
Voilà ce que fait la vertu. (Acte 3, scène 14, FROSINE)
Vous m'avez fait une peur... (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
Je vous dirai seulement, qu'ayant fait réflexion sur ce que Madame_la_Comtesse ne veut point me dire quel est le mari qu'elle destine à ma nièce, je crains que ce ne soit vous. (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
Ce son de voix me fait frémir... (Acte 3, scène 19, LA VEUVE)
Que faites-vous donc là tête à tête... (Acte 3, scène 19, GUSMAND)
Sans la dissimulation, que de séparations secrètes s'érigeraient en divorces publics ; mais la dissimulation tient lieu de sagesse aux femmes, et de bonté aux maris ; c'est ce qui fait tant de bons ménages qu'on voit à présent. (Acte 3, scène 2, GUSMAND)
Toutes les caresses qu'elle m'a faites pendant dix ans, ce n'était que pour avoir mon bien ? (Acte 3, scène 2, L'INTENDANT)
Faites un effort, Monsieur. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
Tout ceci n'a fait que redoubler ma tendresse. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
La plaisanterie qu'on vous a faite, n'était-ce pas pour tirer de votre bourse de quoi marier votre neveu en Gascogne ? (Acte 3, scène 6, LA SUIVANTE)
Et vous, Madame, vous avez bien compris, que l'argent qu'on vous demandait, c'était pour marier votre nièce en basse Normandie ; comme vous n'avez rien voulu donner, Madame le Comtesse fait ces deux mariages à ses dépens. (Acte 3, scène 6, LA SUIVANTE)
Faites bonne contenance, la vertu. (Acte 3, scène 6, FROSINE)
La fait pleurer et rire en même temps. v.87 (Acte 3, scène 6, LA SUISSESSE)
Vous me faites plaisir, Madame. (Acte 3, scène 6, LA VEUVE)
C'est donc un mariage fait, donnez-vous la main. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
Quand un galant bien fait, de bonne mine v.100 (Acte 3, scène 6, LA SUISSESSE)

Dans les 1907 textes du corpus, il y a 18 textes (soit une présence dans 0,94 % des textes) dans lesquels il y a 697 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 38,72 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Total
1	LA JOUEUSE	7	6	4	11	7	35
2	LA NOCE INTERROMPUE	17	0	0	0	0	17
3	LA NOCE INTERROMPUE	1	0	0	0	0	1
4	LES MAL-ASSORTIS	11	3	0	0	0	14
5	LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOS?	1	0	0	0	0	1
6	LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉ	34	12	0	0	0	46
7	LE D?PART DES COM?DIENS	7	0	0	0	0	7
8	LE DÉPART DES COMÉDIENS	5	0	0	0	0	5
9	LE CHEVALIER JOUEUR	1	14	0	5	11	31
10	LE N?GLIGENT	10	24	18	0	0	52
11	LE NÉGLIGENT	1	0	0	0	0	1
12	L'ESPRIT DE CONTRADICTION	20	0	0	0	0	20
13	LA RÉCONCILIATION NORMANDE	12	13	14	8	8	55
14	LE JALOUX HONTEUX	12	15	12	14	6	59
15	LES ADIEUX DES OFFICIERS	12	0	0	0	0	12
16	LES ADIEUX DES OFFICIERS	14	0	0	0	0	14
17	LE MARIAGE FAIT ET ROMPU	13	13	12	0	0	38
18	LE FAUX INSTINCT	10	9	6	0	0	25
19	LE FAUX SINCÈRE	9	15	15	15	18	72
20	LE FAUX HONN?TE HOMME	14	26	17	0	0	57
21	LE DÉDIT	30	0	0	0	0	30
22	LA MALADE SANS MALADIE	11	15	9	6	14	55
23	LE DOUBLE VEUVAGE	3	9	22	0	0	34
24	LA JOUEUSE	0	4	2	0	0	6
25	LES MAL-ASSORTIS	0	6	0	0	0	6
26	LE DOUBLE VEUVAGE	0	0	4	0	0	4
	Total	255	184	135	59	64	697