Occurences de l'expression

je

pour DUFRESNY, Charles

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LA JOUEUSE (1699)

  1. Messieurs les Laquais, taisez-vous, je vous prie : laissez-là vos violons, il me faut un moment de silence. (Acte 1, scène 1, TRIOLET)
  2. Là, là ; ha oui, je crois que ce lieu-ci fera paraître ma voix. (Acte 1, scène 1, TRIOLET)
  3. Effectivement la chose est problématique ; et quand Monsieur et Madame Orgon se sont fait séparer de corps et de biens, on devait régler en justice, si le salon serait pour la Musique de Monsieur, ou pour le jeu de Madame. (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
  4. Il faut opter pourtant ; car le jeu et la Musique sont aussi incompatibles dans un même lieu, que l'humeur de Monsieur et Madame Orgon dans un même ménage. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  5. Mais je fais réflexion que nous ne chanterions pas ici en repos ; nous serions trop près de votre brelan. (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
  6. C'est ce qui me fâche ; car depuis la trahison que vous m'avez faite, je n'ai pas un plus grand plaisir que de quereller avec vous. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  7. Est-ce que je suis marié moi ? (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
  8. Je suis tous les jours en danger de l'être ; car ma femme est pulmonique, et ne se réjouit qu'à me quereller : une pulmonique criarde ne peut pas vivre longtemps. (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
  9. Je ne souhaite pas la mort de ma femme, je suis homme de bonnes moeurs, quoique Maître à chanter ; mais mon amour... (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
  10. Je ne puis souffrir le mot d'amour dans la bouche d'un homme marié. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  11. Changeons de discours : je te prie de me faire une grâce. (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
  12. Fourbe, parjure, scélérat, si j'en croyais ma rage vindicative, je te dévisagerais. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  13. Çà, Lisette, sérieusement je te veux prier... (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
  14. Et moi je te refuse sérieusement par avance, je ne veux pas seulement t'écouter ; ta présence m'inspire une fureur qui ne finira qu'avec la vie de ta femme. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  15. Quand verrai-je finir ta fureur ? (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
  16. Quand j'y fais réflexion, je suis bien aise que Lisette n'ait pas écouté la confidence que je voulais lui faire ; il ne faut jamais se fier à une femme qu'on a une fois offensée. (Acte 1, scène 3, TRIOLET)
  17. Pendant que vous avez été à la campagne, J'ai retiré du Couvent une jeune écolière. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  18. Que je la plains d'être fille de Madame Orgon ! (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  19. Imaginez-vous cette pauvre petite innocente, que notre joueuse a laissé au Couvent depuis son enfance, je la lui amène ; elle ne quitte pas seulement le jeu pour l'embrasser : j'en suis si piquée... car j'aime la petite Jacinte d'inclination... (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  20. Je vous dirai en confidence que je sais un bon parti pour mon écolière. (Acte 1, scène 4, TRIOLET)
  21. Je sais ce que vous voulez me confier ; ce riche parti, c'est un vieux chevalier sans chevalerie. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  22. C'est ce qu'il y a de bon ; car il est si vieux et Jacinte si jeune, qu'il achèvera bientôt de vieillir avec elle. (Acte 1, scène 4, TRIOLET)
  23. Je suis donc dans les vôtres. (Acte 1, scène 4, TRIOLET)
  24. Je crains bien, que quelque jeune étourdi ne lui ait inspiré autre chose. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  25. Je la soupçonne aussi de n'être pas insensible. (Acte 1, scène 4, TRIOLET)
  26. Ce matin en la menaçant de son couvent, je l'ai trouvée rêveuse ; ses petites naïvetés étaient moins gaies, mais plus spirituelles qu'à l'ordinaire. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  27. Je remarquai moi l'autre jour en lui donnant leçon, qu'elle s'arrêtait sur les passages tendres ; et qu'elle faisait des soupirs qui n'étaient pas notés. (Acte 1, scène 4, TRIOLET)
  28. La voilà qui sort de la Salle de jeu. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  29. Aidez-moi à sonder son coeur ; je lui ai donné malicieusement, une chanson tendre à étudier. (Acte 1, scène 4, TRIOLET)
  30. Une jeune innocente, qui n'a jamais vu que son Cloître, est bien étourdie de se trouver dans la maison d'une mère qui donne à jouer. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  31. Frosine, je viens d'avoir bien peur. (Acte 1, scène 5, JACINTE)
  32. Je cherchais ma mère ; on m'a dit, elle est là-dedans qui joue : bon, bon, ai-je dit, elle en sera de meilleure humeur ; car quand on joue, je croyais moi que c'était comme au Couvent à la récréation, on joue pour se divertir, mais j'ai vu que le jeu de ma mère, c'était une querelle : on faisait un tintamarre, et tout d'un coup on a fait silence ; ma mère tenait des cartes, et elle en tirait une tout doucement, tout doucement : dès qu'elle a été retournée, il y a eu une femme qui a fait un cri, et la querelle a recommencée : on a refait silence, et ma mère a retourné une autre carte ; c'est à celle-là que j'ai eu bien peur : c'était des hommes comme des ivrognes ; et un autre (qui faisait le possédé avec des grimaces de rage) est venu de toute sa force enfoncer un carreau de vitre avec sa tête qui a passé à travers : ah ! (Acte 1, scène 5, JACINTE)
  33. Je vous l'avais bien dit, Mademoiselle ; il y a quelque différence entre la maison de votre mère, et un couvent. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  34. Je ne puis revenir de ma frayeur. (Acte 1, scène 5, JACINTE)
  35. Je crois que j'en ai entendu une qui jurait. (Acte 1, scène 5, JACINTE)
  36. Si ma mère ne voit que de ces compagnies-là, j'aime beaucoup ma mère, mais je serais bien fâchée de demeurer avec elle. (Acte 1, scène 5, JACINTE)
  37. C'est pour cela, Frosine, que je souhaite d'être mariée bien vite. (Acte 1, scène 5, JACINTE)
  38. Çà, mademoiselle, il y a longtemps que je ne vous ai entendu chanter, j'en meurs d'envie. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  39. Je vous ai tantôt donné une chanson à étudier, la savez-vous ? (Acte 1, scène 5, TRIOLET)
  40. Oh vraiment oui, je l'ai apprise tout d'un coup. (Acte 1, scène 5, JACINTE)
  41. Ce que je sens. (Acte 1, scène 5, JACINTE)
  42. Il n'y a pas ce que je sens, il y a ce qu'elle sent. (Acte 1, scène 5, TRIOLET)
  43. Je veux dire moi que je suis lasse de chanter. (Acte 1, scène 5, JACINTE)
  44. Ah, voilà mon beau-père qui me va faire encore chanter ; je vais l'éviter, Frosine, car je ne suis pas en humeur de musique. (Acte 1, scène 5, JACINTE)
  45. Allons donc faire notre concert là-dedans ; je ne dispute jamais contre elle, une joueuse est trop forte en dispute. (Acte 1, scène 6, ORGON)
  46. Vous ne disputerez donc point contre Madame, au sujet de Jacinte qu'elle marie ? (Acte 1, scène 6, FROSINE)
  47. Je conviens que c'est l'affaire de Madame ; cependant vous êtes le beau-père. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
  48. Je ne me mêle point des affaires de ma femme ; et pourvu qu'elle choisisse à sa fille un mari qui soit honnête homme, je n'ai rien à lui dire. (Acte 1, scène 6, ORGON)
  49. (Hé, je me serais bien passé d'être le second) feu son premier mari donc a laissé vingt mille écus à Jacinte : j'en suis dépositaire, Monsieur Triolet, je les ai en argent comptant dans mon coffre, et je voudrais être débarrassé de l'argent et de la fille ; car l'un et l'autre inquiètent trop ceux qui les gardent. (Acte 1, scène 6, ORGON)
  50. Je n'aime que la joie et la Musique, comme vous savez. (Acte 1, scène 6, ORGON)
  51. Ha, ha, oui vraiment, il est riche et honnête homme ; oui, oui, je le veux bien si ma femme le veut. (Acte 1, scène 6, ORGON)
  52. Mais songeons au plus pressé, allez vite accorder votre clavecin, Monsieur Triolet, car Madame la Marquise va venir, elle veut entendre votre cantate, cette Marquise-là est une Marquise de bonne humeur, avec qui j'ai fait connaissance à la campagne, d'où je viens. (Acte 1, scène 6, ORGON)
  53. Çà allez donc vite vous accorder tous là-dedans, moi je vais tâcher de m'accorder avec ma femme, pour marier au plus vite, Jacinte. (Acte 1, scène 6, ORGON)
  54. Il faut que je me fasse la violence de parler d'affaires à ma femme. (Acte 1, scène 7, ORGON)
  55. Car je ne veux point entrer dans son brelan. (Acte 1, scène 8, ORGON)
  56. Ne trouves-tu pas plaisant que depuis mon retour de la campagne, je n'aie encore pu parvenir à l'honneur de saluer ma femme ? (Acte 1, scène 8, ORGON)
  57. En attendant, Monsieur, je voudrais vous prier de protéger un homme que je veux proposer tantôt à Madame pour Jacinte : c'est un jeune homme aimable, qui est fils unique d'une mère très riche, et qui n'a plus de mari ; ce jeune homme-là s'appelle Dorante. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  58. Je connais cela, Lisette, je connais cela ; c'est un fort bon parti pour Jacinte. (Acte 1, scène 8, ORGON)
  59. On dit qu'il est fort honnête homme ce Dorante-là, et je consens qu'il épouse Jacinte, si ma femme le veut, s'entend. (Acte 1, scène 8, ORGON)
  60. Je tâcherai de lui faire vouloir ; mais elle ne veut point me dire à qui elle destine Jacinte ; il y a là-dessous un mystère que je ne comprends point, ne pourriez-vous pénétrer ?... (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  61. Je ne veux point pénétrer, cela donnez trop de peine, mais, je serais ravi de faire alliance avec cette Marquise : nous avons fait amitié à la campagne d'où je viens, nous nous sommes bien réjouis ; c'est une femme de mon caractère, un caractère mêlé, moitié folie, moitié raison, n'aimant que le plaisir ; c'est une humeur folâtre, vive, charmante enfin, car elle est toute opposée à l'humeur de ma femme. (Acte 1, scène 8, ORGON)
  62. La voilà qui arrive, je crois ; oui c'est elle-même. (Acte 1, scène 8, ORGON)
  63. Oui, car je vois son fils avec elle. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  64. Je ne manquerai pas d'y aller. (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
  65. Je veux avoir des plaisirs à choisir à toutes les heures du jour, j'ai si peur de m'ennuyer. (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
  66. Je ne m'ennuie jamais où vous êtes, ma mère. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  67. Il est poli ce jeune homme-là ; nous vivons ensemble comme un frère et une soeur. (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
  68. Vous êtes assez jeune pour qu'on s'y trompe, Madame. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  69. Je m'y trompe bien moi-même ; comment pourrais-je ne pas croire que je suis jeune ? (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
  70. Il y a si longtemps qu'on me le dit ; je le croirai tant qu'on me le dira, et peut-être encore après. (Acte 1, scène 9, LA MARQUISE)
  71. Voilà un fils que je vais marier pourtant, et c'est ce qui le rend chagrin ; car je lui destine une femme riche qui n'est pas belle : c'est un mariage de raison. (Acte 1, scène 9, LA MARQUISE)
  72. Oui, mais je veux être obéie ; je suis une méchante mère, quoique la meilleure femme du monde : heureusement, mon fils a bon esprit, il regardera ce mariage-là du bon côté ; il n'y a que manière d'envisager les choses : le veuvage par exemple m'eût affligé le reste de mes jours, si je n'y eusse envisagé qu'un mari perdu ; j'y vois la liberté retrouvée, sujet de joie. (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
  73. Je ne connais point encore la personne à qui vous me destinez ; je vous demanderai du temps pour examiner, pour me résoudre. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  74. Non, non, je veux finir au plutôt, tu es trop lent dans tes résolutions ; je ne fus pas si longtemps à me résoudre moi, quand j'épousai ton père. (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
  75. À la vérité, je m'en suis repentie ; feu mon mari était jeune, noble, plein d'esprit, charmant de sa personne, et pas un sou avec. (Acte 1, scène 9, LA MARQUISE)
  76. Je lui fis sa fortune parce qu'il m'adorait, mais il ne m'adorait que parce que je lui faisais sa fortune : il devint bientôt ingrat, Monsieur Orgon, car ce fils unique-là, a toujours été l'unique. (Acte 1, scène 9, LA MARQUISE)
  77. Si ma mère voulait bien entrer, je suis impatient d'entendre le concert. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  78. Je vous réjouirais bien, si je vous contais les miens : une femme joueuse fournit des sujets de chagrin qui ne laissent pas d'être plaisants. (Acte 1, scène 9, ORGON)
  79. Un jour au retour d'un voyage, ma femme avait joué ses pierreries, ses dentelles ; je la trouvai en linge uni ; c'est par vertu, me dit-elle, je suis dans la réforme : elle avait par réforme aussi troqué mes tapisseries de damas, contre dix cadis, et ma vaisselle d'argent, contre de la faïence, cela fit que nous séparâmes de corps et de biens, mais trop tard. (Acte 1, scène 9, ORGON)
  80. Je vais toujours entrer au concert, ma mère. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  81. Je ne croyais pas que tu aimasses tant la Musique. (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
  82. Entrons, je vous ferai voir aussi la fille de ma femme, dont je vous ai parlé à la campagne. (Acte 1, scène 9, ORGON)
  83. Je meurs d'envie de la voir. (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
  84. Elle chante passablement, et je vous ferai entendre là-dedans quelques chansons sur un sujet qu'on ne met guères en Musique, c'est sur le jeu. (Acte 1, scène 9, ORGON)
  85. Je vais tâcher moi de déterminer Madame en votre faveur. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  86. Tu sais que j'ai bien plus confiance en toi qu'en Lisette, oui je me sens toute soulagée d'être seule avec toi. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  87. Je n'osai jamais te parler hier de quelque chose ; j'en avais bien envie pourtant. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  88. Vous venez de regarder là-dedans un jeune homme, qui n'aura pas diminué votre envie. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  89. Dis-moi la tienne, je te dirai la mienne après. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  90. La plaisante chose, Frosine, c'est justement ce que je voudrais savoir de toi. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  91. Je croyais que c'était à vous à me l'apprendre. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  92. Tu ne m'entends pas, Frosine : je sais bien sans toi que Dorante me plaît ; mais je veux que tu m'apprennes, si ce que je sens, c'est proprement ce qu'on appelle amour dans les romans, car j'ai lu des romans où j'étais. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  93. Je vois bien que vous avez de l'érudition. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  94. Mon_Dieu, je sais bien que j'aime un peu, ce n'est pas là ce que je te demande ; mais comme cela ne fait que commencer, je veux que tu m'aides à connaître, si ce sera quelque jour une de ces passions, comme j'ai lu qu'il y en a, qui feraient mourir une fille de chagrin, si elle n'épousait pas celui qu'elle aime. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  95. Oui, Frosine, mais hier, je ne pus jamais aller jusqu'au bout ; car en lisant je rêvai tant à Dorante, que j'avais les yeux sur le livre, et si je ne lisais rien... (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  96. Oui, car je n'ai vu Dorante que trois ou quatre fois au Couvent, où il venait voir une parente. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  97. Hé bien par exemple je le regardai tant la première fois, que dès la seconde je n'osai plus le regarder, crois-tu que ce soit-là de l'amour, Frosine ? (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  98. Tout à l'heure encore, cette Marquise m'a parlé de Dorante, moi pour lui cacher ce plaisir qu'elle me faisait, je me renfrognais le visage, je me mordais les lèvres : je crois que si c'eut été Dorante lui-même, je n'aurais jamais pu me retenir : crois-tu que ce soit là de l'amour, Frosine ? (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  99. Je me serais bien gardée de recevoir un billet tendre ; mais il me dit tout bas que c'était une chanson, qu'il ne voulait pas que personne vit que moi ; je te prie en lisant ces tendresses-là, d'examiner si elles sont sincères, je ne me connais point à cela moi. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  100. Oui, ma mère, je vous ai dit que Madame Orgon meurt d'envie de lier amitié avec vous. (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  101. Puisque je lui plais, demeurons ; il m'est permis d'aimer Madame la Marquise. (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  102. Venez Jacinte, venez : oui, Monsieur Orgon, je l'aime déjà de tout mon coeur. (Acte 2, scène 2, LA-MARQUISE)
  103. Je prends aussi la liberté de vous aimer déjà beaucoup. (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  104. Je vous prie, Madame, de rester ici toute la journée. (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  105. Je n'ai jamais eu tant de plaisir, que depuis que vous êtes ici, Madame. (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  106. Non, non, madame, je l'ai fait avertir de venir ici ; il ne convient point que vous entriez dans une tabagie de joueurs. (Acte 2, scène 2, ORGON)
  107. Quel moment prendrais-je pour lui rendre visite ? (Acte 2, scène 2, ORGON)
  108. Toujours ou dans la Salle du jeu ou dans son lit : je n'entre point là moi. (Acte 2, scène 2, ORGON)
  109. Oui, oui, car je ne l'ai pas bien entendue là-dedans, j'ai toujours causé avec Jacinte : j'aime beaucoup la musique moi, mais je ne veux pas qu'elle m'empêche de causer, c'est l'usage d'entendre ainsi les concerts, la symphonie ne sert à présent que de basse continue à la conversation. (Acte 2, scène 2, LA-MARQUISE)
  110. Je sais me taire, Monsieur Orgon. (Acte 2, scène 2, LA-MARQUISE)
  111. Je vous défends de plaire à mon fils, Mademoiselle, car je veux le marier à une riche laide ; il reculera tant qu'il pourra, parce qu'elle est laide, et je presserai tant que je pourrai parce qu'elle est riche. (Acte 2, scène 2, LA-MARQUISE)
  112. Et les Amants, oui je ne veux entendre chanter que sur ce ton-là. (Acte 2, scène 2, LA-MARQUISE)
  113. L'objet qui fait le bonheur de ma vie. v.13 (Acte 2, scène 2, FROSINE)
  114. Je haïrai jusqu'à la mort. v.16 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  115. Le jeu qui fait le malheur de ma vie. v.17 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  116. Je haïrai jusqu'à la mort. v.23 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  117. Le jeu qui fait le malheur de ma vie. v.25 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  118. L'objet qui fait le bonheur de ma vie. v.26 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  119. Je m'aperçois bien que vous êtes revenu de la campagne, mon mari ; il y avait longtemps que je n'avais entendu chanter : vous allez reprendre votre train de musique. (Acte 2, scène 3, LA-JOUEUSE)
  120. je ne saurais avoir ici un laquais raisonnable, tous jouent du violon jusqu'à mon petit dragon ; il étudie une maudite ouverture d'Opéra qu'il recommence vingt fois en une heure, et c'est justement celle de toutes les ouvertures qui me porte plus malheur dès que je l'ai entendue : je tenais les cartes, j'allais faire une main complète, j'entends le violon, c'est l'ouverture maudite. (Acte 2, scène 3, LA JOUEUSE)
  121. Je suis perdue, ai-je dit, ma carte va venir, cela n'a pas manqué : l'ouverture recommence, je tire ma carte, et j'ai le coupe-gorge, Monsieur, j'ai le coupe-gorge. (Acte 2, scène 3, LA JOUEUSE)
  122. Je ne m'attendais pas à la sortie que vous venez de faire sur nous. (Acte 2, scène 3, LA-MARQUISE)
  123. Je vous demande pardon, Madame, c'est que je suis si piquée... (Acte 2, scène 3, LA-JOUEUSE)
  124. Hier encore je fus portée au flambeau ; ce maudit homme-là sait que sa présence m'est fatale, et il a la rage de se venir mettre sur le dos de ma chaise, c'est un écumeurs de jouissances, il a la face blême et longue d'une toise ; dès que je le vois, ma carte est en l'air. (Acte 2, scène 3, LA JOUEUSE)
  125. De peur que ma face ne vous porte malheur, je vous laisse, Madame, je vous laisse. (Acte 2, scène 3, LA-MARQUISE)
  126. Je ne reconnais plus ma femme ; car avant que le jeu lui eût aigri l'humeur, elle était polie, gracieuse, enjouée, aussi je l'aimais... (Acte 2, scène 3, ORGON)
  127. Ce sont toujours les hommes qui commencent le divorce ; entendez-vous Jacinte ; mais rentrons chez vous, Monsieur Orgon ; je vous estime, Madame je vous honore : mais votre caractère est si opposé au mien que nous ne pourrons jamais avoir aucune liaison. (Acte 2, scène 3, LA-MARQUISE)
  128. Je vous rejoins dans un moment. (Acte 2, scène 3, ORGON)
  129. Çà, ma femme, je ne veux pas que votre fille reste longtemps ici avec vous. (Acte 2, scène 4, ORGON)
  130. Je suis obligée de tenir l'affaire secrète, j'ai des raisons de famille. (Acte 2, scène 4, LA-JOUEUSE)
  131. Je vous promets que demain je déclarerai le mariage de Jacinte. (Acte 2, scène 4, LA-JOUEUSE)
  132. Vous voyez qu'il me presse de me déclarer sue le mariage de ma fille ; mais comme je vous le dis hier, il m'est de dernière importance, qu'on ne sache point aujourd'hui les engagements que j'ai avec vous. (Acte 2, scène 5, LA-JOUEUSE)
  133. Je vous ai gardé là-dessus un secret inviolable, je n'en ai pas même parlé à Lisette ; mais quand me permettrez-vous donc de déclarer mon amour à votre charmante fille ? (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  134. Je ne vous le permettrai que demain. (Acte 2, scène 5, LA-JOUEUSE)
  135. Non, je vous le défends, un jour est bientôt passé. (Acte 2, scène 5, LA-JOUEUSE)
  136. Je vous donne ma parole d'honneur, que demain Jacinte sera votre femme. (Acte 2, scène 5, LA-JOUEUSE)
  137. Mais je vous jure aussi que je romprais l'affaire dès à présent... (Acte 2, scène 5, LA JOUEUSE)
  138. Si je pouvais soupçonner que Jacinte se doutât seulement que je la destine à vous. (Acte 2, scène 5, LA-JOUEUSE)
  139. À propos, Monsieur, je ne me souviens plus combien vous me prêtâtes hier. (Acte 2, scène 6, LA-JOUEUSE)
  140. C'est une bagatelle ; je vais vite rejoindre ma mère, de peur qu'elle ne se doute. (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  141. Je veux savoir de vous au juste, ce que je vous dois, car je suis de bon compte. (Acte 2, scène 6, LA-JOUEUSE)
  142. Attendez, vous dis-je. (Acte 2, scène 6, LA-JOUEUSE)
  143. hélas rien pour ainsi dire, d'avoir la complaisance de rester un moment pour me consoler ; car j'ai un faible moi, quand il m'est arrivé des malheurs au jeu, il me semble que je suis soulagée quand je puis les conter à un ami. (Acte 2, scène 6, LA-JOUEUSE)
  144. Mais je dis en parler seulement pour en parler. (Acte 2, scène 6, LA JOUEUSE)
  145. Les plaintes soulagent, mais à qui se plaindre, les joueurs sont des barbares, et les amis n'entrent point dans les afflictions du jeu ; ils vous accablent de remontrances, au lieu de vous consoler. (Acte 2, scène 6, LA-JOUEUSE)
  146. Je ne suis point de ces amis-là. (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  147. Ne croyez point au moins que mes plaintes soient des préambules d'emprunt ; non, Monsieur, non, loin de vous emprunter, je songe à vous rendre. (Acte 2, scène 6, LA-JOUEUSE)
  148. Je n'imagine rien, je vais vous chercher de l'argent chez moi. (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  149. Je ne souffrirai point que vous alliez exprès chez vous pour me chercher de l'argent. (Acte 2, scène 6, LA-JOUEUSE)
  150. En ce cas-là, je vous laisse aller ; mais que ce ne soit point exprès pour moi au moins, car je trouverai tantôt ici assez d'amis. (Acte 2, scène 6, LA-JOUEUSE)
  151. Je serai de retour dans un moment. (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  152. À quelle extrémité suis-je réduite ! (Acte 2, scène 7, LA-JOUEUSE)
  153. Voilà mon mari de retour ; que deviendrais-je s'il allait s'apercevoir ?... (Acte 2, scène 7, LA JOUEUSE)
  154. Mais en vingt-quatre heures ma fortune peut changer ; j'ai remarqué que le bonheur m'attend toujours à la dernière pistole, je suis pourtant bien par-delà ; attendons ici l'argent de Dorante. (Acte 2, scène 7, LA JOUEUSE)
  155. Tout est tranquille dans la Salle de jeu, car il n'y a plus personne ; les trois dés viennent de finir, et les grands acteurs du lansquenet ne sont pas encore arrivés ; cela fait un entracte. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  156. On prend du sel avec le coin d'une carte, et on voit courir à la ronde un chapon en l'air ; chacun en arrache son lopin, comme quand on tire l'oie : celui-ci boit d'une main, et joue de l'autre ; l'un avale en gémissant, l'autre mâche en jurant ; celui-ci mange les cartes avec son pain ; et l'autre avale sa rage avec un verre de vin ; quel ordre puis-je mettre à tout cela moi ? (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  157. Enfin je veux bien te passer cet article-là, ce qui est dépensé est dépensé, le reste c'est pour toi je te le donne. (Acte 2, scène 8, LA-JOUEUSE)
  158. Je le reçois, je vous le prête ; vous me le devez, je le dois ; mais nous payerons tout quand nous gagnerons. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  159. Volontiers, raisonnons, et pesons bien toutes choses ; car hors ma passion du jeu, j'ai du jugement et de la tête, Lisette, et de la tête ; consultons donc la raison et ma tendresse maternelle. (Acte 2, scène 8, LA-JOUEUSE)
  160. Non, c'est une charrette, je vous prie donc de faire attention à une chose... (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  161. Je vois pourtant un homme qui monte, il faut que j'aille faire ma partie : écoute, Lisette, tu aimes ma fille, vois ce qu'il faut faire pour son bien, tout ce que tu feras sera bien fait. (Acte 2, scène 8, LA-JOUEUSE)
  162. Sa tendresse maternelle a la rage du jeu ; allons voir avec Dorante les mesures qu'il faut prendre avec cet esprit-là. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  163. Que vous ai-je donc fait, Madame ? (Acte 2, scène 9, TRIOLET)
  164. Vous montez les degrés avec un fracas, vous venez d'un air empressé, comme si vous étiez un joueur, un coupeur ; je crois que c'est quelqu'un, et ce n'est que Monsieur Triolet. (Acte 2, scène 9, LA-JOUEUSE)
  165. Je suis fâché, Madame, de n'être que moi ; vous devinez apparemment à ma mine, que je viens vous demander de l'argent. (Acte 2, scène 9, TRIOLET)
  166. Est-ce que je vous dois de l'argent, monsieur Triolet ? (Acte 2, scène 9, LA-JOUEUSE)
  167. Je ne vous importunerais pas sans certaines conjonctures. (Acte 2, scène 9, TRIOLET)
  168. Les conjonctures du lansquenet m'ont rendue insolvable, cependant je m'acquitterai si vous voulez. (Acte 2, scène 9, LA-JOUEUSE)
  169. Si je le veux Madame ? (Acte 2, scène 9, TRIOLET)
  170. C'est je crois cinquante louis que je vous dois. (Acte 2, scène 9, LA-JOUEUSE)
  171. Je ne joue jamais moi que du Théorbe. (Acte 2, scène 9, TRIOLET)
  172. Je vous refuse donc, afin que vous soyez plutôt payé. (Acte 2, scène 9, LA-JOUEUSE)
  173. L'alarment, ne vous ai-je pas donné ma parole ? (Acte 2, scène 9, LA-JOUEUSE)
  174. Mais je n'ai point vu ma femme depuis mon retour, je voudrais pourtant savoir d'elle si... (Acte 2, scène 10, TRIOLET)
  175. Je vous cherche, Monsieur Triolet. (Acte 2, scène 11, FROSINE)
  176. Je n'ose le donner moi-même à la Marquise, elle est babillarde ; ni son fils, ni Jacinte ne me le pardonneraient jamais. (Acte 2, scène 11, FROSINE)
  177. Trouvez moyen de le faire voir à la Marquise, je vais lui chercher moi des chansons qu'elle demande. (Acte 2, scène 11, FROSINE)
  178. Trouverai-je une plume et de l'encre dans votre chambre ? (Acte 2, scène 11, TRIOLET)
  179. Attendez : je viens de la noter exprès sur la déclaration d'amour de Dorante à Jacinte... (Acte 3, scène 1, TRIOLET)
  180. Aidez-moi à jouer mon jeu. (Acte 3, scène 1, TRIOLET)
  181. Je cherche mon fils partout. (Acte 3, scène 2, LA-MARQUISE)
  182. Oui : mais je lis-là d'autres paroles. (Acte 3, scène 2, LA-MARQUISE)
  183. Je ne me trompe point... (Acte 3, scène 2, LA-MARQUISE)
  184. Oui, charmante Jacinte, je renonce au mariage que ma mère me propose, et rien ne pourra m'empêcher de me donner à vous. (Acte 3, scène 2, LA-MARQUISE)
  185. Je suis perdue : c'est un billet que j'ai pris à Jacinte, rendez-le moi, Madame. (Acte 3, scène 2, FROSINE)
  186. Non, non ; ai-je bien lu ? (Acte 3, scène 2, LA-MARQUISE)
  187. Ho je l'empêcherai bien moi. (Acte 3, scène 2, LA MARQUISE)
  188. Je vais marier aujourd'hui mon fils à ma fantaisie ; ou je le déshérite, et je le ferai encore déshériter par le vieux Chevalier notre parent. (Acte 3, scène 2, LA-MARQUISE)
  189. Madame, faut-il que je sois cause... (Acte 3, scène 2, FROSINE)
  190. J'apprends que vous voulez marier Jacinte à un de vos amis ; Je vous déclare que je suis ravie de pouvoir me venger de vous sur cet ami-là : dites-moi donc vite quel est celui que vous protégez ? (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  191. Afin que je détruise toutes les prétentions qu'il peut avoir pour Jacinte. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  192. je m'en doute bien, traître ; c'est peut-être ce vieux Chevalier enrhumé qui a la poitrine fêlée ; car je le viens de voir là avec Frosine : tenez, tenez, le voilà qui vient à pas comptés, toujours toussant ; je vais bien voir tout à l'heure, si c'est là le rival de Dorante. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  193. Hom, je la défie de lui tirer son secret : c'est un sang froid d'homme... (Acte 3, scène 5, TRIOLET)
  194. Oui, Lisette, oui, heu, je vais un peu tailler ces femmes : il y a longtemps que je n'ai taillé, que j'en suis malade : pour me guérir, je vais voir si Madame Orgon veut ponter. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  195. J'ai demeuré un mois à une de mes terres, heu, où je me suis mis au lait. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  196. Oui je me suis mis au lait, car les veilles, les disputes, les jurements nous ruinent la poitrine à nous autres joueurs ; vous devriez vous mettre au lait vous autres Musiciens. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  197. Il faut que je vous enseigne ma manière de prendre le lait ; car il y a manière de prendre le lait, heu, il y a manière de prendre le lait, heu. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  198. Je m'en trouve fort bien, heu, fort bien, mais je dis fort bien, heu, heu, heu. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  199. C'est que je l'ai quitté hier ; ce n'est rien que cela. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  200. À propos, je vais me marier, Lisette, je vais me marier. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  201. Je vais me marier pour la première fois de ma vie : il est temps de se retirer quand on a soixante ans ; je ne puis plus supporter les veilles. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  202. Elle est toujours malade, je ne l'ai point vue depuis huit jours ; j'arrivai hier fort tard de la campagne, Monsieur Orgon m'a donné ici un lit. (Acte 3, scène 5, TRIOLET)
  203. Je vous apprends que votre femme est malade, car on vint vous chercher : c'était je crois il y a trois jours. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  204. On nous vint dire que votre femme était fort mal ; je dis fort mal. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  205. Je le croirais bien. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  206. Je vais tailler là-dedans, avec quelques pistoles qui me restent. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  207. Je te cherche partout, Lisette. (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  208. Je souhaiterais... (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  209. Oui, Lisette ; mais je ne veux plus de ses conseils, ils sont ridicules. (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  210. Je sais bien qu'il faut de la raison, Lisette, mais je n'ai rien à me reprocher ; car depuis le moment que j'ai commencé à m'apercevoir que j'aimais Dorante, je n'ai pas pu cesser de l'aimer. (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  211. Je vous conseille donc de l'aimer, je conseille à Dorante de vous aimer, et je vous conseillerais quasi de vous aimer, tant que vos mères fussent obligées de hâter le contrat de mariage ; car cette affaire-ci presse. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  212. Je vois bien qu'il faut qu'elle presse, car ma mère a promis pour demain... (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  213. C'est que ma mère lui a défendu ; car j'ai écouté tantôt, et ma mère lui a dit, oui, Dorante, je vous donne ma parole d'honneur que demain Jacinte sera votre femme. (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  214. Tâchons donc de conclure cette affaire, avant que la mort de Madame Triolet fasse éclater certaines choses que je crains fort. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  215. Quoi qu'il en soit votre mariage ne dépend plus que de la Marquise, je vais travailler de concert avec Dorante, à la faire au plus vite consentir à votre mariage. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  216. Mais quel malheur peut-il m'arriver quand je serai à Dorante ?... (Acte 3, scène 7, JACINTE)
  217. Et je serai à lui sans doute, puisque ma mère m'a promise ; quand on a donné sa parole, on ne saurait jamais y manquer. (Acte 3, scène 7, JACINTE)
  218. Je ne veux plus jouer, vous dis-je. (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  219. Ne me quittez pas sur ma perte ; jouez-moi mon reste pour me dépiquer, afin que je n'aie point de regret à ce que je perds. (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  220. Non, le jeu m'échauffe la poitrine. (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  221. Insatiable, car je vous gagne jusqu'à votre dernier sou, ne devez-vous pas être contente de moi ? (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  222. Je vous refuse, parce que je vous ménage ; j'ai des égards pour vous. (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  223. Oui, je vous en prie, ruinez-moi. (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  224. Je ne veux point ruiner ma belle-mère. (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  225. je vous en conjure, ruinez-moi, abîmez-moi, que je vous ai cette obligation-là. (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  226. Je vous aime trop pour cela. (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  227. Je n'aime point les injures, je m'en vais. (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  228. Hé non, Monsieur, je ne vous dis point d'injures, j'aurais tort, je ne me plains point de vous ; vous êtes un beau joueur, honnête homme, galant homme... (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  229. Non, vous dis-je. (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  230. Je veux que vous exécutiez la parole que vous m'avez donnée, c'est le moyen d'avoir de l'argent ; car outre ce que je vous gagne, je vous prêterai quatre cent louis d'or en terminant... (Acte 3, scène 8, LE CHEVALIER)
  231. Puisque la voilà, je veux que vous lui disiez en ma présence qu'elle sera ma femme. (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  232. Non, je vous prie ; car j'ai, comme je vous ai dit, des raisons pour ne point déclarer votre mariage si tôt. (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  233. Je vous ai promis le secret. (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  234. Mais je veux voir si elle vous est soumise ; dites-lui sans me nommer que vous voulez la marier. (Acte 3, scène 8, LE CHEVALIER)
  235. Je lui ai déjà dit : je vous réponds de sa soumission. (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  236. Oh je veux voir, ou je romps avec vous. (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  237. Ne vous ai-je pas dit que je voulais vous marier ? (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  238. Je vous ai dit aussi que j'avais des raisons pour ne vous pas nommer celui à qui je vous ai promise ? (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  239. Mais vous serez contente de mon choix je crois. (Acte 3, scène 8, LA JOUEUSE)
  240. Je vous assure par avance que ce sera le plus honnête homme, le meilleur homme, le plus aimable... (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  241. Sans que vous me disiez qui c'est, j'ai tant de soumission à vos volontés, que je suis déjà charmée de celui à qui vous m'avez promise. (Acte 3, scène 8, JACINTE)
  242. Ne vous ai-je pas dit, c'est une soumission... (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  243. Je l'ai si bien élevée. (Acte 3, scène 8, LA JOUEUSE)
  244. De tout mon coeur : car je me réjouis par avance du plaisir que j'aurai à vous obéir. (Acte 3, scène 8, JACINTE)
  245. Effectivement voilà une obéissance aveugle : çà concluons, je vous garderai le secret, mais je veux des assurances. (Acte 3, scène 9, LE-CHEVALIER)
  246. Pour des assurances, je vous en donnerai, et de si grandes ;... (Acte 3, scène 9, LA-JOUEUSE)
  247. Car enfin je vous ferai mon billet. (Acte 3, scène 9, LA JOUEUSE)
  248. Je vous ai déjà dit que ce la ne valait rien. (Acte 3, scène 9, LE-CHEVALIER)
  249. Ne suis-je pas séparée de mon mari ? (Acte 3, scène 9, LA-JOUEUSE)
  250. Ne suis-je pas seule maîtresse de ma fille ? (Acte 3, scène 9, LA JOUEUSE)
  251. Je m'explique. (Acte 3, scène 9, LA-JOUEUSE)
  252. Je veux un bon contrat de mariage, sinon point d'affaires. (Acte 3, scène 9, LE-CHEVALIER)
  253. Hé bien, je vous ferai un contrat dans les formes ; nous irons secrètement chez mon Notaire. (Acte 3, scène 9, LA-JOUEUSE)
  254. En ce cas-là, je n'ai que cent pistoles sur moi ; je vais voir si un de mes amis qui est de mes parents a trois cents louis à me prêter. (Acte 3, scène 9, LE-CHEVALIER)
  255. Je l'ai vu entrer là-dedans mon parent. (Acte 3, scène 9, LE CHEVALIER)
  256. Mais Dorante ne veut plus me prêter qu'en terminant, et je ne puis terminer avec lui à cause de sa mère. (Acte 3, scène 9, LA-JOUEUSE)
  257. Je viens vous avertir, madame, que ma mère est fort irritée contre moi, et ainsi pour me donner le loisir de ménager... (Acte 3, scène 10, DORANTE)
  258. Hé le voilà, le parent que je cherche. (Acte 3, scène 10, LE-CHEVALIER)
  259. C'est Dorante à qui je veux emprunter de l'argent pour vous. (Acte 3, scène 10, LE-CHEVALIER)
  260. Je n'ai que lui pour emprunter ; c'est mon parent, il est discret, nous pouvons lui dire mon mariage. (Acte 3, scène 10, LE-CHEVALIER)
  261. Je le viens de voir parler à votre fille... (Acte 3, scène 10, LE-CHEVALIER)
  262. Je vais lui demander... (Acte 3, scène 10, LE CHEVALIER)
  263. Je devine, je devine, je serai discret. (Acte 3, scène 10, LE-CHEVALIER)
  264. Pardon Dorante, si je vous ai quitté pour parler à monsieur ; quand il s'agit du jeu, on oublie toute politesse. (Acte 3, scène 10, LA-JOUEUSE)
  265. Oui, il y a du jeu à notre affaire. (Acte 3, scène 10, LE-CHEVALIER)
  266. Je vais voir ce que j'ai. (Acte 3, scène 10, DORANTE)
  267. Tu es mon héritier, je te laisserai tout mon bien en mourant, il est juste que tu me prêtes de l'argent pendant ma vie. (Acte 3, scène 10, LE-CHEVALIER)
  268. Je te rendrai cela au plus tard par mon testament. (Acte 3, scène 10, LE-CHEVALIER)
  269. Point du tout, mais je chercherai à loisir. (Acte 3, scène 10, DORANTE)
  270. À loisir, c'est bien dit : tu auras tout loisir de chercher, tu es jeune. (Acte 3, scène 10, LE-CHEVALIER)
  271. Je vais tâcher d'apaiser ma mère, et de la disposer à ce que je souhaite. (Acte 3, scène 10, DORANTE)
  272. Je suis discret comme vous voyez ; je n'ai pas voulu lui faire avouer que vous lui avez promis votre fille. (Acte 3, scène 11, LE-CHEVALIER)
  273. Je veux ignorer cela moi. (Acte 3, scène 11, LE-CHEVALIER)
  274. Je vous dit que... (Acte 3, scène 11, LA-JOUEUSE)
  275. Oui, oui, mon héritier n'osera pas se venger de moi sue ma femme ; car il a intérêt que je meure sans enfants, et tant pis pour lui s'il était assez fou pour se déshériter lui-même. (Acte 3, scène 11, LE-CHEVALIER)
  276. Cruel jeu ! (Acte 3, scène 11, LA-JOUEUSE)
  277. Oui, Madame, oui par tout ce que je viens d'avoir l'honneur de vous dire, vous pouvez être sûre que le vieux Chevalier veut épouser Jacinte. (Acte 4, scène 1, LISETTE)
  278. Rien n'est plus vrai ; vous savez que je ne mens jamais. (Acte 4, scène 1, ORGON)
  279. Je vous crois, Monsieur Orgon, je vous crois ; et cela m'inquiète, cela m'alarme, j'en tremble de peur. (Acte 4, scène 1, LA-MARQUISE)
  280. Je ne savais pas cela. (Acte 4, scène 1, ORGON)
  281. Il est vrai que le Chevalier est vieux, mais sa femme serait jeune : o, voit tant de vieux maris, dont les jeunes femmes font tort aux collatéraux. (Acte 4, scène 1, LA-MARQUISE)
  282. Je viens vous retrouver Madame, parce que je m'ennuyais de ne vous plus voir. (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  283. Jacinte m'a gagné le coeur, vous avez gagné mon amitié, mais ce n'est pas là une dot : çà parlons raisonnablement, je n'ai présentement que ma table à donner, mon fils sera riche si je meurs quelque jour ; mais il faut qu'il vive pendant que je vivrai : voyons combien donne-t-on à Jacinte ? (Acte 4, scène 2, LA-MARQUISE)
  284. Je reçois ce soupir-là pour quelque chose. (Acte 4, scène 2, LA-MARQUISE)
  285. Je lui dirai ce qu'il lui faudra dire ; mais tenez ceci secret, jusqu'à ce que j'ai obligé Madame Orgon à congédier d'elle-même le Chevalier. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  286. Je vous rendrai réponse avant une demie heure. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  287. Voulez-vous que Jacinte vous chante cette cantate qui devait faire le sujet d'un divertissement que nous ne vous donnerons point ? (Acte 4, scène 3, ORGON)
  288. Ha, ha, ha, j'aperçois bien un autre sujet de divertissement, c'est Monsieur Triolet en habit de veuvage. (Acte 4, scène 3, LA-MARQUISE)
  289. Je ne puis voir sans rire un maître à chanter en deuil. (Acte 4, scène 4, LA-MARQUISE)
  290. Je ne lui proposerai pas une telle extravagance. (Acte 4, scène 4, ORGON)
  291. Cela serait trop cru ; mais je l'y ferai peut-être venir naturellement, par amour propre. (Acte 4, scène 4, LA-MARQUISE)
  292. Je ne paraîtrais pas ici en l'état où je suis sans un besoin d'argent très pressant qui m'a fait passer par ici en revenant de rendre les derniers devoirs... (Acte 4, scène 4, TRIOLET)
  293. Épargnez-moi la raillerie dans la douleur où je suis, hom, hom. (Acte 4, scène 4, TRIOLET)
  294. On ne vous presse point d'entendre Jacinte ; mais laissez-nous nous réjouir, et je vous donnerai de l'argent après. (Acte 4, scène 4, ORGON)
  295. Hé, Monsieur, je vous prie. (Acte 4, scène 4, TRIOLET)
  296. Je meurs d'envie d'entendre la cantate : ne dites-vous pas qu'elle est de Monsieur ? (Acte 4, scène 4, LA-MARQUISE)
  297. Je suis charmée de, et fit tant chanter, danser. (Acte 4, scène 4, LA-MARQUISE)
  298. Je vais avec vous dans votre cabinet, vous me ferez voir les pierreries de ma Bru. (Acte 4, scène 4, LA-MARQUISE)
  299. Je crois que la voilà qui vient, Monsieur Triolet. (Acte 4, scène 5, JACINTE)
  300. Que vois-je ? (Acte 4, scène 5, LISETTE)
  301. Je ne me trompe point. (Acte 4, scène 5, LISETTE)
  302. C'est Madame Orgon, qui a mis ce diamant en gage chez la défunte, et je devine où elle l'a pris. (Acte 4, scène 5, LISETTE)
  303. Mademoiselle, je crains bien qu'il n'y ait plus de mariage pour vous. (Acte 4, scène 5, LISETTE)
  304. Allons donc vite, car il faut que je revienne pour être payé. (Acte 4, scène 5, TRIOLET)
  305. Que je suis malheureuse ! (Acte 4, scène 5, JACINTE)
  306. Ma mère vient de me dire en deux mots que je serais heureux, mais qu'elle ne voulait pas s'expliquer davantage ; j'ai couru vous chercher, je suis sûr de votre mère : mais, belle Jacinte, que votre joie réponde à la mienne ; c'est peu que tout m'assure votre main, si vous ne me la donnez vous-même. (Acte 4, scène 6, DORANTE)
  307. Et je vous dis moi que rien n'est plus sûr. (Acte 4, scène 6, DORANTE)
  308. Oui, charmante Jacinte, si vous m'aimez, rien ne peut plus nous séparer, oui je suis sûr de mon bonheur. (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  309. N'ayez point de peur de moi, je ne suis point jaloux. (Acte 4, scène 7, LE-CHEVALIER)
  310. Je m'en vais, car cette plaisanterie-là me chagrine. (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  311. Je ne vous fait plus mystère de mon amour, mais n'en parlez point encore, je vous prie ; c'est un mariage sûr, j'ai parole de madame Orgon. (Acte 4, scène 8, DORANTE)
  312. Heureusement pour toi, je n'ai plus que deux ou trois ans peut-être, heu, à tousser dans ce monde : je te laisserai là une jolie veuve au moins. (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  313. Je ne plaisante point, j'ai épousé Jacinte. (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  314. Mon mariage avec Jacinte te fera du bien ; car je dégagerai des terres qui sont les effets de ma succession, et Jacinte sera un effet de plus que je te laisserai. (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  315. Mais non, je ne puis croire que Madame Orgon soit assez perfide... (Acte 4, scène 8, DORANTE)
  316. Console-toi, je te laisserai ma veuve et mes biens en bon état rien ne dépérira. (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  317. Vous me voyez inquiet, et je cherche partout la clef de mon cabinet. (Acte 4, scène 9, ORGON)
  318. Je ne suis plus maître de mon ressentiment. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  319. Je vais l'accabler de reproches. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  320. Prenez part à ma joie, mon cher mari ; je viens de faire six mains complètes, avec le réjouissances, les paris doubles, triples, rien ne tenait devant moi ; j'ai gagné jusqu'à m'en lasser, mais avec une légèreté, une rapidité ; je suis comblée de plaisir, Monsieur, transportée ! (Acte 4, scène 10, LA-JOUEUSE)
  321. Je suis si outré de votre procédé, Madame... (Acte 4, scène 10, DORANTE)
  322. Hé, à propos vous avez raison, Monsieur, vous me faites souvenir des obligations que je vous ai ; j'ai mis exprès dans une bourse ce que vous m'avez prêté. (Acte 4, scène 10, LA-JOUEUSE)
  323. Vous lui ferez reprendre mon mari, je conçois qu'il a raison d'être fâché : vous êtes amoureux, Monsieur, mais je suis femme de probité ; j'avais promis ma fille à un autre. (Acte 4, scène 10, LA-JOUEUSE)
  324. Vous m'avez prêté de l'argent, je vous ai prêté ma parole, je la reprends en vous rendant votre argent ; nous voilà quittes. (Acte 4, scène 10, LA-JOUEUSE)
  325. Puis-je entendre de pareils discours ! (Acte 4, scène 10, DORANTE)
  326. Je l'ai regagnée au contraire. (Acte 4, scène 10, LA-JOUEUSE)
  327. On perd la raison avec l'argent, on la regagne de même, je me vois un fonds de raison solide... (Acte 4, scène 10, LA JOUEUSE)
  328. Je vais voir avec votre mère, les mesures qu'il faut prendre contre cette folle-là. (Acte 4, scène 10, ORGON)
  329. Vous voilà débarrassés d'eux ; je leur ai fait croire à tous que notre contrat était signé afin que nous puissions finir en repos. (Acte 4, scène 11, LE-CHEVALIER)
  330. Il fallait tantôt finir de bonne grâce : mais vous vouliez voir la dot, disiez-vous, voir la dot, avant que de signer : dans l'adversité, je vous aurais donné ma fille, mais à présent j'ai des vues bien plus élevées. (Acte 4, scène 11, LA-JOUEUSE)
  331. La fortune a ses retours : vous m'avez refuser de jouer, vous aviez trop de considération pour moi, trop d'égards, disiez-vous, trop d'égards, vous ne vouliez point me ruiner, et moi je ne veux point ruiner votre santé : le mariage ne vous convient plus, mon cher Chevalier. (Acte 4, scène 11, LA-JOUEUSE)
  332. Je gagnerai tant, que j'aurai l'esprit de marier ma fille à un... (Acte 4, scène 11, LA-JOUEUSE)
  333. Je vais être toute environnée de rayons. (Acte 4, scène 11, LA-JOUEUSE)
  334. Adieu, vous êtes trop brillante pour moi, Je prendrai mieux mon temps. (Acte 4, scène 11, LE-CHEVALIER)
  335. Je les brusque exprès tous deux, pour éloigner le mariage de ma fille, qui m'embarrasserait fort à présent. (Acte 4, scène 12, LA-JOUEUSE)
  336. Combien voilà que je regagne en beaux louis d'or : l'or me rafraîchit le sang, comme de l'eau de poulet ; je sens couler cet or-là dans mes veines : quelle volupté ! (Acte 4, scène 12, LA JOUEUSE)
  337. Votre mari n'a encore rien vu : mais si vous ne me faites la confidence entière : je vais l'avertir. (Acte 4, scène 13, LISETTE)
  338. Je ne te cacherai rien, Lisette, je vais te dire premièrement comment j'ai attrapé en l'absence de mon mari, la clef... (Acte 4, scène 13, LA-JOUEUSE)
  339. Il ne m'importe comment, je ne suis en peine que des vingt mille écus qui étaient avec le Diamant, dans le coffre où je l'ai vu mettre par votre mari. (Acte 4, scène 13, LISETTE)
  340. D'abord, je ne voulais qu'emprunter cent louis à mon mari, sans qu'il le sût. (Acte 4, scène 13, LA-JOUEUSE)
  341. J'ouvre le coffre, je prends un sac de mille francs : Quand je l'ouvre pour jouer, admire le malheur... (Acte 4, scène 13, LA-JOUEUSE)
  342. Je vois le malheur du sac. (Acte 4, scène 13, LISETTE)
  343. Au lieu de mille francs, je trouve mille louis : je voulais le reporter. (Acte 4, scène 13, LA-JOUEUSE)
  344. Dès que je vis la dot entamée, il fallut bien en reprendre encore ; on ne regagne pas avec rien, Lisette. (Acte 4, scène 13, LA-JOUEUSE)
  345. Il faudra que tu m'aides : quand tout le monde dormira, nous remettrons tout dans le même arrangement où je l'ai trouvé ; car j'ai observé exactement jusqu'à la différence des espèces : j'ai eu l'attention, d'arranger dans mon armoire les sacs à mesure que je les vidais, avec les bordereaux, les étiquettes ; j'ai tout mis dans un ordre... (Acte 4, scène 13, LA-JOUEUSE)
  346. Lisette, va dire à Triboulet qu'il apporte ici tantôt les pierreries, afin que je les remette aussi, et n'aie nulle inquiétude du reste. (Acte 4, scène 13, LA-JOUEUSE)
  347. Comptons un peu ce que je regagne. (Acte 4, scène 14, LA-JOUEUSE)
  348. Oui j'ai à peu près les vingt mille écus de ma fille ; mais en les remettant il ne me resterait rien pour moi ; à quoi me servirait donc le bonheur où je me sens ? (Acte 4, scène 14, LA JOUEUSE)
  349. Il faut pourtant ménager la dot de ma fille ; je ne veux pas lui faire tort d'un denier. (Acte 4, scène 14, LA JOUEUSE)
  350. Ne risquons donc que mille louis, je trouverai bien à emprunter de quoi les remplacer ; si je gagne c'est du bien pour ma fille, et si je perds... (Acte 4, scène 14, LA JOUEUSE)
  351. mais je regagnerai assurément. (Acte 4, scène 14, LA JOUEUSE)
  352. Voilà nos acteurs, je sens un redoublement de joie qui me pronostique un gain sûr : Oui la fortune m'attend là-dedans, courons à la fortune ? (Acte 4, scène 14, LA JOUEUSE)
  353. Je ne me suis jamais laissé entamer au chagrin ; mais j'avoue que ce coup m'accable : malheureuse femme ! (Acte 5, scène 1, ORGON)
  354. À peine puis-je croire ce que je viens de voir. (Acte 5, scène 1, ORGON)
  355. Madame était encore en gain tout à l'heure, elle joue gros jeu là-dedans. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  356. Allons voir si je pourrai de gré ou de force, retirer d'elle, ce qu'elle n'a pas encore perdu. (Acte 5, scène 1, ORGON)
  357. Parle, rends-nous service, mon cher Triolet, je t'en conjure par tout l'amour que tu as pour moi. (Acte 5, scène 2, LISETTE)
  358. Ha, tu me caresses à présent, tu as changé ta fureur en amour, et moi j'ai changé mon amour en fierté, je suis à présent un riche veuf ; tu n'es plus un parti pour moi. (Acte 5, scène 2, TRIOLET)
  359. Tu as toujours été le principal sujet de mon attention, je n'avais épousé la défunte que par parenthèse. (Acte 5, scène 2, TRIOLET)
  360. Je n'entrerai en possession que la semaine prochaine. (Acte 5, scène 2, TRIOLET)
  361. Monsieur Orgon vient de trouver son coffre vide ; notre joueuse a perdu au jeu la dot de Jacinte. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  362. Que je voie ? (Acte 5, scène 3, DORANTE)
  363. Je ne m'attendais pas à un tel événement ; mais rien ne m'empêchera d'épouser Jacinte. (Acte 5, scène 3, DORANTE)
  364. La voilà qui vient vous prévenir par des menaces : évitez les premiers mouvements d'une femme vive ; elle va jeter feu et flamme. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  365. Je viens de consoler cette pauvre petite Jacinte, elle me fait compassion ; je crois qu'elle t'en fait encore plus qu'à moi ? (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  366. Je vous l'avoue, ma mère, son malheur redouble mon amour. (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  367. Je ne m'opposerai point à des sentiments si beaux, si héroïques : tu croyais peut-être que j'allais crier, fulminer, tempêter, non, mon fils, non, tu me vois raisonnable, douce, tranquille. (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  368. Je ne sais si vous êtes aussi tranquille que vous le paraissez, ma mère ? (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  369. Je te jure que je n'ai pas la moindre émotion de colère ; et voici le parti que la raison m'a fait prendre... (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  370. Avant que de prendre un parti, je vous prie de m'écouter. (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  371. Et moi je te prie de me laisser parler ; je te laisse la liberté de te marier à ta fantaisie, laisse-moi au moins la liberté de parler tant qu'il me plaira. (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  372. Je vous laisse parler, ma mère. (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  373. Je n'ai que quatre mots à te dire, et je te les dirai doucement, bonnement, cordialement, comme une bonne mère : tu t'imagines que je te cache quelque fiel sous cette douceur ; non,je te jure, et je ne suis point fâchée que tu te maries follement, au contraire, j'en suis bien aise, car cela justifiera certaines démarches que je médite depuis longtemps : je n'osais rompre avec toi la première, je ne cherchais qu'un prétexte, tu me le fournis, tu m'autorises, cela est heureux ! (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  374. Le Ciel me préserve d'avoir une telle pensée ; moi, déshériter un fils unique, un fils que j'aime tendrement, où je prends un parti bien plus convenable à mon humeur. (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  375. Je me remarie, mon fils, je me remarie. (Acte 5, scène 4, LA MARQUISE)
  376. Oui, mon cher enfant, je me remarie ; cette manière de déshériter, est bien plus réjouissante que l'autre. (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  377. D'accord : mais tout en riant, je suivrai mon petit penchant, comme tu suis le tien, cela sera réciproque. (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  378. Je t'en offre autant, mon fils, je t'en offre autant ; oui, j'aime depuis peu un grand garçon jeune et bien fait ; oh tu verras quel homme c'est, il t'aura plutôt déshérité que tu n'y auras pensé. (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  379. Vous êtes la maîtresse : mais je vous ai laissé parler, sans vous interrompre le plaisir de me menacer ; me permettez-vous à présent de m'expliquer ? (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  380. Non, je n'aime point les explications, un amant ne peut dire que des extravagances. (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  381. Je vous prie, ma mère... (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  382. Adieu, mon fils, ton beau-père m'attend, je suis pressée. (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  383. Ton beau-père m'attend, je ne veux pas faire attendre un joli homme. (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  384. Je vous suivrai jusqu'à ce que vous m'ayez écouté. (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  385. Mes enfants le beau spectacle que je viens de voir là-dedans. (Acte 5, scène 5, LE-CHEVALIER)
  386. Hé ne vous ai-je pas dit ? (Acte 5, scène 5, LISETTE)
  387. J'attends qu'elle perde pour en avoir raison ; la perte au jeu rend les femmes traitables. (Acte 5, scène 5, LE-CHEVALIER)
  388. Que vois-je ? (Acte 5, scène 5, LISETTE)
  389. Elle jette le flambeau, elle renverse tout... (Acte 5, scène 5, TRIOLET)
  390. Achève de m'assassiner jeu abominable ! (Acte 5, scène 6, LA-JOUEUSE)
  391. Que t'ai-je fait pour me persécuter ?... (Acte 5, scène 6, LA-JOUEUSE)
  392. Que je suis malheureuse ! (Acte 5, scène 6, LA JOUEUSE)
  393. Je me vois six mille louis d'or de gain, et je ne suis pas contente ; je veux tout engloutir, je suis insatiable... (Acte 5, scène 6, LA JOUEUSE)
  394. Je reperds tout. (Acte 5, scène 6, LA JOUEUSE)
  395. Le jeu est juste, je n'ai que ce que je mérite... (Acte 5, scène 6, LA JOUEUSE)
  396. Ravie : mais je dis ravie... (Acte 5, scène 6, LA JOUEUSE)
  397. Je gagne tout, et je ne veux pas quitter... (Acte 5, scène 6, LA JOUEUSE)
  398. Je n'en puis plus. (Acte 5, scène 6, LA JOUEUSE)
  399. Madame, je vous ai vu jouer d'un malheur qui m'a percé l'âme. (Acte 5, scène 7, LE-CHEVALIER)
  400. Monsieur le Chevalier, je suis morte. (Acte 5, scène 7, LA-JOUEUSE)
  401. Que deviendrai-je ? (Acte 5, scène 7, LA-JOUEUSE)
  402. Monsieur, vous me rendriez peut-être la vie, car on n'a pas encore quitter le jeu. (Acte 5, scène 7, LA-JOUEUSE)
  403. Je vous le confierai, quand vous aurez signé. (Acte 5, scène 7, LE-CHEVALIER)
  404. Il n'y a plus de dot ; je ne veux point me marier à cause de ma poitrine. (Acte 5, scène 8, LE-CHEVALIER)
  405. Je ne puis vous regarder sans horreur. (Acte 5, scène 8, ORGON)
  406. Je suis indigne de voir le jour. (Acte 5, scène 8, LA-JOUEUSE)
  407. Quand elle voudrait je ne veux plus me marier, puisque je n'ai rien à donner à Dorante. (Acte 5, scène 9, JACINTE)
  408. Madame, si vous voulez vous fâcher contre Dorante, je ne vous en donnerai point sujet, remenez-moi à mon couvent. (Acte 5, scène 9, JACINTE)
  409. Il y a quelques jours, Monsieur, que sous prétexte de jouer, je m'introduisis chez Madame Orgon ; je la trouvai jouant un jeu terrible ; cela m'affligea par rapport à Jacinte ; je risquai cent louis, m'imaginant jouer pour Jacinte, contre une mère qui la ruinait, Jacinte joua de bonheur sous ma main, j'avais déjà gagné deux mille louis quand sa mère m'a manqué de parole : le désespoir m'a fait jouer contre elle à quitte ou à double ; en un mot Jacinte a dans cette bourse en billet et en argent, la dot que sa mère a perdue. (Acte 5, scène 9, DORANTE)
  410. Qu'entends-je ? (Acte 5, scène 9, ORGON)
  411. Je ne saurais parler moi. (Acte 5, scène 9, JACINTE)
  412. Je vais faire venir un Notaire. (Acte 5, scène 9, ORGON)
  413. Je vous ferai donc seulement le récit d'un petit divertissement, qu'on pourrait faire ; mais qui n'est pas encore fait. (Acte 5, scène 9, TRIOLET)
  414. Opéra du jeu. (Acte 5, scène 9, TRIOLET)
  415. Imaginez-vous des décorations tantôt riches, tantôt délabrées, et à la fin le temple du jeu resterait avec les quatre murailles. (Acte 5, scène 9, TRIOLET)
  416. Que sais-je moi, ces sacrifices-là sont si communs. (Acte 5, scène 9, TRIOLET)
  417. Je vois sortir des enfers l'affreuse Bassette, suivie du Pharaon : Bassette fatale, quatrième Parque filant avec le pouce la vie, ou la mort des aventuriers. (Acte 5, scène 9, TRIOLET)
  418. Comme il nous manque ici des danses, je fais une entrée de douze dupes enfants de famille vêtus comme des Colonels, et de douze Gascons délabrés. (Acte 5, scène 9, TRIOLET)
  419. Que ne puis-je ici vous faire voir l'Opéra que j'ai dans la tête ! (Acte 5, scène 9, TRIOLET)
  420. Écoutez bien mon Vaudeville, car c'est tout ce que vous aurez de mon Opéra du jeu. (Acte 5, scène 9, TRIOLET)

LA NOCE INTERROMPUE (1699)

  1. Mais Monsieur le Tabellion, pourvu que ma Mère boute là son nom, je serons mariés de reste ; à quoi tient-il donc. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  2. J'aime aussi les belles pensées ; et en effet pour la consommation d'une affaire... je requiers. (Acte 1, scène 1, LE-TABELLION)
  3. Oui ; c'est que vous êtes un fat de parler d'affaire pendant que je bois ; je veux boire en musique moi. (Acte 1, scène 1, LE-SOLDAT)
  4. Quelle mesure je veux ! (Acte 1, scène 1, LE-SOLDAT)
  5. Je veux la mesure Saint-Denis, c'est la meilleure. (Acte 1, scène 1, LE SOLDAT)
  6. Je sais un vieil air qui convient à une noce ; car il parle d'amour, de vin et d'argent. (Acte 1, scène 1, LE-MUSICIEN)
  7. Cela est bon, vous dis-je ; Monsieur_le_Comte m'abandonne l'ordre, mais nos finances sont courtes ; la vente de ses fruits n'a pas donné, il n'y a point de fond dans nos coffres, il n'y a que des pommes. (Acte 1, scène 2, ADRIEN)
  8. Je me doutais bien que l'argent ne viendrait point. (Acte 1, scène 2, LA-MÈRE)
  9. Je vous donne à choisir, prenez des pommes, ou la parole de Monsieur_le_Comte ; nous n'avons point d'autre fond. (Acte 1, scène 2, ADRIEN)
  10. Je remporte mon vin. (Acte 1, scène 2, LA-MÈRE)
  11. Je m'irai donc coucher à jeun ? (Acte 1, scène 2, LE-SOLDAT)
  12. J'ordonne que vous ferez la noce, ou je ferai quelque enterrement. (Acte 1, scène 2, LE SOLDAT)
  13. Je me moque bien d'argent : suffit que c'est mon neveu, et que je le fais mon héritier. (Acte 1, scène 2, LE-SOLDAT)
  14. D'accord : et je dois quelque chose ; mais ma valeur, et ma gloire ne doive rien à personne. (Acte 1, scène 2, LE-SOLDAT)
  15. Va Lucas tu auras ma charge de Soldat, je t'en donne la survivance : (Acte 1, scène 2, LE SOLDAT)
  16. Baise-lui la main ou je te tue. (Acte 1, scène 2, LE-SOLDAT)
  17. Pour peu que je vous presse vous m'allez tout avouer ; car vous n'avez tout juste que l'âge qu'il faut pour aimer, vous êtes encore trop jeune pour savoir cacher votre amour. (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  18. Ne laissez pas de me conter en rougissant l'aventure qui vous arriva l'autre jour ; il m'en est arrivé une aussi, je vous la conterai sans rougir, quand vous m'aurez conté la vôtre. (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  19. À présent que le mariage est rompu, je parlerais de reste ; mais à qui me fier, n'ayant ni père ni mère ? (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  20. Je le hais trop lui, pour lui demander conseil ; et il n'y a point de fille dans ce Village-ci, qui ait assez d'esprit pour être ma confidente. (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  21. Je suis fâché de ne me pas appeler Lisette ou Margoton ; mais puisque Madame_la_Comtesse n'a point d'autre femme de chambre que moi, j'ai droit de confidence sur sa filleule ; parlez. (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  22. Je vais donc te conter mon aventure. (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  23. L'autre jour comme je me promenais seule dans le petit bois, j'aperçus un homme sur notre mur ; il se laissa tomber dans l'allée, j'eus peur d'abord, mais sitôt que je l'eus regardé, je te l'avoue, je n'eus plus peur de lui : je fis pourtant réflexion qu'une fille sage devait s'enfuir, je voulus courir. (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  24. Charmante personne, ayez pitié de moi, je suis blessé : je crus bien qu'il faisait cela exprès, mais je ne le laissai pas d'en avoir compassion ; il fit un grand soupir, sa tête tomba sur l'herbe, comme s'il eut été mort. (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  25. J'allais le questionner sur le sujet de sa mort ; mais il se mit à fuir dans le fond du bois, parce que Monsieur_le_Comte venait par une autre allée : je me mis à fuir aussi ; car depuis que Monsieur_le_Comte a tant d'envie d'être seul avec moi, je crains toujours de m'y trouver. (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  26. Non assurément, je ne l'ai point vu depuis ; mais il m'a écrit force billets si tendres, que j'ai eu la patience de les relire tous cinq ou six fois. (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  27. Avant que de vous rien dire, je veux vous conter mon aventure. (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  28. Monsieur, lui dis-je, si vous avez l'éloquence aussi belle que le geste, vous me persuaderez tout ce qu'il vous plaira : en effet il me persuada qu'il vous aimait, et conclut qu'il vous demanderait au Comte et à la Comtesse : doucement, lui dis-je, c'est une couple d'animaux féroces, incapables d'entendre raison ; ils s'entr'appellent mon bichon, ma bichonne, et ce sont deux dogues qui se montrent les dents vingt fois par jour ; toutes leurs conversations commencent par des caresses, et finissent par des coups de poing. (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  29. Je lui dis pis que pendre de notre Maître, et ne lui dis pas le quart de ce qui en est. (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  30. Au reste je me suis informé de ce joli homme-là, il s'appelle Dorante ; il est riche, plein d'esprit, de coeur, de politesse. (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  31. Je vous achèverai le portrait de Dorante. (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  32. Ça, comment ferai-je pour annoncer à ce brutal, que la Noce est interrompue ! (Acte 1, scène 4, ADRIEN)
  33. Si je consulte mon affection conjugale, il n'y a qu'un jour que je te possède. (Acte 1, scène 5, LA-COMTESSE)
  34. Je ne m'aperçois que de ta politesse extrême. (Acte 1, scène 5, LA-COMTESSE)
  35. Je vous cherche, Adrien. (Acte 1, scène 5, LE-COMTE)
  36. Si faut-il que je sois coiffée, mon cher Comte ? (Acte 1, scène 5, LA-COMTESSE)
  37. Le voici : je l'avais pris pour le faire ressouder par notre maréchal. (Acte 1, scène 5, ADRIEN)
  38. Il me coiffera mon fils, ou je lui donnerai vingt soufflets. (Acte 1, scène 5, LA-COMTESSE)
  39. Il m'obéira, mon coeur, ou je lui romprai les bras. (Acte 1, scène 5, LE-COMTE)
  40. Monsieur, considérez, que je compose seul tout votre domestique ; je ne puis pas être en même temps à la chambre et à l'écurie, à la cuisine et au cabinet, faire les affaires de Monsieur, et le lit de Madame, et la jument par-dessus le marché ; je ne puis pas servir trois maîtres à la fois ; mais heureusement je me tirerai d'affaire aujourd'hui, en ne vous obéissant ni à l'un ni à l'autre. (Acte 1, scène 5, ADRIEN)
  41. Je m'explique ; c'est que vous n'avez que faire de monter à cheval, ni Madame de se parer, car la Noce ne se fait point. (Acte 1, scène 5, ADRIEN)
  42. Est-ce que je n'ai pas mandé le Notaire et les parents de Lucas ? (Acte 1, scène 5, LE-COMTE)
  43. Oui, Monsieur ; le contrat était dressé, les parents d'accord, les Violons d'accord aussi, la nappe mise, le vin tiré, on n'attendait que vos huit cents francs : je leur ai offert votre parole, et sur votre parole tout a disparu. (Acte 1, scène 5, ADRIEN)
  44. Je ne suis pas eux, moi. (Acte 1, scène 5, ADRIEN)
  45. Ce n'est pas moi, vous dis-je ; vous savez bien que je m'y fie moi, à votre parole ? (Acte 1, scène 5, ADRIEN)
  46. J'aperçois Lucas, je suis sûr que d'un seul mot je le ferai consentir au mariage. (Acte 1, scène 5, LE-COMTE)
  47. Tout est perdu, ils vont contraindre Lucas à renouer la Noce ; ne trouverai-je point quelque expédient pour la rompre... Attendez ? (Acte 1, scène 6, ADRIEN)
  48. Je reviens, Adrien, je reviens te parler, pendant que mon époux est enfermé avec Lucas. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  49. Vous savez, Madame, que je prends toujours votre parti contre lui, dans les petits chamaillis domestiques, qui se mêlent parfois à vos caresses. (Acte 1, scène 7, ADRIEN)
  50. Je t'entends : tu veux parler de Nanette, c'est sur cela que je viens te consulter, et absolument je veux éloigner cette petite créature. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  51. Ce n'est pas que je soupçonne la fidélité de Monsieur_le_Comte, il est trop passionné pour moi. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  52. D'accord, pour préférer une jeune à une vraie beauté, à une beauté faite ; mais il y a longtemps qu'il vous trouve belle, et il n'y a guères que Nanette est jolie. (Acte 1, scène 7, ADRIEN)
  53. Monsieur_le_Comte vous a fait accroire cela pour ne vous point effaroucher ; mais je vous avertis moi, que dès le lendemain des Noces il fera Lucas son Fermier, et Nanette sa Concierge. (Acte 1, scène 7, ADRIEN)
  54. Il en aura le démenti ; c'est moi qui dois disposer de Nanette, son père me l'a laissée en mourant, c'est ma filleule : n'ai-je pas raison, mon pauvre Adrien, n'ai-je pas raison ? (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  55. La raison est souvent du côté du plus faible, et c'est tout comme s'il avait tort ; mais Madame, laissez-moi rêver si je ne pourrais point adroitement dégoûter Lucas d'épouser Nanette. (Acte 1, scène 7, ADRIEN)
  56. Si Lucas a le courage de refuser, vous épaulerez Lucas, et je vous épaulerai. (Acte 1, scène 7, ADRIEN)
  57. Non quand je me représente qu'un époux unique veut avoir deux inclinations, je ne peux plus me contenir. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  58. Je vais m'opposer ouvertement à ce mariage, et mettre ma filleule dans un couvent. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  59. Puis-je espérer ? (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  60. On a compris vos billets, j'ai parlé, on m'a écouté, on m'a répondu, et si je ne vois pas grande espérance pour vous. (Acte 1, scène 9, ADRIEN)
  61. Je suppose même, pour abréger matière, qu'elle est aussi folle que vous ; mais les choses n'en sont pas plus avancées. (Acte 1, scène 9, ADRIEN)
  62. Je vous l'ai déjà dit, l'amour de Monsieur_le_Comte, ou plutôt sa convoitise pour Nanette, et la jalousie de la Comtesse vous sont également contraires : car ou la femme l'enfermera pour son profit, ou le mari pour le sien la mariera à un sot. (Acte 1, scène 9, ADRIEN)
  63. N'ai-je que cela à craindre ? (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  64. Je ne craignais que l'indifférence de Nanette : si elle m'aime, mon bonheur est certain. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  65. Je ne vous comprends pas. (Acte 1, scène 9, ADRIEN)
  66. Oui, Adrien, selon le projet que j'ai imaginé, la jalousie de la Comtesse, et les mauvais desseins du Comte serviront à faire réussir le mien. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  67. Je prétends que le Comte me prie d'épouser Nanette, et que la Comtesse en soit ravie (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  68. Je vois là bien des impossibilités, sans compter celle de faire vouloir une même chose à deux époux, qui se contredisent depuis quarante ans. (Acte 1, scène 9, ADRIEN)
  69. Je vais t'expliquer mon dessein. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  70. Tu sauras premièrement que j'ai le talent d'être bon Comédien, et voici le rôle que je jouerai... (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  71. J'ai tort, je ne voyais pas là le futur. (Acte 1, scène 10, ADRIEN)
  72. Si je veux établir Nanette, c'est parce que feu son père m'a bien servi. (Acte 1, scène 10, LE-COMTE)
  73. Quoi qu'il en soit, je me ris ce la colère de ma femme, et dès ce matin je conclus l'affaire. (Acte 1, scène 10, LE-COMTE)
  74. Je mettrai vos lièvres à quatre services ; j'en ferai même des compotes pour le fruit. (Acte 1, scène 10, ADRIEN)
  75. N'en doutez point, Lucas, en dépit de ma femme je vous ferai mon Fermier ; c'est assez que vous et moi soyons d'accord. (Acte 1, scène 11, LE-COMTE)
  76. Oui : mais c'est ce que je ne sommes pas que d'accord. (Acte 1, scène 11, LUCAS)
  77. Je sais bien que votre volonté est toujours d'accord avec ce qu'ou voulez ; mais je disais moi, que de prendre une femme pour rian, et une ferme pour pu qu'à ne vaut, c'est trop de parte en un jour. (Acte 1, scène 11, LUCAS)
  78. À l'égard de ma Ferme je vous ai dit mon mot, cela suffit. (Acte 1, scène 11, LE-COMTE)
  79. Ça suffit, parce que je ne fis pas daigne de vous contredire. (Acte 1, scène 11, LUCAS)
  80. Je vous baillerai des chapons gras, pour des poules maigres. (Acte 1, scène 11, LUCAS)
  81. Je vous remercie de tout ça, et si faut y qu'ous ôtiez du bail les sarimonies qu'ous avez imaginées, pour mettre à profit toutes les bonnes Fêtes de l'Almanach ; pour le vin de la Saint-Martin tras muids de cidre, six squiez d'avoine pour votre gâtiau de Rois, et pis deux cochons pour les éplingles de Madame_la_Comtesse ; et tout ça parce qu'ou vous fiez que je suis amoureux : mais j'aime mieux tout pardre, et mon amour avec, que de signer ma ruine (Acte 1, scène 11, LUCAS)
  82. Puisque vous êtes si tenant, si dur, nous adoucirons les choses ; ne vous inquiétez de rien, ne pensez qu'à Nanette, c'est un trésor ; allez vite lui redonner votre foi, je vais réduire ma femme. (Acte 1, scène 11, LE-COMTE)
  83. C'est un tyran que ce Monsieur_le_Comte ; c'est une tyranne itou que Nanette, qui me tyrannise la çarvelle, et sera peut-être bian pis, car Adrian viant de lâcher queuques paroles : il faut que je le fasse encore jaser. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  84. Tout franc, je fis bian fâché d'être amoureux : ma mère l'a bian dit que je ne serais jamais qu'un sot. (Acte 1, scène 13, LUCAS)
  85. C'est ce que je vous disais aussi. (Acte 1, scène 13, ADRIEN)
  86. Car je me vians d'apercevoir qu'il a si hâte de la marier ; si hâte, si hâte... (Acte 1, scène 13, LUCAS)
  87. Ce n'est pas, comme je vous dis, que Nanette ne soit très sage ; mais Monsieur_le_Comte est un fin calculateur. (Acte 1, scène 13, ADRIEN)
  88. Morguenne je serais quasiment d'avis d'attendre encor queuque huit ou neuf mois pour voir ; mais tenez drès que j'aurai l'oeil sur sa biauté, je serai pressé. (Acte 1, scène 13, LUCAS)
  89. Je l'aperçois : fuyez faible Lucas, fuyez. (Acte 1, scène 13, ADRIEN)
  90. Jarnigué l'amour en aura menti ; je m'enfuis, vous direz à Monsieur_le_Comte que je veux du temps pour m'aviser. (Acte 1, scène 13, LUCAS)
  91. Je suis au désespoir, mon pauvre Adrien, Monsieur_le_Comte veut que j'épouse Lucas ; Madame_la_Comtesse veut me mettre au couvent, et moi je veux toute autre chose. (Acte 1, scène 14, NANETTE)
  92. Je lui proposai l'autre jour un Fermier de mes parents ; il vient d'arriver ; il est riche, jeune, bien bâti... (Acte 1, scène 14, ADRIEN)
  93. Je suis sûr qu'il ne vous déplaira pas. (Acte 1, scène 14, ADRIEN)
  94. Ne sais-tu pas que je mourrais plutôt que d'être à un autre qu'à Dorante. (Acte 1, scène 14, NANETTE)
  95. Je ne veux point le voir. (Acte 1, scène 14, NANETTE)
  96. Je n'ai rien dit. (Acte 1, scène 15, NANETTE)
  97. M'aimez-vous assez pour que je vous pardonne ? (Acte 1, scène 15, NANETTE)
  98. Ah répétez-le encore, je vous en conjure, parlez ? (Acte 1, scène 15, DORANTE)
  99. Je suis tout aussi muette que vous. (Acte 1, scène 15, NANETTE)
  100. Je prévois que vous aurez souvent des conversations muettes. (Acte 1, scène 15, ADRIEN)
  101. Pensez au rôle que vous devez jouer avec Monsieur_le_Comte, je vais avertir Madame_la_Comtesse du dessein que nous avons. (Acte 1, scène 15, ADRIEN)
  102. Qu'est-ce donc que le manège que je vois ici ? (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
  103. Plaisant original... Premièrement, je vous dirai que c'est ce jeune Fermier de mes parents que je vous proposai l'autre jour. (Acte 1, scène 16, ADRIEN)
  104. Je vais vous conter... Et je vous dirai ensuite qu'il prend votre ferme sans marchander, et Nanette sans argent ; pour (Acte 1, scène 16, ADRIEN)
  105. Mais ce qui est plaisant, c'est que je voulais l'amorcer par les charmes de Nanette ; point du tout : il n'est pas curieux de beauté, dit-il, tous les visages lui sont égaux. (Acte 1, scène 16, ADRIEN)
  106. Je conclus que voilà un mari comme il nous le faut pour Nanette, sans amour, sans jalousie ; et qui ne se souciera non plus de sa femme que s'il était grand Seigneur. (Acte 1, scène 16, ADRIEN)
  107. Je ne prétendrais pas en abuser. (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
  108. Je n'aime Nanette que pour l'esprit, pour la conversation. (Acte 1, scène 16, LE COMTE)
  109. Je le sais bien, Monsieur ; mais vous ne laisseriez pas d'être fâché qu'un jaloux vînt vous interrompre, quand vous seriez en train de dire de jolies choses. (Acte 1, scène 16, ADRIEN)
  110. Je vous demande excuse da. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
  111. Ô dame, je vais vous l'aveindre mon répondant. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
  112. Les manières de cet homme-là m'accommodent assez ; je souhaite qu'il s'accommode de Nanette. (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
  113. Si c'est cela que vous appelez jolie, à le bonne heure ; mais je ne vise guère à la joliveté des filles moi ; car pour ce qu'il m'en faut ce n'est pas la peine : voyez-vous tout mon plaisir est de bian mettre une farme en valeur. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
  114. Hé mais si c'est votre plaisir que je la prenne, je la prendrai bian. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
  115. Mais au moins c'est à la charge qu'elle ne sera point trop raffolée autour de moi ; car je n'aime pas qu'on m'interrompe quand je suis à travailler. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
  116. Je ferai mon petit tracas d'un côté, elle de l'autre ; c'est la liberté qui fait la paix du bon ménage. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
  117. À propos, Monseigneur, j'oubliais à vous avertir d'une chose ; c'est qu'il faudra que je fasse de petits voyages à mon pays de temps en temps. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
  118. Je veux que vous soyez sédentaire. (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
  119. Je ne peux pas ; mais je laisserai ma femme à ma place pour avoir soin que vous soyez content. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
  120. Laissez-moi prévenir Madame_la_Comtesse, je me charge d'obtenir son consentement (Acte 1, scène 16, ADRIEN)
  121. La voici ; je vais lui faire une galanterie de cette nouvelle. (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
  122. Lucas me vient de déclarer qu'il ne veut point épouser Nanette, et moi je vous déclare que je vais l'enfermer. (Acte 1, scène 17, LA-COMTESSE)
  123. Il ne suffit pas d'être fidèle à ce qu'on aime, il ne faut pas même fatiguer son imagination par les moindres soupçons jalouX. Pour te contenter enfin je donne Nanette à ce jeune amoureux, qui l'emmènera demain, et je donnerai ma ferme à Lucas, à la charge qu'il restera garçon. (Acte 1, scène 17, LE-COMTE)
  124. À Dieu ne plaise que je te commédise jamais en rien, j'exécuterai ce que tu souhaites sitôt que tu auras exécuté ce que tu me promets. (Acte 1, scène 17, LA-COMTESSE)
  125. Je t'en prie, commence par signer le Contrat. (Acte 1, scène 17, LE-COMTE)
  126. Je t'en conjure, commence par le Bail. (Acte 1, scène 17, LA-COMTESSE)
  127. Non ; mais je veux une confiance aveugle. (Acte 1, scène 17, LE-COMTE)
  128. Et je veux voir clair, moI. Tu prétends que Nanette reste céans. (Acte 1, scène 17, LA-COMTESSE)
  129. Je ne sais ce qui me tient. (Acte 1, scène 17, LE-COMTE)
  130. Je vais faire venir le Notaire ; et si vous ne signez, je me séparerai de corps et de biens, de corps et de biens. (Acte 1, scène 17, LE-COMTE)
  131. Hé, Madame, il y a une heure que je vous fais signe de consentir à tout. (Acte 1, scène 18, ADRIEN)
  132. Je vais vous faire voir qu'il n'a que l'écorce d'un Paysan. (Acte 1, scène 18, ADRIEN)
  133. Voici une montre de soixante louis que je vous prie d'accepter pour preuve de ma bonne foi. (Acte 1, scène 18, DORANTE)
  134. Je vous jure, Monsieur, que si j'accepte votre montre, c'est pour vous persuader que je vous crois gros Seigneur. (Acte 1, scène 18, LA-COMTESSE)
  135. Le Notaire suit mes pas, Madame, nous allons voir si je suis le Maître. (Acte 1, scène 19, LE-COMTE)
  136. Allons, Nanette, je vous commande d'aimer ce jeune homme-là. (Acte 1, scène 19, LE COMTE)
  137. Vous êtes le Maître, Monsieur, je vous obéirai. (Acte 1, scène 19, NANETTE)
  138. Oui, ma femme, je suis le Maître, et je savais bien que je vous mettrais à la raison. (Acte 1, scène 19, LE-COMTE)
  139. Je te demande bien pardon de mes brusqueries. (Acte 1, scène 19, LA-COMTESSE)
  140. Je te préviendrai dorénavant ; mais je te prie... (Acte 1, scène 19, LE-COMTE)
  141. Va je te le revaudrai. Vous entendez bien, Bertran, Madame_la_Comtesse vous donne Nanette en mariage, puissiez-vous vous chérir tous deux aussi tendrement, que nous nous chérissons ma femme et moi. (Acte 1, scène 19, LE-COMTE)
  142. Parguenne, Monsieur_le_Comte, vla la Noce que je vous ramène, comme vous m'avez commandé. (Acte 1, scène 20, LUCAS)
  143. D'un jeune voisin les repas : v.20 (Acte 1, scène 22, ADRIEN)
  144. Qu'avec une jeune servante v.29 (Acte 1, scène 22, ADRIEN)
  145. Bientôt tu rajeuniras ; v.30 (Acte 1, scène 22, ADRIEN)
  146. En cas de moi je ne veux pas v.52 (Acte 1, scène 23, LE-COMTE)
  147. Monsieur, je me suis fait paysan pour obtenir Nanette, je suis redevenu cavalier pour vous en remercier. (Acte 1, scène 24, DORANTE)
  148. Je suis trompé ! (Acte 1, scène 24, LE-COMTE)
  149. Vous n'avez point d'autre vassal que moi ; je suis à présent vassal de Monsieur. (Acte 1, scène 24, ADRIEN)
  150. Je ne vois plus qu'un pas à faire. v.64 (Acte 1, scène 24, LA-COMTESSE)
  151. Le trajet est long : v.67 (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)
  152. Je ne vois plus qu'un pas à faire. v.69 (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)
  153. Je ne vois plus qu'un pas à faire. v.74 (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)
  154. Le trajet est grand : v.77 (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)
  155. Je ne vois plus qu'un pas à faire. v.79 (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)
  156. Ah ! Que je vois de pas à faire. v.84 (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)

LES MAL-ASSORTIS (1693)

  1. Je vous dis que vous ne serez point reçu, que vous n'ayez choisi une femme. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  2. Mais, comment voulez-vous que je choisisse ? (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  3. Je n'en connais encore aucune. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  4. Par bonheur, le gouverneur défunt en a laissé douze, dont je suis l'aînée et la gouvernante. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  5. J'ai, entre autre, une jeune plante nommée Isabelle, où j'ai pris soin de greffer la sagesse la plus à l'épreuve. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  6. Oh, je jugerai toujours à propos de démarier les mal-assortis ; car j'en sais les conséquences. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  7. La seconde difficulté que je trouve, c'est que tout le temps de mon gouvernement ne suffira pas, si je suis obligé d'écouter ceux qui sont mal mariés. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  8. Mais à propos ; je viens de m'aviser, que sans aller choisir dans votre pépinière, je me contenterais... (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  9. Je serais bien folle de me marier, puisque j'ai déjà par devers moi le plus grand avantage qu'attire après lui le mariage le plus heureux. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  10. Comment est-ce que je ne l'ai pas deviné ! (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  11. Oh, je vois bien à sa physionomie, que s'il est capable de gouverner des filles, ce n'est pas tant par les bonnes qualités qu'il a, que pour celles qui lui manquent. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  12. Monsieur, dis-je... non, non. (Acte 1, scène 2, PIERROT)
  13. Ma foi, je n'en sais rien. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  14. Je ne trouve pas cela étrange. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  15. Monsieur, allons dans mon appartement, je vais achever de vous instruire des cérémonies des mal-assortis. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  16. Et moi je vais aider à ces pauvres filles à s'attifer ; car elles n'ont point d'autre femme de chambre que moi. (Acte 1, scène 2, PIERROT)
  17. Ah, je suis bien aise que vous soyez plus diligente que vos sours ! (Acte 1, scène 3, PIERROT)
  18. On ne saurait les tirer de leur toilette, et je crois que dans deux heures d'ici elles ne seront caparaçonnées. (Acte 1, scène 3, PIERROT)
  19. Elles cherchent dans leur toilette des charmes qu'elles n'ont point, et je voudrais pouvoir cacher ceux que le ciel m'a donnés. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  20. Mon pauvre eunuque, je tremble de peur que le gouverneur ne me trouve aimable. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  21. Que je suis malheureuse, d'être plus jolie que mes sours ! (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  22. Je n'en ai point encore vu dans les affiches : mais je m'imagine, que si on pouvait composer quelque pommade douce avec de la poudre à canon, s'en couvrir le visage, et y mettre le feu... mais je ne l'ai pas encore éprouvé. (Acte 1, scène 3, PIERROT)
  23. Oh, je voudrais bien être laide pour déplaire au gouverneur : mais je serais bien aise de redevenir belle, pour plaire à Léandre. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  24. Je n'ai donc plus qu'une ressource, et j'espère que ma vertu me guérira de l'amour que j'ai pour Léandre. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  25. Oh, mon pauvre ami, s'il faut absolument que j'épouse le gouverneur, je ne verrai plus Léandre. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  26. Non, mais je m'enfermerai quelquefois dans ma chambre, et je l'aimerai toute seule sans qu'il y soit. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  27. Je ferai donc tous mes efforts pour oublier Léandre. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  28. Quand il me viendra dans l'esprit, je secouerai la tête, je me rongerai les ongles, je fermerai les yeux et les oreilles. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  29. Hé bien, quand je serai lasse de combattre, je m'endormirai, afin de l'oublier tout à fait. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  30. Il vous fera voir Léandre plus beau qu'il n'est, vous oublierez que vous dormez, et puis après, que sais-je moi ? (Acte 1, scène 3, PIERROT)
  31. Mais je ne serai pas coupable, car ce n'est qu'un songe. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  32. Voilà vos soeurs qui m'appellent, je m'en vais vitement plier leur toilette, afin que le gouverneur qui va venir, ne voie pas tout cet attelage-là. (Acte 1, scène 3, PIERROT)
  33. Je n'en puis plus. (Acte 1, scène 4, LA FILLE)
  34. Voulez-vous que je la délace ? (Acte 1, scène 4, PIERROT)
  35. Je crève... (Acte 1, scène 4, LA-FILLE)
  36. Je crève. (Acte 1, scène 4, LA FILLE)
  37. C'est cette gorge à ressort que je lui ai donnée, pour couvrir de satin. (Acte 1, scène 4, LA-FILLE)
  38. Je ne connais point tous ces brimborions des filles, mais j'ai vu ici deux vessies de cochon : est-ce cela ? (Acte 1, scène 4, PIERROT)
  39. Je suis venu par l'escalier dérobé, afin de surprendre ces filles dans leur naturel, avant qu'elles aient le temps de se falsifier : car sitôt qu'une femme a le loisir de se préparer à recevoir visite, ma foi, les plus connaisseurs ne sauraient juger ni de son sein, ni de sa taille. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  40. Ma foi, je ne suis plus curieux. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  41. Je vous laisse en liberté. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  42. Si j'ai fait la faute, je ne la boirai pas. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  43. Puisque vous me l'ordonnez, je serai à vous dans un moment. (Acte 1, scène 5, LA-FILLE)
  44. Je me défie de ces filles qui se piquent d'embonpoint, et qui sont toujours en déshabillé. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  45. Franchement, je n'ai point envie de vous prendre. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  46. Ma foi, vous faites bien ; car quand vous le voudriez, je ne le voudrais pas. (Acte 1, scène 5, LA-FILLE)
  47. Je suis horrible aujourd'hui, je n'ai point dormi de la nuit. (Acte 1, scène 5, LA-FILLE)
  48. je vous prie, Madame... (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  49. Je vous dis que je ne suis pas en jour. (Acte 1, scène 5, LA-FILLE)
  50. Madame, je l'épouse, et me tiens trop heureux de l'avoir. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  51. Je lui ai donné le temps d'examiner leur mérite. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  52. Madame, je m'en tiens à celle-ci, et je la choisis pour ma femme. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  53. Oh, ne craignez rien, je ne suis pas changeant. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  54. Que je suis malheureuse ! (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  55. Je la laisse avec vous, et je vais donner mes ordres pour la cérémonie des mal-assortis. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  56. Il me vient une pensée pour le dégoûter de moi ; je vais lui faire accroire... (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  57. Hé bien, charmante pouponne, je vais vous rendre heureuse. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  58. Monsieur, puisque vous voulez me rendre heureuse, je ne puis sans ingratitude vous rendre malheureux, et je me crois obligée de vous avertir que j'ai mille défauts, que vous ne pourrez jamais supporter. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  59. Oh, je me suis déjà aperçu de ces défauts-là. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  60. Je suis bizarre, capricieuse... (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  61. Cela me vient le mieux du monde ; car mon médecin m'a ordonné, à cause de ma bile, de donner tous les matins à jeun trois ou quatre soufflets à quelqu'un ; et cette recette nous guérira tous deux, moi de ma bile, et vous de vos caprices. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  62. Toutes les nuits je suis sujette à des rêves furieux, qui allument la rage dans mon âme ; j'égratigne, je mords, j'assassine, et j'étouffai l'autre jour dans mes bras... (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  63. Il faudra se précautionner, et je coucherai avec une armure à toute épreuve. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  64. À propos, monsieur, j'oubliais à vous dire... mais je n'ose. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  65. Dites, dites, je suis tout disposé à vous entendre. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  66. Il faut que je vous la fasse voir. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  67. Je ne viens point pour soustraire à ta main malfaisante v.16 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  68. Puisqu'en brisant leurs noeuds je les assujettis v.19 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  69. Et moi tout le premier je viens te rendre hommage, v.29 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  70. Je fais le malheur extrême v.35 (Acte 2, scène 1, L'HYMEN)
  71. En ma droite je tiens l'heureuse destinée : v.39 (Acte 2, scène 1, L'HYMEN)
  72. Je suis cabaretier v.45 (Acte 2, scène 1, LE-CABARETIER)
  73. Jeune femme et vin vieux. v.62 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  74. Je vais m'évanouir v.65 (Acte 2, scène 1, LA-COQUETTE)
  75. Si vous ne m'écoutez. Je ne puis plus souffrir v.66 (Acte 2, scène 1, LA COQUETTE)
  76. Depuis que je suis mariée, v.72 (Acte 2, scène 1, LA-COQUETTE)
  77. Je n'ai jamais été si longtemps qu'aujourd'hui v.73 (Acte 2, scène 1, LA COQUETTE)
  78. Oui, oui, je parlerai, et l'on verra comment v.83 (Acte 2, scène 1, LA-COQUETTE)
  79. Je suis traitée. v.84 (Acte 2, scène 1, LA COQUETTE)
  80. Parce qu'un contrat dit que je suis mariée, v.85 (Acte 2, scène 1, LA COQUETTE)
  81. Il a grand tort, et je vois clairement v.98 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  82. Hier au soir je voulais en toute liberté, v.102 (Acte 2, scène 1, LA-COQUETTE)
  83. Les marchands sont contents, je les paye du mien. v.121 (Acte 2, scène 1, LA-COQUETTE)
  84. Bon ! Je les entends tous les jours, v.129 (Acte 2, scène 1, LE-PROCUREUR)
  85. Et je crois après tout, ma femme raisonnable. v.130 (Acte 2, scène 1, LE PROCUREUR)
  86. Je l'aime trop pour la donner au diable : v.131 (Acte 2, scène 1, LE PROCUREUR)
  87. Je vais lui donner un époux, v.133 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  88. C'est vous que je destine... v.136 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  89. Franchement, je ne connais guère v.141 (Acte 2, scène 1, LA-COQUETTE)
  90. Mais je crois que je vous vaux bien. v.143 (Acte 2, scène 1, LA COQUETTE)
  91. Je sais quelque secret pour éclaircir le vin : v.158 (Acte 2, scène 1, LE-CABARETIER)
  92. Je crois que vous prenez vos roses et vos lys v.162 (Acte 2, scène 1, LE-CABARETIER)
  93. Chez le même épicier où je prends mes rubis. v.163 (Acte 2, scène 1, LE CABARETIER)
  94. Ou taisez-vous, ou je vous remarie v.165 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  95. Au procureur. C'est ainsi que je veux v.166 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  96. Je l'aime encor mieux que la mienne. v.170 (Acte 2, scène 1, LE-PROCUREUR)
  97. Je leur conseillerais de fermer leurs boutiques, v.181 (Acte 2, scène 1, LE-CABARETIER)
  98. Sait rajeunir le vin ; v.189 (Acte 2, scène 1, L'HYMEN)
  99. Rajeunir le visage. v.191 (Acte 2, scène 1, L'HYMEN)
  100. Une vieille, dont la bourse est vide, et un jeune homme qui se cure les dents ! (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  101. Une vieille qui achète la tendresse d'un jeune homme, doit s'attendre, que dès le lendemain du marché, il portera chez sa voisine l'argent et la marchandise. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  102. Je m'en suis douté, en voyant la rondeur de la jardinière : car la terre d'un jardinier est toujours plus fertile qu'une autre. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  103. Mais vous voyez ce jeune homme. (Acte 2, scène 3, LE-JARDINIER)
  104. Je ne dis pas cela ; mais je suis son jardinier, et il y a quelque temps qu'il vint me trouver, et qu'il me dit : maître Ambroise, en récompense de tes services, je te veux faire un présent... (Acte 2, scène 3, LE-JARDINIER)
  105. Oui, maître Ambroise, je te donne en mariage la fille de mon concierge... (Acte 2, scène 3, LE JARDINIER)
  106. Comme il n'avait pas accoutumé de me faire de si grands présents, je me doutai de sa ruse, et je dis en moi-même : je l'attraperai. (Acte 2, scène 3, LE JARDINIER)
  107. Je l'épousai, pour mieux découvrir la vérité, mais sitôt que nous fûmes mariés, je pris la poste, et je fis un voyage de six mois. (Acte 2, scène 3, LE-JARDINIER)
  108. Je vous entends. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  109. Il n'y a que quinze jours que je suis de retour, et vous voyez. (Acte 2, scène 3, LE-JARDINIER)
  110. Si vous voulez que je garde ma femme, défendez donc à monsieur de venir chez moi. (Acte 2, scène 3, LE-JARDINIER)
  111. Oh, qu'il me laisse l'honneur que j'ai, et je le quitte de celui qu'il me veut faire. (Acte 2, scène 3, LE-JARDINIER)
  112. On voit souvent sortir un noble rejeton : v.200 (Acte 2, scène 3, L'HYMEN)
  113. Monsieur, vous savez mieux que moi l'hypothèque que vous avez sur cette jeune femme. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  114. Je vous l'adjuge, tâchez de regagner avec elle, ce que vous avez dépensé à la vieille. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  115. Et vous, mon ami, pour vous punir de la folie que vous avez faite, je vous ordonne d'épouser la bonne femme. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  116. Vous trouverez le secret de la rajeunir, comme un vieux poirier, en lui coupant la tête : aussi bien une vieille sans argent, n'a plus que faire au monde. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  117. Je viens présenter ma requête. v.204 (Acte 2, scène 4, ISABELLE)
  118. Je ne puis apporter trop de précaution v.213 (Acte 2, scène 4, ISABELLE)
  119. Ma foi, je crois que vous êtes unis v.218 (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  120. Hélas je n'en n'ai qu'une. v.222 (Acte 2, scène 4, ISABELLE)
  121. Et je trouve que c'est assez. v.224 (Acte 2, scène 4, ISABELLE)
  122. Ah ! Si vous l'écoutez, monsieur, je suis perdue. v.237 (Acte 2, scène 4, ISABELLE)
  123. Je viens secrètement v.244 (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  124. Mon épouse est jeune et jolie, v.246 (Acte 2, scène 5, L?ANDRE)
  125. Et je pourrais faire serment v.247 (Acte 2, scène 5, L?ANDRE)
  126. Je ne puis supporter l'excès de sa tendresse, v.250 (Acte 2, scène 5, L?ANDRE)
  127. Et je viens vous prier v.251 (Acte 2, scène 5, L?ANDRE)
  128. Je ne m'attendais pas à ce sujet de plainte. v.253 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  129. Je sais bien qu'une épouse fidèle v.263 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  130. Je n'en crois rien, monsieur ; la froideur conjugale v.270 (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  131. Je veux m'en divertir. Écoutez-moi tous deux. v.280 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  132. Je vais d'un seul arrêt satisfaire vos voeux. v.281 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  133. Je vous réponds de son indifférence. v.286 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  134. À l'hymen que je vous propose : v.290 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  135. Et je veux absolument v.292 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  136. Allons, donnez-vous la main, je vous marie dès à présent. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  137. Je crains bien que le plus fin v.322 (Acte 2, scène 5, L'HYMEN)
  138. La jardinière qui a épousé le jeune homme. v.341 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  139. Pour un jeune damoiseau, v.343 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)

LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉ (1715)

  1. Au fond, c'est pour son bien ; je vous ai fait comprendre v.15 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  2. Mon cher cousin, avant que d'avoir distribué les listes que j'imprime pour la grande loterie, je vous envoie deux listes fausses et faites exprès, où j'ai mis en gros caractères : le gros lot pour Lucas, cent mille francs, avec la devise et le numéro ; c'est ce que vous m'avez demandé pour plaisanter dans votre village, en faisant croire à votre émule, le fermier Lucas, qu'il a le gros lot de cent mille francs. (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  3. Tais-toi, Girard, tais-toi ; tu sais que je l'estime. v.23 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  4. Je l'honore de plus, étant son receveur ; v.25 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  5. Je voudrais lui payer cent mille écus de rente. v.27 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  6. C'est ainsi que je vins m'anoblir au village ; v.32 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  7. Je n'ai fait que tourner son naturel en bien, v.45 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  8. Je veux que Lisette ait le moyen d'être sage. v.48 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  9. Eh ! C'est tant mieux, te dis-je. v.52 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  10. Dois-je à Lucas respect ? Il m'en devrait peut-être ; v.76 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  11. C'est le droit du jeu. v.79 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  12. Bon ! C'est le vieux jeu, sans doute ? v.79 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  13. Je vois avec regret ton projet en déroute ; v.80 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  14. Vous blâmer mon projet, ouais quel est ce mystère ? v.92 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  15. J'ouvre les yeux enfin. Lucas vient, je vous laisse. v.95 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  16. Je sis si las, si las, de labourer ma vie ! v.100 (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  17. Mon père, je ne sais que ce qu'elle m'apprend. v.125 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  18. Je m'en suis fait aimer, je suis obéissante, v.131 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  19. Et je voudrais, afin que vous fussiez contente, v.132 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  20. Je comprends qu'à moitié vot'bell'prédicature, v.148 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  21. Je ne pourrais jamais faire comme elles font. v.154 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  22. Vous vous trompez ; en rien je ne puis me contraindre. v.156 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  23. Si je plais au baron, sans feindre je lui plais ; v.157 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  24. S'il fallait le tromper, je ne pourrais jamais. v.158 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  25. Quand je veux dire un mot, contraire à ma pensée, v.159 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  26. On le voit à mon air, je suis embarrassée. v.160 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  27. Hélas ! Je feindrais mal. v.171 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  28. Ça, je suis inquiète. v.171 (Acte 1, scène 3, LA VEUVE)
  29. Je veux me marier aussi bien que Lisette. v.172 (Acte 1, scène 3, LA VEUVE)
  30. Monsieur Argan m'occupe, et je vais voir chez lui, v.173 (Acte 1, scène 3, LA VEUVE)
  31. Si je suis sotte encor, je ne le suis plus guère. v.180 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  32. Je sais feindre bien mieux que la veuve ne croit, v.181 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  33. Si je lui dis toujours que je suis innocente, v.183 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  34. Que malgré ses leçons je suis une ignorante. v.184 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  35. Oh ! Tu fais ben c'qu'a t'dit, et je ne m'plains pu d'toi. v.186 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  36. Vous allez voir comment je veux faire fortune. v.187 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  37. Oui, tout au moins, mon père, et c'est à quoi je tâche : v.191 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  38. Pour monsieur le baron, voici ce que je crains. v.193 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  39. Des discours, qu'il me tient, je ne suis point contente ; v.195 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  40. Je l'ai tant fait parler en faisant l'innocente... v.196 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  41. Je l'y dirai donc : fi ! Drès qu'j'le verrai paraître ? v.208 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  42. Je l'chasserai. v.209 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  43. Car je romprai par là son mariage. v.216 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  44. Puis-je faire autrement ? J'avais dit non d'abord, v.221 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  45. Qu'il faut bien profiter de ma jeunesse ; et d'une, v.224 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  46. Pourrai-je me résoudre à ne plus voir Lisette ? v.244 (Acte 1, scène 5, LE BARON)
  47. J'ly ai dit, je n'sis point traître. v.247 (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  48. À Paris en mariage on vend mieux sa jeunesse ; v.251 (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  49. Il m'a tantôt brusqué sur un sujet frivole ; v.256 (Acte 1, scène 6, LE BARON)
  50. Je ne vous verrai plus, j'en suis au désespoir. v.258 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  51. Il a tort... car, monsieur, je vois ce qu'il espère. v.260 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  52. Il veut me payer moins de la ferme je pense ? v.267 (Acte 1, scène 6, LE BARON)
  53. Je vous aime, Lisette. v.274 (Acte 1, scène 6, LE BARON)
  54. Et si pourtant je pars. v.274 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  55. Je signerai. v.279 (Acte 1, scène 6, LE BARON)
  56. Je vous crois ; mais mon père... v.281 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  57. Oui, je vous fais serment. v.281 (Acte 1, scène 6, LE BARON)
  58. Ne jurez pas pour moi, je vous crois bonnement : v.282 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  59. Je vais l'apaiser, je vous jure. v.283 (Acte 1, scène 6, LE BARON)
  60. Non, il va m'emmener, c'est de quoi je suis sûre. v.284 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  61. Non, non. Je me fais fort de retenir Lucas. v.285 (Acte 1, scène 6, LE BARON)
  62. Qu'elle est belle en rêvant ! Que de charmes je vois ! v.293 (Acte 1, scène 8, ARGAN)
  63. Elle soupire !... Hon, je sens que c'est pour moi. v.294 (Acte 1, scène 8, ARGAN)
  64. Je rêvais... que je viens d'avoir trop de franchise, v.296 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  65. Vous m'avez presque dit, non que je suis aimé, v.298 (Acte 1, scène 8, ARGAN)
  66. Je suis confuse v.299 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  67. De ce que vous pensez, je vous demande excuse ; v.300 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  68. Manquez-en, je le veux ; l'amour trop circonspect v.302 (Acte 1, scène 8, ARGAN)
  69. Mais je n'ose en dire davantage ; v.303 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  70. Je fais un contrat, mais comblez donc mes désirs ! v.305 (Acte 1, scène 8, ARGAN)
  71. Ce mot, c'est le grand mot ; dites-moi : je vous aime v.307 (Acte 1, scène 9, ARGAN)
  72. Je vous l'ai dit cent fois, mille fois en moi-même. v.308 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  73. Je veux vous emmener en secret à Paris, v.314 (Acte 1, scène 9, ARGAN)
  74. Car d'abord en secret ici je vous épouse : v.315 (Acte 1, scène 9, ARGAN)
  75. Je vous épouserai sans qu'elle en sache rien, v.317 (Acte 1, scène 9, ARGAN)
  76. Ah ! Je ne veux que vous, rien que votre personne : v.319 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  77. Mais si je le lui donne, v.320 (Acte 1, scène 9, ARGAN)
  78. Je n'en veux point pour moi, mais il en faut pour vous. v.322 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  79. Je demeure. v.323 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  80. Je suis un indiscret. v.326 (Acte 1, scène 9, ARGAN)
  81. Qu'ai-je entendu ! J'en suis muette de surprise. v.327 (Acte 1, scène 10, LA VEUVE)
  82. Et moi je suis muet de honte... par franchise, v.328 (Acte 1, scène 10, ARGAN)
  83. Je vais vous avouer... ce que vous avez vu. v.329 (Acte 1, scène 10, ARGAN)
  84. Car elle refusait mon bien que je lui donne, v.340 (Acte 1, scène 10, ARGAN)
  85. Vous trahir, vous fâcher ! Je devais prudemment v.342 (Acte 1, scène 10, ARGAN)
  86. Je n'en puis revenir, ce coup est assommant ; v.345 (Acte 1, scène 11, LA VEUVE)
  87. Mais, pour son mariage, il faut que je le rompe ; v.348 (Acte 1, scène 11, LA VEUVE)
  88. Ceci lui fera voir... ce que je vous ai dit. v.357 (Acte 2, scène 1, GIRARD)
  89. Lorsque je l'instruisais à feindre de l'amour, v.362 (Acte 2, scène 1, LA VEUVE)
  90. Je devais par moi-même être bien informée, v.367 (Acte 2, scène 1, LA VEUVE)
  91. Je l'aime, je l'adore, et j'en ferai ma femme. v.371 (Acte 2, scène 1, GIRARD)
  92. Mais que dis-je ? Je dois me souvenir, Madame, v.372 (Acte 2, scène 1, GIRARD)
  93. Je dois, ayant pour vous, pour elle, des égards, v.374 (Acte 2, scène 1, GIRARD)
  94. Ah ! Je la donnerais au diable de bon coeur. v.382 (Acte 2, scène 1, LA VEUVE)
  95. Sur lui je vous demande au moins la préférence. v.383 (Acte 2, scène 1, GIRARD)
  96. Qu'Argan soit détrompé je serai satisfaite. v.392 (Acte 2, scène 1, LA VEUVE)
  97. Ma sûreté, je saurai bien la prendre. v.395 (Acte 2, scène 1, GIRARD)
  98. Je reviens de la poste, et j'ai l'honneur de rendre v.396 (Acte 2, scène 2, GIRARD)
  99. Je lui tiens lieu de mère : v.399 (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  100. Je vous la garantis, tendre, sage et sincère, v.400 (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  101. Je veux bien l'épouser, qui vous dit le contraire ? v.404 (Acte 2, scène 3, LE BARON)
  102. Et je me marierai quand je serai plus vieux. v.406 (Acte 2, scène 3, LE BARON)
  103. Je suis irrésolu, moi-même je m'en blâme. v.408 (Acte 2, scène 3, LE BARON)
  104. Je suis sûre d'un lot ; un physionomiste v.412 (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  105. Que je dois, m'a-t-il dit, gagner en un instant. v.414 (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  106. Hon, hon... Je sais par coeur les rébus de chacun, v.417 (Acte 2, scène 3, LE BARON)
  107. Les numéros, les noms ; et je n'en vois pas un. v.418 (Acte 2, scène 3, LE BARON)
  108. Ce que je vois m'irrite. v.419 (Acte 2, scène 3, LE BARON)
  109. De mon dépit je ne suis pas le maître. v.423 (Acte 2, scène 3, LE BARON)
  110. Je n'en puis revenir, son bonheur me désole. v.427 (Acte 2, scène 3, LE BARON)
  111. Je dirai que je prends Lisette sans un sou. v.445 (Acte 2, scène 3, LE BARON)
  112. Vos pleurs m'ont attendri, Lisette ; je me rends : v.449 (Acte 2, scène 4, LE BARON)
  113. Le parti du contrat est celui que je prends ; v.450 (Acte 2, scène 4, LE BARON)
  114. Voudraient-ils me tromper, car je n'y comprends rien ? v.453 (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  115. Et souvent sur l'amour je vous ai vu gascon : v.457 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
  116. Elle n'a point d'amour pour vous, je vous le jure. v.463 (Acte 2, scène 5, LE BARON)
  117. C'est vous qui vous flattez à tort, je vous assure. v.464 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
  118. Je vous dis qu'elle n'a jamais aimé que moi. v.465 (Acte 2, scène 5, LE BARON)
  119. Je suis sûr de son coeur et de sa bonne foi. v.466 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
  120. Moi, vous dire cela ? Je n'ai garde vraiment. v.470 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  121. Monsieur, c'est par respect que je vous laissais dire. v.471 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  122. Je croyais que d'abord vous vous vantiez pour rire : v.472 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  123. Mais sans vous offenser, monsieur, je vous dirai v.473 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  124. Que je n'ai point d'amour pour vous, ni n'en aurai. v.474 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  125. Qu'entends-je ! v.479 (Acte 2, scène 5, LA VEUVE)
  126. Je connais mon voisin : sans doute c'est en songe v.480 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
  127. Mais je n'ai pas rêvé que vous vouliez écrire. v.483 (Acte 2, scène 5, LE BARON)
  128. Je connais Lucas ambitieux. v.485 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
  129. Mais d'ailleurs je la crois ; au fond quelle apparence v.487 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
  130. Que je vous aime : mais cette plaisanterie v.492 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  131. Parlez ; je vous permets de parler librement. v.497 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
  132. Je ne vous aime point. v.499 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  133. Que je suis indigné ! v.500 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
  134. Mais je n'y comprends rien ; parlez net, je le veux. v.501 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
  135. Je n'en veux ménager aucun, je vous assure, v.503 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  136. D'un mari grand seigneur je serais la servante ! v.507 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  137. De vos bontés pourtant je suis reconnaissante, v.508 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  138. Moi, je n'épouserai jamais ni l'un ni l'autre. v.511 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  139. Elle a cent mille francs pourtant que je regrette. v.514 (Acte 2, scène 5, LE BARON)
  140. Je vais en terminant vous ôter un rival. v.520 (Acte 2, scène 5, LA VEUVE)
  141. Non, je n'y comprends rien. v.521 (Acte 2, scène 5, LE BARON)
  142. Je pense... v.522 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  143. Oui, sur ce que j'ai vu, j'ai fort bien fait je crois ; v.523 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  144. Pour les ravoir tous deux, je sais ce qu'il faut faire. v.525 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  145. Je reviens seulement par curiosité... v.528 (Acte 2, scène 6, ARGAN)
  146. Je ne l'ai pas vu, non, et tout détour est vain. v.532 (Acte 2, scène 6, ARGAN)
  147. Je ne veux point tromper. v.535 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  148. Eût vu que je vous aime, et que je vous épouse ? v.542 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  149. S'ils savaient tous les deux que je vous puisse aimer, v.543 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  150. Oui, je vois que la feinte est utile et prudente. v.549 (Acte 2, scène 6, ARGAN)
  151. Je ne m'aveugle point, clairement je le vois, v.551 (Acte 2, scène 6, ARGAN)
  152. D'esprit ? Je n'en ai guère. v.553 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  153. Il vient ; laissez-moi, car je tremble, v.557 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  154. Ah ! Que je devrais bien vaincre ma passion ! v.564 (Acte 2, scène 7, LE BARON)
  155. Oui, je l'ai soutenu, v.567 (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  156. Car enfin, sans cela, comment pourrais-je croire v.570 (Acte 2, scène 7, LE BARON)
  157. Je ne vous aime point. v.572 (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  158. Encor ? Je suis outré. v.572 (Acte 2, scène 7, LE BARON)
  159. Je ne vous l'ai point dit. v.574 (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  160. Si je l'ai dit, v.575 (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  161. Je m'en repens si fort, j'en ai tant de dépit, v.576 (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  162. Que, comme j'ai fait là, je dirai le contraire v.577 (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  163. Quoi ! Le monde saurait que je vous aimerais, v.579 (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  164. Et que lorsque tantôt par amour je pleurais, v.580 (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  165. Moi, je vous aimerais ? J'aurais bien peu de coeur. v.583 (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  166. Oui, vraiment ; ai-je tort ? v.588 (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  167. Je n'en crois rien, mon père. v.594 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  168. On me trompe, je crois. Premièrement j'ai vu v.596 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  169. Sait que je la trompais, et vient me caresser ! v.600 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  170. Pour moi, je n'y vois goutte : v.606 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  171. Que n'ai-je assez d'esprit, que ne suis-je assez fine ! v.610 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  172. Je n'sis donc qu'un'bête ? v.617 (Acte 2, scène 8, LUCAS)
  173. Et moi seule je vais trouver monsieur Argan. v.620 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  174. Finissez d'un côté, je finirai de l'autre. v.621 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  175. Moi, quand les deux contrats seront faits, je verrai ; v.623 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  176. Sur le premier signé, d'abord je signerai. v.624 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  177. Je crois, moi, qu'al n'a deux, car, par la mornombille, v.629 (Acte 2, scène 9, LUCAS)
  178. Emparons-nous du père et je ne risque rien ; v.632 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  179. Troublons-lui la cervelle, et jouons notre jeu. v.635 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  180. Lisons, lisons... je vois... v.645 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  181. Non. Je me suis trompé. Mais, hon, hon, hon, j'espère... v.646 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  182. Morbleu ! Je ne vois rien. v.647 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  183. Je vous donne cent francs, à tout hasard. v.651 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  184. Si vous avez, du moins, je veux qu'on me rembourse. v.653 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  185. Malpeste, oui ; je vois... v.659 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  186. Le coeur me bat... me bat... je sis tout transporté ; v.663 (Acte 2, scène 10, LUCAS)
  187. Un', deux... quatre... ai-je dit trois ? v.666 (Acte 2, scène 10, LUCAS)
  188. Oui, je vois le grand mot. v.667 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  189. Comptants ; je ne vous les plains pas. v.671 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  190. Je vous donne une chaise v.673 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  191. Je vois bien qu'en effet la question est folle. v.678 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  192. Je suis un pauvre diable, et votre ami fidèle, v.681 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  193. Je vous prouverai tout, pouvez-vous en douter ? v.689 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  194. Si Lucas paraissait, je conclurais l'affaire. v.692 (Acte 1, scène 1, ARGAN)
  195. Soyez désabusé, je serai satisfaite. v.700 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  196. Je vous prouve qu'ici tantôt en un moment v.702 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  197. Voyons ; je serais détrompé. v.721 (Acte 1, scène 1, ARGAN)
  198. Je me suis fait céder tous les baux par avance : v.724 (Acte 1, scène 2, GIRARD)
  199. Je vais joindre Argan au plus vite. v.739 (Acte 1, scène 2, LA VEUVE)
  200. Car je n'suis pas glorieux. v.745 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  201. Je le vois bien, Lucas. v.745 (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  202. Je vous l'ai déjà dit ; v.749 (Acte 1, scène 3, GIRARD)
  203. Qu'entends-je là ! v.774 (Acte 1, scène 3, GIRARD)
  204. Souvenez-vous, Lucas, que je fus votre maître. v.776 (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  205. Vous vous moquez je crois ! Vous vendre mon château ? v.785 (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  206. Monsieur, modérez-vous, je vous promets vengeance. v.792 (Acte 1, scène 3, GIRARD)
  207. Je vous cherche partout, ouf ! Je suis hors d'haleine. v.799 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  208. J'ai couru... car on dit... mais je ne le crois pas, v.801 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  209. Je m'engage avec vous. v.822 (Acte 1, scène 5, ARGAN)
  210. Quel plaisir ! Je verrai des fortunes brillantes ; v.835 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  211. Quel train je vais avoir ! Des laquais, des suivantes. v.836 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  212. J'ai fait la fausse liste, et je m'en trouve bien ; v.850 (Acte 1, scène 5, GIRARD)
  213. Je vous rends tout Lisette. v.853 (Acte 1, scène 5, GIRARD)
  214. Oui, j'ai pitié du trouble où je vous vois, v.854 (Acte 1, scène 5, GIRARD)
  215. Mais je suis en un jour moi seul plus amoureux. v.857 (Acte 1, scène 5, GIRARD)
  216. Ils n'auraient pu sans doute acquérir la jeunesse ; v.859 (Acte 1, scène 5, GIRARD)
  217. Que je vous veux de mal, madame ! Car c'est vous v.861 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  218. Non, je n'aurais jamais pensé qu'à vous sans elle : v.867 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  219. Par tendresse d'abord, je vous aurais choisi. v.869 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  220. Après de hauts projets, on la voit tôt ou tard, v.873 (Acte 1, scène 5, LA VEUVE)

LE DÉPART DES COMÉDIENS (1694)

  1. Je viens vous raconter les malheurs de ma bourse. v.5 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  2. Qu'êtes-vous devenus, jeunes foudres de guerre, v.25 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  3. Hélas ! Je n'y vois plus v.27 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  4. Je le prouverais au Docteur entêté, v.39 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  5. Je racontais nos malheurs aux échos et aux bois d'alentour. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  6. En un mot, il faut quitter le jeu quand il ne vaut pas la chandelle. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  7. Je le crois. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  8. Jeune fille trop sévère, v.53 (Acte 1, scène 3, LÉANDRE)
  9. Pour moi, je crois qu'il est bon que chacun s'en tienne au métier de ses pères, quoi qu'en disent nos guerriers bourgeois. (Acte 1, scène 4, LÉANDRE)
  10. Tu sais que dans notre famille nous sommes tous amoureux de père en fils, et comme j'excelle à ce métier-là, je vais montrer en ville à faire l'amour méthodiquement. (Acte 1, scène 4, L?ANDRE)
  11. Je sais qu'à présent l'amour est moins un métier qu'une marchandise ; mais enfin, il faut toujours de l'art pour tromper une jeune innocente avec de faux serments : pour fasciner les yeux d'une mère, en la mettant de toutes les parties de plaisir : pour donner le change à un rival, et gagner l'amitié et la confidence des maris qui ont de jolies femmes. (Acte 1, scène 4, LÉANDRE)
  12. Je le veux bien, moi, à condition que vous composerez les règles, et moi je les exercerai ; quand les écolières en vaudront la peine, vous donnerez les premières leçons, et je donnerai les dernières. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  13. Je vois bien que tu es un ignorant. (Acte 1, scène 4, LÉANDRE)
  14. Je vois bien que tu as de bons principes, et si tu veux t'associer avec moi, nous ferons bien valoir le commerce. (Acte 1, scène 4, LÉANDRE)
  15. Je voudrais bien m'associer avec vous, j'ai du talent pour cela : mais il est défendu à un comédien italien de se reposer avant l'âge de six vingt ans ; et ce n'est que par tolérance que Scaramouche s'est retiré à quatre-vingt-quatorze. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  16. Jeune et gentille, v.63 (Acte 1, scène 5, LA-CHANTEUSE)
  17. Oui, mais ces sortes d'élévations-là sont sujettes à d'étranges malheurs : qu'une corde manque, voilà la fortune par terre. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  18. Que la comédie aille comme elle pourra, pour moi je serai toujours recherché des femmes pour mon bel esprit. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  19. Je m'en vais servir dans une bonne maison, je te veux faire mon aide de camp. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  20. Je suis reçue fille de chambre. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  21. Oui-da, il y a moyen de s'accommoder, aussi bien tu es délicate et fluette, tu ne peux pas tout faire : et je servirai, moi, pour la grosse besogne. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  22. J'aurais envie d'être portier, j'ai étudié pour cela : car un jour dans notre village, il me prit de quitter la robe pour l'épée ; j'étais bedeau, je me fis suisse. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  23. Je présiderai aux conversations secrètes ; toi, tu porteras les billets. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  24. Je veillerai le jour... (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  25. Je dormirai la nuit. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  26. J'aurai le profit du jeu, et toi tu fourniras les cartes. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  27. Pour ce qui est des habits, je prendrai les jupes, et tu garderas les manteaux. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  28. Je le veux bien. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  29. Je ne ferai rien, vous dis-je ; et si, je gagnerai plus que pas un de la troupe. (Acte 1, scène 7, OCTAVE)
  30. Je me lèverai tous les jours à dix heures ; et de là jusqu'à midi, je tiendrai conseil à ma toilette sur les ajustements de l'habit du jour. (Acte 1, scène 7, OCTAVE)
  31. je les prendrai ? (Acte 1, scène 7, OCTAVE)
  32. je les prendrai ! (Acte 1, scène 7, OCTAVE)
  33. Je vois bien que tu ne te connais pas en physionomie. (Acte 1, scène 7, OCTAVE)
  34. Ah, ah, je vous entends. C'est-à-dire, vous dépenserez les libéralités de quelque vieille dupe, qui se sera fort mal à propos coiffée de votre noire peau. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  35. À midi, je prendrai un consommé. (Acte 1, scène 7, OCTAVE)
  36. Je vous quitte de ce détail-là ; je sais par coeur le journal coquet d'un comédien distingué. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  37. Je veux me retirer vous dis-je. (Acte 1, scène 7, OCTAVE)
  38. En un mot, je ne veux point m'associer avec vous. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
  39. Va, va, je n'ai que faire de ta société ; je trouverai bien dans Paris quelque illustre associé qui m'apprendra le fin du commerce. (Acte 1, scène 7, OCTAVE)
  40. Je suis retenu auprès d'une comtesse. (Acte 1, scène 8, LE COMÉDIEN)
  41. C'est une mère langue, une langue vivante : car les vieilles minaudent aussi volontiers que les jeunes. (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
  42. Arrêtez-vous, je n'en veux pas voir davantage. (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
  43. Je m'en vais avec ma soeur jouer l'opéra en vendange. (Acte 1, scène 9, PASQUARIEL)
  44. J'irais volontiers avec vous, mais je ne sais pas la musique. (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
  45. Je le veux bien. (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
  46. Je dois partager vos plaisirs. v.73 (Acte 1, scène 9, MEZZETIN)
  47. Par ce vin que je trouve bon, v.82 (Acte 1, scène 9, MEZZETIN)
  48. Je vois trembler le temple d'Apollon. v.89 (Acte 1, scène 9, LA-PRÊTRESSE)
  49. Vous l'avez entendu, je n'ai rien à vous dire, v.97 (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
  50. Je plains vos déplaisirs, avec vous j'en soupire : v.98 (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
  51. Voilà qui est fait, je vais avec vous autres. Allons jouer l'opéra aux vendanges. Prenons auparavant congé de ces messieurs. (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)

LE CHEVALIER JOUEUR (1697)

  1. Te voilà : je te trouve admirable ; tu m'as donné rendez-vous ici pour voir une pièce nouvelle, et on me vient de dire que c'est le Joueur ; belle nouveauté ! (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
  2. Il y a plus d'un mois que je l'ai vue. (Acte 1, scène 1, L'?TOURDI)
  3. Je l'ai vu, je l'ai vu, allons-nous-en, je ne saurais voir une pièce deux fois. (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
  4. Si tu voulais m'écouter, je te dirais ce que ce Joueur-ci... (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  5. Je l'ai vu, te dis-je, il a une Angélique, une suivante, un Valet... (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
  6. Je te dis que j'ai entendu lire cette pièce-ci, et je la trouve très différente de l'autre. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  7. Premièrement je me souviens que l'autre finit par un mariage. (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
  8. Ma foi, je n'attendrai pas qu'on ait commencé pour sortir, à moins que tu ne me prouves ces prétendues différences. (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
  9. Des vers ou de la prose, est-ce que je prends garde à cela ? (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
  10. De la manière dont tu entends ordinairement la Comédie, en prose ou vers c'est tout un pour toi : tu causes tant que la pièce dure, tu ris seulement quand tu entends rire le parterre, sans se soucier si ces plaisanteries sont du sujet ou non. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  11. Que me fait le sujet à moi ? (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
  12. Je ne veux écouter que les endroits qui me font rire. (Acte 1, scène 1, L'?TOURDI)
  13. Je soutiens moi qu'une Pièce ne vaut rien, quand il faut de l'attention pour la trouver bonne ; je veux pouvoir causer, me divertir à droit et à gauche, sortir au milieu d'une scène, revenir à la fin d'une autre ; et toutes les fois que je rentre, je prétends trouver quelque pointe d'esprit qui me réjouisse pour mon argent. (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
  14. Voilà le goût de nos jeunes étourdis ; mais les gens de bon sens entrent dans le sujet, on veut des caractères soutenus, une intrigue nette et suivie, des situations intéressantes et bien ménagées, des expressions vives et naturelles, et de la gaîté sans immodestie. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  15. Oh je veux un peu de gros sel ; là, de ces équivoques claires qui réveillent la joie ; y a-t-il de cela dans ce Joueur-ci ? (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
  16. Je ne veux juger ni de celui-ci ni de l'autre. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  17. Je prétendais seulement te prouver que toutes ces parties sont traitées différemment dans les deux pièces, et qu'à le bien prendre, elles n'ont rien de semblable que le fond du sujet, et deux ou trois idées de Scènes qui se sont trouvées dans des mémoires que l'un des deux auteurs a dérobés à l'autre. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  18. Ma foi toutes ces distinctions me brouillent la cervelle ; je veux du nouveau tout pur. (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
  19. Je me suis attaché à des différences plus essentielles. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  20. Et moi je ne resterai que pour cette nouveauté ; tu m'assures qu'il n'y a point de père au moins ? (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
  21. Je suis ravi que tu restes pour le père qui n'y est point ; plaçons-nous donc. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  22. Bonsoir, Nérine, je vais me coucher. (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
  23. Je ne te dis pas cela. (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
  24. Le Chevalier est un jeune homme bien morigéné ! (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
  25. Que m'importe ; en tous cas, s'il manque la jeune, le vieille ne le manquera pas ; elle fera bien, car mon maître sera quelque jour un riche parti. (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
  26. Si je la puis rattraper dans quelque moment raisonnable. (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
  27. J'avoue qu'elle me fait des présents lorsque je réussis à brouiller Angélique avec le Chevalier ; mais puisqu'elle me cache l'intention de sa libéralité, je prétends que mon gain est honnête. (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
  28. Quand la pauvre Comtesse a donné ici un appartement au Chevalier, je lui dis bien que le voisinage était dangereux, la bonne Dame croyait que le danger ne serait que pour elle ; mais en ces occasions périlleuses, la plus jeune est la plus exposée. (Acte 2, scène 1, N?RINE)
  29. Les voici toutes deux, je fuis pour éviter la fatigue d'excuser mon maître. (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
  30. Avant que vous sortiez, Madame, voyons donc au moins à prendre une heure pour terminer mes affaires ; depuis huit jours que je vous presse, je ne saurais tirer de vous que des exhortations. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  31. Je sais ce qu'une pupille doit à sa tutrice ; mais enfin... (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  32. Vous êtes majeure, me dites-vous ? (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  33. Je ne vous dis plus rien. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  34. Que je blâme nos Lois d'avoir placé la majorité si près de l'enfance ! (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  35. Un devoir indispensable m'appelle en Ville, je vais exhorter à la patience une femme qui a épousé un Joueur. (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  36. En l'exhortant à la patience vous l'impatientez beaucoup : j'avoue que je suis à bout, Madame ; et puisque vous ne voulez pas finir, je terminerai, moi, dès ce soir avec le Chevalier. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  37. Elle extravague, Nérine, je ne puis plus supporter ses égarements ; se peut-il que la figure d'un petit écervelé d'homme cause de si grands désordres dans une âme raisonnable ? (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  38. Tu vois, Nérine, le procédé de la Comtesse ; heureusement je ne dépends plus d'elle. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  39. Assurément vous êtes une fille majeure, c'est-à-dire maîtresse de vos caprices, et l'âge de raison vous autorise à faire une folie. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  40. Je vois les desseins de la Comtesse, et c'est ce qui m'oblige à précipiter mon mariage. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  41. Tais-toi, je ne suis pas en humeur d'écouter tes extravagances. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  42. Il ne vous aime que quand il a perdu son argent : au moment que je vous parle il travaille à devenir amoureux. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  43. Si je vous exagérais les charmes de votre amant, cela serait clair ; mais ses défauts sont des énigmes que vous ne voulez point entendre. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  44. On serait bien reçu, par exemple, à vous dire qu'il a passé la nuit au jeu ? (Acte 2, scène 3, N?RINE)
  45. Je ne le verrais de ma vie, après les serments qu'il me fit l'autre jour. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  46. Car je suis sûre que le dépit seul est cause de son départ. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  47. Tu t'es trompée, Nérine, je te l'ai déjà dit, Dorante est trop sage pour avoir de l'amour, et trop sincère pour cacher si longtemps une passion ; en tous cas, j'en serais au désespoir, car je l'estime infiniment, et je ne pourrais pas le rendre heureux. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  48. Je suis lasse de t'écouter. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  49. Que j'achève au moins de vous convaincre, qu'il est encore au jeu. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  50. Je te prie laisse-moi ; si ce que tu veux persuader est vrai, je ne le saurai que trop tôt. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  51. mais si je fais ce raisonnement-là, un homme amoureux pourrait l'avoir fait aussi : voyons si par hasard... (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
  52. par ma foi, je crois que j'ai deviné, c'est Dorante. (Acte 2, scène 1, N?RINE)
  53. Monsieur, que je vous sais bon gré d'être encore ici ! (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  54. Je suis pressé de partir, j'ai trente lieues à faire aujourd'hui. (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  55. Je voulais que vous fussiez témoin de la rupture ; mais vous êtes pressé de partir : partez donc vite, Monsieur, vous avez trente lieues à faire aujourd'hui. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  56. Tu peux t'imaginer tout ce qu'il te plaira ; mais je te jure qu'un désir sincère de voir Angélique heureuse, fait toute ma manière d'aimer. (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  57. Je ne plaisante jamais sur l'amour ; malepeste ce n'est pas un jeu, et j'ai pris mon sérieux pour dire à ma maîtresse que vous étiez sérieusement amoureux d'elle. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  58. Je n'oserai plus paraître devant ses yeux. (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  59. Je suis au désespoir. (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  60. Que je suis malheureux ! (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  61. Non, je ne la verrai de ma vie. (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  62. Ma Chère, lui dira-t-il, je suis abîmé, vous pouvez me sauver l'honneur et la vie, en signant seulement votre nom. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  63. Mon cher, répondra-t-elle, je signerais ma mort : à Dieu ne plaise. (Acte 2, scène 5, N?RINE)
  64. À quoi me vais-je exposer ? (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  65. Je ne connais plus que cet homme-là qui soit poltron en amour. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  66. Ne vois-tu pas que je veux ressortir ? (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  67. Irai-je encore ? (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  68. Cette maison-là est maudite pour moi, je n'y gagnerai jamais ; voyons pourtant, donne. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  69. Avant-hier je perdis cinq cent louis, douze cent hier, aujourd'hui mille. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  70. Je te loue. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  71. Je suis pourtant bien piqué ; ha Frontin ! (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  72. Pourquoi n'ai-je point de ses nouvelles ? (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  73. Dans le fond, je n'ai pas grand tort, je lui ai promis de ne plus jouer quand je serai marié ; mais je ne le suis pas encore. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  74. Vous ne voulez point quitter le jeu que vous ne soyez marié ? (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  75. Angélique ne veut point vous épouser que vous n'ayez quitté le jeu : voilà un mariage fort avancé. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  76. Ai-je de l'argent ? (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  77. Non pas, que je sache. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  78. Je te demande si tu as fait quelque affaire ? (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  79. J'avais fait un tarif d'emprunt, où je taxais, comme amis, jusqu'aux connaissances de vue ; mais il y a longtemps qu'ils ont tous fourni ou refusé leur somme. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  80. Je suis abîmé ; j'en ai l'obligation à un homme, un homme, Frontin, un seul homme qui me suit partout. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  81. Non, je n'ai jamais joué contre lui. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  82. C'est un écumeur de réjouissances, qui a la face longue d'une toise ; dès que je le vois ma carte est prise. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  83. Je voudrais ne me point abandonner à mes réflexions ; va me chercher un Livre. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  84. Qui court les rues, c'est sur la pauvreté ; je suis curieux de voir tout ce qui s'écrit sur la pauvreté ; car il me revient sans cesse dans l'idée, que nous mourrons tous deux sur un fumier. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  85. Je ne saurais m'appliquer ; lis. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  86. La Comtesse tarde trop, je n'ai pas le loisir d'être si longtemps sans argent ; je perds peut-être le moment de bonheur. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  87. Frontin, il y a longtemps que je suis curieux de savoir ce que peuvent valoir ces diamants-là, va-t'en chez l'Orfèvre, et ... (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  88. La passion du jeu est un abîme de désolation, tout se perd dans ce gouffre, le temps, l'esprit, la joie, la santé. (Acte 2, scène 5, LA COMTESSE)
  89. Je sais cela parce que mes gages y sont. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  90. Je dois vous la cacher, ce n'est rien. (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  91. Vous êtes discret, et je ne suis point curieuse. (Acte 2, scène 5, LA COMTESSE)
  92. Je vous prie de vous taire, Frontin. (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  93. Dois-je me taire, Madame, parce qu'il a du coeur, et qu'il crèverait plutôt que de vous découvrir ses besoins. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  94. Encore un coup, je vous commande de vous taire. (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  95. Je me tairai, Madame, de peur de chagriner mon maître, je me contenterai de vous faire voir un mémoire instructif. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  96. C'en est trop, donnez-moi tout à l'heure ce mémoire que je le déchire en présence de Madame. (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  97. Je le veux voir absolument. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  98. Vous ne le verrez point, Madame, je connais votre coeur. (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  99. Écoutez, Frontin, si vous parlez seulement du mémoire, je vous chasserai comme un coquin. (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  100. Pardon, Madame, je suis au désespoir que vous vous soyez aperçue du sujet de mes chagrins, je me retire pour vous le cacher. (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  101. Voilà l'humeur de mon maître, il ne sait ce que c'est que d'emprunter ; cependant il a des créanciers qui le persécutent ; cela l'obligerait, comme je vous ai dit, à précipiter son mariage avec Angélique, dont il n'est presque plus amoureux ; il ne l'a jamais aimée que superficiellement. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  102. Entre nous, Madame, toute la solidité du coeur de ce jeune homme-là est pour vous, il le dit bien dans ses moments de prudence : je devrais, dit-il, me laisser entraîner au penchant vertueux que je me sens pour Madame_la_Comtesse. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  103. Tout au moins, madame, tout au moins ; oui, je crois qu'il reviendrait de son premier entêtement s'il avait le temps de se reconnaître ; or afin qu'il ait le temps de se reconnaître, mon avis serait que vous lui fissiez tenir adroitement l'argent nécessaire pour se reconnaître. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  104. Je t'ai déjà dit que je payerais moi-même. (Acte 2, scène 5, LA COMTESSE)
  105. Plus, quatre-vingt Louis d'or neufs pour une partie de paume ébauchée : vous ne sauriez l'achever vous-même, Madame ; il faut qu'il mette argent sous corde, mais il vous rendra cela sous la Galerie ; je lui sers de second, nous avons quatre jeux à un, quarante-cinq à rien, une chasse au pied, et notre bisque à prendre ; vous gagnerez à coup sûr. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  106. Ne vous disais-je pas ? (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  107. Ha, Ha, je vous prends sur le fait : apparemment tu négocies quelque emprunt ? (Acte 2, scène 6, NÉRINE)
  108. Je vous demande en grâce... (Acte 2, scène 6, NÉRINE)
  109. Donnez-lui cent pistoles, je vous en conjure. (Acte 2, scène 6, NÉRINE)
  110. Non ; je ne donne point d'argent pour jouer, ma conscience... (Acte 2, scène 6, LA COMTESSE)
  111. Pourquoi veux-tu donc que je fournisse au jeu du Chevalier, au lieu de le corriger d'un si grand défaut ? (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
  112. Tu es folle, Nérine, je ne veux point donner de l'argent pour jouer. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
  113. Je me crois obligée d'empêcher l'union de ces deux jeunes têtes, ce serait trop de faiblesse ensemble. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
  114. Je ne dis pas cela par insolence ; je suis persuadée que vous n'avez jamais aimée, pas même défunt votre mari : savez-vous que dans la sévérité de la morale votre conscience vous obligerait quasi à épouser ce jeune homme-là pour le mettre dans le bon chemin. (Acte 2, scène 7, NÉRINE)
  115. À travers tes plaisanteries déréglées, je ne laisse pas d'entrevoir en toi un fond de morale qui me plaît. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
  116. Pendant que je suis en train de vous plaire, je vous apprendrai que Dorante, cet homme que je croyais presque aussi sage que vous, Dorante est amoureux d'Angélique. (Acte 2, scène 7, NÉRINE)
  117. Ne craignez rien, je ne jugerai pas de votre coeur par le sien, cela est tout différent ; voici notre nouvel amant. (Acte 2, scène 7, NÉRINE)
  118. J'allais vous faire part, Madame, d'une conversation que je viens d'avoir avec Angélique. (Acte 2, scène 8, DORANTE)
  119. La pauvre enfant me fait une vraie compassion, cela est si jeune et si fragile. (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
  120. Taisez-vous Dorante, je n'aime point les louanges, quoique ce ne serait pas une grande vanité à moi de me croire moins femme que les femmes d'aujourd'hui. (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
  121. Pour moi je suis par ma faiblesse le plus homme de tous les hommes. (Acte 2, scène 8, DORANTE)
  122. Parlez de vous, Madame ; pour moi je n'ai point la force de cacher ma passion sous de grands motifs, j'ai pris le parti d'avouer mon amour, et d'agir comme si je n'en avais point. (Acte 2, scène 8, DORANTE)
  123. En un mot, je prendrai les intérêts d'Angélique sans rien cacher au Chevalier de tout ce que je conseillerai contre lui. (Acte 2, scène 8, DORANTE)
  124. Allez donc sans moi, je ne veux rien gâter. (Acte 4, scène 1, LA COMTESSE)
  125. Madame, je viens de mettre en campagne un certain Marquis, il fera merveille à ma considération. (Acte 4, scène 2, NÉRINE)
  126. Nérine, je ne veux point avoir de part à ce désordre, et quoique ce soit pour un bien... (Acte 4, scène 2, LA COMTESSE)
  127. Tout le bien sera sur votre compte, et je prends le désordre sur moi. (Acte 4, scène 2, NÉRINE)
  128. Frontin m'attend encore, je n'ai pas voulu lui donner l'argent en présence de Dorante. (Acte 4, scène 2, LA COMTESSE)
  129. Je viens de courir toute la Ville, sans pouvoir terminer une seule affaire ; il faut convenir que les hommes sont devenus d'un difficile commerce. (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  130. Je n'ai vu personne. (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
  131. Je ne mens jamais moi. (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
  132. Elle y est Chevalier, elle y est ; je n'ai pas envie de vous en faire mystère. (Acte 4, scène 4, DORANTE)
  133. Je viens de m'entretenir avec elle. (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  134. Si le vous ai trompé, j'ai été trompé le premier ; je croyais que l'amitié seule m'intéressait pour Angélique, mais... (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  135. Non seulement je l'avoue, mais j'allais vous chercher pour vous le déclarer. (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  136. Je ne me pique de rien ; mais voici mon procédé qui vous paraîtra plus singulier encore que l'aveu de mon amour. (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  137. Moins héroïque qu'il ne vous paraît : il est vrai, je viens de lui conseiller de vous offrir sa main, mais elle ne vous l'offrira qu'à des conditions. (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  138. Parlez en honnête homme ; souhaitez-vous que je les accepte ? (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
  139. Si je le souhaite, je n'en sais rien, Chevalier ; je vous ai dit que j'aime, je n'ose répondre de mes sentiments, mais au moins je vous réponds de ma conduite. (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  140. En un mot, j'ai mis votre bonheur entre vos mains, c'est tout ce que j'ai dû faire pour Angélique, pour vous, et pour moi ; elle vient, je vous laisse ensemble. (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  141. Je crains que vous n'en disiez plus que vous ne voudrez. (Acte 4, scène 6, NÉRINE)
  142. Je veux l'apprendre par vous-même... (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  143. Je ne connais guère la vôtre, du moins, faire ce qui me déplaît le plus, mépriser mes volontés, violer vos serments... (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  144. Qu'entends-je ? (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  145. Pardon, je croyais que c'était vous qui m'aviez offensée. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  146. Je ne devrais jamais vous pardonner... (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  147. J'avoue que je ne m'attendais pas à être querellée, je croyais que vous étiez au désespoir d'avoir joué. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  148. Moi, Madame, je serais bien fâchée de ne l'avoir pas fait. (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  149. Oui, je suis ravi d'avoir connu jusqu'où peut aller l'acharnement du jeu sur un homme : j'ai éprouvé cette nuit... (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  150. Non, ces coups-là n'arrivent qu'à moi ; cela m'a donné une horreur pour le jeu, et c'est cette horreur qui me charme, puisqu'elle vous répond de ma conduite à venir ; ah ! (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  151. Madame, il fallait cela pour me guérir entièrement du jeu. (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  152. Je ne dois plus me fier à vos résolutions. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  153. Je sais que vous voulez m'imposer une loi. (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  154. Avant que de m'expliquer avec vous là-dessus, je veux éprouver votre conduite. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  155. Si jusqu'à présent vous n'avez pu me sacrifier seulement votre passion pour le jeu... (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  156. Ce que vous exigez de moi est un si petit sacrifice, qu'en vérité vous ne devriez pas y faire attention, et je ne me fais pas un mérite auprès de vous de ne point jouer ; au contraire vous me faites un vrai plaisir de me le défendre : naturellement je hais le jeu, moi ; l'oisiveté seule me faisait chercher cet amusement ; mais hélas ! (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  157. Je serai si pleinement occupé du plaisir d'être à vous.... (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  158. Je vais employer l'après-midi à disposer de mes affaires selon la résolution que j'ai prise. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  159. Non, Madame, non, je ne puis vivre sans vous voir, quand je devrais vous embarrasser... (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  160. Mais, Madame, vous dites que je vous embarrasserais. (Acte 4, scène 7, LE CHEVALIER)
  161. Non, madame, je vous quitte, il faut se faire violence ; adieu mon unique plaisir. (Acte 4, scène 7, LE CHEVALIER)
  162. Rendez-vous ce soir chez moi, nous verrons si je puis faire votre bonheur... (Acte 4, scène 7, ANGÉLIQUE)
  163. J'avoue que je me laissais entraîner moins par inclination que par habitude. (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
  164. Tant que vous aurez entre vos mains cet objet de tentation... (Acte 4, scène 8, FRONTIN)
  165. Je suis résolu... (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
  166. je viens de me mettre au lait à une de mes terres ; les veilles, qheu, les disputes, qheu, les jurements nous ruinent la poitrine, à nous autres Joueurs ; vous devriez aussi vous mettre au lait. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  167. Le lait est un grand remède, qheu, je m'en trouve fort bien, qheu ; mais je vous dis fort bien, qheu, q, fort bien, q, fort bien, q, fort bien. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  168. On vous a dit peut-être que je me suis retiré du jeu. (Acte 4, scène 9, LE CHEVALIER)
  169. C'est votre mariage, je vous félicite... (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  170. Je me marierai qu'heu... quand j'aurai la goutte. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  171. Pour moi qui aime la vie réglée, je vais m'établir solidement. (Acte 4, scène 9, LE CHEVALIER)
  172. Je ne vois point d'établissement plus solide, que de ponter qu'heu... contre une certaine dupe qui taille chez la Baronne ; c'est un gros boeuf qu'heu... qu'heu.... riche et bête à l'avenant, il taille tant qu'il a de l'argent, et il a de l'argent tant qu'il veut. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  173. En un mot comme en mille je ne joue plus, je ne veux plus jouer. (Acte 4, scène 9, LE CHEVALIER)
  174. bon à rien ; je vais donc courir les spectacles. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  175. Quatre de nos plus gros acteurs vont commencer une représentation la plus éblouissante ; ils ont cavé chacun trois mille louis d'or, qu'heu ; je suis curieux de voir douze mille louis d'or sur un tapis ; cela ne se voit pas tous les jours. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  176. La représentation en sera pathétique, mais je vous jure... (Acte 4, scène 9, LE CHEVALIER)
  177. Pour moi on me permet de perdre ma centaine, et je la risquerai... douze mille louis d'or... en or, d'or, d'or, en or, d'or. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  178. Quand je le verrais, je ne serais point tenté. (Acte 4, scène 9, LE CHEVALIER)
  179. Je le crois, vous êtes un homme sage, vous, et je vous empêcherai bien d'être tenté, je vous défends de manier la carte, vous êtes trop malheureux heu... (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  180. Allons, allons, je vous empêcherai bien, allons, allons. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  181. Écoutez, j'irai, mais au moins vous me promettez que je ne jouerai point. (Acte 4, scène 9, LE CHEVALIER)
  182. Et moi je vous promets que vous jouerez. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  183. Je vous dis qu'il joue encore au moment que je vous parle avec ce Marquis enrhumé qui l'est venu prendre ici. (Acte 5, scène 1, NÉRINE)
  184. Ma résolution est prise, et pour ne pas m'exposer davantage à le voir, je vais passer trois mois à la campagne. (Acte 5, scène 1, ANGÉLIQUE)
  185. Fais avertir Dorante que je veux encore lui parler. (Acte 5, scène 1, ANGÉLIQUE)
  186. Je sens bien que Dorante ferait mon bonheur, si je pouvais être heureuse sans le Chevalier. (Acte 5, scène 1, ANGÉLIQUE)
  187. Va, fais mettre les chevaux au carrosse, je vais prendre congé de la Comtesse. (Acte 5, scène 1, ANGÉLIQUE)
  188. Que je vous embrasse, ma chère enfant ! (Acte 5, scène 2, LA COMTESSE)
  189. On vient de m'apprendre vos résolutions généreuses, je suis charmée. (Acte 5, scène 2, LA COMTESSE)
  190. Je ne puis pas sitôt répondre à vos transports de joie. (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  191. Je ne suis susceptible ni de joie, ni de chagrin ; je n'ai point de passion, moi : et si ce n'était l'amitié... (Acte 5, scène 2, LA COMTESSE)
  192. Je craignais tantôt de m'être attirée votre haine ; mais je vois bien que vous n'avez point de passion. (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  193. Quoi qu'il en soit, Madame, je suis très sensible à votre amitié ; je crains seulement de ne la pas mériter autant que vous le pensez. (Acte 5, scène 2, ANG?LIQUE)
  194. Je veux bien me charger d'apprendre moi-même à ce petit indigne-là, que vous rompez avec lui pour jamais. (Acte 5, scène 2, LA COMTESSE)
  195. Pour jamais, Madame, je ne dis pas cela. (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  196. Il ne se corrigera point ; mais je ne laisse pas de blâmer votre ami Dorante, il devrait vous épouser pour ne vous pas laisser dans le péril de la rechute. (Acte 5, scène 2, LA COMTESSE)
  197. En vérité je crois que je devrais le faire. (Acte 5, scène 2, LA COMTESSE)
  198. Oui, Madame, je vois clairement ce que je n'avais fait que soupçonner. (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  199. On ne soupçonne point une vertu aussi établie que la mienne ; et quand on me le verrait épouser, on ne devrait rien soupçonner, et il faudrait croire que je le ferais pour un bien. (Acte 5, scène 2, LA COMTESSE)
  200. Vous vous fiez sur ce que je suis maîtresse de ma colère ; partez vite. (Acte 5, scène 2, LA COMTESSE)
  201. Mon départ vous exposerait peut-être à certaine passion, dont vous seriez moins maîtresse que de votre colère ; vous avez vos vues pendant mon absence ; vous voulez que je parte, et moi je ne veux plus partir. (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  202. Je ne me mêle que de plaire au Chevalier. (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  203. Je n'y arriverai pas sitôt que vous, du moins ; vous avez pris les devants. (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  204. Je ne pars point, Nérine. (Acte 5, scène 3, ANGÉLIQUE)
  205. Je me suis trop déclarée ; la jalousie a rallumé plus d'amour que la colère n'en avait éteint. (Acte 5, scène 4, LA COMTESSE)
  206. En tout cas j'imagine un moyen de tirer quelque gloire du pas que je vais faire. (Acte 5, scène 4, LA COMTESSE)
  207. Oui, Madame, je viens de gagner jusqu'à m'en lasser ; j'ai fait sept mains complètes avec des cartes de reprise, réjouissances, doubles, triples, rien ne tenait devant moi, Madame : la ronde était de douze coupeurs, je prend couleur au seize de couche et de belle, à partie forcée, Madame, je suis laissé d'abord à carte simple, ma main vient, je fais le provençale, on coupe, je donne, ma droite est portée au chandelier, écoutez ceci, Madame... (Acte 5, scène 5, LE CHEVALIER)
  208. J'ignore le langage des Joueurs, mais je veux m'en instruire pour vous faire plaisir ; Angélique n'aurait pas tant de complaisance : je suis fâchée de vous apprendre qu'elle ne veut plus vous voir. (Acte 5, scène 5, LA COMTESSE)
  209. Ha, ha, ha, je vous crois, Madame, je vous crois : donne ton chapeau, Frontin. (Acte 5, scène 5, LE CHEVALIER)
  210. Pour peu qu'elle vous aimât, elle n'exigeait point que vous vous privassiez du jeu, qui dans le fond n'est qu'un délassement d'esprit tolérable. (Acte 5, scène 5, LA COMTESSE)
  211. Au reste, Chevalier, je suis ravie d'avoir contribué à votre gain en vous prêtant... (Acte 5, scène 5, LA COMTESSE)
  212. Je n'emprunte jamais. (Acte 5, scène 5, LE CHEVALIER)
  213. Je vous l'ai dit, Monsieur, c'est le mémoire. (Acte 5, scène 5, FRONTIN)
  214. Ne t'ai-je pas défendu en présence de Madame de parler du mémoire ? (Acte 5, scène 5, LE CHEVALIER)
  215. Non, je veux que vous gardiez cela. (Acte 5, scène 5, LA COMTESSE)
  216. Je veux encore gagner avec le vôtre. (Acte 5, scène 5, LE CHEVALIER)
  217. Le jeu me doit cent mille écus, et je les gagnerai dans peu ; j'ai attrapé la veine. (Acte 5, scène 5, LE CHEVALIER)
  218. Tu me fais parler je crois ? (Acte 5, scène 5, LE CHEVALIER)
  219. Je voulais seulement connaître votre ingratitude... (Acte 5, scène 5, LA COMTESSE)
  220. On sait le mépris que j'ai pour les hommes, et je n'en connais point de si méprisables que vous. (Acte 5, scène 5, LA COMTESSE)
  221. En voilà, Dieu merci ; si vous ne me payez, je vais faire la diablesse. (Acte 5, scène 6, MADAME-BRUSQUAN)
  222. Si je vous incommode, moi, je m'en irai. (Acte 5, scène 6, BABICHE)
  223. Si je vous incommode, moi, je coucherai ici. (Acte 5, scène 6, MADAME-BRUSQUAN)
  224. Je suis bien en peine, laquelle des deux sera plutôt payée ; l'une par brutalité, l'autre par douceur. (Acte 5, scène 6, FRONTIN)
  225. Vous prenez mal votre temps, je n'ai pas un sol. (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  226. Ne voyez-vous pas que c'est de l'argent du jeu, si je lui dérobais seulement une pistole, je reperdrais tout, vous ne voudriez pas me ruiner. (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  227. Je ne saurais entendre jurer des femmes, adieu Monsieur. (Acte 5, scène 6, BABICHE)
  228. Écoutez, je sais que vous faites ici l'amoureux d'une Mademoiselle Angélique, je m'en vais carillonner chez elle... (Acte 5, scène 7, MADAME-BRUSQUAN)
  229. Allez, je vous donne ma parole ; allez donc. (Acte 5, scène 7, DORANTE)
  230. Vous voyez l'insolence, j'allais payer cette créature-là, si elle avait pris le parti de la douceur ; et je la payerai dans peu, seulement pour dégager votre parole. (Acte 5, scène 8, LE CHEVALIER)
  231. J'obtiendrai facilement pardon, quand on gagne on n'a pas tort ; et je n'aurais pas joué sans un pressentiment sûr. (Acte 5, scène 8, LE CHEVALIER)
  232. Elle s'en payera ; elle est trop raisonnable, je crois qu'elle s'en payera ; en tout cas l'état d'un garçon aisé a de quoi consoler. (Acte 5, scène 8, LE CHEVALIER)
  233. L'indifférence où je vous vois pour Angélique m'autorise à vous donner un avis. (Acte 5, scène 8, DORANTE)
  234. J'espère bien qu'elle le sera ; je vous conseille de la plaindre, la pauvre enfant sera fort à plaindre avec des aubaines comme cela... (Acte 5, scène 8, LE CHEVALIER)
  235. Vous pouvez attendre Angélique en secondes noces ; je suis usé moi par le jeu, je mourrai quelque jour, et pour lors Angélique fera une très jolie veuve. (Acte 5, scène 8, LE CHEVALIER)
  236. Vous devenez bien insultant dans la prospérité ; allez, tous vos procédés vous rendent indignes d'avoir des amis, et je vous déclare que je ne vous ménagerai pas plus que vous ménagez Angélique. (Acte 5, scène 8, DORANTE)
  237. Je lui pardonne de se fâcher, il aime sans être aimé ; c'est une situation affligeante. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  238. Il faut convenir que le jeu est une charmante chose. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  239. Le jeu est un Pérou pour un homme qui a de la conduite. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  240. J'ai remarqué que je gagne toujours sept fois de suite ; ainsi je serai riche sans avoir obligation à personne. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  241. Je vais commencer par me faire un revenu sûr. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  242. Vois cela toi, vois, vois cela, je suis accablé d'affaires. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  243. Je prétends bien la voir aujourd'hui. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  244. lui dirai-je, que vous la verrez à sept, huit, neuf heures. (Acte 5, scène 9, FRONTIN)
  245. N'importe, va, demande-lui toujours son heure : je cours à la fortune. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  246. Il faut avouer que le jeu est une passion bien abominable. (Acte 5, scène 1, LE CHEVALIER)
  247. Le jeu est un Pérou pour un homme qui a de la conduite. (Acte 5, scène 1, FRONTIN)
  248. Pour ce maudit jeu on oublie tout, devoir, fortune, amis maîtresse. (Acte 5, scène 1, LE CHEVALIER)
  249. Je serais à demi consolé, si le Marquis me rapportait le portrait qu'il m'a gagné ; il m'a promis de venir me le mettre sur une carte contre un petit contrat qui me reste encore là-haut. (Acte 5, scène 1, LE CHEVALIER)
  250. Que veux-tu, quand la fureur du jeu me possède... (Acte 5, scène 1, LE CHEVALIER)
  251. Va dire à Angélique que je suis dans un instant au rendez-vous qu'elle m'a donné, je vais regagner son portrait. (Acte 5, scène 1, LE CHEVALIER)
  252. Oh je suis lasse de suivre votre colère de chambre en chambre ; vous entrez chez la Comtesse pour lui parler, et vous en ressortez sans lui avoir rien dit ; vous appelez Dorante, puis vous lui tournez le dos. (Acte 5, scène 3, NÉRINE)
  253. Marcher à grands pas, rester immobile, pâlir, rougir, fureur, tendresse, enrager, soupirer, la crise est violente, je souhaite qu'elle tourne à bien ; en vérité les discours de ce petit vilain-là, votre portrait joué, le rendez-vous manqué, tout cela devrait bien vous déterminer. (Acte 5, scène 3, N?RINE)
  254. c'est le jeu. (Acte 5, scène 3, FRONTIN)
  255. Mauvaise excuse, dit le Marquis, mêlant malicieusement les cartes à nos yeux : au jeu comme en amour, l'objet triomphe des résolutions, vous le savez, Madame. (Acte 5, scène 3, FRONTIN)
  256. Par exemple, si vous voyez mon maître à vos genoux, l'objet... je vais faire venir... l'objet. (Acte 5, scène 3, FRONTIN)
  257. Avec de tels discours je ne vous plairai pas longtemps. (Acte 5, scène 5, DORANTE)
  258. Si vous craignez ma faiblesse, prévenez-la donc, je vous l'ai déjà dit : servez-vous du pouvoir que vous avez sur mon esprit ; ma raison, mon estime, mon coeur même, tout se déclare en votre faveur ; parlez, je suis à vous, si vous voulez. (Acte 5, scène 5, ANGÉLIQUE)
  259. Non, Madame, non, je ne veux point qu'un engagement précipité vous expose aux retours d'une passion mal éteinte ; et je serais au désespoir que vous manquassiez d'être heureuse avec lui, si vous pouvez l'être. (Acte 5, scène 5, DORANTE)
  260. C'est pour le coup, Madame, qu'il achève de rompre entièrement avec le jeu, c'était pour regagner votre portrait ; et mâsse sans plus a-t-il dit, car on m'attend, de sans plus en sans plus, le combat s'est échauffé ; mon maître affaibli par l'ennemi, est étendu sur son canapé sans pouls, sans mouvement... (Acte 5, scène 6, FRONTIN)
  261. S'est-il écrié, déchirant tendrement un jeu de cartes : va dire à l'adorable Angélique que je suis un misérable, un scélérat indigne. (Acte 5, scène 6, FRONTIN)
  262. Commencez à vous servir du conseil que je vous ai donné, pour connaître le fond du coeur de cet homme-là. (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  263. Ils ont machiné quelque chose contre mon maître, je voudrais bien voir comment il s'en tirera. (Acte 5, scène 6, FRONTIN)
  264. Oui monsieur, c'est me couper la gorge que de me quitter sur ma perte ; je perds cinq cent pistoles de suite contre un portrait que je veux r'avoir. (Acte 5, scène 7, LE CHEVALIER)
  265. Il y a huit jours que je n'ai pas dormi. (Acte 5, scène 7, LE MARQUIS)
  266. Il faut dormir, Monsieur, il est permis de dormir, dormez Monsieur dormez dormez, mais, tenez-moi jeu seulement le reste de la nuit. (Acte 5, scène 7, LE CHEVALIER)
  267. Vous êtes insatiable, qu'heu ; je vous gagne cinq cent pistoles sur votre parole, ne devez-vous pas être content. (Acte 5, scène 7, LE MARQUIS)
  268. Je le suis aussi, je ne me plains pas de vos manières, vous êtes beau Joueur, honnête Joueur, galant homme. (Acte 5, scène 7, LE CHEVALIER)
  269. Non, Monsieur, qu'heu, je ne veux point vous pousser à bout. (Acte 5, scène 7, LE MARQUIS)
  270. Monsieur, achevez-moi, par grâce, ruinez-moi, que je vous aie cette obligation-là, ruinez-moi. (Acte 5, scène 7, LE CHEVALIER)
  271. Je vous en conjure, abîmez-moi. (Acte 5, scène 7, LE CHEVALIER)
  272. Après m'avoir gagné mon âme, je taille, je perds tout sur la même carte, et c'est un valet... (Acte 5, scène 8, LE CHEVALIER)
  273. Que je suis malheureux ! (Acte 5, scène 8, LE CHEVALIER)
  274. Injuste valet de pique, que t'ai-je fait pour me persécuter ?... (Acte 5, scène 8, LE CHEVALIER)
  275. Je suis filouté, oui, je suis volé, volé ; mais je n'ai que ce que je mérite. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  276. Je ga...gne... deux... mille pistoles, et je ne veux pas quitter ; oui deux mille pistoles, tu les gagnais, et tu n'es pas content, insatiable !... (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  277. Oui, je devrais me poignarder, puisque j'ai déplu à l'adorable Angélique. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  278. Monsieur si vous alliez vous jeter à ses pieds. (Acte 5, scène 9, FRONTIN)
  279. Non : je veux éviter sa présence ; peut-être qu'elle aurait assez de tendresse pour me pardonner, je ne mérite plus qu'elle me pardonne ; il faut que le désespoir... (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  280. Nous allons voir si votre désespoir est véritable, et si vous m'aimez autant que vous le dites ; sachez donc que je ne puis être à vous qu'à certaine condition. (Acte 5, scène 9, ANGÉLIQUE)
  281. Ah, charmante Angélique, je ne veux posséder que vous ; trop heureux de vous donner cette preuve de mon amour et de mon désintéressement. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  282. Mais je fais réflexion que vous manquez de confiance en moi, et vous dites que vous m'aimez.... (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  283. Pour moi si j'estimais un homme, je le rendrais maître absolu de tout ce que je possède. (Acte 5, scène 10, LA COMTESSE)
  284. Non, mademoiselle, non, vous n'avez que l'intérêt en vue, et moi c'est le coeur seul que je demande. (Acte 5, scène 10, LE CHEVALIER)
  285. C'est par votre conseil, Dorante, que je me suis désabusée, sans vous j'eusse été malheureuse, il est juste que je vous rende heureux. (Acte 5, scène 10, ANGÉLIQUE)
  286. Je n'en suis point jaloux, je suis si pénétré des bontés de Madame_la_Comtesse... (Acte 5, scène 11, LE CHEVALIER)
  287. Vous avez entendu ce que je viens de dire, je ne m'en dédis point ; oui Chevalier, je sacrifierais tout pour un homme que j'estimerais, mais vous vous êtes rendu indigne de mon estime, cherchez une autre dupe que moi. (Acte 5, scène 11, LA COMTESSE)
  288. Il n'y a que moi qui vous demeure Monsieur ; et vous avez un valet affectionné qui vous suivra jusques sur le bord de la rivière, car je n'ai pas mérité comme vous de me noyer. (Acte 5, scène 12, FRONTIN)

LE NÉGLIGENT (1692)

  1. On me l'avait bien dit, que c'était un homme extraordinaire ; et que je ne serais pas fâché de l'entretenir. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
  2. Je le prierai de retrancher la musique de ses conversations ; mais pour la Poésie, il faudra la lui passer ; car les vers lui sont si naturels, (à ce qu'on dit) qu'ils lui échappent malgré qu'il en ait. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
  3. Je voudrais bien voir cela avant que de mourir. (Acte 1, scène 1, FANCHON)
  4. Mais si vous voulez que je vous écoute, il faut que vous me promettiez de ne point chanter. (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  5. Je jure, je promets, v.9 (Acte 1, scène 2, LE-POÈTE)
  6. Monsieur, je vous demande pardon. (Acte 1, scène 2, LE PO?TE)
  7. Monsieur, je suis surpris que vous ayez fait une comédie en prose, puisque vous avez tant de facilité à faire des vers. (Acte 1, scène 3, ORONTE)
  8. Je ne plains ni peine ni temps v.12 (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  9. Pour réussir quand je compose ; v.13 (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  10. Et voici comme je m'y prends. v.14 (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  11. D'abord pour ne me point gêner l'esprit, j'ébauche grossièrement mon sujet en vers alexandrins, et petit à petit en léchant mon ouvrage je corromps avec soin la cadence des Vers, et je par... viens enfin à réduire le tout en prose natu... relle. (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  12. J'entre dans vos raisons ; mais revenons à votre comédie : voulez-vous que je vous dise sincèrement ce que j'en pense ? (Acte 1, scène 3, ORONTE)
  13. Je ne m'en défends point ; et je tiens qu'on ne peut réussir sur le Théâtre, qu'en suivant Molière pas à pas. (Acte 1, scène 3, ORONTE)
  14. Cependant, Monsieur, quand j'ai commencé à exceller, je n'avais jamais lu Molière. (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  15. Assurément, je me serais emparé aussi bien que lui, et que ceux qui l'ont précédé... (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  16. Je conviens que les caractères et les plaisanteries sont aussi usés que le goût. (Acte 1, scène 3, ORONTE)
  17. J'attraperai bien le siècle : je vais me jeter dans les pièces allégoriques, dans les moeurs étrangères et barbares. (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  18. C'est ce que je vous dis. (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  19. Depuis que la débauche a fait un calus sur le coeur des jeunes gens, la tendresse les fait bailler ; ils écoutent les équivoques grossières, et ne rient que des mots significatifs. (Acte 1, scène 3, ORONTE)
  20. Ils sont donc aussi vieux que lui ; l'on ne voit point aujourd'hui de jeunes gens galants ; pour des femmes galantes, Paris en fournit assez. (Acte 1, scène 3, ORONTE)
  21. La jeune aimait par curiosité ; v.47 (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  22. Veux-tu que je quitte la conversation d'un homme d'esprit, pour celle d'un procureur. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
  23. Je vous entends. (Acte 1, scène 5, LE-POÈTE)
  24. Je ne trouve point votre Comédie à mon goût ; vous soutenez qu'elle est bonne, cela fait naître une contestation ; si vous voulez c'est celle que nous venons d'avoir ensemble, vous n'avez qu'à la mettre sur le papier, voilà déjà un prologue tout fait. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
  25. Supposé donc que moi, Oronte, entêté des Comédies où les portraits dominent, je vous en demande une toute de Portraits. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
  26. Pour cet effet, je vous prie de passer une après-dînée chez moi ; il y vient toutes sortes de personnes. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
  27. Tout cela ne pourrait-il pas former le modèle d'une Comédie toute de portraits (comme je vous ai dit) dont la scène serait dans mon antichambre. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
  28. Pour l'intrigue, c'est une vraie affaire de femme, je la fournirai moi, ne vous en mettez pas en peine. (Acte 1, scène 5, FANCHON)
  29. Je m'en charge, vous dis-je, et d'entretenir Monsieur pendant votre absence ; il ne s'ennuiera pas sur ma parole. (Acte 1, scène 5, FANCHON)
  30. Je reviendrai le plutôt qu'il me sera possible. (Acte 1, scène 5, FANCHON)
  31. Ho çà, puisqu'il s'agit de travailler ensemble, quoique je ne me sois chargé que de l'intrigue, voulez-vous que je vous donne deux bons caractères ? (Acte 1, scène 5, FANCHON)
  32. Le vôtre, par exemple, est plus Théâtral ; si vous vouliez accepter trente pistoles pour feindre d'être amoureux de Bélise, afin de s'emparer de son esprit, et de ménager son consentement en faveur d'un jeune homme que j'ai pris en ma protection ; vous joueriez ainsi un des premiers personnages de votre comédie. (Acte 1, scène 5, FANCHON)
  33. Cela ne se peut, car je fais un rôle dans le prologue, et suivant nos règles... (Acte 1, scène 5, LE-POÈTE)
  34. Mais il faudrait savoir quel est le jeune homme en question ? (Acte 1, scène 5, LE-POÈTE)
  35. Oui, je vous en réponds. (Acte 1, scène 5, FANCHON)
  36. Je vous félicite de n'être pas fou. (Acte 1, scène 5, FANCHON)
  37. Je suis un poète né, mon enfant ; mais je n'ai fait le musicien que pour paraître plus extraordinaire, et m'insinuer par là plus aisément dans l'esprit de Monsieur Oronte. (Acte 1, scène 5, LE-POÈTE)
  38. Allons venez lui faire la révérence, je me charge de vous présenter ; et je m'assure qu'elle sera folle de vous, quand elle vous aura ouï chanter une conversation ou deux. (Acte 1, scène 5, FANCHON)
  39. Monsieur, je vous demande pardon ; mais comptez que je ne vous donnerai pas un moment de repos, votre procès est prêt d'être jugé, et je ne veux pas vous voir ruiné par votre négligence. (Acte 2, scène 2, FANCHON)
  40. L'on ne me reprochera pas que je néglige mon procès. (Acte 2, scène 2, ORONTE)
  41. Premièrement je ne saurais le perdre ; le Marquis le sollicite, j'ai la justice pour moi, ma partie est un misérable qui n'a pas de quoi poursuivre, et puis, je viens de chez mon procureur. (Acte 2, scène 2, ORONTE)
  42. Non, dont je suis bien aise ; car je n'aime point à parler d'affaires. (Acte 2, scène 2, ORONTE)
  43. J'y retournerai au premier jour, je n'ai garde d'y manquer, cette affaire-là me tient trop à coeur. (Acte 2, scène 2, ORONTE)
  44. Je vous en ferai bien souvenir. (Acte 2, scène 2, FANCHON)
  45. Je l'ai présenté à Madame votre soeur ; il est avec elle dans la salle, où il examine parmi un assez bon nombre d'originaux qui composent la compagnie, ceux qu'il croit les plus propres pour votre comédie. (Acte 2, scène 2, FANCHON)
  46. Bon, bon, je vais demander à ma soeur comment elle le trouve, et si elle est contente de sa conversation. (Acte 2, scène 2, ORONTE)
  47. Je viens de passer chez lui. (Acte 2, scène 3, ORONTE)
  48. Il faut absolument que je vous parle aujourd'hui ; il se machine quelque chose contre vos intérêts ; votre rapporteur presse de produire, et le vent du bureau n'est pas bon pour vous. (Acte 2, scène 3, ORONTE)
  49. Quoi, je n'aurai pas un moment de repos ! (Acte 2, scène 3, ORONTE)
  50. Je n'entendrai parler que procès, que procureur ! (Acte 2, scène 3, ORONTE)
  51. Allons il en faut sortir de manière ou d'autre : Fanchon pour ce coup je m'en vais chez lui. (Acte 2, scène 3, ORONTE)
  52. Je croyais qu'il allait me suivre. (Acte 2, scène 5, FANCHON)
  53. Ma chère Fanchon, je suis le plus amoureux de tous les hommes. (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  54. Quand pourrai-je savoir certainement, ce que les regards d'Angélique ne me font entendre qu'à demi ? (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  55. Je vous découvrirais bien ses petits sentiments ; mais vous m'avez la mine d'être de nos beaux à la mode, qui sont insupportables dès qu'on leur a fait entrevoir le moindre penchant pour eux. (Acte 2, scène 5, FANCHON)
  56. Oh, Phénix tant qu'il vous plaira : je connais les allures des jeunes gens. (Acte 2, scène 5, FANCHON)
  57. Je ne vous dirai pourtant pas qu'on vous aime ; mais faisons comme si on vous aimait. (Acte 2, scène 5, FANCHON)
  58. C'est à quoi je vais songer. Cachez-vous un moment dans ce cabinet ; (Acte 2, scène 5, FANCHON)
  59. Ma tante, qu'ai-je fait, vous voilà furieusement en colère. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  60. Je vous demande pardon ; mais je ne suis pas assez savante pour distinguer d'avec la colère, un zèle qui fait dire des injures. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  61. Je vous dis des injures, moi ! (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  62. Mais vraiment je vous trouve bien impertinente de me dire à mon nez ces sottises-là ; suis-je capable de dire des injures ? Vous êtes une extravagante à qui je dis poliment ses vérités. (Acte 2, scène 6, B?LISE)
  63. Écoutez ma petite nièce, je veux bien vous en avertir, quand Dorante vient ici, il n'est pas difficile de juger qu'il n'y vient que pour moi, et je viens pourtant de m'apercevoir que vous vous attribuez ses regards et ses visites... (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  64. Et pourquoi, ma tante, ne voulez-vous pas que je les prenne pour moi ? (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  65. Hé bien, ne voilà-t-il pas ma petite ridicule avec sa jeunesse ; apprenez sotte que vous êtes, qu'il n'y a point d'homme raisonnable qui puisse s'attacher à une petite créature comme vous, dont le coeur et l'esprit ne sont pas encore au monde. (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  66. Oh, je vous assure que je sais bien qu'il faut être jeune pour plaire aux hommes. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  67. Lui, vous ne savez ce que vous dites ; je suis persuadée moi, qu'il n'a point des yeux pour la jeunesse, et s'il vous arrive jamais d'attirer ses regards, je vous déshériterai. (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  68. Mais vraiment vous ne lui plaisez point ; et sans aigreur, je veux bien vous désabuser ; il faut vous apprendre à vous connaître en vraie passion. (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  69. Ne remarquez-vous pas que quand les regards de Dorante rencontre les miens, il baisse aussitôt la vue, et prend un sérieux qui marque la naissance d'une passion violente, mais respectueuse ; au contraire s'il lui arrive de jeter les yeux sur vous par hasard, ou par politesse, il reprend dans le moment même cet air enjoué et badin : marque infaillible de la tranquillité du coeur. (Acte 2, scène 6, B?LISE)
  70. Et moi, ma tante, je ne comprends pas qu'un homme puisse aimer une femme, rien que pour son esprit. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  71. Pour sa jeunesse, pour sa beauté ? (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  72. La jeunesse, la beauté ! (Acte 2, scène 6, B?LISE)
  73. Fi, vous dis-je. (Acte 2, scène 6, B?LISE)
  74. Je le vois bien : mais moi je suis bien aise d'être jeune et jolie, d'avoir de beaux yeux, une belle bouche, un teint vermeil. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  75. Hé fi, fi, fi, si Dorante était capable d'aimer ces sottises-là, je le haïrais à la mort. (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  76. Et moi je vous le céderais de bon coeur, s'il était comme vous le dites ; car l'amour... (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  77. À l'école, à l'école, vous dis-je, il faut étudier trente ans l'amour avant que d'en parler. (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  78. Il extravague, Madame, il est tout feu dans cette chambre où il se tourmente comme un possédé ; il se promène à grands pas, il se mord les doigts, fronce le sourcil, se donne de grands coups sur le front, parle tout seul, et de temps en temps il reprend un air gai, fait trois ou quatre cabrioles, et puis il griffonne je ne sais pas quoi sur ses tablettes. (Acte 2, scène 7, FANCHON)
  79. Enfin s'il n'est pas tout à fait fou, je crois qu'il ne s'en faut guères du moins, et je n'oserais dire ce que je soupçonne. (Acte 2, scène 7, FANCHON)
  80. Explique-toi, te dis-je ? (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
  81. Hé bien, Madame, je crois qu'il est amoureux de vous. (Acte 2, scène 7, FANCHON)
  82. Oui vraiment, il y a du mourir dans son affaire ; il en était là quand je suis venue. (Acte 2, scène 7, FANCHON)
  83. Il faut empêcher cela, Fanchon ; je veux bien qu'on m'aime, mais mourir chez moi, cela ne me plairait pas. (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
  84. Vraiment oui, je crois qu'il en a bien envie. (Acte 2, scène 7, ANGÉLIQUE)
  85. Oh, je gagerais bien que si, moi. (Acte 2, scène 7, ANGÉLIQUE)
  86. Taisez-vous, vous dis-je, encore une fois, et m'attendez-là ; je vais revenir : au moins, ne vous avisez pas d'entrer là-dedans sans moi... (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
  87. Fanchon me fait signe, je ne comprends rien à tout ceci ; mais il faut qu'elle ait ses raisons... (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  88. Je vieillirai comme elle, mais je voudrais bien savoir si je deviendrai ridicule comme elle. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  89. Je ne puis plus souffrir son humeur, j'aime mieux aller dans un Couvent ; mais dans ce Couvent je ne verrai plus Dorante. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  90. Si Dorante m'aimait autant que je l'aime, et que mon oncle voulût... (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  91. Ma tante est là au moins... mais quand elle n'y serait pas, je n'aime pas qu'on me vienne ainsi surprendre. (Acte 2, scène 9, ANGÉLIQUE)
  92. Hé pourriez-vous me pardonner, si je négligeais un moment si difficile à ménager ? (Acte 2, scène 9, DORANTE)
  93. Peut-être n'aurai-je de ma vie une occasion si favorable pour vous apprendre... (Acte 2, scène 9, DORANTE)
  94. Ne m'apprenez rien, je ne veux rien apprendre de vous. (Acte 2, scène 9, ANGÉLIQUE)
  95. Ah que je serais heureux si vous deviniez tout ce que j'ai à vous dire ! (Acte 2, scène 9, DORANTE)
  96. Que devinerais-je ? (Acte 2, scène 9, ANGÉLIQUE)
  97. Que je vous adore. (Acte 2, scène 9, DORANTE)
  98. Ma tante est là vous dis-je. (Acte 2, scène 9, ANGÉLIQUE)
  99. Moi, je vous ai donné mon coeur. (Acte 2, scène 9, ANGÉLIQUE)
  100. Je ne puis dissimuler davantage, j'ai entendu... (Acte 2, scène 9, DORANTE)
  101. Ah ce n'était pas cela que je disais : mais vous vous repentirez de votre curiosité, et cela sera cause que je ne vous regarderai de ma vie. (Acte 2, scène 9, ANGÉLIQUE)
  102. Je vous défends de me voir. (Acte 2, scène 9, ANGÉLIQUE)
  103. En vérité, je ne vous comprends point. (Acte 2, scène 9, DORANTE)
  104. Je suis contre vous dans une colère épouvantable. (Acte 2, scène 9, ANGÉLIQUE)
  105. Je suis au désespoir, Fanchon. (Acte 2, scène 10, DORANTE)
  106. Et moi je vous permets tout, ne vous mettez pas en peine, allez-vous-en seulement qu'on ne vous voie pas ensemble. (Acte 2, scène 10, FANCHON)
  107. Où suis-je ? (Acte 2, scène 10, BÉLISE)
  108. Je ne sais ce que je dis ; je ne sais ce que je fais ; je ne comprends plus rien à tout ce que vous me dites. (Acte 2, scène 10, B?LISE)
  109. Je n'en suis pas surpris, Madame. (Acte 2, scène 10, LE-POÈTE)
  110. Oui, je vous quitte, et je vous défends de me suivre ; ou tout au moins, je vous commande de me donner le temps de me remettre. (Acte 2, scène 10, BÉLISE)
  111. Je n'ai pu lui en ménager davantage, et la bonne tante est trop vive pour une longue conversation. (Acte 2, scène 12, LE-POÈTE)
  112. Mais voici je crois le rival de Dorante. (Acte 2, scène 12, FANCHON)
  113. Il n'a que le mauvais de ce pays-là, les faux airs, le patelinage, et la gueuserie : allez-vous en rejoindre la tante, et moi je vais sonder un peu... (Acte 2, scène 12, FANCHON)
  114. Monsieur, je suis votre très humble servante. (Acte 2, scène 13, FANCHON)
  115. Je ne l'ai pas vu, Monsieur. (Acte 2, scène 13, FANCHON)
  116. Oh vraiment oui, Monsieur, nous avons servi en même maison ; je l'ai vu laquais chez un homme qui l'avait été. (Acte 2, scène 13, FANCHON)
  117. Le coquin a fait ses affaires aux dépens des miennes ; mais je suis né pour cela, moi ; je fais la fortune de tout le monde. (Acte 2, scène 13, LE-MARQUIS)
  118. Oh palsambleu, Fanchon, je veux faire la tienne, et je te marierai à Florentin, l'élite de mes valets de chambre. (Acte 2, scène 13, LE-MARQUIS)
  119. Je ne mériterai jamais, Monsieur, que vous preniez le soin de me marier. (Acte 2, scène 13, FANCHON)
  120. Je lui dois déjà vingt années de ses gages. (Acte 2, scène 13, LE-MARQUIS)
  121. Je le ferai mon Concierge. (Acte 2, scène 13, LE-MARQUIS)
  122. J'en suis persuadée ; mais voici votre Intendant apparemment, il a quelque réponse à vous rendre ; je vous laisse. (Acte 2, scène 13, FANCHON)
  123. Hé bien, Monsieur, je suis fait pour vous attendre comme vous voyez ; m'apportez-vous de l'argent encore ? (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  124. Je n'ai pu trouver que cent pistoles, et pour les avoir il a fallu faire mon billet de deux mille livres. (Acte 2, scène 14, L-INTENDANT)
  125. Vous m'accommodez bien vraiment, vous me ruinez, vous m'obérez, vous êtes un joli jeune homme ! (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  126. Si vous trouvez que l'intérêt soit trop fort, je vais reporter les cents pistoles. (Acte 2, scène 14, L-INTENDANT)
  127. Je ne vous dis pas cela, Monsieur, je ne vous dis pas cela, j'ai besoin d'argent ; cependant vous m'assassinez, vous me coupez la gorge. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  128. Je ne vous en dis rien, Monsieur, voilà qui est fini, je le veux bien comme cela : je me ruine pour vous faire plaisir, ne suis-je pas le maître ? (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  129. Oui, je suis un chien, un bourreau, vous avez raison ; mais si vous vouliez cependant... (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  130. Cela est vrai, cela est vrai, Monsieur, il me faut de l'argent, je vous avoue mon faible. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  131. Pour cela je n'ai pas le moindre tort ; je prends des étoffes pour me doubler un Carrosse, je change de dessein, les étoffes me restent, je les joue, je le troque, je les donne. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  132. Je suis accablé de mille créanciers, qui jettent feu et flamme contre vous ; qui disent que vous leur ferez faire banqueroute. (Acte 2, scène 14, L-INTENDANT)
  133. Mais j'ai un secret infaillible pour le faire consentir ; il se repose sur mes soins de la conduite de son procès, je gouverne son Rapporteur, tous les Juges sont mes Intimes, j'achète les droits de sa Partie, et je fais juger l'affaire à mon avantage : jugez si la nièce me peut manquer ? (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  134. Tu fais la rétive, fortune, mais parbleu je te briderai, petite sotte ma mie, et cette aubaine-ci ne m'échappera pas. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  135. Ah palsambleu, je vous trouve admirable ! (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  136. Mais enfin, il me semble que je fais bien les choses, et en homme d'honneur j'épouserai la nièce. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  137. Entre nous je m'accommoderais bien de l'argent, sans me charger de la fille ; mais il y aurait quelque petite chose à dire à cela, et il faut empêcher de parler le petit monde, et puis, je crois que je suis amoureux. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  138. J'y ai pourvu, je connais son faible ; un rien suffit pour le détourner des affaires les plus sérieuses, et je lui détache des curieux de plusieurs espèces, qui jusqu'à la fin du procès (quelque avis qu'on lui donne) l'empêcheront d'y faire attention. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  139. Palsambleu je le vais traiter d'un air... (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  140. Monsieur, comme votre Intendant me renvoie toujours à vous, et que vous me renvoyez toujours à lui, pardonnez si vous sachant ensemble, je viens vous importuner jusques dans cette maison. (Acte 2, scène 15, LE-TAILLEUR)
  141. Je ne vous recommande autre chose tous les jours, Monsieur, que de contenter les petits ouvriers. (Acte 2, scène 15, LE-MARQUIS)
  142. Je le savais bien, moi, que c'était votre faute. (Acte 2, scène 15, LE-TAILLEUR)
  143. Palsambleu, je sais, je sais, qu'il faut contenter ce pauvre diable. (Acte 2, scène 15, LE-MARQUIS)
  144. Comment voulez-vous que je fasse ? (Acte 2, scène 15, L-INTENDANT)
  145. Je n'ai pas d'argent. (Acte 2, scène 15, L INTENDANT)
  146. Mais je ne vous dis pas de payer, je vous dis de contenter ; contentez, vous dis-je, est-ce que je ne me fais pas comprendre ? (Acte 2, scène 15, LE-MARQUIS)
  147. Ma foi, Monsieur, je l'en défie. (Acte 2, scène 15, LE-TAILLEUR)
  148. Mais, Monsieur, qu'on me paye du moins ce que je vous ai fourni depuis la dernière campagne, car les parties n'en sont point arrêtées. (Acte 2, scène 15, LE-TAILLEUR)
  149. Vous passez pourtant tous les Étés à Paris ; mais tout au moins qu'on me donne quelque chose, je prendrai tout ce qu'on voudra. (Acte 2, scène 15, LE-TAILLEUR)
  150. Voilà parler cela. Vous devenez raisonnable. Hé bien, puisque vous prenez les choses du bon côté ; d'honneur vous aurez de l'argent, quand je devrais vous payer moi-même sur mes menus plaisirs. (Acte 2, scène 15, LE-MARQUIS)
  151. Que je sache le temps s'il vous plaît ? (Acte 2, scène 15, LE-TAILLEUR)
  152. Adieu mon ami, cela est fini, je ferai votre affaire, adieu. (Acte 2, scène 15, LE-MARQUIS)
  153. Que je ne vous détourne point, Monsieur, vous êtes ici comme chez vous, et vous pouvez... (Acte 2, scène 16, ORONTE)
  154. Il me demande de l'emploi, je lui en ferai donner par un partisan de mes intimes, qui est le filleul de ma nourrice. (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
  155. Je suis l'appui des opprimés, et la ressource des misérables. (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
  156. Hé à propos, cela me fait souvenir d'une chose, Monsieur l'Intendant ; montez dans mon Carrosse, et allez chez la grosse Comtesse, savoir des nouvelles de l'affaire que je lui ai recommandée. (Acte 2, scène 16, LE MARQUIS)
  157. Hé bien, mon cher, avez-vous fait affaire avec ces Troqueurs que je vous ai envoyés ? (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
  158. Ils m'ont amusé jusqu'à présent ; et ils m'avaient fait oublier d'aller chez mon Procureur ; mais je m'y en vais de ce pas. (Acte 2, scène 16, ORONTE)
  159. Je veux une fois dans ma vie vaincre ma négligence. (Acte 2, scène 16, ORONTE)
  160. Je t'empêcherai bien de la vaincre. (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
  161. Hé, Monsieur Oronte, je songe que mon Intendant pourrait prendre ce soin. Je vais lui ordonner d'y aller. (Acte 2, scène 16, LE MARQUIS)
  162. Je vous loue de vous évertuer. (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
  163. Monsieur, Monsieur Oronte ; au moins je fais solliciter votre procès par des femmes de conséquence : les premiers mobiles de la robe s'en mêlent, mon cher, et... (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
  164. Que je vous ai d'obligation de m'épargner toutes ces peines-là. (Acte 2, scène 16, ORONTE)
  165. Je me confie entièrement à vous. (Acte 2, scène 16, ORONTE)
  166. Ne vous y fiez pas trop, je suis un peu faux... (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
  167. Je suis courtisan au moins, et nous ne valons pas grand chose nous autres. (Acte 2, scène 16, LE MARQUIS)
  168. À propos, je ne songeais pas que Dhotel est là-dedans qui apporte cette urne de porcelaine pour troquer. (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
  169. Je vais y envoyer de ce pas. (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
  170. Oui, la peste m'étouffe. Je ne lui jamais vu le coeur touché que cette fois-ci ; et pourtant ce n'est pas faute qu'il ne soit aimé. (Acte 3, scène 1, LOLIVE)
  171. Pour cela je n'en doute point ; un joli homme comme lui ne saurait manquer de pratique ; le temps est bon. (Acte 3, scène 1, FANCHON)
  172. Songe à ce qu'il te recommande : pour moi je vais le retrouver en enrageant ; car je doute qu'il a encore quelque autre commission à me donner. (Acte 3, scène 1, LOLIVE)
  173. Palsambleu je ne puis pas grimeliner davantage. (Acte 3, scène 2, LE-MARQUIS)
  174. Je perds là sottement mon argent, sans avoir le moindre plaisir. (Acte 3, scène 2, LE MARQUIS)
  175. Mais je trouble un tête à tête ; je pense, eh ! (Acte 3, scène 2, LE MARQUIS)
  176. Hé, allez, allez, Monsieur, je suis comme il faut être pour la femme d'un valet de chambre. (Acte 3, scène 2, FANCHON)
  177. Que je ne sois pas cause... (Acte 3, scène 3, LE-POÈTE)
  178. Je vous assure, Monsieur... (Acte 3, scène 3, LE-POÈTE)
  179. Je parle sublime, oui, quand je veux. (Acte 3, scène 3, LE-MARQUIS)
  180. Ma foi, Monsieur, je n'ai plus guères le coeur au métier ; depuis que tout le monde se mêle de juger des ouvrages d'esprits, il y a trop à risquer. (Acte 3, scène 3, LE-POÈTE)
  181. Sans rancune, Monsieur Licandre ; car enfin je révère les doctes, et ma folie est les belles lettres ; je dévore les conversations savantes. (Acte 3, scène 3, LE-MARQUIS)
  182. Puisque que cela est ainsi, je vais vous réciter un petit chef-d'oeuvre de poésie que je mettrai dans peu sous la presse. (Acte 3, scène 3, LE-POÈTE)
  183. Je me donne au diable, vous me ferez bien plaisir. (Acte 3, scène 3, LE-MARQUIS)
  184. Je commence par ordre... (Acte 3, scène 3, LE-POÈTE)
  185. Hé, que vois-je ! (Acte 3, scène 4, LE-MARQUIS)
  186. En vérité Monsieur, je suis vivement pénétré de votre douleur. (Acte 3, scène 4, LE MARQUIS)
  187. J'en suis inconsolable, je vous assure. (Acte 3, scène 4, LE-MARQUIS)
  188. Je me souviendrai toute ma vie de ses dernières paroles : mon fils, me dit-il, en me serrant la main, ayez toujours... (Acte 3, scène 4, LE-SÉNÉCHAL)
  189. Madame, voilà un pauvre orphelin que je vous présente, qui n'a que vingt-cinq mille écus de revenu. (Acte 3, scène 5, LE-MARQUIS)
  190. Mon pauvre Marquis, je suis ruinée, je perdis hier tout ce que j'ai joué. (Acte 3, scène 5, LA-COMTESSE)
  191. Je prends part à votre affliction, Monsieur le Sénéchal. (Acte 3, scène 5, LA-COMTESSE)
  192. Monsieur le Sénéchal, je veux entamer la succession. (Acte 3, scène 5, LE-MARQUIS)
  193. En vérité je suis tout à fait sensible à la douleur qu'il a de la mort de son père. (Acte 3, scène 5, LA-COMTESSE)
  194. Voici huit cent louis d'or que je t'apporte, il en faut encore deux cents pour faire la somme nécessaire pour acheter les droits du procès. (Acte 3, scène 6, LA-COMTESSE)
  195. C'est de l'argent comptant, pourvu que je tienne la carte, car j'ai de l'ascendant sur lui. (Acte 3, scène 6, LA-COMTESSE)
  196. Oh, joue donc pour moi, car je suis le plus malheureux coquin... (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  197. Dieu me damne, Comtesse, je t'adore, et je t'épouserais, si je t'aimais moins. (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  198. On a dit à Madame que vous étiez ici, elle va quitter le jeu pour vous venir recevoir. (Acte 3, scène 7, FANCHON)
  199. Je suis dans le goût de te faire un petit présent, ma chère bonne, en seras-tu fâchée ? (Acte 3, scène 8, LE-MARQUIS)
  200. Pourvu que vous n'exigiez de moi, rien autre chose que de recevoir, je suis toute à votre service. (Acte 3, scène 8, FANCHON)
  201. Ça je suis amoureux de la petite nièce, il faut que tu m'en fasses aimer. (Acte 3, scène 8, LE-MARQUIS)
  202. Je ne serai pas ingrat d'un si bon office. (Acte 3, scène 8, LE-MARQUIS)
  203. De peur d'accident, voilà dix pistoles que je te prie de dépenser en bagatelles. (Acte 3, scène 8, LE-MARQUIS)
  204. Vous êtes fort aimable, mais je ne répons pas que vous soyez aimé. (Acte 3, scène 8, FANCHON)
  205. Il faut bien que tu m'en répondes, c'est ton affaire. Je vais voir le jeu de la Comtesse, si nous ruinons le Sénéchal, ta fortune est faite. (Acte 3, scène 8, LE-MARQUIS)
  206. Je m'en suis toujours bien doutée. (Acte 3, scène 10, FANCHON)
  207. Je vais le chercher, il faut absolument qu'il vienne avec moi chez mon oncle. (Acte 3, scène 10, DORANTE)
  208. Monsieur je vous cherche avec empressement pour vous dire... (Acte 3, scène 11, DORANTE)
  209. Monsieur, je viens de voir la plus belle porcelaine ! (Acte 3, scène 11, ORONTE)
  210. Rien du tout : je vais chercher dans mon cabinet quelque chose digne d'être troqué contre cette Urne. (Acte 3, scène 11, ORONTE)
  211. Non : je n'irai nulle_part que je n'aie fait ce troc assurément. (Acte 3, scène 11, ORONTE)
  212. N'ai-je rien... (Acte 3, scène 11, ORONTE)
  213. Je viens d'apprendre qu'un de mes oncles est votre Rapporteur ; et selon ce que j'ai ouï dire, assurément le Marquis vous fourbe. (Acte 3, scène 11, DORANTE)
  214. Oui, je fais réflexion... (Acte 3, scène 11, ORONTE)
  215. Je vous en avais averti. (Acte 3, scène 11, DORANTE)
  216. Oui, oui, oui, je me souviens... (Acte 3, scène 11, ORONTE)
  217. Il faut en avertir Bélise si je n'y puis pas mettre ordre moi-même. (Acte 3, scène 11, DORANTE)
  218. Je vais chercher ce buste. Je vous mènerai si vous voulez... (Acte 3, scène 12, ORONTE)
  219. Oui, Monsieur, quand vous devriez me tuer, je ne puis m'empêcher de vous le dire, il faut être absolument fou, pour abandonner comme vous faites, le soin des affaires les plus importantes. (Acte 3, scène 12, FANCHON)
  220. Pendant que le gros jeu qui se joue occupe l'attention de tout le monde, dérobons-nous à la cohue, et profitons mutuellement des charmes de notre esprit. Je vous prie à quoi rêvez-vous ? (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  221. Madame, j'achève un impromptu de Musique qui sera de votre goût, je m'assure. (Acte 3, scène 1, LE-POÈTE)
  222. Fanchon, Fanchon, ma chère Fanchon, viens écouter ce petit impromptu, je te prie. (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  223. On ne trouve rien de tout cela dans la jeunesse. (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  224. C'est un abus épouvantable d'aimer de jeunes enfants de vingt ou vingt-cinq ans. (Acte 3, scène 1, B?LISE)
  225. La jeunesse et le printemps v.77 (Acte 3, scène 1, LE-POÈTE)
  226. Hé bien, Fanchon, après cela peut-on se soucier d'être jeune ? (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  227. Ma foi, Madame, ce n'est pas d'aujourd'hui que j'en suis dégoûtée, fi : la jeunesse c'est une infidèle qui nous abandonne, mais la vieillesse c'est une amie constante qui ne nous quitte qu'avec la vie. (Acte 3, scène 1, FANCHON)
  228. Bon cela ; car pour l'âge je ne suis encore qu'au commencement de mon été. (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  229. Dites au Printemps, Madame, dites au Printemps ; je soutiendrai toujours malgré le sot usage. (Acte 3, scène 1, LE-POÈTE)
  230. Pour moi, Madame, je ne suis point précoce. (Acte 3, scène 1, LE-POÈTE)
  231. Vous, vous êtes le premier français en qui j'ai trouvé du bon goût, de la délicatesse, et je vous assure que vous êtes aussi le seul... (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  232. Me suis-je trompé ? v.97 (Acte 3, scène 1, LE-POÈTE)
  233. Licandre, je ne sais que vous répondre. (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  234. Je ne puis vous exprimer ce que je sens, aide-moi, Fanchon, je te prie. (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  235. Depuis que je vous ai vu, tout le reste du monde m'est insupportable. (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  236. Je le crois bien, Madame. (Acte 3, scène 1, LE-POÈTE)
  237. Je vous en assure. (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  238. Cependant tant que Dorante sera libre, je ne serai point sans inquiétude. (Acte 3, scène 1, LE-POÈTE)
  239. Dorante, que Dorante ne vous fasse point d'ombrage je vous le sacrifie. (Acte 3, scène 1, FANCHON)
  240. Je suis là-dessus d'un e délicatesse qui passe l'imagination. (Acte 3, scène 1, LE-POÈTE)
  241. Je n'exige point des choses... (Acte 3, scène 1, LE-POÈTE)
  242. Vous n'exigez point cela, mais je vous l'accorde ; qu'on y fasse consentir mon frère, je ferai là-dessus ce qu'il faudra. (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  243. Je suis le plus heureux mortel... (Acte 3, scène 1, LE-POÈTE)
  244. Il devrait être ici il y a une heure, je l'ai mis sur les voies de l'Intendant du Marquis, pour tâcher de découvrir quelque chose. (Acte 3, scène 3, DORANTE)
  245. J'ai fait fort exactement... enfin vous voyez comme je me suis sacrifié pour votre service. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  246. Je pense qu'il est ivre, Fanchon ? (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  247. Je m'en vais vous le dire. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  248. Hé qu'ai-je affaire, morbleu ?... (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  249. Je te casserai la tête assurément, si tu ne... (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  250. Je l'ai laissé sous la table, il n'avait plus aucun signe de vie. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  251. Hé, ne t'avais-je pas donné ordre... (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  252. Je lui ai donné la question ordinaire et extraordinaire ; il a tout avoué. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  253. Ne me brouillez pas, Monsieur, si vous me brouillez, je vous planterai là. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  254. Ne me brouillez pas, laissez-moi me mettre à table, et je vous conterai tout par l'ordre des bouteilles. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  255. Vous verrez que vous me brouillez, car je ne possède pas trop bien l'histoire, mais tant va qu'enfin je lui ai attrapé une lettre que Monsieur l'Intendant écrivait à Monsieur_le_Marquis. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  256. Qu'en faveur de la lettre, je te pardonne de t'être enivré. (Acte 3, scène 4, FANCHON)
  257. Ça, je m'en vais me coucher, quand j'aurai bu un coup, s'entend. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  258. À propos, si nous devenons jamais mari et femme, point d'erreur de calcul, je te prie. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  259. Cette lettre m'apprend les projets du Marquis, et m'instruit de se qu'il faut faire pour les rendre inutiles. (Acte 3, scène 5, DORANTE)
  260. Je suis discret : achevez, achevez votre petite négociation. (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  261. Si j'avais quelque chose à lui dire, Monsieur, je ne craindrais pas que vous en fussiez le témoin, mais je n'ai rien à négocier. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  262. Ah je le crois, jeune et bien fait comme vous êtes, on va droit au coeur de la belle, et l'on ne prend point les chemins détournés de la négociation. (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  263. Mon mérite est médiocre, Monsieur ; croyez-moi, je sais me connaître. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  264. Je sais tout ce qu'on peut savoir là-dessus. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  265. Il est dangereux de me disputer le terrain, je vous en avertis. (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  266. Je le veux croire. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  267. Je suis pourtant bien aise de vous l'expliquer mieux, et de vous dire net, que si je vous vois davantage mettre le pied dans ce logis... (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  268. Je vous apprendrai, mon petit Monsieur, de quel bois je me chauffe. (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  269. Je vous promets, Monsieur que vous n'aurez pas lieu de vous plaindre de moi. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  270. Vous serez content je vous en assure ; mais je vous prie que j'aie l'honneur de vous dire un mot en particulier. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  271. Parbleu ce compliment me donne un extrême plaisir ; cela me faisait peine de vous voir mollir, et je suis ravi de vous trouver un brave homme ! (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  272. Et moi je serais bien fâché que vous ne le fussiez pas. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  273. Écoutez : je me connais un peu en vraie valeur, et pour peu que je tâte un homme, et que je lui serre le bouton, je vois bientôt ce qu'il a dans le ventre. (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  274. Allez, Monsieur, je suis content de vous. (Acte 3, scène 6, LE MARQUIS)
  275. Et je ne le suis pas, moi. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  276. Croyez-moi, je suis votre serviteur, et si jamais j'ai quelque affaire, je ne veux point d'autre second. (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  277. Je suis votre ami. (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  278. Avant qu'il soit peu, vous saurez que je vous connais à fond. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  279. Fanchon, je prends ce moment-ci, pour m'entretenir avec toi. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  280. Va, va, Fanchon, je suis en sûreté ; Monsieur_le_Marquis m'épargnera. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  281. Je ne suis pas une conquête digne de lui. (Acte 3, scène 7, ANG?LIQUE)
  282. Je veux être déshonoré si je ne m'applaudis davantage de l'avoir emporté d'assaut ce petit coeur mutin, que d'avoir enfoncé seul quatre escadrons de cavalerie. (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)
  283. Sais-tu bien Fanchon, que cet enfant-là avec sa simplicité pastorale et bourgeoise va traîner après son char vingt Marquises et autant de Duchesses que je lui sacrifie. (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)
  284. Écoutez la belle, pendant que je suis en humeur de faire une folie avec vous, hâtons la noce : je suis sujet aux réflexions et... (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)
  285. Je pense que vous parlez de mariage ? (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  286. Ce mot dans votre bouche me fait frémir, Fanchon, je crois que je vais me trouver mal. (Acte 3, scène 7, ANG?LIQUE)
  287. Je croyais que ce mot-là la ferait revenir de l'agonie. (Acte 3, scène 7, FANCHON)
  288. Je vois bien qu'il faut que je me fasse entendre à elle à force de magnificence. (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)
  289. J'ai déjà fait votre maison ; J'ai arrêté un grand Maure, deux Coureurs, un petit Nain, trois brodeuses et quatre Valets de chambre ; je supprime les Damoiselles, fi cela est bourgeois en diable, hé bien bichonne, me suis-je rendu intelligible ? (Acte 3, scène 7, LE MARQUIS)
  290. Allons, fanfan, commencez à entrer en possession ; donnez-moi votre main, donnez, vous dis-je. (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)
  291. La pudeur, la pudeur, vous voulez donc que je la prenne moi-même ? (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)
  292. Diantre il est dangereux de lui disputer le terrain je vous en avertis. (Acte 3, scène 7, FANCHON)
  293. Je serais bien fâchée d'avoir quelque chose à démêler avec lui. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  294. Je suis un dangereux compère, oui. (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)
  295. Et moi je n'aime pas à trouver tant de familiarité dans les hommes, cela ne m'est pas ordinaire. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  296. Je suis ruinée ! (Acte 3, scène 8, LA-COMTESSE)
  297. Je suis morte ! (Acte 3, scène 8, LA COMTESSE)
  298. Il faut qu'il m'ait filouté ; je m'en vais l'attendre au bout de la rue, je m'en vais l'étrangler, je m'en vais me jeter dans la rivière. (Acte 3, scène 9, LA-COMTESSE)
  299. Allez, je m'en vais vous suivre, ouf. (Acte 3, scène 9, LE-MARQUIS)
  300. Victoire, victoire, Monsieur_le_Marquis, prenez part à ma joie, je viens de ruiner la Comtesse : il faut avouer que j'ai joué d'un grand bonheur. (Acte 3, scène 10, LE-SÉNÉCHAL)
  301. En vérité je suis vivement pénétré de votre douleur. (Acte 3, scène 10, LE-SÉNÉCHAL)
  302. Je suis ruiné, je suis perdu, je suis abîmé. (Acte 3, scène 10, LE-MARQUIS)
  303. Et si vous ne me prêtez présentement mille pistoles, il faut que je m'aille pendre. (Acte 3, scène 10, LE-MARQUIS)
  304. Je vous jure que j'en serais au désespoir. (Acte 3, scène 10, LE-SÉNÉCHAL)
  305. Je te briderai pourtant. (Acte 3, scène 11, LE-MARQUIS)
  306. je te fixerai assurément. (Acte 3, scène 11, ORONTE)
  307. Que vous venez à propos. Je viens de perdre mille pistoles ; je perds deux cent mille livres si vous ne me prêtez tout à l'heure mille pistoles. (Acte 3, scène 11, LE-MARQUIS)
  308. Mille pistoles, je ne vous en demande pas davantage, mon cher, mon tout adorable Monsieur Oronte, mille pistoles me rachèteront la vie. (Acte 3, scène 12, LE-MARQUIS)
  309. Je sais pourquoi vous en avez besoin et je viens vous dire que l'affaire est faite. (Acte 3, scène 12, DORANTE)
  310. J'écoute, et je n'y comprends rien. (Acte 3, scène 12, LE-POÈTE)
  311. Je me pique de l'être sur tout, et c'est par cette raison-là que j'ai fait faire la transaction au nom de Monsieur Oronte. (Acte 3, scène 12, DORANTE)
  312. Je suis aussi mêlé là-dedans. (Acte 3, scène 12, ORONTE)
  313. Parbleu mon cher, vous m'avez prévenu, je vous l'avoue. (Acte 3, scène 12, LE-MARQUIS)
  314. Palsambleu cela est fort plaisant, on me joue donc, je pense ? (Acte 3, scène 12, LE-MARQUIS)
  315. Monsieur, sans déguisement vous pouvez faire tout mon bonheur, je suis amoureux de votre nièce, elle m'aime. (Acte 3, scène 13, DORANTE)
  316. Je vous la donne, et vous assure le bien que vous m'avez conservé. (Acte 3, scène 13, ORONTE)
  317. Notre Comédie ne sera pas mauvaise, nous avons eu assez de matière, et vous fournissez un dénouement comme je l'aurais souhaité. (Acte 3, scène 13, LE-POÈTE)
  318. Au moins c'est à condition que je n'entendrai parler ni de Notaire, ni d'Articles, ni de Contrat ; je ne veux plus avoir la tête rompue de toutes ces bagatelles, je ne me mêlerai que du ballet et des divertissements de la noce. (Acte 3, scène 13, ORONTE)
  319. Je vous livre son consentement. (Acte 3, scène 13, LE-POÈTE)

L'ESPRIT DE CONTRADICTION (1700)

  1. Non, Monsieur, je ne peu pu duré avec l'esprit de Madame votre femme. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  2. Tout franc je n'aime point à être jardinier là ou li a des femmes, car eune femme dan eun jardin fait pu de dégât qu'un millier de taupes. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  3. Al arrache ce que j'ai planté, a replante ce que j'ai arraché, quand je greffe du Bon-Crequin, a di que c'est de la Bargamote ; là où j'ai planté des Choux, a veut qu'il y vienne des Raves, n'y a rien dont a ne s'avise pour ale à rebours de moi ; hier a vlait pour avoir des preunes pu grosses, qu'on les semi su couche comme des melons , je crois, Gueu me pardonne , qu'a me fera bentos planter des citrouilles en espalier. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  4. Tu ne sortiras point, va, je te soutiendrai. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
  5. Comment me souquinriais vous contre elle, qu'on ne pouvé pas vous y souteni vous-même, ne vous dis je pas toujou qu'ous ete trop docile, drès qu'à veut queuque chose, vous dite ouy , drès qua vois qu'ou dite oui, a dit on, et vous le dite itou , épi a redit oui par controvarse, et vous le voulez bian. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  6. Que veux-tu , Lucas, j'aime ma femme, elle n'a point d'autre plaisir que de faire tout le contraire de ce que je veux , Je lui laisse cette petite satisfaction-là. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
  7. Si c'était son plaisir da ; mais gna rien à crainde, son humeur est trop reveche pour ça : tantia, Monsieur , qu'en cas de votre fille, si je nétais pu cian, comment feriais-vous, car gn'y à que moi qui a assez d'entendement pour faire revirer l'esprit de vote femme ; vous n'y entendérian-vous ? (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  8. Je conviens que tu as plus d'imagination que moi, et plus de bon sens que bien des Philosophes qui n'en ont point. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
  9. Je n'en sais rian, Madame. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  10. Mais, mon mari par là, Motus ; et parce qu'al a vu que je ne l'y baillais pas de quoi contredire, c'est pour ça qu'a m'a chasssé comme ça tous les jours, et j'ai des finesses pour qu'a me reflatte par contradiction. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  11. Je vais t'attendre sous ce berceau. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
  12. Je serais morgué bien fâché de quitter ce bourgeois-ci, sa bourgeoiserie est pu argenteuse que ben des gentilhommeries que li a. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  13. Il peut m'ordonner de vous garder céans, mais à coup sûr je ne lui obéirai pas. (Acte 1, scène 3, MADAME ORONTE)
  14. Allons, vite , venez me rendre les clefs, et que je vous paye vos gages. (Acte 1, scène 3, MADAME ORONTE)
  15. Je fuis bien fiché de vous quitter. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  16. Vous riez, je crois. (Acte 1, scène 3, MADAME ORONTE)
  17. Ça, Madame, je vas vous rendre vos clefs. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  18. Je veux savoir de quoi vous riez. (Acte 1, scène 3, MADAME ORONTE)
  19. Je ne peu pu me retenir, aussi ben me vla tou chassé, je ne vous crains pu. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  20. Ha, ha, je dois deun drôle de tour que je vous ai fait. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  21. Ha , ha, tout franc c'est que comme li a longtemps que je fis las de vote humeur acariate, de que je veux vous plante là, j'ai di à par moi : si Madame voit que je veux mon congé, a ne sera pas de stavis-là, si je veux être payé de mes gages, a me les requindra pour n'ete pas de mon opignion : ô faut mieux que je la fâche afin qu'a me chasse par elle-même. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  22. Afin que je vous chasse. (Acte 1, scène 3, MADAME ORONTE)
  23. Je vous ai fat eune querelle ; ha, ha... (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  24. Mais je vas vous bailler vos clefs. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  25. C'est pour ça que je m'en vas. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  26. Demain vous ne sériais pu en train de me chasser, je veux vous quitter. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  27. Il ne fera pas dit que je serai votre dupe ; vous voulez me quitter, et moi je neveux pas que vous me quittiez. (Acte 1, scène 3, MADAME ORONTE)
  28. Suis-je si méchante dans le fond ? (Acte 1, scène 3, MADAME ORONTE)
  29. Morgué nani, je sais bian que ce n'est pas par malice qu'ou faîte endever tout le monde , mais c'est que vote volonté est du naturel des hiboux, a ne va jamais de compagnée avec la volonté des autres. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  30. Je ne contredis jamais, à le bien prendre ; mais c'est que je n'aime point qu'on me contredise ; par exemple, je me fuis fâchée contre toi pour ton obstination , pourquoi t'obstines-tu à me cacher ce que je veux découvrir ? (Acte 1, scène 3, MADAME ORONTE)
  31. Ne sais-je pas que tu es le conseil, l'oracle de mon mari ? (Acte 1, scène 3, MADAME ORONTE)
  32. Je me doute ben itou de la pensée de Mademoiselle Angélique. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  33. Je sais ben encore mon avis a moi su tout ça. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  34. Mais ni de ma pensée ni de celle de Monsieur, ni de celle de vote fille , je ne vous en dirai non pu qu'il en pleut. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  35. Lucas, je t'en prie, dis-moi... (Acte 1, scène 3, MADAME ORONTE)
  36. Vous n'en fçaurais rain vous di-je car je vous vois veni, vous été tantôt su le oui, tantôt su le non. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  37. Je la marierai, je né la marierai pas, qu'en dit-il, qu'en dit-elle, et tou ça jusqu'à ce qu'ou voyais tous les chemins que les autres enfilerons, pour en prendre eun tout de guingouois qui ne ravienne à pas eun de ceux-là. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  38. Au contraire, je suis toujours dans le bon chemin, et chacun se détourne de moi par malice ; en un mot, je sais qu'on a céans quelque dessein contraire au mien : mais j'aperçois ma fille, il faut que je lui reparle encore. (Acte 1, scène 3, MADAME ORONTE)
  39. J'ai tous les sujets du monde de me plaindre de vous, car vous n'êtes qu'une dissimulée ; mais je suis bonne et raisonnable, et avant que de disposer de vous de manière ou d'autre, je veux bien encore consulter votre inclination ; parlez-moi donc sincèrement une fois en votre vie, voulez vous être mariée ou non ? (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  40. Je vous ai déjà dit, ma mère, que je ne dois point avoir de volonté. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  41. Vous en avez pourtant, avouez-le moi ; je n'ai en vue que vôtre satisfaction, ouvrez-moi votre coeur ; là , parlez naturellement, vous imaginez-vous que le mariage puisse rendre une fille heureuse. (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  42. Je vois quelques femmes qui se louent de leur état. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  43. Je commence à vous entendre. (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  44. Je ne vous entends plus : dites-moi un peu, vous avez vu cette nouvelle mariée, qui va de porte en porte se faire applaudir du choix qu'elle a fait, écoutez-vous ses discours avec plaisir. (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  45. Je ne dis pas cela, ma mère. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  46. Je ne le souhaite ni ne le crains ; je n'ai fait là-dessus que de simples réflexions, fur lesquelles je n'ai pris aucun parti, les raisons pour et contre me paraissent à peu près égales ; c'est ce qui a suspendu mon choix jusqu'à présent. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  47. Mais si je vous déterminais au mariage. (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  48. Et si je vous détermine à rester fille ? (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  49. Je n'y puis plus tenir. (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  50. Il sera dit que je n'aurai pas le plaisir de démêler votre inclination ? (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  51. Je vous obéirai jusqu'à la mort. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  52. Oui, oui, oui, car je veux que vous ayez une volonté, et vous n'en voulez point avoir. (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  53. On dira encore que j'aI tort ; cependant, c'est vous, oui, c'est votre esprit qu'on peut appeler vraiment un esprit de contradiction ; je ne puis plus vivre avec vous : une fille comme cela est un vrai fléau domestique, je veux m'en défaire absolument. (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  54. Oui, Mademoiselle, je vous marierai dès aujourd'hui, voilà deux partis qui se présentent, Valère d'un côté, Monsieur Thibaudois de l'autre, je ne vous ferai pas l'honneur non de vous donner le choix, vous épouserez celui des deux que je jugerai à propos. (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  55. Je vais pourtant consulter encore votre père ; si ses idées sont raisonnables, j'y donnerai les mains , mais si elles ne le sont pas, hon ! (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  56. Quelle violence il faut que je me fasse ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  57. Sincère comme je le suis naturellement, d'être contrainte à dissimuler avec tout le monde. (Acte 1, scène 5, ANG?LIQUE)
  58. Cependant je n'ose me confier à personne, dans la situation où je vois les choses. (Acte 1, scène 5, ANG?LIQUE)
  59. Je vous l'avoue, vos manières ont mis ma patience à bout ; je suis outré, non, je ne me possède plus, quand je pense que depuis le temps que je viens céans, ni mon amour, ni mon respect, ni mes prières, ni mes reproches, n'ont encore pu vous arracher une seule parole, sur quoi je puisse tabler... (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  60. Quand je vous parle de la plus violente passion qui fut jamais, vous m'écoutez avec une tranquillité, une indolence incompréhensible : car enfin on témoigne aux gens ou de la reconnaissance ou du mépris, ou de la pitié, ou de la colère. (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  61. Que dois- je donc juger d'un silence si obstiné ! (Acte 1, scène 6, VAL?RE)
  62. Vous devez juger que je suis prudente, et rien plus. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  63. Je n'en sais rien. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  64. Cela suffit pour moi, car j'ai intérêt d'être impénétrable à vôtre curiosité ; ne vous ai-je pas dit déjà, que j'ai formé certain projet pour mon établissement, et que suivant ce projet, il ne faut pas que ma mère sache, si je vous aime , ou si j'en aime un autre : il faut que mon père l'ignore aussi, et par conséquent, que vous l'ignoriez vous-même : car si vous le saviez, mon père, ma mère, et tous ceux qui vous voient, en seraient bientôt instruits. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  65. Je sais modérer cette vivacité, par exemple au moment que je vous parle je me possède plus que vous ne pensez, et je vous jure qu'un mot d'éclaircissement, oui un seul mot de votre bouche va me rendre aussi tranquille que vous. (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  66. Mais si ce mot était que je n'ai nul dessein de vous épouser. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  67. C'est ce que vous n'osez me dire, qu'entends-je ? (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  68. Vous n'êtes pas tranquille, le seriez-vous davantage si je vous promettais de n'être jamais a d'autre qu'à vous. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  69. Que vous iriez le publier aussitôt, voila comment vos transports de joie, ou vos désespoirs outrés pourraient divulguer mon secret s et dès que ma mère saurait le choix que je veux faire, elle en ferait un contraire à coup sîr ; ainsi trouvez bon que je vous laisse ignorer mes desseins. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  70. Je ne les ignore plus, ingrate, et puisqu'il faut vous le dire, je viens d'apprendre céans que vous épousez aujourd'hui Monsieur Thibaudois. (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  71. C'est pour cela que je suis revenu sur mes pas. (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  72. Et c'est ce qui m'a fait comprendre toute votre politique, je vois que vous m'avez ménagé jusqu'à présent, parce que je suis ami de votre mère ; vous craignez qu'irrité par vos refus, je n'empêche ce mariage. (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  73. Je vous serais trop galant homme pour empêcher un établissement avantageux pour moi. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  74. Non, cruelle, non, ne craignez rien, si vous pouvez être heureuse avec un autre, j'en mourrai de douceur, mais je ne m'y opposerai point. (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  75. Vous pourriez traverser mes desseins, mais s'il est vrai que je n'ai point d'inclination pour vous, vous ne la ferez pas venir à force de me chagriner ; prenez donc le parti qui me convient, ne voyez aujourd'hui ni mon père ni ma mère, je vous ai défendu de paraître ici, retirez-vous, je vous prie. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  76. Je ne vous tromperai point, car je ne vous promets rien. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  77. Ô pour me dire des injures attendez que je les ai méritées, je les mériterai peut-être bientôt, ne vous impatientez point. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  78. Réjouis-toi, ma fille, réjouis-toi, tu seras mariée selon mes désirs, je triomphe, et je l'emporterai enfin sur ma femme. (Acte 1, scène 7, ORONTE)
  79. Ah, mon père, je crains bien. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  80. Je l'emporterai, te dis-je, car elle vient de me proposer d'elle-même ce que je veux, et je n'ai pas fait mine de le souhaiter, de peur qu'elle ne change de dessein. (Acte 1, scène 7, ORONTE)
  81. Je pardonne la grossièreté en faveur de la franchise. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  82. On trouve qu'il n'a point d'esprit, je trouve moi qu'il en aurait beaucoup, s'il pouvait seulement se désacoûtumer, de dire à tort et à travers des choses où il n'y a ni rime ni raison. (Acte 1, scène 7, ORONTE)
  83. Je ne sais. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  84. Si fait, si fait, c'est fait, oui, oui, va, Angélique, je te baille ma foi. (Acte 1, scène 8, THIBAUDOIS)
  85. Pendant que vous délibérez , il est à propos que je me tienne auprès de ma mère. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  86. Cela presse, oui, attends, attends, je veux te voir encore, cela m'égaye, parlons de choses et d'autres, conte moi un peu. (Acte 1, scène 8, THIBAUDOIS)
  87. Que voulez-vous que je vous conte ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  88. Ho je veux que tu me contes, he ben je t'aime de tout mon coeur dea, conte moi un peu ça. (Acte 1, scène 8, THIBAUDOIS)
  89. Vous m'aimez, je vous en suis fort obligée, voila le conte fini. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  90. Oui, oui, va, je ferai cela ; dis-moi comment vas- tu faire ? (Acte 1, scène 9, THIBAUDOIS)
  91. C'est ce qui m'embarrasse , vous dis-je. (Acte 1, scène 9, ORONTE)
  92. Je n'en sais rien. (Acte 1, scène 9, ORONTE)
  93. Je vois bien que nous sommes aussi habiles l'un que l'autre pour imaginer ; mais par bonheur, j'ai un jardinier à qui il vient les meilleures pensées du monde, c'est une bonne tête. (Acte 1, scène 9, ORONTE)
  94. Hé bien, Lucas, rêves-tu à notre affaire, as-tu fait réflexion sur ce que je t'ai dit ? (Acte 1, scène 10, ORONTE)
  95. Je dis que ça n'est pas fait, car drés qua vera, que je le voulons tré-tous, a ne le voudra pu elle. (Acte 1, scène 10, LUCAS)
  96. je vous demande si.... (Acte 1, scène 10, LUCAS)
  97. Je vous demande don, si ne saurai pas que je fissions là... (Acte 1, scène 10, LUCAS)
  98. Vla de biaux avis qu'ous avé-là, fau vous faire Conseillé de Village, vous opinerais par écho ; je dis don moi, que la volonté de vote femme, est comme eune giroite, qui voudrait toujou se torner à l'encontre du vent, fau donc faire semblant que le vent vient d'aval, pour qu'a tourne d'amont ; ô ! (Acte 1, scène 10, LUCAS)
  99. Oui, mais pour qu'a le fine ben vue, fau qu'a le sine de rage ; et j'ai le secret pour l'agacer, c'est comme quand a vient pour argoter sur mon jardin, je fais semblant de ne dire mot, je ratisse ma bêche, a s'ostine su ma contenance, je secoue la tête, a pren ça pour des paroles, et a dispute contre ; le feu s'i boute, et quand sa conterdition est allumée, si vous l'y aliais soutenir qu al est honnête femme, a vous dirait, qu'ous en avé menti ; mais la via. (Acte 1, scène 10, LUCAS)
  100. Je vas l'ostiner, epi vous viendrais tout d'un coup l'y demander Valère. (Acte 1, scène 10, LUCAS)
  101. Tu étais là encore avec mon mari, il t'a dit apparemment lequel il veut choisir pour gendre, ou de Valère, ou de Monsieur Thibaudois que je lui ai proposé. (Acte 1, scène 11, MADAME ORONTE)
  102. Parce qu'il est plus jeune, n'est-ce pas qu'il plairait davantage à ma fille ? (Acte 1, scène 11, MADAME ORONTE)
  103. Ô bien, je lui déclare que malgré lui... (Acte 1, scène 11, MADAME ORONTE)
  104. Il le prend sur ce ton là ; je lui ferai bien voir... (Acte 1, scène 11, MADAME ORONTE)
  105. Il verra si je suis la maîtresse. (Acte 1, scène 11, MADAME ORONTE)
  106. Je voudrais bien savoir où vous prenez toutes les extravagances que vous venez de me dire. (Acte 1, scène 12, MADAME ORONTE)
  107. Je n'ai encore rien dit. (Acte 1, scène 12, ORONTE)
  108. Il est vrai que je venais pour vous parler. (Acte 1, scène 12, ORONTE)
  109. Je vous demande Valère ; et... (Acte 1, scène 12, ORONTE)
  110. Je vous prie, par complaisance pour moi... (Acte 1, scène 12, ORONTE)
  111. Dés demain, je donne ma fille à Monsieur Thibaudois. (Acte 1, scène 12, MADAME ORONTE)
  112. La raison est pour moi, et pour preuve que j'ai raison, c'est que cela fera comme je le veux, et dès aujourd'hui Monsieur Thibaudois est ici. (Acte 1, scène 12, MADAME ORONTE)
  113. N'ai-je pas tenu bon ? (Acte 1, scène 13, ORONTE)
  114. Je m'en vas voir, et pi je reviendrons encor crier que je voulons Valère, afin qu'a sine vitement pour l'autre. (Acte 1, scène 13, LUCAS)
  115. Je vais lui parler ; va vite rejoindre ta mère. (Acte 1, scène 14, ORONTE)
  116. Voilà les choses au point où je les souhaitais et les mesures que je prends, pourront réussir. (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  117. On m'a défendu de vous dire tout cela, et afin que vous ne me faisiez point parler malgré moi, je m'enfuis au plus vite. (Acte 1, scène 16, LE-LAQUAIS)
  118. Je vous donne avis que votre fille est d'intelligence avec Monsieur Thihaudois, quelle veut épouser ; et pour vous faire signer leur contrat, ils ont un Notaire en main, qui se doit trouver chez. (Acte 1, scène 17, MADAME ORONTE)
  119. Courage, Monsieur, crions ben fort que je ne voulons point Monsieur Tbibaudois, afin qua nous le baille pu vite. (Acte 1, scène 18, LUCAS)
  120. Je vous disons donc que... (Acte 1, scène 18, LUCAS)
  121. Je veux bien que vous sachiez que... (Acte 1, scène 18, ORONTE)
  122. Que je sommes vote mari. (Acte 1, scène 18, LUCAS)
  123. Je vous dis moi, que ma fille ne veut point de lui. (Acte 1, scène 18, ORONTE)
  124. En un mot, ma femme, vous m'avez proposé Monsieur Thibaudois, et moi je n'en veux point. (Acte 1, scène 18, ORONTE)
  125. J'aime la paix, et l'union, je ferai ce qui vous fera le plus agréable. (Acte 1, scène 18, MADAME ORONTE)
  126. C'est à moi d'en avoir pour un mari que j'aime, et que je respecte... (Acte 1, scène 18, MADAME ORONTE)
  127. Vous plaisantez, et je vous dis très sérieusement que Monsieur Thibaudois n'est point de mon goût. (Acte 1, scène 18, ORONTE)
  128. Votre goût détermine le mien, et je ne pense plus à Monsieur Thibaudois. (Acte 1, scène 18, MADAME ORONTE)
  129. Mais pourquoi vous emporter, puisque je vous donne ma parole ? (Acte 1, scène 18, MADAME ORONTE)
  130. Pour vous prouver ma sincérité, et ma soumission, je vais de ce pas défendre à Monsieur Thibaudois de mettre jamais le pied dans votre maison. (Acte 1, scène 18, MADAME ORONTE)
  131. Je crois qu'elle y va tout de bon : de quoi s'avise telle d'être complaisante aujourd'hui ? (Acte 1, scène 19, ORONTE)
  132. Je vais voir si c'est tout de bon, je ne saurais le croire. (Acte 1, scène 19, ORONTE)
  133. Hon, fau que li ai la queuque chose, je me doute quasiment. (Acte 1, scène 20, LUCAS)
  134. Hé bien Lucas , on va finer le contrat, c'est de l'argent qu'il faudra que je te baille. (Acte 1, scène 21, THIBAUDOIS)
  135. Je m'en vas voir encore tout ça, moi-même, attendez-moi là. (Acte 1, scène 21, LUCAS)
  136. J'aime pourtant bien cette petite Angélique : mais je me moque de cela, si je ne l'épouse pas, j'ai de quoi en épouser quatre autres. (Acte 1, scène 22, THIBAUDOIS)
  137. Ce que je viens d'entendre, et ce que vous m'avez dit tantôt, votre affectation à me renvoyer, le Notaire que j'ai vu ; tout enfin me prouve assez votre trahison ; mais vous ne méritez pas que j'en fois assez touché pour vous la reprocher. (Acte 1, scène 23, VALÈRE)
  138. Je prends le parti à du mépris et du silence. (Acte 1, scène 23, VAL?RE)
  139. Rien du tout, Monsieur Thibaudois : je voudrais bien savoir, Monsieur, de quel droit vous venez m'injurier ? (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  140. Sur quoi, je vous prie, pouviez-vous fonder vos espérances ? (Acte 1, scène 23, ANG?LIQUE)
  141. Quin, vois-tu la main que je lui baille, ces cinq doigts-là valent tous les contrats d'un Officier d'épée. (Acte 1, scène 23, THIBAUDOIS)
  142. Pour moi, je préfère la bonne humeur de Monsieur, à ce sérieux passionné dont vous ne sortez jamais. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  143. Pour te consoler je te prêterai de l'argent. (Acte 1, scène 23, THIBAUDOIS)
  144. Vous allez vous emporter ; retirez-vous, je vous prie, je n'aime pas les emportés. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  145. Hé, ni moi non plus ; je vais rejoindre ton père. (Acte 1, scène 23, THIBAUDOIS)
  146. Votre procédé me paraît si outré, que je pourrais vous soupçonner de feindre : je ne m'en flatte pas ; mais enfin , s'il était vrai que vous eussiez affecté de parler ainsi en présence de Monsieur Thibaudois... (Acte 1, scène 24, VALÈRE)
  147. Je vous parlerai à vous seul, comme je vous a parlé en la présence de Monsieur Thibaudois. (Acte 1, scène 25, ANGÉLIQUE)
  148. Mon père veut que je l'épouse, et je vous déclare que j'en suis ravie. (Acte 1, scène 25, ANG?LIQUE)
  149. Je ne puis plus me contenir ; plus de ménagements, je vais trouver votre mère. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
  150. Allez , Monsieur, allez ; vous pouvez lui dire , que je n'ai nulle inclination pour vous. (Acte 1, scène 25, ANGÉLIQUE)
  151. Je suis trahi, Madame, car enfin , il n'est plus temps de vous cacher mon amour pour une ingrate, vous voyez comme elle me traite. (Acte 1, scène 26, VALÈRE)
  152. J'entre dans votre situation, car je me conforme volontiers aux sentiments des autres. (Acte 1, scène 26, MADAME ORONTE)
  153. Non, après le procédé d'Angélique, je ne veux jamais entendre prier d'elle. (Acte 1, scène 26, VALÈRE)
  154. Je vous l'avouerai, je n'avais nulle envie de vous proposer ma fille. (Acte 1, scène 26, MADAME ORONTE)
  155. Je refuse vos offres, Madame, je ne fuis pas homme à violenter les inclinations. (Acte 1, scène 26, VALÈRE)
  156. Car tous s'accorde pour me contredire ; je vous prie, Monsieur... (Acte 1, scène 26, MADAME ORONTE)
  157. Je vous ferai de si gros avantages, que je vous obligerai à épouser ma fille. (Acte 1, scène 26, MADAME ORONTE)
  158. Quand je vous parlais ainsi je ne parlais pas sincèrement, pourquoi voulez-vous empêcher un riche établissement que je trouve avec Mr Thibaudois ? (Acte 1, scène 26, ANGÉLIQUE)
  159. Ma mère, je vous en conjure. (Acte 1, scène 26, ANGÉLIQUE)
  160. Taisez-vous, je sais toutes vos menées, le Notaire m'a tout dit ; vouloir me trahir, m'exposer à faire la volonté d'un mari ! (Acte 1, scène 26, MADAME ORONTE)
  161. Pour vous punir je vous ferai signer le même contrat, que vous aviez fait dresser contre moi, je vais le faire remplir du nom de Valère. (Acte 1, scène 26, MADAME ORONTE)
  162. Non, Madame, non, je ne signerai point , j'aimerais mieux mourir que d'épouser votre fille. (Acte 1, scène 27, VALÈRE)
  163. Comme je le sens, ingrate. (Acte 1, scène 27, VALÈRE)
  164. Et comme je le souhaitais, car pour vous le faire prononcer d'un ton à le persuader à ma mère, il a bien fallu vous le faire sentir vivement ; vous ne l'auriez pas si bien trompée, si je ne vous avais trompé vous-même. (Acte 1, scène 27, ANGÉLIQUE)
  165. Pour faire consentir ma mère à ce que je souhaitais, il a fallu laisser aussi mon père dans l'erreur, il a agi naturellement ; et quand j'ai vu qu'ils étaient tous pour Monsieur Thibaudois, j'en ai fait avertir ma mère, afin qu'elle fût contre ; un billet inconnu l'a instruite du complot, c'est ce billet qui a excité sa contradiction, voyant tout le monde contre vous, elle a pris votre parti, pour contredire tout le monde, et veut vous contraindre à m'épouser, pour vous contredire aussi. (Acte 1, scène 27, ANGÉLIQUE)
  166. Mon malheur m'accablait , mon bonheur m'éblouit, je ne le vois pas encore. (Acte 1, scène 27, VALÈRE)
  167. Je voudrais que vous ne le vissiez qu'après la signature. (Acte 1, scène 27, ANGÉLIQUE)
  168. Je crains quelque transport de joie indiscrète ; non, Valère, ne soyez point encore convaincu que je vous aime. (Acte 1, scène 27, ANG?LIQUE)
  169. Non Valère, non, je ne vous épouserai jamais malgré moi. (Acte 1, scène 28, ANGÉLIQUE)
  170. Non, morgué, ce ne serait pas malgré vous ; car serait de bon coeur qu'ou l'épouseriais, mais ça ne sera pas pourtant ; car je me sis douté qu'ou maniganciais l'amour ensemble, et que vous faisiais semblant de faire semblant, vote mère aloi baillé ladedan, oui, mais je l'ai averti qu'ou la trompiais. (Acte 1, scène 28, LUCAS)
  171. Sera peut vous le malheur, car Madame va revouloir, ce qua vouloir, de van qua su, qu'ou vouliais li faire vouloir , tanquia que je li ai dit tout ça moi, car Monsieur Thibaudois me baille cent écus. (Acte 1, scène 28, LUCAS)
  172. Il n'est pu temps, Madame sait tout, stanpendant si je voyais là vote argent, i ne serait pu vrai que Madame sait tout, car morgué a ne sait rien. (Acte 1, scène 28, LUCAS)
  173. Et via Madame qui revient, je iras vous épauler. (Acte 1, scène 28, LUCAS)
  174. Vené don vite, Madame, vla des jeunes gens qui se querellont, vené vite les séparer, je les ai trouvez qui se disiont rage , ils se disputiont tant,que j'ai cru qu'ils étaient déja mariés ensemble. (Acte 1, scène 29, LUCAS)
  175. Va va , je suis plus complaisant que toi, tu me chasses, je m'en vas. (Acte 1, scène 29, THIBAUDOIS)
  176. Je n'ai jamais contredit personne. (Acte 1, scène 29, THIBAUDOIS)
  177. Je suis ravie que vous soyez aussi contre Valère, il ne manquait plus que vous. (Acte 1, scène 30, MADAME ORONTE)
  178. Donnez ce contrat, et que je commence par signer. (Acte 1, scène 30, MADAME ORONTE)
  179. Je ne serai pas mariée pour cela ; car mon père ne veut pas signer. (Acte 1, scène 30, ANGÉLIQUE)
  180. Quand je signerai , cela ne fera rien , car vous ne ferez pas signer Valère de force. (Acte 1, scène 30, ORONTE)
  181. Je n'ai que faire de votre donation, fuyez, Monsieur, emportez vite la minute, de peur que Madame ne se dédise. (Acte 1, scène 30, VALÈRE)
  182. Je vous avais ben dit, Madame, qui s'aimaient l'un l'autre. (Acte 1, scène 31, LUCAS)
  183. Je ne voulais que la marier, n'importe auquel. (Acte 1, scène 31, ORONTE)
  184. Je suis trahie ? (Acte 1, scène 31, MADAME ORONTE)
  185. Je me jette à vos pieds, ma mère, (Acte 1, scène 31, ANGÉLIQUE)
  186. Je ne le pardonnerai de ma vie. (Acte 1, scène 31, MADAME ORONTE)
  187. Oui, mais je déshérite ma fille ; je ne veux jamais voir mon gendre ; je me sépare d'avec mon mari, je ferai pendre le Notaire et Lucas, je fuis désespérée. (Acte 1, scène 31, MADAME ORONTE)

LA RÉCONCILIATION NORMANDE (1719)

  1. Pendant que je marchais rêvant profondément, v.1 (Acte 1, scène 1, NÉRINE)
  2. À force de rêver, je m'oubliais, je crois. v.10 (Acte 1, scène 1, N?RINE)
  3. Ah ! Je vois accourir mon aimable orpheline. v.11 (Acte 1, scène 1, N?RINE)
  4. Je ne puis pas attendre, tout va bien. v.13 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  5. Je n'en dirai rien. v.14 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  6. Il faut que je la voie. v.15 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  7. J'admire la jeunesse, et sa vivacité ! v.21 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  8. Cette jeunesse ! On l'aime avec ces défauts-là. v.30 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  9. Tout à craindre, dis-tu ? Je rêve, j'examine. v.31 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  10. Oui. Mais suis-je un oracle ? v.40 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  11. Jeune amante, le vôtre est de trop vous flatter. v.42 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  12. Oh ! Je croirais bien, qu'absents v.62 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  13. Qui voyez-vous ? Ha, ha, c'est votre amant, je gage ; v.72 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  14. Oui, sans le regarder, ma foi je crois le voir ; v.73 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  15. Je le vois dans vos yeux, comme dans un miroir. v.74 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  16. Je devrais lui cacher encor mes sentiments ! v.77 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  17. Quelque trait de jeunesse. v.80 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  18. Que vois-je ! Quel bonheur ! L'agréable surprise ! v.83 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  19. D'un grand secret ; dit-elle, et je me suis flatté, v.93 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  20. Que ce que je désire, elle l'a projeté. v.94 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  21. Je ne lui parlai point de mon amour, hélas ! v.97 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  22. Puis-je enfin obtenir un aveu de tendresse ? v.99 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  23. Car je n'ose expliquer pour moi votre silence. v.107 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  24. Je le désire encor plus que je ne l'espère. v.120 (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  25. Et moi, je me fais fort d'avoir l'aveu des deux. v.121 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  26. À l'égard de la soeur, cent fois je vous l'ai dit, v.125 (Acte 1, scène 3, NÉRINE)
  27. Je l'interroge peu, je ne fais qu'écouter : v.130 (Acte 1, scène 3, N?RINE)
  28. Je la vois tantôt gaie, et tantôt furieuse. v.131 (Acte 1, scène 3, N?RINE)
  29. Je crois la voir là-bas dans cette galerie... v.139 (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  30. Pour ne rien hasarder, il faut que je l'attende. v.144 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  31. Que tu dois sans raison que je ne pense à rien ? v.146 (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  32. Malgré ma haine, enfin il faut que je le voie. v.156 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  33. Mais tâchons d'effacer cet objet v.158 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  34. Par un autre. Aujourd'hui je reverrai Dorante. v.159 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  35. Obstacle triste ! On va dire que je suis folle. v.163 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  36. On le croit mon mari. Pourrai-je ?... Oui, je romprai, v.165 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  37. J'ai deux cent mille écus, je me contenterai, v.166 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  38. Je n'osais avancer, je vous voyais chagrine, v.168 (Acte 1, scène 4, NÉRINE)
  39. Qu'un jeune chevalier, gai, vif, et pourtant sage, v.175 (Acte 1, scène 4, NÉRINE)
  40. Ensuite je prendrai tes conseils, et j'espère v.180 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  41. Je vous conseillerai de surmonter la honte ; v.183 (Acte 1, scène 4, NÉRINE)
  42. Sur tes conseils je compte. v.184 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  43. Ma nièce approuve donc que je me remarie ? v.187 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  44. Daignez la regardez de bon oeil, je vous prie. v.188 (Acte 1, scène 4, NÉRINE)
  45. Je ne te voyais pas ; viens vite m'embrasser. v.189 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  46. Enfin pour toi je vais m'intéresser, v.190 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  47. Mon caressant accueil t'étonne un peu, je crois ? v.193 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  48. Je te vois rarement, je ne te donne guère. v.196 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  49. Je garde le secret, de peur qu'il ne s'oppose, v.200 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  50. Car j'ai fait seule un choix qui te plaira, je crois, v.201 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  51. Je veux faire cesser le blâme qu'on me donne ; v.203 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  52. Je te hais sans sujet, dit-on, non je suis bonne, v.204 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  53. Je ne te haïssais que par prévention : v.205 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  54. Il faut qu'avec l'arbitre encore je m'explique, v.216 (Acte 1, scène 4, LA MARQUISE)
  55. Je reviens vous parler. v.220 (Acte 1, scène 5, PYRANTE)
  56. Que vous me témoignez sincèrement, je pense, v.224 (Acte 1, scène 5, PYRANTE)
  57. Il est temps qu'avec vous là-dessus je m'explique : v.228 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
  58. Comme médiateur, je dois être discret, v.230 (Acte 1, scène 5, PYRANTE)
  59. Je vous le cacherai, je dois être muet ; v.234 (Acte 1, scène 5, PYRANTE)
  60. Je dois être aussi neutre, en qualité d'arbitre, v.235 (Acte 1, scène 5, PYRANTE)
  61. Je perds le droit d'ami. v.238 (Acte 1, scène 5, PYRANTE)
  62. Aura ses biens, je dis ses biens, car franchement v.245 (Acte 1, scène 5, PYRANTE)
  63. Je donne, mais d'un frère éludons les complots ; v.250 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
  64. C'est lui que je choisis v.253 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
  65. Sur ce que je vous dis, v.254 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
  66. Je prendrais mal mon temps, j'essuierais sa colère. v.256 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
  67. Et moi, de mon côté je sens un mouvement... v.257 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
  68. Pour le bien embrasser, je me sens trop émue. v.259 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
  69. Je joindrais ma soeur, mais je sens dans le moment v.261 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  70. Pour cela seul, maraud, je logerai dans l'autre. v.267 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  71. Avant tout je verrai ma soeur, mais du secret. v.269 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  72. Qu'elle ne sache point que mon unique objet, v.270 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  73. Je vous l'ai déjà dit, c'est un Marquis habile, v.272 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  74. En cherchant un logis je vais calmer ma bile ; v.276 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  75. Je reviens dans une heure. v.277 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  76. Je ne le comprends pas. v.285 (Acte 1, scène 7, PYRANTE)
  77. Je haranguerais mieux que harangueur de France, v.292 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  78. J'en ai l'air, je le suis, et j'avouerai de plus v.298 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  79. Dans les discours fleuris je perds la tramontane. v.300 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  80. Oui, je les abrégerai. v.301 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  81. Je vous l'expliquerai. v.302 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  82. Au Mans, je fus jadis substitut d'un sergent ; v.305 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  83. Du sieur de Procinville ici je suis agent. v.306 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  84. Il viendra demain ; mais je l'égale en science ; v.308 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  85. Nous avons de jeunesse ensemble plaidaillé, v.309 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  86. Et je ne suis enfin, avec tout mon acquis, v.317 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  87. Aussi suis-je chargé de vous bien mettre au fait. v.325 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  88. Se fera sûrement ; c'est mon unique objet, v.337 (Acte 1, scène 8, PYRANTE)
  89. Enfin, je puis les réunir. v.342 (Acte 1, scène 8, PYRANTE)
  90. Du frère, moi, je vais à la soeur dire rage, v.344 (Acte 1, scène 9, FALAISE)
  91. Je dirai pis que pendre au frère de la soeur ; v.345 (Acte 1, scène 9, FALAISE)
  92. Et disant mal des deux je ne suis point menteur, v.346 (Acte 1, scène 9, FALAISE)
  93. Quoique je sois natif de Falaise. Allons boire, v.347 (Acte 1, scène 9, FALAISE)
  94. Je viens exprès du Mans enfin pour être traître, v.355 (Acte 1, scène 9, FALAISE)
  95. Je vais tenir ici la place de mon maître. v.356 (Acte 1, scène 9, FALAISE)
  96. Je veux l'appartement que j'eus l'autre voyage. v.370 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  97. Sur ce que je vous dis qu'un certain Procinville v.373 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  98. Je n'observe jamais que le côté plaisant, v.379 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  99. J'élude l'ennuyeux, je saisis l'amusant, v.380 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  100. Je trouve un patrimoine, au moins dans ma gaîté. v.383 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  101. Je devais leur parler, il veut que je retarde, v.390 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  102. Je contrains la Marquise à vous rendre justice. v.394 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  103. Car je n'épouse point en fraude votre tante, v.397 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  104. Et je m'en servirai, car épousant la tante. v.405 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  105. Je te fais mon neveu, respecte un oncle en moi ; v.407 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  106. Pour ma nièce je sais tout ce que je lui dois ; v.408 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  107. À la nièce d'abord je fais rendre les biens, v.415 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  108. Elle veut un mari jeune, qui n'ayant rien, v.419 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  109. Je ferai son affaire, et si je puis, la vôtre, v.421 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  110. Économe des biens, dont pourtant je vivrai, v.423 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  111. Pour vos enfants, à vous je les conserverai. v.424 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  112. Éloignez-vous tous deux, je vois venir son frère. v.426 (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  113. Il est avec cet homme, et je veux l'observer. v.427 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  114. Je ferai la demande après. v.430 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  115. Sur toi je compte. v.430 (Acte 2, scène 3, DORANTE)
  116. Pour les espionner je jouerai bien mon jeu. v.451 (Acte 2, scène 4, FALAISE)
  117. Que vois-je ? Vous voilà hors du Couvent, ma nièce ? v.453 (Acte 2, scène 5, LE COMTE)
  118. Je l'ai laissé souffler. v.457 (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  119. Je dis que par malice je pense, v.465 (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  120. Tu lui rends bien justice ! En cela je t'estime. v.469 (Acte 2, scène 5, LE COMTE)
  121. Pardon, si je la hais. v.471 (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  122. Va, je t'en aime mieux. v.471 (Acte 2, scène 5, LE COMTE)
  123. Ah ! Je ne veux de vous rien que votre amitié. v.480 (Acte 2, scène 5, ANGÉLIQUE)
  124. Mais ma tante, je crois, vient au-devant de vous. v.483 (Acte 2, scène 5, ANGÉLIQUE)
  125. Je cours chercher l'arbitre. v.484 (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  126. Pour te faire plaisir, je le vois de bon coeur. v.487 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  127. Je vais l'embrasser. v.489 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  128. Bon. Ils vont s'aimer, je pense. v.489 (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  129. Quel effort je me fais ! v.490 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  130. À votre probité je rends toujours justice. v.501 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  131. Mais toujours je l'ai dit, vous avez un bon coeur. v.504 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  132. À coup sûr je vais vous l'accorder. v.508 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  133. Mais je voudrais aussi vous en demander une. v.509 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  134. Je le suis, je m'en pique. v.513 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  135. Que puis-je faire ? v.514 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  136. C'est au sujet d'Angélique. v.514 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  137. C'est d'Angélique aussi que je vous parlerai. v.515 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  138. Oui ; car je suis humaine. v.518 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  139. C'est à quoi je rêvais tantôt en arrivant ; v.524 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  140. Je rompis avec vous v.528 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  141. Objet de notre brouillerie : v.529 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  142. Faisons-en à ma nièce un don, je vous en prie. v.530 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  143. Justement ! Je le veux, même je vous en prie. v.538 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  144. Mais je dis au plus tôt. v.540 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  145. Je vous épargnerai l'embarras, le souci, v.548 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  146. Moi, qui reste à Paris, je ferai cette affaire. v.550 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  147. Je prendrai volontiers le soin de la pourvoir. v.551 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  148. Non, donnez-le moi, vous, je suis prudent et sage. v.553 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  149. Mieux que vous je saurai faire un bon mariage. v.554 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  150. Oh ! Je veux m'en charger. v.555 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  151. Je m'en charge, vous dis-je, et de plus je le dois. v.556 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  152. Je me suis fait nommer son tuteur par justice. v.557 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  153. Moi, pour la marier, je me nomme tutrice. v.558 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  154. Mon projet, est aussi tout fait, tout arrangé. v.560 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  155. Pour ne point consentir à l'homme que je veux. v.563 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  156. Je reconnais mon frère, inquiet, soupçonneux. v.564 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  157. Oh ! Je saurai vous punir. v.575 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  158. Je la donne à celui qui plus vous haïra. v.580 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  159. Je veux te dire... v.592 (Acte 2, scène 7, LA MARQUISE)
  160. Oui, je l'avais ouï dire. v.593 (Acte 2, scène 7, NÉRINE)
  161. Je ne l'aime plus. v.594 (Acte 2, scène 7, LA MARQUISE)
  162. Que je respire ! v.594 (Acte 2, scène 7, LA MARQUISE)
  163. Le plaisir d'aimer fuit, passe avec la jeunesse, v.605 (Acte 2, scène 7, NÉRINE)
  164. Mais je songe à mon frère encor. Quelle fureur ! v.619 (Acte 2, scène 7, LA MARQUISE)
  165. Et cet objet après avoir calmé les sens, v.623 (Acte 2, scène 8, LA MARQUISE)
  166. Il est charmant. Tiens, vois, Nérine... je l'adore. v.625 (Acte 2, scène 8, LA MARQUISE)
  167. Je l'ignore ; v.626 (Acte 2, scène 8, NÉRINE)
  168. Je tremble... Monsieur... vous paraissez rêveur. v.627 (Acte 2, scène 8, LA MARQUISE)
  169. Oui, Madame. Je vois votre frère en fureur ; v.628 (Acte 2, scène 8, DORANTE)
  170. C'est à quoi je rêvais ; car j'y prends part pour vous. v.631 (Acte 2, scène 8, DORANTE)
  171. Que je vous donne, c'est... v.635 (Acte 2, scène 8, DORANTE)
  172. Il est vrai... je n'ose pas moi-même... v.641 (Acte 2, scène 8, LA MARQUISE)
  173. Rougis pour moi, Nérine, et dis-lui que je l'aime. v.642 (Acte 2, scène 8, LA MARQUISE)
  174. Qu'entends-je ? v.643 (Acte 2, scène 9, DORANTE)
  175. Où suis-je ? v.643 (Acte 2, scène 9, DORANTE)
  176. Objet de sa rage, v.645 (Acte 2, scène 9, NÉRINE)
  177. Je perds l'espérance. v.646 (Acte 2, scène 9, DORANTE)
  178. Et moi, je perds courage. v.646 (Acte 2, scène 9, NÉRINE)
  179. Je n'ai plus... v.649 (Acte 2, scène 9, NÉRINE)
  180. Je suis au désespoir. v.652 (Acte 2, scène 9, DORANTE)
  181. Pour moi morbleu, pour moi, je n'épouse la tante v.657 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  182. Non, l'avis que je vous donne v.661 (Acte 2, scène 10, NÉRINE)
  183. Car je me repentais d'avoir donné ma foi v.664 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  184. Trop constant par honneur, je n'eusse pas osé v.667 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  185. Mais si je m'affligeais, je ne trouverais pas v.680 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  186. Je vais vous y trouver, v.688 (Acte 2, scène 10, DORANTE)
  187. Mais je veux voir l'arbitre. Ah quel malheur, Nérine. v.689 (Acte 2, scène 10, DORANTE)
  188. Je sens que malgré moi pour lui je me chagrine. v.690 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  189. Car je ne pourrais pas être chagrin longtemps. v.692 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  190. Je la lui rends tantôt, à lui-même, en personne, v.694 (Acte 3, scène 1, NÉRINE)
  191. Il doit venir chez nous, je la lui remettrai. v.695 (Acte 3, scène 1, N?RINE)
  192. Que vois-je ? Où diantre a-t-il pu joindre la Marquise ? v.705 (Acte 3, scène 2, NÉRINE)
  193. Quand il sera pressé, je tousserai. v.711 (Acte 3, scène 2, NÉRINE)
  194. Ah ! Dans quel embarras me jettes-tu ? J'essuie v.713 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
  195. Que je la fuie, v.714 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
  196. Tu lui dis que je veux l'épouser, rêves-tu ? v.716 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
  197. Oui, vous l'aimez, vous dis-je, il le faut. v.718 (Acte 3, scène 3, NÉRINE)
  198. Je suis... v.719 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
  199. Je ne puis consentir v.719 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
  200. Je voudrais que de loin vous l'eussiez entendu. v.728 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
  201. Au jeune cavalier tout ce qu'il ne sent pas, v.731 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
  202. Et qu'il lui dit... Je ris de ce double embarras. v.732 (Acte 3, scène 4, N?RINE)
  203. Je vous vois à tous deux une espèce de honte ; v.733 (Acte 3, scène 4, N?RINE)
  204. Et vous, vous rougissez de sa grande jeunesse. v.738 (Acte 3, scène 4, N?RINE)
  205. Je vous permets d'aimer mes grands biens, car du reste v.741 (Acte 3, scène 4, LA MARQUISE)
  206. Je crains... v.742 (Acte 3, scène 4, LA MARQUISE)
  207. Je vous l'ai dit, madame, je proteste, v.742 (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  208. Je jure que les biens qu'aujourd'hui vous m'offrez v.743 (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  209. Je les méprise au point... v.744 (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  210. Cela prouve un rapport, que je vois entre nous, v.755 (Acte 3, scène 4, LA MARQUISE)
  211. Mais je ne vieillis point, et vous deviendrez vieux, v.759 (Acte 3, scène 4, LA MARQUISE)
  212. Et pour épouse alors je vous conviendrai mieux. v.760 (Acte 3, scène 4, LA MARQUISE)
  213. Je vous ai dit qu'il faut premièrement, v.764 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
  214. Je blâme v.769 (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  215. Oui, je voudrais bien voir la famille contente. v.778 (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  216. Je l'ai dit à Madame, et pour vous satisfaire v.781 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
  217. Je ne le livrerai qu'à votre occasion, v.783 (Acte 3, scène 4, LA MARQUISE)
  218. Je vois venir... sauvez-vous. Hem. v.792 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
  219. À présent je respire, v.793 (Acte 3, scène 5, NÉRINE)
  220. Je voulais à loisir ménager la rupture ; v.801 (Acte 3, scène 5, LA MARQUISE)
  221. J'ai des raisons. Je tremble. Ah ! La triste aventure ! v.802 (Acte 3, scène 5, LA MARQUISE)
  222. Madame. L'autre jour je vous dis en partant v.804 (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  223. Que je ne reviendrais pas sitôt ; mais je pense v.805 (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  224. Mais... Je vois dans votre air un certain embarras, v.807 (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  225. Même un trouble... aujourd'hui je ne vous trouve pas v.808 (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  226. Je ne vous prierai point cependant de me dire v.810 (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  227. Mais je vois le sujet de vos distractions, v.816 (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  228. Vous savez que je suis haï de votre frère, v.817 (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  229. Vous voulez l'adoucir ; je ne me trompe pas, v.819 (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  230. Oui. C'est de cette peur seulement que je tremble. v.822 (Acte 3, scène 6, LA MARQUISE)
  231. Oh ! Rassurez-vous donc, ailleurs je logerai. v.823 (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  232. Je ne vous reverrai v.824 (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  233. Je viendrai. Nous n'avons rien qui presse entre nous ; v.827 (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  234. Oh ! Je suis équitable. v.841 (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  235. Libre, espèce de projet. v.851 (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  236. Projet simple. v.852 (Acte 3, scène 6, LA MARQUISE)
  237. Çà, je vous laisse, il faut de la discrétion. v.856 (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  238. Ah ! Je viens de haïr... v.864 (Acte 3, scène 8, FALAISE)
  239. Je viens de haïr votre frère, v.865 (Acte 3, scène 8, FALAISE)
  240. Je l'ai vu là passer, il m'a regarder noir. v.867 (Acte 3, scène 8, FALAISE)
  241. Je contente par là ma haine et mon amour ; v.871 (Acte 3, scène 8, LA MARQUISE)
  242. Je lui cède un procès, mais un homme d'affaire v.874 (Acte 3, scène 8, LA MARQUISE)
  243. Ce procès que je cède, et c'est bien peu de temps, v.876 (Acte 3, scène 8, LA MARQUISE)
  244. Je m'accrois, je m'étends, j'anticipe, j'évince, v.882 (Acte 3, scène 8, FALAISE)
  245. Mais supposé qu'on l'eût, tout est sujet au sort, v.888 (Acte 3, scène 8, FALAISE)
  246. En faisant cette paix, que je me vengerai ! v.899 (Acte 3, scène 8, LA MARQUISE)
  247. Ce que l'on exigeait, je l'exécuterai. v.900 (Acte 3, scène 8, LA MARQUISE)
  248. M'en voilà quitte, enfin je me réconcilie. v.901 (Acte 3, scène 8, LA MARQUISE)
  249. Je vais conclure. v.906 (Acte 3, scène 8, LA MARQUISE)
  250. De ce qu'elle me fuit, je n'ai point de colère, v.909 (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
  251. Moi, par un bon motif à ton maître je donne v.914 (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
  252. Car d'ailleurs de bon coeur je me réconcilie, v.917 (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
  253. Car il tirera d'elle un blanc signé, je crois ; v.919 (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
  254. Enfin je fais la paix autant qu'il est en moi. v.920 (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
  255. Avant tout je voudrais voir la lettre pourtant ; v.927 (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
  256. Je ne la trouve point. v.929 (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
  257. Je crains quelque surprise. v.929 (Acte 3, scène 9, FALAISE)
  258. Dans quel étonnement me jette la Marquise ! v.930 (Acte 3, scène 10, NÉRINE)
  259. Je vais chercher ma lettre, elle m'est nécessaire. v.934 (Acte 3, scène 10, LE COMTE)
  260. Je cède tous les biens ; et pour ma nièce, moi, v.936 (Acte 3, scène 10, LE COMTE)
  261. Tantôt avec la nièce un jeune homme galant... v.940 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  262. L'intérêt de ta jeune maîtresse v.961 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  263. Et moi je m'intéresse v.962 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
  264. Oui, tout ce que je sais. Et toi sincèrement v.964 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  265. Tous ses projets pour moi sont une obscure nuit ; v.968 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  266. Car j'y marche à tâtons, je sers à l'aveuglette. v.969 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  267. Oh ! Ma jeune maîtresse est bien plus indiscrète. v.970 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
  268. Qu'y vois-tu ? Parle net. Je te jure d'honneur v.972 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  269. Hon ! La nièce, je crois, tient peu de sa famille. v.982 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  270. La lettre de mon maître au comte. Ah ! Que je crains ! v.984 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  271. Je ne la connais point. v.987 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  272. Je connais un facteur ici de Normandie. v.990 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  273. Je saurai... donne-moi la lettre. v.991 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  274. Je vais la rendre au Comte. À tantôt la tendresse. v.994 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
  275. Il voudrait l'avoir, je suis au fait. v.995 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
  276. Elle aime ce jeune homme. Allons voir. v.997 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  277. Je vais mettre v.998 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  278. Mais je tremble. v.1006 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
  279. Pour la dernière fois, hélas, je viens vous voir ; v.1015 (Acte 4, scène 2, ANGÉLIQUE)
  280. Nérine, elle sait tout, je suis au désespoir. v.1016 (Acte 4, scène 2, ANG?LIQUE)
  281. Vous aimez, je le sais, et vous êtes aimée, v.1021 (Acte 4, scène 2, ANG?LIQUE)
  282. Je me suis dérobée à ses emportements, v.1027 (Acte 4, scène 2, ANG?LIQUE)
  283. Je mourrai de douleur. v.1029 (Acte 4, scène 2, ANG?LIQUE)
  284. Je le crois ; son amour est un amour tenace. v.1033 (Acte 4, scène 2, NÉRINE)
  285. De ces vices je crois que le remords vous ronge ? v.1041 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  286. Je fuis. v.1044 (Acte 4, scène 2, ANGÉLIQUE)
  287. Je veux approfondir cet amour de ma nièce, v.1049 (Acte 4, scène 3, LA MARQUISE)
  288. De pouvoir être à vous je n'ai plus d'espérance, v.1057 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  289. J'épousais votre tante, et je crains sa vengeance. v.1058 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  290. Hélas ! Monsieur, je crois v.1064 (Acte 4, scène 3, ANGÉLIQUE)
  291. Je l'ai presque avouée. v.1066 (Acte 4, scène 3, ANG?LIQUE)
  292. Ah ! Je suis au désespoir. v.1071 (Acte 4, scène 3, ANGÉLIQUE)
  293. Je vois couler vos pleurs. v.1072 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  294. Ah ! Je perds Angélique, v.1073 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  295. Ah ! Je cours me cacher, v.1078 (Acte 4, scène 3, ANGÉLIQUE)
  296. Je ne puis supporter les regards de ma tante. v.1079 (Acte 4, scène 3, ANG?LIQUE)
  297. Je m'en étais doutée. v.1080 (Acte 4, scène 3, LA MARQUISE)
  298. Il faut bien l'avouer ; je soupirais pour elle, v.1087 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  299. Je suis bonne indulgente, et je dois filer doux, v.1098 (Acte 4, scène 3, LA MARQUISE)
  300. Je ne suis que surpris, et non pas furieux, v.1101 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  301. Car je vois que l'amour a tout fait pour le mieux. v.1102 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  302. Nous nous gênions tantôt ; je ne m'étonne pas v.1105 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  303. Renchérissant sur vous je voulais la quinzaine ; v.1108 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  304. Nous nous donnions beau jeu pour notre changement. v.1109 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  305. Je respire à présent. v.1112 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  306. Passe-moi celle-ci, je te passerai l'autre. v.1116 (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
  307. Je n'ose la faire. v.1145 (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
  308. Que vois-je, Chevalier ? v.1146 (Acte 4, scène 3, LA MARQUISE)
  309. Par bonheur je n'ai pas délivré le papier. v.1157 (Acte 4, scène 3, LA MARQUISE)
  310. Sur ce que je l'avais, il aurait du soupçon. v.1166 (Acte 4, scène 3, LA MARQUISE)
  311. Et vous triompherez de lui, je vous le jure. v.1168 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  312. Rentrez, je vous rejoins. v.1169 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  313. Je me suis aperçu v.1169 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  314. Je crains que ce coquin ici ne nous dérange. v.1175 (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
  315. Je vais à vous, monsieur. v.1178 (Acte 4, scène 5, FALAISE)
  316. Je pourrais bien ici te couper les oreilles. v.1192 (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
  317. Pour me les rendre après je vous fais assigner. v.1193 (Acte 4, scène 5, FALAISE)
  318. Il faut l'attendre ici. De moi je puis répondre. v.1196 (Acte 4, scène 6, FALAISE)
  319. Je gagne trop d'argent à servir un fripon, v.1197 (Acte 4, scène 6, FALAISE)
  320. Pour mon maître je vais jouer à quitte ou double ; v.1199 (Acte 4, scène 6, FALAISE)
  321. Je croyais la charmer, cet homme apparemment v.1201 (Acte 4, scène 6, FALAISE)
  322. Plus libéral encor que je ne suis charmant, v.1202 (Acte 4, scène 6, FALAISE)
  323. Moi, lui faisant l'amour, qu'aurais-je tiré d'elle ? v.1204 (Acte 4, scène 6, FALAISE)
  324. Ici je la demande à tous ceux que je vois... v.1210 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  325. Je courais la chercher, j'étais tout hors d'haleine, v.1212 (Acte 4, scène 7, UN-LAQUAIS)
  326. Que je ne sais pas être aussi prudent que vous ? v.1221 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  327. Impose trop. « Hon, hon... mais je crains votre soeur, v.1225 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  328. Soupçons normands. « Je crois... je n'en crois rien, vous dis-je. v.1231 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  329. Informez-vous... hon, hon... je prétends et j'exige... » v.1232 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  330. Vous êtes obstiné. « Je soutiens qu'on a vu... » v.1233 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  331. Oh ! Je vous soutiens, moi... « J'en suis bien convaincu... » v.1234 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  332. Je me fâchais un peu, ton maître a du soupçon. v.1237 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  333. Heureusement morbleu je n'ai rien délivré. v.1245 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  334. En procès, comme au jeu, plus on mêle la carte, v.1248 (Acte 4, scène 7, FALAISE)
  335. Je crains tout. Finissons. v.1261 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
  336. Au fond je vois que le péril redouble, v.1263 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
  337. Je suis bien malheureuse ? v.1271 (Acte 5, scène 1, ANGÉLIQUE)
  338. Voilà de bons avis, et je m'en servirai. v.1274 (Acte 5, scène 1, NÉRINE)
  339. J'entends... C'est mon oncle, je pense. v.1280 (Acte 5, scène 1, ANGÉLIQUE)
  340. Je tremble. v.1288 (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  341. Nous allons voir beau jeu. v.1290 (Acte 5, scène 2, LE COMTE)
  342. Ouf ! Je ne puis parler. v.1292 (Acte 5, scène 2, LE COMTE)
  343. Quoi donc ! Vous hésitez ; je pense l'un et l'autre. v.1300 (Acte 5, scène 2, LE COMTE)
  344. Ha, ha... J'entrevois...Bon, je devine, je crois. v.1301 (Acte 5, scène 2, NÉRINE)
  345. Oh ! Je m'en vengerai. v.1304 (Acte 5, scène 2, LE COMTE)
  346. Je vous... marie... exprès... exprès... Pour ... la... punir... v.1305 (Acte 5, scène 2, LE COMTE)
  347. En public je m'étais même mis en colère, v.1315 (Acte 5, scène 3, LE COMTE)
  348. À présent je le vais aimer de tout mon coeur ; v.1317 (Acte 5, scène 3, LE COMTE)
  349. Falaise m'observait, je parlais de Dorante, v.1327 (Acte 5, scène 3, LE COMTE)
  350. Oui, je fais un serment... v.1338 (Acte 5, scène 4, LE COMTE)
  351. À ton maître je fais un serment authentique. v.1339 (Acte 5, scène 4, LE COMTE)
  352. Qu'au Chevalier jamais je ne donne Angélique. v.1340 (Acte 5, scène 4, LE COMTE)
  353. Et moi, je fais serment, oui, j'en jure ma foi, v.1341 (Acte 5, scène 4, NÉRINE)
  354. Ha, ha, ha, je triomphe. v.1349 (Acte 5, scène 4, FALAISE)
  355. Mais en amour ? Hélas ! Je t'ai cru dans la nasse. v.1356 (Acte 5, scène 5, NÉRINE)
  356. Je t'aimais tantôt, mais tout change avec le temps ; v.1357 (Acte 5, scène 5, FALAISE)
  357. Car d'objet en objet, souvent du blanc au noir v.1361 (Acte 5, scène 5, FALAISE)
  358. Je me promène moi du matin jusqu'au soir. v.1362 (Acte 5, scène 5, FALAISE)
  359. Je vous ai dit le reste, et vous verrez son jeu. v.1373 (Acte 5, scène 7, LE CHEVALIER)
  360. Je ne vois plus d'obstacle à cet accord heureux. v.1390 (Acte 5, scène 7, ANGÉLIQUE)
  361. Je viens à vous, ma soeur, v.1405 (Acte 5, scène 9, LE COMTE)
  362. Dire que je vous aime, en un mot, me contraindre ; v.1408 (Acte 5, scène 9, LE COMTE)
  363. Si je vous le disais, vous ne le croiriez pas. v.1409 (Acte 5, scène 9, LE COMTE)
  364. Car je ne sais pas bien au fond comment m'y prendre v.1411 (Acte 5, scène 9, LA MARQUISE)
  365. Je sors, je n'aurais pas assez de retenue, v.1444 (Acte 5, scène 9, ANGÉLIQUE)
  366. Je vous quitte aussi. v.1448 (Acte 5, scène 9, NÉRINE)
  367. Je veux te faire voir ma modération ; v.1449 (Acte 5, scène 9, LA MARQUISE)
  368. Pour moi, je suis tranquille, et pourvu que je voie v.1451 (Acte 5, scène 9, LE COMTE)
  369. Quand les miens tournent bien, je ris moi quelquefois. v.1453 (Acte 5, scène 9, LA MARQUISE)
  370. Ne vous fâchez donc point si je ris de son choix. v.1454 (Acte 5, scène 9, LE COMTE)
  371. Je vous vois tous contents : à monsieur il faut dire v.1456 (Acte 5, scène 10, LE CHEVALIER)
  372. Je vous en sais bon gré ; v.1458 (Acte 5, scène 10, LE COMTE)
  373. Je ne vous haïssais que comme beau-frère. v.1459 (Acte 5, scène 10, LE COMTE)
  374. Mais par degrés je veux vous resserrer le coeur. v.1461 (Acte 5, scène 10, LA MARQUISE)
  375. Car d'un seul mot je vais troubler la vôtre. v.1465 (Acte 5, scène 10, LE COMTE)
  376. Je veux tout rompre, moi, je n'entends point raison. v.1466 (Acte 5, scène 11, FALAISE)
  377. Non, je criaille, v.1467 (Acte 5, scène 11, FALAISE)
  378. Je voulais différer d'un moment vos chagrins, v.1469 (Acte 5, scène 11, DORANTE)
  379. Madame, et vous marquez au moins que je vous plains, v.1470 (Acte 5, scène 11, DORANTE)
  380. Que vous avez fâché d'avoir trompé, je crois. v.1473 (Acte 5, scène 11, LA MARQUISE)
  381. Car je viens en guettant être témoin moi-même ! v.1476 (Acte 5, scène 11, FALAISE)
  382. Enfin heureusement je viens tout à propos, v.1478 (Acte 5, scène 11, FALAISE)
  383. Je n'ose. v.1481 (Acte 5, scène 11, ANGÉLIQUE)
  384. Je choisis donc. v.1482 (Acte 5, scène 11, ANGÉLIQUE)
  385. Comment ! Je n'entends pas cela. v.1482 (Acte 5, scène 11, LA MARQUISE)
  386. Je viens de marier votre amant à ma nièce. v.1483 (Acte 5, scène 11, LE COMTE)
  387. Je ne vous réponds rien. v.1489 (Acte 5, scène 11, LE CHEVALIER)
  388. Je vous plaindrais beaucoup, si vous étiez souffrante. v.1491 (Acte 5, scène 11, LE CHEVALIER)
  389. Je lui tiens lieu de mère. v.1492 (Acte 5, scène 11, NÉRINE)
  390. Mon seul soulagement dans tout ce que je vois. v.1502 (Acte 5, scène 12, LA MARQUISE)
  391. Oui, je vais me livrer toute entière à la haine. v.1504 (Acte 5, scène 12, LA MARQUISE)

LE JALOUX HONTEUX (1708)

  1. Ce Château-ci me paraît assez beau ; je ne m'étonne pas si Monsieur le Président aime mieux y loger qu'à la Ville. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
  2. Je le crois bien, Monsieur ; ce n'est pas un jaloux déclaré, c'est un jaloux honteux de l'être : ce n'est pas un jaloux à l'Italienne, c'est un jaloux à la Française. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  3. Mais, Frontin, comment as-tu pu connaître son faible, en deux ou trois fois que je t'ai envoyé ici ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
  4. Comment ai-je connu le vôtre, dans le moment que vous m'avez parlé de Lucie ? (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  5. Je suis pénétrant. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  6. Je t'avouerai que j'ai plus de passion pour la succession, que pour l'héritière. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
  7. Je n'ai pu encore séduire que le coeur d'une jeune petite Jardinière nommée Hortence, qui est simple, innocente ; et son innocence est devenue amoureuse de moi. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  8. Une jeune innocente ne nous sera bonne à rien. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
  9. Je vous demande excuse, elle sera bonne à quelque chose. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  10. Il est question ici d'augmenter la jalousie que le Président a déjà conçue contre votre jeune rival ; et Hortence sera toute propre à cet usage. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  11. Ce jeune Damis m'inquiète fort. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
  12. Je ne sais ni l'un ni l'autre ; mais je ne doute point qu'il ne feigne au moins d'être amoureux d'une pupille, qui lui ferait sa fortune. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  13. Je vous mettrai à votre aise avec Lucie, et vous me mettrez à mon aise avec Hortence. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  14. Je l'ai demandée en entrant : mais il est si matin que ni la Présidente, ni Lucie, ni Lisette n'ont point encore paru ; elles dorment toutes, apparemment ; mais non, Lisette ne dort pas ; je la vois venir, bien éveillée. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  15. J'ai encore les yeux si endormis... qu'à peine pourrais-je regarder un jeune homme. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  16. J'ai une affaire pressée, Monsieur : je suis votre très humble servante. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  17. Au contraire, Monsieur ; je suis si tranquille, si paresseuse, que je n'ai pas le courage de me mêler de vos affaires. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  18. Je vais vous dire quatre mots, pour vous épargner la peine d'en dire mille. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  19. Je sais que ta Maîtresse a toujours envisagé le mariage comme l'écueil de la liberté ; mais je suis d'un caractère si aisé à vivre, si doux, si facile, qu'elle ne trouvera avec moi ni gêne, ni contrainte. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ARGAN)
  20. Je me doute bien qu'elle serait moins liée, moins engagée, et pour ainsi dire, moins mariée avec vous qu'avec un jeune homme ; mais c'est toujours être mariée (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  21. Écoute-moi, je te prie. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ARGAN)
  22. Il y a longtemps que j'écoute, et je vous aurais déjà quitté : mais c'est que je voudrais bien que ce fut vous qui me quittassiez, parce que voilà l'appartement de Madame la Présidente : elle ne veut voir personne ici en l'absence de Monsieur le Président ; et comme c'est lui seul qui peut vous servir auprès de sa nièce, je vous prie d'aller l'attendre dans son appartement, qui est de l'autre côté du Château. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  23. Voilà déjà un Monsieur Argan qui me déplaît beaucoup ; et si c'est une nécessité que ma Maîtresse se marie, j'aimerais encore mieux....Mais je ne sais ce que j'aimerais mieux ; car ce jeune Damis que j'ai vu à Rennes, est trop joli homme pour n'être pas scélérat. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  24. Je crains pourtant que ma Maîtresse n'ait du goût pour lui, avant d'être sûre qu'il en ait pour elle. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  25. Il n'importe, je lui dirai que sa montre retarde ; je ferai sonner sa pendule à réveil : mais je crains bien que l'idée de Damis n'ait prévenu le réveille-matin... (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  26. Ne l'ai-je pas deviné ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  27. Je conviens que j'ai été toute la nuit inquiète : mais si ce mariage-ci- me donne de l'inquiétude, c'est qu'il m'obligera peut-être à quitter la Présidente. (Acte 1, scène 4, LUCIE)
  28. Je ne m'étonne pas que vous aimiez si tendrement Madame la Présidente. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  29. Je te vois venir, Lisette. (Acte 1, scène 4, LUCIE)
  30. C'est moi qui veux vous voir venir ; et je ne vous parlerai pas la première se quelqu'un. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  31. Je n'en suis pas encore tout à fait sûre ; mais je m'en doutai dès l'autre jour. (Acte 1, scène 4, LUCIE)
  32. Je m'en doutai moi aussi, en voyant Damis si aimable. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  33. Voici ce qui m'a fait remarquer que je l'aimais. (Acte 1, scène 4, LUCIE)
  34. Tu sais que je prends ordinairement plaisir à me déchaîner contre le mariage : tu sais que sans donner dans le ridicule de celles qui jurent de ne se marier jamais, je ne laissais pas de plaisanter celles qui se mariaient : mais, l'autre jour j'en voulus plaisanter une ; et mes plaisanteries me parurent à moi-même si insipides, si fades... (Acte 1, scène 4, LUCIE)
  35. Tu nous reproches quelquefois à la Présidente et à moi, que notre amitié est outrée en beaux sentiments : en effet, avant que d'avoir vu Damis, je faisais à le Présidente des sacrifices ; je renonçais pour elle au mariage cent fois par jour ; mille amants d'un côté, et mon amie de l'autre, elle l'emportait sans balancer. (Acte 1, scène 4, LUCIE)
  36. Je suis sincère, je crois que la réflexion serait pour l'amitié ; mais le premier mouvement serait pour l'amour. (Acte 1, scène 4, LUCIE)
  37. Oui, Lisette, je crois qu'il m'aime. (Acte 1, scène 4, LUCIE)
  38. Il m'aime, te dis-je ; car la première fois qu'il me vit chez cette tante entre deux âges, qui s'est accoutumée de jeunesse à plaire, et qui ne saurait s'accoutumer à croire qu'elle ne plaît plus. (Acte 1, scène 4, LUCIE)
  39. Je remarquai que pendant toute la soirée, Damis affecta de vouloir plaire à ma tante plutôt qu'à moi ; il ne parla quasi qu'à elle ; à peine me regarda-t-il. (Acte 1, scène 4, LUCIE)
  40. Quand j'y fais réflexion, je tremble de peur, que ce ne soit la Présidente qu'il aime. (Acte 1, scène 4, LUCIE)
  41. Dans cette incertitude, la crainte domine, ma chère Lisette ; et je crains avec raison. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  42. Je n'ai vu Damis que deux fois ; il ne m'a jamais parlé : il est vrai que ses regards m'ont dit... (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  43. Mais je m'y suis trompée sans doute ; car je n'ai pas osé les soutenir assez longtemps, pour en tirer des conséquences bien sûres. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  44. Vous me querellâtes de vous avoir fait prendre cette pièce d'étoffe ; je n'y avais point entendu finesse : vous craigniez d'être reconnue au Bal par vos habits ordinaires ; vous ne vouliez point de mascarade : deux habits neufs et un masque sur le nez, vous faisaient un déguisement. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  45. Mon mari était derrière ; je m'étais démasquée brusquement ; mon mari se démasquant aussi, Damis fut fort surpris, et nous demeurâmes tous trois immobiles. (Acte 1, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  46. Sur ce récit je juge d'abord que la surprise de Damis est fort équivoque. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  47. Nous ne savons encore qu'en croire ; et cette incertitude, nous désole toutes deux également : car je crains autant d'être aimée, qu'elle craint de ne l'être pas. (Acte 1, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  48. Lisette, je vous ai défendu... (Acte 1, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  49. Pardon, Madame, je ne prononcerai plus ce mot de Jaloux. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  50. Mais, Madame, pourquoi voulez-vous que je sois la seule de la maison, qui ne parle point de la jalousie de Monsieur ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  51. C'est ce que je crains tant : car enfin, la jalousie d'un mari fait toujours tort à la réputation d'une femme. (Acte 1, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  52. Il y a peu de gens assez équitables, pour croire un homme jaloux, sans s'imaginer qu'il a sujet de l'être. (Acte 1, scène 5, LA PR?SIDENTE)
  53. Je ne suis pas une importune ; c'est que je vous viens dire qu'il y a là-bas un Monsieur, qui dit qu'il s'appelle Monsieur Damis. (Acte 1, scène 6, HORTENCE)
  54. Viens Lisette ; que je te dise de quelle manière il faut lui parler, pour découvrir ses sentiments. (Acte 1, scène 6, LUCIE)
  55. Je suis toute fâchée qu'on me marie à Thibaut : et pourquoi, puisque Monsieur Frontin ne m'a dit mot aujourd'hui. (Acte 1, scène 7, HORTENCE)
  56. Thibaut me dit qu'il y a des hommes, c'est comme des sorciers, qui ont de la maladie dans leurs paroles : faut que ça soit, car quand Frontin me parlait hier, j'étais tout je ne sais comment. (Acte 1, scène 7, HORTENCE)
  57. Dites-moi, je vous prie, la belle enfant, ne pourrais-je point parler à Lisette ? (Acte 1, scène 8, DAMIS)
  58. Je viens de l'appartement de Monsieur le Président, on m'a renvoyé à celui-ci. (Acte 1, scène 8, DAMIS)
  59. Je m'en vais vous dire tout, tout de suite. (Acte 1, scène 8, HORTENCE)
  60. C'est que comme j'étais dans la cour, j'ai vu le Carrosse ; vous avez ouvert la fenêtre du Carrosse, j'ai entendu, c'est Monsieur Damis ; je l'ai venu dire à tout le monde ; Elles se sont enfuies, et puis... (Acte 1, scène 8, HORTENCE)
  61. Je vous prie de dire à Lisette que je l'attends. (Acte 1, scène 8, DAMIS)
  62. Je m'en vas lui dire. (Acte 1, scène 8, HORTENCE)
  63. Dites-moi, je vous prie, Monsieur Thibaut ?... (Acte 1, scène 9, DAMIS)
  64. C'est que je suis... (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  65. Je suis jaloux, Monsieur. (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  66. Je vous en félicite. (Acte 1, scène 9, DAMIS)
  67. Je ne suis point honteux d'être jaloux, moi, je le dis à tout le monde, afin qu'on ne touche point à mon Hortence. (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  68. Mais mon enfant, je m'étonne que Monsieur le Président souffre un Jaloux chez lui ; étant d'une humeur si opposée à la jalousie. (Acte 1, scène 9, DAMIS)
  69. Mais il ne laisse pas de me consoler de mes tristesses ; et par compassion, il veut absolument que je lui aille conter tout ce qui m'a donné de la jalousie ; et que je lui dise tous ceux qui vont et viennent ici dedans pour me faire du chagrin, quand il n'y est pas. (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  70. Il sera donc fâché que je sois venu ? (Acte 1, scène 9, DAMIS)
  71. Çà Monsieur Thibaut, j'étais venu ici pour lui parler d'une affaire de conséquence, vous lui direz au moins que je suis ressorti dans le moment. (Acte 1, scène 9, DAMIS)
  72. Oh je dis donc, que quand Hortence dit à Monsieur ceux qui sont venus, il ne l'écoute pas le plus souvent ; il n'y a que la naïveté d'Hortence, qui le réjouit là-dedans. (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  73. Oh, Monsieur je vous disais donc, moi, que je vous demande en grâce. (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  74. Je vous prie de ne plus parler à mon Hortence, et de me la laisser tout comme elle est. (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  75. Je te le promets. (Acte 1, scène 9, DAMIS)
  76. C'est que quand je vous ai vu lui parler, il m'a pris un... car ma jalousie à moi, c'est comme une migraine... (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  77. Je l'aperçois. (Acte 1, scène 9, DAMIS)
  78. Je ne vous conseille point de rester ici pendant l'absence du Président. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  79. Je ne comprends pas, qu'il pût me faire mauvais accueil. (Acte 2, scène 1, DAMIS)
  80. Vraiment, je sais qu'il vous fera bon accueil ; c'est sa femme seule qui vous fera mauvaise mine : car elle aime le Président, quoiqu'il soit son mari ; et cet amour lui fait haïr tous ceux, qui peuvent lui donner de l'ombrage. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  81. Au portrait que tu m'en fais, je comprends qu'il est prudent de ne le pas attendre ici ; je vais à l'hôtellerie, jusqu'à ce qu'il soit arrivé : mais puisqu'il est trop matin pour voir Lucie, donne-lui au moins ce billet. (Acte 2, scène 1, DAMIS)
  82. Et dis-lui bien, que je la convaincrai de la sincérité de mon amour. (Acte 2, scène 1, DAMIS)
  83. Je vous le répète encore ; c'est la difficulté : car comment voulez-vous prouver que c'est Lucie que vous aimez ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  84. Je le prouverai, en la demandant en mariage. (Acte 2, scène 1, DAMIS)
  85. Il est aisé de prouver que je suis l'homme du monde le moins intéressé. (Acte 2, scène 1, DAMIS)
  86. Je le prends ; mais cela ne me persuade point. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  87. Hé, laissons la plaisanterie : rien n'est plus facile, te dis-je, que de prouver ma tendresse à Lucie. (Acte 2, scène 1, DAMIS)
  88. Je rebute Damis, parce que je crains qu'il ne plaise trop à Lucie ; et je rebute votre Maître, parce que je crains qu'il ne lui déplaise beaucoup. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  89. À votre égard, vous êtes intrigant, et je hais l'intrigue. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  90. Je l'ai vu qui venait sans qu'on le voie, par les fossés, dans le Château ; et puis par toutes les petites portes, avec ses petites clefs il est monté tout doucement : car comme il est matin, il dit qu'il a peur d'éveiller Madame, parce qu'il l'aime bien. (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  91. Oui ; et Madame a couru le voir, et ils sont tous seuls l'un avec l'autre ; et je m'en suis venu être aussi toute seule avec vous. (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  92. Hé, je voudrais bien que ce fût comme Monsieur et Madame ; car je vous aime tendrement. (Acte 2, scène 4, FRONTIN)
  93. Je m'en suis doutée drès hier : car vous me parliez, et vous mêliez, avec vos paroles, des yeux, du soupir, et de petits tremblements ; ça était si joli. (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  94. Cela sera bien plus joli, quand j'aurai le loisir ; mais à présent il faut que vous fassiez, ce que je vous prierai de faire pour mon Maître. (Acte 2, scène 4, FRONTIN)
  95. Je ne fais toujours que ce que Thibaut me dit de faire. (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  96. N'y a que ça aussi que je ferai sans qu'il le dise. (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  97. Je ne peux pas bien vous dire ; car je l'aime d'une façon, et je vous aime, d'une autre : ce n'est pas de même enfin. (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  98. Li a déjà, que je l'aime d'accoutumance, petit à petit, depuis que j'étais petite ; et vous, ça est venu pu vite, ça est encore pu fort. (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  99. Tenez, imaginez-vous, quand il est avec moi, et qu'il me prend la main, je n'y prends pas garde seulement : mais quand vous me l'avez prise hier, je l'ai retirée au plus vite ; car j'étais si troublée, que je ne savais pourquoi. (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  100. Je ne l'aime pus du tout pour être mariée avec lui ; et que je vous aimerais cent fois mieux pour ça que lui. (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  101. Oh oui, je vous aime mieux que de l'argent qu'il me donne. (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  102. Promettez-moi deux choses ; premièrement, de ne dire à personne que vous m'aimez ; ensuite de rapporter à Monsieur le Président, tout ce que je vous dirai de lui dire. (Acte 2, scène 4, FRONTIN)
  103. Je vous promets tout ça : mais comme Monsieur le Président n'a pas été ici pendant hier, drès qui sera tout seul, je m'en vas ly dire tou ce que Madame a fait : le voulez-vous bien ? (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  104. Je vous le permets, ç condition que vous lui direz ensuite ce que je viens de voir ; c'est que ce Monsieur Damis, qui vous a parlé, vient de donner un papier à Lisette. (Acte 2, scène 4, FRONTIN)
  105. Je verrai ben ça, car je me fourre partout. (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  106. Vous viendrez me rendre réponse, et je vous dirai ce qu'il faudra faire. (Acte 2, scène 4, FRONTIN)
  107. Mais Monsieur vient à son appartement ; je vais avertir Monsieur Argan mon Maître. (Acte 2, scène 4, FRONTIN)
  108. Je vous demande pardon, Madame, laissez-moi rire de vos questions, avant que d'y répondre sérieusement. (Acte 2, scène 5, LE PRÉSIDENT)
  109. Permettez-moi de rire, Madame, je vous prie, je suis en humeur aujourd'hui de me réjouir ; et l'heureux accommodement que je viens de terminer, nous doit inspirer à tous de la gaîté. (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  110. Je ne trouve rien de risible dans notre conversation. (Acte 2, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  111. Moi, prenant plaisir à continuer d'autres détails, sans répondre à vos questions sur l'héritier, et vous, les y faisant retomber à tout propos : l'héritier est-il jeune ou vieux ? (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  112. Permettez que je rie un peu à mon tour, de vous voir rire avec tant d'affectation de ma curiosité, pour me cacher l'inquiétude qu'elle vous donne. (Acte 2, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  113. Si je plaisante quelquefois avec vous des petites inquiétudes que je vous vois, ce n'est qu'entre nous autres, au moins. (Acte 2, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  114. Je craindrais hors votre nièce et moi quelqu'un s'en aperçût. (Acte 2, scène 6, LA PR?SIDENTE)
  115. Ne craignez point qu'il vienne jamais dans l'idée de personne, que je sois un mari inquiet : il n'y a que vous et ma nièce qui vous mettiez ces visions en tête ; et je blâme fort les précautions que vous prenez là-dessus. (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  116. Encore, si vous y receviez des compagnies de plaisir, si vous attiriez ici les jeunes gens de la Ville de Rennes... (Acte 2, scène 6, LE PR?SIDENT)
  117. Me soupçonner d'un vice que je déteste, que j'ai en horreur ! (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  118. Je vous le dis sans cesse, oui, de toutes les passions, la jalousie est celle qui me paraît la plus honteuse, et la plus déshonorante. (Acte 2, scène 6, LE PR?SIDENT)
  119. Je vous défierais d'avoir des soupçons fondés. (Acte 2, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  120. Je me suis ôté jusqu'à la possibilité de vous tromper. (Acte 2, scène 6, LA PR?SIDENTE)
  121. Pour imaginer des moyens de tromper, il faut être femme : pour moi, je n'imagine rien. (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  122. Je suis un enfant là-dessus. (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  123. Pour recevoir une visite par les fenêtres, il faudrait que je fusse un moment sans vous. (Acte 2, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  124. Mais je dors quelquefois. (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  125. J'ai connu un petit homme qui se cacha un jour dans un étui de des grosses basses de violon : pour moi, je ne m'aviserais jamais d'aller chercher là. (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  126. Vous me dérangez mes tiroirs, mes boites ; vos mains sont plus souvent dans mes poches, que dans les vôtres ; où pourrais-je seulement cacher un billet ? (Acte 2, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  127. Ce sont des plaisanteries que je vous dis ; ne voyez-vous pas que je suis en humeur de plaisanter sur tout ? (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  128. Mais parlons sérieusement, je vais satisfaire votre curiosité. (Acte 2, scène 6, LE PR?SIDENT)
  129. Cela est vrai, je vous l'avoue. (Acte 2, scène 7, LUCIE)
  130. Je ne veux plus vous tenir en suspens, Madame, il y a deux héritiers... (Acte 2, scène 7, LE PRÉSIDENT)
  131. Pour satisfaire votre curiosité, Madame, je vous dirai que nos arbitres qui n'envisagent dans ce mariage que la solidité d'un accommodement, pour pacifier deux familles, penchent beaucoup pour le plus âgé des deux, qui est Monsieur Argan. (Acte 2, scène 7, LE PRÉSIDENT)
  132. Ne vous alarmez point, Madame, car je suis, moi, pour l'autre héritier, qui est Damis ; parce qu'il me paraît que la convenance des âges, doit être de quelque considération dans un mariage. (Acte 2, scène 7, LE PRÉSIDENT)
  133. Sans doute, Monsieur ; et je serais très fâchée, si on... (Acte 2, scène 7, LUCIE)
  134. Ne vous fâchez point, Madame, je vois bien ce qui convient à Lucie. (Acte 2, scène 7, LE PRÉSIDENT)
  135. C'est à elle aussi, Madame, que je le fais. (Acte 2, scène 7, LE PRÉSIDENT)
  136. Je vous dirai donc, ma nièce, que j'ai eu une forte dispute contre nos arbitres ; et je leur ai opposé mille raisons pour Damis, et je leur en opposerai encore : car enfin, Madame, à toute rigueur, j'aimerais encore mieux sacrifier un peu de nos intérêts, au plaisir d'avoir dans ma famille un mérite brillant, comme celui de Damis ; et d'ailleurs, un jeune homme dans notre société, égayerait un peu cette vie triste, que vous avez résolu de mener, Madame ; cela vous obligerait à voir du monde. (Acte 2, scène 7, LE PR?SIDENT)
  137. Il faudrait bien par complaisance pour de jeunes mariés... (Acte 2, scène 7, LE PRÉSIDENT)
  138. Je n'en aurai pas même pour vous là-dessus ; et de plus Lucie se séparera de nous, dès qu'elle aura un mari. (Acte 2, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  139. En un mot, monsieur, je vous prie de n'avoir nul égard à moi dans le choix que vous ferez. (Acte 2, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  140. Mais plaisanterie à part, je prendrai fortement le parti de Damis : il faut cependant ménager Monsieur Argan pour nos intérêts ; disposez-vous je vous prie, à le bien recevoir ; nous devons au moins payer de politesse, l'empressement qu'il a de rechercher notre alliance. (Acte 2, scène 7, LE PRÉSIDENT)
  141. Je vais vous le mener à l'instant, j'ai quelques ordres à donner à Thibaut. (Acte 2, scène 7, LE PRÉSIDENT)
  142. Après cela n'ai-je pas raison de croire, que mes soupçons du bal étaient bien fondés ? (Acte 2, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  143. Je viens à vous, monsieur, je viens à vous, vous êtes toute ma consolation. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  144. Tu me parais inquiet, agité ; tu sais la part que je prends à tes chagrins, qu'as-tu donc ? (Acte 2, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  145. Ne me cache rien, tu as eu sans doute quelque sujet de jalousie ? (Acte 2, scène 9, LE PR?SIDENT)
  146. Je n'ai que faire de ta suite... (Acte 2, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  147. C'est quez comme je rodais ici autour, pour voir si... (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  148. Je voulais voir, je n'en sais rien ; mais comme je suis jaloux, je veux toujours tout voir, pour voir si je ne verrai point... (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  149. Je veux tout voir enfin. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  150. J'ai vu premièrement qu'Hortence allait et venait, et tournait et retournait ; et c'est qu'elle cherchait ce jeune homme qui l'attendait ici. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  151. Aussitôt pour empêcher ça, je lui ai dit que j'étais jaloux ; n'ai-je pas bien fait, Monsieur ? (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  152. C'est vous qu'il voulait savoir ; mais je lui ai dit que non. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  153. Je vois bien que ta jalousie nuit aux desseins qu'il a sur Hortence. (Acte 2, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  154. Oui, car j'ai entendu après, qu'il disait à Lisette des mots tout bas, et des mots tout haut ; il faisait des hélas par secousses : ses soupçons me désolent, disaient-il ; hé je t'en conjure, favorise mon amour. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  155. Je n'en puis douter, il vient pour voir ma femme, c'est elle qu'il aime. (Acte 2, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  156. Elle-même, c'est ce que je vous dis ; mettez-vous à ma place. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  157. Mais, Monsieur, j'oubliais, que tout d'un coup après, comme je ne l'ai plus vu, je me suis douté qu'il s'était caché ici. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  158. Je m'en vais vous dire. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  159. C'est que pour voir où il était, je me suis souvenu d'une invention que vous me donnâtes un jour, quand vous me dîtes qu'il y avait un homme caché ici. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  160. Excusez-moi, Monsieur, je n'entends point les affaires. (Acte 3, scène 1, LUCIE)
  161. Je vais toujours disposer mes amis à soutenir mes droits ; je laisse ici Frontin, afin que vous m'écriviez ce soir, la résolution de Mademoiselle. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
  162. Je reviens vous parler, dès que j'aurai reconduit Monsieur. (Acte 3, scène 1, LE PRÉSIDENT)
  163. Je te laisse ici à dessein, pour achever d'irriter la jalousie du Président contre Damis. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
  164. Je vous en rendrai bien compte. (Acte 3, scène 1, FRONTIN)
  165. Je ne le sais que trop. (Acte 3, scène 2, LUCIE)
  166. Ce ne sera pas moi ; je crains trop d'augmenter ses soupçons, en affectant de les lui reprocher. (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
  167. Je lui ferai voir que je démêle ses motifs et ses craintes : je lui dirai franchement, que je ne veux point de Monsieur Argan, que j'aime Damis... (Acte 3, scène 2, LUCIE)
  168. Et quoique je n'en sois pas sûre, je lui dirai que Damis m'aime aussi. (Acte 3, scène 2, LUCIE)
  169. Je vais vous le montrer. (Acte 3, scène 2, LUCIE)
  170. Je l'ai lu ; mais la tendresse sur le papier ne prouve rien. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  171. Non, non, je m'en souviens, je l'ai mis dans mon tiroir. (Acte 3, scène 2, LUCIE)
  172. Mon mari revient, je vous laisse avec lui. (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
  173. Je vais lui parler d'une manière... (Acte 3, scène 2, LUCIE)
  174. Il n'aura point de réplique, je veux le rendre muet. (Acte 3, scène 2, LUCIE)
  175. Je viens de reconduire notre homme : je n'ai pas voulu lui ôter toute espérance parce que nous avons besoin de lui ; mais je vous promets... (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  176. Voulez-vous que je vous parle franchement et librement, à mon ordinaire ? (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  177. Je suis vive, comme vous savez ; et toute l'autorité que vous avez sur moi, ne m'empêche pas de vous donner quelquefois de petites attaques sur votre naturel soupçonneux. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  178. Je crois avoir démêlé vos motifs, pour choisir un homme tel que Monsieur Argan : Je vais vous dire là-dessus tout ce que je pense. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  179. Non, Monsieur, je ne suis point son écho, et je vais vous parler avec une liberté qu'elle n'aurait pas prise assurément. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  180. Mais je pourrais vous épargner la peine d'une explication ; car je devine tout ce que vous m'allez dire, ma chère nièce, avant que vous ayez ouvert la bouche. (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  181. Je sais mot pour mot tout ce que la Présidente vient de vous inspirer : j'ai tant étudié ma femme ! (Acte 3, scène 3, LE PR?SIDENT)
  182. Je la sais par coeur. (Acte 3, scène 3, LE PR?SIDENT)
  183. Par exemple, sur l'aventure du Bal, je devinai qu'elle vous prierait, de me venir répéter syllabe pour syllabe, la même justification qu'elle m'avait faite ; et cela ne manqua pas. (Acte 3, scène 3, LE PR?SIDENT)
  184. Je ne réponds point à cela, de peur de m'impatienter ; car si nous vous eussions conté l'aventure différemment : elles se sont coupées, eussiez-vous dit : nos relations sont conformes : elle m'a dicté la mienne, dites-vous. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  185. Rien ; car je n'en eus jamais. (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  186. Vous vous imaginez que je suis soupçonneux, parce que je suis pénétrant : vous ne faites point de différence entre soupçonner, et avoir de la pénétration d'esprit. (Acte 3, scène 3, LE PR?SIDENT)
  187. Vous m'allez dire, par exemple, que je suis le maître de choisir, entre les deux héritiers. (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  188. Je le crois ainsi. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  189. Je vous devine, comme vous voyez ; et vous m'allez dire encore, que Monsieur Argan ne vous convient point. (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  190. Ne vous dis-je pas ? (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  191. D'accord ; c'est ce que je voulais vous apprendre. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  192. Ne vous dis-je pas ? (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  193. Ne vous dis-je pas ? (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  194. Hé bien, oui, oui, oui, oui ; j'aime l'un, et je hais l'autre. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  195. C'est ce que je vous dis. (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  196. Vous voyez que je suis au fait, comme si j'avais été derrière la Présidente, quand elle vous a fait votre leçon. (Acte 3, scène 3, LE PR?SIDENT)
  197. Parce que vous devinez que je vais vous dire des vérités, cela vous persuade qu'elles ne sont pas vraies (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  198. Écoutez, Monsieur, il faut que je vous respecte beaucoup, pour surmonter la colère où me met... (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  199. Si je savais qu'il y fût venu, je vous le dirais aussi. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  200. C'est vous qui me la feriez devenir : je n'y puis plus tenir, et je vous déclare en un mot, que s'il le faut absolument, Monsieur, je me sacrifierai à ma nécessité de ce mariage : mais vous me permettrez de m'en éclaircir moi-même. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  201. C'est moi, Monsieur, qui ai vu qu'ous étiais tout seul avec personne ; et comme je ne vous ai pas encore dit cette fois-ci, ce que Madame a fait tandis qu'ous n'y étiais pas, je vians vous le dire, comme à l'accoutumée. (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
  202. C'est toi qui lui ordonnes de me venir toujours rompre la tête des choses dont je n'ai que faire. (Acte 3, scène 5, LE PRÉSIDENT)
  203. Hier au matin, drès que Madame a été du haut en bas du lit, elle a pris ses pantoufles, et pis al a commencé par aller vouar à son miroir, comment a se portait ; après elle s'est mise à tourné, viré, ouvrir tous ses tiroirs, et pis les reframer, ravoindre trois fois la même chose, et pis la resserrer ; Hortence, me faut-ci ; Hortence me faut ça, va-t-en me quérir ci, et pis ne bouge : donne-moi ça ; et pi, je n'en veux pu : tantia que n'y a rien à vous dire là-dessus ; car c'est comme si al n'avait rien fait pendant tras heures. (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
  204. Je ne veux plus rien savoir. (Acte 3, scène 5, LE PRÉSIDENT)
  205. Je ne vous dirai donc pas queque chose. (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
  206. Et vla tout d'un coup que c'était la petite guenon du Fermier, qui s'est jetée sur Madame pour la caresser. (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
  207. Mais je dirai à Monsieur le Président tantôt queuque chose, pour que Thibaut n'achève pas d'être marié avec moi. (Acte 3, scène 6, HORTENCE)
  208. Je lui ai dit, et il a fait une mine tout comme Thibaut. (Acte 3, scène 7, HORTENCE)
  209. Vous n'aurez jamais pu attraper, comme je vous ai dit, le papier de Mademoiselle Lucie. (Acte 3, scène 7, FRONTIN)
  210. Je m'en vas vous dire. (Acte 3, scène 7, HORTENCE)
  211. Donnez vite, que je voie si... (Acte 3, scène 7, FRONTIN)
  212. Je ne vois rien là qui ne soit équivoque... (Acte 3, scène 7, FRONTIN)
  213. Allez vite, et je vous promets que je serai votre mari à la place de Thibaut. (Acte 3, scène 7, FRONTIN)
  214. Je ne trouve point Monsieur tout seul ; et Frontin m'a dit qu'il faut que Monsieur soit tout seul, pour que je lui donne le papier. (Acte 4, scène 1, HORTENCE)
  215. En attendant, je m'en vas voir si je lirai bien dedans. (Acte 4, scène 1, HORTENCE)
  216. verrai-je jamais seule... (Acte 4, scène 1, HORTENCE)
  217. Je n'aurai pas l'esprit d'entendre ça tout à la fois. (Acte 4, scène 1, HORTENCE)
  218. Ne... vous... verrai-je... jamais... seule... (Acte 4, scène 1, HORTENCE)
  219. Je ne vous voyais pas là, Monsieur. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  220. Ne lui dirai-je pas bien ce qu'il contenait ? (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  221. Çà, Lisette, va un peu dire à Madame, qu'elle ne viendra qu'après midi me trouver à Rennes ; je lui laisse le carrosse, et je vais monter à cheval. (Acte 4, scène 2, LE PRÉSIDENT)
  222. Je sui bien aise de tirer quelque coup de fusil dans mon Parc, en allant à Rennes. (Acte 4, scène 2, LE PR?SIDENT)
  223. Tu lisais ce papier ; mais je parie que tu n'as rien compris à ce que tu as lu. (Acte 4, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  224. Si fait, Monsieur ; car l'y a des mots que j'entends bien, et pis d'autres où je n'entends goutte. (Acte 4, scène 3, HORTENCE)
  225. Qu'entends-je ? (Acte 4, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  226. En réunissant les morceaux, je verrai... (Acte 4, scène 4, LE PRÉSIDENT)
  227. Oui, Monsieur, je ramasse les soupirs et les regards. (Acte 4, scène 4, THIBAUT)
  228. Je t'admire ! (Acte 4, scène 4, LE PRÉSIDENT)
  229. Ne pensez pas vous moquer, je n'en veux pas perdre une syllabe. (Acte 4, scène 4, THIBAUT)
  230. C'en est trop aussi, tu vas te creuser la cervelle, à recoller des morceaux de papier ; tu vas les arranger de travers : je veux t'ôter cette occasion de chagrin ; donne-moi cela. (Acte 4, scène 4, LE PRÉSIDENT)
  231. Ha, non, je vous prie. (Acte 4, scène 4, THIBAUT)
  232. Je ne veux pas la voir en la situation où je me sens ; je ne me posséderais pas, et il faut dissimuler, pour pouvoir ensuite la convaincre... (Acte 4, scène 5, LE PRÉSIDENT)
  233. et quand je l'aurai convaincue... (Acte 4, scène 5, LE PR?SIDENT)
  234. Oserai-je éclater ? (Acte 4, scène 5, LE PR?SIDENT)
  235. Je perdrai l'estime et la confiance ; car enfin ; usage, injuste usage, tu attaches à l'idée de jaloux celle de bizarre, de capricieux, d'extravagant. (Acte 4, scène 5, LE PR?SIDENT)
  236. Mais je crains pis encore ; c'est le ridicule, ce ridicule qui fait mépriser jusqu'aux vertueux, ce ridicule qui avilit plus un homme, que tous les vices. (Acte 4, scène 5, LE PR?SIDENT)
  237. Je serai donc l'objet du mépris et de la risée ? (Acte 4, scène 5, LE PR?SIDENT)
  238. Mais pour éviter ces deux malheurs, oui, je puis facilement... (Acte 4, scène 5, LE PR?SIDENT)
  239. Aurai-je bien la force... (Acte 4, scène 5, LE PR?SIDENT)
  240. Je vois qu'elle veut partir. (Acte 4, scène 5, LE PR?SIDENT)
  241. Car je vous vois disposée... (Acte 4, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  242. Je ne sais... (Acte 4, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  243. Franchement, Madame, je commence à me lasser de vous voir toujours agitée, toujours inquiète ; vouloir sans cesse prévenir ou détruire des soupçons que je n'ai point. (Acte 4, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  244. Je vous vois toujours attentive à justifier vos démarches innocentes : croyez-vous que cela ne me fatigue pas, Madame ?... (Acte 4, scène 6, LE PR?SIDENT)
  245. Si vous étiez moins soupçonneux, nous serions tranquilles l'un et l'autre ; mais comme je vous vois souffrir... (Acte 4, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  246. Suis-je un homme à éclaircissement ? (Acte 4, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  247. Non, car vos préventions les rendent inutiles : mais je veux que vous approfondissiez... (Acte 4, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  248. Je n'approfondis jamais. (Acte 4, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  249. Je vais me disposer à partir pour Rennes. (Acte 4, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  250. Vous ne partirez point, que je n'aie le coeur net sur ce Billet. (Acte 4, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  251. Je veux vous prouver moi, que ce Billet était pour Lucie. (Acte 4, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  252. Je n'y vois plus les morceaux... (Acte 4, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  253. Je le voyais aussi. (Acte 4, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  254. Je vais vous laisser... (Acte 4, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  255. Je vais... (Acte 4, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  256. Restez, vous dis-je. (Acte 4, scène 7, LE PRÉSIDENT)
  257. Elle veut vous fuir, je voulais la retenir, comme vous avez vu. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  258. Je n'ai fait nulle attention. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  259. Je veux vous conter notre dispute, elle est réjouissante. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  260. Je lui ai dit qu'elle avait pris là-dessus, un travers ridicule. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  261. Si visible ; c'est justement sur quoi je la raillais. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  262. Mais je ne puis lui faire comprendre, que c'est Lucie à qui vous pensiez parler d'amour. (Acte 4, scène 8, LE PR?SIDENT)
  263. J'ai vu, j'ai compris, je sais que vous aimez Lucie, vous me l'avez dit ; mais elle n'écoute rien. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  264. La grâce que je vous demande, Monsieur, c'est de vous déclarer dès aujourd'hui ou pour ou contre moi ; car on m'a dit que vous vous déclarâtes pour moi il y a quelques mois, avant qu'il fût question encore de mariage. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  265. Permettez-moi de n'entrer dans aucun détail ; vous savez que je suis instruit à fond de l'affaire. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  266. Je le sais. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  267. Il ne serait plus temps demain, que je prisse des mesures. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  268. Ainsi, Monsieur, je vous prie de me donner aujourd'hui votre parole. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  269. Vous savez que je le dois être. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  270. Je n'hésite point ; mais demain n'est pas si éloigné. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  271. Au contraire, vous dis-je. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  272. Je ne puis aller aujourd'hui à Rennes ; j'ai des raisons particulières... (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  273. Je vous dis que non. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  274. Je ne le vois que trop : Madame la Présidente est prévenue contre moi ; et les préventions seules vous déterminent. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  275. Dans le moment que je sens pour Lucie, l'amour le plus tendre, l'ardeur la plus vive, me soupçonner !... (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  276. Vous déployez inutilement votre éloquence, pour prouver un amour dont je n'ai pas le moindre doute. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  277. Faites-la-moi donc venir, cette charmante nièce, et je croirai... (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  278. Oh pour cela, non : plus je suis persuadé de la violence de votre passion, et moins je dois l'exposer à vous voir, avant que d'être sûr de votre mariage. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  279. Je vois que vous ne reviendrez jamais de vos préventions. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  280. Je n'ai plus rien à ménager ; je vais de ce pas à Rennes tenter toutes les voies..., je suis au désespoir. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  281. Il avait son objet, qui lui échauffait l'imagination. (Acte 4, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  282. Je ne m'étonne pas si ma femme... (Acte 4, scène 9, LE PR?SIDENT)
  283. Je verrai bien ; car son carrosse était tout à l'heure dans la cour. (Acte 4, scène 10, THIBAUT)
  284. Oui vraiment, je ne sais pas ce que vous lui avez dit ; mais il vient de passer brusquement près de moi. (Acte 4, scène 11, LISETTE)
  285. Je m'admire. (Acte 4, scène 12, LISETTE)
  286. Oui, je suis sûre, que de la manière dont j'ai dépeint Damis montant en carrosse, le Président ne devinera pas que le carrosse est parti à vide. (Acte 4, scène 12, LISETTE)
  287. Voilà notre Amant caché ici, il faut que je lui ménage un éclaircissement avec Lucie ; elle a raison de vouloir éprouver, si Damis l'aime sincèrement. (Acte 4, scène 12, LISETTE)
  288. Écoute, Thibaut, j'ai une affaire importante à Rennes ; je veux partir, sans que ma femme ni Lucie s'en aperçoivent. (Acte 5, scène 1, LE PRÉSIDENT)
  289. Mais je viens de leur dire que nous partirions tous ensemble, dans deux heures, et que j'allais m'enfermer dans mon cabinet, pour examiner un procès. (Acte 5, scène 1, LE PRÉSIDENT)
  290. Monsieur le Président, ne vous en allez pas encore ; car il faut que je vous dise queuque chose avant qu'ou ni soyais pu. (Acte 5, scène 1, HORTENCE)
  291. Attendez que je vous dise à st'heure queuque chose pour moi et Thibaut ? (Acte 5, scène 1, HORTENCE)
  292. C'est que comme je n'oserais dire à Thibaut que je ne l'aime pu, je vous le dis à vous, Monsieur le Président, sans qu'il le sache ; afin qu'ou ly disiais de n'être pu du tout mon mari. (Acte 5, scène 1, HORTENCE)
  293. Hé bien, je lui commanderai de n'être plus jaloux. (Acte 5, scène 1, THIBAUT)
  294. Fort bien ; il va être enragé contre Damis ; cela fera la fortune de mon Maître, il fera la mienne, et je ferai la vôtre. (Acte 5, scène 3, FRONTIN)
  295. Tant mieux, c'est ce que je demande. (Acte 5, scène 3, FRONTIN)
  296. Pour le faire avancer, en cas que ce soit Thibaut, je vais faire semblant de vous baiser la main. (Acte 5, scène 3, FRONTIN)
  297. C'est ste coquine-là qui est cause que je serai querellé ; j'entage. (Acte 5, scène 4, THIBAUT)
  298. Je viens de le voir passer, et on m'a dit qu'un cheval l'attendait là-bas. (Acte 5, scène 5, LUCIE)
  299. Il faut avoir un éclaircissement avec Damis ; et quand je serai sûre qu'il m'aime, je joindrai mes amis aux siens, et je lèverai le masque contre mon oncle. (Acte 5, scène 5, LUCIE)
  300. Vous pourrez vous éclaircir avec Damis, mais je ne le verrai point. (Acte 5, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  301. je vous en conjure, que je voie seulement l'effet que votre présence et la mienne feront sur lui. (Acte 5, scène 5, LISETTE)
  302. J'examinerai son abord, ses discours, ses manières, sa contenance, ses yeux, tout enfin ; et s'il fait tant que de me dire qu'il m'aime, je l'aime trop pour ne pas démêler s'il parlera contre son coeur. (Acte 5, scène 5, LISETTE)
  303. Mais quoi qu'il en soit, je ne veux point absolument me trouver où sera Damis. (Acte 5, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  304. Hé, je vous en prie, restons. (Acte 5, scène 5, LUCIE)
  305. Non, vous dis-je. (Acte 5, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  306. Je t'entends, Lisette. (Acte 5, scène 5, LUCIE)
  307. Je vais tirer Damis du cabinet où je l'ai caché, et vous l'amènerai à l'instant. (Acte 5, scène 5, LISETTE)
  308. J'avais tantôt quelque confiance ; je trouvais des raisons pour me flatter d'être aimée : mais plus l'éclaircissement approche, plus je crains. (Acte 5, scène 6, LUCIE)
  309. Mais si je trouve dans son abord de la tendresse, que je serai malheureuse ! (Acte 5, scène 6, LUCIE)
  310. Suis-je haï ? (Acte 5, scène 7, DAMIS)
  311. Par quel endroit ai-je pu lui déplaire ? (Acte 5, scène 7, DAMIS)
  312. Non, Monsieur, non ; mais vous seriez bien étonné, si je avouais que votre déclaration du bal ne m'a point irritée contre vous. (Acte 5, scène 7, LUCIE)
  313. Je n'ai pas bien entendu. (Acte 5, scène 7, DAMIS)
  314. Me suis-je mépris ? (Acte 5, scène 7, DAMIS)
  315. Je vous le répète encore ; une femme n'est point fâchée de plaire. (Acte 5, scène 7, LUCIE)
  316. Je m'aperçois du chagrin que vous fait cet aveu ; mais j'espère que votre chagrin ne durera guères. (Acte 5, scène 7, LUCIE)
  317. Du moins, vous n'en serez pas témoin longtemps ; je vous laisse, Madame. (Acte 5, scène 7, DAMIS)
  318. Au bal vous fûtes fâché de me voir, après avoir cru parler à Lucie ; seriez-vous dédommagé de ce chagrin, si croyant à présent parler à la Présidente, je vous faisais voir Lucie ? (Acte 5, scène 7, LUCIE)
  319. Que vois-je ? (Acte 5, scène 7, DAMIS)
  320. Tenez, Monsieur, voyez si l'avis que je vous ai donné est faux. (Acte 5, scène 8, FRONTIN)
  321. Cette surprise charmante a si fort saisi mon âme, que je ne puis exprimer... (Acte 5, scène 8, DAMIS)
  322. Oui, je vous aime, je vous adore, et mon bonheur est parfait. (Acte 5, scène 8, DAMIS)
  323. Je vous déclare moi, que je n'en aurai plus. (Acte 5, scène 8, DAMIS)
  324. Non, je ne le ménagerai plus ; et pourvu que vous me permettiez... (Acte 5, scène 8, DAMIS)
  325. Dans l'extrémité où ses soupçons me jettent, je vous permets... (Acte 5, scène 8, LUCIE)
  326. Je vois mon déshonneur ; Perfide, Suborneur infâme, il faut s'égorger ; et ma fureur... (Acte 5, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  327. Vous ne voyez pas que je suis Lucie ? (Acte 5, scène 9, LUCIE)
  328. Je vois bien que Lucie sera pour Damis. (Acte 5, scène 9, FRONTIN)
  329. Monsieur, comme je vous vois touché, cela me touche aussi de repentir. (Acte 5, scène 9, FRONTIN)
  330. Il faut vous avouer ma fourberie : fourberie vertueuse pourtant ; car je servais mon Maître, en faisant agir les ressorts qui ont rendu Monsieur jaloux. (Acte 5, scène 9, FRONTIN)
  331. Je vais justifier... (Acte 5, scène 9, FRONTIN)
  332. Tout est justifié ; et j'ai obligation à Frontin ; car ceci me corrigera d'un défaut que je n'ai jamais avoué. (Acte 5, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  333. Damis aurait raison de publier ma jalousie, si je le rendais malheureux. (Acte 5, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  334. Gardez-moi tous le secret, je vous en conjure ; j'avoue mon faible, je me croirais déshonoré, si on savait ce qui fait ma honte. (Acte 5, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  335. Madame, promettez-moi d'oublier tout, et je donne Lucie à Damis. (Acte 5, scène 9, LE PR?SIDENT)
  336. Oui, je veux l'ôter à Thibaut, afin qu'il n'y ait plus chez moi de mari jaloux. (Acte 5, scène 9, LE PRÉSIDENT)

LES ADIEUX DES OFFICIERS (1693)

  1. Un jeune héros doit laisser sa faiblesse v.17 (Acte 1, scène 1, LE TAMBOUR)
  2. Je lui permets de rire avec son hôtesse, v.20 (Acte 1, scène 1, LE TAMBOUR)
  3. Hélas, je suis bien plus à plaindre que vous ! (Acte 1, scène 1, VÉNUS)
  4. À propos, pendant que je suis dans le magasin de Vulcain, je vais vous choisir deux bons éperons de longueur, car je me souviens que votre cheval est toujours rétif quand il faut sortir de Paris. (Acte 1, scène 1, LE TAMBOUR)
  5. Cependant, parce qu'il a de la bravoure, et que je suis naturellement poltron, j'ai mille complaisances pour lui. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  6. Il aime tendrement ma femme, et je ne puis mieux me venger de lui, qu'en rossant ce qu'il aime. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  7. C'est que je frappe de rage. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  8. Si je lui donne des vapeurs, vous prenez bien soin de les guérir, vous. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  9. Monsieur Mars, je vous demande pardon, mais ma besogne presse, et j'ai une nouvelle baguette de Vulcain de commande, que je dois livrer aujourd'hui aux comédiens. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  10. Quand je serai parti, vous forgerez tant qu'il vous plaira. (Acte 1, scène 2, MARS)
  11. Tous ce que je puis faire pour adoucir le bruit des marteaux, c'est de chanter en travaillant. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  12. Je repousse l'outrage v.52 (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  13. Je frapperai tant... tant... v.54 (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  14. Que je n'entendrai rien v.57 (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  15. Je vois bien qu'il faut quitter la place. (Acte 1, scène 2, MARS)
  16. Je ne verrai donc plus auprès de moi, que ce magot ? (Acte 1, scène 2, VÉNUS)
  17. Je le hais comme tous les diables... (Acte 1, scène 2, MARS)
  18. Adieu, mon cher ami Vulcain, je suis fâché d'être obligé de vous quitter. (Acte 1, scène 2, MARS)
  19. Au moins je vous recommande de veiller un peu à la conduite de madame votre épouse, pendant mon voyage. (Acte 1, scène 2, MARS)
  20. Il est bien juste que je vous coiffe par droit de représailles. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  21. Je parlerais en vain. v.65 (Acte 1, scène 3, CUPIDON)
  22. Je sais qu'il est sans politesse, v.70 (Acte 1, scène 3, VÉNUS)
  23. Et je n'ai mis dans son carquois v.77 (Acte 1, scène 3, V?NUS)
  24. Mon fils, je sais un moyen v.89 (Acte 1, scène 3, VÉNUS)
  25. Pour donner le loisir à nos jeunes amants v.93 (Acte 1, scène 3, V?NUS)
  26. Je le laisse avec vous, prenez un air sévère. v.96 (Acte 1, scène 3, CUPIDON)
  27. Dieu vous garde, la maman : je vous trouve bien belle v.98 (Acte 1, scène 4, CUPIDON)
  28. Que je t'avais donné ; ton carquois, ton bandeau : v.100 (Acte 1, scène 4, VÉNUS)
  29. Non, je l'ai mis en gage v.102 (Acte 1, scène 4, CUPIDON)
  30. Depuis que je m'enivre, v.110 (Acte 1, scène 4, CUPIDON)
  31. Le petit fat n'a pas beau jeu. v.128 (Acte 1, scène 4, CUPIDON)
  32. Je suis très sûr de ma conquête. v.133 (Acte 1, scène 4, CUPIDON)
  33. Taisez-vous, je ne puis entendre vos folies. v.138 (Acte 1, scène 4, VÉNUS)
  34. Allez, retirez-vous, je n'ai pas besoin d'amour ici. (Acte 1, scène 4, VÉNUS)
  35. Je serais contente de votre complaisance, si vous vouliez bien parler, et me faire part de cette douce éloquence que les sourds entendent, qui fait parler les muets, et soupirer les plus cruelles. (Acte 1, scène 5, VÉNUS)
  36. On ne peut rien de plus galant que cette manière de s'exprimer : mais je sais que vous êtes le premier homme du monde pour soutenir une conversation suivie... (Acte 1, scène 5, V?NUS)
  37. Que faudra-t-il donc que je fasse pour reconnaissance ? (Acte 1, scène 5, VÉNUS)
  38. Je vois bien que vous prétendez à mon amitié. (Acte 1, scène 5, V?NUS)
  39. Je la ferais acheter à un autre ; mais pour vous, je vous la donne. (Acte 1, scène 5, V?NUS)
  40. Non, je jure par le Styx, que je ne ferai point d'infidélité à mon époux. (Acte 1, scène 5, V?NUS)
  41. J'ai juré par le Styx, il est vrai, ce serment est inviolable pour les dieux : mais les déesses ont des privilèges, et moi surtout, à qui Pâris a donné la pomme, non pas pour ma beauté, comme disent les poètes ; mais seulement parce que je suis la déesse de l'amour. (Acte 1, scène 5, VÉNUS)
  42. Oh, je jure par le Styx, moi, qui n'ai pas le privilège de me dédire... (Acte 1, scène 6, VULCAIN)
  43. Je ne vous ai que trop entendue, de par tous les diables, et il n'a tenu qu'à moi de voir... (Acte 1, scène 6, VULCAIN)
  44. J'aime le plaisir de la conversation : et je choisis un jeune guerrier pour le brillant, et un financier pour le solide. (Acte 1, scène 6, VÉNUS)
  45. Je n'en veux point à ce prix-là. (Acte 1, scène 6, VULCAIN)
  46. Oh, je connais bien la race Plutonique. (Acte 1, scène 6, VULCAIN)
  47. Ce drôle-là sème en dieu libéral : mais il recueille en homme avare : et je suis bien trompé si les articles de la recette ne suivent de près ceux de la dépense. (Acte 1, scène 6, VULCAIN)
  48. Je prétendais l'amorcer avec de belles espérances, jusqu'à ce que Mars soit de revenu de l'armée, pour le faire déguerpir l'héritage, et faire en sorte qu'il ne reste à Plutus que l'honneur d'avoir fait les améliorations. (Acte 1, scène 6, VÉNUS)
  49. Je m'en vais me faire séparer de corps et de biens d'avec toi. (Acte 1, scène 6, VULCAIN)
  50. Seigneur Vulcain, j'ai exécuté vos ordres ; je viens d'avertir les dieux de se trouver dans la salle de l'audience, ils sont déjà à la buvette. (Acte 1, scène 7, MERCURE)
  51. Laissez-nous faire, sortez d'ici sans rien dire, et ne paraissez point que je ne vous avertisse. (Acte 1, scène 7, MERCURE)
  52. Vous allez voir aussi comme je vais triompher. (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  53. Les lauriers de ce triomphe là seront bien secs ; je crains bien que leurs feuilles ne tombent par terre, et qu'il ne vous en reste que le bois sur la tête. (Acte 1, scène 7, MERCURE)
  54. Un petit reste de musique, qui était demeuré en l'air. Je dis donc, messieurs... (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  55. Laissez-moi faire, je vais condamner au carcan tous les époux infidèles. (Acte 1, scène 8, JUNON)
  56. J'enrage quand je vois... (Acte 1, scène 8, JUNON)
  57. Oui, je commence à comprendre que... (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  58. Car pour avoir un arrêt contre ma femme, je n'ai que faire de venir ici, le public en prononcera plus que je ne voudrais. (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  59. J'ordonne donc que chacun vienne faire un présent à Vulcain, et lui donne un conseil convenable au présent qu'il fera. Je vais commencer. (Acte 1, scène 8, JUPITER)
  60. Je te veux donner des souhaits. v.168 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  61. Je crains que pour en voir seulement la moitié, v.181 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  62. Je te fais présent de ma toux. v.190 (Acte 1, scène 8, L-OCÉAN)
  63. Je souhaite à tous ceux de ta société v.194 (Acte 1, scène 8, L OC?AN)
  64. Mais un vieux fou qui prend jeune épousée, v.207 (Acte 1, scène 8, MOMUS)
  65. Je gardais pour un époux v.211 (Acte 1, scène 8, DIANE)
  66. Et c'est à toi que je ferai présent v.215 (Acte 1, scène 8, DIANE)
  67. Je le maltraitai fort, dit-on, v.227 (Acte 1, scène 8, DIANE)
  68. Je vous apprends qu'une vieille coquette v.233 (Acte 1, scène 8, MOMUS)
  69. Quand on a chez soi le sujet v.251 (Acte 1, scène 8, BACCHUS)
  70. Je bois quelques santés à la ronde, v.265 (Acte 1, scène 8, JUPITER)
  71. Je réponds de sa fidélité. v.291 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  72. Je ne crois pas ma femme en sûreté, v.297 (Acte 1, scène 8, PLUTON)
  73. Que je suis sûr de sa fidélité. v.299 (Acte 1, scène 8, PLUTON)
  74. Pour les régler, je vais boire avec vous. v.305 (Acte 1, scène 8, BACCHUS)
  75. Grâce au bon vin, tu crois que je suis sage : v.306 (Acte 1, scène 8, VÉNUS)

LE MARIAGE FAIT ET ROMPU (1721)

  1. Que deviendrai-je ?... Où vais-je ? Ah ! J'ai l'esprit troublé. v.5 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  2. Se rompt ; j'accours ; je crois qu'il sera temps encore ; v.7 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  3. Je viens me déclarer à celle que j'adore. v.8 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  4. Attendez-moi tous là ; je vous donne audience, v.11 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  5. Après quelqu'un par où je veux qu'elle commence. v.12 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  6. Ah ! C'est vous que je cherche, aimable cavalier, v.13 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  7. Et c'est vous que je veux servir tout le premier ; v.14 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  8. Venez, monsieur, venez, je vous traite à merveille ; v.15 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  9. Hôtesse jeune et sage; oiseau rare, ma foi : v.17 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  10. Je vous donne d'abord une chambre agréable, v.24 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  11. Est vis-à-vis celui d'une jeune personne... v.31 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  12. Car celle auprès de qui je voudrais vous loger, v.33 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  13. Vous la consoleriez. C'est une jeune veuve. v.35 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  14. Oui, mais veuve jeune, et comme toute neuve, v.36 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  15. Je le continuerai. De loin je vous ai vu v.41 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  16. Car enfin, que sait-on ? Du moins je suis discrète. v.51 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  17. Je vois qu'elle le cache avec un soin extrême : v.56 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  18. Pour ce sot époux, oui ; je la vis à la gêne. v.60 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  19. Je la surpris après dans un cruel état ; v.62 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  20. De lui, plus qu'elle encore, aussitôt je dis rage : v.64 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  21. Je fis d'abord une offre étonnante et brutale : v.68 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  22. Voulez-vous que demain je rompe ce contrat, v.69 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  23. Lui dis-je ? v.70 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  24. Quoi ! Tu peux ? Je suis dans un état, v.70 (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  25. Je n'épargnerai rien. v.74 (Acte 1, scène 2, VAL?RE)
  26. Et que je leur promets, je leur ai fait mystère. v.76 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  27. En m'intriguant bien, moi, je mérite un éloge. v.88 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  28. Car je n'en sais encore aucune circonstance. v.91 (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  29. Et régulier.... Je fus bien étonnée un soir, v.97 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  30. Le fat ! Pardon du mot, mais je suis en colère v.99 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  31. Ah ! Je vois à présent le noeud de cette affaire : v.119 (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  32. Que je ferai trembler... Je n'en dirai pas plus. v.122 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  33. Sur un seul point fondant le projet que je tente, v.123 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  34. Je ferai déguerpir, morbleu, la Présidente. v.124 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  35. Sa vertu cependant est bien plus jeune qu'elle. v.127 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  36. Valère, éloignez-vous. Je vous l'ai déjà dit, v.129 (Acte 1, scène 3, LA-TANTE)
  37. D'accord. De ma douleur je ne suis pas le maître, v.132 (Acte 1, scène 3, VALÈRE)
  38. Et dans mon désespoir, je les brusquerais tous. v.133 (Acte 1, scène 3, VAL?RE)
  39. Que je vous veux de mal, à vous, madame, à vous, v.134 (Acte 1, scène 3, VAL?RE)
  40. Inutiles regrets ! Comptez sur mon projet. v.137 (Acte 1, scène 3, L'HÔTESSE)
  41. À ne m'expliquer point, vous dis-je, on m'a contrainte. v.139 (Acte 1, scène 3, L'HÔTESSE)
  42. Mais séparons-nous, car je suis toujours en crainte. v.140 (Acte 1, scène 3, L'H?TESSE)
  43. Je vais m'y désoler. v.143 (Acte 1, scène 3, VALÈRE)
  44. Que je serai contente v.143 (Acte 1, scène 4, LA-TANTE)
  45. Que je la plains ! v.153 (Acte 1, scène 4, LA-TANTE)
  46. Qu'entends-je ? Ah ! Je suis hors de moi. v.153 (Acte 1, scène 5, LA-VEUVE)
  47. Je vais sûrement voir rompre mon mariage. v.155 (Acte 1, scène 5, LA-VEUVE)
  48. Non, je n'ai plus d'époux, je puis revoir Valère. v.172 (Acte 1, scène 5, LA-VEUVE)
  49. Plus je vois cet époux, plus je suis à la gêne : v.175 (Acte 1, scène 5, LA-VEUVE)
  50. Dans cette extrémité l'effort que je puis faire, v.179 (Acte 1, scène 5, LA-TANTE)
  51. Je ne m'embarque point, ma tante, assurément. v.181 (Acte 1, scène 5, LA-VEUVE)
  52. Ils viennent tous ; je vais leur parier fortement. v.182 (Acte 1, scène 5, LA-TANTE)
  53. Mais j'ai beau leur vouloir tenir tête, je n'ose : v.183 (Acte 1, scène 5, LA TANTE)
  54. Ai-je tort, Président ? v.188 (Acte 1, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  55. Jeune épouse, apprenez que dans la moindre idée v.191 (Acte 1, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  56. Oui, je respecte en vous et prudence et vertu. v.198 (Acte 1, scène 6, LE-PRÉSIDENT)
  57. Je l'honore ; v.199 (Acte 1, scène 6, LE-PRÉSIDENT)
  58. C'est le mot. Je le répète encore ; v.200 (Acte 1, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  59. Jeune épouse, il faut vivre avecque votre époux, v.201 (Acte 1, scène 6, LA PR?SIDENTE)
  60. Non, je reste à Marseille où ma tante séjourne ; v.204 (Acte 1, scène 6, LA-VEUVE)
  61. C'est une complaisance au moins que je lui dois v.205 (Acte 1, scène 6, LA VEUVE)
  62. Croirai-je qu'on propose un blâmable délai, v.210 (Acte 1, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  63. Quand le devoir... Au fond je ne suis point gênante ; v.211 (Acte 1, scène 6, LA PR?SIDENTE)
  64. Je ne l'exige point... et monsieur sait fort bien v.213 (Acte 1, scène 6, LA PR?SIDENTE)
  65. Que je n'ai ni désir, ni volonté sur rien. v.214 (Acte 1, scène 6, LA PR?SIDENTE)
  66. Oui, je veux. v.216 (Acte 1, scène 6, LE-PRÉSIDENT)
  67. Pour mon frère. Il n'est pas d'une extrême jeunesse ; v.220 (Acte 1, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  68. Oh ! Je viens d'inventer un souper de génie, v.227 (Acte 1, scène 7, LIGOURNOIS)
  69. Je fais l'amour tout haut. v.248 (Acte 1, scène 7, LIGOURNOIS)
  70. On vient de m'excéder, je n'y puis plus tenir : v.249 (Acte 1, scène 8, LE NOTAIRE)
  71. Je l'ai mise en billets que je livre aujourd'hui, v.266 (Acte 1, scène 8, LE-PRÉSIDENT)
  72. Je n'y comprends rien... v.292 (Acte 1, scène 9, LA-TANTE)
  73. Mais-je croirais qu'il plaisante, v.292 (Acte 1, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
  74. Si je ne connaissais qu'il est très sérieux. v.293 (Acte 1, scène 9, LA PR?SIDENTE)
  75. Qu'entends-je ? v.299 (Acte 1, scène 9, LA-VEUVE)
  76. Sais-je pour ces époux si la nouvelle est bonne, v.304 (Acte 1, scène 9, GLACIGNAC)
  77. Or je débarquais, moi, j'étais sur lé rivage, v.307 (Acte 1, scène 9, GLACIGNAC)
  78. Je venais pour signer à votré mariage. v.308 (Acte 1, scène 9, GLACIGNAC)
  79. Moi-même je vais voir si la chose est réelle. v.320 (Acte 1, scène 9, LE NOTAIRE)
  80. Je suis bien aise enfin de m'en rendre le maître, v.323 (Acte 1, scène 9, LE-PRÉSIDENT)
  81. Je ne puis revenir du coup. v.325 (Acte 1, scène 10, LA-VEUVE)
  82. Deux maris ! Je voudrais qu'ils fussent morts tous deux. v.326 (Acte 1, scène 10, LA-TANTE)
  83. Allons nous renfermer, je ne puis plus paraître. v.327 (Acte 1, scène 10, LA-VEUVE)
  84. Que je me suis contrainte ! Étrange conjoncture ! v.339 (Acte 1, scène 12, LA PRÉSIDENTE)
  85. Je serais exposée à son ressentiment. v.342 (Acte 1, scène 12, LA PR?SIDENTE)
  86. Ce brutal me perdrait d'honneur : du moins je puis, v.345 (Acte 1, scène 12, LA PR?SIDENTE)
  87. En ne le voyant pas, lui cacher qui je suis. v.346 (Acte 1, scène 12, LA PR?SIDENTE)
  88. Il ne peut pas savoir que je suis Présidente. v.347 (Acte 1, scène 12, LA PR?SIDENTE)
  89. Hélas ! Quand je l'aimai j'étais bien différente v.348 (Acte 1, scène 12, LA PR?SIDENTE)
  90. De ce que je suis ; mais au plus vite partons. v.349 (Acte 1, scène 12, LA PR?SIDENTE)
  91. Je viens rire d'abord, v.358 (Acte 2, scène 1, L'HÔTESSE)
  92. Je plaisante. v.364 (Acte 2, scène 1, L'HÔTESSE)
  93. À ce mari d'abord je vais vous présenter. v.366 (Acte 2, scène 1, L'HÔTESSE)
  94. Je lui dirai, voilà l'amant de votre femme : v.367 (Acte 2, scène 1, L'H?TESSE)
  95. Je vous explique ici très sérieusement v.373 (Acte 2, scène 1, L'HÔTESSE)
  96. Je ne comprends rien ; mais par ta gaîté j'augure... v.380 (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  97. J'augure bien, je crois ; mais que croire ? On me dit, v.381 (Acte 2, scène 1, VAL?RE)
  98. Je vous avais caché l'époux que je suppose. v.387 (Acte 2, scène 1, L'HÔTESSE)
  99. Voyons ; j'entends qu'il fait merveille, je le vois. v.390 (Acte 2, scène 1, L'HÔTESSE)
  100. Je ne sais où j'en suis ; en ceci tout m'étonne. v.391 (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  101. Vous me regrettiez mort, je l'avais mérité : v.401 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  102. Je ne puis revenir de mon étonnement. v.405 (Acte 2, scène 2, VALÈRE)
  103. Je suspends les transports de ma reconnaissance. v.411 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  104. Et là-dessus ma soeur a formé son projet : v.417 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  105. À Toulon je me donne à quelques gens de marque v.419 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  106. Pour Damis ; sous son nom avec eux je m'embarque : v.420 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  107. Sur leur crédulité je fonde mon histoire. v.424 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  108. De tous mes auditeurs je fais des créatures. v.428 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  109. Nous abordons enfin, et je sors le dernier v.429 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  110. Je te promets, mon cher, une ample récompense ; v.440 (Acte 2, scène 2, VALÈRE)
  111. Je descends et je cours vers les plus empressés, v.445 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  112. Au bourgeois caressé je fais croire ma fable ; v.448 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  113. Je cours à lui craignant l'effet de sa mémoire. v.452 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  114. Je crois t'en redevoir encore quelque écu. v.454 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  115. Je le voyais tout prêt à me rompre en visière : v.460 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  116. Je l'avais vu, morbleu, plus craint que le tonnerre. v.464 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  117. Oui ; mais je vois qu'ici ce public entre en foule. v.467 (Acte 2, scène 2, L'HÔTESSE)
  118. Ton apparition sur quoi ton projet roule, v.468 (Acte 2, scène 2, L'H?TESSE)
  119. Toi, reste là, je reviendrai te joindre. v.475 (Acte 2, scène 2, L'H?TESSE)
  120. Vous, je vais vous instruire un peu plus amplement. v.478 (Acte 2, scène 2, L'HÔTESSE)
  121. Je n'en puis revenir ! Un projet si hardi, v.481 (Acte 2, scène 2, VALÈRE)
  122. J'accepte le repas. Je tremble cependant, v.489 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  123. Je croyais être lui. v.493 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  124. Je devrais l'être au moins, les périlleux voyages, v.495 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  125. Mais je suis débarqué sain et sauf, c'est le bon. v.497 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  126. Ce badinage enfin cessera, je l'espère. v.516 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  127. Combien ? Je n'en ai pas le calcul bien présent, v.522 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  128. Car comme étourdiment j'emprunte, je m'endette, v.523 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  129. Mais je me souviens bien que quand je vous hantais v.525 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  130. Tantôt vous me prêtiez, tantôt je vous prêtais, v.526 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  131. Et prêterai de plus, je suis toujours le même. v.527 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  132. Je m'en souviens, fort bien ; et même en galant homme, v.532 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  133. Je vous rends sans quittance.... On aura son secours v.533 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  134. Je vous protégerai contre la présidenté. v.544 (Acte 2, scène 1, GLACIGNAC)
  135. Dépétrifiez-vous, jeune amant, touchez là. v.546 (Acte 2, scène 1, GLACIGNAC)
  136. Que j'ai prisé par jeu, pour révirer votre hommé. v.548 (Acte 2, scène 1, GLACIGNAC)
  137. Jé vous laissé tous trois suivré, votré projet : v.553 (Acte 2, scène 1, GLACIGNAC)
  138. Que ce projet sera difficile à conduire ! v.555 (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  139. Elle donne, je crois, de tout son coeur au diable. v.559 (Acte 2, scène 5, L'HÔTESSE)
  140. Quoi ? Qu'entends-je ? v.571 (Acte 2, scène 5, LA-VEUVE)
  141. Je ne serai mari qu'avec discrétion. v.574 (Acte 2, scène 5, DAMIS)
  142. Par avance je viens d'intimider ce fat. v.582 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
  143. Quoi donc ! Il va le voir, lui parler ! Ah je tremble ! v.583 (Acte 2, scène 5, LA-VEUVE)
  144. Oubliez-vous déjà qu'à Damis je ressemble ? v.584 (Acte 2, scène 5, DAMIS)
  145. Je fus pendant deux ans son ami de voyage. v.587 (Acte 2, scène 5, DAMIS)
  146. Je ferais son histoire à sa famille en face ; v.595 (Acte 2, scène 5, DAMIS)
  147. Je lui soutiendrais, moi, morbleu, que je suis lui. v.598 (Acte 2, scène 5, DAMIS)
  148. Jouez bien votre jeu, le Président s'avance. v.599 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
  149. Je cours le rejoindre. v.600 (Acte 2, scène 5, VAL?RE)
  150. Ah ! Vous risquez trop, je pense, v.600 (Acte 2, scène 6, LA-VEUVE)
  151. Eh ! Vous l'avais-je écrit ? v.614 (Acte 2, scène 6, DAMIS)
  152. Je n'y puis plus tenir. v.617 (Acte 2, scène 6, LA-VEUVE)
  153. Je vous laisse. v.621 (Acte 2, scène 7, VALÈRE)
  154. Quoique de conseils, moi, je n'aie pas besoin, v.625 (Acte 2, scène 7, LE-PRÉSIDENT)
  155. Mais je veux dissiper les faux bruits. v.638 (Acte 2, scène 7, LE-PRÉSIDENT)
  156. Que j'accepte votre offre, et que je suis content: v.641 (Acte 2, scène 7, DAMIS)
  157. Mais, morbleu, je reprends le fil de ma colère, v.644 (Acte 2, scène 7, DAMIS)
  158. Délicat sur l'affront, pour le laver, je veux v.649 (Acte 2, scène 7, DAMIS)
  159. À l'égard de la dot, je la livre à la tante, v.656 (Acte 2, scène 7, LE-PRÉSIDENT)
  160. Je vous fis séparer. v.659 (Acte 2, scène 7, LE PR?SIDENT)
  161. Du moins, si je mourrais, n'ira plus à ce sot, v.666 (Acte 2, scène 7, DAMIS)
  162. Frère de votre femme : avec horreur je pense v.667 (Acte 2, scène 7, DAMIS)
  163. Je vais prendre là-haut v.669 (Acte 2, scène 7, LE-PRÉSIDENT)
  164. Je vous joins à l'instant. v.672 (Acte 2, scène 7, LE PR?SIDENT)
  165. Je renonce sans peine v.672 (Acte 2, scène 7, DAMIS)
  166. À la dot, car sur mer je gagne assez d'argent. v.673 (Acte 2, scène 7, DAMIS)
  167. Prononçant, décidant, je suis content de moi. v.681 (Acte 2, scène 8, LE-PRÉSIDENT)
  168. Il faut approfondir un peu ce que je vois. v.682 (Acte 2, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
  169. Je vous cherche partout. v.683 (Acte 2, scène 9, LA PR?SIDENTE)
  170. Je vous cherche de même. v.683 (Acte 2, scène 9, LE-PRÉSIDENT)
  171. Je n'ai point respiré depuis le trouble extrême v.684 (Acte 2, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
  172. Je vais livrer la dot à la tante. v.690 (Acte 2, scène 9, LE-PRÉSIDENT)
  173. Je crois avoir bien fait, parlez. v.691 (Acte 2, scène 9, LE-PRÉSIDENT)
  174. Que puis-je dire ? v.691 (Acte 2, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
  175. Je me tais. v.694 (Acte 2, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
  176. Je veux, moi, je veux absolument v.694 (Acte 2, scène 9, LE-PRÉSIDENT)
  177. Ce doute m'est venu : parlez, je vous écoute. v.700 (Acte 2, scène 9, LE-PRÉSIDENT)
  178. C'est ce que je vous dis ; avant que l'on éclate, v.704 (Acte 2, scène 9, LE-PRÉSIDENT)
  179. Je suis d'avis de... de... v.705 (Acte 2, scène 9, LE PR?SIDENT)
  180. Laissez-moi seule agir sur ce que je soupçonne. v.707 (Acte 2, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
  181. Oui, ma femme, agissez seule, je vous l'ordonne. v.708 (Acte 2, scène 9, LE-PRÉSIDENT)
  182. Je joue ici gros jeu; car si c'est ce Damis, v.709 (Acte 2, scène 10, LA PRÉSIDENTE)
  183. Le parti que je prends est le plus sûr, je crois. v.714 (Acte 2, scène 10, LA PR?SIDENTE)
  184. Je pourrai m'éclaircir, le voir coiffe baissée ; v.716 (Acte 2, scène 10, LA PR?SIDENTE)
  185. S'ils me vont disputer mon nom, ferai-je face ?, v.723 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  186. Mais au moindre revers je ne m'y fierais plus. v.725 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  187. Je disparaîtrais... Mais on m'examine fort. v.733 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  188. Mais je ne puis rentrer, elle barre la porte. v.735 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  189. Je voudrais bien savoir... v.739 (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
  190. Madame, je voudrais d'abord par vous apprendre... v.740 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  191. Je vous réponds après. v.741 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  192. Je veux sur une affaire un éclaircissement; v.745 (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
  193. Écoutez-moi, je vais m'énoncer clairement. v.746 (Acte 3, scène 2, LA PR?SIDENTE)
  194. Souffrez que le premier clairement je m'énonce. v.747 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  195. Je n'élude point ; c'est que naturellement v.750 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  196. En conversation je prends mon avantage. v.751 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  197. À bien questionner moi je mets ma science. v.755 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  198. Je vais faire imprimer ma vie et mes voyages, v.760 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  199. Qui se vendront chez Jean Gilles Josse, à Lyon ; v.761 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  200. Je ne vous quitte point, je vous suivrai partout. v.765 (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
  201. Je suis femme obstinée, et je vous pousse à bout. v.766 (Acte 3, scène 2, LA PR?SIDENTE)
  202. S'il s'agit de deux mots, je suis civil, honnête, v.767 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  203. Parlez, je réponds, si je puis. v.769 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  204. Je voudrais bien savoir de vous.... v.770 (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
  205. Qui je suis ? v.770 (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
  206. Voyez, examinez, rêvez qui je puis être. v.772 (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
  207. Dites-moi qui je suis, je saurai qui vous êtes. v.779 (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
  208. Je vous remets pourtant, cette bouche, ces yeux... v.785 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  209. Font un brouillamini que je débrouillerai ; v.793 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  210. Et tantôt à coup sûr je vous reconnaîtrai. v.794 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  211. Je ne le sais que trop; je suis au désespoir. v.801 (Acte 3, scène 3, L'HÔTESSE)
  212. Qu'entends-je ? v.803 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
  213. Jé pense et je répense... v.808 (Acte 3, scène 3, GLACIGNAC)
  214. Mais je suis découvert ; pensez donc promptement; v.809 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
  215. Ah ! Je tremble. v.811 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
  216. À mon égard je suis tranquille, cé mé semblé ; v.812 (Acte 3, scène 3, GLACIGNAC)
  217. Au sujet dé Damis, si l'on m'inquiétait, v.813 (Acte 3, scène 3, GLACIGNAC)
  218. Vraiment, non. C'est pourquoi, moi, je veux disparaître. v.816 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
  219. Tenez ; mais je n'ai vu parmi ces noms d'emprunt v.818 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
  220. Moi, je sais quelques faits. v.829 (Acte 3, scène 3, L'HÔTESSE)
  221. Sur son journal galant je n'ai point vu d'Hortense. v.835 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
  222. Je rêve.... Non, Damis ne fut point ce Triton ; v.846 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
  223. Du moins dans son journal je n'en ai point de note. v.847 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
  224. Je la connais. v.856 (Acte 3, scène 3, GLACIGNAC)
  225. Ah ! Parbleu je respire. v.859 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
  226. Je n'aurais jamais pu deviner sans vous deux... v.861 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
  227. Je tirerai parti de ce billet lyrique. v.867 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
  228. Voyez là-bas, je l'aperçois. v.870 (Acte 3, scène 3, L'HÔTESSE)
  229. Bon. Je risque l'abordage. v.871 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
  230. Faites le guet, pendant que je la contregage. v.872 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
  231. Ah ! C'est le Président : morbleu, si je retarde, v.875 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  232. Mais en public du moins je veux qu'il se rétracte. v.879 (Acte 3, scène 4, LE-PRÉSIDENT)
  233. Qu'apprends-je ici, monsieur ? Jouer un rôle indigne ! v.884 (Acte 3, scène 4, LE-PRÉSIDENT)
  234. Je respecte l'arrêt que madame a donné ; v.885 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  235. Je me tiens criminel, si je suis condamné v.886 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  236. En un mot, je souscris à sa décision : v.889 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  237. Je puis, sans l'offenser, récuser sa mémoire. v.891 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  238. Je ris de souvenir, vous-même en allez rire, v.904 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  239. Quand je vous aurai dit à quelle occasion v.905 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  240. En amour j'étais vif, folâtre en mon jeune âge; v.907 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  241. Mais à présent... ma foi, je ne suis pas plus sage. v.908 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  242. Je devins le Damon... de certaine... Silvie... v.911 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  243. Je m'en garderai bien, v.939 (Acte 3, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
  244. Cette jeune Silvie est ici dévoilée. v.941 (Acte 3, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
  245. J'ai les brouillons de ceux que je vous écrivais : v.947 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  246. Tâchant de mériter ceux que je recevais. v.948 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  247. Je relisais les miens, j'y faisais cent ratures, v.949 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  248. Oui, plus je l'examine avec attention, v.951 (Acte 3, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
  249. Plus je vois mon erreur, mon indiscrétion. v.952 (Acte 3, scène 4, LA PR?SIDENTE)
  250. Je remets à présent tous ses traits, je dis tous. v.963 (Acte 3, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
  251. Que je retrouve aussi toute sa ressemblance ? v.965 (Acte 3, scène 4, LE-PRÉSIDENT)
  252. Il faut qu'il ait aussi des égards, et je vais v.975 (Acte 3, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
  253. Je ne risque plus rien. v.980 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  254. Je fermerai les yeux sur tout ce qui se passe, v.985 (Acte 3, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  255. Je fermerai les yeux sur ce qui s'est passé, v.988 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  256. Accordez-moi d'abord ce que je vous demande. v.990 (Acte 3, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  257. Je le vois. v.992 (Acte 3, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  258. J'entrevois vos projets, mais à force d'argent v.999 (Acte 3, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  259. Puis-je les changer ? v.1000 (Acte 3, scène 5, LA PR?SIDENTE)
  260. Non ; je ne suis plus changeant. v.1000 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  261. Je vous rends vos billets, pourvu qu'on me contente, v.1006 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  262. Je ne me mêle plus de rien ; c'est son époux v.1007 (Acte 3, scène 6, LE-PRÉSIDENT)
  263. Je les livre à ma soeur. v.1013 (Acte 3, scène 6, LE-PRÉSIDENT)
  264. Ah ! Je n'ai plus de peur. v.1028 (Acte 3, scène 8, VALÈRE)
  265. Je puis donc à présent, comme tante et maîtresse, v.1029 (Acte 3, scène 8, LA-TANTE)
  266. Qui prennent encor soin de bien cacher leur jeu. v.1036 (Acte 3, scène 8, DAMIS)

LE FAUX INSTINCT (1707)

  1. Je ne trouve ici ni la nourrisse ni le nourricier ni la petite fille, on dit qu'ils vont revenir, les attendrons-nous là dans leur jardin ? (Acte 1, scène 1, TOINETTE)
  2. Je regarde cette maison champêtre, elle est située à faire plaisir. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  3. Cet endroit solitaire me fait rêver, et bois sombre m'inspire je ne sais quoi. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  4. Je sais bien quoi, moi ; je me suis douté que ce lieu-ci vous inspirerait ce que tous les lieux et tous les objets vous inspirent également depuis quelques jours ; hier en regardant par vos fenêtres dans la rue la plus passante de Paris, le bruit des carrosses, et le tintamare de la ville vous inspiraient une douce et tendre rêverie, comme la solitude la plus tranquille : c'est que tout inspire l'amour quand on aime, vous vous imaginiez voir Valère dans tous les carrosses qui passaient, et vous croirez voir Valère au pied de tous les arbres que vous allez trouver dans ce bois. (Acte 1, scène 1, TOINETTE)
  5. Toinette, je suis bien fâchée que tu aies raison. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  6. Comment ferai-je donc pour oublier Valère ? (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  7. Vous avez l'un et l'autre plus d'amour que de richesses, je vois entre vous et une convenance malheureuse : car vous étiez héritière d'un vieil oncle, Valère était heritier d'une tante veuve, votre oncle se remarie, sa tante se remarie aussi, et il leur vient à chacun une petite fille qui vous deshérite tous deux : votre visionnaire d'oncle appellerait cela, une fatalité d'étoile, cela me ferait croire comme aux conjonctions d'astres, un vieillard épouse une jeune femme, une vieille veuve épouse un jeune homme, vous voudriez épouser Valère ? (Acte 1, scène 1, TOINETTE)
  8. Oui Toinette, pour oublier Valère, je me servirai de toute ma raison. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  9. Je ne le verrai plus Toinette, et quand j'ai su qu'il était parti pour Lyon, je te jure que j'en ai eu... une espèce de joie. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  10. C'en est fait, je ne veux plus parler de lui. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  11. Que vois-je, Valère à l'entrée de ce bois ! (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  12. Ne vous dis-je pas ? (Acte 1, scène 1, TOINETTE)
  13. Je vous croyais à Lyon, Monsieur. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  14. J'en arrive aussi, Mademoiselle, c'en est ici la route, et je vais vous conter par quelle aventure je me trouve ici seul. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  15. Je partis il y a quinze jours pour aller au devant de ma tante, je l'ai jointe dans Lyon à la diligence, elle y avait rencontré un vieil extravagant, qui a une femme assez jolie. (Acte 1, scène 2, VAL?RE)
  16. Dés que ce vieillard me vit, il jetta un cri, fut saisi d'effroi, comme s'il eut vu un spectre, nous le questionâmes sur cette peur, lui n'osant s'expliquer, nous fit un récit obscur d'un songe qu'il avait eu, nous parla de pronostication, d'instinct, d'antipathies ; mais ce qui mérite attention, c'est que ce vieillard superstitieux crut avoir vu dans les astres, que j'étais passionnément amoureux ; il croyait vrai par hasard, Mademoiselle, il s'imaginait faussement que sa femme était l'objet de ma passion, et, que la connaissant avant son voyage, j'étais allé l'attendre à Lyon, moi fort embarrassé de lui voir faire une fausse application d'un amour véritable, je voulus jouer le rôle d'indifférent, mais une rêverie profonde, des distractions continuelles, quelques soupirs à demi étouffés, lui confirmant que j'aimais, ses règles d'astrologie lui prouvèrent que sa femme était l'objet de mon amour. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  17. Je vois le contraire sans être astrologue. (Acte 1, scène 2, TOINETTE)
  18. Enfin Mademoiselle ce visionnaire, ce jaloux ce brutal, poussa si loin sa jalousie que je fus obligé par discrétion de ne point entrer dans le carosse avec sa femme. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  19. J'ai pris une chaise de poste pour venir attendre ici ma tante qui vient avec eux ; en les attendant, Mademoiselle, je m'étais enfoncé dans ce bois solitaire pour y rêver en liberté, tout occupé d'une passion la plus tendre, la plus vive... mais, Mademoiselle, je m'aperçois que mon récit vous ennuie. (Acte 1, scène 2, VAL?RE)
  20. Cela est vrai, Monsieur, et j'avoue que la contrainte que je me suis faite en vous écoutant, m'a fait une vraie peine. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  21. Que dois-je penser de l'embarras d'Angélique ? (Acte 1, scène 3, VALÈRE)
  22. Mais qu'Angélique m'aime ou non, je dois éviter de la voir, puisque je ne suis pas assez riche pour l'établir comme elle le mérite. (Acte 1, scène 3, VAL?RE)
  23. Excusez, mon Gentilhomme, si j'interrompons la fortune, si je savions la forteune à qui vous en voulez, et que je pussions vous rendre service... (Acte 1, scène 4, LE NOURRICIER)
  24. Je vous suis obligé, mes enfants, j'attends ici la diligence de Lyon. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  25. Tu es toujours en humeur de gognarder, nous avons biau avoir du chagrin, tu bois, tu chantes, tu vas toujours ton train, comme si n'y avait rien à craindre, je suis toute troublée, moi, je voudrais n'avoir jamais nourri les enfants des autres, comment feras-tu asteure vla tout ton esprit à bout. (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  26. Tu as toujours peur que l'esprit ne me manque, parce que j'ai la mine niaise, depuis dix ans que je suis ton mari, tu ne saurais t'accoutumer à croire que je ne suis pas un sot. (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  27. Ne t'ai je pas montré cent fois que ma bêtise, c'est de tirer de l'argent de ceux qui sont pu bête que moi. (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  28. Te souviens-tu de la chanson que notre village fit sur nous deux dans le temps que tu étais jeune et gentille ? (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  29. Jean n'est pas niais, v.1 (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  30. Jean n'est pas niais. v.3 (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  31. Jean n'est pas niais. v.6 (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  32. Jean n'est pas niais. v.9 (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  33. Jean n'est pas niais. v.12 (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  34. Jean n'est pas niais. v.15 (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  35. Écoute, écoute, c'est pour te dire que je mets tout à profit. (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  36. Mais puisque tu es si futé, songe donc à quelque rubrique pour mettre eune fin à tout ça, car voilà cette petite fille qui grandit, via le vieux père et sa jeune mère d'un côté, vla la vieille mère et son jeune mari de l'autre, ils vont bientôt revenir tretous de leux voyages, que leur diras-tu sur leux enfants ? (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  37. Tout ce qui me vienra quand je les verrai venus, quand on me baillie l'office d'haranguer le Seigneur du village, je fis la harangue sur le champs, et si je ne fis rien qui vailie. (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  38. Ha ma mère nourrice, que je suis aise, ma mie Toinette va venir bientôt, mon autre mie viendra aussi bientôt, et elles me donneront toutes les deux trés bien de bonnes choses ; voyez si je ne suis pas bein aise bien aise bien aise. (Acte 1, scène 6, LA PETITE FILLE)
  39. Oui, mais si vous parlez de vôtre mie Toinetre à votre autre mie, elles ne vous donneront plus rien ni l'eune ni l'autre, ni l'eune ni l'autre ne vous donneront rien, je vous l'ai déjà dit. (Acte 1, scène 6, LA NOURRICE)
  40. Ho je sais bien ; je ne dirai rien que "bon jou ma mie", et puis "comment vous portez-vous", et puis "comment se porte mon papa", que je n'ai jamais vu, et puis "comment se porte maman qui est bien loin" , et puis mon autre papa, et puis... (Acte 1, scène 6, LA PETITE FILLE)
  41. Et puis, epuis voilà-t-il pas la langue, je vous ai défendu de leur parler de papa ni de maman, car vous êtes une petite bête là-dessus, et vous ne voulez pas me croire quand je vous dis que vous n'avez qu'un papa et qu'une maman. (Acte 1, scène 6, LA NOURRICE)
  42. Et moi je vous dis que j'ai trois papas, tenez je m'en vas vous les compter avec mes doigts, mon papa nourissier et un. (Acte 1, scène 6, LA PETITE FILLE)
  43. Hé bien, mais quand ma mie Toinette vient, elle me dit que mon papa est bien vieux, bien vieux, quand l'autre mie vient, elle me dit que mon papa est bien jeune bien jeune, ho un vieux et un jeune ce n'est pas tout de même, c'est donc deux papas que j'ai. (Acte 1, scène 6, LA PETITE FILLE)
  44. Ho je vous défends de jamais parler de tout cela, mais voilà cette autre mie, il faut la renvoyer avant que votre mie Toinette vienne, souvenez-vous bien que si celle-ci savait que vous avez une autre mie, elle ne vous donnerait plus rien. (Acte 1, scène 6, LA NOURRICE)
  45. Hélas je vous apporte une mauvaise nouvelle, le père de Charlotte est mort. (Acte 1, scène 7, LA MIE)
  46. Le pauvre homme je l'avais élevé comme vous élevez sa petite fille, hélas, quand il partît pout le Languedoc, il croyait revenir six mois après, il y a demeuré quatre ans et le voilà mort ; mais n'en parlons plus, cela m'afflige trop. (Acte 1, scène 7, LA MIE)
  47. Ça Nourice je vous apporte soixante francs pour un quartier de la pension de Charlotte, où est votre mari pour me faire une quittance ? (Acte 1, scène 7, LA MIE)
  48. Il est à quatre pas d'ici, je vais le chercher. (Acte 1, scène 7, LA NOURRICE)
  49. Allez vite, car notre veuve doit arriver ce soir à Paris, il faut que je m'y en retourne au plus vite. (Acte 1, scène 7, LA MIE)
  50. Oui, Madame, je suis votre servante très humble. (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
  51. Je suis la vôtre, Mademoiselle. (Acte 1, scène 9, LA MIE)
  52. Je n'ai rien... mais c'est que... tenez je m'en vais dire à ma mère nourrice que vous êtes là toutes deux tout à la fois. (Acte 1, scène 9, LA PETITE FILLE)
  53. Comment je la connais, Madame ! Hé c'est moi qui en prends soin. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
  54. Moi-même, Madame, je lui tiens lieu de mère, et si ma réputation de fille n'était bien établie, on me prendrait ici pour sa mère véritable, car on n'y en a jamais vu d'autre que moi. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
  55. Je n'ai pas envie de rire, je suis trop affligée de la mort de son père. (Acte 1, scène 10, LA MIE)
  56. Cela ne se peut, car j'ai reçu hier une lettre écrite de sa propre main, de sa main tremblante, car depuis soixante-quinze ans il a épousé une jeune femme, la main lui tremble et la tête aussi. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
  57. Je vois bien que vous ne connaissez ni le père ni la mère de Charlotte car feu son père ; n'avait que trente ans quand je lui fis épouser une riche veuve qui en avait cinquante. (Acte 1, scène 10, LA MIE)
  58. Je ne connais point ce jeune épouseur de veuves, mais vous connaissez encore moins le père de Charlotte qui est un vieux négociant chargé de biens et d'années qui s'est tourmenté pendant quatre-vingts ans pour vivre à son aise jusqu'à cent cinquante. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
  59. Comment m'y méprendrais-je, je l'ai vu naître. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
  60. Mais vraiment c'est moi qui l'ai vu naître, et nous la donnâmes à cette nourrice-ci, parce que notre veuve emmena son jeune mari en Languedoc pour ses affaires. (Acte 1, scène 10, LA MIE)
  61. L'aventure commence à me réjouir, car c'est moi-même qui ai donné cet enfant à la nourrice, quand son père partit il y a quatre ans pour aller faire encore une promenade aux Indes, et il y emmena sa jeune femme parce qu'il est jaloux. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
  62. Bonjour, Madame, bonjour Mademoiselle, je suis bien aise de voir la bonne rencontre, car vous voilà toutes deux ensemble, et vous ne vous étiez jamais vues, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 11, LE NOURRICIER)
  63. Répondez-moi, Monsieur le nourricier, quand je vins ici il y a quatre ans, trois mois, après que nous eûmes donné à votre femme l'enfant à nourrir, vous me fîtes voir une petite fille qui venait d'avoir la petite vérole. (Acte 1, scène 11, LA MIE)
  64. Je suis au fait, je vois que depuis quatre ans il nous fait croire à chacune en particulier que celle qui reste est la nôtre. (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
  65. Ô c'est un secret que je ne peux pas dire qu'aux pères et aux mères eux-mêmes. (Acte 1, scène 11, LE NOURRICIER)
  66. Je vois bien que nous ne tirerons pas un mot de vérité de ce malheureux là. (Acte 1, scène 11, LA MIE)
  67. Je remonte en carrosse à l'instant, je m'en vais à Paris consulter quelqu'un sur cette affaire-ci, jusqu'au revoir Monsieur le fripon. (Acte 1, scène 11, LA MIE)
  68. En conscience je n'en sais rien, ni la Nourrice non plus. (Acte 1, scène 12, LE NOURRICIER)
  69. Je vas vous dire l'histoire, mais avou queuque intérêt pour qual soit putôt à cetuI-ci qu'à cetui-là. (Acte 1, scène 12, LE NOURRICIER)
  70. Oui vraiment et je donnerais toutes choses au monde pour qu'elle fut à la Veuve : car ma jeune Maîtresse aurait besoin pour se marier, d'hériter de son oncle, elle serait son héritière unique s'il n'avait point cette petite fille-ci. (Acte 1, scène 12, TOINETTE)
  71. Écoutez, Mademoiselle Toinette, baillez-moi votre protection là-dedans et je verrons ensemble le bien qui nous en reviendra. (Acte 1, scène 12, LE NOURRICIER)
  72. Fort bien, je ne les ai point vues de ce voyage-ci. (Acte 1, scène 14, TOINETTE)
  73. Je vais vous conter, le fait. (Acte 1, scène 14, LE-FEMME-DU-VIEILLARD)
  74. Vous faites bien de nous avertir, je vais disposer tout pour la gageure, entrez-dans la salle du Nourricier. (Acte 1, scène 14, TOINETTE)
  75. Je suis au désespoir, Toinette, Valère a paru là, et ma tante s'est aperçue qu'il m'aime. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  76. Cette fève tombera à la veuve , si tu veux faire ce que je t'ai dit ; et je rendrai par là Angelique héritière de son oncle. (Acte 2, scène 1, TOINETTE)
  77. Je ferai tout, par amitié, pour vous, en cas que j'y trouve moi compte. (Acte 2, scène 1, LE NOURRICIER)
  78. Moi pour confirmer cette nouvelle au vieillard superstitieux, je le prendrai par son faible ; je lui dirai que son enfant ne pouvait pas vivre, qu'il était né pendant l'éclipse ; il croit tout ce qu'on lui dit sur ce ton là. (Acte 2, scène 1, TOINETTE)
  79. Bon, bon, je lui dirai, que notre berger avait ensorcelé le lait de la Nourrice, et qu'il avait dit des paroles venimeuses sur le mouton, d'où venait la laine du maillot de l'enfant. (Acte 2, scène 1, LE NOURRICIER)
  80. Voici le vieillard avec la veuve, je vais instruire ta femme, dis-leur seulement bonjour d'un air triste pour les préparer. (Acte 2, scène 1, TOINETTE)
  81. Si elle était ma femme et veuve, je serais donc mort ; peste soit du sot. (Acte 2, scène 2, LE VIEILLARD)
  82. Je vous demande excuse, c'est que j'ai l'entendement triste. (Acte 2, scène 2, LE NOURRICIER)
  83. Ô je gagnerai la gageure, car j'ai un instinct infaillible. (Acte 2, scène 3, LE VIEILLARD)
  84. Cela est tout commun cela, mais ce qui vous étonnera, c'est que je vois en rêve tous les lundis ce qui me doit arriver pendant la semaine. (Acte 2, scène 3, LE VIEILLARD)
  85. C'est une chose triviale, que la sympathie, un de mes amis se maria à Paris, et moi étant aux Indes, au moment de son mariage, je sentis dans le coeur, un épanouissement, une joie ; mais une joie que je ne savais pas d'où cela me venait. (Acte 2, scène 3, LE VIEILLARD)
  86. Hélas, il y a double sympathie entre ma petite fille et moi ; c'est mon mari que j'aime dans sa fille, je l'aimerai encore dans la fille de sa fille, et dans les enfants de leurs enfants, jusqu'à la dixième génération. (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  87. Elles sont proches de nous, car je commence à sentir un petit frémissement agréable. (Acte 2, scène 4, LE VIEILLARD)
  88. Je suis né sous une étoile bien malheureuse. (Acte 2, scène 4, LE VIEILLARD)
  89. Je ne puis supporter ma douleur, je vais me reposer ou plutôt m'évanouir là-dedans. (Acte 2, scène 4, LA VEUVE)
  90. Quous avez d'esprit Mademoiselle Toinette, je suis tout hébay quous ayez pu d'esprit que moi, et si vous n'avez pas la mine si niaise. (Acte 2, scène 5, LE NOURRICIER)
  91. Ça voila donc nôtre vieillard persuadé qu'il n'a plus d'enfant, il faut tirer secrètement de l'argent de la veuve comme je t'ai dit. (Acte 2, scène 5, TOINETTE)
  92. Oui quand j'aurai baillé à la sourdine l'enfant à la veuve avec ces brinborions de papiers que je vous ai dit, on ne pourra pas l'y ôter. (Acte 2, scène 5, LE NOURRICIER)
  93. Ça je m'en vas vite quérir les deux papiers pour négocier tout ça avec la veuve. (Acte 2, scène 5, LE NOURRICIER)
  94. Je fais réflexion qu'il faut rendre service à Angélique sans l'en avertir. (Acte 2, scène 6, TOINETTE)
  95. Car je déshérite Valère par ce manège ci, et l'amour d'Angélique pour lui. (Acte 2, scène 6, TOINETTE)
  96. Il faut que je la guérisse de cette amour-là. (Acte 2, scène 6, TOINETTE)
  97. Toinette, je te cherchais pour me réjouir avec toi en liberté, ma joie n'est point intéressée, et c'est le plaisir seul de voir Valère espérer de grands biens, j'en espère encore de plus grands, et je puis à présent aimer Valère sans crainte. (Acte 2, scène 7, ANGÉLIQUE)
  98. Hé, c'est de votre bonheur seul que je suis transporté. (Acte 2, scène 9, VALÈRE)
  99. Je ne vous dis pas... (Acte 2, scène 9, ANGÉLIQUE)
  100. Je vous dis moi que vous modériez tous deux la joie que vous avez d'hériter, allez consoler un oncle et une tante qui pleurent à présent de ce qui vous-rejouit. (Acte 2, scène 9, TOINETTE)
  101. Quoique je n'ai point vu ma petite fille depuis le temps de sa naissance, je ne laisse pas d'être fâchée de sa mort, mais je ne veux pas exiger d'Angélique qu'elle paraisse triste d'une chose qui doit la réjouir. (Acte 2, scène 9, LA FEMME DU VIEILLARD)
  102. Point de compliments, nous nous aimons trop vous et moi pour nous dissimuler nos sentiments l'une à l'autre, et je me fuis aperçue que Valère vous aime assez pour n'être pas fâché de vous offrir les espérances de la succession d'une tante. (Acte 2, scène 9, LA FEMME DU VIEILLARD)
  103. Ah, je vous impose silence aussi bien qu'à elle, je n'aime point à entendre dire des choses qu'on ne pense point, et pour vous dire en un mot mes sentiments, je me console contre mes propres intérêts de n'avoir plus d'enfant, puisque cela peut faire le bonheur d'Angélique que j'aime. (Acte 2, scène 9, LA FEMME DU VIEILLARD)
  104. Vla les deux papiers, Mademoiselle Toinette, j'en ai pour les deux petites filles, j'en brûlerai un et je donnerai l'autre à la veuve, pour que... (Acte 2, scène 10, LE NOURRICIER)
  105. Elle vient achever ce que tu as commencé, moi je vais disposer nos gens à partir sans approfondir l'affaire. (Acte 2, scène 11, TOINETTE)
  106. Je donnerais la moitié de mon bien, pour lui rendre la vie. (Acte 2, scène 12, LA VEUVE)
  107. Comment ferions nous pour ça, tenez, Madame, si vous pouviais ne dire mot et faire semblant de rien, je vous dirais queuque chose. (Acte 2, scène 12, LE NOURRICIER)
  108. Patience, je l'ai serrée queuque part, maïs je ne veux pas l'aveindre tant que ces autres soient en allez. (Acte 2, scène 12, LE NOURRICIER)
  109. On leur a ammené un carosse, je pourrai rester ici après eux, et j'emmènerai ma fille, ma chère fille, le gage précieux d'un mari que j'aimais tant. (Acte 2, scène 12, LA VEUVE)
  110. Je te récompenserai libéralement. (Acte 2, scène 12, LA VEUVE)
  111. Je veux m'emporter, ma femme, je veus me mettre en colère, ces canailles, ces misérables, me dire que ma petite fille est morte, et je la viens de voir à une fenêtre au bout du jardin, ils l'ont enfermée dans une chambre pour me la cacher. (Acte 2, scène 13, LE VIEILLARD)
  112. Je vois que vous y entendez finesse vous Madame, puisque vous les soutenez, ils l'ont caché sans doute, pour vous la donner à mon préjudice, cela est bien malhonnête de vous aproprier mon enfant. (Acte 2, scène 13, LE VIEILLARD)
  113. Si je manquais de témoins, votre âge témoignerait contre vous. (Acte 2, scène 13, LA VEUVE)
  114. Je vous prie Madame, de m'épargner dans vos invectives. (Acte 2, scène 13, LA FEMME DU VIEILLARD)
  115. Je n'ai point dessein de vous offenser, Madame, mais croyez-moi, vous devez me céder la petite fille, car pour votre honneur aussi, vous ne devez point avoir d'enfant avec un mari de cet âge-là. (Acte 2, scène 13, LA VEUVE)
  116. Hé mais, puisque je ne savons auquel il est, vous y avez chacun la moitié. (Acte 2, scène 13, LE NOURRICIER)
  117. Ne vous fachez point, et je m'en vas vous conter tout cela, quou n'y connaitrais goutte. (Acte 2, scène 13, LE NOURRICIER)
  118. Ce que je vois clairement, c'est que vous êtes un fripon, et que pour avoir double pension, vous avez caché la chose. (Acte 2, scène 13, LE VIEILLARD)
  119. Ha ha, vous me faites apercevoir que je suis un sot. (Acte 2, scène 13, LE NOURRICIER)
  120. Mais, est-ce ma faute, si je suis une bête, je n'y serai pu attrapé, car quand je prendrai deux petites nourissonnes ensemble, je les prendrai mâle et femelle. (Acte 2, scène 13, LE NOURRICIER)
  121. Accommodez-vous donc tous seuls, car ni a queune fille à vous tretous , je n'en ai d'autres à vous donner. (Acte 2, scène 13, LE NOURRICIER)
  122. L'affaire est obscure pour vous, Madame, mais je trouverai moi cent manières de l'éclaircir claires comme le jour, par exemple, n'y a-t-il pas des devins. (Acte 2, scène 14, LE VIEILLARD)
  123. Entrez toujours, Monsieur, j'ai un mot à dire à mon neveu que je viens d'apercevoir. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  124. Je viens de l'apercevoir aussi, Madame, et il vous regardait avec des yeux... (Acte 2, scène 15, LE VIEILLARD)
  125. Non, Valère, non, je ne puis me vaincre là-dessus, et quelqu'estime que j'aie pour vous, si vous étiez riche, et que je ne la fusse pas, j'aurais peine à me résoudre à vous devoir ma fortune. (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
  126. Je conviendrai avec vous qu'il y a plus de plaisir à tout donner, mais il y a peut-être plus de délicatesse, à vouloir bien devoir tout à ce qu'on aime. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  127. Je raisonne comme je pense. (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
  128. Écoutez-moi, l'aventure d'aujourd'hui vous donne occasion d'accorder ensemble la bagatelle et le solide, vous ignorez encore qui de vous deux sera le plus riche, votre sort dépend de ce qui sera décidé sur la petite fille, en attendant la décision vous jouez gros jeu, mais vous avez jeu égal, composez, et promettez-vous l'un à l'autre, que celui de vous deux qui aura une succession, la partagera avec ce qu'il aime, quelque chose qui arrive vous n'aurez lien à vous reprocher. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
  129. Je vois encore un grand obstacle, c'est le jalousie bigeare que mon oncle a conçus contre vous. (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
  130. Fort bien, mais vous ne me répondez point sur Valère, Madame, je vous dis que Valère n'a qu'à se résoudre à ne voir jamais Angélique. (Acte 3, scène 3, LE VIEILLARD)
  131. J'ai cent raisons pour haïr cer homme-là, premièrement, j'ai tiré sa figure, et j'ai vu dans les lettres de son nom, qu'il serait mon fléau, et cela joint au rêve que je fis la nuit que nous couchâmes à Lyon. (Acte 3, scène 3, LE VIEILLARD)
  132. Il n'y a point de chimère ; car en dormant je vous vis comme je vous vois vous promenant avec un jeune homme dans un bois. (Acte 3, scène 3, LE VIEILLARD)
  133. Mais ce n'est pas tout ; car je vis dans ce même songe, un lion et un chat noir, et Nostradamus dit, que quand le lion et le chat, j'ai oublié la centurie, mais il est clair qu'elle a été faite pour moi, car un lion, c'était en arrivant à lion, et un chat, c'est une trahison de femme, il ne faut point ; hausser les épaules, car le lendemain, je fus tout étonné que Valère ressemblait à se jeune homme qui était avec vous dans ce bois. (Acte 3, scène 3, LE VIEILLARD)
  134. N'en parlons plus ma femme, je veux bien tout oublier, je vous pardonne. (Acte 3, scène 3, LE VIEILLARD)
  135. La nourrice et le nourricier nous vont amener la petite fille, je vous sait bon gré d'avoir imaginé le premier un moyen sûr d'éviter un procès où les Juges seraient fort embarrassés. (Acte 3, scène 4, LA VEUVE)
  136. Je ferme les yeux bien fort, bien fort, pour ne point voir tous mes papas et toutes mes mamans que quand vous me dirais, c'est fait comme a la climusette. (Acte 3, scène 5, LA PETITE FILLE)
  137. Vous me l'avez die déjà, afin de voir si je sentirai remuer là-dedans mon papa et maman. (Acte 3, scène 5, LA PETITE FILLE)
  138. Je suis sûre qu'elle va courir à mot. (Acte 3, scène 5, LA VEUVE)
  139. Ô point, mais, je sens déjà... (Acte 3, scène 5, LA PETITE FILLE)
  140. C'est moi qui suis ton papa, car je suis le mari de ta maman. (Acte 3, scène 5, LE VIEILLARD)
  141. Que vois-je ? (Acte 3, scène 5, LE VIEILLARD)
  142. Je vous dis qu'elle se trompe en mère comme en père. (Acte 3, scène 5, LA VEUVE)
  143. Venez me parler à moi, je vous donnerai tant de bonbons. (Acte 3, scène 5, LA VEUVE)
  144. Je vous dis que ce n'est pas vous qui êtes ma man, vous êtes trop laide et trop vieille. (Acte 3, scène 5, LA PETITE FILLE)
  145. Ah la petite malheureuse, c'est une petite fille ramassée, je vous la laisse Monsieur, je vous la laisse. (Acte 3, scène 5, LA VEUVE)
  146. Je n'en veux point, Madame, je n'en veux point, je renonce à la fille et à la mère. (Acte 3, scène 6, LE VIEILLARD)
  147. Ah le méchant papa, j'aime bien mieux l'autre, je m'en vais le chercher. (Acte 3, scène 7, LA PETITE FILLE)
  148. Non, je n'en reviendrai jamais, je suis convaincu, j'ai vu de mes propres yeux. (Acte 3, scène 8, LE VIEILLARD)
  149. Hé mais Monsieur, si vous le voulez je ferai qu'à n'y sera pas, et qu'on verra ça clair comme si il faisait clair de lune. (Acte 3, scène 8, LE NOURRICIER)
  150. Si, tu nous donne cet éclaircissement, je te promets cent louis d'or que j'ai sur moi. (Acte 3, scène 8, LE VIEILLARD)
  151. Vous promettez, c'est beau et bon, mais vous vouliais mettre au jeu, et que Mademoiselle Toinette garde les enjeux, car c'est que je n'aurai jamais l'esprit de vous les demander quand j'aurais tout dit. (Acte 3, scène 8, LE NOURRICIER)
  152. Tiens Toinette, tiens, je te remets ma bourse entre les mains, tu la lui donneras en cas qu'il prouve clairement que le petite fille n'est pas la mienne. (Acte 3, scène 8, LE VIEILLARD)
  153. Allez dans la salle, je m'en vas chercher quelque brimborions, de papier qu'il faut pour ça. (Acte 3, scène 8, LE NOURRICIER)
  154. Je te laisse. (Acte 3, scène 8, LE VIEILLARD)
  155. C'est que je ne dis jamais mes secrets qu'à mesure que ça me profite, vous avez déjà de l'argent, je m'en vas vous en faire bailler encore, et je partagerons. (Acte 3, scène 9, LE NOURRICIER)
  156. Quel est donc son dessein, je n'y comprends rien. (Acte 3, scène 10, TOINETTE)
  157. Ah Toinette je suis désolée de toutes les manières, voilà mon oncle entêté d'une jalousie si violente, qu'il veut absolument se séparer d'avec sa femme, elle est outrée de désespoir, elle appris mes intérêts avec tant de générosité, que je suis touchée de son malheur, autant qu'elle même, mon oncle est un homme à ne revenir jamais de ses soupçons, ah ma pauvre Toinette il ne reviendra jamais, non plus que de la haine qu'il a conçue contre Valère. (Acte 3, scène 11, ANGÉLIQUE)
  158. Je ne vois point de remède à cela,tenez qu'est ce que le nourricier négocie-là avec la veuve, Valère est avec eux. (Acte 3, scène 11, TOINETTE)
  159. Je veux bieu mettre la bague, entre les mains de mon neveu, puisque tu ne te fie pas à ma. parole. (Acte 3, scène 12, LA VEUVE)
  160. Je vous demande excuse mais c'est mon naturel d'être comme-ça craintif. (Acte 3, scène 12, LE NOURRICIER)
  161. Cette bague vaut cent pistoles, je te la remettrai entre les mains en cas que tu prouves ce clairement que tu nous promets. (Acte 3, scène 12, VALÈRE)
  162. Je viens voir Madame si vous voulez que nous fassions un accommodement avant que de nous quitter. (Acte 3, scène 13, LE VIEILLARD)
  163. Je le veux bien, mais il n'y a point ici de Notaire. (Acte 3, scène 13, LA VEUVE)
  164. Ni a que faire d'aller à Paris pour chercher un homme de tête, vla-t-il pas la mienne, je vas vous arbitrager tout seul, comme si j'étais quinze. (Acte 3, scène 13, LE NOURRICIER)
  165. Je vas leux dire tout comme ça est, ne le veux-tu pas bien, je m'en vas parler avec les papiers. (Acte 3, scène 13, LE NOURRICIER)
  166. Cela est vrai, et pour faire ma petite fille Bourgeoise, je fîmes le stratagème. (Acte 3, scène 13, LA NOURRICE)
  167. Oui la petite fille est du cru de ma femme, et je n'y avons pas nui. (Acte 3, scène 13, LE NOURRICIER)
  168. Il n'y manque rien, mais je songe à demander pardon à ma femme de l'injure que je lui ai faite. (Acte 3, scène 13, LE VIEILLARD)
  169. Je suis ravie que Madame soit justifiée. (Acte 3, scène 13, LA VEUVE)
  170. Jeun n'est pas niais. v.1 (Acte 3, scène 13, LE NOURRICIER)
  171. Jeun n'est pas niais. v.5 (Acte 3, scène 13, LE NOURRICIER)
  172. Margué je le devine, v.7 (Acte 3, scène 13, LE NOURRICIER)
  173. Jeun n'est pas niais. v.9 (Acte 3, scène 13, LE NOURRICIER)

LE FAUX SINCÈRE (1731)

  1. Que je me sais bon gré d'avoir vaincu ma crainte ! v.4 (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  2. Je craignais que l'amour ne me changeât l'humeur, v.5 (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  3. Je cesse d'espérer dès que je vous revois ; v.14 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  4. Je vous ai dit vingt fois que nous servant de père, v.23 (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  5. Ah ! Je tremble. v.27 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  6. Vous direz : Mariane est aimable, je l'aime. v.31 (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  7. Je prendrai son aînée, ajustons tout cela, v.34 (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  8. Je crains bien que son coeur... v.46 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  9. Pour l'une de vous deux votre mère, je pense, v.48 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  10. Peut-être je le crois, parce que je le crains : v.50 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  11. Elle forme un projet. v.53 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  12. Non, croyez-moi, Dorante ; elle n'a pour objet v.54 (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  13. Je connais votre mère, il prendra son esprit, v.61 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  14. Mais il les adoucit ; et dans l'instant je vois v.66 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  15. Sous le jeu d'un censeur celui d'un complaisant. v.69 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  16. Pour vous faire avancer et se donner beau jeu : v.74 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  17. Je me plais à la voir marcher nonchalamment. v.89 (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  18. Monsieur Franchard, à qui par raison je me dois, v.94 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  19. Oui, de monsieur Franchard je serai dégagée. v.96 (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  20. Je vais... v.101 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  21. Ici je te cherchais. v.102 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  22. Et moi je cours, ma soeur, et je t'embrasse. v.103 (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  23. Çà de te réjouir je suis impatiente. v.107 (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  24. Je n'en ai, je te jure, aucune jalousie. v.115 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  25. Je t'en dispense. v.118 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  26. Je te le cède. v.120 (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  27. Qui suis changée ainsi, tu feins je crois, de l'être. v.139 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  28. Que je te parle, hélas, très sérieusement. v.141 (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  29. Sans qu'il m'ait vue, hier je vis dans le jardin, v.145 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  30. Lorsque je me suis mise une heure à la fenêtre ; v.147 (Acte 1, scène 2, ANG?LIQUE)
  31. En passant je le viens encore de voir paraître. v.148 (Acte 1, scène 2, ANG?LIQUE)
  32. Enfin je revois donc mes deux filles chez moi ! v.150 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  33. C'est ce qu'il m'a prouvé, que je trouve admirable : v.156 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  34. Car on se voit à fond d'abord ; enfin je l'aime ; v.159 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  35. Je vis en lui, sitôt qu'on me le présenta, v.162 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  36. Je vis que de franchise il avait le sublime. v.163 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  37. Il a des sentiments que je ne vis jamais ; v.170 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  38. Plutôt n'osant l'aimer, pour ma fille je l'aime ; v.176 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  39. Si j'étais plus jeune ah !... pour lui j'aurais des yeux. v.177 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  40. Qu'entends-je ! Votre gendre ! v.179 (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  41. Ta gaîté lui plaisait, Mariane, et je pense v.183 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  42. Oh je n'en parle plus ; monsieur Franchard pour toi. v.194 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  43. Je sors, pour la laisser en pleine liberté. v.205 (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANT)
  44. Qu'à suivre tes conseils je ne néglige rien. v.226 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
  45. Vous m'aidez, j'en conviens, à suivre le projet, v.230 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  46. Mais je sais qu'en m'aimant il me croit peu de bien. v.233 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
  47. Plus tendre ? Ah je le crois, et le serait peut-être v.239 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  48. Si dans ce logis hier, où je le vis paraître, v.240 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  49. Oui, je serai discrète encor sur cet argent. v.242 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
  50. Car enfin, croyez-moi, je vous l'ai déjà dit, v.246 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  51. Tous ces jeunes amants ont acquis l'art de feindre v.247 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  52. Comme je ne suis plus dans la grande jeunesse, v.259 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
  53. Je l'observais hier chez nous dans un passage, v.275 (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
  54. Je parus, tout_à_coup son visage s'ouvrit ; v.277 (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
  55. L'ai-je dit ? v.279 (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
  56. Quoique je n'aie pu lui parler qu'un instant, v.281 (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
  57. Avec pareilles gens je me sens une joie... v.292 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  58. Je la loue en cela. v.298 (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
  59. Je ne m'en cache point, je prends des conseils d'elle ; v.299 (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
  60. Je suis pourtant en garde un peu contre son zèle. v.300 (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
  61. Je me défie un peu d'un amant assez sage v.303 (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
  62. Chacun leur croit le faux des jeunes emportés v.306 (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
  63. Ai-je tort ? v.314 (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
  64. Je mérite l'estime, hélas, rien d'avantage. v.316 (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
  65. Je dis ce que je sens, rien plus. v.318 (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
  66. Je le répète encor, vous méritez l'amour. v.326 (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
  67. Sans avoir pour objet ni la beauté ni l'âge. v.328 (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
  68. Dire qu'à la jeunesse il me faut renoncer ? v.330 (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
  69. C'est une flatterie, oui, je la soutiens telle : v.332 (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
  70. Pardon, monsieur, pardon, si de vous je médis. v.337 (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
  71. Je n'ai qu'un mot à dire, et vous pouvez m'attendre. v.344 (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
  72. Je... v.347 (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
  73. Je veux signer ce soir. v.350 (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
  74. Je ne veux pas encor presser la signature, v.351 (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
  75. Pourquoi cachais-je ici mon nom et ma naissance. v.356 (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  76. Je n'écoute plus rien, monsieur le babillard, v.367 (Acte 2, scène 1, UN-COMMIS)
  77. Je ne suis que commis, voyez monsieur Franchard. v.368 (Acte 2, scène 1, UN COMMIS)
  78. Monsieur Franchard ira. Morbleu, je suis si las... v.371 (Acte 2, scène 1, UN COMMIS)
  79. Moi, monsieur ! Dans l'instant je descends de cheval, v.375 (Acte 2, scène 1, RAPIN)
  80. Je vous suivais de loin dans un profond silence, v.377 (Acte 2, scène 1, RAPIN)
  81. Je ne m'étonne pas si la tête me tourne, v.382 (Acte 2, scène 1, UN-COMMIS)
  82. Oh ! Je m'emporte à la fin ; v.384 (Acte 2, scène 1, UN-COMMIS)
  83. Je me vois sur le corps un Chevalier Valère, v.386 (Acte 2, scène 1, UN COMMIS)
  84. De payer de huit jours je me garderai bien. v.392 (Acte 2, scène 1, UN-COMMIS)
  85. Je punis l'importun en le faisant attendre, v.393 (Acte 2, scène 1, UN COMMIS)
  86. Je retrouve à Paris l'agréable Rapin, v.403 (Acte 2, scène 3, LAURETTE)
  87. Entre deux fers, je rêve au ton que je dois prendre ; v.414 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  88. De quel air avec vous je me comporterai ; v.415 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  89. Si de vous avoir vue ailleurs je conviendrai ; v.416 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  90. Vous disant froidement : je ne vous remets pas, v.420 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  91. D'une Marquise, moi, je suis compagne presque. v.425 (Acte 2, scène 3, LAURETTE)
  92. Vient de si loin, qu'elle est sujette à caution. v.432 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  93. Apprends à ce sujet mon fécond parentage. v.438 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  94. Je suis Claude Rapin, né de la branche aînée v.442 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  95. Certain Jean cru défunt jadis, et mon cousin v.444 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  96. Je me fis recevoir commis en sept cent deux : v.448 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  97. Je réglerai le nom, l'habit et la dépense. v.454 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  98. Et dans mon surtout brun enveloppé, je reste. v.457 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  99. Je vais guetter un homme... v.460 (Acte 2, scène 3, LAURETTE)
  100. Et ma langue et mes yeux : et quand je te verrai, v.463 (Acte 2, scène 3, LAURETTE)
  101. Pour te faire plaisir je te méconnaîtrai. v.464 (Acte 2, scène 3, LAURETTE)
  102. Je puis changeant d'habit être mieux éclairci... v.467 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  103. Puis-je sans être vue observer avec soin... v.471 (Acte 2, scène 3, LAURETTE)
  104. Lorsque de vous revoir je suis toute joyeuse, v.477 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  105. Tout ce que je parais, je le suis. v.480 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  106. Ai-je pu vous déplaire ? v.482 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  107. Je vous ai déjà dit ce que j'ose exiger ; v.484 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  108. Je sais que quelques gens ont mal parlé de moi, v.487 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  109. Je sais qu'à leurs discours n'ajoutant pas de foi, v.488 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  110. Quoi suis-je homme à vouloir une aveugle tendresse ? v.490 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  111. Je m'en plains, et voici là-dessus mes scrupules, v.493 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  112. Je blâme tout ami qui me flatte d'abord ; v.495 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  113. Car je ne veux point être innocent par faveur ; v.499 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  114. Je veux que la raison me juge et non le coeur ; v.500 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  115. Je veux qu'on se défie et qu'on approfondisse : v.501 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  116. Ah je vous la rends bien, monsieur, assurément, v.503 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  117. Encor ? Quand je vous dis toutes vos vérités ; v.508 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  118. Car vous le savez bien, je vous blâme sans cesse : v.509 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  119. Car enfin... Attendez. Quelqu'un m'a dit, je crois, v.512 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  120. Je l'avoue... v.513 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  121. À primer là-dessus sans cesse je prétends. v.515 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  122. Et moi je parais vain à force de franchise. v.517 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  123. Libre dans mes discours, il faut bien que je dise v.518 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  124. Mais je dis seulement que je suis prévenu v.527 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  125. Pour un objet, par vous, par vos récits connu, v.528 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  126. Et je la vois en vous comme dans un miroir. v.532 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  127. C'est-à-dire à peu près ; car elle a la jeunesse : v.537 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  128. Il est vrai, je n'ai pas encore la vieillesse ; v.538 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  129. Je ne brille plus, mais voyant briller ma fille, v.541 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  130. Je m'imagine être elle, et que c'est moi qui brille. v.542 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  131. Et je vous prouverai malgré la médisance, v.545 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  132. Je crois que dans un sens... v.549 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  133. Je vais lui déclarer ce que j'ai résolu. v.560 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  134. Il n'aime rien lui, bon ; je vous l'ai dit cent fois dix, v.563 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  135. Et c'est ce que je n'aime pas ; v.571 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  136. La première je veux lui dire ce secret. v.583 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
  137. Je vous demanderai le conseil nécessaire. v.590 (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
  138. Je le dis comme il vient, il vient tout comme il peut. v.592 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  139. Si je vous en parlais je serais imprudent, v.595 (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
  140. Je n'en dois point parler avant madame Argant. v.596 (Acte 2, scène 7, LE CHEVALIER)
  141. Pour elle je n'ai point eu de vue autrement, v.599 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  142. Si ce n'est que je veux l'épouser seulement. v.600 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
  143. Oui je l'aime, v.601 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  144. Et d'abord je voulais l'épouser tout de même. v.602 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
  145. Pas tant pourtant : je vais vous expliquer tout cela. v.603 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
  146. Je connais de tout temps cette famille-là, v.604 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
  147. Pour l'autre je ne l'ai pas tant vu naître ; car v.607 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
  148. Au détroit : mais je l'ai pourtant, toute petite, v.609 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
  149. Je cherche, voyez-vous, la bonté dans les femmes. v.614 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
  150. Je les aime d'enfance et d'éducation. v.616 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
  151. Ma foi le plus souvent je n'y regarde pas. v.620 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  152. Je suis homme à donner, moi, dans ce faible-là. v.624 (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
  153. Je veux la Mariane, à cela j'ai conclu ; v.632 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  154. Et tour à tour je vais à ceux qui me demandent. v.634 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
  155. En ce moment je comble vos souhaits, v.640 (Acte 2, scène 9, MADAME ARGANT)
  156. Vous allez voir l'objet que vous aimez d'avance. v.641 (Acte 2, scène 9, MADAME ARGANT)
  157. Je crains de vous avoir trop vanté sa beauté ; v.651 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANT)
  158. Car on rabat toujours d'un objet trop vanté, v.652 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANT)
  159. Et je crains ce rabais comme si j'étais elle, v.653 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANT)
  160. En cette occasion que ne puis-je me taire ? v.658 (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  161. Car je vais vous déplaire en faisant un aveu... v.660 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  162. Madame, l'embarras où je suis est extrême, v.661 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  163. Je ne me comprends point, je me cherche en moi-même, v.662 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  164. Je tâche à démêler la cause d'un effet v.663 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  165. Qui n'est pas naturel, car je vois un objet v.664 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  166. Plus gracieux, plus beau que l'objet en idée, v.665 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  167. Je suis tout étonné. J'espérais ressentir v.668 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  168. Je ne suis point touché, je ne fais qu'admirer ; v.672 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  169. De mon froid sentiment je blâme le caprice. v.674 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  170. Je le répète encor, je trouve tous vos traits, v.679 (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  171. Je n'ose pas en dire davantage. v.682 (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  172. Je vous offense trop en vous ouvrant mon coeur, v.683 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  173. Et de vous je me vois par là débarrassée. v.689 (Acte 2, scène 10, MARIANE)
  174. Je suis bien plus surpris, madame, quand je vois... v.691 (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  175. Ah ! Pourquoi vois-je ici, madame, tous vos traits ? v.695 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  176. Pourquoi vous vois-je toute enfin dans votre aînée, v.697 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  177. Je ne prévoyais pas la fin de tout ceci. v.700 (Acte 2, scène 10, MARIANE)
  178. Il dit que tu lui plais, et je vois qu'il t'a plu, v.704 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANT)
  179. Car je lis dans tes yeux malgré la modestie. v.705 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANT)
  180. Je n'épargnerai rien pour détromper ma mère. v.718 (Acte 2, scène 10, MARIANE)
  181. Si je blâme l'intrigue au moins l'éclat me plaît. v.720 (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  182. Et quoique dans le fond je blâme toute ruse, v.721 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  183. Dès qu'elle se déclare en un sens je l'excuse. v.722 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  184. Jamais de souterrains, tout à jeu découvert, v.723 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  185. Projets développés, franchise, coeur ouvert : v.724 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  186. Je cache peu le mien ; et j'ai déjà cherché v.728 (Acte 2, scène 10, MARIANE)
  187. Vous ne m'écoutez pas, puis-je vous dire mieux. v.735 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANT)
  188. Je ne la prendrai pas, et dans l'instant je pense... v.742 (Acte 2, scène 10, MARIANE)
  189. Ah ! Je triomphe enfin, J'ai vu, tout entendu. v.743 (Acte 2, scène 11, LAURETTE)
  190. Je sais qu'il vous traverse ici, mademoiselle, v.745 (Acte 2, scène 11, LAURETTE)
  191. Qu'entends-je ? Que dit-elle ? Hélas ! Puis-je espérer ?... v.751 (Acte 2, scène 11, MARIANE)
  192. Je tremble... v.754 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  193. Je vous parle de loin de peur de vous surprendre, v.767 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
  194. Qu'en avez-vous besoin ? Je me découvre assez. v.770 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  195. Des preuves contre moi ! Je les donnerais toutes, v.771 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  196. Je vous éclaircirais moi-même sur vos doutes. v.772 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  197. C'est pourtant ma maxime, et je m'en trouve bien. v.774 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
  198. Je vais si rondement que rien ne m'embarrasse. v.803 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
  199. J'aime, je suis aimé : vous aimez, on vous aime. v.808 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
  200. Je vois qu'il en est temps. v.830 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  201. Je vous fais un aveu lorsque j'y suis contrainte. v.831 (Acte 3, scène 2, MARIANE)
  202. Quand je vois que je puis me déclarer sans crainte, v.832 (Acte 3, scène 2, MARIANE)
  203. Jamais de souterrains, tout à jeu découvert, v.833 (Acte 3, scène 2, MARIANE)
  204. Projets développés, franchise, coeur ouvert. v.834 (Acte 3, scène 2, MARIANE)
  205. Je vous déclare donc qu'on détrompe Angélique. v.835 (Acte 3, scène 2, MARIANE)
  206. Voici les deux objets de vos feintes tendresses, v.839 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  207. Je vous laisse, monsieur, entre vos deux maîtresses. v.840 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  208. Je ne veux plus le voir, il m'est trop odieux. v.841 (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
  209. Vous n'êtes pas, je crois, moins confus que surpris. v.846 (Acte 3, scène 3, LA MARQUISE)
  210. Mais dans un autre sens je puis dire, Marquise, v.848 (Acte 3, scène 3, LE-CHEVALIER)
  211. Je ne répondrai pas un mot. v.854 (Acte 3, scène 3, LE-CHEVALIER)
  212. Mais je ne puis comprendre v.863 (Acte 3, scène 3, LE-CHEVALIER)
  213. Oui, ce sont là je pense v.872 (Acte 3, scène 3, LE-CHEVALIER)
  214. Puis-je écouter cela ? Que ce discours me pique ! v.876 (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
  215. Tout à l'heure, d'accord, j'ai dit je vous adore, v.880 (Acte 3, scène 3, LE-CHEVALIER)
  216. À présent je dis j'aime. En fussiez-vous jalouse, v.884 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  217. En quoi suis-coupable ? Ou puis-je le paraître ? v.892 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
  218. Il peut l'être, il est vrai, je vous cède en jeunesse : v.907 (Acte 3, scène 3, LA MARQUISE)
  219. Il peut ne l'être pas, je vous cède en richesse. v.908 (Acte 3, scène 3, LA MARQUISE)
  220. Je vous laisse. Peut-être aurai-je aussi mon tour, v.910 (Acte 3, scène 3, LA MARQUISE)
  221. Je suis au désespoir de tout ce que je vois. v.913 (Acte 3, scène 3, MARIANE)
  222. Eh ! Qui pourrais-je aimer après vous avoir vue ? v.915 (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  223. Je suis charmée aussi de son fidèle amour, v.922 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  224. Parce qu'elle aimait elle, étant jeune, aisément : v.929 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR-FRANCHARD)
  225. Mais vous êtes un homme, ainsi donc je m'étonne v.932 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR FRANCHARD)
  226. Je regarde, et j'en vois descendre un plumet noir, v.937 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR-FRANCHARD)
  227. Ou d'une autre couleur, je n'ai pas bien pu voir. v.938 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR FRANCHARD)
  228. Je n'ai point confondu. v.941 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR-FRANCHARD)
  229. Ah ! Qu'entends-je ! v.943 (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
  230. Si je calcule bien, ce sont deux, n'est-ce pas ? v.946 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR-FRANCHARD)
  231. Nous le saurons bientôt, car je le vois paraître. v.948 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR FRANCHARD)
  232. Qui vient à mes dépens, je crois, se faire riche. v.952 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
  233. Je n'ai pas trop besoin de compliments de gloire ; v.963 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  234. Je connais deux maisons fort bonnes de ce nom, v.969 (Acte 3, scène 7, LE-CHEVALIER)
  235. Mais moi je ne suis point de ces brillants Valères, v.979 (Acte 3, scène 7, LE-CHEVALIER)
  236. Gascon, Picard, je vois là-dedans quelque chose. v.987 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  237. Sans aller et venir je veux qu'on se repose. v.988 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
  238. Et comme dit monsieur, je vois là des brouillards. v.990 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
  239. Je ne vois point ici de Rapin en personne ; v.996 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  240. Je n'y connais plus rien ; qu'est-ce tout ceci ? v.998 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
  241. C'est un Rapin pour qui par bonté je me mêle, v.1000 (Acte 3, scène 7, LE-CHEVALIER)
  242. Je ne m'attendais pas à tant de brouillerie, v.1004 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  243. Je ne sais où j'en suis de voir que justement v.1006 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
  244. Voir, comme je le vois, à qui j'aurais affaire. v.1012 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
  245. Moi je protégerai le mien avec ardeur, v.1014 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
  246. Mais par bonté de coeur, et beau jeu, bon argent. v.1017 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
  247. Non, je me suis tu : v.1025 (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  248. Je fuis le faux brillant des traits de railleries. v.1028 (Acte 3, scène 8, LE CHEVALIER)
  249. Simple, uni ! Mais de vous je ne dis pas de même. v.1031 (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-FRANCHARD)
  250. Oui, je l'aime. v.1032 (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  251. Encore deux Rapins, je crois là des mystères. v.1036 (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-FRANCHARD)
  252. C'est son dicton ; mais moi je vois là bien du double, v.1039 (Acte 3, scène 8, MONSIEUR FRANCHARD)
  253. Je ne sais pas, d'accord, mieux que vous me contraindre ; v.1052 (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  254. Mais je ne pousse pas l'offense à cet excès. v.1053 (Acte 3, scène 8, LE CHEVALIER)
  255. Dire que je suis double et que je vous déplais ! v.1054 (Acte 3, scène 8, LE CHEVALIER)
  256. Mais, c'est ce que je suis, monsieur le Chevalier. v.1058 (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-FRANCHARD)
  257. Oh sur ces amours-là je me brouille toujours. v.1062 (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-FRANCHARD)
  258. Je n'en ai jamais eu d'amour. v.1063 (Acte 3, scène 8, MONSIEUR FRANCHARD)
  259. En vous il me répugne, et je ne puis m'en taire. v.1064 (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  260. Oh ! Comme vous je me fâche, v.1067 (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-FRANCHARD)
  261. Vous avez mal parlé, je suis la bonté même, v.1072 (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-FRANCHARD)
  262. Plus que personne bon, je m'en vante, morbleu. v.1073 (Acte 3, scène 8, MONSIEUR FRANCHARD)
  263. Je pardonne d'abord. v.1079 (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  264. Moi je reviens sur l'heure. v.1079 (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-FRANCHARD)
  265. Je commence à voir clair, et pareille aventure... v.1092 (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  266. Font que je suis fâché des disputes qu'on a. v.1098 (Acte 4, scène 1, MONSIEUR-FRANCHARD)
  267. Que je hais les amours ! Ils troublent les familles. v.1099 (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FRANCHARD)
  268. En revenant d'Amiens je crois trouver deux filles, v.1100 (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FRANCHARD)
  269. Je m'attends que quelqu'une au moins m'épousera, v.1101 (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FRANCHARD)
  270. Comme autrefois je crois que c'est à qui m'aura ; v.1102 (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FRANCHARD)
  271. Vous savez bien, monsieur, que je suis toute à vous. v.1105 (Acte 4, scène 1, ANGÉLIQUE)
  272. Mais autre calcul, que je fais par mes doigts. v.1113 (Acte 4, scène 1, MONSIEUR-FRANCHARD)
  273. À nos filles, pour vous, je ne vois plus de place. v.1116 (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FRANCHARD)
  274. Je lui demanderai s'il s'appelle Valère. v.1123 (Acte 4, scène 1, MONSIEUR-FRANCHARD)
  275. Oui, je lui dirai bien ce mot, il est fort bon. v.1130 (Acte 4, scène 1, MONSIEUR-FRANCHARD)
  276. De s'informer d'abord si je suis riche ou non. v.1146 (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  277. Je vais exactement compter avec moi-même. v.1156 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  278. Parlons franchement, je n'ai rien. v.1158 (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  279. Mais je dis, rien. v.1159 (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  280. Par cet aveu sans doute au refus je m'expose. v.1160 (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  281. Mais quoi, vous citerai-je ici, comme un bien clair, v.1161 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  282. Des terres en décret, dont je ne suis plus maître, v.1163 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  283. Non, répétons-le donc encore, je n'ai rien. v.1166 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
  284. Vois que tu perds ta cause ; il a dit je n'ai rien. v.1174 (Acte 4, scène 2, MONSIEUR-FRANCHARD)
  285. Je vous attends, monsieur, contre un second Valère, v.1175 (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  286. Oui ; mais après cela je ne veux plus attendre. v.1180 (Acte 4, scène 2, MONSIEUR-FRANCHARD)
  287. Ils ont cet homme en tête, il faut que je le voie. v.1183 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR-FRANCHARD)
  288. Je puis dire à présent que me voilà vengée. v.1192 (Acte 4, scène 3, LAURETTE)
  289. Je les perds. Dans quel temps ! Quand tout me déconcerte, v.1195 (Acte 4, scène 4, LE-CHEVALIER)
  290. De votre passion je vous croyais guérie ; v.1203 (Acte 4, scène 5, LAURETTE)
  291. Laisse-moi, te dis-je. v.1207 (Acte 4, scène 5, LA MARQUISE)
  292. Aurais-je encor quelque espérance ? v.1208 (Acte 4, scène 6, LE-CHEVALIER)
  293. Veut-elle m'aborder ? L'aborderai-je, moi ? v.1209 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  294. Que pourrai-je lui dire ? Elle hésite, je crois. v.1210 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  295. Je vous vois agité, la démarche incertaine, v.1212 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  296. À dire vrai, je crois qu'il est presque le même. v.1215 (Acte 4, scène 6, LE-CHEVALIER)
  297. Je suis, comme j'étais, incertain, indécis, v.1217 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  298. Vois-je l'objet ? Je suis la pente qu'amour donne : v.1219 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  299. Vous revois-je ? Aussitôt je suspends, je raisonne. v.1220 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  300. Je crains de me flatter, ou d'être trop rigide, v.1224 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  301. Me fait voir mon amour moins fort, je m'en accuse ; v.1228 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  302. De peur de vous tromper je me donne le tort. v.1229 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  303. Près d'Angélique aussi peut-être ai-je d'abord v.1230 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  304. Car d'un objet brillant la présence transporte. v.1232 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  305. J'expire, ou je mourrais plutôt que de changer. v.1237 (Acte 4, scène 6, LE-CHEVALIER)
  306. Je puis donc me flatter qu'en amour vos paroles v.1243 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  307. Mais sur elle, après tout, je m'aveugle peut-être, v.1255 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  308. M'a paru médiocre. Enfin je crains, je n'ose, v.1260 (Acte 4, scène 6, LE-CHEVALIER)
  309. Ne la voyant point vous guéririez, je pense. v.1263 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  310. Je suivrai ce conseil, et je crois le pouvoir. v.1266 (Acte 4, scène 6, LE-CHEVALIER)
  311. Je le pourrais plutôt, en joignant à l'absence v.1267 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  312. Oui, par devoir, je crois, v.1273 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  313. Je ne puis en juger que par les circonstances ; v.1279 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  314. Dans mon aveuglement je m'y serais trompée ; v.1283 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  315. Je vois... v.1286 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  316. Je ne vois plus qu'en vous que feinte et politique, v.1287 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  317. De mon côté je dois devenir raisonnable ; v.1291 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  318. Et s'il est faux, je dois rompre avec un trompeur. v.1294 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  319. Où me vois-je réduit ? Conjoncture cruelle ! v.1295 (Acte 4, scène 7, LE-CHEVALIER)
  320. Brouillé chez ces marchands, je retourne vers elle, v.1296 (Acte 4, scène 7, LE CHEVALIER)
  321. Son abord m'y convie, et je suis confondu. v.1297 (Acte 4, scène 7, LE CHEVALIER)
  322. Mais de ce côté-ci voyons ; suis-je perdu ? v.1298 (Acte 4, scène 7, LE CHEVALIER)
  323. C'est mon cohéritier ; tantôt je l'ai fait craindre : v.1303 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  324. Voyons si par la peur je pourrai le contraindre v.1304 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  325. C'est ce cousin, je crois, gagnons-le : mais comment... v.1306 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  326. Chez ces bons bourgeois-ci, je ne sais pas pourquoi, v.1313 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  327. Je connais de tout temps même jusqu'aux bâtards. v.1326 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  328. Quel tour prendre ? Je vois que j'en suis reconnu. v.1329 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  329. Je suis ému, mais c'est sur votre ressemblance. v.1331 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  330. Plus je vous envisage, et plus je sens en moi... v.1333 (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
  331. Ah ! Je vais me trahir par trop de bonne foi. v.1334 (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
  332. En la vie une fois ne pourrai-je pas me taire ? v.1335 (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
  333. Je sais, je suis certain que vous m'êtes contraire, v.1336 (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
  334. Moi je suis plus discret, et mon sang-froid redouble v.1339 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  335. Je me trouble en effet, vous en profiterez, v.1341 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  336. N'agit point, je vous jure ; v.1355 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  337. Quand je crois toucher tout, je vois revivre un homme, v.1359 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  338. Quels sentiments ! Mais non, si, comme je le vois, v.1361 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  339. Je te plains, cher cousin, et c'est ton besoin même, v.1364 (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
  340. Va... Je te donne tout. v.1367 (Acte 4, scène 8, LE CHEVALIER)
  341. Je comprends par l'ardeur qu'à l'instant j'ai sentie, v.1372 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  342. À cet illustre effort je reconnais mon sang ; v.1378 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  343. Je t'embrasse à mon tour, et par tendresse pure, v.1379 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  344. Par la force du sang je te fais riche époux, v.1385 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  345. Par la force du sang je les trahirai tous. v.1386 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  346. Je vais agir pour toi, mettre tout en état... v.1394 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  347. Qu'ai-je entendu de loin, de Valère et cousin ? v.1398 (Acte 4, scène 9, MADAME ARGANT)
  348. Vous seul, quand vous parlez, je vous crois plus que tous. v.1402 (Acte 4, scène 9, MADAME ARGANT)
  349. Je suis son cousin. v.1403 (Acte 4, scène 9, LE-CHEVALIER)
  350. Enfin je fais serment... v.1406 (Acte 4, scène 9, RAPIN)
  351. Sitôt que j'ai dit oui, je sens que j'ai prouvé. v.1409 (Acte 4, scène 9, LE-CHEVALIER)
  352. En effet je le sens aussi. Quel gendre j'ai ! v.1410 (Acte 4, scène 9, MADAME ARGANT)
  353. Sentir que quand il prouve, il dit oui, je l'admire. v.1411 (Acte 4, scène 9, MADAME ARGANT)
  354. Non, je n'y veux pas être, v.1415 (Acte 4, scène 9, LE-CHEVALIER)
  355. De dire ce qu'il sait, je veux le laisser maître. v.1416 (Acte 4, scène 9, LE CHEVALIER)
  356. Non, non, ne craignez rien, devant vous je dirai v.1417 (Acte 4, scène 9, RAPIN)
  357. Librement tout le mal que de vous je saurai. v.1418 (Acte 4, scène 9, RAPIN)
  358. Non, je crains sa complaisance, v.1419 (Acte 4, scène 9, LE-CHEVALIER)
  359. Je veux sur la Marquise une réponse claire. v.1426 (Acte 5, scène 1, ANGÉLIQUE)
  360. J'ai bien joué mon rôle : à tous je puis répondre ; v.1429 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  361. Je les mettrais au pis, morbleu pour me confondre. v.1430 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  362. Que vois-je ! Il est ici dans quelque mauvais pas. v.1432 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  363. Madame, malgré lui je puis vous révéler v.1435 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  364. Je veux dire... v.1437 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  365. Elle m'a fait pitié. Je souffre, quand je vois v.1440 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  366. Oh je n'y puis tenir. v.1447 (Acte 5, scène 2, LE-CHEVALIER)
  367. Oh cesse, je te prie. v.1450 (Acte 5, scène 2, LE-CHEVALIER)
  368. Retranchons donc ce mot ; car c'est ce que je nie, v.1462 (Acte 5, scène 2, LE-CHEVALIER)
  369. Je crois que vous avez refusé poliment. v.1463 (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  370. Je ne l'ai point. v.1472 (Acte 5, scène 2, LE-CHEVALIER)
  371. Je ne m'en pique point, adorable Angélique, v.1474 (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  372. Je suis moins généreux qu'il ne dit, j'en conviens, v.1475 (Acte 5, scène 2, ANG?LIQUE)
  373. Je vous fais cet aveu, quoiqu'il me mortifie ; v.1477 (Acte 5, scène 2, ANG?LIQUE)
  374. Je vous sacrifierais, hélas ! Cent millions. v.1480 (Acte 5, scène 2, ANG?LIQUE)
  375. L'un et l'autre venant d'un rejeton cadet, v.1483 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  376. Nous n'avons pas le sou, je l'avoue à regret, v.1484 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  377. Je voudrais là-dessus qu'on réformât la loi, v.1488 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  378. Je m'obstine à douter, je rêve, j'examine. v.1509 (Acte 5, scène 3, DORANTE)
  379. Que moi-même à présent je crois qu'il est Valère, v.1513 (Acte 5, scène 3, MARIANE)
  380. Je vois pour mon malheur qu'on ne peut plus surseoir. v.1515 (Acte 5, scène 3, DORANTE)
  381. Dorante je vous perds. v.1516 (Acte 5, scène 3, MARIANE)
  382. Je suis au désespoir. v.1516 (Acte 5, scène 3, DORANTE)
  383. Je voudrais que chez vous on eût d'assez bons yeux, v.1523 (Acte 5, scène 4, LA MARQUISE)
  384. Je connais un Rapin déjà, je vous le livre. v.1538 (Acte 5, scène 4, LAURETTE)
  385. Oui tantôt je l'ai vu ; v.1539 (Acte 5, scène 4, LAURETTE)
  386. Moi, je vais pas pur zèle apprendre à votre soeur v.1547 (Acte 5, scène 5, LA MARQUISE)
  387. Je persuaderai ; car je ne sens en moi v.1552 (Acte 5, scène 5, LA MARQUISE)
  388. Moi, je n'espère rien d'une aveugle tendresse ; v.1558 (Acte 5, scène 6, LAURETTE)
  389. Je veux mes sûretés avant la signature ; v.1561 (Acte 5, scène 7, RAPIN)
  390. Je veux en ce moment un écrit qui m'assure v.1562 (Acte 5, scène 7, RAPIN)
  391. Je cours chercher Rapin... Ah ah ! Que vois-je là ? v.1567 (Acte 5, scène 7, LAURETTE)
  392. D'où vient l'étonnement que je vois à Laurette ? v.1570 (Acte 5, scène 7, MARIANE)
  393. Oui, je vous dirai la chose. v.1573 (Acte 5, scène 7, RAPIN)
  394. Je tire ici parti de ma métamorphose ; v.1574 (Acte 5, scène 7, RAPIN)
  395. Ah ! Je suis bien aise d'être instruite. v.1577 (Acte 5, scène 7, LAURETTE)
  396. Je t'ai parlé vingt fois, à propos de cela, v.1583 (Acte 5, scène 7, RAPIN)
  397. Que je revois enfin après quinze ans d'absence. v.1585 (Acte 5, scène 7, RAPIN)
  398. Ah ah ! Je me remets cette grande alliance. v.1586 (Acte 5, scène 7, LAURETTE)
  399. Je respectai toujours ceux de cette maison. v.1591 (Acte 5, scène 7, LAURETTE)
  400. Vous Chevalier second aussi je vous révère ; v.1593 (Acte 5, scène 7, LAURETTE)
  401. Je vous en félicite, et de bon coeur, vivat. v.1595 (Acte 5, scène 7, LAURETTE)
  402. Oh je serai prudente ; v.1601 (Acte 5, scène 7, LAURETTE)
  403. Messieurs les Chevaliers je suis votre servante. v.1602 (Acte 5, scène 7, LAURETTE)
  404. Du ton qu'elle prend-là que je suis alarmé ! v.1603 (Acte 5, scène 8, RAPIN)
  405. Je devine à son ton ironique, v.1609 (Acte 5, scène 8, RAPIN)
  406. Pourrai-je me tirer de ce pas ? v.1611 (Acte 5, scène 8, LE-CHEVALIER)
  407. Il est temps de parler, je ne puis m'en défendre, v.1621 (Acte 5, scène 9, LE-CHEVALIER)
  408. Puisque je suis enfin sûr d'être votre gendre. v.1622 (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  409. L'on sait que les Rapins, dont je suis, sont marchands, v.1635 (Acte 5, scène 9, LE-CHEVALIER)
  410. Je lui ferai goûter vos raisons, je m'en flatte ; v.1662 (Acte 5, scène 9, MADAME ARGANT)
  411. Car je rends, quand je veux, son esprit plus pliant... v.1663 (Acte 5, scène 9, MADAME ARGANT)
  412. Je vous cherche fâché. v.1664 (Acte 5, scène 10, MONSIEUR-FRANCHARD)
  413. Moi, je vais en riant v.1664 (Acte 5, scène 10, MADAME ARGANT)
  414. Je vous dis moi que c'est... v.1670 (Acte 5, scène 10, MONSIEUR-FRANCHARD)
  415. Du moins je parle, moi, tout seul l'un après l'autre. v.1673 (Acte 5, scène 10, MONSIEUR-FRANCHARD)
  416. Je croyais qu'il était franc, là sans y tâcher ; v.1680 (Acte 5, scène 10, MONSIEUR-FRANCHARD)
  417. C'est ce que je vous dis, et vous tout le premier v.1683 (Acte 5, scène 10, MADAME ARGANT)
  418. Vous en aimai-je moins pour vous voir l'âme dure ? v.1689 (Acte 5, scène 10, LE-CHEVALIER)
  419. C'est bien dit. Suis-je moins votre ami contre tous, v.1691 (Acte 5, scène 10, MONSIEUR-FRANCHARD)
  420. Je vais vous expliquer... v.1703 (Acte 5, scène 10, LE-CHEVALIER)
  421. Ce que je sais, moi, c'est qu'il m'a dit son secret, v.1711 (Acte 5, scène 10, MADAME ARGANT)
  422. Je comprends que chacun n'a fait que me jouer, v.1727 (Acte 5, scène 11, LE-CHEVALIER)
  423. Disant qu'il n'est pas noble, ou disant je n'ai rien ; v.1732 (Acte 5, scène 11, MARIANE)
  424. Je l'avais mal connu, vous valez mieux pour nous. v.1752 (Acte 5, scène 12, MADAME ARGANT)
  425. De l'avoir démasqué je prends pour moi la gloire, v.1753 (Acte 5, scène 12, LAURETTE)
  426. Et je vous laisse à vous le prix de la victoire. v.1754 (Acte 5, scène 12, LAURETTE)
  427. Je te vois encore triste. v.1763 (Acte 5, scène 13, MONSIEUR-FRANCHARD)
  428. Ah : Je n'ai qu'un chagrin, v.1763 (Acte 5, scène 13, ANGÉLIQUE)
  429. Je te pardonne, va, tu n'étais qu'amoureuse, v.1766 (Acte 5, scène 13, MONSIEUR-FRANCHARD)
  430. Ne vois-je point ici de ces trompeurs aimables ? v.1781 (Acte 5, scène 13, LAURETTE)

LE FAUX HONNÊTE HOMME (1703)

  1. Je conviens que feu votre mari s'en était coiffé un peu avant sa mort ; mais ce n'est pas là une preuve pour moi ; je vous demande quelque autre preuve convaincante. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
  2. Cette répétition prouve quelque chose, car elle prouve que vous en êtes entêtée ; mais je voudrais que vous me racontassiez quelque belle action de lui qui me prouvât... (Acte 1, scène 1, FROSINE)
  3. Redites-le-moi encore une fois, et je n'en croirai rien. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
  4. Je suis bienheureuse que feu mon mari ait choisi Monsieur Ariste, pour lui laisser tout son bien préférablement à ce capitaine qui n'est point honnête homme comme lui. (Acte 1, scène 1, LA-VEUVE)
  5. Il n'est point honnête homme, dis-je. (Acte 1, scène 1, LA-VEUVE)
  6. Votre aversion pour le Capitaine prouve parfaitement que vous ne l'aimez pas, et cette preuve me fait deviner l'autre : oui, je devine que vous sentez pour Monsieur Ariste... je devine enfin. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
  7. Je ne me défends point d'avoir pour lui de l'estime et de la vénération. (Acte 1, scène 1, LA-VEUVE)
  8. Non, Frosine, je n'aime en lui que sa vertu. (Acte 1, scène 1, LA-VEUVE)
  9. Sa probité est bien bâtie, bien sur ses jambes : je ne m'étonne plus que vous n'ayez en lui une confiance aveugle, l'amour joint à votre opiniâtreté naturelle, ô que cela va faire un bel entêtement. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
  10. Elle me rebat aussi les oreilles de ces morales ; mais comme je n'envisage point sa retraite avec les yeux d'une tante qui veut se marier, je crois tout le contraire de ce qu'elle me dit. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
  11. Je vous avais dit, ma tante, que je ne partirais pas sitôt : mais j'ai peine à rester longtemps en même logis avec un homme qui emporte toute une succession que je pouvais espérer légitimement : j'avoue que Monsieur Ariste me fait peine à voir ici, souffrez que je me retire. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  12. Elle me demande Monsieur Ariste pour être arbitre dans une affaire : je ne suis pas la seule qui aie confiance en lui. (Acte 1, scène 2, LA-VEUVE)
  13. Je crois que oui. (Acte 1, scène 2, LA-VEUVE)
  14. Je vais voir un peu cela. (Acte 1, scène 2, LA VEUVE)
  15. Comme cette nouvelle l'a étourdie : elle aime Valère, ou je suis bien trompée, faisons-lui avouer la chose. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  16. Dieu merci : je vous assure que j'en suis bien aise ; c'est-à-dire, je tâche de n'être pas fâchée, parce qu'il faut bien faire comme si... j'en suis bien aise. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  17. Oh qu'oui, nous avons toujours regardé le mariage comme un malheur : je vous félicite de n'avoir pas le moyen de vous rendre malheureuse. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  18. Je te l'ai avoué cent fois, je n'ai pris le parti de la retraite que par raison ; mais après tout en faut-il tant pour quitter Paris ? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  19. Les vieillards sont ennuyeux, les hommes raisonnables ne réjouissent guère, pour les jeunes gens je ne vous en parle point, car vous les haïssez. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  20. À propos de haïr les jeunes gens ; il me vient une pensée. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  21. Valère est un jeune homme, comme vous savez, n'est-ce point pour éviter le chagrin de le voir, que vous précipitez votre départ ? (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  22. Il est prudent votre départ ; car un jeune homme, et une jeune fille aimable qui logent sous un même toit sont assez malheureux quelquefois pour se rencontrer. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  23. J'avoue que j'ai trouvé quelque mérite à Valère ; mais depuis que nous sommes ici je ne l'ai vu que trois ou quatre fois ; il ne peut pas avoir fait grande impression sur mon esprit. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  24. Moi, qui vous parle je n'ai quasi pas vu un certain valet de chambre de Monsieur Ariste, qu'on nomme Flamand. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  25. Faites la sage, vous avez ces mêmes idées, vous tâchez de les laisser à Paris ces idées-là ; mais je crains qu'elles n'aillent vous atteindre là-bas dans votre solitude. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  26. Je l'ai vu, moi, vingt fois ici, quand vous m'y envoyez ; j'ai été sa confidente. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  27. Avant de vous répondre, Madame, que je vous fasse une question, me haïssez-vous autant que vous me haïssiez autrefois ? (Acte 1, scène 4, LE-CAPITAINE)
  28. Monsieur, je vous ai toujours estimé infiniment. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
  29. Je ne me remarierai jamais, Monsieur, et quand je vous ai avoué que je n'avais point d'inclination pour vous, vous me dites vous-même que vous me saviez bon gré de ma sincérité. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
  30. En débarquant à Marseille, j'appris que mon ami s'y mourait, j'y cours, je trouve le mourant investi de quelques amis de voyage, de quelques héritiers, et autres corsaires qui vont en course, sur ceux qui meurent sans enfants ; il a tout donné à un ami, me dit-on, cela me mit en colère. (Acte 1, scène 4, LE-CAPITAINE)
  31. Comment morbleu tout à cet homme-là, et à moi rien, je fends la presse ; et à moi rien morbleu ; que tout le monde sorte, et à moi rien, qu'on me laisse seul avec lui, ventrebleu, je veux l'exhorter à mourir. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  32. Je le fis souvenir que j'étais son ami : mais il avait disposé de tout en faveur de son autre ami ; là de cet homme d'honneur qui s'était emparé de lui en mon absence, et qui s'empara de vous à mon préjudice. (Acte 1, scène 4, LE-CAPITAINE)
  33. Tout ce que mon mari a fait, est bien fait, il avait du discernement, et je ne suis point fâchée qu'il ait eu de la confiance en Monsieur Ariste. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
  34. Oserais-je vous demander entre les mains de qui on a mis le testament ? (Acte 1, scène 4, LA VEUVE)
  35. Assurément, Monsieur, et je suis très persuadée que vous ne me ferez point de tort, vous êtes si honnête homme, vous avez le coeur si bon. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
  36. Pas autrement bon, je suis un peu rancunier, et l'air marin m'a rendu l'air féroce. (Acte 1, scène 4, LE-CAPITAINE)
  37. Oui à présent mais je suis de la vieille mer. (Acte 1, scène 4, LE-CAPITAINE)
  38. Cependant je suis chargé d'un dépôt, pour le remettre entre les mains de Monsieur Ariste, je ferai mon devoir, je souhaite qu'il fasse le sien. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  39. On dit qu'il est logé ici, je vais me faire conduire à sa chambre. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  40. Je vous y accompagnerai. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
  41. Non, vous dis-je, je veux lui parler seul, pour sonder le gué, et tâter un peu sa probité. (Acte 1, scène 4, LE-CAPITAINE)
  42. Car je me défie de ceux qui moralisent à tout venant, et prennent à toute main. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  43. Je vous laisse aller. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
  44. Vous voyez, ma nièce, qu'il n'est point question de vous dans tout cela, je vais songer à vous faire partir dès demain matin. (Acte 1, scène 4, LA VEUVE)
  45. Frosine, comme j'ai vu la Marquise une fois ou deux chez ma tante, je crois que la bienséance veut que je la voie avant de partir. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  46. Non, Frosine, je ne la verrai point. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  47. Je veux pourtant tâcher de travailler pour vous, et je vais m'éclaircir avec le Capitaine d'une pensée, qui me roule dans la tête depuis hier. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  48. Frosine s'est aperçue de ma passion, Valère s'en apercevrait encore plus tôt, je ne dois point le voir. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  49. Où dois-je aller en sortant d'ici ? (Acte 1, scène 6, LA-MARQUISE)
  50. Combien ai-je de parties faites pour aujourd'hui. (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
  51. Je serai aujourd'hui de toutes les parties de plaisir ; je me sens d'une joie, d'une gaîté... (Acte 1, scène 6, LA-MARQUISE)
  52. Mademoiselle, je ne vous voyais pas là, je suis bien affligée d'une nouvelle qui m'est revenue. (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
  53. Par exemple : un mari est plus qu'un oncle, je me suis pourtant consolée d'être veuve ; il n'y a que manière d'envisager les choses. (Acte 1, scène 6, LA-MARQUISE)
  54. Le veuvage est un sujet de tristesse, quand on y voit un mari perdu ; voyez-y la liberté trouvée, sujet de joie. (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
  55. J'allais prendre congé de vous, Madame ; je pars aujourd'hui. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  56. Je voulais faire amitié avec vous. (Acte 1, scène 6, LA-MARQUISE)
  57. C'est que je marie mon fils. (Acte 1, scène 6, LA-MARQUISE)
  58. Je croyais qu'il me suivait. (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
  59. Je vous empêche de sortir, Madame ? (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  60. Je le marie, comme je me suis mariée moi-même. (Acte 1, scène 7, LA-MARQUISE)
  61. Monsieur, en trois jours j'aimai, j'épousai, et je me repentis. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
  62. Je te la laisse, mon fils, je te laisse la liberté du choix ; tu peux choisir ou d'épouser aujourd'hui, ou d'être déshérité. (Acte 1, scène 7, LA-MARQUISE)
  63. D'accord, mais je m'aime beaucoup aussi ; et cette affaire me débarrasse d'un fils unique, sans qu'il m'en coûte rien, Mademoiselle. (Acte 1, scène 7, LA-MARQUISE)
  64. À la vérité mon fils sera riche, si je meurs quelque jour. (Acte 1, scène 7, LA-MARQUISE)
  65. Je ne refuse point de vous obéir, Madame ; mais... (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
  66. Retranchons ce mais-là ; tu connais mon humeur, et tout en riant, je mettrais mon bien à fonds perdu : j'ai besoin d'un gros revenu pour vivre ; les plaisirs sont si chers à Paris : je n'en sais qu'un à bon marché, c'est de médire du tiers et du quart ; ce plaisir-là ne coûte rien, aussi je m'en donne. (Acte 1, scène 7, LA-MARQUISE)
  67. Écoutez, ma mère, vous avez de la confiance à Monsieur Ariste, je lui remettrai mes intérêts entre les mains, je ferai ce qu'il me conseillera. (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
  68. Volontiers, je m'en rapporte à lui. (Acte 1, scène 7, LA-MARQUISE)
  69. Je ne vous dis pas adieu, Mademoiselle, je veux que vous restiez pour voir la noce de mon fils, je la ferai magnifique, cela vous réjouira. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
  70. Je crains bien que Valère ne se soit aperçu de mon trouble ; il revient, fuyons. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  71. Mais si je le fuis, il s'apercevra que je l'aime : il vaut mieux le voir pour lui persuader que je suis insensible. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  72. Mon oncle était maître de son bien, je tâcherai d'être maîtresse de mes ressentiments. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  73. Pour supporter celui qui me menace, j'aurais besoin de votre force d'esprit : souffrez que je me plaigne à vous du mariage cruel, où ma mère veut me contraindre. (Acte 1, scène 8, VALÈRE)
  74. En cette extrémité, Mademoiselle, conseillez-moi sincèrement quel parti je dois prendre. (Acte 1, scène 8, VAL?RE)
  75. Je ne connais d'établissement avantageux que ceux qui sont fondés sur l'union des coeurs. (Acte 1, scène 8, VALÈRE)
  76. Et moi je ne connais de mariages raisonnables, que ceux qui sont fondés sur l'égalité des biens. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  77. Je me sais bon gré d'être aussi raisonnable qu'elle. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  78. Je n'ose l'avouer à ma mère ; car celle que j'aime ne peut plus espérer d'être riche, et ma mère ne connaît d'autre mérite que celui des richesses ; elle n'aurait nul égard au plus sincère amour, à l'ardeur la plus tendre, à la plus violente passion. (Acte 1, scène 8, VALÈRE)
  79. Je n'ai jamais éprouvé les passions aveugles. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  80. La mienne n'est point aveugle, et je vois dans celle que j'aime un mérite brillant, et une raison solide. (Acte 1, scène 8, VALÈRE)
  81. Que deviendrais-je, si j'étais condamné à ne plus voir cette beauté charmante ? (Acte 1, scène 8, VALÈRE)
  82. Finissez de grâce : je m'aperçois qu'insensiblement vous me faites votre confidente, vous ne m'avez demandé qu'un conseil, je vous le donne. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  83. Ce n'est pas là le conseil que je vous demande. (Acte 1, scène 8, VALÈRE)
  84. Je suppose, si vous voulez, qu'elle vous estime : c'est pour cela qu'elle doit craindre les soupçons et les froideurs qui suivent d'ordinaire un mariage inégal. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  85. Vous vous troublez ; et ce n'est pas moi qui... Mais je ne puis plus l'ignorer. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  86. Vous m'avez trop fait voir vos sentiments, connaissez aussi les miens ; mon coeur est incapable de tendresse, une simple estime que je ne puis vous refuser, ne contenterait pas un coeur aussi passionné que le vôtre. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  87. Oubliez-moi, Valère, pour votre bonheur, oubliez-moi, je vous en conjure... (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  88. Et je ne suis pas en état de réparer... (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  89. Que je suis malheureuse ! (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  90. Je me doutais bien qu'à force de se fuir l'un l'autre, ils se rencontreraient bientôt. (Acte 1, scène 9, FROSINE)
  91. Est-ce que je me flatte ? (Acte 1, scène 9, VALÈRE)
  92. Je crois m'apercevoir... (Acte 1, scène 9, VAL?RE)
  93. Rompons un mariage cruel, où je ne consentirai jamais. (Acte 1, scène 9, VAL?RE)
  94. Mais pensons au plus pressé : et pour gagner la confiance du Capitaine, faisons ce que je viens de lui promettre. (Acte 1, scène 10, FROSINE)
  95. Je l'aime pourtant, car il ne dit jamais que ce qu'il pense, et il m'a dit qu'il m'aimait. (Acte 1, scène 10, FROSINE)
  96. Je suis votre serviteur. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  97. C'est que je ne suis pas honnête... homme. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  98. Quand je dis que je ne suis pas honnête homme, je suis honnête homme si vous voulez : mais je ne suis pas là... ce qui s'appelle... comme mon maître enfin, qui a des amis qui lui donnent des testaments. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  99. Je n'apprendrai jamais à être honnête homme, cela est trop difficile : je croyais d'abord que pour être honnête homme, il n'y avait qu'aller tout droit à la boulevue ; mais il faut bien plus de façons. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  100. Je m'en vais te le dire ; c'est qu'il y avait une vieille femme qui faisait les affaires de mon maître... (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  101. Et plus l'autre se tuait de lui dire qu'il n'avait que faire d'argent, plus mon maître ne l'écoutait pas, et lui en voulait prêter à toute force ; si bien qu'à la fin je voyais que le coeur franc de mon Maître faisait quasi pleurer l'autre. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  102. Je reviens dans un moment, et je te conterai toutes les vertus de mon maître. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  103. Rentrez, vous dis-je, et laissez-moi rêver seule à mes affaires ? (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  104. Que je suis honteuse de t'avoir avoué ma faiblesse ! (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
  105. Je n'ai qu'une chose à vous dire là-dessus ; votre tante est entêtée d'Ariste, elle l'épousera, si on n'y met ordre : il faut la désentêter de cet homme-là, c'est le noeud de l'affaire, et ce noeud sera difficile à dénouer ; car l'entêtement de votre tante est un entêtement de coeur. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  106. Par la confidence que le Capitaine t'a faite, je vois qu'il a aussi intérêt de désabuser ma tante de cet Ariste. (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
  107. C'est de quoi je ne parle jamais. (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  108. Vos vertus sont si incroyables, que je n'en croirais rien, si un autre que vous me les racontait. (Acte 2, scène 2, LE-CAPITAINE)
  109. Je ne vous raconte rien qui soit à mon avantage. (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  110. Et quelles vertus ai-je louées en moi ? (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  111. J'avoue franchement mon vice, je suis excessif en tout : en amitié par exemple, délicat jusqu'au scrupule, serviable jusqu'à importuner ; ma sensibilité est une faiblesse, et mon zèle une fureur ; en un mot je suis trop bon ami ; c'est mon défaut. (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  112. Que c'est manquer de prudence, que d'être désintéressé au point où je le suis ; et c'est encore un défaut dont je ne me corrige jamais. (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  113. Je n'affecte point d'être modeste, j'avoue franchement que j'ai quelque chose de bon, c'est le coeur. (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  114. Je me vante aussi d'être vraiment homme d'honneur ; on me reproche que je le suis trop, et que cette probité exacte me donne un ridicule dans le monde, je m'en aperçois bien ; mais quoi ? (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  115. Étant aussi homme d'honneur, que vous l'êtes, je ne blâme point feu mon ami de s'être entêté de vous en mon absence, et d'avoir fait ce testament-ci en votre faveur, il m'a chargé de vous le remettre : le voilà. (Acte 2, scène 2, LE-CAPITAINE)
  116. Je croyais que son bien était plus à lui qu'à vous. (Acte 2, scène 2, LE-CAPITAINE)
  117. Il en a disposé en homme équitable ; il s'est souvenu que ceci m'appartenait par certaines raisons secrètes... mais il s'en est souvenu, je dois les oublier moi ; quand on a obligé un ami, c'est une espèce d'ingratitude de s'en souvenir, on doit oublier bien des choses dans la vie, le mal que nos ennemis nous ont fait, le bien que nous avons fait à nos amis. (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  118. Je suis ravi qu'on le publie ; cela fera honneur à la mémoire de mon ami. (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  119. C'est votre affaire : je vous laisse, adieu. (Acte 2, scène 2, LE-CAPITAINE)
  120. Voici le moment qui va prouver, que quand j'ai de la confiance en quelqu'un, je ne me trompe jamais. (Acte 2, scène 4, LA-VEUVE)
  121. Ah, Monsieur que je suis heureuse ! (Acte 2, scène 4, LA-VEUVE)
  122. Mon sort ne dépend plus que de vous ; je sais que feu mon mari vous avait tant d'obligations... (Acte 2, scène 4, LA VEUVE)
  123. Je l'ai tiré de certaines affaires fâcheuses. (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  124. Ne sais-je pas bien ? (Acte 2, scène 4, LA-VEUVE)
  125. Enfin il vous a laissé tout ce bien-là : je compte que tout est à vous. (Acte 2, scène 4, LA-VEUVE)
  126. On n'a rien à soi, Madame, quand on a le coeur fait comme je l'ai. (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  127. Çà Madame, parlons net ; quelle part vous êtes-vous proposée que je vous ferais de ce bien-là ? (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  128. Je remets tout à votre générosité. (Acte 2, scène 4, LA-VEUVE)
  129. Il faut que je me contente dans le moment. (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  130. J'en trouverai bien encore trois cents par delà, dont j'ai seul la connaissance ; il y avait cinq cent mille livres : si je traitais avec vous sur un autre pied, je serais un homme faux. (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  131. Je ne donne point à demi. (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  132. Je veux vous rendre maîtresse de tout. (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  133. Je n'en puis plus. (Acte 2, scène 4, LA-VEUVE)
  134. Je dois plus faire encore : feu votre époux a eu dessein de vous laisser tout ce qu'il possédait ; tout ce qui lui appartenait, doit vous appartenir : je lui appartenais, j'étais à lui, je dois être à vous ; et mon devoir m'oblige à vous offrir mes biens, et ma personne. (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  135. Monsieur, je ne pense point à me remarier à personne ; je ne me remarierai jamais ; votre personne, Monsieur ! (Acte 2, scène 4, LA-VEUVE)
  136. Je ne puis pas ici répondre là-dessus ; il me faut du temps pour y penser : laissez-moi seule un moment dans ma chambre ; n'entrez point avec moi, Monsieur, je vous prie, n'entrez point, n'entrez point. (Acte 2, scène 4, LA VEUVE)
  137. Car enfin mes correspondants m'ont donné des avis sûrs : oui : le Capitaine a un autre Testament qui détruit le mien ; il n'a pas voulu le montrer d'abord ; je pénètre ses vues, il me veut détruire auprès de la Veuve, pour avoir et la veuve et le bien ; mais au moins le pas que je viens de faire, me servira auprès de la Marquise, et je... (Acte 2, scène 5, ARISTE)
  138. Je tâche d'écouter, Monsieur. (Acte 2, scène 5, FLAMAND)
  139. Ne t'ai-je pas défendu cent fois... (Acte 2, scène 5, ARISTE)
  140. Cela n'empêche pas que je n'écoute, car il y a toujours à profiter avec vos secrets. (Acte 2, scène 5, FLAMAND)
  141. Je voudrais bien étudier les successions. (Acte 2, scène 5, FLAMAND)
  142. Je n'en sais rien ; mais je me plaindrai à elle, que vous voulez épouser la veuve. (Acte 2, scène 5, FLAMAND)
  143. Je vais lui dire moi-même, Flamand. (Acte 2, scène 5, ARISTE)
  144. Que je suis malheureux ! (Acte 2, scène 5, FLAMAND)
  145. Ma pauvre Frosine je suis ruiné ; adieu ma fortune, si mon maître épouse cette veuve qui n'a rien ; car il m'avait promis de m'enrichir. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  146. C'est à quoi je pense, car ma fortune est attachée à la tienne : écoute, notre Veuve est entêtée de la vertu de ton maître ; pour la dégoûter de lui, si nous pouvions lui faire croire que ton Maître a quelques défauts. (Acte 2, scène 6, FROSINE)
  147. J'entends ; oui da, mon maître en fait quelquefois comme cela, qui paraissent d'abord, je ne sais comment, et puis il en fait les plus belles vertus du monde. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  148. Je t'en chercherai ; mais le chagrin où j'étais m'a fait oublier que j'ai une lettre pour mon Maître. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  149. Oui, que je viens de prendre à la poste. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  150. Le mal n'est pas à décacheter les lettres des autres, car je l'ai vu faire à mon maître, je le pris une fois sur le fait, mais il m'apprit qu'il avait la bonne intention ; la bonne intention est permise. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  151. Oui da, je crois que tu as raison. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  152. Je sais qui c'est : cette Agnès avait prié mon maître de lui placer de l'argent ; elle voulait aussi du mariage, et mon Maître ne voulait point écrire tout cela ; car il a une méthode, qui dit que l'écriture et les contrats sont des friponneries, parce qu'il n'y a que les fripons, qui se méfient les uns des autres. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  153. Je vois ici qu'il aime les mariages sans écritures. (Acte 2, scène 6, FROSINE)
  154. Ceci suffira pour empêcher que la Veuve n'épouse ton Maître : Je vais la montrer. (Acte 2, scène 6, FROSINE)
  155. Je dirai que c'est moi, qui l'ai été prendre à la Poste. (Acte 2, scène 6, FROSINE)
  156. Je consens à tout pour le bien de mon Maître ; car ne ferait-il pas bien mieux d'épouser cette Marquise ? (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  157. Non, non, mais je ferai tout ce qu'il faudra pour le bien de ton Maître. (Acte 2, scène 6, FROSINE)
  158. Non, Monsieur, je m'en vais la chercher. (Acte 2, scène 7, FLAMAND)
  159. Il faut pourtant que je la voie au plus vite pour la faire déclarer ; car je vois que le Capitaine m'empêchera d'épouser cette veuve ; il faut presser la Marquise, c'est le plus sûr ; elle a dessein de m'épouser, il faut la faire déclarer. (Acte 2, scène 8, ARISTE)
  160. Monsieur Ariste, je n'en puis plus ; quelle fatigue ! (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
  161. La tête me fend, je suis à demi morte : je viens de quitter le père et la mère de celle que mon fils épouse ; ce père et cette mère, les plus ennuyeux de tous les pères et mères, m'ont enfermée dans un cabinet pour m'assommer d'un détail de contrats, d'articles, de douaires, de préciputs : je m'échappe comme une furieuse, je sors du cabinet, je donne dans une embuscade de Notaires, d'Avocats qui me demandent la bourse ; allez vite disputer mon bien contre ces Arabes-là. (Acte 2, scène 9, LA MARQUISE)
  162. Vous me prenez dans un moment fâcheux, je ne puis plus avoir nulle liaison avec vous, il faut nous séparer ; en un mot, j'épouse la veuve de mon ami. (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  163. Oui, Madame, je viens de lui offrir cinq cent mille livres, qu'on m'a pour ainsi dire, restituées par un testament. (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  164. Qu'ai-je entendu, monsieur ! (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
  165. Quoi, tous les témoignages d'estime et de confiance que je vous ai donnés, ne vous ont pas fait comprendre que je ne puis plus me passer de vous ? (Acte 2, scène 9, LA MARQUISE)
  166. Où trouverai-je un homme assez habile, et honnête homme, pour assurer le repos de ma vie, en se chargeant de l'embarras de mes affaires ? (Acte 2, scène 9, LA MARQUISE)
  167. Madame, je ne m'en suis que trop aperçu. (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  168. Je n'ai que trop compris les bontés que vous avez pour moi ; et ce sont ces bontés qui m'ont déterminé promptement à épouser cette veuve. (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  169. Oui, Madame, je me suis engagé, je me suis lié, prévoyant que si je me laissais à moi-même, je succomberais au plaisir de me donner à vous : j'ai bien senti que mon coeur... mais Madame, la sincérité m'emporte au-delà du respect ; dès que j'ai une vérité sur le coeur, il faut qu'elle paraisse ; je n'ai pu vous cacher mon amour. (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  170. Quand je dis de l'amour, c'est de l'amour, je ne dis jamais un mot pour l'autre. (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  171. Je vous crois Monsieur, je vous crois, et je me sais bon gré d'avoir enflammé tant de probité pour moi, à qui l'amour répugne, parce que c'est une passion sérieuse ; je n'ai en vue qu'un mariage de commodité, que nous terminerons quand j'aurai marié mon fils. (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
  172. Madame, je me dois à la Veuve de mon ami par mille raisons, et de plus, puis-je penser à vous sans commettre un crime ? (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  173. Tant de mauvais ménages, c'est ce que je crains : vous parlez de bon sens, mais vous avez un fils, à qui je ferais tort. (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  174. Si vous m'abandonnez, je suis ruinée. (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
  175. Mais si je vous épousais dès aujourd'hui, cela nuirait au mariage de mon fils ; voudrait-on se charger d'un fils que vous pourriez empêcher d'être unique ? (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
  176. Oh, je ne puis pas terminer sitôt, cela ferait tort à un fils dont je n'ai point lieu de me plaindre ; c'est tout ce que je pourrais faire s'il me désobéissait. (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
  177. En la pressant trop, je serais suspect ; cependant ce Capitaine va publier ce testament, qui me dépossède ; la Marquise ne voudra plus de moi, il faut tout risquer pour la presser, si je pouvais l'irriter contre son fils, elle terminerait brusquement. (Acte 2, scène 10, ARISTE)
  178. Je vous cherche, Monsieur, pour vous parler en particulier, j'ai besoin de vos conseils. (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  179. Mais avant de vous déclarer mon secret, permettez-moi de vous demander, si je puis compter sur votre amitié ? (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
  180. Mille bonnes qualités vous ont acquis mon coeur ; mais le nom d'ami ne se doit donner que longtemps après le coeur ; cependant vous avez besoin de moi, je puis vous être utile, cela me détermine à vous donner avant le temps ce nom d'ami, si commun, et si peu connu dans le monde, ce nom qu'on donne si facilement, et dont les devoirs sont si difficiles à remplir ; en un mot ce nom qui me livre à vous sans réserve : comptez donc sur moi, je suis votre ami. (Acte 2, scène 11, ARISTE)
  181. Vous dire que je suis le vôtre, c'est, selon vous la plus forte reconnaissance que je puisse vous témoigner. (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  182. Le secret que je vous confie, Monsieur, c'est que j'aime la plus charmante personne du monde, c'est Angélique. (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
  183. Si ma mère savait que je pense à une fille déshéritée, elle serait femme à me déshériter moi-même : cependant Angélique déshéritée, m'en a paru mille fois plus aimable, et son malheur a redoublé ma passion. (Acte 2, scène 11, VAL?RE)
  184. Je ne croyais pas qu'il y eût encore un coeur fait comme le mien. (Acte 2, scène 11, ARISTE)
  185. Voilà comme je parlerais. (Acte 2, scène 11, ARISTE)
  186. La grâce que je vous demande, c'est, Monsieur, que... (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  187. Je vous entends, que je détourne le mariage dont votre mère vous menace. (Acte 2, scène 11, ARISTE)
  188. Et ensuite je disposerai votre Mère à ce que vous souhaitez. (Acte 2, scène 11, ARISTE)
  189. Mais il me vient une idée, je crois que votre Mère est déjà informée de votre amour. (Acte 2, scène 11, ARISTE)
  190. Elle ne peut s'en douter, je n'ai confié ce secret qu'à vous. (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  191. Je crois même en avoir entendu dire quelque mot dans le logis. (Acte 2, scène 11, ARISTE)
  192. Je serais perdu. (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  193. Quoi qu'il en soit, je raccommoderai tout, fiez-vous à moi. (Acte 2, scène 11, ARISTE)
  194. Mais je vous conseille d'éviter votre mère le reste du jour : elle vous attend pour vous marier, il faudrait ou obéir, ou l'irriter. (Acte 2, scène 11, ARISTE)
  195. Votre conseil est très prudent, je vais où vous me laissâtes hier. (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  196. Je vous cherche, Monsieur, pour m'éclaircir sur une lettre qu'on vient de me montrer, et que je ne crois point ; car on peut contrefaire une lettre : c'est d'une fille à qui vous avez promis mariage. (Acte 2, scène 12, LA-VEUVE)
  197. Monsieur Ariste, si vous étiez capable de tromper une personne qui vous aimerait, je vous croirais capable de toutes les faussetés qu'on dit de vous. (Acte 2, scène 12, LA VEUVE)
  198. Ainsi laissant aux demi vertueux les justifications et les serments, je vous dirai simplement, uniment : cela n'est pas vrai. (Acte 2, scène 12, ARISTE)
  199. Et une preuve que tout ce qu'on dit de lui est faux, c'est que je l'épouserai dès aujourd'hui. (Acte 2, scène 13, LA-VEUVE)
  200. Si je vous le montrais, épouseriez-vous Monsieur ? (Acte 2, scène 13, LE-CAPITAINE)
  201. Oui, Monsieur, je l'épouserais, oui ; car comme il m'a offert de bonne foi ce qu'il croit avoir, je lui donnerais tout, si je l'avais. (Acte 2, scène 13, LA-VEUVE)
  202. Débarrassez-m'en donc vite ; car je suis lasse de toutes ses malhonnêtetés. (Acte 2, scène 13, LA-VEUVE)
  203. Les femmes sont sujettes à des soupçons mal fondés ; je ne crains rien moi, je suis certain que j'ai tout, et j'ai tout offert ; en un mot, j'ai fait mon devoir, en offrant mes biens et ma personne. (Acte 2, scène 14, ARISTE)
  204. Je fais réflexion que je suis un sot ; votre manoeuvre est plus fine que la mienne. (Acte 2, scène 14, LE-CAPITAINE)
  205. Je vous avais tendu un panneau pour vous éloigner de la veuve, et vous vous en êtes servi pour l'aborder ; vous avez pénétré un secret que je croyais impénétrable, c'est que j'avais ceci en poche, lisez. (Acte 2, scène 14, LE CAPITAINE)
  206. J'avoue que je ne puis sortir de mon étonnement. (Acte 2, scène 14, ARISTE)
  207. Je vous y laisse : je voulais capituler avec vous, et c'est pour cela que je n'ai pas voulu montrer ceci à la Veuve ; mais puisque vous faites tant l'étonné, je vais lui dire ceci en main ; que, si elle vous préfère à moi, je garderai tout son bien ; je ferai comme je le dis ; ajoutez cela à votre étonnement. (Acte 2, scène 14, LE-CAPITAINE)
  208. La question est brusque : sachez que je suis un homme vrai, mais extrêmement vrai. (Acte 2, scène 14, ARISTE)
  209. Je suis un peu faux moi, un peu casuel : hé ! (Acte 2, scène 14, LE-CAPITAINE)
  210. Je suis le maître de la mienne, je la fais servir à mes besoins ; et vous, vous sentez-vous capable d'une belle action, d'une action généreuse ? (Acte 2, scène 14, LE-CAPITAINE)
  211. Je mourrai sans enfants, moi. (Acte 2, scène 14, LE-CAPITAINE)
  212. L'action généreuse que je vous demande, c'est que vous m'aidiez à guérir la veuve de l'amour qu'elle a pour vous, et de la haine qu'elle a pour moi ; et en échange je favoriserai vos desseins sur certaine Marquise. (Acte 2, scène 14, LE CAPITAINE)
  213. Vous êtes vraiment surpris pour le coup ; je sais vos secrets, on m'a dit que vous voulez l'épouser. (Acte 2, scène 14, LE CAPITAINE)
  214. C'est une lettre d'Agnès Doucet, je cacherai ceci aux deux veuves ; je cacherai aussi le Testament que j'ai, jusqu'à ce que vous ayez épouser la Marquise, qui vous croit riche ; je vous servirai auprès de cette Veuve-là, et vous me servirez auprès de la mienne : en un mot partageons les Veuves : vous hésitez Monsieur, si vous me craignez, soyez généreux : hé bien vous sentez-vous net, examinez-vous bien devant ce tribunal : vous palissez : la probité a peur. (Acte 2, scène 14, LE-CAPITAINE)
  215. J'ai peur, je vous l'avoue, j'ai peur que cette imposture ne vous fasse attribuer à ma crainte le pas que je vais faire ; cependant pour l'intérêt seul de la Veuve, je dois vous la céder, à vous qui êtes maître du bien, que je lui avais offert : je vous promets par ce motif seul d'agir auprès d'elle pour vous, contre moi-même : entrez toujours Monsieur, j'ai un mot à écrire chez moi, et je redescends. (Acte 2, scène 14, ARISTE)
  216. Venez promptement lui parler, comme vous le promettez ; car je suis homme à faire perdre la parole, à un homme qui m'en manquerait. (Acte 2, scène 14, LE-CAPITAINE)
  217. J'espère pourtant que la nouvelle tentative, que nous projetons, fera connaître à la veuve qu'Ariste est un fourbe, et que vous êtes le plus honnête homme. (Acte 3, scène 1, FROSINE)
  218. Mon inquiétude augmente, à mesure que tu parles ; car depuis que je suis entré ici, tu ne fais que me louanger ; tu cries sans cesse que je suis honnête homme, et cela me fait tort. (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
  219. Vous dites autant de mal de vous, qu'Ariste dit du bien de lui ; et quand un homme dit, je ne vaux rien, et que l'autre dit, je vaux beaucoup, je crois qu'ils ont menti tous deux. (Acte 3, scène 1, FROSINE)
  220. Car j'ai intérêt de passer ici pour un méchant homme, pour un pirate ; et afin de démasquer notre faux honnête homme il faut que je paraisse... (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
  221. aussi fourbe que je lui : tiens, voilà ce que je te donne pour dire mal de moi. (Acte 3, scène 1, LE CAPITAINE)
  222. Puisqu'il faut te faire la confidence entière, je n'ai nulle envie d'épouser la veuve ; mais je ne laisse pas de lui vouloir du bien : ce n'est pas sa faute si elle me hait, je ne suis pas fait pour donner de l'amour. (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
  223. C'est pour mieux faire donner notre homme, dans le piège que je lui tends. (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
  224. Je comprends à présent toute votre conduite, qu'elle est censée ! (Acte 3, scène 1, FROSINE)
  225. Je tremble de peur qu'il ne me soupçonne d'être assez bon homme, pour vouloir rendre le bien à la Veuve ; car enfin s'il osait risquer de l'épouser à présent, que pourrais-je faire ? (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
  226. Nous serions perdus : je tremble du péril que nous courons, s'il allait deviner que vous êtes ... (Acte 3, scène 1, FROSINE)
  227. (Je ne le dirai plus que cette fois-là) le plus honnête homme... (Acte 3, scène 1, FROSINE)
  228. Je vais dire un mot en passant à notre homme, pour commencer à engager l'affaire. (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
  229. Frosine, j'ai intérêt de ne point paraître ici ; mais sur ce qu'on m'a dit de ta part, je hasarde tout. (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
  230. Il y a une heure que je vous fais chercher partout, j'ai mille choses à vous dire. (Acte 3, scène 2, FROSINE)
  231. Ma mère va me déshériter, je suis perdu. (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
  232. Je viens d'apprendre une nouvelle agréable, on dit que tu épouses Angélique. (Acte 3, scène 3, LA-MARQUISE)
  233. Je suis assez tranquille, ce me semble. (Acte 3, scène 3, LA-MARQUISE)
  234. Tu vois que je t'écoute agréablement. (Acte 3, scène 3, LA-MARQUISE)
  235. Pour approuver, non, mais je ne me fâche point. (Acte 3, scène 3, LA-MARQUISE)
  236. Je ne me chagrine point, te dis-je, au contraire : tu refuses un riche parti, cette Angélique n'a rien, je te laisserai peu, et peu de chose avec rien, cela fera un établissement ridicule qui me réjouira. (Acte 3, scène 3, LA-MARQUISE)
  237. Je vous entends. (Acte 3, scène 3, VALÈRE)
  238. Ce qui me réjouit le plus, c'est que tu crois me fâcher, quand tu me fais plaisir ; mais ce qui s'appelle plaisir à la lettre ; plaisir : car en me désobéissant tu m'autorises à faire une certaine démarche ; je n'attendais qu'un prétexte, tu me le fournis, cela est heureux. (Acte 3, scène 3, LA-MARQUISE)
  239. Il faudrait être bien dénaturée, bien inhumaine : je prends un parti plus humain, je me remarie. (Acte 3, scène 3, LA-MARQUISE)
  240. Oui, mon enfant, je me remarie, et je me remarierai tant, tant, que je te donnerai une douzaine de frères, et de soeurs ; cette manière de déshériter, est bien plus réjouissante que l'autre. (Acte 3, scène 3, LA-MARQUISE)
  241. Vous plaisantez, ma mère, je suis persuadé que vous n'avez nulle inclination... (Acte 3, scène 3, VALÈRE)
  242. Je suis persuadée que j'en ai, mais je fais mes affaires plus secrètement que toi : je lèverai pourtant bientôt le masque ; tu suis ton petit penchant sans crainte de me déplaire ; je suivrai le mien, sans me soucier de te faire tort. (Acte 3, scène 3, LA-MARQUISE)
  243. Je ne vois pas sur qui vous pourriez avoir jeté les yeux. (Acte 3, scène 3, VALÈRE)
  244. Tu as jeté les yeux sur une personne aimable, je t'en offre autant. (Acte 3, scène 3, LA-MARQUISE)
  245. Plus j'y pense, et moins je devine. (Acte 3, scène 3, VALÈRE)
  246. Je m'y perds. (Acte 3, scène 3, VALÈRE)
  247. Au moins, mon fils, je te promets de regarder ma bru de bon oeil ; mais ne t'avise pas de faire la grimace à ton beau-père. (Acte 3, scène 3, LA-MARQUISE)
  248. Elle vient à moi, tu vas voir le bon accueil que je lui ferai. (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  249. Que je vous embrasse, vous êtes charmante : qu'y a-t-il pour votre service ? (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  250. Non Madame, je viens vous donner un avis qui vous regarde. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  251. Je le crois très honnête homme. (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  252. Je comprends qu'il est bon d'éclaircir la chose : ne nous dissimulons rien, mon fils, et pour l'intérêt commun raccommodons-nous ensemble ; nous nous rebrouillerons toujours bien après. (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  253. Je commence à voir que c'est le plus grand fourbe... (Acte 3, scène 4, VALÈRE)
  254. En vous détrompant d'un homme que vous estimez, Madame, je vous fais peut-être quelque chagrin ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  255. Non, Mademoiselle, non, j'ai beaucoup de force d'esprit, nulle faiblesse de coeur ; je voulais un mari honnête homme, celui-là ne l'est pas, que m'importe ? (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  256. Je trouverai un autre beau-père à mon fils, pour le punir, s'il me désobéit : j'ai plus d'une punition en tête. (Acte 3, scène 4, LA MARQUISE)
  257. Plus je pense à la trahison d'Ariste, et plus je suis saisi d'indignation. (Acte 3, scène 4, VALÈRE)
  258. Quand je pense qu'il ne s'en est fallu de rien que je n'aie été la femme d'un scélérat, je trouve cela plaisant. (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  259. J'admire sa prudence et sa sagesse : sais-tu bien, mon fils, que je commence à trouver, qu'elle mérite assez l'estime que tu as pour elle ? (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  260. C'est le parti que je vais prendre, Monsieur, ne vous flattez plus d'aucune espérance : dans la disposition, où je vois ma tante, je n'ai plus nulle ressource ; comptez là-dessus, et prenez le parti d'obéir à Madame ; je vous en conjure par toute la tendresse que vous avez pour moi. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  261. Cela me touche, et cela me pénètre, et peu s'en faut que je ne consente. (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  262. Non, Madame, votre consentement serait inutile, je ne veux point devoir ma fortune à un époux. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  263. Je ne crains point qu'un galant homme comme vous en vînt aux reproches ; mais vous pourriez aller jusqu'aux réflexions. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  264. Quoi si je consentais en ce moment ! (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  265. Si je souhaitais que vous fussiez ma fille ! (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  266. Non, vous dis-je. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  267. Si je vous en priais, si je vous en conjurais ! (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  268. Elle prend la chose à merveille ; car dans le fond, ce qui me charme en elle, c'est la générosité ; si elle acceptait, elle cesserait d'être généreuse, et je cesserais peut-être d'être charmée. (Acte 3, scène 5, LA-MARQUISE)
  269. Point du tout : je sens réellement que je la souhaite ; mais si elle commençait à vouloir, je ne voudrais peut-être plus : car il faudrait que je fusse folle, vous aimant tous deux, de vous marier, n'ayant pour tout bien que l'espérance d'hériter de moi : vous seriez morts de faim avant que je mourusse de vieillesse. (Acte 3, scène 5, LA-MARQUISE)
  270. Je préférerais en elle, une richesse médiocre, à l'opulence d'un autre. (Acte 3, scène 5, LA-MARQUISE)
  271. J'entends ; je lui dépeindrai la trahison d'Ariste, avec des couleurs si vives... (Acte 3, scène 5, LA-MARQUISE)
  272. Çà, en deux mots, que faut-il que je fasse moi ? (Acte 3, scène 6, LA-MARQUISE)
  273. Comme vous auriez fait, si vous vouliez encore l'épouser ; amusez-le toujours, et pour cause, je viens de lui dire rage du Capitaine : il est entré chez vous apparemment pour presser vos noces. (Acte 3, scène 6, FROSINE)
  274. Non, je le vois encore dans la galerie, je vais lui dire de m'aller attendre chez moi pour terminer ; moi j'entrerai chez la Veuve, sans qu'il le voie. (Acte 3, scène 6, LA-MARQUISE)
  275. Je cours le fixer, compte sur moi. (Acte 3, scène 6, LA-MARQUISE)
  276. Je veux me fâcher tout haut moi. (Acte 3, scène 8, FLAMAND)
  277. Je veux lui dire qu'il est honnête homme, et que... (Acte 3, scène 8, FLAMAND)
  278. Je m'en souviens, c'est la finesse que tu as trouvée tantôt. (Acte 3, scène 8, FLAMAND)
  279. Si c'est pour épouser la Marquise, je donne mon consentement. (Acte 3, scène 8, FLAMAND)
  280. Ton maître vient, retire-toi, que je lui parle seule. (Acte 3, scène 8, FROSINE)
  281. Je m'en vais encore écouter là-dedans : je rirai bien à cette heure, que je sais la finesse. (Acte 3, scène 8, FLAMAND)
  282. Monsieur, nous n'avons plus d'espérance qu'en vous, qu'en votre bon coeur, qu'en votre probité ; car enfin nous voyons bien que le Capitaine nous trompe, je vous l'ai déjà dit, il n'a point de Testament : il voulait nous faire peur pour attraper la Veuve, le scélérat qu'il est ; mais la veuve est enragée contre lui, pour les calomnies qu'il a faites contre vous. (Acte 3, scène 9, FROSINE)
  283. Hon, je hais les fourbes. (Acte 3, scène 9, ARISTE)
  284. Taisez-vous, je n'aime point à entendre parler mal de personne. (Acte 3, scène 9, ARISTE)
  285. Je sais de lui les actions les plus noires, les plus abominables : il médite quelque trahison pour nous ruiner. (Acte 3, scène 9, FROSINE)
  286. Monsieur, s'il vous propose quelque friponnerie contre nous, empêchez-la, je vous prie. (Acte 3, scène 9, FROSINE)
  287. La joie fait que je ne saurais me taire, car tout le monde travaille là-dedans pour votre fortune. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
  288. Je veux dire votre profit et votre bien, car on travaille à dégoûter la Veuve de vous, et elle croit déjà quasi que vous n'êtes pas honnête homme ; la manigance va bien enfin. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
  289. Ne vous dis-je pas que cela va bien : car ils disent tous que vous en avez bien volé d'autres : et moi finement qui faisais semblant de faire comme si tout cela était vrai. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
  290. Vous m'avez bien de l'obligation au moins ; car c'est moi qui ai inventé la finesse de dire du mal de vous à la Veuve, et je viens de voir que cela fait rire la Marquise. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
  291. Que vous êtes un homme sans honneur, un maraud ; moi, qui savais la finesse, je riais. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
  292. Je suis perdu. (Acte 3, scène 10, ARISTE)
  293. Celui qui a le mieux fait, c'est Valère ; car il fait semblant d'être enragé contre vous, avec des noms de traître, de coquin ; et plus il disait rage de vous, et plus je riais. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
  294. Je m'en retourne vite écouter à quoi ils en sont, et si la Veuve est bientôt dégoûtée de vous, afin qu'elle vous laisse épouser la Marquise : ha, ha, ha, je vais bien rire. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
  295. Non morbleu, Madame, non ventrebleu, je ne vous ménagerai plus. (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  296. Je ne puis plus tenir contre ses mépris, je suis outré de colère contre elle, aidez-moi à me venger. (Acte 3, scène 11, LE CAPITAINE)
  297. Il n'y a rien que je ne sacrifie. (Acte 3, scène 11, ARISTE)
  298. Je suis content de vous, touchez là. (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  299. Touchez-là, vous dis-je. (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  300. Je vais vous ouvrir mon coeur, parce que je sais vous êtes un traître. (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  301. Je me justifierai. (Acte 3, scène 11, ARISTE)
  302. Gardez-vous en bien, je suis ravi que vous ne valiez rien, car je ne vaux pas grand-chose, et nous nous en accommoderons mieux tous deux ensemble. (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  303. L'accommodement dont il s'agit, c'est qu'ayant renoncé à la Veuve, je ne veux pas pour cela renoncé au bien dont je suis nanti ; mais j'ai une réputation à garder, je suis homme de guerre : si vous me contraignez de montrer le Testament que j'ai, on verra qu'un ami me laisse tout son bien, le monde s'imaginera qu'il a eu intention que je les donne à sa Veuve ; j'aurai beau dire qu'on n'est pas obligé à deviner les intentions, on me chasserait du service sans m'écouter ; cela m'a fait résoudre à partager avec vous le profit, sans partager l'avanie ; pour cela je jette tout le soupçon sur vous, et j'ai publié que je n'avais rien pour vous charger du paquet ; vous comprenez bien ? (Acte 3, scène 11, LE CAPITAINE)
  304. Oui, monsieur, votre idée est bonne, et vous y gagnerez encore en partageant ; car je sais le secret de cette affaire-ci. (Acte 3, scène 11, ARISTE)
  305. Hé oui, je profiterai de votre savoir faire, et vous donnerez à cela un tour... (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  306. Justice, injustice, laissons-là le jeu de mots : je vous disais donc que tout le monde connaissant vos trahisons... (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  307. Ne m'interrompez pas ; je vous dis qu'il vous siéra mieux qu'à moi, à vous qui avez déjà sur le corps d'autres friponneries. (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  308. Ne perdons point de temps à choisir des termes ; je ne suis pas poli, je suis homme de mer : vous donc, qui n'avez plus de réputation à ménager, vous pourrez effrontément... (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  309. Je vous admire ! (Acte 3, scène 11, ARISTE)
  310. Voici le fait : nous partagerons la succession à l'abri du Testament que vous avez ; et du mien j'en bourrerai mon fusil : je n'entends pas les affaires, mais cela est net. (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  311. J'y consens volontiers ; je vous assurerai secrètement votre part, sans qu'on puisse vous soupçonner. (Acte 3, scène 11, ARISTE)
  312. Monsieur, je ne viens plus vous proposer le mariage, vous êtes engagé de coeur, avec Madame la Marquise, je ne veux point vous contraindre ; comme elle est riche, et que je ne le suis pas, elle consent que vous me rendiez mon bien ; il y un Notaire là-dedans, cédez-moi toutes les prétentions que vous avez ; il n'y a rien à dire là-dessus, que oui ou non. (Acte 3, scène 12, LA-VEUVE)
  313. Les choses ont changé, Madame, je ne suis plus dépositaire du bien ; et Monsieur qui est vraiment homme d'honneur, vient de me déclarer que le défunt m'engage à certaines restitutions secrètes... (Acte 3, scène 12, ARISTE)
  314. Je suis trahi ! (Acte 3, scène 12, LE-CAPITAINE)
  315. Que je vous ai d'obligation, Monsieur, de m'avoir délivrée d'un tel scélérat. (Acte 3, scène 12, LA-VEUVE)
  316. Délivrez-nous d'un objet odieux, laissez-le aller. (Acte 3, scène 12, ANGÉLIQUE)
  317. Je vous ai promis, Madame, de vous rendre tout ; mais ce sera pour marier Angélique à Monsieur, qui est galant homme. (Acte 3, scène 13, LE-CAPITAINE)

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LE DÉDIT (1719)

  1. Je n'en puis revenir. Quelles extravagantes ! v.2 (Acte 1, scène 1, ISABELLE)
  2. Oui, plus j'y pense, et moins je vois d'expédients... v.3 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  3. Oui, depuis peu je vois que toutes deux s'évitent, v.13 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  4. Pour moi, quand je leur parle, elles tournent le dos ; v.15 (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  5. Mais je suis indignée encore, quand je pense v.30 (Acte 1, scène 1, ISABELLE)
  6. C'est par-là que je vois qu'elles m'ont méprisée. v.33 (Acte 1, scène 1, ISABELLE)
  7. Fait que je ne veux pas vous marier sitôt, v.40 (Acte 1, scène 1, ISABELLE)
  8. Je suis contre Araminte un peu moins indignée. v.53 (Acte 1, scène 1, ISABELLE)
  9. Mais son esprit, sujet aux révolutions, v.55 (Acte 1, scène 1, ISABELLE)
  10. Abhorrez-les aussi, je le veux, je l'ordonne. v.61 (Acte 1, scène 1, ISABELLE)
  11. Sans cesse je promets, mais jamais je ne donne. v.62 (Acte 1, scène 1, ISABELLE)
  12. Je hais bien mon neveu, mais je vous aime tant.» v.63 (Acte 1, scène 1, ISABELLE)
  13. De ses galimatias je conclurais pourtant v.64 (Acte 1, scène 1, ISABELLE)
  14. Je vais savoir ma destinée. v.66 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  15. Je tremble. Ah ! Je le vois accablé de chagrin. v.67 (Acte 1, scène 1, ISABELLE)
  16. Que je n'ai qu'un refus : ma bonté, ma tendresse v.70 (Acte 1, scène 2, GÉRONTE)
  17. Qu'entends-je ! v.73 (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  18. Je ne le voudrais pas ; mais par bonheur pour elle, v.82 (Acte 1, scène 2, GÉRONTE)
  19. Je vous donnais mon coeur par l'ordre de mon père, v.86 (Acte 1, scène 2, ISABELLE)
  20. Que je vous l'ôte, il faut l'avouer franchement, v.88 (Acte 1, scène 2, ISABELLE)
  21. Je n'ai pas sur ce point pareille obéissance ; v.89 (Acte 1, scène 2, ISABELLE)
  22. Mais je pars. v.90 (Acte 1, scène 2, ISABELLE)
  23. Il faut bien vous l'ôter, puisque je n'en ai plus. v.91 (Acte 1, scène 2, GÉRONTE)
  24. Je vous le dis encor, ces deux extravagantes v.94 (Acte 1, scène 2, G?RONTE)
  25. On me ruine ; enfin je dois, en homme sage, v.101 (Acte 1, scène 2, G?RONTE)
  26. Si je suis par raison les ordres de mon père, v.106 (Acte 1, scène 2, ISABELLE)
  27. Je suis au désespoir. Ah ! Ce départ me tue. v.109 (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  28. Que vois-je ? v.111 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  29. Vous ne pourrez jamais le deviner, je gage. v.114 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  30. Quel habit as-tu donc ? C'est un des miens, je crois. v.115 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  31. Je t'ai vu quelquefois faire l'extravagant, v.120 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  32. Je prends mon temps fort bien, et j'ose me vanter v.124 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  33. Je m'en suis bien gardé, monsieur, jusqu'à présent ; v.127 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  34. C'est à l'extrémité que je vous fais connaître... v.134 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  35. Je travaille à vous faire épouser Isabelle. v.138 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  36. Je m'explique d'abord, moi, sur ma récompense: v.141 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  37. Si je vous fais avoir votre Isabelle... v.143 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  38. Je te donnerai tout. v.147 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  39. C'est elle-même. Eh bien ! Tu me dis donc qu'au jeu v.155 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  40. Je suis de taille à rendre une vieille amoureuse. v.162 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  41. Je ne puis revenir de mon étonnement. v.171 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  42. Je tente v.174 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  43. Un projet difficile, étonnant, hasardeux. v.175 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  44. Dans la même maison je les vois toutes deux. v.176 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  45. Je savais, il est vrai, qu'Araminte honteuse v.177 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  46. Pour plus de sûreté près de l'autre je prends v.179 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  47. Je prends l'air composé, ton grave, froid visage, v.182 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  48. Mon nom de sénéchal, c'est Groux. Je me présente. v.185 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  49. Nous tirerons, je crois, quelque argent du dédit : v.191 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  50. Pour restitution, je n'ai pu tirer d'elles v.194 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  51. Je tirerai parti des billets. Mais j'entends.... v.204 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  52. C'est qu'il faut que je sois d'abord sénéchal Groux. v.208 (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
  53. Elle vient de sortir : là je pourrai sans crainte v.210 (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
  54. Je vous rejoins. v.211 (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
  55. Je croyais bien avoir deux jours de temps au moins ; v.212 (Acte 1, scène 5, FRONTIN)
  56. Je lui plus. Il ne faut, pour plaire à cette sotte, v.217 (Acte 1, scène 6, FRONTIN)
  57. Je rêvais. v.220 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
  58. Vous rêviez ? Moi, je rêvais aussi. v.220 (Acte 1, scène 6, FRONTIN)
  59. Je rêvais au bonheur d'une femme insensible. v.221 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
  60. Je revois au bonheur d'un homme incombustible. v.222 (Acte 1, scène 6, FRONTIN)
  61. Qui voit avec dédain l'objet le plus aimant v.224 (Acte 1, scène 6, FRONTIN)
  62. Je m'étonnais de voir ce changement extrême, v.226 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
  63. Je frissonne, madame, v.233 (Acte 1, scène 6, FRONTIN)
  64. Du pas que je vais faire, en vous prenant pour femme. v.234 (Acte 1, scène 6, FRONTIN)
  65. Que je vous ai choisi par goût pour la sagesse. v.253 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
  66. Tout retombe sur moi, seule je me marie. v.261 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
  67. Je vais en rougissant essuyer tous les traits. v.263 (Acte 1, scène 6, B?LISE)
  68. C'est mon intention. Je vais de mon notaire v.266 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
  69. Par raison et par honte avec soin je l'évite, v.270 (Acte 1, scène 6, B?LISE)
  70. Depuis que je vous vois, je n'ose plus la voir. v.271 (Acte 1, scène 6, B?LISE)
  71. Il faut que je l'évite. v.274 (Acte 1, scène 7, FRONTIN)
  72. Mais non ; ôtons cela : je vais l'attendre ici. v.275 (Acte 1, scène 7, FRONTIN)
  73. Je cours en étourdie. On vient de m'intriguer... v.280 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  74. Je tremble... J'ai pourtant cent choses à vous dire, v.281 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  75. Et plaisantes. Je rais d'abord vous faire rire. v.282 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  76. Cependant en secret j'espérais, mais je crains... v.288 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  77. Au reste, je ressens une joie infinie, v.289 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  78. De ma soeur... et de plus je hais ce neveu-là. v.291 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  79. Je vais vous arranger par ordre tout cela. v.292 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  80. Mais parlez le premier, quel parti dois-je prendre ? v.293 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  81. Si je me tais, c'est parce que la foule v.297 (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  82. Je n'ai pu dire un mot, parce que vous parliez. v.303 (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  83. Il est vrai : mais je crains ce dédit qui m'engage, v.310 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  84. Et je crains encor plus cette sévère soeur, v.311 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  85. Que je voudrais avoir rompu dès mon enfance, v.314 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  86. Oui, mon cher chevalier, oui, je vous le répète, v.317 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  87. Je vous aime trop tard, sans cesse je regrette v.318 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  88. Je n'en ai que vingt-cinq ; mais je serais venu v.320 (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  89. Dussé-je être en horreur à cette soeur sauvage, v.325 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  90. Ce dédit soit rompu : je suis prudente et sage. v.334 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  91. Hâtez-vous. Je vais voir mes illustres parents, v.335 (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  92. Pour leur communiquer le parti que je prends. v.336 (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  93. Mais que vois-je ! Ma soeur rentre avec le notaire. v.338 (Acte 1, scène 9, ARAMINTE)
  94. Je la vois agitée : ah ! Je crains sa colère. v.342 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  95. Où dirai-je que j'ai voulu placer l'argent ? v.343 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  96. Ah ! Je vois qu'elle sait la chose ; il vaut autant v.344 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  97. Je tremble. Lui ferai-je entière confidence ? v.349 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  98. Ma soeur, je pense. v.350 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  99. Je l'avouerai... v.356 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  100. Ma soeur, je vous demande v.358 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  101. C'était vous qui d'abord le demandiez, je pense ; v.362 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  102. Je calme là-dessus mes désirs curieux. v.372 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  103. Hélas ! Je ne vous ai jamais gênée en rien, v.375 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  104. Hélas ! Je serais fille à vous autoriser, v.384 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  105. Car enfin je pourrais... v.387 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  106. Ma soeur, que je vous aime ! v.390 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  107. Vif, enjoué, badin ; c'est un jeune homme aimable. v.401 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  108. Celui que j'aime est jeune, et pourtant respectable, v.402 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  109. Comme vous. Et je vois v.407 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  110. Je viens de refuser sa demande importune. v.422 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  111. Et je crois qu'il ignore encore nos projets, v.423 (Acte 1, scène 10, B?LISE)
  112. Je viens m'en réjouir pour l'amour d'Isabelle. v.430 (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
  113. Je viens de tout mon coeur vous en féliciter, v.431 (Acte 1, scène 11, ISABELLE)
  114. Et je vois que tantôt c'était pour plaisanter v.432 (Acte 1, scène 11, ISABELLE)
  115. Je le crois vrai, mes tantes. v.437 (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  116. Je crois que nous savons notre âge mieux que vous. v.443 (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
  117. Pendant que je suis libérale, v.457 (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
  118. C'est trop, mais je l'égale v.458 (Acte 1, scène 11, BÉLISE)
  119. Oh ! Je ne vous retiens plus, v.460 (Acte 1, scène 11, BÉLISE)
  120. Voyons si par hasard je n'aurai point aussi v.467 (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  121. Vos billets ; oui vraiment, je crois que les voici. v.468 (Acte 1, scène 11, VAL?RE)
  122. Je vous unis tous deux. v.473 (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
  123. Je respire. v.473 (Acte 1, scène 11, ISABELLE)
  124. Qu'avec un grand plaisir, dédit, je te déchire ! v.474 (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
  125. Le voici, je ne suis que chevalier servant v.479 (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
  126. Quoique sénéchal, moi je porte la livrée. v.481 (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
  127. Mais vous rêvez, je pense, v.485 (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  128. Ne pouvant être qu'un, je dois en conscience, v.490 (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
  129. En morale comique, il est permis, je crois, v.500 (Acte 1, scène 12, FRONTIN)

LA MALADE SANS MALADIE (1699)

  1. Ce que je viens de vous apprendre, est fâcheux assurément, vous avez raison de vous en plaindre ; mais vous auriez tort de vous en étonner. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Je conviens que je me suis fait haïr céans par ma sincérité ; mais que veux-tu ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  3. Je l'aime tendrement, et je ne puis souffrir, qu'une créature de rien, une scélérate lui affaiblisse l'esprit, pour s'en rendre maîtresse : tout ce que je puis faire à cela, c'est de parler ; je parle, Lisette, et je ne dis que des vérités. (Acte 1, scène 1, ANG?LIQUE)
  4. Je ne pourrai jamais dissimuler. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  5. Tout serait perdu, vous dis-je, si elle s'apercevait que je vous avertis de ce qui se passe ; elle ne s'ouvrirait plus à moi, elle me cacherait ses manigances, et nous ne pourrions plus y remédier. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. Je dissimulerai donc, Lisette. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  7. Je t'entends. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  8. Je te promets tout cela ; et quand ma tante m'ôterait tout, j'aurai d'ailleurs quelque jour assez de bien pour t'en faire. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  9. Mais j'entends du bruit, Lucinde sort de sa chambre la scélérate va vous saluer à l'ordinaire par une enfilade de protestations flatteuses ; cachez aussi bien vos soupçons, qu'elle cache ses mauvais desseins ; elle vous fera la mine riante, souriez-lui de même ; que je voie là une de ces Scènes de Cour, dont les acteurs se montrent les dents si gracieusement, qu'on ne peut deviner lequel des deux va mordre l'autre. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  10. Voilà un effort de vertu dont je ne serais pas capable. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  11. Ce n'est point vertu chez moi d'aimer ceux qui me haïssent, c'est un faible que j'ai, je suis mon penchant. (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
  12. Ah je ne te voyais pas Lisette... (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
  13. Souffrez que je me mette l'esprit en repos ; votre tante eut hier un peu de fièvre, je voulais la veiller, elle s'y opposa, jugez quel tourment pour moi ! (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
  14. Elle n'est pas bien depuis hier, je veux qu'elle se tienne au lit tout le jour. (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
  15. Mais je vous les pardonne en faveur de votre sincérité ; j'aime la sincérité jusques dans les injures. (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
  16. Vous me poussez vivement, mais je ne sais point me brouiller avec une amie au moment qu'elle a besoin de moi ; je puis vous être utile, vous pouvez m'offenser impunément, quand j'aurai tout fait pour vous, vous serez ingrate, si vous voulez. (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
  17. Car enfin vous êtes héritière unique de votre tante, et je viens vous avertir que ce jeune homme qui la voit depuis peu, pourrait bien vous faire tort. (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
  18. Je vous le répète encore, votre tante est sensible, Valère est aimable, Valère vous déshéritera. (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
  19. Je ne veux rien dire... (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  20. C'est pour cela que je vous laisse. (Acte 1, scène 2, ANG?LIQUE)
  21. Tu vois avec quelle honnêteté je lui parle, et comme elle me répond brutalement. (Acte 1, scène 3, LUCINDE)
  22. Je me sais bon gré d'être un peu fourbe. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  23. Elle a des soupçons en général ; il y a une heure que je tâche de la rassurer. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  24. Je la trouve admirable après tout, de se mettre en tête qu'elle doit hériter de sa tante, parce qu'est est son héritière ; car une bonne amie est plus proche qu'une nièce. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  25. Vous avez sacrifié votre jeunesse, l'âge nubile ; et l'âge nubile est le patrimoine des filles qui n'en ont point. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  26. Pour lui ôter toute envie de recevoir visite, je suis d'avis de la faire ce matin plus malade qu'à l'ordinaire. (Acte 1, scène 3, LUCINDE)
  27. Je lui dirai que nous prenons tous médecine. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  28. Bon, bon, je vais avertir Valère de venir fortifier cet amour-là, c'est toute notre ressource. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  29. Tu t'émancipes trop, et je serai contrainte de t'abandonner, si tu ne veux point suivre mes règles. (Acte 1, scène 4, LUCINDE)
  30. C'est ce que je te dis, tu es si faible, rentrons. (Acte 1, scène 4, LUCINDE)
  31. Depuis ce déclin-là je dépéris à vue d'oeil ; je crois que je suis bien maigre ce matin ! (Acte 1, scène 4, LA-MALADE)
  32. Tu n'es pas si grasse qu'hier au soir, et c'est la rechute que je t'avais prédite. (Acte 1, scène 4, LUCINDE)
  33. Tu es sorcière, je crois, à force d'être savante ! (Acte 1, scène 4, LA-MALADE)
  34. Tu as deviné hier que je ferais des rêves cette nuit, et cela n'a pas manqué : j'ai songé que je voyais Valère de loin, que je voulais aller à lui, et que quelqu'un m'en empêchait ; cela me donnait des inquiétudes. (Acte 1, scène 4, LA MALADE)
  35. Les inquiétudes de nuit sont dangereuses, je vais te faire prendre quelque chose pour cela, viens te recoucher. (Acte 1, scène 4, LUCINDE)
  36. C'est que ta destinée entraîne la mienne ; j'ai découvert depuis peu que je suis née sous ton étoile. (Acte 1, scène 4, LUCINDE)
  37. Je suis persuadée qu'il est sincère. (Acte 1, scène 4, LA-MALADE)
  38. La seule différence que je trouve entre ce jeune homme-ci et les autres, c'est qu'ils sont parvenus à certains degrés de sincérité, qui leur fait dire tout le mal qu'ils pensent des femmes, et que celui-ci les taille encore avec quelque finesse, quelque ménagement. (Acte 1, scène 4, LUCINDE)
  39. Quand un Officier mal aisé s'attache à une riche malade, ce n'est pas pour partager ses maux ; et à te parler franchement je croirais bien que Valère... (Acte 1, scène 4, LUCINDE)
  40. Non, vous dis-je, non, vous n'entrerez point, Madame est très mal, elle ne se lèvera point d'aujourd'hui. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  41. Je la vois debout. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  42. Je suis ravi, Madame, de vous voir plus de santé qu'on ne dit. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  43. Je prends les choses mieux que toi ; Monsieur ne prétend pas que j'aie une santé robuste. (Acte 1, scène 5, LA-MALADE)
  44. Je vous crois plus de délicatesse que d'infirmité. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  45. Monsieur entend que je n'ai point de ces infirmités capitales. (Acte 1, scène 5, LA-MALADE)
  46. Je n'oserai plus parler, si Mademoiselle continue d'être mon interprète. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  47. Non, Monsieur, non, je suis persuadée que vous n'êtes point de ces gens cruels, impitoyables, qui ne peuvent comprendre qu'on soit réellement malade. (Acte 1, scène 5, LA-MALADE)
  48. Je comprends que vous êtes réellement à plaindre. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  49. Que d'humanité pour un jeune homme ! (Acte 1, scène 5, LA-MALADE)
  50. Je vous l'avoue, Monsieur, je suis charmée des beaux sentiments... (Acte 1, scène 5, LA MALADE)
  51. Qu'entends-je ? (Acte 1, scène 5, LUCINDE)
  52. Je ne me sens pas grand besoin. (Acte 1, scène 5, LA-MALADE)
  53. Excusez, Monsieur, si je vous quitte, il n'y a que la régularité du régime, qui me fait subsister, et il faut que je prenne certaines choses à certaines périodes ; si vous voulez revenir dans une heure... (Acte 1, scène 5, LA-MALADE)
  54. J'aurai après cela mille choses à vous communiquer, quand je vous aurai conté tous mes maux, il me semble que je serai à moitié guérie. (Acte 1, scène 5, LA MALADE)
  55. Est-ce là comme vous exécutez le projet que nous avons fait avec Angélique ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  56. Il est vrai que je me suis engagé à détromper notre malade de sa fausse amie, et de sa fausse maladie ; mais, Lisette, je viens encore de m'apercevoir que l'estime qu'elle a pour moi devient un peu trop forte. (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  57. Je ne veux point qu'elle s'entête de moi. (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
  58. Je ne l'ai que trop vue. (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
  59. Pardonnez, charmante Angélique, si je cesse d'exécuter vos intentions. (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
  60. La même tendresse, qui me faisait agir pour vous auprès de votre tante, me fait craindre d'en être trop aimé, et je me suis aperçu... (Acte 1, scène 7, VAL?RE)
  61. Non, non, je la connais mieux que vous. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  62. En parlant ainsi, belle Angélique, vous flattez ma tendresse ; mais je n'ai point la vanité de me croire aimable : convenons donc que votre tante est d'humeur à se passionner aisément. (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
  63. Je conviens qu'elle est vive, et veut ce qu'elle veut dans le moment qu'elle le veut ; mais elle n'aura jamais de passion suivie. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  64. Je croirais bien que c'est là le fond de son caractère, et je comprends que je puis encore faire quelque tentative dans la nécessité où je me vois de gagner sa confiance. (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
  65. Çà, allez m'attendre à votre chambre vous : et vous, entrez dans le Jardin ; je vais voir ce qui se passe là-dedans. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  66. Je ne les sépare qu'à contrecoeur, et je les unirais dès demain s'ils avaient assez de bien pour se marier malgré la tante. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  67. Réjouissez-vous, vous dis-je, riez, sautez, dansez. (Acte 1, scène 8, LAVALÉE)
  68. Je viens en poste de cent lieues d'ici pour vous exciter à la joie. (Acte 1, scène 8, LAVAL?E)
  69. C'est que la nouvelle que j'apporte est une nouvelle triste, et pourtant réjouissante : elle est triste pour le défunt que je pleure, et réjouissante pour certaine cousine, qui hérite de cent mille écus. (Acte 1, scène 8, LAVALÉE)
  70. Je laisse, dit-il, en rouvrant ses yeux morts pour voir encore ses contrats, je laisse cent mille écus en fonds de terre. (Acte 1, scène 8, LAVALÉE)
  71. Je crois qu'oui, mais mon maître sait le détail de tout cela. (Acte 1, scène 8, LAVALÉE)
  72. Il est venu pleurer avec l'héritière, et moi je voudrais bien rire avec la suivante. (Acte 1, scène 8, LAVAL?E)
  73. Monsieur je vous rejoindrai dans un instant. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  74. Je vous attends, car j'ai des affaires importantes à vous communiquer. (Acte 1, scène 8, LAVALÉE)
  75. Il s'appelle le Marquis... le Marquis de... de Faussinville ; il est là avec Lucinde : je n'ai pu m'introduire dans leur conférence ; mais Lucinde a beau négocier avec lui, on ne saurait vous ôter cinquante mille écus, dont vous héritez pour votre moitié. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  76. Je vais voir ce qui se passe là-dedans. (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
  77. Oui, oui, mais voici le valet normand, je vais le questionner. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  78. Pour vous avoir vu tantôt un moment je me suis senti un désir pressant d'aller boire : l'ardeur de vos beaux yeux m'avait causé une altération prodigieuse. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
  79. À mon égard, je n'ai point soif en vous voyant. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  80. La réputation d'une Lisette mariable a volé jusqu'au pays normand, et je brûle d'impatience de faire mes offres : car mon maître et moi sommes venus en poste pour contracter plus vite. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
  81. Mon maître fait de riches propositions à l'héritière, il a en poche de quoi l'épouser papiers sur table, et moi je vous fais l'amour à l'appui de la succession. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
  82. Je ne me marie point de ce vent-là, cherchez fortune ailleurs. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  83. L'Histoire Romaine en fait foi ; et l'Histoire Normande assure que Robert le Roux était brave soldat, grand Capitaine, et faisait ses écritures lui-même ; et moi qui ne suis que le maître clerc de Monsieur_le_Marquis, je plaide de naissance. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
  84. Je voudrais que vous eussiez ouï un plaidoyer de ma mère : c'était les plus belles invectives ! (Acte 2, scène 2, LAVAL?E)
  85. Je ne sais : mais il est porteur et dépositaire d'un testament, par lequel le cousin défunt donne tous ses biens à une cousine malade. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
  86. Mais je ne puis ajouter foi à cela. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  87. Ça, Monsieur, afin que je puisse vous seconder dans vos desseins, voyons si je suis au fait ; car intrigue normande est une énigme obscure. (Acte 2, scène 3, LAVALÉE)
  88. Si la tante refuse de m'épouser, je supprime le testament qui la fait héritière unique : elle y perdrait une belle terre. (Acte 2, scène 3, FAUSSINVILLLE)
  89. Avec certains vieux titres, je pourrais arrondir cette terre-là sur celles de mes voisins ; ces voisins sont des sots ; je pourrais les déposséder, les abîmer, et avec justice. (Acte 2, scène 3, FAUSSINVILLLE)
  90. Lucinde vient ; selon la réponse qu'elle me va faire, je prendrai des mesures avec la nièce : sache un peu s'il y aura moyen de l'entretenir en secret. (Acte 2, scène 3, FAUSSINVILLLE)
  91. Hé bien, Mademoiselle pourrai-je enfin voir votre amie ? (Acte 2, scène 4, FAUSSINVILLLE)
  92. Je voulais me promener avec lui, je me sens une force, une santé, une vivacité... (Acte 2, scène 5, LA-MALADE)
  93. Je te l'avoue, l'état où je te vois, me fait trembler ; rien n'est plus dangereux que ces verves de santé surnaturelle. (Acte 2, scène 5, LUCINDE)
  94. C'est Monsieur_le_Marquis de Faussinville, dont je vous ai parlé. (Acte 2, scène 5, LUCINDE)
  95. Je m'explique, Madame, je m'explique. (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
  96. J'ai été frappé d'un certain brillant, à la vérité, mais à travers tous vos charmes je ne laisse pas d'entrevoir un certain fond de maladie, et c'est cela même qui achève de me charmer. (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
  97. Je ne serais jamais touché moi, d'une femme qui se porterait bien. (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
  98. J'ai là-dessus un goût singulier, un goût qui paraît dépravé ; c'est pourtant le bon, Et je prouverais par bonnes raisons, qu'une beauté malade est cent fois plus aimable qu'une autre. (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
  99. Je ne dis pas que je souhaitasse dans une maîtresse ces maladies assommantes ; néphrétique, pleurésie, fièvre continue ; on peut me plaire à moins ; mais une migraine douce, insensible, assez d'émotion pour animer le teint, un de ces rhumes légers, qui attendrissent la voix sans la grossir, qui couvrent un bel oeil d'une vapeur humide, et perlée. (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
  100. Je prouverais de plus, que la délicatesse de la constitution fait les visages mignons, rend les organes plus fins, plus délicats, donne le bon air même ; car sans contredit une valétudinaire a la taille plus fine qu'une autre : et l'esprit, l'esprit ! (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
  101. Au moment que je vous parle, j'en suis pénétré ; mais suspendons ce plaisir-là pour parler d'affaire. (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
  102. Je ne me mêle point de mes affaires. (Acte 2, scène 5, LA-MALADE)
  103. Il faut bien que vous vous expliquiez sur les propositions qu'on vous a faites de ma part, et que je sache quelle est votre penser ? (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
  104. Je ne dis pas cela ; mais pour prendre un parti, vous n'avez besoin que d'une simple réflexion. (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
  105. Mais, Monsieur, voilà une amie qui réfléchira, qui pensera, qui parlera d'affaire pour moi ; vous pouvez terminer avec elle, je vous laisse ensemble. (Acte 2, scène 5, LA-MALADE)
  106. Vous voyez que j'avais raison de différer votre entrevue ; je voulais avoir le temps de la disposer en votre faveur. (Acte 2, scène 6, LUCINDE)
  107. Je suis toute dévouée à vous. (Acte 2, scène 6, LUCINDE)
  108. Je ne complimente point, je parle vrai, exactement vrai ; j'ai souhaité d'abord d'unir votre mérite à celui de mon amie. (Acte 2, scène 6, LUCINDE)
  109. Cette bonté vient apparemment de ce que je puis vous être utile ; n'importe, c'est toujours bonté. (Acte 2, scène 6, FAUSSINVILLLE)
  110. Je ne vois jamais que l'utilité d'autrui, je sais que vous êtes un parti pour mon amie ; sur ma parole, espérez tout. (Acte 2, scène 6, LUCINDE)
  111. Sur votre parole j'espère, mais je crains aussi. (Acte 2, scène 6, FAUSSINVILLLE)
  112. Je doute sans cesse moi, c'est mon naturel. (Acte 2, scène 6, FAUSSINVILLLE)
  113. Je vous le dis simplement, uniment, c'est un mariage conclu, fiez-vous à moi. (Acte 2, scène 6, LUCINDE)
  114. Je m'y fie de reste, mais je prendrai mes mesures. (Acte 2, scène 6, FAUSSINVILLLE)
  115. Souvenez-vous que je suis nanti : je ne me dessaisis jamais, et c'est prudence. (Acte 2, scène 6, FAUSSINVILLLE)
  116. Mon cher Monsieur, je ménagerai la chose en trois ou quatre jours. (Acte 2, scène 6, LUCINDE)
  117. Je reviendrai demain. (Acte 2, scène 6, FAUSSINVILLLE)
  118. Je vous en prie, dans une heure vous me rendrez réponse. (Acte 2, scène 6, FAUSSINVILLLE)
  119. Je vais en parler à l'instant même : comptez sur mes soins. (Acte 2, scène 6, LUCINDE)
  120. Je n'ai rien épargné pour la réduire ; mais elle ne veut point se contenter de belles promesses, et nous n'avons apporté que cela du pays. (Acte 2, scène 7, LAVALÉE)
  121. Je crains fort que toutes mes tentatives ne soient inutiles du côté de la tante. (Acte 2, scène 7, FAUSSINVILLLE)
  122. Je fais réflexion d'ailleurs sur l'état cruel, où doit être la pauvre nièce déshéritée ; cela me touche, il me vient un moyen de compassion. (Acte 2, scène 7, FAUSSINVILLLE)
  123. En déchirant le testament, la succession tomberait naturellement sur la nièce, je veux lui faire ce bien, et je vais le lui offrir généreusement. (Acte 2, scène 7, FAUSSINVILLLE)
  124. Je puis faire sa fortune, je la ferai. (Acte 2, scène 7, FAUSSINVILLLE)
  125. Je vais lui proposer son bonheur. (Acte 2, scène 7, FAUSSINVILLLE)
  126. Je l'attends au faux-fuyant ; il va lui proposer quelque avantage pour elle, qui sera lucratif pour nous... (Acte 2, scène 7, LAVALÉE)
  127. Mademoiselle, comme les moments sont précieux, j'abrège toutes les galanteries que mériterait une personne comme vous, et je vous offre de vous relever de l'injustice que feu votre cousin vous a faite. (Acte 2, scène 8, FAUSSINVILLLE)
  128. Je veux vous mettre en état de lui faire la loi. (Acte 2, scène 8, FAUSSINVILLLE)
  129. Premièrement je vous fais échoir la terre à vous seule. (Acte 2, scène 8, FAUSSINVILLLE)
  130. Non, vous dis-je, je ne veux point. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  131. Il faut vouloir tout ou rien, je ne fais point les choses à demi. (Acte 2, scène 8, FAUSSINVILLLE)
  132. Mais pourvu que je sois contente... (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  133. Il faut que je le sois aussi. (Acte 2, scène 8, FAUSSINVILLLE)
  134. Je n'entends point les affaires, Monsieur ; mais si vous voulez que nous consultions un Avocat... (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  135. Lorsque je vous offre de vous donner par contrat de mariage vos biens, ceux de votre tante, les miens, mon crédit, ma personne et un Marquisat... (Acte 2, scène 8, FAUSSINVILLLE)
  136. Nous vous ferons Dame de vingt Paroisses ; vous aurez fiefs à foison, haute, basse et moyenne justice ; redevances, mouvances, quints et requints, chapons, fois et hommages ; un Seigneur enfin jeune, et bien fait, avec qui vous serez Marquise que rien n'y manquera. (Acte 2, scène 8, LAVALÉE)
  137. Je n'exige point de vous une réponse précipitée, je vous donne vingt-quatre heures pour vous déterminer. (Acte 2, scène 8, FAUSSINVILLLE)
  138. Je présume que c'est votre pudeur qui balance, et non pas votre raison. (Acte 2, scène 8, FAUSSINVILLLE)
  139. Je vous promets d'être muet jusqu'à demain. (Acte 2, scène 8, FAUSSINVILLLE)
  140. Je n'ai plus aucune ressource. (Acte 2, scène 9, ANGÉLIQUE)
  141. Si vous m'aimez, vous partagerez avec moi tout ce que je possède au monde. (Acte 2, scène 9, VALÈRE)
  142. J'ai vu des ménages, où l'argent tient lieu d'amour, mais je n'en vois point où l'amour tienne lieu d'argent. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  143. Vous, Monsieur, pour vous instruire à fond des choses, faites l'office d'ami de la famille, et tâchez de tirer quelque éclaircissement du Marquis, le voilà dans le jardin, abordez-le, faites-le parler ; moi je ferai parler Lucinde. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  144. Moi je ne veux point empêcher le cours de la justice. (Acte 3, scène 1, FAUSSINVILLLE)
  145. Je vous entends, vous prétendez que celle des deux héritières, qui vous craindra le plus, vous épousera ; ce serait une union bien tendre ! (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  146. Il est très juste de pouvoir gagner les mauvaises causes, puisqu'on peut perdre les bonnes ; incertitude partout, mon cher Monsieur : par exemple, que sais-je, si le texte de mon voisin n'est point à moi ? (Acte 3, scène 1, FAUSSINVILLLE)
  147. Je blâme la supercherie, faux témoignages, exploits soufflés, tout cela ne vaut rien, je me retranche dans la procédure loyale, je cherche la justice dans les formalités judicieusement établies par le formulaire, la coutume, le Praticien Français. (Acte 3, scène 1, FAUSSINVILLLE)
  148. Je ne blâme que les malhonnêtes gens, qui s'en servent pour s'approprier le bien d'autrui. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  149. Écoutez, Monsieur, je vous en avertis, si ceci tourne mal, vous aurez affaire à moi. (Acte 3, scène 1, VAL?RE)
  150. Vous m'entendez je crois. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  151. Je me tiens pour dit, et avant qu'il soit peu, vous connaîtrez quel homme je suis. (Acte 3, scène 1, FAUSSINVILLLE)
  152. Soyez homme droit, ou je ne vous réponds pas de ma patience. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  153. Monsieur, Monsieur, je suis plus impatient que vous, et dès aujourd'hui... (Acte 3, scène 1, FAUSSINVILLLE)
  154. Dès aujourd'hui, je mets Procureur, et demain je vous fais assigner. (Acte 3, scène 1, FAUSSINVILLLE)
  155. Je ne donne point d'assignation moi, mais on se rencontre. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  156. Je suis outré d'indignation contre le plus grand maraud... (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
  157. Je vois ce que j'aime dépendre entièrement d'un... (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
  158. Ça, Monsieur, je viens vous prier de remettre votre visite à demain. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  159. Je me retire. (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
  160. Malepeste, comme nos jeunes Officiers prennent feu pour les grosses héritières. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  161. Hom, que je hais les fourbes ! (Acte 3, scène 3, LUCINDE)
  162. Je ne les hais pas tous moi, car j'ai de l'amour-propre. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  163. Je ne puis confier mon dessein à personne, il faut que j'aille moi-même ; il me fâche pourtant d'être obligé de la quitter. (Acte 3, scène 3, LUCINDE)
  164. Je commence à croire que la maladie l'emportera sur l'amour. (Acte 3, scène 3, LUCINDE)
  165. Je m'en doute bien : vous allez profiter de la faiblesse de la Malade ; elle n'a pas la force d'hériter, vous voulez hériter pour elle ? (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  166. Je crois qu'elle s'est endormie, car elle ne me rappelle point : je te laisse pour la garder à vue. (Acte 3, scène 3, LUCINDE)
  167. Je t'expliquerai tout, suffit que je fais ta fortune. (Acte 3, scène 3, LUCINDE)
  168. Rien que d'avantageux pour mon amie je me chargerai du soin de ses affaires. (Acte 3, scène 3, LUCINDE)
  169. Je prends sur moi un procès qui la menace. (Acte 3, scène 3, LUCINDE)
  170. Prends garde à tout ; je reviendrai dans une heure. (Acte 3, scène 3, LUCINDE)
  171. Je ne puis plus en douter, la donation est prête à éclore ; elle va chez le Notaire, allons avertir nos amants. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  172. Oui, Lisette ; et cet accommodement entre les deux héritières rendrait inutiles tous les projets de ce maraud de Faussinville. (Acte 3, scène 4, VALÈRE)
  173. Je suis de votre avis ; mais il faut aller au plus pressé. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  174. Ah Valère, il faut que je vous fasse rire d'un tour plaisant, que j'ai joué à Lucinde. (Acte 3, scène 5, LA-MALADE)
  175. Elle a voulu me faire croire que j'étais très malade, et je l'étais effectivement, car j'ai senti là un brasier ; mais enfin elle me faisait encore plus malade, que je n'étais, pour m'empêcher de recevoir votre visite. (Acte 3, scène 5, LA MALADE)
  176. J'ai connu cela ; car je suis pénétrante. (Acte 3, scène 5, LA MALADE)
  177. Elle vous hait ; Monsieur, je jurerais qu'elle vous hait ! (Acte 3, scène 5, LA-MALADE)
  178. Elle veut sans cesse me persuader que je suis forte et robuste, afin que je ne me ménage point, que je meure, et qu'elle hérite de moi. (Acte 3, scène 5, LA-MALADE)
  179. En vérité, Madame, je ne puis plus me taire, je vois dans votre fausse amie une malignité, une noirceur d'âme... (Acte 3, scène 5, VALÈRE)
  180. Mais si je vous prouve qu'elle ne vous aime que par intérêt ? (Acte 3, scène 5, VALÈRE)
  181. C'est de vouloir bien écouter des positions d'accommodement, que votre nièce vient vous faire, et de vous réunir avec elle, pour rendre inutiles les projets que ce normand a fondés sur votre division. (Acte 3, scène 5, VALÈRE)
  182. J'ai compris qu'il voudrait bien se joindre à l'une de vous pour plaider l'autre, c'est ce que je veux empêcher en vous accommodant. (Acte 3, scène 5, VAL?RE)
  183. Je crois que vous avez quelque confiance en moi. (Acte 3, scène 5, VAL?RE)
  184. Je veux être médiateur entre vous, et votre nièce. (Acte 3, scène 5, VALÈRE)
  185. Monsieur est de vos amis, je veux bien qu'il soit mon juge. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  186. Pourrais-je vous refuser quelque chose ? (Acte 3, scène 5, LA-MALADE)
  187. À tantôt, vous dis-je ; ce que j'ai en tête est plus pressé, car cela me tient là d'une force... (Acte 3, scène 5, LA-MALADE)
  188. Monsieur, je n'ai pu encore vous entretenir en particulier, car mon amie ne m'abandonne point. (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  189. Elle est un peu jalouse, elle craint que je ne vous aime plus qu'elle : croyez-vous qu'elle ait raison ? (Acte 3, scène 6, LA MALADE)
  190. Je suis ravi qu'elle soit absente, nous nous entretiendrons plus librement sur votre maladie ; j'ai une impatience extrême d'en apprendre les particularités. (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
  191. Mon mal consiste en toutes sortes de maux, à le bien prendre, car je ne puis dire que je ne souffre point ; premièrement je suis toujours dégoûtée, et avec cela je mange, je mange, je mange, je mange, et si je ne mange quasi de rien, car le plus souvent je ne sais ce que je mange. (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  192. Où en étais-je ? (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  193. Le dormir, c'est ce que je n'ai jamais connu, je ne dors que par insomnie, à force de n'avoir point dormi. (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  194. On croirait quelquefois, que je m'endors après le dîner ; mais ce n'est pas un sommeil, que ce sommeil-là, car je m'endors comme si je m'évanouissais. (Acte 3, scène 6, LA MALADE)
  195. J'admire votre attention, Monsieur, je voudrais bien savoir, si cette compassion vous est naturelle, ou si c'est que vous ayez pour moi... (Acte 3, scène 6, LA MALADE)
  196. Je ne sens point de mal pour ainsi dire, et si je suis comme une troublée. (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  197. Je ne sais si je m'explique... (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  198. Il y a bien de la faiblesse, si vous voulez, mais il y a aussi de la force : ce sont des alternatives ; mon pouls va, va, va... puis il s'arrête ; je m'appesantis, et je m'évapore tout d'un coup ; je m'éteins, et petit à petit je me rallume ; je sens des glaçons qui descendent, et un feu, qui monte, monte, monte : vous voyez bien que tout cela est réel. (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  199. Je comprends que rien n'est pareil à la délicatesse de votre tempérament. (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
  200. De tempérament, je n'en ai point, mais Lucinde m'en fait un par artifice ; et je ne me soutiens que par un petit sachet cordial, qu'elle m'a mis à l'endroit du coeur. (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  201. J'ai voulu quelquefois ôter le sachet pour un moment, à mesure que je l'éloigne, je sens que mon coeur s'en va. (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  202. Je n'ai pas mon cordial ! (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  203. Ah je n'en puis plus ! (Acte 3, scène 6, LA MALADE)
  204. Je me sens bien, Monsieur, je m'évanouis, mon lit, mon lit, je m'évanouis, les jambes me manquent, les jambes me manquent. (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  205. Je ne sais si vous m'avez entendu ; mais dans la colère, où je suis, je recommencerai, si vous voulez. (Acte 4, scène 1, LAVALÉE)
  206. Voici le fait : en buvant avec un maître Clerc de mon pays (entre nous autres Normands, nous nous confions nos secrets, et ceux d'autrui même,) il m'a montré certain projet de donation. (Acte 4, scène 1, LAVALÉE)
  207. Me suis-je écrié, pendant qu'on nous promet ?... (Acte 4, scène 1, LAVAL?E)
  208. Je suis perdue ! (Acte 4, scène 1, LUCINDE)
  209. Je suis bien heureuse, que mon secret soit tombé entre les mains d'un homme, qui pourrait avoir besoin d'un millier d'écus, entre les mains d'un honnête garçon comme vous, d'un bon enfant. (Acte 4, scène 1, LUCINDE)
  210. Je suis bon moi ; mais mon maître ne vaut rien, ne vaut rien fâché, du moins. (Acte 4, scène 1, LAVALÉE)
  211. Non, vous dis-je, non. (Acte 4, scène 1, LAVALÉE)
  212. Je l'aperçois, il fulmine, il jette feu et flamme. (Acte 4, scène 1, LAVAL?E)
  213. Je viens vous rendre hommage, Mademoiselle, vous applaudir, vous féliciter. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
  214. Je n'ai point eu dessein de vous tromper. (Acte 4, scène 2, LUCINDE)
  215. Ne dites pas cela pour votre honneur, je vous en estimerais bien moins : c'est la tromperie c'est l'habileté qui me ravit. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
  216. Oui, la manière adroite dont vous m'avez ballotté, trigaudé, leurré tourné, viré, m'enlève, m'enchante : vous me voyez passionné pour vous, et cela sans faiblesse, car ce ne sont ni vos yeux, ni votre bouche, ni votre teint ; je ne suis point sensible à ces fadaises-là, moi : ce qui me touche dans une femme, c'est son esprit subtil et façonné, un coeur politique : ne se passionner qu'avec réflexion et ruser naturellement, faire la naïve et la franche, en allant à ses fins. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
  217. Je ne puis encore en venir à rien : je suis si transporté d'admiration pour votre patelinage ; une affabilité, un langage, des paroles dorées. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
  218. Je ne sais plus comment je dois prendre ces faux éloges ? (Acte 4, scène 2, LUCINDE)
  219. Je commence à comprendre, Monsieur, que je dois vous ouvrir mon coeur. (Acte 4, scène 2, LUCINDE)
  220. Mon amie m'a voulu donner des marques de son amitié, j'avoue que je suis dans le dessein de les accepter. (Acte 4, scène 2, LUCINDE)
  221. On n'aime guères à avoir obligation : je suis fait ainsi, tel que vous me vous voyez ; et je remarque tant de conformité entre vous et moi, que nous étions nés l'un pour l'autre. (Acte 4, scène 2, LUCINDE)
  222. Oui, je crois qu'il est à propos que vous deveniez ma femme, et voici pourquoi : deux vertueux réunis se fortifient réciproquement ; et séparés nous nous détruirions. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
  223. Pardonnez-moi, et ma raison est que je ne suis point dupe. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
  224. Touchez-là, Monsieur, je vous donne sa foi. (Acte 4, scène 2, LAVALÉE)
  225. Je crois que cet ouvrage d'esprit sera de votre goût. (Acte 4, scène 2, LAVALÉE)
  226. Je vous attends chez le Notaire. (Acte 4, scène 2, LAVALÉE)
  227. Je ferai plus encore : pour la porter à déshériter sa nièce, je lui dirai qu'elle est venue me solliciter contre elle, et que... (Acte 4, scène 3, FAUSSINVILLLE)
  228. Ah ma pauvre amie, je suis outrée de douleur ! (Acte 4, scène 4, LUCINDE)
  229. Tous les Normands se tiennent par la main, et je mène la clique ; comptez votre procès perdu. (Acte 4, scène 4, FAUSSINVILLLE)
  230. Parlez mieux d'une aimable enfant qui se vient jeter entre mes bras ; je l'ai prise sous ma protection. (Acte 4, scène 4, FAUSSINVILLLE)
  231. Quand vous l'aurez cédée, nous plaiderons pour le reste ; car je prends votre nièce avec ses prétentions, elle m'avait prié de vous cacher son dessein ; mais pourquoi vous ménager, nous sommes les plus forts, et ce qui prouve que j'ai en main de quoi vous abîmer, c'est que je ne veux nul accommodement avec vous. (Acte 4, scène 4, FAUSSINVILLLE)
  232. Tant qu'elle n'a voulu que me perdre, moi, je l'ai ménagée, mais c'est toi qu'elle attaque, je ne me possède plus ; je me déclare ouvertement contre elle, et je te conseille de te mettre à couvert de ses injustes prétentions. (Acte 4, scène 5, LUCINDE)
  233. Je suivrai tes conseils. (Acte 4, scène 5, LA-MALADE)
  234. C'est à quoi j'aspire, je t'avais choisie pour cela... (Acte 4, scène 5, LA-MALADE)
  235. Tu me fis hier des offres par amitié, je les refusai par délicatesse ; car enfin, recevoir d'une personne qu'on aime désintéressement, cela blesse, cela répugne. (Acte 4, scène 5, LUCINDE)
  236. Je m'aperçus bien que cela te faisait peine ; et pour ne plus blesser ta délicatesse, j'ai changé de dessein. (Acte 4, scène 5, LA-MALADE)
  237. Je considère encore que pour toi, comme pour moi, le soin de gouverner des biens est un tourment, un supplice. (Acte 4, scène 5, LA-MALADE)
  238. Je veux me sacrifier pour ton repos, je ne balance plus, j'accepte ta proposition. (Acte 4, scène 5, LUCINDE)
  239. Plus avantageuses pour toi ; car sans te charger ni d'embarras, ni de propriété, j'aurai soin de toi tant que je vivrai ; et quand je serai morte, nous n'aurons plus besoin de rien. (Acte 4, scène 5, LA-MALADE)
  240. Madame je viens d'écrire en Normandie pour quelque éclaircissement sur votre succession. (Acte 4, scène 6, VALÈRE)
  241. Je suis déjà lasse de succession. (Acte 4, scène 6, LA-MALADE)
  242. Il faudrait une santé de fer pour y résister ; je veux chercher quelqu'un de toutes ces corvées-là, et comme ce quelqu'un ne peut être que l'une des deux personnes que j'aime le mieux au monde, je suis bien aise de vous consulter tous les deux là-dessus ; car j'ai deux partis à prendre, qui sont très différents : premièrement je puis me marier, ma bonne. (Acte 4, scène 6, LA MALADE)
  243. Si ce vrai ami ne veut point se marier, je donnerai tout à Lucinde ; n'est-ce pas, Monsieur ? (Acte 4, scène 6, LA-MALADE)
  244. Monsieur a raison, et je te conseille de suspendre un peu ta résolution. (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
  245. Et moi je vous déclare que je veux me déterminer aujourd'hui d'une façon, ou d'une autre. (Acte 4, scène 6, LA-MALADE)
  246. Hé, Monsieur, je ne saurais vivre sans respirer, c'est pourquoi conseillez-moi vite. (Acte 4, scène 6, LA-MALADE)
  247. Je vous laisse seul pour y penser, et si je ne trouve pas en vous un ami qui me conseille, comme il faut, je trouverai une amie qui acceptera tout mon bien. (Acte 4, scène 6, LA MALADE)
  248. Je n'ai pas la force de vous en rendre compte. (Acte 4, scène 7, VALÈRE)
  249. Je savais bien que ma tante ne vous aimerait pas à demi. (Acte 4, scène 7, ANGÉLIQUE)
  250. Je n'y en vois point. (Acte 4, scène 7, VALÈRE)
  251. Que je suis malheureuse ! (Acte 4, scène 7, ANGÉLIQUE)
  252. Je ne t'ai pas encore dit, Lisette, que je suis d'accord avec le Marquis, je t'expliquerai la chose, mais il est question à présent d'agir tous de concert. (Acte 4, scène 8, LUCINDE)
  253. La Malade veut épouser certain jeune homme. (Acte 4, scène 8, LUCINDE)
  254. Pour peu que vous m'animiez, vous dis-je ? (Acte 4, scène 9, LAVALÉE)
  255. Je suis homme d'exécution. (Acte 4, scène 9, LAVALÉE)
  256. Suivez-moi, je vais vous instruire. (Acte 4, scène 9, LISETTE)
  257. Concertons-nous un peu en particulier : je ne sais comment m'y prendre pour détourner mon amie du mariage ; il faut que je lui sois devenue bien suspecte, car je lui parle de ses maux, et elle ne m'écoute plus. (Acte 5, scène 1, LUCINDE)
  258. Je le crains encore, car c'est un Médecin de bonne foi qui lui dira naturellement qu'elle se porte bien, qu'elle peut se porter bien, et qu'elle peut se marier. (Acte 5, scène 1, LUCINDE)
  259. Je substitue à sa place... (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  260. Fort bien : il faut donc que j'aille au plus vite signer la promesse de mariage, dont je suis convenue avec lui. (Acte 5, scène 1, LUCINDE)
  261. Je viens de le faire travestir, et de l'instruire ; il va paraître en habit décent. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  262. La Malade vient ; jouons bien notre jeu. (Acte 5, scène 1, LUCINDE)
  263. Je querelle Lisette, de vouloir introduire ici un charlatan que j'ai toujours défendu de voir (Acte 5, scène 2, LUCINDE)
  264. Tu crains qu'il ne me conseille le mariage ; je vois ton intérêt. (Acte 5, scène 2, LA-MALADE)
  265. Je ne m'en cache point, je me déclare ouvertement contre un mariage, qui romprait notre amitié. (Acte 5, scène 2, LUCINDE)
  266. Je ne t'en aimerai pas moins. (Acte 5, scène 2, LA-MALADE)
  267. Quoi je te verrais une physionomie de femme, un visage marié ! (Acte 5, scène 2, LUCINDE)
  268. Tu as ta conservation en tête, je te suis suspecte, je te laisse en liberté. (Acte 5, scène 2, LUCINDE)
  269. Je me suis déchaînée contre le mariage en sa présence, car elle m'a pensé chasser vingt fois, parce que je n'entrais pas dans ses vues intéressées ; elle a bien peur qu'un mari ne prenne sa place auprès de vous : franchement, je vous conseille moi d'épouser Valère. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  270. Je t'ai toujours trouvé fille de bon conseil. (Acte 5, scène 3, LA-MALADE)
  271. C'est ce que je crains, Lisette : ce Médecin me fait bien languir, que ne vient-il donc ? (Acte 5, scène 3, LA-MALADE)
  272. Je crois que le voici ; c'est lui-même. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  273. Je ne le vois point. (Acte 5, scène 4, LA-MALADE)
  274. Abrégez donc, Monsieur, et voyons si je puis me marier, ou non. (Acte 5, scène 4, LA-MALADE)
  275. Dépêchons, Monsieur, je vous prie. (Acte 5, scène 4, LA-MALADE)
  276. Je déciderai, Madame, quand je vous aurai fait seulement trente ou quarante questions sublimes ; car je dédaigne le terre à terre de la Faculté. (Acte 5, scène 4, LAVALÉE)
  277. Je viens d'entendre une sonnette perçante, c'est cette sonnette du voisin, qui m'a fait un tintamarre dans le crâne, comme un coup de tonnerre ; la fatale sonnette ! (Acte 5, scène 4, LA-MALADE)
  278. Il faudra que je déloge pour cette sonnette-là. (Acte 5, scène 4, LA MALADE)
  279. Je n'ai plus de question à vous faire, Madame, et cette faiblesse de tête me fait connaître à fonds la fragilité de votre constitution ; j'ai tant vu de ces cerveaux à sonnettes : oui, Madame, Sans vous étudier davantage, je lis dans votre tête à crâne ouvert, et j'y vois des membranes d'une délicatesse... (Acte 5, scène 4, LAVALÉE)
  280. Je ne m'étonne plus, si ma tête est toujours toute prête à rompre. (Acte 5, scène 4, LA-MALADE)
  281. Je conclus de là que les ressorts, qui composent le reste de la machine, ne tiennent ensemble que par des filaments, dont la contexture est si fine, si fine... (Acte 5, scène 4, LAVALÉE)
  282. En effet, je sens quelquefois que je ne tiens à rien. (Acte 5, scène 4, LA-MALADE)
  283. Madame, je viens vous donner avis que... (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  284. Je suis bien plus malade que je ne pensais. (Acte 5, scène 5, LA-MALADE)
  285. Je vous ordonne un engourdissement de passion. (Acte 5, scène 5, LAVALÉE)
  286. Je calcule que vous n'avez de la vie, que ce qu'il vous en faut tout juste : non, Monsieur, si elle donnait la vie à un enfant pas plus gros que le poing, il ne lui en resterait plus pour elle. (Acte 5, scène 5, LAVALÉE)
  287. Enfin, Monsieur, ma destinée veut que je ne sois propre à rien dans le monde, qu'à prendre un parti que je vous dirai : Monsieur le Médecin entrez dans ma chambre, j'irai vous satisfaire dans un moment. (Acte 5, scène 5, LA-MALADE)
  288. Les jeunes Médecins sont curieux ! (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  289. Je suis bien aise de vous tenir là tous deux ensemble, pour me débarrasser au plus vite la tête d'une dernière résolution, que j'avais prise dès tantôt ; car je me doutais bien que j'étais confisquée : je vous dirai donc que ma tendresse pour Monsieur, est toute fondée sur l'estime ; je ne l'épousais que pour l'enrichir, et l'attacher à moi ; mais je puis vous enrichir tous deux, et vous attacher à moi, en vous mariant ensemble. (Acte 5, scène 3, LA-MALADE)
  290. Non, ma bonne, non, je ne veux point me marier. (Acte 5, scène 3, LUCINDE)
  291. Je sais bien que vous ne vous entraînez guères, c'est pour cela que je veux vous marier ensemble ; car vous ne vous aimerez que pour l'amour de moi. (Acte 5, scène 3, LA-MALADE)
  292. Je n'en puis plus ; je vous conjure de ne me pas faire parler davantage... (Acte 5, scène 3, LA MALADE)
  293. Je n'écoute point tes propositions. (Acte 5, scène 3, LUCINDE)
  294. Je le veux. (Acte 5, scène 3, LA-MALADE)
  295. Je n'épouserai jamais que toi. (Acte 5, scène 3, LUCINDE)
  296. Je le veux. (Acte 5, scène 3, LA-MALADE)
  297. Non, te dis-je. (Acte 5, scène 3, LUCINDE)
  298. Je le veux, je le veux, je le veux. (Acte 5, scène 3, LA-MALADE)
  299. Non, ma chère, non ; tu es en péril, je consens à tout : ah Lisette ! (Acte 5, scène 3, LUCINDE)
  300. Je l'accepte aussi moi, ce mariage-ci est le plus sûr ; va vite amuser Faussinville, pendant que j'épouserai Valère. (Acte 5, scène 3, LUCINDE)
  301. Je vous ferez la donation à vous deux. (Acte 5, scène 8, LA-MALADE)
  302. Qu'entends-je ! (Acte 5, scène 8, FAUSSINVILLLE)
  303. Mais je m'aperçois que j'oublie tout pour toi jusqu'à la bienséance ; et sans savoir les sentiments de Monsieur, j'ai consenti à l'épouser. (Acte 5, scène 8, LUCINDE)
  304. Oh parbleu, j'empêcherai bien ce mariage ; j'ai tout entendu, je prends le plus sûr parti ; lisez, Monsieur, c'est une promesse de mariage qu'elle vient de me signer. (Acte 5, scène 8, FAUSSINVILLLE)
  305. Je suis perdue, je suis perdue. (Acte 5, scène 8, LUCINDE)
  306. Je n'ai tiré d'elle cet écrit que pour vous désinfatuer d'une créature, qui m'empêchait de m'accommoder avec vous : cela sera facile à présent ; et l'accommodement le plus naturel, c'est que vous me donniez votre nièce. (Acte 5, scène 9, FAUSSINVILLLE)
  307. Ma tante, je ne veux pas que vous soyez heureuse à demi ; on vous a délivrée d'une amie scélérate, je vais vous délivrer encore du plus malhonnête homme du monde. (Acte 5, scène 9, ANGÉLIQUE)
  308. Non, non Monsieur, je veux prouver à ma tante le mépris que j'ai pour vous, et la tendresse que j'ai pour elle ; et afin que vous ne puissiez jamais la chicaner en mon nom, je lui cède tous mes droits sur la succession nouvelle ; oui ma tante, je veux bien dépendre entièrement de vos bontés, puisque Lucinde n'en empêchera plus l'effet. (Acte 5, scène 9, ANGÉLIQUE)
  309. Je suis charmée de votre procédé ! (Acte 5, scène 9, LA-MALADE)
  310. J'ouvre les yeux ma nièce, et je vois que c'est vous qui êtes ma vraie amie. (Acte 5, scène 9, LA MALADE)
  311. Et c'est ce qui fait ma rage ; je perds la tante, je perds la nièce ; et ce qui me désespère, je perds une occasion de plaider, que je ne retrouverai de ma vie. (Acte 5, scène 9, FAUSSINVILLLE)
  312. Ma tante vous a tant d'obligation, que je serais ingrate de ne vous pas attacher à elle par des liens solides. (Acte 5, scène 10, ANGÉLIQUE)
  313. Ne me faites donc pas languir ; je suis lasse d'être debout, mariez-vous vite, que je m'aille mettre au lit. (Acte 5, scène 10, LA-MALADE)

LE DOUBLE VEUVAGE (1699)

  1. Mon cher ami, je me suis bien affligé pour toi ; on m'a dit que tu as perdu un procès qui te ruine, que ton fils unique est mort, que tu as encore des affaires affligeantes ; tu sais comme je partage tes chagrins, et avec quelle tendresse... (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  2. Je n'aime point à fatiguer un ami de mes chagrins, n'en parlons point. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  3. Je t'en conjure ; pour me satisfaire dis-moi quelques particularités. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  4. Pour contenter ton amitié, puisque tu l'exiges de moi, je te dirai que mon affliction... (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  5. Puisque ce n'est qu'à la Comédie que tu t'intéresses, je te dirai premièrement qu'elle a pour titre le double Veuvage. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  6. Je n'y comprends rien. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  7. Que sais-je si elle en vaut la peine. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  8. Tu me fatigues avec tes idées d'attention ; je soutiens moi qu'une Pièce ne vaut rien, quand il faut de l'attention pour la trouver bonne : je veux pouvoir causer, badiner, prendre du tabac à droit, et à gauche, sortir au milieu d'une Scène, rentrer à la fin d'une autre, et toutes les fois que je rentre, je prétends trouver quelque pointe d'esprit qui me réjouisse. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  9. Un homme censé ne se réjouit que des plaisanteries qui naissent du sujet. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  10. Que me fait le sujet à moi, il n'y a que cela qui m'ennuie. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  11. Le sujet n'ennuie point, quand il est intéressant. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  12. Je veux un peu de gros sel, la... de ces équivoques claires. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  13. Parbleu je protégerai sa Pièce, j'y viendrai tous les jours. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  14. Ordinaire tant qu'il te plaira ; Mais enfin ce ne sont que trois actes, et il m'en faut cinq, je ne suis pas dupe. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  15. C'est la même longueur, te dis-je. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  16. N'importe, ces trois Actes me blessent l'imagination, je vais ressortir. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  17. Adieu, Marquis, adieu, je pars pour Versailles. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  18. Mais à Versailles on me va demander mon sentiment sur la Pièce nouvelle ; Je veux avoir le mérite de la décrier le premier. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  19. Il y en a mille ; mais ce n'est point aux défauts que je m'attache d'abord. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  20. Je ne m'en pique point : mais toi qui t'en piques, crois-tu être capable de... (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  21. Sais-tu que quand je veux me donner la peine de m'appliquer au solide, j'en suis plus capable que toi. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  22. Je le crois. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  23. Je crois que tu sais comme Aristote, la Protase, l'Épitase et la Péripétie. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  24. Je vais te le dire : premièrement la Scène est dans le Château d'une Dame d'une grande qualité, d'une Comtesse. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  25. Adieu Marquis, je vais expliquer tout cela à la Cour. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  26. Et moi, je vais demander au Musicien des chansons. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  27. Je la verrai donc, je ne pars plus. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  28. je me place d'ordinaire, dans les foyers. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  29. Ce n'est pas pour cela ; mais on y est à son aise, et on s'avance, quand on entend rire : je m'y en vais, tu m'appelleras aux chansons. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  30. Je suis ravie de vous voir de retour, Monsieur ; il y a une heure que je vous cherche dans le Château, dans les jardins ; partout enfin. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  31. Je n'en sais rien. (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  32. Il n'y a que ma Maîtresse qui en soit certaine ; nous lui avons confirmé cette mort, pour la faire tomber dans le panneau que nous lui tendons ; elle se croit veuve, c'est là-dessus que nous fondons le projet de votre mariage... (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  33. Je vous dis que pour faciliter votre mariage avec Thérèse, Madame_la_Comtesse qui vous protège tous deux, a fait jouer mille ressorts pour certifier à ma Maîtresse, que votre Oncle est mort ; elle est si sûre d'être veuve, qu'elle a pris le deuil dès hier... (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  34. Je vous conte vos affaires et les miennes, car les trente Louis d'or que vous m'avez promis, ont autant d'appas pour moi, que Thérèse en a pour vous : écoutez-moi donc. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  35. Je sais tout cela, je viens d'entretenir Madame_la_Comtesse. (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  36. Pardon, Monsieur, de mes discours inutiles, je devais m'étendre d'abord sur les appas de cette jeune beauté, qui... (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  37. Si je le souhaite ! (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  38. C'est ce que je crains. (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  39. Non, Frosine, non ; ce n'est ni caprice, ni extravagance ; je crains avec raison, ce que je souhaite avec ardeur. (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  40. Je sens bien que je ne puis vivre sans l'aimable Thérèse, mais je prévois, que nous serons malheureux ensemble ; en un mot nous ne nous convenons point. (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  41. Elle me reçoit en sautant, dansant, je la vois accourir d'une gaîté... (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  42. Ah je ne confonds point cette gaîté dissipée, avec le plaisir sensible et passionné que doit causer la vue de ce qu'on aime. (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  43. Moi, par exemple, que son abord a pénétré, je suis resté immobile ; un saisissement... une langueur... (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  44. Si j'étais homme, je choisirais pour mon repos, une femme qui fut toujours gaie, et jamais sensible. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  45. Je veux de la sensibilité. (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  46. Je suis outré d'entendre cela. (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  47. Vous êtes fâché de me voir rire, et moi je ris de vous voir fâché. (Acte 2, scène 2, THÉRÈSE)
  48. Ça, Frosine, je te fais Juge. (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  49. Je n'ai pas le loisir de juger ; accommodez-vous à l'amiable, je vais lever ma Maîtresse. (Acte 2, scène 2, FROSINE)
  50. À l'humeur près, nous nous convenons à merveille, et je vous corrigerai de vos bizarreries. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  51. Je ne suis point bizarre, lorsque après des raisonnements solides, je conclus que votre gaîté... (Acte 2, scène 3, DORANTE)
  52. Ma gaîté, ma gaîté ; je conclus moi, moi, que ma gaîté vous doit prouver ma tendresse ; et voici comme je raisonne, car vous m'avez appris à faire des raisonnements ; vous savez avec quelle frayeur j'ai toujours envisagé le mariage, parce qu'il est triste, je crains donc le mariage naturellement, je vois qu'on me veut marier avec vous, et je n'en suis pas plus chagrine. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  53. Je veux que vous me teniez compte de la joie que j'ai. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  54. Hé bien, Thérèse, je travaille à vous marier, n'êtes-vous pas ravie ? (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  55. Au contraire, Madame, je suis inquiète, agitée ; et dans l'horreur d'une incertitude cruelle, je languis, je soupire. (Acte 2, scène 4, THÉRÈSE)
  56. Ce n'est pas que je ne vous estime beaucoup l'intérêt que je prends à votre mariage, vous le prouve assez ; mais j'ai résolu de rire aujourd'hui du ridicule de tous ceux qui sont ici autour de moi ; je n'ai plus qu'un jour ennuyeux à passer à ma campagne, je veux me désennuyer de tout ce qui se présentera : notre Veuve sera le principal sujet de mon divertissement ; et la manière dont je m'y prends pour tirer de l'argent d'elle, est une espèce de Comédie que je veux me donner. (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  57. Quand on lui annonça la mort de son mari, je m'aperçus que cette mort n'affligeait que son visage. (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  58. Quoi qu'il en soit, je vous prie de l'épargner ; car enfin si son affliction est fausse, la mort de mon Oncle est peut-être véritable, et mon Oncle avait l'honneur d'être votre Intendant. (Acte 2, scène 4, DORANTE)
  59. Oh il s'est enrichi à mes dépens, je veux rire aux dépens de sa Veuve, après tout, c'est une extravagante, elle veut déshériter sa Nièce, qui est ma filleule ; en un mot elle hait celle que vous aimez, pourquoi la ménager, serait-ce parce qu'elle a de l'amour pour vous ? (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  60. Et vous ne voulez pas que je me moque d'une telle vision ? (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  61. Je vais aussi prendre le noir pour rendre la chose plus touchante. (Acte 2, scène 4, THÉRÈSE)
  62. Je voudrais que votre Suisse fût ici, car il chante plaisamment ; sa femme est d'assez bonne humeur, et danse assez bien pour une Suissesse. (Acte 2, scène 5, LA SUIVANTE)
  63. Mon mari ne me dit jamais de secrets, il a raison, car je suis trop babillarde, et je n'aime point non plus qu'il me conte rien, car il est si landore ; il a la parole si longue, si longue, que j'aurais plutôt écouté cent douceurs d'un autre, qu'il ne m'en aurait dit une. (Acte 2, scène 6, LA SUISSESSE)
  64. Je suis ravie de vous voir de bonne humeur. (Acte 2, scène 6, LA COMTESSE)
  65. Je savoir tou ces chouse-là dans l'extrême exaltitude. (Acte 2, scène 7, LE SUISSE)
  66. Fau que moi conte ça par ordonnance ; car quand je vous quitta... vous m'ordonites... que je vous apporta... toutes les circonvenances de notre voyage, en arrangement par écriture. (Acte 2, scène 7, LE SUISSE)
  67. Fort bien, ce que je veux savoir est écrit sur votre Journal. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
  68. Ma Jornale, c'est de la parole sans papier, car je l'écriva dans mon jugement, par trois petites chapitres ; ce que nous partâmes, ce que nous séjournîmes, et ce que nous revenâmes. (Acte 2, scène 7, LE SUISSE)
  69. Je passimes hier par trente lieues d'ici, et tou contre-là son petit calèche romput, va t'en donc devant, me dit-il ; car j'ai envie d'être malade ici tant qui sera Dimanche, pour qu'on refasse mon calèche Lundi, et je m'en vas Mardi tout bellement. (Acte 2, scène 7, LE SUISSE)
  70. À ce compte-là il n'arrivera que demain, et ne viendra point troubler aujourd'hui notre projet. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
  71. Ça Mademoiselle, que celles de mes femmes qui savent danser se préparent pour la Noce que je prétends faire. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
  72. Nous ferons de notre mieux pour vous plaire ; et moi qui chante fort mal, je ne laisserai pas de chanter quelqu'airs sur le Veuvage. (Acte 2, scène 7, LA SUIVANTE)
  73. Le voici, je crois qu'il compose, car il marche de mesure ; tenez, tenez, Madame, de la force dont il se tourmente, il est possédé du démon de la Musique. (Acte 2, scène 7, LA SUIVANTE)
  74. Chut, il ne nous voit pas, je veux m'en donner le plaisir. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
  75. La, la, la, la, cela ne vaut rien, morbleu : ne trouverai-je point quelque idée toute neuve... (Acte 2, scène 8, GUSMAND)
  76. De quelque côté que je me tourne... (Acte 2, scène 8, GUSMAND)
  77. Je suis bien malheureux de n'être venu qu'après lui, car parce que j'ai dans la tête tout ce qu'il a fait de beau, on dit que je le pille.... (Acte 2, scène 8, GUSMAND)
  78. Je crains de perdre une idée. (Acte 2, scène 8, GUSMAND)
  79. Je note le dernier ton, (Acte 2, scène 8, GUSMAND)
  80. J'aperçois la Veuve dans la galerie, je vais au-devant d'elle. (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
  81. Je perds un cher époux qui m'aima constamment. v.25 (Acte 2, scène 9, LA SUIVANTE)
  82. Ne plaisantez point : je crains bien que tout ceci ne soit périlleux pour elle. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  83. Elle y pensait bien dès son vivant, et je me suis toujours doutée, qu'elle destinait au Neveu la survivance de son Oncle. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  84. Tout bien considéré, je conclus que le mari et la femme excellent également dans l'hypocrisie conjugale. (Acte 2, scène 10, GUSMAND)
  85. Pour gagner sa confiance, je vais lui aider à contrefaire l'affligée. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  86. Ça, Madame, n'éludez point la proposition que je vous fais ; répondez-moi précisément : vous n'aimez point à voir votre Nièce, je veux l'éloigner de vous, et la marier en Province : ne voulez-vous pas bien lui faire quelque présent ? (Acte 2, scène 11, LA COMTESSE)
  87. Madame, depuis ce temps-là je n'ai pris aucune nourriture. (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
  88. Tout ce que je mange me reste sur l'estomac comme un plomb. (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
  89. Non, je ne serai pas en vie dans quatre jours. (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
  90. Je pleurerai encore dans trente ans. (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
  91. Je ne sais ce que je dis, Frosine. (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
  92. Je le vois bien. (Acte 2, scène 11, FROSINE)
  93. J'ai l'esprit troublé, Madame, je ne suis pas en état de parler d'affaires, je suis si faible. (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
  94. Je ne puis me résoudre à marier ma nièce. (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
  95. Je ne lui veux pas assez de mal pour l'exposer au mariage. (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
  96. Au contraire, c'est parce que mon bonheur était parfait, que je ne veux pas marier ma Nièce. (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
  97. J'ai eu un mari trop aimable, je ne veux pas qu'elle en ait de sa vie. (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
  98. Madame, dans l'abîme d'affliction où je me vois, la retraite et la solitude... (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
  99. Ne m'en parlez plus, je suis trop affligée. (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
  100. Non, non, je suis trop affligée ; je veux qu'elle passe sa vie dans un couvent. (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
  101. Par les mauvaises raisons que vous me dites, je comprends les bonnes que vous ne me dites pas. (Acte 2, scène 11, LA COMTESSE)
  102. Écoutez, pour parvenir à un second mariage, vous avez besoin des grands biens que votre époux vous laisse, et ces grands biens ayant été gagnés d'une certaine façon dans mes affaires... je pourrais... (Acte 2, scène 11, LA COMTESSE)
  103. (Car je n'avais pas encore signé les comptes de votre mari)... (Acte 2, scène 11, LA COMTESSE)
  104. C'est pourquoi, je vous prie de ne me point refuser dix mille écus que vous avez dans votre cassette ; je vous en prie, je vous en prie. (Acte 2, scène 11, LA COMTESSE)
  105. Je vous en prie, dit-elle, je vous en prie. (Acte 2, scène 10, LA VEUVE)
  106. C'est ce que je crains, Frosine. (Acte 2, scène 10, LA VEUVE)
  107. Hélas je suis sans appui. (Acte 2, scène 10, LA VEUVE)
  108. C'est pourquoi vous devez contenter Madame_la_Comtesse, afin que possédant paisiblement de grands biens, vous trouviez quelque jeune homme qui soit votre appui. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  109. Frosine, si je pense m'accommoder avec Madame_la_Comtesse, ce n'est que pour avoir du repos : mais avant que de lui rien donner, je veux consulter quelque homme d'esprit. (Acte 2, scène 10, LA VEUVE)
  110. Je la vois disposée à vous donner tout ce que je jugerai à propos ; en un mot, elle facilitera notre union, sans le savoir. (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  111. Je vais bien faire rire Madame_la_Comtesse. (Acte 3, scène 1, THÉRÈSE)
  112. Je vous témoignerai des merveilles. (Acte 3, scène 1, THÉRÈSE)
  113. mais en récompense, Dorante est bien chagrin ; je crois qu'il souhaiterait quasi que notre mariage ne se fît point, et qu'il survînt quelque obstacle. (Acte 3, scène 2, THÉRÈSE)
  114. Je suis au désespoir. (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  115. Voilà tous nos projets renversés. (Acte 3, scène 2, THÉRÈSE)
  116. J'aurai autant de chagrin que vous : plus d'espérance, je suis désolée. (Acte 3, scène 2, TH?R?SE)
  117. Que je suis malheureuse ! (Acte 3, scène 2, THÉRÈSE)
  118. Vous êtes sensible, je suis aimé, je ne souhaite plus rien au monde, je ne voulais que votre coeur. (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  119. Quoi dans le moment, que je suis convaincu, que je serais heureux ! (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  120. Pour moi je leur souhaite à tous deux ce qu'ils désirent : à la femme, la mort du mari, et au mari, la mort de la femme. (Acte 3, scène 3, FROSINE)
  121. Je n'en sais rien. (Acte 3, scène 3, GUSMAND)
  122. Que vois-je ! (Acte 3, scène 4, L'INTENDANT)
  123. Je n'en sais rien, Monsieur. (Acte 3, scène 4, THÉRÈSE)
  124. je te prie, Frosine, tire-moi d'inquiétude ; pourquoi ce grand deuil ? (Acte 3, scène 4, L'INTENDANT)
  125. Et vous Gusmand, m'expliquerez-vous ce que je commence à soupçonner ? (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  126. Que diantre lui dirai-je ? (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  127. Que dois-je penser en voyant cela ? (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  128. Hom, je me doute... (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  129. Dites-moi de quoi vous vous doutez, je verrai bien si c'est la vérité. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  130. Mais je n'ose le croire. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  131. Cela saute aux yeux ; je n'osais vous le dire non plus, moi. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  132. Mais je me suis ressouvenu que vous avez l'esprit fort. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  133. Je gagerais qu'elle est morte la nuit du lundi au mardi. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  134. Car je me réveillai en sursaut. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  135. Je sentis une main froide. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  136. Je vis un fantôme invisible... là... qui disparaissait. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  137. Je vais vous le dire, Monsieur. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  138. Je n'aime point à faire des récits douloureux. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  139. Si vous voulez absolument savoir les circonstances de sa maladie, je vous dirai que d'abord elle est morte subitement. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  140. S'il est vrai qu'elle est morte de douleur, je suis bien obligé de la pleurer... (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  141. Monsieur, vous me faites compassion, et je fais conscience de vous laisser pleurer une femme qui s'est point morte de douleur ; je vous ai dit cela d'abord pour vous consoler ; mais la vérité, c'est que tous les Médecins convinrent que... (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  142. Je ne puis croire qu'elle souhaitait ma mort. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  143. Pour cela, je le croirais bien. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  144. Si vous aimez encore cette petite Thérèse, je vous plains, car Madame_la_Comtesse la marie aujourd'hui. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  145. Entrez vite, et pour cause, je vous amènerai Thérèse à l'instant : entrez vite. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  146. Il faut que je reste aussi. (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  147. Je conduirai tout cela, nous le ferons boire malgré lui. (Acte 3, scène 7, LA SUISSESSE)
  148. Oui, gardez-le moi, jusqu'à ce que je revienne. (Acte 3, scène 7, GUSMAND)
  149. Quand ma fame... sera morte, je m'enivrerai sur l'Épitaphe. (Acte 3, scène 9, LE SUISSE)
  150. Je ne gagnerai rien avec ces ivrognes-ci ; rentrons pour attendre Gusmand. (Acte 3, scène 9, L'INTENDANT)
  151. Je porte chez eux d'un vin, v.64 (Acte 3, scène 9, LA SUISSESSE)
  152. Je connais bien sa finesse, v.69 (Acte 3, scène 9, LE SUISSE)
  153. Je lui boirai tout son bien. v.74 (Acte 3, scène 9, LE SUISSE)
  154. Mon mari je suis très sage, v.75 (Acte 3, scène 9, LA SUISSESSE)
  155. Je croirais en conscience v.81 (Acte 3, scène 9, LA SUISSESSE)
  156. Le voici : je vais jouer mon rôle à merveille. (Acte 3, scène 10, THÉRÈSE)
  157. Je viens implorer votre bonté, Monsieur, je suis désolée. (Acte 3, scène 10, THÉRÈSE)
  158. Je ne me connais en fortunes, que quand je les vois toutes faites. (Acte 3, scène 10, THÉRÈSE)
  159. Elle dit qu'il est jeune. (Acte 3, scène 10, GUSMAND)
  160. Je ne serai jamais si heureuse que ma tante l'était. (Acte 3, scène 10, THÉRÈSE)
  161. C'est mon goût naturel ; vous savez, Monsieur, que je suis incapable de ces amours de jeunesse ; mais en récompense, je suis capable d'une bonne petite amitié naturelle pour ceux qui me font du bien. (Acte 3, scène 10, THÉRÈSE)
  162. J'en suis si charmé, si transporté, que je vais de ce pas trouver Madame_la_Comtesse. (Acte 3, scène 10, L'INTENDANT)
  163. Je vais lui parler de bonne sorte. (Acte 3, scène 10, L'INTENDANT)
  164. Je n'ai qu'un mot à vous dire là-dessus, si vous voulez que je ne marie point Thérèse, et que je vous la garde, pour vous consoler de votre veuvage dans quelque temps d'ici, il faut que vous fassiez du bien à votre neveu ; vous savez que je l'estime, je vous ai parlé cent fois inutilement pour lui, je me sers de l'occasion ; le Notaire est là-dedans, je vais marier Thérèse à vos yeux, si vous n'assurez quelque bien à votre neveu. (Acte 3, scène 12, LA COMTESSE)
  165. Je suis raisonnable, Madame. (Acte 3, scène 12, L'INTENDANT)
  166. Je la presse vivement ; mais elle me presse vivement aussi. (Acte 3, scène 13, DORANTE)
  167. Je feins de ne rien comprendre à ses discours passionnés ; mais moins je lui parais intelligent, plus elle se rend intelligible ; je n'y pouvais plus tenir ; je l'ai laissée seule dans le jardin, où elle est restée pour cacher son trouble : elle soupire, elle s'agite. (Acte 3, scène 13, DORANTE)
  168. Pourvu que ces vues éloignées ne s'approchent point trop tôt, je les approuve. (Acte 3, scène 14, FROSINE)
  169. Serai-je donc moins vertueuse, que ces femmes anciennes, qui n'envisageaient d'autre consolation, que d'avaler les cendres de leurs époux. (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
  170. Je viens de l'entretenir avec une indifférence, une froideur... (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
  171. Avec toutes ces précautions, je ne laisse pas d'avoir des remords continuels ; je m'imagine sans cesse, que l'âme du défunt me reproche... (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
  172. Suivant les conseils que je vous ai donnés... (Acte 3, scène 14, DORANTE)
  173. Madame, je vous ai dit de quelle conséquence il est pour vous, de contenter au plus vite Madame_la_Comtesse ; vous ne m'honorez point de votre attention. (Acte 3, scène 14, DORANTE)
  174. Je pourrais bien vous... (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
  175. Je ne m'explique point... (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
  176. Je vous dirai seulement, qu'ayant fait réflexion sur ce que Madame_la_Comtesse ne veut point me dire quel est le mari qu'elle destine à ma nièce, je crains que ce ne soit vous. (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
  177. Je le crois ; mais de peur que Madame_la_Comtesse ne vous donne malgré vous à ma Nièce, j'ai résolu de ne donner mon argent, qu'en signant le Contrat de ma nièce, avec un autre mari que vous, avec un autre... (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
  178. Je n'y en vois nulle. (Acte 3, scène 15, GUSMAND)
  179. Que deviendrai-je ! (Acte 3, scène 15, DORANTE)
  180. Que veux-tu que je voie, nous n'en pouvons tirer nulle utilité ; et je n'ai pas le courage d'en rire. (Acte 3, scène 16, FROSINE)
  181. Madame_la_Comtesse croyait avoir trouvé sa dupe, et tirer de l'argent de moi, sans me donner Thérèse : elle veut la marier de force à un autre ; mais Thérèse serait au désespoir de ne me pas épouser : elle m'a promis qu'elle ne serait jamais à d'autre qu'à moi, je lui ai dit tout bas de me venir retrouver pour prendre des mesures ; elle y viendra : attendons-là ici. (Acte 3, scène 18, L'INTENDANT)
  182. Si Thérèse y consent, je l'épouserai malgré la Comtesse... (Acte 3, scène 19, L'INTENDANT)
  183. Je n'ai qu'à l'emmener secrètement, qu'en arrivera-t-il ? (Acte 3, scène 19, L'INTENDANT)
  184. Oui Thérèse me suivra ; car elle m'a promis de m'épouser : que je serai aise ! (Acte 3, scène 19, L'INTENDANT)
  185. mais je suis folle, c'est la voix de Dorante qui a ce son-là. (Acte 3, scène 19, LA VEUVE)
  186. Je viens au rendez-vous, mon cher Dorante. (Acte 3, scène 19, LA VEUVE)
  187. Je ne dis pas cela. (Acte 3, scène 19, LA VEUVE)
  188. Je ne serai jamais à d'autre qu'à vous. (Acte 3, scène 19, LA VEUVE)
  189. Qu'entends-je ? (Acte 3, scène 19, L'INTENDANT)
  190. Je tourne la chose en raillerie, car j'ai une idée qu'il faut communiquer à Frosine. (Acte 3, scène 19, GUSMAND)
  191. Cela pourrait peut-être... par hasard... supposé que... mais franchement, je crois que cela ne produira pas grand-chose ; ils viennent, retirez-vous : je vais voir en quel état est ma Maîtresse. (Acte 3, scène 1, FROSINE)
  192. Vous commencez à dissimuler, vous me caressez, de peur que je ne dise à votre femme... (Acte 3, scène 2, GUSMAND)
  193. Ne craignez rien, je suis discret, et elle ne peut pas s'être aperçue que vous la preniez pour Thérèse ; car vous parliez bas, et elle était évanouie. (Acte 3, scène 2, GUSMAND)
  194. Je suis outré quand je pense... (Acte 3, scène 2, L'INTENDANT)
  195. Enfin je dissimulerai, pour conserver la paix chez moi, et mon honneur dans le monde. (Acte 3, scène 2, L'INTENDANT)
  196. Aux Indes ; oui, je n'épargnerai rien pour l'établir là. (Acte 3, scène 2, L'INTENDANT)
  197. C'est le parti que je vais prendre. (Acte 3, scène 2, L'INTENDANT)
  198. Je l'ai amené à notre but... (Acte 3, scène 3, GUSMAND)
  199. Je vais te l'amener. (Acte 3, scène 3, GUSMAND)
  200. Tu m'abandonnes dans ma colère, je suis outrée... (Acte 3, scène 4, LA VEUVE)
  201. Oui, c'est une traître que cette Madame_la_Comtesse ; mais votre mari mérite aussi votre colère, premièrement parce qu'il est en vie, et de plus, parce qu'il est infidèle ; mais de peur qu'il ne s'aperçoive que vous l'êtes aussi, feignez, comme je vous l'ai dit, d'être ravie de le revoir. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  202. Je tremble de peur qu'il ne me soupçonne ; j'aurai peut-être dans mon trouble nommé Dorante innocemment. (Acte 3, scène 4, LA VEUVE)
  203. Je suivrai celui que tu m'as donné, d'envoyer ma nièce à cent lieues d'ici. (Acte 3, scène 4, LA VEUVE)
  204. Je frissonne... (Acte 3, scène 5, LA VEUVE)
  205. Je revois ma chère femme. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  206. Je suis ravie que... (Acte 3, scène 5, LA VEUVE)
  207. Je suis outrée... contre Madame_la_Comtesse. (Acte 3, scène 5, LA VEUVE)
  208. Je sens aussi que mon amour... (Acte 3, scène 5, LA VEUVE)
  209. Hon que je hais Madame_la_Comtesse. (Acte 3, scène 5, LA VEUVE)
  210. En renouvelant mon amour, je veux renouveler aussi les petites précautions, qui vous assurent mon bien après ma mort. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  211. Je souhaite que vous me surviviez, pour jouir du mien. (Acte 3, scène 5, LA VEUVE)
  212. Et moi je marie ma nièce à cent lieues d'ici. (Acte 3, scène 5, LA VEUVE)
  213. C'est innocemment que je vous parle d'éloigner mon neveu. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  214. Moi je n'entends point finesse en éloignant Thérèse. (Acte 3, scène 5, LA VEUVE)
  215. Voici Madame_la_Comtesse qui vient se réjouir ; nous allons chanter et danser toute la nuit, et ce n'est pas trop pour trois mariages, que je vois sur le tapis. (Acte 3, scène 6, LA SUIVANTE)
  216. Je viens prendre part à la joie que vous avez de vous revoir ; prenez part aussi aux deux mariages que je fais. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
  217. Je crois m'apercevoir qu'au lieu de vous réjouir, ceci vous attriste, il y a quelque chose là, que je ne comprends point ; quand je marie à mes dépens, un neveu qui vous déplaît, afin de l'éloigner de vous... (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
  218. Éloignez-le, Madame, c'est ce que je souhaite. (Acte 3, scène 6, L'INTENDANT)
  219. Et quand je vous débarrasse d'une nièce... (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
  220. C'est ce que je souhaite, mais... (Acte 3, scène 6, L'INTENDANT)
  221. Pourquoi donc êtes-vous fâchés tous deux de ce que je vous contente tous deux. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
  222. Je ne croyais pas que vous les aimassiez tant ; votre tendresse pour eux me ferait venir une idée, ce serait de les garder dans ma maison, et de les marier ensemble, si vous y consentez. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
  223. Oui, Madame, et je veux garder aussi tout le mien à mon épouse. (Acte 3, scène 6, L'INTENDANT)
  224. Je suis ravie de m'être trompée dans mes soupçons ; puisque je vois le seul point qui vous arrête, je ne vous demande rien pour eux, vous hériterez l'un de l'autre ; mais ils hériteront du dernier vivant, et vous leur assurerez tous vos biens. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
  225. Un si joli mariage mériterait un divertissement complet ; mais nous n'avons dans ce Château, ni Musiciens, ni Danseurs, et il nous est défendu d'en prendre en ville, contentez-vous donc d'une petite danse, que je vous donnerai tantôt. (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  226. Je voudrais même en quelque sorte v.104 (Acte 3, scène 6, LA SUISSESSE)
  227. La la la la : je vais chanter, La la la la, v.108 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  228. Mon Opéra, La la la. Donnez-moi le ton. Je n'y suis pas. v.109 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  229. Où puis-je prendre un feu si beau ! v.135 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  230. Hou ! Je m'égare v.137 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  231. Je descends aux Enfers, v.147 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  232. De là je monte aux Cieux, et parcourant les airs, v.148 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  233. Je dors ; et mon sommeil est un enchantement. v.149 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  234. Je fais le tout en badinant ; v.150 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  235. Que vous dirai-je enfin : Tous les traits les plus beaux, v.166 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  236. Puisque nous manquons de Musiciens, je vais chanter moi seul une espèce d'Opéra en raccourci. (Acte 3, scène 6, GUSMAND)

Dans les 1907 textes du corpus, il y a 18 textes (soit une présence dans 0,94 % des textes) dans lesquels il y a 4446 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 247,00 occurences par texte.

Titres Acte 1 Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Total
1 LA JOUEUSE8587987668414
2 LA NOCE INTERROMPUE1450000145
3 LA NOCE INTERROMPUE11000011
4 LES MAL-ASSORTIS661700083
5 LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOS?100001
6 LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉ114105000219
7 LE D?PART DES COM?DIENS40000040
8 LE DÉPART DES COMÉDIENS11000011
9 LE CHEVALIER JOUEUR21102059106288
10 LE N?GLIGENT3313114800312
11 LE NÉGLIGENT502007
12 L'ESPRIT DE CONTRADICTION1870000187
13 LA RÉCONCILIATION NORMANDE9594895657391
14 LE JALOUX HONTEUX7782547449336
15 LES ADIEUX DES OFFICIERS41000041
16 LES ADIEUX DES OFFICIERS34000034
17 LE MARIAGE FAIT ET ROMPU90948200266
18 LE FAUX INSTINCT69494500163
19 LE FAUX INSTINCT6040010
20 LE FAUX SINCÈRE75116739472430
21 LE FAUX HONN?TE HOMME10211410100317
22 LE DÉDIT1290000129
23 LA MALADE SANS MALADIE7469615257313
24 LE DOUBLE VEUVAGE297911200220
25 LA JOUEUSE060006
26 LES MAL-ASSORTIS05600056
27 LE DOUBLE VEUVAGE01150016
  Total154012028844114094446

 

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