Occurences de l'expression

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pour DUMAS, Alexandre

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DON JUAN DE MARANA (1836)

  1. Baisse un instant les yeux, archange, et me regarde !... v.2 (Acte 1, scène 1, LE MAUVAIS ANGE)
  2. Depuis que mon orgueil, contre Dieu, vainement v.3 (Acte 1, scène 1, LE MAUVAIS ANGE)
  3. Entreprit de lutter, et que, pour châtiment, v.4 (Acte 1, scène 1, LE MAUVAIS ANGE)
  4. Me suivant au plus bas de ma chute profonde, v.5 (Acte 1, scène 1, LE MAUVAIS ANGE)
  5. Tu posas sur mon sein ton pied lourd comme un monde, v.6 (Acte 1, scène 1, LE MAUVAIS ANGE)
  6. Ont mené lentement tant de douleurs mortelles, v.10 (Acte 1, scène 1, LE MAUVAIS ANGE)
  7. Se ranime à la plainte et s'ouvre à la prière !... v.14 (Acte 1, scène 1, LE MAUVAIS ANGE)
  8. Car c'est trop de douleurs, même pour un damné !... v.20 (Acte 1, scène 1, LE MAUVAIS ANGE)
  9. Mais voici ce que Dieu me permet de te dire : v.26 (Acte 1, scène 1, LE BON ANGE)
  10. Saint Pierre le reçut et le mena vers Dieu, v.32 (Acte 1, scène 1, LE BON ANGE)
  11. Qui, lui tendant les bras, lui dit : « Comme un archange, v.33 (Acte 1, scène 1, LE BON ANGE)
  12. Combien le coeur de l'homme est faible à résister ; v.44 (Acte 1, scène 1, LE BON ANGE)
  13. Que, sans être poussé par Satan vers l'abîme, v.49 (Acte 1, scène 1, LE BON ANGE)
  14. De son propre penchant il commette un grand crime. v.50 (Acte 1, scène 1, LE BON ANGE)
  15. Dieu dit : « Il sera fait comme vous le voulez. » v.55 (Acte 1, scène 1, LE BON ANGE)
  16. Et, depuis ce moment, céleste sentinelle, v.58 (Acte 1, scène 1, LE BON ANGE)
  17. Immobile, debout, et sans fermer les yeux. v.60 (Acte 1, scène 1, LE BON ANGE)
  18. Ah ! Merci : maintenant, lâche esclave de Dieu, v.67 (Acte 1, scène 1, LE MAUVAIS ANGE)
  19. La vengeance pour lui n'aura plus de longs charmes, v.73 (Acte 1, scène 1, LE MAUVAIS ANGE)
  20. Et mon oeil a saigné ses plus sanglantes larmes. v.74 (Acte 1, scène 1, LE MAUVAIS ANGE)
  21. Ou je me trompe fort, ou bien, par lui, la loi v.79 (Acte 1, scène 1, LE MAUVAIS ANGE)
  22. Allons, Christoval, assez de xérès et de porto comme cela ! (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  23. C'est boire en muletier et non en gentilhomme. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  24. Me voilà, Monseigneur !... (Acte 1, scène 2, CAROLINA)
  25. Alors décidément, Don Juan, tu me l'enlèves ? (Acte 1, scène 2, DON CHRISTOVAL)
  26. Et pourquoi me quittes-tu, infidèle ? (Acte 1, scène 2, DON CHRISTOVAL)
  27. Parce que, depuis trois jours que nous nous connaissons, il y en a deux que je ne t'aime plus, et un que je te déteste. (Acte 1, scène 2, CAROLINA)
  28. Plains-toi encore de la fausseté des femmes, Christoval ! (Acte 1, scène 2, DON MANUEL)
  29. Cela tombe admirablement bien ; car, pendant le dîner, je me suis fiancé à la Juana. (Acte 1, scène 2, DON CHRISTOVAL)
  30. J'aime Don Juan et pas un autre. (Acte 1, scène 2, VITTORIA)
  31. Sur mon honneur, voilà un trait merveilleux et qui demande récompense. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  32. Si tu as quelque chose à me donner, Monseigneur, donne-moi ton poignard. (Acte 1, scène 2, VITTORIA)
  33. Si tu fais de tels cadeaux à la femme que tu n'aimes plus, que donneras-tu à celle que tu commences à aimer ? (Acte 1, scène 2, CAROLINA)
  34. Je lui donnerai une fois ce qu'elle me montrera du doigt, deux fois ce qu'elle me demandera des yeux, et trois fois ce qu'elle exigera des lèvres. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  35. Je ne veux pas que tu me donnes, je veux que tu me rendes. (Acte 1, scène 2, CAROLINA)
  36. Si j'étais roi, voilà un baiser qui me coûterait une province. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  37. Mais, comme tu n'es que comte, je me contenterai d'un de tes châteaux. (Acte 1, scène 2, CROLINA)
  38. Non ; seulement, ils sont à moi comme les Espagnes sont à l'infant. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  39. Mais ton frère aîné, ce me semble. (Acte 1, scène 2, DON MANUEL)
  40. Eh bien, je crois, Dieu me pardonne ! qu'il est descendu sur la terre. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  41. Monseigneur Don Juan, votre père se meurt. (Acte 1, scène 2, LE DOMESTIQUE)
  42. Adieu, Don Juan ; tu es un impie, et tu perdrais l'âme d'une sainte en soufflant dessus. (Acte 1, scène 2, JUANA)
  43. Adieu, Don Juan ; j'espère que Dieu me pardonnera dans l'autre monde de t'avoir aimé un instant dans celui-ci. (Acte 1, scène 2, CAROLINA)
  44. Et toi, Vittoria, tu ne me dis rien ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  45. Si fait ; je te dis que, tel que tu es, Don Juan, maudit et damné d'avance, je t'aime ; et je te dis encore que, si Carolina vient au rendez-vous que tu lui donnes, foi d'Espagnole, je la tuerai. (Acte 1, scène 2, VITTORIA)
  46. Adieu, jeunes fous et belles courtisanes, qui jouez comme des enfants avec des baisers et des poignards, sans savoir ce qu'on en peut faire ; partez avec vos flambeaux, vos rires et votre bruit, et laissez-moi seul et dans l'obscurité : mes pensées ont besoin de silence et de ténèbres. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  47. Puissent, cette nuit, mes richesses, mes châteaux et mes titres ne pas s'évanouir comme vous !... (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  48. Mon père ne me demande pas, je m'en doutais ; il demande Don Mortès, je m'en doutais encore. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  49. Allons, Don Juan, il ne s'agit plus de séduire une jolie femme ou de combattre un brave cavalier ; plus de paroles dorées, plus de bottes secrètes : tu as affaire à un prêtre, parle-lui la sainte langue de l'Église. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  50. N'avez-vous pas quelques minutes à me consacrer, mon père ? (Acte 1, scène 4, DON JUAN)
  51. Mais en même temps fougueux et passionné. (Acte 1, scène 4, DON JUAN)
  52. Cela lui a fait faire de grandes armes en Italie, Monseigneur. (Acte 1, scène 4, DOM MORTÈS)
  53. Il a toujours obéi aux ordres de son roi, comme doit le faire un bon Castillan. (Acte 1, scène 4, DOM MORTÈS)
  54. Certes ; mais il n'a pas toujours suivi les commandements de Dieu, comme aurait dû le faire un bon catholique. (Acte 1, scène 4, DON JUAN)
  55. Je ferai tout pour l'amener là. (Acte 1, scène 4, DOM MORTÈS)
  56. Il y a un péché qui doit lourdement charger sa conscience. (Acte 1, scène 4, DON JUAN)
  57. Je ne sais quelle esclave mauresque, gitane ou bohémienne, qu'il avait ramenée d'Afrique, un fils qu'il a traité comme mon frère, et à qui il a permis de s'appeler Don Josès, comme je m'appelle Don Juan ? (Acte 1, scène 4, DON JUAN)
  58. Eh bien, mon père, voilà ce dont il est urgent qu'il se repente pour le salut de son âme ; et il se repentira certainement, si un saint homme comme vous lui reproche sa faiblesse pour cet enfant, s'il lui défend de le revoir avant sa mort, et s'il lui présente ce sacrifice comme une expiation de sa faute. (Acte 1, scène 4, DON JUAN)
  59. Parce que, comme un païen et un hérétique qu'il est, il dissiperait les richesses des Marana en des jeux de cartes et de dés, au lieu d'en doter de saints couvents, comme je le ferais, moi... en orgies avec de jeunes étudiants, au lieu de donner une châsse d'argent à Saint-Jacques de Compostelle, et une chape d'or à Notre-Dame del Pilar, comme je le ferais, moi... enfin, en débauches avec de belles courtisanes du démon, au lieu de récompenser largement les saints hommes qui se dévouent au salut et à la consolation des mourants, comme je ferais encore, moi... (Acte 1, scène 4, DON JUAN)
  60. Il chante des chants mauresques sur une guitare grenadine, aux pieds de je ne sais quelle Teresina, qu'il séduit en lui faisant croire qu'elle sera sa femme, et cela au lieu d'accourir ici pour prier et pleurer avec moi au chevet du lit mortuaire... (Acte 1, scène 4, DON JUAN)
  61. Et voilà ce qu'il faut que mon père sache de votre bouche ; car, si au moment de mourir... (Acte 1, scène 4, DON JUAN)
  62. la faiblesse humaine est si grande à l'heure suprême !... (Acte 1, scène 4, DON JUAN)
  63. il allait, ce qui est possible, légitimer ce bâtard... (Acte 1, scène 4, DON JUAN)
  64. Oui, il a fait le grand, le généreux, le magnanime... (Acte 1, scène 4, DON JUAN)
  65. Il vous a dit, n'est-ce pas, qu'il me laisserait la seigneurie d'Olmedo ou d'Aranda, qui rapportent ensemble cinq cents réaux et vingt-cinq maravédis de rente ? (Acte 1, scène 4, DON JUAN)
  66. puis encore, peut-être, qu'il consentirait à ce que l'on continuât de m'appeler Don ; c'est-à dire qu'il me fait l'aumône d'un morceau de pain et d'une épée... (Acte 1, scène 4, DON JUAN)
  67. Le digne, le noble, l'excellent fils, qui dispose de la succession paternelle du vivant même de son père !... (Acte 1, scène 4, DON JUAN)
  68. Eh bien, moi, Monseigneur, je ne lui en ai écrit qu'une, mais je suis sûr du messager qui la porte. (Acte 1, scène 4, DOM MORTÈS)
  69. Que ne me disais-tu cela plus tôt, tu m'aurais épargné depuis une demi-heure cette comédie que je joue !... (Acte 1, scène 4, DON JUAN)
  70. et cela, non pas parce qu'il est le fils d'une bohémienne, non pas parce qu'il est un païen, non pas parce qu'il déshonorerait mon nom dans l'autre monde, dont je m'inquiète fort peu ; mais parce que, dans celui-ci, il me prendrait mon titre de comte, dont j'ai besoin pour faire grande et noble figure par les Espagnes... (Acte 1, scène 4, DON JUAN)
  71. Mes richesses, qu'il me faut pour acheter l'amour qu'on ne voudra pas me donner, et mes dix mille vassaux, qui me sont nécessaires pour m'assurer l'impunité que la justice se lassera peut-être de me vendre... (Acte 1, scène 4, DON JUAN)
  72. Souviens-toi que je m'appelle Don Juan, et qu'un de mon nom, si ce n'est de ma race, est descendu vivant en enfer, y a soupé avec un commandeur qu'il avait tué après avoir déshonoré sa fille ; que j'ai toujours été jaloux de la réputation de cet homme, comme le roi Charles-Quint de celle du roi François Ier... (Acte 1, scène 4, DON JUAN)
  73. Afin que le diable ne sache lui-même qui préférer de Don Juan Tenorio ou de Don Juan de Marana... (Acte 1, scène 4, DON JUAN)
  74. Priez pour vous-même, mon père. (Acte 1, scène 4, DON JUAN)
  75. Tu as enfin rencontré un adversaire digne de toi ; il est fâcheux que ce soit sous la robe d'un moine ; car je m'entends mieux à me servir de l'épée que du poignard. (Acte 1, scène 5, DON JUAN)
  76. Que veux-tu faire de cette encre et de cette plume ?... (Acte 1, scène 5, DON JUAN)
  77. Tu tires un parchemin de ta poitrine ; ne mets pas la plume aux mains de mon père, ou, si tu le fais, tu vois bien que c'est toi qui cherches ta destinée, que c'est toi qui vas au-devant du malheur que j'ai voulu éviter... (Acte 1, scène 5, DON JUAN)
  78. Une seconde encore, et il ne me restera rien... (Acte 1, scène 5, DON JUAN)
  79. Le mauvais ange des Marana devait reprendre, disait-on, sa liberté, lorsqu'un crime serait commis par un Marana. (Acte 1, scène 5, DON JUAN)
  80. Eh bien, le crime est commis, le mauvais ange est libre. (Acte 1, scène 5, DON JUAN)
  81. J'attendais une réponse du ciel et la voilà qui me vient de la tombe : c'est la voix de mon père. (Acte 1, scène 5, DON JUAN)
  82. Pourquoi cette voix me fait elle tressaillir jusqu'au fond des entrailles ? (Acte 1, scène 5, DON JUAN)
  83. pourquoi me sentai-je malgré moi tout prêt à lui obéir ? (Acte 1, scène 5, DON JUAN)
  84. c'est qu'on m'a dit quand j'étais enfant : « Cet homme est ton père, et tu dois obéir à ton père. » (Acte 1, scène 5, DON JUAN)
  85. Préjugés de l'enfance, qui s'enracinent au coeur de l'homme !... (Acte 1, scène 5, DON JUAN)
  86. Poitrine de lion où bat un coeur de femme, obéis ! (Acte 1, scène 5, DON JUAN)
  87. Me voilà, mon père... (Acte 1, scène 5, DON JUAN)
  88. Merci, Satan ! (Acte 1, scène 5, DON JUAN)
  89. La terre aurait recouvert cette face vénérable sans que la dernière expression de ses traits fût restée éternellement en ma mémoire... (Acte 1, scène 6, DON JOSÈS)
  90. Laisse-moi pleurer, frère, car j'ai le coeur plein de sanglots et de larmes... (Acte 1, scène 6, DON JOS?S)
  91. J'aurais quitté ma vie si j'avais cru que mon âme vînt plus vite ! (Acte 1, scène 6, DON JOSÈS)
  92. Elle est belle parmi les belles, comme mon père était bon entre tous... (Acte 1, scène 6, DON JOSÈS)
  93. Si j'avais pu voir sa bouche se poser sur ses beaux cheveux blancs, comme ces roses des Pyrénées qui fleurissent dans la neige, oh ! (Acte 1, scène 6, DON JOS?S)
  94. Oublieux, tu ne te rappelles donc pas combien de fois, enfants tous deux, nous avons écouté avec effroi le bruit du torrent qui roule au pied de ces murs, et dont l'eau parfois semblait se plaindre, comme une âme errante et qui demande des prières ? (Acte 1, scène 6, DON JUAN)
  95. Oui, et alors, comme aujourd'hui, esprit dégagé des liens terrestres, tu oubliais les choses les plus nécessaires à la vie, comme de se reposer quand on est las, et de manger quand on a faim. (Acte 1, scène 6, DON JUAN)
  96. Assieds-toi devant une table, et je te servirai comme je dois le faire, mon aîné, mon seigneur, mon maître... (Acte 1, scène 6, DON JUAN)
  97. Oui, tu as raison, j'aurais bien besoin de réparer mes forces : il y a trois jours que je marche sans m'arrêter ; il y a vingt-quatre heures que je n'ai rien pris ; mais, si pendant ce temps, mon père... (Acte 1, scène 6, DON JOSÈS)
  98. Cette fois, je ne me trompe pas ; dis ce que tu voudras, frère, mais c'est sa voix. (Acte 1, scène 6, DON JOSÈS)
  99. Me voilà, père, me voilà ! (Acte 1, scène 6, DON JOS?S)
  100. Maintenant, je te permets de l'embrasser. (Acte 1, scène 6, DON JUAN)
  101. Qui est-ce qui me parle là ? (Acte 1, scène 7, DON JUAN)
  102. Qui me dit que j'ai mal fait ? (Acte 1, scène 7, DON JUAN)
  103. Quel est cet ennemi qui vit en moi pour me donner des conseils contre moi ? (Acte 1, scène 7, DON JUAN)
  104. Elle est comme Don Josès, elle arrive trop tard. (Acte 1, scène 7, DON JUAN)
  105. Oui, pour toi, si tu veux, commence un nouvel être : v.81 (Acte 1, scène 7, LE BON ANGE)
  106. Garde à toi seul, Don Juan, un immense héritage. v.91 (Acte 1, scène 7, LE MAUVAIS ANGE)
  107. Et Josès, libre, heureux près de sa jeune femme, v.96 (Acte 1, scène 7, LE BON ANGE)
  108. Te dressera, Don Juan, un autel dans son âme, v.97 (Acte 1, scène 7, LE BON ANGE)
  109. Ses fils de ta maison augmenteront l'honneur, v.101 (Acte 1, scène 7, LE MAUVAIS ANGE)
  110. Et sa femme, à l'autel, devenant ta vassale, v.102 (Acte 1, scène 7, LE MAUVAIS ANGE)
  111. Mais ce n'est qu'un enfant aux flammes ingénues, v.105 (Acte 1, scène 7, LE BON ANGE)
  112. Pourquoi son jeune sein s'enfle comme son onde, v.108 (Acte 1, scène 7, LE BON ANGE)
  113. Avec un teint blanc et vermeil, v.113 (Acte 1, scène 7, LE MAUVAIS ANGE)
  114. Avec de longs baisers, brûlants comme une flamme, v.114 (Acte 1, scène 7, LE MAUVAIS ANGE)
  115. Et des regards ardents qui pénètrent dans l'âme v.115 (Acte 1, scène 7, LE MAUVAIS ANGE)
  116. Comme deux rayons de soleil. v.116 (Acte 1, scène 7, LE MAUVAIS ANGE)
  117. De cette vie, un jour, tu sauras le mensonge, v.118 (Acte 1, scène 7, LE BON ANGE)
  118. Et tu me chercheras d'un douloureux regard ; v.119 (Acte 1, scène 7, LE BON ANGE)
  119. Et tu m'appelleras comme un vaincu sans armes, v.120 (Acte 1, scène 7, LE BON ANGE)
  120. Avec des sanglots et des larmes ; v.121 (Acte 1, scène 7, LE BON ANGE)
  121. Dis à un écuyer et à douze hommes d'armes de venir me rejoindre à la maison du parc, où j'ai, ce matin, un rendez-vous avec Carolina. (Acte 1, scène 8, DON JUAN)
  122. Retiens bien ceci, esclave, afin de ne plus tomber dans la même faute : je suis le fils unique du comte, le seul héritier de sa famille, et quiconque dira que Josès est mon frère en a menti. (Acte 1, scène 8, DON JUAN)
  123. Madame ? (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  124. Prodigieusement ! (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  125. Est-ce que le livre que lit madame l'ennuie ? (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  126. Des vertus de très grande et très noble dame Pénélope, épouse de Monseigneur Ulysse, roi d'Ithaque. (Acte 2, scène 1, TERESINA)
  127. Pardon, Señora, elle les a aimés chacun leur tour : le premier, un peu ; le second, beaucoup, et le troisième, passionnément ; la progression ordinaire. (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  128. C'est toujours le dernier qu'on aime davantage. (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  129. Mais le plus joli de tout cela, madame, c'est qu'un jour, en se promenant au bord de la mer, elle trouva sur le rivage un vase de grès scellé avec du plomb ; elle s'approcha de ce vase, et elle entendit une petite voix plaintive qui en sortait ; elle le fit briser aussitôt, et elle se trouva en face d'un beau génie qui lui dit de souhaiter trois choses, et qu'elles seraient accomplies... (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  130. Quand nous nous promènerons au bord de la mer, il faudra bien regarder ! (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  131. Parce que, comme la princesse Boudour, nous trouverons peut-être un génie. (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  132. Et quels sont les trois souhaits que tu formeras ? (Acte 2, scène 1, TERESINA)
  133. Moi, je n'en formerai qu'un. (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  134. Celui d'être à la place de Madame. (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  135. Car, lorsqu'on est jeune et jolie, ce ne sont plus trois souhaits qu'on peut former, ce sont mille caprices qu'on peut avoir. (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  136. Croyez-moi, señora, l'éventail d'une jolie femme est plus puissant que la baguette d'une fée. (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  137. Et comment cela ? (Acte 2, scène 1, TERESINA)
  138. Vous êtes à la promenade, un jeune seigneur passe et vous salue ; s'il ne vous convient pas, vous regardez dédaigneusement les dessins ; cela veut dire clairement : « Passez au large, mon beau seigneur, car vous n'obtiendrez rien de nous. » (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  139. Alors, comme vous ne pouvez pas tout de suite lui rendre son salut, vous vous couvrez la figure ainsi, comme si vous ne vouliez pas le voir, et vous le regardez à travers les branches ; cela signifie : « Vous êtes assez de notre goût, mon gentilhomme, et, si votre naissance et votre fortune répondent à votre tournure, on aura peut-être la faiblesse de vous aimer. » (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  140. Le gentilhomme comprend cela comme si une duègne venait de le lui dire à l'oreille ; dix minutes après, il repasse, et trouve que la señora, en partant, a oublié son éventail sur sa chaise ; il s'approche de l'éventail, le prend, le porte à ses lèvres, et l'éventail lui dit : « Ma maîtresse ne vous voit pas avec indifférence ; rapportez-moi chez elle, car elle serait désolée de me perdre. » (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  141. Vous entendez une sérénade sous votre balcon ; c'est votre éventail qui revient et qui vous dit : « Ma belle maîtresse, je suis aux mains d'un seigneur qui vous aime ; voyez comme il m'embrasse après chaque couplet ; c'est que vos jolies mains m'ont touché ; maintenant, répétez la ritournelle de l'air que la musique vient d'exécuter... (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  142. Ne vous ennuyez pas trop de nous, bientôt nous viendrons vous remercier. (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  143. En effet, dix minutes après, on entend des pas dans le corridor ; c'est un page qui annonce le seigneur Don Ramire Mendoce ou Don Alphonse, c'est notre gentilhomme. » (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  144. Il entre ; vous examinez son costume, pour voir s'il est riche et de bon goût ; vous regardez son page, pour voir s'il a une livrée ; vous jetez un coup d'oeil sur sa litière, pour voir si elle a des armoiries ; et, s'il est beau, s'il est riche, s'il est noble, vous lui dites : « Je veux trois choses », et il vous les donne !... (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  145. Vraiment ? (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  146. Oui, j'étais assise à la porte du parc qui donne sur la route de Santa-Cruz, lorsque je vis passer un beau cavalier ; ce devait être un grand seigneur, car il était suivi d'un écuyer et de plusieurs hommes d'armes ; il me salua en passant ; alors je me sentis tellement rougir, que je me cachai derrière mon éventail. (Acte 2, scène 1, TERESINA)
  147. Tu comprends que je ne l'attendis pas, et même je rentrai si vite (Acte 2, scène 1, TERESINA)
  148. J'espère bien que ce jeune seigneur n'y a pas même fait attention, car ce fut un oubli et pas autre chose ; demain, dès le matin, Paquita, tu iras le chercher à la petite porte du parc. (Acte 2, scène 1, TERESINA)
  149. Voulez-vous que je la referme ? (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  150. Venez tout doucement. (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  151. Je le reconnais à sa plume rouge. (Acte 2, scène 1, TERESINA)
  152. En me promenant ce soir au rivage, v.129 (Acte 2, scène 1, DON JUAN)
  153. Dites-moi comment finir cette affaire : v.133 (Acte 2, scène 1, DON JUAN)
  154. Heureusement que nous sommes enfermées dans ce vieux château, et qu'il n'y a pas à craindre que ce cavalier y entre ! (Acte 2, scène 1, TERESINA)
  155. Oui, très heureusement ! (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  156. Fermez cette porte, Paquita ! (Acte 2, scène 1, TERESINA)
  157. Mais, comme mon maître part demain, il désirerait parler ce soir à la camérière. (Acte 2, scène 1, HUSSEIN)
  158. Vous ne pouvez le laisser entre les mains de ce jeune homme, ce serait lui donner des espérances. (Acte 2, scène 1, PAQUITA)
  159. Paquita, je me retire dans ma chambre... (Acte 2, scène 1, TERESINA)
  160. si je connais bien mes Espagnes, tu es Andalouse ; si je n'ai point oublié ma science des âges, tu as vingt-cinq ans, et, si je sais toujours lire dans les yeux, tu as déjà trahi un mari, trompé deux amants, et perdu trois maîtresses. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  161. Comme une mine d'or. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  162. Comme le roi. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  163. N'aime pas. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  164. Qu'elle aime. (Acte 2, scène 2, PAQUITA)
  165. Croit aimer. (Acte 2, scène 2, PAQUITA)
  166. Et elle n'avait pas de femme de chambre. (Acte 2, scène 2, PAQUITA)
  167. Ne me reconduis-tu pas ? (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  168. mais timide comme un écolier... (Acte 2, scène 3, PAQUITA)
  169. Vraiment ?... (Acte 2, scène 3, TERESINA)
  170. De qui vouliez-vous qu'il me parlât ? (Acte 2, scène 3, PAQUITA)
  171. Que vous étiez belle comme une madone. (Acte 2, scène 3, PAQUITA)
  172. Qu'il vous aimait comme un fou. (Acte 2, scène 3, PAQUITA)
  173. Aidez-moi à me déshabiller, Paquita. (Acte 2, scène 3, TERESINA)
  174. Remets cette cassette où tu l'as prise. (Acte 2, scène 3, TERESINA)
  175. Mais je ne sais où est logé le comte, moi, et il me semble qu'il sera temps demain matin. (Acte 2, scène 3, PAQUITA)
  176. Comme ces perles iraient à votre cou ! (Acte 2, scène 3, PAQUITA)
  177. Malheureusement, nous ne pouvons pas accepter ce qu'il nous donne. (Acte 2, scène 3, TERESINA)
  178. Oui ; mais tu sais que Don Josès aime la vie retirée, et ce sont des bijoux à porter à la cour. (Acte 2, scène 3, TERESINA)
  179. Madame veut-elle que je la déshabille ? (Acte 2, scène 3, PAQUITA)
  180. Madame me permet-elle de me retirer ? (Acte 2, scène 3, PAQUITA)
  181. Comme madame voudra. (Acte 2, scène 3, PAQUITA)
  182. Je puis du moins les garder cette nuit, les essayer même ; car je suis seule, et personne ne peut me voir : ce sera comme un songe doré dans ma vie, et une fois je me serai vue riche et parée à l'égal d'une reine ! (Acte 2, scène 4, TERESINA)
  183. « Une fleur dans tes cheveux », me dit Don Josès. (Acte 2, scène 4, TERESINA)
  184. Comme les rameaux d'un saule, v.151 (Acte 2, scène 4, LE MAUVAIS ANGE)
  185. l'air que je respire est de flamme... (Acte 2, scène 4, TERESINA)
  186. Me voilà. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  187. Vos paroles vibrent dans ma poitrine, comme si elles étaient celles du mauvais esprit... (Acte 2, scène 5, TERESINA)
  188. n'est-ce pas qu'ils vous ont, comme une parole magique, ouvert la porte de ces jardins enchantés, aux fleurs d'émeraudes et aux fruits d'or ?... (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  189. Vous étiez la plus belle de ces femmes, et toutes les femmes étaient jalouses. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  190. Aime-moi seulement, Teresina, et je te bâtis sur le mot je t'aime, un palais à rendre une fée jalouse. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  191. Teresina, je vous aime ! (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  192. Je vous aime comme jamais je n'aimai aucune femme, comme jamais vous ne fûtes aimée d'aucun homme. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  193. Merci, mon_Dieu, merci ! (Acte 2, scène 5, TERESINA)
  194. Allons, Don Juan, voici l'heure ; il s'agit de céder la place ou de la garder ; car, Dieu me pardonne ! (Acte 2, scène 6, DON JUAN)
  195. Et me voilà, mêlant ma lumière à ton ombre, v.177 (Acte 2, scène 6, LE BON ANGE)
  196. Veux-tu revoir le jour, suis mes pas, prends ma main, v.179 (Acte 2, scène 6, LE BON ANGE)
  197. Et je te prêterai mes ailes v.181 (Acte 2, scène 6, LE BON ANGE)
  198. L'homme à son sort mortel peut enchaîner un ange ; v.184 (Acte 2, scène 6, LE BON ANGE)
  199. S'il est fermé pour toi, pour moi n'a plus de charmes, v.186 (Acte 2, scène 6, LE BON ANGE)
  200. Et que mon coeur divin contient assez de larmes v.187 (Acte 2, scène 6, LE BON ANGE)
  201. Non, pour se voir enlever sa femme. (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
  202. Si cet homme n'est pas le démon, c'est au moins la créature humaine qui lui ressemble le plus. (Acte 2, scène 7, PAQUITA)
  203. Oui, je suis revenu en toute hâte ; je ne sais quel pressentiment me poussait vers Villa-Mayor. (Acte 2, scène 8, DON JOSÈS)
  204. Merci, vous ne vous êtes pas trompé, Don Josès ; la voix vous disait vrai, et votre retour m'a sauvée ! (Acte 2, scène 8, TERESINA)
  205. Comment cela ? (Acte 2, scène 8, DON JOSÈS)
  206. Oui ; mais il a désiré me remercier. (Acte 2, scène 8, TERESINA)
  207. À sa place, j'eusse eu le même désir, surtout si j'avais seulement vu l'ombre de la châtelaine... (Acte 2, scène 8, DON JOSÈS)
  208. Mais je suis femme, Don Josès, vous me pardonnerez, n'est-c e pas ? (Acte 2, scène 8, TERESINA)
  209. Voyez comme ces diamants sont beaux !... (Acte 2, scène 8, TERESINA)
  210. Avant de les lui renvoyer, j'ai voulu essayer comment une telle parure m'irait... (Acte 2, scène 8, TERESINA)
  211. Il faut que ces bijoux soient enchantés, car à peine ont-ils été sur mon front, sur mon cou, qu'un nuage a passé sur mes yeux, que toutes mes idées ont été perdues, qu'une voix est venue bruire à mon oreille, me parlant de titres, de richesses, de triomphes. (Acte 2, scène 8, TERESINA)
  212. Quand je suis revenue de ce délire, cet homme, cet étranger, ce démon tentateur était là, à mes genoux, à mes pieds... (Acte 2, scène 8, TERESINA)
  213. J'ai résisté, Don Josès ; mais il y avait un accent infernal, une magie enivrante, un entraînement fascinateur dans tout ce qu'il disait... (Acte 2, scène 8, TERESINA)
  214. Il n'y a qu'un homme dans toutes les Espagnes à qui Satan ait accordé ce pouvoir, Teresina... (Acte 2, scène 8, DON JOSÈS)
  215. Comment appelez-vous cet étranger ? (Acte 2, scène 8, DON JOS?S)
  216. voilà pourquoi il n'a pas même demandé quel était l'assassin de cette courtisane dont il allait chercher l'amour et dont il n'a trouvé que le cadavre... (Acte 2, scène 8, DON JOSÈS)
  217. Je devrais à cette heure être ta femme, si la lettre qui te rappelait au lit de mort de ton père n'était venue nous séparer presque au pied de l'autel ; sans cette lettre, je t'appartiendrais maintenant... (Acte 2, scène 8, TERESINA)
  218. Eh bien, Don Josès, appelle le chapelain, qu'à l'instant même il nous unisse... (Acte 2, scène 8, TERESINA)
  219. Une fois ta femme, oh ! (Acte 2, scène 8, TERESINA)
  220. Eh bien, ma belle Teresina, allez mettre votre voile blanc, et nous le troquerons contre un manteau de cour ; allez parer votre front virginal d'une branche d'oranger, et nous l'échangerons contre une couronne de comtesse. (Acte 2, scène 8, DON JOSÈS)
  221. Je ne reverrai plus cet homme, n'est-ce pas ? (Acte 2, scène 8, TERESINA)
  222. Je ne me suis pas senti le courage d'y assister ; et, comme depuis longtemps je comptais visiter les domaines de mes aïeux, je me suis mis en route, et j'ai commencé par mon château de Villa-Mayor. (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  223. Est-ce le château seulement que tu es venu visiter ? (Acte 2, scène 9, DON JOSÈS)
  224. Tu en parles comme un enthousiaste... (Acte 2, scène 9, DON JOSÈS)
  225. J'en parle comme un amant. (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  226. Eh bien, j'aime ta fiancée, Don Josès. (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  227. Mais je sais aussi que tu m'aimes, frère ; je sais qu'il y a des liens de nature que tu ne voudrais pas rompre. (Acte 2, scène 9, DON JOSÈS)
  228. Et, pour cet amour fraternel, à cause de ces liens de nature, il faut que je dise à mon sang de cesser de battre ; et, si mon sang est indocile, si mon coeur est rebelle, s'ils refusent d'obéir à ma volonté humaine, j'irai implorer l'assistance divine, je demanderai aux macérations du cloître d'éteindre mes passions, je revêtirai le cilice pour que les douleurs du corps me fassent oublier les tortures de l'âme... (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  229. J'userai mes genoux à prier Dieu de m'ôter du coeur cet amour qu'il m'y aura mis ?... (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  230. Ce serait un miracle à mettre toutes les Espagnes en joie ! (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  231. J'aime Teresina, te dis-je, et, sur ma foi de gentilhomme, elle sera à moi ! (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  232. Alors, c'est une lutte que tu me proposes ?... (Acte 2, scène 9, DON JOSÈS)
  233. Mais je l'aime plus que tu ne peux l'aimer... (Acte 2, scène 9, DON JOSÈS)
  234. Mes droits sont sacrés. (Acte 2, scène 9, DON JOSÈS)
  235. Tu veux me prendre ma place dans le coeur de Teresina, comme tu l'avais prise dans la maison de mon père... (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  236. Je dis qu'un aventurier peut bien se glisser dans le sein d'une famille, ou dans le coeur d'une femme, escroquer un titre ou voler un amour... (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  237. Me voilà !... (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  238. Don Juan, Don Juan, tu te rappelles trop que je suis ton frère, et pas assez que je suis gentilhomme. (Acte 2, scène 9, DON JOSÈS)
  239. Tu en as menti, Don Josès, tu n'es ni l'un ni l'autre. (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  240. Toi, gentilhomme ? (Acte 2, scène 10, DON JUAN)
  241. Et où est ta lettre d'affranchissement, esclave ? (Acte 2, scène 10, DON JUAN)
  242. Il y a... que cet homme vous avait dit qu'il était noble, n'est-ce pas ? (Acte 2, scène 10, DON JUAN)
  243. Eh bien, cet homme, c'était un vassal et un serf, et voilà tout. (Acte 2, scène 10, DON JUAN)
  244. Holà, messieurs ! (Acte 2, scène 10, DON JUAN)
  245. Dépouille ces vêtements, qui sont ceux d'un gentilhomme.. (Acte 2, scène 10, DON JUAN)
  246. ... et revêts la livrée d'un valet ; et, à l'avenir, n'approche plus de cette femme ; sois aveugle quand elle paraît, sourd quand elle parle, muet quand elle questionne... (Acte 2, scène 10, DON JUAN)
  247. ; car cette femme est à moi !... (Acte 2, scène 10, DON JUAN)
  248. Vous voyez que cet homme est fou, mes maîtres ; emmenez-le ! (Acte 2, scène 10, DON JUAN)
  249. Mes hommes d'armes ? (Acte 2, scène 11, DON JUAN)
  250. Ferme cette porte derrière nous ! (Acte 2, scène 11, DON JUAN)
  251. Notre-Dame de la Garde, ayez pitié de moi ! (Acte 2, scène 12, PAQUITA)
  252. Abandonné des hommes !... (Acte 2, scène 13, DON JOSÈS)
  253. Me voilà, maître... (Acte 2, scène 14, LE MAUVAIS ANGE)
  254. J'étais en train d'escorter en enfer l'âme de doña Vittoria ; c'est de la besogne que m'avait donnée votre frère. (Acte 2, scène 14, LE MAUVAIS ANGE)
  255. Démon, il faut que je me venge ! (Acte 2, scène 14, DON JOSÈS)
  256. Ouvre-moi ces portes ; donne-moi une épée, un poignard, une arme quelconque, et mène-moi sur le chemin où il doit passer. (Acte 2, scène 14, DON JOSÈS)
  257. Pour qu'il vous fasse arrêter de nouveau par ses hommes d'armes, et conduire au gibet ? (Acte 2, scène 14, LE MAUVAIS ANGE)
  258. Battu et pendu dans le même jour ? (Acte 2, scène 14, LE MAUVAIS ANGE)
  259. Tout ce que le corps d'un homme en contient, jusqu'à la dernière goutte. (Acte 2, scène 14, DON JOSÈS)
  260. Y aura-t-il une âme perdue ? (Acte 2, scène 14, LE MAUVAIS ANGE)
  261. Allons, je vois que je puis me mêler de la chose. (Acte 2, scène 14, LE MAUVAIS ANGE)
  262. Il faut d'abord que vous soyez reconnu par votre père pour son fils, afin que vous soyez reconnu par votre frère pour gentilhomme. (Acte 2, scène 14, LE MAUVAIS ANGE)
  263. Le corps meurt, mais l'âme survit ; or, l'âme, ce sont les passions, et chaque homme a eu une passion dont il a fait son âme : l'ambitieux, le trône ; l'avare, son trésor ; l'envieux, sa haine. (Acte 2, scène 14, LE MAUVAIS ANGE)
  264. En conjurant une âme au nom de la passion qui l'a animée, l'âme vous entend et remonte de l'enfer, ou redescend du ciel pour animer le corps ; or, l'âme du vieux comte, c'était son amour paternel pour toi ; conjure donc l'âme de ton père au nom de cet amour, et ton père sera forcé de te répondre. (Acte 2, scène 14, LE MAUVAIS ANGE)
  265. Eh bien, après, ton père signera, mort, ce qu'il aurait dû signer vivant ; et alors, Monseigneur, vous serez le fils légitime du comte de Marana, l'ami de votre frère, le maître de ses biens et de ses vassaux. (Acte 2, scène 14, LE MAUVAIS ANGE)
  266. Vous dont les yeux divins, sur la terre des hommes, v.211 (Acte 2, scène 15, LE BON ANGE)
  267. Que vos pieds n'ont depuis, dans le ciel où nous sommes, v.213 (Acte 2, scène 15, LE BON ANGE)
  268. La suprême bonté ; v.218 (Acte 2, scène 15, LE BON ANGE)
  269. Parlez ; car mes regards, parmi ces blondes têtes v.223 (Acte 2, scène 15, LA VIERGE)
  270. Pour calmer au plus tôt votre douleur amère, v.227 (Acte 2, scène 15, LA VIERGE)
  271. Je veillais sur Don Juan ; mais l'esprit de l'abîme v.235 (Acte 2, scène 15, LE BON ANGE)
  272. Et Don Juan, à sa voix, fit un pas vers le crime v.237 (Acte 2, scène 15, LE BON ANGE)
  273. Comme un divin trésor ; v.248 (Acte 2, scène 15, LE BON ANGE)
  274. Je voudrais demeurer loin de sa face austère ; v.259 (Acte 2, scène 15, LE BON ANGE)
  275. Mais, comme vous savez qu'aux voûtes éternelles, v.263 (Acte 2, scène 15, LE BON ANGE)
  276. Soufflez sur mon étoile et détachez mes ailes, v.265 (Acte 2, scène 15, LE BON ANGE)
  277. Car Dieu ne me verra devant lui reparaître v.269 (Acte 2, scène 15, LE BON ANGE)
  278. Ô pauvre ange immortel ! Qui, comme un Don, réclame v.271 (Acte 2, scène 15, LA VIERGE)
  279. Ô pauvre coeur divin qui veut un corps de femme v.273 (Acte 2, scène 15, LA VIERGE)
  280. Mon fils, tu le sais, fait le même voyage ; v.275 (Acte 2, scène 15, LA VIERGE)
  281. Et pourtant il mouilla mes mains et mon visage v.277 (Acte 2, scène 15, LA VIERGE)
  282. On ne meurt qu'une fois ; v.280 (Acte 2, scène 15, LA VIERGE)
  283. Mais la mort peut t'attendre au sommet d'un calvaire ? v.281 (Acte 2, scène 15, LA VIERGE)
  284. J'irai sur mes genoux. v.286 (Acte 2, scène 15, LE BON ANGE)
  285. C'est bien, voici venir au ciel une âme que la terre v.287 (Acte 2, scène 15, LA VIERGE)
  286. Allez et ranimez, sur son lit solitaire, v.289 (Acte 2, scène 15, LA VIERGE)
  287. Qu'elle-même aurait eu. v.298 (Acte 2, scène 15, LA VIERGE)
  288. Allez, vous n'êtes plus rien qu'une pauvre femme, v.299 (Acte 2, scène 15, LA VIERGE)
  289. Ayant, pour tout soutien et tout trésor, dans l'âme : v.301 (Acte 2, scène 15, LA VIERGE)
  290. Décidément, depuis le Cid, il n'y a eu qu'un homme dans toutes les Espagnes, et cet homme est Don Luis-de-Sandoval d'Ojedo. (Acte 3, scène 1, DON FABRIQUE)
  291. Je suis de ton avis ; seulement, cet homme ne se nomme pas Don Luis-de-Sandoval d'Ojedo, il s'appelle Don Juan de Marana. (Acte 3, scène 1, SANDOVAL)
  292. Je ne connais pas plus Don Juan que tu ne le connais toi-même ; mais on m'a raconté de lui des entreprises merveilleusement hardies. (Acte 3, scène 1, SANDOVAL)
  293. On vient de me dire une étrange histoire sur son compte. (Acte 3, scène 1, DON PEDRO)
  294. Or, un soir qu'il rentrait dans son château, après avoir fait une tournée dans ses domaines, désolé plus que jamais de ne savoir à qui léguer une fortune considérable et un nom noble, il passa dans une sombre galerie où se trouvait un vieux tableau représentant saint Michel terrassant le démon, lorsqu'à son grand étonnement, il s'aperçut que les personnages n'étaient plus sur la toile, et que leur place était vide... (Acte 3, scène 1, DON PEDRO)
  295. Au même instant, il sentit qu'on lui frappait sur l'épaule ; il se retourna : c'était le démon... (Acte 3, scène 1, DON PEDRO)
  296. Don Carlos, qui était un vieil Espagnol, fut choqué de cette familiarité, et il demanda au maudit ce qu'était devenu saint Michel, et qui lui avait permis de se promener ainsi, au lieu de demeurer honnêtement sur la toile où le peintre l'avait cloué... (Acte 3, scène 1, DON PEDRO)
  297. À cette question, le démon répondit que, tous les cent ans, Dieu rappelait à lui saint Michel pour lui donner des instructions nouvelles, et que, pendant que son gardien montait au ciel, lui jouissait de quelques heures de liberté, et d'un pouvoir assez grand pour accorder quelquefois aux hommes ce qu'ils ne pouvaient obtenir ni de Dieu ni des saints... (Acte 3, scène 1, DON PEDRO)
  298. Si bien que j'ai deux pères, n'est-ce pas, Pedrillo : l'un qui s'appelle Don Carlos d'Ojedo, et qui prie au ciel, et l'autre qui se nomme Monseigneur Satan, et qui rôtit en enfer ?... (Acte 3, scène 2, SANDOVAL)
  299. Merci de la généalogie !... (Acte 3, scène 2, SANDOVAL)
  300. Voici ma place, messieurs... (Acte 3, scène 2, SANDOVAL)
  301. Je vais donner une sérénade à Doña-Inès, Comtesse_d'Almeida ; s'il y a quelqu'un à Madrid à qui cela déplaise, il me trouvera sous ses fenêtres. (Acte 3, scène 2, SANDOVAL)
  302. Nous savons parfaitement que le tabac n'a été apporté en Europe que depuis deux siècles, à peu près ; mais une tradition espagnole attribue à Don Juan la vaillantise qu'il raconte ici, et nous n'avons pas voulu lui faire tort d'un seul trait de son caractère. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  303. Il se promenait sur la rive gauche du Mançanarès... (Acte 3, scène 3, SANDOVAL)
  304. Volontiers, mes gentilshommes... (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  305. Or, Don Juan, se promenant sur la rive droite du Mançanarès, comme j'ai dit, était fort embarrassé pour allumer son cigare, lorsqu'il aperçut sur la rive gauche un homme qui fumait ; il lui ordonna aussitôt de passer le fleuve, et de lui apporter du feu... (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  306. Mais le fumeur préféra allonger le bras, et l'allongea si bien, que le bras traversa le Mançanarès, et vint présenter son cigare à Don Juan1. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  307. Don Juan y alluma le sien, et dit : « Merci. » (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  308. Cela me regarde... (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  309. Gomez ! (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  310. C'est justement pour cela que je l'ai prise. (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
  311. un de ces messieurs a pris la peine de me le dire. (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
  312. Touchez là, mon cavalier, vous avez trouvé votre homme. (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
  313. Et bon compagnon auprès des femmes ? (Acte 3, scène 4, SANDOVAL)
  314. D'un côté, les femmes séduites ? (Acte 3, scène 4, SANDOVAL)
  315. Elle commence par doña Fausta, femme d'un pêcheur. (Acte 3, scène 4, SANDOVAL)
  316. Comment cela ? (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
  317. Messieurs, j'engage devant vous ma foi de gentilhomme qu'avant huit jours cette lacune sera remplie. (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
  318. Gomez, des cartes ! (Acte 3, scène 4, SANDOVAL)
  319. Gomez, des dés ! (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
  320. Parfaitement. (Acte 3, scène 4, SANDOVAL)
  321. Entre gentilshommes, on n'y regarde pas de si près. (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
  322. Le vôtre se nomme ? (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
  323. Choisissez, de Villa-Mayor, d'Aranda ou d'Olmedo. (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
  324. Voyons si vous aurez le même bonheur à un autre jeu. (Acte 3, scène 4, SANDOVAL)
  325. Doña Inès, comtesse d'Almeida. (Acte 3, scène 4, SANDOVAL)
  326. Cette bourse, cette agrafe et Almonacil, contre Doña-Inès d'Almeida. (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
  327. Gomez, des cartes ! (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
  328. Je l'avais enfermée chez moi pour suivre avec plus de liberté une duègne qui avait eu l'imprudence de me remettre une lettre devant elle ; jugez de ma surprise, lorsqu'en rentrant, j'ai trouvé... (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
  329. Va pour Doña-Inès d'Almeida. (Acte 3, scène 4, SANDOVAL)
  330. c'est largement engagé. (Acte 3, scène 4, LES SPECTATEURS)
  331. Gomez, du papier, de l'encre, des plumes ! (Acte 3, scène 4, SANDOVAL)
  332. Faites porter cette lettre à Doña-Inès, comtesse_d'Almeida, place Mayor. (Acte 3, scène 4, SANDOVAL)
  333. Vous le lui remettrez vous-même. (Acte 3, scène 4, SANDOVAL)
  334. « Madame, je vous ai jouée et je vous ai perdue ; vous appartenez maintenant au seigneur Don Juan de Marana, à qui je cède tous mes droits sur vous ; j'espère que vous ferez honneur à ma signature. (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
  335. Maintenant, seigneur Don Juan, écoutez un avis qu'il est de mon honneur de vous donner : Doña-Inès, Comtesse_d'Almeida, est une véritable Espagnole, hautaine et jalouse, portant toujours un poignard de Tolède à sa jarretière, et une fiole de poison à sa ceinture ; gardez-vous de l'un et de l'autre. (Acte 3, scène 4, SANDOVAL)
  336. Merci ; mais, à mon tour, un mot, seigneur Don Luis : votre dernier enjeu valait mieux que tout ce que j'aurais pu mettre contre lui ; reprenez donc, je vous prie, cette bourse et cette agrafe ; quant au manoir de vos pères, je suis un fils trop pieux pour vous en déshériter. (Acte 3, scène 4, DON JUAN)
  337. Messieurs, vous attesterez que je le lui ai vendu. (Acte 3, scène 4, SANDOVAL)
  338. Remerciez le seigneur Don Juan, messieurs, et non pas moi. (Acte 3, scène 4, SANDOVAL)
  339. Je m'y réserve six pieds de terre dans le caveau de mes ancêtres ; le reste est à vous. (Acte 3, scène 4, SANDOVAL)
  340. Don Juan, je commence à croire que vous serez aussi heureux à l'épée que vous l'avez été aux cartes et aux dés. (Acte 3, scène 4, SANDOVAL)
  341. Je m'en souviens, moi : Don Juan, vous me trouverez toute la nuit au Prado ; ce n'est qu'à deux pas d'ici, comme vous savez. (Acte 3, scène 4, SANDOVAL)
  342. Allons, messieurs, suivez-moi. (Acte 3, scène 4, SANDOVAL)
  343. Merci, Don Luis ! (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  344. vous êtes vraiment un noble cavalier, et nous surveillerons Doña-Inès. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  345. Merci. (Acte 3, scène , INÈS)
  346. Que me voulez-vous ? (Acte 3, scène , IN?S)
  347. Je suis un gentilhomme de Castille, fort jaloux de connaître votre beauté avant de l'avoir vue, et fort amoureux d'elle depuis que je la vois... (Acte 3, scène , DON JUAN)
  348. Mais, s'il ne m'a point menti, il est à cette heure au Prado, avec ses amis, Don Fabrique et Don Henriquez... (Acte 3, scène , DON JUAN)
  349. Ne fait-il pas, dites-moi, un magnifique temps de promenade ? (Acte 3, scène , DON JUAN)
  350. Tout vous sera expliqué par cette lettre, Madame. (Acte 3, scène , DON JUAN)
  351. Ne voyez-vous pas que je meurs d'impatience ? (Acte 3, scène , INÈS)
  352. Si fait, par Notre-Dame, c'est bien la sienne ! (Acte 3, scène , INÈS)
  353. Mais je ne vous aime pas, moi. (Acte 3, scène , INÈS)
  354. Si vous haïssez Sandoval, cela revient au même. (Acte 3, scène , DON JUAN)
  355. Voilà bien sa signature, la même qu'il ose mettre au bas de la première lettre où il me dit : « Doña Inès, vous êtes belle ; Doña-Inès, je vous aime. (Acte 3, scène , INÈS)
  356. Un nom de noble que je croyais un noble nom ; Sandoval, c'est-à-dire l'homme que je préférais à tout dans ce monde, à ma soeur, à ma mère, à Dieu ! (Acte 3, scène , IN?S)
  357. Et c'est celui-là, le même, le seul pour qui j'eusse dû demeurer sacrée, qui me joue, qui me perd, qui me livre, et c'est bien vrai tout cela, vrai sur l'honneur d'un Espagnol, vrai sur la foi d'un gentilhomme ? (Acte 3, scène , IN?S)
  358. Sur la foi d'un gentilhomme et sur l'honneur d'un Espagnol, c'est vrai. (Acte 3, scène , DON JUAN)
  359. Maintenant, le haïssez-vous, madame ? (Acte 3, scène , DON JUAN)
  360. Comme l'infant. (Acte 3, scène , DON JUAN)
  361. Comme le Cid. (Acte 3, scène , DON JUAN)
  362. Et vous vous nommez ? (Acte 3, scène , INÈS)
  363. Don Juan, je t'aime ! (Acte 3, scène , INÈS)
  364. c'est bien ; mais vous qui m'avez achetée, vous ne saviez sans doute pas que j'avais fait un serment ? (Acte 3, scène , INÈS)
  365. Vous voyez donc bien qu'il faut qu'il meure pour que je puisse être à vous. (Acte 3, scène , INÈS)
  366. Et amenez-le là... (Acte 3, scène , INÈS)
  367. Je soupe chez vous avec ce gentilhomme... (Acte 3, scène , INÈS)
  368. Ou, si mieux vous aimez, prenez la clef et enfermez-moi !... (Acte 3, scène , IN?S)
  369. Merci, ma lionne... (Acte 3, scène , DON JUAN)
  370. c'est bien infâme de me traiter ainsi, comme on fait d'une courtisane que l'on donne quand on n'en veut plus... (Acte 3, scène 7, INÈS)
  371. Moi qui habite un palais, me faire venir dans une taverne ! (Acte 3, scène 7, IN?S)
  372. Bien, notre hôte, merci ! (Acte 3, scène 7, IN?S)
  373. N'importe, ta dernière volonté me sera sacrée, j'acquitterai ta dette, mais pas un de nous trois ne se lèvera demain pour raconter à Madrid le secret de notre triple mort. (Acte 3, scène 7, IN?S)
  374. Fermez les yeux, sainte mère du Christ, vous qui n'êtes qu'indulgence et charité, car une oeuvre de vengeance va s'accomplir. (Acte 3, scène 7, IN?S)
  375. Fermez les yeux et priez, priez pour moi. (Acte 3, scène 7, IN?S)
  376. Et, dans cette croyance, ils rient de nous, de nous autres, pauvres femmes, sans défense et sans courage... (Acte 3, scène 7, IN?S)
  377. Et maintenant, Don Juan, viens me prendre, je t'attends. (Acte 3, scène 7, IN?S)
  378. Deux hommes !... (Acte 3, scène 7, IN?S)
  379. Qui me vengerait de Sandoval ?... (Acte 3, scène 7, IN?S)
  380. Alors, madame, vous avez vu choir un noble gentilhomme. (Acte 3, scène 8, DON JUAN)
  381. Ce n'était qu'un homme, après tout... (Acte 3, scène 9, DON JUAN)
  382. Oui, mais un de ces hommes de bronze comme la nature en coule un sur mille... (Acte 3, scène 9, DON JUAN)
  383. cet homme eût été pour ma renommée un rival trop dangereux... (Acte 3, scène 9, DON JUAN)
  384. Sommes-nous ici pour parler de lui ? (Acte 3, scène 10, INÈS)
  385. Vous avez raison, sur mon âme !... (Acte 3, scène 10, DON JUAN)
  386. et vous êtes une noble Espagnole, et vous êtes belle, et je vous aime ! (Acte 3, scène 10, DON JUAN)
  387. je vous aime ! (Acte 3, scène 10, DON JUAN)
  388. Vous avez raison, la vie est si étrangement courte, qu'il faut mettre à profit ses heures, ses minutes, ses secondes... (Acte 3, scène 10, DON JUAN)
  389. Vous avez raison, nous ne sommes point ici pour nous souvenir du passé, nous y sommes pour jouir du présent... (Acte 3, scène 10, DON JUAN)
  390. C'est une chose sainte que l'amour quand deux coeurs nés l'un pour l'autre fleurissent ensemble comme deux boutons sur une même tige... (Acte 3, scène 10, )
  391. Mais c'est chose rare que ces amours juvéniles et transparentes, et nul ne peut dire, en voyant sourire une femme, que cet amour est exempt de perfidie... (Acte 3, scène 10, )
  392. mais dans le meilleur, la main d'un ennemi peut traîtreusement verser du poison. (Acte 3, scène 10, )
  393. « Don Juan, me disait Sandoval en expirant, ne buvez jamais le vin versé par une maîtresse qui ne vous aime plus, ou qui ne vous aime pas encore, si cette maîtresse ne goûte pas le vin la première. » (Acte 3, scène 10, )
  394. C'était un homme d'un grand sens que Sandoval ; qu'en dites-vous, Madame ? (Acte 3, scène 10, )
  395. Gomez ! (Acte 3, scène 10, )
  396. Merci ! (Acte 3, scène 10, DON JUAN)
  397. si ce n'est que Doña-Inès a pris, jusqu'à cette heure, Don Juan de Marana pour un écolier de Salamanque ou un étudiant de Murviedro, et qu'elle s'est dit à elle-même : « J'aurai bon marché de cet homme ; je vais lui faire tuer d'abord mon amant, qui m'a trahie, puis ensuite je m'empoisonnerai avec lui... » (Acte 3, scène 10, DON JUAN)
  398. Mais je suis jeune, riche, noble : j'aime la vie et je ne veux pas mourir, moi... (Acte 3, scène 10, DON JUAN)
  399. Avez-vous des commissions pour ce monde, Madame ? (Acte 3, scène 10, DON JUAN)
  400. Oui, dites à ma soeur, qui est une sainte fille du couvent de Notre-Dame du Rosaire, qu'elle ait à prier pour l'âme d'une pécheresse. (Acte 3, scène 10, INÈS)
  401. J'étais embarrassé de trouver un prétexte pour entrer dans une de ces saintes maisons, et vous me le donnez... (Acte 3, scène 10, DON JUAN)
  402. Merci, Doña-Inès, merci ! (Acte 3, scène 10, DON JUAN)
  403. Pardon, maître, si je vous ai quitté un instant, mais j'étais impérieusement rappelé à Madrid pour souffler un mauvais conseil à votre frère. (Acte 11, scène 1, LE MAUVAIS ANGE)
  404. À la manière dont il les suit, ce serait péché que de l'en laisser manquer ; il y a à cette heure deux âmes de plus qui voyagent sur la route de l'enfer avec des passe-ports signés Don Juan. (Acte 11, scène 1, LE MAUVAIS ANGE)
  405. Vraiment, si Votre Seigneurie n'était si pressée, je lui ferais observer que nous traversons en ce moment une mine d'argent qui n'appartient à personne, et qui attend un pauvre pour en faire un riche. (Acte 11, scène 1, LE MAUVAIS ANGE)
  406. Il fallait que le roi Ferdinand fût bien fou pour envoyer chercher au Mexique ce qu'il pouvait trouver en grattant cette noble terre d'Espagne. (Acte 11, scène 1, LE MAUVAIS ANGE)
  407. va dénoncer cette mine à Charles-Quint, et il te fera ministre ; et il te permettra de garder ton chapeau devant lui, et il te pendra au cou un mouton au bout d'une chaîne. (Acte 11, scène 1, LE MAUVAIS ANGE)
  408. Mais, si pressé que vous soyez, permettez que je vous offre ce diamant : regardez son eau, pesez sa lourdeur, et, lorsque vous serez de retour sur la terre, brisez-le en trois morceaux, et, avec chacun d'eux, vous achèterez, si vous voulez, la sultane de Soliman, la maîtresse de François Ier, et la femme de Henri VIII. (Acte 11, scène 1, LE MAUVAIS ANGE)
  409. Il n'y avait en ce monde qu'une femme que je désirasse posséder ; elle est morte ou déshonorée, et il faut que je la venge... (Acte 11, scène 1, DON JOSÈS)
  410. Nous sommes arrivés ; voici les murs du caveau où est enfermé le tombeau de votre père... (Acte 11, scène 1, LE MAUVAIS ANGE)
  411. Et comment entrerai-je ? (Acte 11, scène 1, DON JOSÈS)
  412. Passez, Monseigneur ; quant à moi, je vous attends ici, j'aime autant ne pas me hasarder en terre sainte. (Acte 11, scène 1, LE MAUVAIS ANGE)
  413. Pardon, mon père, si je descends dans votre tombeau avec d'autres mots à la bouche que des mots de prière, avec un autre sentiment dans le coeur que celui de l'amour filial. (Acte 11, scène 2, DON JOSÈS)
  414. Mais vous savez ce qui est arrivé, mon père ; eh bien, s'il est vrai que vous ayez aimé ma mère d'un amour conjugal ; s'il est vrai qu'elle fut toujours pure et que je suis votre fils aîné ; s'il est vrai qu'au moment de mourir vous vouliez me reconnaître pour l'héritier de votre nom ; si ce parchemin que je vous apporte est l'expression de votre volonté ; s'il est écrit de votre main, s'il est scellé de votre sceau, s'il n'y manque que votre signature, si la mort seule a fait tomber la plume de vos doigts, par l'amour de l'amant, par l'honneur du chevalier, par le coeur du père, je vous adjure, entendez-vous ? (Acte 11, scène 2, DON JOS?S)
  415. votre fils bien-aimé sur le sein duquel vous avez rendu le dernier soupir ; votre fils au désespoir vous adjure de demander à Dieu, comme unique récompense de votre noble vie, qu'il délie les chaînes glacées qui vous attachent au cercueil, afin que vous vous souleviez sur votre tombe, et mettiez votre signature au bas de cet acte. (Acte 11, scène 2, DON JOS?S)
  416. Merci, père, merci ! (Acte 11, scène 2, DON JOSÈS)
  417. Mon révérend, pourriez-vous me dire laquelle de ces jeunes filles est soeur Marthe ? (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  418. Merci, mon père. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  419. Merci, mon frère ; mais d'où savez-vous mon nom ? (Acte 4, scène 2, MARTHE)
  420. Je l'ai appris d'une personne qui vous était bien chère ; et, comme sa voix mourante n'aurait pu le répéter une seconde fois, je l'ai retenu à la première. (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  421. J'étais près d'elle lorsqu'elle rendit à Dieu une des plus nobles âmes que Dieu ait envoyées sur la terre. (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  422. Oui ; j'ai vu entrer hier dans cette église des gens qui portaient un cadavre et qui pleuraient ; je leur ai demandé la cause de leurs larmes, et ils m'ont dit qu'ils pleuraient parce que Doña-Inès d'Almeida était morte, et que Doña-Inès était la mère des pauvres. (Acte 4, scène 2, MARTHE)
  423. Alors je suis tombée à genoux, et je leur ai dit : « Pleurons ensemble, mes frères, car c'était ma soeur. » (Acte 4, scène 2, MARTHE)
  424. Elle verra si je suis un messager fidèle. (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  425. Elle avait une vénération si profonde pour Notre-Dame du Rosaire qui la protége, que, vivante encore, elle y avait fait élever son tombeau ! (Acte 4, scène 2, MARTHE)
  426. « Don Juan, m'a-t-elle dit, allez trouver ma soeur au couvent de Notre-Dame du Rosaire ; dites-lui qu'un cavalier m'avait insultée, et que vous m'avez vengée ; mais ajoutez que je n'ai pas voulu survivre à cette insulte, et annoncez-lui qu'elle est maintenant la seule héritière de mon bien et de mon titre. » (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  427. Non pas lorsqu'elles sortent de la bouche mourante d'une soeur, et j'atteste son âme, qui nous écoute, que je répète ici ses dernières volontés. (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  428. Elle me dit donc : « Don Juan, vous êtes un cavalier loyal, un ami sincère, un homme pieux, incapable d'égarer une jeune âme comme celle de ma soeur ; dites-lui donc en mon nom que, si elle se sent une vocation réelle pour la vie monastique... (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  429. ... que, si jamais elle n'a soupiré en enfermant un corps si merveilleux sous une robe de bure ; que, si jamais elle n'a pleuré l'heure solennelle où ses blonds cheveux sont tombés sous le ciseau du prêtre ; alors, dites-lui qu'elle lègue ses biens au couvent, et qu'elle y reste à prier pour mon âme. » (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  430. « Mais que, si, au contraire, le monde qu'elle a quitté lui est resté présent avec toutes ses promesses, tous ses enchantements, tous ses délices ; que, si son cloître lui paraît désert, sa cellule étroite, sa vie désenchantée, elle vous confie, à vous, mon ami, qui êtes instruit en matière de religion, ses ennuis, ses doutes, son espoir ; alors vous la conseillerez, n'est-ce pas ? » (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  431. Ce sont des sentiments si inconnus que ceux que j'éprouve, des paroles si étranges que celles que j'entends, des visions si bizarres que celles qui m'apparaissent, que je n'ai point encore osé les avouer à notre directeur lui-même. (Acte 4, scène 2, MARTHE)
  432. Ces sentiments inconnus sont sans doute ceux de votre âge ? (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  433. C'est le besoin d'aimer et d'être aimée ; ce sont les battements d'un coeur de dix-huit ans plein de sang espagnol ; c'est la perception encore vague de ces émotions délicieuses que l'amour éveillera plus tard dans votre âme ; ce sont des pressentiments d'un bonheur à venir qui vous semblent des souvenirs perdus d'un bonheur passé. (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  434. Ces paroles étranges, c'est la voix du monde qui vous appelle ; elle vous dit : « Marthe, on m'a calomnié à tes yeux ; je ne suis point tel que l'on m'a peint à toi, plein de séductions trompeuses et infernales ; je ne suis point le chemin de perdition qui conduit au royaume de Satan : je suis un jardin de délices où la beauté est reine et commande. (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  435. tes yeux se sont illuminés du feu de ton âme ; tes longs cheveux ont repoussé sous ta coiffe de religieuse ; ta taille d'enfant s'est développée sous la robe sainte ; à défaut de miroir, l'eau de la fontaine t'a dit que tu étais belle. (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  436. Par quelle magie devinez-vous ainsi mes plus secrètes pensées ?... (Acte 4, scène 2, MARTHE)
  437. Ce jeune homme surtout, cet habitant inconnu de mes nuits de fièvre et d'insomnie... (Acte 4, scène 2, MARTHE)
  438. Qui me l'a dit, Marthe ? (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  439. Qui me l'a dit ?... (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  440. Si vous ne me devinez pas, je suis bien malheureux. (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  441. À l'instant où je vous vis, je me suis dit : « Celle que je cherche, la voilà !... (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  442. la fiancée de mes rêves, la voilà ! (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  443. Car vous avez passé dans mes nuits comme j'ai passé dans les vôtres, et, si j'ai éclairé votre sommeil, vous avez brûlé le mien. (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  444. Eh bien, écoutez, écoutez à votre tour, et que Dieu me pardonne ; si je fais mal, je l'ignore... (Acte 4, scène 2, MARTHE)
  445. Certes, je ne connaissais aucun homme de ce nom !... (Acte 4, scène 2, MARTHE)
  446. Car il y a un voile entre mon corps et mon âme, car il me semble que j'obéis, en ce moment même, malgré moi, à un pouvoir surhumain qui me pousse vers vous, qui fait renaître d'anciennes pensées dans mon esprit, qui arrache du plus profond de mon coeur des paroles qui y dormaient oubliées... (Acte 4, scène 2, MARTHE)
  447. Don Juan, j'aime votre nom !... (Acte 4, scène 2, MARTHE)
  448. Don Juan, j'aime votre voix !... (Acte 4, scène 2, MARTHE)
  449. Ici, dans votre église, dans votre maison sainte, j'allais lui dire : « Don Juan, je vous aime ! » (Acte 4, scène 2, MARTHE)
  450. Marthe, n'est-ce pas dans une église que ceux qui s'aiment font serment de s'aimer toujours ? (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  451. Oui, lorsque leur amour n'est pas un crime. (Acte 4, scène 2, MARTHE)
  452. Oubliez-vous qu'il y a un homme qui peut vous relever de ces voeux ? (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  453. Et comment ? (Acte 4, scène 2, MARTHE)
  454. Vous m'avez engagé votre foi devant Dieu, Dieu a entendu votre serment, et cela suffit. (Acte 4, scène 2, MARTHE)
  455. Une femme du monde m'aurait pris huit jours ; il est vrai que celles-là sont si souvent trompées ! (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  456. Va m'attendre dans la petite ruelle qui longe cette église, derrière les murs du couvent ; prends mes meilleurs chevaux et munis-toi d'une échelle de cordes. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  457. Maintenant, Doña-Inès, pardon de n'avoir pas suivi ponctuellement vos instructions ; mais pourquoi votre soeur est-elle si belle, que je n'ai pu lui parler que d'amour ?... (Acte 4, scène 4, DON JUAN)
  458. D'ailleurs, vous avez contracté certain engagement avec moi, et vous êtes morte sans l'acquitter... (Acte 4, scène 4, DON JUAN)
  459. Vous m'avez aidé en bonne chrétienne, je ne l'oublierai pas, et maintenant je vous dois, non-seulement des prières, mais encore des remerciements, et, si je savais laquelle parmi toutes ces tombes est la vôtre... (Acte 4, scène 4, DON JUAN)
  460. Est-ce une erreur ou bien ai-je réellement entendu ? (Acte 4, scène 4, DON JUAN)
  461. Écoute, femme ou statue, ange ou démon, voix du ciel ou de l'enfer, parle une seconde fois, et je jure Dieu que j'irai lever ton voile de marbre, afin de savoir de quelle bouche sont sorties tes paroles. (Acte 4, scène 4, DON JUAN)
  462. Me voilà. (Acte 4, scène 4, DON JUAN)
  463. Vengeance contre le meurtrier ! (Acte 4, scène 4, DOM MORTÈS)
  464. Comme j'allais au rendez-vous que Don Juan m'avait donné, j'ai rencontré une rivale sur mon chemin ; elle m'a poignardée en me disant : « Carolina, c'est Don Juan qui te tue !... » (Acte 4, scène 4, CAROLINA)
  465. Vengeance contre le meurtrier ! (Acte 4, scène 4, CAROLINA)
  466. Don Juan me quitta pour une autre femme ; j'attendis sa nouvelle maîtresse et je la frappai. (Acte 4, scène 4, VITTORIA)
  467. L'inquisition me condamna au bûcher. (Acte 4, scène 4, VITTORIA)
  468. Mon crime et ma mort sont à Don Juan... (Acte 4, scène 4, VITTORIA)
  469. Vengeance contre le meurtrier ! (Acte 4, scène 4, VITTORIA)
  470. Don Juan m'enleva évanouie ; lorsque je revins à moi, j'étais déshonorée ; je n'ai pu survivre à ma honte, je me suis précipitée dans le Mançanarès... (Acte 4, scène 4, TERESINA)
  471. Vengeance contre le meurtrier ! (Acte 4, scène 4, TERESINA)
  472. J'ai joué contre Don Juan ma fortune, le tombeau de mes pères, le coeur de ma maîtresse ; j'ai tout perdu... (Acte 4, scène 4, SANDOVAL)
  473. Vengeance contre le meurtrier ! (Acte 4, scène 4, SANDOVAL)
  474. Don Juan, me voilà ; je suis prête à vous suivre... (Acte 4, scène 5, MARTHE)
  475. Me voilà. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  476. Je n'ai pas pu y rester, j'étouffais entre ces murs étroits comme un tombeau ! (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  477. J'ai voulu prier aussi, moi ; puis, quand j'ai vu que je ne pouvais prier, j'ai voulu dormir ; est-ce donc le même Dieu qui fait les nuits si calmes pour les uns et si terribles pour les autres ? (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  478. Pourquoi me poursuit-il quand je le fuis, mon père ? (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  479. Le froissement du bal, les chants du festin, les rires de l'orgie, tout cela bruissait autour de moi ; j'avais beau fermer les yeux, boucher mes oreilles, je voyais, j'entendais. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  480. Je sautai à bas de mon lit ; je me précipitai dans le cimetière ; le ciel s'ouvrait, des éclairs sillonnaient la nuit comme l'épée flamboyante de l'Archange ; oh ! (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  481. du moins, le bouleversement de mon être était en harmonie avec celui des éléments ; pâle, échevelé, ruisselant de sueur et d'eau, je me crus un instant le génie de la tempête, et je mêlai l'orage de mon coeur à celui de la nature ! (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  482. Ce sont les nuits d'orage qui font les jours tranquilles ; voyez, mon fils, comme le soleil est brillant, comme le jour qui a commencé si sombre va finir pur ! (Acte 5, scène 1, DON SANCHEZ)
  483. Il en est ainsi de la vie ; les orages du coeur ressemblent à ceux de la nature ; et les uns et les autres se calment au souffle de Dieu ! (Acte 5, scène 1, DON SANCHEZ)
  484. Je prierai le Seigneur de ramener le calme dans ton coeur, comme il l'a ramené dans la nature. (Acte 5, scène 1, DON SANCHEZ)
  485. Oui, oui, mon père, c'est la sagesse divine qui me parle par votre bouche ; et, tant que j'entends votre voix, je crois, j'espère, et je prie ; mais, dès que je suis seul, l'amour et l'orgueil, ces deux grands adversaires de l'âme, viennent me tenter. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  486. Le beau jardin, et comme les marguerites y poussent ! (Acte 5, scène 3, MARTHE)
  487. J'en aurai bientôt assez pour me faire une couronne, s'ils ne me rattrapent pas. (Acte 5, scène 3, MARTHE)
  488. D'ailleurs, s'ils courent après moi, je me cacherai comme cette nuit dans les buissons avec les oiseaux... (Acte 5, scène 3, MARTHE)
  489. Me voilà, mon fiancé ; vois comme je suis jolie, comme je suis parée, comme j'ai une belle couronne ! (Acte 5, scène 3, MARTHE)
  490. Mes os blanchissent sur la terre ; v.307 (Acte 5, scène 3, MARTHE)
  491. Elle revient toutes les nuits ; car, quoique son corps ait été déposé en terre sainte, son âme est errante ; elle aussi, elle chante comme les oiseaux qui s'éveillent, mais tristement, tristement, tristement. (Acte 5, scène 3, MARTHE)
  492. Oui, soeur, oui, je sortirai ton corps de cette église, pour que ton âme perdue puisse revenir le visiter... (Acte 5, scène 3, MARTHE)
  493. Ils ont voulu me retenir, mais je me suis envolée, et j'ai ri alors. (Acte 5, scène 3, MARTHE)
  494. Sortons promptement de la ville ; v.311 (Acte 5, scène 3, MARTHE)
  495. Je ne me rappelle plus... (Acte 5, scène 3, MARTHE)
  496. Si je me rappelais... (Acte 5, scène 3, MARTHE)
  497. Il me semble que je serais guérie. (Acte 5, scène 3, MARTHE)
  498. Allons, voilà que j'ai perdu mes fleurs (se relevant) ; il faut que j'en cherche d'autres, maintenant ; j'ai cueilli toutes celles qui sont ici. (Acte 5, scène 3, MARTHE)
  499. Je suis un être bien fatal aux autres et à moi-même ; tout ce que je touche se brise ou se flétrit ; et ceux à qui je n'ôte pas la vie perdent la raison. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  500. Voilà votre homme. (Acte 5, scène 4, LE MAUVAIS ANGE)
  501. Sous ce costume ? (Acte 5, scène 4, DON JOSÈS)
  502. Je te saluai des mêmes paroles lorsque tu m'apparus au château de Villa-Mayor ; il paraît que, si j'avais oublié de t'inviter à mes fiançailles, tu avais oublié, toi, de m'inviter à ta prise d'habit... (Acte 5, scène 4, DON JOSÈS)
  503. Le Seigneur me pardonne ! (Acte 5, scène 4, DON JUAN)
  504. Le Seigneur a fait un miracle, sans doute, et je l'en remercie. (Acte 5, scène 4, DON JUAN)
  505. C'est la reconnaissance de Don Josès, comme fils aîné du comte et comme seigneur de Marana. (Acte 5, scène 4, DON JUAN)
  506. Tu avoues donc que je suis gentilhomme ? (Acte 5, scène 4, DON JOSÈS)
  507. Et que tu me dois hommage, comme ton aîné ? (Acte 5, scène 4, DON JOSÈS)
  508. Je te montre deux épées, et tu me demandes pourquoi faire ces deux épées ?... (Acte 5, scène 4, DON JOSÈS)
  509. parce que tu dois avoir soif de mon sang comme j'ai soif du tien, et qu'il faut que l'un de nous deux boive celui de l'autre ! (Acte 5, scène 4, DON JOS?S)
  510. Si j'avais voulu te tuer comme une bête fauve, c'est une arquebuse que j'aurais prise, et non deux épées... (Acte 5, scène 4, DON JOSÈS)
  511. Frère, je te demande pardon à genoux, les yeux en larmes, le front dans la poudre... (Acte 5, scène 4, DON JUAN)
  512. Et parce que, lassé de vices, repu de débauches, gorgé de sang, il te plaît de venir demander asile à un cloître, tu crois fuir le châtiment ?... (Acte 5, scène 4, DON JOSÈS)
  513. Et qui me vengera de toi, si je ne me venge pas ? (Acte 5, scène 4, DON JOS?S)
  514. Me rendra-t-il mon bonheur brisé entre tes mains ?... (Acte 5, scène 4, DON JOSÈS)
  515. Pourquoi ne m'as-tu pas tué comme Teresina, Don Juan ? (Acte 5, scène 4, DON JOS?S)
  516. Tu vois bien que je suis venu pour me battre avec toi et qu'il faut que nous nous battions... (Acte 5, scène 4, DON JOS?S)
  517. Tu m'as déchiré mes habits de gentilhomme... (Acte 5, scène 4, DON JOSÈS)
  518. Don Josès, tu feras plus que tout cela : tu me feras perdre mon âme. (Acte 5, scène 4, DON JUAN)
  519. Allons, décidément, il paraît que le diable ne veut pas que je me fasse ermite. (Acte 5, scène 4, DON JUAN)
  520. Merci ! (Acte 5, scène 4, LE MAUVAIS ANGE)
  521. Comme une goutte de rosée, v.320 (Acte 6, scène 1, UN ANGE)
  522. La mère de toute clémence, v.322 (Acte 6, scène 1, UN ANGE)
  523. Voyant ton esprit en démence v.324 (Acte 6, scène 1, UN ANGE)
  524. Et m'envoie à ton lit, messager consolant, v.327 (Acte 6, scène 1, UN ANGE)
  525. Afin que ton âme choisisse, v.334 (Acte 6, scène 1, UN ANGE)
  526. Libre, comme l'esprit doit l'être au dernier jour, v.335 (Acte 6, scène 1, UN ANGE)
  527. Merci, bel ange, merci ! (Acte 6, scène 1, MARTHE)
  528. Allons, c'était une dernière vision de ma folie, un dernier fantôme de ma fièvre. (Acte 6, scène 1, MARTHE)
  529. Vous me reconnaissez ? (Acte 6, scène 1, URSULE)
  530. Courez, je vous prie, chercher notre saint directeur, et dites-lui qu'une mourante réclame son ministère. (Acte 6, scène 1, MARTHE)
  531. Je sens que je meurs. (Acte 6, scène 2, MARTHE)
  532. Mourir sans lui entendre dire une fois encore qu'il m'aime ! (Acte 6, scène 2, MARTHE)
  533. Mourir en le laissant au milieu du monde où il m'oubliera, où il en aimera une autre ! (Acte 6, scène 2, MARTHE)
  534. Qui me parle ? (Acte 6, scène 2, MARTHE)
  535. Pas une minute de plus, pas une seconde de moins, il serait nul s'il n'était exact ; nous sommes gens d'honneur, en enfer ! (Acte 6, scène 2, LE MAUVAIS ANGE)
  536. Donne-moi la plume. (Acte 6, scène 2, MARTHE)
  537. Je me meurs. (Acte 6, scène 2, MARTHE)
  538. Don Sanchez n'était point au couvent, ma soeur ; mais un saint homme que j'ai rencontré, et qui se charge de le remplacer... (Acte 6, scène 3, URSULE)
  539. En m'offrant pour remplir cette sainte tâche, j'ai plus compté sur mon zèle que sur mes mérites ; Dieu m'aidera. (Acte 6, scène 3, DON JUAN)
  540. Allons, la chose est en bon train, me voilà dans le bercail... (Acte 6, scène 4, DON JUAN)
  541. il me semble que la pénitente de dom Sanchez n'est point malade de vieillesse... (Acte 6, scène 4, DON JUAN)
  542. Elle ne me répond pas. (Acte 6, scène 4, DON JUAN)
  543. Il y a cependant eu pour moi un temps de bonheur où mes désirs s'accomplissaient avant d'être formés, où un palais enchanté se fût élevé sur ma route pour me donner l'hospitalité pendant une nuit !... (Acte 6, scène 4, DON JUAN)
  544. Autrefois, t'eussé-je retrouvée morte, prête pour la tombe, je crois que je n'aurais eu qu'à dire : « Je veux qu'elle vive », et l'âme, à moitié chemin du ciel, serait redescendue sur la terre... (Acte 6, scène 4, DON JUAN)
  545. Il m'a semblé sentir un mouvement... (Acte 6, scène 4, DON JUAN)
  546. Cette fois, tu es à moi, et ni l'enfer ni le ciel ne t'arracheront plus de mes mains. (Acte 6, scène 4, DON JUAN)
  547. En tout cas, s'il a fait preuve de vitesse dans la route, il me semble avoir manqué de jugement pour le choix de l'auberge... (Acte 7, scène 1, DON JUAN)
  548. Puis il faut que nous changions de costume : nous ne passerons pas toujours par des montagnes nues et des landes désertes, et, si nous ne voulons pas être reconnus et arrêtés, il faut troquer ces habits religieux contre d'autres, quels qu'ils soient... (Acte 7, scène 1, DON JUAN)
  549. Ces messieurs ?... (Acte 7, scène 1, DON JUAN)
  550. Mais à votre hymen qui s'apprête, v.340 (Acte 7, scène 2, LE MAUVAIS ANGE)
  551. Allumez-vous donc, feux d'enfer ! v.344 (Acte 7, scène 2, LE MAUVAIS ANGE)
  552. Qui vous fut lâchement ravie v.346 (Acte 7, scène 2, LE MAUVAIS ANGE)
  553. Et couvrez vos membres livides v.350 (Acte 7, scène 2, LE MAUVAIS ANGE)
  554. Et, noble dame ou bachelette, v.355 (Acte 7, scène 2, LE MAUVAIS ANGE)
  555. De masques joyeux ou menteurs. v.357 (Acte 7, scène 2, LE MAUVAIS ANGE)
  556. Satan permet que, pour une heure, v.358 (Acte 7, scène 2, LE MAUVAIS ANGE)
  557. Vos fantômes peuplent la nuit, v.359 (Acte 7, scène 2, LE MAUVAIS ANGE)
  558. Et que cette sombre demeure v.360 (Acte 7, scène 2, LE MAUVAIS ANGE)
  559. Est-il possible qu'un homme voie de pareilles choses autrement qu'en rêve ? (Acte 7, scène 3, DON JUAN)
  560. Les larmes que tu as fait répandre ! (Acte 7, scène 3, L'HOMME AU MANTEAU)
  561. Je l'ai laissée tomber au moment où la tienne me traversait la poitrine. (Acte 7, scène 3, SANDOVAL)
  562. Oui ; car j'en entends éternellement parler, et je ne la vois jamais venir... (Acte 7, scène 3, DON JUAN)
  563. Écoute : Dieu m'a donné une heure pour me repentir ; je lui donne un quart_d_heure pour me foudroyer !... (Acte 7, scène 3, DON JUAN)
  564. Don Juan, une larme de repentir qui tombe des yeux du coupable suffit à éteindre un lac de feu... (Acte 7, scène 4, MARTHE)
  565. Je me repens !... (Acte 7, scène 4, DON JUAN)
  566. Mes yeux se ferment... (Acte 7, scène 4, DON JUAN)
  567. Je meurs !... (Acte 7, scène 4, DON JUAN)

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Dans les 1907 textes du corpus, il y a 1 textes (soit une présence dans 0,05 % des textes) dans lesquels il y a 567 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 567,00 occurences par texte.

Titres Acte 1 Acte 2 Acte 3 Acte 11 Acte 4 Acte 5 Acte 6 Acte 7 Total
1 DON JUAN DE MARANA851341131458442012480
2 DON JUAN DE MARANA373300026987
  Total1221671131458462621567

 

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