Occurences de l'expression

est

pour MOLIERE

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SGANARELLE (1663)

  1. Ô sotte, peut juger ce qui vous est utile ? v.9 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  2. D'accepter sans façons l'époux qu'on vous destine. v.14 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  3. J'ignore, dites-vous, de quelle humeur il est, v.15 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  4. Je vous suis caution qu'il est très honnête homme. v.22 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  5. De quolibets d'amour votre tête est remplie, v.29 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  6. La Guide des pêcheurs est encore un bon livre, v.37 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  7. C'est là qu'en peu de temps on apprend à bien vivre, v.38 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  8. Un autre est survenu dont le bien l'en dégage. v.46 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  9. Lélie est fort bien fait ; mais apprends qu'il n'est rien v.47 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  10. Et que sans lui le reste est une triste affaire. v.50 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  11. Valère, je crois bien n'est pas de toi chéri ; v.51 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  12. Mais s'il ne l'est amant, il le sera mari. v.52 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  13. Et l'amour est souvent un fruit du mariage. v.54 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
  14. Il dit que la femelle est ainsi que le lierre, v.74 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  15. Et ne profite point s'il en est séparé. v.76 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  16. Il n'est rien de plus vrai, ma très chère maîtresse, v.77 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  17. Enfin il n'est rien tel, Madame, croyez-moi, v.87 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  18. Votre Lélie aussi, n'est ma foi qu'une bête, v.93 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  19. Et comme c'est celui que l'art y représente, v.101 (Acte 1, scène 2, CÉLIE)
  20. Il est vrai que ces traits marquent un digne amant, v.103 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  21. Qu'est-ce donc ? Me voilà. v.107 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  22. Quoi ce n'est que cela ? v.108 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  23. Elle est froide partout, et je ne sais qu'en dire, v.113 (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  24. Ah ! Qu'est-ce que je vois ? v.116 (Acte 1, scène 4, LA FEMME SGANARELLE)
  25. Aller en l'autre monde est très grande sottise, v.121 (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  26. Il s'est subitement éloigné de ces lieux, v.123 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  27. Ce qui leur est permis, leur devient importun. v.132 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  28. Mais quel est ce bijou que le sort me présente ? v.141 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  29. L'émail en est fort beau, la gravure charmante. v.142 (Acte 1, scène 5, LA FEMME SGANARELLE)
  30. Ô ciel ! C'est miniature, v.145 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  31. Quoi peste le baiser ! v.152 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  32. N'est donc pas un morceau dont vous soyez contente : v.170 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  33. La chose est avérée, et je tiens dans mes mains v.175 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  34. Sganarelle, est un nom qu'on ne me dira plus, v.191 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  35. D'un pareil procédé l'insolence est nouvelle, v.205 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  36. Celui qui fait l'offense est celui qui querelle. v.206 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
  37. Ce grand empressement n'est point digne de blâme v.225 (Acte 1, scène 7, LÉLIE)
  38. Avant tout autre soin de ce funeste bruit. v.228 (Acte 1, scène 7, L?LIE)
  39. Mais quand j'ai bien mangé, mon âme est ferme à tout, v.235 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  40. Il ne m'est point connu. v.255 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  41. Et si c'est mon portrait, que dois-je croire aussi ? v.256 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  42. Ah ! Pauvre Sganarelle, à quelle destinée v.257 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  43. Ta réputation est-elle condamnée, v.258 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  44. Je ne m'abuse point, c'est mon portrait lui-même. v.269 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  45. Cet homme est curieux. v.270 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  46. Ma surprise est extrême. v.270 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  47. C'est mon homme, ou plutôt c'est celui de ma femme. v.278 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  48. Ce portrait qui vous fâche est votre ressemblance, v.281 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  49. Et ce n'est pas un fait qui soit secret pour nous v.283 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  50. Est ma femme, et je suis son mari. v.291 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  51. C'est un mal qui m'a pris assez subitement. v.307 (Acte 1, scène 11, LÉLIE)
  52. Mais c'est prendre la chèvre un peu bien vite aussi, v.312 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
  53. C'est un point délicat et de pareils forfaits, v.315 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
  54. C'est-à-dire qu'il faut toucher au doigt la chose. v.317 (Acte 1, scène 12, SGANARELLE)
  55. Qui sait comme en ses mains ce portrait est venu, v.319 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
  56. Informez-vous en donc, et si c'est ce qu'on pense, v.321 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
  57. On ne peut pas mieux dire, en effet, il est bon v.323 (Acte 1, scène 13, SGANARELLE)
  58. Mon déshonneur n'est pas tout à fait confirmé, v.328 (Acte 1, scène 13, SGANARELLE)
  59. Il n'est plus question de portrait à cette heure, v.330 (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
  60. C'est par trop vous hâter Monsieur, et votre mal v.332 (Acte 1, scène 14, LA FEMME SGANARELLE)
  61. Ce n'est point s'expliquer en termes ambigus. v.343 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  62. Allez, ce procédé n'est point du tout honnête. v.346 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  63. Celui qui maintenant devers vous est venu, v.359 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  64. Et qui vous a parlé, d'où vous est-il connu ? v.360 (Acte 1, scène 16, C?LIE)
  65. Hélas ! Ce n'est pas moi qui le connaît, Madame, v.361 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  66. C'est ma femme. v.362 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  67. Si je suis affligé, ce n'est pas pour des prunes v.366 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  68. Mais c'est peu que l'honneur dans mon affliction, v.371 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  69. Est-il rien de plus noir que ta lâche action, v.387 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  70. Ô ciel ! Est-il possible ? v.391 (Acte 1, scène 16, C?LIE)
  71. Il est trop vrai pour moi. v.391 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  72. Il est vrai. v.399 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  73. Qui bien loin... Mais c'est trop, et ce coeur v.399 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  74. Et l'humeur débonnaire est ma grande vertu. v.424 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  75. La bière est un séjour par trop mélancolique v.433 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  76. Peste soit qui premier trouva l'invention v.439 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  77. C'est un vilain abus et les gens de Police, v.449 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  78. C'est que je ne suis pas seul de ma confrérie, v.462 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  79. Pour un affront qui n'est que pure bagatelle. v.466 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  80. Oui le courroux me prend, c'est trop être poltron : v.471 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  81. Par quel motif j'agis tu m'en estimeras. v.492 (Acte 1, scène 19, CÉLIE)
  82. Il est vrai qu'elle est grande et votre choix est tel v.499 (Acte 1, scène 20, LÉLIE)
  83. Ma colère à présent est en état d'agir, v.512 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  84. Dessus ses grands chevaux est monté mon courage v.513 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  85. C'est un habillement v.519 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  86. Oui, oui, mon choix est tel qu'on n'y peut rien reprendre. v.537 (Acte 1, scène 21, CÉLIE)
  87. Cette action Monsieur, n'est point selon les lois, v.540 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  88. Vous devraient mettre aux yeux que ma femme est ma femme, v.546 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  89. Que ce n'est pas du tout agir en bon chrétien. v.548 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  90. Un semblable soupçon est bas et ridicule, v.549 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
  91. Je sais qu'elle est à vous, et bien loin de brûler... v.551 (Acte 1, scène 21, L?LIE)
  92. Il est de certains feux de fort mauvaise grâce, v.562 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  93. La déclaration est assez ingénue. v.565 (Acte 1, scène 22, CÉLIE)
  94. Tu vois si c'est mensonge, et j'en suis fort ravie. v.570 (Acte 1, scène 22, CÉLIE)
  95. Vous, qu'est-ce qu'à son coeur peut reprocher le vôtre ? v.577 (Acte 1, scène 22, LA SUIVANTE)
  96. C'est lui-même, aujourd'hui. v.584 (Acte 1, scène 22, LÉLIE)
  97. Est-il vrai ? v.585 (Acte 1, scène 22, LA SUIVANTE)
  98. Il est vrai : le voilà. v.588 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
  99. C'est moi qui du portrait ai causé l'aventure v.598 (Acte 1, scène 22, CÉLIE)
  100. Ma crainte toutefois n'est pas trop dissipée v.605 (Acte 1, scène 22, LA FEMME SGANARELLE)
  101. Ah ! Dieux s'il est ainsi, qu'est-ce donc que j'ai fait ? v.611 (Acte 1, scène 22, CÉLIE)
  102. Quoi ? Monsieur, est-ce ainsi qu'on trahit mon espoir ? v.628 (Acte 1, scène 23, LÉLIE)
  103. Oui Monsieur, c'est ainsi que je fais mon devoir, v.629 (Acte 1, scène 23, GORGIBUS)
  104. Est-ce répondre en fille à mes commandements ? v.632 (Acte 1, scène 23, GORGIBUS)
  105. Valère votre fils ailleurs s'est engagé, v.645 (Acte 1, scène 24, GORGIBUS)
  106. Dès longtemps par moi-même est promise à Lélie, v.647 (Acte 1, scène 24, GORGIBUS)

PSYCHÉ (1673)

  1. Ce n'est plus le temps de la guerre ; v.1 (Prologue, scène 1, FLORE)
  2. C'est la beauté qui commence de plaire, v.19 (Prologue, scène 1, PALAEMON)
  3. C'est la beauté qui commence de plaire. v.21 (Prologue, scène 1, VERTUMNE, PALAEMON)
  4. Est-il un plus grand défaut ? v.26 (Prologue, scène 1, PALAEMON)
  5. C'est la beauté qui commence de plaire, v.29 (Prologue, scène 1, PALAEMON)
  6. Est-on sage v.31 (Prologue, scène 1, FLORE)
  7. Est-on sage v.33 (Prologue, scène 1, FLORE)
  8. C'est de savoir jouir de ses appas. v.40 (Prologue, scène 1, FLORE)
  9. C'est une trop vieille méthode v.61 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  10. Et Vénus n'est plus à la mode. v.64 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  11. Il est d'autres attraits naissants, v.65 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  12. Et c'est trop que dans ma disgrâce v.69 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  13. À quitter mon parti tout s'est licencié, v.72 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  14. Il ne m'en est resté que deux des plus petites, v.75 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  15. Et c'est là la raison de ce courroux extrême. v.97 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  16. Plus mon rang a d'éclat, plus l'affront est sanglant, v.98 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  17. Elle est plus belle que Vénus ! v.119 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  18. Voilà comme l'on fait, c'est le style des Hommes, v.120 (Prologue, scène 1, AEGIALE)
  19. Et c'est trop de surcroît à ma vive douleur, v.140 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  20. Il est des maux, ma Soeur, que le silence aigrit, v.170 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  21. Et qu'est-ce qu'ils ont fait aux Dieux, v.191 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  22. Est-il pour nous, ma Soeur, de plus rude disgrâce, v.196 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  23. Ah, ma Soeur, c'est une aventure v.200 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  24. Tout plaisir, tout repos, par là m'est arraché, v.205 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  25. Contre un pareil malheur ma constance est sans armes, v.206 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  26. L'honneur est-il acquis à ses moindres regards ? v.224 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  27. Est-on d'une figure à faire qu'on se raille ? v.233 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  28. N'est point de la Nature un effet ordinaire ; v.269 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  29. C'est un air en tout temps désarmé de rigueurs, v.275 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  30. Notre gloire n'est plus aujourd'hui conservée, v.280 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  31. Et l'on n'est plus au temps de ces nobles fiertés, v.281 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  32. On est bien descendu dans le siècle où nous sommes, v.285 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  33. Et l'on en est réduite à n'espérer plus rien, v.286 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  34. C'est pour nous attacher à trop de bienséance, v.290 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  35. L'espoir, plus que l'amour, est ce qui les attire, v.295 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  36. Et c'est par là que Psyché nous ravit v.296 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
  37. Le motif est assez puissant, v.327 (Acte 2, scène 2, CLÉOMÈNE)
  38. Madame, quand c'est de l'amour. v.334 (Acte 2, scène 2, CLÉOMÈNE)
  39. C'est une nouveauté sans doute assez bizarre, v.339 (Acte 2, scène 2, AGLAURE)
  40. Il est vrai que la chose est rare, v.341 (Acte 2, scène 2, CLÉOMÈNE)
  41. Est-ce que dans ces lieux il n'est qu'elle de belle, v.343 (Acte 2, scène 2, CIDIPPE)
  42. Est-ce que l'on consulte au moment qu'on s'enflamme ? v.347 (Acte 2, scène 2, CLÉOMÈNE)
  43. Et c'est pour essuyer de très fâcheux moments, v.364 (Acte 2, scène 2, CIDIPPE)
  44. Il n'est rien qui le puisse faire[.] v.382 (Acte 2, scène 2, AGENOR)
  45. Est sans doute, Madame, un aveu téméraire ; v.398 (Acte 2, scène 3, CLÉOMÈNE)
  46. Par cent combats d'estime et de reconnaissance. v.406 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  47. Du Destin ennemi les assauts rigoureux, v.407 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  48. Son grand triomphe est en ce jour, v.412 (Acte 2, scène 3, CL?OM?NE)
  49. Et c'est au plus heureux faire un don nécessaire v.431 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  50. Ce n'est pas à mon coeur qu'il faut que je défère v.442 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
  51. Et toute mon estime entre vous suspendue, v.448 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  52. Mais c'est parmi tant de mérite v.452 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  53. Et j'y vois l'un de vous prendre une destinée v.456 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  54. Qui peuvent bien vous faire un destin assez doux, v.473 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  55. Un coeur dont l'amour est extrême v.476 (Acte 2, scène 3, CLÉOMÈNE)
  56. Et c'est pour leurs attraits un indigne partage, v.485 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  57. Que les restes d'une autre ardeur ; v.486 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  58. Ne craignez que pour vous, c'est vous que l'on doit plaindre. v.509 (Acte 2, scène 4, LYCAS)
  59. C'est pour louer le Ciel, et me voir hors d'effroi, v.510 (Acte 2, scène 4, PSYCHÉ)
  60. Si ton ordre n'est pas jusqu'à nous étendu, v.517 (Acte 2, scène 5, AGLAURE)
  61. Dans l'Oracle qu'au Roi les Destins ont rendu. v.521 (Acte 2, scène 5, LYCAS)
  62. Où nous voyons Psyché par les Destins plongée ? v.538 (Acte 2, scène 6, CIDIPPE)
  63. Allons, le Destin nous envoie v.544 (Acte 2, scène 6, AGLAURE)
  64. Chi voglia estinta una beltà innocente ? v.557 (Acte 2, scène 7, SECOND HOMME AFFLIGÉ)
  65. De vos larmes, Seigneur, la source m'est bien chère ; v.571 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  66. Mais c'est trop aux bontés que vous avez pour moi, v.572 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  67. Et cessez d'honorer mon destin par des pleurs, v.580 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  68. Mon deuil est raisonnable, encor qu'il soit extrême, v.583 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  69. L'effort en est barbare aux yeux de l'Univers, v.590 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  70. Et c'est brutalité plus que vertu suprême. v.591 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  71. La constance est facile en mille occasions. v.610 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  72. D'une âme où la raison est un peu souveraine : v.617 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  73. Seigneur, une douceur ici vous est offerte : v.630 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  74. Il vous reste de quoi consoler vos douleurs, v.635 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  75. C'est sur mes déplaisirs que j'ai les yeux ouverts, v.642 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  76. Et dans un destin si funeste v.643 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  77. Et ne vois point ce qui me reste. v.645 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  78. Et c'est sans murmurer que vous devez me rendre. v.660 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  79. S'est fait de ce présent une douce habitude : v.682 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  80. Ce m'est assez d'effort que de leur obéir, v.709 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  81. Seuls ils sont assez forts, et c'est trop pour mon coeur, v.724 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  82. De mon destin et de votre douleur. v.725 (Acte 3, scène 1, PSYCH?)
  83. M'oblige à te laisser en ce funeste lieu. v.731 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  84. Conservez-lui ce qui lui reste, v.737 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  85. Le serpent que j'attends peut vous être funeste, v.738 (Acte 3, scène 2, PSYCH?)
  86. C'est vous perdre inutilement. v.749 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  87. C'est en votre faveur espérer un miracle, v.750 (Acte 3, scène 2, CIDIPPE)
  88. Un Oracle jamais n'est sans obscurité, v.753 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
  89. Partager vos malheurs, c'est vous importuner. v.774 (Acte 3, scène 2, AGLAURE)
  90. J'ose dire un peu plus, ma Soeur, c'est vous déplaire. v.775 (Acte 3, scène 2, CIDIPPE)
  91. Non, mais enfin c'est me gêner, v.776 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  92. Adieu, c'est un espoir, ma Soeur, et des souhaits, v.783 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  93. Mon âme restait libre en captivant tant d'âmes, v.796 (Acte 3, scène 3, PSYCHÉ)
  94. Pour n'avoir à leurs voeux rendu que de l'estime ? v.802 (Acte 3, scène 3, PSYCH?)
  95. Est d'exposer leurs jours pour conserver les vôtres. v.810 (Acte 3, scène 4, CLÉOMÈNE)
  96. Ce n'est qu'un désespoir qui sied mal aux grands coeurs, v.814 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  97. C'est accabler une âme tendre v.816 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  98. Un serpent n'est pas invincible ; v.818 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
  99. Ce n'est point par l'espoir d'un si charmant salaire v.830 (Acte 3, scène 4, CLÉOMÈNE)
  100. Vivez, Princes, vivez, et de ma destinée v.844 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  101. Et maîtresse qu'elle est de tous mes sentiments, v.851 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  102. Ne soutient plus qu'à peine un reste de vertu. v.854 (Acte 3, scène 4, PSYCH?)
  103. Qu'il est ainsi qu'ailleurs des méchants dans les temples. v.866 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
  104. Plaignez de mon destin les funestes rigueurs, v.879 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  105. Disposer de sa destinée : v.931 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  106. C'est ici que je le connais. v.947 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  107. Oui, de ces formes-là l'assistance est bien forte, v.956 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  108. Il est temps de sortir de cette longue enfance v.964 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  109. Il est temps désormais que je devienne grand. v.966 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  110. Votre Mère Vénus est de l'humeur des Belles v.974 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  111. C'est dans le procédé que l'on vous voit tenir, v.977 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  112. Et c'est l'avoir étrangement vengée, v.978 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  113. Est-il rien sur la Terre, est-il rien dans les Cieux, v.984 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  114. Lui découvrir son destin glorieux, v.990 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  115. Et qui n'est pas peut-être à tel point effroyable v.1034 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  116. J'ai senti de l'estime et de la complaisance, v.1054 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  117. Je ne sais ce que c'est, mais je sais qu'il me charme ; v.1059 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  118. Seigneur, si je savais ce que c'est que d'aimer. v.1064 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  119. C'est à moi de m'en taire, à vous de me le dire, v.1076 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  120. Et cependant c'est moi qui vous le dis. v.1077 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  121. Ce moment est venu qu'il faut que votre bouche v.1083 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  122. N'aimer point, c'est donc un grand crime ! v.1090 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  123. C'est punir assez doucement. v.1092 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  124. C'est lui choisir sa peine légitime, v.1093 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  125. Ce n'est point moi qui parle, et de votre présence v.1102 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  126. C'est en vain qu'en secret ma pudeur s'en offense, v.1105 (Acte 4, scène 3, PSYCH?)
  127. C'est le langage le plus doux, v.1119 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  128. C'est le plus fort, c'est le plus sûr de tous. v.1120 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  129. L'Amour m'est favorable, et c'est en sa faveur v.1133 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  130. C'est l'Amour qui pour voir mes feux récompensés v.1135 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  131. Ne me demandez point quelle est cette province, v.1142 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  132. Je veux vous acquérir, mais c'est par mes services, v.1145 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  133. Contester sur leurs agréments v.1158 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  134. C'est pour vous surprendre, v.1222 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR)
  135. Chacun est obligé d'aimer v.1228 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
  136. Est fait pour se rendre, v.1233 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR)
  137. Chacun est obligé d'aimer v.1236 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
  138. Chacun est obligé d'aimer v.1244 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
  139. Mais ce n'est pas vivre v.1256 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR)
  140. On est payé de mille maux v.1260 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
  141. On est payé de mille maux v.1268 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
  142. C'est un soin charmant, v.1272 (Acte 4, scène 4, L'AMOUR)
  143. On est payé de mille maux v.1276 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR, L'AMOUR)
  144. Non, ma Soeur, il n'est point de reines, v.1297 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  145. Quels que soient nos attraits, elle est encor plus belle, v.1305 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  146. Elle a voulu de son destin nouveau v.1328 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
  147. C'est cet amant parfait et si digne de plaire, v.1333 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  148. En est-il un de tant de rois v.1336 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  149. N'est souvent qu'un bonheur qui fait des misérables : v.1339 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  150. Il n'est ni train pompeux, ni superbes palais, v.1340 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  151. C'est un bonheur si haut, si relevé, v.1344 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  152. La jalousie est assez fine, v.1360 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  153. Il n'est point de plaisirs dont l'âme soit charmée, v.1378 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
  154. Et je vois mal de quoi la vôtre est alarmée, v.1380 (Acte 5, scène 2, PSYCH?)
  155. Si toujours cet amant vous cache ce qu'il est ? v.1383 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  156. Car souvent en amour le change est assez doux, v.1390 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  157. Peut-être ce palais n'est qu'un enchantement, v.1410 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  158. Qu'est-ce donc, et d'où vient mon malheur ? v.1449 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  159. Ah, Psyché, de deux coeurs quand l'ardeur est la même, v.1455 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  160. Ce n'est point là ce qui m'afflige. v.1459 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  161. Est-ce l'absence d'un rival, v.1460 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  162. Vous ne connaissez pas quel est votre mérite, v.1465 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  163. Que vous connaissiez mal quel est votre mérite, v.1481 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  164. Quel est sur moi votre absolu pouvoir ? v.1483 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  165. L'expérience en est aisée, v.1487 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  166. Et si ce n'est assez d'en jurer vos beaux yeux, v.1492 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  167. Mon coeur en est ravi, mes sens en sont charmés ; v.1497 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  168. Que c'est le bonheur où j'aspire ; v.1503 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  169. Le seul remède est de vous en dédire. v.1509 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  170. C'est là sur vous mon souverain empire ? v.1510 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  171. C'est le moindre malheur qui nous puisse arriver v.1515 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  172. Dans les eaux, dans les airs mon pouvoir est suprême, v.1530 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  173. Le Destin, sous qui le Ciel tremble, v.1548 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  174. Cruel destin ! Funeste inquiétude ! v.1551 (Acte 5, scène 4, PSYCHÉ)
  175. D'un indigne soupçon mon coeur s'est alarmé ; v.1572 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  176. Mourons, c'est le parti qui seul me reste à suivre, v.1576 (Acte 5, scène 4, PSYCH?)
  177. Est-ce un crime pour moi d'avoir eu des appas, v.1611 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
  178. Votre insolence est sans seconde ; v.1633 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  179. N'est-ce pas aspirer aux Dieux ? v.1635 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  180. Lui qui de tout mon coeur d'abord s'est rendu maître ? v.1644 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
  181. Tout votre coeur s'en est laissé charmer, v.1645 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  182. C'est votre fils, vous savez son pouvoir, v.1649 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
  183. Oui, c'est mon fils, mais un fils qui m'irrite, v.1651 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  184. Est-il dans votre affreux séjour v.1671 (Acte 6, scène 1, PSYCHÉ)
  185. S'en est rendue indigne, et dans ce dur ennui, v.1686 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  186. Est celle de ne le voir pas. v.1689 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  187. Oui, Destins, s'il calmait cette juste colère, v.1694 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  188. C'est lui qui me soutient, c'est lui qui me ranime, v.1703 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  189. Cléomène, Agénor, est-ce vous que je vois ? v.1711 (Acte 6, scène 2, PSYCHÉ)
  190. Et qui tout Dieu qu'il est vous adorant lui-même, v.1734 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  191. Puis-je avoir des larmes de reste v.1745 (Acte 6, scène 2, PSYCHÉ)
  192. Unissons nos soupirs dans un sort si funeste, v.1747 (Acte 6, scène 2, PSYCH?)
  193. Ce n'est point pour vous que je meurs. v.1752 (Acte 6, scène 2, PSYCH?)
  194. Mais revoyez Vénus : le Destin nous rappelle, v.1763 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  195. Quel est ici votre séjour ? v.1766 (Acte 6, scène 2, PSYCHÉ)
  196. Aussitôt qu'on est mort d'amour. v.1768 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  197. L'Amour par les Zéphirs s'est fait prompte justice v.1781 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  198. Pour plaire aux yeux d'un Dieu qui s'est fait mon amant, v.1824 (Acte 6, scène 3, PSYCHÉ)
  199. Tout n'est-il pas trop légitime ? v.1826 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  200. Est-ce que pour jamais vos beaux yeux sont fermés ? v.1841 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  201. La menace est respectueuse, v.1873 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  202. Et ma colère est juste autant qu'impétueuse. v.1877 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  203. Que mon arc de la vôtre est l'unique soutien, v.1884 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  204. Que sans mes traits elle n'est rien, v.1885 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  205. C'est pour vous qu'à mes yeux les Zéphyrs l'ont cachée, v.1912 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  206. Voyez, et si la vôtre en est encore éprise, v.1922 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  207. Le Destin l'abandonne à tout votre courroux : v.1929 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  208. Si le Destin me l'abandonne, v.1942 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  209. Je l'abandonne à son destin. v.1943 (Acte 6, scène 5, V?NUS)
  210. Cette douleur n'est pas commune, v.1948 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  211. Voyez par son excès si mon amour est fort. v.1950 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  212. Vous à qui seul tout est possible, v.1969 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  213. Si Psyché n'est à moi, je ne suis plus l'Amour. v.1978 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  214. Tu tiens de sa Psyché le destin en tes mains, v.1994 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  215. Sous ombre qu'elle est un peu belle, v.2011 (Acte 6, scène 6, VÉNUS)
  216. C'est donc vous, ô grande Déesse, v.2023 (Acte 6, scène 6, PSYCHÉ)
  217. Viens-y, belle Psyché, changer de destinée, v.2031 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  218. Qu'ils fassent retenir le céleste séjour : v.2042 (Acte 6, scène 6, DIVINITÉS)
  219. Qu'il n'est point d'âme si cruelle, v.2044 (Acte 6, scène 6, DIVINIT?S)
  220. Tout le mal n'est pas de s'enflammer : v.2066 (Acte 6, scène 6, MUSES)
  221. Il est peu de douces chaînes, v.2071 (Acte 6, scène 6, MUSES)
  222. Tout le mal n'est pas de s'enflammer ; v.2074 (Acte 6, scène 6, MUSES)
  223. Mais quand un coeur est enivré d'amour, v.2083 (Acte 6, scène 6, BACCHUS)
  224. Souvent c'est pour toute la vie. v.2084 (Acte 6, scène 6, BACCHUS)
  225. Il n'est dans l'Univers que l'Amour qui m'étonne ; v.2089 (Acte 6, scène 6, MOME)
  226. Il est le seul que j'épargne aujourd'hui, v.2090 (Acte 6, scène 6, MOME)
  227. Qu'il est puissant ! Qu'il a d'attraits ! v.2094 (Acte 6, scène 3, BACCHUS)
  228. Le vin est d'un grand secours. v.2098 (Acte 6, scène 3, BACCHUS)

LA PRINCESSE D'ÉLIDE (1665)

  1. Qu'est-ce ci, Lyciscas ? Quoi ? tu ronfles encore. v.21 (Acte 1, scène 2, TROIS-VALETS)
  2. Vous serez cause que je ne me porterai pas bien de toute la journée, car, voyez-vous, le sommeil est nécessaire à l'homme ; et lorsqu'on ne dort pas sa réfection, il arrive... que... on est... (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  3. La peste soit des gens, avec leurs chiens de hurlements ! (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  4. Messieurs, debout, debout, vite, c'est trop dormir. (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
  5. De la beauté d'une âme est un clair témoignage, v.73 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  6. Et qu'il est malaisé que sans être amoureux v.74 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  7. C'est une qualité que j'aime en un monarque, v.76 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  8. La tendresse de coeur est une grande marque, v.77 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  9. Dès qu'on voit que son âme est capable d'aimer. v.79 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  10. Nous montrent que votre âme à ses traits est sensible, v.93 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  11. Et sachant dans quels maux mon coeur s'est abîmé, v.98 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  12. Ah ! Qu'il est bien peu vrai que ce qu'on doit aimer v.106 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  13. Où le Ciel en naissant a destiné nos âmes. v.109 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  14. Je vis tous les appas dont elle est revêtue v.112 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  15. Et c'est dans ce mépris et dans cette humeur fière v.168 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  16. Mais quand une âme est libre, on la force aisément, v.175 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  17. Ne vous fait éprouver un destin plus propice, v.185 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  18. Au moins est-ce un bonheur, en ces extrémités v.186 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  19. Le secret de mon coeur, Arbate, est éclairci. v.195 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  20. Tu sais qu'elle est allée au lever de l'aurore, v.197 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  21. Est le temps dont Moron, pour déclarer mon feu, v.198 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  22. Mais sache qu'il l'est moins qu'il ne le veut paraître, v.201 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  23. Il s'en est fait aimer par cent plaisanteries, v.205 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  24. C'est lui-même. Où court-il avec un tel effroi ? v.215 (Acte 2, scène 2, EURYALE)
  25. Qu'est-ce ? v.223 (Acte 2, scène 2, EURYALE)
  26. Ô que la Princesse est d'une étrange humeur ! v.223 (Acte 2, scène 2, MORON)
  27. C'est un sot passe-temps que je ne puis souffrir. v.235 (Acte 2, scène 2, MORON)
  28. Dis-nous donc ce que c'est ? v.236 (Acte 2, scène 2, EURYALE)
  29. Qu'est-ce ? v.255 (Acte 2, scène 2, EURYALE)
  30. Ce n'est rien. N'ayez point de frayeur ? v.255 (Acte 2, scène 2, MORON)
  31. Est venu droit à moi, qui ne lui disais mot. v.266 (Acte 2, scène 2, MORON)
  32. Ce trait, Moron, n'est pas généreux... v.270 (Acte 2, scène 2, ARBATE)
  33. Il n'est pas généreux, mais il est de bon sens. v.271 (Acte 2, scène 2, MORON)
  34. C'est ici qu'en fuyant, sans se faire prier, v.274 (Acte 2, scène 2, MORON)
  35. Mais si de ta frayeur ton esprit est remis v.283 (Acte 2, scène 2, EURYALE)
  36. Le discours de vos feux est un peu délicat, v.290 (Acte 2, scène 2, MORON)
  37. Et c'est chez la Princesse une affaire d'État ; v.291 (Acte 2, scène 2, MORON)
  38. Dont à nos bons destins nous dussions rendre grâce : v.321 (Acte 2, scène 3, ARISTOMÈNE)
  39. Mais dût votre courroux être plus grand qu'il n'est, v.331 (Acte 2, scène 3, THÉOCLE)
  40. C'est extrême plaisir, quand l'amour est extrême, v.332 (Acte 2, scène 3, TH?OCLE)
  41. Le commun de mon sexe est trop mal avec vous, v.347 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  42. Est de persuader que je vous dois la vie ; v.353 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  43. Son heure doit venir, et c'est à vous possible v.364 (Acte 2, scène 4, ARBATE)
  44. Qu'est réservé l'honneur de la rendre sensible. v.365 (Acte 2, scène 4, ARBATE)
  45. Non, ce n'est plus, Moron, ce que je veux ; v.367 (Acte 2, scène 4, EURYALE)
  46. Oui, c'est lui d'où me vient ce soudain mouvement, v.374 (Acte 2, scène 4, EURYALE)
  47. Philis est l'objet charmant v.380 (Acte 3, scène 1, MORON)
  48. Ouf ! Cette idée est capable v.386 (Acte 3, scène 1, MORON)
  49. Uh, uh, uh. Voilà un écho qui est bouffon ! v.390 (Acte 3, scène 1, MORON)
  50. Jusqu'au revoir; pour moi, je reste ici, et j'ai une petite conversation à faire avec ces arbres et ces rochers. (Acte 3, scène 1, MORON)
  51. Voilà un écho qui est bouffon ! (Acte 3, scène 1, MORON)
  52. Monseigneur que Votre Altesse est jolie et bien faite ; (Acte 3, scène 2, MORON)
  53. Le voilà qui est à terre, c'en est fait, il est mort, descendons maintenant, pour lui donner cent coups. (Acte 3, scène 2, MORON)
  54. Et ce qui doit surprendre, est qu'aux portes d'Elis v.400 (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  55. Et c'est fort maltraiter l'appareil magnifique v.405 (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  56. Et mon coeur est le prix qu'ils veulent tous courir : v.412 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  57. Est-il rien de plus beau que l'innocente flamme v.425 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  58. Et vivre sans aimer n'est pas proprement vivre. v.430 (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  59. Pour moi, je tiens que cette passion est la plus agréable affaire de la vie? qu'il est nécessaire d'aimer pour vivre heureusement, et que tous les plaisirs sont fades, s'il ne s'y mêle un peu d'amour. (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  60. Pouvez-vous bien toutes deux, étant ce que vous êtes, prononcer ces paroles ; et ne devez-vous pas rougir d'appuyer une passion qui n'est qu'erreur, que faiblesse et qu'emportement, et dont tous les désordres ont tant de répugnance avec la gloire de notre sexe. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  61. Madame, il est de certaines faiblesses qui ne sont point honteuses, et qu'il est beau même d'avoir dans les plus hauts degrés de gloire. (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  62. Non, non je brave tous ses traits, et le grand pouvoir qu'on lui donne n'est rien qu'une chimère, qu'une excuse des faibles coeurs qui le font invincible pour autoriser leur faiblesse. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  63. Les croyances publiques sont toujours mêlées d'erreur : les Dieux ne sont point faits comme se les fait le vulgaire ; et c'est leur manquer de respect que de leur attribuer les faiblesses des hommes. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  64. Est-ce qu'on n'est pas assez bien fait pour cela ? (Acte 4, scène 2, MORON)
  65. Je pense que ce visage est assez passable, et que pour le bel air, Dieu merci, nous ne le cédons à personne. (Acte 4, scène 2, MORON)
  66. L'autre, que je regarde l'hyménée ainsi que le trépas, et qu'il m'est impossible de forcer cette aversion naturelle : Me donner un mari, et me donner la mort, c'est une même chose ; mais votre volonté va la première, et mon obéissance m'est bien plus chère que ma vie[.] (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  67. Si ton coeur demeure insensible, je n'entreprendrai point de le forcer : mais au moins sois complaisante aux civilités qu'on te rend, et ne m'oblige point à faire les excuses de ta froideur : traite ces princes avec l'estime que tu leur dois, reçois avec reconnaissance les témoignages de leur zèle, et viens voir cette course où leur adresse va paraître. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  68. Tout le monde va faire des efforts pour remporter le prix de cette course, mais à vous dire vrai j'ai peu d'ardeur pour la victoire, puisque ce n'est pas votre coeur qu'on y doit disputer. (Acte 4, scène 4, THÉOCLE)
  69. Pour moi, Madame, vous êtes le seul prix que je me propose partout : c'est vous que je crois disputer dans ces combats d'adresse, et je n'aspire maintenant à remporter l'honneur de cette course que pour obtenir un degré de gloire qui m'approche de votre coeur. (Acte 4, scène 4, ARISTODÈME)
  70. Je n'ai aucune prétention sur votre coeur, et le seul honneur de la course est tout l'avantage où j'aspire. (Acte 4, scène 4, EURYALE)
  71. Il est vrai que cela est un peu fier. (Acte 4, scène 4, AGLANTE)
  72. Prenez garde, Madame, l'entreprise est périlleuse, et lorsqu'on veut donner de l'amour, on court risque d'en recevoir. (Acte 4, scène 4, CYNTHIE)
  73. Voilà ce que c'est, si je savais chanter j'en ferais bien mieux mes affaires. (Acte 5, scène 1, MORON)
  74. Il est si accoutumé à chanter qu'il ne saurait parler d'autre façon. (Acte 5, scène 2, MORON)
  75. Chanson amoureuse, peste. (Acte 5, scène 2, MORON)
  76. Celui qui vous a pris est bien plus pris que vous. v.440 (Acte 5, scène 2, SATYRE)
  77. Qu'elle est belle ! (Acte 5, scène 2, MORON)
  78. Il est vrai, Madame, que ce jeune prince a fait voir une adresse non commune, et que l'air dont il a paru a été quelque chose de surprenant. (Acte 6, scène 1, CYNTHIE)
  79. Il sort vainqueur de cette course, mais je doute fort qu'il en sorte avec le même coeur qu'il y a porté : car enfin, vous lui avez tiré des traits dont il est difficile de se défendre, et sans parler de tout le reste, la grâce de votre danse, et la douceur de votre voix ont eu des charmes aujourd'hui à toucher les plus insensibles. (Acte 6, scène 1, CYNTHIE)
  80. Elle est adorable en tout temps, il est vrai : mais ce moment l'a emporté sur tous les autres, et des grâces nouvelles ont redoublé l'éclat de ses beautés. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
  81. Jamais son visage ne s'est paré de plus vives couleurs, ni ses yeux ne se sont armés de traits plus vifs et plus perçants. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
  82. Seigneur, voici la Princesse qui s'est un peu éloignée de sa suite. (Acte 6, scène 2, ARBATE)
  83. D'où vient qu'il n'est pas venu jusqu'ici, et qu'il a pris cette autre route quand il m'a vue ? (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
  84. C'est un homme bizarre, qui ne se plaît qu'à entretenir ses pensées. (Acte 6, scène 3, MORON)
  85. C'est le plus orgueilleux petit vilain que vous ayez jamais vu. (Acte 6, scène 3, MORON)
  86. Il lui semble qu'il n'y a personne au monde qui le mérite, et que la terre n'est pas digne de le porter. (Acte 6, scène 3, MORON)
  87. Certes ce mépris est choquant, et je ne puis souffrir cette hauteur étrange de ne rien estimer. (Acte 6, scène 3, LA PRINCESSE)
  88. Il n'estime, et n'aime que lui. (Acte 6, scène 3, MORON)
  89. Vous êtes bien solitaire, Seigneur, et c'est une humeur bien extraordinaire que la vôtre, de renoncer ainsi à notre sexe, et de fuir, à votre âge cette galanterie, dont se piquent tous vos pareils. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  90. Cette humeur, Madame, n'est pas si extraordinaire qu'on n'en trouvât des exemples sans aller loin d'ici, et vous ne sauriez condamner la résolution que j'ai prise de n'aimer jamais rien, sans condamner aussi vos sentiments. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  91. Il est beau qu'une femme soit insensible, et conserve son coeur exempt des flammes de l'amour, mais ce qui est vertu en elle, devient un crime dans un homme. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  92. Et comme la beauté est le partage de notre sexe, vous sauriez ne nous point aimer, sans nous dérober les hommages qui nous sont dûs, et commettre une offense dont nous devons toutes nous ressentir. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  93. Ce n'est pas une raison, Seigneur, et sans vouloir aimer, on est toujours bien aise d'être aimée. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  94. C'est qu'on a obligation à ceux qui nous aiment, et que je serais fâché d'être ingrat. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  95. Non, Madame, rien n'est capable de toucher mon coeur,, ma liberté est la seule maîtresse à qui je consacre mes voeux ; et quand le Ciel emploierait ses soins à composer une beauté parfaite, quand il assemblerait en elle tous les dons les plus merveilleux et du corps et de l'âme, enfin quand il exposerait à mes yeux un miracle d'esprit, d'adresse et de beauté, et que cette personne m'aimerait avec toutes les tendresses imaginables, je vous l'avoue franchement je ne l'aimerais pas. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  96. Peste soit du petit brutal, j'aurais envie de lui bailler un coup de poing. (Acte 6, scène 4, MORON)
  97. C'est avoir une insensibilité bien grande, que de parler comme vous faites. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
  98. C'est une chose qui me tient au coeur, je souhaite ardemment qu'il m'aime. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  99. Il est bien fait ? (Acte 6, scène 5, MORON)
  100. Si faut-il pourtant tenter toute chose, et éprouver si son âme est entièrement insensible. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  101. Va, va, c'est déjà quelque chose que de toucher l'oreille, et le temps amène tout. (Acte 7, scène 1, PHILIS)
  102. Par le printemps vous est rendue : v.458 (Acte 7, scène 2, TIRCIS)
  103. Mais pourquoi est-ce que je ne puis pas chanter ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  104. N'ai-je pas un estomac, un gosier et une langue comme un autre ? (Acte 7, scène 2, MORON)
  105. Voilà qui est le mieux du monde. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  106. Mais, Moron, je souhaiterais bien d'avoir la gloire que quelque amant fût mort pour moi ; c'est un avantage dont je n'ai point encore joui, et je trouve que j'aimerais de tout mon coeur une personne qui m'aimerait assez pour se donner la mort. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
  107. Voilà qui est fait, je te veux montrer que je me sais tuer quand je veux. (Acte 7, scène 2, MORON)
  108. C'est un plaisir que vous aurez quand vous voudrez. (Acte 7, scène 2, MORON)
  109. J'ai toujours regardé l'hymen comme une chose affreuse, et j'avais fait serment d'abandonner plutôt la vie, que de me résoudre jamais à perdre cette liberté pour qui j'avais des tendresses si grandes ; mais, enfin, un moment a dissipé toutes ces résolutions, le mérite d'un prince m'a frappé aujourd'hui les yeux ; et mon âme tout d'un coup ( comme par un miracle ) est devenue sensible aux traits de cette passion que j'avais toujours méprisée. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  110. Eh bien Prince, je veux bien vous la découvrir : je suis sûre que vous allez approuver mon choix, et pour ne vous point tenir en suspens davantage, le Prince de Messène est celui de qui le mérite s'est attiré mes voeux. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  111. Je le suis, à la vérité, et j'admire, Madame, comme le Ciel a pu former deux âmes aussi semblables en tout que les nôtres : deux âmes en qui l'on ait vu une plus grande conformité de sentiments, qui aient fait éclater, dans le même temps une résolution à braver les traits de l'Amour, et qui dans le même moment aient fait paraître une égale facilité à perdre le nom d'insensibles : car enfin, Madame, puisque votre exemple m'autorise, je ne feindrai point de vous dire que l'amour aujourd'hui s'est rendu maître de mon coeur, et qu'une des Princesses, vos cousines, l'aimable et belle Aglante, a renversé d'un coup d'oeil tous les projets de ma fierté. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  112. Il est vrai que le coup est surprenant, et j'avais cru d'abord, que votre stratagème avait fait son effet. (Acte 8, scène 2, MORON)
  113. Ce m'est un dépit à me désespérer, qu'une autre ait l'avantage de soumettre ce coeur que je voulais soumettre. (Acte 8, scène 2, LA PRINCESSE)
  114. Madame, je viens à vos pieds rendre grâce à l'Amour de mes heureux destins, et vous témoigner avec mes transports, le ressentiment où je suis, des bontés surprenantes dont vous daignez favoriser le plus soumis de vos captifs. (Acte 8, scène 4, ARISTOMÈNE)
  115. C'est un étourdi, et vous êtes un peu trop crédule, Prince, d'ajouter foi si promptement à ce qu'il vous a dit ; une pareille nouvelle mériterait bien, ce me semble, qu'on en doutât un peu de temps, et c'est tout ce que vous pourriez faire de la croire, si je vous l'avais dite moi-même. (Acte 8, scène 4, LA PRINCESSE)
  116. Mais, Madame, s'il vous aimait, vous n'en voudriez point, et cependant vous ne voulez pas qu'il soit à un autre : c'est faire justement comme le chien du jardinier (Acte 8, scène 5, MORON)
  117. Ma foi, Madame, avouons la dette, vous voudriez qu'il fût à vous, et dans toutes vos actions, il est aisé de voir que vous aimez un peu ce jeune prince. (Acte 8, scène 5, MORON)
  118. Et quelle inquiétude secrète est venue troubler tout d'un coup la tranquillité de mon âme ? (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  119. Si cela était je serais personne à me désespérer : mais il est impossible que cela soit, et je vois bien que je ne puis pas l'aimer. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  120. Il n'y a pas de raison à cela : mais si ce n'est pas de l'amour que ce que je sens maintenant, qu'est-ce donc que ce peut être ? (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  121. On m'a dit que sa flamme est pire qu'un vautour, v.476 (Acte 9, scène 1, CLYMÈNE)
  122. On m'a dit qu'il n'est point de passion plus belle, v.478 (Acte 9, scène 1, PHILIS)
  123. Et que ne pas aimer, c'est renoncer au jour. v.479 (Acte 9, scène 1, PHILIS)
  124. Aimons, c'est le vrai moyen v.482 (Acte 9, scène 1, CLYMÈNE, PHILIS)
  125. Si sa flamme, Philis, est si pleine de charmes, v.488 (Acte 9, scène 1, CLYMÈNE)
  126. Aimons, c'est le vrai moyen v.492 (Acte 9, scène 1, CLYMÈNE, PHILIS)
  127. Oui, seigneur, ce n'est point raillerie, j'en suis ce qu'on appelle disgracié. (Acte 10, scène 1, MORON)
  128. Quelque chose, Seigneur, que l'on vienne de vous en dire, je n'ose encore, pour moi, me flatter de ce doux espoir : mais enfin si ce n'est pas à moi trop de témérité, que d'oser aspirer à l'honneur de votre alliance, si ma personne, et mes États... (Acte 10, scène 1, EURYALE)
  129. Oui, l'honneur de votre alliance m'est d'un prix très considérable, et je souscris aisément de tous mes suffrages à la demande que vous me faites. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  130. Vous m'avez toujours témoigné une tendresse extrême, et je crois vous devoir bien plus par les bontés que vous m'avez fait voir, que par le jour que vous m'avez donné : mais si jamais pour moi vous avez eu de l'amitié, je vous en demande aujourd'hui la plus sensible preuve que vous me puissiez accorder ; c'est de n'écouter point, Seigneur, la demande de ce prince, et de ne pas souffrir que la Princesse Aglante soit unie avec lui. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  131. Il me devait aimer comme les autres, et me laisser au moins la gloire de le refuser : sa déclaration me fait un affront, et ce m'est une honte sensible, qu'à mes yeux, et au milieu de votre Cour, il a recherché une autre que moi. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  132. Quelle est mon infortune ! (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  133. Vous vous moquez, Seigneur, et ce n'est pas ce qu'il demande. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
  134. Pardonnez-moi, Madame, je suis assez téméraire pour cela, et je prends à témoin le Prince votre père, si ce n'est pas vous que j'ai demandée. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
  135. C'est trop vous tenir dans l'erreur, il faut lever le masque, et dussiez-vous vous en prévaloir contre moi, découvrir à vos yeux les véritables sentiments de mon coeur. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
  136. C'est vous, Madame, qui m'avez enlevé cette qualité d'insensible que j'avais toujours affectée, et tout ce que j'ai pu vous dire, n'a été qu'une feinte qu'un mouvement secret m'a inspirée, et que je n'ai suivie qu'avec toutes les violences imaginables. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
  137. Je l'attendrai tant qu'il vous plaira, Madame, cet arrêt de ma destinée, et s'il me condamne à la mort, je le suivrai sans murmure. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
  138. C'est ici un jour de paix, et je te remets en grâce avec la Princesse. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  139. Seigneur, la Déesse Vénus vient d'annoncer partout le changement du coeur de la Princesse : tous les pasteurs et toutes les bergères en témoignent leur joie par des danses et des chansons, et si ce n'est point un spectacle que vous méprisiez, vous allez voir l'allégresse publique se répandre jusques ici. (Acte 10, scène 4, PHILIS)

LE MÉDECIN MALGRÉ LUI (1668)

  1. Non, je te dis que je n'en veux rien faire : et que c'est à moi de parler et d'être le maître. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Ô la grande fatigue que d'avoir une femme : et qu'Aristote a bien raison, quand il dit qu'une femme est pire qu'un Démon ! (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Peste du fou fieffé ! (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  4. Peste de la carogne ! (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. C'est bien à toi, vraiment, à te plaindre de cette affaire : devrais-tu être un seul moment sans rendre grâce au Ciel de m'avoir pour ta femme, et méritais-tu d'épouser une personne comme moi ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  6. Il est vrai que tu me fis trop d'honneur : et que j'eus lieu de me louer la première nuit de nos noces. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. Qui me vend, pièce à pièce, tout ce qui est dans le logis. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  8. C'est vivre de ménage. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  9. C'est pour ne me point ennuyer. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  10. Holà, holà, holà, fi, qu'est ceci ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ROBERT)
  11. Quelle infamie peste, soit le coquin, de battre ainsi sa femme. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ROBERT)
  12. Est-ce là votre affaire ? (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  13. Est-ce à vous, d'y mettre le nez ? (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  14. Ce n'est pas à vos dépens. (Acte 1, scène 2, MARTINE)
  15. Il est vrai. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ROBERT)
  16. C'est une autre chose. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ROBERT)
  17. C'est ma femme, et non pas la vôtre. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  18. Cela n'est rien, touche. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  19. Fi, c'est une bagatelle, allons, allons. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  20. Je sais bien qu'une femme a toujours dans les mains, de quoi se venger d'un mari : mais c'est une punition trop délicate pour mon pendard. (Acte 1, scène 3, MARTINE)
  21. Je veux une vengeance qui se fasse un peu mieux sentir : et ce n'est pas contentement pour l'injure que j'ai reçue. (Acte 1, scène 3, MARTINE)
  22. Horace qui est libéral, a bonne part aux prétentions qu'on peut avoir sur sa personne : et quoiqu'elle ait fait voir de l'amitié pour un certain Léandre, tu sais bien que son père n'a jamais, voulu consentir à le recevoir pour son gendre. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  23. Mais quelle fantaisie s'est-il boutée là dans la tête, puisque les médecins y avont tous pardu leur latin ? (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  24. Plusieurs médecins ont déjà épuisé toute leur science après elle : mais on trouve, parfois, des gens avec des secrets admirables, de certains remèdes particuliers, qui font le plus souvent, ce que les autres n'ont su faire, et c'est là, ce que nous cherchons. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  25. Non, c'est un homme extraordinaire, qui se plaît à cela, fantasque, bizarre, quinteux, et que vous ne prendriez jamais, pour ce qu'il est. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  26. C'est une chose admirable, que tous les grands hommes ont toujours du caprice, quelque petit grain de folie, mêlé à leur science. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  27. La folie de celui-ci, est plus grande qu'on ne peut croire, car elle va parfois jusqu'à vouloir être battu pour demeurer d'accord de sa capacité : et je vous donne avis que vous n'en viendrez point à bout, qu'il n'avouera jamais, qu'il est médecin, s'il se le met en fantaisie, que vous ne preniez chacun un bâton, et ne le réduisiez, à force de coups, à vous confesser à la fin, ce qu'il vous cachera d'abord. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  28. C'est ainsi que nous en usons quand nous avons besoin de lui. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  29. Il est vrai : mais, après cela, vous verrez qu'il fait des merveilles. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  30. Il s'appelle Sganarelle : mais il est aisé à connaître. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  31. C'est un homme qui a une large barbe noire, et qui porte une fraise, avec un habit jaune et vert. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  32. C'est donc le médecin des paroquets ? (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  33. Mais est-il bien vrai qu'il soit si habile, que vous le dites ? (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  34. C'est un homme qui fait des miracles. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  35. Testigué, vela justement l'homme qu'il nous faut : allons vite le chercher. (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  36. Morguenne, laissez-nous faire, s'il ne tient qu'à battre, la vache est à nous. (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  37. Ma foi, c'est assez travaillé pour un coup : prenons un peu d'haleine. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  38. Voilà du bois qui est salé, comme tous les diables. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  39. C'est lui assurément. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  40. Monsieur, n'est-ce pas vous qui vous appelez Sganarelle ? (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  41. Je vous demande si ce n'est pas vous, qui se nomme Sganarelle. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  42. En ce cas, c'est moi, qui se nomme Sganarelle. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  43. Si c'est quelque chose, Messieurs, qui dépende de mon petit négoce, je suis tout prêt à vous rendre service. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  44. Monsieur, c'est trop de grâce que vous nous faites : mais, Monsieur, couvrez-vous, s'il vous plaît, le soleil pourrait vous incommoder. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  45. Il est vrai, Messieurs, que je suis le premier homme du monde, pour faire des fagots. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  46. Monsieur, ce n'est pas cela, dont il est question. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  47. Monsieur, c'est se moquer que... (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  48. Il est fou. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  49. Et testigué ! (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  50. Ne lantiponez point davantage ; et confessez à la franquette que v'estes médecin. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  51. Et à quoi est-ce que ça vous sart ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  52. Que diable est-ceci, Messieurs, de grâce, est-ce pour rire, ou si tous deux, vous extravaguez, de vouloir que je sois médecin ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  53. Il n'est pas vrai qu'ous sayez médecin ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  54. Non, la peste m'étouffe. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  55. Est-il bien assuré que je sois médecin ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  56. Peste ! (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  57. De quoi est-il question ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  58. Il est question d'aller voir une fille, qui a perdu la parole. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  59. Velà un médecin qui me plaît ; je pense qu'il réussira ; car il est bouffon. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  60. C'est un homme qui a fait des cures merveilleuses. (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  61. Qui a guari des gens qui estiants morts. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
  62. Il est un peu capricieux, comme je vous ai dit : et parfois, il a des moments où son esprit s'échappe, et ne paraît pas ce qu'il est. (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  63. Mais, dans le fond, il est toute Science : et bien souvent, il dit des choses tout à fait relevées. (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  64. Sa réputation s'est déjà répandue ici : et tout le monde vient à lui. (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  65. Taisez-vous, notre ménagère Jaquelaine : ce n'est pas à vous à bouter là votre nez. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
  66. Je vous dis et vous douze, que tous ces médecins n'y feront rian que de l'iau claire ; que votre fille a besoin d'autre chose que de ribarbe et de sené, et qu'un mari est une emplâtre qui garit tous les maux des filles. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  67. Est-elle en état maintenant qu'on s'en voulût charger, avec l'infirmité qu'elle a ? (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  68. Et lorsque j'ai été dans le dessein de la marier, ne s'est-elle pas opposée à mes volontés ? (Acte 2, scène 1, G?RONTE)
  69. Alle aurait été fort obéissante : et je m'en vas gager qu'il la prendrait, li, comme alle est, si vous la li vouillais donner. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  70. Ce Léandre n'est pas ce qu'il lui faut : il n'a pas du bien, comme l'autre. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  71. Il a un oncle qui est si riche, dont il est hériquié. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  72. Il n'est rien tel que ce qu'on tient : et l'on court grand risque de s'abuser, lorsque l'on compte sur le bien qu'un autre vous garde. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  73. Et le compère Biarre, a marié sa fille Simonette, au gros Thomas, pour un quarquié de vaigne qu'il avait davantage que le jeune Robin, où alle avait bouté son amiquié : et velà que la pauvre creiature en est devenue jaune comme un coing, et n'a point profité tout depuis ce temps-là. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  74. C'est un bel exemple pour vous, Monsieu ; on n'a que son plaisir en ce monde : et j'aimerais mieux, bailler à ma fille, un bon mari qui li fût agriable, que toutes les rentes de la Biausse. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  75. Peste ! (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  76. Monsieu est le père de sa fille ; et il est bon et sage, pour voir ce qu'il li faut. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
  77. Oui, mais ces gestes ne sont pas nécessaires. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  78. Ne prenez pas garde à ça, Monsieu, ce n'est que pour rire. (Acte 2, scène 2, LUCAS)
  79. Cela n'est rien. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  80. Monsieur, j'ai une fille qui est tombée dans une étrange maladie. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  81. Je vous assure que c'est du meilleur de mon âme, que je vous parle. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  82. C'est trop d'honneur que vous me faites. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  83. Qui est cette grande femme-là. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  84. C'est la nourrice d'un petit enfant que j'ai. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  85. Peste ! (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  86. Charmante Nourrice, ma médecine est la très humble esclave de votre nourricerie ; et je voudrais bien être le petit poupon fortuné qui tetat le lait de vos bonnes grâces. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  87. Tous mes remèdes ; toute ma science, toute ma capacité est à votre service, et... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  88. Quoi, est-elle votre femme ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  89. Je la félicite d'avoir un mari comme vous : et je vous félicite vous, d'avoir une femme si belle, si sage, et si bien faite, comme elle est. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  90. Eh testigué, point tant de compliment, je vous supplie. (Acte 2, scène 2, LUCAS)
  91. est-elle ? (Acte 2, scène 3, GÉRONTE)
  92. C'est l'office du médecin, de voir les tétons des nourrices. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  93. Ôte-toi de là, aussi, est-ce que je ne sis pas assez grande pour me défendre moi-même, s'il me fait quelque chose, qui ne soit pas à faire ? (Acte 2, scène 3, JACQUELINE)
  94. Fi, le vilain, qui est jaloux de sa femme. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  95. Est-ce là, la malade ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  96. Voilà une malade qui n'est pas tant dégoûtante : et je tiens qu'un homme bien sain s'en accommoderait assez. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  97. Tant mieux, lorsque le médecin fait rire le malade, c'est le meilleur signe du monde. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  98. Eh bien, de quoi est-il question ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  99. Quel est le mal que vous sentez ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  100. Han, hi, hom, han, ha : je ne vous entends point : quel diable de langage est-ce là ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  101. Monsieur, c'est là sa maladie. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  102. Elle est devenue muette, sans que jusques ici, on en ait pu savoir la cause : et c'est un accident qui a fait reculer son mariage. (Acte 2, scène 4, G?RONTE)
  103. Et qui est ce sot-là, qui ne veut pas que sa femme soit muette ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  104. C'est fort bien fait. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  105. La matière est-elle louable ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  106. Voilà un pouls qui marque que votre fille est muette. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  107. Oui, Monsieur, c'est là son mal : vous l'avez trouvé tout du premier coup. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  108. Un ignorant aurait été embarrassé, et vous eût été dire, c'est ceci, c'est cela : mais moi, je touche au but du premier coup, et je vous apprends que votre fille est muette. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  109. Il n'est rien plus aisé. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  110. Tous nos meilleurs auteurs vous diront que c'est l'empêchement de l'action de sa langue. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  111. Je tiens que cet empêchement de l'action de sa langue, est causé par de certaines humeurs, qu'entre nous autres, savants, nous appelons humeurs peccantes, peccantes, c'est-à-dire... humeurs peccantes : d'autant que les vapeurs formées par les exhalaisons des influences qui s'élèvent dans la région des maladies, venant... pour ainsi dire... à... (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  112. Cabricias arci thuram, catalamus, singulariter, nominativo haec Musa la Muse, bonus, bona, bonum, Deus sanctus, est ne oratio latinas ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  113. Oui, ça est si biau, que je n'y entends goutte. (Acte 2, scène 4, LUCAS)
  114. Or ces vapeurs dont je vous parle venant à passer, du côté gauche, où est le foie, au côté droit, où est le coeur, il se trouve que le poumon, que nous appelons en latin, armyan, ayant communication avec le cerveau, que nous nommons en grec, nasmus, par le moyen de la veine cave, que nous appelons en hébreu, cubile, rencontre en son chemin lesdites vapeurs, qui remplissent les ventricules de l'omoplate ; et parce que lesdites vapeurs... (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  115. Ont une certaine malignité, qui est causée... (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  116. Qui est causée par l'âcreté des humeurs, engendrées dans la concavité du diaphragme, il arrive que ces vapeurs... (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  117. Voilà justement ce qui fait que votre fille est muette. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  118. Ah que ça est bian dit, notte homme ! (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  119. C'est l'endroit du foie et du coeur. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  120. Que le coeur est du côté gauche, et le foie du côté droit. (Acte 2, scène 4, G?RONTE)
  121. C'est ce que je ne savais pas : et je vous demande pardon de mon ignorance. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  122. Mon avis est qu'on la remette sur son lit : et qu'on lui fasse prendre pour remède, quantité de pain trempé dans du vin. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  123. Cela est vrai, ah ! (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  124. Cette grande santé est à craindre : et il ne sera mauvais de vous faire quelque petite saignée amiable, de vous donner quelque petit clystère dulcifiant. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  125. Il n'importe, la mode en est salutaire : et comme on boit pour la soif à venir, il faut se faire aussi saigner pour la maladie à venir. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  126. Voilà qui est fait. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  127. Ce n'est pas l'argent qui me fait agir. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  128. Cela est-il de poids ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  129. Voilà un pouls qui est fort mauvais. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  130. Je ne suis point malade, Monsieur, et ce n'est pas pour cela que je viens à vous. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  131. Non, pour vous dire la chose en deux mots, je m'appelle Léandre, qui suis amoureux de Lucinde, que vous venez de visiter : et comme, par la mauvaise humeur, de son père, toute sorte d'accès m'est fermé auprès d'elle, je me hasarde à vous prier de vouloir servir mon amour : et de me donner lieu d'exécuter un stratagème que j'ai trouvé, pour lui pouvoir dire deux mots, d'où dépendent, absolument, mon bonheur et ma vie. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  132. Je vous apprendrai que je ne suis point homme à cela : et que c'est une insolence extrême... (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  133. Vous vous moquez : de quoi est-il question ? (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  134. Vous saurez, donc, Monsieur, que cette maladie que vous voulez guérir, est une feinte maladie. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  135. Mais il est certain que l'amour en est la véritable cause : et que Lucinde n'a trouvé cette maladie, que pour se délivrer d'un mariage, dont elle était importunée. (Acte 2, scène 5, L?ANDRE)
  136. Allons, Monsieur, vous m'avez donné pour votre amour, une tendresse qui n'est pas concevable : et j'y perdrai toute ma médecine, ou la malade crèvera, ou bien elle sera à vous. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  137. Il me semble que je ne suis pas mal ainsi, pour un apothicaire : et comme le père ne m'a guère vu, ce changement d'habit, et de perruque, est assez capable, je crois, de me déguiser à ses yeux. (Acte 3, scène 1, LÉANDRE)
  138. Allez, allez, tout cela n'est pas nécessaire. Il suffit de l'habit : et je n'en sais pas plus que vous. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  139. Je ne sais point sur quoi cette imagination leur est venue : mais quand j'ai vu qu'à toute force ils voulaient que je fusse médecin, je me suis résolu de l'être, aux dépens de qui il appartiendra. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  140. Cependant, vous ne sauriez croire comment l'erreur s'est répandue : et de quelle façon, chacun est endiablé à me croire habile homme. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  141. Je trouve que c'est le métier le meilleur de tous : car soit qu'on fasse bien, ou soit qu'on fasse mal, on est toujours, payé de même sorte. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  142. Les bévues ne sont point pour nous : et c'est toujours la faute de celui qui meurt. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  143. Enfin le bon de cette profession, est qu'il y a parmi les morts, une honnêteté, une discrétion la plus grande du monde : et jamais on n'en voit se plaindre du médecin qui l'a tué. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  144. Il est vrai que les morts sont fort honnêtes gens, sur cette matière. (Acte 3, scène 1, LÉANDRE)
  145. Sa pauvre mère, qui a nom Parette, est dans un lit, malade, il y a six mois. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  146. Il faut voir de quoi est-ce qu'elle est malade ? (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  147. Alle est malade d'hypocrisie, Monsieu. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  148. Oui, c'est-à-dire qu'alle est enflée partout, et l'an dit que c'est quantité de sériosités qu'alle a dans le corps, et que son foie, son ventre, ou sa rate, comme vous voudrais l'appeler, au glieu de faire du sang, ne fait plus que de l'iau. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  149. On entend dans sa gorge, des fleumes qui sont tout prêts à l'étouffer : et, parfois, il lui prend des syncoles, et des conversions, que je crayons qu'alle est passée. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  150. Le fait est, Monsieur, que je venons vous prier de nous dire ce qu'il faut que je fassions. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  151. Monsieu, ma mère est malade, et velà deux écus que je vous apportons, pour nous bailler queuque remède. (Acte 3, scène 2, PERRIN)
  152. Vous dites que votre mère est malade d'hydropisie, qu'elle est enflée par tout le corps, qu'elle a la fièvre, avec des douleurs dans les jambes : et qu'il lui prend parfois des syncopes, et des convulsions, c'est-à-dire des évanouissements ? (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  153. Eh oui, Monsieu, c'est justement ça. (Acte 3, scène 2, PERRIN)
  154. C'est comme je l'entendons. (Acte 3, scène 2, PERRIN)
  155. Oui, c'est un formage préparé, où il entre de l'or, du coral, et des perles, et quantité d'autres choses précieuses. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  156. Ah nourrice de mon coeur, je suis ravi de cette rencontre : et votre vue est la rhubarbe, la casse et le séné, qui purgent toute la mélancolie de mon âme. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  157. Par ma figué, Monsieu le Médecin, ça est trop bian dit pour moi : et je n'entends rien à tout votre latin. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  158. Que velez-vous, Monsieu, c'est pour la pénitence de mes fautes : et là où la chèvre est liée, il faut bian qu'alle y broute. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  159. Vous n'avez rien vu encore : et ce n'est qu'un petit échantillon de sa mauvaise humeur. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  160. Est-il possible, et qu'un homme ait l'âme assez basse, pour maltraiter une personne comme vous ? (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  161. Il est bien vrai que si je n'avais, devant les yeux, que son intérêt, il pourrait m'obliger à queuque étrange chose. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  162. C'est un homme, je vous le dis, qui mérite bien cela : et si j'étais assez heureux, belle Nourrice, pour être choisi pour... (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  163. est-ce, donc, qu'il peut être ? (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  164. C'est signe qu'il opère. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  165. Qui est cet homme-là, que vous amenez ? (Acte 3, scène 5, GÉRONTE)
  166. C'est. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  167. Monsieur, c'est une grande et subtile question entre les doctes, de savoir si les femmes sont plus faciles à guérir que les hommes ? (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  168. Oui, mon père, j'ai recouvré la parole : mais je l'ai recouvrée pour vous dire, que je n'aurai jamais d'autre époux que Léandre, et que c'est inutilement que vous voulez me donner Horace. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  169. Rien n'est capable d'ébranler la résolution que j'ai prise. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  170. C'est une chose où je suis déterminée. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  171. Il n'est puissance paternelle, qui me puisse obliger à me marier malgré moi. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  172. Cela est résolu. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
  173. C'est une chose qui m'est impossible. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  174. Tout ce que je puis faire pour votre service est de vous rendre sourd, si vous voulez. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  175. C'est une maladie qui la tient, et je sais le remède qu'il y faut apporter. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  176. Vous voyez que l'ardeur qu'elle a pour ce Léandre est tout à fait contraire aux volontés du père, qu'il n'y a point de temps à perdre, que les humeurs sont fort aigries, et qu'il est nécessaire de trouver promptement un remède à ce mal, qui pourrait empirer par le retardement. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  177. Pour moi, je n'y en vois qu'un seul, qui est une prise de fuite purgative, que vous mêlerez comme il faut, avec deux drachmes de matrimonium en pilules. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  178. Peut-être fera-t-elle quelque difficulté à prendre ce remède : mais, comme vous êtes habile homme dans votre métier, c'est à vous de l'y résoudre, et de lui faire avaler la chose du mieux que vous pourrez. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  179. Vous ne sauriez croire comme elle est affolée de ce Léandre. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  180. C'est prudemment, raisonné. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  181. Il n'a pas affaire à un sot, et vous savez des rubriques qu'il ne sait pas plus fin que vous n'est pas bête. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  182. Ah paisanguenne, Monsieu, vaici bian du tintamarre, votre fille s'en est enfuie avec son Liandre, c'était lui qui était l'apothicaire, et velà Monsieu le Médecin, qui a fait cette belle opération-là. (Acte 3, scène 8, LUCAS)
  183. Mon cher mari, est-il bien vrai qu'on te va pendre ? (Acte 3, scène 9, MARTINE)
  184. Monsieur, je viens faire paraître Léandre à vos yeux, et remettre Lucinde en votre pouvoir, nous avons eu dessein de prendre la fuite nous deux, et de nous aller marier ensemble : mais cette entreprise a fait place à un procédé plus honnête : je ne prétends point vous voler votre fille, et ce n'est que de votre main que je veux la recevoir : ce que je vous dirai, Monsieur, c'est que je viens tout à l'heure de recevoir des lettres par où j'apprends que mon oncle est mort, et que je suis héritier de tous ses biens. (Acte 3, scène 11, LÉANDRE)
  185. Monsieur, votre vertu m'est tout à fait considérable, et je vous donne ma fille, avec la plus grande joie du monde. (Acte 3, scène 11, GÉRONTE)
  186. Puisque tu ne seras point pendu, rends-moi grâce d'être médecin : car c'est moi qui t'ai procuré cet honneur. (Acte 3, scène 11, MARTINE)
  187. Oui, c'est toi qui m'as procuré je ne sais combien de coups de bâton. (Acte 3, scène 11, SGANARELLE)
  188. L'effet en est trop beau, pour en garder du ressentiment. (Acte 3, scène 11, LÉANDRE)
  189. Soit, je te pardonne ces coups de bâton, en faveur de la dignité où tu m'as élevé : mais prépare-toi désormais à vivre dans un grand respect avec un homme de ma conséquence, et songe que la colère d'un médecin est plus à craindre qu'on ne peut croire. (Acte 3, scène 11, SGANARELLE)

GEORGE DANDIN (1669)

  1. Qu'une femme Demoiselle est une étrange affaire, et que mon mariage est une leçon bien parlante à tous les paysans qui veulent s'élever au-dessus de leur condition, et s'allier, comme j'ai fait à la maison d'un gentilhomme. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  2. La noblesse de soi est bonne : c'est une chose considérable assurément, mais elle est accompagnée de tant de mauvaises circonstances, qu'il est très bon de ne s'y point frotter. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  3. L'alliance qu'ils font est petite avec nos personnes. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  4. C'est notre bien seul qu'ils épousent, et j'aurais bien mieux fait, tout riche que je suis, de m'allier en bonne et franche paysannerie, que de prendre une femme qui se tient au-dessus de moi, s'offense de porter mon nom, et pense qu'avec tout mon bien je n'ai pas assez acheté la qualité de son mari. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  5. Ma maison m'est effroyable maintenant, et je n'y rentre point sans y trouver quelque chagrin. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
  6. C'est que je viens de parler à la maîtresse du logis de la part d'un certain Monsieur qui lui fait les doux yeux, et il ne faut pas qu'on sache cela. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  7. C'est bien fait. (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  8. Le mari, à ce qu'ils disent, est un jaloux qui ne veut pas qu'on fasse l'amour à sa femme, et il ferait le diable à quatre si cela venait à ses oreilles : vous comprenez bien. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  9. C'est le seigneur de notre pays, Monsieur le Vicomte de chose... (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  10. Est-ce ce jeune courtisan qui demeure... (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  11. C'est pour cela que depuis peu ce damoiseau poli s'est venu loger contre moi, j'avais bon nez sans doute, et son voisinage déjà m'avait donné quelque soupçon. (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  12. Testigué ! (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  13. C'est le plus honnête homme que vous ayez jamais vu. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  14. Il m'a donné trois pièces d'or pour aller dire seulement à la femme qu'il est amoureux d'elle, et qu'il souhaite fort l'honneur de pouvoir lui parler. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  15. Voyez s'il y a là une grande fatigue pour me payer si bien, et ce qu'est au prix de cela une journée de travail où je ne gagne que dix sols. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  16. Morguène cette Claudine-là est tout à fait jolie, elle a gagné mon amitié, et il ne tiendra qu'à elle que nous ne soyons mariés ensemble. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  17. Qu'elle lui est tout à fait obligée de l'affection qu'il a pour elle, et qu'à cause de son mari qui est fantasque, il garde d'en rien faire paraître, et qu'il faudra songer à chercher quelque invention pour se pouvoir entretenir tous deux. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  18. Testiguiene ! (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  19. Cela sera drôle, car le mari ne se doutera point de la manigance, voilà ce qui est de bon. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  20. Est-ce pas ? (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  21. Cela est vrai. (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
  22. Voilà ce que c'est d'avoir voulu épouser une demoiselle, l'on vous accommode de toutes pièces, sans que vous puissiez vous venger, et la gentilhommerie vous tient les bras liés. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  23. Qu'est-ce, mon gendre ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  24. Ma foi, ma belle-mère, c'est que j'ai d'autres choses en tête, et... (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  25. Est-il possible, notre gendre, que vous sachiez si peu votre monde, et qu'il n'y ait pas moyen de vous instruire de la manière qu'il faut vivre parmi les personnes de qualité ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  26. Apprenez, s'il vous plaît, que ce n'est pas à vous à vous servir de ce mot-là avec une personne de ma condition ; que tout notre gendre que vous soyez, il y a grande différence de vous à nous, et que vous devez vous connaître. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  27. C'en est assez mamour, laissons cela. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  28. Mon_Dieu, Monsieur de Sotenville, vous avez des indulgences qui n'appartiennent qu'à vous, et vous ne savez pas vous faire rendre par les gens ce qui vous est dû. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  29. Apprenez qu'il n'est pas respectueux d'appeler les gens par leur nom, et qu'à ceux qui sont au-dessus de nous il faut dire Monsieur tout court. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  30. Comment, ma femme n'est pas ma femme ? (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  31. Oui, notre gendre, elle est votre femme, mais il ne vous est pas permis de l'appeler ainsi, et c'est tout ce que vous pourriez faire, si vous aviez épousé une de vos pareilles. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  32. Oui, voilà qui est bien, mes enfants seront gentilshommes, mais je serai cocu, moi, si l'on n'y met ordre. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  33. Ma fille est d'une race trop pleine de vertu pour se porter jamais à faire aucune chose dont l'honnêteté soit blessée, et de la maison de la Prudoterie, il y a plus de trois cents ans qu'on n'a point remarqué qu'il y ait eu de femme, Dieu merci, qui ait fait parler d'elle. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  34. Corbleu, dans la maison de Sotenville on n'a jamais vu de coquette, et la bravoure n'y est pas plus héréditaire aux mâles, que la chasteté aux femelles. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  35. Ho bien votre fille n'est pas si difficile que cela, et elle s'est apprivoisée depuis qu'elle est chez moi. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  36. Tout ce que je vous puis dire, c'est qu'il y a ici un certain courtisan que vous avez vu, qui est amoureux d'elle à ma barbe, et qui lui a fait faire des protestations d'amour, qu'elle a très humainement écoutées. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  37. Prenez bien garde au moins, car entre gentilshommes, ce sont des choses chatouilleuses, et il n'est pas question d'aller faire ici un pas de clerc. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  38. Mon nom est connu à la Cour, et j'eus l'honneur dans ma jeunesse de me signaler des premiers à l'arrière-ban de Nancy. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  39. Il m'a été rapporté, Monsieur, que vous aimez et poursuivez une jeune personne, qui est ma fille pour laquelle je m'intéresse, et pour l'homme que vous voyez, qui a l'honneur d'être mon gendre. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  40. Quiconque vous l'a dit est un sot. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  41. C'est un coquin et un maraud. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  42. Elle est toute soutenue, cela est vrai. (Acte 1, scène 5, GEORGE DANDIN)
  43. Est-ce votre gendre, Monsieur, qui... (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  44. Oui, c'est lui-même qui s'en est plaint à moi. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  45. Pour ce qui est de cela, la jalousie est une étrange chose ! (Acte 1, scène 6, MADAME DE SOTENVILLE)
  46. Est-ce donc vous, Madame, qui avez dit à votre mari que je suis amoureux de vous ? (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  47. Est-ce que cela est ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  48. C'est une chose que je vous conseille de faire. (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  49. Il n'est pas nécessaire de me faire tant de leçons, et de vous tant scandaliser. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  50. Est-il vrai ? (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  51. Je sais de vos nouvelles, et c'est vous qui tantôt avez introduit le courrier. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  52. Que le monde aujourd'hui est rempli de méchanceté, de m'aller soupçonner ainsi, moi qui suis l'innocence même. (Acte 1, scène 6, CLAUDINE)
  53. Madame, est-ce que... (Acte 1, scène 6, CLAUDINE)
  54. C'est une imposture si grande, et qui me touche si fort au coeur, que je ne puis pas même avoir la force d'y répondre ; cela est bien horrible d'être accusée par un mari lorsqu'on ne lui fait rien qui ne soit à faire. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  55. Si je suis blâmable de quelque chose, c'est d'en user trop bien avec lui. (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
  56. Tout mon malheur est de le trop considérer, et plût au Ciel que je fusse capable de souffrir, comme il dit, les galanteries de quelqu'un, je ne serais pas tant à plaindre. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  57. Poussez, c'est moi qui vous le dis, ce sera fort bien employé, et je m'offre à vous y servir, puisqu'il m'en a déjà taxée. (Acte 1, scène 6, CLAUDINE)
  58. Cela est juste, et c'est l'ordre des procédés. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  59. C'est une chose moi dont je ne demeure pas d'accord de l'avoir à tort accusé, et je sais bien ce que j'en pense. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  60. Quelque pensée qui vous puisse rester, il a nié, c'est satisfaire les personnes, et l'on n'a nul droit de se plaindre de tout homme qui se dédit. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  61. Il n'y a rien à balancer, et vous n'avez que faire d'avoir peur d'en trop faire, puisque c'est moi qui vous conduis. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  62. Votre bonnet à la main le premier, Monsieur est gentilhomme, et vous ne l'êtes pas. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  63. C'est que je n'avais pas l'honneur de vous connaître. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  64. C'est que je n'avais pas l'honneur de vous connaître. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
  65. Monsieur, je suis le vôtre de tout mon coeur, et je ne songe plus à ce qui s'est passé. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  66. C'est trop de grâce que vous me faites. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  67. Vraiment ce Monsieur le Vicomte a bien choisi son monde que de te prendre pour son ambassadeur, et il s'est allé servir là d'un homme bien chanceux. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  68. Hé bien qu'est-ce ? (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  69. Comment est-ce que tu fais pour être si jolie ? (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  70. C'est la plus sotte chose du monde que de se défier d'une femme, et de la tourmenter. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  71. La vérité de l'affaire est qu'on n'y gagne rien de bon, cela nous fait songer à mal, et ce sont souvent les maris qui avec leurs vacarmes se font eux-mêmes ce qu'ils sont. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  72. Lorsqu'un mari se met à notre discrétion, nous ne prenons de liberté que ce qu'il nous en faut, et il en est comme avec ceux qui nous ouvrent leur bourse et nous disent, prenez. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  73. Fi, que cela est malhonnête de refuser les personnes. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  74. La vilaine qui est cruelle. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  75. Qu'est-ce que cela te coûterait de me laisser un peu faire ? (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  76. Le mot est amoureux. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  77. Non, non, on ne m'abuse pas avec tant de facilité, et je ne suis que trop certain que le rapport que l'on m'a fait est véritable. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  78. Mais le mari est avec elle. (Acte 2, scène 2, CLITANDRE)
  79. Mon_Dieu laissez là votre révérence, ce n'est pas de ces sortes de respect dont je vous parle, et vous n'avez que faire de vous moquer. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  80. Je vous dis encore une fois que le mariage est une chaîne à laquelle on doit porter toute sorte de respect, et que c'est fort mal fait à vous d'en user comme vous faites. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  81. Hé bien, est-ce ma faute ? (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  82. Le personnage d'un honnête homme qui est bien aise de voir sa femme considérée. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  83. Ce n'est pas là mon compte, et les Dandins ne sont point accoutumés à cette mode-là. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  84. Car pour moi, je vous déclare que mon dessein n'est pas de renoncer au monde, et de m'enterrer toute vive dans un mari. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  85. C'est une chose merveilleuse que cette tyrannie de Messieurs les maris, et je les trouve bons de vouloir qu'on soit morte à tous les divertissements, et qu'on ne vive que pour eux. (Acte 2, scène 2, ANG?LIQUE)
  86. C'est ainsi que vous satisfaites aux engagements de la foi que vous m'avez donnée publiquement ? (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  87. Vous n'avez consulté pour cela, que mon père, et ma mère, ce sont eux proprement qui vous ont épousé, et c'est pourquoi vous ferez bien de vous plaindre toujours à eux des torts que l'on pourra vous faire. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  88. C'est ainsi que vous le prenez. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
  89. Que dans tous leurs discours, et dans toutes leurs actions les gens de Cour ont un air agréable, et qu'est-ce que c'est auprès d'eux que nos gens de province ? (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  90. Monsieur, il n'est pas nécessaire. (Acte 2, scène 4, CLAUDINE)
  91. Oui, elle est allée y répondre. (Acte 2, scène 4, CLAUDINE)
  92. Non, non, son mari n'est pas au logis, et puis, ce n'est pas lui qu'elle a le plus à ménager, c'est son père et sa mère, et pourvu qu'ils soient prévenus, tout le reste n'est point à craindre. (Acte 2, scène 4, CLAUDINE)
  93. Testiguenne que j'aurai là une habile femme, elle a de l'esprit comme quatre. (Acte 2, scène 4, LUBIN)
  94. Qu'est-ce qui se passe ? (Acte 2, scène 5, GEORGE DANDIN)
  95. Voilà ce que c'est d'avoir causé, vous n'en tâterez plus, et je vous laisse sur la bonne bouche. (Acte 2, scène 5, LUBIN)
  96. Non, ce n'est pas cela. (Acte 2, scène 5, GEORGE DANDIN)
  97. C'est autre chose. (Acte 2, scène 5, GEORGE DANDIN)
  98. Mais le nouvel avis qui lui est échappé ferait la même chose, et si le galant est chez moi, ce serait pour avoir raison aux yeux du père et de la mère, et les convaincre pleinement de l'effronterie de leur fille. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  99. Le mal de tout ceci c'est que je ne sais comment faire pour profiter d'un tel avis. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  100. Pourrais-je point m'éclaircir doucement s'il y est encore ? (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  101. Mais j'ai en main de quoi vous faire voir comme elle m'accommode et, Dieu merci mon déshonneur est si clair maintenant, que vous n'en pourrez plus douter. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  102. Quoi parce qu'elle est Demoiselle, il faut qu'elle ait la liberté de me faire ce qui lui plaît, sans que j'ose souffler ? (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  103. N'avez-vous pas vu ce matin qu'elle s'est défendue de connaître celui dont vous m'étiez venu parler ? (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  104. Mais vous, que pourrez-vous dire, si je vous fais voir maintenant que le galant est avec elle ? (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  105. Si cela est, nous serons pour vous contre elle. (Acte 2, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
  106. L'honneur de notre famille nous est plus cher que toute chose, et si vous dites vrai, nous la renoncerons pour notre sang, et l'abandonnerons à votre colère. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  107. Madame, tout est perdu. (Acte 2, scène 8, CLAUDINE)
  108. Quoi vous osez en user de la sorte, après l'affaire de tantôt, et c'est ainsi que vous dissimulez vos sentiments ? (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  109. L'action que vous avez faite n'est pas d'un gentilhomme, et ce n'est pas en gentilhomme aussi que je veux vous traiter. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  110. Mon gendre, que vous devez être ravi et que cette aventure est pour vous pleine de douceurs ! (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  111. Qu'est-ce, mon gendre ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  112. Non non, mon père, il n'est pas nécessaire. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  113. Il ne m'a aucune obligation de ce qu'il vient de voir, et tout ce que j'en fais n'est que pour l'amour de moi-même. (Acte 2, scène 8, ANG?LIQUE)
  114. C'est une femme qui mérite d'être adorée, et vous ne la traitez pas comme vous devriez. (Acte 2, scène 8, CLAUDINE)
  115. C'est un petit ressentiment de l'affaire de tantôt, et cela se passera avec un peu de caresse que vous lui ferez. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  116. Vous devez considérer que c'est une jeune fille élevée à la vertu, et qui n'est point accoutumée à se voir soupçonnée d'aucune vilaine action. (Acte 2, scène 8, MADAME DE SOTENVILLE)
  117. Car je ne gagnerais rien à parler, et jamais il ne s'est rien vu d'égal à ma disgrâce[.] (Acte 2, scène 8, GEORGE DANDIN)
  118. Est-il possible que toujours j'aurai du dessous avec elle ; que les apparences toujours tourneront contre moi, et que je ne parviendrai point à convaincre mon effrontée ? (Acte 2, scène 8, GEORGE DANDIN)
  119. La nuit est avancée, et j'ai peur qu'il ne soit trop tard. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  120. Est-ce par ici ? (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  121. C'est une grande question, et qui est difficile. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  122. Cela est vrai. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
  123. Cela est admirable ! (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  124. C'est le signal que m'a donné Claudine. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  125. Par ma foi c'est une fille qui vaut de l'argent, et je l'aime de tout mon coeur. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
  126. Voilà qui est fait. (Acte 3, scène 2, CLAUDINE)
  127. Qu'est-ce ? (Acte 3, scène 2, CLAUDINE)
  128. Est-ce toi, Claudine ? (Acte 3, scène 2, CLITANDRE)
  129. Est-ce vous, Madame ? (Acte 3, scène 2, LUBIN)
  130. Est-ce pas vous, Clitandre ? (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
  131. C'est fort bien avisé. (Acte 3, scène 2, CLAUDINE)
  132. Claudine, où est-ce que tu es ? (Acte 3, scène 2, LUBIN)
  133. Par ma foi, ton maître est plaisamment attrapé, et je trouve ceci aussi drôle que les coups de bâton de tantôt dont on m'a fait récit. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  134. Cela est tout à fait risible ! (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  135. C'est un impertinent, et Monsieur le Vicomte lui fait trop d'honneur. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  136. Ah que cela est doux. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  137. Voilà une petite menotte qui est un peu bien rude. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  138. Peste soit du maroufle qui s'éloigne de moi. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  139. Il m'a estropié. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  140. est-ce que tu es ? (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  141. Va-t'en vite de ma part prier mon beau-père et ma belle-mère de se rendre ici le plus tôt qu'ils pourront, et leur dis que c'est pour une affaire de la dernière conséquence. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  142. Et s'ils faisaient quelque difficulté à cause de l'heure, ne manque pas de les presser, et de leur bien faire entendre qu'il est très important qu'ils viennent en quelque état qu'ils soient. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  143. Il est temps de se retirer. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  144. Qu'il faut avouer que celui qu'on vous a donné était peu digne de l'honneur qu'il a reçu, et que c'est une étrange chose que l'assemblage qu'on a fait d'une personne comme vous avec un homme comme lui. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  145. Vous méritez sans doute une autre destinée, et le Ciel ne vous a point faite pour être la femme d'un paysan. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
  146. C'en est assez. (Acte 3, scène 5, GEORGE DANDIN)
  147. Madame, si vous avez à dire du mal de votre mari, dépêchez vite, car il est tard. (Acte 3, scène 5, CLAUDINE)
  148. La porte s'est fermée. (Acte 3, scène 6, CLAUDINE)
  149. Je suis bien aise de cela, et de vous voir dehors à l'heure qu'il est. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  150. Hé bien, quel grand mal est-ce qu'il y a à prendre le frais de la nuit ? (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  151. L'heure est bonne à prendre le frais. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  152. C'est bien plutôt le chaud, Madame la coquine ; et nous savons toute l'intrigue du rendez-vous, et du Damoiseau. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  153. Mais ma consolation c'est que je vais être vengé, et que votre père et votre mère seront convaincus maintenant de la justice de mes plaintes, et du dérèglement de votre conduite. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  154. C'est maintenant que je triomphe, et j'ai de quoi mettre à bas votre orgueil, et détruire vos artifices. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  155. Non, non il faut attendre la venue de ceux que j'ai mandés, et je veux qu'ils vous trouvent dehors à la belle heure qu'il est. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  156. Non, mon intention n'est pas de vous rien déguiser. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  157. C'est que vous voyez bien que tous les moyens vous en sont fermés, et que dans cette affaire vous ne sauriez inventer d'excuse qu'il ne me soit facile de convaincre de fausseté. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  158. Tout cela n'est rien. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  159. Il est vrai que j'ai failli, je vous l'avoue encore une fois ; et que votre ressentiment est juste. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  160. Que j'ai pris le temps de sortir pendant que vous dormiez, et que cette sortie est un rendez-vous que j'avais donné à la personne que vous dites. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  161. Hé bien si vous me réduisez au désespoir, je vous avertis qu'une femme en cet état est capable de tout, et que je ferai quelque chose ici dont vous vous repentirez. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  162. C'est par là que je trouverai moyen de me venger de vous, et je ne suis pas la première qui ait su recourir à de pareilles vengeances, qui n'ait pas fait difficulté de se donner la mort, pour perdre ceux qui ont la cruauté de nous pousser à la dernière extrémité. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  163. On ne s'avise plus de se tuer soi-même, et la mode en est passée il y a longtemps. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  164. C'est une chose dont vous pouvez vous tenir sûr ; et si vous persistez dans votre refus, si vous ne me faites ouvrir, je vous jure que tout à l'heure je vais vous faire voir jusques où peut aller la résolution d'une personne qu'on met au désespoir. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  165. C'est pour me faire peur. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  166. C'en est fait. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  167. Fasse le Ciel que ma mort soit vengée comme je le souhaite, et que celui qui en est cause, reçoive un juste châtiment de la dureté qu'il a eue pour moi. (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  168. Eh je m'en étais bien douté, et la pendarde s'est retirée, voyant qu'elle ne gagnait rien après moi, ni par prières ni par petites menaces. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  169. Ah ah la porte s'est fermée. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  170. Comment c'est toi ! (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  171. Est-il l'heure de revenir chez soi quand le jour est près de paraître ? (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  172. Et cette manière de vie est-elle celle que doit suivre un honnête mari ? (Acte 3, scène 6, ANG?LIQUE)
  173. Cela est-il beau d'aller ivrogner toute la nuit ? (Acte 3, scène 6, CLAUDINE)
  174. C'est ainsi que vous osez... (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  175. Le voilà qui revient comme vous voyez, après s'être fait attendre toute la nuit, et si vous voulez l'écouter, il vous dira qu'il a les plus grandes plaintes du monde à vous faire de moi ; que durant qu'il dormait, je me suis dérobée d'auprès de lui pour m'en aller courir, et cent autres contes de même nature qu'il est allé rêver. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  176. Oui, il nous a voulu faire accroire qu'il était dans la maison, et que nous en étions dehors, et c'est une folie qu'il n'y a pas moyen de lui ôter de la tête. (Acte 3, scène 7, CLAUDINE)
  177. Comment, qu'est-ce à dire cela ? (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  178. Ma patience est poussée à bout, et il vient de me dire cent paroles injurieuses. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  179. C'est une conscience de voir une pauvre jeune femme traitée de la façon, et cela crie vengeance au Ciel. (Acte 3, scène 7, CLAUDINE)
  180. Il a tant bu, que je ne pense pas qu'on puisse durer contre lui, et l'odeur du vin qu'il souffle est montée jusqu'à nous. (Acte 3, scène 7, CLAUDINE)
  181. Votre haleine est empestée. (Acte 3, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
  182. Je vous jure que je n'ai bougé de chez moi, et que c'est elle qui est sortie. (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
  183. J'atteste le Ciel que j'étais dans la maison, et que... (Acte 3, scène 7, GEORGE DANDIN)
  184. Taisez-vous, c'est une extravagance qui n'est pas supportable. (Acte 3, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
  185. Je vous apprendrai ce que c'est que de vous jouer à nous. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  186. Non, non mon père, il m'est impossible de m'y résoudre, et je vous prie de me séparer d'un mari avec lequel je ne saurais plus vivre. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  187. Non, mon père, c'est une chose où je ne puis consentir. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  188. Il le faut, ma fille, et c'est moi qui vous le commande. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  189. Il est fâcheux d'être contrainte d'oublier de telles injures, mais quelle violence que je me fasse, c'est à moi de vous obéir. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  190. Prenez-y garde, et sachez que c'est ici la dernière de vos impertinences que nous souffrirons. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  191. Je le quitte maintenant, et je n'y vois plus de remède, lorsqu'on a comme moi épousé une méchante femme, le meilleur parti qu'on puisse prendre, c'est de s'aller jeter dans l'eau la tête la première. (Acte 3, scène 8, GEORGE DANDIN)

L'ÉCOLE DES MARIS (1661)

  1. Grand merci, le compliment est doux. v.10 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  2. Il est vrai qu'à la mode il faut m'assujettir, v.17 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Et ce n'est pas pour moi que je me dois vêtir ? v.18 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Mon sentiment n'est pas qu'on prenne la méthode v.47 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  5. Mais je tiens qu'il est mal sur quoi que l'on se fonde, v.51 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  6. C'est un étrange fait du soin que vous prenez, v.57 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  7. Et d'assez de laideur n'est pas accompagnée, v.63 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
  8. Qui pour bien digérer tienne l'estomac chaud ; v.70 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  9. Il est ainsi bâti. v.77 (Acte 1, scène 2, ISABELLE)
  10. Madame, et le destin vous fut bien favorable, v.79 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  11. C'est un miracle encore, qu'il ne m'ait aujourd'hui v.81 (Acte 1, scène 2, ISABELLE)
  12. La jeunesse est sotte, et parfois la vieillesse. v.92 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  13. Croyez-vous qu'elle est mal d'être avec Léonor ? v.93 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  14. Que sur un tel sujet, c'est parler comme il faut. v.110 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  15. Vous souffrez que la vôtre, aille leste et pimpante, v.111 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  16. Enfin la chair est faible, et j'entends tous les bruits, v.125 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  17. Et que c'est pour cela, qu'ils sont maudits de Dieu. v.146 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  18. Notre honneur est, Monsieur, bien sujet à faiblesse, v.147 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  19. Le plus sûr est ma foi de se fier en nous, v.154 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  20. C'est nous inspirer presque un désir de pécher, v.157 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  21. C'est l'honneur qui les doit tenir dans le devoir, v.169 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  22. C'est une étrange chose à vous parler sans feinte, v.171 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  23. Qu'une femme qui n'est sage que par contrainte ; v.172 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  24. Je trouve que le coeur est ce qu'il faut gagner, v.174 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  25. Mais mon dessein n'est pas de la tyranniser, v.198 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  26. Je consens que sans moi ses destins soient meilleurs, v.206 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  27. Hé qu'il est doucereux, c'est tout sucre, et tout miel. v.209 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  28. Enfin c'est mon humeur, et j'en rends grâce au Ciel, v.210 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  29. C'est conscience à ceux qui s'assurent en nous ; v.245 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  30. Mais c'est pain béni, certes, à des gens comme vous. v.246 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  31. Que renfermer sa femme, est le mauvais parti, v.250 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  32. N'est-ce pas quelque chose enfin de surprenant, v.265 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  33. Je voudrais l'accoster, s'il est en ma puissance, v.267 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  34. Il ne voit pas que c'est lui qu'on salue. v.272 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  35. Son mauvais oeil peut-être est de ce côté-ci : v.273 (Acte 1, scène 3, ERGASTE)
  36. Est-ce à nous ? v.281 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  37. Est un si grand bonheur, est un si doux plaisir, v.285 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  38. Et j'en dois rendre grâce à mes heureux destins. v.290 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  39. C'est bien fait. v.291 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  40. Il est vrai ; mais pour les nouveautés, v.293 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  41. Cette réponse est juste, et le bon sens paraît, v.305 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  42. De quoi, c'est que j'enrage ? v.311 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  43. C'est ce qui fait pour vous, et sur ces conséquences, v.315 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  44. Qu'une femme qu'on garde est gagnée à demi, v.318 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  45. Je coquette fort peu, c'est mon moindre talent, v.321 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  46. Est un champ à pousser les choses assez loin ; v.334 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  47. En un mot, ce vous est une attente assez belle, v.335 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  48. Et qu'il n'est là-dedans servantes ni valets, v.342 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  49. C'est un point dont mes voeux ne sont point informés. v.346 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  50. Ce langage, il est vrai, peut être obscur parfois, v.353 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  51. C'est ce qu'il faut trouver. v.357 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  52. Ne perdons point de temps, c'est ici, qui va là ? v.369 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  53. Peste soit du gros boeuf, qui pour me faire choir, v.374 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  54. Ah ! C'est vous que je cherche. v.376 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  55. Vous Valère, est-il pas votre nom ? v.377 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  56. Et c'est ce qui chez vous, prend droit de m'amener. v.381 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  57. Il n'en est pas besoin. v.385 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  58. C'en est une que rien ne saurait égaler ; v.393 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  59. Tant de cérémonie est fort peu nécessaire : v.396 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  60. Et qu'elle est destinée à l'honneur de ma couche. v.404 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  61. Je vous l'apprends donc, et qu'il est à propos, v.405 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  62. Elle, est-ce assez dit ; v.410 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  63. Et que c'est vous donner des soucis superflus ; v.418 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  64. C'est elle, dites-vous, qui de sa part vous fait... v.421 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  65. Et qu'ayant vu l'ardeur dont votre âme est blessée, v.423 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  66. Qu'à tout autre que moi son coeur est interdit ; v.430 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  67. Qu'un mystère assez fin, est caché là-dessous, v.438 (Acte 2, scène 2, ERGASTE)
  68. Et qu'enfin cet avis n'est pas d'une personne, v.439 (Acte 2, scène 2, ERGASTE)
  69. Il est resté d'abord, et muet, et confus, v.457 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  70. Est venu me donner un bonjour surprenant, v.466 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  71. Il est de mon devoir de faire promptement v.473 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  72. C'est me faire mieux voir ton amour et ta foi, v.477 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  73. Lui voulez-vous donner à croire que c'est moi, v.482 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  74. La lettre est en vos mains, et vous pouvez l'ouvrir. v.498 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  75. Dans quel ravissement est-ce que mon coeur nage, v.503 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  76. C'est un trésor d'honneur que j'ai dans ma maison, v.505 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  77. Qu'est-ce ? v.512 (Acte 2, scène 4, ERGASTE)
  78. Et qu'Isabelle en est puissamment irritée, v.515 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  79. Et dont elle est, dit-il, en un fort grand courroux ; v.522 (Acte 2, scène 5, ERGASTE)
  80. C'est sans vouloir l'ouvrir qu'elle vous la fait rendre, v.523 (Acte 2, scène 5, ERGASTE)
  81. Ne croyez pas pourtant que vous soyez redevable de tout à ma mauvaise destinée, ce n'est pas la contrainte où je me trouve qui a fait naître les sentiments que j'ai pour vous ; mais c'est elle qui en précipite le témoignage, et qui me fait passer sur des formalités où la bienséance du sexe oblige. (Acte 2, scène 5, VALERE)
  82. Hé bien, Monsieur, le tour est-il d'original, v.525 (Acte 2, scène 5, ERGASTE)
  83. Par qui des vêtements le luxe est interdit ; v.534 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  84. Croyez-moi, c'est tirer votre poudre aux moineaux. v.550 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  85. Elle est sage, elle m'aime, et votre amour l'outrage, v.551 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  86. Est à mes voeux, Monsieur, un obstacle trop grand, v.554 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  87. Et c'est folie à moi, dans mon ardeur fidèle, v.555 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  88. Il est vrai, c'est folie. v.557 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  89. Je vous cède, Monsieur, et c'est sans murmurer. v.562 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  90. Mais je vous prie au moins, et c'est la seule grâce, v.568 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  91. Cette amour est sans tache, et n'a jamais pensé v.573 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  92. Si les destins en vous qui captivez son coeur, v.577 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  93. Mon sort est de l'aimer jusqu'au dernier soupir, v.582 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  94. C'est le juste respect que j'ai pour vos mérites. v.584 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  95. C'est parler sagement, et je vais de ce pas v.585 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  96. La dupe est bonne. v.589 (Acte 2, scène 6, ERGASTE)
  97. Mais c'est un mal pour lui de s'être mis en tête, v.591 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  98. Si les destins en moi qui captive ton coeur, v.601 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  99. Son sort est de t'aimer jusqu'au dernier soupir. v.606 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  100. C'est le juste respect qu'il a pour mon mérite, v.608 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  101. Qu'il m'est dur que vous plaigniez si fort v.613 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  102. Est-ce les avoir bonnes, v.619 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  103. Est-ce être homme d'honneur de former des desseins v.621 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  104. Puisque ce n'est que d'hier que vous m'en fîtes part ; v.630 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  105. Qui doit à votre sort unir ma destinée. v.632 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  106. C'est un fort honnête homme, et qui ne sent pour moi... v.634 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  107. Car c'est encore depuis sa lettre méprisée, v.639 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  108. La croyance qu'il est dans mon coeur bien reçu, v.642 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  109. Il est fou. v.645 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  110. Et son intention est de vous amuser, v.646 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  111. Que c'est de bonne part qu'on m'a dit son dessein, v.662 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  112. Est-il une personne, et plus sage et meilleure, v.676 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  113. Qu'elle vous a fait voir assez quel est son choix, v.698 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  114. S'il est vrai qu'elle ait dit ce que je viens d'entendre, v.703 (Acte 2, scène 8, VALERE)
  115. Suivez-moi, vous verrez s'il est rien que j'avance, v.711 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  116. Quoi vous me l'amenez ! Quel est votre dessein ? v.713 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  117. Non, mamie, et ton coeur pour cela m'est trop cher ; v.717 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  118. Croit que c'est moi qui parle et te fais par adresse, v.719 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  119. A toute mon estime et toute ma tendresse ; v.740 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  120. La présence de l'un m'est agréable et chère, v.743 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  121. Me voir femme de l'un est toute mon envie, v.747 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  122. Mais c'est assez montrer mes justes sentiments, v.749 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  123. C'est l'unique moyen de me rendre contente. v.756 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  124. Je sais qu'il est honteux v.757 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  125. Mais en l'état où sont mes destinées, v.759 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  126. Ce n'est qu'après moi seul que son âme respire. v.772 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  127. Et bien, Madame, et bien, c'est s'expliquer assez, v.773 (Acte 2, scène 9, VALERE)
  128. Car enfin cette vue est fâcheuse à souffrir, v.778 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  129. Elle m'est odieuse et l'horreur est si forte... v.779 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  130. Et c'est trop hautement que ta haine se montre. v.783 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  131. Ne verront plus l'objet qui vous est odieux. v.786 (Acte 2, scène 9, VALERE)
  132. Pauvre garçon, sa douleur est extrême ; v.791 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  133. Tenez, embrassez-moi, c'est un autre elle-même[.] v.792 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  134. Allez, il ne l'est point[.] v.793 (Acte 2, scène 10, ISABELLE)
  135. Au reste ton amour me touche au dernier point, v.794 (Acte 2, scène 10, SGANARELLE)
  136. C'est trop que de huit jours pour ton impatience, v.796 (Acte 2, scène 10, SGANARELLE)
  137. C'est toi mignonne, où vas-tu donc si tard ? v.810 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  138. Il est vrai, mais... v.815 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  139. C'est ma soeur qui m'oblige à sortir maintenant ; v.818 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  140. C'est un transport si grand, qu'il n'en est point de même, v.823 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  141. Puisque seule à cette heure, elle est venue ici, v.825 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  142. Enfin de cent raisons mon dépit s'est servi, v.850 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  143. Qu'à céder malgré moi mon coeur s'est vu réduit ; v.857 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  144. Et c'est avec raison qu'elle pourrait se plaindre, v.871 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  145. Oui, de vos déplaisirs l'atteinte m'est sensible, v.887 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  146. Mais ce que vous voulez, ma soeur, m'est impossible ; v.888 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  147. Mon honneur qui m'est cher, y court trop de hasard ; v.889 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  148. La voilà qui je crois, peste de belle sorte, v.891 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  149. Au logis du galant, quelle est son entreprise. v.896 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  150. Vous en avez menti, chienne ce n'est pas elle, v.900 (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  151. Oui, c'est l'unique but où tend ma destinée ; v.904 (Acte 3, scène 3, VALERE)
  152. Qu'est-ce ? v.919 (Acte 3, scène 4, LE COMMISSAIRE)
  153. Votre présence en robe est ici nécessaire ; v.920 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  154. C'est une fille à nous que sous un don de foi, v.925 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  155. Si c'est pour cela la rencontre est heureuse, v.928 (Acte 3, scène 4, LE COMMISSAIRE)
  156. Ce que j'en dis n'est pas pour taxer votre office. v.936 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  157. Votre Léonor, où, je vous prie, est-elle. v.944 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  158. Pourquoi cette demande, elle est comme je crois, v.945 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  159. Vous verrez à quel bal, la donzelle est allée[.] v.947 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  160. Il n'est pas bon de vivre en sévère censeur, v.949 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  161. Et la vertu chez elle est fort humanisée. v.956 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  162. L'énigme est que son bal est chez Monsieur Valère. v.964 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  163. Et qu'à l'heure présente elle est entre ses bras. v.966 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  164. Je raille, il est fort bon avec sa raillerie ; v.968 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  165. Ce discours d'apparence est si fort dépourvu... v.973 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  166. Et qui cent fois ai fait des protestations, v.985 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  167. Est renfermée, et ne veut point sortir, v.1005 (Acte 3, scène 6, LE COMMISSAIRE)
  168. Si c'est votre dessein d'approuver l'alliance, v.1011 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  169. Il ne s'est point encore détrompé d'Isabelle, v.1016 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  170. Mais, est-ce Léonor... v.1017 (Acte 3, scène 7, ARISTE)
  171. Ce qu'il dit là n'est pas... v.1023 (Acte 3, scène 7, ARISTE)
  172. C'est dans ces termes-là que la chose est conçue, v.1027 (Acte 3, scène 7, LE COMMISSAIRE)
  173. Et le nom est en blanc pour ne l'avoir point vue, v.1028 (Acte 3, scène 7, LE COMMISSAIRE)
  174. N'êtes-vous pas d'accord, mon frère, si c'est elle, v.1035 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  175. Oui, l'affaire est ainsi : v.1053 (Acte 3, scène 8, SGANARELLE)
  176. Et si plus de cent fois je n'ai pas protesté v.1057 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
  177. Et c'est une action que n'a pas méritée v.1063 (Acte 3, scène 8, ARISTE)
  178. Que rien ne peut pour vous altérer mon estime, v.1067 (Acte 3, scène 8, LÉONOR)
  179. Et ce prix de ses soins est un trait exemplaire. v.1096 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  180. Je ne sais si ce trait se doit faire estimer, v.1097 (Acte 3, scène 9, LÉONOR)
  181. Et ne l'être qu'en herbe est pour lui douce chose. v.1100 (Acte 3, scène 9, ERGASTE)
  182. La meilleure est toujours en malice féconde, v.1107 (Acte 3, scène 9, SGANARELLE)
  183. C'est un sexe engendré pour damner tout le monde ; v.1108 (Acte 3, scène 9, SGANARELLE)

LE DÉPIT AMOUREUX (1663)

  1. Que c'est injustement blesser ma prudhommie v.9 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
  2. Le doute est mieux fondé ; pourtant je n'en crois rien. v.16 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
  3. Souvent d'un faux espoir un amant est nourri, v.23 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  4. Le mieux reçu toujours n'est pas le plus chéri ; v.24 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  5. Parfois n'est qu'un beau voile à couvrir d'autres flammes. v.26 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  6. Je voudrais, pour trouver un tel destin plus doux, v.35 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  7. Lorsque par les rebuts une âme est détachée, v.45 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  8. Qu'elle puisse rester en un paisible état : v.48 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  9. Notre amour est bien près de nous rentrer au sein. v.52 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  10. Et ne vais point chercher, pour m'estimer heureux, v.75 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
  11. Ton discours de son coeur est-il bien l'interprète ? v.94 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  12. Quel garant est-ce encore que votre amour demande ? v.101 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  13. Il est jaloux jusques en un tel point. v.104 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  14. De Valère ? Ah ! Vraiment la pensée est bien belle ! v.105 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  15. Ta tête de ce mal est-elle aussi frappée ? v.110 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  16. L'opinion que j'ai de moi-même est trop bonne v.114 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  17. Tout le fruit qu'on en cueille est de se mettre mal, v.119 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  18. Et j'en sais tel qui doit son destin le plus doux v.123 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  19. C'est jouer en amour un mauvais personnage, v.126 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  20. Est prête d'expier l'erreur de ce transport; v.156 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  21. Ne parlons point de mort, ce n'en est pas le temps. v.159 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  22. Au reste, je te dois beaucoup, et je prétends v.160 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  23. Il est vrai, j'ai tardé trop longtemps v.168 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  24. Ce que j'en ai dit, n'est pas que je vous presse. v.170 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  25. Refuser ce qu'on donne, est bon à faire aux fous[.] v.175 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  26. Entre gens comme nous est chose bientôt faite. v.186 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  27. Albert n'est pas un homme à vous refuser rien. v.192 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  28. Il est très naturel, et j'en suis bien de même : v.206 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  29. Il est fou le bon Sire v.225 (Acte 1, scène 3, GROS-RENÉ)
  30. Quel diable de mystère est caché là-dessous. v.228 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  31. La rigueur est extrême : v.238 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  32. N'est pas pour en venir à grande extrémité : v.248 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  33. Mais, est-ce un coup bien sûr que votre seigneurie v.249 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  34. Soit désenamourée, ou si c'est raillerie ? v.250 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  35. Quoi ! Lucile est la femme... v.277 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  36. Il est donc vrai ? v.279 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  37. Ou si c'est chose vraie, ou si c'est imposture. v.282 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  38. C'est ce qu'il vous plaira : je ne suis pas ici v.283 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  39. Pour vous rien contester. v.284 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  40. Ce mariage est vrai ? v.299 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  41. Mais enfin, cette affaire est comme vous la dites ; v.301 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  42. Et c'est après cinq jours de nocturnes visites, v.302 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  43. C'est ce que je demande. v.316 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  44. Nous en tenons tous deux, si l'autre est véritable. v.317 (Acte 1, scène 4, GROS-RENÉ)
  45. Las ! Il ne l'est que trop, le bourreau détestable, v.318 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
  46. Marque bien leur concert, et que c'est une baye v.321 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
  47. Est pire qu'un Satrape ou bien qu'un Lestrygon ? v.332 (Acte 1, scène 5, GROS-RENÉ)
  48. De quel démon est donc leur âme travaillée ? v.338 (Acte 1, scène 5, MARINETTE)
  49. Ha ! C'est me faire outrage v.352 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  50. Et c'est aussi pourquoi ma bouche se dispense v.363 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  51. Est une affaire aussi qui m'embarrasse assez : v.370 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  52. Le fond de cette intrigue est pour moi lettre close ; v.371 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  53. Au destin de qui même, avant qu'il vînt au jour, v.374 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  54. Le testament d'un oncle abondant en richesses, v.375 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  55. Et, comme il le prétend, c'est un mauvais langage : v.396 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  56. Il n'est pas temps encore : et ce coeur qui soupire v.407 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  57. C'est encore un plus grand sujet de s'étonner. v.414 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  58. Ce n'est pas encore tout. v.418 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  59. Geste, parole, écrit, ne m'en dît jamais rien. v.458 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  60. Peste ! Les grands talents que votre esprit possède ! v.463 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  61. Quand l'amour est bien fort, rien ne peut l'arrêter ; v.469 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  62. Il croit que tout le reste après est peu de chose. v.472 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  63. Ces protestations ne coûtent pas grand chose, v.483 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  64. Cette confession n'est pas fort obligeante. v.492 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  65. Un si pénible effort pour moi m'est interdit[.] v.497 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  66. Il ne vous reste rien qui pour nous s'intéresse. v.504 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  67. Mais tout nouveau qu'il est, ce mouvement m'oblige, v.515 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  68. S'il est vrai, désormais ; v.517 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  69. C'est que j'ai de l'amour qui n'oserait paraître, v.524 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  70. Que votre heur est certain, s'il est en ma puissance. v.528 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  71. Il n'est pas encore temps ; mais c'est une personne v.531 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  72. Ce n'est pas la saison, v.533 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  73. C'en est fait ; c'est ainsi que je me puis venger : v.541 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  74. C'est toute la douceur que mon coeur s'y propose. v.543 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  75. Je sais qu'il est rangé dessous les lois d'un autre, v.556 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  76. Si ce n'est que cela, j'aurai soin de ma gloire ; v.559 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  77. Quoi ! Mon frère, à ces mots vous restez interdit ! v.565 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  78. Aux voeux d'un jeune objet dont l'intérêt m'est cher, v.569 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  79. Éraste est un parti qui doit vous satisfaire ; v.580 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  80. Mon frère, c'est assez : v.581 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  81. La résolution, Madame, est assez prompte. v.587 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  82. Ce qui s'est pu passer entre ces courts moments. v.602 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  83. Rien ne s'est pu passer dont il faille être en peine, v.603 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  84. Et que cette querelle est pure trahison. v.610 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  85. Foin de notre sottise, et peste soit des hommes. v.616 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  86. Au moins, en pareil cas, est-ce un bonheur bien doux, v.621 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  87. Détester à mes pieds l'action d'aujourd'hui, v.637 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  88. Maître est dit à Magister : v.670 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  89. C'est comme qui dirait trois fois plus grand. v.671 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  90. Donc, encore une fois, Maître, c'est la troisième, v.675 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  91. Il est vrai : filio non potest praeferri v.678 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  92. Ce jargon n'est pas fort nécessaire, me semble, v.680 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  93. Mais, dans un entretien qu'avec vous je destine, v.683 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  94. Pour un pareil lien il est froid, et recule. v.695 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  95. Virgile l'a dit, est in secessu locus... v.710 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  96. Virgile est nommé là comme un auteur fameux v.714 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  97. Homme, ou démon, veux-tu m'entendre sans conteste ? v.723 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  98. La peste v.724 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  99. C'est assez dit. v.740 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  100. Depuis longtemps j'écoute, il est bien raisonnable v.747 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  101. Donc bourreau détestable... v.748 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  102. Ma patience est bien... v.751 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  103. Ce n'est pas encore fait, Per Jovem, je suis ivre. v.752 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  104. Rien n'est-il suffisant d'en arrêter le cours ? v.754 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  105. Donc, si de parler le pouvoir m'est ôté, v.761 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  106. Ô ! Que les grands parleurs sont par moi détestés ! v.765 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  107. C'est de pousser ma pointe, et dire en diligence v.781 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  108. Son fils qui m'embarrasse est un évaporé : v.783 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  109. C'est ce qu'on va tenter ; et de la part du nôtre, v.789 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  110. La réplique est soudaine. v.794 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  111. Ha ! C'est un autre fait. Ton maître t'a chargé v.799 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  112. Cet homme est ennemi de la cérémonie. v.802 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  113. Hé ? Quelle est-elle encore l'affaire qui l'oblige v.809 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  114. Et ce secret sans doute est celui que je crains. v.816 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  115. Ma fourbe est découverte. Ô ! Que la vérité v.819 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  116. Et qu'il eût mieux valu, pour moi, pour mon estime, v.821 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  117. Mais, hélas ! C'en est fait, il n'est plus de saison, v.827 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  118. Son âme est toute émue. v.838 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  119. C'est ce qui doit par vous être considéré. v.847 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  120. Il est très assuré. v.848 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  121. Eh ! C'est moi qui de vous présentement l'implore. v.850 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  122. J'avouerai qu'à lui seul en est toute la faute ; v.881 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  123. Puisque la chose est faite, et que selon mes voeux, v.887 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  124. Ô Dieu ! Quelle méprise ! Et qu'est-ce qu'il m'apprend ? v.891 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  125. Son déplaisir n'est pas encore tout apaisé. v.900 (Acte 3, scène 5, POLYDORE)
  126. Du matin jusqu'au soir il est en oraison. v.916 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  127. À la fille d'Albert a joint sa destinée, v.922 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  128. Mais enfin d'un succès cette affaire est suivie v.937 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  129. C'est moi, vous dis-je, moi dont le patron le sait, v.947 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  130. Si je fais raillerie, et s'il n'est de la sorte. v.950 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  131. Ha ! Monsieur, qu'est-ce ci ? Je défends la surprise. v.953 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  132. C'est la fidélité que tu m'avais promise ? v.954 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  133. N'est pas en bon état. Daignez, je vous conjure. v.961 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  134. Car Lucile soutient que c'est une chanson, v.979 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  135. Ha ! Monsieur, est-ce vous, de qui l'audace insigne v.981 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  136. Quoi ! Lucile n'est pas sous des liens secrets v.999 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  137. Tout doux : et s'il est vrai que ce soit chose faite, v.1001 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  138. Et, s'il est constant, toi, que cela ne soit pas, v.1003 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  139. Monsieur, il est aisé de vous faire paraître v.1005 (Acte 3, scène 8, VALERE)
  140. D'homme d'honneur, il est ainsi que je le dis. v.1008 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  141. Et si le démenti par elle vous en reste ? v.1013 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  142. Elle n'en fera rien, Monsieur, je vous proteste. v.1014 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  143. Et vouloir déguiser est un soin inutile. v.1034 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  144. C'est un bien qui me doit faire mille jaloux ; v.1036 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  145. Hé bien, oui, c'est moi ; le grand mal que voilà ! v.1043 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  146. Est-il une imposture égale à celle-là ? v.1044 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  147. Mon père, les destins, mon inclination, v.1052 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  148. Mon inclination, les destins, et mon père ; v.1054 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  149. C'en est fait son courroux ne peut être adouci. v.1060 (Acte 3, scène 9, VALERE)
  150. Quelle est votre pensée ; Et quel bourru transport v.1063 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  151. Le mal n'est pas si grand, que de tuer un homme. v.1074 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  152. On sait que la chair est fragile quelquefois, v.1075 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  153. Et qu'une fille enfin n'est ni caillou ni bois. v.1076 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  154. Quoi ? Ce qui s'est passé v.1084 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  155. Et que s'est-il passé, monstre d'effronterie, v.1086 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  156. C'est trop souffrir, mon père, un impudent valet. v.1091 (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  157. Tu verras achever par eux ta destinée. v.1110 (Acte 3, scène 10, ALBERT)
  158. Si dans le désespoir dont mon coeur est outré, v.1127 (Acte 3, scène 11, MASCARILLE)
  159. Non, non ; ta fuite est superflue : v.1129 (Acte 3, scène 11, VALERE)
  160. Te fera voir si c'est matière à raillerie. v.1134 (Acte 3, scène 11, VALERE)
  161. L'aventure est fâcheuse. v.1137 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  162. N'est pas assurément pour en demeurer là ; v.1140 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  163. C'est fait de sa tendresse, et, quelque sentiment v.1151 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  164. Je trouve que c'est là raisonné comme il faut ; v.1155 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  165. Que dois-je faire enfin ? Mon trouble est sans pareil : v.1163 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  166. C'est prendre peu de part à mes cuisants ennuis, v.1171 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  167. Non vraiment, tout de bon, votre ennui m'est sensible, v.1173 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  168. Ha ! Pour cela toujours il est assez bonne heure ; v.1178 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  169. La mort est un remède à trouver quand on veut, v.1179 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  170. Sous tant de vraisemblance est indigne d'excuse ? v.1202 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
  171. [Qu'est capable d'éteindre une si faible offense ;] v.1218 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
  172. Car, voyez-vous, la femme est, comme on dit, mon maître, v.1245 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  173. Et de qui la nature est fort encline au mal : v.1247 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  174. Et comme un animal est toujours animal, v.1248 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  175. La femme est toujours femme, et jamais ne sera v.1251 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  176. Ce raisonnement-ci, lequel est des plus forts : v.1255 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  177. Ainsi que la tête est comme le chef du corps, v.1256 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  178. Et que le corps sans chef est pire qu'une bête ; v.1257 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  179. Si le chef n'est pas bien d'accord avec la tête, v.1258 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  180. La tête d'une femme est comme la girouette v.1266 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  181. C'est pourquoi le cousin Aristote souvent v.1268 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  182. C'est fort bien raisonner. v.1287 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
  183. C'en est fait ; je me veux guérir, et connais bien v.1295 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  184. C'est la dernière ici des importunités v.1315 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  185. Tant mieux c'est m'obliger. v.1323 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  186. Et c'est un imposteur enfin que je vous rends. v.1340 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  187. Il est à vous encore ce bracelet. v.1343 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  188. C'est une fausseté digne de ce supplice. v.1350 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  189. Elle est de vous ? Suffit ; même fortune. v.1357 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  190. Enfin, voilà le reste. v.1360 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  191. Et, grâce au Ciel, c'est tout. v.1360 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  192. Me confonde le Ciel si la mienne est frivole ! v.1362 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  193. Éraste, Éraste, un coeur fait comme est fait le vôtre v.1369 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  194. La pure jalousie est plus respectueuse. v.1385 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  195. Et que cela n'est plus de saison ce me semble. v.1394 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  196. Oui, vraiment, quoi n'en est-ce pas fait. v.1395 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  197. Sans doute c'est faiblesse, v.1397 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  198. Mais cruelle c'est vous qui l'avez bien voulu. v.1399 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  199. Moi Point du tout c'est vous qui l'avez résolu. v.1400 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  200. Si, tout fâché qu'il est il demandait pardon. v.1404 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  201. Non, non, n'en faites rien ma faiblesse est trop grande, v.1405 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  202. Tiens encore ton couteau ; la pièce est riche et rare : v.1430 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  203. La peste soit ton ris ; voilà tout mon courroux v.1447 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  204. Est-ce que tu consens que jamais je ne t'aime ? v.1450 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  205. Que Marinette est sotte après son Gros-René ! v.1456 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  206. Lucile est irritée. Eh bien, tant pis pour elle, v.1474 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  207. Mais l'amour est un sot qui ne sait ce qu'il dit : v.1476 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  208. Ou quelque Ferragu ? C'est fort mal me connaître, v.1486 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  209. Et de plus, il n'est point d'armure si bien jointe, v.1493 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  210. Je vois rester encore une telle carrière, v.1506 (Acte 5, scène 2, VALERE)
  211. C'est un point résolu. v.1516 (Acte 5, scène 2, VALERE)
  212. Mais le mal est, Monsieur, qu'il faudra s'introduire v.1517 (Acte 5, scène 2, MASCARILLE)
  213. Qu'Éraste est contre vous fortement animé ; v.1528 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
  214. S'il vous faisait besoin, mon bras est tout à vous. v.1540 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
  215. C'est trop de complaisance. v.1546 (Acte 5, scène 3, VALERE)
  216. C'est qu'il sent le bâton du côté que voilà. v.1564 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  217. Enfin, si maintenant ma prudence en est crue, v.1565 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  218. Ne nous obstinons point à rester dans la rue : v.1566 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  219. Eh ! Monsieur, mon cher maître, il est si doux de vivre ! v.1570 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  220. On ne meurt qu'une fois,;et c'est pour si longtemps ! v.1571 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  221. Est-il bien vrai, Frosine ? Et ne rêvé-je point ? v.1579 (Acte 5, scène 4, ASCAGNE)
  222. Suffit que vous sachiez, qu'après ce testament v.1584 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  223. Au reste, le bonhomme est en humeur de rire, v.1621 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  224. Approchez-vous, ma fille, un tel nom m'est permis; v.1623 (Acte 5, scène 5, POLYDORE)
  225. Vous valez tout un monde, et c'est moi qui l'assure. v.1629 (Acte 5, scène 5, POLYDORE)
  226. Qu'un funeste accident de votre fils vous prive, v.1642 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  227. Est d'un homme de coeur, et je vous en révère. v.1646 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  228. Oui, c'est lui qui prétend avoir affaire à toi ; v.1660 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  229. C'est un brave homme ; il sait que les coeurs généreux v.1663 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  230. Ha ! C'est une impudence à me mettre en fureur : v.1675 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  231. Un reste de respect en pouvait être cause, v.1681 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  232. Mais c'est trop me pousser, ce respect est à bout ; v.1683 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  233. Allez, ce procédé, Lucile, est odieux : v.1691 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  234. C'est de toute pudeur se montrer ennemie : v.1693 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  235. C'est bien fait : la prudence est toujours de saison ; v.1707 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  236. Quel étrange garçon est Ascagne. v.1710 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  237. De finir le destin du frère de Lucile. v.1722 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  238. Valère, que le coeur qui vous est engagé v.1731 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  239. Sa flamme est toujours pure, et sa constance extrême ; v.1733 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  240. Oui, mon fils, c'est assez rire de ta fureur, v.1735 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  241. Et je vois qu'il est temps de te tirer d'erreur. v.1736 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  242. Celle à qui par serment ton âme est attachée, v.1737 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  243. Sous l'habit que tu vois à tes yeux est cachée ; v.1738 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  244. Oui, c'est elle, en un mot, dont l'adresse subtile v.1745 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  245. Et c'est là justement ce combat singulier, v.1752 (Acte 5, scène 8, ALBERT)
  246. L'oubli de cette injure est une chose aisée. v.1766 (Acte 5, scène 8, LUCILE)
  247. Qu'il reste encore ici des sujets de carnage : v.1770 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
  248. Un mari, passe encore ; tel qu'il est, on le prend ; v.1780 (Acte 5, scène 8, MARINETTE)

LE TARTUFFE (1669)

  1. C'est que je ne puis voir tout ce ménage-ci, v.7 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  2. Et c'est tout justement la Cour du roi Pétaud. v.12 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  3. C'est moi qui vous le dis, qui suis votre Grand-Mère ; v.17 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  4. Mais il n'est, comme on dit, pire eau que l'eau qui dort, v.23 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  5. Votre conduite en tout est tout à fait mauvaise : v.26 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  6. Je vous estime fort, vous aime, et vous révère ; v.34 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  7. Je vous parle un peu franc, mais c'est là mon humeur, v.39 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  8. Votre Monsieur Tartuffe est bien heureux sans doute.... v.41 (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  9. C'est un homme de bien, qu'il faut que l'on écoute ; v.42 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  10. Et tout ce qu'il contrôle est fort bien contrôlé. v.52 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  11. C'est au chemin du Ciel qu'il prétend vous conduire ; v.53 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  12. Non, voyez-vous, ma Mère, il n'est père, ni rien, v.55 (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  13. Certes c'est une chose aussi qui scandalise, v.61 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  14. Tout son fait, croyez-moi, n'est rien qu'hypocrisie. v.70 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  15. C'est contre le péché que son coeur se courrouce, v.77 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  16. Et l'intérêt du Ciel est tout ce qui le pousse. v.78 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  17. Je crois que de Madame il est, ma foi, jaloux. v.84 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  18. Ce n'est pas lui tout seul qui blâme ces visites ; v.86 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  19. Mais enfin on en parle, et cela n'est pas bien. v.92 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  20. Contre la médisance il n'est point de rempart ; v.99 (Acte 1, scène 1, CLÉANTE)
  21. L'exemple est admirable, et cette dame est bonne : v.121 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  22. Il est vrai qu'elle vit en austère personne ; v.122 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  23. Et l'on sait qu'elle est prude à son corps défendant. v.124 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  24. Il leur est dur de voir déserter les galants. v.132 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  25. Ma bru, l'on est chez vous contrainte de se taire ; v.142 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  26. C'est véritablement la tour de Babylone, v.161 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  27. Ah ! Certes, c'est dommage, v.173 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  28. Et qu'elle n'est point d'âge à lui donner ce nom. v.176 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  29. Comme elle s'est pour rien contre nous échauffée ! v.177 (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  30. Oh vraiment tout cela n'est rien au prix du fils ; v.179 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  31. Et si vous l'aviez vu, vous diriez, c'est bien pis. v.180 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  32. Mais il est devenu comme un homme hébété, v.183 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  33. C'est de tous ses secrets l'unique confident, v.187 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  34. Enfin il en est fou ; c'est son tout, son héros ; v.195 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  35. Il n'est pas jusqu'au fat qui lui sert de garçon, v.203 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  36. La soeur de cet ami, vous le savez, m'est chère : v.222 (Acte 1, scène 3, DAMIS)
  37. La campagne à présent n'est pas beaucoup fleurie. v.225 (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  38. Tout s'est-il, ces deux jours, passé de bonne sorte ? v.229 (Acte 1, scène 4, ORGON)
  39. Qu'est-ce qu'on fait céans ? comme est-ce qu'on s'y porte ? v.230 (Acte 1, scène 4, ORGON)
  40. Je vous dirai tout franc, que c'est avec justice. v.261 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  41. C'est un homme.... Qui.... Ha !... Un homme.... Un homme enfin. v.272 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  42. Je lui faisais des dons ; mais avec modestie, v.293 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  43. C'est trop, me disait-il, c'est trop de la moitié, v.295 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  44. C'est être libertin, que d'avoir de bons yeux ; v.320 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  45. De tous vos façonniers on n'est point les esclaves, v.325 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  46. Il est de faux dévots, ainsi que de faux braves : v.326 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  47. Estimer le fantôme, autant que la personne ; v.337 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  48. Tout le savoir du monde est chez vous retiré, v.347 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  49. Et le savoir, chez moi, n'est pas tout retiré, v.352 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  50. Ce titre par aucun ne leur est débattu, v.387 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  51. Et leur dévotion est humaine, est traitable. v.390 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  52. C'est par leurs actions qu'ils reprennent les nôtres. v.394 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  53. Et leur âme est portée à juger bien d'autrui ; v.396 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  54. Votre homme, à dire vrai, n'est pas de ce modèle, v.405 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  55. C'est de fort bonne foi que vous vantez son zèle, v.406 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  56. Il est vrai. v.413 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  57. Mais il est nécessaire v.421 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  58. Si quelqu'un n'est point là, qui pourrait nous entendre v.429 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  59. Car ce petit endroit est propre pour surprendre. v.430 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  60. C'est fort bien dit, ma Fille ; et pour le mériter v.435 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  61. C'est où je mets aussi ma gloire la plus haute. v.437 (Acte 2, scène 1, MARIANE)
  62. C'est parler sagement. Dites-moi donc, ma Fille, v.441 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  63. Qu'est-ce ? v.445 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  64. Il n'en est rien, mon Père, je vous jure : v.449 (Acte 2, scène 1, MARIANE)
  65. Et c'est assez pour vous que je l'aie arrêté. v.452 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  66. La curiosité qui vous presse est bien forte, v.457 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  67. Vraiment, je ne sais pas si c'est un bruit qui part v.459 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  68. Quoi donc, la chose est-elle incroyable ? v.463 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  69. Ce que je dis, ma Fille, n'est point jeu. v.468 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  70. Hé bien on vous croit donc, et c'est tant pis pour vous. v.472 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  71. Votre Fille n'est point l'affaire d'un bigot. v.480 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  72. Sachez que c'est par là, qu'il faut qu'on le révère. v.485 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  73. Sa misère est sans doute une honnête misère. v.486 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  74. Puisqu'enfin de son bien il s'est laissé priver v.488 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  75. Et tel que l'on le voit, il est bien gentilhomme. v.494 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  76. Oui, c'est lui qui le dit ; et cette vanité, v.495 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  77. Lorsque dans son hymen son goût est combattu ; v.508 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  78. Il est bien difficile enfin d'être fidèle v.513 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  79. Est responsable au Ciel des fautes qu'elle fait. v.516 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  80. Mais outre qu'à jouer on dit qu'il est enclin, v.523 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  81. Enfin, avec le Ciel, l'autre est le mieux du monde, v.529 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  82. Et c'est une richesse à nulle autre seconde. v.530 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  83. C'est prendre trop de soin ; taisez-vous, s'il vous plaît. v.544 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  84. Votre honneur m'est cher, et je ne puis souffrir v.547 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  85. C'est une conscience v.549 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  86. Tartuffe est fait de sorte.... v.560 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  87. Oui, c'est un beau museau. v.560 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  88. Qu'est-ce que tu fais donc ? v.569 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  89. Vous avez là, ma Fille, une peste avec vous, v.580 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  90. C'est à vous, non à lui, que le mari doit plaire, v.594 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  91. Et que si son Tartuffe est pour lui si charmant, v.595 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  92. Ah ! Qu'envers mon amour ton injustice est grande, v.601 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  93. Et si c'est tout de bon que cet amant vous touche ? v.606 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  94. Sur cette autre union quelle est donc votre attente ? v.613 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  95. Fort bien. C'est un recours où je ne songeais pas ; v.615 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  96. Le remède sans doute est merveilleux. J'enrage, v.617 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  97. Et n'est-ce pas à lui de m'obtenir d'un père ? v.626 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  98. Mais quoi ! Si votre père est un bourru fieffé, v.627 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  99. Qui s'est de son Tartuffe entièrement coiffé v.628 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  100. Le parti, de soi-même, est fort avantageux. v.640 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  101. Monsieur Tartuffe ! Oh, oh, n'est-ce rien qu'on propose ? v.641 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  102. N'est pas un homme, non, qui se mouche du pied, v.643 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  103. Et ce n'est pas peu d'heur que d'être sa moitié. v.644 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  104. Il est noble chez lui, bien fait de sa personne, v.646 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  105. C'en est fait, je me rends, et suis prête à tout faire. v.653 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  106. Votre sort est fort beau, de quoi vous plaignez-vous ? v.656 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  107. Point, Tartuffe est votre homme, et vous en tâterez. v.672 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  108. C'est de lui que mon coeur empruntera de l'aide, v.677 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  109. Que je ne savais pas, et qui sans doute est belle. v.686 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  110. Il est certain v.687 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  111. Que mon père s'est mis en tête ce dessein. v.688 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  112. Il s'est pour cet hymen déclaré hautement. v.692 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  113. Et quel est le dessein où votre âme s'arrête, v.693 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  114. La réponse est honnête. v.694 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  115. Le choix est glorieux, et vaut bien qu'on l'écoute. v.698 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  116. Hé bien, c'est un conseil, Monsieur, que je reçois. v.699 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  117. C'est donc ainsi qu'on aime ? Et c'était tromperie v.705 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  118. Il est vrai, c'est bien dit. v.715 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  119. La perte n'est pas grande, et de ce changement v.727 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  120. Ce sentiment, sans doute, est noble et relevé. v.735 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  121. Au contraire, pour moi, c'est ce que je souhaite ; v.741 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  122. C'est assez m'insulter, v.743 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  123. Souvenez-vous au moins que c'est vous-même v.745 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  124. N'est rien qu'à votre exemple. v.748 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  125. Vous me voyez, c'est pour toute ma vie. v.750 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  126. Non, vois-tu ? c'est un point résolu. v.760 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  127. Je vois bien que ma vue est pour elle un supplice ; v.765 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  128. Mais quel est ton dessein ? v.769 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  129. Qu'est-ce que tu veux faire ? v.769 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
  130. Enfin le bon de tout, c'est qu'à d'autres qu'à lui v.807 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  131. Mais pour mieux réussir, il est bon, ce me semble, v.809 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  132. Ma plus grande espérance, à vrai dire, est en vous. v.816 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  133. Quel caquet est le vôtre ! v.821 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  134. Que la foudre sur l'heure achève mes destins, v.823 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  135. S'il est aucun respect ni pouvoir qui m'arrête, v.825 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  136. Et le chemin est long du projet à la chose. v.830 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  137. Et c'est le vrai moyen de gâter les affaires. v.850 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  138. Mettez dans vos discours un peu de modestie, v.869 (Acte 3, scène 2, TARTUFFE)
  139. Non, non, c'est moi qui vais vous laisser en repos, v.871 (Acte 3, scène 2, DORINE)
  140. Oui, c'est elle en personne, et je vous laisse ensemble. v.878 (Acte 3, scène 2, DORINE)
  141. Votre zèle pour moi s'est trop inquiété. v.891 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  142. C'est pousser bien avant la charité chrétienne ; v.894 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  143. J'en suis ravi de même ; et sans doute il m'est doux, v.899 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  144. C'est une occasion qu'au Ciel j'ai demandée, v.901 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  145. Pour moi, ce que je veux, c'est un mot d'entretien, v.903 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  146. Oui, Madame, sans doute ; et ma ferveur est telle... v.913 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  147. C'est par excès de zèle. v.914 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  148. Je tâte votre habit : l'étoffe en est moelleuse. v.917 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  149. Mon_Dieu, que de ce point l'ouvrage est merveilleuse v.919 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  150. Il est vrai. Mais parlons un peu de notre affaire. v.922 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  151. Et vous donner sa fille ; est-il vrai, dites-moi ? v.924 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  152. Ce n'est pas le bonheur après quoi je soupire ; v.926 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  153. C'est que vous n'aimez rien des choses de la terre. v.929 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  154. Au plus beau des portraits où lui-même il s'est peint. v.944 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  155. Et c'est ce qui m'y fait abandonner mon coeur. v.952 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  156. Ce m'est, je le confesse, une audace bien grande, v.953 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  157. En vous est mon espoir, mon bien, ma quiétude : v.957 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  158. La déclaration est tout à fait galante : v.961 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  159. Mais elle est, à vrai dire, un peu bien surprenante. v.962 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  160. Et lorsqu'on vient à voir vos célestes appas, v.967 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  161. Avec qui pour toujours on est sûr du secret. v.996 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  162. Et c'est en nous qu'on trouve, acceptant notre coeur, v.999 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  163. Que l'on est pas aveugle, et qu'un homme est de chair. v.1012 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  164. C'est de presser tout franc, et sans nulle chicane, v.1017 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  165. Ce n'est point mon humeur de faire des éclats ; v.1032 (Acte 3, scène 4, ELMIRE)
  166. Le vouloir épargner, est une raillerie ; v.1037 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  167. Et pour la négliger, elle est trop favorable. v.1046 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  168. Mon âme est maintenant au comble de sa joie ; v.1050 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  169. Elle est d'une humeur douce, et son coeur trop discret v.1063 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  170. Et crois que vous la taire, est vous faire une offense. v.1066 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  171. Que ce n'est point de là que l'honneur peut dépendre, v.1069 (Acte 3, scène 5, ELMIRE)
  172. Ce que je viens d'entendre, ô Ciel ! Est-il croyable ? v.1073 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  173. Chaque instant de ma vie est chargé de souillures, v.1077 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  174. Elle n'est qu'un amas de crimes, et d'ordures ; v.1078 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  175. Tais-toi, peste maudite. v.1090 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  176. Mais la vérité pure est que je ne vaux rien. v.1100 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  177. Accablez-moi de noms encor plus détestés. v.1103 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  178. Mon frère, c'en est trop. v.1107 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  179. Et crois qu'il est besoin, mon frère, que j'en sorte. v.1154 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  180. L'honneur est délicat, et l'amitié m'engage v.1169 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  181. Faire enrager le monde, est ma plus grande joie, v.1173 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  182. Ce n'est pas tout encor ; pour les mieux braver tous, v.1175 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  183. M'est bien plus cher que fils, que femme, et que parents. v.1180 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  184. L'éclat que fait ce bruit n'est point à votre gloire ; v.1186 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  185. N'est-il pas d'un chrétien, de pardonner l'offense, v.1193 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  186. Il n'est petit, ni grand, qui ne s'en scandalise ; v.1198 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  187. Et s'il rentre céans, c'est à moi d'en sortir. v.1208 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  188. Et c'est faire, Monsieur, ce que le Ciel ordonne : v.1230 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  189. Et d'accepter le don qui vous est fait d'un bien v.1235 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  190. Ce n'est, à dire vrai, que parce que je crains v.1243 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  191. Croyez-moi, c'est donner de votre prud'homie, v.1265 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  192. Il est, Monsieur, trois heures et demie ; v.1266 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
  193. Et, si ce n'est assez, joignez-y tout le mien, v.1296 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
  194. C'est être bien coiffé, bien prévenu de lui, v.1315 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  195. Est-ce qu'au simple aveu d'un amoureux transport, v.1323 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  196. Dont l'honneur est armé de griffes, et de dents, v.1331 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  197. N'en est pas moins puissante à rebuter un coeur. v.1336 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  198. Et c'est trop condamner ma bouche d'imposture. v.1350 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  199. Son esprit est rusé, v.1355 (Acte 4, scène 3, DORINE)
  200. Non : on est aisément dupé par ce qu'on aime, v.1357 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
  201. Vous bien cacher, est un point nécessaire. v.1361 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  202. Je confesse qu'ici ma complaisance est grande ; v.1366 (Acte 4, scène 4, ORGON)
  203. Et c'est pour vous convaincre, ainsi que j'ai promis. v.1372 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  204. Comme c'est pour vous seul, et pour mieux le confondre, v.1377 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  205. C'est à vous d'arrêter son ardeur insensée, v.1381 (Acte 4, scène 4, ELMIRE)
  206. N'est pas assurément ici ce qu'il nous faut. v.1392 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  207. Jamais il ne s'est vu de surprise de même. v.1393 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  208. Mon trouble, il est bien vrai, m'a si fort possédée, v.1397 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  209. L'estime où l'on vous tient a dissipé l'orage, v.1401 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  210. Et c'est par où je puis, sans peur d'être blâmée, v.1405 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  211. Ce langage à comprendre est assez difficile, v.1409 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  212. Que le coeur d'une femme est mal connu de vous ! v.1412 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  213. C'est vous faire, sans doute, un assez libre aveu, v.1423 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  214. Mais puisque la parole enfin en est lâchée, v.1425 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  215. Qu'est-ce que cette instance a dû vous faire entendre, v.1433 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  216. C'est sans doute, Madame, une douceu,r extrême v.1437 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  217. Le bonheur de vous plaire est ma suprême étude, v.1441 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  218. Cependant ce n'est pas encore assez pour vous ; v.1456 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  219. Si ce n'est que le Ciel qu'à mes voeux on oppose, v.1481 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  220. Lever un tel obstacle est à moi peu de chose, v.1482 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  221. Selon divers besoins, il est une science, v.1489 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  222. C'est un rhume obstiné, sans doute, et je vois bien v.1499 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  223. Cela, certes, est fâcheux. v.1501 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  224. Enfin votre scrupule est facile à détruire, v.1502 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  225. Et le mal n'est jamais que dans l'éclat qu'on fait. v.1504 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  226. Le scandale du monde est ce qui fait l'offense, v.1505 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  227. Et ce n'est pas pécher que pécher en silence. v.1506 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  228. Sans doute il est fâcheux d'en venir jusque-là, v.1511 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  229. Et c'est bien malgré moi, que je franchis cela : v.1512 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  230. Si mon mari n'est point dans cette galerie. v.1522 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  231. Qu'est-il besoin pour lui, du soin que vous prenez ? v.1523 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  232. C'est un homme, entre nous, à mener par le nez. v.1524 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  233. De tous nos entretiens il est pour faire gloire, v.1525 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  234. Rentrez sous le tapis, il n'est pas encor temps ; v.1532 (Acte 4, scène 6, ELMIRE)
  235. Non, rien de plus méchant n'est sorti de l'Enfer. v.1535 (Acte 4, scène 6, ORGON)
  236. Mais c'est assez avant pousser le témoignage, v.1549 (Acte 4, scène 7, ORGON)
  237. C'est contre mon humeur, que j'ai fait tout ceci ; v.1551 (Acte 4, scène 7, ELMIRE)
  238. C'est à vous d'en sortir, vous qui parlez en maître. v.1557 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
  239. Qu'on n'est pas où l'on pense en me faisant injure ; v.1561 (Acte 4, scène 7, TARTUFFE)
  240. Quel est donc ce langage, et qu'est-ce qu'il veut dire ? v.1565 (Acte 4, scène 8, ELMIRE)
  241. Oui, c'est une affaire faite ; v.1569 (Acte 4, scène 8, ORGON)
  242. Si certaine cassette est encore là-haut. v.1572 (Acte 4, scène 8, ORGON)
  243. Plus que le reste encore, elle me désespère. v.1577 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  244. Cette cassette est donc un important mystère ? v.1578 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  245. C'est un dépôt qu'Argas, cet ami que je plains, v.1579 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  246. Le pousser est encor grande imprudence à vous, v.1599 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  247. C'en est fait, je renonce à tous les gens de bien. v.1604 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  248. Ne hasardez jamais votre estime trop tôt, v.1623 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  249. Quoi ! Mon Père, est-il vrai qu'un coquin vous menace ? v.1629 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
  250. Qu'il n'est point de bienfait qu'en son âme il n'efface ; v.1630 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
  251. C'est à moi, tout d'un coup, de vous en affranchir ; v.1636 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
  252. Qu'est-ce ? J'apprends ici de terribles mystères. v.1642 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  253. De bienfaits, chaque jour, il est par moi chargé, v.1647 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  254. La vertu, dans le monde, est toujours poursuivie ; v.1665 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  255. Des esprits médisants, la malice est extrême. v.1670 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  256. Et rien n'est, ici-bas, qui s'en puisse défendre. v.1674 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  257. C'est tenir un propos de sens bien dépourvu ! v.1675 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  258. Aux faux soupçons la nature est sujette ; v.1681 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  259. Et c'est souvent à mal que le bien s'interprète. v.1682 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  260. Il est besoin, v.1684 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  261. Et son ingratitude est ici trop visible. v.1702 (Acte 5, scène 3, ELMIRE)
  262. Il est vrai, mais qu'y faire ? À l'orgueil de ce traître, v.1709 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  263. Il est en compagnie, v.1718 (Acte 5, scène 4, DORINE)
  264. C'est un homme qui vient, avec douce manière, v.1725 (Acte 5, scène 4, DORINE)
  265. Ce que c'est que cet homme, et ce qu'il peut vouloir. v.1728 (Acte 5, scène 4, CLÉANTE)
  266. Ce n'est rien seulement qu'une sommation, v.1748 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  267. Sans délai, ni remise, ainsi que besoin est.... v.1751 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  268. La maison à présent, comme savez de reste, v.1753 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  269. Au bon Monsieur Tartuffe appartient sans conteste. v.1754 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  270. De vos biens désormais il est maître, et seigneur, v.1755 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  271. Il est en bonne forme, et l'on n'y peut rien dire. v.1757 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  272. Certes, cette impudence est grande, et je l'admire. v.1758 (Acte 5, scène 4, DAMIS)
  273. C'est à Monsieur, il est et raisonnable, et doux, v.1760 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  274. Finissons tout cela, Monsieur, c'en est assez ; v.1807 (Acte 5, scène 4, CLÉANTE)
  275. Et vous pouvez juger du reste par l'exploit. v.1812 (Acte 5, scène 5, ORGON)
  276. Taisez-vous, c'est le mot qu'il vous faut toujours dire. v.1821 (Acte 5, scène 5, ORGON)
  277. Un ami, qui m'est joint d'une amitié fort tendre, v.1829 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  278. Mais un ordre est donné contre votre personne ; v.1842 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  279. Et lui-même est chargé, pour mieux l'exécuter, v.1843 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  280. Voilà ses droits armés, et c'est par où le traître, v.1845 (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)
  281. L'homme est, je vous l'avoue, un méchant animal ! v.1847 (Acte 5, scène 6, ORGON)
  282. Ne perdons point de temps, le trait est foudroyant, v.1851 (Acte 5, scène 6, VALERE)
  283. C'est le coup, Scélérat, par où tu m'expédies, v.1865 (Acte 5, scène 7, ORGON)
  284. La modération est grande, je l'avoue. v.1869 (Acte 5, scène 7, CLÉANTE)
  285. Et cet emploi pour vous est fort honnête à prendre. v.1874 (Acte 5, scène 7, MARIANE)
  286. Mais l'intérêt du Prince est mon premier devoir ! v.1880 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
  287. Mais s'il est si parfait que vous le déclarez, v.1887 (Acte 5, scène 7, CLÉANTE)
  288. Oui, c'est trop demeurer sans doute à l'accomplir. v.1899 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  289. Ce n'est pas vous à qui j'en veux rendre raison. v.1904 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  290. Venant vous accuser, il s'est trahi lui-même, v.1921 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  291. S'est découvert au Prince un fourbe renommé, v.1923 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  292. Et c'est un long détail d'actions toutes noires, v.1925 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  293. Ce monarque, en un mot, a vers vous détesté v.1927 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  294. Et c'est le prix qu'il donne au zèle qu'autrefois v.1939 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  295. À son mauvais destin laissez un misérable, v.1949 (Acte 5, scène 7, CLÉANTE)
  296. Qu'il corrige sa vie, en détestant son vice, v.1953 (Acte 5, scène 7, CL?ANTE)
  297. Oui, c'est bien dit : allons à ses pieds avec joie, v.1957 (Acte 5, scène 7, ORGON)

L'AMOUR MÉDECIN (1666)

  1. Est-il de plus grande gloire v.11 (Prologue, scène 1, LA COMÉDIE)
  2. Est-il bonheur plus doux. v.12 (Prologue, scène 1, LA COM?DIE)
  3. Je n'avais qu'une seule femme, qui est morte. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  4. Elle est morte, Monsieur mon ami, cette perte m'est très sensible, et je ne puis m'en ressouvenir sans pleurer. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  5. Elle est morte : je la pleure. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  6. De tous les enfants que le Ciel m'avait donnés ; il ne m'a laissé qu'une fille, et cette fille est toute ma peine. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  7. Pour moi, je tiens que la braverie et l'ajustement est la chose qui réjouit le plus les filles ; et si j'étais que de vous, je lui achèterais, dès aujourd'hui, une belle garniture de diamants, ou de rubis, ou d'émeraudes. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-JOSSE)
  8. Et moi, je tiens que votre fille n'est point du tout propre pour le mariage. (Acte 2, scène 1, LUCRECE)
  9. Elle est d'une complexion trop délicate et trop peu saine, et c'est la vouloir envoyer bientôt en l'autre monde, que de l'exposer comme elle est à faire des enfants. (Acte 2, scène 1, LUCRECE)
  10. Le monde n'est point du tout son fait, et je vous conseille de la mettre dans un couvent, où elle trouvera des divertissements qui seront mieux de son humeur. (Acte 2, scène 1, LUCRECE)
  11. Et quant à vous, ma chère nièce, ce n'est pas mon dessein, comme on sait, de marier ma fille avec qui que ce soit, et j'ai mes raisons pour cela. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  12. Mais le conseil que vous me donnez de la faire religieuse, est d'une femme qui pourrait bien souhaiter charitablement d'être mon héritière universelle. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  13. Hé bien, qu'est-ce ! (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  14. C'est tout dire : est-ce que tu es jalouse de quelqu'une de tes compagnes que tu voies plus brave que toi ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  15. Est-ce que ta chambre ne te semble pas assez parée, et que tu souhaiterais quelque cabinet de la Foire Saint-Laurent ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  16. Ce n'est pas cela. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  17. C'est une coquine, qui me fait enrager. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  18. Il n'est pas nécessaire ; et puisqu'elle veut être de cette humeur, je suis d'avis qu'on l'y laisse. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  19. Est-ce qu'il ne vous donne pas toute la liberté que vous souhaiteriez, et les promenades et les cadeaux ne tenteraient-ils point votre âme ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  20. Monsieur, le mystère est découvert. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  21. C'est une coquine qui me veut faire mourir. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  22. Ce n'est pas la récompense de t'avoir élevée comme j'ai fait. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  23. C'est une friponne. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  24. C'est un mari qu'elle veut. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  25. Je la déteste. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  26. Quoi, c'est cet inconnu qui vous a fait demander, pour qui vous... (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  27. Peut-être n'est-il pas honnête à une fille de s'expliquer si librement ; mais enfin, je t'avoue que s'il m'était permis de vouloir quelque chose, ce serait lui que je voudrais. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  28. Et s'il est inexorable à mes voeux... (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  29. Il est bon quelquefois de ne point faire semblant d'entendre les choses qu'on n'entend que trop bien : et j'ai fait sagement de parer la déclaration d'un désir que je ne suis pas résolu de contenter. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  30. Qu'est-ce ? (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  31. Votre fille, toute saisie des paroles que vous lui avez dites, et de la colère effroyable où elle vous a vu contre elle, est montée vite dans sa chambre, et pleine de désespoir, a ouvert la fenêtre qui regarde sur la rivière. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  32. Non, a-t-elle dit, il m'est impossible de vivre avec le courroux de mon père : et puisqu'il me renonce pour sa fille, je veux mourir. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  33. Elle s'est jetée. (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  34. Non, Monsieur, elle a fermé tout doucement la fenêtre, et s'est allée mettre sur son lit. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  35. Là elle s'est prise à pleurer amèrement : et tout d'un coup son visage a pâli, ses yeux se sont tournés, le coeur lui a manqué, et elle m'est demeurée entre les bras. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  36. N'est-ce pas assez d'un pour tuer une personne ? (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  37. Est-ce que votre fille ne peut pas bien mourir sans le secours de ces Messieurs-là ? (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  38. Est-ce que les médecins font mourir ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  39. Sans doute ; et j'ai connu un homme qui prouvait, par bonnes raisons, qu'il ne faut jamais dire, une telle personne est morte d'une fièvre et d'une fluxion sur la poitrine : mais elle est morte de quatre médecins et de deux apothicaires. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  40. Monsieur, notre chat est réchappé depuis peu d'un saut qu'il fit du haut de la maison dans la rue, et il fut trois jours sans manger, et sans pouvoir remuer ni pied ni patte ; mais il est bien heureux de ce qu'il n'y a point de chats médecins : car ses affaires étaient faites, et il n'auraient pas manqué de le purger, et de le saigner. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  41. Prenez garde, vous allez être bien édifié, ils vous diront en latin que votre fille est malade. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  42. Ma fille est impure. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  43. Fort bien, il est mort. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  44. Je ne sais si cela se peut, mais je sais bien que cela est. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  45. Et moi je vous dis qu'il est mort, et enterré. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  46. Cela est impossible. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
  47. Hippocrate dit, que ces sortes de maladie ne se terminent qu'au quatorze, ou au vingt-un, et il n'y a que six jours qu'il est tombé malade. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR TOM?S)
  48. Hippocrate dira ce qu'il lui plaira : mais le cocher est mort. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  49. Paris est étrangement grand, et il faut faire de longs trajets quand la pratique donne un peu. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  50. J'ai un cheval merveilleux, et c'est un animal infatigable. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  51. Mais à repos, quel parti prenez-vous dans la querelle des deux médecins Théophraste et Artémius ; car c'est une affaire qui partage tout notre corps ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  52. Ce n'est pas que son avis, comme on a vu, n'ait tué le malade, et que celui de Théophraste ne fût beaucoup meilleur assurément ; mais enfin il a tort dans les circonstances, et il ne devait pas être d'un autre avis que son ancien. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  53. Les gens de la maison faisaient ce qu'ils pouvaient et la maladie pressait : mais je n'en voulus point démordre, et la malade mourut bravement pendant cette contestation. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  54. C'est fort bien fait d'apprendre aux gens à vivre, et de leur montrer leur bec jaune. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  55. Un homme mort, n'est qu'un homme mort, et ne fait point de conséquence ; mais une formalité négligée, porte un notable préjudice à tout le corps des médecins. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  56. Monsieur, nous avons raisonné sur la maladie de votre fille . et mon avis, à moi, est que cela procède d'une grande chaleur de sang : ainsi je conclus à la saigner le plus tôt que vous pourrez. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
  57. Et moi, je dis que sa maladie est une pourriture d'humeurs, causée par une trop grande réplétion : ainsi je conclus à lui donner de l'émétique. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  58. C'est bien à vous de faire l'habile homme. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
  59. Oui, c'est à moi, et je vous prêterai le collet en tout genre d'érudition. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  60. Si vous ne faites saigner tout à l'heure votre fille, c'est une personne morte. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
  61. Il est vrai, il faut bien prendre garde à ce qu'on fait. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR-BAHYS)
  62. Car ce ne sont pas ici des jeux d'enfant ; et quand on a failli, il n'est pas aisé de réparer le manquement et de rétablir ce qu'on a gâté : experimentum periculosum. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR BAHYS)
  63. C'est pourquoi il s'agit de raisonner auparavant comme il faut, de peser mûrement les choses, de regarder le tempérament des gens, d'examiner les causes de la maladie, et de voir les remèdes qu'on y doit apporter. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR BAHYS)
  64. Or, Mon-si-eur, pour ve-nir au fait je trou-ve que vo-tre fil-le a u-ne ma-la-die chro-ni-que et qu'el-le peut pé-ri-cli-ter si on ne lui don-ne du se-cours d'au-tant que les sym-ptô-mes qu'el-le a sont in-di-ca-tifs d'u-ne va-peur fu-li-gi-neuse et mor-di-cante qui lui pi-co-te les mem-bra-nes du cer-veau. Or cet-te va-peur que nous nom-mons en grec Atmos est causée par des hu-meurs pu-tri-des te-na-ces et con-glu-ti-neu-ses qui sont con-te-nues dans le bas ven-tre. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
  65. Si bi-en donc que pour ti-rer dé-ta-cher ar-ra-cher ex-pul-ser é-va-cu-er les-di-tes hu-meurs il fau-dra u-ne pur-ga-tion vi-gou-reu-se. Mais au pré-a-la-ble je trou-ve à pro-pos, et il n'y a pas d'in-con-vé-nient d'u-ser de pe-tits re-mè-des a-no-dins, c'est.à.dire, de pe-tits la-ve-ments ré-mol-li-ents et dé-ter-sifs de ju-leps et de si-rops ra-fraî-chis-sants qu'on mé-le-ra dans sa pti-san-ne. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
  66. Après nous en viendrons à la purgation et à la saignée, que nous réitérerons s'il en est besoin. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR-BAHYS)
  67. Ce n'est pas qu'a-vec tout ce-la vo-tre fil-le ne puis-se mou-rir mais au moins vous au-rez fait quel-que cho-se et vous au-rez la con-so-la-tion, qu'el-le se-ra mor-te dans les for-mes. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
  68. L'orviétan est un remède dont beaucoup de gens se sont bien trouvés. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  69. La peste, v.23 (Acte 3, scène 7, L'OPÉRATEUR)
  70. Monsieur, je crois que tout l'or du monde n'est pas capable de payer votre remède : mais pourtant, voici une pièce de trente sols que vous prendrez, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  71. La peste, v.37 (Acte 3, scène 7, L'OPÉRATEUR)
  72. Et n'est-ce pas assez que les savants voient les contrariétés, et les dissensions qui sont entre nos auteurs et nos anciens maîtres, sans découvrir encore au peuple, par nos débats et nos querelles, la forfanterie de notre art ? (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  73. Et il faut confesser, que toutes ces contestations nous ont décriés, depuis peu, d'une étrange manière, et que, si nous n'y prenons garde, nous allons nous ruiner nous-mêmes. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  74. C'est là que va l'étude de la plupart du monde, et chacun s'efforce de prendre les hommes par leur faible, pour en tirer quelque profit. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  75. Les flatteurs, par exemple, cherchent à profiter de l'amour que les hommes ont pour les louanges, en leur donnant tout le vain encens qu'ils souhaitent ; et c'est un art où l'on fait, comme on voit, des fortunes considérables. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  76. Et les diseurs d'horoscope, par leurs prédictions trompeuses, profitent de la vanité et de l'ambition des crédules esprits : mais le plus grand faible des hommes, c'est l'amour qu'ils ont pour la vie, et nous en profitons nous autres, par notre pompeux galimatias ; et savons prendre nos avantages de cette vénération, que la peur de mourir, leur donne pour notre métier. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  77. Conservons-nous donc dans le degré d'estime où leur faiblesse nous a mis, et soyons de concert auprès des malades, pour nous attribuer les heureux succès de la maladie, et rejeter sur la Nature toutes les bévues de notre art. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  78. Vous avez raison en tout ce que vous dites ; mais ce sont chaleurs de sang, dont parfois on n'est pas le maître. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR TOMÈS)
  79. Qu'il me passe mon émétique pour la malade dont il s'agit, et je lui passerai tout ce qu'il voudra pour le premier malade dont il sera question. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  80. Cela est fait. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
  81. Comment, qu'est-ce ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
  82. Je veux à quelque prix que ce soit, tirer Lucinde de la tyrannie où elle est, et la mettre en votre pouvoir. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  83. L'homme à qui nous avons affaire n'est pas des plus fins de ce monde : et si cette aventure nous manque, nous trouverons mille autres voies, pour arriver à notre but. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  84. Qu'est-ce ? (Acte 4, scène 4, SGANARELLE)
  85. Dis-moi donc ce que c'est, et puis je me réjouirai peut-être. (Acte 4, scène 4, SGANARELLE)
  86. Monsieur, votre fille est guérie. (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  87. Ma fille est guérie ! (Acte 4, scène 4, SGANARELLE)
  88. est-il ? (Acte 4, scène 4, SGANARELLE)
  89. La science ne se mesure pas à la barbe, et ce n'est pas par le menton qu'il est habile. (Acte 4, scène 5, LISETTE)
  90. Monsieur, comme votre fille est là toute habillée dans une chaise, je vais la faire passer ici. (Acte 4, scène 5, LISETTE)
  91. Votre fille est bien malade. (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  92. Il faut s'éloigner, un médecin a cent choses à demander qu'il n'est pas honnête qu'un homme entende. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  93. Ah, Madame, que le ravissement où je me trouve est grand ! (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  94. C'est qu'il observe sa physionomie et tous les traits de son visage. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  95. C'est que j'ai déjà fait agir sur elle un de ces remèdes, que mon art m'enseigne. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  96. Comme l'esprit a grand empire sur le corps, et que c'est de lui bien souvent que procèdent les maladies, ma coutume est de courir à guérir les esprits, avant que de venir au corps. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  97. Soudain son visage a changé, son teint s'est éclairci, ses yeux se sont animés ; et si vous voulez, pour quelques jours l'entretenir dans cette erreur, vous verrez que nous la tirerons d'où elle est. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  98. Oui, cela est le mieux du monde. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  99. Hélas, est-il possible ? (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
  100. Ah, que je suis heureuse, si cela est véritable ! (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
  101. N'en doutez point, Madame, ce n'est pas d'aujourd'hui que je vous aime, et que je brûle de me voir votre mari, je ne suis venu ici que pour cela : et si vous voulez que je vous dise nettement les choses comme elles sont, cet habit n'est qu'un pur prétexte inventé, et je n'ai fait le médecin que pour m'approcher de vous, et obtenir ce que je souhaite. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  102. C'est me donner des marques d'un amour bien tendre, et j'y suis sensible autant que je puis. (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
  103. Non, non : c'est pour... (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  104. Voilà qui est fait. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  105. C'est un anneau constellé, qui guérit les égarements d'esprit. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  106. Je vais faire monter l'homme qui écrit mes remèdes, et lui faire croire que c'est un notaire. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
  107. Voilà qui est fait, vous n'avez qu'à venir signer. (Acte 4, scène 7, LE-NOTAIRE)
  108. Voilà qui est bien, voilà qui est bien. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  109. Au reste, je n'ai pas eu seulement la précaution d'amener un notaire, j'ai eu celle encore de faire venir des voix et des instruments pour célébrer la fête et pour nous réjouir. (Acte 4, scène 7, CLITANDRE)
  110. Et c'est nous qui sommes v.45 (Acte 4, scène 8, COMÉDIE, MUSIQUE, BALLET)
  111. est donc ma fille et le Médecin ? (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)
  112. Ils sont allés achever le reste du mariage. (Acte 4, scène 8, LISETTE)
  113. Ma foi, Monsieur, la bécasse est bridée, et vous avez cru faire un jeu, qui demeure une vérité. (Acte 4, scène 8, LISETTE)
  114. Peste des gens ! (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)

LES FÂCHEUX (1662)

  1. Qu'il sache, ou qu'il souhaite : il n'est rien d'impossible : v.5 (Prologue, scène 1, NAÏADE)
  2. Lui-même n'est-il pas un miracle visible ? v.6 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  3. C'est Louis qui le veut, sortez nymphes, sortez ; v.20 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
  4. Mais il n'est rien d'égal au fâcheux d'aujourd'hui ; v.43 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  5. Un homme à grands canons est entré brusquement v.55 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  6. Un bruit s'est élevé, dont un autre eût eu honte ; v.73 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  7. Au visage sur l'heure un rouge m'est monté, v.79 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  8. Il m'a fait, à l'abord, cent questions frivoles, v.85 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  9. Je sais par quelles lois un ouvrage est parfait, v.91 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  10. Et s'est, devers la fin, levé longtemps d'avance ; v.98 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  11. Sur nouveaux frais mon homme à moi s'est attaché ; v.104 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  12. Sortons, ce m'a-t-il dit, le monde est écoulé : v.112 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  13. Elle est bien entendue, et plus d'un Duc et Pair v.115 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  14. De la chère, ai-je fait, la dose est trop peu forte, v.121 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  15. Mais si l'on vous attend, ai-je dit, c'est injure... v.126 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  16. Je pestais contre moi, l'âme triste et confuse v.129 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  17. Du funeste succès qu'avait eu mon excuse, v.130 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  18. S'est avec un grand bruit devant nous arrêté ; v.135 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  19. M'ôtait au rendez-vous qui m'est ici donné. v.144 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  20. C'est Lysandre, le tuteur de celle que j'adore ; v.150 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  21. Et c'est dans cette allée, où devait être Orphise. v.154 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  22. Et n'est pas resserrée aux bornes d'un instant. v.156 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  23. Il est vrai ; mais je tremble, et mon amour extrême v.157 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  24. Ah c'est malaisément qu'en pareille matière, v.165 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  25. Ce que plus il souhaite est ce qu'il croit le moins. v.168 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  26. Ouf, tu m'étrangles, fat, laisse-le comme il est. v.172 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  27. C'est assez. v.182 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  28. C'est fait. v.185 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  29. Au diantre tout valet qui vous est sur les bras ; v.188 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  30. Mais vois-je pas Orphise ? Oui, c'est elle, qui vient. v.191 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  31. Et c'est l'être en effet que de ne me rien dire v.197 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  32. Peste l'impertinent ! Va-t'en suivre leurs pas ; v.203 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  33. N'est-elle pas belle ? v.226 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  34. Cette fin est jolie. v.226 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  35. Monsieur, Orphise est seule, et vient de ce côté. v.251 (Acte 1, scène 4, LA MONTAGNE)
  36. Qu'est-ce donc ? Qu'avez-vous ? Et sur quels déplaisirs, v.263 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  37. Et d'un esprit méchant n'est-ce pas un effet, v.267 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  38. C'est de cela que votre âme est émue ? v.270 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  39. Est un homme fâcheux dont j'ai su me défaire ; v.278 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  40. Et votre coeur est-il tout sincère pour moi ? v.288 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  41. Et notre roi n'est pas un monarque en peinture. v.318 (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  42. Où donc s'est retiré cet objet de mes voeux ? v.328 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
  43. Pour savoir où la belle est allée, v.329 (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  44. C'est un coup enragé, qui depuis hier m'accable, v.345 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  45. C'est dans le jeu, qu'on voit les plus grands coups du sort. v.371 (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  46. Et si c'est sans raison que ce coup me transporte ; v.373 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  47. Tiens, c'est ici mon port, comme je te l'ai dit, v.375 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  48. Et c'est, pour ma raison, pis qu'un coup de tonnerre. v.381 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
  49. Sans doute ; et de l'objet qui fait votre destin, v.388 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
  50. Souhaitez-vous de savoir ce que c'est ? v.391 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
  51. Peste soit fait de tes digressions. v.399 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  52. Sénèque est un sot dans ta bouche, v.401 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  53. Votre Orphise... Une bête est là dans vos cheveux. v.404 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
  54. Son ordre est qu'en ce lieu vous devez vous tenir, v.407 (Acte 2, scène 3, LA MONTAGNE)
  55. J'avise un homme ici qui n'est pas ignorant ; v.419 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  56. C'est une question à vider difficile, v.425 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  57. Car enfin, s'il est vrai ce que j'en ose croire, v.433 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  58. Est de savoir s'il faut qu'un amant soit jaloux. v.440 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  59. C'est pour celui qui fait éclater plus d'amour. v.448 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  60. Oui, mais on voit l'ardeur dont une âme est saisie. v.449 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  61. Et c'est mon sentiment, que qui s'attache à nous v.451 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  62. De ces gens dont l'amour est fait comme la haine, v.454 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  63. C'est aimer froidement que n'être point jaloux ; v.480 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  64. De l'estime qu'il fait de celle qu'il prétend. v.484 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  65. Est un charme à calmer toute notre colère. v.490 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  66. L'arrêt est plein d'esprit ; mais... v.505 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  67. Qu'un fat... C'est un récit qu'il faut que je te fasse. v.522 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  68. C'est-à-dire, mon cher, en fin fond de forêts. v.528 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  69. Comme cet exercice est mon plaisir suprême, v.529 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  70. S'en est venu nous faire un mauvais compliment, v.540 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  71. Il s'est dit grand chasseur, et nous a priés tous, v.543 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  72. Comment ? C'est un cheval aussi bon qu'il est beau, v.559 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  73. Et des gigots, Dieu sait ! Bref, c'est une merveille ; v.574 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  74. Que c'est le cerf de meute, et par ce différend v.604 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  75. Et pestant de bon coeur contre le personnage, v.606 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  76. Ils le relancent ; mais, ce coup est-il prévu ? v.612 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  77. Tu ne pouvais mieux faire, et ta prudence est rare : v.625 (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
  78. C'est ainsi, des fâcheux, qu'il faut qu'on se sépare ; v.626 (Acte 2, scène 6, ?RASTE)
  79. Il est vrai, d'un côté mes soins ont réussi : v.631 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  80. Cet adorable objet enfin s'est adouci : v.632 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  81. Lorsqu'il est défendu, devient grâce suprême. v.646 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  82. Je vais au rendez-vous : c'en est l'heure, à peu près : v.647 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  83. Le matin est plus propre à rendre un tel devoir : v.656 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  84. Mais de vous rencontrer il n'est pas bien facile ; v.657 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  85. Encore est-ce un grand heur dont le destin m'honore ; v.661 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  86. Monsieur, c'est une peine extrême, v.669 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  87. Non pas de ces savants, dont le nom n'est qu'en us : v.680 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  88. Il n'est rien si commun, qu'un nom à la Latine. v.681 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  89. C'est un placet, Monsieur, que je voudrais vous lire ; v.686 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  90. Il est vrai que le Roi fait cette grâce extrême ; v.690 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  91. Est qu'on donne le mien, quand le prince est sans monde. v.694 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  92. Oui, votre crédit m'est un moyen assuré... v.703 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  93. C'est pour être instruit, Monsieur, je vous conjure. v.706 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  94. Votre très humble, très obéissant, très fidèle et très savant sujet et serviteur Caritidès, français de nation, grec de profession, ayant considéré les grands et notables abus, qui se commettent aux inscriptions des enseignes des maisons, boutiques, cabarets, jeux de boule, et autres lieux de votre bonne Ville de Paris, en ce que certains ignorants compositeurs desdites inscriptions renversent, par une barbare, pernicieuse et détestable orthographe toute sorte de sens et raison, sans aucun égard d'étymologie, analogie, énergie, ni allégorie quelconque ; au grand scandale de la République des Lettres, et de la nation Française, qui se décrie et déshonore par lesdits abus, et fautes grossières, envers les étrangers, et notamment envers les Allemands, curieux lecteurs, et inspectateurs desdites Inscriptions,... (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  95. Ce placet est fort long et pourrait bien fâcher... v.707 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
  96. Supplie humblement Votre Majesté de créer, pour le bien de son État, et la gloire de son empire, une charge de contrôleur, intendant, correcteur, réviseur, et restaurateur général desdites inscriptions ; et d'icelle honorer le suppliant, tant en considération de son rare et éminent savoir, que des grands et signalés services qu'il a rendus à l'État et à votre Majesté en faisant l'anagramme de votre dite majesté en Français, Latin, Grec, Hébreu, Syriaque, Chaldéen, Arabe... (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  97. Il sera vu du Roi ; c'est une affaire faite. v.710 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
  98. Hélas ! Monsieur, c'est tout que montrer mon placet. v.711 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  99. Car comme sa justice en toute chose est grande, v.713 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  100. Au reste, pour porter au ciel votre renom, v.715 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  101. C'est un vieux importun, qui n'a pas l'esprit sain, v.727 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  102. Enfin c'est un avis d'un gain inconcevable, v.753 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  103. Est que... v.764 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  104. Or l'avis dont encor nul ne s'est avisé, v.767 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  105. Est qu'il faut de la France, et c'est un coup aisé, v.768 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  106. L'avis est bon, et plaira fort au Roi. v.771 (Acte 3, scène 3, ÉRASTE)
  107. Je te jure, Marquis, qu'on s'est moqué de toi. v.792 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  108. C'est fort mal d'un ami recevoir le service : v.805 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
  109. Mais voyez quels malheurs suivent ma destinée ! v.809 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  110. Est-ce la main d'Éraste... v.836 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  111. Oui, oui, Monsieur, c'est moi. v.836 (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  112. Est celui, qui pour moi, vient d'employer son bras ? v.840 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  113. Ah ! C'en est trop, mon coeur est contraint de se rendre ; v.841 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  114. C'est elle qui vous donne Éraste pour époux. v.852 (Acte 3, scène 6, DAMIS)
  115. Si c'est pour lui payer ce que vous lui devez, v.855 (Acte 3, scène 6, ORPHISE)
  116. Mon coeur est si surpris d'une telle merveille, v.857 (Acte 3, scène 6, ÉRASTE)

LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD (1669)

  1. Est une douce chose, v.9 (Acte 1, scène 1, DEUXIÈME VOIX)
  2. Est une douce chose v.14 (Acte 1, scène 1, DEUXI?ME VOIX)
  3. Tout le reste n'est rien. v.26 (Acte 1, scène 1, LES TROIS VOIX ENSEMBLE)
  4. La Polygamie est un cas, v.56 (Acte 1, scène 1, L'AVOCAT)
  5. Est un cas bien pendable. v.57 (Acte 1, scène 1, L'AVOCAT)
  6. La grande affaire est le plaisir. v.88 (Acte 3, scène 1, L'ÉGYPTIENNE)
  7. La grande affaire est le plaisir. v.90 (Acte 3, scène 1, CHOEUR DES MUSICIENS)
  8. Votre ardeur est non commune, v.92 (Acte 3, scène 1, L'ÉGYPTIENNE)
  9. C'est le moyen d'être heureux. v.96 (Acte 3, scène 1, L'?GYPTIENNE)
  10. Tout n'est rien si l'Amour n'y mêle ses ardeurs. v.105 (Acte 3, scène 1, L'ÉGYPTIEN)
  11. Il n'est point sans l'Amour de plaisir dans la vie. v.106 (Acte 3, scène 1, L'ÉGYPTIENNE)
  12. C'est le moyen d'être heureux. v.108 (Acte 3, scène 1, L'ÈGYPTIEN, L'ÈGYPTIENNE)
  13. La grande affaire est le plaisir. v.115 (Acte 3, scène 1, TOUS ENSEMBLE)

LES FEMMES SAVANTES (1672)

  1. Quoi, le beau nom de fille est un titre, ma soeur, v.1 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  2. De quelle étrange image on est par lui blessée ? v.11 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  3. Et qu'est-ce qu'à mon âge on a de mieux à faire, v.20 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  4. Mon_Dieu, que votre esprit est d'un étage bas ! v.26 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  5. Le Ciel, dont nous voyons que l'ordre est tout puissant, v.53 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  6. Et tout esprit n'est pas composé d'une étoffe v.55 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  7. Si le vôtre est né propre aux élévations v.57 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  8. Le mien est fait, ma soeur, pour aller terre à terre, v.59 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  9. Goûtera de l'hymen les terrestres appas. v.66 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  10. C'est par les beaux côtés qu'il lui faut ressembler ; v.74 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  11. Et ce n'est point du tout la prendre pour modèle, v.75 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  12. Votre visée au moins n'est pas mise à Clitandre. v.88 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  13. Manque-t-il de mérite ? Est-ce un choix qui soit bas ? v.90 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  14. Non, mais c'est un dessein qui serait malhonnête, v.91 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  15. Et ce n'est pas un fait dans le monde ignoré, v.93 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  16. Ce qu'est venu m'offrir l'hommage de sa flamme. v.108 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  17. Je ne sais ; mais enfin, si c'est votre plaisir, v.117 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  18. Il nous est bien aisé de nous en éclaircir. v.118 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  19. Qui de nous à vos voeux est en droit de prétendre. v.124 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  20. Qu'il n'est rien qui me puisse à mes fers arracher ; v.150 (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  21. Eh doucement, ma soeur. Où donc est la morale v.159 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  22. Qu'il ne vous est permis d'aimer que par leur choix, v.166 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  23. Et qu'il est criminel d'en disposer vous-même. v.168 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  24. Tout jeté qu'est ce coeur, il ne vous déplaît guère ; v.192 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  25. C'est fort bien fait à vous, et vous nous faites voir v.197 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  26. Mais puisqu'il m'est permis, je vais à votre père, v.203 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  27. Le plus sûr est de gagner ma mère : v.204 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  28. Mon père est d'une humeur à consentir à tout, v.205 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  29. C'est elle qui gouverne, et d'un ton absolu v.209 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  30. Vous pût de leur estime attirer la chaleur. v.214 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  31. Mon coeur n'a jamais pu, tant il est né sincère, v.215 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  32. Et j'aime que souvent, aux questions qu'on fait, v.221 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  33. Et j'enrage de voir qu'elle estime un tel homme, v.232 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  34. C'est par eux qu'à mes yeux il a d'abord paru, v.249 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  35. C'est avoir de bons yeux que de voir tout cela. v.261 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
  36. Non, je dis la chose comme elle est : v.269 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  37. Henriette, Madame, est l'objet qui me charme, v.288 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  38. Ah certes le détour est d'esprit, je l'avoue, v.291 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  39. Ceci n'est point du tout un trait d'esprit, Madame, v.295 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  40. Et c'est un pur aveu de ce que j'ai dans l'âme. v.296 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  41. Et l'hymen d'Henriette est le bien où j'aspire ; v.300 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  42. C'est que vous y daigniez favoriser mes voeux. v.302 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  43. La figure est adroite, et pour n'en point sortir, v.305 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  44. Je dirai qu'Henriette à l'hymen est rebelle, v.307 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
  45. Et pourquoi voulez-vous penser ce qui n'est pas ? v.310 (Acte 1, scène 4, CLITANDRE)
  46. Il suffit que l'on est contente du détour v.313 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  47. Dont s'est adroitement avisé votre amour, v.314 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
  48. Et ma pudeur s'est fait un effort surprenant. v.322 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  49. En quelle estime est-il, mon frère, auprès de vous ? v.338 (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  50. Et son coeur est épris des grâces d'Henriette. v.352 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  51. Oui, Clitandre en est charmé, v.353 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  52. Et l'affaire n'est pas ce que vous pouvez croire. v.356 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  53. Et c'est d'un autre objet que son coeur est épris. v.358 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  54. Vous raillez. Ce n'est pas Henriette qu'il aime ? v.359 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
  55. Henriette, entre nous, est un amusement, v.366 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  56. Qu'est-ce donc que veut dire ce Hay, v.373 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  57. On est faite d'un air je pense à pouvoir dire v.375 (Acte 2, scène 3, B?LISE)
  58. C'est pour me faire voir un respect plus soumis. v.386 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  59. C'est par un désespoir où j'ai réduit leurs feux. v.390 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  60. Chimères, moi ! Vraiment chimères est fort bon ! v.394 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  61. Notre soeur est folle oui. v.397 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
  62. C'est un intérêt qui n'est pas d'importance ; v.404 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
  63. Il est riche en vertu, cela vaut des trésors, v.405 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
  64. Mon frère, il n'est pas mal d'avoir son agrément ; v.410 (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  65. Vous moquez-vous ? Il n'est pas nécessaire, v.411 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
  66. C'est une affaire faite, v.416 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
  67. Et service d'autrui n'est pas un héritage. v.420 (Acte 2, scène 5, MARTINE)
  68. Qu'est-ce donc ? Qu'avez-vous, Martine ? v.421 (Acte 2, scène 5, CHRYSALE)
  69. Non, c'en est fait. v.431 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  70. Coquine, et votre crime est indigne de grâce. v.444 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  71. Qu'est-ce donc que j'ai fait ? v.445 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
  72. Elle est d'humeur encore à n'en faire aucun cas. v.446 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  73. Qu'est-ce à dire ? L'affaire est donc considérable ? v.451 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  74. Est-ce qu'elle a laissé, d'un esprit négligent, v.453 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  75. Oh, oh ! Peste, la belle ! v.455 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  76. C'est pis que tout cela. v.457 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  77. Est-ce là... v.463 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  78. Il est vrai que ce sont des pitiés, v.470 (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  79. Toute construction est par elle détruite, v.471 (Acte 2, scène 6, B?LISE)
  80. Tout ce que vous prêchez est je crois bel et bon ; v.473 (Acte 2, scène 6, MARTINE)
  81. Et c'est, comme on t'a dit, trop d'une négative. v.484 (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  82. Ton esprit, je l'avoue, est bien matériel. v.489 (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  83. Je, n'est qu'un singulier ; avons, est pluriel. v.490 (Acte 2, scène 6, B?LISE)
  84. Grammaire est prise à contre-sens par toi, v.493 (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  85. En quoi c'est qu'il les faut faire ensemble accorder. v.502 (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  86. C'est une fille propre aux choses qu'elle fait, v.513 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  87. De mots estropiés, cousus par intervalles, v.519 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  88. Il est vrai que l'on sue à souffrir ses discours : v.521 (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
  89. Le corps, cette guenille, est-il d'une importance, v.539 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  90. Oui, mon corps est moi-même, et j'en veux prendre soin ; v.542 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  91. Guenille si l'on veut, ma guenille m'est chère. v.543 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  92. C'est de viande bien creuse, à ce que chacun dit, v.550 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  93. Ah Sollicitude à mon oreille est rude, v.552 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
  94. Il est vrai que le mot est bien collet-monté. v.554 (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
  95. C'est à vous que je parle, ma soeur. v.558 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  96. Il n'est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, v.571 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  97. Nulle science n'est pour elles trop profonde, v.587 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  98. Raisonner est l'emploi de toute ma maison, v.597 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  99. Une pauvre servante au moins m'était restée, v.603 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  100. (Car c'est, comme j'ai dit, à vous que je m'adresse ;) v.608 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  101. C'est lui qui dans des vers vous a tympanisées, v.611 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  102. Est-il de petits corps un plus lourd assemblage ! v.616 (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
  103. Moi ? Non. Ne parlons plus de querelle, c'est fait ; v.622 (Acte 2, scène 8, CHRYSALE)
  104. C'est une philosophe enfin, je n'en dis rien, v.625 (Acte 2, scène 8, CHRYSALE)
  105. Elle est bien gouvernée, et vous faites fort bien. v.626 (Acte 2, scène 8, CHRYSALE)
  106. Et je crois qu'il est bon de pourvoir Henriette, v.628 (Acte 2, scène 8, CHRYSALE)
  107. C'est à quoi j'ai songé, v.629 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
  108. Et qui n'a pas l'honneur d'être dans votre estime, v.632 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
  109. Est celui que je prends pour l'époux qu'il lui faut, v.633 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
  110. La contestation est ici superflue, v.635 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
  111. Et de tout point chez moi l'affaire est résolue. v.636 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
  112. Quel est le succès ? Aurons-nous Henriette ? v.643 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  113. A-t-elle consenti ? L'affaire est-elle faite ? v.644 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  114. Est-ce qu'elle balance ? v.646 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  115. C'est que pour gendre elle m'offre un autre homme. v.647 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  116. La raison est fort belle, et c'est faire un grand pas. v.654 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  117. Certes, votre prudence est rare au dernier point ! v.658 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  118. Et ma femme est terrible avecque son humeur. v.666 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  119. Mais elle n'en est pas pour cela moins colère ; v.668 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  120. Je ne sais où me mettre, et c'est un vrai dragon ; v.674 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  121. Allez, c'est se moquer. Votre femme, entre nous, v.677 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  122. Est par vos lâchetés souveraine sur vous. v.678 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  123. Son pouvoir n'est fondé que sur votre faiblesse. v.679 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  124. C'est de vous qu'elle prend le titre de maîtresse. v.680 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  125. Et qui n'est, comme on sait, rien moins que tout cela ? v.694 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  126. Allez, encore un coup, c'est une moquerie, v.695 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  127. C'est bien dit. v.699 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  128. C'est une chose infâme, v.699 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  129. Il est vrai. v.702 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  130. Que ma fille est ma fille, et que j'en suis le maître, v.704 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  131. C'est souffrir trop longtemps, v.709 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  132. Ces vers que mot à mot il est besoin qu'on pèse. v.712 (Acte 3, scène 1, PHILAMINTE)
  133. Ce m'est une douceur à nulle autre pareille. v.715 (Acte 3, scène 1, ARMANDE)
  134. Hélas ! C'est un enfant tout nouveau-né, Madame. v.720 (Acte 3, scène 1, TRISSOTIN)
  135. Et c'est dans votre cour, que j'en viens d'accoucher. v.722 (Acte 3, scène 1, TRISSOTIN)
  136. C'est de peur de troubler un entretien si doux. v.726 (Acte 3, scène 2, HENRIETTE)
  137. Et ce n'est pas mon fait que les choses d'esprit. v.730 (Acte 3, scène 2, HENRIETTE)
  138. Voyez l'impertinent ! Est ce que l'on doit choir, v.738 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  139. Il est de sel attique assaisonné partout, v.753 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  140. Loger son ennemie est pour moi plein de charmes. v.768 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  141. Prêtons l'oreille au reste. v.771 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  142. Que riche appartement est là joliment dit ! v.789 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  143. Et que la métaphore est mise avec esprit ! v.790 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  144. Ah que ce quoi qu'on die est d'un goût admirable ! v.792 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  145. C'est, à mon sentiment, un endroit impayable. v.793 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  146. De quoi qu'on die aussi mon coeur est amoureux. v.794 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  147. Je suis de votre avis, quoi qu'on die est heureux. v.795 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  148. Il est vrai qu'il dit plus de choses qu'il n'est gros. v.806 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  149. Ma tante ; et Bel-Esprit, il ne l'est pas qui veut. v.846 (Acte 3, scène 2, HENRIETTE)
  150. L'enveloppe est jolie, et vaut un million. v.858 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  151. Platon s'est au projet simplement arrêté, v.879 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  152. C'est faire à notre sexe une trop grande offense, v.889 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  153. Et sur les questions qu'on pourra proposer, v.907 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  154. La morale a des traits dont mon coeur est épris, v.927 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  155. C'est le retranchement de ces syllabes sales, v.945 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  156. Monsieur, un homme est là qui veut parler à vous. v.959 (Acte 3, scène 3, L'ÉPINE)
  157. Il est vêtu de noir, et parle d'un ton doux. v.960 (Acte 3, scène 3, L'?PINE)
  158. C'est cet ami savant qui m'a fait tant d'instance v.961 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  159. Au reste il fait merveille en vers ainsi qu'en prose, v.985 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  160. C'est d'en tyranniser les conversations ; v.988 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  161. Est-il rien d'amoureux comme vos chansonnettes ? v.1009 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  162. Hom. C'est une ballade, et je veux que tout net v.1019 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  163. Et ma grande raison, c'est que j'en suis l'auteur. v.1032 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  164. C'est qu'on fut malheureux, de ne pouvoir vous plaire. v.1034 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  165. La ballade, à mon goût, est une chose fade. v.1038 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  166. Ce n'en est plus la mode ; elle sent son vieux temps. v.1039 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  167. Elle n'en reste pas pour cela plus mauvaise. v.1042 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  168. Va, va restituer tous les honteux larcins v.1051 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  169. D'avoir fait à tes vers estropier Horace. v.1054 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  170. Ma gloire est établie, en vain tu la déchires. v.1057 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  171. C'est par là que j'y tiens un rang plus honorable. v.1065 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  172. Il croit que c'est assez d'un coup pour t'accabler, v.1067 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  173. C'est votre jugement que je défends, Madame, v.1078 (Acte 3, scène 4, TRISSOTIN)
  174. C'est prendre un soin pour moi qui n'est pas nécessaire, v.1085 (Acte 3, scène 4, HENRIETTE)
  175. C'est une ambition que je n'ai point en tête. v.1089 (Acte 3, scène 4, HENRIETTE)
  176. Oui, mais j'y suis blessée, et ce n'est pas mon conte v.1093 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  177. La beauté du visage est un frêle ornement, v.1095 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  178. Et qui n'est attaché qu'à la simple épiderme ; v.1097 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  179. Mais celle de l'esprit est inhérente et ferme. v.1098 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  180. C'est d'attacher à vous un homme plein d'esprit, v.1104 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  181. Et cet homme est Monsieur que je vous détermine v.1105 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  182. À voir comme l'époux que mon choix vous destine. v.1106 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  183. C'est un hymen qui fait votre établissement. v.1111 (Acte 3, scène 4, BÉLISE)
  184. Tout beau, Monsieur, il n'est pas fait encore v.1114 (Acte 3, scène 4, HENRIETTE)
  185. Si le choix est si beau, que ne le prenez-vous ? v.1120 (Acte 3, scène 5, HENRIETTE)
  186. C'est à vous, non à moi, que sa main est donnée. v.1121 (Acte 3, scène 5, ARMANDE)
  187. Qu'est-ce à dire ? v.1139 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
  188. Et c'est un autre époux... v.1141 (Acte 3, scène 6, ARMANDE)
  189. Quel transport ! Quelle joie ! Ah que mon sort est dou[x] ! v.1147 (Acte 3, scène 6, CLITANDRE)
  190. S'est-il donné le temps d'en recevoir la loi, v.1156 (Acte 4, scène 1, ARMANDE)
  191. Il n'en est pas encore où son coeur peut prétendre. v.1166 (Acte 4, scène 1, PHILAMINTE)
  192. Mais vous traiter ainsi, c'est vous pousser à bout. v.1180 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  193. Il est de votre honneur d'être à ses voeux contraire, v.1181 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  194. Et c'est un homme enfin qui ne doit point vous plaire. v.1182 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  195. Qu'il eût au fond du coeur de l'estime pour vous. v.1184 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  196. Quel mal vous ai-je fait ? Et quelle est mon offense, v.1193 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  197. Et tout coeur infidèle est un monstre en morale. v.1206 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  198. Et si je vous offense, elle seule en est cause. v.1210 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  199. Il n'est soins empressés, devoirs, respects, services, v.1213 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  200. Voyez. Est-ce, Madame, ou ma faute, ou la vôtre ? v.1218 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  201. Est-ce moi qui vous quitte, ou vous qui me chassez ? v.1220 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  202. Sont bien loin de brûler de ces terrestres flammes ! v.1234 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  203. Comme une chose indigne, il laisse là le reste. v.1237 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  204. C'est un feu pur et net comme le feu céleste, v.1238 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  205. Ce n'est qu'à l'esprit seul que vont tous les transports, v.1243 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  206. Il n'est rien de plus beau, comme vous avez dit, v.1251 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  207. Ce n'est pas là matière à de grands châtiments ; v.1259 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  208. Et que le mariage est assez à la mode, v.1262 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  209. Il n'est plus temps, Madame, une autre a pris la place ; v.1273 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  210. Et ne me rangez pas à l'indigne destin v.1283 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  211. L'amour des beaux esprits qui chez vous m'est contraire v.1285 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  212. Il en est, et plusieurs, que pour le bel esprit v.1287 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  213. C'est de vous voir au ciel élever des sornettes, v.1293 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  214. C'est que nous le voyons par d'autres yeux que vous. v.1296 (Acte 4, scène 2, PHILAMINTE)
  215. Est chu tout au travers de notre tourbillon ; v.1300 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  216. Et c'est mon sentiment qu'en faits, comme en propos, v.1315 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  217. La science est sujette à faire de grands sots. v.1316 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  218. Le paradoxe est fort. v.1317 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  219. Qu'un sot savant est sot plus qu'un sot ignorant. v.1328 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  220. Le sentiment commun est contre vos maximes, v.1329 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  221. L'alliance est plus grande entre pédant et sot. v.1332 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  222. C'est depuis qu'à mes yeux s'offrent certains savants. v.1340 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  223. Monsieur est assez fort, sans qu'à son aide on passe : v.1346 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  224. Et si je me défends, ce n'est qu'en reculant. v.1348 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  225. Et de bien d'autres traits il s'est senti piquer, v.1355 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  226. Il est fort enfoncé dans la Cour, c'est tout dit : v.1359 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  227. Et c'est en courtisan qu'il en prend la défense. v.1362 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  228. Et son malheur est grand de voir que chaque jour v.1364 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  229. Qu'à le bien prendre au fond, elle n'est pas si bête v.1373 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  230. Ce que je vois, Monsieur, c'est que pour la science v.1381 (Acte 4, scène 3, TRISSOTIN)
  231. Je vois votre chagrin, et que par modestie v.1385 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  232. Qu'est-ce que leurs écrits lui rendent de service, v.1389 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  233. Leur savoir à la France est beaucoup nécessaire, v.1393 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  234. Qu'avec leur plume ils font les destins des couronnes ; v.1398 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  235. Que partout de leur nom la gloire est épanchée, v.1402 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
  236. Votre chaleur est grande, et cet emportement v.1415 (Acte 4, scène 3, PHILAMINTE)
  237. C'est le nom de rival qui dans votre âme excite... v.1417 (Acte 4, scène 3, PHILAMINTE)
  238. Apprenez, mon ami, que c'est une sottise v.1422 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  239. Trissotin s'est vanté, Madame, qu'il épouserait votre fille. (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  240. Pour avertir ma soeur, il n'en est pas besoin, v.1443 (Acte 4, scène 4, ARMANDE)
  241. Et ce service est sûr de ma reconnaissance. v.1458 (Acte 4, scène 4, CLITANDRE)
  242. C'est par l'honneur qu'il a de rimer à Latin v.1464 (Acte 4, scène 5, ARISTE)
  243. Il est dans ma maison d'autre maître que moi. v.1476 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
  244. Mon plus solide espoir, c'est votre coeur, Madame. v.1482 (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  245. Il est une retraite où notre âme se donne, v.1489 (Acte 4, scène 5, HENRIETTE)
  246. C'est sur le mariage où ma mère s'apprête, v.1493 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  247. Aussi n'est-ce point là ce qui me charme en vous ; v.1503 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  248. C'est de ces seuls trésors que je suis amoureux. v.1507 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  249. Je vous estime autant qu'on saurait estimer, v.1511 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  250. Et je sens que du mien Clitandre s'est fait maître. v.1514 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  251. C'est de me vouloir mal d'un tel aveuglement. v.1520 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  252. Non, à ses premiers voeux mon âme est attachée, v.1525 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  253. N'est point, comme l'on sait, un effet du mérite ; v.1530 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  254. Souvent nous avons peine à dire pourquoi c'est. v.1532 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  255. Quand on est honnête homme, on ne veut rien devoir v.1539 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  256. Et d'étaler aux yeux les célestes appas... v.1551 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  257. C'est mon esprit qui parle, et ce n'est pas mon coeur. v.1556 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  258. Si c'est vous offenser, v.1559 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  259. Mon offense envers vous n'est pas prête à cesser. v.1560 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  260. À tous événements le sage est préparé. v.1576 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  261. De tout ce qui n'est pas pour dépendre de lui. v.1580 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
  262. Fût si belle qu'elle est, d'instruire ainsi les gens v.1583 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  263. Est digne de trouver qui prenne avec amour, v.1587 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  264. Est-ce donc qu'à l'âge où je me vois, v.1611 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  265. Ouais. Qu'est-ce donc que ceci ? v.1615 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  266. Si je vous ai choqué, ce n'est pas mon envie. v.1617 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
  267. C'est moi qui tiens le rang de chef de la famille. v.1621 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  268. C'est moi qui dois disposer de ma fille. v.1622 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  269. Je vous ferai bien voir que c'est à votre père v.1625 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  270. Veuillez être obéi, c'est tout ce que je veux. v.1628 (Acte 5, scène 2, HENRIETTE)
  271. De vous encourager, s'il en est de besoin. v.1632 (Acte 5, scène 2, MARTINE)
  272. Notre style est très bon, et je serais un sot, v.1635 (Acte 5, scène 3, LE-NOTAIRE)
  273. Procédons au contrat. Où donc est la future ? v.1650 (Acte 5, scène 3, LE-NOTAIRE)
  274. Celle que je marie est la cadette. v.1651 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  275. Oui. La voilà, Monsieur, Henriette est son nom. v.1652 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  276. Est Monsieur. v.1654 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  277. Je prétends qu'elle épouse, est Monsieur. v.1655 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  278. C'est trop pour la coutume. v.1656 (Acte 5, scène 3, LE-NOTAIRE)
  279. Et c'est là pour un sage, un fort digne souci ! v.1668 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  280. Mon choix sera suivi, c'est un point résolu. v.1671 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  281. Ce n'est point à la femme à prescrire, et je sommes v.1673 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  282. C'est bien dit. v.1675 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  283. Il est vrai. v.1679 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  284. Et si je contestais contre lui par caprice, v.1682 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  285. C'est parler comme il faut. v.1685 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  286. Monsieur est raisonnable, v.1685 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  287. Par quelle raison, jeune, et bien fait qu'il est, v.1687 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  288. L'esprit n'est point du tout ce qu'il faut en ménage ; v.1697 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  289. Est-ce fait ? Et sans trouble ai-je assez écouté v.1703 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  290. Et si votre parole à Clitandre est donnée, v.1709 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
  291. Mon coeur n'est point du tout ébranlé de ce coup. v.1728 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  292. Condamnée ! Ah ce mot est choquant, et n'est fait v.1731 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  293. Le peu de soin que vous avez vous coûte quarante mille écus, et c'est à payer cette somme, avec les dépens, que vous êtes condamnée par arrêt de la Cour. (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  294. Ah quel honteux transport ! Fi, tout cela n'est rien. v.1738 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  295. Il n'est pour le vrai sage aucun revers funeste, v.1739 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  296. Et perdant toute chose, à soi-même il se reste. v.1740 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  297. Je vois qu'à cet hymen tout le monde est contraire, v.1744 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
  298. Et mon dessein n'est point de contraindre les gens. v.1745 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
  299. Et que peu philosophe est ce qu'il vient de faire ! v.1760 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  300. Je m'attache, Madame, à tout votre destin ; v.1762 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  301. Mais lorsque nous avons les destins si contraires, v.1776 (Acte 5, scène 4, HENRIETTE)
  302. Tout destin avec vous me peut être agréable ; v.1779 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  303. Tout destin me serait sans vous insupportable. v.1780 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  304. N'est-ce que le motif que nous venons d'entendre, v.1787 (Acte 5, scène 4, ARISTE)
  305. Et c'est un stratagème, un surprenant secours, v.1793 (Acte 5, scène 4, ARISTE)

L'AVARE (1669)

  1. Est-ce du regret, dites-moi, de m'avoir fait heureux ? (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  2. Tous les hommes sont semblables par les paroles ; et ce n'est que les actions, qui les découvrent différents. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  3. Je me représente à toute heure ce péril étonnant qui commença de nous offrir aux regards l'un de l'autre ; cette générosité surprenante, qui vous fit risquer votre vie, pour dérober la mienne à la fureur des ondes ; ces soins pleins de tendresse que vous me fîtes éclater après m'avoir tirée de l'eau ; et les hommages assidus de cet ardent amour, que ni le temps, ni les difficultés, n'ont rebuté, et qui, vous faisant négliger et parents et patrie, arrête vos pas en ces lieux, y tient en ma faveur votre fortune déguisée, et vous a réduit, pour me voir, à vous revêtir de l'emploi de domestique de mon père. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  4. Tout cela fait chez moi sans doute un merveilleux effet ; et c'en est assez à mes yeux, pour me justifier l'engagement où j'ai pu consentir ; mais ce n'est pas assez peut-être pour le justifier aux autres ; et je ne suis pas sûre qu'on entre dans mes sentiments. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  5. De tout ce que vous avez dit, ce n'est que par mon seul amour que je prétends auprès de vous mériter quelque chose ; et quant aux scrupules que vous avez, votre père lui-même ne prend que trop de soin de vous justifier à tout le monde ; et l'excès de son avarice, et la manière austère dont il vit avec ses enfants pourraient autoriser des choses plus étranges. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  6. J'y fais des progrès admirables ; et j'éprouve que pour gagner les hommes, il n'est point de meilleure voie que de se parer à leurs yeux de leurs inclinations ; que de donner dans leurs maximes, encenser leurs défauts, et applaudir à ce qu'ils font. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  7. La sincérité souffre un peu au métier que je fais ; mais quand on a besoin des hommes, il faut bien s'ajuster à eux ; et puisqu'on ne saurait les gagner que par là, ce n'est pas la faute de ceux qui flattent, mais de ceux qui veulent être flattés. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  8. On ne peut pas ménager l'un et l'autre ; et l'esprit du père, et celui du fils, sont des choses si opposées, qu'il est difficile d'accommoder ces deux confidences ensemble. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  9. Mais vous, de votre part, agissez auprès de votre frère, et servez-vous de l'amitié qui est entre vous deux, pour le jeter dans nos intérêts. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  10. Mais avant que d'aller plus loin, je sais que je dépends d'un père, et que le nom de fils me soumet à ses volontés ; que nous ne devons point engager notre foi, sans le consentement de ceux dont nous tenons le jour ; que le Ciel les a fait les maîtres de nos voeux, et qu'il nous est enjoint de n'en disposer que par leur conduite ; que n'étant prévenus d'aucune folle ardeur, ils sont en état de se tromper bien moins que nous, et de voir beaucoup mieux ce qui nous est propre ; qu'il en faut plutôt croire les lumières de leur prudence, que l'aveuglement de notre passion ; et que l'emportement de la jeunesse nous entraîne le plus souvent dans des précipices fâcheux. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  11. Il n'est personne qui n'en manque, du moins une fois en sa vie ; et si je vous ouvre mon coeur, peut-être serai-je à vos yeux bien moins sage que vous. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  12. Finissons auparavant votre affaire, et me dites qui est celle que vous aimez. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  13. Elle se nomme Mariane, et vit sous la conduite d'une bonne femme de mère, qui est presque toujours malade, et pour qui cette aimable fille a des sentiments d'amitié qui ne sont pas imaginables. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  14. J'en vois beaucoup, mon Frère, dans les choses que vous me dites ; et pour comprendre ce qu'elle est, il me suffit que vous l'aimez. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  15. Figurez-vous, ma Soeur, quelle joie ce peut être que de relever la fortune d'une personne que l'on aime ; que de donner adroitement quelques petits secours aux modestes nécessités d'une vertueuse famille ; et concevez quel déplaisir ce m'est de voir que par l'avarice d'un père, je sois dans l'impuissance de goûter cette joie, et de faire éclater à cette belle aucun témoignage de mon amour. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  16. Ma soeur, il est plus grand qu'on ne peut croire. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  17. Il est bien vrai que, tous les jours, il nous donne, de plus en plus, sujet de regretter la mort de notre mère, et que... (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  18. C'est bien à toi, pendard, à me demander des raisons : sors vite, que je ne t'assomme. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  19. Qu'est-ce que je vous ai fait ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  20. Hé que nous importe que vous en ayez ou que vous n'en ayez pas, si c'est pour nous la même chose ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  21. Qu'est-ce que tu parles de voler ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  22. C'est ce que je veux faire. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  23. La peste soit de l'avarice, et des avaricieux ! (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  24. Qu'est-ce que tu dis d'avarice et d'avaricieux ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  25. Je dis que la peste soit de l'avarice et des avaricieux. (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  26. Mais qui est-ce que tu entends par là ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  27. Est-ce que vous croyez que je veux parler de vous ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  28. Certes, ce n'est pas une petite peine que de garder chez soi une grande somme d'argent ; et bienheureux qui a tout son fait bien placé, et ne conserve seulement que ce qu'il faut pour sa dépense. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  29. On n'est pas peu embarrassé à inventer dans toute une maison une cache fidèle : car pour moi les coffres-forts me sont suspects, et je ne veux jamais m'y fier. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  30. Je les tiens justement une franche amorce à voleurs, et c'est toujours la première chose que l'on va attaquer. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  31. Dix mille écus en or chez soi est une somme assez... (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  32. Qu'est-ce ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  33. C'est que je m'entretenais en moi-même de la peine qu'il y a aujourd'hui à trouver de l'argent ; et je disais qu'il est bienheureux qui peut avoir dix mille écus chez soi. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  34. Je suis bien aise de vous dire cela, afin que vous n'alliez pas prendre les choses de travers, et vous imaginer que je dise que c'est moi qui ai dix mille écus. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  35. Et je ne me plaindrais pas, comme je fais, que le temps est misérable. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  36. Cela est étrange, que mes propres enfants me trahissent et deviennent mes ennemis ! (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  37. Est-ce être votre ennemi, que de dire que vous avez du bien ? (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  38. Quelle grande dépense est-ce que je fais ? (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  39. Est-il rien de plus scandaleux que ce somptueux équipage que vous promenez par la ville ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  40. Je querellais hier votre soeur, mais c'est encore pis. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  41. Mon Père : c'est que je joue ; et comme je suis fort heureux, je mets sur moi tout l'argent que je gagne. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  42. C'est fort mal fait. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  43. Je voudrais bien savoir, sans parler du reste, à quoi servent tous ces rubans dont vous voilà lardé depuis les pieds jusqu'à la tête, et si une demi-douzaine d'aiguillettes ne suffit pas pour attacher un haut-de-chausses ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  44. Il est bien nécessaire d'employer de l'argent à des perruques, lorsque l'on peut porter des cheveux de son cru, qui ne coûtent rien. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  45. Que veulent dire ces gestes-là ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  46. C'est de mariage, mon père, que nous désirons vous parler. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  47. Et c'est de mariage aussi que je veux vous entretenir. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  48. Est-ce le mot, ma fille, ou la chose, qui vous fait peur ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  49. Il y a une petite difficulté : c'est que j'ai peur qu'il n'y ait pas avec elle tout le bien qu'on pourrait prétendre. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  50. Mon père, le bien n'est pas considérable, lorsqu'il est question d'épouser une honnête personne. (Acte 1, scène 4, CLÉANTE)
  51. Mais ce qu'il y a à dire, c'est que si l'on n'y trouve pas tout le bien qu'on souhaite, on peut tâcher de regagner cela sur autre chose. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  52. C'est là, ma fille, ce que j'ai résolu pour moi. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  53. Quant à ton frère, je lui destine une certaine veuve dont ce matin on m'est venu parler ; et pour toi, je te donne au Seigneur Anselme. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  54. C'est une chose où vous ne me réduirez point. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  55. C'est une chose où je te réduirai. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  56. C'est un parti où il n'y a rien à redire ; et je gage que tout le monde approuvera mon choix. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  57. Voilà qui est fait. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  58. C'est vous, Monsieur, sans contredit. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  59. Le seigneur Anselme est un parti considérable, c'est un gentilhomme qui est noble, doux, posé, sage, et fort accommodé, et auquel il ne reste aucun enfant de son premier mariage. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  60. Cela est vrai. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  61. Mais elle pourrait vous dire que c'est un peu précipiter les choses, et qu'il faudrait au moins quelque temps pour voir si son inclination pourra s'accommoder avec... (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  62. C'est une occasion qu'il faut prendre vite aux cheveux. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  63. C'est pour moi une épargne considérable. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  64. Il est vrai que votre fille vous peut représenter que le mariage est une plus grande affaire qu'on ne peut croire ; qu'il y va d'être heureux, ou malheureux, toute sa vie ; et qu'un engagement qui doit durer jusqu'à la mort, ne se doit jamais faire qu'avec de grandes précautions. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  65. Il y a des gens qui pourraient vous dire qu'en de telles occasions l'inclination d'une fille est une chose sans doute où l'on doit avoir de l'égard ; et que cette grande inégalité d'âge, d'humeur et de sentiments, rend un mariage sujet à des accidents très fâcheux. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  66. Ce n'est pas qu'il n'y ait quantité de pères qui aimeraient mieux ménager la satisfaction de leurs filles que l'argent, qu'ils pourraient donner ; qui ne les voudraient point sacrifier à l'intérêt, et chercheraient plus que toute autre chose, à mettre dans un mariage cette douce conformité qui sans cesse y maintient l'honneur, la tranquillité et la joie ; et que... (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  67. Il est vrai. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  68. N'est-ce point qu'on en voudrait à mon argent ? (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  69. C'est pour ne point l'aigrir, et pour en venir mieux à bout. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  70. Heurter de front ses sentiments est le moyen de tout gâter ; et il y a de certains esprits qu'il ne faut prendre qu'en biaisant ; des tempéraments ennemis de toute résistance ; des naturels rétifs, que la vérité fait cabrer, qui toujours se raidissent contre le droit chemin de la raison, et qu'on ne mène qu'en tournant où l'on veut les conduire. (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  71. Ce n'est rien, Dieu merci. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  72. Enfin notre dernier recours, c'est que la fuite nous peut mettre à couvert de tout ; et si votre amour, belle Élise, est capable d'une fermeté. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  73. Il ne faut point qu'elle regarde comme un mari est fait, et lorsque la grande raison de sans dot s'y rencontre, elle doit être prête à prendre tout ce qu'on lui donne. (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  74. Il est bon de lui tenir un peu la bride haute. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  75. Cela est vrai. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  76. Oui, l'argent est plus précieux que toutes les choses du monde, et vous devez rendre grâces au Ciel de l'honnête homme de père qu'il vous a donné. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  77. Il sait ce que c'est que de vivre. (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  78. Tout est renfermé là dedans, et sans dot tient lieu de beauté, de jeunesse, de naissance, d'honneur, de sagesse et de probité. (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  79. Heureux, qui peut avoir un domestique de la sorte ! (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  80. Les choses pressent plus que jamais ; et depuis que je ne t'ai vu, j'ai découvert que mon père est mon rival. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  81. Monsieur, ceux qui empruntent sont bien malheureux ; et il faut essuyer d'étranges choses lorsqu'on en est réduit à passer, comme vous, par les mains des fesse-mathieux. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  82. Voilà qui est honnête. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  83. Cela est vrai. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  84. « Mais comme ledit prêteur n'a pas chez lui la somme dont il est question, et que pour faire plaisir à l'emprunteur, il est contraint lui-même de l'emprunter d'un autre, sur le pied du denier cinq, il conviendra que ledit premier emprunteur paye cet intérêt, sans préjudice du reste, attendu que ce n'est que pour l'obliger que ledit prêteur s'engage à cet emprunt. » (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
  85. Quel Juif, quel Arabe est-ce là ? (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  86. C'est plus qu'au denier quatre. (Acte 2, scène 1, CL?ANTE)
  87. Il est vrai, c'est ce que j'ai dit. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  88. C'est la réponse que j'ai faite. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  89. Ce n'est plus qu'un petit article. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
  90. « Des quinze mille francs qu'on demande, le prêteur ne pourra compter en argent que douze mille livres, et pour les mille écus restants, il faudra que l'emprunteur prenne les hardes, nippes, et bijoux dont s'ensuit le mémoire, et que ledit prêteur a mis, de bonne foi, au plus modique prix qu'il lui a été possible. » (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
  91. Que la peste l'étouffe avec sa discrétion, le traître, le bourreau qu'il est ! (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  92. Et n'est-il pas content du furieux intérêt qu'il exige, sans vouloir encore m'obliger à prendre, pour trois mille livres, les vieux rogatons qu'il ramasse ? (Acte 2, scène 1, CL?ANTE)
  93. Je n'aurai pas deux cents écus de tout cela ; et cependant il faut bien me résoudre à consentir à ce qu'il veut, car il est en état de me faire tout accepter, et il me tient, le scélérat, le poignard sur la gorge. (Acte 2, scène 1, CL?ANTE)
  94. Oui, Monsieur, c'est un jeune homme qui a besoin d'argent. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
  95. Non, je ne puis pas bien vous en instruire à fond, et ce n'est que par aventure que l'on m'a adressé à lui ; mais vous serez de toutes choses éclairci par lui-même ; et son homme m'a assuré, que vous serez content, quand vous le connaîtrez. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
  96. Tout ce que je saurais vous dire, c'est que sa famille est fort riche, qu'il n'a plus de mère déjà, et qu'il s'obligera, si vous voulez, que son père mourra avant qu'il soit huit mois. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
  97. C'est quelque chose que cela. (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
  98. Ce n'est pas moi, Monsieur, au moins, qui leur ai découvert votre nom, et votre logis ; mais, à mon avis, il n'y a pas grand mal à cela. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
  99. Monsieur est la personne qui veut vous emprunter les quinze mille livres dont je vous ai parlé. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
  100. Comment, pendard, c'est toi qui t'abandonnes à ces coupables extrémités ? (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
  101. Comment, mon Père, c'est vous qui vous portez à ces honteuses actions ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
  102. C'est toi qui te veux ruiner par des emprunts si condamnables ? (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
  103. C'est vous qui cherchez à vous enrichir par des usures si criminelles ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
  104. Qui est plus criminel, à votre avis, ou celui qui achète un argent dont il a besoin, ou bien celui qui vole un argent dont il n'a que faire ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
  105. Je ne suis pas fâché de cette aventure ; et ce m'est un avis de tenir l'oeil, plus que jamais, sur toutes ses actions. (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
  106. Il est à propos que je fasse un petit tour à mon argent. (Acte 2, scène 3, HARPAGON)
  107. L'aventure est tout à fait drôle. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  108. Hé, c'est toi, mon pauvre La Flèche ! (Acte 2, scène 4, FROSINE)
  109. Ah, ah, c'est toi, Frosine, que viens-tu faire ici ? (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  110. Ce que je fais partout ailleurs ; m'entremettre d'affaires, me rendre serviable aux gens, et profiter du mieux qu'il m'est possible des petits talents que je puis avoir. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
  111. Tu seras bien fine si tu en tires quelque chose ; et je te donne avis que l'argent céans est fort cher. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  112. Le seigneur Harpagon est de tous les humains l'humain le moins humain, le mortel de tous les mortels le plus dur et le plus serré. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  113. Il n'est point de service qui pousse sa reconnaissance jusqu'à lui faire ouvrir les mains. (Acte 2, scène 4, LA FL?CHE)
  114. De la louange, de l'estime, de la bienveillance en paroles et de l'amitié tant qu'il vous plaira ; mais de l'argent, point d'affaires. (Acte 2, scène 4, LA FL?CHE)
  115. Il n'est rien de plus sec et de plus aride que ses bonnes grâces et ses caresses ; et donner est un mot pour qui il a tant d'aversion, qu'il ne dit jamais : Je vous donne, mais : Je vous prête le bonjour. (Acte 2, scène 4, LA FL?CHE)
  116. Je te défie d'attendrir, du côté de l'argent, l'homme dont il est question. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  117. Il est Turc là-dessus, mais d'une turquerie à désespérer tout le monde ; et l'on pourrait crever, qu'il n'en branlerait pas. (Acte 2, scène 4, LA FL?CHE)
  118. C'est le frapper par son endroit mortel, c'est lui percer le coeur, c'est lui arracher les entrailles ; et si... (Acte 2, scène 4, LA FL?CHE)
  119. Hé bien, qu'est-ce, Frosine ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  120. Qu'est-ce que cela, soixante ans ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  121. C'est la fleur de l'âge cela ; et vous entrez maintenant dans la belle saison de l'homme. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  122. Il est vrai ; mais vingt années de moins pourtant ne me feraient point de mal, que je crois. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  123. Hé bien, qu'est-ce que cela veut dire ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  124. Est-il possible ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  125. Il n'est point de partis au monde, que je ne trouve en peu de temps le moyen d'accoupler ; et je crois, si je me l'étais mis en tête, que je marierais le Grand Turc avec la République de Venise. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  126. C'est que je suis obligé, Frosine, de donner à souper au Seigneur Anselme ; et je serai bien aise qu'elle soit du régale. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  127. C'est une fille qui vous apportera douze mille livres de rente. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  128. Premièrement, elle est nourrie et élevée dans une grande épargne de bouche. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  129. C'est une fille accoutumée à vivre de salade, de lait, de fromage et de pommes, et à laquelle par conséquent il ne faudra ni table bien servie, ni consommés exquis, ni orges mondés perpétuels, ni les autres délicatesses qu'il faudrait pour une autre femme ; et cela ne va pas à si peu de chose, qu'il ne monte bien, tous les ans, à trois mille francs pour le moins. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  130. Outre cela, elle n'est curieuse que d'une propreté fort simple, et n'aime point les superbes habits, ni les riches bijoux, ni les meubles somptueux, où donnent ses pareilles avec tant de chaleur ; et cet article-là vaut plus de quatre mille livres par an. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  131. De plus, elle a une aversion horrible pour le jeu, ce qui n'est pas commun aux femmes d'aujourd'hui ; et j'en sais une de nos quartiers qui a perdu, à trente-et-quarante, vingt mille francs cette année. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  132. Oui, cela n'est pas mal ; mais ce compte-là n'est rien de réel. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  133. N'est-ce pas quelque chose de réel, que de vous apporter en mariage une grande sobriété ; l'héritage d'un grand amour de simplicité de parure, et l'acquisition d'un grand fonds de haine pour le jeu ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  134. C'est une raillerie, que de vouloir me constituer son dot de toutes les dépenses qu'elle ne fera point. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  135. La fille est jeune, comme tu vois ; et les jeunes gens d'ordinaire n'aiment que leurs semblables, ne cherchent que leur compagnie. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  136. C'est encore une particularité que j'avais à vous dire. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  137. Elle ne peut souffrir du tout la vue d'un jeune homme ; mais elle n'est point plus ravie, dit-elle, que lorsqu'elle peut voir un beau vieillard avec une barbe majestueuse. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  138. Elle dit que ce n'est pas contentement pour elle que cinquante-six ans ; et surtout, elle est pour les nez qui portent des lunettes. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  139. On lui voit dans sa chambre quelques tableaux et quelques estampes ; mais que pensez-vous que ce soit ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  140. Non : de beaux portraits de Saturne, du roi Priam, du vieux Nestor, et du bon père Anchise sur les épaules de son fils. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  141. Cela est admirable ! (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  142. Voilà ce que je n'aurais jamais pensé ; et je suis bien aise d'apprendre qu'elle est de cette humeur. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  143. Est-ce avoir le sens commun ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  144. C'est ce que je dis tous les jours, avec leur ton de poule laitée, et leurs trois petits brins de barbe relevés en barbe de chat, leurs perruques d'étoupes, leurs hauts-de-chausses tout tombants, et leurs estomacs débraillés. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  145. Cela est bien bâti, auprès d'une personne comme vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  146. Il y a là de quoi satisfaire à la vue ; et c'est ainsi qu'il faut être fait, et vêtu, pour donner de l'amour. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  147. Vous êtes à ravir, et votre figure est à peindre. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  148. Cela n'est rien. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  149. C'est pour la rendre folle de vous ; et un amant aiguilleté sera pour elle un ragoût merveilleux. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  150. En vérité, Monsieur, ce procès m'est d'une conséquence tout à fait grande. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  151. Vous savez bien, Monsieur, qu'un des devants de mon pourpoint est couvert d'une grande tache de l'huile de la lampe. (Acte 3, scène 1, BRINDAVOINE)
  152. Je mentirais, si je vous le disais : mais pour ce qui est de la bien recevoir, et de lui faire bon visage, je vous promets de vous obéir ponctuellement sur ce chapitre. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
  153. Est-ce à votre cocher, Monsieur, ou bien à votre cuisinier, que vous voulez parler ; car je suis l'un et l'autre. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  154. C'est à tous les deux. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  155. Quelle diantre de cérémonie est-ce là ? (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  156. C'est une chose la plus aisée du monde, et il n'y a si pauvre esprit qui n'en fît bien autant : mais pour agir en habile homme, il faut parler de faire bonne chère avec peu d'argent. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  157. Qu'est-ce qu'il nous faudra ? (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  158. Est-ce que vous avez envie de faire crever tout le monde ? (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  159. Apprenez, maître Jacques, vous et vos pareils, que c'est un coupe-gorge qu'une table remplie de trop de viandes ; que pour se bien montrer ami de ceux que l'on invite, il faut que la frugalité règne dans les repas qu'on donne ; et que, suivant le dire d'un ancien, « il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger ». (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  160. Ah que cela est bien dit ! (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  161. Non, ce n'est pas cela. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  162. Comment est-ce que tu dis ? (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  163. Qui est le grand homme qui a dit cela ? (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  164. Et pour ne faire rien, Monsieur, est-ce qu'il ne faut rien manger ? (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  165. Cela me fend le coeur, de les voir ainsi exténués ; car enfin j'ai une tendresse pour mes chevaux, qu'il me semble que c'est moi-même, quand je les vois pâtir ; je m'ôte tous les jours pour eux les choses de la bouche ; et c'est être, Monsieur, d'un naturel trop dur, que de n'avoir nulle pitié de son prochain. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
  166. Point du tout ; au contraire, c'est me faire plaisir, et je suis bien aise d'apprendre comme on parle de moi. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  167. Monsieur, puisque vous le voulez, je vous dirai franchement qu'on se moque partout de vous ; qu'on nous jette de tous côtés cent brocards à votre sujet ; et que l'on n'est point plus ravi que de vous tenir au cul et aux chausses, et de faire sans cesse des contes de votre lésine. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  168. Celui-là conte qu'une fois vous fîtes assigner le chat d'un de vos voisins, pour vous avoir mangé un reste d'un gigot de mouton. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
  169. Monsieur le nouveau venu, qui faites l'homme d'importance, ce n'est pas votre affaire. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  170. Je veux faire le brave et s'il est assez sot pour me craindre, le frotter quelque peu. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  171. Peste soit la sincérité ! (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  172. C'est un mauvais métier. (Acte 3, scène 2, MA?TRE JACQUES)
  173. Savez-vous, maître Jacques, si votre maître est au logis ? (Acte 3, scène 3, FROSINE)
  174. Oui vraiment il y est, je ne le sais que trop. (Acte 3, scène 3, MAÎTRE JACQUES)
  175. Mais pourquoi, et quelle est votre inquiétude ? (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  176. Je vois bien que, pour mourir agréablement, Harpagon n'est pas le supplice que vous voudriez embrasser ; et je connais à votre mine que le jeune blondin dont vous m'avez parlé, vous revient un peu dans l'esprit. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  177. Oui, c'est une chose, Frosine, dont je ne veux pas me défendre ; et les visites respectueuses qu'il a rendues chez nous, ont fait, je vous l'avoue, quelque effet dans mon âme. (Acte 3, scène 4, MARIANE)
  178. Mais avez-vous su quel il est ? (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  179. Non, je ne sais point quel il est ; mais je sais qu'il est fait d'un air à se faire aimer ; que si l'on pouvait mettre les choses à mon choix, je le prendrais plutôt qu'un autre ; et qu'il ne contribue pas peu à me faire trouver un tourment effroyable, dans l'époux qu'on veut me donner. (Acte 3, scène 4, MARIANE)
  180. Je vous avoue que les sens ne trouvent pas si bien leur compte du côté que je dis, et qu'il y a quelques petits dégoûts à essuyer avec un tel époux ; mais cela n'est pas pour durer ; et sa mort, croyez-moi, vous mettra bientôt en état d'en prendre un plus aimable, qui réparera toutes choses. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  181. Mon_Dieu, Frosine, c'est une étrange affaire, lorsque pour être heureuse, il faut souhaiter ou attendre le trépas de quelqu'un, et la mort ne suit pas tous les projets que nous faisons. (Acte 3, scène 4, MARIANE)
  182. Je sais que vos appas frappent assez les yeux, sont assez visibles d'eux-mêmes, et qu'il n'est pas besoin de lunettes pour les apercevoir : mais enfin c'est avec des lunettes qu'on observe les astres, et je maintiens et garantis que vous êtes un astre, mais un astre le plus bel astre qui soit dans le pays des astres. (Acte 3, scène 5, HARPAGON)
  183. C'est qu'elle est encore toute surprise ; et puis les filles ont toujours honte à témoigner d'abord ce qu'elles ont dans l'âme. (Acte 3, scène 5, FROSINE)
  184. Vous voyez qu'elle est grande ; mais mauvaise herbe croît toujours. (Acte 3, scène 6, HARPAGON)
  185. C'est trop d'honneur que vous me faites, adorable mignonne. (Acte 3, scène 6, HARPAGON)
  186. C'est justement celui dont je t'ai parlé. (Acte 3, scène 6, MARIANE)
  187. L'aventure est merveilleuse. (Acte 3, scène 6, FROSINE)
  188. Madame, à vous dire le vrai, c'est ici une aventure où sans doute je ne m'attendais pas ; et mon père ne m'a pas peu surpris lorsqu'il m'a dit tantôt le dessein qu'il avait formé. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  189. C'est une rencontre imprévue qui m'a surprise autant que vous ; et je n'étais point préparée à une pareille aventure. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  190. Il est vrai que mon Père, Madame, ne peut pas faire un plus beau choix, et que ce m'est une sensible joie, que l'honneur de vous voir : mais avec tout cela, je ne vous assurerai point que je me réjouis du dessein où vous pourriez être de devenir ma belle-mère. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  191. Le compliment, je vous l'avoue, est trop difficile pour moi ; et c'est un titre, s'il vous plaît, que je ne vous souhaite point. (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
  192. Que c'est un mariage, Madame, où vous vous imaginez bien que je dois avoir de la répugnance ; que vous n'ignorez pas, sachant ce que je suis, comme il choque mes intérêts ; et que vous voulez bien enfin que je vous dise, avec la permission de mon père, que si les choses dépendaient de moi, cet hymen ne se ferait point. (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
  193. C'est un jeune sot, qui ne sait pas encore la conséquence des paroles qu'il dit. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  194. J'aime de lui un aveu de la sorte ; et s'il avait parlé d'autre façon, je l'en estimerais bien moins. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  195. C'est beaucoup de bonté à vous de vouloir ainsi excuser ses fautes. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  196. Hé bien, puisque vous voulez que je parle d'autre façon ; souffrez, Madame, que je me mette ici à la place de mon père ; et que je vous avoue que je n'ai rien vu dans le monde de si charmant que vous ; que je ne conçois rien d'égal au bonheur de vous plaire, et que le titre de votre époux est une gloire, une félicité, que je préférerais aux destinées des plus grands princes de la terre. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  197. Oui, Madame, le bonheur de vous posséder est à mes regards la plus belle de toutes les fortunes ; c'est où j'attache toute mon ambition. Il n'y a rien que je ne sois capable de faire pour une conquête si précieuse, et les obstacles les plus puissants... (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
  198. C'est un compliment que je fais pour vous à Madame. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  199. Est-ce que vous trouvez, mon Père, que ce ne soit pas assez ? (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  200. C'est une chose qui n'était pas nécessaire. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  201. Il est vrai qu'il brille beaucoup. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  202. Il est fort beau sans doute, et jette quantité de feux. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  203. Nenni, Madame : il est en de trop belles mains. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  204. C'est un présent que mon père vous a fait. (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
  205. N'est-il pas vrai, mon père, que vous voulez que Madame le garde pour l'amour de vous ? (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  206. Non, vous dis-je, c'est l'offenser. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  207. Peste soit... (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  208. Mon père, ce n'est pas ma faute. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  209. Je fais ce que je puis pour l'obliger à la garder, mais elle est obstinée. (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
  210. Qu'est-ce, mon père ? (Acte 3, scène 9, CLÉANTE)
  211. C'est assez. (Acte 3, scène 9, VALÈRE)
  212. Je sais les chagrins et les déplaisirs que sont capables de causer de pareilles traverses ; et c'est, je vous assure, avec une tendresse extrême que je m'intéresse à votre aventure. (Acte 4, scène 1, ÉLISE)
  213. C'est une douce consolation que de voir dans ses intérêts une personne comme vous ; et je vous conjure, Madame, de me garder toujours cette généreuse amitié, si capable de m'adoucir les cruautés de la fortune. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  214. C'est ma mauvaise destinée qui l'a voulu ainsi. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  215. Quand je pourrais passer sur quantité d'égards où notre sexe est obligé, j'ai de la considération pour ma mère. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  216. Ceci est assez difficile. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  217. Pour votre mère, elle n'est pas tout à fait déraisonnable, et peut-être pourrait-on la gagner, et la résoudre à transporter au fils le don qu'elle veut faire au père. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  218. Mais le mal que j'y trouve, c'est que votre père est votre père. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  219. C'est là ce qu'il faudrait ; mais le diantre est d'en pouvoir trouver les moyens. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  220. Tout cela est fort bien pensé. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  221. Sois assurée, Frosine, de ma reconnaissance, si tu viens à bout de la chose : mais, charmante Mariane, commençons, je vous prie, par gagner votre mère ; c'est toujours beaucoup faire que de rompre ce mariage. (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  222. Le carrosse est tout prêt. (Acte 4, scène 2, HARPAGON)
  223. Son air est de franche coquette ; sa taille est assez gauche, sa beauté très médiocre, et son esprit des plus communs. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  224. Écoutez : il est vrai qu'elle n'est pas fort à mon goût ; mais pour vous faire plaisir, mon Père, je me résoudrai à l'épouser, si vous voulez. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  225. Non, non, un mariage ne saurait être heureux, où l'inclination n'est pas. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  226. C'est une chose, mon père, qui peut-être viendra ensuite ; et l'on dit que l'amour est souvent un fruit du mariage. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  227. La vérité est que je l'aime, depuis un jour que je la vis dans une promenade ; que mon dessein était tantôt de vous la demander pour femme ; et que rien ne m'a retenu, que la déclaration de vos sentiments, et la crainte de vous déplaire. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  228. Fort bien, mais sans savoir qui j'étais ; et c'est ce qui a fait tantôt la surprise de Mariane. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  229. C'est qu'il faut songer, s'il vous plaît, à vous défaire de votre amour ; à cesser toutes vos poursuites auprès d'une personne que je prétends pour moi ; et à vous marier dans peu avec celle qu'on vous destine. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  230. Oui, mon père, c'est ainsi que vous me jouez ! (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  231. C'est vous qui allez sur les miennes ; et je suis le premier en date. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
  232. Eh, eh, eh, Messieurs, qu'est-ce ci ? (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  233. N'est-ce pas une chose épouvantable, qu'un fils qui veut entrer en concurrence avec son père ? (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
  234. C'est beaucoup d'honneur que vous me faites. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  235. Hé bien, votre fils n'est pas si étrange que vous le dites, et il se met à la raison. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  236. Il dit qu'il sait le respect qu'il vous doit, qu'il ne s'est emporté que dans la première chaleur, et qu'il ne fera point refus de se soumettre à ce qu'il vous plaira, pourvu que vous vouliez le traiter mieux que vous ne faites, et lui donner quelque personne en mariage dont il ait lieu d'être content. (Acte 4, scène 4, MA?TRE JACQUES)
  237. Hé bien, votre père n'est pas si déraisonnable que vous le faites ; et il m'a témoigné que ce sont vos emportements qui l'ont mis en colère ; qu'il n'en veut seulement qu'à votre manière d'agir, et qu'il sera fort disposé à vous accorder ce que vous souhaitez, pourvu que vous vouliez vous y prendre par la douceur, et lui rendre les déférences, les respects, et les soumissions qu'un fils doit à son père. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  238. Cela est fait. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  239. Tout est conclu. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  240. Il est content de vos promesses. (Acte 4, scène 4, MA?TRE JACQUES)
  241. Cela n'est rien. (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
  242. C'est une chose où tu m'obliges, par la soumission et le respect où tu te ranges. (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
  243. Mon Père, je ne vous demande plus rien ; et c'est m'avoir assez donné, que de me donner Mariane. (Acte 4, scène 5, CLÉANTE)
  244. Qui est-ce qui parle de t'accorder Mariane ? (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
  245. C'est toi qui as promis d'y renoncer. (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
  246. Qu'est-ce que c'est ? (Acte 4, scène 6, CLÉANTE)
  247. Qu'est-il devenu ? (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  248. est-il ? (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  249. N'est-il point là ? (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  250. N'est-il point ici ? (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  251. Qui est-ce ? (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  252. Ah, c'est moi. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  253. Mon esprit est troublé, et j'ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  254. Hélas, mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m'a privé de toi ; et puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  255. Sans toi, il m'est impossible de vivre. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  256. C'en est fait, je n'en puis plus, je me meurs, je suis mort, je suis enterré. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  257. Ce n'est personne. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  258. Je veux aller quérir la justice, et faire donner la question à toute la maison : à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  259. De quoi est-ce qu'on parle là ? (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  260. Est-ce mon voleur qui y est ? (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  261. N'est-il point caché là parmi vous ? (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  262. Ce n'est pas d'aujourd'hui que je me mêle de découvrir des vols ; et je voudrais avoir autant de sacs de mille francs, que j'ai fait pendre de personnes. (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
  263. Le vol est considérable. (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
  264. Il n'est pas question de cela ; et voilà Monsieur, à qui il faut parler d'autre [chose]. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  265. Monsieur est de votre soupé ? (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  266. Ce n'est pas là l'affaire. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  267. Si je ne vous fais pas aussi bonne chère que je voudrais, c'est la faute de Monsieur notre intendant, qui m'a rogné les ailes avec les ciseaux de son économie. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  268. Je vois à sa mine qu'il est honnête homme, et que sans se faire mettre en prison, il vous découvrira ce que vous voulez savoir. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  269. On lui a pris aujourd'hui son argent, et il n'est pas que vous ne sachiez quelques nouvelles de cette affaire. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  270. Voici justement ce qu'il me faut pour me venger de notre intendant : depuis qu'il est entré céans, il est le favori, on n'écoute que ses conseils, et j'ai aussi sur le coeur les coups de bâton de tantôt. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  271. Monsieur, si vous voulez que je vous dise les choses, je crois que c'est Monsieur votre cher intendant qui a fait le coup. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  272. Je crois que c'est lui qui vous a dérobé. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  273. Mais il est nécessaire de dire les indices que vous avez. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  274. Et dans quoi est-ce que cet argent était ? (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  275. Et cette cassette, comment est-elle faite ? (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  276. Je verrai bien si c'est la mienne. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  277. Comment elle est faite ? (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  278. Elle est faite... (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  279. Elle est faite comme une cassette. (Acte 5, scène 2, MA?TRE JACQUES)
  280. C'est une grande cassette. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  281. Celle qu'on m'a volée est petite. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  282. Eh, oui, elle est petite, si on le veut prendre par là, mais je l'appelle grande pour ce qu'elle contient. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  283. Et de quelle couleur est-elle ? (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
  284. Elle est de couleur... (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  285. N'est-elle pas rouge ? (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  286. Eh, oui, gris-rouge ; c'est ce que je voulais dire. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  287. Il n'y a point de doute : c'est elle assurément. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  288. Ne lui allez pas dire, au moins, que c'est moi qui vous ai découvert cela. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  289. C'est en vain que tu prétendrais de le déguiser. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  290. L'affaire est découverte, et l'on vient de m'apprendre tout. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  291. C'était mon dessein de vous en parler, et je voulais attendre pour cela des conjonctures favorables ; mais puisqu'il est ainsi, je vous conjure de ne vous point fâcher, et de vouloir bien entendre mes raisons. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  292. Il est vrai que j'ai commis une offense envers vous, mais après tout ma faute est pardonnable. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  293. Quand vous m'aurez ouï, vous verrez que le mal n'est pas si grand que vous le faites. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  294. Le mal n'est pas si grand que je le fais ! (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  295. Votre sang, Monsieur, n'est pas tombé dans de mauvaises mains. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  296. C'est bien mon intention ; et que tu me restitues ce que tu m'as ravi. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  297. Il n'est pas question d'honneur là-dedans. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  298. Non, Monsieur, ce ne sont point vos richesses qui m'ont tenté ; ce n'est pas cela qui m'a ébloui, et je proteste de ne prétendre rien à tous vos biens, pourvu que vous me laissiez celui que j'ai. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  299. C'est un trésor, il est vrai, et le plus précieux que vous ayez sans doute ; mais ce ne sera pas le perdre que de me le laisser. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  300. Qu'est-ce à dire cela ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  301. Le serment est admirable, et la promesse plaisante ! (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  302. C'est être bien endiablé après mon argent. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  303. Vous verrez que c'est par charité chrétienne qu'il veut avoir mon bien ; mais j'y donnerai bon ordre ; et la justice, pendard effronté, me va faire raison de tout. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  304. Vous en userez comme vous voudrez, et me voilà prêt à souffrir toutes les violences qu'il vous plaira ; mais je vous prie de croire, au moins, que s'il y a du mal, ce n'est que moi qu'il en faut accuser, et que votre fille en tout ceci n'est aucunement coupable. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  305. Je ne l'ai point enlevée, et elle est encore chez vous. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  306. Elle n'est point sortie de ma maison ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  307. Vous lui faites tort, aussi bien qu'à moi ; et c'est d'une ardeur toute pure et respectueuse que j'ai brûlé pour elle. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  308. J'aimerais mieux mourir que de lui avoir fait paraître aucune pensée offensante, elle est trop sage et trop honnête pour cela. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  309. Quoi, ma servante est complice de l'affaire ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  310. Oui, Monsieur, elle a été témoin de notre engagement ; et c'est après avoir connu l'honnêteté de ma flamme, qu'elle m'a aidé à persuader votre fille de me donner sa foi, et recevoir la mienne. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  311. Est-ce que la peur de la justice le fait extravaguer ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  312. De votre fille ; et c'est seulement depuis hier qu'elle a pu se résoudre à nous signer mutuellement une promesse de mariage. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  313. C'est ainsi que tu pratiques les leçons que je t'ai données ? (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
  314. Prenez la peine de mieux voir celui dont vous vous offensez : il est tout autre que vos yeux ne le jugent ; et vous trouverez moins étrange que je me sois donnée à lui, lorsque vous saurez que sans lui vous ne m'auriez plus il y a longtemps. (Acte 5, scène 4, ÉLISE)
  315. Oui, mon père, c'est celui qui me sauva de ce grand péril que vous savez que je courus dans l'eau, et à qui vous devez la vie de cette même fille dont... (Acte 5, scène 4, ?LISE)
  316. Tout cela n'est rien ; et il valait bien mieux pour moi qu'il te laissât noyer que de faire ce qu'il a fait. (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
  317. Qu'est-ce, seigneur Harpagon ? (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  318. On m'assassine dans le bien, on m'assassine dans l'honneur ; et voilà un traître, un scélérat, qui a violé tous les droits les plus saints, qui s'est coulé chez moi sous le titre de domestique, pour me dérober mon argent et pour me suborner ma fille. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  319. Cet affront vous regarde, Seigneur Anselme ; et c'est vous qui devez vous rendre partie contre lui, et faire toutes les poursuites de la justice, pour vous venger de son insolence. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  320. Ce n'est pas mon dessein de me faire épouser par force, et de rien prétendre à un coeur qui se serait donné ; mais pour vos intérêts, je suis prêt à les embrasser ainsi que les miens propres. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  321. Voilà Monsieur, qui est un honnête commissaire, qui n'oubliera rien, à ce qu'il m'a dit, de la fonction de son office. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  322. Je me moque de tous ces contes ; et le monde aujourd'hui n'est plein que de ces larrons de noblesse, que de ces imposteurs, qui tirent avantage de leur obscurité, et s'habillent insolemment du premier nom illustre qu'ils s'avisent de prendre. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  323. Vous risquez ici plus que vous ne pensez ; et vous parlez devant un homme à qui tout Naples est connu, et qui peut aisément voir clair dans l'histoire que vous ferez. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  324. Je ne suis point homme à rien craindre, et si Naples vous est connu, vous savez qui était Don Thomas d'Alburcy. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  325. Je veux dire que c'est lui qui m'a donné le jour. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  326. Ce n'est point une imposture ; et je n'avance rien qu'il ne me soit aisé de justifier. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  327. L'audace est merveilleuse. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  328. Oui ; mais apprenez, pour vous confondre, vous, que son fils, âgé de sept ans, avec un domestique, fut sauvé de ce naufrage par un vaisseau espagnol, et que ce fils sauvé est celui qui vous parle. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  329. Le capitaine espagnol ; un cachet de rubis qui était à mon père ; un bracelet d'agate que ma mère m'avait mis au bras ; le vieux Pedro, ce domestique qui se sauva avec moi du naufrage. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  330. Mon coeur s'est ému dès le moment que vous avez ouvert la bouche ; et notre mère, que vous allez ravir, m'a mille fois entretenue des disgrâces de notre famille. (Acte 5, scène 5, MARIANE)
  331. Nous passâmes à Gênes, où ma mère alla ramasser quelques malheureux restes d'une succession qu'on avait déchirée ; et de là, fuyant la barbare injustice de ses parents, elle vint en ces lieux, où elle n'a presque vécu que d'une vie languissante. (Acte 5, scène 5, MARIANE)
  332. C'est vous que ma mère a tant pleuré ? (Acte 5, scène 5, MARIANE)
  333. C'est là votre Fils ? (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  334. C'est toi qui le dis ? (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  335. est-il ? (Acte 5, scène 6, HARPAGON)
  336. Il est en lieu dont je réponds, et tout ne dépend que de moi. (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)
  337. C'est à vous de me dire à quoi vous vous déterminez ; et vous pouvez choisir, ou de me donner Mariane, ou de perdre votre cassette. (Acte 5, scène 6, CL?ANTE)
  338. Voyez si c'est votre dessein de souscrire à ce mariage, et de joindre votre consentement à celui de sa mère, qui lui laisse la liberté de faire un choix entre nous deux. (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)
  339. Mais vous ne savez pas, que ce n'est pas assez que ce consentement ; et que le Ciel, avec un frère que vous voyez, vient de me rendre un père dont vous avez à m'obtenir. (Acte 5, scène 6, MARIANE)
  340. Allons, ne vous faites point dire ce qu'il n'est pas nécessaire d'entendre, et consentez ainsi que moi à ce double hyménée. (Acte 5, scène 6, ANSELME)

LE MISANTHROPE (1667)

  1. Qu'est-ce donc ? Qu'avez-vous ? v.1 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  2. Je suis, donc, bien coupable, Alceste, à votre compte ? v.13 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  3. De protestations, d'offres, et de serments, v.19 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  4. Et quand je vous demande après, quel est cet homme, v.21 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  5. Morbleu c'est une chose indigne, lâche, infâme, v.25 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  6. Que la plaisanterie est de mauvaise grâce ! v.33 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  7. [De tous ces grands faiseurs de protestations,] v.44 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  8. Vous jure amitié, foi, zèle, estime, tendresse, v.50 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  9. Non, non, il n'est point d'âme un peu bien située, v.53 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  10. Qui veuille d'une estime ainsi prostituée ; v.54 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  11. Sur quelque préférence une estime se fonde, v.57 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  12. Et c'est n'estimer rien qu'estimer tout le Monde. v.58 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  13. L'ami du genre humain n'est point du tout mon fait. v.64 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  14. Mais, quand on est du Monde, il faut bien que l'on rende v.65 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  15. Il est bien des endroits où la pleine franchise v.73 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  16. Il est bon de cacher ce qu'on a dans le coeur. v.76 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  17. Lui doit-on déclarer la chose comme elle est ? v.80 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  18. À Dorilas, qu'il est trop importun : v.84 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  19. Et qu'il n'est, à la Cour, oreille qu'il ne lasse, v.85 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  20. Est de rompre en visière à tout le genre humain. v.96 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  21. Ce chagrin philosophe est un peu trop sauvage, v.97 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  22. Tant mieux, morbleu, Tant mieux, c'est ce que je demande, v.109 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  23. Ce m'est un fort bon signe et ma joie en est grande : v.110 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  24. Encore en est-il bien, dans le siècle où nous sommes... v.117 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  25. Non, elle est générale, et je hais tous les hommes : v.118 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  26. Partout, il est connu pour tout ce qu'il peut être ; v.126 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  27. Par de sales emplois, s'est poussé dans le Monde : v.130 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  28. Cependant sa grimace est partout bienvenue, v.137 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  29. Et s'il est, par la brigue, un rang à disputer, v.139 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  30. Et c'est une folie, à nulle autre, seconde, v.157 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  31. Mon flegme est philosophe autant que votre bile. v.166 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  32. Et mon esprit, enfin, n'est pas plus offensé v.175 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  33. Tant ce raisonnement est plein d'impertinence. v.181 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  34. Je n'en donnerai point, c'est une chose dite. v.185 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  35. Non. Est-ce que ma cause est injuste, ou douteuse ? v.189 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  36. J'en demeure d'accord, mais la brigue est fâcheuse, v.190 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  37. Votre partie est forte, v.193 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  38. On se rirait de vous, Alceste, tout de bon, v.203 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  39. C'est cet étrange choix où votre coeur s'engage. v.214 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  40. Sa grâce est la plus forte, et, sans doute, ma flamme, v.233 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  41. C'est qu'un coeur bien atteint veut qu'on soit tout à lui ; v.240 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  42. Son coeur, qui vous estime, est solide, et sincère ; v.245 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  43. Il est vrai, ma raison me le dit chaque jour ; v.247 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  44. Mais la raison n'est pas ce qui règle l'amour. v.248 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  45. Éliante est sortie, et Célimène aussi : v.251 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  46. Que j'ai conçu pour vous une estime incroyable ; v.254 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  47. Et que, depuis longtemps, cette estime m'a mis v.255 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  48. N'est pas, assurément, pour être rejeté. v.260 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  49. C'est à vous, s'il vous plaît, que ce discours s'adresse. v.261 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  50. Non pas, mais la surprise est fort grande pour moi, v.263 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  51. L'estime où je vous tiens ne doit point vous surprendre, v.265 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  52. Monsieur, c'est trop d'honneur que vous me voulez faire v.277 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  53. Et c'est, assurément en profaner le nom, v.279 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  54. Parbleu, c'est là-dessus parler en homme sage, v.285 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  55. Et je vous en estime, encore, davantage : v.286 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  56. Et savoir s'il est bon qu'au public je l'expose. v.297 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  57. C'est ce que je demande, et j'aurais lieu de plainte, v.301 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  58. Sonnet... C'est un sonnet. L'espoir... C'est une dame, v.305 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  59. Au reste, vous saurez, v.312 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  60. La chute en est jolie, amoureuse, admirable. v.333 (Acte 1, scène 2, PHILINTE)
  61. La peste de ta chute ! Empoisonneur au Diable, v.334 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  62. Mais, pour vous, vous savez quel est notre traité ; v.339 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  63. Monsieur, cette matière est toujours délicate, v.341 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  64. Est-ce que vous voulez me déclarer, par là, v.351 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  65. Est-ce qu'à mon sonnet, vous trouvez à redire ? v.357 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  66. Est-ce que j'écris mal ? Et leur ressemblerais-je ? v.361 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  67. Ce n'est qu'aux malheureux, qui composent pour vivre. v.366 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  68. C'est ce que je tâchai de lui faire comprendre. v.373 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  69. Franchement, il est bon à mettre au cabinet ; v.376 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  70. Ce n'est que jeu de mots, qu'affectation pure, v.387 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  71. Et ce n'est point ainsi, que parle la nature. v.388 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  72. La rime n'est pas riche, et le style en est vieux : v.401 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  73. J'estime plus cela, que la pompe fleurie v.415 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  74. C'est qu'ils ont l'art de feindre ; et moi, je ne l'ai pas. v.422 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  75. Ah ! Messieurs c'en est trop, laissez cela de grâce. v.435 (Acte 1, scène 2, PHILINTE)
  76. C'est trop... v.443 (Acte 1, scène 3, PHILINTE)
  77. Ah ! Parbleu, c'en est trop, ne suivez point mes pas. v.445 (Acte 1, scène 3, ALCESTE)
  78. C'est pour me quereller, donc, à ce que je vois, v.455 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  79. Non, ce n'est pas, Madame, un bâton qu'il faut prendre, v.465 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  80. Appuyez-vous, en lui, l'honneur de votre estime ? v.478 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  81. Est-ce par l'ongle long, qu'il porte au petit doigt, v.479 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  82. Qu'il s'est acquis, chez vous, l'estime où l'on le voit ? v.480 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  83. Est-ce par les appas de sa vaste rhingrave, v.485 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  84. C'est que tout l'univers est bien reçu de vous. v.496 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  85. C'est ce qui doit rasseoir votre âme effarouchée, v.497 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  86. Puisque ma complaisance est sur tous épanchée: v.498 (Acte 2, scène 1, C?LIM?NE)
  87. Certes, pour un amant, la fleurette est mignonne, v.509 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  88. Et c'est, pour mes péchés, que je vous aime ainsi. v.520 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  89. Il est vrai, votre ardeur, est, pour moi, sans seconde. v.521 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  90. En effet, la méthode en est toute nouvelle, v.525 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  91. Ce n'est qu'en mots fâcheux, qu'éclate votre ardeur, v.527 (Acte 2, scène 1, C?LIM?NE)
  92. Qu'est-ce ? v.532 (Acte 2, scène 2, CÉLIMÈNE)
  93. Acaste est là-bas. v.532 (Acte 2, scène 2, BASQUE)
  94. C'est un homme à jamais, ne me le pardonner, v.539 (Acte 2, scène 2, CÉLIMÈNE)
  95. Et c'est trop que vouloir me les faire essuyer. v.556 (Acte 2, scène 3, ALCESTE)
  96. Non, il m'est impossible. v.557 (Acte 2, scène 3, ALCESTE)
  97. Hé bien, allez, sortez il vous est tout loisible. v.558 (Acte 2, scène 3, CÉLIMÈNE)
  98. Vous l'est-on venu dire ? v.560 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  99. Non, mais vous choisirez, c'est trop de patience. v.566 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  100. C'est un parleur étrange et qui trouve, toujours, v.579 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  101. Et ce n'est que du bruit que tout ce qu'on écoute. v.582 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  102. Ce début n'est pas mal ; et contre le prochain, v.583 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  103. Timante, encor, Madame, est un bon caractère! v.585 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  104. C'est, de la tête aux pieds, un homme tout mystère, v.586 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  105. Et, sans aucune affaire, est toujours affairé. v.588 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  106. Un secret à vous dire, et ce secret n'est rien ; v.592 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  107. Et le nom de Monsieur, est chez lui, hors d'usage. v.602 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  108. On dit qu'avec Bélise, il est du dernier bien. v.603 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  109. C'est un homme gonflé de l'amour de soi-même ; v.618 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  110. Son mérite jamais, n'est content de la Cour, v.619 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  111. Contre elle, il fait métier de pester chaque jour ; v.620 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  112. Que de son cuisinier, il s'est fait un mérite, v.625 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  113. Et que c'est à sa table, à qui l'on rend visite. v.626 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  114. C'est un fort méchant plat, que sa sotte personne, v.629 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  115. Il est de mes amis. v.632 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  116. Il est guindé sans cesse ; et dans tous ses propos. v.635 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  117. Depuis que dans la tête, il s'est mis d'être habile, v.637 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  118. Rien ne touche son goût, tant il est difficile ; v.638 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  119. Et pense que louer n'est pas d'un bel esprit. v.640 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  120. Que c'est être savant, que trouver à redire ; v.641 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
  121. Non, morbleu, c'est à vous ; et vos ris complaisants v.659 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  122. Son humeur satirique est sans cesse nourrie v.661 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  123. C'est ainsi qu'aux flatteurs, on doit, partout, se prendre v.665 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  124. Le sentiment d'autrui, n'est jamais, pour lui plaire, v.673 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  125. Les rieurs sont pour vous, Madame, c'est tout dire ; v.681 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  126. Mais il est véritable, aussi que votre esprit v.683 (Acte 2, scène 4, PHILINTE)
  127. C'est que jamais, morbleu, Les hommes n'ont raison, v.687 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  128. Que le chagrin contre eux, est toujours de saison, v.688 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  129. De grâces et d'attraits, je vois qu'elle est pourvue ; v.697 (Acte 2, scène 4, ACASTE)
  130. L'amour, pour l'ordinaire, est peu fait à ces lois, v.711 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  131. La pâle, est aux jasmins, en blancheur comparable ; v.717 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  132. La grasse, est dans son port pleine de majesté ; v.720 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  133. Est mise sous le nom de beauté négligée ; v.722 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  134. La fourbe a de l'esprit ; la sotte est toute bonne ; v.726 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  135. La trop grande parleuse, est d'agréable humeur ; v.727 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  136. C'est ainsi, qu'un amant, dont l'ardeur est extrême, v.729 (Acte 2, scène 4, ELIANTE)
  137. C'est pour rire, je crois. v.741 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  138. Nous verrons, si c'est moi, que vous voudrez qui sorte. v.742 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
  139. Monsieur, un homme est là, qui voudrait vous parler, v.743 (Acte 2, scène 5, BASQUE)
  140. Allez voir ce que c'est, v.747 (Acte 2, scène 5, CÉLIMÈNE)
  141. Qu'est-ce, donc, qu'il vous plaît ? v.748 (Acte 2, scène 5, ALCESTE)
  142. C'est d'Oronte, et de vous, la ridicule affaire. v.754 (Acte 2, scène 6, PHILINTE)
  143. Et qu'un homme est pendable, après les avoir faits. v.772 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
  144. Qu'il est fort peu d'emplois, dont je ne sois en passe. v.786 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  145. Je me vois dans l'estime ; autant qu'on y puisse être v.801 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  146. C'est aux gens mal tournés, aux mérites vulgaires, v.809 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  147. Ce n'est pas la raison qu'il ne leur coûte rien ; v.820 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  148. Il est vrai, je me flatte, et m'aveugle, en effet. v.827 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  149. Est-ce que de ses voeux, v.831 (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  150. Savez-vous qui c'est ? v.849 (Acte 3, scène 2, CÉLIMÈNE)
  151. Éliante, là-bas, est à l'entretenir. v.851 (Acte 3, scène 3, BASQUE)
  152. Dans l'âme, elle est du monde, et ses soins tentent tout v.855 (Acte 3, scène 3, CÉLIMÈNE)
  153. Les amants déclarés dont une autre est suivie ; v.858 (Acte 3, scène 3, C?LIM?NE)
  154. Contre le siècle aveugle, est toujours en courroux v.860 (Acte 3, scène 3, C?LIM?NE)
  155. Et même, pour Alceste, elle a tendresse d'âme ; v.866 (Acte 3, scène 3, C?LIM?NE)
  156. Elle est impertinente au suprême degré, v.872 (Acte 3, scène 3, C?LIM?NE)
  157. Il n'est pas nécessaire, v.878 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  158. Et comme il n'en est point de plus grande importance, v.881 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  159. Mais vous savez qu'il est des choses dans la vie, v.897 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  160. Qu'il n'est conte fâcheux que partout on n'en fasse ; v.902 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  161. Et ce n'est pas assez, de bien vivre pour soi, v.908 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  162. Cette hauteur d'estime où vous êtes de vous, v.931 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  163. À quoi bon, disaient[-ils], cette mine modeste, v.937 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  164. Et ce sage dehors, que dément tout le reste ? v.938 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  165. Elle est, à bien prier, exacte au dernier point, v.939 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  166. Ce grand aveuglement où chacun est pour soi. v.968 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  167. C'est en moi que l'on peut trouver fort à reprendre. v.974 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  168. Il est une saison pour la galanterie, v.977 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  169. Il en est une, aussi, propre à la pruderie ? v.978 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  170. Quand de nos jeunes ans l'éclat est amorti ; v.980 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  171. L'âge amènera tout, et ce n'est pas le temps, v.983 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  172. N'est pas un si grand cas pour s'en tant prévaloir ; v.988 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  173. Je n'y saurais que faire, et ce n'est pas ma faute ; v.998 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  174. Le monde n'est point dupe, et j'en vois qui sont faites v.1010 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  175. Qu'aucun, pour nos beaux yeux n'est notre soupirant, v.1015 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  176. Alceste il faut que j'aille écrire un mot de lettre, v.1037 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  177. Entraînent de chacun, et l'amour, et l'estime ; v.1046 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  178. Quel service, à l'État est-ce qu'on m'a vu rendre ? v.1054 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  179. Tout est d'un grand mérite également doué, v.1071 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  180. Ce n'est plus un honneur, que de se voir loué ; v.1072 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  181. Et mon valet de chambre est mis dans la Gazette. v.1074 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  182. Être franc et sincère, est mon plus grand talent, v.1087 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  183. Et celle qui vous charme est indigne de vous. v.1104 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  184. Que cette personne est, Madame, votre amie ? v.1106 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  185. Oui, mais ma conscience est blessée en effet, v.1107 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  186. C'est me montrer, Madame, un tendre mouvement ; v.1111 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  187. Oui, toute mon amie, elle est, et je la nomme v.1113 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  188. Il faut ne vous rien dire, il est assez aisé. v.1120 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  189. Hé bien c'est assez dit ; et, sur cette matière v.1125 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  190. Ce n'est point à l'honneur, que touchent ces matières, v.1145 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  191. Où s'est, avec effort, plié son sentiment. v.1156 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  192. C'est de dire, croyant adoucir bien son style, v.1157 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  193. Dans ses façons d'agir, il est fort singulier, v.1163 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  194. C'est une vertu rare, au siècle d'aujourd'hui, v.1167 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  195. N'est pas, toujours, produit par un rapport d'humeurs ; v.1176 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  196. C'est un point qu'il n'est pas fort aisé de savoir. v.1180 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  197. Comment pouvoir juger s'il est vrai qu'elle l'aime ? v.1181 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  198. Son coeur, de ce qu'il sent, n'est pas bien sûr lui-même ; v.1182 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  199. Et croit aimer, aussi, parfois, qu'il n'en est rien. v.1184 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  200. Son amour éprouvait quelque destin contraire, v.1198 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
  201. Qu'est-ce, donc ? Qu'avez-vous qui vous puisse émouvoir ? v.1219 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
  202. C'en est fait... Mon amour... Je ne saurais parler. v.1223 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  203. Ah ! Tout est ruiné, v.1227 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  204. Célimène me trompe, et n'est qu'une infidèle. v.1230 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  205. Peut-être, est-ce un soupçon conçu légèrement, v.1232 (Acte 4, scène 2, PHILINTE)
  206. C'est de sa trahison n'être que trop certain, v.1235 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  207. Et n'est pas quelquefois si coupable qu'on pense. v.1242 (Acte 4, scène 2, PHILINTE)
  208. Madame, c'est à vous qu'appartient cet ouvrage, v.1246 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  209. C'est à vous que mon coeur a recours aujourd'hui v.1247 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  210. C'est par là que je puis prendre venge[a]nce d'elle : v.1254 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  211. Mais, peut-être le mal n'est pas si grand qu'on pense, v.1261 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
  212. Une coupable aimée est bientôt innocente ; v.1266 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
  213. Et l'on sait ce que c'est, qu'un courroux d'un amant. v.1268 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
  214. Non, non Madame, non l'offense est trop mortelle, v.1269 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  215. Il n'est point de retour, et je romps avec elle ; v.1270 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  216. Et je me punirais de l'estimer jamais. v.1272 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  217. Ouais, quel est, donc, le trouble où je vous vois paraître ? v.1278 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  218. Que toutes les horreurs, dont une âme est capable, v.1281 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  219. Ah ! Ne plaisantez point, il n'est pas temps de rire, v.1286 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  220. Et que toute âme est libre à nommer son vainqueur. v.1300 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  221. C'est une trahison, c'est une perfidie, v.1306 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  222. Ah ! Que ce coeur est double, et sait bien l'art de feindre ! v.1322 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  223. Oronte ! Qui vous dit que la lettre est pour lui ? v.1339 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  224. Mais si c'est une femme à qui va ce billet, v.1344 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  225. Ah ! Le détour est bon, et l'excuse admirable, v.1346 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  226. Tout ce que vous croirez, m'est de peu d'importance. v.1362 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  227. Non, il est pour Oronte, et je veux qu'on le croie, v.1365 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  228. J'admire ce qu'il dit, j'estime ce qu'il est ; v.1367 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  229. C'est moi qui me viens plaindre, et c'est moi qu'on querelle ! v.1374 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  230. Et cependant, mon coeur est, encore, assez lâche, v.1377 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  231. Contre l'ingrat objet dont il est trop épris ! v.1380 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  232. N'est-ce pas m'outrager, que d'écouter leur voix ? v.1400 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  233. Et n'est-il pas coupable, en ne s'assurant pas, v.1407 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  234. Je devrais, autre part, attacher mon estime, v.1413 (Acte 4, scène 3, C?LIM?NE)
  235. Ah ! Traîtresse, mon faible est étrange pour vous ? v.1415 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  236. Mais, il n'importe, il faut suivre ma destinée, v.1417 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  237. À votre foi, mon âme est toute abandonnée, v.1418 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  238. Ah ! Rien n'est comparable à mon amour extrême ; v.1422 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  239. C'est me vouloir du bien, d'une étrange manière ! v.1433 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  240. Qu'est-ce ? v.1438 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  241. N'est-il point là, quelqu'un... v.1440 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  242. Est venu nous laisser, jusque dans la cuisine, v.1450 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  243. C'est de votre procès, je n'en fais aucun doute ; v.1453 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  244. C'est pour vous dire ici, Monsieur, qu'une heure ensuite, v.1457 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  245. Est venu vous chercher avec empressement ; v.1459 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  246. De vous dire... Attendez, comme est-ce qu'il s'appelle ? v.1462 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  247. C'est un de vos amis, enfin, cela suffit. v.1464 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  248. La résolution en est prise, vous dis-je. v.1481 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  249. Est sorti triomphant d'une fausseté noire ! v.1494 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  250. Et de qui la lecture est même condamnable ! v.1502 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  251. C'est à ces actions que la gloire les porte ! v.1518 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  252. Allons, c'est trop souffrir les chagrins qu'on nous forge, v.1521 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  253. Et tout le mal n'est pas si grand que vous le faites : v.1526 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  254. Et c'est une action qui pourrait bien lui nuire. v.1530 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  255. Enfin, il est constant qu'on n'a point trop donné v.1535 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  256. Il vous est, en justice, aisé d'y revenir, v.1539 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  257. Mais, pour vingt-mille francs, j'aurai droit de pester v.1548 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  258. Ce n'est plus que la ruse aujourd'hui qui l'emporte, v.1557 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  259. Mais est-ce une raison que leur peu d'équité, v.1559 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  260. C'est le plus bel emploi que trouve la vertu ; v.1563 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  261. Et c'est ce moment-ci qui doit m'en faire foi. v.1580 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  262. C'est une compagnie étrange, pour attendre, v.1585 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  263. Oui, c'est à vous, de voir, si par des noeuds si doux v.1587 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  264. C'est de ne plus souffrir qu'Alceste vous prétende, v.1594 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  265. Si du moindre penchant elle est pour vous capable... v.1614 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  266. Madame, c'est à vous, de parler sans contrainte. v.1617 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  267. Mon_Dieu ! Que cette instance est là, hors de saison : v.1623 (Acte 5, scène 2, CÉLIMÈNE)
  268. Et ce n'est pas mon coeur, maintenant, qui balance : v.1626 (Acte 5, scène 2, C?LIM?NE)
  269. Il n'est point suspendu, sans doute, entre vous deux, v.1627 (Acte 5, scène 2, C?LIM?NE)
  270. Et rien n'est si tôt fait que le choix de nos voeux. v.1628 (Acte 5, scène 2, C?LIM?NE)
  271. C'est son éclat, surtout, qu'ici j'ose exiger, v.1639 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  272. Conserver tout le monde, est votre grande étude. v.1641 (Acte 5, scène 2, ALCESTE)
  273. Madame, c'est en vain que vous vous défendez. v.1663 (Acte 5, scène 3, ORONTE)
  274. J'ai du fond de votre âme une trop haute estime, v.1677 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
  275. Cette lettre, par vous, est écrite à Clitandre ? v.1685 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  276. C'est moi-même, messieurs, sans nulle vanité. v.1692 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  277. Notre grand flandrin de vicomte, par qui vous commencez vos plaintes, est un homme qui ne saurait me revenir ; et depuis que je l'ai vu trois quarts d'heure durant, cracher dans un puits, pour faire des ronds, je n'ai pu jamais, prendre bonne opinion de lui. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  278. Pour l'homme aux rubans verts, il me divertit quelquefois, avec ses brusqueries, et son chagrin bourru ; mais il est cent moments, où je le trouve le plus fâcheux du monde. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  279. Et pour l'homme à la veste... (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  280. Et pour l'homme à la veste, qui s'est jeté dans le bel esprit, et veut être auteur malgré tout le monde, je ne puis me donner la peine d'écouter ce qu'il dit ; et sa prose me fatigue autant que ses vers. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  281. Mettez-vous, donc, en tête, que je ne me divertis pas toujours si bien que vous pensez ; que je vous trouve à dire plus que je ne voudrais, dans toutes les parties où l'on m'entraîne ; et que c'est un merveilleux assaisonnement aux plaisirs qu'on goûte, que la présence des gens qu'on aime. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  282. Votre Clitandre dont vous me parlez, et qui fait tant le doucereux, est le dernier des hommes pour qui j'aurais de l'amitié. (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  283. Il est extravagant de se persuader qu'on l'aime ; et vous l'êtes de croire qu'on ne vous aime pas. (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  284. J'aurais de quoi vous dire, et belle est la matière, v.1699 (Acte 5, scène 4, ACASTE)
  285. Il n'est point en état de payer ce grand zèle ; v.1724 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  286. Et ce n'est pas à vous, que je pourrai songer, v.1725 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  287. Le rebut de Madame, est une marchandise, v.1731 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
  288. Votre ressentiment, sans doute, est raisonnable, v.1747 (Acte 5, scène 4, CÉLIMÈNE)
  289. Mais, à vous dire vrai, ce n'est pas encor tout, v.1757 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  290. Montrer que c'est à tort, que sages on nous nomme, v.1759 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  291. Et que, dans tous les coeurs, il est toujours de l'homme. v.1760 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  292. C'est par là, seulement que dans tous les esprits, v.1769 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  293. Que vous doit importer tout le reste du monde ? v.1776 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  294. Non, mon coeur, à présent, vous déteste, v.1783 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  295. Et ce refus, lui seul, fait plus que tout le reste ; v.1784 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  296. Mais laissez-moi, toujours, vous estimer de même : v.1792 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  297. Ma main, de se donner, n'est pas embarrassée ; v.1800 (Acte 5, scène 4, ELIANTE)
  298. Ah ! Cet honneur, Madame, est toute mon envie, v.1803 (Acte 5, scène 4, PHILINTE)

L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Prendre femme, est à vous un coup bien téméraire. v.8 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  2. Il est vrai, notre ami. Peut-être que chez vous v.9 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  3. Ce sont coups du hasard, dont on n'est point garant ; v.13 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  4. Et bien sot, ce me semble, est le soin qu'on en prend. v.14 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  5. Mais quand je crains pour vous, c'est cette raillerie v.15 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  6. Car enfin vous savez, qu'il n'est grands, ni petits, v.17 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  7. Fort bien : est-il au monde une autre ville aussi, v.21 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  8. Est-ce qu'on n'en voit pas de toutes les espèces, v.23 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  9. Parce qu'elle lui dit que c'est pour sa vertu. v.30 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  10. J'y suis assez modeste ; et bien qu'aux occurrences v.51 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  11. Que quelques bonnes gens diront, que c'est dommage ! v.64 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  12. Mais de vous, cher Compère, il en est autrement ; v.65 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  13. Et comme on est dupé par leurs dextérités, v.77 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  14. Épouser une sotte, est pour n'être point sot : v.82 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  15. Mais une femme habile est un mauvais présage, v.84 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  16. Même ne sache pas ce que c'est qu'une rime ; v.96 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  17. Et c'est assez pour elle, à vous en bien parler, v.101 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  18. Une femme stupide est donc votre marotte ? v.103 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  19. Puisse jamais savoir ce que c'est qu'être honnête ? v.108 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  20. Outre qu'il est assez ennuyeux, que je crois, v.109 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  21. C'est-à-dire ordonnant quels soins on emploierait, v.137 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  22. À cent sortes de monde est ouverte à toute heure, v.144 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  23. C'est pour vous rendre instruit de ma précaution. v.150 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  24. Le résultat de tout, est qu'en ami fidèle, v.151 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  25. De la plupart des gens c'est la démangeaison ; v.177 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  26. Mais enfin de la Souche est le nom que je porte, v.184 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  27. Et m'appeler de l'autre, est ne m'obliger pas. v.186 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  28. Je le souffre aisément de qui n'est pas instruit ; v.189 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  29. Il est un peu blessé sur certaines matières. v.196 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  30. Un chacun est chaussé de son opinion ! v.198 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  31. C'est Monsieur. v.205 (Acte 1, scène 2, GEORGETTE)
  32. Au moins c'est moi, Monsieur. v.216 (Acte 1, scène 2, ALAIN)
  33. C'est moi. v.217 (Acte 1, scène 2, GEORGETTE)
  34. Peste. v.218 (Acte 1, scène 2, ARNOLPHE)
  35. C'est elle aussi, Monsieur... v.219 (Acte 1, scène 2, ALAIN)
  36. La besogne à la main, c'est un bon témoignage. v.231 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
  37. Ce n'est point par le bien qu'il faut être ébloui ; v.249 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  38. Et pourvu que l'honneur soit... Que vois-je ? Est-ce ?... Oui. v.250 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  39. Je me trompe. Nenni. Si fait. Non, c'est lui-même. v.251 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  40. Mon bon et cher ami, que j'estime et révère, v.260 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  41. Que fait-il ? Que dit-il ? Est-il toujours gaillard ? v.261 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  42. Ni, qui plus est, écrit l'un à l'autre, me semble. v.264 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  43. Il est, Seigneur Arnolphe, encore plus gai que nous, v.265 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  44. Et la raison encore ne m'en est pas connue. v.268 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  45. Qu'il s'est en quatorze ans acquis dans l'Amérique ? v.271 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  46. Mon père m'en parle, et qu'il est revenu, v.273 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  47. Ma foi, c'est m'obliger, que d'en user ainsi, v.285 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  48. C'est un plaisir de prince, et des tours que je vois v.297 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  49. Vous est-il point encore arrivé de fortune ? v.300 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  50. Qu'ici d'une beauté mon âme s'est éprise : v.312 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  51. Et c'est ? v.317 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  52. Dont il n'est point de coeur qui se puisse défendre : v.324 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  53. Mais, peut-être, il n'est pas que vous n'ayez bien vu v.325 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  54. C'est Agnès qu'on l'appelle. v.327 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  55. C'est, je crois, de la Zousse ou Souche qu'on le nomme, v.328 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  56. C'est un fou, n'est-ce pas ? v.334 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  57. Eh ? C'est-à-dire oui. Jaloux ? À faire rire. v.335 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  58. Sot ? Je vois qu'il en est ce que l'on m'a pu dire. v.336 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  59. C'est un joli bijou, pour ne point vous mentir, v.338 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  60. N'est que pour mettre à bout cette juste entreprise. v.344 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  61. Que l'argent est la clef de tous les grands ressorts, v.346 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  62. Non, c'est que je songeais... v.351 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  63. Il m'est venu conter cette affaire à moi-même ! v.360 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  64. Tâchons à le rejoindre, il n'est pas loin je pense, v.367 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  65. Il m'est, lorsque j'y pense, avantageux sans doute, v.371 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  66. Je la regarde en femme, aux termes qu'elle en est, v.382 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  67. Et tout ce qu'elle a fait enfin est sur mon compte. v.384 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  68. C'est donc ainsi, qu'absent, vous m'avez obéi, v.389 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  69. Comme est-ce que chez moi s'est introduit cet homme ? v.400 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
  70. Mon_Dieu, Qu'il est terrible ! v.415 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  71. Mais que diantre est-ce là, qu'avec tant de rudesse v.419 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  72. C'est que cette action le met en jalousie. v.423 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  73. Mais d'où vient qu'il est pris de cette fantaisie ? v.424 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  74. Cela vient... Cela vient, de ce qu'il est jaloux. v.425 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  75. Oui : mais pourquoi l'est-il ? Et pourquoi ce courroux ? v.426 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  76. C'est que la jalousie... Entends-tu bien, Georgette, v.427 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  77. Est une chose... Là... Qui fait qu'on s'inquiète... v.428 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  78. Dis-moi, n'est-il pas vrai, quand tu tiens ton potage, v.432 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  79. C'est justement tout comme : v.435 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  80. La femme est en effet le potage de l'homme ; v.436 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  81. C'est que chacun n'a pas cette amitié goulue, v.443 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  82. Tes yeux sont bons, c'est lui. v.445 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  83. Vois comme il est chagrin. v.446 (Acte 2, scène 3, GEORGETTE)
  84. C'est qu'il a de l'ennui. v.446 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  85. La promenade est belle. v.459 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  86. Le petit chat est mort. v.461 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  87. C'est dommage : mais quoi v.461 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  88. Nous sommes tous mortels, et chacun est pour soi. v.462 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  89. Le monde, chère Agnès, est une étrange chose. v.467 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  90. Quoi ! C'est la vérité qu'un homme... v.475 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  91. Mais il me semble, Agnès, si ma mémoire est bonne, v.479 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  92. Elle est fort étonnante, et difficile à croire. v.484 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  93. Qu'il me pût estimer moins civile que lui. v.502 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  94. Un coeur, qui de s'en plaindre est aujourd'hui forcé. v.510 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  95. Et c'est l'homme qu'hier vous vîtes du balcon. v.514 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  96. Et c'est de leurs regards qu'est venu tout son mal. v.518 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  97. Hé, mon_Dieu ! Ma surprise est, fis-je, sans seconde. v.519 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  98. C'est un homme à porter en terre dans deux jours. v.526 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  99. Mais pour le secourir, qu'est-ce qu'il me demande ? v.528 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  100. Hélas ! Volontiers, dis-je ; et puisqu'il est ainsi, v.533 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  101. Tout cela n'est parti que d'une âme innocente : v.543 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  102. Est-ce que c'est mal fait ce que je vous ai dit ? v.550 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  103. Qu'est-ce qu'il vous a pris ? v.577 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  104. Comment. Est-ce qu'on fait d'autres choses ? v.582 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  105. Chut. De votre innocence, Agnès, c'est un effet, v.589 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  106. Je ne vous en dis mot, ce qui s'est fait est fait. v.590 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  107. Ah ! Vous ne savez pas ce que c'est que sa foi. v.594 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  108. Est un péché mortel des plus gros qu'il se fasse. v.599 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  109. La raison ? La raison est l'arrêt prononcé, v.601 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  110. Que par ces actions le ciel est courroucé. v.602 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  111. C'est une chose, hélas ! Si plaisante et si douce. v.604 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  112. Oui. C'est un grand plaisir que toutes ces tendresses, v.607 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  113. N'est-ce plus un péché lorsque l'on se marie ? v.611 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  114. Est-il possible ? v.615 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  115. Vous voir bien contente, est ce que je désire. v.624 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  116. Là... là n'est pas mon compte. v.627 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  117. C'est un autre en un mot que je vous tiens tout prêt, v.629 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  118. Las ! Il est si bien fait. C'est... v.639 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  119. C'est assez. v.641 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  120. Oui : tout a bien été, ma joie est sans pareille. v.643 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  121. Mais comme je vous dis la griffe est là-dessous. v.654 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  122. Mais avant toute chose il est bon de vous faire v.663 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  123. Aussi bien est-ce un sot, il nous a l'autre fois v.669 (Acte 3, scène 1, ALAIN)
  124. Vous devez bénir l'heur de votre destinée : v.680 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  125. Le mariage, Agnès, n'est pas un badinage. v.695 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  126. Votre sexe n'est là que pour la dépendance. v.699 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  127. Du côté de la barbe est la toute-puissance. v.700 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  128. L'une est moitié suprême, et l'autre subalterne ; v.703 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  129. L'une en tout est soumise à l'autre qui gouverne. v.704 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  130. Son devoir aussitôt est de baisser les yeux, v.714 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  131. C'est ce qu'entendent mal les femmes d'aujourd'hui : v.717 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  132. C'est-à-dire d'ouïr aucun jeune blondin. v.722 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  133. C'est mon honneur, Agnès, que je vous abandonne : v.724 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  134. Que cet honneur est tendre, et se blesse de peu ; v.725 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  135. Et qu'il est aux enfers des chaudières bouillantes, v.727 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  136. Dont vous veuille garder la céleste bonté. v.738 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  137. J'en ignore l'auteur, mais c'est quelque bonne âme. v.744 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  138. C'est lui que touche seul le soin de sa beauté ; v.757 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  139. Car c'est là, que l'on conspire v.788 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  140. Comme d'une chose funeste. v.792 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  141. À jouer de tout son reste. v.795 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  142. Est toujours celui qui paye. v.801 (Acte 3, scène 2, AGNES)
  143. Comme un morceau de cire entre mes mains elle est, v.810 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  144. Il s'en est peu fallu que, durant mon absence, v.812 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  145. De ces sortes d'erreurs le remède est facile. v.816 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  146. Toute personne simple aux leçons est docile : v.817 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  147. Mais une femme habile est bien une autre bête. v.820 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  148. Une femme d'esprit est un diable en intrigue : v.829 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  149. Le secret est toujours ce qui les importune ; v.837 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  150. Et découvrons un peu quel chagrin est le sien. v.843 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  151. Je reviens de chez vous, et le destin me montre v.844 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  152. C'est un maudit usage, et la plupart des gens v.850 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  153. Ma foi, depuis qu'à vous s'est découvert mon coeur, v.858 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  154. Il est à mon amour arrivé du malheur. v.859 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  155. Je ne sais. Mais enfin c'est une chose sûre. v.865 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  156. La chose est un peu forte. v.872 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  157. C'est : Vous n'entrerez point, Monsieur l'a défendu. v.875 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  158. Il est vrai, je suis mal par ce retour funeste. v.884 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  159. Certes j'en suis fâché pour vous, je vous proteste. v.885 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  160. Oui, mais cela n'est rien, v.886 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  161. Cela vous est facile, et la fille après tout v.890 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  162. C'est un autre incident que vous allez entendre, v.897 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  163. Il le faut avouer, l'amour est un grand maître, v.900 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  164. Avec un mot de lettre est tombée à mes pieds, v.915 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  165. On me dit fort, que tous les jeunes hommes sont des trompeurs ; qu'il ne les faut point écouter, et que tout ce que vous me dites n'est que pour m'abuser ; mais je vous assure que je n'ai pu encore me figurer cela de vous, et je suis si touchée de vos paroles, que je ne saurais croire qu'elles soient menteuses. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  166. Dites-moi franchement ce qui en est : car enfin, comme je suis sans malice, vous auriez le plus grand tort du monde, si vous me trompiez. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  167. Moi ? Rien. C'est que je tousse. v.948 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  168. Et n'est-ce pas sans doute un crime punissable, v.952 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  169. Il m'est dans la pensée v.960 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  170. J'en use sans scrupule, et ce n'est pas merveille, v.964 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  171. Mais depuis quatre jours la pauvre femme est morte, v.973 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  172. Enfin me voilà mort par ce funeste écrit. v.982 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  173. Qu'à ma suppression il s'est ancré chez elle, v.984 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  174. Et c'est mon désespoir, et ma peine mortelle, v.985 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  175. Je n'ai qu'à laisser faire à son mauvais destin, v.991 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  176. Mais il est bien fâcheux de perdre ce qu'on aime. v.993 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  177. Quelle est sa contenance après un trait si noir. v.1003 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  178. Ou bien, s'il est écrit qu'il faille que j'y passe, v.1005 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  179. De tout ce qu'elle a fait elle n'est point émue. v.1013 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  180. Lorsqu'elle est avec moi mariée à demi. v.1034 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  181. Hé bien il est aisé d'empêcher cet éclat, v.1050 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  182. Je l'aime, et cet amour est mon grand embarras. v.1054 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  183. L'ordre est que le futur doit douer la future v.1057 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  184. Du tiers du dot qu'elle a, mais cet ordre n'est rien, v.1058 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  185. Pourquoi hausser le dos ? Est-ce qu'on parle en fat, v.1070 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  186. Sais-je pas qu'étant joints, on est par la coutume, v.1073 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  187. Oui, c'est chose sûre, v.1077 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  188. La peste soit fait l'homme, et sa chienne de face. v.1081 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  189. Adieu. C'est le moyen de vous faire finir. v.1082 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  190. Oui, je vous ai mandé : mais la chose est remise, v.1084 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  191. Que c'est un fou fieffé. v.1091 (Acte 4, scène 3, NOTAIRE)
  192. Laissons, c'est pour quelque autre jour. v.1094 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  193. Fort bien. Ma mort est sûre, v.1112 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  194. Ce n'est de mes bienfaits qu'un simple échantillon. v.1119 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  195. C'est que je puisse voir votre belle maîtresse. v.1121 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  196. Bon. Holà, c'est assez. v.1123 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  197. Est-ce de la façon que vous voulez l'entendre ? v.1124 (Acte 4, scène 4, ALAIN)
  198. La place m'est heureuse à vous y rencontrer, v.1143 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  199. C'est de me renfermer dans une grande armoire, v.1153 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  200. Il est entré d'abord : je ne le voyais pas, v.1154 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  201. Est sorti de la chambre, et moi de mon étui. v.1167 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  202. On n'en est pas content si quelqu'un ne le sait, v.1179 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  203. Contempler des maris les tristes destinées, v.1189 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  204. Ah bourreau de destin vous en aurez menti, v.1206 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  205. Si son coeur m'est volé par ce blondin funeste, v.1208 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  206. J'empêcherai du moins qu'on s'empare du reste, v.1209 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  207. Ce m'est quelque plaisir parmi tant de tristesse, v.1212 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  208. C'est trop s'inquiéter des affaires des autres. v.1220 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  209. C'est un étrange fait, qu'avec tant de lumières. v.1228 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  210. N'est rien à votre avis auprès de cette tache, v.1233 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  211. On est homme d'honneur quand on n'est point cocu. v.1235 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  212. N'est que dans la façon de recevoir la chose v.1249 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  213. Ce procédé sans doute est tout à fait blâmable : v.1260 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  214. Mais l'autre extrémité n'est pas moins condamnable, v.1261 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  215. Entre ces deux partis il en est un honnête, v.1268 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  216. Je ne dis pas cela, car c'est ce que je blâme ; v.1280 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  217. Mais comme c'est le sort qui nous donne une femme, v.1281 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  218. C'est-à-dire dormir et manger toujours bien, v.1286 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  219. Et se persuader que tout cela n'est rien. v.1287 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  220. Le cocuage n'est que ce que l'on le fait, v.1303 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  221. Quant à moi ce n'est pas la mienne d'en tâter ; v.1307 (Acte 4, scène 8, ARNOLPHE)
  222. Que c'est être à demi ce que l'on vient de dire : v.1321 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  223. Mes amis, c'est ici que j'implore votre aide, v.1325 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  224. S'il ne tient qu'à frapper, Monsieur, tout est à nous : v.1343 (Acte 4, scène 9, ALAIN)
  225. La mienne, quoique aux yeux elle n'est pas si forte, v.1345 (Acte 4, scène 9, GEORGETTE)
  226. Il faut que j'aille un peu reconnaître qui c'est. v.1366 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  227. C'est vous, seigneur Arnolphe. v.1368 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  228. C'est Horace. v.1368 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  229. Est-ce un enchantement ? Est-ce une illusion ? v.1371 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  230. Et chacun d'eux s'en est aussitôt alarmé. v.1391 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  231. Avec empressement est devers moi venue : v.1401 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  232. Et de tout son destin s'est commise à ma foi. v.1411 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  233. Mais d'un trop pur amour mon âme est embrasée : v.1416 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  234. C'est que je puisse mettre en vos mains cette belle, v.1425 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  235. Et comme c'est à vous, sûr de votre prudence, v.1432 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  236. C'est à vous seul aussi, comme ami généreux, v.1434 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  237. Mon allée est commode, et je l'y vais attendre. v.1452 (Acte 5, scène 2, ARNOLPHE)
  238. Ce sont précautions qu'il est fort bon de prendre. v.1453 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  239. C'est un logement sûr que je vous fais donner. v.1459 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  240. Hélas ! S'il était vrai, vous resteriez ici. v.1467 (Acte 5, scène 3, AGNES)
  241. C'est qu'il est dangereux, v.1470 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  242. Grâce au ciel, mon bonheur n'est plus en concurrence, v.1480 (Acte 5, scène 3, HORACE)
  243. Venez, ce n'est pas là que je vous logerai, v.1482 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  244. Et votre gîte ailleurs est par moi préparé, v.1483 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  245. Et c'est à contre-coeur qu'ici vous me voyez ; v.1487 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  246. Il est trop éloigné pour vous donner secours, v.1490 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  247. Suivre un galant n'est pas une action infâme ? v.1508 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  248. C'est un homme qui dit qu'il me veut pour sa femme ; v.1509 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  249. Il est plus pour cela selon mon goût, que vous ; v.1515 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  250. Chez vous le mariage est fâcheux et pénible, v.1516 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  251. Ah, c'est que vous l'aimez, traîtresse. v.1520 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  252. Et pourquoi, s'il est vrai, ne le dirais-je pas ? v.1522 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  253. Est-ce que j'en puis mais ? Lui seul en est la cause, v.1524 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  254. Il est vrai, j'ai sujet d'en être réjoui, v.1530 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  255. Mon_Dieu, ce n'est pas moi que vous devez blâmer ; v.1534 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  256. Peste, une précieuse en dirait-elle plus ? v.1542 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  257. La belle raisonneuse, est-ce qu'un si long temps v.1546 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  258. N'est-ce rien que les soins d'élever votre enfance ? v.1553 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  259. C'est de lui que je sais ce que je puis savoir : v.1562 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  260. Ce n'est qu'extravagance, et qu'indiscrétion ; v.1575 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  261. Leur esprit est méchant, et leur âme fragile, v.1576 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  262. Il n'est rien de plus faible et de plus imbécile, v.1577 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  263. C'est quelque sort qu'il faut qu'il ait jeté sur toi, v.1590 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  264. Ta forte passion est d'être brave et leste, v.1592 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  265. Tu le seras toujours, va, je te le proteste ; v.1593 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  266. Je ne m'explique point, et cela c'est tout dire. v.1597 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  267. Ah ! C'est trop me braver, trop pousser mon courroux ; v.1607 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  268. Je ne sais ce que c'est, Monsieur, mais il me semble v.1612 (Acte 5, scène 5, ALAIN)
  269. Et puis c'est seulement pour une demi-heure, v.1616 (Acte 5, scène 5, ARNOLPHE)
  270. C'est qu'il m'a marié sans m'en récrire rien, v.1630 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  271. Et c'est sa fille unique à qui l'on me destine. v.1637 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  272. C'est en vous que j'espère. v.1648 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  273. Quand on ne m'est rien dit j'aurais su vous connaître ; v.1653 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  274. Mais puisque du destin la fatale puissance v.1660 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  275. Du seul fruit amoureux qui m'en est pu rester, v.1663 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  276. Le choix du fils d'Oronte est glorieux de soi, v.1666 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  277. C'est de mon jugement avoir mauvaise estime, v.1668 (Acte 5, scène 7, CHRYSALDE)
  278. Ah ! Que cette embrassade est pleine de tendresse ! v.1672 (Acte 5, scène 7, ORONTE)
  279. C'est de ne pas souffrir que ce noeud se diffère, v.1680 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  280. Est-ce que vous voulez qu'un père ait la mollesse v.1688 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  281. Non, non, c'est mon intime, et sa gloire est la mienne, v.1692 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  282. Sa parole est donnée, il faut qu'il la maintienne, v.1693 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  283. C'est parler comme il faut, et dans cette alliance, v.1696 (Acte 5, scène 7, ORONTE)
  284. C'est moi qui vous réponds de son obéissance. v.1697 (Acte 5, scène 7, ORONTE)
  285. Oui, oui, seigneur Arnolphe, il est... v.1702 (Acte 5, scène 7, ORONTE)
  286. C'est Monsieur de la Souche, on vous l'a déjà dit. v.1703 (Acte 5, scène 7, CHRYSALDE)
  287. Oui, c'est là le mystère, v.1704 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  288. Et s'est-on jamais vu dans l'abîme où je suis ? v.1715 (Acte 5, scène 8, HORACE)
  289. C'est bien notre dessein. v.1718 (Acte 5, scène 8, ORONTE)
  290. Je ne sais où j'en suis, tant ma douleur est forte. v.1725 (Acte 5, scène 9, HORACE)
  291. Je veux rester ici. v.1726 (Acte 5, scène 9, AGNES)
  292. Dites-nous ce que c'est que ce mystère-ci, v.1727 (Acte 5, scène 9, ORONTE)
  293. Je devine à peu près quel est votre supplice, v.1760 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  294. Mais le sort en cela ne vous est que propice ; v.1761 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  295. Ne vous point marier en est le vrai moyen. v.1763 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  296. Et c'est elle en un mot que vous venez chercher, v.1770 (Acte 5, scène 9, HORACE)

LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉ (1650)

  1. Je m'en allais vous chercher pour vous faire une prière sur une chose qui m'est d'importance. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  2. Ma foi, excusez-moi : c'est que j'avais l'esprit en écharpe, et je ne songeais pas à ce que je faisais ; mais je sais bien que vous êtes galant homme. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  3. Sache auparavant que je ne suis pas seulement un docteur, mais que je suis une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, et dix fois docteur : 1° Parce que, comme l'unité est la base, le fondement et le premier de tous les nombres, aussi, moi, je suis le premier de tous les docteurs, le docte des doctes. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  4. C'est que... (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  5. 3° Parce que le nombre de trois est celui de la perfection, selon Aristote ; et comme je suis parfait, et que toutes mes productions le sont aussi, je suis trois fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  6. 5° Parce qu'il y a cinq universelles : le genre, l'espèce, la différence, le propre et l'accident, sans la connaissance desquels il est impossible de faire aucun bon raisonnement ; et comme je m'en sers avec avantage, et que j'en connais l'utilité, je suis cinq fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  7. 6° Parce que le nombre de six est le nombre du travail ; et comme je travaille incessamment pour ma gloire, je suis six fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  8. 7° Parce que le nombre de sept est le nombre de la félicité ; et comme je possède une parfaite connaissance de tout ce qui peut rendre heureux, et que je le suis en effet par mes talents, je me sens obligé de dire de moi-même : O ter quatuorque beatum ! (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  9. 8° Parce que le nombre de huit est le nombre de la justice, à cause de l'égalité qui se rencontre en lui, et que la justice et la prudence avec laquelle je mesure et pèse toutes mes actions me rendent huit fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  10. 10° Parce que, comme on ne peut passer le nombre de dix sans faire une répétition des autres nombres, et qu'il est le nombre universel, aussi, aussi, quand on m'a trouvé, on a trouvé le docteur universel : je contiens en moi tous les autres docteurs. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  11. Que diable est ceci ? (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  12. Ce n'est pas cela : c'est que je vous prie de m'écouter, et croyez que je ne suis pas un homme à vous faire perdre vos peines, et que si vous me satisfaisiez sur ce que je veux de vous, je vous donnerai ce que vous voudrez ; de l'argent, si vous en voulez. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILL?)
  13. Ma foi, je m'y suis mépris : à cause qu'il est vêtu comme un médecin, j'ai cru qu'il lui fallait parler d'argent ; mais puisqu'il n'en veut point, il n'y a rien plus aisé que de le contenter. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
  14. Monsieur, je vous assure que vous m'obligez beaucoup de me tenir quelquefois compagnie : mon mari est si mal bâti, si débauché, si ivrogne, que ce m'est un supplice d'être avec lui, et je vous laisse à penser quelle satisfaction on peut avoir d'un rustre comme lui. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  15. Mademoiselle, vous me faites trop d'honneur de me vouloir souffrir, et je vous promets de contribuer de tout mon pouvoir à votre divertissement ; et que, puisque vous témoignez que ma compagnie ne vous est point désagréable, je vous ferai connaître combien j'ai de joie de la bonne nouvelle que vous m'apprenez, par mes empressements. (Acte 1, scène 3, VALERE)
  16. Mademoiselle, je suis au désespoir de vous apporter de si méchantes nouvelles ; mais aussi bien les auriez-vous apprises de quelque autre : et puisque votre frère est fort malade... (Acte 1, scène 4, VALERE)
  17. Ce Monsieur vient de m'apprendre que mon frère est bien malade : où est le sujet de querelles ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  18. Laisse là cet ivrogne ; ne vois-tu pas qu'il est si saoul qu'il ne sait ce qu'il dit ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  19. Il faut savoir ce que c'est. (Acte 1, scène 5, VILLEBREQUIN)
  20. Mais aussi c'est lui qui commence toujours à... (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  21. Qu'est ceci ? (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  22. C'est mon gendre et ma fille qui ont eu bruit ensemble. (Acte 1, scène 6, GORGIBUS)
  23. Et qu'est-ce que c'est ? (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  24. Cela vient de bonum est, "bon est, voilà qui est bon", parce qu'il garantit des catarrhes et fluxions. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  25. Voici ce qui est arrivé... (Acte 1, scène 6, GORGIBUS)
  26. Voilà qui est fait incontinent. (Acte 1, scène 6, GORGIBUS)
  27. Il faut avouer, Monsieur Gorgibus, que c'est une belle qualité que de dire les choses en peu de paroles, et que les grands parleurs, au lieu de se faire écouter, se rendent le plus souvent si importuns qu'on ne les entend point : Virtutem primam esse puta compescere linguam. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  28. Oui, la plus belle qualité d'un honnête homme, c'est de parler peu. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  29. C'est ce que je veux faire. (Acte 1, scène 6, GORGIBUS)
  30. Venez çà, vous, dites-moi un peu quelle est la cause, le sujet de votre combustion. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  31. Voilà qui est bien commencé : "Monsieur le Docteur !" ce mot de docteur a quelque chose de doux à l'oreille, quelque chose plein d'emphase : "Monsieur le Docteur !" (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  32. Voilà qui est bien : "à la mienne volonté !" La volonté présuppose le souhait, le souhait présuppose des moyens pour arriver à ses fins, et la fin présuppose un objet : voilà qui est bien : "à la mienne volonté !" (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  33. Ma foi, si se rompt, si se casse, ou si se brise, je ne m'en mets guère en peine ; mais tu m'écouteras, ou je te vais casser ton museau doctoral ; et que diable donc est ceci ? (Acte 1, scène 6, LE BARBOUILLÉ)
  34. Cependant que mon mari n'y est pas, je vais faire un tour à un bal que donne une de mes voisines. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  35. Je serai revenue auparavant lui, car il est quelque part au cabaret : il ne s'apercevra pas que je suis sortie. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  36. J'ai été trop tard, l'assemblée est finie : je suis arrivée justement comme tout le monde sortait ; mais il n'importe, ce sera pour une autre fois. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  37. Mais la porte est fermée. (Acte 1, scène 10, ANG?LIQUE)
  38. Et d'où venez-vous, Madame la carogne, à l'heure qu'il est, et par le temps qu'il fait ? (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  39. Être toute seule à l'heure qu'il est ! (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  40. Je ne sais si c'est imagination, mais mon front m'en paraît plus rude de moitié. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILL?)
  41. Non, je suis inflexible : tu m'as offensé, je suis vindicatif comme tous les diables, c'est-à-dire bien fort ; je suis inexorable. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  42. Prends garde, voilà qui est bien pointu. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  43. Elle est morte, et si elle court comme le cheval de Pacolet. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
  44. Qu'est ceci ? (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
  45. Mais voyez un peu, le voilà qui est saoul, et revient, à l'heure qu'il est, faire un vacarme horrible ; il me menace. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  46. Mais aussi ce n'est pas là l'heure de revenir. (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
  47. Je me donne au diable, si j'ai sorti de la maison, et demandez plutôt à ces Messieurs qui sont là-bas dans le parterre ; c'est elle qui ne fait que de revenir. (Acte 1, scène 12, LE BARBOUILLÉ)
  48. Que l'innocence est opprimée ! (Acte 1, scène 12, LE BARBOUILL?)
  49. Qu'est-ce ? (Acte 1, scène 13, LE DOCTEUR)
  50. Ce n'est rien, Monsieur le Docteur ; tout le monde est d'accord. (Acte 1, scène 13, VILLEBREQUIN)
  51. À propos d'accord, voulez-vous que je vous lise un chapitre d'Aristote, où il prouve que toutes les parties de l'univers ne subsistent que par l'accord qui est entre elles ? (Acte 1, scène 13, LE DOCTEUR)
  52. Cela est-il bien long ? (Acte 1, scène 13, VILLEBREQUIN)
  53. Non, cela n'est pas long : cela contient environ soixante ou quatre-vingts pages. (Acte 1, scène 13, LE DOCTEUR)
  54. Il n'en est pas de besoin. (Acte 1, scène 13, GORGIBUS)
  55. Puisqu'ainsi est ; bonsoir ! (Acte 1, scène 13, LE DOCTEUR)

LE MÉDECIN VOLANT (1659)

  1. C'est que ma cousine, dès l'heure que je vous parle, contrefait la malade ; et le bon vieillard, qui est assez crédule, m'envoie quérir un médecin. (Acte 1, scène 1, SABINE)
  2. Le bonhomme ne manquera pas de faire loger ma cousine à ce pavillon qui est au bout de notre jardin, et par ce moyen vous pourriez l'entretenir à l'insu de notre vieillard, l'épouser, et le laisser pester tout son soûl avec Villebrequin. (Acte 1, scène 1, SABINE)
  3. C'est un lourdaud qui gâtera tout ; mais il faut s'en servir faute d'autre. (Acte 1, scène 1, VALERE)
  4. Employez-moi seulement en vos affaires de conséquence, en quelque chose d'importance : par exemple, envoyez-moi voir quelle heure il est à une horloge, voir combien le beurre vaut au marché, abreuver un cheval ; c'est alors que vous connaîtrez ce que je sais faire. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  5. Ce n'est pas cela : c'est qu'il faut que tu contrefasses le médecin. (Acte 1, scène 2, VALERE)
  6. Chez le bonhomme Gorgibus, voir sa fille, qui est malade ; mais tu es un lourdaud qui, au lieu de bien faire, pourrais bien... (Acte 1, scène 2, VALERE)
  7. Mais néanmoins, quand je songe, cela est bien difficile de faire le médecin ; et si je ne fais rien qui vaille... ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  8. Il n'y a rien de si facile en cette rencontre : Gorgibus est un homme simple, grossier, qui se laissera étourdir de ton discours, pourvu que tu parles d'Hippocrate et de Galien, et que tu sois un peu effronté. (Acte 1, scène 2, VALERE)
  9. C'est-à-dire qu'il lui faudra parler philosophie, mathématique. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  10. Laissez-moi faire ; s'il est un homme facile, comme vous le dites, je vous réponds de tout ; venez seulement me faire avoir un habit de médecin, et m'instruire de ce qu'il faut faire, et me donner mes licences, qui sont les dix pistoles promises. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  11. Allez vitement chercher un médecin, car ma fille est bien malade, et dépêchez-vous. (Acte 1, scène 3, GORGIBUS)
  12. Et c'est ce qui me fait enrager : je croyais refaire mon ventre d'une bonne carrelure, et m'en voilà sevré. (Acte 1, scène 3, GROS-RENE)
  13. Il est si savant que je voudrais de bon coeur être malade, afin qu'il me guérît. (Acte 1, scène 4, SABINE)
  14. est-il donc ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  15. Je vous envoie quérir pour voir ma fille, qui est malade ; je mets toute mon espérance en vous. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  16. Hippocrate dit, et Galien par vives raisons persuade qu'une personne ne se porte pas bien quand elle est malade. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  17. Ce n'est pas lui qui est malade, c'est sa fille. (Acte 1, scène 4, SABINE)
  18. Voilà de l'urine qui marque grande chaleur, grande inflammation dans les intestins : elle n'est pas tant mauvaise pourtant. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  19. Elle est levée ; si vous voulez, je la ferai venir. (Acte 1, scène 4, SABINE)
  20. C'est une marque que vous ne vous portez pas bien. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  21. C'est fort bien fait. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  22. Ovide, ce grand médecin, au chapitre qu'il a fait de la nature des animaux, dit... cent belles choses ; et comme les humeurs qui ont de la connexité ont beaucoup de rapport ; car, par exemple, comme la mélancolie est ennemie de la joie, et que la bile qui se répand par le corps nous fait devenir jaunes, et qu'il n'est rien plus contraire à la santé que la maladie, nous pouvons dire, avec ce grand homme, que votre fille est fort malade. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  23. Est-ce que vous ne le savez point ? (Acte 1, scène 5, GORGIBUS)
  24. Monsieur Gorgibus y est-il ? (Acte 1, scène 6, AVOCAT)
  25. Il faut avouer que tous ceux qui excellent en quelque science sont dignes de grande louange, et particulièrement ceux qui font profession de la médecine, tant à cause de son utilité, que parce qu'elle contient en elle plusieurs autres sciences, ce qui rend sa parfaite connaissance fort difficile ; et c'est fort à propos qu'Hippocrate dit dans son premier aphorisme : Vita brevis, ars vero longa, occasio autem praeceps, experimentum periculosum, judicium difficile. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  26. Les premiers hommes qui firent profession de la médecine furent tellement estimés d'avoir cette belle science, qu'on les mit au nombre des Dieux pour les belles cures qu'ils faisaient tous les jours. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  27. Ce n'est pas qu'on doive mépriser un médecin qui n'aurait pas rendu la santé à son malade, parce qu'elle ne dépend pas absolument de ses remèdes, ni de son savoir : Interdum docta plus valet arte malum. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  28. Je me suis introduit chez lui, et lui ai conseillé de faire prendre l'air à sa fille, laquelle est à présent dans un appartement qui est au bout de leur jardin, tellement qu'elle est fort éloignée du vieillard, et que vous pouvez l'aller voir commodément. (Acte 1, scène 10, SGANARELLE)
  29. Il faut avouer que ce bonhomme Gorgibus est un vrai lourdaud de se laisser tromper de la sorte. (Acte 1, scène 10, SGANARELLE)
  30. Ma foi, tout est perdu : c'est à ce coup que voilà la médecine renversée, mais il faut que je le trompe. (Acte 1, scène 10, SGANARELLE)
  31. Vous voyez un pauvre garçon au désespoir ; ne connaissez-vous pas un médecin qui est arrivé depuis peu en cette ville, qui fait des cures admirables ? (Acte 1, scène 11, SGANARELLE)
  32. Il faut que vous sachiez qu'étant dans son cabinet, j'ai répandu deux fioles d'essence qui étaient sur le bout de sa table ; aussitôt il s'est mis dans une colère si étrange contre moi, qu'il m'a mis hors du logis, et ne me veut plus jamais voir, tellement que je suis un pauvre garçon à présent sans appui, sans support, sans aucune connaissance. (Acte 1, scène 11, SGANARELLE)
  33. Est-il question de vous rendre service ? (Acte 1, scène 12, SGANARELLE)
  34. Monsieur, je viens de rencontrer Monsieur votre frère, qui est tout à fait fâché de... (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
  35. C'est un coquin, Monsieur Gorgibus. (Acte 1, scène 12, SGANARELLE)
  36. Je vous réponds qu'il est tellement contrit de vous avoir mis en colère... (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
  37. C'est un ivrogne, Monsieur Gorgibus. (Acte 1, scène 12, SGANARELLE)
  38. Monsieur Gorgibus, je ne crois pas que vous le trouviez à présent ; et puis je ne resterai pas chez vous ; je crains trop sa colère. (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
  39. Je m'en vais à présent chercher votre frère : ne craignez rien, je vous réponds qu'il n'est plus fâché. (Acte 1, scène 14, GORGIBUS)
  40. Le nuage est fort épais, et j'ai bien peur que, s'il vient à crever, il ne grêle sur mon dos force coups de bâton, ou que, par quelque ordonnance plus forte que toutes celles des médecins, on m'applique tout au moins un cautère royal sur les épaules. (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
  41. Oui, oui, il en faut encore sortir, et faire voir que Sganarelle est le roi des fourbes. (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
  42. Ma foi, voilà qui est drôle ! (Acte 1, scène 15, GROS-RENE)
  43. Je ne saurais trouver ce médecin ; je ne sais où diable il s'est caché. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  44. Monsieur, ce n'est pas assez d'avoir pardonné à votre frère ; je vous prie, pour ma satisfaction, de l'embrasser : il est chez moi, et je vous cherchais partout pour vous prier de faire cet accord en ma présence. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  45. Vous vous moquez, monsieur Gorgibus : n'est-ce pas assez que je lui pardonne ? (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  46. Monsieur, il dit qu'il est honteux, et qu'il vous prie d'entrer, afin qu'il vous demande pardon en particulier. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  47. C'est le médecin et Narcisse son frère ; ils avaient quelque différend, et ils font leur accord. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  48. Il est indigne de la vue des gens d'honneur, et puis je ne le saurais souffrir auprès de moi. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  49. C'est une chose que je refuserais à tout autre qu'à vous : mais pour vous montrer que je veux tout faire pour l'amour de vous, je m'y résous, quoique avec peine, et veux auparavant qu'il vous demande pardon de toutes les peines qu'il vous a données. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  50. - Oui, Monsieur Gorgibus, je vous demande pardon de vous avoir tant importuné, et vous promets, mon frère, en présence de Monsieur Gorgibus que voilà, de faire si bien désormais, que vous n'aurez plus lieu de vous plaindre, vous priant de ne plus songer à ce qui s'est passé. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
  51. Par ma foi, il est sorcier. (Acte 1, scène 15, GROS-RENE)
  52. Il s'en est allé. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  53. Écoutez un mot, s'il vous plaît : il est vrai que c'est par mon invention que mon maître est avec votre fille ; mais en le servant, je ne vous ai point désobligé : c'est un parti sortable pour elle, tant pour la naissance que pour les biens. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)

LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS (1689)

  1. Oui, vous en devriez rougir, Cléante, et il n'est guère honnête à un amant de venir le dernier au rendez-vous. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  2. Je serais ici il y a une heure, s'il n'y avait point de fâcheux au monde, et j'ai été arrêté en chemin par un vieux importun de qualité, qui m'a demandé tout exprès des nouvelles de la Cour, pour trouver moyen de m'en dire des plus extravagantes qu'on puisse débiter, et c'est là, comme vous savez, le fléau des petites villes, que ces grands Nouvellistes qui cherchent partout où répandre les contes qu'ils ramassent. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  3. Il tient que la France est battue en ruine par le plume de cet écrivain, et qu'il ne faut que ce bel esprit pour défaire toutes nos troupes ; et de là s'est jeté, à corps perdu dans le raisonnement du Ministère, et d'où j'ai cru qu'il ne sortirait point. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  4. Ses intelligences même s'étendent jusques en Afrique, et en Asie ; et il est informé de tout ce qui s'agite dans le Conseil d'en haut, du Prête-Jean et du Grand Mogol. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  5. C'est là, belle Julie, la véritable cause de mon retardement ; et si je voulais y donner une excuse galante, je n'aurais qu'à vous dire que le rendez-vous que vous voulez prendre peut autoriser la paresse dont vous me querellez. Que m'engager à faire l'amant de la maîtresse du logis, c'est me mettre en état de craindre de me trouver ici le premier. Que cette feinte où je me force n'étant que pour vous plaire, j'ai lieu de ne vouloir en souffrir la contrainte, que devant les yeux qui s'en divertissent[.] Que j'évite le tête-à-tête avec cette comtesse ridicule, dont vous m'embarrassez, et, en un mot que ne venant ici que pour vous, j'ai toutes les raisons du monde d'attendre que vous y soyez. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  6. Pour mieux cacher notre amour ; et puis, à vous dire la vérité, cette feinte dont vous parlez m'est une comédie fort agréable, et je ne sais si celle que vous nous donnez aujourd'hui me divertira davantage. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  7. Notre Comtesse d'Escarbagnas, avec son perpétuel entêtement de qualité, est un aussi bon personnage qu'on en puisse mettre sur le théâtre. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  8. C'est trop longtemps, Iris, me mettre à la torture : v.1 (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  9. Oui, mais vous ne considérez pas que le jeu qui vous divertit tient mon coeur au supplice, et qu'on n'est point capable de se jouer longtemps, lorsqu'on a dans l'esprit une passion aussi sérieuse, que celle que je sens pour vous. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  10. Il est cruel, belle Julie, que cet amusement dérobe à mon amour un temps qu'il voudrait employer à vous expliquer son ardeur ; et cette nuit j'ai fait là-dessus quelques vers, que je ne puis m'empêcher de vous réciter, sans que vous me le demandiez, tant la démangeaison de dire ses ouvrages est un vice attaché à la qualité de poète. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  11. Iris, comme vous le voyez, est mis là pour Julie. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  12. Je vois que vous vous faites là bien plus maltraité que vous n'êtes ; mais c'est une licence que prennent Messieurs les poètes de mentir de gaieté de coeur, et de donner à leurs maîtresses des cruautés qu'elles n'ont pas, pour s'accommoder aux pensées qui leur peuvent venir. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  13. C'est assez de vous les avoir dits, et je dois en demeurer là ; il est permis d'être parfois assez fou pour faire des vers, mais non pour vouloir qu'ils soient vus. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  14. C'est en vain que vous vous retranchez sur une fausse modestie, on sait dans le monde que vous avez de l'esprit, et je ne vois pas la raison qui vous oblige à cacher les vôtres. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  15. Mon_Dieu, Madame, marchons là-dessus, s'il vous plaît, avec beaucoup de retenue ; il est dangereux dans le monde de se mêler d'avoir de l'esprit. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  16. Il y a là-dedans un certain ridicule qu'il est facile d'attraper, et nous avons de nos amis qui me font craindre leur exemple. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  17. Mon_Dieu, Madame, vous voilà toute seule ; quelle pitié est-ce là, toute seule ; il me semble que mes gens m'avaient dit que le vicomte était ici ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  18. Il est vrai qu'il y est venu, mais c'est assez pour lui de savoir que vous n'y étiez pas pour l'obliger à sortir. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  19. Non, Madame, et il a voulu témoigner par là qu'il est tout entier à vos charmes. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  20. Est-ce qu'il n'y a pas une antichambre où se tenir, pour venir quand on vous appelle ; cela est étrange, qu'on ne puisse avoir en province un laquais qui sache son monde. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  21. À qui est-ce donc que je parle, voulez-vous vous en aller là dehors, petit fripon ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  22. Oui, mais le plus doucement que vous pouvez est fort rudement pour ma tête, et vous me l'avez déboîtée. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  23. Je vous ai dit ma garde-robe, grosse bête, c'est-à-dire où sont mes habits. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  24. Est-ce, Madame, qu'à la Cour une armoire s'appelle une garde-robe ? (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  25. C'est une fille de ma mère nourrice, que j'ai mise à la chambre, et elle est toute neuve encore. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  26. Cela est d'une belle âme, Madame, et il est glorieux de faire ainsi des créatures. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  27. En vérité, voilà qui est violent, de ne pouvoir pas avoir un laquais, pour donner des sièges. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  28. Je pense qu'il est sourd : Criq... (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  29. Andrée, ayez soin tantôt de faire donner le fouet à ce petit fripon-là, par mon écuyer ; c'est un petit incorrigible. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  30. Qu'est-ce que c'est, Madame, que votre écuyer ? (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  31. Est-ce maître Charles que vous appelez comme cela ? (Acte 1, scène 2, ANDR?E)
  32. Qu'est-ce que c'est donc que vous me regardez toute effarée ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  33. C'est que... (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  34. C'est que je n'ai point de bougie. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  35. Non, Madame, si ce n'est des bougies de suif. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  36. Et où est donc la cire que je fis acheter ces jours passés ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  37. Criquet, qu'est-ce que c'est qu'une soucoupe ? (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  38. Nous ne savons tous deux, Madame, ce que c'est qu'une soucoupe. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  39. Apprenez que c'est une assiette sur laquelle on met le verre. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  40. C'est dessous qu'il faut mettre l'assiette. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  41. Cela est bien aisé. (Acte 1, scène 2, ANDRÉE)
  42. En vérité, Madame, c'est une chose étrange que les petites villes ; on n'y sait point du tout son monde ; et je viens de faire deux ou trois visites, où ils ont pensé me désespérer par le peu de respect qu'ils rendent à ma qualité. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  43. Mais le mal que j'y trouve, c'est qu'ils veulent en savoir autant que moi, qui ai été deux mois à Paris, et vu toute la Cour. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  44. Car enfin il faut qu'il y ait de la subordination dans les choses ; et ce qui me met hors de moi, c'est qu'un gentilhomme de ville de deux jours, ou de deux cents ans, aura l'effronterie de dire qu'il est aussi bien gentilhomme que feu Monsieur mon mari, qui demeurait à la campagne, qui avait meute de chiens courants, et qui prenait la qualité de comte dans tous les contrats qu'il passait. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  45. Il est vrai qu'il y a bien de la différence de ces lieux-là à tout ceci. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  46. On ne s'en lève pas, si l'on veut, de dessus son siège ; et lorsque l'on veut voir la revue, ou le grand ballet de Psyché, on est servie à point nommé. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  47. Vous pouvez bien croire, Madame, que tout ce qui s'appelle les galants de la Cour n'a pas manqué de venir à ma porte, et de m'en conter, et je garde dans ma cassette de leurs billets, qui peuvent faire voir quelles propositions j'ai refusées ; il n'est pas nécessaire de vous dire leurs noms, on sait ce qu'on veut dire par les galants de la Cour. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  48. La chute est grande, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  49. Car pour Monsieur votre Vicomte, quoique Vicomte de province, c'est toujours un Vicomte, et il peut faire un voyage à Paris, s'il n'en a point fait ; mais un conseiller, et un receveur, sont des amants un peu bien minces, pour une grande Comtesse comme vous. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  50. Ce sont gens qu'on ménage dans les provinces pour le besoin qu'on en peut avoir, ils servent au moins à remplir les vides de la galanterie, à faire nombre de soupirants ; et il est bon, Madame, de ne pas laisser un amant seul maître du terrain, de peur que, faute de rivaux, son amour ne s'endorme sur trop de confiance. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  51. Je vous avoue, Madame, qu'il y a merveilleusement à profiter de tout ce que vous dites, c'est une école que votre conversation, et j'y viens tous les jours attraper quelque chose. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  52. C'est Monsieur le Conseiller, Madame, qui vous souhaite le bonjour ; et, auparavant que de venir, vous envoie des poires de son jardin, avec ce petit mot d'écrit. (Acte 1, scène 3, JEANNOT)
  53. C'est du bon-chrétien, qui est fort beau. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  54. C'est moi qui te l'ai fait prendre. (Acte 1, scène 3, CRIQUET)
  55. Ce qui me plaît de ce Monsieur Tibaudier, c'est qu'il sait vivre avec les personnes de ma qualité, et qu'il est fort respectueux. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  56. En ce cas, Madame, je vous déclare que je renonce à la comédie, et je n'y saurais prendre de plaisir, lorsque la compagnie n'est pas nombreuse. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  57. Tenez, c'est un billet de Monsieur Tibaudier, qui m'envoie des poires. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  58. Trouvez bon, Madame, que sans m'engager dans une énumération de vos perfections et charmes, qui me jetterait dans un progrès à l'infini, je conclue ce mot, en vous faisant considérer que je suis d'un aussi franc chrétien, que les poires que je vous envoie, puisque je rends le bien pour le mal, c'est-à-dire, Madame, pour m'expliquer plus intelligiblement, puisque je vous présente des poires de bon-chrétien, pour des poires d'angoisse, que vos cruautés, me font avaler tous les jours. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  59. Il y a peut-être quelque mot qui n'est pas de l'Académie ; mais j'y remarque un certain respect qui me plaît beaucoup. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  60. Vous n'avez pas besoin d'avocat, Monsieur, et votre cause est juste. (Acte 1, scène 5, JULIE)
  61. Le premier vers est beau : (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  62. Je crois qu'il est un peu trop long, mais on peut prendre une licence pour dire une belle pensée. (Acte 1, scène 5, JULIE)
  63. Et de ma foi, dont unique est l'espèce, v.28 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  64. Ce n'est pas ce Martial-là, Madame ; c'est un auteur qui vivait il y a trente ou quarante ans. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  65. Il faut que mon fils le Comte soit de la partie, car il est arrivé ce matin de mon château avec son précepteur, que je vois là-dedans. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  66. est le Comte ? (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
  67. C'est Monsieur votre frère, et non pas Monsieur votre fils. (Acte 1, scène 7, JULIE)
  68. Omne viro soli quod convenit esto virile. v.32 (Acte 1, scène 7, LE-COMTE)
  69. Monsieur Bobinet, quelles sottises est-ce que vous lui apprenez là ? (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  70. C'est du latin, Madame, et la première règle de Jean Despautère. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BOBINET)
  71. Mon_Dieu, ce Jean Despautère là est un insolent, et je vous prie de lui enseigner du latin plus honnête que celui-là. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  72. Il est nécessaire de dire que cette comédie n'a été faite que pour lier ensemble les différents morceaux de musique, et de danse, dont on a voulu composer ce divertissement, et que... (Acte 1, scène 7, LE VICOMTE)
  73. Parbleu la chose est belle, et je me réjouis de voir ce que je vois. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  74. Eh têtebleu, la véritable comédie qui se fait ici, c'est celle que vous jouez, et si je vous trouble, c'est de quoi je me soucie peu. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  75. Eh fi, Monsieur, que cela est vilain de jurer de la sorte ! (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  76. Pour vous, Monsieur, je n'ai rien à vous dire, vous faites bien de pousser votre pointe, cela est naturel, je ne le trouve point étrange, et je vous demande pardon si j'interromps votre comédie ; mais vous ne devez point trouver étrange aussi que je me plaigne de son procédé, et nous avons raison tous deux de faire ce que nous faisons. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  77. J'y viens moi morbleu tout exprès, c'est le lieu qu'il me faut, et je souhaiterais que ce fût un théâtre public, pour vous dire avec plus d'éclat toutes vos vérités. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  78. Monsieur Tibaudier en use comme il lui plaît, je ne sais pas de quelle façon Monsieur Tibaudier a été avec vous, mais Monsieur Tibaudier n'est pas un exemple pour moi, et je ne suis point d'humeur à payer les violons pour faire danser les autres. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  79. Cela est merveilleux, comme les amants emportés deviennent à la mode ; on ne voit autre chose de tous côtés. (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  80. La querelle de vos parents et de ceux de Julie vient d'être accommodée, et les conditions de cet accord, c'est le mariage de vous et d'elle. (Acte 1, scène 9, LE VICOMTE)
  81. Qu'est-ce que cela veut dire ? (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
  82. C'est sans vous offenser, Madame, et les comédies veulent de ces sortes de choses. (Acte 1, scène 9, LE VICOMTE)
  83. Ce m'est bien de l'honneur, Madame. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR TIBAUDIER)
  84. Souffrez, Madame, qu'en enrageant, nous puissions voir ici le reste du spectacle. (Acte 1, scène 9, LE VICOMTE)

L'ÉTOURDI (1663)

  1. Hé bien ! Léandre, hé bien ! Il faudra contester ; v.1 (Acte 1, scène 1, LÉLIE)
  2. Malgré mon changement, est toujours mon rival. v.10 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  3. Hé ! Oui, tant pis, c'est là ce qui m'afflige. v.12 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  4. C'est, Monsieur, votre père, au moins à ce qu'il dit, v.33 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  5. Qu'il peste contre vous d'une belle manière, v.35 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  6. Il est avec Anselme en parole pour vous, v.37 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  7. S'imaginant que c'est dans le seul mariage, v.39 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  8. Elle n'est pas fort bonne, et vous devriez tâcher... v.49 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  9. Et Mascarille est-il ennemi de nature ? v.56 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  10. Vous savez le contraire, et qu'il est très certain, v.57 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  11. Ah ! C'est par ces discours que tu peux me ravir. v.66 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  12. Au reste, mon amour, quand je l'ai fait paraître, v.67 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  13. C'est pourquoi dépêchons, et cherche dans ta tête v.71 (Acte 1, scène 2, L?LIE)
  14. C'est une faible ruse. v.80 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  15. Il est vrai, c'est tomber d'un mal dedans un pire. v.84 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  16. C'en est trop, à la fin ; v.86 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  17. Trufaldin qui la garde est en quelque souci, v.94 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  18. Et l'argent est le Dieu que surtout il révère : v.99 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  19. Mais le mal c'est... v.100 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  20. Quoi ? C'est ? v.100 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  21. Est un autre vilain qui ne vous laisse pas, v.101 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  22. Qu'il n'est point de ressort qui pour votre ressource, v.103 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  23. Pour savoir là-dessus quel est son sentiment. v.106 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  24. La fenêtre est ici. v.107 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  25. Les célestes attraits dont vous êtes pourvue ! v.112 (Acte 1, scène 3, LÉLIE)
  26. Je puis vous assurer que c'est sans mon congé. v.118 (Acte 1, scène 3, CÉLIE)
  27. Ce style maintenant n'est pas ce qu'il nous faut ; v.122 (Acte 1, scène 3, MASCARILLE)
  28. Est-ce là le seigneur Trufaldin ? v.131 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  29. Monsieur, je suis tout vôtre, et ma joie est extrême, v.132 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  30. Un homme dont le nom est partout si vanté. v.134 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  31. Non, tout ce que je sais n'est que blanche magie. v.140 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  32. Voici donc ce que c'est. Le maître que je sers, v.141 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  33. Elle n'est pas d'humeur à trop faire connaître, v.159 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  34. N'est pas sourd aux traités, et voudra bien se rendre. v.168 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  35. C'est beaucoup ; mais ce fort dépend d'un gouverneur v.169 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  36. C'est là tout le malheur. v.170 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  37. C'est par mon ordre seul qu'il vous vient visiter ; v.174 (Acte 1, scène 4, LÉLIE)
  38. La peste soit la bête ! v.179 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  39. Ce discours au premier est fort contradictoire. v.180 (Acte 1, scène 4, TRUFALDIN)
  40. C'est bien fait ; je voudrais qu'encore, sans flatterie, v.187 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  41. Le mal est-il si grand qu'il soit irréparable ? v.196 (Acte 1, scène 4, LÉLIE)
  42. Par mon chef, c'est un siècle étrange que le nôtre ! v.204 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  43. C'est lors que les douleurs commencent à nous prendre ; v.212 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  44. Baste, ce n'est pas peu que deux mille francs dûs, v.213 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  45. Encore est-ce un bonheur. v.215 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  46. Pour vous elle est de flamme. v.221 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  47. Que c'est grande pitié. v.222 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  48. Quand est-ce que l'hymen unira nos deux coeurs ? v.225 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  49. Oui, vraiment, ce visage est encore fort mettable ; v.231 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  50. S'il n'est pas des plus beaux, il est désagréable. v.232 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  51. Si bien donc qu'elle est sotte de vous ; v.233 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
  52. C'est être officieux, et très fort, ou je meure. v.264 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  53. Qu'est-ce donc ? Qu'ai-je fait ? v.269 (Acte 1, scène 6, LÉLIE)
  54. S'il est ainsi j'ai tort ; mais qui l'eût deviné. v.277 (Acte 1, scène 6, LÉLIE)
  55. Moi ! Voyez ce que c'est que du monde aujourd'hui, v.310 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  56. Et comme l'innocence est toujours opprimée. v.311 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  57. C'est parler comme il faut. Et que peut-il répondre ? v.323 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  58. Ce n'est pas qu'en effet, dans le fond de son coeur, v.325 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  59. Mais sa raison n'est pas maintenant la maîtresse : v.327 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  60. C'est un secret qui m'importerait fort v.330 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  61. C'est très bien raisonné ; ce conseil me plaît fort ; v.357 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  62. Pour avoir promptement cette esclave funeste, v.359 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  63. Et la mettre en tes mains pour achever le reste. v.360 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  64. Oui, traître, c'est ainsi que tu me rends service ; v.363 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  65. Non, non, laissez-moi faire, il est en ma puissance, v.403 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  66. Mais votre promptitude est de mauvaise grâce. v.412 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  67. Apprenez, qu'il n'est rien qui blesse un noble coeur, v.413 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  68. Il est vrai je t'ai dit de trop grosses injures : v.415 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  69. Hé ! Tout cela n'est rien ; je suis tendre à ces coups : v.417 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  70. L'espérance du gain n'est pas ce qui me flatte. v.428 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  71. Mais ta lenteur d'agir est pour moi sans pareille : v.432 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
  72. On est venu lui dire, et par mon artifice, v.477 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  73. Son esprit, il est vrai, trouve une étrange voie v.489 (Acte 2, scène 1, LÉLIE)
  74. Mais quand d'un bel objet on est bien amoureux, v.491 (Acte 2, scène 1, L?LIE)
  75. Si l'amour est au crime une assez belle excuse, v.493 (Acte 2, scène 1, L?LIE)
  76. Il s'est fait en maints lieux contusion et bosse, v.505 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  77. Et tel est cru défunt, qui n'en a que la mine. v.514 (Acte 2, scène 2, ANSELME)
  78. Au reste, pour venir au discours de tantôt, v.516 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  79. Que son bien la plupart n'est point en ces quartiers, v.523 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  80. Tâchons à ce progrès que le reste réponde, v.530 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  81. Au reste, sur l'avis de votre serviteur, v.548 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  82. J'apporte ici l'argent qui vous est nécessaire, v.549 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  83. Des événements l'incertitude est grande. v.561 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  84. Las ! En l'état qu'il est, comment vous contenter ! v.563 (Acte 2, scène 3, MASCARILLE)
  85. Le monde est rempli de beaucoup de traverses. v.569 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  86. Comme depuis sa mort sa face est amaigrie ! v.573 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  87. C'est trop de courtoisie, et véritablement, v.579 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  88. Si votre âme est en peine et cherche des prières, v.581 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  89. Est-ce jeu ? Dites-nous, ou bien si c'est folie, v.591 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  90. Mascarille est un fourbe, et fourbe fourbissime, v.612 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  91. Touchons un peu pour voir : en effet, c'est bien lui. v.617 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  92. Malepeste du sot, que je suis aujourd'hui ! v.618 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  93. De l'argent, dites-vous ? Ah ! C'est donc l'enclouure ? v.623 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  94. Est-ce tout ? v.651 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  95. Il est trop véritable. v.671 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  96. Que Léandre l'achète, ou qu'elle reste là, v.677 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  97. Soit, il vous est loisible. v.692 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  98. Qu'on n'est point aujourd'hui si prompt à se tuer. v.702 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  99. Quand on viendra tantôt, c'est une affaire faite. v.716 (Acte 2, scène 7, TRUFALDIN)
  100. Il n'est plus en pouvoir de me faire du mal. v.722 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  101. D'où procède cela ? Qu'est-ce ? Que te fait-on ? v.725 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  102. Que ce n'est pas pour rien qu'il faut rouer le monde ; v.732 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  103. Oui, Monsieur, d'autant mieux que le destin propice v.747 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  104. Mon amour s'est rendu cet office lui-même, v.752 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  105. Quoi ? Célie est à vous ? v.755 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  106. Mais quoi ! Mon père l'est, comme il a volonté, v.757 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  107. Et l'achat fait, ma bague est la marque choisie, v.763 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  108. Quand... Mais chut, Hippolyte est ici sur nos pas. v.778 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  109. Je crois que c'est Trufaldin qu'il se nomme. v.800 (Acte 2, scène 10, LE-COURRIER)
  110. Et bien à la male-heure est-il venu d'Espagne, v.831 (Acte 2, scène 10, MASCARILLE)
  111. Il est vrai, je suis prompt, et m'emporte parfois ; v.842 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  112. Mais qu'est-ce ? v.855 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
  113. Qui mande, qu'ayant su par un heureux destin, v.858 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  114. Est sa fille autrefois par des voleurs ravie, v.860 (Acte 2, scène 11, L?LIE)
  115. Un homme l'emmenait qui s'est trouvé fort sot. v.870 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  116. Je manque d'éloquence, et ma force est petite ; v.876 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
  117. Ma langue est impuissante, et je voudrais avoir v.881 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
  118. C'est-à-dire, un esprit chaussé tout à rebours, v.886 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
  119. C'est faire en abrégé votre panégyrique. v.891 (Acte 2, scène 11, MASCARILLE)
  120. C'est trop de patience ; et je dois en sortir v.905 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  121. Et que deviendra lors cette publique estime, v.911 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  122. L'honneur, ô Mascarille, est une belle chose : v.915 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  123. Et que c'est battre l'eau, de prétendre arrêter v.922 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  124. Mais c'est bien plus, j'ai su que tout ce beau mystère v.939 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
  125. N'est qu'un pur stratagème, un trait facétieux, v.942 (Acte 3, scène 2, L?ANDRE)
  126. Est si bien imprimé de ce conte badin, v.946 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
  127. C'est pourquoi désormais il la gardera bien, v.949 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  128. Par le don de ma foi rompre sa destinée, v.955 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
  129. Si quelque obscurité se trouve en son destin, v.958 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
  130. N'est rien moins qu'inhumaine ; v.967 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  131. Et son coeur, croyez-moi, n'est point roche après tout, v.969 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  132. Oui, sa pudeur n'est que franche grimace, v.975 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  133. Si ce qu'il dit est vrai, n'imposa davantage. v.992 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
  134. Je vois bien ce que c'est, Célie en est la cause. v.995 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
  135. C'est de l'hébreu pour moi, je n'y puis rien comprendre. v.1003 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
  136. J'aime fort la beauté qui n'est point profanée, v.1007 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  137. Il est vrai, sa beauté n'est pas des plus communes ; v.1012 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  138. Mais en revanche aussi le reste est fort commun. v.1013 (Acte 3, scène 3, L?ANDRE)
  139. Quiconque vous l'a dit, est un lâche, un pendard ; v.1022 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
  140. D'un semblable procès est juge compétent ; v.1025 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  141. C'est lui qui la condamne. v.1026 (Acte 3, scène 3, L?ANDRE)
  142. Doucement, ce discours est de mon industrie. v.1039 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  143. C'est me faire une plaie au plus tendre de l'âme ; v.1044 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  144. Laissez-moi, je vous dis que c'est un tour d'adresse. v.1048 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  145. C'est trop que de vouloir le battre en ma présence. v.1055 (Acte 3, scène 4, LÉANDRE)
  146. Quoi ? Châtier mes gens, n'est pas en ma puissance ? v.1056 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  147. Hé bien ? C'est mon valet ? v.1059 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  148. C'est maintenant le nôtre. v.1059 (Acte 3, scène 4, LÉANDRE)
  149. Le trait est admirable ! Et comment donc le vôtre ? v.1060 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  150. Il n'est pas mon valet ? v.1065 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  151. Je ne sais ce que c'est. v.1067 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  152. C'est bien assez, pour moi, qu'il m'a désabusé, v.1077 (Acte 3, scène 4, LÉANDRE)
  153. J'ai beau lui faire signe, et montrer que c'est ruse : v.1096 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  154. Et n'est point satisfait qu'il n'ait découvert tout : v.1098 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  155. C'est une rare pièce ! Et digne, sur ma foi, v.1101 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  156. C'est ce qui fait toujours que je suis pris sans vert. v.1109 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  157. Puisque la chose est faite, il n'y faut plus penser : v.1113 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
  158. De quelle vision sa cervelle est frappée ! v.1123 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  159. Qu'à tirer un teston, s'il fallait le donner. v.1126 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  160. C'est que de votre père v.1127 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  161. Car enfin, la vertu n'est jamais sans envie, v.1143 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  162. Et dans ce maudit siècle, est toujours poursuivie. v.1144 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  163. Léandre, pour nous nuire, est hors de garde enfin, v.1150 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  164. Oui ! Suffit ; il n'est pas au comble de sa joie, v.1163 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  165. Il ne sait pas les dons dont mon âme est pourvue. v.1167 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  166. C'est ne se point commettre à faire de l'éclat, v.1181 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  167. Il n'est rien plus certain ; quelqu'un de sa brigade, v.1192 (Acte 3, scène 6, ERGASTE)
  168. J'ai deux bons pistolets, et mon épée est bonne. v.1208 (Acte 3, scène 6, LÉLIE)
  169. Qu'est-ce ? Qui me vient voir ? v.1209 (Acte 3, scène 7, TRUFALDIN)
  170. Bon Dieu ! Qu'elle est jolie, et qu'elle a l'air mignon ! v.1222 (Acte 3, scène 8, LÉLIE)
  171. Mascarille, est-ce toi ? v.1227 (Acte 3, scène 8, LÉLIE)
  172. Nenni-da, c'est quelqu'autre. v.1227 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
  173. Hélas ! Quelle surprise ! Et quel sort est le nôtre ! v.1228 (Acte 3, scène 8, LÉLIE)
  174. Des secrètes raisons qui l'avaient travesti ! v.1230 (Acte 3, scène 8, L?LIE)
  175. Ah ! Si ton coeur pour moi n'est de bronze, ou de fer, v.1238 (Acte 3, scène 8, LÉLIE)
  176. Tout cerveau qui le fait, est certes de loisir ; v.1246 (Acte 3, scène 9, TRUFALDIN)
  177. Il est un peu trop tard pour enlever Célie, v.1247 (Acte 3, scène 9, TRUFALDIN)
  178. La belle est dans le lit, et ne peut vous parler ; v.1249 (Acte 3, scène 9, TRUFALDIN)
  179. J'ai beau jurer, pester, je ne m'en puis tenir. v.1258 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  180. Que de passer chez lui le reste de ma vie ; v.1284 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  181. C'est assez, je sais tout : tu me l'as dit deux fois. v.1301 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  182. Autrefois Trufaldin de Naples est sorti, v.1309 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  183. De fait, il n'est pas homme à troubler un état, v.1313 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  184. Outre ses biens, l'espoir qui restait de sa race, v.1319 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  185. C'est qu'en fait d'aventure, il est très ordinaire v.1335 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  186. Il est vrai ; mais, dis-moi, s'il connaît qu'il m'a vu, v.1357 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  187. Tout, vous dis-je, est égal, Turquie, ou Barbarie. v.1364 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  188. La répétition, dit-il, est inutile, v.1367 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  189. Laisse-moi gouverner : que ton âme est craintive ? v.1372 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  190. Ah ! C'est me faire honte, v.1375 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  191. Quand il m'est inutile, il fait le chien couchant : v.1378 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  192. C'est à vous de rêver et de faire des songes, v.1387 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  193. Puisqu'en vous, il est faux, que songes sont mensonges. v.1388 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  194. C'est ce que je disais ; v.1393 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  195. Par des traits si profonds, ce portrait est tracé, v.1405 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  196. Est, je pense, en Piémont. v.1408 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  197. Et c'est en effet là qu'il laissa votre fils ; v.1410 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  198. C'est que dans tous les mots, ils changent nis en rin, v.1413 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  199. Ce n'est pas maintenant ce que je veux savoir. v.1421 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  200. Est celle maintenant que le ciel vous envoie ! v.1424 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  201. C'est là votre vrai nom, et l'autre est emprunté. v.1425 (Acte 4, scène , LÉLIE)
  202. Naples est un séjour qui paraît agréable ; v.1427 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  203. Dans Naples son destin a commencé son cours. v.1430 (Acte 4, scène , LÉLIE)
  204. Je ne sais ce que c'est, je ne fais que bâiller ; v.1438 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  205. Et qu'il est tard aussi ? v.1441 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  206. Votre entreprise d'hier est partout exposée ? v.1460 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  207. De qui le noble emploi, n'est qu'un métier de gueuse ? v.1464 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  208. Si notre esprit n'est pas sage à toutes les heures, v.1471 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  209. Le remords est bien près de la solennité, v.1474 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  210. Ce que vaut votre fille, et quelle est sa vertu : v.1490 (Acte 4, scène 3, LÉANDRE)
  211. C'est qu'ici votre amour étrangement s'oublie v.1503 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  212. Près de Célie : il est ainsi que la bouillie, v.1504 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  213. Oui, mais ce n'est pas tout que de ne parler pas : v.1509 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  214. Par vos gestes, durant un moment de repas, v.1510 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  215. Vous buviez sur son reste, et montriez d'affecter v.1521 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  216. Et puis après cela votre conduite est belle ? v.1532 (Acte 4, scène 4, MASCARILLE)
  217. Mon_Dieu ! Qu'il t'est aisé de condamner des choses, v.1539 (Acte 4, scène 4, LÉLIE)
  218. C'est bien fait. Cependant me ferez-vous la grâce v.1544 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  219. Car il est bien en main, vert, noueux et massif. v.1557 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  220. C'est ainsi v.1585 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  221. Voilà, voilà que c'est, de ne voir pas Jeannette, v.1595 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  222. Je cesse d'éclater, de pester contre vous ; v.1598 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  223. Enfin la chose est faite, et si j'ai votre foi, v.1621 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  224. Qu'est-ce que dessus moi ne peut cette promesse ? v.1628 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
  225. Ce n'est pas encore tout, promettez que jamais v.1630 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  226. Qui n'est pas noir pourtant, et sent assez son bien, v.1646 (Acte 4, scène 7, ERGASTE)
  227. Sans doute, c'est l'amant dont Célie a parlé. v.1650 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  228. Fut-il jamais destin plus brouillé que le nôtre ! v.1651 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  229. En vain nous apprenons que Léandre est au point v.1653 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  230. Lorsqu'un rival s'éloigne, un autre plus funeste v.1659 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  231. S'en vient nous enlever tout l'espoir qui nous reste : v.1660 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  232. Il s'est fait un grand vol, par qui, l'on n'en sait rien ; v.1665 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  233. Il n'est rien que leur art aveuglément ne tente, v.1672 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  234. La bourse est criminelle, et paye son délit. v.1674 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  235. Est déjà là-dedans pour lui ravir son bien. v.1690 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  236. Que ce démon brouillon, dont il est possédé, v.1694 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  237. Partout où sa présence est capable de nuire. v.1696 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  238. Célie est quelque peu de notre intelligence, v.1699 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  239. Cette maison meublée est en ma bienséance, v.1703 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  240. Et qu'un fourbe est contraint de prendre de figures ! v.1708 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  241. Vous le savez, Célie, il n'est rien que mon coeur v.1709 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  242. La guerre en quelque estime avait mis mon courage, v.1712 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  243. Oui, moi pour d'estrancher chappon champre garni ; v.1753 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  244. La matame est-il mariage al montsieur ? v.1757 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  245. Ce n'est pas pour cela. v.1763 (Acte 5, scène 3, ANDRES)
  246. Ma parole m'engage à rester en attente, v.1772 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  247. Comme de mes destins le Ciel veut disposer. v.1774 (Acte 5, scène 4, L?LIE)
  248. C'est un logis garni que j'ai pris tout à l'heure. v.1776 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
  249. Ah ! Ma foi, je devine à peu près ce que c'est : v.1782 (Acte 5, scène 4, LÉLIE)
  250. Peut-on vous demander quelle est cette aventure ? v.1784 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
  251. C'est moi, qui maintenant v.1797 (Acte 5, scène 4, ANDRES)
  252. Le plaisant baragouin ! Il est bon, sur ma foi. v.1813 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
  253. Tout est accommodé, ne te déguise point. v.1817 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
  254. Ton jargon allemand est superflu, te dis-je ; v.1819 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
  255. Mais confesse qu'enfin c'est avoir fait beaucoup ; v.1833 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
  256. N'est-ce pas là l'objet dont vous m'avez parlé ? v.1837 (Acte 5, scène 6, ANDRES)
  257. Il est vrai, d'un bienfait je vous suis redevable, v.1839 (Acte 5, scène 6, ANDRES)
  258. C'est trop, je ne veux plus v.1849 (Acte 5, scène 6, LÉLIE)
  259. Je suis un chien, un traître, un bourreau détestable ! v.1851 (Acte 5, scène 6, L?LIE)
  260. Voilà le vrai moyen d'achever son destin ; v.1857 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  261. Plus l'obstacle est puissant, plus on reçoit de gloire, v.1864 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  262. Et les difficultés dont on est combattu, v.1865 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  263. Il n'est guère de coeurs qui puissent échapper v.1897 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  264. C'est un dur procédé, dont je me plains à vous. v.1906 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  265. Et, sans parler du reste, on sait bien que Célie v.1915 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  266. Qu'est-ce donc ? v.1931 (Acte 5, scène 9, CÉLIE)
  267. C'est vous, si quelque erreur n'abuse ici mes yeux, v.1957 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  268. Qu'elle fasse savoir ce qu'elle est devenue ; v.1976 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  269. Andrès est votre frère, et comme de sa soeur v.2005 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  270. Léandre est de la troupe, et votre père aussi : v.2017 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  271. Sais-tu déjà comment le ciel nous est prospère ? v.2024 (Acte 5, scène 10, TRUFALDIN)
  272. Un généreux pardon est ce que je désire ; v.2028 (Acte 5, scène 10, LÉANDRE)
  273. Mais j'atteste les Cieux? qu'en ce retour soudain v.2029 (Acte 5, scène 10, L?ANDRE)
  274. Quand je n'avais pour vous qu'une estime très haute . v.2036 (Acte 5, scène 10, CÉLIE)
  275. Que de vous maintenant dépend ma destinée. v.2044 (Acte 5, scène 10, CÉLIE)
  276. Par un coup imprévu des destins les plus doux, v.2049 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)
  277. Vos voeux sont couronnés, et Célie est à vous. v.2050 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)
  278. Oui, mon gendre, il est vrai. v.2052 (Acte 5, scène 11, TRUFALDIN)
  279. La chose est résolue. v.2052 (Acte 5, scène 11, PANDOLFE)
  280. Vous voilà tous pourvus ; n'est-il point quelque fille, v.2063 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)

LE MARIAGE FORCÉ (1668)

  1. Il s'agit d'une chose de conséquence, que l'on m'a proposée ; et il est bon de ne rien faire, sans le conseil de ses amis. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Vous n'avez qu'à me dire ce que c'est. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  3. Cela est vrai. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  4. C'est que je veux savoir de vous, si je ferai bien de me marier. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Quel est votre avis là-dessus ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  6. Est-ce qu'on songe à cela ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. Mon_Dieu, le calcul est juste. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  8. Et là-dessus je vous dirai franchement et en ami, comme vous m'avez fait promettre de vous parler, que le mariage n'est guère votre fait. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  9. C'est une chose à laquelle il faut que les jeunes gens pensent bien mûrement avant que de la faire : mais les gens de votre âge n'y doivent point penser du tout. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  10. Et si l'on dit, que la plus grande de toutes les folies, est celle de se marier, je ne vois rien de plus mal à propos, que de la faire, cette folie, dans la saison où nous devons être plus sages. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  11. C'est une autre chose. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  12. C'est une fille, qui me plaît ; et que j'aime de tout mon coeur. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  13. Oui, c'est un mariage, qui se doit conclure ce soir ; et j'ai donné parole. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  14. Et peut-on voir un estomac qui ait plus de force que le mien ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  15. Quelle est la personne, s'il vous plaît, avec qui vous vous allez marier ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  16. C'est cela. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  17. Qu'elle est agréable ! (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  18. Hé bien, ma belle, c'est maintenant que nous allons être heureux l'un, et l'autre. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  19. Aucun soupçon jaloux ne nous troublera la cervelle ; et c'est assez que vous serez assuré de ma fidélité, comme je serai persuadée de la vôtre. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  20. C'est un mal aujourd'hui, qui attaque beaucoup de gens : mais notre mariage vous dissipera tout cela. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  21. Mon_Dieu, cela n'est pas pressé. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  22. est l'ardeur que vous montriez tout à l'heure ? (Acte 1, scène 3, GERONIMO)
  23. Il m'est venu, depuis un moment, de petits scrupules sur le mariage. (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  24. C'est une proposition condamnable dans toutes les Terres de la Philosophie. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  25. La majeure en est inepte, la mineure impertinente, et la conclusion ridicule. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  26. Puis-je demander ce que c'est ? (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  27. Seigneur Sganarelle, tout est renversé aujourd'hui ; et le monde est tombé dans une corruption générale. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  28. N'est-ce pas une chose horrible ; une chose qui crie vengeance au Ciel, que d'endurer qu'on dise publiquement la forme d'un chapeau ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  29. D'autant qu'il y a cette différence entre la forme, et la figure ; que la forme est la disposition extérieure des corps qui sont animés, et la figure, la disposition extérieure des corps qui sont inanimés : et puisque le chapeau est un corps inanimé, il faut dire la figure d'un chapeau, et non pas la forme. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  30. Oui, ignorant que vous êtes, c'est comme il faut parler ; et ce sont les termes exprès d'Aristote dans le chapitre de la Qualité. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  31. Cela est vrai. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  32. Voilà qui est fait, je vous prie de m'écouter. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  33. La personne est belle, et bien faite ; elle me plaît beaucoup, et est ravie de m'épouser. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  34. Quel est votre avis là-dessus ? (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  35. La peste soit de l'homme. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  36. C'est une autre affaire. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  37. Passez donc de l'autre côté ; car cette oreille-ci est destinée pour les langues scientifiques et étrangères ; et l'autre est pour la maternelle. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  38. Si la logique est un art ou une science ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  39. Ce n'est pas cela. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  40. Si la conclusion est de l'essence du syllogisme ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  41. Si l'essence du bien est mise dans l'appétibilité, ou dans la convenance ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  42. L'affaire que j'ai à vous dire, c'est que j'ai envie de me marier avec une fille, qui est jeune, et belle. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  43. La parole a été donnée à l'homme, pour expliquer sa pensée ; et tout ainsi que les pensées sont les portraits des choses, de même nos paroles sont-elles les portraits de nos pensées : mais ces portraits diffèrent des autres portraits, en ce que les autres portraits sont distingués partout de leurs originaux, et que la parole enferme en soi son original, puisqu'elle n'est autre chose que la pensée, expliquée par un signe extérieur : d'où vient que ceux qui pensent bien, sont aussi ceux qui parlent le mieux. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  44. Expliquez-moi donc votre pensée par la parole, qui est le plus intelligible de tous les signes. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  45. Il faut que j'aille trouver l'autre ; il est plus posé, et plus raisonnable. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  46. Parbleu, il faut bien qu'il me le semble, puisque cela est. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  47. Ce n'est pas une conséquence ; et il peut vous sembler, sans que la chose soit véritable. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  48. Comment, il n'est pas vrai que je suis venu ? (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  49. Cela est incertain ; et nous devons douter de tout. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  50. Il m'apparaît que vous êtes là, et il me semble que je vous parle : mais il n'est pas assuré que cela soit. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  51. La fille, que je veux prendre, est fort jeune, et fort belle. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  52. Il n'est pas impossible. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  53. C'est mon dessein. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  54. La chose est faisable. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  55. La peste du bourreau. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  56. C'est toi, qui m'as traité ainsi. (Acte 1, scène 5, MARPHURIUS)
  57. Et l'on est aussi savant à la fin qu'au commencement ! (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  58. Voilà qui est bien : mais, dites-moi un peu, suis-je menacé d'être cocu ? (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  59. Que diable, ce n'est pas là me répondre. (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  60. Peste soit des carognes, qui me laissent dans l'inquiétude ! (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  61. Il faut absolument que je sache la destinée de mon mariage : et pour cela, je veux aller trouver ce grand magicien, dont tout le monde parle tant, et qui par son art admirable, fait voir tout ce que l'on souhaite. (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  62. Quoi, Belle Dorimène, c'est sans raillerie que vous parlez ? (Acte 1, scène 7, LYCASTE)
  63. C'est un homme que je n'épouse point par amour ; et sa seule richesse me fait résoudre à l'accepter. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  64. C'est un homme qui mourra avant qu'il soit peu ; et qui n'a tout au plus que six mois dans le ventre. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  65. Est-ce là, Monsieur... (Acte 1, scène 7, LYCASTE)
  66. Oui, c'est Monsieur, qui me prend pour femme. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  67. C'est trop d'honneur que vous nous faites à tous deux. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
  68. Il n'est pas question de cela. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  69. Les violons sont retenus ; le festin est commandé ; et ma fille est parée pour vous recevoir. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  70. Ce n'est pas ce qui m'amène. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  71. Mon_Dieu, c'est autre chose. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  72. Seigneur Alcantor, j'ai demandé votre fille en mariage, il est vrai ; et vous me l'avez accordée : mais je me trouve un peu avancé en âge pour elle ; et je considère, que je ne suis point du tout son fait. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  73. Cela n'est rien. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  74. Voyez-vous, j'ai une estime, et une amitié pour vous toute particulière ; et je refuserais ma fille à un Prince pour vous la donner. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  75. La raison ; c'est que je ne me sens point propre pour le mariage ; et que je veux imiter mon père, et tous ceux de ma race, qui ne se sont jamais voulu marier. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  76. Vous vous êtes engagé avec moi, pour épouser ma fille ; et tout est préparé pour cela. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  77. Encore est-il plus raisonnable que je ne pensais ; et je croyais avoir bien plus de peine à m'en dégager. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  78. Oui, Monsieur, c'est avec regret : mais... (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  79. Cela n'est rien, vous dis-je. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  80. Vous nous manquez de parole : je me veux battre contre vous, vous refusez de vous battre : je vous donne des coups de bâton, tout cela est dans les formes ; et vous êtes trop honnête homme pour ne pas approuver mon procédé. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  81. Quel diable d'homme est-ce ci ? (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
  82. Monsieur, je suis ravi que vous vous mettiez à la raison ; et que les choses se passent doucement : car enfin vous êtes l'homme du monde, que j'estime le plus, je vous jure ; et j'aurais été au désespoir, que vous m'eussiez contraint à vous maltraiter. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  83. Je vais appeler mon père, pour lui dire que tout est d'accord. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
  84. Mon père, voilà Monsieur, qui est tout à fait raisonnable. (Acte 1, scène 10, ALCIDAS)
  85. M'en voilà déchargé, et c'est vous désormais que regarde le soin de sa conduite. (Acte 1, scène 10, ALCANTOR)

LE BOURGEOIS GENTILHOMME (1673)

  1. Est-ce fait ? (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  2. Voilà qui est bien. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  3. Est-ce quelque chose de nouveau ? (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  4. Oui, c'est un air pour une sérénade, que je lui ai fait composer ici, en attendant que notre homme fût éveillé. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  5. Peut-on voir ce que c'est ? (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  6. Il est vrai. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  7. Nous avons trouvé ici un homme comme il nous le faut à tous deux ; ce nous est une douce rente que ce Monsieur Jourdain, avec les visions de noblesse et de galanterie qu'il est allé se mettre en tête. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE DE MUSIQUE)
  8. Il est vrai qu'il les connaît mal, mais il les paye bien ; et c'est de quoi maintenant nos arts ont plus besoin que de toute autre chose. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  9. Les applaudissements me touchent ; et je tiens que dans tous les beaux arts, c'est un supplice assez fâcheux que de se produire à des sots ; que d'essuyer sur des compositions, la barbarie d'un stupide. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  10. Oui, la récompense la plus agréable qu'on puisse recevoir des choses que l'on fait, c'est de les voir connues ; de les voir caressées d'un applaudissement qui vous honore. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE ? DANSER)
  11. Des louanges toutes pures, ne mettent point un homme à son aise : il y faut mêler du solide ; et la meilleure façon de louer, c'est de louer avec les mains. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  12. C'est un homme, à la vérité, dont les lumières sont petites, qui parle à tort et à travers de toutes choses, et n'applaudit qu'à contre-sens ; mais son argent redresse les jugements de son esprit. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE DE MUSIQUE)
  13. Il y a quelque chose de vrai dans ce que vous dites ; mais je trouve que vous appuyez un peu trop sur l'argent ; et l'intérêt est quelque chose de si bas, qu'il ne faut jamais qu'un honnête homme montre pour lui de l'attachement. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  14. Je le voudrais aussi, et c'est à quoi nous travaillons tous deux autant que nous pouvons. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  15. Qu'est-ce ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  16. Je vous ai fait un peu attendre, mais c'est que je me fais habiller aujourd'hui comme les gens de qualité ; et mon tailleur m'a envoyé des bas de soie que j'ai pensé ne mettre jamais. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  17. Elle est fort belle. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  18. C'est pour voir si vous m'entendez bien. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  19. Il est galant. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  20. C'est un de mes écoliers, qui a pour ces sortes de choses un talent admirable. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  21. Ces sortes d'écoliers en savent autant que les plus grands maîtres, et l'air est aussi beau qu'il s'en puisse faire. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  22. Je languis nuit et jour, et mon mal est extrême, v.1 (Acte 1, scène 2, UN MUSICIEN)
  23. Comment est-ce qu'il dit ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  24. Elle est cent fois, mille fois plus cruelle, v.10 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  25. Que n'est le tigre aux bois. v.12 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  26. N'est-il pas joli ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  27. C'est sans avoir appris la musique. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  28. Est-ce que les gens de qualité apprennent aussi la musique ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  29. La philosophie est quelque chose ; mais la musique, Monsieur, la musique... (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  30. La musique et la danse, c'est là tout ce qu'il faut. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  31. Tous les malheurs des hommes, tous les revers funestes dont les histoires sont remplies, les bévues des politiques, et les manquements des grands capitaines, tout cela n'est venu que faute de savoir danser. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  32. Cela est vrai. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  33. Cela est vrai, vous avez raison tous deux. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  34. C'est pour vous faire voir l'excellence et l'utilité de la danse et de la musique. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  35. Je vous l'ai déjà dit, c'est un petit essai que j'ai fait autrefois des diverses passions que peut exprimer la musique. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  36. Le chant a été de tout temps affecté aux bergers ; et il n'est guère naturel en dialogue, que des princes, ou des bourgeois, chantent leurs passions. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  37. De mille soins est toujours agité, v.14 (Acte 1, scène 2, UNE MUSICIENNE, DEUX MUSICIENS)
  38. Il n'est rien de si doux que notre liberté. v.17 (Acte 1, scène 2, UNE MUSICIENNE, DEUX MUSICIENS)
  39. Il n'est rien de si doux que les tendres ardeurs v.18 (Acte 1, scène 2, PREMIER-MUSICIEN)
  40. Ah ! Qu'il est doux d'aimer, v.50 (Acte 1, scène 2, TROIS-MUSICIENS)
  41. Est-ce tout ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  42. C'est ce qu'il vous plaira. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  43. Voilà qui n'est point sot, et ces gens-là se trémoussent bien. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  44. C'est pour tantôt au moins ; et la personne pour qui j'ai fait faire tout cela, me doit faire l'honneur de venir dîner céans. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  45. Tout est prêt. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  46. Au reste, Monsieur, ce n'est pas assez, il faut qu'une personne comme vous, qui êtes magnifique, et qui avez de l'inclination pour les belles choses, ait un concert de musique chez soi tous les mercredis ou tous les jeudis. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  47. Est-ce que les gens de qualité en ont ? (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  48. La trompette marine est un instrument qui me plaît, et qui est harmonieux. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  49. Vos deux bras sont estropiés. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
  50. Voilà qui est le mieux du monde. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  51. Monsieur, voilà votre maître d'armes qui est là. (Acte 2, scène 1, PREMIER-LAQUAIS)
  52. Je vous l'ai déjà dit, tout le secret des armes ne consiste qu'en deux choses, à donner, et à ne point recevoir ; et comme je vous fis voir l'autre jour par raison démonstrative, il est impossible que vous receviez, si vous savez détourner l'épée de votre ennemi de la ligne de votre corps ; ce qui ne dépend seulement que d'un petit mouvement du poignet ou en dedans, ou en dehors. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  53. De cette façon donc un homme, sans avoir du coeur, est sûr de tuer son homme, et de n'être point tué. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  54. Et c'est en quoi l'on voit de quelle considération nous autres nous devons être dans un État, et combien la science des armes l'emporte hautement sur toutes les autres sciences inutiles, comme la danse, la musique, la... (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  55. Qu'est-ce donc ? (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  56. Un homme sage est au-dessus de toutes les injures qu'on lui peut dire ; et la grande réponse qu'on doit faire aux outrages, c'est la modération et la patience. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  57. Ce n'est pas de vaine gloire, et de condition, que les hommes doivent disputer entre eux ; et ce qui nous distingue parfaitement les uns des autres, c'est la sagesse, et la vertu. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  58. Je lui soutiens que la danse est une science à laquelle on ne peut faire assez d'honneur. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE À DANSER)
  59. Et moi, que la musique en est une que tous les siècles ont révérée. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  60. Et moi, je leur soutiens à tous deux que la science de tirer des armes, est la plus belle et la plus nécessaire de toutes les sciences. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE D'ARMES)
  61. La peste l'animal ! (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE D'ARMES)
  62. Cela n'est rien. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  63. Ce sentiment est raisonnable : Nam sine doctrina vita est quasi mortis imago. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  64. Cela veut dire que sans la science, la vie est presque une image de la mort. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  65. Qu'est-ce que c'est que cette Logique ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  66. C'est elle qui enseigne les trois opérations de l'esprit. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  67. La première est, de bien concevoir par le moyen des universaux. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  68. Qu'est-ce qu'elle dit, cette morale ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  69. Est-ce la physique que vous voulez apprendre ? (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  70. Qu'est-ce qu'elle chante, cette physique ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  71. La physique est celle qui explique les principes des choses naturelles, et les propriétés du corps ; qui discourt de la nature des éléments, des métaux, des minéraux, des pierres, des plantes, et des animaux, et nous enseigne les causes de tous les météores, l'arc-en-ciel, les feux volants, les comètes, les éclairs, le tonnerre, la foudre, la pluie, la neige, la grêle, les vents et les tourbillons. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  72. Ah que cela est beau ! (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  73. Cela est vrai. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  74. Cela est admirable ! (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  75. Cela est vrai. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  76. Est-ce qu'il y a des choses aussi curieuses qu'à celles-ci ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  77. C'est la vérité. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  78. Cela est vrai ! (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  79. Au reste il faut que je vous fasse une confidence. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  80. Non, Monsieur : tout ce qui n'est point prose, est vers ; et tout ce qui n'est point vers, est prose. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  81. Et comme l'on parle qu'est-ce que c'est donc que cela ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  82. Quoi, quand je dis, Nicole, apportez-moi mes pantoufles, et me donnez mon bonnet de nuit, c'est de la prose ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  83. Mais de toutes ces façons-là, laquelle est la meilleure ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  84. Mon habit n'est point encore arrivé ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  85. La peste étouffe le tailleur. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  86. Si je le tenais maintenant ce tailleur détestable, ce chien de tailleur-là, ce traître de tailleur, je... (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  87. C'est un chef-d'oeuvre que d'avoir inventé un habit sérieux qui ne fût pas noir ; et je le donne en six coups aux tailleurs les plus éclairés. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  88. Qu'est-ce que c'est que ceci ? (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  89. Est-ce qu'il faut dire cela ? (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  90. Oh voilà qui est donc bien. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  91. J'ai chez moi un garçon, qui pour monter une rhingrave, est le plus grand génie du monde ; et un autre qui, pour assembler un pourpoint, est le héros de notre temps. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  92. Tout est bien. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  93. C'est que l'étoffe me sembla si belle, que j'en ai voulu lever un habit pour moi. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  94. Voilà ce que c'est de se mettre en personne de qualité. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  95. Attendez, mon ami, Monseigneur mérite quelque chose, et ce n'est pas une petite parole que Monseigneur. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  96. Quelle friponne est-ce là ! Te moques-tu de moi ? (Acte 3, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  97. Hé bien, Monsieur, voilà qui est fait, je ne rirai plus. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  98. Ah, par ma foi, je n'ai plus envie de rire ; et toutes vos compagnies font tant de désordre céans, que ce mot est assez pour me mettre en mauvaise humeur. (Acte 3, scène 2, NICOLE)
  99. Qu'est-ce que c'est donc, mon mari, que cet équipage-là ? (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  100. Qui est donc tout ce monde-là, s'il vous plaît ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  101. Tout ce monde-là est un monde qui a raison, et qui est plus sage que vous. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  102. Je ne sais plus ce que c'est que notre maison. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  103. On dirait qu'il est céans carême-prenant tous les jours ; et dès le matin, de peur d'y manquer, on y entend des vacarmes de violons et de chanteurs, dont tout le voisinage se trouve incommodé. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  104. Ils ont des pieds qui vont chercher de la boue dans tous les quartiers de la ville, pour l'apporter ici ; et la pauvre Françoise est presque sur les dents, à frotter les planchers que vos biaux maîtres viennent crotter régulièrement tous les jours. (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  105. Nicole a raison, et son sens est meilleur que le vôtre. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  106. Est-ce que vous voulez apprendre à danser, pour quand vous n'aurez plus de jambes ? (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  107. Est-ce que vous avez envie de tuer quelqu'un ? (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  108. Vous devriez bien plutôt songer à marier votre fille, qui est en âge d'être pourvue. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  109. Tout cela est fort nécessaire pour conduire votre maison. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  110. Par exemple, savez-vous, vous, ce que c'est que vous dites à cette heure ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  111. Oui, je sais que ce que je dis est fort bien dit, et que vous devriez songer à vivre d'autre sorte. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  112. Je vous demande ce que c'est que les paroles que vous dites ici. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  113. Ce sont des paroles bien sensées, et votre conduite ne l'est guère. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  114. Je vous demande ; ce que je parle avec vous, ce que je vous dis à cette heure, qu'est-ce que c'est ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  115. Hé non, ce n'est pas cela. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  116. Comment est-ce que cela s'appelle ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  117. C'est de la prose, ignorante. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  118. Tout ce qui est prose, n'est point vers ; et tout ce qui n'est point vers, n'est point prose. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  119. Heu, voilà ce que c'est d'étudier. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  120. Qu'est-ce que tu fais quand tu dis un U ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  121. Qu'est-ce que tu fais ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  122. Oui ; mais quand tu dis U, qu'est-ce que tu fais ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  123. Oui, cela est biau. (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  124. Voilà qui est admirable. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  125. C'est bien autre chose, si vous aviez vu O, et DA, DA, et FA, FA. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  126. Qu'est-ce donc que tout ce galimatias-là ? (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  127. De quoi est-ce que tout cela guérit ? (Acte 3, scène 3, NICOLE)
  128. Voilà le moyen de n'être jamais tué ; et cela n'est-il pas beau, d'être assuré de son fait, quand on se bat contre quelqu'un ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  129. Vous êtes fou, mon mari, avec toutes vos fantaisies, et cela vous est venu depuis que vous vous mêlez de hanter la noblesse. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  130. Lorsque je hante la noblesse, je fais paraître mon jugement ; et cela est plus beau que de hanter votre bourgeoisie. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  131. C'est une personne d'importance plus que vous ne pensez ; un seigneur que l'on considère à la Cour, et qui parle au Roi tout comme je vous parle. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  132. N'est-ce pas une chose qui m'est tout à fait honorable, que l'on voie venir chez moi si souvent une personne de cette qualité, qui m'appelle son cher ami, et me traite comme si j'étais son égal ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  133. Hé bien, ne m'est-ce pas de l'honneur, de prêter de l'argent à un homme de cette condition-là ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  134. Cela est tout à fait galant. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  135. Vous êtes l'homme du monde que j'estime le plus, et je parlais de vous encore ce matin dans la chambre du Roi. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  136. Cela est vrai. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  137. Le compte est fort bon. Cinq mille soixante livres. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  138. Il est vrai. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  139. Fort bien. Douze sols huit deniers, le compte est juste. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  140. Tout cela est véritable. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  141. Qu'est-ce que cela fait ? (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  142. Somme totale est juste : quinze mille huit cents livres. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  143. C'est un vrai enjôleux. (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
  144. C'est trop d'honneur, Monsieur, que vous me faites. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  145. J'ai la tête plus grosse que le poing, et si elle n'est pas enflée. (Acte 3, scène 5, MADAME JOURDAIN)
  146. Mademoiselle votre fille, où est-elle, que je ne la vois point ? (Acte 3, scène 5, DORANTE)
  147. Mademoiselle ma fille est bien où elle est. (Acte 3, scène 5, MADAME JOURDAIN)
  148. Tredame, Monsieur, est-ce que Madame Jourdain est décrépite, et la tête lui grouille-t-elle déjà ? (Acte 3, scène 5, MADAME JOURDAIN)
  149. Il y a huit jours que je ne vous ai vu, et je ne vous ai point mandé de nouvelles du diamant que vous me mîtes entre les mains, pour lui en faire présent de votre part ; mais c'est que j'ai eu toutes les peines du monde à vaincre son scrupule, et ce n'est que d'aujourd'hui qu'elle s'est résolue l'accepter. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  150. Quand il est une fois avec lui, il ne peut le quitter. (Acte 3, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  151. Est-ce qu'entre amis on s'arrête à ces sortes de scrupules ? (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  152. Il est vrai, ce sont des bontés qui me confondent. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  153. Est-ce qu'il ne s'en ira point ? (Acte 3, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  154. Une femme de qualité a pour moi des charmes ravissants, et c'est un honneur que j'achèterais au prix de toute chose. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  155. Il est de mon invention ; et pourvu que l'exécution puisse répondre à l'idée, je suis sûr qu'il sera trouvé... (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  156. Ce n'est pas d'aujourd'hui, Nicole, que j'ai conçu des soupçons de mon mari. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
  157. C'est un homme qui me revient, et je veux aider sa recherche, et lui donner Lucile, si je puis. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
  158. Est-ce ainsi que vous recevez... (Acte 3, scène 8, NICOLE)
  159. Quel vertigo est-ce donc là ? (Acte 3, scène 8, NICOLE)
  160. C'est une chose épouvantable, que ce qu'on nous fait à tous deux. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  161. C'est une perfidie digne des plus grands châtiments. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  162. C'est une trahison à mériter mille soufflets. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  163. C'est fort bien dit, et j'entre pour mon compte dans tous vos sentiments. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  164. Donne la main à mon dépit, et soutiens ma résolution contre tous les restes d'amour qui me pourraient parler pour elle. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  165. Cela est vrai, elle a les yeux petits ; mais elle les a pleins de feux, les plus brillants, les plus perçants du monde, les plus touchants qu'on puisse voir. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  166. Oui ; mais on y voit des grâces qu'on ne voit point aux autres bouches ; et cette bouche, en la voyant, inspire des désirs, est la plus attrayante, la plus amoureuse du monde. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  167. Par sa taille, elle n'est pas grande. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  168. Non ; mais elle est aisée, et bien prise. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  169. Il est vrai ; mais elle a grâce à tout cela, et ses manières sont engageantes, ont je ne sais quel charme à s'insinuer dans les coeurs. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  170. Sa conversation est charmante. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  171. Elle est toujours sérieuse. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  172. Mais enfin elle est capricieuse autant que personne du monde. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  173. Oui, elle est capricieuse, j'en demeure d'accord ; mais tout sied bien aux belles, on souffre tout des belles. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  174. C'est en quoi ma vengeance sera plus éclatante ; en quoi je veux faire mieux voir la force de mon coeur, à la haïr, à la quitter, toute belle, toute pleine d'attraits, toute aimable que je la trouve. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  175. Qu'est-ce donc, Cléonte ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  176. Que voilà qui est scélérat ! (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  177. Que cela est Judas ! (Acte 3, scène 10, COVIELLE)
  178. N'est-il pas vrai, Cléonte, que c'est là le sujet de votre dépit ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  179. Oui, perfide, ce l'est, puisqu'il faut parler ; et j'ai à vous dire que vous ne triompherez pas comme vous pensez de votre infidélité, que je veux être le premier à rompre avec vous, et que vous n'aurez pas l'avantage de me chasser. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  180. Non, c'en est fait. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  181. N'est-ce pas le vouloir, que de ne vouloir pas éclaircir mes soupçons ? (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  182. Est-ce ma faute ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  183. Il n'est rien de plus vrai. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  184. C'est la chose comme elle est. (Acte 3, scène 10, NICOLE)
  185. Qu'on est aisément amadoué par ces diantres d'animaux-là ! (Acte 3, scène 10, COVIELLE)
  186. Ah, Madame, que cette parole m'est douce, et qu'elle flatte mes désirs ! (Acte 3, scène 11, CLÉONTE)
  187. Elle me touche assez pour m'en charger moi-même ; et, sans autre détour, je vous dirai que l'honneur d'être votre gendre est une faveur glorieuse que je vous prie de m'accorder. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
  188. Monsieur, la plupart des gens sur cette question n'hésitent pas beaucoup. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
  189. Je trouve que toute imposture est indigne d'un honnête homme, et qu'il y a de la lâcheté à déguiser ce que le Ciel nous a fait naître ; à se parer aux yeux du monde d'un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce qu'on n'est pas. (Acte 3, scène 12, CL?ONTE)
  190. Ma fille n'est pas pour vous. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  191. Est-ce que nous sommes, nous autres, de la côte de Saint-Louis ? (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  192. Peste soit de la femme. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  193. Tout ce que j'ai à vous dire, moi, c'est que je veux avoir un gendre gentilhomme. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  194. Cela est vrai. (Acte 3, scène 12, NICOLE)
  195. Nous avons le fils du gentilhomme de notre village, qui est le plus grand malitorne et le plus sot dadais que j'aie jamais vu. (Acte 3, scène 12, NICOLE)
  196. C'est une chose que j'ai résolue. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  197. C'est une chose, moi, où je ne consentirai point. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  198. C'est la fille de Monsieur Jourdain, qui était trop heureuse, étant petite, de jouer à la Madame avec nous. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  199. Ne voyez-vous pas qu'il est fou ? (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  200. L'idée est tout à fait plaisante. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  201. Il s'est fait depuis peu une certaine mascarade qui vient le mieux du monde ici, et que je prétends faire entrer dans une bourle et je veux faire à notre ridicule. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  202. Tout cela sent un peu sa comédie ; mais avec lui on peut hasarder toute chose, il n'y faut point chercher tant de façons, et il est homme à y jouer son rôle à merveille ; à donner aisément dans toutes les fariboles qu'on s'avisera de lui dire. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
  203. Que diable est-ce là ? (Acte 3, scène 14, MONSIEUR JOURDAIN)
  204. Voilà qui est bien. (Acte 3, scène 15, DORANTE)
  205. Ah, Madame ; ce sont des bagatelles, et ce n'est pas par là... (Acte 3, scène 15, DORANTE)
  206. Je sais ce que je dis ; et entre autres le diamant que vous m'avez forcée à prendre, est d'un prix... (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
  207. Madame, ce m'est une gloire bien grande de me voir assez fortuné, pour être si heureux, que d'avoir le bonheur que vous ayez eu la bonté de m'accorder la grâce de me faire l'honneur de m'honorer de la faveur de votre présence : et si j'avais aussi le mérite, pour mériter un mérite comme le vôtre, et que le Ciel... envieux de mon bien... m'eût accordé... l'avantage de me voir digne... des... (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  208. C'est un bon bourgeois assez ridicule, comme vous voyez, dans toutes ses manières. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  209. Il n'est pas malaisé de s'en apercevoir. (Acte 3, scène 16, DORIMÈNE)
  210. C'est trop d'honneur que vous me faites. (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  211. J'ai beaucoup d'estime pour lui. (Acte 3, scène 16, DORIMÈNE)
  212. Monsieur Jourdain, Madame, dit qu'il est ravi de vous voir chez lui. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
  213. C'est bien de la grâce qu'il me fait. (Acte 3, scène 16, DORIMÈNE)
  214. Madame, c'est vous qui faites les grâces ; et... (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
  215. Tout est prêt, Monsieur. (Acte 3, scène 16, LAQUAIS)
  216. Je demeure d'accord avec lui, que le repas n'est pas digne de vous. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  217. Comme c'est moi qui l'ai ordonné, et que je n'ai pas sur cette matière les lumières de nos amis, vous n'avez pas ici un repas fort savant, et vous y trouverez des incongruités de bonne chère et des barbarismes de bon goût. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  218. Si Damis s'en était mêlé, tout serait dans les règles ; il y aurait partout de l'élégance et de l'érudition, et il ne manquerait pas de vous exagérer lui-même toutes les pièces du repas qu'il vous donnerait, et de vous faire tomber d'accord de sa haute capacité dans la science des bons morceaux, de vous parler d'un pain de rive, à biseau doré, relevé de croûte partout, croquant tendrement sous la dent ; d'un vin à sève veloutée, armé d'un vert qui n'est point trop commandant ; d'un carré de mouton gourmandé de persil ; d'une longe de veau de rivière, longue comme cela, blanche, délicate, et qui sous les dents est une vraie pâte d'amande ; de perdrix relevées d'un fumet surprenant ; et pour son opéra, d'une soupe à bouillon perlé, soutenue d'un jeune gros dindon cantonné de pigeonneaux, et couronnée d'oignons blancs, mariés avec la chicorée. Mais pour moi, je vous avoue mon ignorance ; et comme Monsieur Jourdain a fort bien dit, je voudrais que le repas fût plus digne de vous être offert. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  219. Les mains sont médiocres, Monsieur Jourdain ; mais vous voulez parler du diamant, qui est fort beau. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
  220. Dieu me garde d'en vouloir parler ; ce ne serait pas agir en galant homme, et le diamant est fort peu de chose. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  221. C'est merveilleusement assaisonner la bonne chère, que d'y mêler la musique ; et je me vois ici admirablement régalée. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
  222. Madame, ce n'est pas... (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  223. Je ne crois pas qu'on puisse mieux chanter, et cela est tout à fait beau. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
  224. Monsieur Jourdain est galant plus que je ne pensais. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
  225. Il est homme qui a toujours la riposte en main. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  226. Monsieur Jourdain est un homme qui me ravit. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
  227. C'est donc pour cette belle affaire-ci, Monsieur mon mari, que vous avez eu tant d'empressement à m'envoyer dîner chez ma soeur ; je viens de voir un théâtre là-bas, et je vois ici un banquet à faire noces. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  228. Voilà comme vous dépensez votre bien, et c'est ainsi que vous festinez les dames en mon absence, et que vous leur donnez la musique et la comédie, tandis que vous m'envoyez promener. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  229. Et quelles fantaisies sont les vôtres, de vous aller mettre en tête que votre mari dépense son bien, et que c'est lui qui donne ce régale à Madame ? (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  230. Apprenez que c'est moi, je vous prie ; qu'il ne fait seulement que me prêter sa maison, et que vous devriez un peu mieux regarder aux choses que vous dites. (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  231. Oui, impertinente, c'est Monsieur le Comte qui donne tout ceci à Madame, qui est une personne de qualité. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  232. Cela est fort vilain à vous, pour un grand seigneur, de prêter la main comme vous faites aux sottises de mon mari. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  233. Et vous, Madame, pour une grand-Dame, cela n'est ni beau, ni honnête à vous, de mettre la dissension dans un ménage, et de souffrir que mon mari soit amoureux de vous. (Acte 4, scène 2, MADAME JOURDAIN)
  234. Elle est arrivée là bien malheureusement. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  235. Qu'est-ce que c'est que cela ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  236. Je ne sais donc pas comment le monde est fait. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  237. C'est pure médisance, il ne l'a jamais été. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  238. Tout ce qu'il faisait, c'est qu'il était fort obligeant, fort officieux ; et comme il se connaissait fort bien en étoffes, il en allait choisir de tous les côtés, les faisait apporter chez lui, et en donnait à ses amis pour de l'argent. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  239. Vous savez que le fils du Grand Turc est ici ? (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  240. Ce qu'il y a d'avantageux pour vous, c'est qu'il est amoureux de votre fille. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  241. Acciam croc soler ouch alla moustaph gidelum amanahem varabini oussere carbulath c'est-à-dire ; n'as-tu point vu une jeune belle personne, qui est la fille de Monsieur Jourdain, gentilhomme parisien ? (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  242. Comme je lui eus répondu que je vous connaissais particulièrement, et que j'avais vu votre fille : ah, me dit-il, marababa sahem ; c'est-à-dire, Ah que je suis amoureux d'elle ! (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  243. C'est-à-dire, Ma chère âme. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  244. Voilà qui est merveilleux ! (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  245. Enfin, pour achever mon ambassade, il vient vous demander votre fille en mariage ; et pour avoir un beau-père qui soit digne de lui, il veut vous faire Mamamouchi, qui est une certaine grande dignité de son pays. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  246. Oui, Mamamouchi : c'est-à-dire, en notre langue, Paladin. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  247. Voilà qui est bien prompt. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  248. Tout ce qui m'embarrasse ici, c'est que ma fille est une opiniâtre, qui s'est allée mettre dans la tête un certain Cléonte, et elle jure de n'épouser personne que celui-là. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  249. Elle changera de sentiment, quand elle verra le fils du Grand Turc ; et puis il se rencontre ici une aventure merveilleuse, c'est que le fils du Grand Turc ressemble à ce Cléonte, à peu de chose près. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  250. C'est-à-dire ; Monsieur Jourdain, votre coeur soit toute l'année comme un rosier fleuri. (Acte 4, scène 4, COVIELLE)
  251. Oui, la langue turque est comme cela, elle dit beaucoup en peu de paroles. (Acte 4, scène 4, COVIELLE)
  252. Ma foi, cela est tout à fait drôle. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
  253. Je sais, Monsieur, que la bête vous est connue. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
  254. Apprends-moi ce que c'est. (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  255. Vous pourrez voir une partie de l'histoire, tandis que je vous conterai le reste. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
  256. Questa star ultima affronta. v.109 (Acte 4, scène 5, LE MUFTI)
  257. Qu'est-ce que c'est donc que cela ? (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  258. Est-ce un momon que vous allez porter ; et est-il temps d'aller en masque ? (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  259. Parlez donc, qu'est-ce que c'est que ceci ? (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  260. Quelle bête est-ce là ? (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  261. Mamamouchi, c'est-à-dire, en notre langue, Paladin. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  262. Je dis Paladin ; c'est une dignité dont on vient de me faire la cérémonie. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  263. Qu'est-ce que cela veut dire ? (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  264. Jordina, c'est-à-dire Jourdain. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  265. Qu'est-ce à dire cela ? (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  266. Per deffender Palestina. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  267. Qu'est-ce donc que ce jargon-là ? (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  268. Non tener honta questa star l'ultima affronta. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  269. Qu'est-ce que c'est donc que tout cela ? (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  270. Hélas, mon_Dieu, mon mari est devenu fou. (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  271. est-ce qu'il a donc perdu l'esprit ? (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  272. Ah, ah, voici justement le reste de notre écu. (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  273. Oui, Madame, vous verrez la plus plaisante chose qu'on puisse voir ; et je ne crois pas que dans tout le monde il soit possible de trouver encore un homme aussi fou que celui-là : et puis, Madame, il faut tâcher de servir l'amour de Cléonte, et d'appuyer toute sa mascarade. C'est un fort galant homme et qui mérite que l'on s'intéresse pour lui. (Acte 5, scène 2, DORANTE)
  274. J'en fais beaucoup de cas, et il est digne d'une bonne fortune. (Acte 5, scène 2, DORIMÈNE)
  275. C'en est le vrai secret, et toutes ces choses finissent avec le mariage. (Acte 5, scène 2, DORIMÈNE)
  276. Madame, est-il possible que vous ayez pu prendre pour moi une si douce résolution ? (Acte 5, scène 2, DORANTE)
  277. Ce n'est que pour vous empêcher de vous ruiner ; et sans cela je vois bien qu'avant qu'il fût peu, vous n'auriez pas un sou. (Acte 5, scène 2, DORIMÈNE)
  278. Il est entièrement à vous, aussi bien que mon coeur, et vous en userez de la façon qu'il vous plaira. (Acte 5, scène 2, DORANTE)
  279. Mais voici votre homme ; la figure en est admirable. (Acte 5, scène 2, DORIMÈNE)
  280. Cela n'est rien, j'excuse en elle un pareil mouvement ; votre coeur lui doit être précieux, et il n'est pas étrange que la possession d'un homme comme vous puisse inspirer quelques alarmes. (Acte 5, scène 3, DORIMÈNE)
  281. La possession de mon coeur est une chose qui vous est toute acquise. (Acte 5, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  282. Vous voyez, Madame, que Monsieur Jourdain n'est pas de ces gens que les prospérités aveuglent, et qu'il sait dans sa gloire connaître encore ses amis. (Acte 5, scène 3, DORANTE)
  283. C'est la marque d'une âme tout à fait généreuse. (Acte 5, scène 3, DORIMÈNE)
  284. est donc Son Altesse Turque ? (Acte 5, scène 3, DORANTE)
  285. est le truchement, pour lui dire qui vous êtes, et lui faire entendre ce que vous dites ! (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  286. Où diantre est-il allé ? (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  287. Monsieur est un grande Segnore, grande Segnore, grande Segnore ; et Madame une granda Dama, granda Dama. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  288. Cela est admirable. (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  289. Est-ce une comédie que vous jouez ? (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  290. Non, non, ce n'est pas une comédie, c'est une affaire fort sérieuse, et la plus pleine d'honneur pour vous qui se peut souhaiter. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  291. Non, mon père, je vous l'ai dit, il n'est point de pouvoir qui me puisse obliger de prendre un autre mari que Cléonte ; et je me résoudrai plutôt à toutes les extrémités, que de... (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  292. Il est vrai que vous êtes mon père, je vous dois entière obéissance, et c'est à vous à disposer de moi selon vos volontés. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  293. Qu'est-ce que c'est que ceci ? (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  294. C'est vous qu'il n'y a pas moyen de rendre sage, et vous allez de folie en folie. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  295. Quel est votre dessein, et que voulez-vous faire avec cet assemblage ? (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  296. C'est une grande gloire, qui n'est pas à rejeter. (Acte 5, scène 6, DORIMÈNE)
  297. C'est l'amitié que nous avons pour vous, qui nous fait intéresser dans vos avantages. (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  298. Oui, elle est à moi, aussi bien qu'à vous. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  299. Ne voyez-vous pas bien que tout ceci n'est fait que pour nous ajuster aux visions de votre mari, que nous l'abusons sous ce déguisement, et que c'est Cléonte lui-même qui est le fils du Grand Turc ? (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
  300. Oui, voilà qui est fait, je consens au mariage. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  301. Je savais bien qu'il vous expliquerait ce que c'est que le fils du Grand Turc. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  302. C'est fort bien dit[.] (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  303. Et afin, Madame Jourdain, que vous puissiez avoir l'esprit tout à fait content, et que vous perdiez aujourd'hui toute la jalousie que vous pourriez avoir conçue de Monsieur votre mari, c'est que nous nous servirons du même notaire pour nous marier, Madame et moi. (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  304. C'est pour lui faire accroire. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  305. C'est fort bien avisé : allons prendre nos places. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  306. Cé qui m'est par bous refusé. v.125 (Acte 5, scène 7, GASCON)
  307. Et cela sans doute est laid, v.138 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  308. Et cela sans doute est laid. v.153 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  309. Il est vrai que c'est une honte, v.155 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
  310. C'est un brutal, v.159 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
  311. C'est un brutal, v.168 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
  312. Je veux bien qu'on m'estropie. v.193 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  313. Ysi esta gozamos o v.244 (Acte 5, scène 9, DEUX ESPAGNOLS)
  314. Que en esto dequerer v.248 (Acte 5, scène 9, ESPAGNOL)
  315. Vaya, vaya de fiestas, v.250 (Acte 5, scène 9, TROIS ESPAGNOLS)
  316. Que esto de dolor es fantasia. v.253 (Acte 5, scène 9, TROIS ESPAGNOLS)
  317. Leur âme est pleine. v.301 (Acte 5, scène 11, LES DEUX MUSICIENS)

LE SICILIEN (1668)

  1. Il fait noir comme dans un four ; le ciel s'est habillé, ce soir, en Scaramouche ; et je ne vois pas une étoile qui montre le bout de son nez. (Acte 1, scène 1, HALI)
  2. Le mien me fait, ici, épouser ses inquiétudes ; et parce qu'il est Amoureux, il faut que nuit, et jour, je n'aie aucun repos. (Acte 1, scène 1, HALI)
  3. Mais voici des flambeaux, et, sans doute, c'est lui. (Acte 1, scène 1, HALI)
  4. Est-ce toi, Hali ? (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  5. Aussi ne crois-je pas qu'on puisse voir personne qui sente, dans son coeur, la peine que je sens : car, enfin, ce n'est rien d'avoir à combattre l'indifférence, ou les rigueurs d'une beauté qu'on aime ; on a, toujours, au moins, le plaisir de la plainte, et la liberté des soupirs. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  6. Mais ne pouvoir trouver aucune occasion de parler à ce qu'on adore ; ne pouvoir savoir d'une belle, si l'amour qu'inspirent ses yeux, est pour lui plaire, ou lui déplaire ; c'est la plus fâcheuse, à mon gré, de toutes les inquiétudes ; et c'est où me réduit l'incommode jaloux, qui veille, avec tant de souci, sur ma charmante Grecque, et ne fait pas un pas sans la traîner à ses côtés. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  7. Mais il est, en amour, plusieurs façons de se parler ; et il me semble, à moi, que vos yeux, et les siens, depuis près de deux mois, se sont dit bien des choses. (Acte 1, scène 2, HALI)
  8. Il est vrai qu'elle, et moi, souvent, nous nous sommes parlé des yeux : mais comment reconnaître que chacun, de notre côté, nous ayons, comme il faut, expliqué ce langage ? (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  9. Non, ce n'est pas ce qu'il me faut. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  10. Monsieur, c'est du beau bécarre. (Acte 1, scène 2, HALI)
  11. Voyons ce que c'est. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  12. Toujours sourde à mes voeux est l'ingrate Climène. v.13 (Acte 1, scène 3, DEUXIÈME MUSICIEN)
  13. Mais lors que l'on est tigresse, v.28 (Acte 1, scène 3, TROISIÈME MUSICIEN)
  14. Je voudrais, de bon coeur, que le diable l'eût emporté, pour la fatigue qu'il nous donne ; le fâcheux, le bourreau qu'il est. (Acte 1, scène 4, HALI)
  15. Mais la porte est ouverte ; et, si vous le voulez, j'entrerai doucement, pour découvrir d'où cela vient. (Acte 1, scène 4, HALI)
  16. Je ne sais pas quel plaisir vous prenez à me réveiller si matin ; cela s'ajuste assez mal, ce me semble, au dessein que vous avez pris de me faire peindre aujourd'hui ; et ce n'est guère pour avoir le teint frais, et les yeux brillants, que se lever dès la pointe du jour. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  17. J'ai une affaire qui m'oblige à sortir à l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  18. Il n'est pas mal de s'assurer, un peu, contre les soins des surveillants ; et cette nuit, encore, on est venu chanter sous nos fenêtres. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  19. Il est vrai, la musique en était admirable. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  20. Fort bon ; cela n'est jamais qu'obligeant. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  21. C'est dire fort net ses pensées. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  22. Quelque mine qu'on fasse, on est, toujours, bien aise d'être aimée : ces hommages à nos appas, ne sont, jamais, pour nous déplaire. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  23. Quoi qu'on en puisse dire, la grande ambition des femmes est, croyez-moi, d'inspirer de l'amour. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  24. Et n'est-ce pas pour s'applaudir, que ce que nous aimons, soit trouvé fort aimable ? (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  25. Chacun aime à sa guise, et ce n'est pas là ma méthode. (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
  26. Vous prenez un mauvais parti ; et la possession d'un coeur est fort mal assurée, lorsqu'on prétend le retenir par force. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  27. C'est un admirable moyen d'avancer ses affaires : et l'on ne tarde guère à profiter du chagrin, et de la colère que donne à l'esprit d'une femme, la contrainte et la servitude. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  28. Mais les femmes, enfin, n'aiment pas qu'on les gêne ; et c'est beaucoup risquer, que de leur montrer des soupçons, et de les tenir renfermées. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  29. Si c'est votre façon d'aimer, je vous prie de me haïr. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  30. Ce n'est pas ce que je demande. (Acte 1, scène 7, HALI)
  31. C'est une chose à voir, et cela nous divertira. (Acte 1, scène 7, ISIDORE)
  32. Voici une chanson nouvelle, qui est du temps. (Acte 1, scène 7, HALI)
  33. Est-il peine plus cruelle v.37 (Acte 1, scène 8, HALI)
  34. C'est un supplice, à tous coups, v.50 (Acte 1, scène 8, HALI)
  35. C'est nous qui vous attraperons ; elle sera notre femme, la chose est résolue ; il faut que j'y périsse, ou que j'en vienne à bout. (Acte 1, scène 8, HALI)
  36. Je me suis rencontré chez le peintre Damon, qui m'a dit, qu'aujourd'hui, il venait faire le portrait de cette adorable personne : et comme il est, depuis longtemps, de mes plus intimes amis, il a voulu servir mes feux, et m'envoie à sa place, avec un petit mot de lettre, pour me faire accepter. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
  37. Il est, sans contredit, le premier homme du monde pour ces sortes d'ouvrages ; et j'ai cru que je ne pouvais rendre un service plus agréable, que de vous l'envoyer, dans le dessein que vous avez d'avoir un portrait achevé, de la personne que vous aimez. (Acte 1, scène 10, DON PÈDRE)
  38. Gardez-vous bien, surtout, de lui parler d'aucune récompense : car c'est un homme qui s'en offenserait, et qui ne fait les choses que pour la gloire, et pour la réputation. (Acte 1, scène 10, DON P?DRE)
  39. Seigneur Français, c'est une grande grâce que vous me voulez faire ; et je vous suis fort obligé. (Acte 1, scène 10, DON P?DRE)
  40. Toute mon ambition est de rendre service aux gens de nom, et de mérite. (Acte 1, scène 10, ADRASTE)
  41. Holà, Seigneur Français, cette façon de saluer n'est point d'usage en ce pays. (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
  42. C'est la manière de France. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  43. La manière de France est bonne pour vos femmes ; mais pour les nôtres, elle est, un peu, trop familière. (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
  44. L'original est peu de chose, mais l'adresse du peintre en saura couvrir les défauts. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  45. Le peintre n'y en voit aucun ; et tout ce qu'il souhaite, est d'en pouvoir représenter les grâces aux yeux de tout le monde, aussi grandes qu'il les peut voir. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  46. Ce sont, ici, des choses toutes neuves pour moi ; et c'est à Monsieur à me mettre de la façon qu'il veut. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  47. Pour moi, je vous demande un portrait qui soit moi, et qui n'oblige point à demander qui c'est. (Acte 1, scène 11, ISIDORE)
  48. Point du tout, j'ai, toujours, de coutume de parler quand je peins ; et il est besoin, dans ces choses, d'un peu de conversation, pour réveiller l'esprit, et tenir les visages dans la gaieté nécessaire aux personnes que l'on veut peindre. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  49. J'entre, ici, librement ; mais, entre cavaliers, telle liberté est permise. (Acte 1, scène 12, HALI)
  50. Oui, un conseil sur un fait d'honneur : je sais qu'en ces matières il est malaisé de trouver un cavalier plus consommé que vous ; mais je vous demande pour grâce, que nous nous tirions à l'écart. (Acte 1, scène 12, HALI)
  51. Seigneur, j'ai reçu un soufflet : vous savez ce qu'est un soufflet, lorsqu'il se donne, à main ouverte, sur le beau milieu de la joue. (Acte 1, scène 12, HALI)
  52. Assassiner, c'est le plus sûr et le plus court chemin. (Acte 1, scène 12, DON PÈDRE)
  53. Quel est votre ennemi ? (Acte 1, scène 12, DON P?DRE)
  54. Lorsqu'on est, une fois, résolu sur la chose, s'arrête-t-on sur le temps ? (Acte 1, scène 12, ISIDORE)
  55. Je vous laisse aller, sans vous reconduire : mais entre cavaliers, cette liberté est permise. (Acte 1, scène 12, DON PÈDRE)
  56. Non, il n'est rien qui puisse effacer de mon coeur les tendres témoignages... (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
  57. Mais c'est assez pour aujourd'hui, nous finirons une autre fois. (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
  58. C'est qu'ils savent qu'on plaît aux dames par ces choses. (Acte 1, scène 13, ISIDORE)
  59. Oui, mais s'ils plaisent aux dames, ils déplaisent fort aux Messieurs ; et l'on n'est point bien aise de voir sur sa moustache, cajoler hardiment, sa femme, ou sa maîtresse. (Acte 1, scène 13, DON PÈDRE)
  60. Ce qu'ils en font, n'est que par jeu. (Acte 1, scène 13, ISIDORE)
  61. Sa jalousie est incroyable, et passe dans ses mouvements tout ce qu'on peut imaginer. (Acte 1, scène 14, CLIMÈNE)
  62. Seigneur, c'est vous ! (Acte 1, scène 15, DON PÈDRE)
  63. De grâce, arrêtez ; l'offense est trop petite, pour un courroux si grand. (Acte 1, scène 15, DON PÈDRE)
  64. La grandeur d'une telle offense, n'est pas dans l'importance des choses que l'on fait. (Acte 1, scène 15, ADRASTE)
  65. Elle est à transgresser les ordres qu'on nous donne ; et sur de pareilles matières, ce qui n'est qu'une bagatelle, devient fort criminel lorsqu'il est défendu. (Acte 1, scène 15, ADRASTE)
  66. C'est une grâce que je vous demande : et je la recevrai comme un essai de l'amitié que je veux qui soit entre nous. (Acte 1, scène 15, DON PÈDRE)
  67. Il ne m'est pas permis, à ces conditions, de vous rien refuser ; je ferai ce que vous voudrez. (Acte 1, scène 15, ADRASTE)
  68. C'est trop de grâce que vous me faites : il est bon de pacifier et d'adoucir, toujours, les choses. (Acte 1, scène 17, DON PÈDRE)
  69. Qu'un jaloux est un monstre haï de tout le monde ; et qu'il n'y a personne qui ne soit ravi de lui nuire, n'y eût-il point d'autre intérêt : que toutes les serrures et les verrous du monde, ne retiennent point les personnes ; et que c'est le coeur qu'il faut arrêter par la douceur et par la complaisance : qu'Isidore est entre les mains du cavalier qu'elle aime, et que vous êtes pris pour dupe. (Acte 1, scène 18, CLIMÈNE)
  70. C'est, ici, le logis d'un sénateur. (Acte 1, scène 18, DON PÈDRE)
  71. Vous voyez si c'est une injure qui se doive souffrir. (Acte 1, scène 19, DON PÈDRE)
  72. La peste soit du fou, avec sa mascarade. (Acte 1, scène 19, DON PÈDRE)

DON GARCIE DE NAVARRE (1682)

  1. Non, ce n'est point un choix qui pour ces deux amants, v.1 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  2. Décidèrent en moi le destin de leurs flammes ; v.12 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  3. Et toute mon estime, égale entre les deux, v.13 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  4. Me semblait mériter un destin plus heureux. v.26 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  5. Son secret révélé vous est une matière v.43 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  6. Il est vrai que j'ai lieu de chérir la nouvelle, v.47 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  7. Est-ce un crime pour lui que de n'oser la croire ? v.60 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  8. Sans employer la langue, il est des interprètes v.67 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  9. Un silence est assez pour expliquer un coeur. v.70 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  10. Puisque chez notre sexe, où l'honneur est puissant, v.73 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  11. Et que la différence est connue aisément, v.78 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  12. C'est par là que son feu se peut mieux exprimer ; v.97 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  13. Et plus il est jaloux, plus nous devons l'aimer ; v.98 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  14. Partout la jalousie est un monstre odieux, v.101 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  15. Et plus l'amour est cher qui lui donne naissance v.103 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  16. Le prince Dom Garcie est cher à mes désirs, v.113 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  17. Et dans ces murs forcés mettre ma destinée, v.119 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  18. C'est que son bras encore, sur un perfide sang v.133 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  19. C'est inutilement qu'il prétend Done Elvire : v.140 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  20. C'est au Prince, Madame, à se régler aux vôtres, v.144 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  21. C'est un soin qu'à ma bouche, il me vaut mieux commettre. v.148 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  22. Et ce qui pour mon âme est souvent un peu rude, v.160 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  23. C'est de voir Don Alvar ne prendre aucun souci. v.161 (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  24. A caché ses destins aux yeux de tout l'État, v.169 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  25. On investit Léon, et Don Sylve en personne v.187 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  26. Et par eux m'acquérir, si le Ciel m'est propice, v.207 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  27. C'est que pour être roi, le Ciel vous rend ce frère ; v.212 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  28. Leur chaleur indiscrète a d'un destin plus bas v.221 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  29. Mais ce n'est pas assez pour le prix qu'il espère v.235 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  30. Done Elvire n'est pas au bout de cet effort, v.237 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  31. Sans que vous le nommiez, n'est pas secret pour eux. v.242 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  32. C'est là son plus grand soin. v.253 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  33. Ah ! Madame, il est vrai, quelque effort que je fasse, v.263 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  34. Il vous est bien facile, hélas ! De m'y soustraire ; v.272 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  35. Oui, c'est vous qui pouvez par deux mots pleins de flamme, v.275 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  36. Prince, de vos soupçons la tyrannie est grande v.283 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  37. Et c'est à s'en dédire autoriser nos voeux, v.289 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  38. Cependant votre amour n'est pas encore content ; v.297 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  39. C'en est fait, je renonce à mes soupçons jaloux, v.309 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  40. L'arrêt qui les condamne, est un arrêt bien doux ; v.310 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  41. Guérissez-le ce mal, il n'est que dans l'esprit. v.342 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  42. Et c'est assez enfin que vous avoir pressé v.353 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  43. De voir de quelle main ce billet m'est tracé. v.354 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  44. Si c'est votre plaisir, que pour vous je le lise ; v.356 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  45. C'est pour vous obéir au moins, et je puis dire... v.359 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  46. C'est ce que vous voudrez, dépêchez-vous de lire. v.360 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  47. Il est de Done Ignès, à ce que je connais. v.361 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  48. Dans la haute vertu son âme est affermie. v.376 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  49. Et s'il est vrai pour moi, que votre amour soit grand, v.386 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  50. Croyez que désormais c'est toute mon envie, v.388 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  51. N'est pas ce qui me donne un grand étonnement ; v.391 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
  52. Il est fort naturel, et je l'approuve assez ; v.395 (Acte 2, scène 1, ?LISE)
  53. Mais ce qui me surprend, Don Lope, c'est d'entendre, v.396 (Acte 2, scène 1, ?LISE)
  54. Que votre âme les forme, et qu'il n'est en ces lieux, v.398 (Acte 2, scène 1, ?LISE)
  55. C'est une nouveauté qui n'appartient qu'à vous. v.403 (Acte 2, scène 1, ?LISE)
  56. C'est de flatter toujours le faible de leur coeur : v.419 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  57. C'est là le vrai secret d'être bien auprès d'eux, v.422 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  58. Mais il est des revers, qu'on doit appréhender. v.431 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
  59. C'est lors que plus il m'aime, et je vois sa raison v.458 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  60. Vois si de tes soupçons, l'apparence est solide, v.485 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  61. Ha ! Qu'est-ce que mon coeur, trop digne de pitié, v.490 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  62. Oui, mon sort par ces mots est assez éclairci, v.506 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  63. Et les sens imparfaits de cet écrit funeste, v.508 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  64. Pour s'expliquer à moi, n'ont pas besoin du reste. v.509 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  65. Depuis que le destin nous a conduits ici ? v.534 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  66. Non, ce n'est rien du tout de ce que vous pensez, v.538 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  67. Ô ciel ! Quel est ce mouvement, v.550 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  68. Ah ! Que ce coeur est double, et sait bien l'art de feindre ; v.557 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  69. Sans avoir vu le reste, il m'est assez facile v.560 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  70. L'innocence à rougir n'est point accoutumée. v.564 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  71. Il est vrai qu'en ces lieux on la voit opprimée, v.565 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  72. Pourquoi le démentir, puisqu'il est de ma main ? v.567 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  73. Encor est-ce beaucoup que de franchise pure, v.568 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  74. Vous demeuriez d'accord, que c'est votre écriture ; v.569 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  75. Non, c'est pour un amant, que ma main l'a formé, v.574 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  76. Si par un seul coup d'oeil, ou geste qui l'instruise, v.592 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  77. Je ne sais comme il est demeuré sur ma table ; v.597 (Acte 2, scène 6, ÉLISE)
  78. Et se jetant sur lui, la lettre contestée, v.604 (Acte 2, scène 6, ?LISE)
  79. En deux justes moitiés dans leurs mains est restée, v.605 (Acte 2, scène 6, ?LISE)
  80. Et qu'il n'est point pour moi d'assez cruel supplice. v.629 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  81. C'est pour le démentir, et cent fois me dédire v.632 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  82. Eût été plus blâmable à rester innocent. v.639 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  83. Un sort trop plein de gloire à nos yeux est fragile, v.656 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  84. Qu'il n'est rien sous les cieux qui puisse l'y forcer. v.671 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  85. Si mon crime est trop grand pour se voir excusé, v.683 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  86. S'il n'est point de pardon que je doive espérer, v.695 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  87. C'est l'unique faveur que demande ma flamme. v.704 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  88. Par l'aveu d'un pardon, n'est-ce pas se trahir, v.726 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  89. Ah ! C'en est trop, souffrez, adorable Princesse. v.728 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  90. Il n'est point de soupçons que je doive écouter ; v.735 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
  91. Mais quel est ce secret dont tu voulais m'instruire, v.752 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
  92. Une injure sans doute est bien dure à souffrir : v.771 (Acte 3, scène 1, ÉLISE)
  93. Mais que s'il n'en est point qui davantage irrite, v.772 (Acte 3, scène 1, ?LISE)
  94. Il n'en est point aussi qu'on pardonne si vite ; v.773 (Acte 3, scène 1, ?LISE)
  95. Il n'est point de retour qu'il faille qu'on espère. v.785 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  96. C'est assez contre lui que l'éclat d'un serment ; v.787 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  97. Et quoi qu'à mes destins la fortune prépare, v.796 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  98. En est-il un qui soit plus digne de courroux ? v.803 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  99. Et n'est-il pas coupable alors qu'il ne croit pas, v.810 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  100. Et qu'il est dangereux qu'un coeur qu'on a charmé, v.814 (Acte 3, scène 1, ÉLISE)
  101. C'est un scrupule enfin dont mon âme est blessée ; v.817 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  102. Je sais que mon abord, Madame, est surprenant, v.823 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  103. C'est un événement que vous n'attendiez pas. v.827 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  104. Le rigoureux destin d'être éloigné de vous ; v.831 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  105. Ce qui m'est un sujet d'éternelle torture, v.837 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  106. C'est de voir qu'à mon bras les rigueurs de mon sort, v.838 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  107. Mon sort à la Castille est assez redevable ; v.853 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  108. À vouloir asservir toute ma destinée; v.865 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  109. Ah ! Souffrez dans les maux, où mon destin m'expose, v.868 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  110. Acquérir de la gloire, où le vôtre n'est pas. v.871 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  111. Et c'est injustement qu'on se plaint d'un malheur, v.874 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  112. Ce secours d'un Rival m'est un cruel martyre ; v.876 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  113. Mais, hélas ! De mes maux, ce n'est pas là le pire, v.877 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  114. C'est de me voir par vous ce rival préféré. v.879 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  115. N'est que le pur effet du bonheur de vous plaire. v.885 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  116. Vous-même, dites-vous, s'il est de l'équité, v.906 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  117. Oui, Seigneur, c'est un crime, et les premières flammes, v.912 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  118. J'ai pour vous cette ardeur que peut prendre l'estime, v.916 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  119. Il n'est que trop présent à l'ingrat qui la quitte ; v.929 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  120. Mais, Madame, après tout mon coeur est-il coupable ; v.953 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  121. Et toujours notre coeur est en notre pouvoir ; v.963 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  122. Prince, vous avez tort, et sa visite est telle, v.1004 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  123. Ah ! C'en est trop que prendre sa querelle, v.1005 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  124. C'est au déguisement donner trop de crédit, v.1014 (Acte 3, scène 3, DON GARCIE)
  125. Si votre coeur sur moi s'est cru quelque pouvoir ; v.1023 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  126. Je ne vous dirai point si le comte est aimé, v.1026 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  127. Mais apprenez de moi qu'il est fort estimé, v.1027 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  128. Et que si des destins la fatale puissance, v.1032 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  129. Au moins est-il en moi de promettre à ses voeux, v.1034 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  130. C'est à quoi je m'engage, et je tiendrai parole. v.1037 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  131. S'est-elle à votre avis assez bien expliquée ? v.1041 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  132. S'il reste quelque jour encore à vous donner ; v.1043 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  133. Songez que votre bras, Comte, m'est nécessaire ; v.1045 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  134. Et pour vous y porter, c'est moi qui vous en prie. v.1049 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  135. Il vous est doux de voir un aveu plein de gloire, v.1052 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  136. Mais c'est à votre joie un surcroît sans égal, v.1054 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  137. Mais sachez qu'on n'est pas encore où l'on prétend. v.1059 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  138. Un désespoir va loin quand il est échappé, v.1062 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  139. Et tout est pardonnable à qui se voit trompé. v.1063 (Acte 3, scène 4, DON GARCIE)
  140. Cet obstacle n'est pas ce qui me met en peine, v.1068 (Acte 3, scène 4, DON SYLVE)
  141. On sait bien que le prince est dans un âge à suivre v.1100 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  142. Mais d'une telle erreur son âme est revenue, v.1112 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  143. Et Don Lope, qu'il chasse, est un visible effet v.1114 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  144. Ah ! C'est trop promptement qu'il croit mon innocence, v.1116 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
  145. Que mon impatience en ce moment est forte ! v.1144 (Acte 4, scène 2, DONA ELVIRE)
  146. Ô ! Destins, est-ce joie, ou douleur qu'on m'apporte ? v.1145 (Acte 4, scène 2, DONA ELVIRE)
  147. Il est proche d'ici : v.1147 (Acte 4, scène 3, PEDRE)
  148. Et laissez respirer ma triste destinée, v.1156 (Acte 4, scène 4, DONA IGNÈS)
  149. C'est elle qui m'arrache à tous mes fiers tyrans, v.1158 (Acte 4, scène 4, DONA IGN?S)
  150. C'est avec d'autres yeux que ne fait la princesse, v.1180 (Acte 4, scène 6, ÉLISE)
  151. Je le sais, mais, hélas ! Les destins inhumains, v.1194 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  152. Ce n'est pas que l'ingrate aux yeux de mon rival, v.1198 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  153. C'est une liberté qu'il faut qu'elle m'octroie ; v.1213 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  154. C'en est fait... Le destin... Je ne saurais parler. v.1234 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  155. J'en mourrai, Don Alvar, la chose est bien certaine. v.1237 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  156. Ah ! Tout est ruiné, v.1238 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  157. Ah ! Seigneur, la princesse est vertueuse au point. v.1242 (Acte 4, scène 7, DON ALVAR)
  158. Ah ! Sur ce que j'ai vu ne me contestez point. v.1243 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  159. Don Alvar : c'en est trop que soutenir sa gloire, v.1244 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  160. Mais il faut voir qui c'est, et de ma main punir... v.1254 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  161. Que toutes les horreurs, dont une âme est capable v.1260 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  162. Mais à ce que je vois, c'est un autre langage. v.1265 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  163. Oui, oui, c'en est un autre, et vous n'attendiez pas v.1266 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  164. Qu'un funeste hasard par la porte entr'ouverte, v.1268 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  165. Est-ce l'heureux amant sur ses pas revenu, v.1270 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  166. Et le masque est levé de votre trahison. v.1275 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  167. Et que toute âme est libre à nommer son vainqueur : v.1287 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  168. C'est une trahison, c'est une perfidie, v.1293 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  169. Hé bien, j'écoute, ô Ciel, quelle est ma patience ! v.1309 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  170. C'est que vous voyez bien... v.1312 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  171. J'admire mon destin, et jamais sous les Cieux, v.1314 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  172. Ne conserve pour moi nul sentiment d'estime, v.1321 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  173. Est celui qui s'en fait l'ennemi le plus grand. v.1331 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  174. Mais c'est peu des soupçons, il en fait des éclats, v.1334 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  175. Et ce n'est que fureur, qu'injure, et que menace ; v.1341 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  176. Et n'est-ce pas... ? v.1350 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  177. Il faut que de nous deux le destin s'accomplisse, v.1352 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  178. Cette soumission, cette marque d'estime, v.1364 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  179. Et si je puis un jour choisir ma destinée, v.1368 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  180. Et j'atteste du Ciel la puissance suprême v.1385 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  181. Que quoi que le destin puisse ordonner de nous, v.1386 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  182. Parce qu'on est surprise, et qu'on manque d'excuse, v.1400 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  183. Et c'est moi bien plutôt qui dois vous avertir, v.1422 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  184. Ah ! C'est trop en souffrir, et mon coeur irrité v.1426 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  185. Mais je vous apprendrai que c'est trop m'offenser. v.1431 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  186. Si la fureur dont votre âme est émue, v.1444 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  187. Sa mort est une adresse au besoin inventée v.1448 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  188. Est réduit à toute heure aux soins de se défendre. v.1457 (Acte 4, scène 9, DONA ELVIRE)
  189. Renoncer à la vie, est beaucoup moins fâcheux. v.1495 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  190. Non, Don Alvar, ma mort est nécessaire, v.1496 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  191. Il n'est soins, ni raisons qui m'en puissent distraire ; v.1497 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  192. C'est par son trop d'amour qu'il m'avait outragée. v.1505 (Acte 4, scène 9, DON GARCIE)
  193. Est venu lui porter la fâcheuse nouvelle, v.1525 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  194. On entend publier que c'est la récompense, v.1533 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  195. Et que c'est là qu'on doit, par un revers prospère, v.1540 (Acte 5, scène 1, ÉLISE)
  196. Que dom Sylve est l'époux qu'elle doit recevoir. v.1543 (Acte 5, scène 1, ?LISE)
  197. Est sans doute bien rude, v.1544 (Acte 5, scène 1, ÉLISE)
  198. Est encor cher au coeur qu'il a tant outragé ; v.1547 (Acte 5, scène 1, ?LISE)
  199. Sans lui laisser ma haine, il est assez à plaindre, v.1557 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  200. Mais quand par les destins il est exécuté, v.1562 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
  201. Ma colère est éteinte, et notre paix est faite. v.1581 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  202. Mais, enfin, vous savez comme nos destinées, v.1592 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  203. Et lorsque c'est en vain qu'on s'oppose à sa rage, v.1604 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  204. La soumission prompte est grandeur de courage, v.1605 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  205. C'est faire voir, Madame, une bonté trop rare, v.1612 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  206. Mon amour s'est rendu mille fois odieux, v.1622 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  207. Ce qui peut me rester dans mon malheur extrême, v.1632 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  208. C'est de chercher alors mon remède en moi-même, v.1633 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  209. Il n'est effort humain que pour vous conserver, v.1642 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  210. Mais ce n'est pas à moi, dont on hait la mémoire, v.1644 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  211. Madame, au désespoir où son destin l'expose v.1652 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  212. Que bien plus que l'amour l'amitié m'est sensible, v.1656 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  213. C'est de voir que du ciel le funeste courroux v.1658 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
  214. C'est un événement dont sans doute vos yeux v.1662 (Acte 5, scène 4, DONA IGNÈS)
  215. M'exposaient au destin de souffrir un volage, v.1665 (Acte 5, scène 4, DONA IGN?S)
  216. Quand pour m'ôter ce coeur il s'est servi de vous, v.1667 (Acte 5, scène 4, DONA IGN?S)
  217. Il donne à nos destins ces succès éclatants. v.1695 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  218. Et c'est à vos vertus faire un présent trop bas, v.1710 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  219. C'est un triste avantage, et l'amant généreux v.1714 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  220. Et pour l'objet qu'il aime est toujours trop zélé, v.1718 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  221. Ce n'est pas que ce coeur au mérite d'un autre v.1720 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  222. Dont mon nom est chargé par la rumeur publique. v.1733 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  223. C'est que, pour appuyer son illustre projet, v.1735 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  224. Et c'est par un des siens qu'il vient de m'en instruire ; v.1741 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  225. Mais dans le même instant un secret m'est appris, v.1742 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  226. Est un fameux effet de l'amitié sincère, v.1748 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  227. Madame, c'est de vous que j'ai raison d'attendre, v.1772 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  228. Ce que de son destin mon âme peut apprendre, v.1773 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  229. Si Done Ignès est morte ou respire le jour ; v.1779 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  230. Ah ! Madame, il m'est doux en ces perplexités v.1782 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  231. De voir ici briller vos célestes beautés, v.1783 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  232. Par un si haut mérite est assez excusé. v.1791 (Acte 5, scène 5, DONA IGNÈS)
  233. Et qu'il n'est repentir, ni suprême puissance v.1796 (Acte 5, scène 5, DONA IGN?S)
  234. Et mon dessein n'est pas de leur rien opposer, v.1807 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  235. C'est la moindre faveur qu'on peut je crois prétendre, v.1828 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  236. Ce n'est pas un spectacle où je doive courir ; v.1834 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  237. C'est dom Alphonse enfin, dont on a tant parlé, v.1842 (Acte 5, scène 6, DONA IGNÈS)
  238. La mort, la seule mort, est toute mon attente. v.1861 (Acte 5, scène 6, DON GARCIE)
  239. Et votre maladie est digne de pitié. v.1867 (Acte 5, scène 6, DONA ELVIRE)

LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Quoi, Cousine, personne ne t'est venu rendre visite ? (Acte 1, scène 1, URANIE)
  2. Cela m'étonne aussi ; car ce n'est guère notre coutume, et votre maison, Dieu merci, est le refuge ordinaire de tous les fainéants de la Cour. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  3. C'est que les beaux esprits, Cousine, aiment la solitude. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  4. Très humble servante au bel esprit ; vous savez que ce n'est pas là que je vise. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  5. Je l'aime aussi ; mais je l'aime choisie, et la quantité des sottes visites qu'il vous faut essuyer parmi les autres, est cause bien souvent que je prends plaisir d'être seule. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  6. La délicatesse est trop grande, de ne pouvoir souffrir que des gens triés. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  7. Et la complaisance est trop générale, de souffrir indifféremment toutes sortes de personnes. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  8. Ce langage est à la mode, et l'on le tourne en plaisanterie à la Cour. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  9. Et qu'un homme montre d'esprit lorsqu'il vient vous dire ; Madame, vous êtes dans la Place Royale, et tout le monde vous voit de trois lieues de Paris, car chacun vous voit de bon oeil ; à cause que Bonneuil est un village à trois lieues d'ici. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  10. Cela n'est-il pas bien galant et bien spirituel ; et ceux qui trouvent ces belles rencontres, n'ont-ils pas lieu de s'en glorifier ? (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  11. On ne dit pas cela aussi, comme une chose spirituelle, et la plupart de ceux qui affectent ce langage, savent bien eux-mêmes qu'il est ridicule. (Acte 1, scène 1, URANIE)
  12. Et qui est le sot qui l'a dit ? (Acte 1, scène 2, URANIE)
  13. Arrêtez, animal, et la laissez monter, puisque la sottise est faite. (Acte 1, scène 2, URANIE)
  14. Cousine, que cette visite m'embarrasse à l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 2, URANIE)
  15. Il est vrai que la Dame est un peu embarrassante de son naturel : j'ai toujours eu pour elle une furieuse aversion ; et, n'en déplaise à sa qualité, c'est la plus sotte bête qui se soit jamais mêlée de raisonner. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  16. L'épithète est un peu forte. (Acte 1, scène 2, URANIE)
  17. Est-ce qu'il y a une personne qui soit plus véritablement qu'elle, ce qu'on appelle Précieuse, à prendre le mot dans sa plus mauvaise signification ? (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  18. Il est vrai, elle se défend du nom, mais non pas de la chose : car enfin elle l'est depuis les pieds jusqu'à la tête, et la plus grande façonnière du monde. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  19. Vraiment c'est bien tard que... (Acte 1, scène 3, URANIE)
  20. Qu'est-ce donc ? (Acte 1, scène 3, URANIE)
  21. Quel est donc votre mal ? (Acte 1, scène 3, URANIE)
  22. Et dans le vrai de la chose, est-il un esprit si affamé de plaisanterie, qu'il puisse tâter des fadaises dont cette comédie est assaisonnée ? (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  23. Les enfants par l'oreille m'ont paru d'un goût détestable ; la tarte à la crème m'a affadi le coeur ; et j'ai pensé vomir au potage. (Acte 1, scène 3, CLIM?NE)
  24. Que tout cela est dit élégamment ! (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  25. C'est que vous ne voulez pas y en avoir vu, assurément : car enfin toutes ces ordures, Dieu merci, y sont à visage découvert. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  26. Hélas, est-il nécessaire de vous les marquer ? (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  27. L'honnêteté d'une femme n'est pas dans les grimaces. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  28. L'affectation en cette matière est pire qu'en toute autre ; et je ne vois rien de si ridicule, que cette délicatesse d'honneur, qui prend tout en mauvaise part ; donne un sens criminel aux plus innocentes paroles ; et s'offense de l'ombre des choses. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  29. Croyez-moi, celles qui font tant de façons n'en sont pas estimées plus femmes de bien. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  30. On est ravi de découvrir ce qu'il y peut avoir à redire ; et pour tomber dans l'exemple, il y avait l'autre jour des femmes à cette comédie, vis-à-vis de la loge où nous étions, qui par les mines qu'elles affectèrent durant toute la pièce ; leurs détournements de tête ; et leurs cachements de visage, firent dire de tous côtés cent sottises de leur conduite, que l'on n'aurait pas dites sans cela ; et quelqu'un même des laquais cria tout haut, qu'elles étaient plus chastes des oreilles que de tout le reste du corps. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  31. Il ne faut pas y vouloir voir ce qui n'y est pas. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  32. Quoi la pudeur n'est pas visiblement blessée par ce que dit Agnès dans l'endroit dont nous parlons ? (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  33. Elle ne dit pas un mot, qui de sois ne soit fort honnête ; et si vous voulez entendre dessous quelque autre chose, c'est vous qui faites l'ordure, et non pas elle ; puisqu'elle parle seulement d'un ruban qu'on lui a pris. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  34. Ruban, tant qu'il vous plaira ; mais ce, LE, où elle s'arrête, n'est pas mis pour des prunes. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  35. Il est vrai, ma cousine ; je suis pour Madame contre ce, LE. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  36. Ce, LE, est insolent au dernier point. (Acte 1, scène 3, ?LISE)
  37. Il a une obscénité qui n'est pas supportable. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  38. Mon_Dieu ; c'est une causeuse, qui ne dit pas ce qu'elle pense. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  39. On le voit bien, Madame, et que tout est naturel en vous. (Acte 1, scène 3, ÉLISE)
  40. Cela n'est pas bien de vouloir entrer malgré les gens. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
  41. Elle n'y est pas, vous dis-je. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
  42. Il est vrai, la voilà ; mais elle n'y est pas. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
  43. Qu'est-ce donc qu'il y a là ? (Acte 1, scène 4, URANIE)
  44. C'est votre laquais, Madame, qui fait le sot. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  45. Je vous prie, Monsieur, de ne pas croire ce qu'il dit : c'est un petit écervelé, qui vous a pris pour un autre. (Acte 1, scène 4, URANIE)
  46. Ma cousine vous est fort obligée de cette déférence. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  47. C'est peut-être que je paye l'intérêt de ma mauvaise mine : hay, hay, hay, hay. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  48. C'est la plus méchante chose du monde. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  49. Il est vrai que cela crie vengeance contre L'École des femmes, et que vous la condamnez avec justice. (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  50. Il ne s'est jamais fait, je pense, une si méchante comédie. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
  51. Car enfin, j'ai ouï condamner cette comédie à certaines gens, par les mêmes choses, que j'ai vu d'autres estimer le plus. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  52. Il est vrai, je la trouve détestable, morbleu ; détestable du dernier détestable ; ce qu'on appelle détestable. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  53. Et moi, mon cher Marquis, je trouve le jugement détestable. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  54. Quoi Chevalier, est-ce que tu prétends soutenir cette pièce ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  55. Parbleu, je la garantis détestable. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  56. La caution n'est pas bourgeoise. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  57. Mais, Marquis, par quelle raison, de grâce, cette comédie est-elle ce que tu dis ? (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  58. Pourquoi elle est détestable ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  59. Elle est détestable, parce qu'elle est détestable. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  60. L'autorité est belle, et te voilà bien appuyé. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  61. Apprends, Marquis, je te prie, et les autres aussi, que le bon sens n'a point de place déterminée à la comédie ; que la différence du demi-louis d'or, et de la pièce de quinze sols ne fait rien du tout au bon goût ; que debout et assis, on peut donner un mauvais jugement ; et qu'enfin, à le prendre en général, je me fierais assez à l'approbation du parterre, par la raison qu'entre ceux qui le composent, il y en a plusieurs qui sont capables de juger d'une pièce selon les règles, et que les autres en jugent par la bonne façon d'en juger, qui est de se laisser prendre aux choses, et de n'avoir ni prévention aveugle, ni complaisance affectée, ni délicatesse ridicule. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  62. J'enrage de voir de ces gens qui se traduisent en ridicules, malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours et parlent hardiment de toutes choses, sans s'y connaître ; qui dans une comédie se récrieront aux méchants endroits, et ne branleront pas à ceux qui sont bons ; qui voyant un tableau, ou écoutant un concert de musique, blâment de même, et louent tout à contre-sens, prennent par où ils peuvent les termes de l'Art qu'ils attrapent, et ne manquent jamais de les estropier, et de les mettre hors de place. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  63. Mon_Dieu Marquis ce n'est pas à toi que je parle. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  64. C'est à une douzaine de Messieurs qui déshonorent les gens de Cour par leurs manières extravagantes, et font croire parmi le peuple que nous nous ressemblons tous. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  65. C'est une chose qu'on ne peut pas nier. (Acte 1, scène 5, URANIE)
  66. Il est vrai ; notre ami est de ces gens-là, sans doute. (Acte 1, scène 5, URANIE)
  67. Toute approbation qui marche avant la sienne est un attentat sur ses lumières, dont il se venge hautement en prenant le contraire parti. (Acte 1, scène 5, URANIE)
  68. Et que direz-vous de la Marquise Araminte, qui la publie partout pour épouvantable, et dit qu'elle n'a pu jamais souffrir les ordures dont elle est pleine ? (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  69. Je dirai que cela est digne du caractère qu'elle a pris ; et qu'il y a des personnes, qui se rendent ridicules, pour vouloir avoir trop d'honneur. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  70. Je sais bien que ce n'est pas vous, au moins ; et que lorsque vous avez vu cette représentation. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  71. Il est vrai, mais j'ai changé d'avis, et Madame sait appuyer le sien, par des raisons si convaincantes, qu'elle m'a entraînée de son côté. (Acte 1, scène 5, ÉLISE)
  72. Je ne veux pas que ce soit pour l'amour de moi ; mais pour l'amour de la raison : car enfin cette pièce, à le bien prendre, est tout à fait indéfendable ; et je ne conçois pas... (Acte 1, scène 5, CLIMÈNE)
  73. C'est un grand charme que les louanges pour arrêter un auteur. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  74. Voilà qui est bien. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  75. Il s'est mis d'abord de votre côté, mais maintenant qu'il sait que Madame est à la tête du parti contraire, je pense que vous n'avez qu'à chercher un autre secours. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  76. N'est-elle pas en effet la plus belle du monde ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  77. Je vois bien que le bien que vous dites de cette pièce n'est que par honnêteté ; et que, dans le fond du coeur, vous êtes de l'avis de beaucoup de gens, qui la trouvent mauvaise. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  78. Avouez, ma foi, que c'est une méchante chose que cette comédie. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  79. Il est vrai qu'elle n'est pas approuvée par les connaisseurs. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  80. Il est vrai, le jugement de Monsieur Lysidas est quelque chose de considérable ; mais Monsieur Lysidas veut bien que je ne me rende pas pour cela. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  81. Fi que cela est de mauvaise grâce ! (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  82. Dieu me damne, Madame, elle est misérable depuis le commencement jusqu'à la fin. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  83. Cela est bientôt dit, Marquis ; il n'est rien plus aisé que de trancher ainsi, et je ne vois aucune chose, qui puisse être à couvert de la souveraineté de tes décisions. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  84. Rendez-vous, ou ne vous rendez pas, je sais fort bien que vous ne me persuaderez point de souffrir les immodesties de cette pièce ; non plus que les satires désobligeantes qu'on y voit contre les femmes. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  85. Ce sont miroirs publics où il ne faut jamais témoigner qu'on se voie ; et c'est se taxer hautement d'un défaut, que se scandaliser qu'on le reprenne. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  86. Assurément, Madame, on ne vous y cherchera point ; votre conduite est assez connue, et ce sont de ces sortes de choses qui ne sont contestées de personne. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  87. Ne voyez-vous pas que c'est un ridicule qu'il fait parler ? (Acte 1, scène 6, URANIE)
  88. Qu'il est des amours emportés aussi bien que des doucereux ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  89. Ce n'est pas ma coutume de rien blâmer, et je suis assez indulgent pour les ouvrages des autres. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  90. Je vous avoue que le coeur m'en saigne quelquefois, et cela est honteux pour la France. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  91. Il est vrai que le goût des gens est étrangement gâté là-dessus, et que le siècle s'encanaille furieusement. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  92. Celui-là est joli encore, s'encanaille. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  93. Est-ce vous qui l'avez inventé, Madame ? (Acte 1, scène 6, ?LISE)
  94. Ce n'est pas mon sentiment, pour moi. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  95. La tragédie, sans doute, est quelque chose de beau quand elle est bien touchée ; mais la Comédie a ses charmes, et je tiens que l'une n'est pas moins difficile à faire que l'autre. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  96. Car enfin, je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la Fortune, accuser les Destins et dire des injures aux Dieux, que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre des défauts de tout le monde. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  97. En un mot, dans les pièces sérieuses, il suffit, pour n'être point blâmé, de dire des choses qui soient de bon sens, et bien écrites : mais ce n'est pas assez dans les autres ; il y faut plaisanter ; et c'est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  98. Pour toi, Marquis, je ne m'en étonne pas ; c'est que tu n'y as point trouvé de Turlupinades. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  99. Je vois bien que vous voulez dire que la Cour ne se connaît pas à ces choses ; et c'est le refuge ordinaire de vous autres, Messieurs les auteurs, dans le mauvais succès de vos ouvrages, que d'accuser l'injustice du siècle, et le peu de lumière des courtisans. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  100. Sachez, s'il vous plaît, Monsieur Lysidas, que les courtisans ont d'aussi bons yeux que d'autres ; qu'on peut être habile avec un point de Venise, et des plumes, aussi bien qu'avec une perruque courte et un petit rabat uni ; que la grande épreuve de toutes vos comédies, c'est le jugement de la Cour ; que c'est son goût qu'il faut étudier pour trouver l'art de réussir ; qu'il n'y a point de lieu où les décisions soient si justes ; et sans mettre en ligne de compte tous les gens savants qui y sont, que du simple bons sens naturel et du commerce de tout le beau monde, on s'y fait une manière d'esprit, qui, sans comparaison, juge plus finement des choses, que tout le savoir enrouillé des pédants. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  101. Il est vrai que pour peu qu'on y demeure, il vous passe là tous les jours assez de choses devant les yeux, pour acquérir quelque habitude de les connaître, et surtout pour ce qui est de la bonne et mauvaise plaisanterie. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  102. Molière est bien heureux, Monsieur, d'avoir un protecteur aussi chaud que vous. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  103. Mais enfin, pour venir au fait, il est question de savoir si sa pièce est bonne, et je m'offre d'y montrer partout cent défauts visibles. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  104. C'est une étrange chose de vous autres Messieurs les poètes, que vous condamniez toujours les pièces où tout le monde court, et ne disiez jamais du bien que de celles où personne ne va. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  105. Vous montrez pour les unes une haine invincible, et pour les autres une tendresse qui n'est pas concevable. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  106. C'est qu'il est généreux de se ranger du côté des affligés. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  107. Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n'est pas de plaire, et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but n'a pas suivi un bon chemin. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  108. J'ai remarqué une chose de ces Messieurs-là ; c'est que ceux qui parlent le plus des règles, et qui les savent mieux que les autres, font des comédies que personne ne trouve belles. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  109. Et c'est ce qui marque, Madame, comme on doit s'arrêter peu à leurs disputes embarrassées. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  110. C'est justement comme un homme qui aurait trouvé une sauce excellente, et qui voudrait examiner si elle est bonne, sur les préceptes du Cuisinier français. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  111. Il est vrai ; et j'admire les raffinements de certaines gens, sur des choses que nous devons sentir par nous-mêmes. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  112. Enfin, Monsieur, toute votre raison, c'est que L'École des Femmes a plu ; et vous ne vous souciez point qu'elle soit dans les règles, pourvu... (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  113. Je dis bien que le grand art est de plaire, et que cette Comédie ayant plu à ceux pour qui elle est faite, je trouve que c'est assez pour elle, et qu'elle doit peu se soucier du reste. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  114. Ce sont termes de l'art dont il est permis de se servir. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  115. Voilà qui est spirituellement remarqué, et c'est prendre le fin des choses. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  116. Est-il rien de si peu spirituel, ou pour mieux dire, rien de si bas, que quelques mots où tout le monde rit, et surtout celui des enfants par l'oreille ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  117. La scène du valet et de la servante au dedans de la maison, n'est-elle pas d'une longueur ennuyeuse, et tout à fait impertinente ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  118. Cela est vrai. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  119. Arnolphe ne donne-t-il pas trop librement son argent à Horace ; et puisque c'est le personnage ridicule de la pièce, fallait-il lui faire faire l'action d'un honnête homme ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  120. Bon, la remarque est encore bonne. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  121. C'est bien dit. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  122. Premièrement, il n'est pas vrai de dire que toute la pièce n'est qu'en récits. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  123. Pour moi, je trouve que la beauté du sujet de L'École des Femmes, consiste dans cette confidence perpétuelle ; et ce qui me paraît assez plaisant, c'est qu'un homme qui a de l'esprit et qui est averti de tout par une innocente qui est sa maîtresse, et par un étourdi qui est son rival, ne puisse avec cela éviter ce qui lui arrive. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  124. Pour ce qui est des enfants par l'oreille, ils ne sont plaisants que par réflexion à Arnolphe ; et l'auteur n'a pas mis cela pour être de soi un bon mot : mais seulement pour une chose qui caractérise l'homme, et peint d'autant mieux son extravagance, puisqu'il rapporte une sottise triviale qu'a dite Agnès, comme la chose la plus belle du monde, et qui lui donne une joie inconcevable. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  125. C'est mal répondre. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  126. C'est ne rien dire. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  127. Quant à l'argent qu'il donne librement, outre que la lettre de son meilleur ami lui est une caution suffisante, il n'est pas incompatible qu'une personne soit ridicule en de certaines choses, et honnête homme en d'autres. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  128. Et pour la scène d'Alain et de Georgette dans le logis, que quelques-uns ont trouvée longue et froide, il est certain qu'elle n'est pas sans raison, et de même qu'Arnolphe se trouve attrapé pendant son voyage, par la pure innocence de sa maîtresse, il demeure au retour longtemps à sa porte par l'innocence de ses valets, afin qu'il soit partout puni par les choses qu'il a cru faire la sûreté de ses précautions. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  129. Pour le discours moral que vous appelez un sermon, il est certain que de vrais dévots qui l'ont ouï n'ont pas trouvé qu'il choquât ce que vous dites ; et sans doute que ces paroles d'Enfer et de chaudières bouillantes sont assez justifiées par l'extravagance d'Arnolphe et par l'innocence de celle à qui il parle. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  130. Et quant au transport amoureux du cinquième acte, qu'on accuse d'être trop outré et trop comique, je voudrais bien savoir si ce n'est pas faire la satire des amants, et si les honnêtes gens même, et les plus sérieux, en de pareilles occasions, ne font pas des choses ?... (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  131. Est-ce que dans la violence de la passion ?... (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  132. Il est vrai, Marquis. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  133. Pour moi, je souhaiterais que cela se fît, pourvu qu'on traitât l'affaire comme elle s'est passée. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)

LES AMANTS MAGNIFIQUES (1670)

  1. L'empire où nous vivons est fertile en trésors, v.42 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
  2. Mais le Neptune est constant. v.49 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
  3. C'est le moyen d'avoir Neptune favorable. v.51 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
  4. Il est attaché à ses pensées ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  5. Cette tête-là est plus embarrassée que la mienne ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  6. Votre visage est bien venu partout, et il n'a garde d'être de ces visages disgraciés, qui ne sont jamais bien reçus des regards souverains. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  7. Vous êtes également bien auprès des deux princesses ; et la mère et la fille vous font assez connaître l'estime qu'elles font de vous pour n'appréhender pas de fatiguer leurs yeux ; et ce n'est pas cette crainte, enfin, qui vous a retenu. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  8. Ouais, je ne sais d'où cela vient, mais il sent ici l'amour ; ce n'est pas moi. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  9. Par ma foi c'est vous. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  10. J'ai mes secrets aussi bien que notre astrologue, dont la princesse Aristione est entêtée ; et s'il a la science de lire dans les astres la fortune des hommes, j'ai celle de lire dans les yeux le nom des personnes qu'on aime. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  11. Est-il possible que ce même Sostrate qui n'a pas craint ni Brennus, ni tous les Gaulois et dont le bras a si glorieusement contribué à nous défaire de ce déluge de barbares qui ravageait la Grèce ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  12. Est-il possible, dis-je, qu'un homme si assuré dans la guerre soit si timide en amour, et que je le voie trembler à dire seulement qu'il aime ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  13. L'espérance est belle. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  14. Le respect bien souvent n'oblige pas tant que l'amour, et je me trompe fort, ou la jeune princesse a connu votre flamme, et n'y est pas insensible. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  15. Ma conjecture est fondée. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  16. Prince, je ne puis me lasser de le dire, il n'est point de spectacle au monde qui puisse le disputer en magnificence à celui que vous venez de nous donner. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  17. Cette fête a eu des ornements qui l'emportent sans doute sur tout ce que l'on saurait voir, et elle vient de produire à nos yeux quelque chose de si noble, de si grand et de si majestueux, que le Ciel même ne saurait aller au delà, et je puis dire assurément qu'il n'y a rien dans l'univers qui s'y puisse égaler. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  18. Sostrate est de ces gens, Madame, qui croient qu'il ne sied pas bien d'être curieux comme les autres, et il est beau d'affecter de ne pas courir où tout le monde court. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  19. C'est qu'il y a tant de choses à dire de vous, qu'on n'en saurait parler assez. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  20. Le moyen, ne dites-vous pas que l'ascendant est plus fort que tout ; et s'il est écrit dans les astres que je sois enclin à parler de vous, comment voulez-vous que je résiste à ma destinée ? (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  21. Avec tout le respect, Madame, que je vous dois, il y a une chose qui est fâcheuse dans votre Cour que tout le monde y prenne liberté de parler, et que le plus honnête homme y soit exposé aux railleries du premier méchant plaisant. (Acte 2, scène 2, ANAXARQUE)
  22. Vous en parlez fort à votre aise, et le métier de plaisant n'est pas comme celui d'astrologue. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  23. Bien mentir et bien plaisanter sont deux choses fort différentes, et il est bien plus facile de tromper les gens que de les faire rire. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  24. Qu'est-ce donc que cela veut dire ? (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  25. Ne savez-vous pas bien que l'astrologie est une affaire d'État, et qu'il ne faut point toucher à cette corde-là ? (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  26. est ma fille ? (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  27. Madame, elle s'est écartée, et je lui ai présenté une main qu'elle a refusé d'accepter. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
  28. Je sais qu'elle est toute soumise à vos volontés, et que ce n'est que de votre main seule qu'elle voudra prendre un époux. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  29. Aussi n'est-ce qu'à vous que je m'adresse pour l'obtenir, à vous plutôt qu'à elle que je rends tous mes soins et tous mes hommages. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  30. Prince, le compliment est d'un amant adroit, et vous avez entendu dire qu'il fallait cajoler les mères pour obtenir les filles ; mais ici, par malheur, tout cela devient inutile, et je me suis engagée à laisser le choix entier à l'inclination de ma fille. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  31. Quelque pouvoir que vous lui donniez pour ce choix, ce n'est point compliment, Madame, que ce que je vous dis. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  32. Je ne recherche la princesse Ériphile, que parce qu'elle est votre sang ; je la trouve charmante par tout ce qu'elle tient de vous, et c'est vous que j'adore en elle. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  33. Voilà qui est fort bien. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  34. Je souffre qu'on me loue de ma sincérité, qu'on dise que je suis une bonne princesse, que j'ai de la parole pour tout le monde, de la chaleur pour mes amis, et de l'estime pour le mérite et la vertu, je puis tâter de tout cela ; mais pour les douceurs de charmes et d'attraits, je suis bien aise qu'on ne m'en serve point, et quelque vérité qui s'y pût rencontrer, on doit faire quelque scrupule d'en goûter la louange, quand on est mère d'une fille comme la mienne. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  35. Madame, c'est vous qui voulez être mère malgré tout le monde, il n'est point d'yeux qui ne s'y opposent, et si vous le vouliez la princesse Ériphile ne serait que votre soeur. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
  36. Ce titre n'a rien qui me choque, puisque, de mon consentement, je me suis exposée à le recevoir, c'est un faible de notre sexe, dont grâce au Ciel, je suis exempte, et je ne m'embarrasse point de ces grandes disputes d'âge, sur quoi nous voyons tant de folles. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  37. Est-il possible que jusqu'ici vous n'ayez pu connaître où penche l'inclination d'Ériphile ? (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  38. C'est pour moi un mystère impénétrable. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
  39. Votre mérite, Sostrate, n'est point borné aux seuls emplois de la guerre, vous avez de l'esprit, de la conduite, de l'adresse, et ma fille fait cas de vous. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  40. C'est trop de modestie, et vous vous acquitterez toujours bien de toutes les choses dont on vous chargera. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  41. Vous pouvez croire que je prends part à l'estime que la Princesse vous témoigne. (Acte 2, scène 3, IPHICRATE)
  42. Clitidas se ressouvient bien qu'il est de mes amis : je lui recommande toujours de prendre mes intérêts auprès de sa maîtresse, contre ceux de mon rival. (Acte 2, scène 4, IPHICRATE)
  43. Laissez-moi faire : il y a bien de la comparaison de lui à vous, et c'est un prince bien bâti pour vous le disputer. (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
  44. Qu'aux personnes comme nous qui sommes toujours accablées de tant de gens, un peu de solitude est parfois agréable, et qu'après mille impertinents entretiens, il est doux de s'entretenir avec ses pensées ! (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
  45. Ce sont des personnes, qui par leurs pas, leurs gestes, et leurs mouvements expriment aux yeux toutes choses, et on appelle cela pantomimes. (Acte 2, scène 5, CLÉONICE)
  46. Aussi est-ce à vous seule qu'on voit avoir recours toutes les muses nécessitantes ; vous êtes la grande protectrice du mérite incommodé, et tout ce qu'il y a de vertueux indigents au monde va débarquer chez nous. (Acte 2, scène 5, ERIPHILE)
  47. Voilà qui est admirable ! (Acte 4, scène 1, ERIPHILE)
  48. D'où vient qu'il n'est pas venu à la promenade ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  49. En vérité c'est un homme qui me revient, un homme fait comme je veux que les hommes soient faits : ne prenant point des manières bruyantes et des tons de voix assommants ; sage et posé en toutes choses ; ne parlant jamais que bien à propos ; point prompt à décider ; point du tout exagérateur incommode ; et quelques beaux vers que nos poètes lui aient récités, je ne lui ai jamais ouï dire voilà qui est plus beau que tout ce qu'a jamais fait Homère. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  50. Enfin, c'est un homme pour qui je me sens de l'inclination, et si j'étais princesse, il ne serait pas malheureux. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  51. C'est un homme d'un grand mérite assurément, mais de quoi t'a-t-il parlé ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  52. Quelle témérité est la sienne ! (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  53. C'est un extravagant que je ne verrai de ma vie. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  54. Ce n'est pas vous, Madame, dont il est amoureux. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  55. Ce n'est pas moi ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  56. Non, Madame, il vous respecte trop pour cela, et est trop sage pour y penser. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  57. Votre colère m'a obligé à prendre ce détour, et pour vous dire la vérité, c'est vous qu'il aime éperdument. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  58. J'ai tiré de son coeur par surprise un secret qu'il veut cacher à tout le monde et avec lequel il est, dit-il, résolu de mourir. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  59. Il a été au désespoir du vol subtil que je lui en ai fait, et bien loin de me charger de vous le découvrir, il m'a conjuré, avec toutes les instantes prières qu'on saurait faire, de ne vous en rien révéler, et c'est trahison contre lui que ce que je viens de vous dire. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  60. Tant mieux, c'est par son seul respect qu'il peut me plaire ; et s'il était si hardi que de me déclarer son amour, il perdrait pour jamais, et ma présence, et mon estime. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
  61. Cela est fait, Madame, il ne faut pas être courtisan indiscret. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  62. Croyez-vous que je ne vous estime pas assez pour vous ouvrir mon coeur, et vous donner toutes les lumières que vous pourrez désirer de moi sur le sujet de ces deux Princes ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  63. C'est une chose, Madame, dont vous ne serez point importunée par moi, et je ne saurais me résoudre à presser une princesse qui sait trop ce qu'elle a à faire. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  64. Mais c'est ce que la Princesse ma mère attend de vous. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  65. N'ont-ils pu découvrir, vos yeux, ce dont tout le monde est en peine, et ne vous ont-ils point donné quelques petites lumières du penchant de mon coeur ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  66. Vous voyez les soins qu'on me rend, l'empressement qu'on me témoigne : quel est celui de ces deux Princes que vous croyez que je regarde d'un oeil plus doux ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  67. Quel est celui, dites-moi, que vous souhaiteriez que j'épousasse ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  68. Cela est obligeant, et vous êtes de mes amis. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  69. Mais je veux que vous me disiez pour qui des deux vous vous sentez plus d'inclination, quel est celui que vous mettez le plus au rang de vos amis. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
  70. Entrons vite dans le bois, et voyons ce qui nous y attend ; ce lieu est le plus beau du monde, prenons vite nos places. (Acte 4, scène 5, ARISTIONE)
  71. Ce n'est que d'amour qu'on y chante. v.57 (Acte 5, scène 1, LA NYMPHE DE TEMPÉ)
  72. Eh ! Le moyen, hélas ! Quand le mal est trop fort ? v.71 (Acte 5, scène 2, TIRCIS)
  73. C'est trop, c'est trop céder. v.76 (Acte 5, scène 2, LYCASTE,MENANDRE)
  74. C'est trop, c'est trop souffrir. v.76 (Acte 5, scène 2, TIRCIS)
  75. Il n'est point de bergère v.79 (Acte 5, scène 2, LYCASTE)
  76. Il est dans les affaires v.84 (Acte 5, scène 2, MENANDRE)
  77. C'est Caliste qui repose. v.133 (Acte 5, scène 4, TIRCIS)
  78. C'est par trop vous défendre v.151 (Acte 5, scène 4, LYCASTE, MÉNANDRE)
  79. C'est trop, c'est trop de rigueur, v.156 (Acte 5, scène 4, CALISTE)
  80. Et pour ce langoureux ton coeur s'est adouci ? v.168 (Acte 5, scène 5, DEUXIEME SATYRE)
  81. Le destin le veut ainsi, v.169 (Acte 5, scène 5, CALISTE)
  82. Mais ce n'est pas notre goût, v.173 (Acte 5, scène 5, PREMIER SATYRE)
  83. Il faut toujours s'écrier voilà qui est admirable, il ne se peut rien de plus beau, cela passe tout ce qu'on a jamais vu. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  84. C'est donner de trop grandes paroles, Madame, à de petites bagatelles. (Acte 6, scène 1, TIMOCLES)
  85. J'en ai, Madame, tout le ressentiment qu'il est possible. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  86. L'inclination, Madame, est fort sujette à se tromper, et des yeux désintéressés sont beaucoup plus capables de faire un juste choix. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  87. J'estime tant Sostrate que, soit que vous vouliez vous servir de lui pour expliquer vos sentiments, ou soit que vous vous en remettiez absolument à sa conduite ; je fais, dis-je, tant d'estime de sa vertu et de son jugement, que je consens de tout mon coeur, à la proposition que vous me faites. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  88. C'est-à-dire, Madame, qu'il nous faut faire notre cour à Sostrate ? (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  89. Peut-être cet ami me fait-il tous les jours confidence de son martyre ; qu'il se plaint à moi tous les jours des rigueurs de sa destinée, et regarde l'hymen de la Princesse, ainsi que l'arrêt redoutable qui le doit pousser au tombeau ; et si cela était, Seigneur, serait-il raisonnable que ce fût de ma main qu'il reçût le coup de sa mort ? (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  90. En est-il un meilleur, Madame, pour terminer les choses au contentement de tout le monde, que les lumières que le Ciel peut donner sur ce mariage ? (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  91. Mais, Seigneur Anaxarque, voyez-vous si clair dans les destinées, que vous ne vous trompiez jamais, et ces prospérités, et cette gloire que vous dites que le Ciel nous promet, qui en sera caution, je vous prie ? (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  92. Mais comme il est impossible que je les épouse tous deux, il faut donc qu'on trouve écrit dans le Ciel, non seulement ce qui doit arriver, mais aussi ce qui ne doit pas arriver. (Acte 6, scène 1, ERIPHILE)
  93. Madame, je ne dis point de mal de l'astrologie, l'astrologie est une belle chose, et le Seigneur Anaxarque est un grand homme. (Acte 6, scène 1, CLITIDAS)
  94. La vérité de l'astrologie est une chose incontestable, et il n'y a personne qui puisse disputer contre la certitude de ses prédictions. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  95. Je suis assez incrédule pour quantité de choses, mais pour ce qui est de l'astrologie, il n'y a rien de plus sûr et de plus constant, que le succès des horoscopes qu'elle tire. (Acte 6, scène 1, TIMOCLES)
  96. Il est vrai. (Acte 6, scène 1, CLITIDAS)
  97. Peut-on contester sur cette matière les incidents célèbres, dont les histoires nous font foi ? (Acte 6, scène 1, TIMOCLES)
  98. Le moyen de contester ce qui est moulé. (Acte 6, scène 1, CLITIDAS)
  99. Sostrate n'en dit mot, quel est son sentiment là-dessus ? (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  100. Il n'est rien de plus agréable, Madame, que toutes les grandes promesses de ces connaissances sublimes. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  101. Tout cela est charmant, sans doute, et il y a des gens qui n'ont aucune peine à en comprendre la possibilité, cela leur est le plus aisé du monde à concevoir ; mais pour moi, je vous avoue que mon esprit grossier a quelque peine à le comprendre, et à le croire, et j'ai toujours trouvé cela trop beau pour être véritable. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  102. Toutes ces belles raisons de sympathie, de force magnétique et de vertu occulte, sont si subtiles et délicates, qu'elles échappent à mon sens matériel, et sans parler du reste, jamais il n'a été en ma puissance de concevoir comme on trouve écrit dans le ciel jusqu'aux plus petites particularités de la fortune du moindre homme. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  103. Comme mon sens est si grossier qu'il n'a pu rien comprendre, mes yeux aussi sont si malheureux qu'ils n'ont jamais rien vu. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  104. Est-ce que Madame, Sostrate, n'a pas de l'esprit et du sens ? (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  105. Seigneur, la question est un peu violente, l'esprit de la Princesse n'est pas une règle pour le mien, et son intelligence peut l'élever à des lumières où mon sens ne peut pas atteindre. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  106. Vous avez des bontés pour moi, Madame, dont je ne puis assez me louer ; mais je ne les mettrai point à l'épreuve sur le sujet dont vous me parlez, et tout ce que je leur demande, c'est de ne point presser un mariage où je ne me sens pas encore bien résolue. (Acte 8, scène 1, ERIPHILE)
  107. Mais quel bruit est-ce que j'entends : ah ! (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  108. Ma fille, quel spectacle s'offre à nos yeux, quelque Divinité descend ici, et c'est la Déesse Vénus qui semble nous vouloir parler. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  109. Attendons que sa fille soit séparée d'elle, c'est un esprit que je redoute, et qui n'est pas de trempe à se laisser mener, ainsi que celui de sa mère. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  110. Enfin, mon Fils, comme nous venons de voir par cette ouverture, le stratagème a réussi, notre Vénus a fait des merveilles ; et l'admirable ingénieur qui s'est employé à cet artifice, a si bien disposé tout, a coupé avec tant d'adresse le plancher de cette grotte, si bien caché ses fils de fer et tous ses ressorts, si bien ajusté ses lumières, et habillé ses personnages, qu'il y a peu de gens qui n'y eussent été trompés. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  111. Et comme la Princesse Aristione est fort superstitieuse, il ne faut point douter qu'elle ne donne à pleine tête dans cette tromperie. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  112. Je vais prendre mon temps pour affermir dans son erreur l'esprit de la Princesse, pour la mieux prévenir encore par le rapport que je lui ferai voir adroitement des paroles de Vénus, avec les prédictions des figures célestes, que je lui dis que j'ai jetées. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  113. Va-t'en tenir la main au reste de l'ouvrage, préparer nos six hommes à se bien cacher dans leur barque derrière le rocher ; à posément attendre le temps que la Princesse Aristione vient tous les soirs se promener seule sur le rivage, à se jeter bien à propos sur elle, ainsi que des corsaires, et donner lieu au Prince Iphicrate de lui apporter ce secours, qui sur les paroles du Ciel doit mettre entre ses mains la Princesse Ériphile. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  114. Ce prince est averti par moi, et sur la foi de ma prédiction, il doit se tenir dans ce petit bois qui borde le rivage. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  115. Quelle est ma destinée, et qu'ai-je fait aux Dieux pour mériter les soins qu'ils veulent prendre de moi ? (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  116. Ce n'est pas, Sostrate, que le mérite seul n'ait à mes yeux tout le prix qu'il doit avoir, et que dans mon coeur je ne préfère les vertus qui sont en vous à tous les titres magnifiques, dont les autres sont revêtus. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  117. Ce n'est pas même que la Princesse ma Mère ne m'ait assez laissé la disposition de mes voeux, et je ne doute point, je vous l'avoue, que mes prières n'eussent pu tourner son consentement du côté que j'aurais voulu ; mais il est des états, Sostrate, où il n'est pas honnête de vouloir tout ce qu'on peut faire. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  118. Il y a des chagrins à se mettre au-dessus de toutes choses, et les bruits fâcheux de la renommée vous font trop acheter le plaisir que l'on trouve à contenter son inclination ; c'est à quoi, Sostrate, je ne me serais jamais résolue, et j'ai cru faire assez de fuir l'engagement dont j'étais sollicitée. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  119. Soyez sûr, Sostrate, que c'est avec toutes les répugnances du monde que je m'abandonne à cet hyménée, et que si j'avais pu être maîtresse de moi, ou j'aurais été à vous, ou je n'aurais été à personne. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  120. Madame, c'en est trop pour un malheureux, je ne m'étais pas préparé à mourir avec tant de gloire, et je cesse dans ce moment, de me plaindre des destinées. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  121. Oui, Madame, dès que j'ai osé vous aimer, c'est vous, Madame, qui voulez bien que je me serve de ce mot téméraire, dès que j'ai, dis-je, osé vous aimer, j'ai condamné d'abord l'orgueil de mes désirs, je me suis fait moi-même la destinée que je devais attendre. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  122. Allez, Sostrate, sortez d'ici : ce n'est pas aimer mon repos, que de me demander que je me souvienne de vous. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  123. Ce n'est pas un petit avantage que d'être le premier à porter une nouvelle. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  124. Madame, je vous annonce que le Ciel vient de vous donner l'époux qu'il vous destinait. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  125. Ne me tiens point dans l'inquiétude : qu'est-ce que tu viens m'annoncer ? (Acte 10, scène 1, ERIPHILE)
  126. C'est une bagatelle de Sostrate, Madame, que je vous dirai une autre fois, quand vous ne serez point embarrassée. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  127. Dis-moi vite ce que c'est. (Acte 10, scène 1, ERIPHILE)
  128. J'ai donc à vous dire, Madame, que la Princesse votre mère passait presque seule dans la forêt, par ces petites routes qui sont si agréables, lorsqu'un sanglier hideux, (ces vilains sangliers-là font toujours du désordre, et l'on devrait les bannir des forêts bien policées) ; lors, dis-je, qu'un sanglier hideux, poussé je crois, par des chasseurs est venu traverser la route où nous étions. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  129. Le sanglier mal morigéné, s'est impertinemment détourné contre nous ; nous étions là deux, ou trois misérables qui avons pâli de frayeur, chacun gagnait son arbre, et la Princesse sans défense demeurait exposée à la furie de la bête, lorsque Sostrate a paru, comme si les Dieux l'eussent envoyé. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  130. Si mon récit vous ennuie, Madame, je remettrai le reste à une autre fois. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  131. C'est promptement, de vrai, que j'achèverai, car un peu de poltronnerie m'a empêché de voir tout le détail de ce combat ; et tout ce que je puis vous dire, c'est que retournant sur la place, nous avons vu le sanglier mort, tout vautré dans son sang, et la Princesse pleine de joie, nommant Sostrate son libérateur, et l'époux digne et fortuné que les Dieux lui marquaient pour vous. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
  132. N'est-ce point ici quelque songe, tout plein de gloire dont les Dieux me veuillent flatter, et quelque réveil malheureux ne me replongera-t-il point dans la bassesse de ma fortune ? (Acte 10, scène 2, SOSTRATE)
  133. Madame, je viens vous dire qu'Anaxarque a jusqu'ici abusé, l'un et l'autre Prince, par l'espérance de ce ch[oi]x qu'ils poursuivent depuis longtemps, et qu'au bruit qui s'est répandu de votre aventure, ils ont fait éclater tous deux leur ressentiment contre lui, jusque-là, que de paroles en paroles, les choses se sont échauffées, et il en a reçu quelques blessures dont on ne sait pas bien ce qui arrivera. (Acte 10, scène 3, CLÉONICE)
  134. Oui, Madame, il importe, c'est quelque consolation de se voir préférer un homme qui vous est égal, et votre aveuglement est une chose épouvantable. (Acte 10, scène 4, IPHICRATE)
  135. Prince, je ne veux pas me brouiller avec une personne qui m'a fait tant de grâce, que de me dire des douceurs ; et je vous prie, avec toute l'honnêteté qu'il m'est possible, de donner à votre chagrin un fondement plus raisonnable ; de vous souvenir, s'il vous plaît, que Sostrate est revêtu d'un mérite, qui s'est fait connaître à toute la Grèce, et que le rang où le ciel l'élève aujourd'hui va remplir toute la distance qui était entre lui et vous. (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)
  136. Il n'est rien qui résiste. v.254 (Acte 11, scène 1, UNE-GRECQUE-2)
  137. Il n'est rien ici-bas v.255 (Acte 11, scène 1, AUTRE-GRECQUE-1)
  138. Toute la terre est triste v.257 (Acte 11, scène 1, AUTRE-GRECQUE-2)
  139. S'en éloigner pourtant n'est pas ce que l'on veut, v.285 (Acte 11, scène 1, APOLLON)

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AMPHITRYON (1668)

  1. Il est certain secours que de vous on désire : v.2 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  2. Ah, ah, C'est vous, seigneur Mercure ; v.5 (Prologue, scène 1, NUIT)
  3. Il est de certains mots, dont l'usage rabaisse v.15 (Prologue, scène 1, NUIT)
  4. Il est bon qu'aux hommes on laisse. v.18 (Prologue, scène 1, NUIT)
  5. Mais de moi ce n'est pas de même ; v.23 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  6. Et je ne puis vouloir, dans mon destin fatal, v.24 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  7. Ce n'est pas la seule sottise, v.41 (Prologue, scène 1, NUIT)
  8. Est-ce qu'on s'en lasse moins ? v.46 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  9. C'est Jupiter, comme je vous l'ai dit, v.49 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  10. L'état des mariés à ses feux est propice : v.66 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  11. S'est avisé d'avoir recours. v.70 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  12. Et ce n'est pas partout un bon moyen de plaire v.74 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  13. Et c'est agir en Dieu qui n'est pas bête. v.79 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  14. Il n'est point à mon gré de plus sotte méthode, v.84 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  15. Et ce n'est plus alors Jupiter qui paraît[.] v.92 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  16. Que peut-il souhaiter ? Et qu'est-ce que je puis. v.111 (Prologue, scène 1, NUIT)
  17. Un tel emploi n'est bassesse, v.126 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  18. Tout ce qu'on fait est toujours bel et bon ; v.129 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  19. De marcher à l'heure qu'il est ! v.158 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  20. Notre sort est beaucoup plus rude v.168 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  21. N'importe, parlons-en et d'estoc et de taille, v.196 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  22. Et cette lanterne est Alcmène, v.203 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  23. Madame ? Ce m'est trop d'honneur, v.212 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  24. Et mon destin doit faire envie. v.213 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  25. Mais quel est l'état o[ù] la guerre l'a mis ? v.222 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  26. Peste ? Où prend mon esprit toutes ces gentillesses ? v.226 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  27. Que font les révoltés ? Dis-moi, quel est leur sort ? v.227 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  28. Madame, est de ce côté v.239 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  29. C'est une ville, en vérité, v.240 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  30. La rivière est comme là. v.242 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  31. Et je pense que ce n'est rien. v.266 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  32. C'est fait de moi, chétive créature. v.283 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  33. Qui donc est ce coquin qui prend tant de licence, v.289 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  34. Quel diable d'homme est-ce ci ? v.298 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  35. Il est seul comme moi, je suis fort, j'ai bon maître, v.307 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  36. Quel est ton sort, dis-moi ? v.310 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  37. Ah, ah, c'est tout de bon ! v.325 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  38. Non, ce n'est que pour rire, v.325 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  39. Tout cela n'est encore rien, v.333 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  40. Fort bien, Amphitryon n'en est-il pas le maître ? v.347 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  41. Ton nom est... ? v.351 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  42. Pourquoi, de quelle rage est ton âme saisie ? v.353 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  43. Tu m'oses soutenir que Sosie est ton nom ? v.358 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  44. Et qu'il n'est pas en moi de pouvoir dire non, v.361 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  45. C'est ainsi que mon bras... v.369 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  46. Et ce n'est pas en user bien ; v.372 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  47. C'est pure fanfaronnerie v.373 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  48. Battre un homme à jeu sûr n'est pas d'une belle âme, v.376 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  49. Et le coeur est digne de blâme, v.377 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  50. C'est d'être Sosie battu. v.382 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  51. La dispute est par trop inégale entre nous. v.387 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  52. Il est vrai, jusqu'ici j'ai cru la chose claire : v.393 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  53. C'est moi qui suis Sosie, et tout Thèbes l'avoue, v.396 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  54. Que son bonheur est extrême, v.402 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  55. Être ce que je suis, est-il en ta puissance ? v.426 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  56. Rêvé-je ? Est-ce que je sommeille, v.430 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  57. Ah ! Tout cela n'est que trop véritable, v.446 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  58. Est à moi, hormis les coups. v.453 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  59. C'est moi qu'Amphitryon députe vers Alcmène, v.454 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  60. C'est moi qui suis Sosie, enfin de certitude ; v.459 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  61. Et dans l'étonnement dont mon âme est saisie, v.470 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  62. Faisons-lui quelque question, v.474 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  63. Qu'est-ce qu'Amphitryon obtient pour son partage ? v.477 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  64. À qui destine-t-il un si riche présent ? v.480 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  65. Mais où, pour l'apporter est-il à présent ? v.482 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  66. Près de moi, par la force, il est déjà Sosie : v.486 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  67. Par cette question, il faut que je l'étonne ; v.494 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  68. C'est de quoi le confondre, et nous allons le voir. v.495 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  69. Et le plus court pour moi c'est d'entrer là-dedans. v.520 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  70. Ah ! Qu'est-ce ci Grands dieux ! Il frappe un ton plus fort ; v.522 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  71. Qu'il est à propos de cacher. v.533 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  72. C'est une douce chose, après une victoire, v.552 (Acte 1, scène 3, ALCMÈNE)
  73. Un triste coup, hélas ! Est bientôt arrivé : v.555 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  74. Du coup dont on est menacée ? v.560 (Acte 1, scène 3, ALCM?NE)
  75. Et c'est, je vous l'avoue, une chose charmante, v.567 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  76. C'est de ce nom pourtant, que l'ardeur qui me brûle, v.577 (Acte 1, scène 3, ALCMÈNE)
  77. Quelle en est la délicatesse. v.584 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  78. La douceur est empoisonnée. v.601 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  79. Dans le scrupule enfin, dont il est combattu, v.602 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  80. Ce discours est plus raisonnable, v.612 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  81. Est loin de toutes ces tendresses ! v.625 (Acte 1, scène 3, CLEANTHIS)
  82. Quoi ? C'est ainsi que l'on me quitte ? v.630 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  83. Il est certain âge où tout passe, v.649 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  84. La douceur d'une femme est tout ce qui me charme, v.666 (Acte 1, scène 4, MERCURE)
  85. Et réponds, mot pour mot, à chaque question. v.705 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  86. Bon, c'est assez, laissez-moi faire : v.715 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  87. Pestant fort contre vous dans ce fâcheux martyre, v.719 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  88. Passons. Sur les chemins, que t'est-il arrivé ? v.724 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  89. On m'est venu troubler et mettre en peine. v.735 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  90. Non, monsieur, c'est la vérité pure. v.740 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  91. Ce moi, plutôt que moi, s'est au logis trouvé : v.741 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  92. Est-ce songe ? Est-ce ivrognerie ? v.746 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  93. Non, c'est la chose comme elle est, v.749 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  94. L'un est à la maison, et l'autre est avec vous. v.756 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  95. Est-il quelque ombre d'apparence. v.770 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  96. C'est un fait à n'y rien connaître, v.773 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  97. Des pieds jusqu'à la tête, il est comme moi fait ; v.783 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  98. C'est un drôle qui fait des rages. v.806 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  99. Ce moi, qui s'est de force emparé de la porte. v.812 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  100. Au moi poltron s'est fait connaître : v.817 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  101. Ce moi, qui s'est montré mon maître ; v.819 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  102. C'est trop me fatiguer l'esprit. v.836 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  103. Certes, c'est en ce jour, v.857 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  104. En ces occasions n'est guère le langage v.860 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  105. Est-ce que du retour, que j'ai précipité, v.898 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  106. Est-ce qu'une vapeur, par sa malignité, v.904 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  107. Est un peu, ce me semble, étrange. v.911 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  108. C'est ce qu'on peut donner pour change, v.912 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  109. Sur le sujet dont il est question, v.920 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  110. Il n'est guère de jeu que trop loin on ne mène. v.921 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  111. Est-ce donc que par là, vous voulez essayer, v.924 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  112. Est-ce donc que par cette feinte v.926 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  113. Amphitryon, c'est trop pousser l'amusement ; v.930 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  114. Ciel ! Un pareil débat s'est-il pu voir encore ! v.938 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  115. Monsieur, son esprit est tourné. v.941 (Acte 2, scène 2, SOSIE)
  116. Et que je vous ai destiné. v.959 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  117. Assurément. Il n'est pas difficile v.960 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  118. Monsieur, la feinte est inutile[.] v.963 (Acte 2, scène 2, SOSIE)
  119. Le cachet est entier. v.964 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  120. Est-ce une vision ? v.964 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  121. Ma foi la place est vide, v.969 (Acte 2, scène 2, SOSIE)
  122. Quelle est cette aventure ! Et qu'en puis-je augurer, v.974 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  123. Non ; mais à ce retour, daignez s'il est possible, v.986 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  124. Me conter ce qui s'est passé. v.987 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  125. L'histoire n'est pas longue. À vous je m'avançai, v.996 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  126. Que du butin conquis vous m'aviez destiné, v.1002 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  127. De mille questions, qui pouvaient nous toucher v.1017 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  128. Assurément, quelle est cette demande ? v.1020 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  129. Ah ! C'est ici le coup le plus cruel de tous ! v.1021 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  130. Et c'est un désespoir qui de tout rend capable. v.1037 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  131. Et l'imposture est effroyable ; v.1039 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  132. C'est trop me pousser là-dessus ; v.1040 (Acte 2, scène 2, ALCM?NE)
  133. C'est bien à quoi sans doute il faut vous préparer. v.1049 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  134. C'est le moins qu'on doit voir, et les choses peut-être, v.1050 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  135. Le déshonneur est sûr, mon malheur m'est visible, v.1052 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  136. Mais le détail encore ne m'en est pas sensible ; v.1054 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  137. Sur ce retour qui m'est faussement imputé. v.1059 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  138. C'est ici, pour mon maître, un coup assez touchant ; v.1071 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  139. Et son aventure est cruelle. v.1072 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  140. La chose quelquefois est fâcheuse à connaître, v.1077 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  141. La faiblesse humaine est d'avoir v.1083 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  142. Est-il possible ? v.1135 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  143. Traître, il n'est que trop assuré, v.1136 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  144. C'est de tous les affronts, l'affront le plus sensible ; v.1137 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  145. Dont, avec ton discours, mon âme s'est remise. v.1155 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  146. Quelle est cette frayeur ? Et sachons donc pourquoi ? v.1158 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  147. Les médecins disent quand on est ivre, v.1159 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  148. Il n'est ni vin, ni temps qui puisse être fatal, v.1176 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  149. Ton excuse n'est point une excuse de mise : v.1182 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  150. Alcmène est là-haut n'est-ce pas ? v.1201 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  151. Ce vous est une attente vaine, v.1227 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  152. Et dont l'approche est redoutable ; v.1236 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  153. C'est un supplice qui m'accable ; v.1239 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  154. Et n'est-ce pas pour mettre à bout une âme [?] v.1250 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  155. Est-ce là cet amour si tendre, v.1254 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  156. Non, non, ce ne l'est pas ; et vos lâches injures v.1256 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  157. Il n'est plus, cet amour tendre, et passionné ; v.1258 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  158. C'est en sa place un courroux inflexible ; v.1261 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  159. Autant qu'il est d'accord de vous avoir aimé : v.1265 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  160. Et c'est haïr autant qu'il est possible. v.1266 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  161. Ah ! C'est cela dont je suis offensée ; v.1271 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  162. À ce dont on n'est pas le maître. v.1288 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  163. Ah ! C'est un coup trop cruel en lui-même ; v.1294 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
  164. Cette action, sans doute, est un crime odieux, v.1297 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  165. C'est l'époux, qu'il vous faut regarder en coupable, v.1304 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  166. Et de vous offenser, son coeur n'est point capable, v.1306 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  167. Mais l'époux est sorti de ce respect soumis, v.1312 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  168. À son dur procédé l'époux s'est fait connaître, v.1314 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  169. Et par le droit d'hymen, il s'est cru tout permis ; v.1315 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  170. Oui, c'est lui, qui sans doute, est criminel vers vous ; v.1316 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  171. Haïssez, détestez l'époux, v.1318 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  172. Ce détour ridicule est en vain pris par vous, v.1330 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  173. C'est avec droit que mon abord vous chasse, v.1347 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  174. Il n'est aucune horreur, que mon forfait ne passe, v.1352 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  175. C'est un crime à blesser les hommes, et les Dieux ; v.1354 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  176. Qu'aimant, comme je fais, vos célestes appas, v.1371 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  177. S'il n'est point de pardon que je doive espérer ; v.1379 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  178. C'est tout ce que j'attends pour faveur souveraine. v.1389 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  179. N'est-ce pas dire qu'on pardonne ? v.1418 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
  180. Voir dans les doux transports dont mon âme est charmée, v.1422 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  181. C'est pour ton nez, vraiment, cela se fait ainsi. v.1431 (Acte 2, scène 7, CLEANTHIS)
  182. Il n'est point de destin plus cruel, que je sache, v.1440 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  183. Je réponds d'un geste de tête ; v.1454 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  184. Ah ! Qu'on est peu flatté de louange, d'honneur, v.1456 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  185. Moins j'en puis débrouiller le funeste chaos. v.1464 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  186. Le vol des diamants n'est pas ce qui m'étonne : v.1465 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  187. Est ce qui fait ici mon cruel embarras. v.1468 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  188. Mais il est hors de sens, que sous ces apparences, v.1471 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  189. Et voir si ce n'est point une vaine chimère, v.1484 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  190. Cela n'est pas d'un Dieu bien plein de charité ; v.1493 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  191. Mais aussi n'est-ce pas ce dont je m'inquiète, v.1494 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  192. Est-ce un mal répandu ? Sosie, holà, Sosie. v.1504 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  193. Hé bien ! Sosie : oui, c'est mon nom ; v.1505 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  194. Hé bien ! Qu'est-ce ? M'as-tu tout parcouru par ordre ? v.1521 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  195. Ce que c'est qu'un valet qui s'attaque à son maître. v.1533 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  196. Dis-nous un peu. Quel est le cabaret honnête, v.1538 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  197. Comment Amphitryon est là dedans ? v.1549 (Acte 3, scène 2, AMPHITRYON)
  198. Est auprès de la belle Alcmène, v.1551 (Acte 3, scène 2, MERCURE)
  199. C'est de vous amener ces messieurs que voici. v.1571 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
  200. Qu'est-ce donc ? Qu'avez-vous ? v.1574 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
  201. Lorsque l'on pend quelqu'un on lui dit pourquoi c'est. v.1579 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
  202. Qu'est-ce ? v.1587 (Acte 3, scène 4, POLIDAS)
  203. Des mots où tout à l'heure il s'est émancipé. v.1589 (Acte 3, scène 4, AMPHITRYON)
  204. Il est vrai qu'il nous vient de faire ce message ; v.1594 (Acte 3, scène 4, NAUCRATES)
  205. Ciel ! Quel est ce prodige ! v.1616 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  206. Hélas ! Je n'en puis plus ; l'aventure est à bout : v.1619 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  207. Ma destinée est éclaircie, v.1620 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  208. Plus je trouve qu'en tout, l'un à l'autre est semblable. v.1623 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  209. L'autre est un imposteur digne de châtiment. v.1625 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  210. C'est trop être éludés par un fourbe exécrable, v.1628 (Acte 3, scène 5, AMPHITRYON)
  211. Tout beau l'emportement est fort peu nécessaire ; v.1632 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  212. Oui, c'est un enchanteur, qui porte un caractère, v.1635 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  213. Mon maître est homme de courage ; v.1639 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  214. Notre parti n'est point douteux, v.1659 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  215. Et c'est un coup trop hasardeux, v.1662 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
  216. C'est un mauvais moyen d'éclaircir ce mystère ; v.1676 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  217. L'un de nous est Amphitryon ; v.1678 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  218. C'est à moi de finir cette confusion ; v.1680 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  219. C'est aux yeux des Thébains que je veux avec vous, v.1685 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  220. Et la chose sans doute est assez d'importance, v.1687 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  221. C'est à quoi mon amour envers elle m'engage ; v.1693 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  222. Est l'Amphitryon où l'on dîne. v.1703 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
  223. C'est un nom que tous deux nous pouvons à la fois, v.1757 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  224. Non, c'est assez d'un seul, et je suis obstiné, v.1766 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  225. Non, un frère incommode, et n'est pas de mon goût, v.1770 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  226. Point de quartier : immuable est la loi. v.1778 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  227. Non, ce n'est pas moi que j'entends ; v.1785 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  228. Il n'est rien de plus certain. v.1798 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  229. C'est donc un perroquet que le beau temps réveille. v.1799 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  230. Pour être mis dehors, est une maudite heure : v.1803 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  231. Ah ! De tous les côtés, mortelle est ma douleur ! v.1813 (Acte 3, scène 7, AMPHITRYON)
  232. Si cette ressemblance est telle que l'on dit, v.1816 (Acte 3, scène 7, POSICLES)
  233. Et c'est un procédé dont j'ai l'âme blessée ; v.1827 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  234. Pour des hommes d'honneur n'est point un coup à faire : v.1833 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)
  235. La rigueur d'un pareil destin, v.1856 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  236. N'est-il pas mieux, de voir s'il vient personne ? v.1860 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  237. Quelle est la peur que je t'inspire ? v.1862 (Acte 3, scène 8, AMPHITRYON)
  238. Que c'est le grand maître des Dieux ; v.1869 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  239. Ta fureur s'est par trop acharnée après moi : v.1885 (Acte 3, scène 9, SOSIE)
  240. Regarde, Amphitryon, quel est ton imposteur ; v.1888 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  241. Et c'est assez, je crois, pour remettre ton coeur v.1891 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  242. Et c'est moi, dans cette aventure, v.1901 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  243. Alcmène est toute à toi, quelque soin qu'on emploie ; v.1903 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  244. De voir que pour lui plaire il n'est point d'autre voie, v.1905 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  245. C'est un crime que d'en douter, v.1922 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  246. Sont des arrêts des destinées. v.1924 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  247. C'est un mauvais embarquement : v.1929 (Acte 3, scène 10, SOSIE)
  248. Et sa bonté sans doute est pour nous sans seconde : v.1933 (Acte 3, scène 10, SOSIE)
  249. Le meilleur est de ne rien dire. v.1941 (Acte 3, scène 10, SOSIE)

LE MALADE IMAGINAIRE (1682)

  1. Ce n'est qu'un mot, un mot, un seul mot que je veux. v.15 (Acte 1, scène 1, TIRCIS, DORILAS)
  2. Vos voeux sont exaucés, LOUIS est de retour, v.26 (Acte 1, scène 2, FLORE)
  3. Qu'elle est grande ! Qu'elle est belle ! v.33 (Acte 1, scène 2, TOUS)
  4. Qu'elle est grande ! Qu'elle est belle ! v.38 (Acte 1, scène 2, TOUS)
  5. Si Dorilas est vainqueur. v.59 (Acte 1, scène 3, DAPHNÉ)
  6. Il n'est rien d'assez solide ; v.68 (Acte 1, scène 3, TIRCIS)
  7. Ce que Louis est à nos yeux. v.86 (Acte 1, scène 5, TIRCIS)
  8. C'est donner trop d'essor au feu qui vous inspire, v.99 (Acte 1, scène 7, PAN)
  9. C'est monter vers les Cieux sur des ailes de cire, v.100 (Acte 1, scène 7, PAN)
  10. Il n'est point d'assez docte voix, v.103 (Acte 1, scène 7, PAN)
  11. Le silence est le langage v.105 (Acte 1, scène 7, PAN)
  12. Ha ! Que d'un doux succès notre audace est suivie. v.120 (Acte 1, scène 8, TIRCIS, DORILAS)
  13. LOUIS est le plus grand des rois. v.128 (Acte 1, scène 8, TOUS)
  14. Ce qui me plaît, de Monsieur Fleurant, mon apothicaire, c'est que ses parties sont toujours fort civiles. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  15. Oui, mais Monsieur Fleurant, ce n'est pas tout que d'être civil, il faut être aussi raisonnable, et ne pas écorcher les malades. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  16. Vous ne me les avez mis dans les autres parties qu'à vingt sols, et vingt sols en langage d'apothicaire, c'est-à-dire dix sols ; les voilà, dix sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  17. Monsieur Fleurant, c'est se moquer, il faut vivre avec les malades. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  18. Est-il possible qu'on laisse comme cela un pauvre malade tout seul ! (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  19. Drelin, drelin, drelin ; voilà qui est pitoyable ! (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  20. Si vous avez le plaisir de quereller, il faut bien que de mon côté, j'aie le plaisir de pleurer ; chacun le sien ce n'est pas trop. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  21. Ma foi je ne me mêle point de ces affaires-là, c'est à Monsieur Fleurant à y mettre le nez, puisqu'il en a le profit. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  22. Taisez-vous, ignorante, ce n'est pas à vous à contrôler les ordonnances de la médecine. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  23. Je m'en doute assez, de notre jeune amant ; car c'est sur lui depuis six jours que roulent tous nos entretiens ; et vous n'êtes point bien si vous n'en parlez à toute heure. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  24. Vous ne m'en donnez pas le temps, et vous avez des soins là-dessus, qu'il est difficile de prévenir. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  25. Et voudrais-tu que je fusse insensible aux tendres protestations de cette passion ardente qu'il témoigne pour moi ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  26. Dis-moi un peu, ne trouves-tu pas comme moi, quelque chose du Ciel, quelque effet du destin, dans l'aventure inopinée de notre connaissance ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  27. Ne trouves-tu pas que cette action d'embrasser ma défense sans me connaître, est tout à fait d'un honnête homme ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  28. Ne trouves-tu pas, Toinette, qu'il est bien fait de sa personne ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  29. Cela est sûr. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  30. Il est vrai. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  31. Et qu'il n'est rien de plus fâcheux, que la contrainte où l'on me tient, qui bouche tout commerce aux doux empressements de cette mutuelle ardeur que le Ciel nous inspire ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  32. En tout cas, vous en serez bientôt éclaircie ; et la résolution où il vous écrivit hier, qu'il était de vous faire demander en mariage, est une prompte voie à vous faire connaître s'il vous dit vrai, ou non. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  33. Qu'est-ce que cela ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  34. Cela est plaisant, oui, ce mot de mariage. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  35. Je suis bien aise d'avoir une fille si obéissante, la chose est donc conclue, et je vous ai promise. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  36. C'est à moi, mon père, de suivre aveuglément toutes vos volontés. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  37. Elle ne voulait point consentir à ce mariage, mais je l'ai emporté, et ma parole est donnée. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  38. Puisque votre consentement m'autorise à vous pouvoir ouvrir mon coeur, je ne feindrai point de vous dire, que le hasard nous a fait connaître il y a six jours, et que la demande qu'on vous a faite, est un effet de l'inclination, que dès cette première vue nous avons prise l'un pour l'autre. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  39. Ils ne m'ont pas dit cela, mais j'en suis bien aise, et c'est tant mieux que les choses soient de la sorte. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  40. Ils disent que c'est un grand jeune garçon bien fait. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  41. C'est ce que je ne sais pas. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  42. Est-ce qu'il ne te l'a pas dit ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  43. Est-ce que Monsieur Purgon le connaît ? (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  44. La belle demande ; il faut bien qu'il le connaisse, puisque c'est son neveu. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  45. Hé bien, c'est le neveu de Monsieur Purgon, qui est le fils de son beau-frère le médecin, Monsieur Diafoirus ; et ce fils s'appelle Thomas Diafoirus, et non pas Cléante ; et nous avons conclu ce mariage-là ce matin, Monsieur Purgon, Monsieur Fleurant et moi, et demain, ce gendre prétendu doit m'être amené par son père. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  46. Qu'est-ce ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  47. C'est, mon Père, que je connais que vous avez parlé d'une personne, et que j'ai entendu une autre. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  48. Est-ce que nous ne pouvons pas raisonner ensemble sans nous emporter ? (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  49. Quelle est votre raison, s'il vous plaît, pour un tel mariage ? (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  50. Ma raison est que, me voyant infirme, et malade comme je suis, je veux me faire un gendre? et des alliés médecins, afin de m'appuyer de bons secours contre ma maladie, d'avoir dans ma famille les sources des remèdes qui me sont nécessaires, et d'être à même des consultations, et des ordonnances. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  51. Est-ce que vous êtes malade ? (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  52. Oui, vous êtes fort malade, j'en demeure d'accord, et plus malade que vous ne pensez ; voilà qui est fait. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  53. Mais votre fille doit épouser un mari pour elle ; et, n'étant point malade, il n'est pas nécessaire de lui donner un médecin. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  54. C'est pour moi que je lui donne ce médecin ; et une fille de bon naturel doit être ravie d'épouser ce qui est utile à la santé de son père. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  55. Quel est-il ce conseil ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  56. La raison, c'est que votre fille n'y consentira point. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  57. J'en ai affaire, moi, outre que le parti est plus avantageux qu'on ne pense, Monsieur Diafoirus n'a que ce fils-là pour tout héritier ; et de plus, Monsieur Purgon, qui n'a ni femme, ni enfants, lui donne tout son bien, en faveur de ce mariage ; et Monsieur Purgon est un homme qui a huit mille bonnes livres de rente. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  58. Monsieur, tout cela est bel et bon ; mais j'en reviens toujours là. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  59. Je vous conseille entre nous de lui choisir un autre mari, et elle n'est point faite pour être Madame Diafoirus. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  60. Ouais, voici qui est plaisant. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  61. est-ce donc que nous sommes ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  62. Et quelle audace est-ce là à une coquine de servante, de parler de la sorte devant son maître ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  63. Quand un maître ne songe pas à ce qu'il fait, une servante bien sensée est en droit de le redresser. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  64. Il est de mon devoir de m'opposer aux choses qui vous peuvent déshonorer. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  65. Qu'est-ce que c'est donc qu'il y a, mon petit fils ? (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  66. Votre coquine de Toinette est devenue plus insolente que jamais. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  67. C'est une impertinente. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  68. Vous savez, mon coeur, ce qui en est. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  69. Elle est la cause de toute la bile que je fais. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  70. On est contraint parfois de souffrir leurs mauvaises qualités? à cause des bonnes. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  71. Celle-ci est adroite, soigneuse, diligente, et surtout fidèle ; et vous savez qu'il faut maintenant de grandes précautions pour les gens que l'on prend. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
  72. Pourquoi donc est-ce que vous mettez mon mari en colère ? (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  73. Mamour, vous la croyez ; c'est une scélérate. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  74. Qu'est-ce que c'est donc ? (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  75. Pour tâcher de reconnaître l'amour que vous me portez, je veux, mon coeur, comme je vous ai dit, faire mon testament. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  76. Mon ami, ne parlons point de cela, je vous prie, je ne saurais souffrir cette pensée ; et le seul mot de testament me fait tressaillir de douleur. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  77. Mon ami, quand on aime bien un mari, on n'est guère en état de songer à tout cela. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  78. Ma femme m'a dit, Monsieur, que vous étiez fort honnête homme, et tout à fait de ses amis ; et je l'ai chargée de vous parler pour un testament que je veux faire. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  79. Elle m'a, Monsieur, expliqué vos intentions, et le dessein où vous êtes pour elle ; et j'ai à vous dire là-dessus que vous ne sauriez rien donner à votre femme par votre testament. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  80. Si vous étiez en pays de Droit écrit, cela se pourrait faire ; mais à Paris, et dans les pays coutumiers, au moins dans la plupart, c'est ce qui ne se peut, et la disposition serait nulle. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  81. Tout l'avantage qu'homme et femme conjoints par mariage se peuvent faire l'un à l'autre, c'est un don mutuel entre-vifs ; encore faut-il qu'il n'y ait enfants, soit des deux conjoints, ou de l'un d'eux, lors du décès du premier mourant. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  82. Voilà une coutume bien impertinente, qu'un mari ne puisse rien laisser à une femme dont il est aimé tendrement, et qui prend de lui tant de soin. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  83. Ce n'est point à des avocats qu'il faut aller, car ils sont d'ordinaire sévères là-dessus, et s'imaginent que c'est un grand crime, que de disposer en fraude de la loi. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  84. Il y a d'autres personnes à consulter, qui sont bien plus accommodantes ; qui ont des expédients pour passer doucement par-dessus la loi, et rendre juste ce qui n'est pas permis ; qui savent aplanir les difficultés d'une affaire, et trouver des moyens d'éluder la coutume par quelque avantage indirect. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  85. Vous pouvez choisir doucement un ami intime de votre femme, auquel vous donnerez en bonne forme par votre testament tout ce que vous pouvez ; et cet ami ensuite lui rendra tout. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  86. S'il vient faute de vous, mon fils, je ne veux plus rester au monde. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  87. Monsieur, vous ne savez pas ce que c'est qu'un mari, qu'on aime tendrement. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  88. Tout le regret que j'aurai, si je meurs, mamie, c'est de n'avoir point un enfant de vous. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  89. Il faut faire mon testament, mamour, de la façon que Monsieur dit ; mais, par précaution, je veux vous mettre entre les vingt mille francs en or, que j'ai dans le lambris de mon alcôve, et deux billets payables au porteur, qui me sont dûs, l'un par Monsieur Damon, et l'autre par Monsieur Gérante. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  90. Voulez-vous que nous procédions au testament ? (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  91. Les voilà avec un notaire, et j'ai ouï parler de testament. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
  92. Votre belle-mère ne s'endort point, et c'est sans doute quelque conspiration contre vos intérêts, où elle pousse votre père. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
  93. Pour aujourd'hui il est trop tard ; mais demain du grand matin, je l'enverrai quérir, et il sera ravi de... (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
  94. Cela n'est pas le mieux du monde à un homme de mon âge : mais qu'y faire ? (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  95. On n'est pas sage quand on veut, et les vieilles cervelles se démontent comme les jeunes. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  96. C'est moi qui veux chanter. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  97. Est-ce pour rire ? (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  98. Peste des violons ! (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  99. La musique est accoutumée à ne point faire ce qu'on veut. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  100. Qui diable est cela ? (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  101. Est-ce que c'est la mode de parler en musique ? (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  102. Mon nom est, va te faire pendre. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  103. Ma foi il n'est que de jouer d'adresse en ce monde. (Acte 4, scène 2, POLICHINELLE)
  104. Ah traître, ah fripon, c'est donc vous, v.203 (Acte 4, scène 3, ARCHERS)
  105. Messieurs, c'est que j'étais ivre. v.207 (Acte 4, scène 3, POLICHINELLE)
  106. N'est-il rien, Messieurs, qui soit capable d'attendrir vos âmes ? (Acte 4, scène 3, POLICHINELLE)
  107. Il est aisé de nous toucher, v.214 (Acte 4, scène 3, ARCHERS)
  108. Si c'est une nécessité, et qu'il faille en passer par là, je choisis les croquignoles. (Acte 4, scène 3, POLICHINELLE)
  109. Allons, c'est à recommencer. v.225 (Acte 4, scène 4, ARCHERS)
  110. Soit, puisque le bâton est pour vous plus charmant, v.226 (Acte 4, scène 4, ARCHERS)
  111. Ah, ah, c'est vous ? (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
  112. Savoir ma destinée ; parler à l'aimable Angélique ; consulter les sentiments de son coeur ; et lui demander ses résolutions sur ce mariage fatal, dont on m'a averti. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
  113. Oui, mais on ne parle pas comme cela de but en blanc à Angélique ; il faut des mystères ; et l'on vous a dit l'étroite garde où elle est retenue. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
  114. Monsieur Purgon m'a dit de me promener le matin dans ma chambre douze allées, et douze venues ; mais j'ai oublié à lui demander si c'est en long, ou en large. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  115. Qu'est-ce que tu dis ? (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  116. Cela est faux, Monsieur se porte toujours mal. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  117. Il ne s'est jamais si mal porté. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  118. Cela est vrai. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  119. Il s'est vu obligé d'aller à la campagne pour quelques jours ; et comme son ami intime, il m'envoie à sa place pour lui continuer ses leçons, de peur qu'en les interrompant elle ne vînt à oublier ce qu'elle sait déjà. (Acte 3, scène 2, CLÉANTE)
  120. Allez-vous-en voir, vous, si ma femme est habillée. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  121. Venez, ma fille : votre maître de musique est allé aux champs, et voilà une personne qu'il envoie à sa place pour vous montrer. (Acte 3, scène 3, ARGAN)
  122. Qu'est-ce ? (Acte 3, scène 3, ARGAN)
  123. C'est... (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
  124. C'est, mon père, une aventure surprenante qui se rencontre ici. (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
  125. J'ai songé cette nuit que j'étais dans le plus grand embarras du monde, et qu'une personne faite tout comme Monsieur s'est présentée à moi, à qui j'ai demandé secours, et qui m'est venue tirer de la peine où j'étais ; et ma surprise a été grande de voir inopinément, en arrivant ici, ce que j'ai eu dans l'idée toute la nuit. (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
  126. Ce n'est pas être malheureux que d'occuper votre pensée, soit en dormant, soit en veillant ; et mon bonheur serait grand sans doute, si vous étiez dans quelque peine, dont vous me jugeassiez digne de vous tirer ; et il n'y a rien que je ne fisse pour... (Acte 3, scène 3, CLÉANTE)
  127. C'est que je marie ma fille, et voilà qu'on lui amène son prétendu mari, qu'elle n'a point encore vu. (Acte 3, scène 4, ARGAN)
  128. C'est m'honorer beaucoup, Monsieur, de vouloir que je sois témoin d'une entrevue si agréable. (Acte 3, scène 4, CLÉANTE)
  129. C'est le fils d'un habile médecin, et le mariage se fera dans quatre jours. (Acte 3, scène 4, ARGAN)
  130. Ce que c'est qu'un pauvre malade. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  131. Qu'il est tout à votre service. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  132. N'est-ce pas par le père qu'il convient commencer ? (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  133. Ce que je tiens de lui est un ouvrage de son corps ; mais ce que je tiens de vous est un ouvrage de votre volonté ; et d'autant plus que les facultés spirituelles, sont au-dessus des corporelles, d'autant plus je vous dois, et d'autant plus je tiens précieuse cette future filiation, dont je viens aujourd'hui vous rendre par avance les très humbles et très respectueux hommages. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  134. Madame, c'est avec justice, que le Ciel vous a concédé le nom de belle-mère, puisque l'on... (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  135. Ce n'est pas ma femme, c'est ma fille à qui vous parlez. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  136. Où donc est-elle ? (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  137. Voilà ce que c'est que d'étudier, on apprend à dire de belles choses. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  138. Que Monsieur fait merveilles, et que s'il est aussi bon médecin, qu'il est bon orateur, il y aura plaisir à être de ses malades. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  139. Monsieur, ce n'est pas parce que je suis son père, mais je puis dire que j'ai sujet d'être content de lui, et que tous ceux qui le voient en parlent comme d'un garçon qui n'a point de méchanceté. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  140. Il n'a jamais eu l'imagination bien vive, ni ce feu d'esprit qu'on remarque dans quelques-uns, mais c'est par là que j'ai toujours bien auguré de sa judiciaire, qualité requise pour l'exercice de notre art. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  141. On grave sur le marbre bien plus malaisément que sur le sable ; mais les choses y sont conservées bien plus longtemps, et cette lenteur à comprendre, cette pesanteur d'imagination, est la marque d'un bon jugement à venir. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  142. Enfin, à force de battre le fer, il en est venu glorieusement à avoir ses licences ; et je puis dire sans vanité que depuis deux ans qu'il est sur les bancs, il n'y a point de candidat qui ait fait plus de bruit que lui dans toutes les disputes de notre École. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  143. Il s'y est rendu redoutable, et il ne s'y passe point d'acte où il n'aille argumenter à outrance pour la proposition contraire. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  144. Il est ferme dans la dispute, fort comme un turc sur ses principes ; ne démord jamais de son opinion, et poursuit un raisonnement jusque dans les derniers recoins de la logique. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  145. Mais sur toute chose, ce qui me plaît en lui, et en quoi il suit mon exemple, c'est qu'il s'attache aveuglément aux opinions de nos anciens, et que jamais il n'a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des prétendues découvertes de notre siècle, touchant la circulation du sang, et autres opinions de même farine. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  146. Monsieur, c'est pour moi un meuble inutile, et je ne me connais pas à ces choses-là. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  147. Donnez, donnez, elle est toujours bonne à prendre pour l'image, cela servira à parer notre chambre. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  148. Il y en a qui donnent la comédie à leurs maîtresses, mais donner une dissection est quelque chose de plus galant. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  149. Au reste, pour ce qui est des qualités requises, pour le mariage et la propagation, je vous assure que, selon les règles de nos docteurs, il est tel qu'on le peut souhaiter. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  150. Qu'il possède en un degré louable la vertu prolifique et qu'il est du tempérament qu'il faut pour engendrer et procréer des enfants bien conditionnés. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  151. N'est-ce pas votre intention, Monsieur, de le pousser à la Cour, et d'y ménager pour lui une charge de médecin ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  152. Le public est commode. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  153. Mais ce qu'il y a de fâcheux auprès des grands, c'est que quand ils viennent à être malades, ils veulent absolument que leurs médecins les guérissent. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  154. Cela est plaisant, et ils sont bien impertinents de vouloir que vous autres Messieurs vous les guérissiez ; vous n'êtes point auprès d'eux pour cela ; vous n'y êtes que pour recevoir vos pensions, et leur ordonner des remèdes, c'est à eux à guérir s'ils peuvent. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  155. Cela est vrai. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  156. On n'est obligé qu'à traiter les gens dans les formes. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  157. J'attendais vos ordres, Monsieur, et il m'est venu en pensée, pour divertir la compagnie, de chanter avec Mademoiselle, une scène d'un petit opéra qu'on a fait depuis peu. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  158. Ne vous défendez point, s'il vous plaît, et me laissez vous faire comprendre ce que c'est que la scène que nous devons chanter. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  159. C'est proprement ici un petit opéra impromptu, et vous n'allez entendre chanter que de la prose cadencée, ou des manières de vers libres, tels que la passion, et la nécessité peuvent faire trouver à deux personnes, qui disent les choses d'eux-mêmes, et parlent sur-le-champ. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  160. Belle Philis, c'est trop, c'est trop souffrir, v.232 (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  161. Apprenez-moi ma destinée, v.234 (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  162. dit-il en lui-même, est-on capable d'outrager une personne si aimable ? (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  163. Il prend soin de les arrêter, ces larmes, qu'il trouve si belles ; et l'aimable Bergère prend soin en même temps de le remercier de son léger service, mais d'une manière si charmante, si tendre, et si passionnée, que le Berger n'y peut résister, et chaque mot, chaque regard, est un trait plein de flamme, dont son coeur se sent pénétré. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  164. Est-il, disait-il, quelque chose qui puisse mériter les aimables paroles d'un tel remerciement ? (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  165. Tout le spectacle passe sans qu'il y donne aucune attention ; mais il se plaint qu'il est trop court, parce qu'en finissant il le sépare de son adorable Bergère ; et de cette première vue, de ce premier moment il emporte chez lui tout ce qu'un amour de plusieurs années peut avoir de plus violent. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  166. Le voilà aussitôt à sentir tous les maux de l'absence, et il est tourmenté de ne plus voir ce qu'il a si peu vu. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  167. Il ne peut souffrir l'effroyable idée de voir tout ce qu'il aime entre les bras d'un autre, et son amour au désespoir lui fait trouver moyen de s'introduire dans la maison de sa Bergère pour apprendre ses sentiments, et savoir d'elle la destinée à laquelle il doit se résoudre. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  168. Il le voit triomphant, ce rival ridicule auprès de l'aimable Bergère, ainsi qu'auprès d'une conquête qui lui est assurée, et cette vue le remplit d'une colère, dont il a peine à se rendre le maître. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  169. C'est vous en dire assez. v.239 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  170. M'est un cruel supplice. v.262 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  171. Cette comédie-là est de fort mauvais exemple. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  172. Le berger Tircis est un impertinent, et la bergère Philis une impudente, de parler de la sorte devant son père. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  173. Est-ce que vous ne savez pas, Monsieur, qu'on a trouvé depuis peu l'invention d'écrire les paroles avec les notes mêmes ? (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  174. Madame, c'est avec justice que le Ciel vous a concédé le nom de belle-mère, puisque l'on voit sur votre visage... (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  175. Qu'est-ce que cela veut dire ? (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  176. Quant à moi, Mademoiselle, elle est déjà toute née en moi, et je n'ai pas besoin d'attendre davantage. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  177. Si vous êtes si prompt, Monsieur, il n'en est pas de même de moi, et je vous avoue que votre mérite n'a pas encore fait assez d'impression dans mon âme. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  178. Le mariage est une chaîne; où l'on ne doit jamais soumettre un coeur par force ; et si Monsieur est honnête homme, il ne doit point vouloir accepter une personne, qui serait à lui par contrainte. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  179. C'est un méchant moyen de se faire aimer de quelqu'un que de lui faire violence. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  180. Mais la grande marque d'amour, c'est d'être soumis aux volontés de celle qu'on aime. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  181. Vous avez beau raisonner : Monsieur est frais émoulu du Collège, et il vous donnera toujours votre reste. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
  182. C'est que les filles bien sages et bien honnêtes comme vous, se moquent d'être obéissantes, et soumises aux volontés de leurs pères. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  183. C'est-à-dire que vos pensées ne sont que pour le mariage ; mais vous voulez choisir un époux à votre fantaisie. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  184. Il n'est rien d'égal à votre insolence. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  185. Cela n'est pas croyable. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  186. Dico, que le pouls de Monsieur, est le pouls d'un homme qui ne se porte point bien. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  187. Qu'il est duriuscule, pour ne pas dire dur. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  188. Ce qui marque une intempérie dans le parenchyme splénique, c'est-à-dire la rate. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  189. Non, Monsieur Purgon dit que c'est mon foie, qui est malade. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  190. Monsieur, combien est-ce qu'il faut mettre de grains de sel dans un oeuf ? (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  191. En passant par-devant la chambre d'Angélique, j'ai vu un jeune homme avec elle, qui s'est sauvé d'abord qu'il m'a vue. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  192. Qu'est-ce que vous voulez, mon Papa, ma belle-maman, m'a dit que vous me demandez. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  193. Ce n'est pas là ce que je demande. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  194. Est-ce là comme vous m'obéissez ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  195. C'est que ma soeur m'avait dit de ne pas vous le dire ; mais je m'en vais vous dire tout. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  196. Puis après nous verrons au reste. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  197. Qu'est-ce là ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  198. Malheureux, ma pauvre fille est morte. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  199. La peste soit des verges ! (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  200. C'est, mon Papa, qu'il est venu un homme dans la chambre de ma soeur comme j'y étais. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  201. Ma soeur est venue après. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  202. Qu'est-ce qu'il lui disait ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  203. Et puis après, ma belle-maman est venue à la porte, et il s'est enfui. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  204. Mon Papa, votre petit doigt est un menteur. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
  205. Hé bien, mon frère, qu'est-ce, comment vous portez-vous ? (Acte 3, scène 9, BÉRALDE)
  206. Oui, je suis dans une faiblesse si grande, que cela n'est pas croyable. (Acte 3, scène 9, ARGAN)
  207. Voilà qui est fâcheux. (Acte 3, scène 9, BÉRALDE)
  208. C'est une friponne, une impertinente, une effrontée, que je mettrai dans un couvent avant qu'il soit deux jours. (Acte 3, scène 9, ARGAN)
  209. Voilà qui est bien. (Acte 3, scène 9, BÉRALDE)
  210. Hon, de bonne casse est bonne. (Acte 6, scène 1, TOINETTE)
  211. Il faut absolument empêcher ce mariage extravagant, qu'il s'est mis dans la fantaisie, et j'avais songé en moi-même, que ç'aurait été une bonne affaire, de pouvoir introduire ici un médecin à notre poste, pour le dégoûter de son Monsieur Purgon, et lui décrier sa conduite. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
  212. C'est une imagination burlesque. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
  213. Voilà qui est fait. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  214. C'est elle qui fait tout le mal, et tout le monde lui en veut. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  215. Non, mon Frère, laissons-la là ; c'est une femme qui a les meilleures intentions du monde pour votre famille, et qui est détachée de toute sorte d'intérêt, qui a pour vous une tendresse merveilleuse, et qui montre pour vos enfants une affection et une bonté qui n'est pas concevable : cela est certain. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  216. Ce n'est point là, mon Frère, le fait de votre fille, et il se présente un parti plus sortable pour elle. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  217. Oui, mais celui-ci, mon frère, est plus sortable pour moi. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  218. Est-il possible que vous serez toujours embéguiné de vos apothicaires, et de vos médecins, et que vous vouliez être malade en dépit des gens, et de la nature ? (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  219. Une grande marque que vous vous portez bien, et que vous avez un corps parfaitement bien composé ; c'est qu'avec tous les soins que vous avez pris, vous n'avez pu parvenir encore à gâter la bonté de votre tempérament, et que vous n'êtes point crevé de toutes les médecines qu'on vous a fait prendre. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  220. Mais savez-vous, mon frère, que c'est cela qui me conserve, et que Monsieur Purgon dit que je succomberais, s'il était seulement trois jours sans prendre soin de moi ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  221. Ils savent la plupart de fort belles humanités ; savent parler en beau latin, savent nommer en grec toutes les maladies, les définir, et les diviser ; mais pour ce qui est de les guérir, c'est ce qu'ils ne savent point du tout. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  222. C'est une marque de la faiblesse humaine, et non pas de la vérité de leur art. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  223. C'est qu'il y en a parmi eux qui sont eux-mêmes dans l'erreur populaire, dont ils profitent, et d'autres qui en profitent sans y être. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  224. Votre Monsieur Purgon, par exemple, n'y sait point de finesse ; c'est un homme tout médecin, depuis la tête jusqu'aux pieds. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  225. Il ne lui faut point vouloir mal de tout ce qu'il pourra vous faire, c'est de la meilleure foi du monde qu'il vous expédiera, et il ne fera, en vous tuant, que ce qu'il a fait à sa femme et à ses enfants, et ce qu'en un besoin il ferait à lui-même. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  226. C'est que vous avez, mon Frère, une dent de lait contre lui. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  227. Que faire donc, quand on est malade ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  228. La nature, d'elle-même, quand nous la laissons faire, se tire doucement du désordre où elle est tombée. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  229. C'est notre inquiétude, c'est notre impatience qui gâte tout, et presque tous les hommes meurent de leurs remèdes, et non pas de leurs maladies. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  230. Mon_Dieu, mon Frère, ce sont pures idées, dont nous aimons à nous repaître ; et, de tout temps, il s'est glissé parmi les hommes de belles imaginations, que nous venons à croire, parce qu'elles nous flattent et qu'il serait à souhaiter qu'elles fussent véritables. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  231. Mais quand vous en venez à la vérité, et à l'expérience, vous ne trouvez rien de tout cela, et il en est comme de ces beaux songes, qui ne vous laissent au réveil que le déplaisir de les avoir crus. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  232. C'est-à-dire, que toute la science du monde est renfermée dans votre tête, et vous voulez en savoir plus que tous les grands médecins de notre siècle. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  233. Ce que j'en dis n'est qu'entre nous, et j'aurais souhaité de pouvoir un peu vous tirer de l'erreur où vous êtes ; et pour vous divertir vous mener voir sur ce chapitre quelqu'une des comédies de Molière. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  234. C'est un bon impertinent que votre Molière avec ses comédies, et je le trouve bien plaisant d'aller jouer d'honnêtes gens comme les médecins. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  235. C'est bien à lui à faire de se mêler de contrôler la médecine ; voilà un bon nigaud, un bon impertinent, de se moquer des consultations et des ordonnances, de s'attaquer au corps des médecins, et d'aller mettre sur son théâtre des personnes vénérables comme ces Messieurs-là. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  236. Oui, c'est un malavisé, et si les médecins sont sages, ils feront ce que je dis. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  237. Il a ses raisons pour n'en point vouloir, et il soutient que cela n'est permis qu'aux gens vigoureux et robustes, et qui ont des forces de reste pour porter les remèdes avec la maladie ; mais que pour lui il n'a justement de la force, que pour porter son mal. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  238. Que, pour le choix d'un gendre, il ne vous faut pas suivre aveuglément la passion qui vous emporte, et qu'on doit sur cette matière s'accommoder un peu à l'inclination d'une fille, puisque c'est pour toute la vie, et que de là dépend tout le bonheur d'un mariage. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  239. Est-ce que vous ne sauriez être un moment sans lavement ou sans médecine ? (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
  240. Encore un coup, mon Frère, est-il possible qu'il n'y ait pas moyen de vous guérir de la maladie des médecins, et que vous vouliez être toute votre vie enseveli dans leurs remèdes ? (Acte 6, scène 4, BÉRALDE)
  241. Il est aisé de parler contre la médecine quand on est en pleine santé. (Acte 6, scène 4, ARGAN)
  242. Monsieur, ce n'est pas... (Acte 6, scène 5, ARGAN)
  243. Cela est épouvantable. (Acte 6, scène 5, TOINETTE)
  244. Ce n'est pas moi... (Acte 6, scène 5, ARGAN)
  245. C'est lui... (Acte 6, scène 5, ARGAN)
  246. C'est une action exorbitante. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  247. Cela est vrai. (Acte 6, scène 5, TOINETTE)
  248. Il est cause... (Acte 6, scène 5, ARGAN)
  249. C'est mon frère... (Acte 6, scène 5, ARGAN)
  250. C'est mon Frère qui a fait tout le mal. (Acte 6, scène 5, ARGAN)
  251. Il est indigne de vos soins. (Acte 6, scène 5, TOINETTE)
  252. Ce n'est pas ma faute. (Acte 6, scène 5, ARGAN)
  253. C'est fort bien fait. (Acte 6, scène 5, TOINETTE)
  254. Est-ce un oracle qui a parlé ? (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
  255. Songez que les principes de votre vie sont en vous-même, et que le courroux de Monsieur Purgon est aussi peu capable de vous faire mourir que ses remèdes de vous faire vivre. (Acte 6, scène 6, B?RALDE)
  256. Voici une aventure si vous voulez à vous défaire des médecins, ou si vous êtes né à ne pouvoir vous en passer, il est aisé d'en avoir un autre, avec lequel, mon Frère, vous puissiez courir un peu moins de risque. (Acte 6, scène 6, B?RALDE)
  257. Je te demande qui il est ? (Acte 6, scène 7, ARGAN)
  258. Ne diriez-vous pas que c'est effectivement Toinette ? (Acte 6, scène 8, ARGAN)
  259. Il est vrai que la ressemblance est tout à fait grande. (Acte 6, scène 8, BÉRALDE)
  260. Mais ce n'est pas la première fois qu'on a vu de ces sortes de choses, et les histoires ne sont pleines que de ces jeux de la nature. (Acte 6, scène 8, B?RALDE)
  261. Si je ne les voyais tous deux, je croirais que ce n'est qu'un. (Acte 6, scène 9, ARGAN)
  262. J'ai lu des choses surprenantes de ces sortes de ressemblances, et nous en avons vu de notre temps où tout le monde s'est trompé. (Acte 6, scène 9, BÉRALDE)
  263. Pour moi, j'aurais été trompé à celle-là, et j'aurais juré que c'est la même personne. (Acte 6, scène 9, ARGAN)
  264. Cela est admirable ! (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  265. Je veux des maladies d'importance, de bonnes fièvres continues, avec des transports au cerveau, de bonnes fièvres pourprées, de bonnes pestes, de bonnes hydropisies formées, de bonnes pleurésies, avec des inflammations de poitrine, c'est là que je me plais, c'est là que je triomphe ; et je voudrais, Monsieur, que vous eussiez toutes les maladies que je viens de dire, que vous fussiez abandonné de tous les médecins, désespéré, à l'agonie, pour vous montrer l'excellence de mes remèdes, et l'envie que j'aurais de vous rendre service. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  266. Qui est votre médecin ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  267. Cet homme-là n'est point écrit sur mes tablettes entre les grands médecins. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  268. Il dit que c'est du foie, et d'autres disent que c'est de la rate. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  269. Ce sont tous des ignorants, c'est du poumon que vous êtes malade. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  270. Il faut boire votre vin pur ; et pour épaissir votre sang qui est trop subtil, il faut manger de bon gros boeuf, de bon gros porc, de bon fromage de Hollande, du gruau et du riz, et des marrons et des oublies, pour coller et conglutiner. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  271. Votre médecin est une bête. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  272. Cela n'est pas pressé. (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  273. Qu'est-ce que c'est ? (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  274. Non, mon frère, je veux la mettre dans un couvent, puisqu'elle s'est opposée à mes volontés. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  275. Quoi qu'il en soit, mon Frère, elle sera religieuse, c'est une chose résolue. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
  276. Hé bien, oui, mon frère, puisqu'il faut parler à coeur ouvert, c'est votre femme que je veux dire ; et non plus que l'entêtement de la médecine, je ne puis vous souffrir l'entêtement où vous êtes pour elle, et voir que vous donniez tête baissée dans tous les pièges qu'elle vous tend. (Acte 6, scène 11, BÉRALDE)
  277. Monsieur, ne parlez point de Madame, c'est une femme sur laquelle il n'y a rien à dire, une femme sans artifice, et qui aime Monsieur, qui l'aime... (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  278. Cela est vrai. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  279. Il est certain. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  280. Qu'est-ce, Toinette ? (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
  281. Votre mari est mort. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  282. Mon mari est mort ? (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
  283. Le pauvre défunt est trépassé. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  284. Quelle perte est-ce que la sienne, et de quoi servait-il sur la terre ? (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
  285. Il faut, Toinette, que tu m'aides à exécuter mon dessein, et tu peux croire qu'en me servant ta récompense est sûre. (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
  286. Puisque, par un bonheur, personne n'est encore averti de la chose, portons-le dans son lit, et tenons cette mort cachée, jusqu'à ce que j'aie fait mon affaire. (Acte 6, scène 12, B?LINE)
  287. Il y a des papiers, il y a de l'argent, dont je veux me saisir, et il n'est pas juste que j'aie passé sans fruit auprès de lui mes plus belles années. (Acte 6, scène 12, B?LINE)
  288. Oui, Madame ma femme, c'est ainsi que vous m'aimez ? (Acte 6, scène 12, ARGAN)
  289. Le défunt n'est pas mort. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  290. C'est une chose qu'il n'est pas mauvais d'éprouver ; et puisque vous êtes en train, vous connaîtrez par là les sentiments que votre famille a pour vous. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  291. Votre père est mort. (Acte 6, scène 13, TOINETTE)
  292. Mon père est mort, Toinette ? (Acte 6, scène 13, ANGÉLIQUE)
  293. Faut-il que je perde mon père, la seule chose qui me restait au monde ; et qu'encore, pour un surcroît de désespoir, je le perde dans un moment où il était irrité contre moi ? (Acte 6, scène 13, ANGÉLIQUE)
  294. C'est toute la grâce que je vous demande. (Acte 6, scène 14, ANGÉLIQUE)
  295. Ce n'est pas une affaire que cela, et je ferais bien d'autres choses pour obtenir la belle Angélique. (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
  296. Cela est vrai. (Acte 6, scène 14, TOINETTE)
  297. Je pense, mon Frère, que vous vous moquez de moi : est-ce que je suis en âge d'étudier ? (Acte 6, scène 14, ARGAN)
  298. Tenez, Monsieur, quand il n'y aurait que votre barbe, c'est déjà beaucoup, et la barbe fait plus de la moitié d'un médecin. (Acte 6, scène 14, TOINETTE)
  299. Quel est donc votre dessein ? (Acte 6, scène 14, TOINETTE)
  300. Mais, ma nièce, ce n'est pas tant le jouer, que s'accommoder à ses fantaisies. (Acte 6, scène 14, BÉRALDE)
  301. Tout ceci n'est qu'entre nous. (Acte 6, scène 14, B?RALDE)
  302. Quem estimo et honoro, v.384 (Acte 7, scène 1, PRIMUS DOCTOR)
  303. Quia est in eo v.391 (Acte 7, scène 1, BACHELIERUS)
  304. Cujus est natura v.393 (Acte 7, scène 1, BACHELIERUS)
  305. Dignus, dignus est entrare v.396 (Acte 7, scène 1, CHORUS)
  306. Dignus, dignus est entrare v.412 (Acte 7, scène 1, CHORUS)
  307. Dignus, dignus est entrare v.425 (Acte 7, scène 1, CHORUS)
  308. Faciam illi unam questionem, v.433 (Acte 7, scène 1, TERTIUS DOCTOR)
  309. Dignus, dignus est entrare v.456 (Acte 7, scène 1, CHORUS)
  310. Mais vos me, ce qui est bien plus, v.504 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)
  311. Quam pestas, verolas, v.527 (Acte 7, scène 3, CHIRURGUS)

DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE (1682)

  1. Quoi que puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac : c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre ; non seulement il réjouit et purge les cerveaux humains ; mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à devenir honnête homme. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Ne voyez-vous pas bien, dès qu'on en prend, de quelle manière obligeante on en use avec tout le monde, et comme on est ravi d'en donner à droit et à gauche, partout où l'on se trouve ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. On n'attend pas même qu'on en demande, et l'on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai, que le tabac inspire des sentiments d'honneur, et de vertu, à tous ceux qui en prennent. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Mais c'est assez de cette matière, reprenons un peu notre discours. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Si bien donc, cher Gusman, que Done Elvire, ta maîtresse, surprise de notre départ, s'est mise en campagne après nous ; et son coeur, que mon maître a su toucher trop fortement, n'a pu vivre, dis-tu, sans le venir chercher ici ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  6. Non, c'est qu'il est jeune encore, et qu'il n'a pas le courage. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. La raison en est belle, et c'est par là qu'il s'empêcherait des choses. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  8. Mon pauvre Gusman, mon ami, tu ne sais pas encore, crois-moi, quel homme est Don Juan. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  9. Je ne sais pas, de vrai, quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés ; tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un couvent, pour mettre Done Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  10. Un mariage ne lui coûte rien à contracter, il ne se sert point d'autres pièges pour attraper les belles, et c'est un épouseur à toutes mains, Dame, Demoiselle, Bourgeoise, Paysanne, il ne trouve rien de trop chaud, ni de trop froid pour lui ; et si je te disais le nom de toutes celles qu'il a épousées en divers lieux, ce serait un chapitre à durer jusques au soir. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  11. Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au diable, que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grand Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  12. Le voilà qui vient se promener dans ce Palais ; séparons-nous ; écoute, au moins, je t'ai fait cette confidence avec franchise, et cela m'est sorti un peu bien vite de la bouche ; mais s'il fallait qu'il en vînt quelque chose à ses oreilles, je dirais hautement que tu aurais menti. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  13. C'est quelque chose aussi à peu près de cela. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  14. Quoi, c'est lui ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  15. Et depuis quand est-il en cette ville ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  16. Le bonhomme en est tout mortifié, et m'en demandait le sujet. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  17. Mais encore, quelle est ta pensée là-dessus, que t'imagines-tu de cette affaire ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  18. La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse, à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux : non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules, toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première, ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos cours. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  19. Les inclinations naissantes après tout, ont des charmes inexplicables, et tout le plaisir de l'amour est dans le changement. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  20. Mais lorsqu'on en est maître une fois, il n'y a plus rien à dire, ni rien à souhaiter, tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour, si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre coeur les charmes attrayants d'une conquête à faire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  21. Enfin, il n'est rien de si doux, que de triompher de la résistance d'une belle personne, et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants, qui volent perpétuellement de victoire en victoire, et ne peuvent se résoudre à borner leurs souhaits. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  22. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs, je me sens un coeur à aimer toute la terre ; et comme Alexandre, je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  23. Je ne sais que dire ; car vous tournez les choses d'une manière, qu'il semble que vous avez raison, et cependant il est vrai que vous ne l'avez pas. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  24. Comment, quelle vie est-ce que je mène ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  25. Il est vrai, je conçois que cela est fort agréable, et fort divertissant, et je m'en accommoderais assez moi, s'il n'y avait point de mal, mais, Monsieur, se jouer ainsi du mariage qui... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  26. Va, va, c'est une affaire que je saurai bien démêler, sans que tu t'en mettes en peine. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  27. Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites vous, et si vous êtes libertin, vous avez des raisons ; mais il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui le sont, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts, parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais nettement le regardant en face : c'est bien à vous, petit ver de terre, petit mirmidon que vous êtes, (je parle au maître que j'ai dit), c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie, ce que tous les hommes révèrent. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  28. Pensez-vous que pour être de qualité, pour avoir une perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré, et des rubans couleur de feu, (ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre ;) pensez-vous, dis-je, que vous en soyez plus habile homme, que tout vous soit permis, et qu'on n'ose vous dire vos vérités ; Apprenez de moi, qui suis votre valet, que les libertins ne font jamais une bonne fin, et que... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  29. De quoi est-il question ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  30. Il est question de te dire qu'une beauté me tient au coeur, et qu'entraîné par ses appas, je l'ai suivie jusques en cette ville. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  31. La personne dont je te parle, est une jeune fiancée, la plus agréable du monde, qui a été conduite ici par celui même qu'elle y vient épouser ; et le hasard me fit voir ce couple d'amants, trois ou quatre jours avant leur voyage. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  32. C'est fort bien à vous, et vous le prenez comme il faut, il n'est rien tel en ce monde que de se contenter. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  33. Est-elle folle, de n'avoir pas changé d'habit, et de venir en ce lieu-ci avec son équipage de campagne ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  34. Que ne me jurez-vous que vous êtes toujours dans les mêmes sentiments pour moi, que vous m'aimez toujours avec une ardeur sans égale, et que rien n'est capable de vous détacher de moi que la mort ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  35. Que ne me dites-vous que des affaires de la dernière conséquence vous ont obligé à partir sans m'en donner avis, qu'il faut que malgré vous vous demeuriez ici quelque temps, et que je n'ai qu'à m'en retourner d'où je viens, assurée que vous suivrez mes pas le plus tôt qu'il vous sera possible : qu'il est certain que vous brûlez de me rejoindre, et qu'éloigné de moi, vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme ? (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  36. Je ne vous dirai point que je suis toujours dans les mêmes sentiments pour vous, et que je brûle de vous rejoindre, puisque enfin il est assuré que je ne suis parti que pour vous fuir ; non point par les raisons que vous pouvez vous figurer, mais par un pur motif de conscience, et pour ne croire pas qu'avec vous davantage je puisse vivre sans péché. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  37. Il m'est venu des scrupules, Madame, et j'ai ouvert les yeux de l'âme sur ce que je faisais. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  38. J'ai fait réflexion que, pour vous épouser, je vous ai dérobée à la clôture d'un couvent, que vous avez rompu des voeux, qui vous engageaient autre part, et que le Ciel est fort jaloux de ces sortes de choses. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  39. Le repentir m'a pris, et j'ai craint le courroux céleste. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  40. Scélérat, c'est maintenant que je te connais tout entier, et pour mon malheur, je te connais lorsqu'il n'en est plus temps, et qu'une telle connaissance ne peut plus me servir qu'à me désespérer ; mais sache que ton crime ne demeurera pas impuni, et que le même Ciel dont tu te joues, me saura venger de ta perfidie. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  41. C'est une lâcheté que de se faire expliquer trop sa honte, et sur de tels sujets, un noble coeur, au premier mot, doit prendre son parti. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  42. Parquienne, il ne s'en est pas fallu l'époisseur d'une éplinque qu'ils ne se sayant nayés tous deux. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  43. C'est donc le coup de vent da matin qui les avait renvarsés dans la mar ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  44. Aga, guien, Charlotte, je m'en vas te conter tout fin drait comme cela est venu ; car, comme dit l'autre, je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  45. Enfin donc, j'estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avec des mottes de tarre que je nous jesquions à la teste : car, comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole itou. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  46. Voire, ce ma til fait, t'as esté au trépassement d'un chat, t'as la vue trouble. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  47. Moi, je n'ai point esté ni fou, ni estourdi, j'ai bravement bouté à tarre quatre pièces tapées et cinq sols en doubles, jergniguenne aussi hardiment que si j'avais avalé un varre de vin : car je ses hasardeux, moi, et je vas à la débandade. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  48. Ô donc tanquia, qu'à la parfin pour le faire court, je l'ai tant sarmonné, que je nous sommes boutés dans une barque, et pis j'avons tant fait cahin, caha, que je les avons tirés de gliau, et pis je les avons menés cheux nous auprès du feu, et pis ils se sant dépouillés tous nus pour se sécher, et pis il y en est venu encore deux de la mesme bande qui s'equiant sauvés tout seul, et pis Mathurine est arrivée là à qui l'en a fait les doux yeux, vlà justement, Charlotte, comme tout ça s'est fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  49. Ne m'as-tu pas dit, Piarrot, qu'il y en a un qu'est bien pu mieux fait que les autres ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  50. Oui, c'est le maître, il faut que ce soit queuque gros gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout de pis le haut jusqu'en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu'il est, il serait par ma fique nayé si je naviomme été là. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  51. Est-il encore cheux toi tout nu, Piarrot ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  52. Mon quieu, je n'en avais jamais vu s'habiller, que d'histoires et d'angigorniaux boutont ces Messieus-là les courtisans, je me pardrois là dedans pour moi, et j'estois tout ébobi de voir ça. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  53. Quien, Charlotte, ils avont des cheveux qui ne tenont point à leu teste, et ils boutont ça après tout, comme un gros bonnet de filace. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  54. En glieu d'haut de chausse, ils portont un garde-robe aussi large que d'ici à Pasque ; en glieu de pourpoint, de petites brassières, qui ne leu venont pas usqu'au brichet ; et en glieu de rabats, un grand mouchoir de cou à réziau, aveuc quatre grosses houppes de linge qui leu pendont sur l'estomaque. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  55. Ils avont itou d'autres petits rabats au bout des bras, et de grands entonnois de passement aux jambes, et parmi tout ça tant de rubans, tant de rubans, que c'est une vraie piquié. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  56. Dis, qu'est-ce que c'est ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  57. Je t'aime, tu le sais bian, et je sommes pour estre mariés ensemble, mais marquenne, je ne suis point satisfait de toi. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  58. Qu'est-ce que c'est donc qu'iglia ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  59. Testiguienne, tu ne m'aimes point. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  60. N'est que ça ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  61. Oui, ce n'est que ça, et c'est bian assez. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  62. Je te dis toujou la mesme chose, parce que c'est toujou la mesme chose ; et si ce n'étoit pas toujou la mesme chose ; je ne te dirois pas toujou la mesme chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  63. Mais qu'est-ce qu'il te faut ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  64. Est-ce que je ne t'aime pas ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  65. Je t'achète, sans reproche, des rubans à tous les marciers qui passont ; je me romps le cou à t'aller denicher des marles, je fais jouer pour toi les vielleux quand ce vient ta feste, et tout ça, comme si je me frappois la teste contre un mur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  66. Vois-tu, ça n'est ni biau ni honneste de n'aimer pas les gens qui nous aimont. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  67. Quand ça est, ça se voit, et l'en fait mille petites singeries aux personnes quand on les aime du bon du coeur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  68. Regarde la grosse Thomasse, comme elle est assotée du jeune Robain : alle est toujou autour de li à l'agacer, et ne le laisse jamais en repos ; toujou al li fait queuque niche ou li baille quelque taloche en passant ; et l'autre jour qu'il estoit assis sur un escabiau, al fut le tirer de dessous li, et le fit choir tout de son long par tarre. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  69. ça n'est pas bian, après tout, et t'es trop froide pour les gens. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  70. C'est mon himeur, et je ne me pis refondre. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  71. Testigué, si tu m'aimais, me dirais-tu ça ? (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  72. Pierrot, est-ce là ce Monsieur ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  73. Mon quieu, qu'il est genti, et que ç'auroit été dommage qu'il eût esté nayé ! (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  74. Tournez-vous un peu, s'il vous plaît, ah que cette taille est jolie ! (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  75. Haussez un peu la tête, de grâce, ah que ce visage est mignon. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  76. Monsieur, cela vous plaît à dire, et je ne sais pas si c'est pour vous railler de moi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  77. Dieu m'en garde, je vous aime trop pour cela, et c'est du fond du coeur que je vous parle. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  78. Je vous suis bien obligée, si ça est. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  79. Point du tout, vous ne m'êtes point obligée de tout ce que je dis, et ce n'est qu'à votre beauté que vous en êtes redevable. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  80. Monsieur, tout ça est trop bien dit pour moi, et je n'ai pas d'esprit pour vous répondre. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  81. Monsieur, c'est trop d'honneur que vous me faites, et si j'avais su ça tantôt, je n'aurais pas manqué de les laver avec du son. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  82. Non, non c'est profaner tant de beautés, et vous n'êtes pas née pour demeurer dans un village, vous méritez sans doute une meilleure fortune, et le Ciel, qui le connaît bien, m'a conduit ici tout exprès pour empêcher ce mariage, et rendre justice à vos charmes : car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon coeur, et il ne tiendra qu'à vous que je vous arrache de ce misérable lieu, et ne vous mette dans l'état où vous méritez d'être, cet amour est bien prompt sans doute ; mais quoi, c'est un effet, Charlotte, de votre grande beauté, et l'on vous aime autant en un quart d'heure, qu'on ferait une autre en six mois. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  83. Quand on est faite comme vous, on doit être à couvert de toutes ces sortes de crainte, vous n'avez point l'air, croyez-moi, d'une personne qu'on abuse ; et pour moi, je l'avoue, je me percerais le coeur de mille coups, si j'avais eu la moindre pensée de vous trahir. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  84. Ce n'est pas comme ça qu'il faut pousser les gens. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  85. Testiguenne ! (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  86. Testigué ! (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  87. ça n'est pas bian de battre les gens, et ce n'est pas là la récompense de v's avoir sauvé d'être nayé. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  88. Oh, Piarrot, ce n'est pas ce que tu penses, ce Monsieur veut m'épouser, et tu ne dois pas te bouter en colère. (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
  89. Est-ce donc comme ça que t'écoutes ce qu'il te dit ? (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  90. Morquenne, si j'avais su ça tantôt, je me serais bian gardé de le tirer de gliau, et je gli aurois baillé un bon coup d'aviron sur la teste. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  91. Qu'est-ce que vous dites ? (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  92. C'est conscience de le battre. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  93. Peste soit du maroufle ! (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  94. Monsieur, que faites-vous donc là avec Charlotte, est-ce que vous lui parlez d'amour aussi ? (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  95. Non, au contraire, c'est elle qui me témoignait une envie d'être ma femme, et je lui répondais que j'étais engagé à vous. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  96. Qu'est-ce que c'est donc que vous veut Mathurine ? (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
  97. Elle est jalouse de me voir vous parler, et voudrait bien que je l'épousasse ; mais je lui dis que c'est vous que je veux. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  98. Tout ce que vous lui direz sera inutile, elle s'est mis cela dans la tête. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  99. C'est en vain que vous lui parlerez, vous ne lui ôterez point cette fantaisie. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  100. Est-ce que... ? (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  101. Elle est obstinée comme tous les diables. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  102. Ne lui dites rien, c'est une folle. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  103. Laissez-la là, c'est une extravagante. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  104. Holà, Charlotte, ça n'est pas bien de courir sur le marché des autres. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  105. Ça n'est pas honnête, Mathurine, d'être jalouse que Monsieur me parle. (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
  106. C'est moi que Monsieur a vue la première. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  107. Je vous baise les mains, c'est moi, et non pas vous qu'il a promis d'épouser. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  108. À d'autres, je vous prie, c'est moi, vous dis-je. (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
  109. Vous vous moquez des gens, c'est moi, encore un coup. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  110. Le vlà qui est pour le dire, si je n'ai pas raison. (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
  111. Le vlà qui est pour me démentir, si je ne dis pas vrai... (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  112. Est-ce, Monsieur, que vous lui avez promis de l'épouser ? (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
  113. Est-il vrai, Monsieur, que vous lui avez donné parole d'être son mari ? (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  114. Il est question de juger ça. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  115. Est-ce chacune de vous ne sait pas ce qui en est, sans qu'il soit nécessaire que je m'explique davantage ? (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  116. Aussi n'est-ce rien que par là que je vous veux mettre d'accord, et l'on verra, quand je me marierai, laquelle des deux a mon coeur. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
  117. C'est moi qu'il épousera. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
  118. Mon maître est un fourbe, il n'a dessein que de vous abuser, et en a bien abusé d'autres, c'est l'épouseur du genre humain, et... (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  119. Cela est faux ; et quiconque vous dira cela, vous lui devez dire qu'il en a menti. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  120. Mon maître n'est point l'épouseur du genre humain, il n'est point fourbe, il n'a pas dessein de vous tromper, et n'en a point abusé d'autres. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  121. Monsieur, comme le monde est plein de médisants, je vais au-devant des choses, et je leur disais que si quelqu'un leur venait dire du mal de vous, elles se gardassent bien de le croire, et ne manquassent pas de lui dire qu'il en aurait menti. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  122. Oui, Monsieur est homme d'honneur, je le garantis tel. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  123. Comme la partie n'est pas égale, il faut user de stratagème, et éluder adroitement le malheur qui me cherche, je veux que Sganarelle se revête de mes habits, et moi... (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  124. Allons vite, c'est trop d'honneur que je vous fais, et bienheureux est le valet qui peut avoir la gloire de mourir pour son maître. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  125. Il est vrai que te voilà bien, et je ne sais où tu as été déterrer cet attirail ridicule. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  126. C'est l'habit d'un vieux médecin, qui a été laissé en gage au lieu où je l'ai pris, et il m'en a coûté de l'argent pour l'avoir. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  127. Ils n'ont pas plus de part que toi aux guérisons des malades, et tout leur art est pure grimace. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  128. C'est une des grandes erreurs qui soit parmi les hommes. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  129. Il réchappa, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  130. L'effet est admirable. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  131. La Partie est trop inégale, et je ne dois pas souffrir cette lâcheté. (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  132. Mon maître est un vrai enragé d'aller se présenter à un péril qui ne le cherche pas ; mais, ma foi ! Le secours a servi, et les deux ont fait fuir les trois. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  133. On voit, par la fuite de ces voleurs, de quel secours est votre bras, souffrez, Monsieur, que je vous rende grâce d'une action si généreuse, et que... (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  134. Notre propre honneur est intéressé dans de pareilles aventures, et l'action de ces coquins était si lâche, que c'eût été y prendre part que de ne s'y pas opposer, mais par quelle rencontre vous êtes-vous trouvé entre leurs mains ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  135. Votre dessein est-il d'aller du côté de la ville ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  136. Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les gentilshommes à se sacrifier, eux et leur famille, à la sévérité de leur honneur, puisqu'enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie, on est contraint de quitter le Royaume ; et c'est en quoi je trouve la condition d'un gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  137. La chose en est aux termes de n'en plus faire de secret, et lorsque l'injure a une fois éclaté, notre honneur ne va point à vouloir cacher notre honte, mais à faire éclater notre vengeance, et à publier même le dessein que nous en avons. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  138. Ainsi, Monsieur, je ne feindrai point de vous dire que l'offense que nous cherchons à venger est une soeur séduite et enlevée d'un convent, et que l'auteur de cette offense est un Don Juan Tenorio, fils de Don Louis Tenorio. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  139. Nous le cherchons depuis quelques jours, et nous l'avons suivi ce matin sur le rapport d'un valet, qui nous a dit qu'il sortait à cheval accompagné de quatre ou cinq, et qu'il avait pris le long de cette côte ; mais tous nos soins ont été inutiles, et nous n'avons pu découvrir ce qu'il est devenu. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  140. Je ne l'ai jamais vu, et je l'ai seulement ouï dépeindre à mon frère ; mais la Renommée n'en dit pas force bien, et c'est un homme dont la vie... (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  141. Arrêtez, Monsieur, s'il vous plaît, il est un peu de mes amis, et ce serait à moi une espèce de lâcheté que d'en ouïr dire du mal. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  142. Pour l'amour de vous, Monsieur, je n'en dirai rien du tout, et c'est bien la moindre chose que je vous doive, après m'avoir sauvé la vie, que de me taire devant vous d'une personne que vous connaissez, lorsque je ne puis en parler sans en dire du mal : mais, quelque ami que vous lui soyez, j'ose espérer que vous n'approuverez pas son action, et ne trouverez pas étrange que nous cherchions d'en prendre la vengeance. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  143. Je suis ami de Don Juan, je ne puis pas m'en empêcher, mais il n'est pas raisonnable qu'il offense impunément des gentilshommes, et je m'engage à vous faire faire raison par lui. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  144. Cet espoir est bien doux, Monsieur, à des coeurs offensés ; mais après ce que je vous dois, ce me serait une trop sensible douleur, que vous fussiez de la partie. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  145. Que ma destinée est cruelle ! (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  146. Tous les services que nous rend une main ennemie ne sont d'aucun mérite pour engager notre âme ; et s'il faut mesurer l'obligation à l'injure, votre reconnaissance, mon frère, est ici ridicule, et comme l'honneur est infiniment plus précieux que la vie, c'est ne devoir rien proprement, que d'être redevable de la vie à qui nous a ôté l'honneur. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  147. Non, non, c'est hasarder notre vengeance que de la reculer et l'occasion de la prendre peut ne plus revenir ; le Ciel nous l'offre ici, c'est à nous d'en profiter. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  148. Lorsque l'honneur est blessé mortellement, on ne doit point songer à garder aucunes mesures, et si vous répugnez à prêter votre bras à cette action, vous n'avez qu'a vous retirer, et laisser à ma main la gloire d'un tel sacrifice. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  149. Don Juan, vous voyez que j'ai soin de vous rendre le bien que j'ai reçu de vous, et vous devez par là juger du reste, croire que je m'acquitte avec même chaleur de ce que je dois, et que je ne serai pas moins exact à vous payer l'injure que le bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  150. Il est des moyens doux pour nous satisfaire ; il en est de violents et de sanglants ; mais enfin, quelque choix que vous fassiez, vous m'avez donné parole de me faire faire raison par Don Juan : songez à me la faire, je vous prie, et vous ressouvenez que hors d'ici je ne dois plus qu'à mon honneur. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  151. Pardonnez-moi, Monsieur ; je viens seulement d'ici près, je crois que cet habit est purgatif, et que c'est prendre médecine que de le porter. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  152. Peste soit l'insolent ! (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  153. Couvre au moins ta poltronnerie d'un voile plus honnête, sais-tu bien qui est celui à qui j'ai sauvé la vie. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  154. C'est un frère d'Elvire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  155. Il est assez honnête homme, il en a bien usé, et j'ai regret d'avoir démêlé avec lui. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  156. Oui ; mais ma passion est usée pour Done Elvire, et l'engagement ne compatit point avec mon humeur. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  157. Mon coeur est à toutes les belles, et c'est à elles à le prendre tour à tour et à le garder tant qu'elles le pourront. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  158. Mais quel est le superbe édifice que je vois entre ces arbres ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  159. C'est le tombeau que le Commandeur faisait faire lorsque vous le tuâtes. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  160. Cela n'est pas civil, d'aller voir un homme que vous avez tué. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  161. Au contraire, c'est une visite dont je lui veux faire civilité, et qu'il doit recevoir de bonne grâce, s'il est galant homme. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  162. Que cela est beau ! (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  163. Que cela est beau ! (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  164. Qu'on ne peut voir aller plus loin l'ambition d'un homme mort, et ce que je trouve admirable, c'est qu'un homme qui s'est passé, durant sa vie, d'une assez simple demeure, en veuille avoir une si magnifique pour quand il n'en a plus que faire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  165. Ma foi, Monsieur, voilà qui est bien fait. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  166. Il semble qu'il est en vie, et qu'il s'en va parler. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  167. C'est une chose dont il n'a pas besoin, je crois. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  168. Je ris de ma sottise, mais c'est mon maître qui me la fait faire. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  169. Qu'est-ce ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  170. La peste le coquin ! (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  171. Elle m'a fait signe, vous dis-je : il n'est rien de plus vrai. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  172. Quoi qu'il en soit, laissons cela : c'est une bagatelle, et nous pouvons avoir été trompés par un faux jour, ou surpris de quelque vapeur qui nous ait troublé la vue. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  173. Il n'est rien de plus véritable que ce signe de tête ; et je ne doute point que le Ciel, scandalisé de votre vie, n'ait produit ce miracle pour vous convaincre, et pour vous retirer de... (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
  174. Vous vous expliquez clairement ; c'est ce qu'il y a de bon en vous, que vous n'allez point chercher de détours : vous dites les choses avec une netteté admirable. (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
  175. De quoi s'avise-t-il de nous venir demander de l'argent, et que ne lui disais-tu que Monsieur n'y est pas ? (Acte 4, scène 2, SGANARELLE)
  176. Il y a trois quarts d'heure que je lui dis, mais il ne veut pas le croire, et s'est assis là dedans pour attendre. (Acte 4, scène 2, LA-VIOLETTE)
  177. C'est une fort mauvaise politique que de se faire celer aux créanciers. (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  178. Il est bon de les payer de quelque chose, et j'ai le secret de les renvoyer satisfaits sans leur donner un double. (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  179. J'avais donné ordre qu'on ne me fît parler personne, mais cet ordre n'est pas pour vous, et vous êtes en droit de ne trouver jamais de porte fermée chez moi. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  180. Monsieur, cela n'est rien. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  181. Cela n'est point nécessaire. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  182. Il n'est pas besoin, Monsieur, et je n'ai qu'un mot à vous dire. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  183. C'est une brave femme. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  184. Elle est votre servante, Monsieur. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  185. La jolie petite fille que c'est ! (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  186. C'est trop d'honneur que vous lui faites, Monsieur. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  187. Monsieur, il n'est pas nécessaire, et je m'en irai bien tout seul. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  188. C'est une chose que je ne cache pas, et je le dis à tout le monde. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  189. Il est vrai, il me fait tant de civilités et tant de compliments que je ne saurais jamais lui demander de l'argent. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  190. J'ai souhaité un fils avec des ardeurs non pareilles ; je l'ai demandé sans relâche avec des transports incroyables ; et ce fils, que j'obtiens en fatiguant le Ciel de voeux, est le chagrin et le supplice de cette vie même dont je croyais qu'il devait être la joie et la consolation. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  191. Ah, quelle bassesse est la vôtre ! (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  192. Non, non, la naissance n'est rien où la vertu n'est pas. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  193. Aussi nous n'avons part à la gloire de nos ancêtres, qu'autant que nous nous efforçons de leur ressembler, et cet éclat de leurs actions qu'ils répandent sur nous, nous impose un engagement de leur faire le même honneur, de suivre les pas qu'ils nous tracent, et de ne point dégénérer de leurs vertus, si nous voulons être estimés leurs véritables descendants. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  194. Ainsi vous descendez en vain des aïeux dont vous êtes né, ils vous désavouent pour leur sang, et tout ce qu'ils ont fait d'illustre ne vous donne aucun avantage ; au contraire, l'éclat n'en rejaillit sur vous qu'à votre déshonneur, et leur gloire est un flambeau qui éclaire aux yeux d'un chacun la honte de vos actions. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  195. Apprenez enfin qu'un gentilhomme qui vit mal, est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu'on signe qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état du fils d'un crocheteur qui serait honnête homme, que du fils d'un monarque qui vivrait comme vous. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  196. Non, insolent, je ne veux point m'asseoir, ni parler davantage, et je vois bien que toutes mes paroles ne font rien sur ton âme ; mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions, que je saurai, plus tôt que tu ne penses, mettre une borne à tes dérèglements, prévenir sur toi le courroux du Ciel, et laver par ta punition la honte de t'avoir fait naître. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  197. Eh, mourez le plus tôt que vous pourrez, c'est le mieux que vous puissiez faire. (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  198. C'est un motif pressant qui m'oblige à cette visite, et ce que j'ai à vous dire ne veut point du tout de retardement. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  199. Ce n'est plus cette Dona Elvire qui faisait des voeux contre vous, et dont l'âme irritée ne jetait que menaces et ne respirait que vengeance. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  200. Le Ciel a banni de mon âme toutes ces insignes ardeurs que je sentais pour vous, tous ces transports tumultueux d'un attachement criminel, tous ces honteux emportements d'un amour terrestre et grossier, et il n'a laissé dans mon coeur pour vous qu'une flamme épurée de tout le commerce des sens, une tendresse toute sainte, un amour détaché de tout, qui n'agit point pour soi, et ne se met en peine que de votre intérêt. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  201. C'est ce parfait et pur amour qui me conduit ici pour votre bien, pour vous faire part d'un avis du Ciel, et tâcher de vous retirer du précipice où vous courez. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  202. Oui, Don Juan, je sais tous les dérèglements de votre vie, et ce même Ciel qui m'a touché le coeur, et fait jeter les yeux sur les égarements de ma conduite, m'a inspiré de vous venir trouver, et de vous dire de sa part, que vos offenses ont épuisé sa miséricorde, que sa colère redoutable est prête de tomber sur vous, qu'il est en vous de l'éviter par un prompt repentir, et que peut-être vous n'avez pas encore un jour à vous pouvoir soustraire au plus grand de tous les malheurs. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  203. Pour moi, je ne tiens plus à vous par aucun attachement du monde. Je suis revenue, grâces au Ciel, de toutes mes folles pensées ; ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter, par une austère pénitence, le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais, dans cette retraite, j'aurais une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  204. Je vous ai aimé avec une tendresse extrême, rien au monde ne m'a été si cher que vous, j'ai oublié mon devoir pour vous, j'ai fait toutes choses pour vous, et toute la récompense que je vous en demande, c'est de corriger votre vie, et de prévenir votre perte. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  205. Encore une fois, Don Juan, je vous le demande avec larmes ; et si ce n'est assez des larmes d'une personne que vous avez aimée, je vous en conjure par tout ce qui est le plus capable de vous toucher. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  206. Madame, il est tard, demeurez ici, on vous y logera le mieux qu'on pourra. (Acte 4, scène 6, DON JUAN)
  207. Sais-tu bien que j'ai encore senti quelque peu d'émotion pour elle, que j'ai trouvé de l'agrément dans cette nouveauté bizarre, et que son habit négligé, son air languissant et ses larmes ont réveillé en moi quelques petits restes d'un feu éteint; (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  208. C'est-à-dire que ses paroles n'ont fait aucun effet sur vous. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  209. Il me semble que tu as la joue enflée, qu'est-ce que c'est ? (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  210. Montre un peu, parbleu c'est une fluxion qui lui est tombée sur la joue, vite une lancette pour percer cela. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  211. Tâtez de cela, voilà qui est le meilleur du monde. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  212. Qu'est-ce donc ? (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  213. Le... qui est là ! (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  214. Don Juan, c'est assez, je vous invite à venir demain souper avec moi, en aurez-vous le courage ? (Acte 4, scène 8, LA STATUE)
  215. Je vous rends grâce, il est demain jeûne pour moi. (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)
  216. On n'a pas besoin de lumière, quand on est conduit par le Ciel. (Acte 4, scène 8, LA STATUE)
  217. Ce que vous me dites est-il bien vrai ? (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  218. C'est à quoi je vais travailler, et je vous prie, Monsieur, de vouloir bien contribuer à ce dessein, et de m'aider vous-même à faire choix d'une personne qui me serve de guide, et sous la conduite de qui je puisse marcher sûrement dans le chemin où je m'en vais entrer. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  219. Mon fils, que la tendresse d'un père est aisément rappelée, et que les offenses d'un fils s'évanouissent vite au moindre mot de repentir ! (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  220. Je ne me souviens plus déjà de tous les déplaisirs que vous m'avez donnés, et tout est effacé par les paroles que vous venez de me faire entendre. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  221. La peste, le benêt ! (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  222. Ce n'est pas... (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  223. Il y a bien quelque chose là dedans que je ne comprends pas ; mais quoi que ce puisse être, cela n'est pas capable, ni de convaincre mon esprit, ni d'ébranler mon âme, et si j'ai dit que je voulais corriger ma conduite et me jeter dans un train de vie exemplaire, c'est un dessein que j'ai formé par pure politique, un stratagème utile, une grimace nécessaire où je veux me contraindre pour ménager un père dont j'ai besoin, et me mettre à couvert, du côté des hommes, de cent fâcheuses aventures qui pourraient m'arriver. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  224. Il n'y a plus de honte maintenant à cela : l'hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour vertus. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  225. C'est un art de qui l'imposture est toujours respectée, et quoiqu'on la découvre, on n'ose rien dire contre elle. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  226. Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement, mais l'hypocrisie est un vice privilégié, qui, de sa main, ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d'une impunité souveraine. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  227. C'est sous cet abri favorable que je veux me sauver, et mettre en sûreté mes affaires. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  228. Enfin, c'est là le vrai moyen de faire impunément tout ce que je voudrai. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  229. C'est ainsi qu'il faut profiter des faiblesses des hommes, et qu'un sage esprit s'accommode aux vices de son siècle. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  230. Sachez, Monsieur, que tant va la cruche à l'eau, qu'enfin elle se brise : et comme dit fort bien cet auteur que je ne connais pas, l'homme est en ce monde ainsi que l'oiseau sur la branche ; la branche est attachée à l'arbre, qui s'attache à l'arbre, suit de bons préceptes, les bons préceptes valent mieux que les belles paroles, les belles paroles se trouvent à la Cour. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  231. À la Cour sont les courtisans ; les courtisans suivent la mode, la mode vient de la fantaisie, la fantaisie est une faculté de l'âme, l'âme est ce qui nous donne la vie, la vie finit par la mort... (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  232. Hélas point du tout, c'est un dessein que votre soeur elle-même a pris, elle a résolu sa retraite, et nous avons été touchés tous deux en même temps. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  233. C'est le Ciel qui le veut ainsi. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  234. Il suffit, Don Juan, je vous entends, ce n'est pas ici que je veux vous prendre, et le lieu ne le souffre pas ; mais avant qu'il soit peu je saurai vous trouver. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  235. Vous ferez ce que vous voudrez, vous savez que je ne manque point de coeur, et que je sais me servir de mon épée quand il le faut, je m'en vais passer tout à l'heure dans cette petite rue écartée qui mène au grand couvent, mais je vous déclare, pour moi, que ce n'est point moi qui me veux battre, le Ciel m'en défend la pensée, et si vous m'attaquez, nous verrons ce qui en arrivera. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  236. Ceci est bien pis que le reste, et je vous aimerais bien mieux encore comme vous étiez auparavant, j'espérais toujours de votre salut, mais c'est maintenant que j'en désespère, et je crois que le Ciel qui vous a souffert jusques ici, ne pourra souffrir du tout cette dernière horreur. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
  237. Va, va, le Ciel n'est pas si exact que tu penses, et si toutes les fois que les hommes... (Acte 5, scène 4, DON JUAN)
  238. Ah, Monsieur, c'est le Ciel qui vous parle, et c'est un avis qu'il vous donne. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
  239. Don Juan n'a plus qu'un moment à pouvoir profiter de la miséricorde du Ciel ; et s'il ne se repent ici, sa perte est résolue. (Acte 5, scène 5, LE SPECTRE)
  240. Monsieur, c'est un spectre : je le reconnais au marcher. (Acte 5, scène 5, SGANARELLE)
  241. Spectre, Fantôme, ou Diable, je veux voir ce que c'est. (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  242. Non, non, rien n'est capable de m'imprimer de la terreur, et je veux éprouver avec mon épée si c'est un corps ou un esprit. (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  243. Don Juan, l'endurcissement au péché traîne une mort funeste, et les grâces du Ciel que l'on renvoie, ouvrent un chemin à sa foudre. (Acte 5, scène 6, LA STATUE)
  244. Voilà par sa mort un chacun satisfait, Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content ; il n'y a que moi seul de malheureux qui après tant d'années de service, n'ai point d'autre récompense que de voir à mes yeux l'impiété de mon maître punie, par le plus épouvantable châtiment du monde. (Acte 5, scène 6, SGANARELLE)

DON JUAN (1683)

  1. Quoi que puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac, c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre ; non seulement il réjouit, et purge les cerveaux humains ; mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à demeurer honnête homme. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Ne voyez vous pas bien dès qu'on en prend, de quelle manière obligeante on en use avec tout le monde, et comme on est ravi d'en donner à droit[e] et à gauche, partout où l'on se trouve ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. On n'attend pas même qu'on en demande, et l'on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai que le tabac inspire des sentiments d'honneur, et de vertu, à tous ceux qui en prennent. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Mais c'est assez de cette matière, reprenons notre discours. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Si bien donc, cher Gusman que Don Juan Elvire, ta Maîtresse, surprise de notre départ, s'est mise en campagne après ; et son coeur, que mon Maître a su toucher trop fortement, n'a pu depuis vivre sans le venir chercher ici ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  6. Non, c'est qu'il est trop jeune encore, et qu'il n'a pas le courage. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  7. Eh oui ; sa qualité ! La raison en est belle, et c'est par là qu'il s'empêcherait des choses. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  8. Mon pauvre Gusman, mon ami, tu ne sais pas encore, crois-moi, quel homme est Don Juan. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  9. Je ne sais pas de vrai quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés, tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un Couvent, pour mettre Don Juan Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  10. Un mariage ne lui coûte rien à contracter, il ne se sert point d'autres pièges pour attraper les belles, et c'est un épouseur à toutes mains, Dame, Damoiselle, Bourgeoise, Paysanne, il ne trouve rien de trop chaud, ni de trop froid pour lui ; et si je te disais le nom de toutes celles qu'il a épousées en divers lieux, ce serait un chapitre à durer jusques au soir. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  11. Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au Diable que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grans Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  12. Le voila qui vient se promener dans ce Palais, séparons nous ; écoute, au moins, je te fais cette confidence avec grande franchise, et cela m'est sorti un peu bien vite de la bouche ; mais s'il fallait qu'il en vînt quelque chose à ses oreilles, je dirais hautement que tu aurais menti. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  13. C'est quelque chose aussi à peu près comme cela. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  14. Quoi, c'est lui ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  15. Et depuis quand est il en cette ville ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  16. Le bon homme en est tout mortifié, et m'en demandait le sujet. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  17. Mais encore, quelle est ta pensée là-dessus, que t'imagines-tu de cette affaire ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  18. La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur, d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse, pour toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux : non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules, toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première, ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos coeurs. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  19. Les inclinations naissantes après tout, ont des charmes inexplicables, et tout le plaisir de l'amour est dans le changement. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  20. Mais lorsqu'on est maître une fois, il n'y a plus rien à dire ni rien à souhaiter, tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour ; si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre coeur les charmes attrayants d'une conquête à faire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  21. Enfin il n'est rien de si doux que de triompher de la résistance d'une belle personne, et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants qui volent perpétuellement de victoire en victoire, et ne peuvent point se résoudre à borner leurs souhaits. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  22. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs, je me sens porté à aimer toute la terre, et comme Alexandre je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  23. Ma foi, j'ai à dire, et je ne sais que dire, car vous tournez les choses d'une manière qu'il semble que vous ayez raison, et cependant il est vrai que vous ne l'avez pas. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  24. Comment, quelle vie est-ce que je mène ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  25. Il est vrai, je conçois que cela est fort agréable et fort divertissant, et je m'en accommoderais assez moi, s'il n'y avait point de mal, mais, Monsieur, se jouer ainsi d'un mystère sacré, et... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  26. Va, va, c'est une affaire entre le Ciel et moi, et nous la démêlerons bien ensemble, sans que tu t'en mettes en peine. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  27. Ma foi, Monsieur, j'ai toujours ouï dire que c'est une méchante raillerie, que se railler du Ciel, et que les libertins ne font jamais une bonne fin. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  28. C'est bien à vous petit ver de terre, petit myrmidon que vous êtes (je parle au maître que j'ai dit) c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie, ce que tous les hommes révèrent. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  29. Pensez-vous que pour être de qualité, pour avoir une perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré, et des rubans couleur de feu (ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre ;) pensez-vous dis-je que vous en soyez plus habile homme, que tout vous soit permis et qu'on n'ose vous dire vos vérités ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  30. De quoi est-il question ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  31. Il est question de te dire qu'une jeune beauté me tient au coeur, et qu'entraîné par ses appas, je l'ai suivie jusque dans cette ville. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  32. La personne dont je te parle est une jeune fiancée, la plus agréable du monde, qui a été conduite ici par celui même qu'elle y vient épouser ; et le hasard m'a fait voir le couple d'amants trois ou quatre jours avant leur voyage. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  33. C'est fort bien fait à vous, et vous le prenez comme il faut, il n'est rien tel en ce monde, que de se contenter. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  34. Est-elle folle de n'avoir pas changé d'habit, et de venir dans ce lieu-ci avec son équipage de Campagne ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  35. Que ne me jurez vous que vous êtes toujours dans les mêmes sentiments pour moi, que vous m'aimez toujours avec une ardeur sans égale, et que rien n'est capable de vous détacher de moi que la mort ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  36. Que ne me dites vous que des affaires de la dernière conséquence vous ont obligé à partir sans m'en donner avis, qu'il faut que malgré vous vous demeuriez ici quelque temps, et que je n'ai qu'à m'en retourner d'où je viens, assurée que vous suivez mes pas le plus tôt qu'il vous sera possible : qu'il est très certain que vous brûlez de me rejoindre, et qu'éloigné de moi, vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  37. Je ne vous dirai point que je suis toujours dans les mêmes sentiments pour vous, et que je brûle de vous rejoindre, puisqu'enfin il est assuré que je ne suis parti que pour vous fuir ; non point pour les raisons que vous pouvez vous figurer, mais par un pur motif de conscience, et pour ne croire pas qu'avec vous davantage je puisse vivre sans péché. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  38. Il m'est venu des scrupules, Madame, et j'ai ouvert les yeux de l'âme sur ce que je faisais. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  39. J'ai fait réflexion que pour vous épouser, je vous ai dérobée à la clôture d'un couvent, que vous avez rompu des voeux, qui vous engageaient autre part, et que le Ciel est fort jaloux de ces sortes de choses. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  40. Le repentir m'a pris, et j'ai craint le courroux céleste. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  41. Scélérat, c'est maintenant que je te connais tout entier, et pour mon malheur, je te connais lors qu'il n'en est plus temps, et qu'une telle connaissance ne peut plus me servir qu'à me désespérer ; mais sache que ton crime ne demeurera pas impuni ; et que le même Ciel dont tu te joues, me saura venger de ta perfidie. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  42. C'est une lâcheté que de se faire expliquer trop sa honte ; et sur de tels sujets, un noble coeur au premier mot doit prendre son parti. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  43. Porquisenne, il ne s'en est pas fallu l'époisseur d'une épingle qu'ils ne se s'ayant nayés tous deux. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  44. C'est donc le coup de vent da matin qui les avait ranversés dans la mar. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  45. Aga quien, Charlotte, je m'en vas te conter tout fin drai comme cela est venu ça, comme dit l'autre, je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  46. Enfin donc, j'estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avé des mottes de tarre, que je nous jesquions à la tête : car comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole i tou. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  47. O donc tanquia, qu'à la parfin pour le faire court, je l'ai tant sarmonné, que je nous sommes boutés dans une barque, et pis j'avons tant fait, cahin, caha, que je les avons tiré de gliau, et pis je les avons menés cheu nous auprès du feu, et pis ils se sant dépouillés tous nus pour se sécher, et pis il y en est encor venu deux de la même bande, qui saquiant sauvés tout seul, et pis Mathurine est arrivée là à qui l'on a fait les doux yeux, vlà justement, Charlotte, comme tout ça s'est fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  48. Ne m'as tu pas dit, Piarrot, qu'il y en a un qui est bien pu mieux fait que les autres. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  49. Oui, c'est le Maître, il faut que ce soit queuque gros gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusque en bas, et ceux qui le sarvont sont des Monsieux eux-mesmes, et stan pandant, tout gros Monsieur qu'il est, il serait per ma feiue nayé si je n'aviomme esté là. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  50. Est il encore cheu toi tout nu, Piarrot ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  51. Quien, Charlotte, ils avont des cheveux qui ne tenont point à leu teste, et ils boutont ça après tout comme un gros bonnet de filace. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  52. En glieu d'haut de chausse, ils portont un garde-robe aussi large que d'ici à Pasque, en glieu de pourpoint, de petites brassières, qui ne leur venont pas jusqu'au brichet, et en glieu de rabat un grand mouchoir de cou à reziau avec quatre grosses houpes de linge qui leu pendont ser l'estoumaque. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  53. Ils avont itou d'autres petits rabats au bout des bras, et de grands entonnois de passement aux jambes, et parmi tout ça tant de rubans, tant de ribans, que c'est une vraie piquié. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  54. Et bian, dis, qu'est que c'est ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  55. Qu'est ce que c'est donc qu'il y glia ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  56. Testeguienne, tu ne m'aimes point. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  57. Ah Ah, n'est-que ça ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  58. Oui, ce n'est que ça, et c'est bian assez. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  59. Je te dis toujou la même chose, parce que c'est toujou la même chose, et si ce n'était pas toujou la même chose, je ne te dirais pas toujou la même chose. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  60. Mais qu'est-ce qu'il te faut ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  61. Est ce que je ne t'aime pas ? (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  62. Je tachete sans reproche des rubans à tous ces Marciers qui passont, je me romps le cou à t'aller dénicher des marles, je fais jouer pour toi les vielleux quand ce vient ta fête, et tout ça comme si je me frappais la tête contre un mur. Vois-tu, ça n'est ni biau ni honnête de n'aimer pas les gens qui nous aimont. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  63. Non, quand ça est, ça se voit, et l'on fait mille petites singeries aux personnes quand on les aime du bon du coeur. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  64. Regarde la grosse Tomasse comme elle assotée du jeune Robain, alle est toujou entour de ly à l'agacer, et ne le laisse jamais en repos. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  65. Ventrequenne, ça n'est pas bian, après tout, et t'es trop froide pour les gens. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  66. C'est mon himeur, et je ne pis pas me refondre . (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  67. Testiquié, si tu m'aimais me dirais-tu ça ? (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  68. Piarrot, est-ce là Monsieur. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  69. Ah, mon quieu, qu'il est genti[l], et que c'aurait été dommage qu'il eût été nayé ! (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  70. Tournez-vous un peu s'il vous plaît, ah que cette taille est jolie ! (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  71. Haussez un peu la tête, de grâce, ah que ce visage est mignon (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  72. Monsieur, cela vous plaît à dire, et je ne sais pas si c'est pour vous railler de moi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  73. Dieu m'en garde, je vous aime trop pour cela, c'est du fond du coeur que je vous parle. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  74. Je vous suis bien obligée si cela est. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  75. Point du tout, vous ne m'êtes point obligée, de tout ce que je dis, et ce n'est que à votre beauté que vous en êtes redevable. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  76. Monsieur, tout ça est trop bien dit pour moi, et je n'ai pas d'esprit pour vous répondre. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  77. Monsieur, c'est trop d'honneur que vous me faites, et si j'avais su ça tantôt, je n'aurais pas manqué de les laver avec du son. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  78. Non, non c'est profaner tant de beautés, et vous n'êtes pas née pour demeurer dans un Village, vous méritez sans doute une meilleure fortune, et le Ciel qui le connaît bien, m'a conduit ici tout exprès pour empêcher ce mariage, et rendre justice à vos charmes : car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon coeur, et il ne tiendra qu'à vous que je ne vous arrache de ce lieu misérable, et ne vous mette dans l'état où vous méritez d'être, cet amour est bien prompt sans doute ; mais quoi, c'est un éclat, Charlotte, de votre grande beauté, et l'on vous aime autant en un quart d'heure, qu'on ferait une autre en six mois. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  79. Quand on est faite comme vous, on doit être à couvert de toutes ces sortes de crainte, vous n'avez point l'air, croyez-moi, d'une personne qu'on abuse, et pour moi, je vous l'avoue, je me percerais le coeur de mille coups, si j'avais eu la moindre pensée de vous trahir. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  80. Jerniguenne, ce n'est pas comme ça qu'il faut pousser les gens. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  81. Testequenne, parce que vous êtes Monsiue, [v}ous viendrez caresser nos femme[s] à notre barbe, allez v-s-en caresser les vôtres. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  82. Testiqué ne me frappez pas. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  83. Palsangué, morguenne, ça n'est pas bien de battre les gens, et ce n'est pas la récompense de [v]ous avoir sauvé d'être nayé. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  84. Oh, Piarrot, ce n'est pas ce que tu penses, ce Monsieur veut m'épouser, et tu ne dois pas te bouter en colère. (Acte 2, scène 3, CHARLOTTE)
  85. Est-ce donc comme ça que t'écoute ce qu'il te dit ? (Acte 2, scène 3, PIERROT)
  86. Qu'est-ce que vous dites ? (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  87. C'est conscience de le battre. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  88. Peste soit du maroufle. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  89. Monsieur, que faites vous donc là avec Charlotte, est-ce que vous lui parlez d'amour aussi ? (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  90. Non, au contraire, c'est elle qui me témoignait vouloir être ma femme, et je lui répondais que j'étais engagé à vous. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  91. Qu'est-ce que c'est donc que vous veut Mathurine ? (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
  92. Elle est jalouse de me voir vous parler, et voudrait bien que je l'épousasse, mais je lui ai dit que c'est vous que je veux. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  93. Tout ce que vous lui direz sera inutile, elle s'est mis cela en la tête. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  94. C'est en vain que vous lui parlerez, vous ne lui ôterez pas cette fantaisie. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  95. Est-ce que... (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  96. Elle est obstinée comme tous les Diables. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  97. Ne lui dites rien, c'est une folle. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  98. Laissez-la là, c'est une extravagante. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  99. Holà, Charlotte, ça n'est pas bien de courir sur le marché des autres. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  100. Ça n'est pas honnête, Mathurine, d'être jalouse que Monsieur me parle. (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
  101. C'est moi que Monsieur a vu la première. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  102. Je vous baise les mains, c'est moi, et non pas vous qu'il a promis d'épouser. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  103. À d'autres, je vous prie, c'est moi, vous dis-je. (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
  104. Vous vous moquez des gens, c'est moi, encor un coup. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  105. Le vlà qui est pour le dire, si je n'ai pas raison. (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
  106. Le vla qui est pour me démentir, si je ne dis pas vrai. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  107. Est-ce, Monsieur, que vous lui aviez promis de l'épouser ? (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
  108. Est-il vrai, Monsieur, que vous ly ayez donné parole d'être son mari ? (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  109. Il est question de juger ça. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  110. Est-ce que chacune de vous ne sait pas ce qui en est, sans qu'il soit nécessaire que je m'explique davantage ? (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  111. Aussi n'est-ce rien que par là que je veux vous mettre d'accord, et l'on verra quand je me marierai, laquelle des deux a mon coeur. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
  112. C'est moi qu'il épousera. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
  113. Mon Maître est un fourbe, il n'a dessein que de vous abuser, et en a bien abusé d'autres, c'est l'épouseur du genre humain, et... (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  114. Cela est faux, et quiconque vous dira cela, vous lui devez dire qu'il en a menti. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  115. Mon Maître n'est point l'épouseur du genre humain, il n'est point fourbe, n'a pas dessein de vous tromper, et n'en a point abusé d'autres. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  116. Monsieur, comme le monde est plein de médisances, je vais au-devant des choses, et je leur disais que si quelqu'un leur venait dire du mal de vous, elles se gardassent bien de le croire, et ne manquassent pas de lui dire qu'il en avait menti. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  117. Oui, Monsieur est homme d'honneur, je le garantis tel. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  118. Comme la partie n'est pas égale, il faut user de stratagème, et éluder adroitement le malheur qui me cherche, je veux que Sganarelle se revête de mes habits, et moi... (Acte 2, scène 6, DON JUAN)
  119. Allons vite, c'est trop d'honneur que je vous fais, et bien heureux est le valet qui peut avoir la gloire de mourir pour son Maître. (Acte 2, scène 6, DON JUAN)
  120. Il est vrai que te voilà bien, et je ne sais où tu as été déterrer cet attirail ridicule. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  121. C'est l'habit d'un vieux Médecin qui a été laissé en gage au lieu où je l'ai pris, et il m'en a coûté de l'argent pour l'avoir. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  122. Ils n'ont pas plus de part que toi aux guérisons des malades, et tout leur art est pure grimace. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  123. C'est une des grandes erreurs qui soit parmi les hommes. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  124. Il réchappa, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  125. L'effet est admirable. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  126. Est-il possible que vous ne croyez point du tout au Ciel ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  127. C'est à dire que non ; et à l'Enfer ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  128. Qu'est ce que vous croyez [?] (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  129. Votre religion, à ce que je vois, est donc l'Arithmétique ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  130. Il faut avouer qu'il se met d'étranges folies dans la tête des hommes, et que pour avoir étudié, on est bien moins sage le plus souvent. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  131. Pour moi, Monsieur, je n'ai point étudié comme vous, Dieu merci, et personne ne se saurait vanter de m'avoir jamais rien appris ; mais avec mon petit sens, et mon petit jugement, je vois les choses mieux que tous vos livres, et je comprends fort bien que ce monde que nous voyons, n'est pas un champignon qui soit venu tout seul en une nuit. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  132. Je voudrais bien vous demander qui a fait ces arbes-là, ces rochers, cette terre, et ce Ciel que voilà là-haut, et si tout cela s'est bâti de lui-même ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  133. Vous voilà vous, par exemple, vous êtes là ; est-ce que vous vous êtes fait tout seul, et n'a-t-il pas fallu que votre père ait engrossé votre mère pour vous faire ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  134. Pouvez vous voir toutes ces inventions dont la machine de l'homme est composée, sans admirer de quelle façon cela est agencé l'un dans l'autre ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  135. Mon Raisonnement est qu'il y a quelque chose d'admirable dans l'homme, quoi que vous puissiez dire, que tous les savants ne sauraient expliquer. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  136. Cela n'est-il pas merveilleux que me voilà ici, et que j'aie quelque chose dans la tête qui pense cent choses différentes en un moment, et fait de mon corps tout ce qu'il veut ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  137. Ah, ah, ton avis est intéressé, à ce que je vois. (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  138. Quelle est ton occupation parmi ces arbres. (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  139. La partie est trop inégale, et je ne dois pas souffrir cette lâcheté. (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  140. Mon Maître est un vrai enragé d'aller se présenter à un péril qui ne le cherche pas, ma foi, le secours a servi, et les deux ont fait fuir les trois. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
  141. On voit par la fuite de ces voleurs de quel secours est votre bras, souffrez, Monsieur, que je vous rends grâce d'une action si généreuse et que.... (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  142. Notre propre honneur est intéressé dans de pareilles aventures, et l'action de ces coquins était si lâche, que c'eût été y prendre part que de ne s'y pas opposer, mais par quelle rencontre vous êtes-vous trouvé entre leurs mains ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  143. Votre dessein est-il d'aller du côté de la ville ? (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  144. Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les Gentilshommes à se sacrifier eux et leur famille à la sévérité de leur honneur, puisque enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie on est contraint de quitter le Royaume, et c'est en quoi je trouve la condition d'un Gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos, et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  145. La chose en est aux termes de n'en plus faire de secret, et lorsque l'injure a une fois éclaté notre honneur ne va point à vouloir cacher notre honte, mais à faire éclater notre vengeance et à publier même le dessein que nous en avons. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  146. Ainsi, Monsieur, je ne feindrai point de vous dire que l'offense que nous cherchons à venger, est une soeur séduite et enlevée d'un couvent, et que l'auteur de cette offense est un Don Juan Tenorio, fils de Don Louis Tenorio. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  147. Nous le cherchons depuis quelques jours et nous l'avons suivi ce matin sur le rapport d'un valet qui nous a dit qu'il sortait à cheval accompagné de quatre ou cinq, et qu'il avait pris le long de ce côté, mais tous nos soins ont été inutiles et nous n'avons pu découvrir ce qu'il est devenu. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  148. Je ne l'ai jamais vu, et je l'ai seulement ouï dépeindre à mon frère ; mais la Renommée n'en dit pas force bien, et c'est un homme dont la vie .... (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  149. Arrêtez, Monsieur, s'il vous plaît, il est un peu un de mes amis, et ce serait à moi une espèce de lâcheté que d'en ouïr dire du mal. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  150. Pour l'amour de vous, Monsieur, je n'en dirai rien du tout, et c'est bien la moindre chose que je vous doive, après m'avoir sauvé la vie, que de me taire devant vous d'une personne que vous connaissez, lorsque je ne puis en parler sans en dire du mal : mais quelque ami que vous lui soyez, j'ose espérer que vous n'approuverez pas son action, et ne trouverez pas étrange que nous cherchions d'en prendre la vengeance. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  151. Au contraire, je vous y veux servir, et vous épargner des soins inutiles ; je suis ami de Don Juan, je ne puis pas m'en empêcher, mais il n'est pas raisonnable qu'il offense impunément des Gentilshommes, je m'engage à vous faire faire raison par lui. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  152. Cet espoir est bien doux, Monsieur, à des coeurs offensés ; mais après ce que je vous dois ce me serait une trop sensible douleur que vous fussiez de la partie. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  153. Que ma destinée est cruelle ! (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  154. Tous les services que nous rend une main ennemie, ne sont d'aucun mérite pour engager notre âme, et s'il faut mesurer l'obligation à l'injure, votre reconnaissance, mon frère, est ici ridicule ; et comme l'honneur est infiniment plus précieux que la vie, c'est ne devoir rien proprement, que d'être redevable de la vie à qui nous a été l'honneur. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  155. Non, non c'est hasarder notre vengeance que de la reculer, et l'occasion de la prendre peut ne plus revenir ; le Ciel nous l'offre ici, c'est ànous d'en profiter. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  156. Lorsque l'honneur est blessé mortellement, on ne doit point songer à garder aucunes mesures, et si vous répugnez à prêter votre bras à cette action, vous n'avez qu'à vous retirer, et laisser à ma main la gloire d'un sacrifice. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  157. Don Juan, vous voyez que j'ai soin de vous rendre le bien que j'ai reçu de vous, et vous devez par là juger du reste, croire que je m'acquitte avec même chaleur de tout ce que je dois, et que je ne serai pas moins exact à vous payer l'injure que le bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  158. Il est des moyens doux pour nous satisfaire ; il en est de violents et sanglants ; mais enfin, quelque choix que vous fassiez, vous m'avez donné parole de me faire faire raison par Don Juan, songez à me la faire, je vous prie, et vous ressouvenez que hors d'ici je ne dois plus qu'à mon honneur. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  159. Pardonnez-moi, Monsieur, je viens seulement d'ici près, je crois que cet habit est purgatif, et que c'est prendre médecine que de le porter. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  160. Peste soit l'insolent, couvre au moins ta poltronnerie d'un voile plus honnête, sais-tu bien que celui à qui j'ai sauvé la vie. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  161. C'est un frère d'Elvire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  162. Il est assez honnête homme, il en a bien usé, et j'ai regret d'avoir démêlé avec lui. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  163. Oui, mais ma passion est usée pour Don Juan Elvire, et l'engagement ne compatit point avec mon humeur. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  164. Mon coeur est à toutes les belles, et c'est à elles à le prendre tour à tour et à le garder tant qu'elles pourront. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  165. Mais quel est le superbe édifice que je vois entre ces arbres. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  166. Bon, c'est le tombeau que le Commandeur faisait faire lorsque vous le tuâtes. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  167. Cela n'est pas civil d'aller voir un homme que vous avez tué. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  168. Au contraire, c'est une visite dont je lui veux faire civilité, et qu'il doit recevoir de bonne grâce, s'il est galant homme, allons, entrons dedans. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  169. Ah, que cela est beau, les belles statues ! (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  170. Ah, que cela est beau, qu'en dites-vous, Monsieur ? (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  171. Qu'on ne peut voir aller plus loin l'ambition d'un homme mort, et ce que je trouve d'admirable, c'est qu'un homme qui s'est passé durant sa vie d'une assez simple demeure, en veuille avoir une si magnifique quand il n'en a plus que faire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  172. Ma foi Monsieur voilà qui est bien fait. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  173. Il semble qu'il est en vie, et qu'il s'en va parler. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  174. C'est une chose dont il n'a pas besoin, je crois. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  175. Je ris de ma sottise, mais c'est mon Maître qui me la fait faire. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  176. Qu'est-ce ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  177. La peste le coquin. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  178. Elle m'a fait signe, vous dis-je, il n'est rien de plus vrai. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  179. Quoiqu'il en soit laissons cela, c'est une bagatelle, et nous pouvons avoir été trompés par un faux jour, ou surpris de quelque vapeur qui nous ait troublé la vue. (Acte 4, scène 1, DON JUAN)
  180. Il n'est rien plus véritable que ce signe de tête, et je ne doute point que le Ciel scandalisé de votre vie, n'ait produit ce miracle pour vous convaincre, et pour vous retirer de.... (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
  181. Fort bien, Monsieur, le mieux du monde, vous vous expliquez clairement, c'est ce qu'il y a de bon en vous, que vous ne m'allez point chercher de détours, vous dites les choses avec une netteté admirable. (Acte 4, scène 1, SGANARELLE)
  182. De quoi s'avise-t-il de nous venir demander de l'argent, et que ne lui disais-tu que Monsieur n'y est pas ? (Acte 4, scène 2, SGANARELLE)
  183. Il y a trois quarts d'heure que je lui dis, il ne veut pas le croire, et s'est assis là-dedans pour attendre. (Acte 4, scène 2, LA VIOLETTE)
  184. Non, au contraire, faites-le entrer, c'est une fort mauvaise politique que de se faire celer aux créanciers. (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  185. Il est bon de les payer de quelque chose, et j'ai le secret de les renvoyer satisfaits sans leur donner un double. (Acte 4, scène 2, DON JUAN)
  186. J'avais donné ordre qu'on ne me fît parler [à] personne, mais cet ordre n'est pas pour vous, et vous êtes en droit de ne trouver jamais de porte fermée chez moi. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  187. Monsieur cela n'est rien. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  188. Cela n'est pas nécessaire. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  189. Ce n'est pas besoin, Monsieur, et je n'ai qu'un mot à vous dire. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  190. C'est une brave femme. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  191. Elle est votre servante, Monsieur. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  192. La jolie petite fille que c'est ! (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  193. C'est trop d'honneur que vous lui faites? Monsieur. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  194. Il n'est pas nécessaire, et je m'en irai bien tout seul. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  195. C'est une chose que je ne cache pas, et je le dis à tout le monde. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  196. Il est vrai, il me fait tant de civilités, et tant de compliments que je ne lui saurais jamais demander de l'argent. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  197. J'ai souhaité un fils avec des ardeurs nonpareilles, je l'ai demandé sans relâche avec des transports incroyables, et ce fils que j'obtiens, en fatiguant le Ciel de voeux, est le chagrin et le supplice de cette même vie dont je croyais qu'il devait être la joie et la consolation. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  198. Ah, quelle bassesse est la vôtre ! (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  199. Non, non, la naissance n'est rien où la vertu n'est pas. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  200. Ainsi nous n'avons part à la gloire de nos ancêtres, qu'autant que nous nous efforçons de leur ressembler, et cet éclat de leurs actions qu'ils répandent sur nous, nous impose un engagement de leur faire le même honneur, de suivre les pas qu'ils nous tracent, et de ne point dégénérer de leurs vertus, si nous voulons être estimés leurs véritables descendants. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  201. Ainsi vous descendez en vain des aïeux dont vous êtes né, ils vous désavouent pour leur sang, et tout ce qu'ils ont fait d'illustre ne vous donne aucun avantage, au contraire l'éclat n'en rejaillit sur nous qu'à notre déshonneur, et leur gloire est un flambeau qui éclaire aux yeux d'un chacun la honte de vos actions. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  202. Apprenez encore qu'un Gentilhomme qui vit mal, est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu'on signe, qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état d'un fils d'un crocheteur, qui serait honnête homme, que du fils d'un Monarque qui vivrait comme vous. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  203. Non, insolent, je ne veux point m'asseoir ni parler davantage, et je vois bien que toutes mes paroles ne font rien sur ton âme ; mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions, que je saurais plutôt que tu ne penses mettre cette borne à tes dérèglements, prévenir sur toi le courroux du Ciel, et laver par ta punition la honte de t'avoir fait naître. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  204. Eh, mourez, le plus tôt que vous pourrez, c'est le mieux que vous puissiez faire. (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  205. C'est un motif pressant qui m'oblige à cette visite, et ce que j'ai à vous dire ne veut point du tout de retardement. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  206. Ce n'est plus cette Don Juan Elvire qui faisait des voeux contre vous, et dont l'âme irritée ne jetait que menaces, et ne respirait que vengeance. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  207. Le Ciel a banni de mon âme toutes ces indignes ardeurs que je sentais pour vous, tous ces transports tumultueux d'un attachement criminel, tous ces honteux emportements d'un amour terrestre et grossier, et il n'a laissé dans mon coeur pour vous qu'une flamme épurée de tout le commerce des sens, une tendresse toute sainte, un amour détaché de tout, qui n'agit point pour soi, et ne se met en peine que de votre intérêt. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  208. C'est ce parfait et pur amour qui me conduit ici pour votre bien, pour vous faire part d'un avis du Ciel, et tâcher de vous retirer du précipice où vous courez. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  209. Oui, Don Juan, je sais tous les dérèglements de votre vie, et ce même Ciel qui m'a touché le coeur, et fait jeter les yeux sur les égarements de ma conduite, m'a inspiré de vous venir trouver, et de vous dire de sa part que vos offenses ont épuisé sa miséricorde, que sa colère redoutable est prête de tomber sur vous, qu'il est en vous de l'éviter par un prompt repentir, et que peut-être vous n'avez pas encore un jour à vous à vous pouvoir soustraire au plus grand de tous les malheurs. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  210. Je suis revenue, grâce au Ciel, de toutes mes folles pensées, ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter par une austère pénitence le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable ; mais dans cette retraite, j'aurai une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous y porter à détourner de dessus votre tête, l'épouvantable coup qui vous menace. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  211. Je vous ai aimé avec une tendresse extrême, rien au monde ne m'a été si cher que vous, j'ai oublié mon devoir pour vous, j'ai fait toutes choses pour vous, et toute la récompense que je vous demande c'est de corriger votre vie, et de prévenir votre perte. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  212. Encore une fois Don Juan, je vous le demande avec larmes, et si ce n'est assez des larmes d'une personne que vous avez aimée, je vous en conjure par tout ce qu'il y a de plus capable pour vous toucher. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  213. Madame, il est tard, demeurez ici, on vous y logera le mieux que l'on pourra . (Acte 4, scène 6, DON JUAN)
  214. Sais-tu bien que j'ai encore senti quelque peu d'émotion pour elle, que j'ai trouvé de l'agrément dans cette nouveauté bizarre, et que son habit négligé, son air languissant, et ses larmes ont réveillé en moi quelques petits restes de feu éteint. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  215. C'est à dire que ses paroles n'ont fait aucun effet sur vous. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  216. Il semble que tu as la joue enflée, qu'est-ce que c'est ? (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  217. Montre un peu, parbleu c'est une fluxion qui lui est tombée sur la joue, vite une lancette pour percer cela. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  218. Tâtez de cela, voilà qui est le meilleur du monde. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  219. Qu'est-ce donc, qu'y a-t-il là. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  220. Qui est là. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
  221. Don Juan, c'est assez, je vous invite à venir demain souper avec moi, en aurez vous le courage ? (Acte 4, scène 8, LA STATUE)
  222. Je vous rends grâce, il est demain jeûne pour moi. (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)
  223. On n'a pas besoin de lumières quand on est conduit par le Ciel. (Acte 4, scène 8, LA STATUE)
  224. ce que vous me dites est il bien vrai ? (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  225. C'est à quoi je vais travailler, et je vous prie, Monsieur, de vouloir bien contribuer à ce dessein, et de m'aider vous-même à faire un choix d'une personne qui me serve de guide, et sous la conduite de qui je puisse marcher sûrement dans le chemin où je vais entrer. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  226. Ah, mon fils, que la tendresse d'un père est facilement rappelée, et que les offenses d'un fils s'évanouissent vite au moindre mot de repentir ! (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  227. Je ne me souviens plus déjà de tous les déplaisirs que vous m'avez donnés, et tout est effacé par les paroles que vous venez de me faire entendre. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  228. La peste le benêt. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  229. Tu prends pour de bon argent ce que je viens de dire, et tu crois que ma bouche est d'accord avec mon coeur ? (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  230. Quoi, ce n'est pas... (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  231. Il y a bien quelque chose là-dedans que je ne comprends pas, mais quoi que ce puisse être, cela n'est pas capable, ni de convaincre mon esprit, ni d'ébranler mon âme, et si j'ai dit que je voulais corriger ma conduite, et me jeter dans un train de vie exemplaire, c'est un dessein que j'ai formé par pure politique, un stratagème utile, une grimace nécessaire, où je veux me contraindre pour ménager un père dont j'ai besoin, et me mettre à couvert du côté des hommes de cent fâcheuses aventures qui pourraient m'arriver. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  232. Il n'y a plus de honte maintenant à cela, l'hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour des vertus. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  233. C'est un art de qui l'imposture est toujours respectée, et quoiqu'on la découvre on n'ose rien dire contre elle[.] (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  234. Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement, mais l'hypocrisie est un vice privilégié qui de sa main ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d'une impunité souveraine. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  235. C'est sous cet abri favorable que je veux mettre en sûreté mes affaires, je ne quitterai point mes douces habitudes, mais j'aurai soin de me cacher et me divertirai à petit bruit. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  236. Que si je viens à être découvert, je verrai sans me remuer prendre mes intérêts à toute ma cabale, et je serai défendu par elle envers, et contre tous. Enfin, c'est là le vrai moyen de faire impunément tout ce que je voudrai. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  237. C'est ainsi qu'il faut profiter des faiblesses des hommes, et qu'un sage esprit s'accommode aux vices de son siècle. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  238. Sachez Monsieur que tant va la cruche à l'eau qu'enfin elle s'y brise : et comme dit fort bien cet auteur que je ne connais pas, que l'homme est en ce monde ainsi que l'oiseau sur la branche, la branche est attachée à l'arbre, qui s'attache à l'arbre suit de bons préceptes, les bons préceptes valent mieux que les belles paroles, les belles paroles se trouvent à la Cour. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  239. À la Cour sont les Courtisans, les Courtisans suivent la mode, la mode vient de la fantaisie, La fantaisie est une faculté de l'âme, l'âme est ce qui nous donne la vie, la vie finit par la mort... (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  240. Hélas point du tout, c'est un dessein que votre soeur elle-même a pris, elle a résolu sa retraite, et nous avons été touchés tous deux en même temps. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  241. C'est le Ciel qui le veut ainsi. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  242. Il suffit, Don Juan, je vous entends, ce n'est pas ici que je veux venir vous prendre, et le lieu ne le souffre pas ; mais avant qu'il soit peu, je saurai vous trouver. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  243. Vous ferez ce que vous voudrez, vous savez que je ne manque point de coeur, et que je sais me servir de mon épée quand il le faut, je m'en vais passer tout à l'heure dans cette petite rue écartée qui mène au grand couvent, mais je vous déclare pour moi que ce n'est pas moi qui me veux battre, le Ciel m'en défend la pensée, et si vous m'y attaquez nous verrons ce qui en arrivera. (Acte 5, scène 3, DON JUAN)
  244. Ceci est bien pis que le reste, et je vous aimerais bien mieux encore comme vous étiez auparavant, j'espérais toujours de votre salut, mais c'est maintenant que j'en désespère, et je crois que le Ciel qui vous a souffert jusques ici, ne pourra du tout souffrir cette dernière horreur. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
  245. Va va, le Ciel n'est pas si exact que tu penses, et si toutes les fois que les hommes... (Acte 5, scène 4, DON JUAN)
  246. Ah, Monsieur, c'est le Ciel qui vous parle, et c'est un avis qu'il vous donne. (Acte 5, scène 4, SGANARELLE)
  247. Don Juan n'a plus qu'un moment à pouvoir profiter de la miséricorde du Ciel, et s'il ne se repent ici, sa perte est résolue. (Acte 5, scène 5, LE SPECTRE)
  248. Ah, Monsieur, c'est un spectre je le reconnais au marcher. (Acte 5, scène 5, SGANARELLE)
  249. Spectre, fantôme, ou Diable je veux voir ce que c'est. (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  250. Non, non, rien n'est capable de m'imprimer de la terreur, et je veux éprouver avec mon épée si c'est un corps ou un esprit. (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  251. Don Juan l'endurcissement au péché traîne une mort funeste, et les grâces du Ciel que l'on renvoie, ouvrent un chemin à la foudre. (Acte 5, scène 6, LA STATUE)
  252. Voilà par sa mort un chacun satisfait, Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content ; il n'y a que moi seul de malheureux qui après tant d'années de service, n'ai point d'autre récompense que de voit l'impiété de mon maître, punie par le plus épouvantable châtiment du monde. (Acte 5, scène 6, SGANARELLE)

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)

  1. Est une douce chose, v.9 (Prologue, scène 1, DEUXIEME-VOIX)
  2. Est une douce chose, v.14 (Prologue, scène 1, DEUXIEME VOIX)
  3. Tout le reste n'est rien. v.26 (Prologue, scène 1, TROIS-VOIX-ENSEMBLE)
  4. Et croyez-vous, Éraste, pouvoir venir à bout de détourner ce fâcheux mariage que mon père s'est mis en tête ? (Acte 2, scène 1, JULIE)
  5. Ne nous demandez point tous les ressorts que nous ferons jouer, vous en aurez le divertissement ; et comme aux comédies, il est bon de vous laisser le plaisir de la surprise, et de ne vous avertir point de tout ce qu'on vous fera voir, c'est assez de vous dire que nous avons en main divers stratagèmes tous prêts à produire dans l'occasion, et que l'ingénieuse Nérine et l'adroit Sbrigani entreprennent l'affaire. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  6. Et une personne comme vous est-elle faite pour un Limousin ? (Acte 2, scène 1, NERINE)
  7. Non, Pourceaugnac est une chose que je ne saurais supporter, et nous lui jouerons tant de pièces, nous lui ferons tant de niches sur niches, que nous renverrons à Limoges Monsieur de Pourceaugnac. (Acte 2, scène 1, NERINE)
  8. Monsieur, votre homme arrive, je l'ai vu à trois lieues d'ici, où a couché le coche ; et dans la cuisine où il est descendu pour déjeuner, je l'ai étudié une bonne grosse demie heure, et je le sais déjà par coeur. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  9. Pour sa figure, je ne veux point vous en parler, vous verrez de quel air la Nature l'a dessinée, et si l'ajustement qui l'accompagne y répond comme il faut : mais pour son esprit, je vous avertis par avance qu'il est des plus épais qui se fassent ; que nous trouvons en lui une matière tout à fait disposée pour ce que nous voulons, et qu'il est homme enfin à donner dans tous les panneaux qu'on lui présentera. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  10. Madame, voilà un illustre, votre affaire ne pouvait être mise en de meilleures mains, et c'est le héros de notre siècle pour les exploits dont il s'agit : un homme qui vingt fois en sa vie, pour servir ses amis, a généreusement affronté les galères ; qui au péril de ses bras et de ses épaules, sait mettre noblement à fin les aventures les plus difficiles ; et qui, tel que vous le voyez, est exilé de son pays pour je ne sais combien d'actions honorables qu'il a généreusement entreprises. (Acte 2, scène 2, NERINE)
  11. Je veux bien épargner votre modestie ; laissons cela ; et pour commencer notre affaire, allons vite joindre notre provincial, tandis que de votre côté vous nous tiendrez prêts au besoin les autres acteurs de la comédie. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  12. Ah comme il est bâti ! (Acte 2, scène 2, NERINE)
  13. Qu'est-ce ? (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  14. Qu'est-ce que c'est, Messieurs ? (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  15. Quel procédé est le vôtre ? (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  16. Est-il autrement que les autres ? (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  17. C'est bien dit. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  18. Monsieur est d'une mine à respecter. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  19. Cela est vrai. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  20. Monsieur n'est point une personne à faire rire. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  21. C'est trop de grâce que vous me faites. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  22. Ce m'est beaucoup d'honneur. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  23. De majestueux. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  24. C'est du fond du coeur que je parle. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  25. Et qui n'est pas capable de déguiser ses sentiments. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  26. C'est ma pensée. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  27. Vous regardez mon habit qui n'est pas fait comme les autres ; mais je suis originaire de Naples, à votre service, et j'ai voulu conserver un peu et la manière de s'habiller, et la sincérité de mon pays. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
  28. C'est fort bien fait. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  29. C'est ce que m'a dit mon tailleur ; l'habit est propre et riche, et il fera du bruit ici. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  30. Ah qu'est-ce ci ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  31. Est-il possible que cinq ou six années m'aient ôté de votre mémoire ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  32. Ma foi, je ne sais qui il est. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  33. C'est moi qui l'ai reçu, Monsieur. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  34. Je ne sais ce que c'est. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  35. Comment est-ce que vous nommez à Limoges ce lieu où l'on se promène ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  36. Justement : c'est où je passais de si douces heures à jouir de votre agréable conversation. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  37. Qui est si honnête homme ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  38. Et celui qui est de si bonne humeur ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  39. C'est ce que je voulais dire, Madame votre tante : comment se porte-t-elle ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  40. Elle est morte depuis six mois. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  41. Qui est votre neveu... (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  42. Au reste, je ne prétends pas que vous preniez d'autre logis que le mien. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  43. C'est prudemment avisé. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
  44. Ce pays-ci est un peu sujet à caution. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  45. Je crois, Monsieur, que vous êtes le médecin à qui l'on est venu parler de ma part. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  46. Non, Monsieur, ce n'est pas moi qui suis le médecin ; à moi n'appartient pas cet honneur, et je ne suis qu'apothicaire, apothicaire indigne, pour vous servir. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  47. Et Monsieur le médecin est-il à la maison ? (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  48. Oui, il est là embarrassé à expédier quelques malades, et je vais lui dire que vous êtes ici. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  49. Non, ne bougez, j'attendrai qu'il ait fait ; c'est pour lui mettre entre les mains certain parent que nous avons, dont on lui a parlé, et qui se trouve attaqué de quelque folie, que nous serions bien aises qu'il pût guérir avant que de le marier. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  50. Je sais ce que c'est, je sais ce que c'est, et j'étais avec lui quand on lui a parlé de cette affaire. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  51. Ma foi, ma foi, vous ne pouviez pas vous adresser à un médecin plus habile ; c'est un homme qui sait la médecine à fond, comme je sais ma Croix-de-Pardieu ; et qui, quand on devrait crever, ne démordrait pas d'un iota des règles des Anciens. (Acte 2, scène 5, L APOTHICAIRE)
  52. Ce n'est pas parce que nous sommes grands amis, que j'en parle ; mais il y a plaisir, il y a plaisir d'être son malade ; et j'aimerais mieux mourir de ses remèdes, que de guérir de ceux d'un autre : car quoi qui puisse arriver, on est assuré que les choses sont toujours dans l'ordre ; et quand on meurt sous sa conduite, vos héritiers n'ont rien à vous reprocher. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  53. C'est une grande consolation pour un défunt. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  54. Assurément ; on est bien aise au moins d'être mort méthodiquement. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  55. Au reste, il n'est pas de ces médecins qui marchandent les maladies : c'est un homme expéditif, qui aime à dépêcher ses malades ; et quand on a à mourir, cela se fait avec lui le plus vite du monde. (Acte 2, scène 5, L APOTHICAIRE)
  56. En effet, il n'est rien tel que de sortir promptement d'affaire. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  57. Cela est vrai, à quoi bon tant barguigner et tant tourner autour du pot ? (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  58. Il est bon d'avoir des amis comme cela. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  59. Il ne me reste plus que deux enfants dont il prend soin comme des siens ; il les traite et gouverne à sa fantaisie, sans que je me mêle de rien ; et le plus souvent, quand je reviens de la ville, je suis tout étonné que je les trouve saignés ou purgés par son ordre. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
  60. Le malade est un sot, d'autant plus que, dans la maladie dont il est attaqué, ce n'est pas la tête, selon Galien, mais la rate, qui lui doit faire mal. (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
  61. Bon, c'est signe que le dedans se dégage. (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
  62. Je l'irai visiter dans deux ou trois jours ; mais s'il mourait avant ce temps-là, ne manquez pas de m'en donner avis, car il n'est pas de la civilité qu'un médecin visite un mort. (Acte 2, scène 6, PREMIER M?DECIN)
  63. Mon père, Monsieur, est toujours malade de plus en plus. (Acte 2, scène 6, LA-PAYSANNE)
  64. Ce n'est pas ma faute : je lui donne des remèdes, que ne guérit-il ? (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
  65. C'est signe que la maladie n'est pas dans le sang. (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
  66. Nous le ferons purger autant de fois, pour voir si elle n'est pas dans les humeurs, et si rien ne nous réussit, nous l'envoyerons aux bains. (Acte 2, scène 6, PREMIER M?DECIN)
  67. C'est moi, Monsieur, qui vous ai envoyé parler ces jours passés pour un parent un peu troublé d'esprit, que je veux vous donner chez vous, afin de le guérir avec plus de commodité, et qu'il soit vu de moins de monde. (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
  68. La conjoncture est tout à fait heureuse, et j'ai ici un ancien de mes amis avec lequel je serai bien aise de consulter sa maladie. (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
  69. Une petite affaire m'est survenue, qui m'oblige à vous quitter : mais voilà une personne entre les mains de qui je vous laisse, qui aura soin pour moi de vous traiter du mieux qu'il lui sera possible. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
  70. Le devoir de ma profession m'y oblige, et c'est assez que vous me chargiez de ce soin. (Acte 2, scène 7, PREMIER MÉDECIN)
  71. C'est son maître d'hôtel, et il faut que ce soit un homme de qualité. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  72. Mon_Dieu, laissez faire, ce n'est pas pour ce que vous pensez. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
  73. C'est ce que je veux faire. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
  74. Vous vous moquez, et c'est trop de grâce que vous me faites. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  75. Ce m'est beaucoup d'honneur, Monsieur, d'être choisi pour vous rendre service. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  76. Voilà, pour un jeune homme, des domestiques bien lugubres ! (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  77. Tant pis ; cette grande appétition du froid et de l'humide, est une indication de la chaleur et sécheresse qui est au dedans. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  78. Quelle diable de conversation est-ce là ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  79. Je ne comprends rien à toutes ces questions, et je veux plutôt boire un coup. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  80. Je dis donc, Monsieur, avec votre permission, que notre malade ici présent est malheureusement attaqué, affecté, possédé, travaillé de cette sorte de folie que nous nommons fort bien mélancolie hypocondriaque, espèce de folie très fâcheuse, et qui ne demande pas moins qu'un Esculape comme vous, consommé dans notre art, vous, dis-je, qui avez blanchi, comme on dit, sous le harnois, et auquel il en a tant passé par les mains de toutes les façons. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  81. Je l'appelle mélancolie hypocondriaque, pour la distinguer des deux autres ; car le célèbre Galien établit doctement à son ordinaire trois espèces de cette maladie que nous nommons mélancolie, ainsi appelée non seulement par les Latins, mais encore par les Grecs ; ce qui est bien à remarquer pour notre affaire : la première, qui vient du propre vice du cerveau ; la seconde, qui vient de tout le sang, fait et rendu atrabilaire ; la troisième, appelée hypocondriaque, qui est la nôtre, laquelle procède du vice de quelque partie du bas-ventre et de la région inférieure, mais particulièrement de la rate, dont la chaleur et l'inflammation porte au cerveau de notre malade beaucoup de fuligines épaisses et crasses, dont la vapeur noire et maligne, cause dépravation aux fonctions de la faculté princesse, et fait la maladie dont par notre raisonnement il est manifestement atteint et convaincu. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  82. Qu'ainsi ne soit, pour diagnostique incontestable de ce que je dis, vous n'avez qu'à considérer ce grand sérieux que vous voyez ; cette tristesse accompagnée de crainte et de défiance, signes pathognomoniques et individuels de cette maladie, si bien marquée chez le Divin vieillard Hippocrate ; cette physionomie, ces yeux rouges et hagards, cette grande barbe, cette habitude du corps, menue, grêle, noire et velue, lesquels signes le dénotent très affecté de cette maladie, procédante du vice des hypocondres ; laquelle maladie par laps de temps naturalisée, envieillie, habituée, et ayant pris droit de bourgeoisie chez lui, pourrait bien dégénérer, ou en manie, ou en phtisie, ou en apoplexie, ou même en fine frénésie et fureur. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  83. Tout ceci supposé, puisqu'une maladie bien connue est à demi guérie, car ignoti nulla est curatio morbi, il ne vous sera pas difficile de convenir des remèdes que nous devons faire à Monsieur. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  84. Premièrement, pour remédier à cette pléthore obturante, et à cette cacochymie luxuriante par tout le corps, je suis d'avis qu'il soit phlébotomisé libéralement ; c'est-à-dire que les saignées soient fréquentes et plantureuses : en premier lieu de la basilique, puis de la céphalique ; et même si le mal est opiniâtre, de lui ouvrir la veine du front, et que l'ouverture soit large, afin que le gros sang puisse sortir ; et en même temps, de le purger, désopiler, et évacuer par purgatifs propres et convenables, c'est-à-dire par cholagogues, mélanogogues, et caetera ; et comme la véritable source de tout le mal, est ou une humeur crasse et féculente, ou une vapeur noire et grossière qui obscurcit, infecte et salit les esprits animaux, il est à propos ensuite qu'il prenne un bain d'eau pure et nette, avec force petit-lait clair, pour purifier par l'eau la féculence de l'humeur crasse, et éclaircir par le lait clair la noirceur de cette vapeur ; mais avant toute chose, je trouve qu'il est bon de le réjouir par agréables conversations, chants et instruments de musique, à quoi il n'y a pas d'inconvénient de joindre des danseurs, afin que leurs mouvements, disposition et agilité puissent exciter et réveiller la paresse de ses esprits engourdis, qui occasionne l'épaisseur de son sang, d'où procède la maladie. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  85. Voilà les remèdes que j'imagine, auxquels pourront être ajoutés beaucoup d'autres meilleurs par Monsieur notre maître et ancien, suivant l'expérience, jugement, lumière et suffisance qu'il s'est acquise dans notre art. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  86. À Dieu ne plaise, Monsieur, qu'il me tombe en pensée d'ajouter rien à ce que vous venez de dire : vous avez si bien discouru sur tous les signes, les symptômes et les causes de la maladie de Monsieur ; le raisonnement que vous en avez fait est si docte et si beau, qu'il est impossible qu'il ne soit pas fou, et mélancolique hypocondriaque ; et quand il ne le serait pas, il faudrait qu'il le devînt, pour la beauté des choses que vous avez dites, et la justesse du raisonnement que vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez dépeint fort graphiquement, graphice depinxisti, tout ce qui appartient à cette maladie ; il ne se peut rien de plus doctement, sagement, ingénieusement conçu, pensé, imaginé, que ce que vous avez prononcé au sujet de ce mal, soit pour la diagnose, ou la prognose, ou la thérapie ; et il ne me reste rien ici, que de féliciter Monsieur, d'être tombé entre vos mains, et de lui dire qu'il est trop heureux d'être fou, pour éprouver l'efficace et la douceur des remèdes que vous avez si judicieusement proposés: je les approuve tous, manibus et pedibus descendo in tuam sententiam. (Acte 2, scène 8, SECOND-MEDECIN)
  87. Tout ce que j'y voudrais, c'est de faire les saignées et les purgations en nombre impair, Numero deus impari gaudet : de prendre le lait clair avant le bain ; de lui composer un fronteau où il entre du sel ; le sel est symbole de la sagesse : de faire blanchir les murailles de sa chambre, pour dissiper les ténèbres de ses esprits, Album est disgregativum visus, et de lui donner tout à l'heure un petit lavement, pour servir de prélude et d'introduction à ces judicieux remèdes, dont, s'il a à guérir, il doit recevoir du soulagement. (Acte 2, scène 8, SECOND MEDECIN)
  88. Est-ce que nous jouons une comédie ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  89. Qu'est-ce que tout ceci ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  90. Qu'est-ce donc que toute cette affaire ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  91. Je ne m'étonne pas s'ils ont engendré un fils qui est insensé. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  92. Que diable est-ce là ? (Acte 2, scène 1, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  93. C'est un petit clystère, un petit clystère, benin, benin ; il est benin, benin : là, prenez, prenez, prenez, Monsieur ; c'est pour déterger, pour déterger, déterger... (Acte 2, scène 11, L-APOTHICAIRE)
  94. Piglia-lo sù questo servitiale, v.52 (Acte 2, scène 11, DEUX MUSICIENS)
  95. Il a forcé tous les obstacles que j'avais mis ; et s'est dérobé aux remèdes que je commençais de lui faire. (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
  96. C'est être bien ennemi de soi-même, que de fuir des remèdes aussi salutaires que les vôtres. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
  97. Il est lié et engagé à mes remèdes, et je veux le faire saisir où je le trouverai, comme déserteur de la médecine, et infracteur de mes ordonnances. (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
  98. Vous avez raison : vos remèdes étaient un coup sûr, et c'est de l'argent qu'il vous vole. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
  99. Il est hypothéqué à mes consultations ; et un malade ne se moquera pas d'un médecin. (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
  100. C'est fort bien dit à vous ; et si vous m'en croyez, vous ne souffrirez point qu'il se marie, que vous ne l'ayez pansé tout votre soû[l]. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
  101. Je vais, de mon côté, dresser une autre batterie, et le beau-père est aussi dupe que le gendre. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
  102. Aussi l'est-il, et il s'en est fui de chez moi, après y avoir été mis ; mais je vous défends de la part de la médecine, de procéder au mariage que vous avez conclu, que je ne l'aie dûment préparé pour cela, et mis en état de procréer des enfants bien conditionnés et de corps et d'esprit. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  103. Votre prétendu gendre a été constitué mon malade : sa maladie qu'on m'a donné à guérir, est un meuble qui m'appartient, et que je compte entre mes effets ; et je vous déclare que je ne prétends point qu'il se marie, qu'au préalable il n'ait satisfait à la médecine, et subi les remèdes que je lui ai ordonnés. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  104. Est-ce quelque mal... ? (Acte 3, scène 2, ORONTE)
  105. Je n'ai garde, si cela est, de faire le mariage. (Acte 3, scène 2, ORONTE)
  106. On me l'a mis entre les mains, et il est obligé d'être mon malade. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  107. Mettez le vostre chapeau sur le teste, Montsir, si ve plaist. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  108. Moi le dire rien, Montsir, si vous le mettre pas le chapeau sur le teste. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  109. Et quel homme est-ile, Montsir, si ve plaist ? (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  110. C'est un homme comme les autres. (Acte 3, scène 3, ORONTE)
  111. Je vous temande, Montsir, s'il est un homme riche qui a du bienne ? (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  112. L'est, Montsir, pour un petit raisonne de conséquence pour nous. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  113. L'est, Montsir, que sti Montsir Oronte donne son fille en mariage à un certe Montsir de Pourcegnac. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  114. Et sti Montsir de Pourcegnac, Montsir, l'est un homme que doivre beaucoup grandement à dix ou douze marchanne Flamane qui estre venu ici. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  115. L'avis n'est pas mauvais. (Acte 3, scène 3, ORONTE)
  116. Piglia-lo sù, piglia-lo sù, Signor Monsu : que diable est-ce là ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  117. Qu'est-ce, Monsieur, qu'avez-vous ? (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  118. Vous ne savez pas ce qui m'est arrivé dans ce logis à la porte duquel vous m'avez conduit ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  119. Non vraiment, qu'est-ce que c'est ? (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  120. Il est fou. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  121. Il est benin, benin, benin. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  122. C'est pour déterger, pour déterger, déterger. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  123. Qu'est-ce que tout cela veut dire ? (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  124. Cela veut dire que cet homme-là, avec ses grandes embrassades, est un fourbe qui m'a mis dans une maison pour se moquer de moi, et me faire une pièce. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  125. Cela est-il possible ? (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  126. Voilà un de mes étonnements, comme il est possible qu'il y ait des fourbes comme cela dans le monde. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  127. C'est une autre chose, et je vous demande pardon. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  128. Qu'est-ce que cela veut dire ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  129. Non, cela n'est pas nécessaire. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  130. Est-ce que vous n'êtes pas de mes amis ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  131. C'est une chose où il y va de l'intérêt du prochain. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  132. C'est un homme qui cherche son bien, qui tâche de pourvoir sa fille le plus avantageusement qu'il est possible ; et il ne faut nuire à personne. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  133. Ce sont des choses qui sont connues à la vérité, mais j'irai les découvrir à un homme qui les ignore, et il est défendu de scandaliser son prochain : cela est vrai ; mais, d'autre part, voilà un étranger qu'on veut surprendre, et qui de bonne foi, vient se marier avec une fille qu'il ne connaît pas, et qu'il n'a jamais vue ; un gentilhomme plein de franchise, pour qui je me sens de l'inclination, qui me fait l'honneur de me tenir pour son ami, prend confiance en moi, et me donne une bague à garder pour l'amour de lui. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  134. Le mot de galante aussi n'est pas assez ; celui de coquette achevée me semble propre à ce que nous voulons, et je m'en puis servir pour vous dire honnêtement ce qu'elle est. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  135. Vous êtes Monsieur Oronte, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  136. On vient de me dire, mon père, que Monsieur de Pourceaugnac est arrivé. (Acte 3, scène 6, JULIE)
  137. Qu'il est bien fait ! (Acte 3, scène 6, JULIE)
  138. Encore, qu'est-ce à dire cela ? (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  139. Ma fille est une sotte qui ne sait pas les choses. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  140. Quand est-ce donc que vous me marierez avec Monsieur ? (Acte 3, scène 6, JULIE)
  141. C'est une pièce que l'on m'a faite, et je n'ai aucun mal. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  142. La feinte ici est inutile, et j'ai vu le marchand flamand, qui, avec les autres créanciers, a obtenu, depuis huit mois, sentence contre vous. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  143. Qu'est-ce que veut cette femme-là ? (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  144. Que diable est-ce ci ? (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  145. Lou trayté me quitel trés ans aprés, sul preteste de qualques affayrés que l'apelabon dins soun païs, et despey noun ly resçauput quaso de noubelo ; may dins lou tens qui soungeabi lou mens, m'an dounat abist, que begnio dins aquesto bilo, per se remarida danbé un autro jouena fillo, que sous parens ly an proucurado, sensse saupré res de sou prumié mariatge. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  146. Yeu ay tout quitat en diligensso, et me souy rendu dodins aqueste loc lou pu leu qu'ay pouscut, per m'oupousa en aquel criminel mariatge, et confondre as ely de tout le mounde lou plus méchant des hommes. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  147. Impudent, n'as pas honte de m'injuria, alloc d'estre confus day reproches secrets que ta conssiensso te deu fayre ? (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  148. He tu sabes be, per ma penno, que n'es que trop bertat ; et plaguesso al Cel qu'aco nou fougesso pas, et que m'auquessos layssado dins l'estat d'innoussenço, et dins la tranquillitat oun moun amo bibio daban que tous charmes et tas trounpariés nou m'en benguesson malhurousomen fayre sourty ; yeu nou serio pas reduito à fayré lou tristé perssounatgé qu'yeu fave presentomen, à beyre un marit cruel mespresa touto l'ardou que yeu ay per el, et me laissa sensse cap de pietat abandounado à las mourtéles doulous que yeu ressenty de sas perfidos acciûs. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  149. Quel diable d'homme est-ce ci ? (Acte 3, scène 8, ORONTE)
  150. Aquo es faus, aquos yeu que soun sa fenno ; et se deû estre pendut, aquo sera yeu que lou faray penda. (Acte 3, scène 8, LUCETTE)
  151. Je vous dis que chest my, encore in coup, qui le sis. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  152. No ville en est témoin. (Acte 3, scène 8, NERINE)
  153. Est-che que tu me démaintiras, méchaint homme ? (Acte 3, scène 8, NERINE)
  154. Il est aussi vrai l'un que l'autre. (Acte 3, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  155. Ne rougis-tu mie de dire ches mots-là, et d'estre insainsible aux cairesses de chette pauvre ainfain ? (Acte 3, scène 8, NERINE)
  156. Qu'est-ce, Monsieur, est-il encore arrivé quelque chose ? (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
  157. Voilà une méchante affaire, et la justice en ce pays-ci est rigoureuse en diable contre cette sorte de crime. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
  158. Point, ce n'est que le sens commun qui me fait juger que je serai toujours reçu à mes faits justificatifs, et qu'on ne me saurait condamner sur une simple accusation, sans un récolement et confrontation avec mes parties. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  159. Il me semble que le sens commun d'un gentilhomme peut bien aller à concevoir ce qui est du droit et de l'ordre de la justice ; mais non pas à savoir les vrais termes de la chicane. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
  160. La polygamie est un cas, v.56 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT trainant)
  161. Est un cas pendable. v.57 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT trainant)
  162. Est clair et net ; v.59 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT bredouilleur)
  163. La polygamie est un cas, v.71 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT bredouilleur)
  164. Est un cas pendable. v.72 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT bredouilleur)
  165. Et l'affaire est sans embarras ; v.80 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT bredouilleur)
  166. La polygamie est un cas, v.81 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT bredouilleur)
  167. Est un cas pendable. v.82 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT bredouilleur)
  168. Oui, les choses s'acheminent où nous voulons : et comme ses lumières sont fort petites, et son sens le plus borné du monde, je lui ai fait prendre une frayeur si grande de la sévérité de la justice de ce pays, et des apprêts qu'on faisait déjà pour sa mort, qu'il veut prendre la fuite ; et pour se dérober avec plus de facilité aux gens que je lui ai dit qu'on avait mis pour l'arrêter aux portes de la ville, il s'est résolu à se déguiser, et le déguisement qu'il a pris est l'habit d'une femme. (Acte 4, scène 1, SBRIGANI)
  169. Elle est sévère comme tous les diables, particulièrement sur ces sortes de crimes. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  170. Mais quand on est innocent ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  171. Qu'est-ce que les Limousins leur ont fait ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  172. Ce n'est pas tant la peur de la mort qui me fait fuir, que de ce qu'il est fâcheux à un gentilhomme d'être pendu, et qu'une preuve comme celle-là ferait tort à nos titres de noblesse. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  173. Vous avez raison, on vous contesterait après cela le titre d'écuyer. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  174. Au reste, étudiez-vous, quand je vous mènerai par la main, à bien marcher comme une femme, et prendre le langage et toutes les manières d'une personne de qualité. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  175. Laissez-moi faire, j'ai vu les personnes du bel air ; tout ce qu'il y a, c'est que j'ai un peu de barbe. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  176. Votre barbe n'est rien, et il y a des femmes qui en ont autant que vous. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  177. Allons donc, mon carrosse : où est-ce qu'est mon carrosse ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  178. Mon_Dieu, qu'on est misérable d'avoir des gens comme cela ! (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  179. Est-ce qu'on me fera attendre toute la journée sur le pavé, et qu'on ne me fera point venir mon carrosse ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  180. est-ce donc qu'est ce petit laquais ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  181. Est-ce que je n'ai point un petit laquais dans le monde ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  182. Voilà qui va à merveille : mais je remarque une chose, cette coiffe est un peu trop déliée, j'en vais quérir une un peu plus épaisse, pour vous mieux cacher le visage, en cas de quelque rencontre. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
  183. Allons, dépeschons, camerade, ly faut allair tous deux nous à la Crève pour regarter un peu chousticier sti Monsiu de Porcegnac qui l'a esté contané par ortonnance à l'estre pendu par son cou. (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
  184. Ly faut nous loër un fenestre pour foir sti choustice. (Acte 4, scène 3, SECOND SUISSE)
  185. Ly est un plaisant drole, oui ; ly disent que c'estre marié troy foye. (Acte 4, scène 3, SECOND SUISSE)
  186. Sti diable ly vouloir troy femmes à ly tout seul ; ly est bien assez t'une. (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
  187. Ly est belle, par mon foy. (Acte 4, scène 3, SECOND SUISSE)
  188. L'est un gentilhomme Limosin qui sera pendu chantiment à un grand potence. (Acte 4, scène 3, SECOND SUISSE)
  189. Ly est là un petit téton qui l'est drôle. (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
  190. Ah ç'en est trop, et ces sortes d'ordures-là ne se disent point à une femme de ma condition. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  191. Laisse-toi, l'est moi qui le veut couchair avec elle. (Acte 4, scène 3, SECOND SUISSE)
  192. Qu'est-ce ? (Acte 4, scène 4, L'EXEMPT)
  193. Quelle violence est-ce là ? (Acte 4, scène 4, L'EXEMPT)
  194. Ce n'est pas moi, je vous assure. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  195. Ah, ah, qu'est-ce que je veux dire ? (Acte 4, scène 4, L'EXEMPT)
  196. Oui, oui, c'est de quoi je suis ravi. (Acte 4, scène 5, L'EXEMPT)
  197. Non, il m'est impossible. (Acte 4, scène 5, L'EXEMPT)
  198. Non, mon ordre est trop exprès. (Acte 4, scène 5, L'EXEMPT)
  199. Qu'est-ce ? (Acte 4, scène 6, ORONTE)
  200. Oui : elle en est devenue si folle, qu'elle vous quitte pour le suivre ; et l'on dit qu'il a un caractère pour se faire aimer de toutes les femmes. (Acte 4, scène 6, SBRIGANI)
  201. Je ne vous blâme point de vous être soumise aux volontés de Monsieur votre père ; il est sage et judicieux dans les choses qu'il fait et je ne me plains point de lui de m'avoir rejeté pour un autre. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  202. On lui a fait croire que cet autre est plus riche que moi de quatre ou cinq mille écus ; et quatre ou cinq mille écus est un denier considérable, et qui vaut bien la peine qu'un homme manque à sa parole : mais oublier en un moment toute l'ardeur que je vous ai montrée, vous laisser d'abord enflammer d'amour pour un nouveau venu, et le suivre honteusement sans le consentement de Monsieur votre père, après les crimes qu'on lui impute, c'est une chose condamnée de tout le monde, et dont mon coeur ne peut vous faire d'assez sanglants reproches. (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
  203. Quoi que vous me disiez, c'est un fort honnête homme ; et tous les crimes dont on l'accuse sont faussetés épouvantables. (Acte 4, scène 7, JULIE)
  204. Vous êtes une impertinente, et je sais mieux que vous ce qui en est. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  205. Ce sont sans doute des pièces qu'on lui fait, et c'est peut-être lui qui a trouvé cet artifice pour vous en dégoûter. (Acte 4, scène 7, JULIE)
  206. Je vous l'ai déjà dit, ce n'est que la seule considération que j'ai pour Monsieur votre père, et je n'ai pu souffrir qu'un honnête homme comme lui fût exposé à la honte de tous les bruits qui pourraient suivre une action comme la vôtre. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  207. Cela n'empêchera pas que je ne conserve pour vous les sentiments d'estime et de vénération où votre personne m'oblige ; et si je n'ai pu être votre gendre, au moins serai-je éternellement votre serviteur. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  208. C'est à elle à m'obéir, et je sais me montrer le maître. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  209. C'est un sortilège qu'il lui a donné, et vous verrez qu'elle changera de sentiment avant qu'il soit peu. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  210. Ne croyez pas que ce soit pour l'amour de vous que je vous donne la main ; ce n'est que Monsieur votre père dont je suis amoureux, et c'est lui que j'épouse. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  211. La grande affaire est le plaisir. v.88 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIENNE)
  212. La grande affaire est le plaisir. v.90 (Acte 4, scène 8, CHOEUR DES MUSICIENS)
  213. Votre ardeur est non commune, v.92 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIENNE)
  214. C'est le moyen d'être heureux. v.96 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIENNE)
  215. Tout n'est rien, si l'amour n'y mêle ses ardeurs. v.107 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIEN)
  216. Il n'est point, sans l'amour, de plaisir dans la vie. v.108 (Acte 4, scène 8, L'EGYPTIENNE)
  217. C'est le moyen d'être heureux. v.110 (Acte 4, scène 8, EGYPTIEN, EGYPTIENNE)
  218. La grande affaire est le plaisir. v.118 (Acte 4, scène 8, TOUS ENSEMBLE)

L'IMPROMPTU DE VERSAILLES (1682)

  1. La peste soit des gens ; holà ho, Monsieur de Brécourt (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  2. Qu'est-ce ? (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  3. Qu'est-ce que c'est ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU CROISY)
  4. Que voulez-vous qu'on fasse, nous ne savons pas nos rôles, et c'est nous faire enrager vous-même, que de nous obliger à jouer de la sorte. (Acte 1, scène 1, BRÉCOURT)
  5. Quelle est votre pensée ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DU PARC)
  6. De quoi est-il question ? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE BRIE)
  7. Est-il auteur qui ne doive trembler lorsqu'il en vient à cette épreuve ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  8. Et n'est-ce pas à moi de dire que je voudrais en être quitte pour toutes les choses du monde ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  9. Les choses ne sont bonnes que dans le temps qu'ils les souhaitent ; et leur en vouloir reculer le divertissement, est en ôter pour eux toute la grâce. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  10. Ils veulent des plaisirs qui ne se fassent point attendre, et les moins préparés leur sont toujours les plus agréables, nous ne devons jamais nous regarder dans ce qu'ils désirent de nous, nous ne sommes que pour leur plaire ; et lorsqu'ils nous ordonnent quelque chose, c'est à nous à profiter vite de l'envie où ils sont. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  11. Vous les saurez, vous dis-je, et quand même vous ne les sauriez pas tout à fait, pouvez-vous pas y suppléer de votre esprit, puisque c'est de la prose, et que vous savez votre sujet ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  12. Je suis votre servante, la prose est pis encore que les vers. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  13. Grand merci, Monsieur mon mari, voilà ce que c'est, le mariage change bien les gens, et vous ne m'auriez pas dit cela il y a dix-huit mois. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  14. C'est une chose étrange, qu'une petite cérémonie soit capable de nous ôter toutes nos belles qualités, et qu'un mari, et un galant regardent la même personne avec des yeux si différents. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  15. Ahy, laissons cela, il n'est pas question de causer maintenant, nous avons autre chose à faire. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  16. Mais puisqu'on vous a commandé de travailler sur le sujet de la Critique qu'on a faite contre vous, que n'avez-vous fait cette comédie des comédiens dont vous nous avez parlé il y a longtemps, c'était une affaire toute trouvée, et qui venait fort bien à la chose, et d'autant mieux, qu'ayant entrepris de vous peindre, ils vous ouvraient l'occasion de les peindre aussi, et que cela aurait pu s'appeler leur portrait, à bien plus juste titre que tout ce qu'ils ont fait ne peut être appelé le vôtre ; car vouloir contrefaire un comédien dans un rôle comique, ce n'est pas le peindre lui-même, c'est peindre d'après lui les personnages qu'il représente, et se servir des mêmes traits et des mêmes couleurs, qu'il est obligé d'employer aux différents tableaux des caractères ridicules, qu'il imite d'après nature. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  17. Mais contrefaire un comédien dans des rôles sérieux, c'est le peindre par des défauts qui sont entièrement de lui, puisque ces sortes de personnages ne veulent, ni les gestes, ni les tons de voix ridicules, dans lesquels on le reconnaît. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE B?JART)
  18. Il est vrai, mais j'ai mes raisons pour ne le pas faire, et je n'ai pas cru entre nous que la chose en valût la peine, et puis il fallait plus de temps pour exécuter cette idée. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  19. C'est une idée qui m'avait passé une fois par la tête, et que j'ai laissée là comme une bagatelle, une badinerie, qui peut-être n'aurait point fait rire. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  20. Iras-tu, ma chère âme, et ce funeste honneur, v.4 (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  21. Avez-vous, aurait-il dit, des acteurs et des actrices, qui soient capables de bien faire valoir un ouvrage, car ma pièce est une pièce... (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  22. C'est se railler ; il faut dire les choses avec emphase. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  23. Vous ne savez ce que c'est. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  24. Là-dessus une comédienne et un comédien auraient fait une scène ensemble, qui est celle de Camille et de Curiace. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  25. Voyez-vous comme cela est naturel et passionné ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  26. Seigneur, Polybe est mort... etc. v.12 (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  27. Oui, je sais qui c'est, mais il y en a quelques-uns d'entre eux, je crois, que vous auriez peine à contrefaire. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DE BRIE)
  28. Mon_Dieu, il n'y en a point qu'on ne pût attraper par quelque endroit si je les avais bien étudiés ; mais vous me faites perdre un temps qui nous est cher. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  29. Oui, toujours des Marquis, que diable voulez-vous qu'on prenne pour un caractère agréable de théâtre ; le Marquis aujourd'hui est le plaisant de la comédie. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  30. Il est vrai, on ne s'en saurait passer. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
  31. Mon_Dieu, Mademoiselle, voilà comme vous disiez lorsque l'on vous donna celui de la Critique de l'École des femmes ; cependant vous vous en êtes acquittée à merveille, et tout le monde est demeuré d'accord qu'on ne peut pas mieux faire que vous avez fait, croyez-moi, celui-ci sera de même, et vous le jouerez mieux que vous ne pensez. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  32. Cela est vrai, et c'est en quoi vous faites mieux voir que vous êtes excellente comédienne, de bien représenter un personnage qui est si contraire à votre humeur : tâchez donc de bien prendre tous le caractère de vos rôles, et de vous figurer que vous êtes ce que vous représentez. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  33. Pour vous, vous faites un honnête homme de Cour, comme vous avez déjà fait dans la Critique de l'École des femmes, c'est-à-dire que vous devez prendre un air posé, un ton de voix naturel, et gesticuler le moins qu'il vous sera possible. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  34. Vous, vous représentez une de ces femmes, qui pourvu qu'elles ne fassent point l'amour, croient que tout le reste leur est permis, de ces femmes qui se retranchent toujours fièrement sur leur pruderie, regardent un chacun de haut en bas, et veulent que toutes les plus belles qualités que possèdent les autres, ne soient rien en comparaison d'un misérable honneur dont personne ne se soucie, ayez toujours ce caractère devant les yeux, pour en bien faire les grimaces. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  35. Pour vous, vous faites une de ces femmes qui pensent être les plus vertueuses personnes du monde pourvu qu'elles sauvent les apparences, de ces femmes qui croient que le péché n'est que dans le scandale, qui veulent conduire doucement les affaires qu'elles ont sur le pied d'attachement honnête, et appellent amis ce que les autres nomment galants, entrez bien dans ce caractère. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  36. La peste soit de l'homme ! (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  37. C'est le Roi qui vous la fait faire ? (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
  38. Au diantre le questionneur ! (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  39. La peste m'étouffe, Monsieur, si je le sais. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  40. J'enrage, ce bourreau vient avec un air tranquille vous faire des questions, et ne se soucie pas qu'on ait en tête d'autres affaires. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  41. Monsieur, c'est une coutume qu'elles observent, et vous aurez plus de plaisir quand les choses vous surprendront. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
  42. Que le monde est plein d'impertinents ! (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  43. Figurez-vous donc premièrement que la scène est dans l'antichambre du Roi, car c'est un lieu où il se passe tous les jours des choses assez plaisantes. (Acte 1, scène 3, MOLI?RE)
  44. Il est aisé de faire venir là toutes les personnes qu'on veut, et on peut trouver des raisons même pour y autoriser la venue des femmes que j'introduis. (Acte 1, scène 3, MOLI?RE)
  45. Mon_Dieu, ce n'est point là le ton d'un Marquis, il faut le prendre un peu plus haut, et la plupart de ces Messieurs affectent une manière de parler particulière pour se distinguer du commun. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  46. Cela est bon pour toi, mais pour moi je ne veux pas être joué par Molière. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  47. Je pense pourtant, Marquis, que c'est toi qu'il joue dans la Critique. (Acte 1, scène 3, LA GRANGE)
  48. Je suis ton valet, c'est toi-même en propre personne. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  49. Ha, ha, ha, cela est drôle. (Acte 1, scène 3, LA GRANGE)
  50. Ha, ha, ha, cela est bouffon. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  51. Tu veux soutenir que ce n'est pas toi qu'on joue dans le Marquis de la Critique ? (Acte 1, scène 3, LA GRANGE)
  52. Il est vrai, c'est moi. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  53. Détestable, morbleu détestable, tarte à la crème ! (Acte 1, scène 3, MOLI?RE)
  54. C'est moi, c'est moi, assurément, c'est moi. (Acte 1, scène 3, MOLI?RE)
  55. Oui, parbleu c'est toi, tu n'as que faire de railler ; et si tu veux, nous gagerons, et verrons qui a raison des deux. (Acte 1, scène 3, LA GRANGE)
  56. Je gage cent pistoles que c'est toi. (Acte 1, scène 3, LA GRANGE)
  57. Et moi, cent pistoles que c'est toi. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  58. Cela est fait. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  59. Le tien est bien aventuré. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  60. Il est vrai. (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
  61. Nous disputons qui est le Marquis de la critique de Molière : il gage que c'est moi, et moi je gage que c'est lui. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  62. Et moi, je juge que ce n'est ni l'un ni l'autre, vous êtes fous tous deux, de vouloir vous appliquer ces sortes de choses, et voilà de quoi j'ouïs l'autre jour se plaindre Molière, parlant à des personnes qui le chargeaient de même chose que vous. (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
  63. Que son dessein est de peindre les moeurs sans vouloir toucher aux personnes ; et que tous les personnages qu'il représente sont des personnages en l'air, et des fantômes proprement qu'il habille à sa fantaisie pour réjouir les spectateurs. (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
  64. Et en effet je trouve qu'il a raison, car pourquoi vouloir je vous prie appliquer tous ses gestes et toutes ses paroles, et chercher à lui faire des affaires, en disant hautement il joue un tel, lorsque ce sont des choses qui peuvent convenir à cent personnes ? (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
  65. Comme l'affaire de la comédie est de représenter en général tous les défauts des hommes, et principalement des hommes de notre siècle ; il est impossible à Molière de faire aucun caractère qui ne rencontre quelqu'un dans le monde ; et s'il faut qu'on l'accuse d'avoir songé toutes les personnes où l'on peut trouver les défauts qu'il peint, il faut sans doute qu'il ne fasse plus de comédies. (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
  66. Point du tout, c'est toi qu'il épargne, et nous trouverons d'autres juges. (Acte 1, scène 4, LA GRANGE)
  67. Soit ; mais, dis-moi, Chevalier, crois-tu pas que ton Molière est épuisé maintenant, et qu'il ne trouvera plus de matière pour... (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  68. N'a-t-il pas ceux qui caressent également tout le monde, qui promènent leurs civilités à droit et à gauche, et courent à tous ceux qu'ils voient avec les mêmes embrassades et les mêmes protestations d'amitié ? (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  69. Va, va, Marquis, Molière aura toujours plus de sujets qu'il n'en voudra, et tout ce qu'il a touché jusqu'ici n'est rien que bagatelle, au prix de ce qui reste. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
  70. C'est assez. (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
  71. Il est vrai, on me l'a voulu lire ; et c'est un nommé br... Brou... Brossaut qui l'a faite. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  72. Monsieur, elle est affichée sous le nom de Boursau[l]t, mais à vous dire le secret, bien des gens ont mis la main à cet ouvrage, et l'on en doit concevoir une assez haute attente. (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
  73. Le langage n'est rien ; mais il censure tous nos attachements quelque innocents qu'ils puissent être, et de la façon qu'il en parle, c'est être criminelle que d'avoir du mérite. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
  74. Cela est insupportable, il n'y a pas une femme qui puisse plus rien faire, que ne laisse-t-il en repos nos maris, sans leur ouvrir les yeux, et leur faire prendre garde à des choses, dont ils ne s'avisent pas ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU CROISY)
  75. C'est un impertinent. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  76. Il est vrai que de semblables comédies n'ont pas ce grand concours de monde ; mais en revanche elles sont toujours bien écrites, personne n'écrit contre elles, et tous ceux qui les voient meurent d'envie de les trouver belles. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  77. Il est vrai que j'ai l'avantage de ne point faire d'ennemis, et que tous mes ouvrages ont l'approbation des savants. (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
  78. Je ne sais, mais je me prépare fort à paraître des premiers sur les rangs, pour crier voilà qui est beau. (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
  79. Pour moi j'y payerai de ma personne comme il faut, et je réponds d'une bravoure d'approbation qui mettra en déroute tous les jugements ennemis, c'est bien la moindre chose que nous devions faire, que d'épauler de nos louanges le vengeur de nos intérêts. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU PARC)
  80. C'est fort bien dit. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  81. On m'a montré la pièce, et comme tout ce qu'il y a d'agréable, sont effectivement les idées qui ont été prises de Molière, la joie que cela pourra donner n'aura pas lieu de lui déplaire sans doute ; car pour l'endroit où on s'efforce de le noircir, je suis le plus trompé du monde si cela est approuvé de personne. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
  82. Et quant à tous les gens qu'ils ont tâché d'animer contre lui, sur ce qu'il fait, dit-on, des portraits trop ressemblants, outre que cela est de fort mauvaise grâce, je ne vois rien de plus ridicule et de plus mal repris, et je n'avais pas cru jusqu'ici que ce fût un sujet de blâme pour un comédien, que de peindre trop bien les hommes. (Acte 1, scène 5, BR?COURT)
  83. Ma foi je le trouverais un grand fou, s'il se mettait en peine de répondre à leurs invectives, tout le monde sait assez de quel motif elles peuvent partir ; et la meilleure réponse qu'il leur puisse faire, c'est une comédie qui réussisse comme toutes ses autres. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
  84. N'est-ce pas là, la marque d'une âme fort sensible à la honte, et ne me vengerais-je pas bien d'eux en leur donnant ce qu'ils veulent bien recevoir ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  85. Il est vrai, ces trois ou quatre mots sont fort offensants, et ils ont grande raison de les citer. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  86. Allez, allez, ce n'est pas cela. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  87. Le plus grand mal que je leur aie fait, c'est que j'ai eu le bonheur de plaire un peu plus qu'ils n'auraient voulu, et tout leur procédé depuis que nous sommes venus à Paris a trop marqué ce qui les touche ; mais laissons-les faire tant qu'ils voudront ; toutes leurs entreprises ne doivent point m'inquiéter. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  88. Et qu'est-ce que cela me fait, n'ai-je pas obtenu de ma comédie tout ce que j'en voulais obtenir, puisqu'elle a eu le bonheur d'agréer aux augustes personnes, à qui particulièrement je m'efforce de plaire ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  89. N'ai-je pas lieu d'être satisfait de sa destinée, et toutes leurs censures ne viennent-elles pas trop tard ? (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  90. Est-ce moi, je vous prie, que cela regarde maintenant ; et lorsqu'on attaque une pièce qui a eu du succès, n'est-ce pas attaquer plutôt le jugement de ceux qui l'ont approuvée, que l'art de celui qui l'a faite ? (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  91. C'est un homme qui n'a rien à perdre, et les comédiens ne me l'ont déchaîné, que pour m'engager à une sotte guerre, et me détourner par cet artifice, des autres ouvrages que j'ai à faire ; et cependant vous êtes assez simples pour donner toutes dans ce panneau, mais enfin j'en ferai ma déclaration publiquement. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  92. Je leur abandonne de bon coeur mes ouvrages, ma figure, mes gestes, mes paroles, mon ton de voix, et ma façon de réciter, pour en faire, et dire tout ce qu'il leur plaira, s'ils en peuvent tirer quelque avantage. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  93. Je ne m'oppose point à toutes ces choses, et je serai ravi que cela puisse réjouir le monde ; mais en leur abandonnant tout cela, ils me doivent faire la grâce de me laisser le reste, et de ne point toucher à des matières de la nature de celles, sur lesquelles on m'a dit qu'ils m'attaquaient dans leurs comédies, c'est de quoi je prierai civilement cet honnête Monsieur qui se mêle d'écrire pour eux ; et voilà toute la réponse qu'ils auront de moi. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  94. Mon_Dieu, j'entends du bruit, c'est le Roi qui arrive assurément, et je vois bien que nous n'aurons pas le temps de passer outre, voilà ce que c'est de s'amuser. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  95. Oh bien faites donc pour le reste du mieux qu'il vous sera possible. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  96. Messieurs, je viens vous avertir que le Roi est venu, et qu'il attend que vous commenciez. (Acte 1, scène 6, BEJART)
  97. Voilà qui est fait, Monsieur. (Acte 1, scène 10, MOLIÈRE)

MÉLICERTE (1682)

  1. Si tu ne me secours, ma mort est trop certaine. v.10 (Acte 1, scène 1, TYRÈNE)
  2. Parce qu'un autre choix est maître de mon coeur. v.28 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  3. Qu'il est sûr que tes yeux le connaîtront d'abord. v.36 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  4. Est tout à fait semblable à celle que je vois. v.44 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  5. Il est vrai, l'une à l'autre entièrement ressemble, v.45 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  6. La méprise est plaisante, et tu te brouilles bien, v.51 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  7. Il est vrai, je ne sais comme j'ai fait la chose. v.53 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  8. Donne. De cette erreur ta rêverie est cause. v.54 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  9. Certes, c'est pour en rire, et tu peux me le rendre. v.57 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  10. De mes sens prévenus est-ce une illusion ? v.59 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  11. C'est le jeune Myrtil qui fait naître mes feux. v.63 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  12. C'est au jeune Myrtil que tendent tous mes voeux. v.64 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  13. Cette ardeur qu'il t'inspire est-elle si puissante ? v.69 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  14. Il n'est point de froideur qu'il ne puisse enflammer, v.71 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  15. Il n'est nymphe en l'aimant qui ne se tînt heureuse, v.73 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  16. J'ai peine à concevoir, tant la surprise est forte, v.89 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  17. Comme un tel fils est né d'un père de la sorte, v.90 (Acte 1, scène 2, EROX?NE)
  18. Feraient croire qu'il est issu du sang des Dieux : v.92 (Acte 1, scène 2, EROX?NE)
  19. Une nouvelle à dire est d'un puissant éclat. v.104 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  20. La peste soit du fat, Laissons-le là, Nicandre, v.113 (Acte 1, scène 3, MOPSE)
  21. Et ne l'écouter pas, est le faire enrager. v.116 (Acte 1, scène 3, MOPSE)
  22. Qui d'abord fait juger que c'est un maître Roi. v.136 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  23. Auprès de ce spectacle est une gueuserie : v.146 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  24. C'est de cette façon que l'on punit les gens, v.151 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  25. C'est pour le même objet que nos deux coeurs soupirent. v.158 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
  26. C'est un peu librement expliquer sa pensée. v.165 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  27. C'est blesser ma pudeur que me flatter ainsi. v.171 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  28. Non, non, n'affectez point de modestie ici. v.172 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
  29. Enfin tout notre bien est en votre puissance. v.173 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  30. C'est de vous que dépend notre unique espérance. v.174 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
  31. Oui, c'est Myrtil que de vous nous voulons. v.183 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  32. Je ne sais, mais Myrtil n'est guère dans un âge v.185 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  33. Il est vrai qu'à son âge, il surprend quelquefois. v.195 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  34. Mais, avec tout cela, ce n'est encor qu'enfance, v.201 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  35. Et son fait est mêlé de beaucoup d'innocence. v.202 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  36. Il n'est point tant enfant, qu'à le voir chaque jour, v.203 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  37. Et plus d'une aventure à mes yeux s'est offerte, v.205 (Acte 1, scène 4, DAPHN?)
  38. Et deux ans, dans son sexe est une grande avance. v.209 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  39. Attacher sa fortune à notre destinée. v.214 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  40. Je suis un pauvre pâtre, et ce m'est trop de gloire, v.218 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  41. C'est toujours même sang et presque même chose. v.225 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  42. Et c'est toi que l'on veut qui choisisse des deux. v.246 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  43. Vois quel est ton bonheur, et bénis la fortune. v.248 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  44. Ce choix qui m'est offert, peut-il m'être un bonheur, v.249 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  45. S'il n'est aucunement souhaité de mon coeur ? v.250 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  46. C'est me faire un honneur dont l'éclat me surprend ; v.261 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  47. Mais cet honneur pour moi, je l'avoue, est trop grand. v.262 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  48. Le choix qui m'est offert s'oppose à votre attente. v.271 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  49. Rejeter l'une ou l'autre est un crime effroyable ; v.275 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  50. Et n'en choisir aucune est bien plus raisonnable. v.276 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  51. Est insensible et sourd à tout autre avantage. v.284 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  52. Comment donc ? Qu'est-ceci ? Qui l'eût pu présumer ? v.285 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  53. Et savez-vous, morveux, ce que c'est que d'aimer. v.286 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  54. Sans savoir ce que c'est, mon coeur a su le faire. v.287 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  55. Mais cet amour me choque, et n'est pas nécessaire. v.288 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  56. Me faire un coeur sensible et tendre comme il est. v.290 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  57. Oui, lorsque d'obéir il est en sa puissance. v.292 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  58. Le choix d'elle et de nous est assez inégal. v.309 (Acte 1, scène 5, DAPHNÉ)
  59. Si j'outrage en l'aimant vos célestes attraits, v.313 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  60. C'est de moi, s'il vous plaît, que vient toute l'offense. v.315 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  61. Il est vrai, d'elle à vous, je sais la différence, v.316 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  62. Mais par sa destinée on se trouve enchaîné, v.317 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  63. Pour elle tout l'amour dont une âme est capable. v.320 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  64. Il fuit, mais on verra qui de nous est le maître. v.328 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  65. Et c'est de Lycarsis qu'elle tient la nouvelle. v.332 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  66. Que les qualités dont Myrtil est orné, v.333 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  67. Que pour l'obtenir leur ardeur est si grande, v.335 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  68. Et que c'est faiblement que mon souci te touche. v.340 (Acte 2, scène 1, M?LICERTE)
  69. Mais quoi, que voulez-vous, c'est là la vérité, v.341 (Acte 2, scène 1, CORINNE)
  70. N'est-ce pas une idée à me désespérer ? v.350 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  71. Et c'est là ce qu'il fallait savoir, v.354 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  72. C'est que tu n'entres point dans tous les mouvements v.357 (Acte 2, scène 1, MÉLICERTE)
  73. Vous le voyez, mon coeur, ce que c'est que d'aimer, v.361 (Acte 2, scène 2, MÉLICERTE)
  74. Cette charmante mère avant sa destinée, v.363 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  75. Dont en ce triste jour le destin vous menace, v.380 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  76. C'est un jeune moineau, qu'avec un soin extrême v.387 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  77. Le présent n'est pas grand ; mais les divinités v.389 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  78. C'est le coeur qui fait tout, et jamais la richesse v.391 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  79. Qu'est-ce donc ? v.398 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  80. Ce n'est rien. v.398 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
  81. Ce n'est rien, dites-vous ? v.398 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  82. C'est une vérité toute sincère et pure, v.439 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  83. Et pouvoir en douter est me faire une injure. v.440 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  84. Mais ce n'est pas l'amour dont vous suivez la voix, v.445 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
  85. Non, chère Mélicerte, il n'est père ni dieux v.449 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  86. Et si ce n'est assez, je jure par vos yeux, v.462 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  87. Est-il rien... ? Mais, ô ciel ! On vient troubler ma joie. v.468 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  88. Peste, mon petit fils, que vous avez l'air tendre, v.471 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)
  89. Oui, j'atteste le Ciel, que si contre mes voeux, v.485 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
  90. C'est de son mouvement, je ne l'y force en rien. v.494 (Acte 2, scène 4, MÉLICERTE)
  91. Ce n'est pas que mon coeur veuille ici se défendre, v.495 (Acte 2, scène 4, M?LICERTE)
  92. Est-ce de la façon que l'on me doit parler ? v.510 (Acte 2, scène 5, LYCARSIS)
  93. Oui, j'ai tort, il est vrai, mon transport n'est pas sage : v.511 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  94. Le jour est un présent que j'ai reçu de vous : v.518 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  95. Il est sans Mélicerte, un supplice à mes yeux : v.521 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  96. Sans ses divins appas, rien ne m'est précieux, v.522 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  97. Que si dans votre coeur un reste d'amitié, v.533 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  98. Vous peut de mon destin donner quelque pitié, v.534 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  99. Auprès de cet objet mon sort est assez doux, v.573 (Acte 2, scène 6, MYRTIL)
  100. Est-il vrai que le ciel, sensible à nos tourments... ? v.578 (Acte 2, scène 6, TYRÈNE)
  101. Ah, que cette aventure est un charmant miracle, v.583 (Acte 2, scène 6, ACANTE)
  102. Savez-vous en quel lieu Mélicerte est cachée ? v.587 (Acte 2, scène 7, NICANDRE)
  103. En diligence elle est partout cherchée. v.588 (Acte 2, scène 7, NICANDRE)
  104. C'est pour elle qu'ici le roi s'est transporté, v.590 (Acte 2, scène 7, NICANDRE)

LES PRÉCIEUSES RIDICULES (1660)

  1. Je n'ai jamais vu tant parler à l'oreille qu'elles ont fait entre elles, tant bâiller ; tant se frotter les yeux, et demander tant de fois : Quelle heure est-il ? (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  2. L'air précieux n'a pas seulement infecté Paris, il s'est aussi répandu dans les provinces, et nos donzelles ridicules en ont humé leur bonne part. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  3. En un mot c'est un ambigu de Précieuse et de Coquette que leur personne. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  4. C'est un extravagant, qui s'est mis dans la tête de vouloir faire l'homme de condition. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  5. Quel est le résultat de cette visite ? (Acte 1, scène 2, GORGIBUS)
  6. C'est une chose que vous pourrez mieux apprendre d'elles, que de nous. (Acte 1, scène 2, LA GRANGE)
  7. Tout ce que nous pouvons vous dire, c'est que nous vous rendons grâce de la faveur que vous nous avez faite, et demeurons vos très humbles serviteurs. (Acte 1, scène 2, LA GRANGE)
  8. Il faut savoir un peu ce que c'est. (Acte 1, scène 2, GORGIBUS)
  9. C'est trop pommadé, dites-leur qu'elles descendent. (Acte 1, scène 3, GORGIBUS)
  10. Il est bien nécessaire, vraiment, de faire tant de dépense pour vous graisser le museau. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  11. Et quelle estime, mon père, voulez-vous que nous fassions du procédé irrégulier de ces gens-là ? (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  12. N'est-ce pas un procédé, dont vous avez sujet de vous louer toutes deux aussi bien que moi ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  13. Est-il rien de plus obligeant que cela ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  14. Et ce lien sacré où ils aspirent, n'est-il pas un témoignage de l'honnêteté de leurs intentions ? (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  15. Ah mon père, ce que vous dites là est du dernier bourgeois. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  16. Je te dis que le mariage est une chose sainte et sacrée, et que c'est faire en honnêtes gens que de débuter par là. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  17. Il cache, un temps, sa passion à l'objet aimé, et cependant lui rend plusieurs visites, où l'on ne manque jamais de mettre sur le tapis une question galante, qui exerce les esprits de l'assemblée. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  18. Le jour de la déclaration arrive, qui se doit faire ordinairement dans une allée de quelque jardin, tandis que la compagnie s'est un peu éloignée, et cette déclaration est suivie d'un prompt courroux, qui paraît à notre rougeur, et qui pour un temps bannit l'amant de notre présence. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  19. Pour moi, un de mes étonnements, c'est que vous ayez pu faire une fille si spirituelle que moi. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  20. Il est vrai, mon oncle, qu'une oreille un peu délicate pâtit furieusement à entendre prononcer ces mots-là ; et le nom de Polyxène, que ma cousine a choisi, et celui d'Aminthe que je me suis donné, ont une grâce dont il faut que vous demeuriez d'accord. (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  21. Je n'entends point que vous ayez d'autres noms, que ceux, qui vous ont été donnés par vos parrains et marraines, et pour ces Messieurs, dont il est question, je connais leurs familles et leurs biens, et je veux résolument ; que vous vous disposiez à les recevoir pour maris. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  22. Je me lasse de vous avoir sur les bras, et la garde de deux filles est une charge un peu trop pesante pour un homme de mon âge. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  23. Pour moi, mon oncle, tout ce que je vous puis dire, c'est que je trouve le mariage une chose tout à fait choquante. (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  24. Comment est-ce qu'on peut souffrir la pensée de coucher contre un homme vraiment nu ? (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  25. Que son intelligence est épaisse, et qu'il fait sombre dans son âme ! (Acte 1, scène 5, CATHOS)
  26. Et qui est-il le maître de ce laquais ? (Acte 1, scène 6, MAGDELON)
  27. C'est sans doute un bel esprit, qui aura ouï parler de nous. (Acte 1, scène 6, MAGDELON)
  28. Par ma foi, je ne sais point quelle bête c'est-là, il faut parler chrétien, si vous voulez que je vous entende. (Acte 1, scène 6, MAROTTE)
  29. Dame, c'est que la porte est étroite. (Acte 1, scène 7, PREMIER PORTEUR)
  30. Est-ce ainsi, qu'on paye les pauvres gens ? (Acte 1, scène 7, DEUXIEME PORTEUR)
  31. Il est raisonnable. (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  32. Tu parles comme il faut, toi ; mais l'autre est un coquin qui ne sait ce qu'il dit. (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  33. Si vous poursuivez le mérite, ce n'est pas sur nos terres que vous devez chasser. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  34. Ma chère, c'est le caractère enjoué. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  35. Je vois bien que c'est un Amilcar. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  36. Il faudrait être l'antipode de la raison, pour ne pas confesser que Paris est le grand bureau des merveilles, le centre du bon goût, du bel esprit et de la galanterie. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  37. C'est une vérité incontestable. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  38. Il est vrai que la chaise est un retranchement merveilleux contre les insultes de la boue, et du mauvais temps. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  39. Quel bel esprit est des vôtres ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  40. C'est moi qui ferai votre affaire mieux que personne, ils me rendent tous visite, et je puis dire que je ne me lève jamais, sans une demi-douzaine de beaux esprits. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  41. Mais pour moi, ce que je considère particulièrement, c'est que par le moyen de ces visites spirituelles, on est instruite de cent choses, qu'il faut savoir de nécessité, et qui sont de l'essence d'un bel esprit. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  42. On sait à point nommé, un tel a composé la plus jolie pièce du monde sur un tel sujet ; une telle a fait des paroles, sur un tel air ; celui-ci a fait un madrigal sur une jouissance ; celui-là a composé des stances sur une infidélité ; Monsieur un tel écrivit hier au soir un sixain à Mademoiselle une telle, dont elle lui a envoyé la réponse, ce matin, sur les huit heures ; un tel auteur a fait un tel dessein ; celui-là en est à la troisième partie de son roman ; cet autre met ses ouvrages sous la presse ; c'est là ce qui vous fait valoir dans les compagnies, et si l'on ignore ces choses, je ne donnerais pas un clou de tout l'esprit qu'on peut avoir. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  43. En effet, je trouve que c'est renchérir sur le ridicule, qu'une personne se pique d'esprit, et ne sache pas jusqu'au moindre petit quatrain? qui se fait chaque jour? et pour moi, j'aurais toutes les hontes du monde? s'il fallait qu'on vînt à me demander, si j'aurais vu quelque chose de nouveau, que je n'aurais pas vu. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  44. Il est vrai qu'il est honteux de n'avoir pas des premiers tout ce qui se fait ; mais ne vous mettez pas en peine, je veux établir chez vous une Académie de beaux esprits, et je vous promets qu'il ne se fera pas un bout de vers dans Paris que vous ne sachiez par coeur, avant tous les autres. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  45. C'est mon talent particulier, et je travaille à mettre en madrigaux, toute l'histoire romaine. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  46. Cela est au-dessous de ma condition ; mais je le fais seulement, pour donner à gagner aux libraires, qui me persécutent. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  47. Je m'imagine que le plaisir est grand de se voir imprimé. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  48. L'impromptu est justement la pierre de touche de l'esprit. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  49. Voilà qui est poussé dans le dernier galant. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  50. Il en est éloigné de plus de deux mille lieues. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  51. Voilà qui est extraordinaire : oh, oh. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  52. Je vous regarde, c'est-à-dire, je m'amuse à vous considérer, je vous observe, je vous contemple. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  53. Que vous semble de ce mot, Tapinois, n'est-il pas bien choisi ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  54. Ne diriez-vous pas que c'est un homme qui crie et court après un voleur pour le faire arrêter, au voleur, au voleur, au voleur, au voleur. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  55. La brutalité de la saison a furieusement outragé la délicatesse de ma voix ; mais il n'importe, c'est à la cavalière. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  56. Ah que voilà un air qui est passionné ! (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  57. Est-ce qu'on n'en meurt point ? (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  58. C'est là savoir le fin des choses, le grand fin, le fin du fin. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  59. Tout est merveilleux, je vous assure ; je suis enthousiasmée de l'air, et des paroles. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  60. Tout ce que je fais me vient naturellement, c'est sans étude. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  61. Cela n'est pas de refus. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  62. Car je me suis engagé de faire valoir la pièce, et l'auteur m'en est venu prier encore ce matin. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  63. C'est la coutume ici, qu'à nous autres gens de condition, les auteurs viennent lire leurs pièces nouvelles, pour nous engager à les trouver belles, et leur donner de la réputation, et je vous laisse à penser, si quand nous disons quelque chose le parterre ose nous contredire. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  64. Pour moi, j'y suis fort exact, et quand j'ai promis à quelque poète, je crie toujours, voilà qui est beau, devant que les chandelles soient allumées. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  65. Ne m'en parlez point, c'est un admirable lieu que Paris ; il s'y passe cent choses tous les jours, qu'on ignore dans les provinces, quelque spirituelle qu'on puisse être. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  66. C'est assez, puisque nous sommes instruites nous ferons notre devoir de nous écrier comme il faut sur tout ce qu'on dira. (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  67. Ils ne savent pas faire ronfler les vers, et s'arrêter au bel endroit, et le moyen de connaître, où est le beau vers, si le comédien ne s'y arrête, et ne vous avertit par là, qu'il faut faire le brouhaha ? (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  68. Le ruban est bien choisi. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  69. C'est Perdrigeon tout pur. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  70. Elle est tout à fait de qualité ; le sublime en est touché délicieusement. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  71. Ahi, ahi, ahi, doucement ; Dieu me damne, Mesdames, c'est fort mal en user ; j'ai à me plaindre de votre procédé, cela n'est pas honnête. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  72. Qu'est-ce donc ? (Acte 1, scène 9, CATHOS)
  73. Ah c'est contre le droit des gens, la partie n'est pas égale, et je m'en vais crier au meurtre. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  74. Il est écorché depuis la tête, jusqu'aux pieds. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  75. C'est mon meilleur ami. (Acte 1, scène 10, MASCARILLE)
  76. Sur ma parole, il est digne d'être connu de vous. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  77. Il est juste de venir vous rendre ce qu'on vous doit, et vos attraits exigent leurs droits seigneuriaux sur toutes sortes de personnes. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  78. C'est pousser vos civilités jusqu'aux derniers confins de la flatterie. (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
  79. C'est un brave à trois poils. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  80. Il est vrai que nous nous sommes vus tous deux dans l'occasion. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  81. Notre connaissance s'est faite à l'armée, et la première fois que nous nous vîmes il commandait un Régiment de Cavalerie sur les Galères de Malte. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  82. Il est vrai ; mais vous étiez pourtant dans l'emploi avant que j'y fusse, et je me souviens que je n'étais que petit officier encore, que vous commandiez deux mille chevaux. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  83. La guerre est une belle chose ; mais ma foi la Cour récompense bien mal aujourd'hui les gens de service comme nous. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  84. C'est ce qui fait que je veux pendre l'épée au croc. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  85. Il est vrai, que la cicatrice est grande. (Acte 1, scène 11, CATHOS)
  86. C'est un coup de mousquet que je reçus la dernière campagne, que j'ai faite. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  87. Il n'est pas nécessaire, nous le croyons sans y regarder. (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
  88. Ce sont des marques honorables, qui font voir ce qu'on est. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  89. Ma foi c'est bien avisé. (Acte 1, scène 11, JODELET)
  90. Que tout ce qu'il dit est naturel ! (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
  91. Il est vrai qu'il fait une furieuse dépense en esprit. (Acte 1, scène 11, CATHOS)
  92. Que diable est cela ? (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  93. Ma foi, ceci est un peu trop pressé : je vous ferai un impromptu à loisir, que vous trouverez le plus beau du monde. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  94. Sais-tu bien que le Duc m'est venu voir, ce matin, et m'a voulu mener à la campagne, courir un cerf, avec lui. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  95. Ce n'est ici qu'un bal à la hâte ; mais l'un de ces jours nous vous en donnerons un dans les formes. (Acte 1, scène 12, MASCARILLE)
  96. C'est bien à vous, infâme que vous êtes, à vouloir faire l'homme d'importance. (Acte 1, scène 13, LA GRANGE)
  97. C'est une gageure. (Acte 1, scène 14, JODELET)
  98. Ce n'est rien, ne laissons pas d'achever. (Acte 1, scène 14, MASCARILLE)
  99. Quelle est donc cette audace, de venir nous troubler de la sorte, dans notre maison ? (Acte 1, scène 15, MAGDELON)
  100. Oui, nos laquais, et cela n'est ni beau, ni honnête, de nous les débaucher, comme vous faites. (Acte 1, scène 15, LA GRANGE)
  101. C'est trop que de nous supplanter, et de nous supplanter avec nos propres habits. (Acte 1, scène 15, LA GRANGE)
  102. Ô Fortune, quelle est ton inconstance. (Acte 1, scène 15, MASCARILLE)
  103. Maintenant, Mesdames, en l'état qu'ils sont, vous pouvez continuer vos amours avec eux tant qu'il vous plaira, nous vous laissons toute sorte de liberté pour cela, et nous vous protestons, Monsieur, et moi, que nous n'en serons aucunement jaloux. (Acte 1, scène 15, LA GRANGE)
  104. Qu'est-ce donc que ceci ? (Acte 1, scène 15, VIOLONS)
  105. Qui est-ce, qui nous donnera de l'argent ? (Acte 1, scène 15, VIOLONS)
  106. Mon père, c'est une pièce sanglante qu'ils nous ont faite. (Acte 1, scène 16, MAGDELON)
  107. Oui, c'est une pièce sanglante ; mais qui est un effet de votre impertinence, infâmes ! (Acte 1, scène 16, GORGIBUS)
  108. Voilà ce que c'est que du monde, la moindre disgrâce nous fait mépriser de ceux qui nous chérissaient. (Acte 1, scène 16, MASCARILLE)

LES FOURBERIES DE SCAPIN (1671)

  1. Tu viens, Silvestre, d'apprendre au port, que mon père revient ? (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  2. Et que cette fille est mandée de Tarente ici pour cela ? (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  3. C'est à quoi vous deviez songer, avant que de vous y jeter. (Acte 1, scène 1, SILVESTRE)
  4. Qu'est-ce, Seigneur Octave, qu'avez-vous ? (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  5. Quel désordre est-ce là ? (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  6. Hé bien, qu'y a-t-il là de si funeste ? (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  7. J'ai sans doute reçu du Ciel un génie assez beau pour toutes les fabriques de ces gentillesses d'esprit, de ces galanteries ingénieuses à qui le vulgaire ignorant donne le nom de fourberies ; et je puis dire, sans vanité, qu'on n'a guère vu d'homme qui fût plus habile ouvrier de ressorts et d'intrigues ; qui ait acquis plus de gloire que moi dans ce noble métier : mais, ma foi, le mérite est trop maltraité aujourd'hui, et j'ai renoncé à toutes choses depuis certain chagrin d'une affaire qui m'arriva. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  8. Et que Léandre et moi nous fûmes laissés par nos pères ; moi sous la conduite de Silvestre ; et Léandre sous ta direction. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  9. Nous demandons ce que c'est. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  10. est-ce que cela nous mène ? (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  11. En effet, cela est touchant ; et je vois bien que ce bon naturel-là vous la fit aimer. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  12. On lui dit que la fille, quoique sans bien, et sans appui, est de famille honnête ; et qu'à moins que de l'épouser, on ne peut souffrir ses poursuites. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  13. Est-ce là tout, vous voilà bien embarrassés tous deux pour une bagatelle. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  14. C'est bien là de quoi se tant alarmer. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  15. Peste soit du butor ! (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  16. Octave, est-il vrai ce que Silvestre vient de dire à Nérine ? (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  17. Que votre père est de retour, et qu'il veut vous marier ? (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  18. Ma chère Hyacinte, mon coeur n'est donc pas fait comme celui des autres hommes, et je sens bien pour moi que je vous aimerai jusqu'au tombeau. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  19. Non, belle Hyacinte, il n'y a point de père qui puisse me contraindre à vous manquer de foi, et je me résoudrai à quitter mon pays, et le jour même, s'il est besoin, plutôt qu'à vous quitter. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  20. J'ai déjà pris, sans l'avoir vue, une aversion effroyable pour celle que l'on me destine ; et, sans être cruel, je souhaiterais que la mer l'écartât d'ici pour jamais. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  21. Elle n'est pas tant sotte, ma foi, et je la trouve assez passable. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  22. Je vous conjure, à son exemple, par tout ce qui vous est le plus cher au monde, de vouloir servir notre amour. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  23. Est-ce là le fruit de mes soins, maraud, est-ce là le fruit de mes soins ? (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  24. Le respect qui m'est dû ? (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  25. Tu as l'insolence, fripon, de t'engager sans le consentement de ton père, de contracter un mariage clandestin ? (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  26. C'est que je m'imagine que c'est mon père que j'entends. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  27. C'est par cette raison qu'il ne faut pas être comme un innocent. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  28. Et pour le coquin de Silvestre, je le rouerai de coups. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  29. Bonjour, Scapin, vous avez suivi mes ordres vraiment d'une belle manière, et mon fils s'est comporté fort sagement pendant mon absence. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  30. Tu n'as pas ouï parler de ce qui s'est passé dans mon absence ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  31. Cela est vrai. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  32. Il y a été poussé par sa destinée. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  33. On n'a plus qu'à commettre tous les crimes imaginables, tromper, voler, assassiner, et dire pour excuse qu'on y a été poussé par sa destinée. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  34. Je veux dire qu'il s'est trouvé fatalement engagé dans cette affaire. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  35. Les jeunes gens sont jeunes, et n'ont pas toute la prudence qu'il leur faudrait pour ne rien faire que de raisonnable ; témoin notre Léandre, qui malgré toutes mes leçons, malgré toutes mes remontrances, est allé faire de son côté pis encore que votre fils. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  36. Cela est vrai, j'en demeure d'accord ; mais je m'en suis toujours tenu à la galanterie, et je n'ai point été jusqu'à faire ce qu'il a fait. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  37. C'est par force qu'il a été marié ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  38. Il devait donc aller tout aussitôt protester de violence chez un notaire. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  39. C'est ce qu'il n'a pas voulu faire. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  40. C'est une chose dont il ne demeurera pas d'accord. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  41. Il faut, pour son honneur, et pour le vôtre, qu'il dise dans le monde que c'est de bon gré qu'il l'a épousée. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  42. Voici qui est plaisant. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  43. Laisse-moi faire, la machine est trouvée. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
  44. Voilà qui est bien. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
  45. Ma foi, Seigneur Argante, voulez-vous que je vous dise ; l'éducation des enfants est une chose à quoi il faut s'attacher fortement. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  46. Qu'est-ce que cela veut dire ? (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  47. Est-ce que vous auriez ouï dire quelque chose de mon fils ? (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  48. Pour moi, je ne vois pas ce que l'on peut faire de pis ; et je trouve que se marier sans le consentement de son père est une action qui passe tout ce qu'on peut s'imaginer. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  49. Qu'est-ce donc qu'il s'est passé ici ? (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  50. Ce qui s'est passé ? (Acte 2, scène 2, LÉANDRE)
  51. Ce n'est pas moi qui veux que vous ayez fait, mais qui demande ce que c'est que vous avez fait. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  52. C'est que je suis sûr de mon innocence. (Acte 2, scène 2, LÉANDRE)
  53. Ce lieu n'est pas tout à fait propre à vuider cette affaire, et nous allons l'examiner ailleurs. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  54. Un coquin, qui doit par cent raisons être le premier à cacher les choses que je lui confie, est le premier à les aller découvrir à mon père. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  55. Et que le Ciel m'est favorable, de t'envoyer à mon secours ! (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
  56. C'est trop d'honneur que vous me faites. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  57. Oui, coquin ; et ta conscience ne te dit que trop ce que c'est. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  58. Hé bien, Monsieur, puisque vous le voulez, je vous confesse que j'ai bu avec mes amis ce petit quartaut de vin d'Espagne dont on vous fit présent il y a quelques jours ; et que c'est moi qui fis une fente au tonneau, et répandis de l'eau autour, pour faire croire que le vin s'était échappé. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  59. C'est toi, pendard, qui m'as bu mon vin d'Espagne, et qui as été cause que j'ai tant querellé la servante, croyant que c'était elle qui m'avait fait le tour ? (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  60. Je suis bien aise d'apprendre cela ; mais ce n'est pas l'affaire dont il est question maintenant. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  61. Ce n'est pas cela, Monsieur ? (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  62. Non, c'est une autre affaire qui me touche bien plus, et je veux que tu me la dises. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  63. Oui, Monsieur, il est vrai qu'il y a trois semaines que vous m'envoyâtes porter, le soir, une petite montre à la jeune égyptienne que vous aimez. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  64. C'est toi qui as retenu ma montre ? (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  65. Oui, Monsieur, afin de voir quelle heure il est. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  66. Mais ce n'est pas encore cela que je demande. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  67. Ce n'est pas cela ? (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  68. Non, infâme, c'est autre chose encore que je veux que tu me confesses. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  69. Peste ! (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  70. C'est une chose que je vais vous faire dire par lui-même. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  71. C'est de sa bouche que je le tiens pourtant. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  72. Monsieur, je vous apporte une nouvelle qui est fâcheuse pour votre amour ? (Acte 2, scène 4, CARLE)
  73. Ne vous mettez pas en peine. Combien est-ce qu'il vous faut ? (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  74. Pour ce qui est du vôtre, la machine est déjà toute trouvée : et quant au vôtre, bien qu'avare au dernier degré, il y faudra moins de façons encore ; car vous savez que, pour l'esprit, il n'en a pas grâces à Dieu grande provision, et je le livre pour une espèce d'homme à qui l'on fera toujours croire tout ce que l'on voudra. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  75. Et vous, avertissez votre Silvestre de venir vite jouer son rôle. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
  76. Monsieur, la vie est mêlée de traverses. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  77. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé ; et j'ai ouï dire il y a longtemps une parole d'un ancien, que j'ai toujours retenue. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  78. Que pour peu qu'un père de famille ait été absent de chez lui, il doit promener son esprit sur tous les fâcheux accidents que son retour peut rencontrer ; se figurer sa maison brûlée, son argent dérobé, sa femme morte, son fils estropié, sa fille subornée ; et ce qu'il trouve qu'il ne lui est point arrivé, l'imputer à bonne fortune. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  79. Pour moi, j'ai pratiqué toujours cette leçon dans ma petite philosophie ; et je ne suis jamais revenu au logis, que je ne me sois tenu prêt à la colère de mes maîtres, aux réprimandes, aux injures, aux coups de pied au cul, aux bastonnades, aux étrivières ; et ce qui a manqué à m'arriver, j'en ai rendu grâce à mon bon destin. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  80. Voilà qui est bien ; mais ce mariage impertinent qui trouble celui que nous voulons faire, est une chose que je ne puis souffrir, et je viens de consulter des avocats pour le faire casser. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  81. Vous savez ce que c'est que les procès en ce pays-ci, et vous allez vous enfoncer dans d'étranges épines. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  82. C'est un de ces braves de profession, de ces gens qui sont tous coups d'épée ; qui ne parlent que d'échiner, et ne font non plus de conscience de tuer un homme, que d'avaler un verre de vin. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  83. C'est ce que je lui ai dit. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  84. Enfin, après plusieurs discours, voici où s'est réduit le résultat de notre conférence. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  85. C'est beaucoup ; mais soit, je consens à cela. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  86. Non, c'est un impertinent. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  87. Oh qu'il aille au diable avec son mulet ; c'en est trop, et nous irons devant les juges. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  88. C'est être damné dès ce monde, que d'avoir à plaider ; et la seule pensée d'un procès serait capable de me faire fuir jusqu'aux Indes. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  89. À combien est-ce qu'il fait monter le mulet ? (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  90. J'ai fait un petit calcul en moi-même de tous les frais de la justice ; et j'ai trouvé qu'en donnant deux cents pistoles à votre homme, vous en aurez de reste pour le moins cent cinquante, sans compter les soins, les pas, et les chagrins que vous épargnerez. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  91. Scapin, fais-moi connaître un peu cet Argante, qui est père d'Octave. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  92. Je ne sais pas s'il a cette pensée ; mais il ne veut point consentir aux deux cents pistoles que vous voulez, et il dit que c'est trop. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  93. Qui est cet homme-là ? (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  94. Ce n'est pas lui, Monsieur, ce n'est pas lui. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  95. N'est-ce point quelqu'un de ses amis ? (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  96. Non, Monsieur, au contraire, c'est son ennemi capital. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  97. Il se tiendra sur ses gardes assurément ; et il a des parents, des amis, et des domestiques, dont il se fera un secours contre votre ressentiment. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  98. C'est ce que je demande, morbleu ! (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  99. C'est ce que je demande. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  100. Est-ce que vous vous défiez de moi ? (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  101. Parbleu, Monsieur, je suis un fourbe, ou je suis honnête homme ; c'est l'un des deux. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  102. Est-ce que je voudrais vous tromper, et que dans tout ceci j'ai d'autre intérêt que le vôtre, et celui de mon maître, à qui vous voulez vous allier ? (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  103. Tiens, te dis-je, ne me fais point contester davantage. (Acte 2, scène 6, ARGANTE)
  104. N'y a-t-il personne qui puisse me dire où est le Seigneur Géronte ? (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  105. Qu'est-ce que c'est donc ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  106. Qu'est-ce que c'est donc qu'il y a ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  107. Est tombé dans une disgrâce la plus étrange du monde. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  108. C'est à vous, Monsieur, d'aviser promptement aux moyens de sauver des fers un fils que vous aimez avec tant de tendresse. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  109. Il ne songeait pas à ce qui est arrivé. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  110. Une méchante destinée conduit quelquefois les personnes. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  111. Sait-il bien ce que c'est que cinq cents écus ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  112. Oui, Monsieur, il sait que c'est mille cinq cents livres. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  113. Il est vrai ; mais quoi ! (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  114. Tu trouveras une grosse clef du côté gauche, qui est celle de mon grenier. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  115. N'est-ce pas quatre cents écus que tu dis ? (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  116. Cela est vrai. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  117. Mais dis à ce Turc que c'est un scélérat. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  118. est donc cet argent ? (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  119. Ah, c'est la douleur qui me trouble l'esprit. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  120. Il ne peut digérer les cinq cents écus que je lui arrache ; mais il n'est pas quitte envers moi, et je veux qu'il me paye en une autre monnaie l'imposture qu'il m'a faite auprès de son fils. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  121. As-tu fait quelque chose pour tirer mon amour de la peine où il est ? (Acte 2, scène 8, LÉANDRE)
  122. Il faut donc que j'aille mourir ; et je n'ai que faire de vivre si Zerbinette m'est ôtée. (Acte 2, scène 8, LÉANDRE)
  123. Je reçois avec joie une compagnie de la sorte ; et il ne tiendra pas à moi que l'amitié qui est entre les personnes que nous aimons, ne se répande entre nous deux. (Acte 3, scène 1, HYACINTHE)
  124. Et lorsque c'est d'amour qu'on vous attaque ? (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  125. Pour l'amour, c'est une autre chose ; on y court un peu plus de risque, et je n'y suis pas si hardie. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  126. Je ne m'y fie encore que de la bonne sorte ; et ce n'est pas assez pour m'assurer entièrement, que ce qu'il vient de faire. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  127. C'est là aussi comme il l'entend. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  128. C'est ce que je veux croire, puisque vous me le dites ; mais du côté du père, j'y prévois des empêchements. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  129. La ressemblance de nos destins doit contribuer encore à faire naître notre amitié ; et nous nous voyons toutes deux dans les mêmes alarmes, toutes deux exposées à la même infortune. (Acte 3, scène 1, HYACINTHE)
  130. Vous avez cet avantage, au moins, que vous savez de qui vous êtes née ; et que l'appui de vos parents que vous pouvez faire connaître, est capable d'ajuster tout, peut assurer votre bonheur, et faire donner un consentement au mariage qu'on trouve fait. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  131. Le changement du coeur d'un amant, n'est pas ce qu'on peut le plus craindre. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  132. On se peut naturellement croire assez de mérite pour garder sa conquête ; et ce que je vois de plus redoutable dans ces sortes d'affaires, c'est la puissance paternelle, auprès de qui tout le mérite ne sert de rien. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  133. Vous vous moquez ; la tranquillité en amour est un calme désagréable. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  134. Mon_Dieu, Scapin, fais-nous un peu ce récit, qu'on m'a dit qui est si plaisant, du stratagème dont tu t'es avisé pour tirer de l'argent de ton vieillard avare. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  135. Voilà Silvestre qui s'en acquittera aussi bien que moi. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  136. Oui, mais c'est moi que j'en croirai. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  137. C'est que je vois que sans nécessité tu vas courir risque de t'attirer une venue de coups de bâton. (Acte 3, scène 1, SILVESTRE)
  138. Hé bien, c'est aux dépens de mon dos, et non pas du tien. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  139. Il est vrai que tu es maître de tes épaules, et tu en disposeras comme il te plaira. (Acte 3, scène 1, SILVESTRE)
  140. Votre fils, Monsieur, est en lieu de sûreté ; mais vous courez maintenant, vous, le péril le plus grand du monde, et je voudrais pour beaucoup que vous fussiez dans votre logis. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  141. Il croit que le dessein que vous avez de mettre votre fille à la place que tient sa soeur est ce qui pousse le plus fort à faire rompre leur mariage ; et dans cette pensée, il a résolu hautement de décharger son désespoir sur vous, et vous ôter la vie pour venger son honneur. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  142. Non, non, non, ce n'est rien. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  143. Non, non, non, non, ce n'est personne. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  144. L'invention est bonne[.] (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  145. Quoi, jé n'aurai pas l'abantage dé tuer cé Géronte, et quelqu'un par charité né m'enseignera pas où il est ? » (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  146. Monsieur, les coups de bâton ne se donnent point à des gens comme lui, et ce n'est pas un homme à être traité de la sorte. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  147. Le seigneur Géronte, Monsieur, n'est ni fat, ni maraud, ni belître, et vous devriez, s'il vous plaît, parler d'autre façon. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  148. Est-ce que tu es des amis dé cé Géronte ?  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  149. C'est sur les miennes qu'il a frappé. (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  150. Non, vous dis-je, ce n'est que le bout du bâton qui a été jusque sur vos épaules. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  151. Dites-moi un peu fous, Monsir l'homme, s'il ve plaist, fous savoir point où l'est sti Gironte que moi cherchair ?  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  152. Non, Monsieur, je ne sais point où est Géronte. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  153. L'est seulemente pour li donnair un petite régale sur le dos d'un douzaine de coups de bastonne, et de trois ou quatre petites coups d'épée au trafers de son poitrine.  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  154. Je vous assure, Monsieur, que je ne sais pas où il est. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  155. Li est assurémente quelque histoire là tetans. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  156. Montre-le-moi un peu fous, ce que c'estre là.  (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  157. Peste soit du baragouineux ! (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  158. Allons, coquin, il faut que tu nous enseignes où est ton maître. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  159.  Allons, dis-nous où il est. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  160. C'est ainsi que tu m'assassines. (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  161. Je ne sais pas si c'est parce que je suis intéressée dans la chose ; mais je n'ai jamais trouvé rien de si drôle qu'un tour qui vient d'être joué par un fils à son père, pour en attraper de l'argent. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  162. Je ne risquerai pas grand'chose à vous la dire, et c'est une aventure qui n'est pas pour être longtemps secrète. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  163. La destinée a voulu que je me trouvasse parmi une bande de ces personnes qu'on appelle Égyptiens, et qui rôdant de province en province, se mêlent de dire la bonne fortune, et quelquefois de beaucoup d'autres choses. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  164. Mais le mal de l'affaire était que mon amant se trouvait dans l'état où l'on voit très souvent la plupart des fils de famille, c'est-à-dire qu'il était un peu dénué d'argent ; et il a un père qui, quoique riche, est un avaricieux fieffé, le plus vilain homme du monde. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  165. Gé... Géronte ; oui, Géronte, justement ; voilà mon vilain, je l'ai trouvé, c'est ce ladre-là que je dis. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  166. Il s'appelle Scapin ; c'est un homme incomparable, et il mérite toutes les louanges qu'on peut donner. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  167. Voici le stratagème dont il s'est servi pour attraper sa dupe. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  168. Il est allé trouver ce chien d'avare, ah, ah, ah ; et lui a dit qu'en se promenant sur le port avec son fils, hi, hi, ils avaient vu une galère turque où on les avait invités d'entrer. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  169. Le valet lui fait comprendre à tous coups l'impertinence de ses propositions, et chaque réflexion est douloureusement accompagnée d'un, Mais que diable allait-il faire à cette galère ? (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  170. Je dis que le jeune homme est un pendard, un insolent, qui sera puni par son père du tour qu'il lui a fait. (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
  171. Que l'Égyptienne est une malavisée, une impertinente, de dire des injures à un homme d'honneur qui saura lui apprendre à venir ici débaucher les enfants de famille ; et que le valet est un scélérat, qui sera par Géronte envoyé au gibet avant qu'il soit demain. (Acte 3, scène 3, G?RONTE)
  172. est-ce donc que vous vous échappez ? (Acte 3, scène 4, SILVESTRE)
  173. Vous aviez grande envie de babiller ; et c'est avoir bien de la langue, que de ne pouvoir se taire de ses propres affaires. (Acte 3, scène 4, SILVESTRE)
  174. Holà, Silvestre. (Acte 3, scène 5, ARGANTE)
  175. Il ne s'est pas contenté de m'attraper cinq cents écus, il m'a traité d'une manière que j'ai honte de dire. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  176. Mais ce n'est pas encore tout, seigneur Argante, et un malheur nous est toujours l'avant-coureur d'un autre. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  177. Je me réjouissais aujourd'hui de l'espérance d'avoir ma fille, dont je faisais toute ma consolation ; et je viens d'apprendre de mon homme qu'elle est partie il y a longtemps de Tarente, et qu'on y croit qu'elle a péri dans le vaisseau où elle s'embarqua. (Acte 3, scène 6, G?RONTE)
  178. est ma fille, et sa mère ? (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  179. Votre fille, Monsieur, n'est pas loin d'ici. (Acte 3, scène 7, NÉRINE)
  180. Mène-nous, mène-nous promptement où elle est. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  181. Voilà une aventure qui est tout à fait surprenante ! (Acte 3, scène 7, SILVESTRE)
  182. Hé bien, Silvestre, que font nos gens ? (Acte 3, scène 8, SCAPIN)
  183. L'un, que l'affaire d'Octave est accommodée. (Acte 3, scène 8, SILVESTRE)
  184. Notre Hyacinte s'est trouvée la fille du seigneur Géronte ; et le hasard a fait, ce que la prudence des pères avait délibéré. (Acte 3, scène 8, SILVESTRE)
  185. L'autre avis, c'est que les deux vieillards font contre toi des menaces épouvantables, et surtout le seigneur Géronte. (Acte 3, scène 8, SILVESTRE)
  186. Cela n'est rien. (Acte 3, scène 8, SCAPIN)
  187. C'est elle... (Acte 3, scène 10, GÉRONTE)
  188. Oui, vous avez beau faire, la voilà celle à qui ma foi est engagée ; je l'aimerai toute ma vie et je ne veux point d'autre femme. (Acte 3, scène 10, OCTAVE)
  189. C'est elle qu'on te donne. (Acte 3, scène 10, ARGANTE)
  190. Ah, mon Père, je vous demande par grâce que je ne sois point séparée de l'aimable personne que vous voyez ; elle a un mérite qui vous fera concevoir de l'estime pour elle, quand il sera connu de vous. (Acte 3, scène 10, HYACINTHE)
  191. Tu veux que je tienne chez moi une personne qui est aimée de ton frère, et qui m'a dit tantôt au nez mille sottises de moi-même ? (Acte 3, scène 10, GÉRONTE)
  192. Voilà qui est fort bien. (Acte 3, scène 10, GÉRONTE)
  193. Ceux de qui je l'ai rachetée viennent de me découvrir qu'elle est de cette ville, et d'honnête famille ; que ce sont eux qui l'y ont dérobée à l'âge de quatre ans ; et voici un bracelet qu'ils m'ont donné, qui pourra nous aider à trouver ses parents. (Acte 3, scène 11, LÉANDRE)
  194. À voir ce bracelet, c'est ma fille, que je perdis à l'âge que vous dites. (Acte 3, scène 11, ARGANTE)
  195. Oui, ce l'est, et j'y vois tous les traits qui m'en peuvent rendre assuré. (Acte 3, scène 11, ARGANTE)
  196. C'est un coquin, que je veux faire pendre. (Acte 3, scène 12, GÉRONTE)
  197. En passant contre un bâtiment, il lui est tombé sur la tête un marteau de tailleur de pierre, qui lui a brisé l'os et découvert toute la cervelle. (Acte 3, scène 12, CARLE)
  198. est-il ? (Acte 3, scène 12, ARGANTE)
  199. C'est vous, Monsieur, que j'ai le plus offensé, par les coups de bâton que... (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
  200. Mais est-ce de bon coeur, Monsieur, que vous me pardonnez ces coups de bâton que... (Acte 3, scène 13, SCAPIN)
  201. Ne parlons plus de rien ; je te pardonne tout, voilà qui est fait. (Acte 3, scène 13, GÉRONTE)

Dans les 1907 textes du corpus, il y a 34 textes (soit une présence dans 1,78 % des textes) dans lesquels il y a 6304 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 185,41 occurences par texte.

Titres Acte 1 Prologue Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Acte 6 Acte 7 Acte 8 Acte 9 Acte 10 Acte 11 Total
1 SGANARELLE10600000000000106
2 LA PRINCESSE D'?LIDE300414423712013080
3 LA PRINCESSE D'ÉLIDE104235101060059
4 LE M?DECIN MALGR? LUI590775300000000189
5 GEORGE DANDIN660527300000000191
6 L'?COLE DES MARIS0010000000001
7 L'ÉCOLE DES MARIS510844700000000182
8 LE DÉPIT AMOUREUX48058544543000000248
9 LE TARTUFFE57076505955000000297
10 LES F?CHEUX0002000000002
11 LES FÂCHEUX403353600000000114
12 LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD50080000000013
13 LES FEMMES SAVANTES0000110000002
14 LES FEMMES SAVANTES48083585559000000303
15 L'AVARE79071615079000000340
16 LE MISANTHROPE0000070000007
17 LE MISANTHROPE77066465844000000291
18 L'?COLE DES FEMMES0002000000002
19 L'ÉCOLE DES FEMMES64055574771000000294
20 LA JALOUSIE DU BARBOUILL?550000000000055
21 LE M?DECIN VOLANT530000000000053
22 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS810000000000081
23 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS3000000000003
24 L'ÉTOURDI71048595646000000280
25 LE MARIAGE FORC?850000000000085
26 LE BOURGEOIS GENTILHOMME350531204049000000297
27 LE BOURGEOIS GENTILHOMME700011200000020
28 LE SICILIEN680000000000068
29 LE SICILIEN4000000000004
30 DON GARCIE DE NAVARRE50041495247000000239
31 LA CRITIQUE DE L'?COLE DES FEMMES13300000000000133
32 LES AMANTS MAGNIFIQUES00430240230170130120
33 LES AMANTS MAGNIFIQUES300001200000419
34 AMPHITRYON6618976800000000249
35 LE MALADE IMAGINAIRE0001751209200000279
36 LE MALADE IMAGINAIRE1300450010000032
37 DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE41083474528000000244
38 DON JUAN42077594529000000252
39 L'IMPROMPTU DE VERSAILLES950000000000095
40 L'IMPROMPTU DE VERSAILLES2000000000002
41 MÉLICERTE64040000000000104
42 LES PR?CIEUSES RIDICULES10800000000000108
43 LES FOURBERIES DE SCAPIN440787900000000201
44 PSYCHÉ019454039404500000228
45 L'AMOUR M?DECIN003334420000000109
46 L'AMOUR MÉDECIN0202100000005
47 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC009065430000000198
48 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC03188000000020
  Total18274514291363747627183182962646304

 

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