Occurences de l'expression

lui

pour MOLIERE

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SGANARELLE (1663)

Informé du grand bien qui lui tombe en partage, v.17 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Lui fût-elle engagée encore davantage, v.45 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Et que sans lui le reste est une triste affaire. v.50 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Si je ne vous lui vois faire fort bon visage v.61 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Mais j'avais, lui vivant, le teint d'un chérubin, v.80 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
Et comme c'est celui que l'art y représente, v.101 (Acte 1, scène 2, CÉLIE)
Tant que dans celui-ci l'on peut être de mise. v.122 (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Celui qui fait l'offense est celui qui querelle. v.206 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
Je ne m'abuse point, c'est mon portrait lui-même. v.269 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
D'où lui vient ce désir ? Mais je m'avise ici... v.275 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
C'est mon homme, ou plutôt c'est celui de ma femme. v.278 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
Mais faites-moi celui de cesser désormais v.287 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
Et si l'homme après tout lui peut être connu. v.320 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
La masque encore après lui fait civilité. v.336 (Acte 1, scène 14, SGANARELLE)
Ah ! Je devais du moins lui jeter son chapeau, v.355 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
Lui ruer quelque pierre, ou crotter son manteau, v.356 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
Et sur lui hautement pour contenter ma rage v.357 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
Celui qui maintenant devers vous est venu, v.359 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
Le commerce secret de ma femme et de lui. v.376 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
Celui qui maintenant... v.377 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
Et peut-on lui trouver une punition ? v.388 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
Ma foi laissons-le dire autant qu'il lui plaira, v.427 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
Au beau milieu du coeur il faut que je lui donne... v.517 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
Que j'ai pris pour la pluie. v.520 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
Parle, parle à lui-même, il pourra t'éclaircir. v.556 (Acte 1, scène 21, CÉLIE)
À lui. v.583 (Acte 1, scène 22, LÉLIE)
Comment à lui ? v.583 (Acte 1, scène 22, LA SUIVANTE)
C'est lui-même, aujourd'hui. v.584 (Acte 1, scène 22, LÉLIE)
Et n'eusse pas sans lui découvert son péché. v.592 (Acte 1, scène 22, SGANARELLE)
Mon père, à dégager vers lui votre promesse. v.631 (Acte 1, scène 23, CÉLIE)
M'empêche d'agréer un autre époux que lui. v.649 (Acte 1, scène 24, GORGIBUS)

PSYCHÉ (1673)

Cédons-lui tous, v.44 (Prologue, scène 1, FLORE)
Prends celui de tes traits le plus propre à me plaire, v.152 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
Quoi, voir de toutes parts pour lui rendre les armes, v.186 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Quel droit de beauté lui donne v.227 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Mais lui cède-t-on fort pour quelque peu d'aînesse, v.231 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Et quelque main a su sans doute lui former v.271 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
Nous allons de concert lui découvrir nos feux. v.338 (Acte 2, scène 2, AGENOR)
Et j'y vois un mérite à s'opposer lui-même v.440 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
À celui que je choisirais, v.462 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
En lui j'ai renfermé par des soins assidus v.687 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
À lui j'ai de mon âme attaché la tendresse, v.689 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
Conservez-lui ce qui lui reste, v.737 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
Vous lui devez chacune un gendre, et des neveux, v.767 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
Cadmus qui n'aimait rien, défit celui de Mars ; v.819 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
À la main dont lui-même il conduit tous les dards. v.822 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
Que l'or a fait parler celui qui l'a rendu : v.862 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
Allons-y chercher ceux de ne lui point survivre. v.898 (Acte 3, scène 4, CLÉOMÈNE)
Et lui rendre les armes. v.905 (Acte 3, scène 5, L'AMOUR)
Qui puisse lui ravir le titre glorieux v.985 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
Lui découvrir son destin glorieux, v.990 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
Daigne venir lui-même à mon secours ! v.1039 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
De ceux qu'elle a dû lui donner. v.1082 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
C'est lui choisir sa peine légitime, v.1093 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Et quand vous lui parlez, êtes-vous entendu ? v.1130 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
Lui-même a dicté cet Oracle, v.1136 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Rendons-lui les armes, v.1249 (Acte 4, scène 4, ZÉPHYR)
Et son amante et lui s'en laissant trop charmer, v.1313 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
Et trouvons le moyen de rompre entre elle et lui v.1348 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
La voici. J'ai des coups tous prêts à lui porter, v.1350 (Acte 5, scène 1, AGLAURE)
Que vous lui retranchiez un moment de la joie v.1354 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
Qu'en faveur du sang je lui vole, v.1358 (Acte 5, scène 2, PSYCH?)
Que celui qui pour vous a ces empressements, v.1363 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
Plus il me voit, plus je lui plais ; v.1377 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
Sent quelque chose en soi qu'on lui peut reprocher. v.1388 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
Nous allons lui conter d'un changement si doux v.1425 (Acte 5, scène 2, CIDIPPE)
Et quand vous lui peindrez un si charmant empire... v.1428 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
Et me réservait toute à lui, v.1637 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
Lui qui de tout mon coeur d'abord s'est rendu maître ? v.1644 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
Et qui me parlait pour lui-même ? v.1648 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
D'avoir trop exigé de lui, v.1685 (Acte 6, scène 1, PSYCHÉ)
Lui-même il s'en impose une amoureuse loi : v.1701 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
C'est lui qui me soutient, c'est lui qui me ranime, v.1703 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
Et qui tout Dieu qu'il est vous adorant lui-même, v.1734 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
Que lui-même il attire v.1772 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
Rendez-moi ma Psyché, rendez-lui tous ses charmes, v.1936 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
Ne lui ferez-vous grâce aucune ? v.1951 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
Ma fille, sois-lui moins sévère. v.1993 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
Il n'appartient qu'à lui v.2091 (Acte 6, scène 6, MOME)

LA PRINCESSE D'ÉLIDE (1665)

Que le titre d'amants lui peint en ennemis ? v.159 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
Lui faire de leurs coeurs un hommage inutile, v.161 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
Ne lui cachez donc plus le pouvoir de ses yeux, v.178 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
Il a plus de bon sens que tel qui rit de lui : v.203 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
Ce que d'autres que lui n'oseraient hasarder ; v.207 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
C'est lui-même. Où court-il avec un tel effroi ? v.215 (Acte 2, scène 2, EURYALE)
Est venu droit à moi, qui ne lui disais mot. v.266 (Acte 2, scène 2, MORON)
De temps pour lui parler qui fût selon mon gré : v.287 (Acte 2, scène 2, MORON)
Que le Prince autrefois était venu chez lui, v.311 (Acte 2, scène 2, MORON)
J'en ai mis bas, sans vous, de plus méchants que lui. v.351 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
Et je vais de ce pas au Prince, pour lui dire v.356 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
Oui, c'est lui d'où me vient ce soudain mouvement, v.374 (Acte 2, scène 4, EURYALE)
Et j'en attends de lui l'heureux événement. v.375 (Acte 2, scène 4, EURYALE)
Bon en voilà un qui vient de lui donner un coup dans la gueule. (Acte 3, scène 2, MORON)
Les voilà tous à l'entour de lui. (Acte 3, scène 2, MORON)
Le voilà qui est à terre, c'en est fait, il est mort, descendons maintenant, pour lui donner cent coups. (Acte 3, scène 2, MORON)
Prenez garde ; Madame, l'Amour sait se venger des mépris que l'on fait de lui, et peut-être... (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
Non, non je brave tous ses traits, et le grand pouvoir qu'on lui donne n'est rien qu'une chimère, qu'une excuse des faibles coeurs qui le font invincible pour autoriser leur faiblesse. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
Madame, le Prince votre père vient vous trouver ici, et conduit avec lui les princes de Pyle et d'Ithaque, et celui de Messène. (Acte 4, scène 3, LYCAS)
Je ne demande dis-je, au Ciel autre bonheur que celui de te voir un époux. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
Quelle brave botte il vient là de lui porter ! (Acte 4, scène 4, MORON)
Je n'avais pas beaucoup d'envie de me trouver à cette course ; mais j'y veux aller exprès, et employer toute chose pour lui donner de l'amour. (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
Lorsque tu chanteras aussi bien que lui, je te promets de t'écouter. (Acte 5, scène 1, PHILIS)
Celui qui vous a pris est bien plus pris que vous. v.440 (Acte 5, scène 2, SATYRE)
Il sort vainqueur de cette course, mais je doute fort qu'il en sorte avec le même coeur qu'il y a porté : car enfin, vous lui avez tiré des traits dont il est difficile de se défendre, et sans parler de tout le reste, la grâce de votre danse, et la douceur de votre voix ont eu des charmes aujourd'hui à toucher les plus insensibles. (Acte 6, scène 1, CYNTHIE)
Le voici qui s'entretient avec Moron ; nous saurons un peu de quoi il lui parle : ne rompons point encore leur entretien, et prenons cette route pour revenir à leur rencontre. (Acte 6, scène 1, LA PRINCESSE)
Enfin jamais âme n'a eu de plus puissantes émotions que la mienne, et j'ai pensé plus de vingt fois oublier ma résolution pour me jeter à ses pieds, et lui faire un aveu sincère de l'ardeur que je sens pour elle. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
Il lui semble qu'il n'y a personne au monde qui le mérite, et que la terre n'est pas digne de le porter. (Acte 6, scène 3, MORON)
Lui ? (Acte 6, scène 3, MORON)
Il n'estime, et n'aime que lui. (Acte 6, scène 3, MORON)
Nous n'avons point de marbre dans nos montagnes qui soit plus dur et plus insensible que lui. (Acte 6, scène 3, MORON)
Peste soit du petit brutal, j'aurais envie de lui bailler un coup de poing. (Acte 6, scène 4, MORON)
Parle-lui de moi dans tes entretiens, vante-lui adroitement ma personne, et les avantages de ma naissance, et tâche d'ébranler ses sentiments par la douceur de quelque espoir. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
Ce serait lors que je prendrais plaisir à triompher pleinement de sa vanité, à punir son mépris par mes froideurs, et exercer sur lui toutes les cruautés que je pourrais imaginer. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
Allons je veux lui parler, et suivre une pensée qui vient de me venir. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
Oui, je m'écarte pour cela ; je te le dis encore : je me plais avec lui, et l'on écoute volontiers les amants, lorsqu'ils se plaignent aussi agréablement qu'il fait. (Acte 7, scène 2, PHILIS)
Que ne chantes-tu comme lui ? (Acte 7, scène 2, PHILIS)
Eh bien Prince, je veux bien vous la découvrir : je suis sûre que vous allez approuver mon choix, et pour ne vous point tenir en suspens davantage, le Prince de Messène est celui de qui le mérite s'est attiré mes voeux. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
Il vient de m'en assurer lui-même, et m'a demandé mon suffrage pour vous obtenir, mais je vous conjure de rejeter cette proposition, et de ne point prêter l'oreille à tout ce qu'il pourra vous dire. (Acte 8, scène 3, LA PRINCESSE)
Non, Aglante, je vous le demande, faites-moi ce plaisir je vous prie, et trouvez bon que n'ayant pu avoir l'avantage de le soumettre, je lui dérobe la joie de vous obtenir. (Acte 8, scène 3, LA PRINCESSE)
Amarante pour lui verse en tous lieux des larmes. v.485 (Acte 9, scène 1, CLYMÈNE)
D'où vient qu'on aime à lui rendre les armes ? v.487 (Acte 9, scène 1, PHILIS)
Vous m'avez toujours témoigné une tendresse extrême, et je crois vous devoir bien plus par les bontés que vous m'avez fait voir, que par le jour que vous m'avez donné : mais si jamais pour moi vous avez eu de l'amitié, je vous en demande aujourd'hui la plus sensible preuve que vous me puissiez accorder ; c'est de n'écouter point, Seigneur, la demande de ce prince, et de ne pas souffrir que la Princesse Aglante soit unie avec lui. (Acte 10, scène 2, LA PRINCESSE)
Mais quel intérêt dois-tu prendre à lui ? (Acte 10, scène 2, IPHITAS)

LE MÃ‰DECIN MALGRÃ‰ LUI (1668)

Cela se pourrait faire, et nous tâchons de rencontrer quelque habile homme, quelque médecin particulier, qui pût donner quelque soulagement à la fille notre maître, attaquée d'une maladie qui lui a ôté, tout d'un coup, l'usage de la langue. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
La folie de celui-ci, est plus grande qu'on ne peut croire, car elle va parfois jusqu'à vouloir être battu pour demeurer d'accord de sa capacité : et je vous donne avis que vous n'en viendrez point à bout, qu'il n'avouera jamais, qu'il est médecin, s'il se le met en fantaisie, que vous ne preniez chacun un bâton, et ne le réduisiez, à force de coups, à vous confesser à la fin, ce qu'il vous cachera d'abord. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
C'est ainsi que nous en usons quand nous avons besoin de lui. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
Il lui mit, l'ayant vue, une petite goutte de je ne sais quoi dans la bouche : et dans le même instant, elle se leva de son lit, et se mit, aussitôt, à se promener dans sa chambre, comme si de rien n'eût été. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
Le voilà lui-même. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
C'est lui assurément. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Oui, et non, selon ce que vous lui voulez. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Nous ne voulons que lui faire toutes les civilités que nous pourrons. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Sa réputation s'est déjà répandue ici : et tout le monde vient à lui. (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
Ce Léandre n'est pas ce qu'il lui faut : il n'a pas du bien, comme l'autre. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
si je vous embrasse pour vous en témoigner ma joie, je l'embrasse de même pour lui en témoigner aussi... (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Celui qu'elle doit épouser, veut attendre sa guérison, pour conclure les choses. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Mon avis est qu'on la remette sur son lit : et qu'on lui fasse prendre pour remède, quantité de pain trempé dans du vin. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Non, pour vous dire la chose en deux mots, je m'appelle Léandre, qui suis amoureux de Lucinde, que vous venez de visiter : et comme, par la mauvaise humeur, de son père, toute sorte d'accès m'est fermé auprès d'elle, je me hasarde à vous prier de vouloir servir mon amour : et de me donner lieu d'exécuter un stratagème que j'ai trouvé, pour lui pouvoir dire deux mots, d'où dépendent, absolument, mon bonheur et ma vie. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
Les bévues ne sont point pour nous : et c'est toujours la faute de celui qui meurt. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
On entend dans sa gorge, des fleumes qui sont tout prêts à l'étouffer : et, parfois, il lui prend des syncoles, et des conversions, que je crayons qu'alle est passée. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
Vous dites que votre mère est malade d'hydropisie, qu'elle est enflée par tout le corps, qu'elle a la fièvre, avec des douleurs dans les jambes : et qu'il lui prend parfois des syncopes, et des convulsions, c'est-à-dire des évanouissements ? (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Tenez, voilà un morceau de formage qu'il faut que vous lui fassiez prendre. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Que je vous plains, belle Nourrice, d'avoir un mari jaloux et fâcheux, comme celui que vous avez ! (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Oui, sans doute, Nourrice, il les mérite : et il mériterait encore, que vous lui missiez quelque chose sur la tête, pour le punir des soupçons qu'il a. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Vous ne feriez pas mal, de vous venger de lui, avec quelqu'un. (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Celui. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Cela lui fera du bien. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Peut-être fera-t-elle quelque difficulté à prendre ce remède : mais, comme vous êtes habile homme dans votre métier, c'est à vous de l'y résoudre, et de lui faire avaler la chose du mieux que vous pourrez. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Allez-vous en lui faire faire un petit tour de jardin, afin de préparer les humeurs, tandis que j'entretiendrai ici son père : mais surtout, ne perdez point de temps. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Et je crois qu'elle aurait été fille à s'en aller avec lui. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
On m'avertit qu'il fait tous ses efforts pour lui parler. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
Ah paisanguenne, Monsieu, vaici bian du tintamarre, votre fille s'en est enfuie avec son Liandre, c'était lui qui était l'apothicaire, et velà Monsieu le Médecin, qui a fait cette belle opération-là. (Acte 3, scène 8, LUCAS)

GEORGE DANDIN (1669)

C'est que je viens de parler à la maîtresse du logis de la part d'un certain Monsieur qui lui fait les doux yeux, et il ne faut pas qu'on sache cela. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Si vous alliez dire que vous m'avez vu sortir de chez lui, vous gâteriez toute l'affaire. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Hé comment nommez-vous celui qui vous a envoyé là-dedans ? (Acte 1, scène 2, GEORGE DANDIN)
Il m'a donné trois pièces d'or pour aller dire seulement à la femme qu'il est amoureux d'elle, et qu'il souhaite fort l'honneur de pouvoir lui parler. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Elle m'a dit de lui dire... (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Qu'elle lui est tout à fait obligée de l'affection qu'il a pour elle, et qu'à cause de son mari qui est fantasque, il garde d'en rien faire paraître, et qu'il faudra songer à chercher quelque invention pour se pouvoir entretenir tous deux. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Mais il suffit de lui avoir donné un petit avertissement. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Il y a eu une Mathurine de Sotenville qui refusa vingt mille écus d'un favori du Roi, qui ne lui demandait seulement que la faveur de lui parler. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Tout ce que je vous puis dire, c'est qu'il y a ici un certain courtisan que vous avez vu, qui est amoureux d'elle à ma barbe, et qui lui a fait faire des protestations d'amour, qu'elle a très humainement écoutées. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
Corbleu, je lui passerais mon épée au travers du corps, à elle et au galant, si elle avait forfait à son honneur. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Se pourrait-il, mon fils, qu'elle s'oubliât de la sorte, après le sage exemple que vous savez vous-même que je lui ai donné ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
Si je savais qui ce peut être, je lui donnerais en votre présence de l'épée dans le ventre. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Oui, c'est lui-même qui s'en est plaint à moi. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Certes, il peut remercier l'avantage qu'il a de vous appartenir, et sans cela je lui apprendrais bien à tenir de pareils discours d'une personne comme moi. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Moi, et comment lui aurais-je dit ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
C'est une imposture si grande, et qui me touche si fort au coeur, que je ne puis pas même avoir la force d'y répondre ; cela est bien horrible d'être accusée par un mari lorsqu'on ne lui fait rien qui ne soit à faire. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Si je suis blâmable de quelque chose, c'est d'en user trop bien avec lui. (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
Par ma foi, il mériterait qu'elle lui fît dire vrai, et si j'étais en sa place, je n'y marchanderais pas. (Acte 1, scène 6, CLAUDINE)
Faites-lui les excuses que je vous dis. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Moi, je lui ferai encore des excuses après... (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
Corbleu, mon gendre, ne m'échauffez pas la bile, je me mettrais avec lui contre vous. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
J'entends parler de celui que vous devez à des noeuds aussi vénérables que le sont ceux du mariage. (Acte 2, scène 2, GEORGE DANDIN)
À ce que je puis remarquer, ce qu'on lui dit ne lui déplaît pas trop. (Acte 2, scène 3, CLAUDINE)
Je n'ai pas besoin, que je pense, de lui recommander de la faire agréable. (Acte 2, scène 3, CLAUDINE)
Non, non, son mari n'est pas au logis, et puis, ce n'est pas lui qu'elle a le plus à ménager, c'est son père et sa mère, et pourvu qu'ils soient prévenus, tout le reste n'est point à craindre. (Acte 2, scène 4, CLAUDINE)
Mais le nouvel avis qui lui est échappé ferait la même chose, et si le galant est chez moi, ce serait pour avoir raison aux yeux du père et de la mère, et les convaincre pleinement de l'effronterie de leur fille. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
Quoi parce qu'elle est Demoiselle, il faut qu'elle ait la liberté de me faire ce qui lui plaît, sans que j'ose souffler ? (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
N'avez-vous pas vu ce matin qu'elle s'est défendue de connaître celui dont vous m'étiez venu parler ? (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Je n'ai garde de lui en rien dire, et je veux vous montrer que toute femme que je suis, j'ai assez de courage pour me venger moi-même des offenses que l'on me fait. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
C'est un petit ressentiment de l'affaire de tantôt, et cela se passera avec un peu de caresse que vous lui ferez. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
De quoi s'avise-t-il aussi d'être jaloux de sa femme, et de vouloir qu'elle soit à lui tout seul ? (Acte 3, scène 3, LUBIN)
C'est un impertinent, et Monsieur le Vicomte lui fait trop d'honneur. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
Qu'il faut avouer que celui qu'on vous a donné était peu digne de l'honneur qu'il a reçu, et que c'est une étrange chose que l'assemblage qu'on a fait d'une personne comme vous avec un homme comme lui. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
Fasse le Ciel que ma mort soit vengée comme je le souhaite, et que celui qui en est cause, reçoive un juste châtiment de la dureté qu'il a eue pour moi. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Approchez de grâce, et venez me faire raison de l'insolence la plus grande du monde, d'un mari à qui le vin et la jalousie ont troublé de telle sorte la cervelle, qu'il ne sait plus ni ce qu'il dit, ni ce qu'il fait, et vous a lui-même envoyé quérir pour vous faire témoins de l'extravagance la plus étrange dont on ait jamais ouï parler. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
Le voilà qui revient comme vous voyez, après s'être fait attendre toute la nuit, et si vous voulez l'écouter, il vous dira qu'il a les plus grandes plaintes du monde à vous faire de moi ; que durant qu'il dormait, je me suis dérobée d'auprès de lui pour m'en aller courir, et cent autres contes de même nature qu'il est allé rêver. (Acte 3, scène 7, ANG?LIQUE)
Oui, il nous a voulu faire accroire qu'il était dans la maison, et que nous en étions dehors, et c'est une folie qu'il n'y a pas moyen de lui ôter de la tête. (Acte 3, scène 7, CLAUDINE)
Il a tant bu, que je ne pense pas qu'on puisse durer contre lui, et l'odeur du vin qu'il souffle est montée jusqu'à nous. (Acte 3, scène 7, CLAUDINE)
Lui pardonner tout ce qu'il m'a dit ? (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
Ma fille, de semblables séparations ne se font point sans grand scandale, et vous devez vous montrer plus sage que lui, et patienter encore cette fois. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)

L'ÉCOLE DES MARIS (1661)

Enfermée à la clef, ou menée avec lui. v.82 (Acte 1, scène 2, ISABELLE)
Mon_Dieu, chacun raisonne, et fait comme il lui plaît. v.98 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Vos manières d'agir lui donnent de l'amour. v.142 (Acte 1, scène 2, LÉONOR)
Et toujours notre honneur, veut se garder lui-même. v.156 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Et du nom de vertu ne lui point faire peur, v.182 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
Les mêmes libertés que fille on lui voit prendre ? v.220 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Vos désirs lui seront complaisants, v.221 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Jusques à lui laisser, et mouches, et rubans ? v.222 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
À lui souffrir en cervelle troublée, v.223 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Lui faire aller revoir nos choux et nos dindons. v.262 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Et tâcher de lier avec lui connaissance. v.268 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Il ne voit pas que c'est lui qu'on salue. v.272 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Il faut chez lui tâcher de m'introduire. v.276 (Acte 1, scène 3, VALERE)
Ne lui laisse jouir d'aucune liberté. v.314 (Acte 1, scène 6, VALERE)
Je n'ai pour lui parler pu trouver un moment. v.338 (Acte 1, scène 6, VALERE)
Mais, savez-vous aussi, lui trouvant des appas ; v.402 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
Que vos secrets désirs, lui sont assez connus, v.417 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
J'ai voulu sans tarder lui rejeter le tout ; v.469 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Lui voulez-vous donner à croire que c'est moi, v.482 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
De lire les billets qu'un homme lui fait rendre, v.484 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Cette lettre lui soit promptement reportée, v.488 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Le mépris éclatant que mon coeur fait de lui, v.490 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Que quoi qu'on fasse il ne lui faut pas croire, v.579 (Acte 2, scène 6, VALERE)
Lui faire ce discours, qui ne la choque pas ; v.586 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
Mais c'est un mal pour lui de s'être mis en tête, v.591 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
Que quelque arrêt des cieux qu'il lui faille subir, v.605 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
S'il vous eût vu tantôt lui parler vertement, v.637 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
De souffrir les affronts que je reçois de lui. v.658 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Je m'en vais le trouver, et lui chanter sa gamme. v.660 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
Dites-lui bien au moins qu'il le nierait en vain, v.661 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Qui marque que mon coeur lui parle tout de bon. v.670 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Pleine pour lui de haine, et pour moi de tendresse, v.720 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
À celui que déjà je regarde en époux. v.762 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Et reçoive en ce lieu, la foi que je lui donne, v.767 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Va, chut. Vous le voyez, je ne lui fais pas dire, v.771 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
De celui qui vous fait si grande violence. v.776 (Acte 2, scène 9, VALERE)
Où j'ai précipité celui qu'elle aime à voir ; v.834 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Puisse rompre un départ qui lui percerait l'âme ; v.836 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Lui peindre d'une voix qui contrefait la mienne, v.839 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Pour lui bien reprocher des bassesses si grandes, v.851 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Si je lui refusais ce qu'exige sa flamme ; v.856 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Ah, vous lui donneriez trop de confusion, v.870 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Et sans lui dire rien daignez voir sa sortie. v.876 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
J'aurai joie à courir lui dire cette affaire. v.880 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Suis-je de voir mon frère, et lui conter sa chance ; v.884 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Mon bras de mille coups lui percerait le coeur. v.910 (Acte 3, scène 3, VALERE)
Veut que du moins on tâche à lui rendre l'honneur ; v.918 (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Que Valère chez lui tient votre Léonor, v.970 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
De vouloir posséder un coeur malgré lui-même ; v.996 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
Et vous ne brûlez pas depuis un an pour lui. v.1074 (Acte 3, scène 8, SGANARELLE)
Par ma foi je lui sais bon gré de cette affaire, v.1095 (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Et ne l'être qu'en herbe est pour lui douce chose. v.1100 (Acte 3, scène 9, ERGASTE)

LE DÉPIT AMOUREUX (1663)

Que lui faut-il ? v.102 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Si je lui rapportais vos faiblesses d'esprit, v.151 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
Ah ! Cache-lui de grâce, une peur passagère v.153 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Ou si tu la lui dis, ajoute que ma mort v.155 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
Que je vais à ses pieds, si j'ai pu lui déplaire, v.157 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
Où vient-il donc, pour lui de voir le mot pour rire ? v.226 (Acte 1, scène 3, GROS-RENÉ)
Et je lui ferai voir étant en sentinelle v.313 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Et lui dis bien et beau que, malgré sa souplesse, v.334 (Acte 1, scène 5, GROS-RENÉ)
J'ai su, qu'en secret même, il lui faisait du bien ; v.393 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
L'objet de votre amour, lui dont à la maison v.410 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Verrait incontinent ce bien lui retourner, v.413 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Ha ! Certes celui-là l'emporte, et vient à bout v.417 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Sans qu'un peu d'intérêt touchât pour lui mon âme. v.428 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
C'était en lui parlant moi qu'il persuadait, v.433 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Se rendit à des soins qu'on ne lui rendait pas, v.438 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Enfin, ma chère, enfin l'amour que j'eus pour lui v.441 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Je lui dis que pour lui mon âme était blessée ; v.448 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
Je vous ai vu pour lui m'accuser de caprice, v.551 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
Ainsi, découvrez-lui sans peur, mon sentiment : v.562 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
Lui va faire savoir que son ardeur me touche. v.564 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
Si vous lui dérobez l'amant qui peut lui plaire. v.579 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
Et je lui ferai voir qu'en une âme bien faite v.619 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Et si jamais celui de ce perfide amant v.630 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Pour me donner celui de me pouvoir venger) v.634 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Je te défends surtout de me parler pour lui. v.638 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Et même, si mon coeur était pour lui tenté v.641 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Et m'informer de lui qui me gouverne Ascagne, v.651 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
À mon fils, l'hymen semble lui faire peur, v.693 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
Je lui suis obligé ; v.800 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Va, que je lui souhaite une joie infinie. v.801 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
Et ce secret sans doute est celui que je crains. v.816 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
De rendre à Polydore un bien que je lui dois, v.824 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
Par où lui débuter ? v.837 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
J'avouerai qu'à lui seul en est toute la faute ; v.881 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
L'image de l'affront lui revient, et sa fuite v.901 (Acte 3, scène 5, POLYDORE)
Ne sait pas seulement ce que je lui veux dire ! v.925 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
Laissez-moi lui parler. Hé ! Madame, de grâce, v.1061 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Et lui-même m'a dit qu'une confession v.1067 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Ou qu'avec tout le monde on l'ait trompé lui-même ; v.1146 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
Pour voir, dès le moment de vos desseins pour lui, v.1159 (Acte 4, scène 1, FROSINE)
À peine ai-je voulu lui porter la nouvelle v.1189 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
Va, va ; je fais état de lui, comme de toi : v.1192 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
Dis-lui qu'il se promène ; et sur ce beau langage, v.1193 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
Ce coeur impatient lui rend toute sa gloire, v.1210 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
Loin d'assurer une âme, et lui fournir des armes, v.1213 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
Contre ce qu'un rival lui veut donner d'alarmes, v.1214 (Acte 4, scène 2, ?RASTE)
Et lui faire sentir que l'on a du courage. v.1230 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
Pour moi, je trouve l'air de celui-ci fort doux : v.1500 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Et quelque belle ardeur que ses feux lui produisent, v.1538 (Acte 5, scène 3, VALERE)
Vous avez su le tour que lui fit la justice ? v.1550 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
Il mourut en César, et lui cassant les os v.1551 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
Le bourreau ne lui put faire lâcher deux mots. v.1552 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
Je lui veux, s'il me cherche, offrir ce qu'il demande: v.1558 (Acte 5, scène 3, VALERE)
Sans être accompagné que de lui seulement. v.1560 (Acte 5, scène 3, VALERE)
Quel parti de lui-même il résoudra de prendre. v.1574 (Acte 5, scène 3, VALERE)
N'accoucha que de vous, et que lui dessous main v.1587 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
Fit son fils de celui d'Ignès la bouquetière. v.1589 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
Vous devîntes celui qui tenait votre rang, v.1596 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
Si doucement à lui déplié ces mystères, v.1613 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
Lui, qui de me servir m'avait donné sa foi ! v.1659 (Acte 5, scène 6, VALERE)
Oui, c'est lui qui prétend avoir affaire à toi ; v.1660 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
Mais enfin, comme Ascagne a pris sur lui l'affaire, v.1705 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
Lui ? v.1709 (Acte 5, scène 8, VALERE)
Mais il pourra dans peu le lui faire savoir. v.1711 (Acte 5, scène 8, ALBERT)
Et j'en prends à témoin votre père lui-même. v.1734 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
Souffre mal les discours que vous lui pourriez faire. v.1762 (Acte 5, scène 8, ALBERT)
Allons lui faire en prendre un autre ; et cependant v.1763 (Acte 5, scène 8, ALBERT)

LE TARTUFFE (1669)

Et ne lui donneriez jamais que du tourment. v.20 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Qui me puisse obliger à lui vouloir du bien. v.56 (Acte 1, scène 1, DAMIS)
À lui, non plus qu'à son Laurent, v.71 (Acte 1, scène 1, DORINE)
Vous ne lui voulez mal et ne le rebutez, v.75 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Ce n'est pas lui tout seul qui blâme ces visites ; v.86 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Et qu'elle n'est point d'âge à lui donner ce nom. v.176 (Acte 1, scène 2, DORINE)
Les bons morceaux de tout, il faut qu'on les lui cède ; v.193 (Acte 1, scène 2, DORINE)
Et s'il vient à roter, il lui dit, Dieu vous aide. v.194 (Acte 1, scène 2, DORINE)
Ses moindres actions lui semblent des miracles, v.197 (Acte 1, scène 2, DORINE)
Et tous les mots qu'il dit sont pour lui des oracles. v.198 (Acte 1, scène 2, DORINE)
Lui qui connaît sa dupe, et qui veut en jouir, v.199 (Acte 1, scène 2, DORINE)
Il n'est pas jusqu'au fat qui lui sert de garçon, v.203 (Acte 1, scène 2, DORINE)
Et je vais lui donner le bonjour seulement. v.216 (Acte 1, scène 3, CLÉANTE)
De l'hymen de ma soeur touchez-lui quelque chose. v.217 (Acte 1, scène 3, DAMIS)
Il soupa, lui tout seul, devant elle, v.238 (Acte 1, scène 4, DORINE)
À vous faire oublier toutes choses pour lui? v.264 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Vous ne connaissez pas celui dont vous parlez. v.267 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Vous auriez pris pour lui l'amitié que je montre. v.282 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Je lui faisais des dons ; mais avec modestie, v.293 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Il m'avertit des gens qui lui font les yeux doux, v.303 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Les intérêts du Ciel, plus qu'il ne veut lui-même. v.402 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Mais que lui reporter ? v.420 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Mais mon secours pourra lui donner les moyens v.491 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Oui, c'est lui qui le dit ; et cette vanité, v.495 (Acte 2, scène 2, DORINE)
D'une fille comme elle un homme comme lui ? v.504 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Dépend des qualités du mari qu'on lui donne ; v.510 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Et vous ferez de lui tout ce que vous voudrez. v.536 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Et je lui ferais voir bientôt après la fête, v.565 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Il faut que je lui donne un revers de ma main. v.571 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Lui dire qu'un coeur n'aime point par autrui ; v.591 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Que vous vous mariez pour vous, non pas pour lui, v.592 (Acte 2, scène 3, DORINE)
C'est à vous, non à lui, que le mari doit plaire, v.594 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Et que si son Tartuffe est pour lui si charmant, v.595 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Et sais-tu pas pour lui jusqu'où va mon ardeur ? v.604 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
Et n'est-ce pas à lui de m'obtenir d'un père ? v.626 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
Sortirai-je pour lui, quelque éclat dont il brille, v.633 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
Il est noble chez lui, bien fait de sa personne, v.646 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Voulût-il lui donner un singe pour époux. v.655 (Acte 2, scène 3, DORINE)
C'est de lui que mon coeur empruntera de l'aide, v.677 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
La chose vient par lui de m'être proposée. v.690 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
Celui que, pour époux, on me veut présenter : v.708 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
Et je ferai bien mieux, de lui quitter la place. v.762 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
Enfin le bon de tout, c'est qu'à d'autres qu'à lui v.807 (Acte 2, scène 4, DORINE)
Et qu'à l'oreille un peu je lui dise deux mots. v.832 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
Ha, tout doux ; envers lui, comme envers votre Père, v.833 (Acte 3, scène 1, DORINE)
Savoir ses sentiments, et lui faire connaître v.841 (Acte 3, scène 1, DORINE)
Je ne lui dirai rien. v.848 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
Au plus beau des portraits où lui-même il s'est peint. v.944 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
À détromper mon père, et lui mettre en plein jour v.1027 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
De cette occasion, je lui suis redevable ; v.1045 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
Femme, enfants et valets, déchaînés contre lui. v.1120 (Acte 3, scène 6, ORGON)
Et je vais me hâter de lui donner ma Fille, v.1125 (Acte 3, scène 6, ORGON)
Ah ! Tu résistes, gueux, et lui dis des injures ? v.1134 (Acte 3, scène 6, ORGON)
Ô Ciel, pardonne-lui la douleur qu'il me donne. v.1142 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
Je ne garde pour lui, Monsieur, aucune aigreur, v.1204 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
Je lui pardonne tout, de rien je ne le blâme, v.1205 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
Laissez-lui, laissez-lui le soin de ses vengeances, v.1221 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
Je vous ai déjà dit que mon coeur lui pardonne, v.1229 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
Le Ciel n'ordonne pas que je vive avec lui. v.1232 (Acte 4, scène 1, TARTUFFE)
Vos tendresses pour lui, ne me font point de peine ; v.1294 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
Faites-les éclater, donnez-lui votre bien ; v.1295 (Acte 4, scène 3, MARIANE)
C'est être bien coiffé, bien prévenu de lui, v.1315 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
Mais on trouve avec lui des accommodements. v.1488 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Qu'est-il besoin pour lui, du soin que vous prenez ? v.1523 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Lui-même, en grand secret, m'a mis entre les mains. v.1580 (Acte 5, scène 1, ORGON)
De lui donner plutôt la cassette à garder ; v.1588 (Acte 5, scène 1, ORGON)
Vous voulez que partout on soit fait comme lui, v.1619 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
Laissez-moi, je lui veux couper les deux oreilles. v.1634 (Acte 5, scène 2, DAMIS)
Je lui donne ma Fille, et tout le bien que j'ai ; v.1648 (Acte 5, scène 3, ORGON)
Et qu'on ne sait que trop la haine qu'on lui porte. v.1662 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
On vous aura forgé cent sots contes de lui. v.1668 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
Mon abord n'aura rien, je crois, qui lui déplaise, v.1721 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Dites-lui seulement que je viens v.1723 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Quels sentiments aurai-je à lui faire paraître ? v.1730 (Acte 5, scène 4, ORGON)
Puisse-t-il te confondre, et celui qui t'envoie ! v.1810 (Acte 5, scène 4, ORGON)
Et lui-même est chargé, pour mieux l'exécuter, v.1843 (Acte 5, scène 6, VALERE)
D'accompagner celui qui vous doit arrêter. v.1844 (Acte 5, scène 6, VALERE)
Pourquoi consentiez-vous à rien prendre de lui ? v.1896 (Acte 5, scène 7, CLÉANTE)
Celui-ci n'était pas pour le pouvoir surprendre, v.1917 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
Venant vous accuser, il s'est trahi lui-même, v.1921 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
Et vous faire, par lui, faire raison du tout. v.1932 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
Du contrat qui lui fait un don de tous vos biens, v.1936 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
Que jamais le mérite, avec lui, ne perd rien, v.1943 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)

L'AMOUR MÃ‰DECIN (1666)

Pour moi, je tiens que la braverie et l'ajustement est la chose qui réjouit le plus les filles ; et si j'étais que de vous, je lui achèterais, dès aujourd'hui, une belle garniture de diamants, ou de rubis, ou d'émeraudes. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-JOSSE)
Et moi, si j'étais en votre place, j'achèterais une belle tenture de tapisserie de verdure, ou à personnages, que je ferais mettre à sa chambre, pour lui réjouit l'esprit et la vue. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-GUILLAUME)
Celui que vous aimez, ma voisine, a, dit-on, quelque inclination pour ma fille, et vous ne seriez pas fâchée de la voir la femme d'un autre. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
Dites-moi, souhaitez-vous quelque chose de lui ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Par ma foi, voilà un vilain homme ; et je vous avoue que j'aurais un plaisir extrême à lui jouer quelque tour. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Crois-tu que je n'aie pas bien prévu tout ce que tu vois maintenant, que je ne susse pas à fond tous les sentiments de mon père, et que le refus qu'il a fait porter à celui qui m'a demandée par un ami, n'ait pas étouffé dans mon âme toute sorte d'espoir ? (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
Peut-être n'est-il pas honnête à une fille de s'expliquer si librement ; mais enfin, je t'avoue que s'il m'était permis de vouloir quelque chose, ce serait lui que je voudrais. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
Votre fille, toute saisie des paroles que vous lui avez dites, et de la colère effroyable où elle vous a vu contre elle, est montée vite dans sa chambre, et pleine de désespoir, a ouvert la fenêtre qui regarde sur la rivière. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Là elle s'est prise à pleurer amèrement : et tout d'un coup son visage a pâli, ses yeux se sont tournés, le coeur lui a manqué, et elle m'est demeurée entre les bras. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
À force de la tourmenter, je l'ai fait revenir : mais cela lui reprend de moment en moment : et je crois qu'elle ne passera pas la journée. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Hippocrate dira ce qu'il lui plaira : mais le cocher est mort. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Il faut avouer que j'ai une mule admirable pour cela, et qu'on a peine à croire le chemin que je lui fais faire tous les jours. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
Ce n'est pas que son avis, comme on a vu, n'ait tué le malade, et que celui de Théophraste ne fût beaucoup meilleur assurément ; mais enfin il a tort dans les circonstances, et il ne devait pas être d'un autre avis que son ancien. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
Et moi, je dis que sa maladie est une pourriture d'humeurs, causée par une trop grande réplétion : ainsi je conclus à lui donner de l'émétique. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
Or, Mon-si-eur, pour ve-nir au fait je trou-ve que vo-tre fil-le a u-ne ma-la-die chro-ni-que et qu'el-le peut pé-ri-cli-ter si on ne lui don-ne du se-cours d'au-tant que les sym-ptô-mes qu'el-le a sont in-di-ca-tifs d'u-ne va-peur fu-li-gi-neuse et mor-di-cante qui lui pi-co-te les mem-bra-nes du cer-veau. Or cet-te va-peur que nous nom-mons en grec Atmos est causée par des hu-meurs pu-tri-des te-na-ces et con-glu-ti-neu-ses qui sont con-te-nues dans le bas ven-tre. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
Il faut que j'aille acheter de l'orviétan, et que je lui en fasse prendre. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Vous pouvez avec lui braver en assurance, v.31 (Acte 3, scène 7, L'OPÉRATEUR)
Qu'il me passe mon émétique pour la malade dont il s'agit, et je lui passerai tout ce qu'il voudra pour le premier malade dont il sera question. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR DES FONANDRÈS)
Il faut voir si celui-ci fera plus que les autres. (Acte 4, scène 4, SGANARELLE)
Il me semble qu'il lui parle de bien près. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
Comme l'esprit a grand empire sur le corps, et que c'est de lui bien souvent que procèdent les maladies, ma coutume est de courir à guérir les esprits, avant que de venir au corps. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Et j'ai eu, et aurai pour lui, toute ma vie, une aversion effroyable. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Mais, comme il faut flatter l'imagination des malades, et que j'ai vu en elle de l'aliénation d'esprit : et même, qu'il y avait du péril à ne lui pas donner un prompt secours ; je l'ai prise par son faible, et lui ai dit que j'étais venu ici pour vous la demander en mariage. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Hé bien, ma fille, voilà Monsieur qui a envie de t'épouser, et je lui ai dit que je le voulais bien. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
Pour lui contenter l'esprit. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
Je vais faire monter l'homme qui écrit mes remèdes, et lui faire croire que c'est un notaire. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
(Voilà le contrat qu'on fait) je lui donne vingt mille écus en mariage. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)
Allons, donnez-lui la plume pour signer. (Acte 4, scène 7, SGANARELLE)

LES FÂCHEUX (1662)

Lui-même n'est-il pas un miracle visible ? v.6 (Prologue, scène 1, NAÏADE)
Je vous montre l'exemple : il s'agit de lui plaire. v.21 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
Qu'aujourd'hui tout lui plaise, et semble consentir v.35 (Prologue, scène 1, NA?ADE)
J'ai cru n'être jamais débarrassé de lui ; v.44 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Mais lui, ferme et constant, n'en a fait aucun compte, v.74 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Mais lui, pour le quitter, me voyant ébranlé, v.111 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Moi de lui rendre grâce, et pour mieux m'en défendre v.117 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Mon importun et lui courant à l'embrassade v.137 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
En revanche, lui fait un rien de tous vos crimes. v.162 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
Celui dont l'entretien vous a fait, à ma vue, v.269 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
En osant, devant vous, lui parler en secret. v.304 (Acte 1, scène 9, ALCANDRE)
Mais je ne m'en sens point, quand il faut lui déplaire. v.322 (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
Pour lui désobéir, cherche un autre que moi. v.324 (Acte 1, scène 9, ?RASTE)
Le tonnerre et la pluie ont promptement passé, v.335 (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Mais lui fallant un Pique, je sortis hors d'effroi, v.360 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
Laisse-moi méditer, j'ai dessein de lui faire v.413 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
C'est pour celui qui fait éclater plus d'amour. v.448 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
Celui de qui l'amour vous semble à préférer. v.500 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
Et mes chiens après lui ; mais si bien en haleine, v.554 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Il vient à la forêt. Nous lui donnons alors v.556 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Il voudrait me tromper, lui qui me considère : v.562 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Et sur lui, quoique aux yeux il montrât beau semblant, v.571 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
J'ai beau lui faire voir toutes les différences, v.601 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Lui donne justement au milieu de la tête, v.617 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Quoi celui, dont j'avais résolu le trépas, v.839 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
Est celui, qui pour moi, vient d'employer son bras ? v.840 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
Et je veux, envers lui, que votre main m'acquitte. v.854 (Acte 3, scène 6, DAMIS)
Si c'est pour lui payer ce que vous lui devez, v.855 (Acte 3, scène 6, ORPHISE)

LES FEMMES SAVANTES (1672)

De quelle étrange image on est par lui blessée ? v.11 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
C'est par les beaux côtés qu'il lui faut ressembler ; v.74 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Qu'il n'y songe pas bien et se trompe lui-même. v.116 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Mais je ne lui veux point la passion choquante v.219 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Que mon coeur lui déclare ici notre mystère, v.271 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Il me l'a dit lui-même. v.360 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
Vous me voyez, ma soeur, chargé par lui v.361 (Acte 2, scène 3, ARISTE)
Vous lui parlez d'un ton tout à fait obligeant ? v.509 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
C'est lui qui dans des vers vous a tympanisées, v.611 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Et je lui crois, pour moi, le timbre un peu fêlé. v.614 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
Est celui que je prends pour l'époux qu'il lui faut, v.633 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
Avez-vous su du moins lui proposer Clitandre ? v.655 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
Et je lui veux faire aujourd'hui connaître v.703 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
Pour lui prendre un mari qui soit selon mes voeux. v.705 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
Votre approbation lui peut servir de mère. v.724 (Acte 3, scène 1, TRISSOTIN)
Bien lui prend de n'être pas de verre. v.744 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
Lui seul des vers aisés possède le talent ! v.766 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Oh, oh, oh ! Celui-là ne s'attend point du tout. v.865 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
On n'a que lui qui puisse écrire de ce goût. v.866 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
De lui donner l'honneur de votre connaissance. v.962 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
Sur qui tout son effort lui semble nécessaire ; v.1070 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
Dites-lui ma pensée, et l'avertissez bien v.1144 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
Je lui montrerai bien aux lois de qui des deux v.1159 (Acte 4, scène 1, PHILAMINTE)
Et jamais il ne m'a prié de lui rien lire. v.1170 (Acte 4, scène 1, PHILAMINTE)
On ne pousse avec lui que d'honnêtes soupirs, v.1239 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Si vous jugez de lui tout autrement que nous, v.1295 (Acte 4, scène 2, PHILAMINTE)
Que de tous vos chagrins vous lui fassiez querelle ; v.1366 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Et sur son méchant goût lui faisant son procès, v.1367 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
N'accusiez que lui seul de vos méchants succès. v.1368 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Qu'est-ce que leurs écrits lui rendent de service, v.1389 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Qui lui fasse sentir que l'effort qu'elle fait, v.1431 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
Et lui dites, qu'afin de lui faire connaître v.1434 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
Je vous donne avis que sa philosophie n'en veut qu'à vos richesses, et que vous ferez bien de ne point conclure ce mariage, que vous n'ayez vu le poème que je compose contre lui. (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
De courir lui porter bientôt cette nouvelle, v.1445 (Acte 4, scène 4, ARMANDE)
Et je vais le quérir pour celui qu'il doit faire. v.1470 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
Et moi, je lui commande avec pleine puissance, v.1473 (Acte 4, scène 5, CHRYSALE)
Pour mon coeur, vous pouvez vous assurer de lui. v.1483 (Acte 4, scène 5, HENRIETTE)
Et l'on veut n'obtenir un coeur que de lui-même. v.1542 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Imposez-lui des lois qu'il puisse exécuter. v.1548 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
De tout ce qui n'est pas pour dépendre de lui. v.1580 (Acte 5, scène 1, TRISSOTIN)
Mérite qu'on lui donne une illustre matière ; v.1586 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Bien propre à lui donner tout l'éclat de sa gloire, v.1590 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
L'époux que je lui donne, v.1653 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
Et celui, moi, qu'en propre personne, v.1654 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
Quand sa femme chez lui porte le haut-de-chausse. v.1678 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
Et si je contestais contre lui par caprice, v.1682 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
Lui refuser Clitandre ? Et pourquoi, s'il vous plaît, v.1688 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
Lui bailler un savant, qui sans cesse épilogue ? v.1689 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
Il lui faut un mari, non pas un pédagogue : v.1690 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
Offrez-lui le parti d'épouser son aînée. v.1710 (Acte 5, scène 3, PHILAMINTE)
On pourrait bien lui faire v.1713 (Acte 5, scène 3, BÉLISE)
Des propositions qui pourraient mieux lui plaire : v.1714 (Acte 5, scène 3, B?LISE)
Son bien nous peut suffire, et pour nous, et pour lui. v.1742 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
Pour détromper ma soeur, et lui faire connaître v.1795 (Acte 5, scène 4, ARISTE)

L'AVARE (1669)

De tout ce que vous avez dit, ce n'est que par mon seul amour que je prétends auprès de vous mériter quelque chose ; et quant aux scrupules que vous avez, votre père lui-même ne prend que trop de soin de vous justifier à tout le monde ; et l'excès de son avarice, et la manière austère dont il vit avec ses enfants pourraient autoriser des choses plus étranges. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Vous voyez comme je m'y prends, et les adroites complaisances qu'il m'a fallu mettre en usage pour m'introduire à son service ; sous quel masque de sympathie, et de rapports de sentiments, je me déguise, pour lui plaire, et quel personnage je joue tous les jours avec lui, afin d'acquérir sa tendresse. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
On ne peut pas ménager l'un et l'autre ; et l'esprit du père, et celui du fils, sont des choses si opposées, qu'il est difficile d'accommoder ces deux confidences ensemble. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Prenez ce temps pour lui parler ; et ne lui découvrez de notre affaire, que ce que vous jugerez à propos. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
Je ne sais si j'aurai la force de lui faire cette confidence. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Quant à ton frère, je lui destine une certaine veuve dont ce matin on m'est venu parler ; et pour toi, je te donne au Seigneur Anselme. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Je veux ce soir lui donner pour époux un homme aussi riche que sage ; et la coquine me dit au nez qu'elle se moque de le prendre. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
Vous moquez-vous, Valère, de lui parler comme vous faites ? (Acte 1, scène 5, ÉLISE)
Il ne faut point qu'elle regarde comme un mari est fait, et lorsque la grande raison de sans dot s'y rencontre, elle doit être prête à prendre tout ce qu'on lui donne. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Monsieur, je vous demande pardon si je m'emporte un peu et prends la hardiesse de lui parler comme je fais. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Je lui donne l'autorité que le Ciel me donne sur toi, et j'entends que tu fasses tout ce qu'il te dira. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
Monsieur, je vais la suivre, pour lui continuer les leçons que je lui faisais. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Il est bon de lui tenir un peu la bride haute. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Oui ; et j'ai eu toutes les peines du monde à lui cacher le trouble où cette nouvelle m'a mis. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
Lui se mêler d'aimer ! (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Et l'amour a-t-il été fait pour des gens bâtis comme lui ? (Acte 2, scène 1, LA FL?CHE)
Il a fallu, pour mes péchés, que cette passion lui soit venue en tête. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
Mais par quelle raison lui faire un mystère de votre amour ? (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Pour lui donner moins de soupçon, et me conserver au besoin des ouvertures plus aisées pour détourner ce mariage. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
Notre maître Simon, le courtier qu'on nous a donné, homme agissant et plein de zèle, dit qu'il a fait rage pour vous ; et il assure que votre seule physionomie lui a gagné le coeur. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
T'a-t-il fait parler à celui qui doit prêter l'argent ? (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
Voici quelques articles qu'il a dictés lui-même à notre entremetteur, pour vous être montrés, avant que de rien faire : (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
« Mais comme ledit prêteur n'a pas chez lui la somme dont il est question, et que pour faire plaisir à l'emprunteur, il est contraint lui-même de l'emprunter d'un autre, sur le pied du denier cinq, il conviendra que ledit premier emprunteur paye cet intérêt, sans préjudice du reste, attendu que ce n'est que pour l'obliger que ledit prêteur s'engage à cet emprunt. » (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
« Des quinze mille francs qu'on demande, le prêteur ne pourra compter en argent que douze mille livres, et pour les mille écus restants, il faudra que l'emprunteur prenne les hardes, nippes, et bijoux dont s'ensuit le mémoire, et que ledit prêteur a mis, de bonne foi, au plus modique prix qu'il lui a été possible. » (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Et savez-vous le nom, les biens et la famille de celui pour qui vous parlez ? (Acte 2, scène 2, HARPAGON)
Non, je ne puis pas bien vous en instruire à fond, et ce n'est que par aventure que l'on m'a adressé à lui ; mais vous serez de toutes choses éclairci par lui-même ; et son homme m'a assuré, que vous serez content, quand vous le connaîtrez. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
Lui aurait-on appris qui je suis ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
Qui est plus criminel, à votre avis, ou celui qui achète un argent dont il a besoin, ou bien celui qui vole un argent dont il n'a que faire ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
Oui, je traite pour lui quelque petite affaire, dont j'espère une récompense. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
De lui ? (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
Il n'est point de service qui pousse sa reconnaissance jusqu'à lui faire ouvrir les mains. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
En un mot, il aime l'argent, plus que réputation, qu'honneur et que vertu ; et la vue d'un demandeur lui donne des convulsions. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
C'est le frapper par son endroit mortel, c'est lui percer le coeur, c'est lui arracher les entrailles ; et si... (Acte 2, scène 4, LA FL?CHE)
Elle a reçu la proposition avec joie, et quand je lui ai témoigné que vous souhaitiez fort que sa fille assistât ce soir au contrat de mariage qui se doit faire de la vôtre, elle y a consenti sans peine, et me l'a confiée pour cela. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Lui as-tu dit qu'il fallait qu'elle s'aidât un peu, qu'elle fît quelque effort, qu'elle se saignât pour une occasion comme celle-ci ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
On lui voit dans sa chambre quelques tableaux et quelques estampes ; mais que pensez-vous que ce soit ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Je lui ai fait un portrait de votre personne ; et je n'ai pas manqué de lui vanter votre mérite, et l'avantage que ce lui serait d'avoir un mari comme vous. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Que vous lui plairez ! (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Et vous, mon fils le Damoiseau, à qui j'ai la bonté de pardonner l'histoire de tantôt, ne vous allez pas aviser non plus de lui faire mauvais visage. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Mais si vous souhaitez que je perde le souvenir de votre dernière fredaine, je vous recommande surtout de régaler d'un bon visage cette personne-là, et de lui faire enfin tout le meilleur accueil qu'il vous sera possible. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Je mentirais, si je vous le disais : mais pour ce qui est de la bien recevoir, et de lui faire bon visage, je vous promets de vous obéir ponctuellement sur ce chapitre. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
Celui-là conte qu'une fois vous fîtes assigner le chat d'un de vos voisins, pour vous avoir mangé un reste d'un gigot de mouton. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
Celui-ci, que l'on vous surprit une nuit, en venant dérober vous-même l'avoine de vos chevaux ; et que votre cocher, qui était celui d'avant moi, vous donna dans l'obscurité je ne sais combien de coups de bâton, dont vous ne voulûtes rien dire. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
Dites-lui, je vous prie, que nous sommes ici. (Acte 3, scène 3, FROSINE)
C'est justement celui dont je t'ai parlé. (Acte 3, scène 6, MARIANE)
Quelle belle confession à lui faire ! (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
J'aime de lui un aveu de la sorte ; et s'il avait parlé d'autre façon, je l'en estimerais bien moins. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
Madame aura la bonté d'excuser cela, s'il lui plaît. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Avez-vous jamais vu, Madame, un diamant plus vif que celui que vous voyez que mon père a au doigt ? (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
Dis-lui que je suis empêché, et qu'il revienne une autre fois. (Acte 3, scène 8, HARPAGON)
Elle m'a toujours élevée avec une tendresse extrême, et je ne saurais me résoudre à lui donner du déplaisir. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
Employez tous vos soins à gagner son esprit ; vous pouvez faire et dire tout ce que vous voudrez, je vous en donne la licence, et s'il ne tient qu'à me déclarer en votre faveur, je veux bien consentir à lui faire un aveu moi-même, de tout ce que je sens pour vous. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
Il faudrait, pour bien faire, que le refus vînt de lui-même, et tâcher par quelque moyen de le dégoûter de votre personne. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Attendez ; si nous avions quelque femme un peu sur l'âge, qui fût de mon talent, et jouât assez bien pour contrefaire une dame de qualité, par le moyen d'un train fait à la hâte, et d'un bizarre nom de Marquise, ou de Vicomtesse, que nous supposerions de la Basse Bretagne ; j'aurais assez d'adresse pour faire accroire à votre père que ce serait une personne riche, outre ses maisons, de cent mille écus en argent comptant ; qu'elle serait éperdument amoureuse de lui, et souhaiterait de se voir sa femme, jusqu'à lui donner tout son bien par contrat de mariage ; et je ne doute point qu'il ne prêtât l'oreille à la proposition ; car enfin, il vous aime fort, je le sais : mais il aime un peu plus l'argent ; et quand, ébloui de ce leurre, il aurait une fois consenti à ce qui vous touche, il importerait peu ensuite qu'il se désabusât, en venant à vouloir voir clair aux effets de notre Marquise. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
Tu lui disais tantôt pourtant... (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
Je lui ai dit quelques douceurs en votre nom, mais c'était pour vous plaire. (Acte 4, scène 3, CLÉANTE)
Lui avez-vous rendu visite ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
Lui avez-vous déclaré votre passion, et le dessein où vous étiez de l'épouser ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
Laissez-moi lui parler, et demeurez là. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
Lui sied-il bien d'être encore amoureux ? (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
Laissez-moi lui dire deux mots. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
Il dit qu'il sait le respect qu'il vous doit, qu'il ne s'est emporté que dans la première chaleur, et qu'il ne fera point refus de se soumettre à ce qu'il vous plaira, pourvu que vous vouliez le traiter mieux que vous ne faites, et lui donner quelque personne en mariage dont il ait lieu d'être content. (Acte 4, scène 4, MA?TRE JACQUES)
Ah, dis-lui, maître Jacques, que moyennant cela, il pourra espérer toutes choses de moi ; et que, hors Mariane, je lui laisse la liberté de choisir celle qu'il voudra. (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
Hé bien, votre père n'est pas si déraisonnable que vous le faites ; et il m'a témoigné que ce sont vos emportements qui l'ont mis en colère ; qu'il n'en veut seulement qu'à votre manière d'agir, et qu'il sera fort disposé à vous accorder ce que vous souhaitez, pourvu que vous vouliez vous y prendre par la douceur, et lui rendre les déférences, les respects, et les soumissions qu'un fils doit à son père. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
Ah, maître Jacques, tu lui peux assurer; que s'il m'accorde Mariane, il me verra toujours le plus soumis de tous les hommes ; et que jamais je ne ferai aucune chose que par ses volontés. (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
De celui qui m'a dérobé ? (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
Qu'on me l'égorge tout à l'heure ; qu'on me lui fasse griller les pieds, qu'on me le mette dans l'eau bouillante, et qu'on me le pende au plancher. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Celui qui m'a dérobé ? (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
On lui a pris aujourd'hui son argent, et il n'est pas que vous ne sachiez quelques nouvelles de cette affaire. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
Lui, qui me paraît si fidèle ? (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
Lui-même. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Je crois que c'est lui qui vous a dérobé. (Acte 5, scène 2, MA?TRE JACQUES)
Voilà l'affaire : je lui ai vu une cassette. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Ne lui allez pas dire, au moins, que c'est moi qui vous ai découvert cela. (Acte 5, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Je suis d'une condition à ne lui point faire de tort, et il n'y a rien en tout ceci que je ne puisse bien réparer. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Non, Monsieur, ce ne sont point vos richesses qui m'ont tenté ; ce n'est pas cela qui m'a ébloui, et je proteste de ne prétendre rien à tous vos biens, pourvu que vous me laissiez celui que j'ai. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Un trésor comme celui-là. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
Vous lui faites tort, aussi bien qu'à moi ; et c'est d'une ardeur toute pure et respectueuse que j'ai brûlé pour elle. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
J'aimerais mieux mourir que de lui avoir fait paraître aucune pensée offensante, elle est trop sage et trop honnête pour cela. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Oui, Monsieur, comme de ma part je lui en ai signé une. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
Allons, Monsieur, faites le dû de votre charge, et dressez-lui-moi son procès, comme larron, et comme suborneur. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
Tu te laisses prendre d'amour pour un voleur infâme, et tu lui engages ta foi sans mon consentement ? (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
Prenez la peine de mieux voir celui dont vous vous offensez : il est tout autre que vos yeux ne le jugent ; et vous trouverez moins étrange que je me sois donnée à lui, lorsque vous saurez que sans lui vous ne m'auriez plus il y a longtemps. (Acte 5, scène 4, ÉLISE)
Oui, mon père, c'est celui qui me sauva de ce grand péril que vous savez que je courus dans l'eau, et à qui vous devez la vie de cette même fille dont... (Acte 5, scène 4, ?LISE)
Cet affront vous regarde, Seigneur Anselme ; et c'est vous qui devez vous rendre partie contre lui, et faire toutes les poursuites de la justice, pour vous venger de son insolence. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
Je veux dire que c'est lui qui m'a donné le jour. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
Lui ? (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Oui ; mais apprenez, pour vous confondre, vous, que son fils, âgé de sept ans, avec un domestique, fut sauvé de ce naufrage par un vaisseau espagnol, et que ce fils sauvé est celui qui vous parle. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
Lui, vous avoir volé ? (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Lui-même. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
Voyez si c'est votre dessein de souscrire à ce mariage, et de joindre votre consentement à celui de sa mère, qui lui laisse la liberté de faire un choix entre nous deux. (Acte 5, scène 6, CLÉANTE)
Seigneur Harpagon, il faut lui pardonner cette imposture. (Acte 5, scène 6, ANSELME)

LE MISANTHROPE (1667)

Et témoigner, pour lui, les dernières tendresses ; v.18 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Votre chaleur, pour lui, tombe, en vous séparant, v.23 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Que ce soit lui qui parle, et que nos sentiments v.71 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Lui doit-on déclarer la chose comme elle est ? v.80 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Quelques titres honteux qu'en tous lieux on lui donne v.133 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Son misérable honneur ne voit, pour lui, personne. v.134 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
On l'accueille, on lui rit ; partout il s'insinue ; v.138 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Vous ayez pris, chez lui, ce qui charme vos yeux, v.212 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Ne ferme point mes yeux aux défauts qu'on lui trouve, v.226 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
C'est qu'un coeur bien atteint veut qu'on soit tout à lui ; v.240 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Et je ne viens ici, qu'à dessein de lui dire v.241 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Mais je lui disais, moi, qu'un froid écrit assomme v.353 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Je lui mettais aux yeux comme, dans notre temps, v.359 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Je ne dis pas cela ; mais, enfin, lui disais-je, v.362 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Celui de ridicule, et misérable auteur. v.372 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
C'est ce que je tâchai de lui faire comprendre. v.373 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Appuyez-vous, en lui, l'honneur de votre estime ? v.478 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
Qu'injustement, de lui, vous prenez de l'ombrage ? v.489 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
Voulez-vous qu'avec lui, je me fasse une affaire ? v.537 (Acte 2, scène 2, CÉLIMÈNE)
D'un charitable avis, lui prêter les lumières ? v.570 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
Et le nom de Monsieur, est chez lui, hors d'usage. v.602 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Il faut suer sans cesse à chercher que lui dire ; v.606 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Le beau temps et la pluie, et le froid, et le chaud, v.611 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
Nos plus honnêtes gens, que dites-vous de lui ? v.624 (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
Lui présenter la main, et d'un baiser flatteur, v.655 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Le sentiment d'autrui, n'est jamais, pour lui plaire, v.673 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
L'honneur de contredire, a, pour lui, tant de charmes, v.677 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
Qu'il prend, contre lui-même, assez souvent, les armes ; v.678 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
Et ses vrais sentiments sont combattus par lui, v.679 (Acte 2, scène 4, C?LIM?NE)
Et que, par un chagrin, que lui-même il avoue, v.685 (Acte 2, scène 4, PHILINTE)
Elle sait que j'ai soin de les lui reprocher. v.700 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Dis-lui, que je n'ai point d'affaires si pressées. v.745 (Acte 2, scène 5, ALCESTE)
Oronte et lui se sont tantôt bravés, v.755 (Acte 2, scène 6, PHILINTE)
Elle veut que ce soit un vol que je lui fais : v.868 (Acte 3, scène 3, CÉLIMÈNE)
Un mérite éclatant se déterre lui-même ; v.1065 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
Que lui fait mon avis, qu'il a pris de travers ? v.1143 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Et je la voudrais voir, partout, comme chez lui. v.1168 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
Son coeur, de ce qu'il sent, n'est pas bien sûr lui-même ; v.1182 (Acte 4, scène 1, ELIANTE)
Profiter des bontés que lui montre votre âme. v.1190 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Madame, à ces bontés qu'ont pour lui, vos appas ; v.1204 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Et lui-même, s'il veut, il peut bien vous instruire v.1205 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
De ce que, là-dessus, j'ai pris soin de lui dire. v.1206 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Qu'avec tant de bonté, votre âme lui présente : v.1210 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Tout le mal qu'on lui veut, se dissipe aisément, v.1267 (Acte 4, scène 2, ELIANTE)
Je vais de sa noirceur, lui faire un vif reproche, v.1274 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
Oronte ! Qui vous dit que la lettre est pour lui ? v.1339 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
L'amant qui voit pour lui, franchir un tel obstacle, v.1405 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
Lui, qui d'un honnête homme, à la cour tient le rang ! v.1507 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Et ne le veux trahir, lui ni la vérité, v.1512 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
On voit son faux rapport, lui-même, se détruire, v.1529 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
Et c'est une action qui pourrait bien lui nuire. v.1530 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
Lui ! De semblables tours, il ne craint point l'éclat, v.1531 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Mais quel sujet si grand contre lui, vous irrite, v.1597 (Acte 5, scène 2, CÉLIMÈNE)
Si votre amour, au mien, lui semble préférable... v.1613 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
Et je lui dis, ici, même chose que vous. v.1648 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
Notre grand flandrin de vicomte, par qui vous commencez vos plaintes, est un homme qui ne saurait me revenir ; et depuis que je l'ai vu trois quarts d'heure durant, cracher dans un puits, pour faire des ronds, je n'ai pu jamais, prendre bonne opinion de lui. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Un homme, comme lui, de mérite et d'honneur, v.1718 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
Et ce refus, lui seul, fait plus que tout le reste ; v.1784 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)

L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

Vous venez, dites-vous, pour lui donner la main ? v.1 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Parce qu'elle lui dit que c'est pour sa vertu. v.30 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
L'un fait beaucoup de bruit, qui ne lui sert de guère ; v.31 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Et voyant arriver chez lui le damoiseau, v.33 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Doit craindre, qu'en revanche, on rie aussi de lui. v.46 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
Et qu'on vienne à lui dire, à son tour, qu'y met-on ? v.98 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
De la lui demander il me vint la pensée, v.132 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
Je me trompe. Nenni. Si fait. Non, c'est lui-même. v.251 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
Et sans trop me vanter, ni lui faire une injure, v.315 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Tes yeux sont bons, c'est lui. v.445 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
Et lui sondant le coeur s'éclaircir doucement. v.458 (Acte 2, scène 4, ARNOLPHE)
Lorsque j'étais aux champs n'a-t-il point fait de pluie ? v.463 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Et lui d'une troisième aussitôt repartant, v.493 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Nouvelle révérence aussi je lui rendais v.498 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Qu'il me pût estimer moins civile que lui. v.502 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Sur lui sans y penser, fis-je choir quelque chose ? v.516 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Que votre cruauté lui refuse un secours, v.525 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Et qu'avec lui j'aurai de satisfaction ! v.626 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Qu'avec lui désormais vous rompiez tout commerce ; v.632 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Vous lui fermiez au nez la porte honnêtement, v.634 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Et lui jetant, s'il heurte, un grès par la fenêtre, v.635 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
L'air dont je vous ai vu lui jeter cette pierre, v.659 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
Que quand d'un doux regard il lui veut faire grâce. v.716 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Que l'homme qui la prend, ne la prend que pour lui. v.751 (Acte 3, scène 2, AGNES)
C'est lui que touche seul le soin de sa beauté ; v.757 (Acte 3, scène 2, AGNES)
Écrire tout ce qui s'écrit chez lui. v.783 (Acte 3, scène 2, AGNES)
Est toujours celui qui paye. v.801 (Acte 3, scène 2, AGNES)
Et je lui puis donner la forme qui me plaît. v.811 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
Son bel esprit lui sert à railler nos maximes, v.824 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
Par son trop de caquet il a ce qu'il lui faut. v.834 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
Qui chez lui se retranche, et de grès fait parade, v.928 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Comme il faut devant lui que je me mortifie, v.977 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
Quel traitement lui faire en pareille aventure ? v.1056 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
Je dis que le futur peut comme bon lui semble v.1061 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
Mais allez de ma part lui dire de ce pas v.1090 (Acte 4, scène 3, NOTAIRE)
Frappant un petit chien qui pour lui s'émouvait, v.1158 (Acte 4, scène 6, HORACE)
Mais il lui faut nous trois dresser une embuscade : v.1333 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
Et qui lui puisse apprendre à n'y plus revenir, v.1339 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
A suivi les conseils que son amour lui donne, v.1409 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Je lui vois des appas dignes d'un autre sort, v.1418 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Vous lui donniez retraite au moins un jour ou deux. v.1427 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Tudieu ? Comme avec lui votre langue cajole ; v.1496 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Cherche à faire du mal à celui qui le flatte ! v.1505 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Mais las ! Il le fait lui si rempli de plaisirs, v.1518 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Est-ce que j'en puis mais ? Lui seul en est la cause, v.1524 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Que ne vous êtes-vous comme lui fait aimer ? v.1535 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Je vous aurai pour lui nourrie à mes dépens ? v.1547 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
C'est de lui que je sais ce que je puis savoir : v.1562 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Et beaucoup plus qu'à vous je pense lui devoir. v.1563 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Je vais pour lui donner une sûre demeure v.1617 (Acte 5, scène 5, ARNOLPHE)
De grâce, gardez-vous de lui rien découvrir v.1642 (Acte 5, scène 6, HORACE)
Conseillez-lui de différer un peu, v.1646 (Acte 5, scène 6, HORACE)
Dites-lui que mon âge... Ah ! Je le vois venir : v.1650 (Acte 5, scène 6, HORACE)
Je tiens qu'on ne doit pas lui faire violence ; v.1685 (Acte 5, scène 7, CHRYSALDE)
Prendre loi de qui doit la recevoir de lui. v.1691 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
Et dans ce temps le sort lui déclarant la guerre, v.1744 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
Avaient pu lui ravir l'imposture et l'envie. v.1749 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
Et lui, plein de transport et l'allégresse en l'âme v.1756 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)

LA JALOUSIE DU BARBOUILLÃ‰ (1650)

Mais voilà Monsieur le Docteur qui passe par ici : il faut que je lui demande un bon conseil sur ce que je dois faire. (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILLÉ)
3° Parce que le nombre de trois est celui de la perfection, selon Aristote ; et comme je suis parfait, et que toutes mes productions le sont aussi, je suis trois fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
8° Parce que le nombre de huit est le nombre de la justice, à cause de l'égalité qui se rencontre en lui, et que la justice et la prudence avec laquelle je mesure et pèse toutes mes actions me rendent huit fois docteur. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
Ma foi, je m'y suis mépris : à cause qu'il est vêtu comme un médecin, j'ai cru qu'il lui fallait parler d'argent ; mais puisqu'il n'en veut point, il n'y a rien plus aisé que de le contenter. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
Je m'en vais courir après lui. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILL?)
Monsieur, je vous assure que vous m'obligez beaucoup de me tenir quelquefois compagnie : mon mari est si mal bâti, si débauché, si ivrogne, que ce m'est un supplice d'être avec lui, et je vous laisse à penser quelle satisfaction on peut avoir d'un rustre comme lui. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Mais aussi c'est lui qui commence toujours à... (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Je serai revenue auparavant lui, car il est quelque part au cabaret : il ne s'apercevra pas que je suis sortie. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Elle a bien fait de gagner au pied ; car si je l'eusse trouvée en vie, après m'avoir fait cette frayeur-là, je lui aurais apostrophé cinq ou six clystères de coups de pied dans le cul, pour lui apprendre à faire la bête. (Acte 1, scène 11, LE BARBOUILLÉ)
Çà, çà ; allons, accordez-vous ; demandez-lui pardon. (Acte 1, scène 12, VILLEBREQUIN)

LE MÃ‰DECIN VOLANT (1659)

C'est-à-dire qu'il lui faudra parler philosophie, mathématique. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Ce n'est pas lui qui est malade, c'est sa fille. (Acte 1, scène 4, SABINE)
Il n'importe : le sang du père et de la fille ne sont qu'une même chose ; et par l'altération de celui du père, je puis connaître la maladie de la fille. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
Voilà une pauvre pisseuse que votre fille ; je vois bien qu'il faudra que je lui ordonne une potion pissative. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
J'ai ouï dire que la fille de Monsieur Gorgibus était malade : il faut que je m'informe de sa santé, et que je lui offre mes services comme ami de toute sa famille. (Acte 1, scène 6, AVOCAT)
Je me suis introduit chez lui, et lui ai conseillé de faire prendre l'air à sa fille, laquelle est à présent dans un appartement qui est au bout de leur jardin, tellement qu'elle est fort éloignée du vieillard, et que vous pouvez l'aller voir commodément. (Acte 1, scène 10, SGANARELLE)
Allez, je ferai votre paix : je suis de ses amis, et je vous promets de vous remettre avec lui. (Acte 1, scène 11, GORGIBUS)
Je lui parlerai d'abord que je le verrai. (Acte 1, scène 11, GORGIBUS)
Vous m'en priez avec tant d'insistance, que, quoique j'eusse fait serment de ne lui pardonner jamais, allez, touchez là : je lui pardonne. (Acte 1, scène 12, SGANARELLE)
Monsieur, votre très humble serviteur ; je m'en vais chercher ce pauvre garçon pour lui apprendre cette bonne nouvelle. (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)
Vous vous moquez, monsieur Gorgibus : n'est-ce pas assez que je lui pardonne ? (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Je ne vous saurais rien refuser : dites-lui qu'il descende. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Monsieur Gorgibus, je vous prie de le faire venir ici : je vous conjure que ce soit en particulier que je lui demande pardon, parce que sans doute il me ferait cent hontes et cent opprobres devant tout le monde. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Oui-dà, je m'en vais lui dire. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
Avoir la hardiesse d'importuner Monsieur Gorgibus, de lui rompre la tête de tes sottises ! (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)
Monsieur, dites-lui un peu par plaisir qu'il fasse mettre son frère à la fenêtre. (Acte 1, scène 15, GROS-RENE)
Ma foi, ils ne sont qu'un, et, pour vous le prouver, dites-lui un peu que vous les voulez voir ensemble. (Acte 1, scène 15, GROS-RENE)
Il faut que j'aille délivrer ce pauvre garçon ; en vérité, s'il lui a pardonné, ce n'a pas été sans le bien maltraiter. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)

LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS (1689)

Celui-ci m'a montré d'abord deux feuilles de papier, pleines jusques aux bords d'un grand fatras de balivernes, qui viennent, m'a-t-il dit, de l'endroit le plus sûr du monde. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
La politique de l'État lui laisse voir tous ses desseins, et elle ne fait pas un pas dont il ne pénètre les intentions. (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
Il est vrai qu'il y est venu, mais c'est assez pour lui de savoir que vous n'y étiez pas pour l'obliger à sortir. (Acte 1, scène 2, JULIE)
L'amour que vous lui donnez, éclate dans toutes ses actions, et l'empêche d'avoir des yeux que pour vous. (Acte 1, scène 2, JULIE)
Je lui suis bien obligé, Madame, et si elle a jamais quelque procès en notre siège, elle verra que je n'oublierai pas l'honneur qu'elle me fait, de se rendre auprès de vos beautés l'avocat de ma flamme. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
Il compose un thème, Madame, que je viens de lui dicter, sur une épître de Cicéron. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BOBINET)
Madame, je n'oublierai aucune chose pour cultiver cette jeune plante, dont vos bontés m'ont fait l'honneur de me confier la conduite, et je tâcherai de lui inculquer les semences de la vertu. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BOBINET)
Monsieur Bobinet, faites-lui un peu dire quelque petite galanterie de ce que vous lui apprenez. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Monsieur Bobinet, quelles sottises est-ce que vous lui apprenez là ? (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Mon_Dieu, ce Jean Despautère là est un insolent, et je vous prie de lui enseigner du latin plus honnête que celui-là. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
Monsieur Tibaudier en use comme il lui plaît, je ne sais pas de quelle façon Monsieur Tibaudier a été avec vous, mais Monsieur Tibaudier n'est pas un exemple pour moi, et je ne suis point d'humeur à payer les violons pour faire danser les autres. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Je veux dire que je ne trouve point étrange que vous vous rendiez au mérite de Monsieur le Vicomte : vous n'êtes pas la première femme qui joue dans le monde de ces sortes de caractères, et qui ait auprès d'elle un Monsieur le Receveur, dont on lui voit trahir et la passion, et la bourse pour le premier venu qui lui donnera dans la vue ; mais ne trouvez point étrange aussi que je ne sois point la dupe d'une infidélité si ordinaire aux coquettes du temps, et que je vienne vous assurer devant bonne compagnie que je romps commerce avec vous, et que Monsieur le Receveur ne sera plus pour vous Monsieur le Donneur. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Je vous laisse, Madame la Comtesse, à Monsieur le Vicomte, et ce sera à lui que j'envoyerai tantôt vos lettres. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)

L'ÉTOURDI (1663)

N'a jamais rien trouvé qui lui fût difficile, v.16 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
Quand vos déportements lui blessent la visière ; v.36 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Et que lui puis-je dire ? v.83 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
Et trouvant son argent, qu'ils lui font trop attendre, v.95 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
Allez, retirez-vous ; je saurai lui parler. v.126 (Acte 1, scène 3, MASCARILLE)
Oui, lui-même. v.131 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
N'a pu, quoi qu'il ait fait, le lui permettre encore, v.146 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Vante-lui mon mérite autant que tu pourras. v.238 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
Ma foi, sans moi, l'argent était perdu pour lui. v.265 (Acte 1, scène 6, LÉLIE)
Je suis auprès de lui gagé pour serviteur, v.313 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Oui, vous ne pourriez pas lui dire davantage, v.315 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Que ce que je lui dis, pour le faire être sage. v.316 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Monsieur, au nom de Dieu, lui fais-je assez souvent, v.317 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Cessez de lui vouloir donner la mort au coeur, v.321 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Et, comme lui, vivez en personne d'honneur. v.322 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Il l'emmenait chez lui ; mais j'ai paré l'atteinte, v.439 (Acte 1, scène 9, LÉLIE)
On est venu lui dire, et par mon artifice, v.477 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
Et produis un fantôme enseveli pour lui : v.484 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
Je lui sais mauvais gré d'une telle incartade. v.501 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
Lélie, et l'action lui sera salutaire, v.517 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
De lui prêter au moins pour ce dernier devoir... v.527 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
Faisons-lui signer le mot que je demande. v.562 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
Donnez-lui le loisir de se désatrister ; v.564 (Acte 2, scène 3, MASCARILLE)
Et m'en vais tout mon soûl pleurer avecque lui. v.568 (Acte 2, scène 3, MASCARILLE)
Touchons un peu pour voir : en effet, c'est bien lui. v.617 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
Mon amour s'est rendu cet office lui-même, v.752 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
Donc avec Trufaldin ; car je sors de chez lui, v.761 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
Et que lui voulez-vous ? Vous le voyez ici. v.801 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
Lui rendre seulement la lettre que voici. v.802 (Acte 2, scène 10, LE COURRIER)
Vous direz à celui qui vous a fait venir, v.825 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
Que je ne lui saurais ma parole tenir. v.826 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
Que vous lui faites... v.828 (Acte 2, scène 10, MASCARILLE)
De la garder toujours, de lui rendre des soins ; v.862 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
J'y consens, ôtons-lui toute notre assistance. v.928 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
De la chose lui-même il m'a fait un récit ; v.938 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
Prenez cette matoise, et lui donnez la main : v.982 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
C'est lui qui la condamne. v.1026 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
Lui-même. v.1026 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
Moi, je lui couperais sur-le-champ les oreilles, v.1032 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
Et lui calomnier la plus rare vertu, v.1037 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
Vous vous moquez de moi, Léandre, ou lui de vous. v.1070 (Acte 3, scène 4, LÉLIE)
Lui laisser son erreur, qui vous rendait service, v.1088 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
J'ai beau lui faire signe, et montrer que c'est ruse : v.1096 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
Aux vieillards comme lui sont de dures atteintes, v.1132 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
Je pourrai bien tantôt lui souffler cette proie ; v.1164 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
Par qui je veux qu'il soit de lui-même enferré ; v.1166 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
Et la première que lui, si nous faisons la prise, v.1175 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
Mais comment Trufaldin chez lui t'a-t-il reçu ? v.1266 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
Avec empressement je suis venu lui dire, v.1268 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
S'il ne songeait à lui, que l'on le surprendrait, v.1269 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Que de passer chez lui le reste de ma vie ; v.1284 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Que sans lui demander gages pour le servir, v.1286 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
J'entendais tout de bon que lui seul héritât. v.1290 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Lui-même a su m'ouvrir une voie assez belle, v.1295 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Voulant dans quelque ville emmener avec lui, v.1318 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Durant deux ans entiers, ne lui fit voir personne : v.1324 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
Que je puisse lui dire un seul mot en secret ? v.1545 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
Lui-même heureusement a découvert sa ruse, v.1564 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
Et disant à Célie, en lui serrant la main, v.1565 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
Duper un honnête homme et vous jouer de lui ? v.1582 (Acte 4, scène 6, TRUFALDIN)
Pour vous donner chez lui plus aisément entrée. v.1584 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
Si ton maître au moment ne fût venu lui-même, v.1679 (Acte 5, scène 1, ERGASTE)
Est déjà là-dedans pour lui ravir son bien. v.1690 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
J'ai tout ce que mes voeux lui pouvaient demander, v.1821 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
Il ne lui manque plus que de mourir, enfin, v.1858 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
Lui fait licencier mes soins et mon appui ; v.1861 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
Je veux, quoi qu'il en soit, le servir malgré lui, v.1862 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
Si Lélie a pour lui l'amour et sa puissance, v.1875 (Acte 5, scène 7, CÉLIE)
Celui que jusqu'ici j'ai cherché vainement ! v.1982 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)

LE MARIAGE FORCÃ‰ (1668)

Il y a je ne sais combien que j'enrage du peu de liberté, qu'il me donne ; et j'ai cent fois souhaité qu'il me mariât, pour sortir promptement de la contrainte, où j'étais avec lui, et me voir en état de faire ce que je voudrai. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
Seigneur Sganarelle, je suis ravi de vous trouver encore ici ; et j'ai rencontré un orfèvre, qui sur le bruit que vous cherchiez quelque beau diamant en bague, pour faire un présent à votre épouse, m'a fort prié de vous venir parler pour lui ; et de vous dire qu'il en a un à vendre, le plus parfait du monde. (Acte 1, scène 3, GERONIMO)
Une licence épouvantable règne partout ; et les magistrats, qui sont établis, pour maintenir l'ordre dans cet État, devraient rougir de honte, en souffrant un scandale aussi intolérable, que celui dont je veux parler. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Il écoute le monde celui-ci. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Je vais appeler mon père, pour lui dire que tout est d'accord. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
Il a voulu faire les choses de bonne grâce ; et vous pouvez lui donner ma soeur. (Acte 1, scène 10, ALCIDAS)

LE BOURGEOIS GENTILHOMME (1673)

Oui, c'est un air pour une sérénade, que je lui ai fait composer ici, en attendant que notre homme fût éveillé. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Et votre danse, et ma musique, auraient à souhaiter que tout le monde lui ressemblât. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Non pas entièrement ; et je voudrais pour lui, qu'il se connût mieux qu'il ne fait aux choses que nous lui donnons. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
Il y a quelque chose de vrai dans ce que vous dites ; mais je trouve que vous appuyez un peu trop sur l'argent ; et l'intérêt est quelque chose de si bas, qu'il ne faut jamais qu'un honnête homme montre pour lui de l'attachement. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
Mais, en tout cas il nous donne moyen de nous faire connaître dans le monde ; et il payera pour les autres, ce que les autres loueront pour lui. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Dis-lui qu'il entre ici pour me donner leçon. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Êtes-vous fou de l'aller quereller, lui qui entend la tierce et la quarte, et qui sait tuer un homme par raison démonstrative ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Laissez-nous un peu lui apprendre à parler. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Un homme sage est au-dessus de toutes les injures qu'on lui peut dire ; et la grande réponse qu'on doit faire aux outrages, c'est la modération et la patience. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Je lui soutiens que la danse est une science à laquelle on ne peut faire assez d'honneur. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE À DANSER)
La physique est celle qui explique les principes des choses naturelles, et les propriétés du corps ; qui discourt de la nature des éléments, des métaux, des minéraux, des pierres, des plantes, et des animaux, et nous enseigne les causes de tous les météores, l'arc-en-ciel, les feux volants, les comètes, les éclairs, le tonnerre, la foudre, la pluie, la neige, la grêle, les vents et les tourbillons. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Vos deux lèvres s'allongent comme si vous faisiez la moue : d'où vient que si vous la voulez faire à quelqu'un, et vous moquer de lui, vous ne sauriez lui dire que U. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Et l'R, en portant le bout de la langue jusqu'au haut du palais ; de sorte qu'étant frôlée par l'air qui sort avec force, elle lui cède, et revient toujours au même endroit, faisant une manière de tremblement, Rra. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Je suis amoureux d'une personne de grande qualité, et je souhaiterais que vous m'aidassiez à lui écrire quelque chose dans un petit billet que je veux laisser tomber à ses pieds. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Sont-ce des vers que vous lui voulez écrire ? (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Je voudrais donc lui mettre dans un billet : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour ; mais je voudrais que cela fût mis d'une manière galante, que cela fût tourné gentiment. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Il a bien fait, je lui allais tout donner. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Appelez-moi Nicole, que je lui donne quelques ordres. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Savez-vous bien, ma femme, que vous ne savez pas de qui vous parlez, quand vous parlez de lui ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Il suffit que si je lui ai prêté de l'argent, il me le rendra bien, et avant qu'il soit peu. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Quoi, vous allez encore lui donner cela ? (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
Tredame, Monsieur, est-ce que Madame Jourdain est décrépite, et la tête lui grouille-t-elle déjà ? (Acte 3, scène 5, MADAME JOURDAIN)
Si Madame Jourdain veut voir le divertissement Royal, je lui ferai donner les meilleures places de la salle. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Notre belle Marquise, comme je vous ai mandé par mon billet, viendra tantôt ici pour le ballet et le repas; et je l'ai fait consentir enfin au cadeau que vous lui voulez donner. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Il y a huit jours que je ne vous ai vu, et je ne vous ai point mandé de nouvelles du diamant que vous me mîtes entre les mains, pour lui en faire présent de votre part ; mais c'est que j'ai eu toutes les peines du monde à vaincre son scrupule, et ce n'est que d'aujourd'hui qu'elle s'est résolue l'accepter. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Quand il est une fois avec lui, il ne peut le quitter. (Acte 3, scène 6, MADAME JOURDAIN)
Je lui ai fait valoir comme il faut la richesse de ce présent et la grandeur de votre amour. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Les femmes aiment surtout les dépenses qu'on fait pour elles ; et vos fréquentes sérénades, et vos bouquets continuels, ce superbe feu d'artifice qu'elle trouva sur l'eau, le diamant qu'elle a reçu de votre part, et le cadeau que vous lui préparez, tout cela lui parle bien mieux en faveur de votre amour, que toutes les paroles que vous auriez pu lui dire vous-même. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
C'est un homme qui me revient, et je veux aider sa recherche, et lui donner Lucile, si je puis. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
Va-t'en lui parler de ma part, et lui dire que tout à l'heure il me vienne trouver, pour faire ensemble à mon mari la demande de ma fille. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
Après tant d'assidus hommages, de soins et de services que je lui ai rendus dans sa cuisine ! (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
Ce Monsieur le Comte qui va chez elle lui donne peut-être dans la vue ; et son esprit, je le vois bien, se laisse éblouir à la qualité. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
Je veux faire autant de pas qu'elle au changement où je la vois courir, et ne lui laisser pas toute la gloire de me quitter. (Acte 3, scène 9, CL?ONTE)
Je ne lui vois rien que de très médiocre, et vous trouverez cent personnes qui seront plus dignes de vous. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
Je ne veux pas seulement lui parler. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
Mon mari vient, prenez vite votre temps pour lui demander Lucile en mariage. (Acte 3, scène 11, MADAME JOURDAIN)
Si votre père a été marchand, tant pis pour lui ; mais pour le mien, ce sont des malavisés qui disent cela. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
Il faut à votre fille un mari qui lui soit propre, et il vaut mieux pour elle un honnête homme riche et bien fait, qu'un gentilhomme gueux et mal bâti. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
Tout cela sent un peu sa comédie ; mais avec lui on peut hasarder toute chose, il n'y faut point chercher tant de façons, et il est homme à y jouer son rôle à merveille ; à donner aisément dans toutes les fariboles qu'on s'avisera de lui dire. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
J'ai beaucoup d'estime pour lui. (Acte 3, scène 16, DORIMÈNE)
Prenez bien garde au moins, à ne lui point parler du diamant que vous lui avez donné. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
Ne pourrais-je pas seulement lui demander comment elle le trouve ? (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
Gardez-vous-en bien : cela serait vilain à vous ; et pour agir en galant homme, il faut que vous fassiez comme si ce n'était pas vous qui lui eussiez fait ce présent. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
Monsieur Jourdain, Madame, dit qu'il est ravi de vous voir chez lui. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
Que je vous suis obligé, Monsieur, de lui parler ainsi pour moi ! (Acte 3, scène 16, MONSIEUR JOURDAIN)
Monsieur Jourdain a raison, Madame, de parler de la sorte, et il m'oblige de vous faire si bien les honneurs de chez lui. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Je demeure d'accord avec lui, que le repas n'est pas digne de vous. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Si Damis s'en était mêlé, tout serait dans les règles ; il y aurait partout de l'élégance et de l'érudition, et il ne manquerait pas de vous exagérer lui-même toutes les pièces du repas qu'il vous donnerait, et de vous faire tomber d'accord de sa haute capacité dans la science des bons morceaux, de vous parler d'un pain de rive, à biseau doré, relevé de croûte partout, croquant tendrement sous la dent ; d'un vin à sève veloutée, armé d'un vert qui n'est point trop commandant ; d'un carré de mouton gourmandé de persil ; d'une longe de veau de rivière, longue comme cela, blanche, délicate, et qui sous les dents est une vraie pâte d'amande ; de perdrix relevées d'un fumet surprenant ; et pour son opéra, d'une soupe à bouillon perlé, soutenue d'un jeune gros dindon cantonné de pigeonneaux, et couronnée d'oignons blancs, mariés avec la chicorée. Mais pour moi, je vous avoue mon ignorance ; et comme Monsieur Jourdain a fort bien dit, je voudrais que le repas fût plus digne de vous être offert. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Elle me connaîtra quand il lui plaira. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Et quelles fantaisies sont les vôtres, de vous aller mettre en tête que votre mari dépense son bien, et que c'est lui qui donne ce régale à Madame ? (Acte 4, scène 2, DORANTE)
Il me fait l'honneur de prendre ma maison, et de vouloir que je sois avec lui. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Madame, Monsieur le Comte, faites-lui excuses, et tâchez de la ramener... (Acte 4, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Lui marchand ! (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Tout ce qu'il faisait, c'est qu'il était fort obligeant, fort officieux ; et comme il se connaissait fort bien en étoffes, il en allait choisir de tous les côtés, les faisait apporter chez lui, et en donnait à ses amis pour de l'argent. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Comme je lui eus répondu que je vous connaissais particulièrement, et que j'avais vu votre fille : ah, me dit-il, marababa sahem ; c'est-à-dire, Ah que je suis amoureux d'elle ! (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Enfin, pour achever mon ambassade, il vient vous demander votre fille en mariage ; et pour avoir un beau-père qui soit digne de lui, il veut vous faire Mamamouchi, qui est une certaine grande dignité de son pays. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Le fils du Grand Turc m'honore beaucoup, et je vous prie de me mener chez lui, pour lui en faire mes remerciements. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Tout ce qui m'embarrasse ici, c'est que ma fille est une opiniâtre, qui s'est allée mettre dans la tête un certain Cléonte, et elle jure de n'épouser personne que celui-là. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Son Altesse Turque m'honore trop, et je lui souhaite toutes sortes de prospérités. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Il dit que vous alliez vite avec lui vous préparer pour la cérémonie, afin de voir ensuite votre fille, et de conclure le mariage. (Acte 4, scène 4, COVIELLE)
Oui, Madame, vous verrez la plus plaisante chose qu'on puisse voir ; et je ne crois pas que dans tout le monde il soit possible de trouver encore un homme aussi fou que celui-là : et puis, Madame, il faut tâcher de servir l'amour de Cléonte, et d'appuyer toute sa mascarade. C'est un fort galant homme et qui mérite que l'on s'intéresse pour lui. (Acte 5, scène 2, DORANTE)
Cela n'est rien, j'excuse en elle un pareil mouvement ; votre coeur lui doit être précieux, et il n'est pas étrange que la possession d'un homme comme vous puisse inspirer quelques alarmes. (Acte 5, scène 3, DORIMÈNE)
Nous voudrions bien, comme vos amis, lui rendre nos devoirs. (Acte 5, scène 3, DORANTE)
Le voilà qui vient, et j'ai envoyé quérir ma fille pour lui donner la main. (Acte 5, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Où est le truchement, pour lui dire qui vous êtes, et lui faire entendre ce que vous dites ! (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Ahi Monsieur, lui Mamamouchi français, et Madame Mamamouchie française. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Dites-lui un peu que Monsieur et Madame sont des personnes de grande qualité, qui lui viennent faire la révérence, comme mes amis, et l'assurer de leurs services. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Il dit que la pluie des prospérités arrose en tout temps le jardin de votre famille ! (Acte 5, scène 4, COVIELLE)
Oui à vous, allons, touchez-lui dans la main, et rendez grâce au Ciel de votre bonheur. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Oui, faites-lui faire vos compliments par le truchement que voilà. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
Je n'ai que faire du truchement, et je lui dirai bien moi-même à son nez qu'il n'aura point ma fille. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
Comment, Madame Jourdain, vous vous opposez à un bonheur comme celui-là ? (Acte 5, scène 6, DORANTE)
Je l'étranglerais de mes mains, si elle avait fait un coup comme celui-là. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
Ne voyez-vous pas bien que tout ceci n'est fait que pour nous ajuster aux visions de votre mari, que nous l'abusons sous ce déguisement, et que c'est Cléonte lui-même qui est le fils du Grand Turc ? (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
C'est pour lui faire accroire. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)

LE SICILIEN (1668)

Mais voici des flambeaux, et, sans doute, c'est lui. (Acte 1, scène 1, HALI)
Mais ne pouvoir trouver aucune occasion de parler à ce qu'on adore ; ne pouvoir savoir d'une belle, si l'amour qu'inspirent ses yeux, est pour lui plaire, ou lui déplaire ; c'est la plus fâcheuse, à mon gré, de toutes les inquiétudes ; et c'est où me réduit l'incommode jaloux, qui veille, avec tant de souci, sur ma charmante Grecque, et ne fait pas un pas sans la traîner à ses côtés. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
Et que sais-je, après tout, si elle entend bien tout ce que mes regards lui disent ? (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
Vous savez qui était celui qui donnait cette sérénade ? (Acte 1, scène 6, DON PÈDRE)
Non pas ; mais, qui que ce puisse être, je lui suis obligée. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Hé bien oui, mon maître l'adore ; il n'a point de plus grand désir que de lui montrer son amour ; et si elle y consent, il la prendra pour femme. (Acte 1, scène 8, HALI)
Oui, oui, je la lui garde. (Acte 1, scène 8, DON PÈDRE)
Il prendra, s'il lui plaît, la peine de lire cette lettre. (Acte 1, scène 10, ADRASTE)
Je vous envoie, au lieu de moi, pour le portrait que vous savez, ce gentilhomme français, qui, comme curieux d'obliger les honnêtes gens, a bien voulu prendre ce soin, sur la proposition que je lui en ai faite. (Acte 1, scène 10, DON PÈDRE)
Gardez-vous bien, surtout, de lui parler d'aucune récompense : car c'est un homme qui s'en offenserait, et qui ne fait les choses que pour la gloire, et pour la réputation. (Acte 1, scène 10, DON P?DRE)
Je n'ai pas grande habileté ; mais le sujet, ici, ne fournit que trop de lui-même, et il y a moyen de faire quelque chose de beau sur un original fait comme celui-là. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
J'ai lu, je ne sais où, qu'Apelle peignit, autrefois, une maîtresse d'Alexandre ; et qu'il en devint, la peignant, si éperdument amoureux, qu'il fut près d'en perdre la vie : de sorte qu'Alexandre, par générosité, lui céda l'objet de ses voeux. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
Je vous suis obligée plus qu'on ne saurait croire : mais je m'en vais prendre mon voile ; je n'ai garde, sans lui, de paraître à ses yeux. (Acte 1, scène 16, CLIMÈNE)
La voici qui s'en va venir ; et son âme, je vous assure, a paru toute réjouie, lorsque je lui ai dit que j'avais raccommodé tout. (Acte 1, scène 16, DON PÈDRE)
Qu'un jaloux est un monstre haï de tout le monde ; et qu'il n'y a personne qui ne soit ravi de lui nuire, n'y eût-il point d'autre intérêt : que toutes les serrures et les verrous du monde, ne retiennent point les personnes ; et que c'est le coeur qu'il faut arrêter par la douceur et par la complaisance : qu'Isidore est entre les mains du cavalier qu'elle aime, et que vous êtes pris pour dupe. (Acte 1, scène 18, CLIMÈNE)

DON GARCIE DE NAVARRE (1682)

Don Sylve, comme lui, fit briller à mes yeux v.5 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Cet amour que pour lui votre astre vous inspire, v.15 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Ce qu'au fond de mon coeur je lui faisais d'outrage. v.36 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Est-ce un crime pour lui que de n'oser la croire ? v.60 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Et plus l'amour est cher qui lui donne naissance v.103 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Que la gloire en fût due à quelque autre qu'à lui ; v.122 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Et ne les range aux lois, que je lui veux prescrire, v.139 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
L'ait souvent demandé pour lui rendre sa place ; v.172 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
Que vous lui préparez les soupçons qu'il doit prendre, v.397 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
Mais tous moyens de fuir lui vont être soustraits, v.558 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Par une liberté, qu'on lui voit se permettre, v.600 (Acte 2, scène 6, ÉLISE)
Et se jetant sur lui, la lettre contestée, v.604 (Acte 2, scène 6, ?LISE)
Et ce que fait l'amour il l'excuse lui-même. v.709 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
C'est assez contre lui que l'éclat d'un serment ; v.787 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
L'amant qui voit pour lui franchir un tel obstacle, v.808 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
Et rendez à son coeur ce que vous lui devez. v.927 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
J'ai celui de quitter une aimable personne, v.960 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
Votre innocence, enfin, lui vient d'être connue, v.1113 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
Dites-lui, dites-lui qu'il doit bien tout peser, v.1118 (Acte 4, scène 1, DONA ELVIRE)
Dites-lui qu'il s'avance, v.1148 (Acte 4, scène 3, ÉLISE)
Vous prier que pour lui votre crédit s'emploie, v.1173 (Acte 4, scène 5, DON ALVAR)
Son âme a des transports... Mais le voici lui-même. v.1176 (Acte 4, scène 5, DON ALVAR)
Lui fait un monstre affreux de votre jalousie ; v.1185 (Acte 4, scène 6, ÉLISE)
Et témoigné pour lui des excès de tendresse, v.1200 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
À lui laisser sur moi quelque sujet de plainte. v.1205 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
Demeurez donc, Seigneur, je m'en vais lui parler. v.1219 (Acte 4, scène 6, ÉLISE)
Dis-lui, que j'ai d'abord banni de ma présence, v.1220 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
Celui dont les avis ont causé mon offense, v.1221 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
Est celui qui s'en fait l'ennemi le plus grand. v.1331 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Et lui donner moyen par une bonté pure v.1344 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Avisez maintenant celui qui peut vous plaire. v.1389 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
Qu'un rival partageât cette gloire avec lui. v.1523 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
Est venu lui porter la fâcheuse nouvelle, v.1525 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
L'a prévenu lui-même, en immolant le traître, v.1528 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
Du bras qui lui fait jour au trône qui l'attend ? v.1535 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
Qui vient de lui mander, que Léon dans ce jour, v.1538 (Acte 5, scène 1, ÉLISE)
Lui voir prendre un époux de la main de ce frère ; v.1541 (Acte 5, scène 1, ?LISE)
Souffrez que devant vous je lui parle, Madame, v.1552 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
Si je perds contre lui tout mon ressentiment. v.1555 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
Sans lui laisser ma haine, il est assez à plaindre, v.1557 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
À jamais n'être à lui me tenait engagée ; v.1561 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
M'efface son offense, et lui rend ma tendresse. v.1565 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
Cette compassion que je lui veux prêter. v.1571 (Acte 5, scène 2, DONA ELVIRE)
Que fait sur lui du Ciel éclater le courroux ; v.1583 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
Lorsqu'on veut de mon coeur lui faire un sacrifice, v.1589 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
Et je le vois venir sans oser contre lui, v.1630 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
Pour souffrir qu'en victime il lui soit immolé ; v.1719 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
Ne lui vient que des biens qui vous sont préparés. v.1839 (Acte 5, scène 6, DONA IGNÈS)
Par lui de mes serments je me sens détachée, v.1864 (Acte 5, scène 6, DONA ELVIRE)

LA CRITIQUE DE L'Ã‰COLE DES FEMMES (1663)

Je vais lui dire, Madame, que vous voulez être sortie. (Acte 1, scène 2, GALOPIN)
Allez, allez, elle mérite bien cela, et quelque chose de plus, si on lui faisait justice. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
Je me souviens toujours du soir qu'elle eut envie de voir Damon, sur la réputation qu'on lui donne, et les choses que le public a vues de lui. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
Elle l'avait invité à souper, comme bel esprit, et jamais il ne parut si sot, parmi une demi-douzaine de gens, à qui elle avait fait fête de lui, et qui le regardaient avec de grands yeux, comme une personne qui ne devait pas être faite comme les autres. (Acte 1, scène 2, ?LISE)
Mais il les trompa fort par son silence ; et la dame fut aussi mal satisfaite de lui, que je le fus d'elle. (Acte 1, scène 2, ?LISE)
En faut-il d'autre que la scène de cette Agnès, lorsqu'elle dit ce que l'on lui a pris ? (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
Elle ne dit pas un mot, qui de sois ne soit fort honnête ; et si vous voulez entendre dessous quelque autre chose, c'est vous qui faites l'ordure, et non pas elle ; puisqu'elle parle seulement d'un ruban qu'on lui a pris. (Acte 1, scène 3, URANIE)
Je lui dis que vous n'y êtes pas, Madame, et il ne veut pas laisser d'entrer. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
Vous me grondâtes l'autre jour, de lui avoir dit que vous y étiez. (Acte 1, scène 4, GALOPIN)
Je l'ai bien vu, Madame ; et sans votre respect, je lui aurais appris à connaître les gens de qualité. (Acte 1, scène 4, LE MARQUIS)
Tu es donc, Marquis, de ces Messieurs du bel air, qui ne veulent pas que le parterre ait du sens commun, et qui seraient fâchés d'avoir ri avec lui, fût-ce de la meilleure chose du monde ? (Acte 1, scène 5, DORANTE)
À tous les éclats de risée, il haussait les épaules, et regardait le parterre en pitié ; et quelquefois aussi le regardant avec dépit, il lui disait tout haut : « Ris donc, parterre, ris donc. » Ce fut une seconde comédie, que le chagrin de notre ami ; il la donna en galant homme à toute l'assemblée ; et chacun demeura d'accord qu'on ne pouvait pas mieux jouer, qu'il fit. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Demandez-lui ce qui lui semble de L'École des Femmes : vous verrez qu'il vous dira qu'elle ne lui plaît pas. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
Il veut qu'on le consulte sur toutes les affaires d'esprit ; et je suis sûre que si l'auteur lui eût montré sa comédie, avant que de la faire voir au public, il l'eût trouvée la plus belle du monde. (Acte 1, scène 5, URANIE)
Madame ; je viens un peu tard ; mais il m'a fallu lire ma pièce chez Madame la Marquise, dont je vous avais parlé ; et les louanges, qui lui ont été données, m'ont retenu une heure, plus que je ne croyais. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Celui-là est joli encore, s'encanaille. (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
Est-il rien de si peu spirituel, ou pour mieux dire, rien de si bas, que quelques mots où tout le monde rit, et surtout celui des enfants par l'oreille ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Arnolphe ne donne-t-il pas trop librement son argent à Horace ; et puisque c'est le personnage ridicule de la pièce, fallait-il lui faire faire l'action d'un honnête homme ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Pour moi, je trouve que la beauté du sujet de L'École des Femmes, consiste dans cette confidence perpétuelle ; et ce qui me paraît assez plaisant, c'est qu'un homme qui a de l'esprit et qui est averti de tout par une innocente qui est sa maîtresse, et par un étourdi qui est son rival, ne puisse avec cela éviter ce qui lui arrive. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Pour ce qui est des enfants par l'oreille, ils ne sont plaisants que par réflexion à Arnolphe ; et l'auteur n'a pas mis cela pour être de soi un bon mot : mais seulement pour une chose qui caractérise l'homme, et peint d'autant mieux son extravagance, puisqu'il rapporte une sottise triviale qu'a dite Agnès, comme la chose la plus belle du monde, et qui lui donne une joie inconcevable. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Quant à l'argent qu'il donne librement, outre que la lettre de son meilleur ami lui est une caution suffisante, il n'est pas incompatible qu'une personne soit ridicule en de certaines choses, et honnête homme en d'autres. (Acte 1, scène 6, DORANTE)

LES AMANTS MAGNIFIQUES (1670)

Je lui vois reculer beaucoup le choix de son époux, et je veux éclaircir un peu cette petite affaire-là. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
De grâce, quelque bonté que mon malheur t'inspire, garde-toi bien de lui rien dire de ma flamme. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
Prince, je ne puis me lasser de le dire, il n'est point de spectacle au monde qui puisse le disputer en magnificence à celui que vous venez de nous donner. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
Vous en parlez fort à votre aise, et le métier de plaisant n'est pas comme celui d'astrologue. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
Madame, elle s'est écartée, et je lui ai présenté une main qu'elle a refusé d'accepter. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
Je lui ai fait des hommages soumis de tous mes voeux ; j'ai montré des assiduités ; j'ai rendu des soins chaque jour ; j'ai fait chanter ma passion aux voix les plus touchantes, et l'ai exprimer en vers aux plumes les plus délicates ; je me suis plaint de mon martyre en des termes passionnés ; j'ai fait dire à mes yeux aussi bien qu'à ma bouche le désespoir de mon amour ; j'ai poussé à ses pieds, des soupirs languissants ; j'ai même répandu des larmes, mais tout cela inutilement, et je n'ai point connu qu'elle ait dans l'âme aucun ressentiment de mon ardeur. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
Pour moi, Madame, connaissant son indifférence et le peu de cas qu'elle fait des devoirs qu'on lui rend, je n'ai voulu perdre auprès d'elle ni plaintes, ni soupirs, ni larmes. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
Et plût au Ciel, Madame, que vous eussiez pu vous résoudre à tenir sa place ; que vous eussiez voulu jouir des conquêtes que vous lui faites, et recevoir pour vous les voeux que vous lui renvoyez. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
Quelque pouvoir que vous lui donniez pour ce choix, ce n'est point compliment, Madame, que ce que je vous dis. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
Clitidas se ressouvient bien qu'il est de mes amis : je lui recommande toujours de prendre mes intérêts auprès de sa maîtresse, contre ceux de mon rival. (Acte 2, scène 4, IPHICRATE)
Laissez-moi faire : il y a bien de la comparaison de lui à vous, et c'est un prince bien bâti pour vous le disputer. (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
Mon rival fait sa cour à Clitidas ; mais Clitidas sait bien qu'il m'a promis d'appuyer contre lui les prétentions de mon amour. (Acte 2, scène 4, TIMOCLES)
Il m'a voulu entretenir, mais vous m'avez défendu si expressément de me charger d'aucune affaire auprès de vous, que je n'ai point voulu lui prêter l'oreille, et je lui ai dit nettement que je n'avais pas le loisir de l'entendre. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Tu as eu tort de lui dire cela, et tu devais l'écouter. (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
Je lui ai dit d'abord que je n'avais pas le loisir de l'entendre, mais après je lui ai donné audience. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
En vérité c'est un homme qui me revient, un homme fait comme je veux que les hommes soient faits : ne prenant point des manières bruyantes et des tons de voix assommants ; sage et posé en toutes choses ; ne parlant jamais que bien à propos ; point prompt à décider ; point du tout exagérateur incommode ; et quelques beaux vers que nos poètes lui aient récités, je ne lui ai jamais ouï dire voilà qui est plus beau que tout ce qu'a jamais fait Homère. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Il a été au désespoir du vol subtil que je lui en ai fait, et bien loin de me charger de vous le découvrir, il m'a conjuré, avec toutes les instantes prières qu'on saurait faire, de ne vous en rien révéler, et c'est trahison contre lui que ce que je viens de vous dire. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Ne lui ai-je pas dit aussi que je m'acquitterais mal de cette commission ? (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
Vous voyez les soins qu'on me rend, l'empressement qu'on me témoigne : quel est celui de ces deux Princes que vous croyez que je regarde d'un oeil plus doux ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Quel est celui, dites-moi, que vous souhaiteriez que j'épousasse ? (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Mais je veux que vous me disiez pour qui des deux vous vous sentez plus d'inclination, quel est celui que vous mettez le plus au rang de vos amis. (Acte 4, scène 3, ERIPHILE)
Pour lui montrer mon amour. v.206 (Acte 5, scène 6, CLIMÈNE)
J'estime tant Sostrate que, soit que vous vouliez vous servir de lui pour expliquer vos sentiments, ou soit que vous vous en remettiez absolument à sa conduite ; je fais, dis-je, tant d'estime de sa vertu et de son jugement, que je consens de tout mon coeur, à la proposition que vous me faites. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
La gloire et les prospérités que le Ciel promettra, ou à l'un, ou à l'autre choix, ne seront-elles pas suffisantes pour le déterminer, et celui qui sera exclus, pourra-t-il s'offenser quand ce sera le Ciel qui décidera cette préférence ? (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
Voilà la Princesse qui s'en va, ne voulez-vous pas lui parler ? (Acte 8, scène 3, CLÉON)
Attendons que sa fille soit séparée d'elle, c'est un esprit que je redoute, et qui n'est pas de trempe à se laisser mener, ainsi que celui de sa mère. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
Ainsi ce sera lui qui recevra les effets favorables de tous les ressorts que je fais jouer ; et comme son ambition me devra toute chose, voilà mon fils notre fortune faite. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
Je vais prendre mon temps pour affermir dans son erreur l'esprit de la Princesse, pour la mieux prévenir encore par le rapport que je lui ferai voir adroitement des paroles de Vénus, avec les prédictions des figures célestes, que je lui dis que j'ai jetées. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
Va-t'en tenir la main au reste de l'ouvrage, préparer nos six hommes à se bien cacher dans leur barque derrière le rocher ; à posément attendre le temps que la Princesse Aristione vient tous les soirs se promener seule sur le rivage, à se jeter bien à propos sur elle, ainsi que des corsaires, et donner lieu au Prince Iphicrate de lui apporter ce secours, qui sur les paroles du Ciel doit mettre entre ses mains la Princesse Ériphile. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
Si ce n'était le rang où le Ciel m'a fait naître, je puis vous dire que cette passion n'aurait pas été malheureuse, et que cent fois je lui ai souhaité l'appui d'une fortune qui pût mettre pour elle en pleine liberté les secrets sentiments de mon âme. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
Il passait son chemin, et il était bon de ne lui rien dire, de ne point chercher de noise avec lui, mais la Princesse a voulu égayer sa dextérité, et de son dard, qu'elle lui a lancé un peu mal à propos, ne lui en déplaise, lui a fait au-dessus de l'oreille une assez petite blessure. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
C'est promptement, de vrai, que j'achèverai, car un peu de poltronnerie m'a empêché de voir tout le détail de ce combat ; et tout ce que je puis vous dire, c'est que retournant sur la place, nous avons vu le sanglier mort, tout vautré dans son sang, et la Princesse pleine de joie, nommant Sostrate son libérateur, et l'époux digne et fortuné que les Dieux lui marquaient pour vous. (Acte 10, scène 1, CLITIDAS)
Aurez-vous quelque répugnance à récompenser de votre coeur, celui à qui je dois la vie et refuserez-vous Sostrate pour époux ? (Acte 10, scène 2, ARISTIONE)
Madame, je viens vous dire qu'Anaxarque a jusqu'ici abusé, l'un et l'autre Prince, par l'espérance de ce ch[oi]x qu'ils poursuivent depuis longtemps, et qu'au bruit qui s'est répandu de votre aventure, ils ont fait éclater tous deux leur ressentiment contre lui, jusque-là, que de paroles en paroles, les choses se sont échauffées, et il en a reçu quelques blessures dont on ne sait pas bien ce qui arrivera. (Acte 10, scène 3, CLÉONICE)
Et quelle justice, Madame, auriez-vous pu nous faire de lui, si vous la faites si peu à notre rang, dans le choix que vous embrassez ? (Acte 10, scène 4, IPHICRATE)
Prince, je ne veux pas me brouiller avec une personne qui m'a fait tant de grâce, que de me dire des douceurs ; et je vous prie, avec toute l'honnêteté qu'il m'est possible, de donner à votre chagrin un fondement plus raisonnable ; de vous souvenir, s'il vous plaît, que Sostrate est revêtu d'un mérite, qui s'est fait connaître à toute la Grèce, et que le rang où le ciel l'élève aujourd'hui va remplir toute la distance qui était entre lui et vous. (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)

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AMPHITRYON (1668)

Qu'un nouvel amour lui fournit. v.52 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Tous les déguisements qui lui viennent en tête. v.77 (Prologue, scène 1, NUIT)
Et pour entrer dans tout ce qu'il lui plaît, v.90 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Il sort tout à fait de lui-même, v.91 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Dans celui des hommes venir ; v.94 (Prologue, scène 1, NUIT)
De celui dont il tient la place. v.119 (Prologue, scène 1, MERCURE)
Sous ce minois, qui lui ressemble, v.261 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Et je vais m'égayer avec lui comme il faut, v.280 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
En lui volant son nom, avec sa ressemblance. v.281 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
D'Amphitryon ; de lui. v.350 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Ne lui dois-je pas faire, en lui vantant sa flamme, v.436 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Faisons-lui quelque question, v.474 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
De lui vouloir un peu de mal, v.549 (Acte 1, scène 3, ALCMÈNE)
Souhaite qu'à lui seul votre coeur s'abandonne, v.594 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
De ce que le mari lui donne. v.596 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
Ou bien que de lui-même, il soit venu sans guide, v.971 (Acte 2, scène 2, SOSIE)
Et dans l'amour qui lui donne naissance, v.1282 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Ah ! C'est un coup trop cruel en lui-même ; v.1294 (Acte 2, scène 6, ALCM?NE)
Oui, c'est lui, qui sans doute, est criminel vers vous ; v.1316 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Lui seul a maltraité votre aimable personne. v.1317 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
N'en jetez pas sur lui l'effet, v.1322 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Je ne distingue rien en celui qui m'offense, v.1331 (Acte 2, scène 6, ALCMÈNE)
Celui qu'à chercher je m'attache. v.1442 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
Lorsque l'on pend quelqu'un on lui dit pourquoi c'est. v.1579 (Acte 3, scène 4, SOSIE)
D'Amphitryon contre lui-même. v.1644 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
Mais nous le voyons tous aussi paraître en lui ; v.1657 (Acte 3, scène 5, NAUCRATES)
Lui-même soit d'accord du sang qui m'a fait naître, v.1683 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
Celui, dont j'ai pris la figure : v.1874 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
Je lui donne à présent congé d'être Sosie, v.1880 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
De voir que pour lui plaire il n'est point d'autre voie, v.1905 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
Par lui-même, n'a pu triompher de sa foi; v.1908 (Acte 3, scène 10, JUPITER)

LE MALADE IMAGINAIRE (1682)

Heureux, heureux, qui peut lui consacrer sa vie. v.123 (Acte 1, scène 8, FLORE et PAN)
Heureux, heureux, qui peut lui consacrer sa vie. v.129 (Acte 1, scène 8, TOUS)
Plus, dudit jour, le soir, un julep hépatique, soporatif, et somnifère, composé pour faire dormir Monsieur, trente-cinq sols ; je ne me plains pas de celui-là, car il me fit bien dormir. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
Qu'on me fasse venir ma fille Angélique, j'ai à lui dire quelque chose. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
Je m'en doute assez, de notre jeune amant ; car c'est sur lui depuis six jours que roulent tous nos entretiens ; et vous n'êtes point bien si vous n'en parlez à toute heure. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
Je t'avoue que je ne saurais me lasser de te parler de lui, et que mon coeur profite avec chaleur de tous les moments de s'ouvrir à toi. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Mais dis-moi, condamnes-tu, Toinette, les sentiments que j'ai pour lui ? (Acte 3, scène 4, ANG?LIQUE)
Toinette, si celui-là me trompe, je ne croirai de ma vie aucun homme. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Lui, mon père ? (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
Nous parlons de celui pour qui l'on t'a demandée en mariage. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Mais votre fille doit épouser un mari pour elle ; et, n'étant point malade, il n'est pas nécessaire de lui donner un médecin. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
C'est pour moi que je lui donne ce médecin ; et une fille de bon naturel doit être ravie d'épouser ce qui est utile à la santé de son père. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
J'en ai affaire, moi, outre que le parti est plus avantageux qu'on ne pense, Monsieur Diafoirus n'a que ce fils-là pour tout héritier ; et de plus, Monsieur Purgon, qui n'a ni femme, ni enfants, lui donne tout son bien, en faveur de ce mariage ; et Monsieur Purgon est un homme qui a huit mille bonnes livres de rente. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Je vous conseille entre nous de lui choisir un autre mari, et elle n'est point faite pour être Madame Diafoirus. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Je lui commande absolument de se préparer à prendre le mari que je dis. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Et moi, je lui défends absolument d'en faire rien. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Il nous a dit qu'il voulait donner sa fille en mariage au fils de Monsieur Diafoirus ; je lui ai répondu que je trouvais le parti avantageux pour elle ; mais que je croyais qu'il ferait mieux de la mettre dans un couvent. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
Mettons celui-ci pour vous appuyer, et celui-là de l'autre côté. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
Mettons celui-ci derrière votre dos, et cet autre-là pour soutenir votre tête. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
Et celui-ci pour vous garder du serein. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
Voilà une coutume bien impertinente, qu'un mari ne puisse rien laisser à une femme dont il est aimé tendrement, et qui prend de lui tant de soin. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
Comment puis-je faire, s'il vous plaît, pour lui donner mon bien, et en frustrer mes enfants ? (Acte 3, scène 7, ARGAN)
Vous pouvez choisir doucement un ami intime de votre femme, auquel vous donnerez en bonne forme par votre testament tout ce que vous pouvez ; et cet ami ensuite lui rendra tout. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
Vous pouvez encore contracter un grand nombre d'obligations, non suspectes, au profit de divers créanciers, qui prêteront leur nom à votre femme, et entre les mains de laquelle ils mettront leur déclaration que ce qu'ils en ont fait n'a été que pour lui faire plaisir. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
Tu vois, Toinette, les desseins violents que l'on fait sur lui. (Acte 3, scène 8, ANGÉLIQUE)
Pour une dragonne, franche dragonne ; une diablesse qui te rembarre, et se moque de tout ce que tu peux lui dire. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
Savoir ma destinée ; parler à l'aimable Angélique ; consulter les sentiments de son coeur ; et lui demander ses résolutions sur ce mariage fatal, dont on m'a averti. (Acte 3, scène 1, CLÉANTE)
Retirez-vous un peu, et me laissez lui dire que vous êtes là. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
Monsieur Purgon m'a dit de me promener le matin dans ma chambre douze allées, et douze venues ; mais j'ai oublié à lui demander si c'est en long, ou en large. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
J'ai ouï dire que Monsieur était mieux, et je lui trouve bon visage. (Acte 3, scène 2, CLÉANTE)
Il s'est vu obligé d'aller à la campagne pour quelques jours ; et comme son ami intime, il m'envoie à sa place pour lui continuer ses leçons, de peur qu'en les interrompant elle ne vînt à oublier ce qu'elle sait déjà. (Acte 3, scène 2, CLÉANTE)
Il ne pourra lui donner leçon, comme il faut, s'ils ne sont en particulier. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
Il n'a dit que deux mots, qui m'ont ravie, et votre fille va être charmée de lui. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
C'est que je marie ma fille, et voilà qu'on lui amène son prétendu mari, qu'elle n'a point encore vu. (Acte 3, scène 4, ARGAN)
Ce que je tiens de lui est un ouvrage de son corps ; mais ce que je tiens de vous est un ouvrage de votre volonté ; et d'autant plus que les facultés spirituelles, sont au-dessus des corporelles, d'autant plus je vous dois, et d'autant plus je tiens précieuse cette future filiation, dont je viens aujourd'hui vous rendre par avance les très humbles et très respectueux hommages. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
Monsieur, ce n'est pas parce que je suis son père, mais je puis dire que j'ai sujet d'être content de lui, et que tous ceux qui le voient en parlent comme d'un garçon qui n'a point de méchanceté. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
On eut toutes les peines du monde à lui apprendre à lire, et il avait neuf ans, qu'il ne connaissait pas encore ses lettres. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Enfin, à force de battre le fer, il en est venu glorieusement à avoir ses licences ; et je puis dire sans vanité que depuis deux ans qu'il est sur les bancs, il n'y a point de candidat qui ait fait plus de bruit que lui dans toutes les disputes de notre École. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Mais sur toute chose, ce qui me plaît en lui, et en quoi il suit mon exemple, c'est qu'il s'attache aveuglément aux opinions de nos anciens, et que jamais il n'a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des prétendues découvertes de notre siècle, touchant la circulation du sang, et autres opinions de même farine. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
J'ai contre les circulateurs soutenu une thèse, qu'avec la permission de Monsieur, j'ose présenter à Mademoiselle, comme un hommage que je lui dois des prémices de mon esprit. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
N'est-ce pas votre intention, Monsieur, de le pousser à la Cour, et d'y ménager pour lui une charge de médecin ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
dit-il en lui-même, est-on capable d'outrager une personne si aimable ? (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
Tout le spectacle passe sans qu'il y donne aucune attention ; mais il se plaint qu'il est trop court, parce qu'en finissant il le sépare de son adorable Bergère ; et de cette première vue, de ce premier moment il emporte chez lui tout ce qu'un amour de plusieurs années peut avoir de plus violent. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
Il fait tout ce qu'il peut pour se redonner cette vue, dont il conserve, nuit et jour, une si chère idée ; mais la grande contrainte où l'on tient sa Bergère lui en ôte tous les moyens. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
La violence de sa passion le fait résoudre à demander en mariage l'adorable beauté sans laquelle il ne peut plus vivre, et il en obtient d'elle la permission, par un billet qu'il a l'adresse de lui faire tenir. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
Il ne peut souffrir l'effroyable idée de voir tout ce qu'il aime entre les bras d'un autre, et son amour au désespoir lui fait trouver moyen de s'introduire dans la maison de sa Bergère pour apprendre ses sentiments, et savoir d'elle la destinée à laquelle il doit se résoudre. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
Il le voit triomphant, ce rival ridicule auprès de l'aimable Bergère, ainsi qu'auprès d'une conquête qui lui est assurée, et cette vue le remplit d'une colère, dont il a peine à se rendre le maître. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
Il jette de douloureux regards sur celle qu'il adore, et son respect, et la présence de son père, l'empêchent de lui rien dire que des yeux. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
Mais enfin, il force toute contrainte, et le transport de son amour l'oblige à lui parler ainsi. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
Allons, ma fille, touchez dans la main de Monsieur, et lui donnez votre foi, comme à votre mari. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
Le mariage est une chaîne; où l'on ne doit jamais soumettre un coeur par force ; et si Monsieur est honnête homme, il ne doit point vouloir accepter une personne, qui serait à lui par contrainte. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
C'est un méchant moyen de se faire aimer de quelqu'un que de lui faire violence. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je lui ai demandé ce qu'il demandait, et il m'a dit qu'il était son maître à chanter. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
Elle lui a dit sortez, sortez, sortez, mon_Dieu sortez, vous me mettez au désespoir. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
Et lui, il ne voulait pas sortir. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
Qu'est-ce qu'il lui disait ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
Il lui disait je ne sais combien de choses. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
Il lui disait tout ci, tout ça, qu'il l'aimait bien, et qu'elle était la plus belle du monde. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
Et puis après, il lui baisait les mains. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
J'emploierai toutes choses pour lui obtenir ce qu'elle souhaite. (Acte 6, scène 2, BÉRALDE)
Il faut absolument empêcher ce mariage extravagant, qu'il s'est mis dans la fantaisie, et j'avais songé en moi-même, que ç'aurait été une bonne affaire, de pouvoir introduire ici un médecin à notre poste, pour le dégoûter de son Monsieur Purgon, et lui décrier sa conduite. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
C'est elle qui fait tout le mal, et tout le monde lui en veut. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Oui, mais celui-ci, mon frère, est plus sortable pour moi. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Par cette raison-là, si votre petite était grande, vous lui donneriez en mariage un apothicaire. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Il ne lui faut point vouloir mal de tout ce qu'il pourra vous faire, c'est de la meilleure foi du monde qu'il vous expédiera, et il ne fera, en vous tuant, que ce qu'il a fait à sa femme et à ses enfants, et ce qu'en un besoin il ferait à lui-même. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
C'est que vous avez, mon Frère, une dent de lait contre lui. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Lorsqu'un médecin vous parle d'aider, de secourir, de soulager la nature, de lui ôter ce qui lui nuit, et lui donner ce qui lui manque, de la rétablir, et de la remettre dans une pleine facilité de ses fonctions : lorsqu'il vous parle de rectifier le sang, de tempérer les entrailles, et le cerveau, de dégonfler la rate, de raccommoder la poitrine, de réparer le foie, de fortifier le coeur, de rétablir et conserver la chaleur naturelle, et d'avoir des secrets pour étendre la vie à de longues années ; il vous dit justement le Roman de la Médecine. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Moi, mon frère, je ne prends point à tâche de combattre la Médecine, et chacun à ses périls, et fortune, peut croire tout ce qu'il lui plaît. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
C'est bien à lui à faire de se mêler de contrôler la médecine ; voilà un bon nigaud, un bon impertinent, de se moquer des consultations et des ordonnances, de s'attaquer au corps des médecins, et d'aller mettre sur son théâtre des personnes vénérables comme ces Messieurs-là. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Il aurait beau faire et beau dire, je ne lui ordonnerais pas la moindre petite saignée, le moindre petit lavement ; et je lui dirais, crève ; crève, cela t'apprendra une autre fois à te jouer à la Faculté. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Vous voilà bien en colère contre lui. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Tant pis pour lui s'il n'a point recours aux remèdes. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Il a ses raisons pour n'en point vouloir, et il soutient que cela n'est permis qu'aux gens vigoureux et robustes, et qui ont des forces de reste pour porter les remèdes avec la maladie ; mais que pour lui il n'a justement de la force, que pour porter son mal. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
C'est lui... (Acte 6, scène 5, ARGAN)
Il me semble, à vous entendre, que Monsieur Purgon tienne dans ses mains le filet de vos jours, et que d'autorité suprême il vous l'allonge et vous le raccourcisse comme il lui plaît. (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
Ne voyez-vous pas qu'il incommode l'autre, et lui dérobe sa nourriture ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Oui, pour aviser, et voir ce qu'il aurait fallu lui faire pour le guérir. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Demandez-lui un peu les caresses qu'elle me fait. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
L'inquiétude que lui donne ma maladie. (Acte 6, scène 11, ARGAN)
Monsieur, souffrez que je lui montre son bec jaune, et le tire d'erreur. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
Vous verrez la douleur où elle sera, quand je lui dirai la nouvelle. (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
Il y a des papiers, il y a de l'argent, dont je veux me saisir, et il n'est pas juste que j'aie passé sans fruit auprès de lui mes plus belles années. (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
Il vient de mourir tout à l'heure d'une faiblesse qui lui a pris. (Acte 6, scène 13, TOINETTE)
Après la demande que j'avais conjuré votre oncle de lui faire pour moi, je venais me présenter à lui, et tâcher par mes respects et par mes prières de disposer son coeur à vous accorder à mes voeux. (Acte 6, scène 14, CLÉANTE)
Lui essere boni v.524 (Acte 7, scène 3, CHIRURGUS)

DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE (1682)

Quoi que puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac : c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre ; non seulement il réjouit et purge les cerveaux humains ; mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à devenir honnête homme. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Je n'ai pas grande peine à le comprendre moi, et si tu connaissais le pèlerin, tu trouverais la chose assez facile pour lui. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Done Elvire, je n'en ai point de certitude encore : tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m'a point entretenu, mais par précaution, je t'apprends (inter nos,) que tu vois en Don Juan mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un démon, un Turc, un hérétique, qui ne croit, ni Ciel, ni Enfer, ni Diale, qui passe cette vie en véritable bête brute, un pourceau d'Épicure, un vrai Sardanapale, qui ferme l'oreille à toutes les remontrances qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Un mariage ne lui coûte rien à contracter, il ne se sert point d'autres pièges pour attraper les belles, et c'est un épouseur à toutes mains, Dame, Demoiselle, Bourgeoise, Paysanne, il ne trouve rien de trop chaud, ni de trop froid pour lui ; et si je te disais le nom de toutes celles qu'il a épousées en divers lieux, ce serait un chapitre à durer jusques au soir. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au diable, que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grand Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Quoi, c'est lui ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Lui-même. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites vous, et si vous êtes libertin, vous avez des raisons ; mais il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui le sont, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts, parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais nettement le regardant en face : c'est bien à vous, petit ver de terre, petit mirmidon que vous êtes, (je parle au maître que j'ai dit), c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie, ce que tous les hommes révèrent. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
La personne dont je te parle, est une jeune fiancée, la plus agréable du monde, qui a été conduite ici par celui même qu'elle y vient épouser ; et le hasard me fit voir ce couple d'amants, trois ou quatre jours avant leur voyage. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
J'y ferai tout ce que je pourrai, mais il faut que ça vienne de lui-même. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
Nous avons manqué notre coup, Sganarelle, et cette bourrasque imprévue a renversé avec notre barque le projet que nous avions fait ; mais, à te dire vrai, la paysanne que je viens de quitter répare ce malheur, et je lui ai trouvé des charmes qui effacent de mon esprit tout le chagrin que me donnait le mauvais succès de notre entreprise. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Eh bien, Belle Charlotte, je veux tout ce que vous voulez, abandonnez-moi seulement votre main, et souffrez que par mille baisers, je lui exprime le ravissement où je suis... (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Écoute, mon pauvre garçon, retire-toi, et ne lui dis rien. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
Je veux lui dire, moi. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Monsieur, que faites-vous donc là avec Charlotte, est-ce que vous lui parlez d'amour aussi ? (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
Non, au contraire, c'est elle qui me témoignait une envie d'être ma femme, et je lui répondais que j'étais engagé à vous. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Elle est jalouse de me voir vous parler, et voudrait bien que je l'épousasse ; mais je lui dis que c'est vous que je veux. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Tout ce que vous lui direz sera inutile, elle s'est mis cela dans la tête. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
C'est en vain que vous lui parlerez, vous ne lui ôterez point cette fantaisie. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Il n'y a pas moyen de lui faire entendre raison. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Ne lui dites rien, c'est une folle. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Non, non, il faut que je lui parle. (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
Je gage qu'elle va vous dire que je lui ai promis de l'épouser. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Gageons qu'elle vous soutiendra que je lui ai donné parole de la prendre pour femme. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Est-ce, Monsieur, que vous lui avez promis de l'épouser ? (Acte 2, scène 4, CHARLOTTE)
Est-il vrai, Monsieur, que vous lui avez donné parole d'être son mari ? (Acte 2, scène 4, MATHURINE)
Laissez-lui croire ce qu'elle voudra. (Acte 2, scène 4, DON JUAN)
Cela est faux ; et quiconque vous dira cela, vous lui devez dire qu'il en a menti. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Ah, tenez, le voilà ; demandez le plutôt à lui-même. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Monsieur, comme le monde est plein de médisants, je vais au-devant des choses, et je leur disais que si quelqu'un leur venait dire du mal de vous, elles se gardassent bien de le croire, et ne manquassent pas de lui dire qu'il en aurait menti. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Il y avait un homme qui, depuis six jours, était à l'agonie ; on ne savait plus que lui ordonner, et tous les remèdes ne faisaient rien ; on s'avisa à la fin de lui donner de l'émétique. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Appelle cet homme que voilà là-bas pour lui demander le chemin. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les gentilshommes à se sacrifier, eux et leur famille, à la sévérité de leur honneur, puisqu'enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie, on est contraint de quitter le Royaume ; et c'est en quoi je trouve la condition d'un gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Pour l'amour de vous, Monsieur, je n'en dirai rien du tout, et c'est bien la moindre chose que je vous doive, après m'avoir sauvé la vie, que de me taire devant vous d'une personne que vous connaissez, lorsque je ne puis en parler sans en dire du mal : mais, quelque ami que vous lui soyez, j'ose espérer que vous n'approuverez pas son action, et ne trouverez pas étrange que nous cherchions d'en prendre la vengeance. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Je suis ami de Don Juan, je ne puis pas m'en empêcher, mais il n'est pas raisonnable qu'il offense impunément des gentilshommes, et je m'engage à vous faire faire raison par lui. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Ah, mon frère, arrêtez, je lui suis redevable de la vie, et sans le secours de son bras, j'aurais été tué par des voleurs que j'ai trouvés ! (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Je sais la différence, mon frère, qu'un gentilhomme doit toujours mettre entre l'un et l'autre, et la reconnaissance de l'obligation n'efface point en moi le ressentiment de l'injure : mais souffrez que je lui rende ici ce qu'il m'a prêté, que je m'acquitte sur-le-champ de la vie que je lui dois, par un délai de notre vengeance, et lui laisse la liberté de jouir, durant quelques jours, du fruit de son bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Arrêtez-vous, dis-je, mon frère, je ne souffrirai point du tout qu'on attaque ses jours, et je jure le Ciel que je le défendrai ici contre qui que ce soit, et je saurai lui faire un rempart de cette même vie qu'il a sauvée, et pour adresser vos coups, il faudra que vous me perciez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Quoi vous prenez le parti de notre ennemi contre moi, et loin d'être saisi à son aspect des mêmes transports que je sens, vous faites voir pour lui des sentiments pleins de douceur ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Je ne veux point, mon frère, demeurer redevable à mon ennemi, et je lui ai une obligation dont il faut que je m'acquitte avant toute chose. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Non, mon frère, ne vous mettez pas en peine ; si je fais une faute, je saurai bien la réparer, et je me charge de tout le soin de notre honneur ; je sais à quoi il nous oblige, et cette suspension d'un jour, que ma reconnaissance lui demande, ne fera qu'augmenter l'ardeur que j'ai de le satisfaire. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Couvre au moins ta poltronnerie d'un voile plus honnête, sais-tu bien qui est celui à qui j'ai sauvé la vie. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Il est assez honnête homme, il en a bien usé, et j'ai regret d'avoir démêlé avec lui. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Au contraire, c'est une visite dont je lui veux faire civilité, et qu'il doit recevoir de bonne grâce, s'il est galant homme. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Il aurait tort, et ce serait mal recevoir l'honneur que je lui fais. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Demande-lui s'il veut venir souper avec moi. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Demande-lui, te dis-je. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Seigneur Commandeur, mon maître Don Juan vous demande si vous voulez lui faire l'honneur de venir souper avec lui. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Allez-vous-en lui parler vous-même pour voir, peut-être... (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
De quoi s'avise-t-il de nous venir demander de l'argent, et que ne lui disais-tu que Monsieur n'y est pas ? (Acte 4, scène 2, SGANARELLE)
Il y a trois quarts d'heure que je lui dis, mais il ne veut pas le croire, et s'est assis là dedans pour attendre. (Acte 4, scène 2, LA-VIOLETTE)
C'est trop d'honneur que vous lui faites, Monsieur. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Il est vrai, il me fait tant de civilités et tant de compliments que je ne saurais jamais lui demander de l'argent. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Je le crois, mais, Sganarelle, je vous prie de lui dire un petit mot de mon argent. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Hélas, que nous savons peu ce que nous faisons quand nous ne laissons pas au Ciel le soin des choses qu'il nous faut, quand nous voulons être plus avisés que lui, et que nous venons à l'importuner par nos souhaits aveugles et nos demandes inconsidérées ! (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
De quel oeil, à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet amas d'actions indignes, dont on a peine,= aux yeux du monde d'adoucir le mauvais visage, cette suite continuelle de méchantes affaires, qui nous réduisent à toutes heures à lasser les bontés du Souverain, et qui ont épuisé auprès de lui le mérite de mes services et le crédit de mes amis ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Un père venir faire des remontrances à son fils, et lui dire de corriger ses actions, de se ressouvenir de sa naissance, de mener une vie d'honnête homme, et cent autres sottises de pareille nature ! (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
Montre un peu, parbleu c'est une fluxion qui lui est tombée sur la joue, vite une lancette pour percer cela. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Qu'on lui donne du vin. (Acte 4, scène 8, DON JUAN)

DON JUAN (1683)

Quoi que puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac, c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre ; non seulement il réjouit, et purge les cerveaux humains ; mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à demeurer honnête homme. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Je n'ai pas grande peine à le comprendre moi, et si tu connaissais le pèlerin, tu trouverais la chose assez facile pour lui. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Don Juan Elvire, je n'en ai point de certitude encore ; tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m'a point entretenu, mais par précaution, je t'apprends (inter nos,) que tu vois en Don Juan mon Maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un Démon, un Turc, un hérétique, qui ne croit, ni Ciel, ni Enfer, ni Diable, qui passe cette vie en véritable bête brute, en pourceau d'Épicure, en vrai Sardanapale, ferme l'oreille à toutes les remontrances qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Un mariage ne lui coûte rien à contracter, il ne se sert point d'autres pièges pour attraper les belles, et c'est un épouseur à toutes mains, Dame, Damoiselle, Bourgeoise, Paysanne, il ne trouve rien de trop chaud, ni de trop froid pour lui ; et si je te disais le nom de toutes celles qu'il a épousées en divers lieux, ce serait un chapitre à durer jusques au soir. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au Diable que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grans Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Quoi, c'est lui ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Lui-même. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne ? (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites, et si vous ne croyez rien vous avez vos raisons : il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui sont libertins, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais fort nettement, le regardant en face : osez-vous bien ainsi vous jouer du Ciel, et ne tremblez-vous point de vous moquer comme vous faites des choses les plus saintes ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
La personne dont je te parle est une jeune fiancée, la plus agréable du monde, qui a été conduite ici par celui même qu'elle y vient épouser ; et le hasard m'a fait voir le couple d'amants trois ou quatre jours avant leur voyage. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
J'y ferai tout ce que je pourrai, mais il faut que ça vienne de lui-même. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
Nous avons manqué notre coup, Sganarelle, et cette bourrasque imprévue a renversé avec notre barque le projet que nous avions fait ; mais à te dire vrai, la paysanne que je viens de quitter répare ce malheur, et je lui ai trouvé des charmes qui effacent de mon esprit tout le chagrin que me donnait le mauvais succès de notre entreprise. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Et bien, belle Charlotte, je veux tout ce que vous voulez, abandonnez-moi seulement votre main, et souffrez que par cent baisers je lui exprime le ravissement où je suis. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Écoute mon pauvre garçon, retire-toi et ne lui dis rien. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
Je veux lui dire, moi. (Acte 2, scène 3, PIERROT)
Monsieur, que faites vous donc là avec Charlotte, est-ce que vous lui parlez d'amour aussi ? (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
Non, au contraire, c'est elle qui me témoignait vouloir être ma femme, et je lui répondais que j'étais engagé à vous. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Elle est jalouse de me voir vous parler, et voudrait bien que je l'épousasse, mais je lui ai dit que c'est vous que je veux. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Tout ce que vous lui direz sera inutile, elle s'est mis cela en la tête. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
C'est en vain que vous lui parlerez, vous ne lui ôterez pas cette fantaisie. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Il n'y a pas moyen de lui faire entendre raison. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Ne lui dites rien, c'est une folle. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Non non, il faut que je lui parle. (Acte 2, scène 5, MATHURINE)
Je gage qu'elle va vous dire que je lui ai promis de l'épouser. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Gageons qu'elle vous soutiendra que je lui ai donné parole de la prendre pour femme. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Est-ce, Monsieur, que vous lui aviez promis de l'épouser ? (Acte 2, scène 5, CHARLOTTE)
Laissez-lui croire ce qu'elle voudra. (Acte 2, scène 5, DON JUAN)
Cela est faux, et quiconque vous dira cela, vous lui devez dire qu'il en a menti. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Ah, tenez, le voilà, demandez-le plutôt à lui-même. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Monsieur, comme le monde est plein de médisances, je vais au-devant des choses, et je leur disais que si quelqu'un leur venait dire du mal de vous, elles se gardassent bien de le croire, et ne manquassent pas de lui dire qu'il en avait menti. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
On ne savait plus que lui ordonner, et tous les remèdes ne faisaient rien ; on s'avisa à la fin de lui donner de l'émétique. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Je voudrais bien vous demander qui a fait ces arbes-là, ces rochers, cette terre, et ce Ciel que voilà là-haut, et si tout cela s'est bâti de lui-même ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Mais tout en raisonnant, je crois que nous sommes égarés, appelle un peu cet homme que voilà là-bas pour lui demander le chemin. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les Gentilshommes à se sacrifier eux et leur famille à la sévérité de leur honneur, puisque enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie on est contraint de quitter le Royaume, et c'est en quoi je trouve la condition d'un Gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos, et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Pour l'amour de vous, Monsieur, je n'en dirai rien du tout, et c'est bien la moindre chose que je vous doive, après m'avoir sauvé la vie, que de me taire devant vous d'une personne que vous connaissez, lorsque je ne puis en parler sans en dire du mal : mais quelque ami que vous lui soyez, j'ose espérer que vous n'approuverez pas son action, et ne trouverez pas étrange que nous cherchions d'en prendre la vengeance. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Au contraire, je vous y veux servir, et vous épargner des soins inutiles ; je suis ami de Don Juan, je ne puis pas m'en empêcher, mais il n'est pas raisonnable qu'il offense impunément des Gentilshommes, je m'engage à vous faire faire raison par lui. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Ah, mon frère, arrêtez, je lui suis redevable de la vie, et sans le secours de son bras, j'aurais été tué par des voleurs que j'ai trouvé. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Je sais la différence, mon Frère, qu'un Gentilhomme doit toujours mettre entre l'un et l'autre, et la reconnaissance de l'obligation n'efface point en moi le ressentiment de l'injure : mais souffrez que je lui rende ici ce qu'il m'a prêté, que je m'acquitte sur le champ de la vie, que je lui dois par un délai de notre vengeance, et lui laisse la liberté de jouir durant quelques jours du fruit de son bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Arrêtez vous, dis-je, mon frère, je ne souffrirai point du tout qu'on attaque ses jours, et je jure le Ciel que je le défendrai ici contre qui que ce soit, et je saurai lui faire un rempart de cette même vie qu'il a sauvée, et pour adresser vos coups, il faudra que vous me perciez. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Quoi, vous prenez le parti de notre ennemi contre moi, et loin d'être saisi à son aspect des mêmes transports que je sens, vous faites voir pour lui des sentiments pleins de douceur ? (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
Ayons du coeur dont nous soyons les maîtres, une valeur qui n'ait rien de farouche, et qui se porte aux choses par une pure délibération de notre raison, et non point par le mouvement d'une aveugle colère ; je ne veux point mon frère, demeurer redevable à mon ennemi, et je lui ai une obligation dont il faut que je m'acquitte avant toute chose. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Non mon frère, ne vous mettez pas en peine ; si je fais une faute, je saurai la réparer, je me charge de tout le soin de notre honneur, je sais à quoi il nous oblige, et cette suspension d'un jour que ma reconnaissance lui demande, ne fera qu'augmenter l'ardeur que j'ai de le satisfaire. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Peste soit l'insolent, couvre au moins ta poltronnerie d'un voile plus honnête, sais-tu bien que celui à qui j'ai sauvé la vie. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Il est assez honnête homme, il en a bien usé, et j'ai regret d'avoir démêlé avec lui. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Au contraire, c'est une visite dont je lui veux faire civilité, et qu'il doit recevoir de bonne grâce, s'il est galant homme, allons, entrons dedans. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Il aurait tort, et ce serait mal recevoir l'honneur que je lui fais. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Demande-lui s'il veut venir souper avec nous . (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Demande-lui te dis-je. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Seigneur Commandeur, mon Maître Don Juan vous demande si vous voulez lui faire l'honneur de venir souper avec lui... (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Allez vous-en lui parler vous-même pour voir ; peut-être... (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
De quoi s'avise-t-il de nous venir demander de l'argent, et que ne lui disais-tu que Monsieur n'y est pas ? (Acte 4, scène 2, SGANARELLE)
Il y a trois quarts d'heure que je lui dis, il ne veut pas le croire, et s'est assis là-dedans pour attendre. (Acte 4, scène 2, LA VIOLETTE)
C'est trop d'honneur que vous lui faites? Monsieur. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Il est vrai, il me fait tant de civilités, et tant de compliments que je ne lui saurais jamais demander de l'argent. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Je le crois, mais, Sganarelle, je vous prie de lui dire un petit mot de mon argent. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
Hélas, que nous savons peu ce que nous faut, quand nous voulons être plus avisés que lui, et que nous venons à l'importuner par nos souhaits aveugles et nos demandes inconsidérées ! (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
De quel oeil, à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet amas d'actions indignes dont on a peine aux yeux du monde d'adoucir le mauvais visage, cette suite continue de méchantes affaires, qui nous réduisent à toutes heures à lasser la bonté du Souverain, et qui ont épuisé auprès de lui le mérite de mes services et le crédit de mes amis ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Un père venir faire des remontrances à son fils, et lui dire de corriger ses actions, de se ressouvenir de sa naissance, de mener une vie d'honnête homme, et cent autres sottises de pareille nature. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
Montre un peu, parbleu c'est une fluxion qui lui est tombée sur la joue, vite une lancette pour percer cela. (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Qu'on lui donne du vin. (Acte 4, scène 8, DON JUAN)

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)

Faut-il que trois ou quatre mille écus de plus, sur la parole de votre oncle, lui fassent rejeter un amant qui vous agrée ? (Acte 2, scène 1, NERINE)
Non, Pourceaugnac est une chose que je ne saurais supporter, et nous lui jouerons tant de pièces, nous lui ferons tant de niches sur niches, que nous renverrons à Limoges Monsieur de Pourceaugnac. (Acte 2, scène 1, NERINE)
Pour sa figure, je ne veux point vous en parler, vous verrez de quel air la Nature l'a dessinée, et si l'ajustement qui l'accompagne y répond comme il faut : mais pour son esprit, je vous avertis par avance qu'il est des plus épais qui se fassent ; que nous trouvons en lui une matière tout à fait disposée pour ce que nous voulons, et qu'il est homme enfin à donner dans tous les panneaux qu'on lui présentera. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
Voilà un homme raisonnable, celui-là. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Et quiconque rira de lui, aura affaire à moi. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
Nous allions le plus souvent ensemble chez lui nous réjouir. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Et celui qui est de si bonne humeur ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Il me donna un soufflet, mais je lui dis bien son fait. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Non, je lui ai défendu de bouger, à moins que j'y fusse moi-même, de peur de quelque fourberie. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Oui, il est là embarrassé à expédier quelques malades, et je vais lui dire que vous êtes ici. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
Non, ne bougez, j'attendrai qu'il ait fait ; c'est pour lui mettre entre les mains certain parent que nous avons, dont on lui a parlé, et qui se trouve attaqué de quelque folie, que nous serions bien aises qu'il pût guérir avant que de le marier. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
Je sais ce que c'est, je sais ce que c'est, et j'étais avec lui quand on lui a parlé de cette affaire. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
Au reste, il n'est pas de ces médecins qui marchandent les maladies : c'est un homme expéditif, qui aime à dépêcher ses malades ; et quand on a à mourir, cela se fait avec lui le plus vite du monde. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
Le malade est un sot, d'autant plus que, dans la maladie dont il est attaqué, ce n'est pas la tête, selon Galien, mais la rate, qui lui doit faire mal. (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
Ce n'est pas ma faute : je lui donne des remèdes, que ne guérit-il ? (Acte 2, scène 6, PREMIER MÉDECIN)
Une petite affaire m'est survenue, qui m'oblige à vous quitter : mais voilà une personne entre les mains de qui je vous laisse, qui aura soin pour moi de vous traiter du mieux qu'il lui sera possible. (Acte 2, scène 7, ÉRASTE)
Qu'ainsi ne soit, pour diagnostique incontestable de ce que je dis, vous n'avez qu'à considérer ce grand sérieux que vous voyez ; cette tristesse accompagnée de crainte et de défiance, signes pathognomoniques et individuels de cette maladie, si bien marquée chez le Divin vieillard Hippocrate ; cette physionomie, ces yeux rouges et hagards, cette grande barbe, cette habitude du corps, menue, grêle, noire et velue, lesquels signes le dénotent très affecté de cette maladie, procédante du vice des hypocondres ; laquelle maladie par laps de temps naturalisée, envieillie, habituée, et ayant pris droit de bourgeoisie chez lui, pourrait bien dégénérer, ou en manie, ou en phtisie, ou en apoplexie, ou même en fine frénésie et fureur. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
Premièrement, pour remédier à cette pléthore obturante, et à cette cacochymie luxuriante par tout le corps, je suis d'avis qu'il soit phlébotomisé libéralement ; c'est-à-dire que les saignées soient fréquentes et plantureuses : en premier lieu de la basilique, puis de la céphalique ; et même si le mal est opiniâtre, de lui ouvrir la veine du front, et que l'ouverture soit large, afin que le gros sang puisse sortir ; et en même temps, de le purger, désopiler, et évacuer par purgatifs propres et convenables, c'est-à-dire par cholagogues, mélanogogues, et caetera ; et comme la véritable source de tout le mal, est ou une humeur crasse et féculente, ou une vapeur noire et grossière qui obscurcit, infecte et salit les esprits animaux, il est à propos ensuite qu'il prenne un bain d'eau pure et nette, avec force petit-lait clair, pour purifier par l'eau la féculence de l'humeur crasse, et éclaircir par le lait clair la noirceur de cette vapeur ; mais avant toute chose, je trouve qu'il est bon de le réjouir par agréables conversations, chants et instruments de musique, à quoi il n'y a pas d'inconvénient de joindre des danseurs, afin que leurs mouvements, disposition et agilité puissent exciter et réveiller la paresse de ses esprits engourdis, qui occasionne l'épaisseur de son sang, d'où procède la maladie. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
À Dieu ne plaise, Monsieur, qu'il me tombe en pensée d'ajouter rien à ce que vous venez de dire : vous avez si bien discouru sur tous les signes, les symptômes et les causes de la maladie de Monsieur ; le raisonnement que vous en avez fait est si docte et si beau, qu'il est impossible qu'il ne soit pas fou, et mélancolique hypocondriaque ; et quand il ne le serait pas, il faudrait qu'il le devînt, pour la beauté des choses que vous avez dites, et la justesse du raisonnement que vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez dépeint fort graphiquement, graphice depinxisti, tout ce qui appartient à cette maladie ; il ne se peut rien de plus doctement, sagement, ingénieusement conçu, pensé, imaginé, que ce que vous avez prononcé au sujet de ce mal, soit pour la diagnose, ou la prognose, ou la thérapie ; et il ne me reste rien ici, que de féliciter Monsieur, d'être tombé entre vos mains, et de lui dire qu'il est trop heureux d'être fou, pour éprouver l'efficace et la douceur des remèdes que vous avez si judicieusement proposés: je les approuve tous, manibus et pedibus descendo in tuam sententiam. (Acte 2, scène 8, SECOND-MEDECIN)
Tout ce que j'y voudrais, c'est de faire les saignées et les purgations en nombre impair, Numero deus impari gaudet : de prendre le lait clair avant le bain ; de lui composer un fronteau où il entre du sel ; le sel est symbole de la sagesse : de faire blanchir les murailles de sa chambre, pour dissiper les ténèbres de ses esprits, Album est disgregativum visus, et de lui donner tout à l'heure un petit lavement, pour servir de prélude et d'introduction à ces judicieux remèdes, dont, s'il a à guérir, il doit recevoir du soulagement. (Acte 2, scène 8, SECOND MEDECIN)
Il a forcé tous les obstacles que j'avais mis ; et s'est dérobé aux remèdes que je commençais de lui faire. (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
Je vais lui parler tout à l'heure. (Acte 3, scène 1, PREMIER MÉDECIN)
Votre prétendu gendre a été constitué mon malade : sa maladie qu'on m'a donné à guérir, est un meuble qui m'appartient, et que je compte entre mes effets ; et je vous déclare que je ne prétends point qu'il se marie, qu'au préalable il n'ait satisfait à la médecine, et subi les remèdes que je lui ai ordonnés. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
Les médecins sont obligés au secret : il suffit que je vous ordonne, à vous, et à votre fille, de ne point célébrer, sans mon consentement, vos noces avec lui, sur peine d'encourir la disgrâce de la Faculté, et d'être accablés de toutes les maladies qu'il nous plaira. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
Et si je ne le trouve, je m'en prendrai à vous, et je vous guérirai au lieu de lui. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
Oui, Montsir ; et depuis huite mois, nous avoir obtenir un petit sentence contre lui, et lui à remettre à payer tou ce créanciers de sti mariage que sti Montsir Oronte donne pour son fille. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
Tous deux également sont propres à gober les hameçons qu'on leur veut tendre ; et entre nous autres fourbes de la première classe, nous ne faisons que nous jouer, lorsque nous trouvons un gibier aussi facile que celui-là. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
Ce sont des choses qui sont connues à la vérité, mais j'irai les découvrir à un homme qui les ignore, et il est défendu de scandaliser son prochain : cela est vrai ; mais, d'autre part, voilà un étranger qu'on veut surprendre, et qui de bonne foi, vient se marier avec une fille qu'il ne connaît pas, et qu'il n'a jamais vue ; un gentilhomme plein de franchise, pour qui je me sens de l'inclination, qui me fait l'honneur de me tenir pour son ami, prend confiance en moi, et me donne une bague à garder pour l'amour de lui. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
Le mot de galante aussi n'est pas assez ; celui de coquette achevée me semble propre à ce que nous voulons, et je m'en puis servir pour vous dire honnêtement ce qu'elle est. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
Je suis votre serviteur, je ne me veux point mettre sur la tête un chapeau comme celui-là, et l'on aime à aller le front levé dans la famille des Pourceaugnacs. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Souffrez que je l'embrasse, et que je lui témoigne... (Acte 3, scène 6, JULIE)
Comme nous lui plaisons ! (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Jamais ; et tu n'es pas pour lui. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
Voyez un peu quel vertigo lui prend. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
Le médecin me l'a dit lui-même. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
Oui, les choses s'acheminent où nous voulons : et comme ses lumières sont fort petites, et son sens le plus borné du monde, je lui ai fait prendre une frayeur si grande de la sévérité de la justice de ce pays, et des apprêts qu'on faisait déjà pour sa mort, qu'il veut prendre la fuite ; et pour se dérober avec plus de facilité aux gens que je lui ai dit qu'on avait mis pour l'arrêter aux portes de la ville, il s'est résolu à se déguiser, et le déguisement qu'il a pris est l'habit d'une femme. (Acte 4, scène 1, SBRIGANI)
Songez de votre part à achever la comédie ; et tandis que je jouerai mes scènes avec lui, allez-vous-en... (Acte 4, scène 1, SBRIGANI)
Oui, je vous l'ai déjà dit, ils commencent ici par faire pendre un homme, et puis ils lui font son procès. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
Voilà un visage qui ressemble bien à celui que l'on m'a dépeint. (Acte 4, scène 4, L'EXEMPT)
Il faut lui donner de l'argent pour vous laisser aller ; faites vite. (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
Dépêchez, donnez-lui-en encore autant. (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
Il faut donc que je m'enfuie avec lui, car il n'y aurait point ici de sûreté pour moi. (Acte 4, scène 5, L'EXEMPT)
Je ne vous blâme point de vous être soumise aux volontés de Monsieur votre père ; il est sage et judicieux dans les choses qu'il fait et je ne me plains point de lui de m'avoir rejeté pour un autre. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
On lui a fait croire que cet autre est plus riche que moi de quatre ou cinq mille écus ; et quatre ou cinq mille écus est un denier considérable, et qui vaut bien la peine qu'un homme manque à sa parole : mais oublier en un moment toute l'ardeur que je vous ai montrée, vous laisser d'abord enflammer d'amour pour un nouveau venu, et le suivre honteusement sans le consentement de Monsieur votre père, après les crimes qu'on lui impute, c'est une chose condamnée de tout le monde, et dont mon coeur ne peut vous faire d'assez sanglants reproches. (Acte 4, scène 7, ?RASTE)
Hé bien oui, j'ai conçu de l'amour pour lui, et je l'ai voulu suivre, puisque mon père me l'avait choisi pour époux. (Acte 4, scène 7, JULIE)
Ce sont sans doute des pièces qu'on lui fait, et c'est peut-être lui qui a trouvé cet artifice pour vous en dégoûter. (Acte 4, scène 7, JULIE)
Je vous l'ai déjà dit, ce n'est que la seule considération que j'ai pour Monsieur votre père, et je n'ai pu souffrir qu'un honnête homme comme lui fût exposé à la honte de tous les bruits qui pourraient suivre une action comme la vôtre. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Non, non, Monsieur, ne lui faites point de violence, je vous en prie. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
C'est un sortilège qu'il lui a donné, et vous verrez qu'elle changera de sentiment avant qu'il soit peu. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
Ne croyez pas que ce soit pour l'amour de vous que je vous donne la main ; ce n'est que Monsieur votre père dont je suis amoureux, et c'est lui que j'épouse. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)

L'IMPROMPTU DE VERSAILLES (1682)

Mais puisqu'on vous a commandé de travailler sur le sujet de la Critique qu'on a faite contre vous, que n'avez-vous fait cette comédie des comédiens dont vous nous avez parlé il y a longtemps, c'était une affaire toute trouvée, et qui venait fort bien à la chose, et d'autant mieux, qu'ayant entrepris de vous peindre, ils vous ouvraient l'occasion de les peindre aussi, et que cela aurait pu s'appeler leur portrait, à bien plus juste titre que tout ce qu'ils ont fait ne peut être appelé le vôtre ; car vouloir contrefaire un comédien dans un rôle comique, ce n'est pas le peindre lui-même, c'est peindre d'après lui les personnages qu'il représente, et se servir des mêmes traits et des mêmes couleurs, qu'il est obligé d'employer aux différents tableaux des caractères ridicules, qu'il imite d'après nature. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE BÉJART)
Mais contrefaire un comédien dans des rôles sérieux, c'est le peindre par des défauts qui sont entièrement de lui, puisque ces sortes de personnages ne veulent, ni les gestes, ni les tons de voix ridicules, dans lesquels on le reconnaît. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE B?JART)
Et celui-ci, le reconnaîtrez-vous bien dans Pompée de Sertorius ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Et celui-ci ? (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Mon_Dieu, Mademoiselle, voilà comme vous disiez lorsque l'on vous donna celui de la Critique de l'École des femmes ; cependant vous vous en êtes acquittée à merveille, et tout le monde est demeuré d'accord qu'on ne peut pas mieux faire que vous avez fait, croyez-moi, celui-ci sera de même, et vous le jouerez mieux que vous ne pensez. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Nous disputons qui est le Marquis de la critique de Molière : il gage que c'est moi, et moi je gage que c'est lui. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
Il disait que rien ne lui donnait du déplaisir comme d'être accusé de regarder quelqu'un dans les portraits qu'il fait. (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
Qu'il serait bien fâché d'y avoir jamais marqué qui que ce soit ; et que si quelque chose était capable de le dégoûter de faire des comédies, c'était les ressemblances qu'on y voulait toujours trouver, et dont ses ennemis tâchaient malicieusement d'appuyer la pensée pour lui rendre de mauvais offices auprès de certaines personnes à qui il n'a jamais pensé. (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
Et en effet je trouve qu'il a raison, car pourquoi vouloir je vous prie appliquer tous ses gestes et toutes ses paroles, et chercher à lui faire des affaires, en disant hautement il joue un tel, lorsque ce sont des choses qui peuvent convenir à cent personnes ? (Acte 1, scène 4, BR?COURT)
Eh, mon pauvre marquis, nous lui en fournirons toujours assez, et nous ne prenons guère le chemin de nous rendre sages pour tout ce qu'il fait, et tout ce qu'il dit. (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
Hé, mon pauvre marquis, nous lui en fournirons toujours assez, et nous ne prenons guère le chemin de nous rendre sages pour tout ce qu'il fait et tout ce qu'il dit. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
Comme tous les auteurs, et tous les comédiens regardent Molière comme leur plus grand ennemi, nous nous sommes tous unis pour le desservir ; chacun de nous a donné un coup de pinceau à son portrait, mais nous nous sommes bien gardés d'y mettre nos noms ; il lui aurait été trop glorieux de succomber aux yeux du monde, sous les efforts de tout le Parnasse ; et pour rendre sa défaite plus ignominieuse, nous avons voulu choisir tout exprès un auteur sans réputation. (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
Cela lui apprendra à vouloir satiriser tout. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DU PARC)
Je vous laisse à penser si tous ceux qui se croient satirisés par Molière, ne prendront pas l'occasion de se venger de lui en applaudissant à cette comédie. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Par la sang-bleu, on m'a dit qu'on le va dauber lui et toutes ses comédies de la belle manière, et que les comédiens et les auteurs, depuis le cèdre jusqu'à l'hysope, sont diablement animés contre lui. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
Cela lui sied fort bien, pourquoi fait-il de méchantes pièces que tout Paris va voir, et où il peint si bien les gens, que chacun s'y connaît ; que ne fait-il des comédies comme celles de Monsieur Lysidas, il n'aurait personne contre lui, et tous les auteurs en diraient du bien. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
Qui lui ! (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
Je te promets Marquis qu'il fait dessein d'aller sur le théâtre rire avec tous les autres du portrait qu'on a fait de lui. (Acte 1, scène 5, BR?COURT)
On m'a montré la pièce, et comme tout ce qu'il y a d'agréable, sont effectivement les idées qui ont été prises de Molière, la joie que cela pourra donner n'aura pas lieu de lui déplaire sans doute ; car pour l'endroit où on s'efforce de le noircir, je suis le plus trompé du monde si cela est approuvé de personne. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
Et quant à tous les gens qu'ils ont tâché d'animer contre lui, sur ce qu'il fait, dit-on, des portraits trop ressemblants, outre que cela est de fort mauvaise grâce, je ne vois rien de plus ridicule et de plus mal repris, et je n'avais pas cru jusqu'ici que ce fût un sujet de blâme pour un comédien, que de peindre trop bien les hommes. (Acte 1, scène 5, BR?COURT)
Est-ce moi, je vous prie, que cela regarde maintenant ; et lorsqu'on attaque une pièce qui a eu du succès, n'est-ce pas attaquer plutôt le jugement de ceux qui l'ont approuvée, que l'art de celui qui l'a faite ? (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
Ma foi, j'aurais joué ce petit Monsieur l'auteur, qui se mêle d'écrire contre des gens qui ne songent pas à lui. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE DE BRIE)
Je voudrais bien savoir de quelle façon on pourrait l'ajuster pour le rendre plaisant, et si quand on le bernerait sur un théâtre, il serait assez heureux pour faire rire le monde, ce lui serait trop d'honneur, que d'être joué devant une auguste assemblée, il ne demanderait pas mieux ; et il m'attaque de gaieté de coeur, pour se faire connaître, de quelque façon que ce soit. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
La courtoisie doit avoir des bornes, et il y a des choses qui ne font rire ni les spectateurs, ni celui dont on parle. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)

MÉLICERTE (1682)

Daigne au moins par pitié lui dire un mot ou deux. v.16 (Acte 1, scène 1, ACANTE)
D'où vient que tu lui fais un si dur traitement ? v.20 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
Sans te nommer celui qu'amour m'a fait choisir, v.31 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
Qui jusqu'au moindre [t]rait lui ressemble si fort, v.35 (Acte 1, scène 2, DAPHN?)
Je venais aujourd'hui te prier de lui dire, v.65 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
Et si j'avais cent coeurs, ils seraient tous pour lui. v.76 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
Allons lui de nos coeurs découvrir le mystère, v.94 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
Sa nouvelle lui pèse, il veut s'en décharger, v.115 (Acte 1, scène 3, MOPSE)
Et cela sans mentir lui sied le mieux du monde. v.138 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Ce sont autour de lui confusions plaisantes, v.141 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Et l'on dirait d'un tas de mouches reluisantes v.142 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Notre flamme pour lui veut en faire de même, v.193 (Acte 1, scène 4, EROXÈNE)
De lui remplir l'esprit de sa philosophie, v.198 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
Mais pour lui, le jeu seul l'occupe tout, je pense, v.210 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
Pourra, pour son recours m'épouser, s'il lui plaît. v.224 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
Ou je vais lui donner le fouet tout devant vous : v.302 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
Comme un honneur, je crois, qui doit beaucoup lui plaire. v.344 (Acte 2, scène 1, CORINNE)
Mais il traîne après lui des troubles effroyables. v.368 (Acte 2, scène 2, MÉLICERTE)
Quoi, faut-il que de lui vous ayez quelque crainte, v.423 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
Et de même qu'à vous je ne lui suis pas chère, v.447 (Acte 2, scène 3, MÉLICERTE)
Et vous qui lui donnez de si douce manière v.475 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)
Je veux lui parler moi, toutes ces amitiés... v.481 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)
Vous lui dites encor le moindre mot fâcheux, v.486 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
Et par mon sang versé lui marquer promptement v.489 (Acte 2, scène 4, MYRTIL)
Je m'en vais trouver Mopse, et lui faire ouverture v.552 (Acte 2, scène 5, LYCARSIS)
Pour le plaisir que j'ai de courir lui porter, v.557 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)

LES PRÃ‰CIEUSES RIDICULES (1660)

Il cache, un temps, sa passion à l'objet aimé, et cependant lui rend plusieurs visites, où l'on ne manque jamais de mettre sur le tapis une question galante, qui exerce les esprits de l'assemblée. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
Il est vrai, mon oncle, qu'une oreille un peu délicate pâtit furieusement à entendre prononcer ces mots-là ; et le nom de Polyxène, que ma cousine a choisi, et celui d'Aminthe que je me suis donné, ont une grâce dont il faut que vous demeuriez d'accord. (Acte 1, scène 4, CATHOS)
J'en suis en confusion pour lui. (Acte 1, scène 5, MAGDELON)
Mesdames, vous serez surprises, sans doute de l'audace de ma visite ; mais votre réputation vous attire cette méchante affaire, et le mérite a, pour moi, des charmes si puissants, que je cours, partout, après lui. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
On sait à point nommé, un tel a composé la plus jolie pièce du monde sur un tel sujet ; une telle a fait des paroles, sur un tel air ; celui-ci a fait un madrigal sur une jouissance ; celui-là a composé des stances sur une infidélité ; Monsieur un tel écrivit hier au soir un sixain à Mademoiselle une telle, dont elle lui a envoyé la réponse, ce matin, sur les huit heures ; un tel auteur a fait un tel dessein ; celui-là en est à la troisième partie de son roman ; cet autre met ses ouvrages sous la presse ; c'est là ce qui vous fait valoir dans les compagnies, et si l'on ignore ces choses, je ne donnerais pas un clou de tout l'esprit qu'on peut avoir. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Ne vous étonnez pas de voir le Vicomte de la sorte, il ne fait que sortir d'une maladie, qui lui a rendu le visage pâle comme vous le voyez. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Donnez-moi un peu votre main, et tâtez celui-ci : là, justement au derrière de la tête : y êtes-vous ? (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Il y a plus de trois semaines que je ne lui ai rendu visite. (Acte 1, scène 11, JODELET)
Sais-tu bien que le Duc m'est venu voir, ce matin, et m'a voulu mener à la campagne, courir un cerf, avec lui. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Endurer un affront, comme celui-là, en notre présence ! (Acte 1, scène 14, MAGDELON)

LES FOURBERIES DE SCAPIN (1671)

Après quelques paroles, dont je tâchai d'adoucir la douleur de cette charmante affligée, nous sortîmes de là ; et demandant à Léandre ce qu'il lui semblait de cette personne, il me répondit froidement qu'il la trouvait assez jolie. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
Je fus piqué de la froideur avec laquelle il m'en parlait, et je ne voulus point lui découvrir l'effet que ses beautés avaient fait sur mon âme. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
On lui dit que la fille, quoique sans bien, et sans appui, est de famille honnête ; et qu'à moins que de l'épouser, on ne peut souffrir ses poursuites. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
Maintenant mets avec cela le retour imprévu du père, qu'on n'attendait que dans deux mois ; la découverte que l'oncle a faite du secret de notre mariage, et l'autre mariage qu'on veut faire de lui avec la fille que le Seigneur Géronte a eue d'une seconde femme qu'on dit qu'il a épousée à Tarente. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
Ma chère Hyacinte, mon coeur n'est donc pas fait comme celui des autres hommes, et je sens bien pour moi que je vous aimerai jusqu'au tombeau. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
Imaginez-vous que je suis votre père qui arrive, et répondez-moi fermement, comme si c'était à lui-même. (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
Que lui dirai-je ? (Acte 1, scène 3, SILVESTRE)
Il a déjà appris l'affaire, et elle lui tient si fort en tête, que tout seul il en parle haut. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Celui-là se pourra faire. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Demandez-lui un peu quelles belles réprimandes je lui ai faites, et comme je l'ai chapitré sur le peu de respect qu'il gardait à un père dont il devait baiser les pas ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
On ne peut pas lui mieux parler, quand ce serait vous-même. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Il voit une jeune personne qui lui veut du bien ; (car il tient cela de vous, d'être aimé de toutes les femmes.) (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Il lui rend des visites ; lui conte des douceurs, soupire galamment, fait le passionné. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Demandez-lui plutôt. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Voulez-vous qu'il confesse qu'il ait été capable de crainte, et que ce soit par force qu'on lui ait fait faire les choses ? (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
Va-t'en, pendard, va-t'en me chercher mon fripon, tandis que j'irai rejoindre le seigneur Géronte, pour lui conter ma disgrâce. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
Votre Scapin, dans mon dépit, ne m'a dit la chose qu'en gros ; et vous pourrez de lui, ou de quelque autre, être instruit du détail. (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
Un coquin, qui doit par cent raisons être le premier à cacher les choses que je lui confie, est le premier à les aller découvrir à mon père. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
Non, Octave, je veux qu'il me confesse lui-même tout à l'heure la perfidie qu'il m'a faite. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
C'est une chose que je vais vous faire dire par lui-même. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
Scapin, il faut faire quelque chose pour lui. (Acte 2, scène 4, OCTAVE)
Me venir faire à l'improviste un affront comme celui-là ! (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Cela ne vous offense point, il ne tombe entre lui et vous aucun soupçon de ressemblance ; et vous savez assez l'opinion de tout le monde, qui veut qu'il ne soit votre père que pour la forme. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
Commençons par lui, puisqu'il se présente. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
S'aller jeter dans un engagement comme celui-là ! (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
Que pour peu qu'un père de famille ait été absent de chez lui, il doit promener son esprit sur tous les fâcheux accidents que son retour peut rencontrer ; se figurer sa maison brûlée, son argent dérobé, sa femme morte, son fils estropié, sa fille subornée ; et ce qu'il trouve qu'il ne lui est point arrivé, l'imputer à bonne fortune. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Voilà qui est bien ; mais ce mariage impertinent qui trouble celui que nous voulons faire, est une chose que je ne puis souffrir, et je viens de consulter des avocats pour le faire casser. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
Je l'ai mis sur ce mariage ; lui ai fait voir quelle facilité offrait la raison de la violence pour le faire casser, vos prérogatives du nom de père, et l'appui que vous donnerait auprès de la Justice et votre droit, et votre argent, et vos amis. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Enfin je l'ai tant tourné de tous les côtés, qu'il a prêté l'oreille aux propositions que je lui ai faites d'ajuster l'affaire pour quelque somme ; et il donnera son consentement à rompre le mariage, pourvu que vous lui donniez de l'argent. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
C'est ce que je lui ai dit. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
J'ai rejeté bien loin de pareilles propositions, et je lui ai bien fait entendre que vous n'étiez point une dupe, pour vous demander des cinq ou six cents pistoles. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Qu'il aille comme il lui plaira, et le maître aussi. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
Je ne lui donnerais pas seulement un âne. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
Monsieur, pour le mulet, pour son cheval, et celui de son homme, pour le harnais et les pistolets, et pour payer quelque petite chose qu'il doit à son hôtesse, il demande en tout deux cents pistoles. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Lui ? (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
Lui ? (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
Par le sang, par la tête, s'il était là, je lui donnerais tout à l'heure de l'épée dans le ventre. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
Ce n'est pas lui, Monsieur, ce n'est pas lui. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Est-ce que je voudrais vous tromper, et que dans tout ceci j'ai d'autre intérêt que le vôtre, et celui de mon maître, à qui vous voulez vous allier ? (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Mais songe à bien prendre tes sûretés avec lui. (Acte 2, scène 6, ARGANTE)
Où pourrai-je le rencontrer, pour lui dire cette infortune ? (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Je l'ai trouvé tantôt tout triste, de je ne sais quoi que vous lui avez dit, où vous m'avez mêlé assez mal à propos ; et, cherchant à divertir cette tristesse, nous nous sommes allés promener sur le port. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Pendant que nous mangions, il a fait mettre la galère en mer, et se voyant éloigné du port, il m'a fait mettre dans un esquif, et m'envoie vous dire que, si vous ne lui envoyez par moi tout à l'heure cinq cents écus, il va vous emmener votre fils en Alger. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Va-t'en, Scapin, va-t'en vite dire à ce Turc, que je vais envoyer la Justice après lui. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Cette galère lui tient au coeur. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
Que je ne les lui donne ni à la mort, ni à la vie. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Et que si jamais je l'attrape, je saurai me venger de lui. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Il ne peut digérer les cinq cents écus que je lui arrache ; mais il n'est pas quitte envers moi, et je veux qu'il me paye en une autre monnaie l'imposture qu'il m'a faite auprès de son fils. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
J'ai l'humeur enjouée, et sans cesse je ris ; mais tout en riant, je suis sérieuse sur de certains chapitres ; et ton maître s'abusera, s'il croit qu'il lui suffise de m'avoir achetée pour me voir toute à lui. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
Il doit lui en coûter autre chose que de l'argent ; et pour répondre à son amour de la manière qu'il souhaite, il me faut un don de sa foi qui soit assaisonné de certaines cérémonies qu'on trouve nécessaires. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
Mais aussi avez-vous cet avantage, que l'on ne tente point par un autre parti, celui que vous aimez. (Acte 3, scène 1, HYACINTHE)
Tous ses amis, gens d'épée comme lui, vous cherchent de tous les côtés, et demandent de vos nouvelles. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Monsieur, les coups de bâton ne se donnent point à des gens comme lui, et ce n'est pas un homme à être traité de la sorte. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Boilà cé que jé té vaille pour lui. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Va, porte-lui cela de ma part. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Dites-moi-le vous frenchemente, moi li fouloir pas grande chose à lui. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Dès ce moment, il s'attache à mes pas, et le voilà d'abord, comme tous les jeunes gens, qui croient qu'il n'y a qu'à parler, et qu'au moindre mot qu'ils nous disent, leurs affaires sont faites : mais il trouva une fierté qui lui fit un peu corriger ses premières pensées. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Il fit connaître sa passion aux gens qui me tenaient, et il les trouva disposés à me laisser à lui moyennant quelque somme. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Il est allé trouver ce chien d'avare, ah, ah, ah ; et lui a dit qu'en se promenant sur le port avec son fils, hi, hi, ils avaient vu une galère turque où on les avait invités d'entrer. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Que, tandis qu'ils mangeaient, on avait mis la galère en mer ; et que le turc l'avait renvoyé lui seul à terre dans un esquif, avec ordre de dire au père de son maître, qu'il emmenait son fils en Alger, s'il ne lui envoyait tout à l'heure cinq cents écus, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Cinq cents écus qu'on lui demande, sont justement cinq cents coups de poignard qu'on lui donne, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Il ne peut se résoudre à tirer cette somme de ses entrailles ; et la peine qu'il souffre lui fait trouver cent moyens ridicules pour ravoir son fils, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Le valet lui fait comprendre à tous coups l'impertinence de ses propositions, et chaque réflexion est douloureusement accompagnée d'un, Mais que diable allait-il faire à cette galère ? (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Je dis que le jeune homme est un pendard, un insolent, qui sera puni par son père du tour qu'il lui a fait. (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
Que l'Égyptienne est une malavisée, une impertinente, de dire des injures à un homme d'honneur qui saura lui apprendre à venir ici débaucher les enfants de famille ; et que le valet est un scélérat, qui sera par Géronte envoyé au gibet avant qu'il soit demain. (Acte 3, scène 3, G?RONTE)
Je viens de m'en douter, et je me suis adressée à lui-même sans y penser, pour lui conter son histoire. (Acte 3, scène 4, ZERBINETTE)
Tant pis pour lui. (Acte 3, scène 4, ZERBINETTE)
Et je prétends faire de lui une vengeance exemplaire. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
En passant contre un bâtiment, il lui est tombé sur la tête un marteau de tailleur de pierre, qui lui a brisé l'os et découvert toute la cervelle. (Acte 3, scène 12, CARLE)
Seigneur Géronte, en faveur de notre joie, il faut lui pardonner sans condition. (Acte 3, scène 13, ARGANTE)

Dans les 1907 textes du corpus, il y a 33 textes (soit une présence dans 1,73 % des textes) dans lesquels il y a 1439 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 43,61 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Prologue	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Acte 7	Acte 8	Acte 9	Acte 10	Acte 11	Total
1	SGANARELLE	31	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	31
2	LA PRINCESSE D'?LIDE	0	0	0	3	6	1	11	2	3	0	2	0	28
3	LE M?DECIN MALGR? LUI	8	0	6	14	0	0	0	0	0	0	0	0	28
4	GEORGE DANDIN	21	0	9	10	0	0	0	0	0	0	0	0	40
5	L'ÉCOLE DES MARIS	15	0	21	16	0	0	0	0	0	0	0	0	52
6	LE DÉPIT AMOUREUX	8	0	20	10	9	20	0	0	0	0	0	0	67
7	LE TARTUFFE	22	0	21	11	10	19	0	0	0	0	0	0	83
8	LES FÂCHEUX	10	3	11	4	0	0	0	0	0	0	0	0	28
9	LES FEMMES SAVANTES	0	0	0	0	1	0	0	0	0	0	0	0	1
10	LES FEMMES SAVANTES	5	0	9	8	14	17	0	0	0	0	0	0	53
11	L'AVARE	13	0	25	12	16	26	0	0	0	0	0	0	92
12	LE MISANTHROPE	0	0	0	0	0	1	0	0	0	0	0	0	1
13	LE MISANTHROPE	16	0	17	2	12	10	0	0	0	0	0	0	57
14	L'ÉCOLE DES FEMMES	9	0	12	11	6	20	0	0	0	0	0	0	58
15	LA JALOUSIE DU BARBOUILL?	10	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	10
16	LE M?DECIN VOLANT	18	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	18
17	LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS	13	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	13
18	L'ÉTOURDI	16	0	17	14	14	8	0	0	0	0	0	0	69
19	LE MARIAGE FORC?	6	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	6
20	LE BOURGEOIS GENTILHOMME	5	0	12	28	15	15	0	0	0	0	0	0	75
21	LE SICILIEN	15	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	15
22	DON GARCIE DE NAVARRE	8	0	5	4	14	18	0	0	0	0	0	0	49
23	LA CRITIQUE DE L'?COLE DES FEMMES	21	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	21
24	LES AMANTS MAGNIFIQUES	0	0	12	0	9	0	2	0	6	0	6	0	35
25	AMPHITRYON	9	6	7	9	0	0	0	0	0	0	0	0	31
26	LE MALADE IMAGINAIRE	0	0	0	56	1	0	25	0	0	0	0	0	82
27	LE MALADE IMAGINAIRE	2	0	0	0	0	0	0	1	0	0	0	0	3
28	DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE	10	0	21	19	10	0	0	0	0	0	0	0	60
29	DON JUAN	10	0	20	20	10	0	0	0	0	0	0	0	60
30	L'IMPROMPTU DE VERSAILLES	24	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	24
31	MÉLICERTE	16	0	10	0	0	0	0	0	0	0	0	0	26
32	LES PR?CIEUSES RIDICULES	10	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	10
33	LES FOURBERIES DE SCAPIN	16	0	32	22	0	0	0	0	0	0	0	0	70
34	PSYCHÉ	0	2	7	9	8	13	9	0	0	0	0	0	48
35	L'AMOUR M?DECIN	0	0	10	6	11	0	0	0	0	0	0	0	27
36	MONSIEUR DE POURCEAUGNAC	0	0	20	15	15	0	0	0	0	0	0	0	50
37	LA PRINCESSE D'ÉLIDE	0	0	13	0	0	1	0	0	0	2	0	0	16
38	L'AMOUR MÉDECIN	0	0	0	1	0	0	0	0	0	0	0	0	1
39	LES AMANTS MAGNIFIQUES	0	0	0	0	0	1	0	0	0	0	0	0	1
	Total	367	11	337	304	181	170	47	3	9	2	8	0	1439