Occurences de l'expression

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pour SAURIN, Bernard-Joseph

Options de recherche : partie de mot et insensible à la casse

L'ANGLOMANE (1763)

Votre oncle est un sage en effet, v.29 (Acte 1, scène 1, FINETTE)
Oh ! Oh ! Quel feu ! Je gagerais ma vie... v.35 (Acte 1, scène 1, FINETTE)
Ne gage point, et finis promptement. v.36 (Acte 1, scène 1, DAMIS)
Sophie était lors en bas âge, v.43 (Acte 1, scène 1, FINETTE)
Et son père, pour héritage, v.44 (Acte 1, scène 1, FINETTE)
Et je sais que votre âge est prompt à s'enflammer. v.80 (Acte 1, scène 1, FINETTE)
Que de gens à Paris bien vêtus, gros et gras, v.122 (Acte 1, scène 1, DAMIS)
L'Amour ! Vraiment Éraste en condamne l'usage : v.133 (Acte 1, scène 1, FINETTE)
Avec ce regard tendre et ce joli visage, v.134 (Acte 1, scène 1, FINETTE)
(Jugez combien cet homme est fou !) v.135 (Acte 1, scène 1, FINETTE)
De sa jeune pupille il prétend faire un sage, v.136 (Acte 1, scène 1, FINETTE)
Qui renonçant au mariage, v.137 (Acte 1, scène 1, FINETTE)
Perdre à philosopher le plus beau de son âge, v.139 (Acte 1, scène 1, FINETTE)
Je m'en charge. v.160 (Acte 1, scène 1, FINETTE)
Où, par un changement qui doit peu vous surprendre, v.164 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Suivant l'usage anglais, j'ai voulu, ce matin, v.165 (Acte 1, scène 2, ?RASTE)
D'un étranger, curieux de mérite. v.186 (Acte 1, scène 2, DAMIS)
Il m'en faisait vraiment un grand éloge ; mais v.198 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
De l'embarras ! De la rougeur ! v.216 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
« Je vous fait part, mon cher ami, du mariage de ma fille. » (Acte 1, scène 4, DAMIS)
« Je vous fait part, mon cher ami, du mariage de mon fils, qui s'est fait à ma grande satisfaction... » (Acte 1, scène 4, DAMIS)
Ce mariage-là n'était point de son goût. v.264 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
« Je n'ai pas toujours pensé de même ; Vous saurez les raisons qui m'ont fait changer de sentiment : je ne vous écris qu'un mot, mais je vous dirai les détails à Paris, où je compte, dans peu, avoir le plaisir de vous embrasser. » (Acte 1, scène 4, DAMIS)
La satisfaction... Ce mariage... Un fils... v.269 (Acte 1, scène 4, DAMIS)
Peu de gens seront de son goût. v.273 (Acte 1, scène 4, ÉRASTE)
D'y voyager. De par Newton v.279 (Acte 1, scène 4, ?RASTE)
Que vous en reviendrez meilleur juge du vôtre. v.284 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
Oh ! Bien, je fais, mon frère, une gageure ici. v.291 (Acte 1, scène 5, BÉLISE)
Qu'il étendra notre sage par terre ; v.292 (Acte 1, scène 5, BÉLISE)
Qui, plus que son maître, soit sage, v.298 (Acte 1, scène 5, BÉLISE)
Et qui ne songe point à mal, v.299 (Acte 1, scène 5, B?LISE)
Tandis que votre esprit dans la lune voyage. v.300 (Acte 1, scène 5, B?LISE)
Un mari... qui t'étonne ? Est-ce donc qu'à mon âge v.315 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
On ne peut pas encor songer au mariage ? v.316 (Acte 1, scène 6, B?LISE)
Déjà veuve trois fois, c'est avoir du courage ; v.318 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
De mon choix tu loueras la sagesse. v.320 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
Ni plus sagement se pourvoir. v.329 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
Notre prétendu sage... v.334 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
Vain étalage, v.337 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
Je vois que j'avais fait une bonne gageure. v.344 (Acte 1, scène 7, BÉLISE)
Partage heureux de l'âge en son printemps, v.350 (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
À son âge, monsieur, le coeur a ses besoins. v.363 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
Qu'un sage, puisqu'enfin, pour nos péchés, vous l'êtes, v.393 (Acte 1, scène 8, BÉLISE)
Plus d'un sage s'est pris aux pièges de l'amour. v.415 (Acte 1, scène 8, BÉLISE)
Sa sagesse me plaît, elle n'a rien d'outré. v.435 (Acte 1, scène 8, BÉLISE)
Vous méprisez fort ceux qu'un autre amour engage. v.462 (Acte 1, scène 9, SOPHIE)
J'enrage. v.463 (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
Mais puisqu'un sage, enfin, n'est marbre ni statue... v.469 (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
L'âme d'un sage (et c'est la vôtre) v.474 (Acte 1, scène 9, SOPHIE)
Je vous marquais le but où le sage doit tendre ; v.481 (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
Vous m'outragez, en l'offensant ; v.516 (Acte 1, scène 11, SOPHIE)
Qu'Éraste soit un sage, il le veut, j'y consens : v.525 (Acte 1, scène 11, DAMIS)
Eh bien ! Jugez par cet essai, v.562 (Acte 1, scène 12, DAMIS)
Qu'un sage, en matière pareille... v.580 (Acte 1, scène 12, DAMIS)
Qu'à son âge on trouve un français v.629 (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
Renverser la tête du sage ? v.636 (Acte 1, scène 13, ?RASTE)
Qu'est-ce que la beauté ? Rien qu'un vain assemblage v.637 (Acte 1, scène 13, ?RASTE)
D'où vient donc que je sens le contraire ? J'enrage, v.639 (Acte 1, scène 13, ?RASTE)
Ah ! Mon cher Lisimon, que dans cet ermitage v.649 (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Que j'aurai de plaisir à posséder un sage ! v.651 (Acte 1, scène 14, ?RASTE)
Le moins sage est celui qui croit l'être le plus. v.655 (Acte 1, scène 14, LISIMON)
C'est un nom que chacun s'arroge : v.664 (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Aussi c'était jadis éloge ; v.665 (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Et, sans se distinguer, vêtu suivant l'usage, v.674 (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Croit la seule vertu l'uniforme du sage. v.675 (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Ses leçons aux humains ne sont point des outrages : v.677 (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Simple en ses actions, modeste en ses ouvrages, v.678 (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Doit-on, votre avis, respectant les usages, v.684 (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Agir comme les fous, pensant comme les sages ? v.685 (Acte 1, scène 14, ?RASTE)
Je vais quitter ma charge. v.694 (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Ami de la sagesse et de la vérité, v.697 (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Mais vous, qui, juge intègre et sage magistrat, v.706 (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Mais peu de gens sont faits pour suivre cette route. v.710 (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Quitter votre charge ! Ah ! C'est un dernier trait v.715 (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Que la philosophie est en butte aux outrages. v.725 (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Qui fournissent contre eux de la poudre aux sauvages, v.727 (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Votre sagesse, que je crains v.764 (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Ce mariage-là fera du bruit, je pense. v.782 (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Qui, comme bien des gens dont c'est là tout l'emploi, v.803 (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Damis ! Je suis surpris on ne peut davantage... v.811 (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
Cette plaisanterie est un jeu de son âge. v.812 (Acte 1, scène 15, LISIMON)
L'amour m'a fait ici jouer ce personnage ; v.814 (Acte 1, scène 15, DAMIS)
Tous les coeurs lui doivent hommage ; v.816 (Acte 1, scène 15, DAMIS)
Du vôtre, mon neveu, songez à triompher. v.826 (Acte 1, scène 15, LISIMON)
C'est donc à moi, monsieur, d'embrasser vos genoux. v.833 (Acte 1, scène 15, DAMIS)
Vous voyez, mon neveu, qu'il n'y faut plus songer. v.840 (Acte 1, scène 15, LISIMON)
Rien, mon oncle, non, rien ne m'en peut dégager ; v.841 (Acte 1, scène 15, DAMIS)
Vous allez entendre et juger. v.844 (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
D'une aimable rougeur votre front se colore, v.850 (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
Tandis que chargeant sa peinture, v.858 (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
Songez, hélas ! Songez que votre bouche v.884 (Acte 1, scène 16, DAMIS)
Ce sont témoignages frivoles : v.930 (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
J'exige cependant une grâce de vous. v.934 (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
Est d'un rare et pénible usage. v.944 (Acte 1, scène 16, LISIMON)
Et le public en vous respectera le sage. v.946 (Acte 1, scène 16, LISIMON)

AMÉNOPHIS (1758)

Amasis veut qu'ici tombant à vos genoux v.22 (Acte 1, scène 1, IPHISE)
Le front couvert de honte et le coeur plein de rage v.23 (Acte 1, scène 1, IPHISE)
Elle vienne humblement expier cet outrage, v.24 (Acte 1, scène 1, IPHISE)
Et tu n'apprendras rien que je t'oblige à taire : v.36 (Acte 1, scène 1, ARTHÉSIS)
Et qui de tout coeur noble, exigeant l'assistance v.59 (Acte 1, scène 1, ARTHÉSIS)
Son coeur se proposa la vengeance ou la mort ; v.62 (Acte 1, scène 1, ARTH?SIS)
Ce sentiment en lui crût encor avec l'âge, v.63 (Acte 1, scène 1, ARTH?SIS)
C'est par là qu'il me plût ; j'admirai son courage ; v.64 (Acte 1, scène 1, ARTH?SIS)
Mais le sort pour tout bien lui laissant le danger v.81 (Acte 1, scène 1, ARTHÉSIS)
D'un Trône à conquérir, et d'un père à venger, v.82 (Acte 1, scène 1, ARTH?SIS)
Mais qui peut des Destins changer l'ordre éternel ? v.93 (Acte 1, scène 1, ARTHÉSIS)
Vains efforts ! Mais à quoi n'ont pas dû m'engager, v.113 (Acte 1, scène 1, ARTHÉSIS)
Un père dans les fers, un amant à venger ? v.114 (Acte 1, scène 1, ARTH?SIS)
Mon coeur s'applaudissait que suivant notre usage v.115 (Acte 1, scène 1, ARTH?SIS)
Aux travaux de Diane exerçant mon jeune âge, v.116 (Acte 1, scène 1, ARTH?SIS)
Arrête... cette image v.163 (Acte 1, scène 2, ARTHÉSIS)
Ne m'est que trop présente et glace mon courage, v.164 (Acte 1, scène 2, ARTH?SIS)
Au fond du coeur en vain il vous crieront vengeance. v.171 (Acte 1, scène 2, RAMESSES)
Ramesses ne vivait que pour venger son Maître, v.188 (Acte 1, scène 2, RAMESSES)
Vengerait sur Ménès le meurtre de son frère v.191 (Acte 1, scène 2, ARTHÉSIS)
On l'ordonne, Madame, il faut qu'à vos genoux v.197 (Acte 1, scène 3, NEPHTÉ)
Ce jour a vu ma honte, il verra ma vengeance. v.211 (Acte 1, scène 4, NEPHTÉ)
Et qu'à rester sujette, abaissant mon courage, v.219 (Acte 1, scène 4, NEPHTÉ)
En regrets impuissants j'exhalerai ma rage ! v.220 (Acte 1, scène 4, NEPHT?)
Que changeant leur massue en de frêles fuseaux, v.245 (Acte 1, scène 4, NEPHTÉ)
Qui monte sur le trône y trouve son refuge : v.255 (Acte 1, scène 4, NEPHTÉ)
Il n'est plus de forfait quand il n'est plus de Juge. v.256 (Acte 1, scène 4, NEPHT?)
Et savent joindre encore au courage d'oser, v.265 (Acte 1, scène 4, NEPHTÉ)
Qu'aujourd'hui Nephté se venge, et qu'elle règne, v.271 (Acte 1, scène 4, NEPHTÉ)
Est-ce enfin aujourd'hui que vengeant votre injure v.275 (Acte 1, scène 5, SOSIS)
Oui, Seigneur, aujourd'hui notre sort une change, v.279 (Acte 1, scène 5, NEPHTÉ)
"Aujourd'hui nous régnons, aujourd'hui je me venge. v.280 (Acte 1, scène 5, NEPHT?)
Et vous m'estimeriez un courage bien bas, v.285 (Acte 1, scène 5, NEPHT?)
Et les jours de Nephté seront seuls en danger. v.297 (Acte 1, scène 5, NEPHTÉ)
Ah ! Sosis avec vous prétend le partager. v.298 (Acte 1, scène 5, SOSIS)
Non, celui dont la main se prête à ma vengeance, v.299 (Acte 1, scène 5, NEPHTÉ)
Ignore le secret de notre intelligence, v.300 (Acte 1, scène 5, NEPHT?)
Le plaisir consolant de laisser un vengeur. v.302 (Acte 1, scène 5, NEPHT?)
Fugitif à ma Cour, étranger dans Memphis, v.311 (Acte 2, scène 1, AMÉNOPHIS)
Arthésis et Ménès.,,... Ciel vengeur je t'implore v.329 (Acte 2, scène 1, AM?NOPHIS)
La vengeance et la mort déjà fondent sur toi. v.332 (Acte 2, scène 1, AM?NOPHIS)
Étranger, que voulez-vous de moi ? v.335 (Acte 2, scène 2, RAMESSES)
Connais cet étranger, c'est ton ami, ton Roi. v.336 (Acte 2, scène 2, AMÉNOPHIS)
Dieux m'abuseriez-vous par une image vaine ? v.338 (Acte 2, scène 2, RAMESSES)
J'embrasse ses genoux.... ô jour !... ô doux moments ! v.340 (Acte 2, scène 2, RAMESSES)
Mes services obscurs vous ménageaient le zèle ; v.350 (Acte 2, scène 2, RAMESSES)
Mais plus puissants que lui, l'amour et la vengeance v.386 (Acte 2, scène 2, AMÉNOPHIS)
Je sais à quel danger je m'expose en ces lieux, v.391 (Acte 2, scène 2, AMÉNOPHIS)
Offrons-leur à la fois leur vengeur et leur maître, v.410 (Acte 2, scène 2, AMÉNOPHIS)
Vengez-vous, Seigneur, mais... v.451 (Acte 2, scène 2, RAMESSES)
Ton Arthésis n'a pu te venger ni te suivre ; v.482 (Acte 2, scène 3, ARTHÉSIS)
Vous voulez, le rejoindre, il est à vos genoux. v.495 (Acte 2, scène 3, AMÉNOPHIS)
Je n'ai plus rien à perdre, et rien à ménager. v.531 (Acte 2, scène 3, AMÉNOPHIS)
Ah ! Dieux ! Où sa fureur le va-t-elle engager. v.532 (Acte 2, scène 3, ARTHÉSIS)
La veuve du Roi mort juge de l'attentat v.568 (Acte 3, scène 2, SOSIS)
Et du crime avec eux ordonner la vengeance ; v.570 (Acte 3, scène 2, SOSIS)
Parle, et chargeant Nephté du meurtre de son Roi. v.575 (Acte 3, scène 2, SOSIS)
Presse encor mes genoux !... v.646 (Acte 3, scène 5, ARTHÉSIS)
Ne prenant désormais que la rage pour guide, v.657 (Acte 3, scène 5, AMÉNOPHIS)
A ravi ma vengeance, v.662 (Acte 3, scène 5, AMÉNOPHIS)
Ah ! Tu les rends légers. v.688 (Acte 3, scène 5, AMÉNOPHIS)
Bientôt pour te juger les prêtres de nos Dieux. v.691 (Acte 3, scène 5, ARTHÉSIS)
Ils jugeraient leur maître ? v.692 (Acte 3, scène 5, AMÉNOPHIS)
Qui juges des Rois morts qu'ils respectaient vivants v.696 (Acte 3, scène 5, ARTHÉSIS)
Ils oseront juger et condamner leur Roi, v.703 (Acte 3, scène 5, ARTH?SIS)
Eh bien, s'il faut périr, mon courage me reste, v.705 (Acte 3, scène 5, AMÉNOPHIS)
Prince, l'outrage cesse où manque le pouvoir ; v.724 (Acte 3, scène 6, SOSIS)
Songez qu'au sein d'un Roi vous les avez plongées ; v.726 (Acte 3, scène 6, SOSIS)
Il brave l'équité, mais, du remord vengeur v.751 (Acte 3, scène 6, ARTHÉSIS)
Monstre donne à ta rage une libre étendue, v.754 (Acte 3, scène 6, AMÉNOPHIS)
Par quel prodige, ô Ciel ! Que je ne puis comprendre, v.757 (Acte 3, scène 6, SOSIS)
De faire disparaître un dangereux témoin. v.768 (Acte 3, scène 7, RAMESSES)
De l'arbre de nos Rois c'est là dernière tige, v.773 (Acte 3, scène 7, SOSIS)
Ma sûreté l'exige. v.774 (Acte 3, scène 7, SOSIS)
L'affreux danger du Prince et m'étonne et me glace, v.781 (Acte 3, scène 8, RAMESSES)
Mais au sein du courage il a mis la ressource. v.790 (Acte 3, scène 8, RAMESSES)
La nouveauté lui plaît : malheureux et volage, v.805 (Acte 4, scène 1, NEPHTÉ)
Il croit changer de sort en changeant d'esclavage. v.806 (Acte 4, scène 1, NEPHT?)
Je le puis sans danger et votre crainte est vaine, v.809 (Acte 4, scène 1, SOSIS)
Ne se charge jamais d'une haine inutile : v.822 (Acte 4, scène 1, SOSIS)
La loi veut que la Reine au jugement préside.... v.825 (Acte 4, scène 1, NEPHTÉ)
Mais son suffrage seul n'est pas ce qui décide, v.826 (Acte 4, scène 1, SOSIS)
Avec Aménophis l'a font d'intelligence, v.829 (Acte 4, scène 1, SOSIS)
Ces Juges qui pour loi, n'ont que ma volonté,.. v.831 (Acte 4, scène 1, SOSIS)
Vas, je saurai bientôt dégager cette foi, v.847 (Acte 4, scène 1, SOSIS)
En condamnant le Prince et vengeant l'attentat. v.864 (Acte 4, scène 2, SOSIS)
Je crois qu'il ne faudrait qu'interroger Sosis. v.872 (Acte 4, scène 2, ARTHÉSIS)
Vous-même , et s'il faut en dire davantage, v.873 (Acte 4, scène 2, ARTHÉSIS)
C'est vous qui d'Amasis recueillez l'héritage, v.874 (Acte 4, scène 2, ARTH?SIS)
Le Prince... mais songez que sa perte est certaine, v.881 (Acte 4, scène 2, SOSIS)
Pour y juger leur Maître oseront prendre place, v.893 (Acte 4, scène 3, RAMESSES)
Voilà vos juges. v.905 (Acte 4, scène 6, L'OFFICIER)
Des Juges ! Tant qu'il vit en est il pour un Roi ? v.907 (Acte 4, scène 6, AMÉNOPHIS)
Prince, n'ajoutez point l'outrage à votre crime, v.925 (Acte 4, scène 6, LE GRAND-PRÊTRE)
Dieux justes ! Dieux vengeurs ! Sont-ce là vos Ministres ! v.954 (Acte 4, scène 6, AMÉNOPHIS)
Prince, sans recourir à de vains subterfuges, v.961 (Acte 4, scène 6, LE GRAND-PRÊTRE)
Qu'avez-vous sur ce crime à répondre à vos juges ! v.962 (Acte 4, scène 6, LE GRAND PR?TRE)
Je ne reconnais point de juges ici bas : v.968 (Acte 4, scène 6, AMÉNOPHIS)
Vous qui jugez les Rois quand leurs jours étant pleins, v.975 (Acte 4, scène 7, ARTHÉSIS)
L'Égypte de ses Dieux honore en vous l'image : v.977 (Acte 4, scène 7, ARTH?SIS)
Mais si vous partagez avec eux notre hommage, v.978 (Acte 4, scène 7, ARTH?SIS)
Pour juge, et pour témoin vous avez l'Univers ; v.984 (Acte 4, scène 7, ARTH?SIS)
Je ne balance point : mon juge est dans moi-même ; v.990 (Acte 4, scène 7, ARTH?SIS)
L'inévitable trait forgé par la vengeance. v.1006 (Acte 4, scène 7, ARTH?SIS)
Vous vendez à Sosis le suffrage des lois : v.1008 (Acte 4, scène 7, ARTH?SIS)
Il s'en dit le vengeur, il en est le bourreau. v.1012 (Acte 4, scène 7, ARTH?SIS)
Son seul juge aujourd'hui, s'il était criminel ; v.1016 (Acte 4, scène 7, ARTHÉSIS)
Songez qu'entre les mains de ce monstre odieux v.1020 (Acte 4, scène 7, ARTH?SIS)
Nourrit au fond du coeur une secrète rage, v.1025 (Acte 4, scène 7, ARTH?SIS)
Qu'il reçoive de vous l'exemple du courage, v.1026 (Acte 4, scène 7, ARTH?SIS)
Je frémis... Ah ! Sinistre présage, v.1037 (Acte 4, scène 7, ARTH?SIS)
Je vois le crime écrit sur leur sombre visage, v.1038 (Acte 4, scène 7, ARTH?SIS)
Ils osent s'en servir pour égorger leur Roi. v.1048 (Acte 4, scène 8, ARTHÉSIS)
Entend, sans se troubler, ce jugement infâme, v.1050 (Acte 4, scène 8, ARTH?SIS)
Mes pleurs inondent mon visage, v.1053 (Acte 4, scène 9, ARTHÉSIS)
J'ai senti qu'ils allaient démentir mon courage ; v.1054 (Acte 4, scène 9, ARTH?SIS)
Ma sûreté , mon coeur tout exige en ce jour v.1084 (Acte 4, scène 10, SOSIS)
Sa rage contre nous pourrait-elle inventer ? v.1091 (Acte 4, scène 10, ARTHÉSIS)
Va, je ne ferai point à tous deux cet outrage : v.1093 (Acte 4, scène 10, ARTHÉSIS)
Je l'avouerai, ta mort étonne mon courage, v.1094 (Acte 4, scène 10, ARTH?SIS)
Et toi, tandis que la vengeance apprête v.1109 (Acte 4, scène 10, ARTHÉSIS)
Je vois tout le danger du moyen que j'emploie ; v.1142 (Acte 5, scène 1, RAMESSES)
Du soin de me venger, fiez-vous à ma rage ; v.1145 (Acte 5, scène 1, NEPHTÉ)
Mais je n'ai contre lui que votre témoignage ; v.1146 (Acte 5, scène 1, NEPHT?)
Mais aussi dans ce cas exiger l'évidence, v.1149 (Acte 5, scène 1, RAMESSES)
De la foi de nos Rois gage auguste et sacré, v.1167 (Acte 5, scène 1, RAMESSES)
Mais sur ce gage en vain le perfide a juré v.1168 (Acte 5, scène 1, RAMESSES)
Le dangereux honneur que vous a fait le traître. v.1174 (Acte 5, scène 1, RAMESSES)
Songez que les moments sont chers ; v.1180 (Acte 5, scène 1, RAMESSES)
Ô trône ! Je te perds, vengeance tu me restes. v.1186 (Acte 5, scène 1, NEPHTÉ)
C'est qu'il restait, Madame, un moyen dangereux v.1191 (Acte 5, scène 2, RAMESSES)
Je ne puis soutenir l'image de ta mort v.1204 (Acte 5, scène 4, ARTHÉSIS)
Le sort du Prince encor pourrait changer de face, v.1225 (Acte 5, scène 5, IPHISE)
L'orage déjà gronde et tonnera bientôt ; v.1232 (Acte 5, scène 5, IPHISE)
Les Dieux vengeurs, sans doute, attendaient cet instant. v.1236 (Acte 5, scène 5, IPHISE)
Ce Monstre en l'immolant conjurera l'orage, v.1241 (Acte 5, scène 5, ARTHÉSIS)
Secourez ce Héros, Dieux dont il est l'image. v.1242 (Acte 5, scène 5, ARTH?SIS)
Ah ! Barbare... ô justice !... Ô vengeance des Dieux!... v.1255 (Acte 5, scène 6, ARTHÉSIS)
Secouer leurs flambeaux vengeurs des parricides ; v.1258 (Acte 5, scène 6, ARTH?SIS)
A tes côtés le rage l'affreux désespoir ! v.1260 (Acte 5, scène 6, ARTH?SIS)
Puissent les Dieux Vengeurs que je n'ose implorer ; v.1268 (Acte 5, scène 7, NEPHTÉ)
La mort de votre époux, Madame, est notre ouvrage. v.1277 (Acte 5, scène 7, NEPHTÉ)
T'en accuser, Tyran, c'était te faire outrage. v.1278 (Acte 5, scène 7, ARTHÉSIS)
Il a su prévenir et tromper ma vengeance, v.1282 (Acte 5, scène 7, NEPHTÉ)
Ramesses plonge au Prince un poignard dans le sein. v.1292 (Acte 5, scène 7, SOSIS)
J'aperçois mon vengeur, Traître, je meurs contente. v.1298 (Acte 5, scène 7, NEPHTÉ)
Ce Monstre... Ah ! Je frémis encor à vos genoux. v.1312 (Acte 5, scène 8, AMÉNOPHIS)

BÉVERLEI (1821)

L'indigence. v.6 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Ce changement encor n'a point frappé mes yeux. v.47 (Acte 1, scène 1, MADAME BÉVERLEI)
Hélas ! Quel sera son partage ? v.49 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Le malheur et l'exemple instruiront son jeune âge ; v.52 (Acte 1, scène 1, MADAME BÉVERLEI)
L'utile leçon d'être sage, v.54 (Acte 1, scène 1, MADAME B?VERLEI)
La patience et le courage. v.56 (Acte 1, scène 1, MADAME B?VERLEI)
Oh ! Pour moi, quand je songe à quelle passion v.65 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Il a sacrifié le plus bel héritage, v.66 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Le peu que j'eus pour mon partage v.68 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Vous lui faites outrage. v.70 (Acte 1, scène 1, MADAME BÉVERLEI)
L'hymen doit à Leuson engager votre foi : v.78 (Acte 1, scène 1, MADAME BÉVERLEI)
Il peut se corriger. v.93 (Acte 1, scène 1, MADAME BÉVERLEI)
Qu'un joueur se corrige, v.93 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Ah ! Si le ciel opérait ce prodige v.94 (Acte 1, scène 1, MADAME BÉVERLEI)
Qu'hier Leuson me chargea de vous dire v.105 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Leuson n'est pas léger, et le croit un fripon. v.111 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
À mon âge aisément l'on oublie et l'on pleure. v.126 (Acte 1, scène 2, JARVIS)
Et voilà que lui-même il est dans l'indigence ! v.159 (Acte 1, scène 2, JARVIS)
Et de mes tristes jours abrégerait le reste. v.165 (Acte 1, scène 2, JARVIS)
Quand vous encouragez son vice ? v.174 (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
Avec des gens qu'à connaître il n'est profit ni gloire : v.192 (Acte 1, scène 3, STUKÉLI)
Avec ménagement il faut qu'on les approche. v.202 (Acte 1, scène 3, MADAME BÉVERLEI)
Songez à le bien caresser : v.215 (Acte 1, scène 4, MADAME BÉVERLEI)
Songez-y bien. v.218 (Acte 1, scène 4, MADAME BÉVERLEI)
Ce serait l'outrager. v.232 (Acte 1, scène 5, MADAME BÉVERLEI)
Je songeais qu'on a vu souvent la calomnie v.240 (Acte 1, scène 5, STUKÉLI)
Une secrète intelligence : v.293 (Acte 1, scène 7, LEUSON)
Et je vais essuyer, ou partager ses larmes. v.335 (Acte 1, scène 9, HENRIETTE)
La sagesse est un don si rare, v.351 (Acte 2, scène 1, BÉVERLEI)
Ce gouffre où l'avarice égorge ses victimes, v.356 (Acte 2, scène 2, BÉVERLEI)
Image de ce lieu de désolation v.359 (Acte 2, scène 2, B?VERLEI)
Crains que je ne t'entraîne aussi dans mon naufrage. v.385 (Acte 2, scène 2, BÉVERLEI)
M'a porté cette nuit du jeu l'aveugle rage ! v.387 (Acte 2, scène 2, B?VERLEI)
Songez... v.396 (Acte 2, scène 2, JARVIS)
Et je n'ai rien que d'affligeant v.438 (Acte 2, scène 3, STUKÉLI)
Point d'argent ? v.439 (Acte 2, scène 3, BÉVERLEI)
Appelons, croyez-moi, le courage à notre aide ; v.450 (Acte 2, scène 3, STUKÉLI)
La priver du seul bien qu'a respecté ma rage ! v.492 (Acte 2, scène 3, BÉVERLEI)
La nécessité demande du courage. v.493 (Acte 2, scène 3, STUKÉLI)
Je suis sûr qu'aujourd'hui la fortune volage v.495 (Acte 2, scène 3, STUKÉLI)
Qu'en voyant ce changement-là v.537 (Acte 2, scène 4, HENRIETTE)
À d'étranges discours on dit qu'il se hasarde ; v.546 (Acte 2, scène 4, BÉVERLEI)
Mon mal sera pour moi plus léger que le leur... v.559 (Acte 2, scène 4, HENRIETTE)
Deux anges l'habitaient, son épouse et son fils ; v.562 (Acte 2, scène 4, HENRIETTE)
Venez çà, cher enfant !... Plus sage que ton père, v.593 (Acte 2, scène 5, BÉVERLEI)
N'allez pas plus avant ; qui l'outrage m'offense... v.614 (Acte 2, scène 6, BÉVERLEI)
Je le trouve toujours indulgent et fidèle... v.637 (Acte 2, scène 7, BÉVERLEI)
Oubliez le passé comme un songe fâcheux, v.642 (Acte 2, scène 7, MADAME BÉVERLEI)
Dans mon naufrage enseveli... v.656 (Acte 2, scène 7, BÉVERLEI)
J'ai causé son malheur, je dois le partager... v.673 (Acte 2, scène 9, BÉVERLEI)
Voilà tes fruits amers... Il faut le soulager, v.675 (Acte 2, scène 9, B?VERLEI)
Mais de quel poids affreux ta bonté me soulage ! v.690 (Acte 2, scène 9, BÉVERLEI)
C'est à quoi mon époux expressément s'engage ? v.692 (Acte 2, scène 9, MADAME BÉVERLEI)
De ton amour quel nouveau gage !... v.695 (Acte 2, scène 9, BÉVERLEI)
Pouviez-vous davantage ? v.697 (Acte 2, scène 9, MADAME BÉVERLEI)
À qui nous prodiguons l'argent et le mépris, v.738 (Acte 3, scène 2, STUKÉLI)
Il en prend droit de m'outrager : v.752 (Acte 3, scène 2, MADAME BÉVERLEI)
Il sait trop que de lui je ne puis me venger... v.754 (Acte 3, scène 2, MADAME B?VERLEI)
Madame : en des combats vous pouvez l'engager ; v.773 (Acte 3, scène 2, STUKÉLI)
Ce n'est pas pour moi seul que sera le danger. v.774 (Acte 3, scène 2, STUK?LI)
Et c'est en me vengeant que je dois lui répondre. v.780 (Acte 3, scène 2, STUKÉLI)
Je reconnais le piège, et pourtant je soupire ! v.782 (Acte 3, scène 3, MADAME BÉVERLEI)
Qui de mon changement peut former le soupçon, v.823 (Acte 3, scène 5, HENRIETTE)
À ce changement doit s'attendre, v.824 (Acte 3, scène 5, HENRIETTE)
Que, fussiez-vous dans l'indigence, v.843 (Acte 3, scène 5, HENRIETTE)
Mais pour dot aujourd'hui vous porter l'indigence, v.874 (Acte 3, scène 5, HENRIETTE)
Bates, de Stukéli le principal agent : v.891 (Acte 3, scène 5, LEUSON)
Et sans doute en le ménageant v.893 (Acte 3, scène 5, LEUSON)
Ce coup accablerait son courage épuisé : v.908 (Acte 3, scène 6, HENRIETTE)
Savez-vous mon projet ? Cet antique héritage, v.949 (Acte 3, scène 7, BÉVERLEI)
Par mes pères transmis jusqu'à moi d'âge en âge, v.950 (Acte 3, scène 7, B?VERLEI)
Je prétends y rentrer : là, je veux vivre en sage ; v.952 (Acte 3, scène 7, B?VERLEI)
Le retard serait dangereux ; v.970 (Acte 3, scène 7, BÉVERLEI)
Il me prend contre toi des mouvements de rage ! v.1080 (Acte 4, scène 1, BÉVERLEI)
Supportez le malheur avec plus de courage. v.1082 (Acte 4, scène 1, STUKÉLI)
Du courage... La mort ! Mais, ma femme ! Mon fils ! v.1083 (Acte 4, scène 1, BÉVERLEI)
Puis-je savoir si je t'outrage ? v.1090 (Acte 4, scène 1, BÉVERLEI)
Non... Crains tout en effet... dans un moment de rage v.1092 (Acte 4, scène 1, B?VERLEI)
Celle qui lâchement à ma rage immolée v.1101 (Acte 4, scène 2, BÉVERLEI)
Qui vous chargeait, monsieur, de ce soin ? v.1118 (Acte 4, scène 3, BÉVERLEI)
Pour échapper à ma vengeance. v.1142 (Acte 4, scène 3, BÉVERLEI)
Ô ciel ! Quel étrange discours ! v.1143 (Acte 4, scène 3, LEUSON)
Béverlei me tient ce langage ! v.1144 (Acte 4, scène 3, LEUSON)
Je ne sais rien que mon outrage ; v.1147 (Acte 4, scène 3, BÉVERLEI)
Et, sans discourir davantage, v.1148 (Acte 4, scène 3, B?VERLEI)
De malédictions qu'elles chargent ma tête ; v.1155 (Acte 4, scène 3, BÉVERLEI)
Eh ! Par quelle raison juger qu'il m'en impose ? v.1164 (Acte 4, scène 3, BÉVERLEI)
Une rage désespérée. v.1186 (Acte 4, scène 5, BÉVERLEI)
Mais ne reste pas davantage ; v.1205 (Acte 4, scène 5, BÉVERLEI)
De tout ce qui m'approche est le cruel partage. v.1208 (Acte 4, scène 5, B?VERLEI)
Songez-vous quelle cruelle peine, v.1212 (Acte 4, scène 5, JARVIS)
Ah ! Mon cher maître, à vos genoux v.1225 (Acte 4, scène 5, JARVIS)
La misère, les pleurs, voilà votre partage ; v.1256 (Acte 4, scène 6, BÉVERLEI)
Tout est perdu : le désespoir, la rage, v.1258 (Acte 4, scène 6, BÉVERLEI)
Tu n'as point, mon ami, péri dans ton naufrage ; v.1275 (Acte 4, scène 6, MADAME BÉVERLEI)
Mon partage n'est point la misère et les pleurs. v.1276 (Acte 4, scène 6, MADAME B?VERLEI)
Le courage v.1277 (Acte 4, scène 6, MADAME BÉVERLEI)
Et le travail... Tu sais que toujours quelque ouvrage v.1278 (Acte 4, scène 6, MADAME B?VERLEI)
Ah ! Crois-moi, c'est du sein de l'indigence même v.1281 (Acte 4, scène 6, MADAME B?VERLEI)
Monsieur, je tombe à vos genoux. v.1293 (Acte 4, scène 7, MADAME BÉVERLEI)
C'est de l'argent qu'il faut. v.1294 (Acte 4, scène 7, LE SERGENT)
Mais gardez votre argent... v.1299 (Acte 4, scène 7, BÉVERLEI)
Ô l'heureux âge ! Sans effort v.1304 (Acte 5, scène 1, JARVIS)
Quel changement fatal ! Ô mon maître, mon maître ! v.1312 (Acte 5, scène 1, JARVIS)
D'un repos passager lui prête la douceur. v.1341 (Acte 5, scène 2, MADAME BÉVERLEI)
Vous n'avez fait qu'un léger somme ; v.1370 (Acte 5, scène 4, JARVIS)
Et si d'un Dieu vengeur... Il faut que je le prie... v.1396 (Acte 5, scène 5, BÉVERLEI)
Ô de nos actions incorruptible juge, v.1403 (Acte 5, scène 5, B?VERLEI)
Conscience !... Mais quoi ! Sans espoir, sans refuge, v.1404 (Acte 5, scène 5, B?VERLEI)
Voilà ton unique héritage ; v.1439 (Acte 5, scène 5, BÉVERLEI)
L'opprobre sera ton partage ; v.1440 (Acte 5, scène 5, B?VERLEI)
Sa voix, son jeune âge, ses charmes... v.1462 (Acte 5, scène 5, BÉVERLEI)
Mes pleurs inondent ton visage ! v.1466 (Acte 5, scène 5, BÉVERLEI)
Cet enfant... Ce poignard... Cruel ! À quel usage ? v.1468 (Acte 5, scène 6, MADAME BÉVERLEI)
Des monstres connaissez en moi le plus sauvage ; v.1469 (Acte 5, scène 6, BÉVERLEI)
Un différent entre eux est né sur le partage. v.1484 (Acte 5, scène 7, LEUSON)
Cher ami, reprenez courage ; v.1487 (Acte 5, scène 7, LEUSON)
La misère pourrait n'être pas leur partage, v.1489 (Acte 5, scène 7, BÉVERLEI)
S'ils ne peuvent, grand Dieu ! Désarmer ta vengeance, v.1521 (Acte 5, scène 8, BÉVERLEI)

LES MOEURS DU TEMPS (1764)

Mais, madame, concevez-vous quelque chose à ce changement ? (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Cela suffit-il pour plaire aux gens ? (Acte 1, scène 1, CIDALISE)
C'est son barème, en fait d'esprit, qui lui fournit des jugements tout faits, et le met en état de parler, à tort et à travers, de tout ce qui paraît. (Acte 1, scène 1, CIDALISE)
Je vous avais dit que cette digne soeur de Géronte, demeurée veuve d'un homme de qualité, qui l'a laissée sans bien, aimait fort à médire, et surtout à médire de son frère, qu'elle traite de petit bourgeois ; que sa fureur était de ne vouloir point être la soeur de ce frère, qui cependant a pour elle un respect imbécile, qui n'agit que par ses conseils, ne voit que par ses yeux. (Acte 1, scène 1, CIDALISE)
Il n'y a pas jusqu'à son frère, dont vous vous établissez le protecteur ; et ce qu'il y a de rare, c'est qu'après avoir défendu, vis-à-vis du frère, les gens de mérite et à talents, vous défendez, vis-à-vis de la soeur, les gens de finance ! (Acte 1, scène 1, CIDALISE)
Si c'était y manquer que de médire, et même de calomnier, il y aurait bien peu d'honnêtes gens de votre sexe, et il n'y en aurait point du nôtre ! (Acte 1, scène 1, CIDALISE)
Voyez le Marquis, votre cousin : peut-on mieux prendre qu'il l'a fait le ton de ces gens-ci ? (Acte 1, scène 1, CIDALISE)
Le mal qu'il dit du frère assaisonne les louanges qu'il donne à la soeur. (Acte 1, scène 1, CIDALISE)
Il le raille impitoyablement sur le ridicule de son faste, magnifique et mesquin, à la fois ; sur son orgueil grossier, sur son ton avantageux et bas, sur ses goûts d'emprunt. (Acte 1, scène 1, CIDALISE)
« Les gens comme vous, ajoute-t-il, sont bien nécessaires à un état ! (Acte 1, scène 1, CIDALISE)
Votre mariage est presque conclu ? (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Dorante, vous me voyez outrée contre lui ; et je crains bien qu'il n'ait part au changement dont nous cherchons la cause ! (Acte 1, scène 1, CIDALISE)
Non qu'il en soit amoureux ; mais ce mariage rétablirait ses affaires, et payerait ses dettes. (Acte 1, scène 1, CIDALISE)
Ma fortune est fort au-dessous de celle qu'il peut espérer de ces gens-ci ! (Acte 1, scène 1, CIDALISE)
Vous rêviez si profondément ; et je gagerais bien que ce n'était pas votre livre qui vous faisait rêver ! (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
De la seule chose qui occupe les filles de votre âge. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
On ne lit qu'elle : on l'a dans le coeur, dans les yeux, dans la bouche ; ou, si l'on n'ose en parler, on se dédommage en y pensant et en y rêvant sans cesse. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
Courage ! (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
D'où naît ce changement ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
D'où peut naître, encore un coup, ce changement, qui me désespère ? (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Apprends donc, une fois pour toutes, mon petit parent de province, apprends donc les usages de ce pays-ci. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Apprenez, vous-même, Monsieur, qu'on ne doit point appeler usage ce que pratiquent peut-être une douzaine de folles et autant de prétendus agréables, dont Molière, s'il revenait au monde, nous donnerait de bons portraits. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Mais, ton vieux Molière, si, comme tu dis, il revenait au monde, crois-tu que les gens comme il faut iraient à ses pièces ? (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Le rire est devenu bourgeois. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Laissons ce persiflage, et revenons à quelque chose de plus intéressant, dont nous nous sommes écartés ; car avec vous autres gens légers et brillants, qui vous en piquez, du moins, on ne peut rien suivre. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Monsieur Dumont, mon intendant : un fripon qui me vend, au poids de l'or, mon propre argent, et qui n'en a pas moins la rage de m'assassiner de mes propres affaires ! (Acte 1, scène 7, LE MARQUIS)
Bien, monsieur aurai-je de l'argent ? (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
S'ils ne faisaient que se plaindre, patience : ce seraient des plaintes perdues ; mais ils refusent, tout net, de rien fournir davantage. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR-DUMONT)
J'avoue que votre mariage avec Cidalise... (Acte 1, scène 8, MONSIEUR-DUMONT)
Je veux, à tout événement, ménager Cidalise !... (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
Ce n'est pas là le pis encore : c'est qu'il aura le vertige d'en vouloir être adoré ! (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
C'est un enfant ; cela ne sait pas encore les usages. (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
Avouez, Marquis, que ce mariage va faire bien du dépit à Cidalise ? (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
Une femme qui joue le sentiment, comme si l'on y croyait encore ; qui, à titre de bégueule respectable, ennuie tout le monde de ses tristes moralités, et fait un étalage de vertu... dont on n'est point la dupe ! (Acte 1, scène 9, LA COMTESSE)
Ma soeur, j'ai lu, quelque part, qu'il n'y a de vrais plaisirs que ceux du peuple, qu'ils sont l'ouvrage de la nature, que les autres sont les enfants de la vanité, et que sous leur masque on ne trouve que l'ennui. (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
Vous feriez mieux de consulter les gens de goût. (Acte 1, scène 12, LA COMTESSE)
L'argent, morbleu ! (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
L'argent ; voilà ce que j'appelle du mérite, moi. (Acte 1, scène 12, G?RONTE)
C'est un homme qui vous convient pour gendre. (Acte 1, scène 12, LA COMTESSE)
Voilà qui est fait ; le marquis sera mon gendre... (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
Votre fille, Monsieur, est d'un âge où l'on ne connaît ni soi, ni les autres. (Acte 1, scène 12, LA COMTESSE)
Le grand avantage d'avoir un tabouret ailleurs quand on peut avoir un bon fauteuil chez soi ! (Acte 1, scène 12, GÉRONTE)
Ces petits bourgeois ont des idées bien étranges !... (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
C'est qu'il est de ces gens dont une femme se fait honneur ! (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Il n'est apparemment qu'à l'usage des grandes dames. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
D'un coup d'oeil elle encourage le timide, glace le téméraire, échauffe l'indifférent, donne la loi à tous, et ne la reçoit que d'elle seule. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Mais si elle vengeait Cidalise ; si Julie allait plaire au Marquis ? (Acte 1, scène 14, FINETTE)
Sans songer à plaire, Julie se montre et plaît. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
Donnez-moi d'autre rouge : celui-là est pâle comme la mort. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Avec des gens de sa sorte il ne faut pas que ceux de la vôtre y regardent de si près. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Les gens de sa sorte doivent avoir des sentiments ; et c'est bien en manquer que de dédaigner, par orgueil, des gens à qui on s'allie par avarice. (Acte 1, scène 15, JULIE)
C'est la convenance qui fait les mariages. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Est-ce qu'en y songeant seulement le coeur ne vous bat pas de joie ?... (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Si ce mariage faisait votre bonheur, je saurais vous perdre et mourir ; mais vous voir indignement sacrifiée ?... (Acte 1, scène 17, DORANTE)
C'est ici un mariage d'argent. (Acte 1, scène 20, LE MARQUIS)
En échange d'une grosse dot, je lui donne mon nom et ma livrée ; car vous jugez bien qu'il n'y aura que cela de commun entre elle et moi ? (Acte 1, scène 20, LE MARQUIS)
Le mariage n'est pas fait. (Acte 1, scène 20, LE MARQUIS)
Mais je disais qu'elle n'a point encore passé l'âge de la jeunesse. (Acte 1, scène 21, LA COMTESSE)
Joignez-y le ridicule de traiter Géronte de petit bourgeois, comme si elle n'était plus la parente de son frère, et ses vapeurs de commande, que ce benêt de frère prend pour bonnes ! (Acte 1, scène 21, LE MARQUIS)
Souffrez, mon père, que Dorante et moi nous embrassions vos genoux ! (Acte 1, scène 22, JULIE)
Vous serez demain mon gendre. (Acte 1, scène 22, GÉRONTE)
Mais, moins sévères qu'indulgents, v.45 (Acte 1, scène 24, TOUS)
Vous encouragez les talents ; v.46 (Acte 1, scène 24, TOUS)

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LE MARIAGE DE JULIE (1802)

Tant pis pour nous : c'est sur leurs gens que se passe l'humeur de leurs maîtres. Entendre toujours crier... (Acte 1, scène 1, AGATHE)
Il est vrai, mon cher Dumont ; le mariage ne nous a pas guéris de cette maladie, comme ils l'appelaient. (Acte 1, scène 1, AGATHE)
Des gens comme nous ! (Acte 1, scène 1, DUMONT)
Cette maladie durera, il n'y a mariage qui tienne. (Acte 1, scène 1, DUMONT)
On fera bientôt celui de la fille de la maison, de mademoiselle Durval : c'est pour cela qu'ils l'ont retirée du couvent : je parierai bien d'avance que ce mariage-là ne sera pas si heureux que le nôtre. (Acte 1, scène 1, AGATHE)
Ce serait dommage : Mademoiselle Julie est si aimable ! (Acte 1, scène 1, DUMONT)
Le mal est que ces héritières-là, on songe plus à en faire de grandes dames qu'à en faire des femmes heureuses. (Acte 1, scène 1, AGATHE)
C'est à ces manières-là qu'on reconnaît les gens de qualité. (Acte 1, scène 1, DUMONT)
Malheureusement, Madame n'est guère en possession de faire changer d'avis à Monsieur. (Acte 1, scène 1, DUMONT)
Et as-tu vu monsieur en faire changer à madame ? (Acte 1, scène 1, AGATHE)
Il faut avouer que nous avons des maîtres bien étranges ! (Acte 1, scène 1, AGATHE)
Monsieur et Madame Durval logent sous le même toit ; ils n'ont, d'ailleurs, rien de commun : leurs heures, leurs goûts, leurs sociétés diffèrent : Monsieur dîne, et madame soupe ; quand l'un se lève, l'autre se couche ; et s'ils ne se donnaient quelquefois rendez-vous, madame pour demander de l'argent à son mari, monsieur pour quereller madame, on croirait qu'il y a un mur de séparation entre eux. (Acte 1, scène 1, AGATHE)
Madame, de son côté, donne d'excellents soupers où elle ne mange point ; elle a des amis qu'elle n'aime point, une loge à tous les spectacles, et du plaisir nulle_part. (Acte 1, scène 1, AGATHE)
À peu près : madame se désole de ce qu'elle n'est pas femme de qualité : elle enrage de voir sa soeur comtesse, elle s'en meurt de douleur. (Acte 1, scène 1, AGATHE)
Il est vrai que celle-ci, qui, de son côté, pourtant envie les grands biens de sa soeur, a l'air de la protéger : elle regarde madame du haut de sa grandeur ; et, ce qu'il y a de plaisant, c'est qu'il n'y a pas jusqu'à ses femmes qui dédaignent de faire notre partie. (Acte 1, scène 1, AGATHE)
Je ne sais pas comment cela se fait : on dirait qu'il y a une malédiction sur ces gens riches. (Acte 1, scène 1, DUMONT)
Ma foi, monsieur, il me semble que ce n'est que d'hier ; mais, comme disait l'autre jour monsieur votre frère, le plaisir abrège les heures, l'ennui les compte. (Acte 1, scène 2, DUMONT)
S'aimer après six grands mois de mariage ! (Acte 1, scène 3, DURVAL)
Non, mon frère : s'il était question d'un pareil sujet, je ne m'en mêlerais pas : celui dont il s'agit, c'est le Marquis de Saint-Bon que vous avez vu ici avec madame sa mère : vous savez qu'il est généralement estimé, que sa façon de penser est au-dessus de sa naissance, qu'il regarde celle-ci comme un avantage dont on ne se prévaut qu'au défaut du mérite personnel, et qu'il ne croit pas qu'aucun homme apporte, en venant au monde, le droit d'en mépriser un autre. (Acte 1, scène 4, DE SURMON)
Mais, mon frère, outre que j'ai résolu de n'avoir pour gendre qu'un homme qui soit mon égal et que sur ce point je trouve que madame Jourdain était une femme très sensée, votre marquis a un défaut qui me gâterait seul tout ce qu'il peut avoir d'estimable. (Acte 1, scène 4, DURVAL)
L'accusation est prouvée : il a eu le malheur de faire un excellent ouvrage, et de n'en pas rougir, qui pis est. (Acte 1, scène 4, DE SURMON)
Il a le ridicule de penser qu'il n'y a personne qui ne doive s'honorer d'une production estimable, qu'il est très avantageux de savoir s'occuper, que l'esprit et les moeurs y gagnent. (Acte 1, scène 4, DE SURMON)
Non, mon frère ; ils sont hommes, et quelquefois plus hommes que d'autres, vous avouerez cependant ; qu'en se dérobant à l'oisiveté, on échappe à l'ennui, mal épidémique des gens du monde, et qui est chez eux la cause d'une infinité de vices et de travers dont l'occupation les aurait préservés. (Acte 1, scène 4, DE SURMON)
Les gens du plus grand état sont à ma table, ce qu'il y a de plus distingué, de plus célèbre dans tous les genres fait sa cour... (Acte 1, scène 4, DURVAL)
Est-ce qu'il y a de ces gens-là ? (Acte 1, scène 4, DURVAL)
Mon frère, ce n'est pas là ce que je vous envie, c'est le pouvoir d'obliger : mais quel usage en faites-vous ? (Acte 1, scène 4, DE SURMON)
Vous prodiguez l'or pour les choses de luxe et d'ostentation, votre bourse est au service d'un grand seigneur, d'un homme en place, quelquefois même d'un malheureux à la mode ; mais de faire une action secrète, de secourir le mérite indigent et caché... (Acte 1, scène 4, DE SURMON)
Vous n'avez point d'argent pour cela. (Acte 1, scène 4, DE SURMON)
En beaux propos, mon frère, on sait que vous y abondez : les gens qui n'ont rien à donner sont toujours si généreux... du bien d'autrui. (Acte 1, scène 4, DURVAL)
Laissons cela, et revenons au marquis : il est neveu du commandeur, et parent du ministre ; vous savez qu'il doit y avoir de grands changements, et que, pour conserver votre place, vous avez besoin d'un ami puissant ; le commandeur est le vôtre. (Acte 1, scène 4, DE SURMON)
J'en ai un plus sûr, et qui m'a mieux servi, l'argent ; oui, monsieur le philosophe, l'argent ; et pour m'expliquer net sur votre proposition, sachez que j'ai promis ma fille à Monsieur Dutour, que je démets de ma place en sa faveur, que moyennant cent mille francs, donnés à propos, nous avons obtenu cette grâce, et que j'en ai la nouvelle. (Acte 1, scène 4, DURVAL)
Des gens bien instruits m'ont, de plus, assuré qu'il avait un engagement secret, que ses affaires étaient fort dérangées. (Acte 1, scène 4, DE SURMON)
Monsieur Dutour un engagement secret ! (Acte 1, scène 4, DURVAL)
Je vous garantis, moi, qu'il ne dérangera jamais, ni lui, ni ses affaires : c'est l'esprit le plus solide... (Acte 1, scène 4, DURVAL)
Je sais que ma femme a, comme vous, le marquis dans la tête ; car elle a la maladie des gens de qualité, ma femme. (Acte 1, scène 4, DURVAL)
Chose étrange, qu'un homme mesure à sa fortune l'opinion qu'il a de lui-même, et qu'il ne soupçonne jamais qu'il serait possible, à toute force, qu'avec de grands biens on ne fût pourtant qu'un sot. (Acte 1, scène 5, DE SURMON)
Vous ne parlez pas suivant votre pensée ; à votre âge, le monde est si charmant ! (Acte 1, scène 6, DE SURMON)
Vraiment, mon oncle, je m'en étais fait une image enchantée ; en y pensant, mon coeur battait d'avance, je volais au devant de lui ; mais que je l'ai trouvé différent de ce que je l'avais imaginé ! (Acte 1, scène 6, JULIE)
Continuez de même, et soyez sûre qu'on finira par vous en estimer davantage. (Acte 1, scène 6, DE SURMON)
Tous les plaisirs y sont, et jamais le plaisir : l'ennui se peint sur les visages, et on dit en baillant qu'on se réjouit fort : on veut surtout le persuader aux autres. (Acte 1, scène 6, JULIE)
Je suis pourtant bien contente quand ma mère me mène aux Français dans sa petite loge : je me sens si intéressée, si émue. (Acte 1, scène 6, JULIE)
Au retour, un grand souper si triste, et puis un jeu d'enfer où l'on s'égorge poliment entre amis : passe encore pour des proverbes, quand c'est monsieur Préville qui les joue. (Acte 1, scène 6, JULIE)
J'y étais heureuse et tranquille, et je ne puis, sans soupirer, songer aux doux moments que j'y passais avec une amie... (Acte 1, scène 6, JULIE)
Que c'est une chose cruelle que le mariage, quand il tourne de cette façon, et qu'une union qui devrait être si douce, dégénère en une querelle de toute la vie ! (Acte 1, scène 6, JULIE)
Mon enfant, j'ai déjà parlé, et je parlerai encore ; mais j'ai peu de crédit sur mon frère : il n'a jamais fait cas de mes avis, parce qu'il dit ironiquement que je suis un sage. (Acte 1, scène 6, DE SURMON)
Mais moi, monsieur, je craindrais de la blesser, si je restais seule ici avec vous ; et l'usage... (Acte 1, scène 8, JULIE)
Je sais qu'il m'est contraire, et que je ne devrais avoir l'honneur de vous voir et de vous entretenir que lorsque tout sera convenu entre vos parents et les miens ; mais c'est cet usage, belle Julie, qui fait tant de mauvais mariages : on songe à tout assortir, hors les personnes, et on s'épouse en attendant qu'on se connaisse. (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
Pardonnez-moi donc, belle Julie, si j'ose interroger votre coeur, et vous demander, non s'il m'est favorable, je n'ai encore rien fait pour cela ; mais si du moins il ne m'est pas contraire. (Acte 1, scène 9, LE MARQUIS)
C'en est assez, monsieur : je souhaite que vous engagiez mes parents à m'ordonner de vous en dire davantage. (Acte 1, scène 9, JULIE)
Venez, que je vous embrasse, mon ange ; j'espère bientôt vous appeler d'un nom plus cher à mon coeur... (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
Si je ne me trompe, cette rougeur n'est pas de mauvais augure pour mon fils... (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
Langage d'amant ; abrégez, mon fils : on sait tout cela par coeur. (Acte 1, scène 11, LA MARQUISE)
Que vous épousiez la fille de ces gens-là, j'y consens, sa fortune sera immense. (Acte 1, scène 11, LA MARQUISE)
Vous êtes aussi trop étrange, et il faut qu'une bonne fois je vous dise les travers que vous vous donnez : premièrement, monsieur, vous ne faites pas assez votre cour. (Acte 1, scène 11, LA MARQUISE)
Soyez si extraordinaire qu'il vous plaira, mais terminons : ces bourgeois m'excèdent, je vous en avertis ; et, si je vous aimais moins, je n'aurais pas eu la complaisance d'aller en grande loge avec Madame Durval, d'être de ses soupers, et surtout de venir à sa campagne. (Acte 1, scène 11, LA MARQUISE)
De grands airs et un ton si bourgeois ! (Acte 1, scène 11, LA MARQUISE)
J'aurais de la peine à vous dire pourquoi j'en prends, c'est par habitude ; car, pour le plaisir, ce que je bois, ce que je mange m'est assez égal : je suis toujours sans appétit ; tout le monde est un peu comme cela : il n'y a guère que le peuple qui ait de l'appétit. (Acte 1, scène 12, MADAME DURVAL)
En effet ils sont tout rouges. (Acte 1, scène , LA MARQUISE)
Je vous avoue, Madame, que ce que je vois me donne aussi à penser : est-ce que notre mariage ne serait pas une chose faite ? (Acte 1, scène 14, LA MARQUISE)
Vous ne doutez pas que je n'en fusse comblée de joie : l'honneur de vous appartenir, le plaisir de faire enrager ma soeur, mille autres raisons... (Acte 1, scène 14, MADAME DURVAL)
Quelque étrange qu'il puisse être, madame, j'ai peine à croire que dans le cas présent il puisse y avoir des difficultés de sa part. (Acte 1, scène 14, LA MARQUISE)
Il n'y en devrait point avoir : mais, madame (je suis forcée de vous le dire), Monsieur Durval n'a point d'élévation dans l'âme, il ne respecte que l'argent ; et malheureusement monsieur votre fils n'est pas riche. (Acte 1, scène 14, MADAME DURVAL)
S'il l'était, madame, assurément notre amitié me ferait passer par-dessus certaines raisons ; mais ce n'est pas l'usage, et vous savez... (Acte 1, scène 14, LA MARQUISE)
On vous aura dit que Monsieur Durval veut lui faire épouser ma fille ; et sans doute que ce mariage-là paraît fort ridicule ? (Acte 1, scène , MADAME DURVAL)
En effet, il, est question de mariage dans ma nouvelle ; mais ce n'est point avec Mademoiselle Durval : une aventure de nuit, une surprise, une Mademoiselle Lucile ; je ne puis trop vous dire ce que c'est : comme on m'expliquait la chose, on m'est venu dire qu'un malade pressait : j'ai couru ; j'ai trouvé qu'il avait pris son parti sans moi : ah, ah, ah ! (Acte 1, scène , LE DOCTEUR)
Cher docteur, vous voulez donc que je ne mange, ni ne dorme ? (Acte 1, scène , MADAME DURVAL)
Quelque indigestion par-ci, par-là ; mais c'est que vous lui parlerez de Monsieur Dutour, et que, sans faire semblant de rien, vous lui en ferez un portrait... (Acte 1, scène , MADAME DURVAL)
Il n'y a pas moyen de demeurer avec votre mari : c'est un homme qui n'aime que les gens de sa sorte : je lui avais proposé, pour sa fille, un très grand mariage, le frère d'un homme titré : il m'a refusé, mais très durement. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
Quand on n'a pas le bonheur de porter un certain nom, il faut avoir de tout cela : avec de l'argent chacun peut se contenter ; car tout est si confondu ! (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
Il y a peu de gens qui puissent atteindre à de certaines choses, par exemple, je suis en marché d'un bijou unique : la princesse Amélie l'a trouvé trop cher ; mais j'en ai la fantaisie, et je la passerai. (Acte 1, scène 18, MADAME DURVAL)
Je viens de la voir partir dans le plus vilain équipage et avec les plus mauvais chevaux. (Acte 1, scène 19, AGATHE)
Il me semble à moi, qu'elle se dérange beaucoup. (Acte 1, scène 19, AGATHE)
Mais voici monsieur ; voyez comme il a le visage enflammé ! (Acte 1, scène 19, AGATHE)
Madame, le repentir est de l'essence des mariages. (Acte 1, scène 21, DURVAL)
En effet, j'ai grand tort de vouloir que ma fille, avec le bien qu'elle aura, n'épouse pas un Monsieur Dutour, un petit homme tout bouffi de la morgue financière, qui n'estime et n'aime que l'argent ! (Acte 1, scène 21, MADAME DURVAL)
Ce mariage-là n'est pas fait ; et puis le docteur m'a dit des choses de monsieur Dutour ! (Acte 1, scène 21, MADAME DURVAL)
Savez-vous ce que vous désirez, madame, l'indigence et la servitude ; mais extravaguez si vous voulez, perdez-vous dans des désirs insensés, enviez ceux qui vous envient : moi, qui sait qu'on est tout quand on est riche, je n'envie personne. (Acte 1, scène 21, DURVAL)
Point du tout : les parents de la demoiselle l'ont surpris avec elle hier au soir ; et, comme on lui a proposé une façon de sortir qui n'était pas de son goût, il a déclaré le mariage. (Acte 1, scène 23, DE SURMON)
Ajoutez que, pour en obtenir l'agrément, vous lui avez prêté le plus honnêtement du monde les cent mille francs qu'il a fallu donner : aussi dit-on que, sans la circonstance qui l'y a forcé, son dessein était de ne découvrir son mariage qu'après s'être bien mis en possession de votre place. (Acte 1, scène 23, DE SURMON)
Et moi, je n'en crois rien : on aime à répandre de mauvais bruits sur les gens riches. (Acte 1, scène 23, DURVAL)
M'emprunter mon argent pour se faire donner ma place, cela suppose plus de projet et plus d'esprit que je n'en connais à monsieur Dutour. (Acte 1, scène 23, DURVAL)
Pourquoi, d'ailleurs, aurait-il épousé Lucile qu'on sait d'humeur à ne pas désespérer les gens ? (Acte 1, scène 23, DURVAL)
Mon frère, vous voyez le procédé de monsieur le marquis, et je ne doute pas que, dans cette occasion, vous ne fassiez ce que l'honneur exige... (Acte 1, scène , DE SURMON)
Monsieur, je devine à peu près ce qui se passe en vous ; mais encore une fois, agissez librement et sans crainte : je vous engage ma parole, que, quelque parti que vous preniez... (Acte 1, scène , LE MARQUIS)
Quel que soit le motif qui vous détermine, monsieur, je n'aurai pas le courage de pousser la générosité plus loin. (Acte 1, scène , LE MARQUIS)

Dans les 1907 textes du corpus, il y a 5 textes (soit une présence dans 0,26 % des textes) dans lesquels il y a 509 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 101,80 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Total
1	L'ANGLOMANE	3	0	0	0	0	3
2	L'ANGLOMANE	92	0	0	0	0	92
3	AMÉNOPHIS	38	16	22	45	26	147
4	BÉVERLEI	28	27	18	29	17	119
5	LES MOEURS DU TEMPS	61	0	0	0	0	61
6	LES MOEURS DU TEMPS	2	0	0	0	0	2
7	LE MARIAGE DE JULIE	85	0	0	0	0	85
	Total	309	43	40	74	43	509