Occurences de l'expression

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pour SEDAINE, Michel-Jean

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LE PHILOSOPHE SANS LE SAVOIR (1766)

Je ne me paye pas de cette raison-là. (Acte 1, scène 1, ANTOINE)
Me demander ? (Acte 1, scène 1, ANTOINE)
Et moi je vous demande ce que vous avez à pleurer et je vous prie de me le dire. (Acte 1, scène 1, ANTOINE)
Il y aurait assurément un grand danger. (Acte 1, scène 1, ANTOINE)
Si cependant ce que j'ai à vous dire était vrai, vous ne vous en moqueriez certainement pas. (Acte 1, scène 1, VICTORINE)
Je suis descendue chez le Caissier de la part de Madame. (Acte 1, scène 1, VICTORINE)
Il y avait plusieurs Messieurs qui attendaient leur tour et qui causaient ensemble. (Acte 1, scène 1, VICTORINE)
L'un d'eux a dit : ils ont mis l'épée à la main ; nous sommes sortis et on les a séparés. (Acte 1, scène 1, VICTORINE)
C'est ce que j'ai demandé. Je ne sais, m'a dit l'un de ces Messieurs, ce sont deux jeunes gens : l'un est officier dans la cavalerie et l'autre dans la marine. (Acte 1, scène 1, VICTORINE)
Habit bleu, parements rouges ? (Acte 1, scène 1, VICTORINE)
C'est ce que je me disais. (Acte 1, scène 1, VICTORINE)
Ce qui me ferait croire encore que ce n'est pas lui, c'est que ce Monsieur a dit que l'officier de marine avait commencé la querelle. (Acte 1, scène 1, VICTORINE)
Il faut bien aimer quelqu'un pour s'alarmer si aisément. (Acte 1, scène 1, ANTOINE)
Hé, mon Papa, après vous, qui voulez vous donc que j'aime le plus ? (Acte 1, scène 1, VICTORINE)
Comment, c'est le fils de la maison : feue ma mère l'a nourri ; c'est mon frère de lait ; c'est le frère de ma jeune Maîtresse ; et vous-même vous l'aimez bien. (Acte 1, scène 1, VICTORINE)
Cela me faisait de la peine. (Acte 1, scène 1, VICTORINE)
Mais si vous alliez vous informer. (Acte 1, scène 1, VICTORINE)
Et où dit-on que la querelle a commencé ? (Acte 1, scène 1, ANTOINE)
Si j'étais homme, j'irais. (Acte 1, scène 1, VICTORINE)
C'est une lettre pour remettre à Monsieur_Vanderk. (Acte 1, scène 2, LE DOMESTIQUE)
Vous pouvez me la laisser. (Acte 1, scène 2, ANTOINE)
Il faut que je la remette moi-même : mon Maître me l'a ordonné. (Acte 1, scène 2, LE DOMESTIQUE)
Oui ; mais c'est ce soir même les accords de sa fille. (Acte 1, scène 2, ANTOINE)
Si ce n'est qu'une lettre d'affaires, je suis son homme de confiance, et je... (Acte 1, scène 2, ANTOINE)
Il faut que je la remette en main propre. (Acte 1, scène 2, LE DOMESTIQUE)
Madame m'envoie vous demander... (Acte 1, scène 3, VICTORINE)
Ils sont beaux : il y en a un gros comme cela et Mademoiselle, ah ! (Acte 1, scène 3, VICTORINE)
Comme elle est charmante ! (Acte 1, scène 3, VICTORINE)
Madame m'a dit : va demander à ton père si Monsieur est revenu et s'il n'est pas en affaire, et si on peut lui parler. (Acte 1, scène 3, VICTORINE)
Mademoiselle va se faire annoncer comme une dame de condition sous un autre nom et je suis sûre que Monsieur y sera trompé. (Acte 1, scène 3, VICTORINE)
Certainement un père ne reconnaîtra pas sa fille. (Acte 1, scène 3, ANTOINE)
Cependant il n'a pas coutume de rentrer si tard. (Acte 1, scène 3, VICTORINE)
Je vais les y mener. (Acte 1, scène 4, ANTOINE)
Je me charge de tout. (Acte 1, scène 4, ANTOINE)
Tu auras un tas de domestiques étrangers : c'est ce qui m'effraie, surtout ceux de ma soeur. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Que la table des commis soit servie comme la mienne. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
La table des domestiques sans profusion du côté du vin. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Un demi-louis à chacun comme présent de noces. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Que quelqu'un reste dans les bureaux et ferme la porte en dedans. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Madame et elle pensent que vous ne la reconnaîtrez pas. (Acte 1, scène 4, ANTOINE)
Monsieur, Madame_la_Marquise_de_Vanderville. (Acte 1, scène 5, LE DOMESTIQUE)
Madame. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Puis-je savoir de Madame ce qui me procure l'honneur de la voir ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Mon... Monsieur, j'ai... j'ai un papier à vous remettre. (Acte 1, scène 5, SOPHIE)
Si Madame veut bien me le confier. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Monsieur, qu'elle est belle comme cela ! (Acte 1, scène 5, ANTOINE)
Vous avez raison, Madame... (Acte 1, scène 5, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Voici la somme. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Madame ne compte pas ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Vous êtes un si honnête homme... que... la réputation... la renommée dont... (Acte 1, scène 5, SOPHIE)
Comment ! (Acte 1, scène 6, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Comment la trouvez-vous ? (Acte 1, scène 6, MADAME VANDERK)
Vous ne m'avez seulement pas regardée. (Acte 1, scène 6, SOPHIE)
Je ne veux pas que dans toute ta vie tu puisses te reprocher une fausseté même en badinant. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Voilà comme je la punis. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Comment récompensez-vous donc ? (Acte 1, scène 7, LE GENDRE)
Permettez moi, Monsieur, de vous prier... (Acte 1, scène 7, SOPHIE)
Ah, Madame. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Ma fille, épargne à ta mère et à moi l'attendrissement d'un pareil moment. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Madame ? (Acte 1, scène 8, VICTORINE)
Premièrement, vous entrez ici sans qu'on vous appelle. (Acte 1, scène 8, MADAME VANDERK)
Mais, Madame. (Acte 1, scène 8, VICTORINE)
A-t-on coutume d'annoncer mon fils ? (Acte 1, scène 8, MADAME VANDERK)
Mon frère ne me reconnaît pas. (Acte 1, scène 8, SOPHIE)
Vous me trouvez donc bien? (Acte 1, scène 10, SOPHIE)
Et moi, mon frère, je trouve fort mal de ce qu'un jour comme celui-ci vous êtes revenu si tard. (Acte 1, scène 10, SOPHIE)
Non, mon frère, je veux que vous la gardiez comme un reproche éternel de ce que vous vous êtes fait attendre. (Acte 1, scène 10, SOPHIE)
Puissé-je, à chaque fois que j'y regarderai, me féliciter de vous savoir heureuse. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR VANDERK FILS)
Enfin, puis-je lui remettre ma lettre ? (Acte 2, scène 1, LE DOMESTIQUE)
Non, non, restez ; parbleu, vous êtes un drôle d'homme de rester dans ce magasin pendant trois heures. (Acte 2, scène 2, ANTOINE)
Je ne voulais pas sortir ; il semblait que j'avais un pressentiment. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR VANDERK FILS)
Les Commerçants... les commerçants... (Acte 2, scène 3, MONSIEUR VANDERK FILS)
Quels mouvements ! (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Si vous me trompez, prenez-y garde ; je ferai cabale. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Vous êtes donc gentilhomme ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK FILS)
Il n'est pas possible que je sois gentilhomme ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Mon fils, lorsqu'un homme entre dans le monde, il est le jouet des circonstances. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
J'ai été élevé par votre bisaïeul : mon père fut tué fort jeune à la tête de son régiment. Si vous étiez moins raisonnable, je ne vous confierais pas l'histoire de ma jeunesse et la voici. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Votre mère, fille d'un gentilhomme voisin, a été ma seule et unique passion. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Dans l'âge où l'on ne choisit pas, j'ai eu le bonheur de bien choisir. Un jeune officier, venu en quartier d'hiver dans la Province, trouva mauvais qu'un enfant de seize ans, c'était mon âge, attirât les attentions d'un autre enfant : votre mère n'avait pas douze ans : il me traita avec une hauteur, je ne le supportai pas, nous nous battîmes. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Je fus forcé de quitter la Province : votre Mère me jura une constance qu'elle a eue toute sa vie. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Un bon Hollandais, propriétaire du bâtiment sur lequel j'étais, me prit en affection. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Nous fumes attaqués, et je lui fus utile, (c'est là que j'ai connu Antoine.) (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Le bon Hollandais m'associa à son commerce ; il m'offrit sa nièce et sa fortune. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Je lui dis mes engagements, il m'approuve, il part, il obtient le consentement des parents de votre mère, il me l'amène avec sa nourrice : c'est cette bonne vieille qui est ici. Nous nous marions ; le bon Hollandais mourut dans mes bras, je pris à sa prière et son nom et son commerce : le Ciel a béni ma fortune, je ne peux pas être plus heureux, je suis estimé : voici votre soeur bien établie, votre beau-frère remplit avec honneur une des premières places dans la robe. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Pour vous, mon fils, vous serez digne de moi et de vos aïeux : j'ai déjà remis dans notre famille tous les biens que la nécessité de servir le Prince avait fait sortir des mains de nos ancêtres, ils seront à vous ces biens ; et si vous pensez que j'ai fait par le commerce une tache à leur nom, c'est à vous de l'effacer ; mais dans un siècle aussi éclairé que celui-ci, ce qui peut donner la noblesse n'est pas capable de l'ôter. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Je ne le pense pas ; mais le préjugé est malheureusement si fort... (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK FILS)
Cela n'empêche pas que le commerce ne soit considéré comme un état. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK FILS)
Quel état, mon fils, que celui d'un homme, qui d'un trait de plume se fait obéir d'un bout de l'univers à l'autre ! (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Son nom, son seing n'a pas besoin, comme la monnaie d'un souverain, que la valeur du métal serve de caution à l'empreinte ; sa personne a tout fait ; il a signé, cela suffit. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Ce n'est pas un peuple, ce n'est pas une seule nation qu'il sert ; il les sert toutes, et en est servi : c'est l'homme de l'univers. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Cela peut être vrai; mais enfin en lui-même qu'a-t-il de respectable ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK FILS)
Ce qui légitime dans un gentilhomme les droits de la naissance, ce qui fait la base de ses titres ; la droiture, l'honneur, la probité. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Quelques particuliers audacieux font armer les Rois, la guerre s'allume, tout s'embrase, l'Europe est divisée ; mais ce négociant anglais, hollandais, russe ou chinois, n'en est pas moins l'ami de mon coeur ; nous sommes sur la superficie de la terre autant de fils de soie qui lient ensemble les nations et les ramènent à la paix par la nécessité du commerce : voilà, mon fils, ce que c'est qu'un honnête négociant. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Et le gentilhomme donc et le militaire ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK FILS)
Je ne connais que deux états au dessus du commerçant, (en supposant encore qu'il y ait quelque différence entre ceux qui font le mieux qu'ils peuvent dans le rang où le Ciel les a placés.) (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Je suis donc gentilhomme ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK FILS)
Pourquoi donc me l'avoir caché ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK FILS)
Par une prudence peut-être inutile: j'ai craint que l'orgueil d'un grand nom ne devint le germe de vos vertus ; j'ai désiré que vous les tinssiez de vous-même. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Je vous ai épargné jusqu'à cet instant les réflexions que vous venez de faire, réflexions qui dans un âge moins avancé se seraient produites avec plus d'amertume. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Il y a, Monsieur, plus de trois heures qu'il est là : c'est un domestique. (Acte 2, scène 5, ANTOINE)
Je me suis endormi ; ma foi, on est las... on est las..... (Acte 2, scène 5, LE DOMESTIQUE)
Cette chienne de lettres me fera damner aujourd'hui. (Acte 2, scène 5, LE DOMESTIQUE)
Mon père, je vous prie de pardonner à mes réflexions. (Acte 2, scène 6, MONSIEUR VANDERK FILS)
C'est de votre âge : vous allez voir ici une femme qui a bien plus de vivacité que vous sur cet article. (Acte 2, scène 6, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Votre tante, ma propre soeur ; elle devrait être arrivée ; c'est en vain que je l'ai établie honorablement ; elle est veuve à présent et sans enfants ; elle jouit de tous les revenus des biens que je vous ai achetés ; je l'ai comblée de tout ce que j'ai cru devoir satisfaire ses voeux : cependant elle ne me pardonnera jamais l'état que j'ai pris ; et lorsque mes dons ne profanent pas ses mains, le nom de frère profanerait ses lèvres : elle est cependant la meilleure de toutes les femmes ; mais voilà comme un honneur de préjugé étouffe les sentiments de la nature et de la reconnaissance. (Acte 2, scène 6, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Ce silence entrait dans mon système à votre égard ; elle vit dans le fond du Berry ; elle n'y soutient qu'avec trop de hauteur le nom de nos ancêtres ; et l'idée de noblesse est si forte en elle, que je ne lui aurais pas persuadé de venir au mariage de votre soeur, si je ne lui avais écrit qu'elle épouse un homme de qualité ; encore a-t-elle mis des conditions singulières. (Acte 2, scène 6, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Mon cher frère, m'écrit-elle, j'irai ; mais ne serait-il pas mieux que je ne passasse que pour une parente éloignée de votre femme, pour une protectrice de la famille ? Elle appuie cela de tous les mauvais raisonnements qui... (Acte 2, scène 6, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
J'ai les yeux éblouis, écartez ces flambeaux ; point d'ordre sur les routes, je devrais être ici il y a deux heures : soyez de condition, n'en soyez pas, une Duchesse, une Financière, c'est égal ; des chevaux terribles, mes femmes ont eu des peurs ; laissez ma robe, vous. (Acte 2, scène 9, LA TANTE)
Ah, c'est Madame_Vanderk ! (Acte 2, scène 9, LA TANTE)
Madame, voici ma fille que j'ai l'honneur de vous présenter. (Acte 2, scène 9, MADAME VANDERK)
Quel est ce Monsieur noir et ce jeune homme? (Acte 2, scène 9, LA TANTE)
Il a sans doute un régiment. (Acte 2, scène 9, LA TANTE)
Vous avez eu vos raisons, il est fort bien : votre fille l'aime sans doute ? (Acte 2, scène 9, LA TANTE)
Oui, ils s'aiment beaucoup. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Moi, je me serais peu embarrassée de cet amour-là, et j'aurais voulu que mon gendre eût eu un rang avant de lui donner ma fille. (Acte 2, scène 9, LA TANTE)
Oui, Madame, et je m'en fais honneur. (Acte 2, scène 9, LE GENDRE)
Et qui le sont, Madame. (Acte 2, scène 9, LE GENDRE)
Vous ne m'aviez pas écrit que c'était un homme de Robe. (Acte 2, scène 9, LA TANTE)
Je vous fais, Monsieur, mon compliment, je suis charmée de vous voir uni à une famille. (Acte 2, scène 9, LA TANTE)
Madame ? (Acte 2, scène 9, LE GENDRE)
Madame ? (Acte 2, scène 9, LE GENDRE)
Mademoiselle a dans toute sa personne un air, une grâce, un sérieux, une modestie ; elle sera dignement Madame_la_Présidente : et ce jeune Monsieur ? (Acte 2, scène 9, LA TANTE)
Vous ne me le dites pas... (Acte 2, scène 9, LA TANTE)
Monsieur, je veux l'emmener, je veux le faire connaître dans la Province, je le présenterai ; ah ! (Acte 2, scène 9, LA TANTE)
Madame, voulez-vous passer dans votre appartement ? (Acte 2, scène 9, MADAME VANDERK)
Il est charmant : je le retiens demain pour me donner la main. (Acte 2, scène 9, LA TANTE)
C'est Madame votre tante ? (Acte 2, scène 10, VICTORINE)
Ses domestiques font un train ; elle en a quatre, cinq, sans compter les femmes : ils sont d'une arrogance... (Acte 2, scène 10, VICTORINE)
Madame_la_Marquise par-ci, Madame_la_Marquise par là, elle veut ci, elle entend ça ; il semble que tout soit à elle. (Acte 2, scène 10, VICTORINE)
C'est joli, une montre à répétition : lorsqu'on se réveille, on sonne l'heure : je crois que je me réveillerais exprès. (Acte 2, scène 10, VICTORINE)
Tu me la rendras demain au matin. (Acte 2, scène 10, MONSIEUR VANDERK FILS)
Et tu me la rendras. (Acte 2, scène 10, MONSIEUR VANDERK FILS)
A-t-il coutume de les prendre ? (Acte 3, scène 1, MONSIEUR VANDERK FILS)
Tiens, mets ces pistolets à l'arçon, et n'y touche pas. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR VANDERK FILS)
Au troisième. (Acte 3, scène 1, SON DOMESTIQUE)
Au troisième ? (Acte 3, scène 1, MONSIEUR VANDERK FILS)
Il va me faire cent questions. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR VANDERK FILS)
Ce Domestique ? (Acte 3, scène 2, MONSIEUR VANDERK FILS)
Comme l'esprit va chercher bien loin les raisons les plus simples. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR VANDERK FILS)
Je ne sais pas mentir. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR VANDERK FILS)
Comment, Monsieur, c'est vous ? (Acte 3, scène 3, ANTOINE)
Il ne les a pas ordinairement. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR VANDERK FILS)
Peut-être quelque domestique : ce mariage... (Acte 3, scène 3, ANTOINE)
Rends-moi un petit service : entre tout doucement, je t'en prie, dans l'appartement de mon père : il aura mis les clefs sur quelque table, sur quelque chaise ; apporte-les moi. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR VANDERK FILS)
Prends garde de le réveiller, je serais au désespoir d'avoir été la cause que son sommeil eût été troublé. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR VANDERK FILS)
J'aurais bien cru qu'il m'aurait fait plus de questions ; Antoine est un bon homme... (Acte 3, scène 4, MONSIEUR VANDERK FILS)
Apparemment, mon père, que l'embarras d'aujourd'hui, et que.... (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
Non pas absolument. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
Mon fils, jusqu'à cet instant je n'ai connu en vous ni détour, ni mensonge : si ce que vous me dites est vrai, répétez-le moi, et je vous croirai.............. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Si ce sont quelques raisons, quelques folies de votre âge, de ces niaiseries qu'un père peut soupçonner, mais ne doit jamais savoir ; quelque peine que cela me fasse, je n'exige pas une confidence dont nous rougirions l'un et l'autre : voici les clefs, sortez... (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Que me demandez-vous ? (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
Vous me l'avez dit hier : vous avez été insulté ; vous étiez jeune ; vous vous êtes battu ; vous le feriez encore. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
S'il était possible que j'exigeasse de vous un serment... (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
Promettez-moi que quelque chose que je vous dise, votre bonté ne me détournera pas de ce que je dois faire. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
Ne vous alarmez pas. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
Hier au soir j'ai eu quelqu'altercation, une dispute avec un officier de cavalerie : nous sommes sortis ; on nous a séparés... (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
Comme j'ai fait ce que j'ai pu pour éviter votre présence. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
L'histoire n'est pas longue : la pluie qui est survenue hier, m'a forcé d'entrer dans un café ; je jouais une partie d'échecs : j'entends à quelques pas de moi quelqu'un qui parlait avec chaleur : il racontait je ne sais quoi de son père, d'un marchand, d'un escompte, des billets ; mais je suis certain d'avoir entendu très distinctement : oui... (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
Tous ces négociants, tous ces commerçants sont des fripons, sont des misérables. Je me suis retourné, je l'ai regardé : lui sans nul égard, sans nulle attention, a répété le même discours. Je me suis levé, je lui ai dit à l'oreille qu'il n'y avait qu'un malhonnête homme qui pût tenir de pareils propos : nous sommes sortis; on nous a séparés. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
Vous me permettrez de vous dire... (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Je sais, mon père, tous les reproches que vous pouvez me faire : cet officier pouvait être dans un instant d'humeur : ce qu'il disait pouvait ne pas me regarder : lorsqu'on dit tout le monde, on ne dit personne ; peut-être même ne faisait-il que raconter ce qu'on lui avait dit : et voilà mon chagrin, voilà mon tourment. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
Mon retour sur moi-même a fait mon supplice : il faut que je cherche à égorger un homme qui peut n'avoir pas tort. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
Comment ? (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Et vous-même, mon Père, lorsqu'autrefois... (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
Pour ne pas manquer à ma parole : j'ai redouté l'embarras de cette noce, de ma tante et de me trouver engagé de façon à ne pouvoir m'échapper. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
Comme j'aurais voulu retarder d'un jour ! (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
Me sauver l'honneur !... (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
Prouvez le moi donc, en me permettant de vous embrasser. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
Infortuné, comme on doit peu compter sur le bonheur présent : je me suis couché le plus tranquille, le plus heureux des pères, et me voilà. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Vous me tueriez plutôt que de.... (Acte 3, scène 7, ANTOINE)
Tais-toi, il est ici ; cours à son appartement, dis lui, dis lui que je le prie de m'envoyer la lettre dont il vient de me parler. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Abus cruel du point d'honneur, tu ne pouvais avoir pris naissance que dans les temps les plus barbares : tu ne pouvais subsister qu'au milieu d'une nation vaine et pleine d'elle même, qu'au milieu d'un peuple dont chaque particulier compte sa personne pour tout, et sa patrie et sa famille pour rien. (Acte 3, scène 8, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Et vous, lois sages, vous avez désiré mettre un frein à l'honneur ; vous avez ennobli l'échafaud ; votre sévérité a servi à froisser le coeur d'un honnête homme entre l'infamie et le supplice. (Acte 3, scène 8, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Cela me passe. (Acte 4, scène 1, VICTORINE)
Ah, que je suis fâchée de m'être embarrassée de sa montre ! Je l'ai vu toute la nuit qui me disait qu'à moi, qu'à moi, qu'à moi : il est sorti de bien bonne heure, et à cheval: mais si c'était cette dispute, et s'il était vrai qu'il fût allé... (Acte 4, scène 1, VICTORINE)
J'ai un pressentiment ; mais que risqué-je d'en parler ? (Acte 4, scène 1, VICTORINE)
Je parierais que c'est ce domestique qui s'est endormi hier au soir, il avait une mauvaise physionomie, il lui aura donné un rendez-vous. (Acte 4, scène 1, VICTORINE)
Madame la Marquise dit, Mon neveu est-il habillé ? (Acte 4, scène 2, VICTORINE)
Avez-vous vu, Monsieur, hier un domestique qui voulait parler à vous ou à Monsieur votre fils ? (Acte 4, scène 2, VICTORINE)
Un Domestique ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Au milieu de la joie la plus légitime... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
La mort même... (Acte 4, scène 3, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Hé bien, ma soeur, puis-je enfin me livrer au plaisir de vous revoir ? (Acte 4, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
J'ai cru que les droits du sang n'admettaient point de ces ménagements, et qu'un frère... (Acte 4, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Et moi, qu'une soeur comme moi mérite de certains égards. (Acte 4, scène 4, LA TANTE)
Oui, mon frère, à l'instant : il est bien singulier que mon neveu qui doit me donner la main aujourd'hui ne soit pas ici et qu'il sorte. (Acte 4, scène 4, LA TANTE)
Indispensable, indispensable, votre sang froid me tue : il faut me le trouver mort ou vif ; c'est lui qui me donne la main. (Acte 4, scène 4, LA TANTE)
Au reste je le veux bien, vous me ferez honneur. (Acte 4, scène 4, LA TANTE)
Nous avons dans la province la plus riche héritière, c'est une Cramont_Ballière_de_la_Tour_d_Agor, vous savez ce que c'est, elle est même parente de votre femme ; votre fils l'épouse, j'en fais mon affaire : vous ne paraîtrez pas, vous ; je le propose, je le marie, il ira à l'armée, et moi je reste avec sa femme, avec ma nièce, et j'élève ses enfants. (Acte 4, scène 4, LA TANTE)
Vous mon frère, vous avez perdu toute idée de noblesse, de grandeur ; le commerce rétrécit l'âme, mon frère. (Acte 4, scène 5, LA TANTE)
Mais c'est que je l'aime de tout mon coeur. (Acte 4, scène 5, LA TANTE)
Oui, ma résolution est prise : comment ? (Acte 4, scène 6, ANTOINE)
Je n'aime pas tout cela, toujours sur mes talons ; c'est bien étonnant, la curiosité, la curiosité. (Acte 4, scène 7, ANTOINE)
Va-t-en, va-t-en, écoute, sois sage, et vis toujours honnêtement, et tu ne pourras manquer. (Acte 4, scène 7, ANTOINE)
Sortez, Victorine. laissez-nous et fermez la porte. (Acte 4, scène 8, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Monsieur, Monsieur, un gentilhomme, un militaire, un diable, fût-ce un capitaine de vaisseau de Roi ; c'est ce qu'on voudra : mais il ne se battra pas, vous dis-je, ce ne peut être qu'un malhonnête homme, un assassin ; il lui a cherché querelle : il croit le tuer, il ne le tuera pas. (Acte 4, scène 9, ANTOINE)
Je sais, par où il doit venir, je l'attendrai, je l'attaquerai, il m'attaquera ; je le tuerai ou il me tuera : s'il me tue, il sera plus embarrassé que moi ; si je le tue, Monsieur, je vous recommande ma fille. Au reste je n'ai pas besoin de vous la recommander. (Acte 4, scène 9, ANTOINE)
En fait de valeur, il ne faut qu'être homme et des armes. (Acte 4, scène 9, ANTOINE)
Monsieur, ah, mon cher Maître, un jeune homme d'une aussi belle espérance ; ma fille me l'avait dit, et l'embarras d'aujourd'hui, et la noce et tout ce monde : à l'instant même... les clefs du magasin. (Acte 4, scène 9, ANTOINE)
Il me brise le coeur : écoutez-moi, je vous dis de m'écouter. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Croyez-vous que je n'aime pas mon fils plus que vous l'aimez ? (Acte 4, scène 9, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Et ma femme... (Acte 4, scène 9, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Il n'est point de demi-brave, il n'est point de petit homme qui ne cherchât à le tâter ; il lui faudrait dix affaires heureuses pour faire oublier celle ci. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Ne passez mes ordres en aucune manière, songez qu'il y va de l'honneur de mon fils et du mien : c'est vous dire tout. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Je ne peux me confier qu'à vous, et je me fie à votre âge, à votre expérience, et je peux dire, à votre amitié. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Lui parti, portez sur le champ tous vos soins à son rival ; s'il respire encore, emparez-vous de ses derniers moments, donnez lui tous les secours qu'exige l'humanité, expiez autant qu'il est en vous le crime auquel je participe, puisque... puisque... (Acte 4, scène 9, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Mais, Antoine, si le Ciel me punit autant que je dois l'être, s'il dispose de mon fils, je suis père, et je crains mes premiers mouvements : je suis père et cette fête, cette noce... ma femme... sa santé... moi-même... alors tu accourras : mon fils a son domestique, tu accourras ; mais comme ta présence m'en dirait trop, aie cette attention, écoute bien, aie-la pour moi ; je t'en supplie, tu frapperas trois coups à la porte de la basse-cour, trois coups distinctement, et tu te rendras ici, ici dedans, dans ce cabinet ; tu ne parleras à personne, mes chevaux seront mis, nous y courrons. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Comme te voilà fait ? (Acte 4, scène 10, MADAME VANDERK)
Tu aurais bien dû te mettre en noir, te faire beau le jour du mariage de ma fille. Je ne te pardonne pas cela. (Acte 4, scène 10, MADAME VANDERK)
C'est que... Madame... (Acte 4, scène 10, ANTOINE)
Madame. (Acte 4, scène 10, ANTOINE)
Madame. (Acte 4, scène 10, ANTOINE)
Mon ami, faites moi compliment ; il y a plus de deux ans que je ne me suis si bien portée... (Acte 4, scène 11, MADAME VANDERK)
Ma fille... mon gendre, toute cette famille est si respectable, si honnête ; la bonne robe est sage comme les lois : mais, mon ami, j'ai un reproche à vous faire et votre soeur a raison : vous donnez aujourd'hui de l'occupation à votre fils, vous l'envoyez je ne sais en quel endroit ; au reste, vous le savez : il faut cependant que ce soit très loin, car je suis sûre qu'il ne s'est point amusé : lorsqu'il va revenir, il ne pourra nous rejoindre. (Acte 4, scène 11, MADAME VANDERK)
Laissez-moi respirer, et permettez-moi de ne penser qu'à votre satisfaction ; votre santé me fait le plus grand plaisir : nous avons tellement besoin de nos forces, l'adversité est si près de nous. (Acte 4, scène 11, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Madame, nous avons été ainsi. (Acte 4, scène 12, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Puissiez-vous, mes enfants, voir un pareil jour, (Acte 4, scène 12, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Cette cérémonie que je croyais si gaie, grands Dieux, comme elle est triste ! (Acte 5, scène 1, VICTORINE)
C'est celui qui demeure ici. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
Je vous assure que je ne sais comment Monsieur pourra vous parler au milieu de tout ceci ; et même on serait à table, si on n'attendait pas quelqu'un qui se fait bien attendre. (Acte 5, scène 2, VICTORINE)
Il ne savait pas, il ne savait pas : c'est hier au soir qu'il me l'a fait dire. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
Dites-lui seulement cela. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
Mais, Monsieur, permettez-moi de vous demander votre nom. (Acte 5, scène 2, VICTORINE)
Dites, au reste, que c'est Monsieur_Desparville ; que c'est le maître d'un domestique. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
Je sais, un homme qui avait un visage... qui avait un air... (Acte 5, scène 2, VICTORINE)
Il faut que cet homme marie justement sa fille aujourd'hui, le jour, le même jour que j'ai à lui parler : c'est fait exprès. (Acte 5, scène 3, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
Je vais me retirer dans ma Province. (Acte 5, scène 3, MONSIEUR DESPARVILLE P?RE)
Mais mon père, mon père... mais mon fils, va te promener, j'ai fait mon temps, fais le tien. (Acte 5, scène 3, MONSIEUR DESPARVILLE P?RE)
C'est apparemment notre homme. (Acte 5, scène 3, MONSIEUR DESPARVILLE P?RE)
J'ai une lettre de change, bonne, excellente : c'est comme disent vos marchands, c'est de l'or_en_barre ; mais elle sera payée quand ? (Acte 5, scène 4, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
Je n'en sais rien : ils ont des usages, des usances, des termes que je ne comprends pas. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR DESPARVILLE P?RE)
J'ai été chez plusieurs de vos confrères, mais tous ceux que j'ai vu jusqu'à présent sont des Arabes, des Juifs ; pardonnez-moi le terme, oui, des Juifs. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR DESPARVILLE P?RE)
Pouvez vous m'avancer le paiement de ma lettre de change ou ne le pouvez-vous pas ? (Acte 5, scène 4, MONSIEUR DESPARVILLE P?RE)
Ah quel service vous me rendez ! (Acte 5, scène 4, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
Monsieur, au service que vous me rendez, pouvez-vous ajouter celui de me faire donner de l'or ? (Acte 5, scène 4, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
Apportez la somme en or. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Non, Monsieur, je ne prends point d'escompte, ce n'est pas mon commerce et je vous l'avoue avec plaisir, ce service ne me coûte rien. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Monsieur, Monsieur, voilà de l'honnêteté, voilà de l'honnêteté : vous ne savez pas toute l'obligation que je vous dois, toute l'étendue du service que vous me rendez. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
Mais il est apparemment dans le commerce, dans un état tranquille ; mais le mien, le mien est dans le service : à l'instant que je vous parle, n'est-il pas occupé à se battre ? (Acte 5, scène 4, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
Un autre jeune homme dans un café, un petit étourdi lui a cherché querelle, je ne sais pourquoi, je ne sais comment ; il ne le sait pas lui-même. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
Je ne crains rien : mon fils est brave, il tient de moi, et adroit, adroit : à vingt pas il couperait une balle en deux sur une lame de couteau ; mais il faut qu'il s'enfuie, c'est le diable : vous entendez bien, vous entendez bien, je me fie à vous, vous m'avez gagné l'âme. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
Voilà votre somme : partez, Monsieur, vous n'avez pas de temps à perdre. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Permettez moi de ne pas vous reconduire. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Ah, le brave homme ! (Acte 5, scène 4, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
Ah, l'honnête homme ! (Acte 5, scène 4, MONSIEUR DESPARVILLE P?RE)
Que de peine sa naissance me préparait ! (Acte 5, scène 5, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Voyez si mes chevaux sont mis ; faites approcher par la porte de derrière, venez m'avertir : courons-y, peut-être n'est-il que blessé. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Non, je ne me trouve pas mal. (Acte 5, scène 8, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Tâchez de parler à Madame en particulier ; vous lui direz que je suis à l'instant forcé de sortir, que je la prie de ne pas s'inquiéter ; mais qu'elle fasse en sorte qu'on ne s'aperçoive pas de mon absence, je serai peut être... (Acte 5, scène 8, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Je te revois sans doute honnête homme ? (Acte 5, scène 9, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Je vous présente Messieurs_Desparville. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR VANDERK FILS)
Messieurs. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
N'était-ce pas mon fils, lui justement qui était son adversaire ? (Acte 5, scène 9, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
Comment ! (Acte 5, scène 9, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Mon père, permettez-moi de parler. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR DESPARVILLE FILS)
Le récit serait trop court si vous le faisiez, Monsieur ; et à présent votre honneur est le mien. Il me paraît, Monsieur, que vous étiez aussi instruit que mon père l'était. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR DESPARVILLE FILS)
Nous nous sommes rencontrés ; j'ai couru sur lui : j'ai tiré ; il a foncé sur moi, il m'a dit : je tire en l'air ; et il l'a fait. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR DESPARVILLE FILS)
Écoutez, m'a-t-il dit, en me serrant la botte, j'ai cru hier que vous insultiez mon père, en parlant des négociants. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR DESPARVILLE FILS)
Je vous ai insulté : j'ai senti que j'avais tort ; je vous en fais mes excuses. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR DESPARVILLE FILS)
Éloignez-vous et recommençons. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR DESPARVILLE FILS)
Je ne peux, Monsieur, vous exprimer ce qui s'est passé en moi : je me suis précipité de mon cheval ; il en a fait autant, et nous nous sommes embrassés. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR DESPARVILLE FILS)
Quel homme êtes-vous ? (Acte 5, scène 9, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
Moi, je suis ferme, je suis honnête ; mais en pareille occasion, à votre place j'aurais envoyé le Baron_d_Esparville à tous les diables. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR DESPARVILLE P?RE)
Messieurs, qu'il est difficile de passer d'un grand chagrin à une grande joie ! (Acte 5, scène 9, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Messieurs, j'entends du bruit. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Nous allons nous mettre à table, faites-moi l'honneur d'être du dîner. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Ces Messieurs veulent bien rester. (Acte 5, scène 10, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Voici, Messieurs, ma femme, mon gendre et ma fille que je vous présente. (Acte 5, scène 10, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Madame, vous demandiez des militaires, en voici. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
C'est vous, Madame_la_Marquise. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
Vous êtes, Madame, chez le plus brave homme, le plus, le plus.... (Acte 5, scène 11, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
Messieurs, ah ! (Acte 5, scène 11, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Mes enfants, je suis dans l'ivresse de la plus grande joie. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Madame, voilà notre fils. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Cet homme est fou, il faut le faire enfermer. (Acte 5, scène 12, LA TANTE)
Jeunes gens, jeunes gens, ne penserez-vous jamais que l'étourderie même la plus pardonnable peut faire le malheur de tout ce qui vous entoure ? (Acte 5, scène 12, ANTOINE)

LE MANTEAU Ã‰CARLATE (1784)

Effectivement, Madame, c'est elle. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Comment ! (Acte 1, scène 2, MADAME DE FLORVILLE)
Madame et moi, nous avons bien de la peine à le prendre pour autre chose. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Je ne pouvais pas décemment faire vingt lieues toute seule pour venir ici, et je n'osais amener compagnie. (Acte 1, scène 2, DORIMÈNE)
Heureusement je fus invitée à passer quelques jours dans le Château voisin. (Acte 1, scène 2, DORIM?NE)
Tu ne pouvais me surprendre plus agréablement. (Acte 1, scène 2, MADAME DE FLORVILLE)
Je devrais, ce me semble, t'en paraître plus aimable. (Acte 1, scène 2, DORIMÈNE)
Telle chose, dite par une femme, paroîtrait hasardée, qui, sous cet habit, est trouvée délicieuse. (Acte 1, scène 2, DORIM?NE)
Le femmes mêmes, dupes de l'apparence, ne sont pas jalouses de moi. (Acte 1, scène 2, DORIM?NE)
Je leur ôte le moyen de critiquer une coiffure, un ajustement, un air trop appreté, ou trop négligé, mille riens enfin qui n'échappent jamais à leur pénétration. (Acte 1, scène 2, DORIM?NE)
En un mot, en arborant le costume d'un sexe qui s'est approprié tous les avantages, je lui en dérobe une partie, sans perdre aucun de ceux que la Nature a donné au nôtre. (Acte 1, scène 2, DORIM?NE)
Et très positivement. (Acte 1, scène 2, MARTON)
L'ombre d'un chapeau lui fait peur ; et s'il osait, je crois, à cause de la ressemblance du nom, il empecherait Madame d'en porter d'aucune espèce. (Acte 1, scène 2, MARTON)
J'étais sans expérience, lorsque mes parents me proposèrent Monsieur de Florville ; il ne me plut pas. (Acte 1, scène 2, MADAME DE FLORVILLE)
On ne consulte point son coeur, on n'écoute que sa vanité, on épouse un Florville, ce coeur ne jouit de rien et la vanité même n'est pas satisfaite. (Acte 1, scène 2, DORIMÈNE)
C'est au contraire un être fort divertissant, même pour l'objet de sa jalousie. (Acte 1, scène 2, DORIM?NE)
Tâche d'amener le tien à Paris, et je te réponds qu'en très peu de temps nous en viendrons à bout. (Acte 1, scène 2, DORIM?NE)
Comment ! (Acte 1, scène 2, DORIMÈNE)
Il ose tout, Madame. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Forcé de s'absenter pour huit jours, il a bien osé donner des gardes à sa femme. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Premier poste dans le Parc ; deuxième poste dans le Jardin ; troisième poste ici. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Point d'obstacle ; mais un coup de sifflet avertira Blaise, sentinelle du Jardin, de s'en saisir et de l'enfermer jusqu'au retour de Monsieur de Florville. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Ne répondre que par cette grille, n'ouvrir à aucun homme. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Si Madame est ici quand il en viendra, je dois si bien masquer toute la grille, qu'il ne puisse pas même l'appercevoir. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Par ce trait seul vous pouvez juger aisément... (Acte 1, scène 2, MARTON)
Comment faire? (Acte 1, scène 2, MADAME DE FLORVILLE)
Mon_Dieu, tu ne connais guères les hommes. (Acte 1, scène 2, DORIMÈNE)
Tiens, je ne suis pas la femme de Florville, mais si tu veux m'aider et suivre mes conseils, je prétends, moi, le corriger. (Acte 1, scène 2, DORIM?NE)
Madame, c'est lui. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Préparez-vous, Madame, à prouver qui vous êtes. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Mais je veux guérir Florville de sa jalousie, et, cela, par sa jalousie même. (Acte 1, scène 2, DORIMÈNE)
Je ne pourrais y parvenir si je me trouvais ici. (Acte 1, scène 2, DORIM?NE)
Madame, cachez-vous dans ce cabinet. (Acte 1, scène 2, MARTON)
À merveille..... (Acte 1, scène 2, DORIMÈNE)
Il me vient une idée.... (Acte 1, scène 2, DORIM?NE)
Me reconnais-tu? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Une lettre de mon avocat m'annonce que le jugement de mon procès est remis à la semaine prochaine ; et sans aller plus loin, j'ai retourné bride et me voici, mourant de fatigue, de soif et d'envie de dormir. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Une heure de sommeil, un verre de vin, il n'y paraîtra pas. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Marton, fais-en monter une bouteille à mon appartement. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Comment avez-vous pu faire huit lieues en si peu de temps ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE FLORVILLE)
Il est à son régiment. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Lui-même. (Acte 1, scène 4, MADAME DE FLORVILLE)
Mais avec vos questions, votre frère et toute votre parentée, vous cherchez à me faire oublier le Manteau. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Répondez-moi donc promptement et sans balancer. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Comment donc cela ? (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Tous les soirs vous faites le tour du Parc, les soirées d'Automne surtout sont dangereuses, un rhume est bientôt gagné, un rhume peut emporter un homme. (Acte 1, scène 4, MADAME DE FLORVILLE)
Il a jetté là son manteau en me priant de vous le faite accepter. (Acte 1, scène 4, MADAME DE FLORVILLE)
Mais j'ai eu beau dire, beau me fâcher, il s'est enfuit en refusant de le remporter. (Acte 1, scène 4, MADAME DE FLORVILLE)
Allez, allez et dormez jusqu'à demain s'il le faut... (Acte 1, scène 5, MADAME DE FLORVILLE)
Il est entré dans son appartement. (Acte 1, scène 5, MADAME DE FLORVILLE)
Il était temps au moins ; encore un moment, et je perdais patience. (Acte 1, scène 6, DORIMÈNE)
Voilà comme vous êtes. (Acte 1, scène 7, DORIMÈNE)
Mais il peut lui écrire de son régiment, et voilà ta fourberie découverte, et voilà ce que tu n'avais pas prévu malgré ton esprit profond. (Acte 1, scène 7, DORIMÈNE)
Mais... si, bien persuadée que cette seconde ruse peut seule détruire la connoissance de la première, tu la soutiens avec fermeté, tu lui feras croire tout ce qu'il te plaira. (Acte 1, scène 7, DORIMÈNE)
Le masque de la vérité a souvent plus de pouvoir que la vérité elle-même. (Acte 1, scène 7, DORIM?NE)
Et sans cela serions-nous, tous les jours, aussi curellement trompés ; un seul mot d'un perfide nous ferait-il oublier toutes ses perfidies. (Acte 1, scène 7, DORIM?NE)
Non, sans doute ; il en est de même des hommes. (Acte 1, scène 7, DORIM?NE)
Je me rends à tes raisons. Mais je ne vois pas que cette ruse puise guérir Florville de sa jaloousie. (Acte 1, scène 7, MADAME DE FLORVILLE)
Rends-toi digne de ma confidence en suivant mes consiels ; et songe bien que l'éxécution de mon projet dépend de la réussite de ton excuse. (Acte 1, scène 7, DORIMÈNE)
Assieds-toi : travaille, ne lève point les yeux, ne me fixe pas.... (Acte 1, scène 8, MADAME DE FLORVILLE)
Il me semble que vous voilà tout-à-fait remis. (Acte 1, scène 10, MADAME DE FLORVILLE)
Ma femme, ma chère femme, montre-moi, montre-moi donc le manteau en question. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Comment ? (Acte 1, scène 10, MADAME DE FLORVILLE)
Voulez-vous bien, Monsieur, me donner le mot de l'énigme. (Acte 1, scène 10, MADAME DE FLORVILLE)
Allons, ma femme, allons, ne fais pas l'enfant, et va me chercher le manteau. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Je veux bien, pour vous obliger, me preter à la plaisanterie ; mais, dites-moi, où je pourrai trouver ce manteau imaginaire. (Acte 1, scène 10, MADAME DE FLORVILLE)
Mais, en vérité, Madame, je ne plaisante pas. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Mais, en vérité, Monsieur, je parle très sérieusement. (Acte 1, scène 10, MADAME DE FLORVILLE)
Apparemment. (Acte 1, scène 10, MADAME DE FLORVILLE)
Morbleu, Madame, vous me feriez donner au diable. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
De l'emportement. (Acte 1, scène 10, MADAME DE FLORVILLE)
Vous m'allarmez, Monsieur : il vous est fûrement arrivé en route quelqu'accident que vous ne voulez pas me dire. (Acte 1, scène 10, MADAME DE FLORVILLE)
Laissez donc, Madame, laissez donc toutes ces simagrées. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Je veux savoir absolument ce que signifie ce mystère. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Ce qu'il me paraît. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Vous êtes femme, et par conséquent capable de me jouer un pareil tour. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Vous tremblez, vous rougissez, et cela m'en apprend davantage que tout ce que vous pourriez me dire. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
N'avez-vous pas de honte, vous-même, de vous livrer à de pareils excès, et sur quoi ? (Acte 1, scène 10, MADAME DE FLORVILLE)
Madame ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Votre humeur inquiète, prompte à s'alarmer, vous a présentée une idée probable et sans l'approfondir, et sans la moindre preuve, vous agissez comme si c'était une vérité prouvée... (Acte 1, scène 10, MADAME DE FLORVILLE)
En vérité, Madame, vous parlez comme un ange ; tombez à mes pieds, versez quelques larmes, et me voilà tout-à-fait persuadé.... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Je ne suis pas de ces maris benêts qui croient plus les discours de leurs femmes que leurs propres yeux. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Redoutez tout de ma colére. Les soins que j'ai pris pour vous ôter l'occasion de me tromper doivent vous faire connaître ce dont je suis capable. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Tenez, ma femme.... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Si vous voulez éprouver jusqu'où peut aller ma jalousie, si c'est un tour que vous me jouez, ne poussez pas, croyez-moi, plus loin la raillerie. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Je ne l'entends pas sur ce chapitre, et la seule crainte du mal peut me porter aux dernières extremités. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Si vous voulez éprouver ma douceur, si vous vous plaisez à jouir de l'embarras où votre discours me jette, je vous avertis que la plaisanterie est déplacée, et que la seule apparence d'un soupçon offense mortellement notre délicatesse. (Acte 1, scène 10, MADAME DE FLORVILLE)
Répondez, Madame, à ma question. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Parbleu, c'est trop abuser de ma patience ; votre refus achève de me convaincre, ou parlez-moi raison, ou morbleu... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Interrogez tout le monde, interrogez votre propre coeur, mettez en balance et vos soupçons et la conduite que j'ai toujours tenue avec vous ; peut-être alors me rendrez vous justice. (Acte 1, scène 10, MADAME DE FLORVILLE)
N'espère pas m'amener, comme tu as fait mille fois, à te demander pardon, crains plutôt de ne pas obtenir le tien... (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Otons-lui les moyens de s'en servir plus longtemps, obtenons des preuves de sa perfidie, interrogeons mes valets ; on les aura sans doute gagnés, mais je saurai bien les faire parler..... (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Pour qui me prend-on ? (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DE FLORVILLE)
En vous confiant pendant huit jours la garde de ce que j'ai de plus précieux, c'est-à-dire de mes biens et de ma femme, je vous ai regardé comme les serviteurs les plus fidèles que j'aie jamais connu. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Pour moi, je ne dis rien, on doit me connaître. (Acte 1, scène 12, MARTON)
J'ons arpentais toute la journée les murs du jardin, et si par fois, j'nous sommes réposé un tantinet, c'est qu'j'n'pouvions pu mettre un pied devant l'autre. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
J'ai vu beaucoup de braconniers dans la plaine ; mais pour ceux-là qui en veulent, dites-vous, aux femelles quand elles sont gentilles, je n'en ai pas aperçu un échantillon. (Acte 1, scène 12, GÉRAULT)
Absolument, rien ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Vous aidiez à ma femme à me tromper : Mais je sais tout, oui, c'est en vain que vous voudriez vous excuser, Madame de Florville m'a tout avoué en me demandant pardon. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE FLORVILLE)
D'avoir, par vos conseils, et malgré ma défense, laissé entrer un homme dans le château. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Monsieur, je suis désolée d'être obligé de vous démentir, mais cela n'est pas vrai. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Elle me l'a dit. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Mais, j'ai vu moi-même en rentrant. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Comment ! (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Vous n'avez point vu de manteau sur cette chaise ; il n'est point entré d'homme ici, vous voulez nous éprouver, ou vous avez rêvé ce que vous dites ; mais que ce soit une épreuve, que ce soit un reve, vous ne nous ferez jamais avouer ce qui n'est pas vrai. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Ils ont juré, je crois, de me faire tourner la tête avec leur rêve. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE FLORVILLE)
À merveille, mes amis, à merveille. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Les présents, la faute que vous avez commise, et dont vous craignez le châtiment, tout vous porte à garder le secret, mais votre silence même est un aveu pour moi ; achevez-le promptement, ou tremblez. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Comment, morbleu, vous prétendez me persuader que j'ai rêvé... (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Rien n'est plus facile, du moins cela me paraît tel. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Forcé de vous absenter et de laisser, sous notre garde, pendant huit grands jours une épouse que vous adorez, vous partez la tête remplie d'inquiétudes ; vous ne vous occupez en chemin que de malheurs ; vous voyez vos valets gagnés, votre femme séduite ; la peur s'empare de vous, vous revenez sans prendre haleine ; harrassé, n'en pouvant plus, vous vous endormez. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Ces idées noires vous suivent dans votre sommeil ; vous vous éveillez. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Alors, vos soupçons, vos craintes, votre rêve, ce que vous avez vu, ce que vous avez imaginé, vous confondez tout, et voilà précisément, Monsieur, pourquoi vous nous accusez d'un mal, dont, non seulement, nous ne sommes pas coupables, mais qui réellement n'existe pas. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Cela me passe. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Voilà mes réflexions, faites-en l'usage qu'il vous plaira, et songez bien, surtout, qu'il est très dangereux d'accuser une femme d'un tort qu'elle n'a pas ; elle s'accoutume à être querellée, s'ennuie de l'être pour rien, et finit par l'être pour quelque chose. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Toi, Marton, va dire à ma femme que je la prie instamment de se rendre ici. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Instamment. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Ils sont pourtant parvenus à me persuader que j'ai revé, et je suis forcé de convenir qu'ils peuvent avoir raison. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Où ma femme aurait-elle pu faire un amant ? (Acte 1, scène 13, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Je n'ai prévenu de mon départ qu'à l'instant de monter à cheval, je n'ai pas été cinq heures dehors, en si peu de temps, a-t-on pu gagner mes valets, faire avertir le Damoiseau, l'introduire chez moi ? (Acte 1, scène 13, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Ma femme n'a point été effrayée de ma colère, Marton m'a prouvé que j'avais tort ; mes valets ont tremblé et n'ont rien avoué. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Je me souviendrai longtemps du discours de Marton : Une femme s'accoutume à être querellée, s'ennuie de l'être pour rien, et finit par l'être pour quelque chose... (Acte 1, scène 13, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Un mari qui a pu soupçonner sa femme un seul instant, ne la voit jamais sans se rappeller ses soupçons ; elle-meme ne peut voir, sans répugnance, un homme qui a pu la croire infidèle. (Acte 1, scène 14, MADAME DE FLORVILLE)
Permettez donc, Monsieur, qu'une profonde solitude dérobe à vos yeux un objet que vous n'estimez plus, que vous haïriez bientôt, et dont la présence ferait votre malheur. (Acte 1, scène 14, MADAME DE FLORVILLE)
Que dis-tu, ma chère femme, que dis-tu ? (Acte 1, scène 14, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Penses-tu qu'il me soit possible de vivre séparé de toi ? (Acte 1, scène 14, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Mes soupçons sont tout-à-fait dissipés. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Vous n'êtes pas de ces maris qui croyent plus les discours de leur femmes que leurs propres yeux. (Acte 1, scène 14, MADAME DE FLORVILLE)
D'ailleurs lorsque tantôt vous exhaliez votre colère, vos yeux, vos gestes, tout vos traits peignaient l'état de votre âme, bien mieux encore que vos paroles, et je crois cet emportement plus sincère qu'un froid repentir auquel l'esprit a plus de part que le coeur. (Acte 1, scène 14, MADAME DE FLORVILLE)
Madame a raison. (Acte 1, scène 14, MARTON)
Plus mon emportement a été vif, plus il a dû te prouver ma tendresse ; je craignais d'avoir perdu la tienne, et j'en étais inconsolable. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Ce Château te déplaît, il te rappelle mes torts et tes chagrins, nous le quitterons dès demain. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Un époux aux pieds de sa femme ! (Acte 1, scène 15, DORIMÈNE)
C'est ainsi que vous me jouez. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Non contente de commettre la trahison la plus atroce, vous osez.... (Acte 1, scène 15, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Doucement, mon cher Monsieur, doucement. (Acte 1, scène 15, DORIMÈNE)
Je vous promets de garder le secret le plus impénétrable, et même de défendre en preux Chevalier la fidélité de votre femme contre tout l'univers. (Acte 1, scène 15, DORIM?NE)
À cette condition l'on doit me pardonner. (Acte 1, scène 15, DORIM?NE)
Si j'en croyais ma fureur, je me vengerais ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR DE FLORVILLE)
En pareil cas, on permet à un mari de bouder sa femme, de faire les yeux noirs aux galants, quoique ce ne soit pas trop l'usage. (Acte 1, scène 15, DORIMÈNE)
Mais pour imaginer de se venger autrement, il faut avoir perdu la tête. (Acte 1, scène 15, DORIM?NE)
Mes amis, mes fidèles... (Acte 1, scène 16, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Saisissez-vous de ce coquin, enfermez-le dans la tour. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Pour vous, Madame, j'ordonnerai de votre sort... (Acte 1, scène 16, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Tremblez vous-même. Sachez que je puis vous faire repentir de l'offense que vous nous faites à tous deux. (Acte 1, scène 16, DORIMÈNE)
Voilà mes armes. (Acte 1, scène 16, DORIMÈNE)
Comme je suis joué... (Acte 1, scène 16, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Pardon, pardon, ma femme, un million de fois pardon. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Ne me dites rien. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Me la pardonnez-vous ? (Acte 1, scène 16, MADAME DE FLORVILLE)
Je l'en remercie. En me faisant voir les excès auxquels la jalousie peut porter un galant, vous m'en avez fait connaître l'extravagance et le danger. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR DE FLORVILLE)
En me persuadant que j'ai revé ce que j'ai vu, tu m'as appris que l'adresse d'une femme surpasse toujours beaucoup la pénétration du mari le plus clairvoyant, et qu'il est plus sage de s'en rapporter à sa délicatesse lorsqu'on n'a pas sujet de s'en plaindre. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR DE FLORVILLE)

L'HUÎTRE ET LES PLAIDEURS (1761)

T'en as menti. v.3 (Acte 1, scène 1, ARDENVILLE)
J'en ai menti ? v.9 (Acte 1, scène 1, BADAUDIN)
Mes amis ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DOUCET)
Mes doux amis ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DOUCET)
Tu ne l'auras sûrement pas. (Acte 1, scène 2, ARDENVILLE)
Hé mes amis ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DOUCET)
Hé mes doux amis ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DOUCET)
Comment, vous ne pouvez pas ? (Acte 1, scène 2, ARDENVILLE)
Comment,vous n'auriez pas assez de bon sens ? (Acte 1, scène 2, BADAUDIN)
Ha, Meilleurs, je le voudrais b[i]en ! v.14 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DOUCET)
N'approche pas, ou je te caste le visage avec? elle est dure, belle taille, comme tu vois. (Acte 1, scène 2, ARDENVILLE)
Je n'en aurai, morbleu, pas le démenti. (Acte 1, scène 2, BADAUDIN)
Mes doux amis ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DOUCET)
Ah, mes doux amis ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DOUCET)
Oh, dame, Justice ! (Acte 1, scène 4, LE PLAIDEURS, LA PLAIDEUSE)
Oh, dame, Justice ! (Acte 1, scène 4, LE PLAIDEURS, LA PLAIDEUSE)
Dame Justice. (Acte 1, scène 4, LA PLAIDEUSE)
Je suis pauvre, et ma Partie est un homme riche. (Acte 1, scène 4, LA PLAIDEUSE)
La mienne, un homme puissant. (Acte 1, scène 4, LE PLAIDEUR)
Dame Justice ! (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DOUCET)
À l'amiable, soit : qu'ils cotent des Procureurs et nomment des avocats. (Acte 1, scène 4, LA JUSTICE)
Hé bien, mes enfants, qu'est-ce ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR TOUSSET)
Oui, Messieurs. (Acte 1, scène 6, ARDENVILLE)
Oui, Messieurs.... (Acte 1, scène 6, BADAUDIN)
C'est vrai : mais vous ne comprenez pas comment... (Acte 1, scène 6, ARDENVILLE)
Comment au Greffe ! (Acte 1, scène 6, ARDENVILLE)
Mes doux amis ! (Acte 1, scène 7, MONSIEUR DOUCET)
La loi, la coutume, l'usage. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR FAUSSET)
Ça ne ne se fait pas autrement. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR FAUSSET)
Laissez faire, mes amis, laissez faire. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR FAUSSET)
Comment, laissez ? (Acte 1, scène 7, ARDENVILLE)
Savez-vous que vous êtes heureux d'être tombé entre mes mains. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR FAUSSET)
Des frémissements, v.30 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR FAUSSET)
Des saisissements, v.31 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR FAUSSET)
Des ravissements. v.32 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR FAUSSET)
Mais quand, véhément, v.43 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR FAUSSET)
Sublime, éloquent, v.44 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR FAUSSET)
Allons, je vais me préparer. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR FAUSSET)
Comment ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TOUSSET)
Alors un procès fermente, s'élève, s'arrondit, prend une belle forme judiciaire, et cela fait honneur. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TOUSSET)
Nous sommes ici en Basse-Normandie. (Acte 1, scène 12, BADAUDIN)
Nous sommes d'accord. (Acte 1, scène 13, ARDENVILLE)
Sache conduire et la forme et le fond, v.68 (Acte 1, scène 13, MONSIEUR TOUSSET)
Tout ce que vous dites-là, est vrai ; mais nous sommes d'accord. (Acte 1, scène 13, BADAUDIN)
Vous n'avez pas consulté votre femme, peut-être ? (Acte 1, scène 13, MONSIEUR TOUSSET)
Mes enfants, point de vivacité. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR TOUSSET)
Comment ! (Acte 1, scène 13, ARDENVILLE)
Messieurs, j'ai cru avoir à faire à des gens polis, qui avaient de l'éducation. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR TOUSSET)
Comment, saisie ! (Acte 1, scène 13, ARDENVILLE)
Comment, saisie ! (Acte 1, scène 13, BADAUDIN)
Je me moque de la saisissure. (Acte 1, scène 13, ARDENVILLE)
Ah, mes amis ! (Acte 1, scène 13, MONSIEUR TOUSSET)
Ce qui me pique, c'est le sang-froid avec lequel il nous jette dans l'embarras. (Acte 1, scène 13, ARDENVILLE)
Sur son siège il se met, v.93 (Acte 1, scène 14, MONSIEUR TOUSSET)
Si j'avais mon équipage, comme je planterais tout ça là. (Acte 1, scène 14, BADAUDIN)
Que le Royaume d'Amphitrite : v.120 (Acte 1, scène 14, MONSIEUR TOUSSET)
Que le Royaume d'Amphitrite: v.159 (Acte 1, scène 14, MONSIEUR TOUSSET)
Mettez les pièces sur le Bureau. v.162 (Acte 1, scène 14, LA JUSTICE)
Morbleu, quel jugement ! v.164 (Acte 1, scène 14, ARDENVILLE)
Messieurs, l'huître était bonne ; allez, vivez en paix. v.167 (Acte 1, scène 14, LA JUSTICE)
Comment, un jugement comme celui-là ! (Acte 1, scène 15, ARDENVILLE)
Je n'ai pas à me plaindre ? (Acte 1, scène 15, ARDENVILLE)
Va te promener avec ton expédition. (Acte 1, scène 15, ARDENVILLE)
Messieurs ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR DOUCET)
Mon ami, rendez-nous seulement nos affaires, et que nous nous en allions. (Acte 1, scène 15, BADAUDIN)
Messieurs, je vous jure foi d'honnête Normand, que c'est tout le bout du monde si cela peut payer les frais. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR DOUCET)
Comment, nos hardes pour les frais ! (Acte 1, scène 15, BADAUDIN)
Comment, morbleu nos hardes pour les frais ? (Acte 1, scène 15, ARDENVILLE)
Il faut assommer ce fripon. v.168 (Acte 1, scène 15, ARDENVILLE)
Vos coups me viendront à propos. v.179 (Acte 1, scène 15, L'HUISSIER)
Messieurs, expliquez-nous. (Acte 1, scène 15, BADAUDIN)
Mais, pourquoi nous prie-t-il à genoux de l'assommer ? (Acte 1, scène 15, ARDENVILLE)
C'était une bonne affaire pour lui ; il vous eût fait mettre en prison. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR TOUSSET)
S'il saut à l'homme une folie, v.195 (Acte 1, scène 16, MONSIEUR TOUSSET)
Il charme, il embellit la vie. v.209 (Acte 1, scène 16, LE PLAIDEUR PARISIEN)

RICHARD COEUR DE LION (1784)

En ce moment v.13 (Acte 1, scène 1, COLETTE)
Ah ! quel cruel tourment ! v.15 (Acte 1, scène 1, COLETTE)
Comment, c'est demain v.22 (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Avec toi, ma femme, se remet en train ! v.24 (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Ce n'est rien, c'est tout le hameau qui s'en retourne chez lui après l'ouvrage des champs ; le soleil est couché. (Acte 1, scène 1, ANTONIO)
Je te remercie. (Acte 1, scène 1, BLONDEL)
C'est un banc qui est vis-à-vis la porte d'une maison qui paraît être une ferme : c'est comme une maison de gentilhomme. (Acte 1, scène 1, ANTONIO)
Hé bien, mon ami, va t'informer si on peut m'y donner à coucher pour cette nuit. (Acte 1, scène 1, BLONDEL)
Oui, leur petit-fils, qui est mon frère, se marie, aussi le même jour de leur remariage, à une fille de ce canton. (Acte 1, scène 1, ANTONIO)
Hé, dis-moi, elle ne demeurerait pas dans ce château que tu dis, où il y a un soldat qui a une arbalète ? (Acte 1, scène 1, BLONDEL)
Mais, mon ami, demain, comment ferai-je pour me conduire ? (Acte 1, scène 1, BLONDEL)
Je vous donnerai un de mes camarades, il est un peu volage ; mais je vous ferai venir à la noce, et vous y jouerez du violon : ah ! ne vous embarrassez pas. (Acte 1, scène 1, ANTONIO)
Tu aimes donc bien à danser ? (Acte 1, scène 1, BLONDEL)
La danse n'est pas ce que j'aime, v.28 (Acte 1, scène 1, ANTONIO)
Alors mon plaisir est extrême, v.31 (Acte 1, scène 1, ANTONIO)
Je la presse contre moi-même ; v.32 (Acte 1, scène 1, ANTONIO)
Oui, voilà des tours, voilà des fossés, des redoutes ; c'est bien là un château fort ; il est éloigné des frontières, dans un pays sauvage, au milieu des marais ; il n'est propre qu'à renfermer des prisonniers d'État ; on dit qu'on ne peut en approcher, nous verrons, on se méfiera moins d'un homme que l'on croira aveugle. (Acte 1, scène 2, BLONDEL)
Mais j'entends du bruit, remettons-nous et reprenons notre rôle. (Acte 1, scène 2, BLONDEL)
Il m'a dit de lui remettre v.67 (Acte 1, scène 3, GUILLOT)
Me fait en ce jour trop d'honneur. v.82 (Acte 1, scène 3, WILLIAMS)
Eh ! Que me fait ce gouverneur ? v.86 (Acte 1, scène 3, WILLIAMS)
Mes bons amis, ne frappez pas, v.95 (Acte 1, scène 3, BLONDEL)
Mes bons amis, v.103 (Acte 1, scène 3, BLONDEL)
ce vieillard n'est pas de ce pays-ci : bonhomme, savez-vous lire ? (Acte 1, scène 4, WILLIAMS)
Je suis aveugle, ces méchants Sarrasins m'ont brûlé les yeux avec une lame d'acier flamboyante ; mais ne voyez-vous pas venir un petit garçon ? (Acte 1, scène 4, BLONDEL)
C'est celui qui me conduit ; il sait lire, et il vous lira tout ce que vous voudrez. (Acte 1, scène 4, BLONDEL)
Tiens, lis la lettre de ce monsieur que voilà, et lis bien haut, et distinctement ; lis, lis, mon petit ami. (Acte 1, scène 5, BLONDEL)
Voilà comme ils leur font tourner la tête. (Acte 1, scène 5, WILLIAMS)
« Belle Laurette, mon coeur ne peut se contenir de la joie qu'il ressent par l'assurance que vous me donnez de m'aimer toujours. » (Acte 1, scène 5, ANTONIO)
Elle l'aime. (Acte 1, scène 5, WILLIAMS)
« Si le prisonnier, que je ne peux quitter, me permettait de sortir pendant le jour, j'irais me jeter... » (Acte 1, scène 5, ANTONIO)
« J'irais me jeter à vos pieds ; mais si cette nuit... » (Acte 1, scène 5, ANTONIO)
Comment est-il possible que, né un brave Anglais, vous soyez venu vous établir dans le fond de l'Allemagne, et dans un pays aussi sauvage qu'on m'a dit qu'il était ? (Acte 1, scène 5, BLONDEL)
Vous avez raison ; car moi je suis de l'Ile-de-France, et me voilà ici : et de quelle province d'Angleterre êtes-vous ? (Acte 1, scène 5, BLONDEL)
Si j'avais la jouissance de mes yeux, que j'aurais de plaisir à vous voir ! (Acte 1, scène 5, BLONDEL)
Et comment avez-vous quitté ce beau pays ? (Acte 1, scène 5, BLONDEL)
Et moi de même. (Acte 1, scène 5, BLONDEL)
Ce n'est pas de vieillesse : il avait été tué par un gentilhomme des environs, pour un lapin qu'il avait tiré sur ses terres. (Acte 1, scène 5, WILLIAMS)
J'apprends cela en arrivant, je cours trouver ce gentilhomme, et j'ai vengé la mort de mon père par la sienne. (Acte 1, scène 5, WILLIAMS)
Ainsi voilà deux hommes tués pour un lapin. (Acte 1, scène 5, BLONDEL)
Oui, avec ma fille, et ma femme, qui est morte depuis ; et me voilà. (Acte 1, scène 5, WILLIAMS)
Je vous demande bien pardon de toutes mes questions. (Acte 1, scène 5, BLONDEL)
Il ne me déplaît pas de parler de tout cela. (Acte 1, scène 5, WILLIAMS)
Et à la croisade, vous avez donc connu le brave roi Richard, ce héros, ce grand homme ? (Acte 1, scène 5, BLONDEL)
Ah, bonhomme ! (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
Oui, c'est moi : mais, est-ce que vous ne me l'aviez pas dit, de la lire ? (Acte 1, scène 6, ANTONIO)
Il me dit : « Je vous aime, » et je sens malgré moi, v.112 (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
Vous l'aimez donc bien, belle Laurette ! (Acte 1, scène 6, BLONDEL)
Ah, mon_Dieu, oui, je l'aime bien ! (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
Dites, dites. Je ne sais ici à qui me confier ; mais votre air, votre âge... (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
Et puis vous ne pouvez me voir... (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
Tout cela me donne la hardiesse de vous parler, et me fait, je crois, moins rougir. (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
Pour moi, pauvre aveugle, la beauté d'une femme est dans le charme, dans la douceur de sa voix. (Acte 1, scène 6, BLONDEL)
Je vous dirai donc que, lorsque ces chevaliers, ces gens de haute condition, s'adressent à une jeune personne, d'un état inférieur, moins touchés souvent de la beauté, de la noblesse de son âme que de celle de leur extraction... (Acte 1, scène 6, BLONDEL)
Quoique mon père ait peu d'aisance, nous avons toujours vécu noblement ; et si je ne craignais sa vivacité, vivacité qui heureusement l'a forcé de s'établir dans ce pays-ci, je lui aurais confié les intentions du chevalier. (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
Ce chevalier que vous aimez, vous lui parlerez cette nuit ! (Acte 1, scène 6, BLONDEL)
C'est sans doute cette dame qui descend ici : j'y cours. (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
Pourrai-je passer cette nuit-ci seulement dans votre maison ? (Acte 1, scène 6, BLONDEL)
Mon père, à la prière d'un ancien ami, a cédé, pour cette nuit seulement, la maison tout entière à une grande dame, et, à moins qu'elle ne le permette, nous ne pouvons pas disposer du plus petit endroit ; mais demain... (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
Mais, peut-être me trompé-je ! (Acte 1, scène 7, BLONDEL)
Voyons si vraiment c'est elle. (Acte 1, scène 7, BLONDEL)
Si c'est Marguerite, son âme ne pourra se refuser aux douces impressions d'un air qu'en des temps bienheureux son amant a fait pour elle. (Acte 1, scène 7, BLONDEL)
Bonhomme, qui peut vous avoir appris l'air que vous jouez si bien sur votre violon ? (Acte 1, scène 7, MARGUERITE)
Madame, je l'ai appris d'un brave écuyer qui venait de la Terre-Sainte, et qui, disait-il, l'avait entendu chanter au roi Richard. (Acte 1, scène 7, BLONDEL)
Mais, madame, vous qui avez la voix d'un ange, n'êtes-vous pas cette grande dame qui doit occuper la maison qu'on m'a dit être ici tout près ? (Acte 1, scène 7, BLONDEL)
Oui, bonhomme. (Acte 1, scène 7, MARGUERITE)
Ayez pitié, je vous prie, d'un pauvre aveugle, et permettez-lui d'y passer cette nuit, dans le lieu où il n'incommodera pas. (Acte 1, scène 7, BLONDEL)
Allons, bonhomme, mettez-vous là, vous boirez un coup avec nous. (Acte 1, scène 8, UN PREMIER DOMESTIQUE)
Me voilà. (Acte 1, scène 8, ANTONIO)
En vous remerciant, mes amis : mais je veux payer mon écot. (Acte 1, scène 8, BLONDEL)
Comment ça ? (Acte 1, scène 8, UN DOMESTIQUE)
Mais je pense comme Grégoire v.142 (Acte 1, scène 8, BLONDEL)
J'aime mieux boire. v.143 (Acte 1, scène 8, BLONDEL)
Mais je pense comme Grégoire, v.151 (Acte 1, scène 8, BLONDEL)
J'aime mieux boire. v.152 (Acte 1, scène 8, BLONDEL)
Voilà Madame qui va se retirer dans son appartement. (Acte 1, scène 8, UN OFFICIER DE LA COMTESSE)
Mais je pense comme Grégoire, v.160 (Acte 1, scène 8, BLONDEL)
J'aime mieux boire. v.161 (Acte 1, scène 8, BLONDEL)
Finissez donc, Madame vous entend de son appartement. (Acte 1, scène 8, BÉATRIX)
L'aurore va se lever ; profitez-en, Sire, pour votre santé : dans une heure on va vous renfermer. (Acte 2, scène 1, FLORESTAN)
Viens calmer, consoler mon coeur, v.166 (Acte 2, scène 2, RICHARD)
Crois-tu ranimer ma constance ? v.169 (Acte 2, scène 2, RICHARD)
Couvert de lauriers cueillis dans la Palestine, au milieu de ma gloire, dans la vigueur de l'âge, être obscurément confiné, comme le dernier des hommes, dans le fond d'une prison ! (Acte 2, scène 2, RICHARD)
Petit garçon, arrêtons-nous ici : j'aime à respirer cet air frais et pur qui annonce et accompagne le lever de l'aurore. (Acte 2, scène 3, BLONDEL)
Près du parapet de cette forteresse, où vous m'avez dit de vous mener. (Acte 2, scène 3, ANTONIO)
Vous me donnez trop. (Acte 2, scène 3, ANTONIO)
En vous remerciant. (Acte 2, scène 3, ANTONIO)
Quand tu seras revenu, nous irons promener. (Acte 2, scène 3, BLONDEL)
Au défaut de mes yeux, je me plais à l'imaginer. (Acte 2, scène 3, BLONDEL)
Une année entière se passe, sans que je reçoive aucune consolation, et je ne prévois aucun terme au malheur qui m'accable ! (Acte 2, scène 4, RICHARD)
S'il est ici, le calme du matin, le silence qui règne dans ces lieux laissera sans doute pénétrer ma voix jusqu'au fond de sa retraite. (Acte 2, scène 4, BLONDEL)
Un jour me terrassait, v.175 (Acte 2, scène 4, BLONDEL)
Mon âme languissante : v.177 (Acte 2, scène 4, BLONDEL)
Ma dame approche de mon lit, v.178 (Acte 2, scène 4, BLONDEL)
Ah, messieurs ! Point de colère ! v.202 (Acte 2, scène 5, BLONDEL)
Ont privé mes pauvres yeux. v.206 (Acte 2, scène 5, BLONDEL)
Ah, messieurs ! Attendez donc, v.210 (Acte 2, scène 5, BLONDEL)
Si tu mentais, v.229 (Acte 2, scène 5, LES OFFICIERS ET LES SOLDATS)
Si tu mentais à Monseigneur, v.230 (Acte 2, scène 5, LES OFFICIERS ET LES SOLDATS)
Me voilà. (Acte 2, scène 6, FLORESTAN)
Mais ne cherche point à mentir, ni à m'amuser, car à l'instant tu perdrais la vie. (Acte 2, scène 6, FLORESTAN)
Comment un pauvre aveugle pourrait-il prétendre à vous tromper ? (Acte 2, scène 6, BLONDEL)
Comment à l'heure que je voudrais ? (Acte 2, scène 6, FLORESTAN)
Il y a chez son père une dame de haut parage, qui, pour célébrer la joie d'une nouvelle intéressante, y donne toute la nuit à danser, à boire, manger et rire, et vous pourriez y venir sous quelque prétexte ; alors la belle Laurette trouvera toujours bien l'occasion de vous dire quelque petite chose. (Acte 2, scène 6, BLONDEL)
C'est donc pour me parler que tu as chanté ? (Acte 2, scène 6, FLORESTAN)
C'est pour être mené vers vous que j'ai fait tout ce bruit avec mon violon. (Acte 2, scène 6, BLONDEL)
Alarmer la garnison ! v.238 (Acte 2, scène 6, LES SOLDATS)
Ah ! Messieurs, pardon, pardon, v.240 (Acte 2, scène 7, ANTONIO)
Messieurs, croyez-moi, v.253 (Acte 2, scène 7, BLONDEL)
Je me soumets v.256 (Acte 2, scène 7, BLONDEL)
De l'or ! attendez : mais comment ? v.283 (Acte 3, scène 1, LES DEUX HOMMES)
Peut-il parler en ce moment ? v.284 (Acte 3, scène 1, LES DEUX HOMMES)
Dans ce moment. v.287 (Acte 3, scène 1, BLONDEL)
Le pourrait-il en ce moment ? v.292 (Acte 3, scène 1, LES DEUX HOMMES)
À la dame de compagnie, v.293 (Acte 3, scène 1, LES DEUX HOMMES)
À la dame de compagnie. v.295 (Acte 3, scène 1, LES DEUX HOMMES)
Dans ce moment, v.297 (Acte 3, scène 1, LES DEUX HOMMES)
Sire Williams, je ne peux trop vous remercier du gracieux accueil que j'ai reçu chez vous. (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
Madame, que ne puis-je vous y retenir plus longtemps ! (Acte 3, scène 2, WILLIAMS)
Madame, tout sera bientôt prêt pour votre départ. (Acte 3, scène 2, LE SÉNÉCHAL)
Chevalier, ce soir assignera le terme à notre voyage ; qu'il m'en coûte de vous dire ce qui va le terminer ! (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
Quoi donc, madame ? (Acte 3, scène 2, LE SÉNÉCHAL)
Je vais consacrer mes jours à une retraite éternelle. (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
Vous, madame ! (Acte 3, scène 2, LE SÉNÉCHAL)
Un long chagrin qui me dévore me rend incapable de m'occuper du bonheur de mes sujets ; je vais, chevalier, faire ajouter quelques mots à cet écrit, vous le remettrez aux états assemblés : ce sont mes volontés. (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
Madame. (Acte 3, scène 3, BÉATRIX)
Ce bon homme à qui vous avez permis de passer la nuit dans ce logis, et qui n'est plus aveugle. (Acte 3, scène 3, BÉATRIX)
Je lui ai dit que madame était bien triste ; il m'a répondu : « Si je lui parle, je la rendrai bien gaie. » (Acte 3, scène 3, BÉATRIX)
Entendez-vous sa voix, madame ? il l'a très belle. (Acte 3, scène 3, B?ATRIX)
Qu'il paraisse ; peut-être a-t-il appris cette complainte de la bouche même de Richard. (Acte 3, scène 3, LA COMTESSE)
Bonhomme, on dit que vous demandez à m'être présenté. (Acte 3, scène 4, LA COMTESSE)
Oui, madame : mais qu'il est difficile d'approcher des grands, même pour leur rendre service ! (Acte 3, scène 4, BLONDEL)
Oui, madame ; mais je ne le suis plus, et quelles grâces n'ai-je point à rendre au ciel, puisqu'il me fait jouir de la présence de Madame Marguerite, comtesse de Flandre et d'Artois. (Acte 3, scène 4, BLONDEL)
Vous me connaissez ? (Acte 3, scène 4, LA COMTESSE)
Oui, madame, et reconnaissez Blondel. (Acte 3, scène 4, BLONDEL)
Le roi, le roi, que je cherchais depuis un an, le roi, Madame, est à cent pas d'ici. (Acte 3, scène 4, BLONDEL)
Madame, qu'allez-vous dire ? (Acte 3, scène 4, BLONDEL)
Ce sont mes chevaliers, tous attachés à moi, à ma personne, et sire Williams est Anglais. (Acte 3, scène 4, LA COMTESSE)
Comment savez-vous ce mystère ? v.308 (Acte 3, scène 4, LES CHEVALIERS)
Sa voix a pénétré mon âme ; v.313 (Acte 3, scène 4, BLONDEL)
Je la connais, oui, oui, Madame ; v.314 (Acte 3, scène 4, BLONDEL)
De joie et de saisissement. v.319 (Acte 3, scène 4, LA COMTESSE)
Ah, grands dieux ! quel étonnement ! v.320 (Acte 3, scène 4, LES CHEVALIERS, WILLIAMS, BÉATRIX ET LA COMTESSE)
Quel bonheur ! quel événement ! v.321 (Acte 3, scène 4, LES CHEVALIERS, WILLIAMS, B?ATRIX ET LA COMTESSE)
Non, il faut agir prudemment. v.326 (Acte 3, scène 4, BLONDEL)
Ah, Blondel ! Quel heureux moment ! v.329 (Acte 3, scène 4, LA COMTESSE)
Sires chevaliers, sire Williams, le temps est précieux ; voyons quels sont les moyens qui s'offrent à nous pour délivrer Richard ; sachons d'abord quel est l'homme qui le garde. (Acte 3, scène 5, BLONDEL)
Williams, quel homme est-ce que ce gouverneur ? (Acte 3, scène 5, BLONDEL)
Ni l'intérêt, ni la crainte ; c'est un homme bien rare : écoutez, chevaliers, et vous Williams, voici mon avis : le gouverneur va venir parler à votre fille. (Acte 3, scène 5, BLONDEL)
Comment cela se peut-il ? (Acte 3, scène 5, WILLIAMS)
Et que peuvent vingt ou trente hommes, armés seulement de lances et d'épées, contre cent hommes de garnison placés dans un château fort ! (Acte 3, scène 5, WILLIAMS)
Vingt ou trente hommes ! (Acte 3, scène 5, LE SÉNÉCHAL)
Vous me rendez la vie ; est-il quelqu'un de nous qui ne se sacrifie pour une si belle cause ! (Acte 3, scène 5, BLONDEL)
Sénéchal, faites promptement avancer votre escorte, faites armer tous vos chevaliers, que Florestan soit arrêté, et dès que nos gens seront au pied des murailles, le signal de l'assaut. (Acte 3, scène 5, BLONDEL)
Si l'amitié la plus pure, si l'ardeur la plus vive peuvent inspirer un coeur tendre et sensible, que ne dois-je pas attendre des motifs qui m'enflamment. (Acte 3, scène 6, BLONDEL)
Préparez tout ici, rangez cette table, enlevez les meubles qui peuvent embarrasser. (Acte 3, scène 6, WILLIAMS)
Mettez encore ici des lumières. (Acte 3, scène 6, WILLIAMS)
Je lui disais que mes yeux v.342 (Acte 3, scène 9, BLONDEL)
Ce bon homme doit vous plaire. v.346 (Acte 3, scène 9, LAURETTE)
Ce bon homme a su me plaire. v.348 (Acte 3, scène 9, WILLIAMS)
Me sera-t-il toujours constant ? v.350 (Acte 3, scène 9, LAURETTE)
Il me disait que ses yeux v.359 (Acte 3, scène 9, LAURETTE)
Je lui disais que mes yeux v.362 (Acte 3, scène 9, BLONDEL)
Il me disait que ses yeux v.369 (Acte 3, scène 9, LAURETTE)
Tout s'anime alentour d'eux. v.381 (Acte 3, scène 10, UN PAYSAN)
Je dois ce moment heureux. v.410 (Acte 3, scène 10, RICHARD)
Délivré par ce que j'aime, v.414 (Acte 3, scène 10, RICHARD)
De mes sujets oublié, v.415 (Acte 3, scène 10, RICHARD)
Qui font mon bonheur suprême. v.417 (Acte 3, scène 10, RICHARD)
Qui font son bonheur suprême. v.420 (Acte 3, scène 10, MARGUERITE)
Ah, que le bonheur suprême v.421 (Acte 3, scène 10, LE CHOEUR)
C'est un roi, oui, c'est lui-même, v.425 (Acte 3, scène 10, LE CHOEUR)
Ah, que le bonheur suprême v.427 (Acte 3, scène 10, LA COMTESSE, RICHARD, BLONDEL, WILLIAMS, FLORESTAN, LES CHEVALIERS)
Non, l'éclat du diadème v.429 (Acte 3, scène 10, MARGUERITE)
Vous, commencez ma récompense ; v.431 (Acte 3, scène 10, MARGUERITE)
Souffrez que ce noeud mette un prix v.433 (Acte 3, scène 10, MARGUERITE)
C'est un roi, oui, c'est lui-même, v.450 (Acte 3, scène 10, LE CHOEUR, RICHARD, LA COMTESSE, FLORESTAN, WILLIAMS, LES CHEVALIERS.)
C'est un roi, oui, c'est lui-même, v.454 (Acte 3, scène 10, LAURETTE, LES FEMMES DE LA COMTESSE, LES PAYSANS)
C'est un roi, oui, c'est lui-même, v.456 (Acte 3, scène 10, RICHARD)

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LES DÉFAUTS SUPPOSÉS (1788)

Oui, ma fille, Dorval arrive ce soir même, v.1 (Acte 1, scène 1, DUMONT)
Et, dès ce soir, vous voulez que je l'aime ? v.3 (Acte 1, scène 1, LISE)
Et cet hymen, d'ailleurs, termine deux procès v.11 (Acte 1, scène 1, DUMONT)
Nous ont coûté, seulement en faux frais, v.13 (Acte 1, scène 1, DUMONT)
À mes ordres en vain tu veux être rebelle ; v.15 (Acte 1, scène 1, DUMONT)
Et cette illusion cause notre tourment v.26 (Acte 1, scène 1, LISE)
Je mets fin aux soucis dont j'étais agité. v.35 (Acte 1, scène 1, DUMONT)
Vains discours ! Cet hymen est sortable. v.37 (Acte 1, scène 1, DUMONT)
Et ton aveuglement, d'honneur, me fait pitié. v.42 (Acte 1, scène 1, DUMONT)
Nous forcer d'épouser un homme jeune, aimable... v.63 (Acte 1, scène 2, MARTON)
Un homme à vingt-cinq ans, lorsqu'il n'est pas un sot, v.65 (Acte 1, scène 2, LISE)
Et souvent de sa femme il n'est que le tyran : v.67 (Acte 1, scène 2, LISE)
Promettaient à Clarice un bonheur sans nuage. v.71 (Acte 1, scène 2, LISE)
Jusqu'au jour de l'hymen il en parut épris, v.72 (Acte 1, scène 2, LISE)
Elle a perdu ses droits sur cette âme inhumaine. v.75 (Acte 1, scène 2, LISE)
Sa femme de l'envie est encor la victime, v.78 (Acte 1, scène 2, LISE)
À ceux qu'on lui suppose, on ajoute le crime : v.81 (Acte 1, scène 2, LISE)
Un exemple me fait pas loi. v.83 (Acte 1, scène 2, MARTON)
On n'a que les mauvais quand on y met trop tard. v.87 (Acte 1, scène 2, MARTON)
Si je puis lui prouver que cet homme estimable v.92 (Acte 1, scène 2, LISE)
Eh ! Comment lui prouver une chose incroyable ? v.94 (Acte 1, scène 2, MARTON)
Dans ce projet tu pourras me servir ; v.95 (Acte 1, scène 2, LISE)
Depuis qu'il est formé, mon âme est plus tranquille : v.96 (Acte 1, scène 2, LISE)
Jusqu'au moindre défaut que je puis me connaître : v.102 (Acte 1, scène 2, LISE)
Il dira que, déjà, vous vous croyez sa femme. v.106 (Acte 1, scène 2, MARTON)
La jalousie aussi peut entrer dans mon âme ; v.107 (Acte 1, scène 2, LISE)
Ne pas se réserver même une qualité ? v.114 (Acte 1, scène 2, MARTON)
Précisément voilà le tort qu'on a. v.118 (Acte 1, scène 2, LISE)
Mais de sa propre ruse une femme est punie ; v.120 (Acte 1, scène 2, LISE)
Qui sur son âme entière avait jadis l'empire. v.124 (Acte 1, scène 2, LISE)
Quand je vous adressai mes voeux, v.131 (Acte 1, scène 2, LISE)
Montrez-vous encore à mes yeux v.134 (Acte 1, scène 2, LISE)
Moi, je crains les effets de cette humeur chagrine ; v.138 (Acte 1, scène 2, MARTON)
Pour vouloir l'adoucir, n'augmentez pas le mal ; v.139 (Acte 1, scène 2, MARTON)
À ne vous point flatter, si votre âme s'obstine, v.140 (Acte 1, scène 2, MARTON)
Lorsque soi-même on s'examine, v.143 (Acte 1, scène 2, LISE)
Et je regarderai sa perte comme un bien. v.152 (Acte 1, scène 2, LISE)
Faut-il qu'en ce logis je m'annonce moi-même. v.163 (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
Quel est cet homme-là ? v.164 (Acte 1, scène 4, MARTON)
Ah, ma joie est extrême. v.165 (Acte 1, scène 4, MARTON)
Êtes-vous femme, on fille, ou maîtresse, ou suivante ? v.172 (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
Ni femme, ni maîtresse, à cela près.... v.173 (Acte 1, scène 4, MARTON)
Nous servirons tous deux dans la même maison ; v.177 (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
Les si, les mais, les car, les pourquoi, les comment, v.181 (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
N'entrent pour rien, chez nous, dans un engagement. v.182 (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
Je te vois, tu me plais ; je te le dis sans feinte ; v.183 (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
Tu partages ma flamme, hé bien, marions-nous. v.184 (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
Je ne veux pas mentir. v.192 (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
C'est un homme si sage. v.192 (Acte 1, scène 4, MARTON)
Je dois sur son sujet agir discrètement, v.200 (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
Et Dorval ne les doit qu'a son aveuglement. v.205 (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
Elle impose an bonhomme de père ; v.210 (Acte 1, scène 4, MARTON)
Rencontrer un homme docile. v.216 (Acte 1, scène 4, MARTON)
Et plus que nous encor cette femme est lutine : v.224 (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
Tu n'as donc plus rien à me dire ? v.226 (Acte 1, scène 4, MARTON)
C'est tout comme le mien. v.229 (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
Adieu, je me retire, v.229 (Acte 1, scène 4, MARTON)
Je t'aime, il suffit. v.231 (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
On veut nous dégoûter d'un hymen qui déplaît. v.237 (Acte 1, scène 5, FRONTIN)
Nous sommes loin, Monsieur, de vouloir abuser.... v.250 (Acte 1, scène 7, MADAME DORVAL)
Laissons cela, Madame, et parlons de mon gendre : v.251 (Acte 1, scène 7, DUMONT)
Quand on en a, Madame. v.262 (Acte 1, scène 7, DORVAL)
Lise prétend aussi me contredire, moi, v.264 (Acte 1, scène 7, DUMONT)
Je hais les compliments autant que les procès ; v.267 (Acte 1, scène 7, DUMONT)
Que je trace tous mes portraits. v.269 (Acte 1, scène 7, DUMONT)
C'est comme moi, Monsieur. v.270 (Acte 1, scène 7, MADAME DORVAL)
Mes enfants, un instant suffit pour se connaître : v.280 (Acte 1, scène 7, DUMONT)
Allons, Madame, allons, ne perdons point de temps : v.289 (Acte 1, scène 7, DUMONT)
Me réconcilier avec une ennemie, v.290 (Acte 1, scène 7, DUMONT)
Terminer deux procès, rendre heureux mes enfants, v.291 (Acte 1, scène 7, DUMONT)
Voila l'heureux instant de vous ouvrir mon âme, v.295 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Je le saisis avec empressement. v.296 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Je ne veux pas vous peindre une subite flamme, v.298 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Je résiste avec peine au pouvoir de vos charmes ; v.300 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Mais je crains de causer d'éternelles alarmes v.301 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Je devrais m'empresser de vous offrir mes voeux, v.307 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Je suis un homme étrange ; il faut que je l'avoue. v.311 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Quel homme ! v.321 (Acte 1, scène 8, LISE)
J'explique en ce moment jusqu'à votre silence ; v.324 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Vous me regardez comme un sot. v.326 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
J'en suis sûr. Pour la tête, elle n'est pas meilleure. v.328 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Je reconnais mes torts, et demande pardon. v.331 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Vous jugez si ma femme a besoin de douceur ; v.333 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Il faut qu'à m'excuser son âme toujours prête, v.334 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
De quelques bons moments fasse tout son bonheur. v.335 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Comme je suis trompée ! Aurais-je dû m'attendre ? v.337 (Acte 1, scène 8, LISE)
Daignez me pardonner un aveu nécessaire ; v.339 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
De mes défauts j'ai dû vous prévenir ; v.340 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Ne me croyez pas dans l'erreur, v.347 (Acte 1, scène 8, LISE)
Vous connaissez, Monsieur, mes défauts, mon humeur ; v.348 (Acte 1, scène 8, LISE)
Jamais étonnement ne fut égal au mien. v.355 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Cessez vous-même, je vous prie, v.358 (Acte 1, scène 8, LISE)
Sans espoir de me corriger, v.360 (Acte 1, scène 8, LISE)
Avec tous mes défauts vous voudrez bien me prendre : v.361 (Acte 1, scène 8, LISE)
Ah ! De grâce, parlons sans dépit, sans humeur. v.371 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Je n'y mets point d'humeur, je n'ai rien affecté : v.377 (Acte 1, scène 8, LISE)
J'ignore par quel charme elle sait embellir v.380 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
La surprise un instant m'a forcé de me taire. v.384 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Daignez me pardonner, si j'ai pu vous déplaire ; v.385 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Semblait me confirmer cette douce espérance : v.390 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Je me disais, sans cesse, et du fond de mon âme : v.392 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Elle aura le talent de me rendre meilleur : v.393 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Ah ! Que ne peut sur nous la douceur d'une femme ! v.394 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
J'userais de mes droits avec trop d'avantage, v.399 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Et j'aime mieux vous fuir que de vous affliger. v.400 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Il est parti !.... Tant mieux, ma joie en est extrême. v.401 (Acte 1, scène 9, LISE)
Il a tous les défauts, il en convient lui-même : v.404 (Acte 1, scène 9, LISE)
Comme il saisit le ton de l'amour le plus tendre ! v.406 (Acte 1, scène 9, LISE)
Je prétends à l'hymen renoncer pour la vie. v.411 (Acte 1, scène 9, LISE)
Il n'exigera pas que je me sacrifie, v.419 (Acte 1, scène 10, LISE)
Il a tous les défauts qu'un homme peut peut avoir. v.423 (Acte 1, scène 10, LISE)
Dorval entre.... son air exprime l'embarras. v.434 (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Je me rirais de leur malheur ; v.440 (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Tu m'aimes donc ? v.443 (Acte 1, scène 11, MARTON)
Peux-tu m'aimer beaucoup ? Tu ne me connais pas. v.447 (Acte 1, scène 11, MARTON)
On doit tout enflammer quand on a tes appas. v.448 (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Tous ces raffinements, cette délicatesse, v.450 (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Pour moi, lorsque je puis être heureux un moment, v.454 (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Mon humeur est assez traitable, v.463 (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
J'aime l'amour, j'aime la table. v.465 (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
C'est charmant ! Une femme coquette v.472 (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
L'amour ne dort jamais quand l'âme est inquiète. v.474 (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Écoute : en un mot, comme en trente, v.479 (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
C'est ma maxime, à moi, je la crois excellente. v.483 (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Dorval, de cet hymen veut retarder le jour ? v.493 (Acte 1, scène 13, MADAME DORVAL)
D'un chagrin qu'il me cache, ah ! Son âme est la proie ; v.495 (Acte 1, scène 13, MADAME DORVAL)
Mais vainement il use de détour. v.496 (Acte 1, scène 13, MADAME DORVAL)
Je vous cherchais, Madame. v.497 (Acte 1, scène 14, DUMONT)
Moi, j'ai besoin de vous ouvrir mon âme : v.499 (Acte 1, scène 14, DUMONT)
Cet hymen porterait le trouble en ma famille ; v.504 (Acte 1, scène 14, DUMONT)
Et vous me permettrez, s'il vous plaît.... v.506 (Acte 1, scène 14, DUMONT)
Monsieur Dumont, me connaissez-vous bien ? v.507 (Acte 1, scène 14, MADAME DORVAL)
Je le regarde, moi, comme un nouvel outrage. v.509 (Acte 1, scène 14, MADAME DORVAL)
Et ma fille en conçoit de très justes alarmes. v.516 (Acte 1, scène 14, DUMONT)
J'ai méprisé longtemps des prières, des larmes v.517 (Acte 1, scène 14, DUMONT)
Mais je me vois forcé de leur rendre justice. v.519 (Acte 1, scène 14, DUMONT)
D'éprouver, pour Dorval un sentiment fort tendre : v.523 (Acte 1, scène 14, DUMONT)
Lise aime votre fils ; son coeur, j'en suis certain, v.528 (Acte 1, scène 14, DUMONT)
Cette perfection, Madame, est assez mince. v.533 (Acte 1, scène 14, DUMONT)
Madame ! v.537 (Acte 1, scène 14, DUMONT)
À ménager Dorval, à me respecter, moi. v.538 (Acte 1, scène 14, MADAME DORVAL)
Madame, d'être franc, je me suis fait la loi ; v.539 (Acte 1, scène 14, DUMONT)
Je pars ce soir même. v.549 (Acte 1, scène 14, MADAME DORVAL)
Je vais plaider encor ! La joie en est extrême ! v.550 (Acte 1, scène 14, MADAME DORVAL)
Hé bien, Madame, hé bien, plaidons sur nouveaux v.554 (Acte 1, scène 14, DUMONT)
J'aime mieux, avec vous, avoir trente procès, v.555 (Acte 1, scène 14, DUMONT)
Toujours mes propres intérêts v.557 (Acte 1, scène 14, DUMONT)
Mais pour mettre en défaut votre esprit chicaneur, v.559 (Acte 1, scène 14, DUMONT)
Vous me ferez raison, Monsieur, de cette injure. v.569 (Acte 1, scène 16, MADAME DORVAL)
Aux vôtres mes enfants ne seront point de grâce ; v.574 (Acte 1, scène 16, MADAME DORVAL)
Et par mon testament je les y contraindrai. v.577 (Acte 1, scène 16, MADAME DORVAL)
Oh ! je ne vous crains pas, Madame, et je saurai... v.578 (Acte 1, scène 16, DUMONT)
Souffrez que je vous remercie. v.579 (Acte 1, scène 17, LISE)
Daignez, Monsieur, ne pas me répartir. v.582 (Acte 1, scène 17, MADAME DORVAL)
Permettez. Avant tout, il faut aller reprendre v.586 (Acte 1, scène 17, DUMONT)
Ah ! votre âme est tranquille v.592 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Une franchise outrée à vos yeux fut mon crime : v.596 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Le Ciel me punit bien d'un projet insensé ; v.597 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Mais je prétends du moins obtenir votre estime, v.598 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Avant de me juger, du moins daignez m'entendre. v.607 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Je voyais chaque jour ceux que l'hymen engage, v.623 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Et des noeuds qui, pour terme, ont celui de la vie, v.625 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Sur ces tableaux cruels mon âme appesantie, v.627 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Je me faisais d'abord un plaisir enchanteur v.631 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
D'obtenir d'une épouse et l'estime et le coeur, v.633 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
En faisant au tyran succéder l'homme aimable. v.634 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
L'aveu de vos défauts dans mon âme a fait naître v.639 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Bientôt je me flattai que ce fatal aveu, v.643 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Pour me punir du mien, pouvait n'être qu'un jeu. v.644 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Ne me détrompez pas, mon âme s'y refuse : v.645 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Hé, pourquoi de vos yeux démentir la douceur ? v.646 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Malgré vous tous vos traits expriment la candeur. v.647 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Je ne dois pas souffrir que votre âme s'abuse. v.648 (Acte 1, scène 18, LISE)
Mon coeur de vos défauts ne conçoit plus d'alarmes ; v.650 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Ils sont tous effacés, je ne vois que vos charmes ; v.651 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Et si mes soins peuvent un jour v.652 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
À mes yeux maintenant vous paraissez parfaite : v.657 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Vous me ferez chérir l'instant de ma défaite : v.660 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Mon âme au sentiment a besoin de se rendre : v.667 (Acte 1, scène 18, LISE)
Vous venez, pour jamais d'obtenir mon estime ; v.670 (Acte 1, scène 18, LISE)
Mais de bien des défauts je dois me corriger. v.671 (Acte 1, scène 18, LISE)
Ah ! N'en parlons jamais ; je me ferais un crime... v.672 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Mon coeur me le disait : ah ! je suis trop heureux. v.677 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Je me fais un devoir de souscrite à vos loix. v.681 (Acte 1, scène 18, LISE)
Moi ! Vous donner des lois ? Non, j'en fais la promesse ; v.682 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Régnez toujours sur moi, vous comblerez mes voeux. v.683 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Au coeur le plus parfait, à l'âme la plus pure v.689 (Acte 1, scène 19, DORVAL)
Ces sentiments. v.693 (Acte 1, scène 19, DUMONT)
Daignez nous écouter et calmer ce courroux. v.696 (Acte 1, scène 19, DORVAL)
D'une feinte, tous deux, nous fûmes la victime, v.697 (Acte 1, scène 19, DORVAL)
Pardonnez-nous, pardonnez-nous ce crime, v.700 (Acte 1, scène 19, DORVAL)
Il est si doux d'aimer : jugez-en par vous-même. v.702 (Acte 1, scène 19, DORVAL)
Vous avez dû sentir une douleur extrême, v.703 (Acte 1, scène 19, DORVAL)
Hé bien, Madame, v.708 (Acte 1, scène 19, DUMONT)
Il faut bien, d'un moment, leur pardonner l'erreur. v.710 (Acte 1, scène 19, DUMONT)
Allons, mes chers enfants, que l'hymen vous unisse : v.714 (Acte 1, scène 19, DUMONT)
Comment vous témoigner... v.716 (Acte 1, scène 19, DORVAL)
Madame, v.716 (Acte 1, scène 19, LISE)
Dorval vous aime ; et nous n'avons qu'une âme. v.719 (Acte 1, scène 19, MADAME DORVAL)
Écoutez, mes enfants, pour un instant d'erreur, v.724 (Acte 1, scène 19, DUMONT)
De mille maux cruels votre âme fut atteinte. v.725 (Acte 1, scène 19, DUMONT)
Ne démentez donc plus la voix de votre coeur. v.726 (Acte 1, scène 19, DUMONT)

Dans les 1907 textes du corpus, il y a 5 textes (soit une présence dans 0,26 % des textes) dans lesquels il y a 885 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 177,00 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Total
1	LE PHILOSOPHE SANS LE SAVOIR	68	65	41	44	59	277
2	LE MANTEAU ?CARLATE	152	0	0	0	0	152
3	L'HU?TRE ET LES PLAIDEURS	56	0	0	0	0	56
4	L'HUÎTRE ET LES PLAIDEURS	19	0	0	0	0	19
5	RICHARD COEUR DE LION	60	17	32	0	0	109
6	RICHARD COEUR DE LION	19	14	37	0	0	70
7	LES DÉFAUTS SUPPOSÉS	202	0	0	0	0	202
	Total	576	96	110	44	59	885