Occurences de l'expression

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pour SEDAINE, Michel-Jean

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LE PHILOSOPHE SANS LE SAVOIR (1766)

Je vous surprends votre mouchoir à la main, l'air embarrassé, et vous essuyant les yeux, et je ne peux pas savoir pourquoi vous pleurez ? (Acte 1, scène 1, ANTOINE)
Cela peut être. (Acte 1, scène 1, ANTOINE)
C'est ce que j'ai demandé. Je ne sais, m'a dit l'un de ces Messieurs, ce sont deux jeunes gens : l'un est officier dans la cavalerie et l'autre dans la marine. (Acte 1, scène 1, VICTORINE)
Comment, c'est le fils de la maison : feue ma mère l'a nourri ; c'est mon frère de lait ; c'est le frère de ma jeune Maîtresse ; et vous-même vous l'aimez bien. (Acte 1, scène 1, VICTORINE)
Peut-être par hasard. (Acte 1, scène 1, VICTORINE)
C'est une lettre pour remettre à Monsieur_Vanderk. (Acte 1, scène 2, LE DOMESTIQUE)
Il faut que je la remette moi-même : mon Maître me l'a ordonné. (Acte 1, scène 2, LE DOMESTIQUE)
Monsieur n'est pas ici ; et quand il y serait, vous prenez bien mal votre temps : il est tard. (Acte 1, scène 2, ANTOINE)
Si ce n'est qu'une lettre d'affaires, je suis son homme de confiance, et je... (Acte 1, scène 2, ANTOINE)
Mademoiselle va se faire annoncer comme une dame de condition sous un autre nom et je suis sûre que Monsieur y sera trompé. (Acte 1, scène 3, VICTORINE)
Cependant il n'a pas coutume de rentrer si tard. (Acte 1, scène 3, VICTORINE)
Imaginez-vous n'être qu'invité. (Acte 1, scène 4, ANTOINE)
Vous aurez bien assez d'occupation de recevoir votre monde. (Acte 1, scène 4, ANTOINE)
Les magasins fermés.... que personne n'y entre passé dix heures... (Acte 1, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
C'est bien autre chose. (Acte 1, scène 4, ANTOINE)
Madame et elle pensent que vous ne la reconnaîtrez pas. (Acte 1, scène 4, ANTOINE)
Faites entrer. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Tremblante. (Acte 1, scène 5, SOPHIE)
Mon... Monsieur, j'ai... j'ai un papier à vous remettre. (Acte 1, scène 5, SOPHIE)
C'est trente_louis. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Monsieur, je suis votre très humble et très obéissante servante. (Acte 1, scène 5, SOPHIE)
Je ne suis pas une voleuse et voici votre argent, que vous donnez avec tant de confiance à la première personne. (Acte 1, scène 6, SOPHIE)
Garde les trente_louis. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Votre fille est très embarrassée. (Acte 1, scène 7, MADAME VANDERK)
Votre fille nous quitte : elle veut vous demander... (Acte 1, scène 7, MADAME VANDERK)
Monsieur votre fils. (Acte 1, scène 8, VICTORINE)
Premièrement, vous entrez ici sans qu'on vous appelle. (Acte 1, scène 8, MADAME VANDERK)
Cette montre est jolie. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR VANDERK FILS)
Je n'en sais rien : eh bien, votre maître est-il rentré ? (Acte 2, scène 1, LE DOMESTIQUE)
Enfin, puis-je lui remettre ma lettre ? (Acte 2, scène 1, LE DOMESTIQUE)
Vous ne représenteriez pas demain quelque pièce de théâtre, une tragédie ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Le vôtre. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Mon fils, lorsqu'un homme entre dans le monde, il est le jouet des circonstances. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Écoutez : le compte le plus rigide qu'un père doive à son fils, est celui de l'honneur qu'il a reçu de ses ancêtres ; asseyez vous. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
J'ai été élevé par votre bisaïeul : mon père fut tué fort jeune à la tête de son régiment. Si vous étiez moins raisonnable, je ne vous confierais pas l'histoire de ma jeunesse et la voici. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Votre mère, fille d'un gentilhomme voisin, a été ma seule et unique passion. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Dans l'âge où l'on ne choisit pas, j'ai eu le bonheur de bien choisir. Un jeune officier, venu en quartier d'hiver dans la Province, trouva mauvais qu'un enfant de seize ans, c'était mon âge, attirât les attentions d'un autre enfant : votre mère n'avait pas douze ans : il me traita avec une hauteur, je ne le supportai pas, nous nous battîmes. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Je fus forcé de quitter la Province : votre Mère me jura une constance qu'elle a eue toute sa vie. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Je lui dis mes engagements, il m'approuve, il part, il obtient le consentement des parents de votre mère, il me l'amène avec sa nourrice : c'est cette bonne vieille qui est ici. Nous nous marions ; le bon Hollandais mourut dans mes bras, je pris à sa prière et son nom et son commerce : le Ciel a béni ma fortune, je ne peux pas être plus heureux, je suis estimé : voici votre soeur bien établie, votre beau-frère remplit avec honneur une des premières places dans la robe. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Pour vous, mon fils, vous serez digne de moi et de vos aïeux : j'ai déjà remis dans notre famille tous les biens que la nécessité de servir le Prince avait fait sortir des mains de nos ancêtres, ils seront à vous ces biens ; et si vous pensez que j'ai fait par le commerce une tache à leur nom, c'est à vous de l'effacer ; mais dans un siècle aussi éclairé que celui-ci, ce qui peut donner la noblesse n'est pas capable de l'ôter. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Quel état, mon fils, que celui d'un homme, qui d'un trait de plume se fait obéir d'un bout de l'univers à l'autre ! (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Cela peut être vrai; mais enfin en lui-même qu'a-t-il de respectable ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK FILS)
Ce qui légitime dans un gentilhomme les droits de la naissance, ce qui fait la base de ses titres ; la droiture, l'honneur, la probité. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Votre conduite, mon père. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK FILS)
Je ne connais que deux états au dessus du commerçant, (en supposant encore qu'il y ait quelque différence entre ceux qui font le mieux qu'ils peuvent dans le rang où le Ciel les a placés.) (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Par une prudence peut-être inutile: j'ai craint que l'orgueil d'un grand nom ne devint le germe de vos vertus ; j'ai désiré que vous les tinssiez de vous-même. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Son temps peut être précieux ; son maître peut avoir besoin de lui. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Cette chienne de lettres me fera damner aujourd'hui. (Acte 2, scène 5, LE DOMESTIQUE)
Vous direz à votre maître. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Qu'est-il votre maître ? (Acte 2, scène 5, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Dites à votre maître, dites à Monsieur_Desparville que demain entre trois et quatre heures après midi je l'attends ici. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Peut-être avec trop de vivacité. (Acte 2, scène 6, MONSIEUR VANDERK FILS)
C'est de votre âge : vous allez voir ici une femme qui a bien plus de vivacité que vous sur cet article. (Acte 2, scène 6, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Votre tante, ma propre soeur ; elle devrait être arrivée ; c'est en vain que je l'ai établie honorablement ; elle est veuve à présent et sans enfants ; elle jouit de tous les revenus des biens que je vous ai achetés ; je l'ai comblée de tout ce que j'ai cru devoir satisfaire ses voeux : cependant elle ne me pardonnera jamais l'état que j'ai pris ; et lorsque mes dons ne profanent pas ses mains, le nom de frère profanerait ses lèvres : elle est cependant la meilleure de toutes les femmes ; mais voilà comme un honneur de préjugé étouffe les sentiments de la nature et de la reconnaissance. (Acte 2, scène 6, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Mais, mon père, à vôtre place je ne lui pardonnerais jamais. (Acte 2, scène 6, MONSIEUR VANDERK FILS)
Ce silence entrait dans mon système à votre égard ; elle vit dans le fond du Berry ; elle n'y soutient qu'avec trop de hauteur le nom de nos ancêtres ; et l'idée de noblesse est si forte en elle, que je ne lui aurais pas persuadé de venir au mariage de votre soeur, si je ne lui avais écrit qu'elle épouse un homme de qualité ; encore a-t-elle mis des conditions singulières. (Acte 2, scène 6, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Mon cher frère, m'écrit-elle, j'irai ; mais ne serait-il pas mieux que je ne passasse que pour une parente éloignée de votre femme, pour une protectrice de la famille ? Elle appuie cela de tous les mauvais raisonnements qui... (Acte 2, scène 6, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Pensez-vous que votre soeur ne sera pas heureuse avec moi ? (Acte 2, scène 8, LE GENDRE)
J'ai les yeux éblouis, écartez ces flambeaux ; point d'ordre sur les routes, je devrais être ici il y a deux heures : soyez de condition, n'en soyez pas, une Duchesse, une Financière, c'est égal ; des chevaux terribles, mes femmes ont eu des peurs ; laissez ma robe, vous. (Acte 2, scène 9, LA TANTE)
Vous avez eu vos raisons, il est fort bien : votre fille l'aime sans doute ? (Acte 2, scène 9, LA TANTE)
Votre fils ! (Acte 2, scène 9, LA TANTE)
Votre fils ! (Acte 2, scène 9, LA TANTE)
Monsieur, je veux l'emmener, je veux le faire connaître dans la Province, je le présenterai ; ah ! (Acte 2, scène 9, LA TANTE)
Madame, voulez-vous passer dans votre appartement ? (Acte 2, scène 9, MADAME VANDERK)
C'est Madame votre tante ? (Acte 2, scène 10, VICTORINE)
Ses domestiques font un train ; elle en a quatre, cinq, sans compter les femmes : ils sont d'une arrogance... (Acte 2, scène 10, VICTORINE)
Vous ne la suivez pas, votre chère tante ? (Acte 2, scène 10, VICTORINE)
Voyons donc votre nouvelle montre. (Acte 2, scène 10, VICTORINE)
Oui ; vous vous lèverez à sept, disons à huit heures ; vous descendrez à dix ; vous donnerez la main à la Mariée ; on reviendra à deux heures ; on dînera, on jouera; ensuite votre feu d'artifice, pourvu encore que vous ne soyez pas blessé. (Acte 2, scène 10, VICTORINE)
Il ne faut pas l'être. (Acte 2, scène 10, VICTORINE)
C'est joli, une montre à répétition : lorsqu'on se réveille, on sonne l'heure : je crois que je me réveillerais exprès. (Acte 2, scène 10, VICTORINE)
Vous en pouvez être sûr ; mais... vous ? (Acte 2, scène 10, VICTORINE)
Quatre ou cinq misérables laquais de condition donnent plus de peine qu'une maison de quarante personnes. (Acte 2, scène 12, ANTOINE)
J'ai cherché partout, sur la fenêtre, derrière la porte ; j'ai tâté le long de la barre_de_fer, je n'ai rien trouvé : enfin j'ai réveillé le portier. (Acte 3, scène 1, SON DOMESTIQUE)
Mais à propos, Monsieur votre père les a. (Acte 3, scène 3, ANTOINE)
Peut-être quelque domestique : ce mariage... (Acte 3, scène 3, ANTOINE)
Rends-moi un petit service : entre tout doucement, je t'en prie, dans l'appartement de mon père : il aura mis les clefs sur quelque table, sur quelque chaise ; apporte-les moi. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR VANDERK FILS)
Si ce sont quelques raisons, quelques folies de votre âge, de ces niaiseries qu'un père peut soupçonner, mais ne doit jamais savoir ; quelque peine que cela me fasse, je n'exige pas une confidence dont nous rougirions l'un et l'autre : voici les clefs, sortez... (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Mais, mon fils, si cela pouvait intéresser votre repos, et le mien, et celui de votre mère. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Je sens que je vais faire le malheur de votre vie. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
Promettez-moi que quelque chose que je vous dise, votre bonté ne me détournera pas de ce que je dois faire. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
Et puis-je savoir de vous un détail plus étendu de votre querelle, et de ce qui l'a causée, enfin de tout ce qui s'est passé ? (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Comme j'ai fait ce que j'ai pu pour éviter votre présence. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
L'histoire n'est pas longue : la pluie qui est survenue hier, m'a forcé d'entrer dans un café ; je jouais une partie d'échecs : j'entends à quelques pas de moi quelqu'un qui parlait avec chaleur : il racontait je ne sais quoi de son père, d'un marchand, d'un escompte, des billets ; mais je suis certain d'avoir entendu très distinctement : oui... (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
Vous me permettrez de vous dire... (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Je sais, mon père, tous les reproches que vous pouvez me faire : cet officier pouvait être dans un instant d'humeur : ce qu'il disait pouvait ne pas me regarder : lorsqu'on dit tout le monde, on ne dit personne ; peut-être même ne faisait-il que raconter ce qu'on lui avait dit : et voilà mon chagrin, voilà mon tourment. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
Mon fils, pourquoi n'avez-vous pas pensé que vous aviez votre père ? (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Dans quelle incertitude, dans quelle peine jetiez-vous aujourd'hui votre mère et moi ! (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
J'avais laissé sur ma table une lettre adressée à vous ; Victorine vous l'aurait donnée. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
Quelles précautions aviez-vous prises contre la juste rigueur des lois ? (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Oui, elles sont justes ces lois... Un peuple... je ne sais lequel... Les Romains, je crois, accordaient des récompenses à qui conservait la vie d'un citoyen. Quelle punition ne mérite pas un Français qui médite d'en égorger un autre, qui projette un assassinat ! (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Et vous-même, mon Père, lorsqu'autrefois... (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
Enfin quelles précautions aviez-vous prises contre la juste rigueur des lois ? (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Quelle était votre marche, le lieu, l'instant ? (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Sur les trois heures après midi, nous devions nous rencontrer derrière les petits remparts. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK FILS)
Faites rentrer vos chevaux : remontez chez vous. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Je ne t'ai pas entendu entrer. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Antoine, je connais ta discrétion, ton amitié pour moi et pour mon fils ; il sortait pour se battre. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Contre qui ? (Acte 3, scène 7, ANTOINE)
Tais-toi, il est ici ; cours à son appartement, dis lui, dis lui que je le prie de m'envoyer la lettre dont il vient de me parler. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Ne dis pas autre chose ; ne fais voir aucun intérêt sur ce qui le regarde... Remarque... (Acte 3, scène 7, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Va, qu'il te donne cette lettre, et qu'il m'attende : je vais le voir. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Et vous, lois sages, vous avez désiré mettre un frein à l'honneur ; vous avez ennobli l'échafaud ; votre sévérité a servi à froisser le coeur d'un honnête homme entre l'infamie et le supplice. (Acte 3, scène 8, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Ah, que je suis fâchée de m'être embarrassée de sa montre ! Je l'ai vu toute la nuit qui me disait qu'à moi, qu'à moi, qu'à moi : il est sorti de bien bonne heure, et à cheval: mais si c'était cette dispute, et s'il était vrai qu'il fût allé... (Acte 4, scène 1, VICTORINE)
Où est votre père ? (Acte 4, scène 2, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Avez-vous vu, Monsieur, hier un domestique qui voulait parler à vous ou à Monsieur votre fils ? (Acte 4, scène 2, VICTORINE)
C'était à moi : j'ai donné parole à son maître aujourd'hui, vous faites bien de m'en faire ressouvenir. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Voyez donc où est votre père. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
J'ai tout lieu d'être fâché contre vous. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Et moi contre votre fils. (Acte 4, scène 4, LA TANTE)
Votre fils. (Acte 4, scène 4, LA TANTE)
Indispensable, indispensable, votre sang froid me tue : il faut me le trouver mort ou vif ; c'est lui qui me donne la main. (Acte 4, scène 4, LA TANTE)
Mon frère, parlons raison ; il n'y a point de choses que je n'aie imaginé pour mon neveu, quoiqu'il soit malhonnête à lui d'être sorti. (Acte 4, scène 4, LA TANTE)
Il y a près de mon château, ou plutôt près du vôtre et je vous en rends grâce, il y a un certain fief qui a été enlevé à la famille en 1573, mais il n'est pas rachetable. (Acte 4, scène 4, LA TANTE)
Cela peut être : allons rejoindre... (Acte 4, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
C'est que cette nuit j'ai arrangé pour votre fils, j'ai arrangé des choses étonnantes : il est aimable, il est aimable. (Acte 4, scène 4, LA TANTE)
Nous avons dans la province la plus riche héritière, c'est une Cramont_Ballière_de_la_Tour_d_Agor, vous savez ce que c'est, elle est même parente de votre femme ; votre fils l'épouse, j'en fais mon affaire : vous ne paraîtrez pas, vous ; je le propose, je le marie, il ira à l'armée, et moi je reste avec sa femme, avec ma nièce, et j'élève ses enfants. (Acte 4, scène 4, LA TANTE)
Ce sont les vôtres, mon frère. (Acte 4, scène 4, LA TANTE)
Mademoiselle, voilà peut être le dernier conseil que je vous donnerai de ma vie ; mais la curiosité dans une fille ne peut que la tourner à mal. (Acte 4, scène 7, ANTOINE)
C'est que Monsieur votre fils ne se battra pas. (Acte 4, scène 9, ANTOINE)
Monsieur, Monsieur, un gentilhomme, un militaire, un diable, fût-ce un capitaine de vaisseau de Roi ; c'est ce qu'on voudra : mais il ne se battra pas, vous dis-je, ce ne peut être qu'un malhonnête homme, un assassin ; il lui a cherché querelle : il croit le tuer, il ne le tuera pas. (Acte 4, scène 9, ANTOINE)
En fait de valeur, il ne faut qu'être homme et des armes. (Acte 4, scène 9, ANTOINE)
Monsieur, ah, mon cher Maître, un jeune homme d'une aussi belle espérance ; ma fille me l'avait dit, et l'embarras d'aujourd'hui, et la noce et tout ce monde : à l'instant même... les clefs du magasin. (Acte 4, scène 9, ANTOINE)
Écoutez moi, vous dis-je, rappelez toute votre présence d'esprit, j'en ai besoin ; écoutez avec attention ce que je vais vous confier. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Sa santé faible ; mais c'est sans remède, le préjugé qui afflige notre nation rend son malheur inévitable. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Où le rencontrer à présent ? (Acte 4, scène 9, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Hé n'est-il pas contre les moeurs et contre les lois que je paraisse en être instruit ?... (Acte 4, scène 9, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Je ne peux me confier qu'à vous, et je me fie à votre âge, à votre expérience, et je peux dire, à votre amitié. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Rendez vous au lieu où ils doivent se rencontrer : déguisez-vous de façon à n'être pas reconnu ; tenez-vous en le plus loin que vous pourrez : ne soyez, s'il est possible, reconnu en aucune manière. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Si mon fils a le bonheur cruel de tuer son adversaire, montrez-vous alors, il sera agité, il sera égaré, il verra mal, voyez pour lui, portez sur lui toute votre attention ; veillez à sa fuite, donnez-lui votre cheval, faites ce qu'il vous dira, faites ce que la prudence vous conseillera. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Mais, Antoine, si le Ciel me punit autant que je dois l'être, s'il dispose de mon fils, je suis père, et je crains mes premiers mouvements : je suis père et cette fête, cette noce... ma femme... sa santé... moi-même... alors tu accourras : mon fils a son domestique, tu accourras ; mais comme ta présence m'en dirait trop, aie cette attention, écoute bien, aie-la pour moi ; je t'en supplie, tu frapperas trois coups à la porte de la basse-cour, trois coups distinctement, et tu te rendras ici, ici dedans, dans ce cabinet ; tu ne parleras à personne, mes chevaux seront mis, nous y courrons. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Tu aurais bien dû te mettre en noir, te faire beau le jour du mariage de ma fille. Je ne te pardonne pas cela. (Acte 4, scène 10, MADAME VANDERK)
Ma fille... mon gendre, toute cette famille est si respectable, si honnête ; la bonne robe est sage comme les lois : mais, mon ami, j'ai un reproche à vous faire et votre soeur a raison : vous donnez aujourd'hui de l'occupation à votre fils, vous l'envoyez je ne sais en quel endroit ; au reste, vous le savez : il faut cependant que ce soit très loin, car je suis sûre qu'il ne s'est point amusé : lorsqu'il va revenir, il ne pourra nous rejoindre. (Acte 4, scène 11, MADAME VANDERK)
Laissez-moi respirer, et permettez-moi de ne penser qu'à votre satisfaction ; votre santé me fait le plus grand plaisir : nous avons tellement besoin de nos forces, l'adversité est si près de nous. (Acte 4, scène 11, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Le Maître_d_Hôtel, les gens, les commis, tout le monde demande Monsieur_Antoine. (Acte 5, scène 1, VICTORINE)
Mais lui, ne s'être pas trouvé au mariage de sa soeur ; et d'un autre côté... (Acte 5, scène 1, VICTORINE)
Mademoiselle, puis-je entrer ? (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
Entrez dans le salon. (Acte 5, scène 2, VICTORINE)
Si je peux l'aborder ; car il répond à l'un, il répond à l'autre. (Acte 5, scène 2, VICTORINE)
Dites que c'est quelqu'un qui voudrait lui parler ; que c'est quelqu'un à qui il a donné parole à cette heure-ci, sur une lettre qu'il en a reçue. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
Mais, Monsieur, permettez-moi de vous demander votre nom. (Acte 5, scène 2, VICTORINE)
Dites, au reste, que c'est Monsieur_Desparville ; que c'est le maître d'un domestique. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
C'est apparemment notre homme. (Acte 5, scène 3, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
Vous mariez votre fille, vous êtes à l'instant en compagnie : mais un mot, un seul mot. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
On vous a peut-être fait attendre. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
J'avais dit à quatre_heures et il est trois_heures_seize_minutes. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR VANDERK P?RE)
J'ai une lettre de change, bonne, excellente : c'est comme disent vos marchands, c'est de l'or_en_barre ; mais elle sera payée quand ? (Acte 5, scène 4, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
D'autres m'ont refusé tout net. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR DESPARVILLE P?RE)
Pouvez vous m'avancer le paiement de ma lettre de change ou ne le pouvez-vous pas ? (Acte 5, scène 4, MONSIEUR DESPARVILLE P?RE)
Allez à ma caisse, apportez le montant de cette lettre, 2400_livres. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Votre lettre vient de Cadix, elle est pour moi une rescription, elle devient pour moi de l'argent comptant. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Mais il est apparemment dans le commerce, dans un état tranquille ; mais le mien, le mien est dans le service : à l'instant que je vous parle, n'est-il pas occupé à se battre ? (Acte 5, scène 4, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
À se battre ! (Acte 5, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Oui, Monsieur, à se battre. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
Un autre jeune homme dans un café, un petit étourdi lui a cherché querelle, je ne sais pourquoi, je ne sais comment ; il ne le sait pas lui-même. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR DESPARVILLE P?RE)
Monsieur je suis flatté de votre... (Acte 5, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Voilà votre somme : partez, Monsieur, vous n'avez pas de temps à perdre. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Ah, mon maître, tous deux ; j'étais très loin, mais j'ai vu, j'ai vu... (Acte 5, scène 6, ANTOINE)
L'officier a tiré, votre fils ensuite. L'officier est tombé d'abord ; il est tombé le premier. (Acte 5, scène 6, ANTOINE)
Ah, mon cher maître ! (Acte 5, scène 6, ANTOINE)
Voyez si mes chevaux sont mis ; faites approcher par la porte de derrière, venez m'avertir : courons-y, peut-être n'est-il que blessé. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Tâchez de parler à Madame en particulier ; vous lui direz que je suis à l'instant forcé de sortir, que je la prie de ne pas s'inquiéter ; mais qu'elle fasse en sorte qu'on ne s'aperçoive pas de mon absence, je serai peut être... (Acte 5, scène 8, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Monsieur votre fils ? (Acte 5, scène 8, VICTORINE)
Le récit serait trop court si vous le faisiez, Monsieur ; et à présent votre honneur est le mien. Il me paraît, Monsieur, que vous étiez aussi instruit que mon père l'était. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR DESPARVILLE FILS)
Moi, je suis ferme, je suis honnête ; mais en pareille occasion, à votre place j'aurais envoyé le Baron_d_Esparville à tous les diables. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR DESPARVILLE PÈRE)
Nous allons nous mettre à table, faites-moi l'honneur d'être du dîner. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR VANDERK PÈRE)
Après ce qui s'est passé, Monsieur, vous ne pouvez être que le plus grand ennemi ou le plus grand ami de mon fils et vous n'avez pas la liberté du choix. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR VANDERK P?RE)
Madame, voilà notre fils. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR VANDERK PÈRE)

LE MANTEAU Ã‰CARLATE (1784)

Votre nom ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
Des fenêtres grillées, des portes barricadées ; je l'ai pris, d'honneur, pour une prison. (Acte 1, scène 2, DORIMÈNE)
Madame et moi, nous avons bien de la peine à le prendre pour autre chose. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Le desir de te voir n'a pas peu contribué à m'y faire consentir ; tu connais assez mon coeur pour en être persuadée. (Acte 1, scène 2, DORIMÈNE)
Je devrais, ce me semble, t'en paraître plus aimable. (Acte 1, scène 2, DORIMÈNE)
En un mot, en arborant le costume d'un sexe qui s'est approprié tous les avantages, je lui en dérobe une partie, sans perdre aucun de ceux que la Nature a donné au nôtre. (Acte 1, scène 2, DORIM?NE)
C'est au contraire un être fort divertissant, même pour l'objet de sa jalousie. (Acte 1, scène 2, DORIMÈNE)
Ses petites fureurs, ses petits dépits qu'il n'ose laisser voir, crainte d'être persifflé, sont tout-à-fait plaisants ; et si par hasard il éclate, les brocards dont on l'accablent, s'ils ne le corrigent pas, le forcent au moins à paraître corrigé. (Acte 1, scène 2, DORIM?NE)
Il ne refusera peut-être pas d'y passer quinze jours avec toi. (Acte 1, scène 2, DORIM?NE)
Après nous avoir fait un beau et long sermon sur la fidelité qu'on doit à son Seigneur et Maître, il a fixé le poste et l'emploi de chacun. (Acte 1, scène 2, MARTON)
En vérité, tu n'es pas digne d'etre Française. (Acte 1, scène 2, DORIMÈNE)
Ils ne sont forts que de notre faiblesse. (Acte 1, scène 2, DORIMÈNE)
Il entre dans la Cour.... (Acte 1, scène 2, MARTON)
De Florville, votre Maître. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Montrez-vous. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Peut-être prenez-vous sa voix pour vous introduire ici en son absence. (Acte 1, scène 2, MARTON)
J'ai rencontré à quatre lieues d'ici le Courier. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Une lettre de mon avocat m'annonce que le jugement de mon procès est remis à la semaine prochaine ; et sans aller plus loin, j'ai retourné bride et me voici, mourant de fatigue, de soif et d'envie de dormir. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Votre frère ! (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Mais avec vos questions, votre frère et toute votre parentée, vous cherchez à me faire oublier le Manteau. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Le croiriez-vous, il a pris la chose à la lettre. (Acte 1, scène 4, MADAME DE FLORVILLE)
Délivrons notre prisonnier. (Acte 1, scène 5, MADAME DE FLORVILLE)
Un amant de bonne fortune éprouve par fois de pareils contre-temps. (Acte 1, scène 6, DORIMÈNE)
"Tous ces ëtres pensifs sont trop raisonnables pour imaginer quelque chose. (Acte 1, scène 7, DORIMÈNE)
Si je fais une bévue, je ne laisse pas à ceux que je veux tromper le temps de l'apercevoir, et dérobant sous leurs pas le piége mal tissu, je les fais tomber dans un autre". (Acte 1, scène 7, DORIM?NE)
Grâces à notre ruse, de Florville croit que ce manteau écarlate est un présent de ton frère. (Acte 1, scène 7, DORIM?NE)
Non, si tu ne parviens pas à vaincre tes scrupules ; si tu vas, en lui parlant, trembler, rougir, te troubler, tu ne prouveras rien. (Acte 1, scène 7, DORIMÈNE)
Et la réussite de cette excuse dépend de votre fuite. (Acte 1, scène 7, MARTON)
J'entends tousser Monsieur de Florville : prenez votre manteau, et retirez-vous dans le cabinet. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Marton, va dire à Blaise et à Gérault que je suis de retour, qu'ils peuvent rentrer. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Ma femme, ma chère femme, montre-moi, montre-moi donc le manteau en question. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Cet intérêt que vous prenez à ma santé est trop vif et trop peu fondé pour n'être pas suspect. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Ce mystère est le fruit de votre imagination. (Acte 1, scène 10, MADAME DE FLORVILLE)
Peut-être encore suis-je revenu trop tard. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Malgré le sang froid que vous affectez, je vois votre émotion. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Vous tremblez, vous rougissez, et cela m'en apprend davantage que tout ce que vous pourriez me dire. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Votre humeur inquiète, prompte à s'alarmer, vous a présentée une idée probable et sans l'approfondir, et sans la moindre preuve, vous agissez comme si c'était une vérité prouvée... (Acte 1, scène 10, MADAME DE FLORVILLE)
Redoutez tout de ma colére. Les soins que j'ai pris pour vous ôter l'occasion de me tromper doivent vous faire connaître ce dont je suis capable. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Je ne l'entends pas sur ce chapitre, et la seule crainte du mal peut me porter aux dernières extremités. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Si vous voulez éprouver ma douceur, si vous vous plaisez à jouir de l'embarras où votre discours me jette, je vous avertis que la plaisanterie est déplacée, et que la seule apparence d'un soupçon offense mortellement notre délicatesse. (Acte 1, scène 10, MADAME DE FLORVILLE)
Parbleu, c'est trop abuser de ma patience ; votre refus achève de me convaincre, ou parlez-moi raison, ou morbleu... (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Interrogez tout le monde, interrogez votre propre coeur, mettez en balance et vos soupçons et la conduite que j'ai toujours tenue avec vous ; peut-être alors me rendrez vous justice. (Acte 1, scène 10, MADAME DE FLORVILLE)
Plût au Ciel qu'un rêve m'eût averti que tu devais m'être infidèle, je ne serais parbleu pas sorti de chez moi.... (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Entrez, tous trois. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Pour moi, je ne dis rien, on doit me connaître. (Acte 1, scène 12, MARTON)
J'ons arpentais toute la journée les murs du jardin, et si par fois, j'nous sommes réposé un tantinet, c'est qu'j'n'pouvions pu mettre un pied devant l'autre. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
D'avoir, par vos conseils, et malgré ma défense, laissé entrer un homme dans le château. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Monsieur, je suis désolée d'être obligé de vous démentir, mais cela n'est pas vrai. (Acte 1, scène 12, MARTON)
C'est au contraire votre rêve qui vous partrouble l'imagination. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
Les présents, la faute que vous avez commise, et dont vous craignez le châtiment, tout vous porte à garder le secret, mais votre silence même est un aveu pour moi ; achevez-le promptement, ou tremblez. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Forcé de vous absenter et de laisser, sous notre garde, pendant huit grands jours une épouse que vous adorez, vous partez la tête remplie d'inquiétudes ; vous ne vous occupez en chemin que de malheurs ; vous voyez vos valets gagnés, votre femme séduite ; la peur s'empare de vous, vous revenez sans prendre haleine ; harrassé, n'en pouvant plus, vous vous endormez. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Ces idées noires vous suivent dans votre sommeil ; vous vous éveillez. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Alors, vos soupçons, vos craintes, votre rêve, ce que vous avez vu, ce que vous avez imaginé, vous confondez tout, et voilà précisément, Monsieur, pourquoi vous nous accusez d'un mal, dont, non seulement, nous ne sommes pas coupables, mais qui réellement n'existe pas. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Voilà mes réflexions, faites-en l'usage qu'il vous plaira, et songez bien, surtout, qu'il est très dangereux d'accuser une femme d'un tort qu'elle n'a pas ; elle s'accoutume à être querellée, s'ennuie de l'être pour rien, et finit par l'être pour quelque chose. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Je l'ai épousé de son propre aveu, elle n'avait pas le coeur pris pour un autre. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Ma femme n'a point été effrayée de ma colère, Marton m'a prouvé que j'avais tort ; mes valets ont tremblé et n'ont rien avoué. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Je me souviendrai longtemps du discours de Marton : Une femme s'accoutume à être querellée, s'ennuie de l'être pour rien, et finit par l'être pour quelque chose... (Acte 1, scène 13, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Assieds-toi. Je suis désolé d'être la cause de l'état où je te vois. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Permettez donc, Monsieur, qu'une profonde solitude dérobe à vos yeux un objet que vous n'estimez plus, que vous haïriez bientôt, et dont la présence ferait votre malheur. (Acte 1, scène 14, MADAME DE FLORVILLE)
D'ailleurs lorsque tantôt vous exhaliez votre colère, vos yeux, vos gestes, tout vos traits peignaient l'état de votre âme, bien mieux encore que vos paroles, et je crois cet emportement plus sincère qu'un froid repentir auquel l'esprit a plus de part que le coeur. (Acte 1, scène 14, MADAME DE FLORVILLE)
Non contente de commettre la trahison la plus atroce, vous osez.... (Acte 1, scène 15, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Traître, tu oses ajouter l'impudence.... (Acte 1, scène 15, MONSIEUR DE FLORVILLE)
J'ai fait une étourderie en vous apprenant une chose dont l'ignorance faisoit votre bonheur. (Acte 1, scène 15, DORIMÈNE)
Je vous promets de garder le secret le plus impénétrable, et même de défendre en preux Chevalier la fidélité de votre femme contre tout l'univers. (Acte 1, scène 15, DORIM?NE)
Mais pour imaginer de se venger autrement, il faut avoir perdu la tête. (Acte 1, scène 15, DORIMÈNE)
Mon cher maître ! (Acte 1, scène 15, MARTON)
Pour vous, Madame, j'ordonnerai de votre sort... (Acte 1, scène 16, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Tremblez tous trois. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR DE FLORVILLE)
Tremblez vous-même. Sachez que je puis vous faire repentir de l'offense que vous nous faites à tous deux. (Acte 1, scène 16, DORIMÈNE)
Je l'en remercie. En me faisant voir les excès auxquels la jalousie peut porter un galant, vous m'en avez fait connaître l'extravagance et le danger. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR DE FLORVILLE)

L'HUÎTRE ET LES PLAIDEURS (1761)

Mais votre serviteur n'est r[i]en, v.15 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DOUCET)
Et très fort à votre service, v.17 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DOUCET)
À votre aise ; je n'empêche rien pour la Justice, cela pourrait faire un bon procès criminel. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DOUCET)
Ils vont être bientôt expédiés. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DOUCET)
Plaise à votre grandeur décider une petite affaire entre ces deux honnêtes gens, à l'amiable. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DOUCET)
Ça va être fait sur_le_champ, c'est pour... (Acte 1, scène 4, BADAUDIN)
Je vais présider à un traité ; je n'ai besoin que d'y paraître, et je reviens. (Acte 1, scène 4, LA JUSTICE)
On dit que c'est pour des huîtres. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR FAUSSET)
Pour une huître, mon confrère ; ne changeons rien à la question. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR TOUSSET)
Et vous dîtes que c'est pour une huître. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR TOUSSET)
Oui, une huître. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR FAUSSET)
Que si : nous entendons bien ; il faut être bien bouché pour ne pas savoir ce que c'est qu'une huître. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR FAUSSET)
Une huître. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR FAUSSET)
C'est vous autres qui n'entendez pas votre affaire. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR FAUSSET)
Une huître. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR FAUSSET)
N'est-ce pas là cette huître ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR FAUSSET)
Ça ne ne se fait pas autrement. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR FAUSSET)
Je veux bien que ce soit la loi ; mais enfin... Attendez donc , vous autres. (Acte 1, scène 7, ARDENVILLE)
Savez-vous que vous êtes heureux d'être tombé entre mes mains. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR FAUSSET)
Avions-nous besoin d'y être ? (Acte 1, scène 10, ARDENVILLE)
Moi, j'ai une oreille aux champs, et l'autre à la ville. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR TOUSSET)
Il ne sait pas un mot de notre affaire : avec sa consommation. (Acte 1, scène 12, ARDENVILLE)
Ma foi, vous emporterez l'huître, si vous voulez. (Acte 1, scène 12, BADAUDIN)
Gardez l'huître. (Acte 1, scène 13, BADAUDIN)
Vous n'avez pas consulté votre femme, peut-être ? (Acte 1, scène 13, MONSIEUR TOUSSET)
Votre ? (Acte 1, scène 13, MONSIEUR TOUSSET)
Notre bagage que vos gens ont emporté. (Acte 1, scène 13, ARDENVILLE)
Notre bagage. (Acte 1, scène 13, BADAUDIN)
Être rendu. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR TOUSSET)
Voici la Justice : vous allez être débarrassés tout de suite... (Acte 1, scène 13, MONSIEUR TOUSSET)
Vous avez tort : c'est notre métier. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR TOUSSET)
Nous allons donc être bien jugés ? (Acte 1, scène 14, ARDENVILLE)
Monsieur_Tousset pour Ardenville, contre Monsieur_Fausset, pour... pour;.. pour Michel_Badaudin, (Acte 1, scène 14, LE GREFFIER)
Que mon titre v.104 (Acte 1, scène 14, MONSIEUR FAUSSET)
Est une huître. v.105 (Acte 1, scène 14, MONSIEUR FAUSSET)
Vous, votre toux. v.112 (Acte 1, scène 14, MONSIEUR FAUSSET)
Votre caquet v.122 (Acte 1, scène 14, MONSIEUR TOUSSET)
Je sais qu'il faut montrer de la chaleur v.133 (Acte 1, scène 14, LA JUSTICE)
Redites votre affaire, v.136 (Acte 1, scène 14, LA JUSTICE)
Que mon titre v.140 (Acte 1, scène 14, MONSIEUR FAUSSET)
Est une huître. v.141 (Acte 1, scène 14, MONSIEUR FAUSSET)
Ouvrez l'huître : voyons. (Acte 1, scène 14, LA JUSTICE)
Messieurs, l'huître était bonne ; allez, vivez en paix. v.167 (Acte 1, scène 14, LA JUSTICE)
C'était une bonne affaire pour lui ; il vous eût fait mettre en prison. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR TOUSSET)
Il échauffe notre génie, v.215 (Acte 1, scène 16, LE PLAIDEUR PICARD)

RICHARD COEUR DE LION (1784)

De nous montrer gais, et d'être contents. v.27 (Acte 1, scène 1, LA VIEILLE FEMME)
C'est un banc qui est vis-à-vis la porte d'une maison qui paraît être une ferme : c'est comme une maison de gentilhomme. (Acte 1, scène 1, ANTONIO)
Je la presse contre moi-même ; v.32 (Acte 1, scène 1, ANTONIO)
Doit être navré de douleur. v.50 (Acte 1, scène 2, BLONDEL)
Orphée, animé par l'amour, s'est ouvert les enfers ; les guichets de ces tours s'ouvriront peut-être aux accents de l'amitié. (Acte 1, scène 2, BLONDEL)
Mais j'entends du bruit, remettons-nous et reprenons notre rôle. (Acte 1, scène 2, BLONDEL)
Je t'apprendrai à porter des lettres à ma fille. (Acte 1, scène 3, WILLIAMS)
Il m'a dit de lui remettre v.67 (Acte 1, scène 3, GUILLOT)
Cette lettre. v.68 (Acte 1, scène 3, GUILLOT)
Rentrez dans la maison... (Acte 1, scène 4, WILLIAMS)
Elle dit qu'elle ne l'a point vu, et qu'elle ne lui parle pas, et il lui écrit ; je voudrais bien connaître ce que dit cette lettre ; ils ont à présent une manière d'écrire qu'on ne peut déchiffrer. (Acte 1, scène 4, WILLIAMS)
Tiens, lis la lettre de ce monsieur que voilà, et lis bien haut, et distinctement ; lis, lis, mon petit ami. (Acte 1, scène 5, BLONDEL)
Votre tendre, fidèle amant, et constant chevalier, Florestan. » (Acte 1, scène 5, ANTONIO)
Avec notre roi Richard. (Acte 1, scène 5, WILLIAMS)
Avec votre roi ! (Acte 1, scène 5, BLONDEL)
Il était peut-être bien vieux ? (Acte 1, scène 5, BLONDEL)
Votre père est irrité ; il sait ce que contient la lettre du chevalier FLorestan. (Acte 1, scène 6, BLONDEL)
Est-ce qu'on a lu la lettre à mon père ? (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
Il l'aurait fait lire par un autre. (Acte 1, scène 6, BLONDEL)
Et que disait la lettre ? (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
En vérité, votre aveu est si naïf que je ne peux m'empêcher de vous donner un conseil. (Acte 1, scène 6, BLONDEL)
Dites, dites. Je ne sais ici à qui me confier ; mais votre air, votre âge... (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
Et tout en attendant cette confiance en votre père, vous le recevrez cette nuit : cette nuit ! (Acte 1, scène 6, BLONDEL)
Pourrai-je passer cette nuit-ci seulement dans votre maison ? (Acte 1, scène 6, BLONDEL)
Va voir s'il n'y a pas d'autre retraite aux environs. (Acte 1, scène 6, BLONDEL)
J'accepte le présage ; sa rencontre ici ne peut être qu'un coup du ciel. (Acte 1, scène 7, BLONDEL)
Mais, peut-être me trompé-je ! (Acte 1, scène 7, BLONDEL)
Bonhomme, qui peut vous avoir appris l'air que vous jouez si bien sur votre violon ? (Acte 1, scène 7, MARGUERITE)
Mais, madame, vous qui avez la voix d'un ange, n'êtes-vous pas cette grande dame qui doit occuper la maison qu'on m'a dit être ici tout près ? (Acte 1, scène 7, BLONDEL)
Conquérir une autre terre v.156 (Acte 1, scène 8, BLONDEL)
L'aurore va se lever ; profitez-en, Sire, pour votre santé : dans une heure on va vous renfermer. (Acte 2, scène 1, FLORESTAN)
Votre fortune est dans vos mains. (Acte 2, scène 1, RICHARD)
Pour un traître ! (Acte 2, scène 1, RICHARD)
Pour un traître ! (Acte 2, scène 1, FLORESTAN)
Couvert de lauriers cueillis dans la Palestine, au milieu de ma gloire, dans la vigueur de l'âge, être obscurément confiné, comme le dernier des hommes, dans le fond d'une prison ! (Acte 2, scène 2, RICHARD)
Sans doute que les campagnes sont aussi belles que je les ai vues autrefois. (Acte 2, scène 3, BLONDEL)
S'il est ici, le calme du matin, le silence qui règne dans ces lieux laissera sans doute pénétrer ma voix jusqu'au fond de sa retraite. (Acte 2, scène 4, BLONDEL)
S'il est ici, peut-il n'être pas frappé d'une romance qu'autrefois l'amour lui a inspirée ? (Acte 2, scène 4, BLONDEL)
Vous ne pouvez donc rien contre une telle infortune ! (Acte 2, scène 4, RICHARD)
Doit être su dans l'instant, v.225 (Acte 2, scène 5, LES OFFICIERS ET LES SOLDATS)
C'est être déjà mort à moitié que d'avoir perdu la vue. (Acte 2, scène 6, BLONDEL)
Retirez-vous, vous autres. (Acte 2, scène 6, FLORESTAN)
C'est que la belle Laurette m'a lu la lettre que vous lui avez écrite, afin que vous vissiez que je suis envoyé par elle ; or, vous y dites que vous vous jetez à ses pieds, et vous lui demandez un rendez-vous pour cette nuit. (Acte 2, scène 6, BLONDEL)
C'est pour être mené vers vous que j'ai fait tout ce bruit avec mon violon. (Acte 2, scène 6, BLONDEL)
Tu devrais être en prison. v.239 (Acte 2, scène 6, LES SOLDATS)
À votre loi. v.257 (Acte 2, scène 7, BLONDEL)
Cela ne peut être. (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
Madame, tout sera bientôt prêt pour votre départ. (Acte 3, scène 2, LE SÉNÉCHAL)
Chevalier, ce soir assignera le terme à notre voyage ; qu'il m'en coûte de vous dire ce qui va le terminer ! (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
Un long chagrin qui me dévore me rend incapable de m'occuper du bonheur de mes sujets ; je vais, chevalier, faire ajouter quelques mots à cet écrit, vous le remettrez aux états assemblés : ce sont mes volontés. (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
Il demande l'honneur de vous être présenté. (Acte 3, scène 3, BÉATRIX)
Qu'il paraisse ; peut-être a-t-il appris cette complainte de la bouche même de Richard. (Acte 3, scène 3, LA COMTESSE)
Bonhomme, on dit que vous demandez à m'être présenté. (Acte 3, scène 4, LA COMTESSE)
Il est prisonnier dans ce château que vous voyez de vos fenêtres ; car, sans le voir, je lui ai parlé ce matin. (Acte 3, scène 4, BLONDEL)
Voyez entre vous ce qu'il convient de faire pour délivrer le roi ; la joie, la surprise, cette nouvelle m'a saisie, de manière que je ne peux jouir de ma réflexion ; servez-vous de tout mon pouvoir, c'est de moi, c'est de mon bonheur que vous allez vous occuper. (Acte 3, scène 5, LA COMTESSE)
Ni l'intérêt, ni la crainte ; c'est un homme bien rare : écoutez, chevaliers, et vous Williams, voici mon avis : le gouverneur va venir parler à votre fille. (Acte 3, scène 5, BLONDEL)
Oui, vous, et faites tout préparer à l'instant pour recevoir ici les bonnes gens des noces qui s'amusent ici près, et que j'ai prévenus de votre part. (Acte 3, scène 5, BLONDEL)
Et que peuvent vingt ou trente hommes, armés seulement de lances et d'épées, contre cent hommes de garnison placés dans un château fort ! (Acte 3, scène 5, WILLIAMS)
Vingt ou trente hommes ! (Acte 3, scène 5, LE SÉNÉCHAL)
Et les soldats qui jusqu'ici ont servi d'escorte à Marguerite, et qui sont dans la forêt voisine en attendant notre retour ? (Acte 3, scène 5, LE S?N?CHAL)
Je vais les faire avancer ; et que ne peuvent la valeur, notre exemple, et le désir de délivrer le roi ? (Acte 3, scène 5, LE S?N?CHAL)
Sénéchal, faites promptement avancer votre escorte, faites armer tous vos chevaliers, que Florestan soit arrêté, et dès que nos gens seront au pied des murailles, le signal de l'assaut. (Acte 3, scène 5, BLONDEL)
J'ai remarqué un endroit faible, où, à l'aide des travailleurs, j'espère faire brèche, et montrer à nos amis le chemin de la victoire : en attendant, Williams, faites tout préparer ici pour la danse. (Acte 3, scène 5, BLONDEL)
Si le chevalier le savait, peut-être pourrait-il... (Acte 3, scène 6, LAURETTE)
S'ils ne disaient pas entre eux : v.392 (Acte 3, scène 10, UN PAYSAN)
À notre reconnaissance. v.434 (Acte 3, scène 10, MARGUERITE)
Finit votre malheur ! v.447 (Acte 3, scène 10, BLONDEL)

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LES DÉFAUTS SUPPOSÉS (1788)

À mes ordres en vain tu veux être rebelle ; v.15 (Acte 1, scène 1, DUMONT)
Mais, par malheur, le peintre y prodigue souvent v.24 (Acte 1, scène 1, LISE)
Et cette illusion cause notre tourment v.26 (Acte 1, scène 1, LISE)
Je dois être soumise aux ordres de mon père. v.88 (Acte 1, scène 2, LISE)
Jusqu'au moindre défaut que je puis me connaître : v.102 (Acte 1, scène 2, LISE)
Je suis vive, parfois, et je veux lui paraître v.104 (Acte 1, scène 2, LISE)
La jalousie aussi peut entrer dans mon âme ; v.107 (Acte 1, scène 2, LISE)
Je veux être à la fois médisante et coquette : v.110 (Acte 1, scène 2, LISE)
Montrez-vous encore à mes yeux v.134 (Acte 1, scène 2, LISE)
Telle que vous étiez avant notre hyménée ; v.135 (Acte 1, scène 2, LISE)
À ne vous point flatter, si votre âme s'obstine, v.140 (Acte 1, scène 2, MARTON)
Avec vos seuls défauts montrez-vous à Dorval. v.141 (Acte 1, scène 2, MARTON)
Pour montrer les défauts qu'un autre peut avoir. v.146 (Acte 1, scène 2, LISE)
De cet autre aujourd'hui je veux prendre la place ; v.147 (Acte 1, scène 2, LISE)
Dorval pardonnera peut-être à tant d'audace ; v.148 (Acte 1, scène 2, LISE)
Sil peut se rebuter, après notre lien, v.150 (Acte 1, scène 2, LISE)
Êtes-vous femme, on fille, ou maîtresse, ou suivante ? v.172 (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
Ni femme, ni maîtresse, à cela près.... v.173 (Acte 1, scène 4, MARTON)
Mon maître épouse ta maîtresse ; v.176 (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
Nous devons l'un pour l'autre avoir de la tendresse : v.179 (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
N'entrent pour rien, chez nous, dans un engagement. v.182 (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
Et parlons un instant de ton maître. v.188 (Acte 1, scène 4, MARTON)
Je suis valet d'honneur, et je veux toujours l'être. v.190 (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
De votre sexe il fronde tous les goûts : v.196 (Acte 1, scène 4, FRONTIN)
Rencontrer un homme docile. v.216 (Acte 1, scène 4, MARTON)
Pour en être plus sûr, exprès on l'a choisi, v.218 (Acte 1, scène 4, MARTON)
S'il a quelque défaut, c'est d'être un peu flatté. v.228 (Acte 1, scène 4, MARTON)
Bon ! Bon ! Pas trop. Mon maître était loin de s'attendre v.232 (Acte 1, scène 5, FRONTIN)
C'est un piége peut-être où l'on voudrait nous prendre ; v.235 (Acte 1, scène 5, FRONTIN)
Peut-être qu'en faveur de quelque amant secret, v.236 (Acte 1, scène 5, FRONTIN)
Si vous voulez entrer.... v.244 (Acte 1, scène 6, FRONTIN)
Par un premier coup-d'oeil craignez d'être séduit, v.255 (Acte 1, scène 7, DORVAL)
Mon fils ; on ne doit point outrer la vérité ; v.260 (Acte 1, scène 7, MADAME DORVAL)
Lise prétend aussi me contredire, moi, v.264 (Acte 1, scène 7, DUMONT)
Nous avons bien d'autres affaires. v.275 (Acte 1, scène 7, DUMONT)
Mes enfants, un instant suffit pour se connaître : v.280 (Acte 1, scène 7, DUMONT)
L'un pour l'autre vous êtes faits, v.282 (Acte 1, scène 7, DUMONT)
Et l'amour de vos coeurs va se rendre le maître. v.283 (Acte 1, scène 7, DUMONT)
Des amants je devrais être le plus heureux : v.305 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Votre franchise, au moins, mérite qu'on la loue ; v.314 (Acte 1, scène 8, LISE)
J'explique en ce moment jusqu'à votre silence ; v.324 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Mais la douceur de votre caractère v.341 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
L'amour ! L'amour peut-il entrer dans votre coeur ? v.345 (Acte 1, scène 8, LISE)
Vous vous on accusez pour m'en montrer l'horreur. v.350 (Acte 1, scène 8, LISE)
Eh bien, terminez votre ouvrage, v.351 (Acte 1, scène 8, LISE)
Oui, j'ai tous ces défauts, beaucoup d'autres encore, v.378 (Acte 1, scène 8, LISE)
Faire votre bonheur était mon seul désir. v.386 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Je vous ai vu ; votre présence v.389 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
J'admirais vos attraits, surtout votre douceur ; v.391 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
En vous quittant j'emporte votre image ; v.396 (Acte 1, scène 8, DORVAL)
Oh ! Le monstre à ma main il peut bien renoncer. v.402 (Acte 1, scène 9, LISE)
Plus méchants que Dorval, et peut-être plus faux, v.412 (Acte 1, scène 9, LISE)
D'autres avec plus d'art cacheraient leurs défauts. v.413 (Acte 1, scène 9, LISE)
Dorval entre.... son air exprime l'embarras. v.434 (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Pour moi, lorsque je puis être heureux un moment, v.454 (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Je ne vais pas chercher si j'ai raison de l'être. v.455 (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Je ne suis pas aussi sot que mon maître, v.456 (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
L'avis des autres est le mien. v.464 (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Écoute : en un mot, comme en trente, v.479 (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Afin de pénétrer cet étonnant mystère. v.492 (Acte 1, scène 13, MADAME DORVAL)
Et vous me permettrez, s'il vous plaît.... v.506 (Acte 1, scène 14, DUMONT)
Cette union était tout à votre avantage ; v.511 (Acte 1, scène 14, MADAME DORVAL)
Lise aime votre fils ; son coeur, j'en suis certain, v.528 (Acte 1, scène 14, DUMONT)
Madame, d'être franc, je me suis fait la loi ; v.539 (Acte 1, scène 14, DUMONT)
Et, pour ne l'en pas croire, il faut être sa mère. v.544 (Acte 1, scène 14, DUMONT)
Plus d'amitié, Monsieur, plus de paix entre nous. v.546 (Acte 1, scène 14, MADAME DORVAL)
J'aime mieux, avec vous, avoir trente procès, v.555 (Acte 1, scène 14, DUMONT)
Mais pour mettre en défaut votre esprit chicaneur, v.559 (Acte 1, scène 14, DUMONT)
Que Dorval n'entrera jamais dans ma famille. v.566 (Acte 1, scène 15, DUMONT)
Avant de voir la fin de notre inimitié, v.571 (Acte 1, scène 16, MADAME DORVAL)
Aux vôtres mes enfants ne seront point de grâce ; v.574 (Acte 1, scène 16, MADAME DORVAL)
Jusqu'au dernier de notre race ; v.576 (Acte 1, scène 16, MADAME DORVAL)
Chez notre Procureur l'abandon de nos droits : v.587 (Acte 1, scène 17, DUMONT)
Ici ?... j'y rentrerai pour la dernière fois. v.589 (Acte 1, scène 17, MADAME DORVAL)
Ah ! votre âme est tranquille v.592 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Que votre esprit encor n'en soit point offensé : v.595 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Mais je prétends du moins obtenir votre estime, v.598 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Si j'ai perdu l'espoir de toucher votre coeur. v.599 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
D'un noeud qui vous déplaît votre coeur se dégage ; v.615 (Acte 1, scène 18, LISE)
Et c'est pour l'éviter que j'ai voulu paraître, v.629 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Non pas tel que je suis, mais tel que je puis être ; v.630 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Je ne m'attendais pas à rencontrer mon maître. v.636 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
L'aveu de vos défauts dans mon âme a fait naître v.639 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Pour me punir du mien, pouvait n'être qu'un jeu. v.644 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
Je ne dois pas souffrir que votre âme s'abuse. v.648 (Acte 1, scène 18, LISE)
Si vous daignez m'accorder votre main, v.659 (Acte 1, scène 18, DORVAL)
C'est trop longtemps, Dorval, prolonger votre erreur, v.666 (Acte 1, scène 18, LISE)
Je suis bien loin d'être parfait ; v.674 (Acte 1, scène 18, LISE)
Autant que j'ai voulu le paraître à vos yeux. v.676 (Acte 1, scène 18, LISE)
Mon triomphe est passé, Dorval, voici le vôtre ; v.678 (Acte 1, scène 18, LISE)
Votre sexe toujours doit commander au n ? ?tre : v.680 (Acte 1, scène 18, LISE)
Sans doute en notre absence ils sont devenus fous. v.694 (Acte 1, scène 19, DUMONT)
De notre repentir, daignez avoir pitié. v.701 (Acte 1, scène 19, DORVAL)
En nous réunissant, terminez votre peine, v.705 (Acte 1, scène 19, DORVAL)
Adieu notre courroux. v.708 (Acte 1, scène 19, DUMONT)
Eh ! que gagnerions-nous à paraître intraitables, v.711 (Acte 1, scène 19, DUMONT)
Cela s'appellerait bouder contre son coeur. v.712 (Acte 1, scène 19, DUMONT)
Votre fils a raison, la haine est un supplice. v.713 (Acte 1, scène 19, DUMONT)
En vous aimant toujours, faites notre bonheur. v.715 (Acte 1, scène 19, DUMONT)
Sans votre aveu, je croirais abuser... v.717 (Acte 1, scène 19, LISE)
De notre vieille haine oublions les excès : v.720 (Acte 1, scène 19, DUMONT)
De tous les titres du procès v.722 (Acte 1, scène 19, DUMONT)
De mille maux cruels votre âme fut atteinte. v.725 (Acte 1, scène 19, DUMONT)
Ne démentez donc plus la voix de votre coeur. v.726 (Acte 1, scène 19, DUMONT)

Dans les 1907 textes du corpus, il y a 5 textes (soit une présence dans 0,26 % des textes) dans lesquels il y a 454 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 90,80 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Total
1	LE PHILOSOPHE SANS LE SAVOIR	28	45	30	31	34	168
2	LE MANTEAU ?CARLATE	70	0	0	0	0	70
3	L'HU?TRE ET LES PLAIDEURS	33	0	0	0	0	33
4	L'HUÎTRE ET LES PLAIDEURS	12	0	0	0	0	12
5	RICHARD COEUR DE LION	24	13	18	0	0	55
6	RICHARD COEUR DE LION	6	3	3	0	0	12
7	LES DÉFAUTS SUPPOSÉS	104	0	0	0	0	104
	Total	277	61	51	31	34	454