Occurences de l'expression

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pour MOLIERE

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SGANARELLE (1663)

  1. Et ne profite point s'il en est séparé. v.76 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  2. Enfin il n'est rien tel, Madame, croyez-moi, v.87 (Acte 1, scène 2, LA SUIVANTE)
  3. Un bon certificat du mal dont je me plains. v.176 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  4. Le voilà le beau-fils, le mignon de couchette, v.185 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  5. Eh ! La bonne effrontée, à voir ce fier maintien v.207 (Acte 1, scène 6, SGANARELLE)
  6. Enfin, nous y voici ; mais, monsieur, si je l'ose, v.213 (Acte 1, scène 7, GROS-RENÉ)
  7. Le père m'a promis et la fille a fait voir v.251 (Acte 1, scène 8, LÉLIE)
  8. Ah ! Quand mille serments de ta bouche infidèle, v.297 (Acte 1, scène 10, LÉLIE)
  9. Malgré moi mon perfide... Hélas ! Quel mal vous presse ? v.305 (Acte 1, scène 11, LA FEMME SGANARELLE)
  10. Par ce portrait enfin dont je suis alarmé, v.327 (Acte 1, scène 13, SGANARELLE)
  11. Mon déshonneur n'est pas tout à fait confirmé, v.328 (Acte 1, scène 13, SGANARELLE)
  12. Dont le coupable feu trop bien vérifié, v.351 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  13. Sans respect ni demi nous a cocufié. v.352 (Acte 1, scène 16, SGANARELLE)
  14. Après t'être souillé de cette perfidie ? v.390 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  15. Mais ne t'abuse pas jusqu'à te figurer v.403 (Acte 1, scène 16, CÉLIE)
  16. Et porte grand amour aux hommes pacifiques : v.422 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
  17. Un père, quand il veut, peut sa fille baiser v.487 (Acte 1, scène 18, GORGIBUS)
  18. A pu blesser mon coeur par une perfidie, v.494 (Acte 1, scène 19, CÉLIE)
  19. Cet objet suffit pour te confondre. v.510 (Acte 1, scène 21, CÉLIE)
  20. De l'infidélité la plus inexcusable, v.526 (Acte 1, scène 21, LÉLIE)
  21. Suffit, vous savez bien où le bois me fait mal ; v.544 (Acte 1, scène 21, SGANARELLE)
  22. Quand on verra finir ce galimatias, v.572 (Acte 1, scène 22, LA SUIVANTE)
  23. Je vois bien à la fin que je m'en dois mêler. v.575 (Acte 1, scène 22, LA SUIVANTE)
  24. Que l'infidèle a pu me quitter pour un autre ; v.578 (Acte 1, scène 22, LÉLIE)
  25. Ma fille en suit les lois. v.630 (Acte 1, scène 23, GORGIBUS)
  26. Est-ce répondre en fille à mes commandements ? v.632 (Acte 1, scène 23, GORGIBUS)
  27. Mon fils, dont votre fille acceptait l'hyménée, v.639 (Acte 1, scène 24, VILLEBREQUIN)
  28. Valère votre fils ailleurs s'est engagé, v.645 (Acte 1, scène 24, GORGIBUS)
  29. Je ne vous puis celer que ma fille Célie, v.646 (Acte 1, scène 24, GORGIBUS)

PSYCHÉ (1673)

  1. Moi la fille du Dieu qui lance le tonnerre, v.101 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  2. Va jusqu'à m'opposer une petite fille ! v.114 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  3. Et d'un fixe regard chercher avec étude v.130 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  4. Mon fils, si j'eus jamais sur toi quelque crédit, v.142 (Prologue, scène 1, V?NUS)
  5. De faire un sacrifice à ma gloire outragée. v.167 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
  6. Est-on d'une figure à faire qu'on se raille ? v.233 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  7. Et l'on n'est plus au temps de ces nobles fiertés, v.281 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
  8. Puisque notre fortune enfin en dépend toute. v.328 (Acte 2, scène 2, CLÉOMÈNE)
  9. De ne pouvoir en profiter. v.378 (Acte 2, scène 2, CLÉOMÈNE)
  10. De l'honneur de la confidence. v.396 (Acte 2, scène 3, AGLAURE)
  11. Par d'illustres éclats, de mutuels offices v.409 (Acte 2, scène 3, CLÉOMÈNE)
  12. Nous nous sacrifions tous deux, v.429 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  13. N'a rien de difficile à nos coeurs amoureux, v.430 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  14. De quoi remplir les voeux de l'âme la plus fière, v.435 (Acte 2, scène 3, PSYCHÉ)
  15. Ma tendresse ferait un trop grand sacrifice, v.463 (Acte 2, scène 3, PSYCH?)
  16. Il faut d'un premier feu la pureté fidèle, v.487 (Acte 2, scène 3, AGENOR)
  17. Nume fiero ! v.560 (Acte 2, scène 7, PREMIER HOMME AFFLIGÉ)
  18. Ah ! Ma fille, à ces pleurs laisse mes yeux ouverts, v.582 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  19. Je veux bien l'étaler, ma Fille, aux yeux de tous, v.600 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  20. Je reçus d'eux en toi, ma Fille, v.677 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
  21. Ne fortifiez point l'excès de mes ennuis v.722 (Acte 3, scène 1, PSYCHÉ)
  22. Non, mais enfin c'est me gêner, v.776 (Acte 3, scène 2, PSYCHÉ)
  23. Enfin seule, et toute à moi-même, v.785 (Acte 3, scène 3, PSYCHÉ)
  24. Cadmus qui n'aimait rien, défit celui de Mars ; v.819 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
  25. Elle me le figure au haut de cette roche, v.852 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  26. À force de m'être fidèles. v.888 (Acte 3, scène 4, PSYCHÉ)
  27. Et je donne aux plus fins à pouvoir en ce jour v.936 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  28. Et voilà la bonne figure v.953 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  29. La puissance d'un fils que redoutent les Dieux... v.981 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  30. Vous pouvez vous montrer pour finir son martyre, v.989 (Acte 4, scène 1, ZÉPHYR)
  31. En confident discret je sais ce qu'il faut faire v.993 (Acte 4, scène 1, Z?PHYR)
  32. Que vous vous l'êtes figuré. v.1035 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  33. Par les amoureux sacrifices v.1147 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  34. Mais votre Oracle enfin vient de me séparer v.1168 (Acte 4, scène 3, PSYCHÉ)
  35. Ou le murmure, ou l'artifice. v.1321 (Acte 5, scène 1, CIDIPPE)
  36. La jalousie est assez fine, v.1360 (Acte 5, scène 2, AGLAURE)
  37. Adieu, mes Soeurs, finissons l'entretien, v.1418 (Acte 5, scène 2, PSYCHÉ)
  38. Enfin vous êtes seule, et je puis vous redire, v.1431 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
  39. Je me suis montrée assez fière, v.1468 (Acte 5, scène 3, PSYCHÉ)
  40. Et pour finir des maux si déplorables, v.1582 (Acte 5, scène 4, PSYCHÉ)
  41. L'amour du fils a fait la haine de la mère. v.1590 (Acte 5, scène 4, LE DIEU DU FLEUVE)
  42. C'est votre fils, vous savez son pouvoir, v.1649 (Acte 5, scène 5, PSYCHÉ)
  43. Oui, c'est mon fils, mais un fils qui m'irrite, v.1651 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  44. Un fils qui me rend mal ce qu'il sait me devoir, v.1652 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  45. Un fils qui fait qu'on m'abandonne, v.1653 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  46. À quelle folle confiance v.1662 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  47. Tous mes malheurs seraient finis : v.1695 (Acte 6, scène 1, PSYCHÉ)
  48. Il ne faut qu'un regard d'un fils. v.1697 (Acte 6, scène 1, PSYCH?)
  49. Vous attendiez la rigueur la plus fière, v.1716 (Acte 6, scène 2, CLÉOMÈNE)
  50. De ces conseils dont l'artifice v.1788 (Acte 6, scène 2, AGENOR)
  51. Mais ce que j'ai souffert m'a trop défigurée, v.1809 (Acte 6, scène 3, PSYCHÉ)
  52. Pour regagner son coeur, et finir mon tourment, v.1825 (Acte 6, scène 3, PSYCH?)
  53. T'ai-je immolé de fidèles amants v.1851 (Acte 6, scène 4, L'AMOUR)
  54. Par une aveugle défiance v.1917 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  55. Aux prières, aux pleurs d'un fils à vos genoux. v.1931 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  56. Et de l'autre ce fils d'une voix suppliante v.1934 (Acte 6, scène 5, L'AMOUR)
  57. De ses malheurs par moi n'attendez pas la fin : v.1941 (Acte 6, scène 5, VÉNUS)
  58. Ma fille, sois-lui moins sévère. v.1993 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  59. Je pardonne à ce fils rebelle. v.2007 (Acte 6, scène 6, VÉNUS)
  60. Souille mon alliance, et le lit de mon Fils ? v.2013 (Acte 6, scène 6, V?NUS)
  61. Afin d'y rendre tout égal. v.2015 (Acte 6, scène 6, JUPITER)
  62. Et je quitte cette humeur fière v.2021 (Acte 6, scène 6, VÉNUS)
  63. Je vous revois enfin, cher objet de ma flamme ! v.2027 (Acte 6, scène 6, PSYCHÉ)
  64. Je vous possède enfin, délices de mon âme ! v.2028 (Acte 6, scène 6, L'AMOUR)
  65. En faveur d'un fils si charmant : v.2036 (Acte 6, scène 6, APOLLON)
  66. Commence et finit en un jour ; v.2082 (Acte 6, scène 6, BACCHUS)

LA PRINCESSE D'ÉLIDE (1665)

  1. Et ces fixes regards si chargés de langueur, v.55 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  2. Je vous trouvais bien fait, l'air grand, et l'âme fière ; v.89 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  3. Car enfin vois le sort où mon astre me guide : v.100 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  4. Le bruit de ses fiertés en mon âme fit naître v.128 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  5. M'en refit une image et si noble et si belle ; v.133 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  6. Et c'est dans ce mépris et dans cette humeur fière v.168 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  7. Et toute la fierté de son indifférence v.176 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  8. Et si de ses fiertés l'impérieux caprice v.184 (Acte 2, scène 1, ARBATE)
  9. Car, enfin, puisqu'il faut t'en faire confidence, v.192 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  10. Je le vois propre enfin à ce que j'en souhaite, v.208 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
  11. Et reprenons le fil de ce que j'avais dit. v.243 (Acte 2, scène 2, MORON)
  12. L'office de bouffon a des prérogatives ; v.288 (Acte 2, scène 2, MORON)
  13. Vous savez de quel titre elle se glorifie, v.292 (Acte 2, scène 2, MORON)
  14. Et que je fasse, enfin, mes plus fréquents emplois v.338 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  15. De suffire moi seule à ma propre défense ? v.341 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  16. Certes avec le temps j'aurais bien profité v.342 (Acte 2, scène 3, LA PRINCESSE)
  17. Et c'est fort maltraiter l'appareil magnifique v.405 (Acte 4, scène 1, AGLANTE)
  18. Et que dois-je après tout, à leur magnificence ? v.410 (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  19. Pour moi, quand je regarde certains exemples, et les bassesses épouvantables où cette passion ravale les personnes sur qui elle étend sa puissance, je sens tout mon coeur qui s'émeut ; et je ne puis souffrir qu'une âme qui fait profession d'un peu de fierté ne trouve pas une honte horrible à de telles faiblesses. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
  20. Mais enfin toute la terre reconnaît sa puissance, et vous voyez que les Dieux même sont assujettis à son empire : on nous fait voir que Jupiter n'a pas aimé pour une fois ; et que Diane même, dont vous affectez tant l'exemple, n'a pas rougi de pousser des soupirs d'amour. (Acte 4, scène 1, CYNTHIE)
  21. Voilà votre parti fortifié d'un grand défenseur. (Acte 4, scène 2, LA PRINCESSE)
  22. J'ai bravé ses armes assez longtemps, et fait de mon drôle comme un autre ; mais enfin ma fierté a baissé l'oreille, et vous avez une traîtresse qui m'a rendu plus doux qu'un agneau : après cela on ne doit plus faire aucun scrupule d'aimer, et puisque j'ai bien passé par là, il peut bien y en passer d'autres. (Acte 4, scène 2, MORON)
  23. Ma fille, tu as tort de prendre de telles alarmes, et je me plains de toi, qui peux mettre dans ta pensée que je sois assez mauvais père pour vouloir faire violence à tes sentiments et me servir tyranniquement de la puissance que le Ciel me donne sur toi. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  24. Je souhaite, à la vérité, que ton coeur puisse aimer quelqu'un : tous mes voeux seraient satisfaits, si cela pouvait arriver, et je n'ai proposé les fêtes et les jeux que je fais célébrer ici qu'afin d'y pouvoir attirer tout ce que la Grèce a d'illustre ; et que parmi cette noble jeunesse tu puisses enfin rencontrer où arrêter tes yeux et déterminer tes pensées. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  25. J'ai pour obtenir cette grâce fait encore ce matin un sacrifice à Vénus ; et si je sais bien expliquer le langage des dieux, elle m'a promis un miracle : mais, quoi qu'il en soit, je veux en user avec toi en père qui chérit sa fille : si tu trouves où attacher tes voeux, ton choix sera le mien, et je ne considérerai ni intérêts d'État, ni avantages d'alliance. (Acte 4, scène 4, IPHITAS)
  26. D'où sort cette fierté où l'on ne s'attendait point ? (Acte 4, scène 4, LA PRINCESSE)
  27. Il est vrai que cela est un peu fier. (Acte 4, scène 4, AGLANTE)
  28. Fit dans un sombre bocage v.434 (Acte 5, scène 2, SATYRE)
  29. Au récit fidèle v.447 (Acte 5, scène 2, SATYRE)
  30. Il sort vainqueur de cette course, mais je doute fort qu'il en sorte avec le même coeur qu'il y a porté : car enfin, vous lui avez tiré des traits dont il est difficile de se défendre, et sans parler de tout le reste, la grâce de votre danse, et la douceur de votre voix ont eu des charmes aujourd'hui à toucher les plus insensibles. (Acte 6, scène 1, CYNTHIE)
  31. Enfin jamais âme n'a eu de plus puissantes émotions que la mienne, et j'ai pensé plus de vingt fois oublier ma résolution pour me jeter à ses pieds, et lui faire un aveu sincère de l'ardeur que je sens pour elle. (Acte 6, scène 2, EURYALE)
  32. Non, Madame, rien n'est capable de toucher mon coeur,, ma liberté est la seule maîtresse à qui je consacre mes voeux ; et quand le Ciel emploierait ses soins à composer une beauté parfaite, quand il assemblerait en elle tous les dons les plus merveilleux et du corps et de l'âme, enfin quand il exposerait à mes yeux un miracle d'esprit, d'adresse et de beauté, et que cette personne m'aimerait avec toutes les tendresses imaginables, je vous l'avoue franchement je ne l'aimerais pas. (Acte 6, scène 4, EURYALE)
  33. Enfin tu peux tout espérer de moi, si tu trouves moyen d'enflammer pour moi son coeur. (Acte 6, scène 5, LA PRINCESSE)
  34. Prince, comme jusques ici nous avons fait paraître une conformité de sentiments, et que le Ciel a semblé mettre en nous mêmes attachements pour notre liberté, et même aversion pour l'amour ; je suis bien aise de vous ouvrir mon coeur, et de vous faire confidence d'un changement dont vous serez surpris. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  35. J'ai toujours regardé l'hymen comme une chose affreuse, et j'avais fait serment d'abandonner plutôt la vie, que de me résoudre jamais à perdre cette liberté pour qui j'avais des tendresses si grandes ; mais, enfin, un moment a dissipé toutes ces résolutions, le mérite d'un prince m'a frappé aujourd'hui les yeux ; et mon âme tout d'un coup ( comme par un miracle ) est devenue sensible aux traits de cette passion que j'avais toujours méprisée. (Acte 8, scène 1, LA PRINCESSE)
  36. Je le suis, à la vérité, et j'admire, Madame, comme le Ciel a pu former deux âmes aussi semblables en tout que les nôtres : deux âmes en qui l'on ait vu une plus grande conformité de sentiments, qui aient fait éclater, dans le même temps une résolution à braver les traits de l'Amour, et qui dans le même moment aient fait paraître une égale facilité à perdre le nom d'insensibles : car enfin, Madame, puisque votre exemple m'autorise, je ne feindrai point de vous dire que l'amour aujourd'hui s'est rendu maître de mon coeur, et qu'une des Princesses, vos cousines, l'aimable et belle Aglante, a renversé d'un coup d'oeil tous les projets de ma fierté. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  37. Je suis ravi, Madame, que par cette égalité de défaite, nous n'ayons rien à nous reprocher l'un et l'autre ; et je ne doute point, que comme je vous loue infiniment de votre choix, vous n'approuviez aussi le mien. (Acte 8, scène 1, EURYALE)
  38. J'ai vu toute la terre à mes pieds avec la plus grande insensibilité du monde ; les respects, les hommages et les soumissions n'ont jamais pu toucher mon âme, et la fierté et le dédain en auraient triomphé. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  39. Sors de mon coeur, qui que tu sois, ennemi qui te caches, attaque-moi visiblement, et deviens à mes yeux la plus affreuse bête de tous nos bois, afin que mon dard et mes flèches me puissent défaire de toi. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)
  40. Toi-même, qu'en crois-tu, ma compagne fidèle ? v.475 (Acte 9, scène 1, PHILIS)
  41. Quelque chose, Seigneur, que l'on vienne de vous en dire, je n'ose encore, pour moi, me flatter de ce doux espoir : mais enfin si ce n'est pas à moi trop de témérité, que d'oser aspirer à l'honneur de votre alliance, si ma personne, et mes États... (Acte 10, scène 1, EURYALE)
  42. Je trouve en vous de quoi remplir tous les souhaits d'un père, et si vous avez le coeur de ma fille, il ne vous manque rien. (Acte 10, scène 1, IPHITAS)
  43. Et par quelle raison, ma Fille, voudrais-tu t'opposer à cette union ? (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  44. Tu le hais, ma Fille ? (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  45. Va, va, ma fille, avoue franchement la chose. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  46. Le mérite de ce Prince t'a fait ouvrir les yeux, et tu l'aimes, enfin, quoi que tu puisses dire. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  47. Mais afin d'empêcher qu'il ne puisse être jamais à elle, il faut que tu le prennes pour toi. (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  48. Il fallait qu'elle cessât bientôt, sans doute, et je m'étonne seulement qu'elle ait pu durer la moitié d'un jour ; car enfin je mourais, je brûlais dans l'âme, quand je vous déguisais mes sentiments, et jamais coeur n'a souffert une contrainte égale à la mienne. (Acte 10, scène 2, EURYALE)
  49. Si bien donc, ma fille, que tu veux bien accepter ce Prince pour époux ? (Acte 10, scène 2, IPHITAS)
  50. Je crains bien, Princes, que le choix de ma fille ne soit pas en votre faveur ; mais voilà deux Princesses qui peuvent bien vous consoler de ce petit malheur. (Acte 10, scène 3, IPHITAS)

LE MÉDECIN MALGRÉ LUI (1668)

  1. Peste du fou fieffé ! (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  2. Que maudit soit le bec-cornu de notaire, qui me fit signer ma ruine. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. Il est vrai que tu me fis trop d'honneur : et que j'eus lieu de me louer la première nuit de nos noces. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Baste, laissons là ce chapitre, il suffit que nous savons ce que nous savons : et que tu fus bien heureuse de me trouver. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Enfin, qui ne laisse aucun meuble dans toute la maison. (Acte 1, scène 1, MARTINE)
  6. Holà, holà, holà, fi, qu'est ceci ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-ROBERT)
  7. Fi, c'est une bagatelle, allons, allons. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  8. Il faut bien obéir à notre maître : et puis, nous avons intérêt, l'un et l'autre, à la santé de sa fille notre maîtresse, et, sans doute, son mariage différé par sa maladie, nous vaudrait quelque récompense. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  9. Cela se pourrait faire, et nous tâchons de rencontrer quelque habile homme, quelque médecin particulier, qui pût donner quelque soulagement à la fille notre maître, attaquée d'une maladie qui lui a ôté, tout d'un coup, l'usage de la langue. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  10. La folie de celui-ci, est plus grande qu'on ne peut croire, car elle va parfois jusqu'à vouloir être battu pour demeurer d'accord de sa capacité : et je vous donne avis que vous n'en viendrez point à bout, qu'il n'avouera jamais, qu'il est médecin, s'il se le met en fantaisie, que vous ne preniez chacun un bâton, et ne le réduisiez, à force de coups, à vous confesser à la fin, ce qu'il vous cachera d'abord. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  11. On la tenait morte, il y avait déjà six heures : et l'on se disposait à l'ensevelir, lorsqu'on y fit venir de force l'homme dont nous parlons. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
  12. Le velà tout craché, comme on nous l'a défiguré. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  13. Eh fi. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  14. Par ma figué ! (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  15. Oui, par ma figué ! (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  16. Enfin, Monsieur, vous aurez contentement avec nous : et vous gagnerez ce que vous voudrez, en vous laissant conduire où nous prétendons vous mener. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  17. Il est question d'aller voir une fille, qui a perdu la parole. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  18. Quand il s'y boute, il parle tout fin drait, comme s'il lisait dans un livre. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
  19. Par ma fi, Monsieu, ceti-ci fera justement ce qu'ant fait les autres. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  20. Je pense que ce sera queussi queumi : et la meilleure médeçaine, que l'an pourrait bailler à votre fille, ce serait, selon moi, un biau et bon mari, pour qui elle eût de l'amiqué. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  21. Je vous dis et vous douze, que tous ces médecins n'y feront rian que de l'iau claire ; que votre fille a besoin d'autre chose que de ribarbe et de sené, et qu'un mari est une emplâtre qui garit tous les maux des filles. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  22. Est-elle en état maintenant qu'on s'en voulût charger, avec l'infirmité qu'elle a ? (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  23. Enfin, j'ai, toujours, ouï dire, qu'en mariage, comme ailleurs, contentement passe richesse. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  24. Et le compère Biarre, a marié sa fille Simonette, au gros Thomas, pour un quarquié de vaigne qu'il avait davantage que le jeune Robin, où alle avait bouté son amiquié : et velà que la pauvre creiature en est devenue jaune comme un coing, et n'a point profité tout depuis ce temps-là. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  25. C'est un bel exemple pour vous, Monsieu ; on n'a que son plaisir en ce monde : et j'aimerais mieux, bailler à ma fille, un bon mari qui li fût agriable, que toutes les rentes de la Biausse. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
  26. Monsieu est le père de sa fille ; et il est bon et sage, pour voir ce qu'il li faut. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
  27. Monsieu, je veux un peu la mortifier : et li apprendre le respect qu'alle vous doit. (Acte 2, scène 1, LUCAS)
  28. Monsieur, j'ai une fille qui est tombée dans une étrange maladie. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  29. Je suis ravi, Monsieur, que votre fille ait besoin de moi : et je souhaiterais de tout mon coeur que vous en eussiez besoin, aussi, vous et toute votre famille, pour vous témoigner l'envie que j'ai de vous servir. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  30. Comment s'appelle votre fille ? (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  31. Monsieur, voici tout à l'heure ma fille qu'on va vous amener. (Acte 2, scène 3, GÉRONTE)
  32. C'est l'office du médecin, de voir les tétons des nourrices. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  33. Il gnia office qui quienne, je sis votre sarviteur. (Acte 2, scène 3, LUCAS)
  34. Je te donnerai la fièvre. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  35. Fi, le vilain, qui est jaloux de sa femme. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  36. Voici ma fille. (Acte 2, scène 3, GÉRONTE)
  37. Oui, je n'ai qu'elle de fille : et j'aurais tous les regrets du monde, si elle venait à mourir. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  38. Enfin, Monsieur, nous vous prions d'employer tous vos soins pour la soulager de son mal. (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
  39. Voilà un pouls qui marque que votre fille est muette. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  40. Un ignorant aurait été embarrassé, et vous eût été dire, c'est ceci, c'est cela : mais moi, je touche au but du premier coup, et je vous apprends que votre fille est muette. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  41. Voilà justement ce qui fait que votre fille est muette. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  42. Cette grande santé est à craindre : et il ne sera mauvais de vous faire quelque petite saignée amiable, de vous donner quelque petit clystère dulcifiant. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  43. Ma fi, je me moque de ça : et je ne veux point faire de mon corps une boutique d'apothicaire. (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
  44. Allez, allez, tout cela n'est pas nécessaire. Il suffit de l'habit : et je n'en sais pas plus que vous. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  45. Vous êtes honnête homme : et je veux bien me confier à vous, comme vous vous confiez à moi. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  46. Enfin le bon de cette profession, est qu'il y a parmi les morts, une honnêteté, une discrétion la plus grande du monde : et jamais on n'en voit se plaindre du médecin qui l'a tué. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  47. Monsieu, je venons vous charcher, mon fils Perrin et moi. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  48. Alle a, de deux jours l'un, la fièvre quotiguenne, avec des lassitules et des douleurs dans les mufles des jambes. (Acte 3, scène 2, THIBAUT)
  49. Vous dites que votre mère est malade d'hydropisie, qu'elle est enflée par tout le corps, qu'elle a la fièvre, avec des douleurs dans les jambes : et qu'il lui prend parfois des syncopes, et des convulsions, c'est-à-dire des évanouissements ? (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  50. Par ma figué, Monsieu le Médecin, ça est trop bian dit pour moi : et je n'entends rien à tout votre latin. (Acte 3, scène 3, JACQUELINE)
  51. Va-t'en voir un peu, ce que fait ma fille. (Acte 3, scène 4, GÉRONTE)
  52. Votre fille en aura besoin. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  53. Monsieu, velà votre fille qui veut un peu marcher. (Acte 3, scène 6, JACQUELINE)
  54. Allez-vous-en, Monsieur l'Apothicaire, tâter un peu son pouls, afin que je raisonne tantôt, avec vous, de sa maladie. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  55. Voilà ma fille qui parle ! (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  56. Peut-être fera-t-elle quelque difficulté à prendre ce remède : mais, comme vous êtes habile homme dans votre métier, c'est à vous de l'y résoudre, et de lui faire avaler la chose du mieux que vous pourrez. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  57. Allez-vous en lui faire faire un petit tour de jardin, afin de préparer les humeurs, tandis que j'entretiendrai ici son père : mais surtout, ne perdez point de temps. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  58. Au remède vite, au remède spécifique ! (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  59. Les filles sont quelquefois un peu têtues. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  60. Pour moi, dès que j'ai eu découvert la violence de cet amour, j'ai su tenir toujours ma fille renfermée. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  61. Et je crois qu'elle aurait été fille à s'en aller avec lui. (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  62. Il n'a pas affaire à un sot, et vous savez des rubriques qu'il ne sait pas plus fin que vous n'est pas bête. (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  63. Ah paisanguenne, Monsieu, vaici bian du tintamarre, votre fille s'en est enfuie avec son Liandre, c'était lui qui était l'apothicaire, et velà Monsieu le Médecin, qui a fait cette belle opération-là. (Acte 3, scène 8, LUCAS)
  64. Ah par ma fi, Monsieu le Médecin, vous serez pendu, ne bougez de là seulement. (Acte 3, scène 8, LUCAS)
  65. Il a fait enlever la fille de notre maître. (Acte 3, scène 9, LUCAS)
  66. Monsieur, je viens faire paraître Léandre à vos yeux, et remettre Lucinde en votre pouvoir, nous avons eu dessein de prendre la fuite nous deux, et de nous aller marier ensemble : mais cette entreprise a fait place à un procédé plus honnête : je ne prétends point vous voler votre fille, et ce n'est que de votre main que je veux la recevoir : ce que je vous dirai, Monsieur, c'est que je viens tout à l'heure de recevoir des lettres par où j'apprends que mon oncle est mort, et que je suis héritier de tous ses biens. (Acte 3, scène 11, LÉANDRE)
  67. Monsieur, votre vertu m'est tout à fait considérable, et je vous donne ma fille, avec la plus grande joie du monde. (Acte 3, scène 11, GÉRONTE)

GEORGE DANDIN (1669)

  1. Gardez bien le secret, afin que le mari ne le sache pas. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  2. Pour moi je vais faire semblant de rien, je suis un fin matois, et l'on ne dirait pas que j'y touche. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
  3. Il me faut de ce pas aller faire mes plaintes au père et à la mère, et les rendre témoins à telle fin que de raison, des sujets de chagrin et de ressentiment que leur fille me donne. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
  4. Mais il suffit de lui avoir donné un petit avertissement. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  5. Apprenez aussi que vous ne devez pas dire ma femme, quand vous parlez de notre fille. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  6. L'aventure n'a pas été mauvaise pour vous, car sans moi vos affaires, avec votre permission, étaient fort délabrées, et mon argent a servi à reboucher d'assez bons trous ; mais moi de quoi y ai-je profité, je vous prie, que d'un allongement de nom, et au lieu de George Dandin, d'avoir reçu par vous le titre de Monsieur de la Dandinière ? (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  7. Cela veut dire que votre fille ne vit pas comme il faut qu'une femme vive, et qu'elle fait des choses qui sont contre l'honneur. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  8. Ma fille est d'une race trop pleine de vertu pour se porter jamais à faire aucune chose dont l'honnêteté soit blessée, et de la maison de la Prudoterie, il y a plus de trois cents ans qu'on n'a point remarqué qu'il y ait eu de femme, Dieu merci, qui ait fait parler d'elle. (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  9. Ho bien votre fille n'est pas si difficile que cela, et elle s'est apprivoisée depuis qu'elle est chez moi. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
  10. Mamour, allez-vous-en parler à votre fille, tandis qu'avec mon gendre j'irai parler à l'homme. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  11. Se pourrait-il, mon fils, qu'elle s'oubliât de la sorte, après le sage exemple que vous savez vous-même que je lui ai donné ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
  12. Il m'a été rapporté, Monsieur, que vous aimez et poursuivez une jeune personne, qui est ma fille pour laquelle je m'intéresse, et pour l'homme que vous voyez, qui a l'honneur d'être mon gendre. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  13. Moi aimer une jeune et belle personne, qui a l'honneur d'être la fille de Monsieur le Baron de Sotenville ! (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  14. J'amène ici ma fille pour éclaircir l'affaire en présence de tout le monde. (Acte 1, scène 6, MADAME DE SOTENVILLE)
  15. Il suffit, Monsieur. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  16. Par ma foi je n'en ai touché qu'un petit mot en passant à un homme, afin qu'il ne dît point qu'il m'avait vu sortir, et il faut que les gens en ce pays-ci soient de grands babillards. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  17. Va, une autre fois je serai plus fin, et je prendrai mieux garde à moi. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  18. Pour moi, je hais les maris soupçonneux, et j'en veux un qui ne s'épouvante de rien, un si plein de confiance, et si sûr de ma chasteté, qu'il me vît sans inquiétude au milieu de trente hommes. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  19. C'est la plus sotte chose du monde que de se défier d'une femme, et de la tourmenter. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
  20. Fi, que cela est malhonnête de refuser les personnes. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  21. Fi pouah. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
  22. Comment, parce qu'un homme s'avise de nous épouser, il faut d'abord que toutes choses soient finies pour nous, et que nous rompions tout commerce avec les vivants ? (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
  23. Je n'ai pas osé envoyer de mes gens, mais, ma pauvre Claudine, il faut que je te récompense des bons offices que je sais que tu m'as rendus. (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
  24. Mais le nouvel avis qui lui est échappé ferait la même chose, et si le galant est chez moi, ce serait pour avoir raison aux yeux du père et de la mère, et les convaincre pleinement de l'effronterie de leur fille. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  25. Le mal de tout ceci c'est que je ne sais comment faire pour profiter d'un tel avis. (Acte 2, scène 6, GEORGE DANDIN)
  26. Enfin vous ne m'avez pas voulu croire tantôt, et votre fille l'a emporté sur moi. (Acte 2, scène 7, GEORGE DANDIN)
  27. Oui, ma fille, et je vois qu'en sagesse, et en courage tu te montres un digne rejeton de la maison de Sotenville. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  28. Embrasse-moi aussi, ma fille. (Acte 2, scène 8, MADAME DE SOTENVILLE)
  29. Où allez-vous, ma fille ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  30. Vous devez considérer que c'est une jeune fille élevée à la vertu, et qui n'est point accoutumée à se voir soupçonnée d'aucune vilaine action. (Acte 2, scène 8, MADAME DE SOTENVILLE)
  31. Je suis ravie de voir vos désordres finis et des transports de joie que vous doit donner sa conduite. (Acte 2, scène 8, MADAME DE SOTENVILLE)
  32. C'est une grande question, et qui est difficile. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  33. Par ma foi c'est une fille qui vaut de l'argent, et je l'aime de tout mon coeur. (Acte 3, scène 1, LUBIN)
  34. Il me semble, que je mange des confitures. (Acte 3, scène 3, LUBIN)
  35. Il fuit, et me laisse informé de la nouvelle perfidie de ma coquine. (Acte 3, scène 3, GEORGE DANDIN)
  36. Et s'ils faisaient quelque difficulté à cause de l'heure, ne manque pas de les presser, et de leur bien faire entendre qu'il est très important qu'ils viennent en quelque état qu'ils soient. (Acte 3, scène 4, GEORGE DANDIN)
  37. C'est maintenant que je triomphe, et j'ai de quoi mettre à bas votre orgueil, et détruire vos artifices. (Acte 3, scène 6, GEORGE DANDIN)
  38. Mais enfin ce sont des actions que vous devez pardonner à mon âge ; des emportements de jeune personne qui n'a encore rien vu, et ne fait que d'entrer au monde. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  39. C'est par là que je trouverai moyen de me venger de vous, et je ne suis pas la première qui ait su recourir à de pareilles vengeances, qui n'ait pas fait difficulté de se donner la mort, pour perdre ceux qui ont la cruauté de nous pousser à la dernière extrémité. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  40. Fi ne m'approchez pas. (Acte 3, scène 7, MADAME DE SOTENVILLE)
  41. Descendez, ma fille, et venez ici. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  42. Allons, venez ma fille, que votre mari vous demande pardon. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  43. Ma fille, de semblables séparations ne se font point sans grand scandale, et vous devez vous montrer plus sage que lui, et patienter encore cette fois. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
  44. Il le faut, ma fille, et c'est moi qui vous le commande. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)

L'ÉCOLE DES MARIS (1661)

  1. Des visages humains offusque la figure ? v.28 (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Et je sais l'intérêt enfin que j'y dois prendre. v.96 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  3. Enfin la chair est faible, et j'entends tous les bruits, v.125 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  4. Mais je sais ce qu'en moi ferait la défiance, v.139 (Acte 1, scène 2, LÉONOR)
  5. Que l'homme le plus fin ne soit pas une bête ? v.152 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  6. Le plus sûr est ma foi de se fier en nous, v.154 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  7. J'aurais fort grande pente à confirmer sa crainte. v.160 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  8. Et les soins défiants, les verrous, et les grilles, v.167 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  9. Ne font pas la vertu des femmes, ni des filles, v.168 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  10. Lorsque l'on a du bien, permettre aux jeunes filles, v.196 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  11. Enfin c'est mon humeur, et j'en rends grâce au Ciel, v.210 (Acte 1, scène 2, ARISTE)
  12. Les mêmes libertés que fille on lui voit prendre ? v.220 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  13. Une fille maîtresse, et coquette suprême, v.255 (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  14. N'est-ce pas quelque chose enfin de surprenant, v.265 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  15. Là, tous les passe-temps de nos filles se bornent... v.280 (Acte 1, scène 3, SGANARELLE)
  16. Et de vous venir ; mais sans nul artifice v.287 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  17. Que l'on dit à la Cour, et qu'on tient pour fidèles ? v.292 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  18. Vous irez voir, Monsieur, cette magnificence, v.295 (Acte 1, scène 3, VALERE)
  19. De ces brutaux fieffés, qui sans raison ni suite, v.327 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  20. Et du nom de mari fièrement se parant, v.329 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  21. Si leur langage enfin a pu se faire entendre ? v.352 (Acte 1, scène 6, VALERE)
  22. Entrons un peu chez vous, afin d'y mieux rêver. v.358 (Acte 1, scène 6, ERGASTE)
  23. Je fais pour une fille, un projet bien hardi ; v.366 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  24. Non, mais je prétends moi, vous rendre un bon office, v.380 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  25. D'une fille assez jeune, et passablement belle, v.399 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  26. Comme une fille honnête, et qui m'aime d'enfance, v.411 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  27. Elle vient de m'en faire entière confidence ; v.412 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  28. Mais qu'enfin les douleurs d'une contrainte extrême, v.427 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  29. Qu'un mystère assez fin, est caché là-dessous, v.438 (Acte 2, scène 2, ERGASTE)
  30. Et qu'enfin cet avis n'est pas d'une personne, v.439 (Acte 2, scène 2, ERGASTE)
  31. Une fille d'honneur doit toujours se défendre v.483 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  32. Afin que d'autant mieux il connaisse aujourd'hui, v.489 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
  33. Et tu te montres digne enfin d'être ma femme. v.496 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  34. Lorsque je vois en elle une fille si sage, v.504 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  35. Ma foi les filles sont ce que l'on les fait être. v.511 (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  36. Pour une jeune fille, elle n'en sait pas mal, v.526 (Acte 2, scène 5, ERGASTE)
  37. Afin que d'Isabelle il soit lu hautement, v.542 (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  38. Et c'est folie à moi, dans mon ardeur fidèle, v.555 (Acte 2, scène 6, VALERE)
  39. Il perd toute espérance, enfin, et se retire ; v.595 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
  40. Comme si j'étais fille à supporter la vie, v.623 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  41. J'ose le défier de me pouvoir surprendre ; v.664 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  42. Enfin que sans plus perdre et soupirs et moments, v.665 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
  43. Mais vous m'obligerez à la fin d'éclater, v.690 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  44. De prétendre enlever une fille d'honneur, v.693 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  45. Si vous ne mettez fin à tout cet embarras. v.702 (Acte 2, scène 8, SGANARELLE)
  46. Et par toi-même enfin j'ai voulu sans retour, v.721 (Acte 2, scène 9, SGANARELLE)
  47. Aux filles d'exprimer si librement leurs voeux. v.758 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  48. Car enfin cette vue est fâcheuse à souffrir, v.778 (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  49. Et ménager enfin pour elle adroitement, v.841 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  50. Enfin de cent raisons mon dépit s'est servi, v.850 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  51. Et pour justifier cette intrigue de nuit, v.858 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
  52. C'est une fille à nous que sous un don de foi, v.925 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  53. Ce que j'en dis n'est pas pour taxer votre office. v.936 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  54. Et les soins défiants, les verrous, et les grilles v.951 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  55. Ne font pas la vertu des femmes ni des filles ; v.952 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  56. Enfin vos propres yeux jugeront de l'affaire, v.987 (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
  57. Mais je ne saurais croire enfin... v.997 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  58. La fille... v.1005 (Acte 3, scène 6, ARISTE)
  59. Profitons de l'erreur. v.1017 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  60. Enfin quoi qu'il advienne, v.1019 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  61. Signez, la fille après vous mettra tous d'accord. v.1029 (Acte 3, scène 7, LE COMMISSAIRE)
  62. La fin de cette intrigue. v.1040 (Acte 3, scène 7, SGANARELLE)
  63. Le Ciel pour être joints ne nous fit pas tous deux, v.1085 (Acte 3, scène 9, ISABELLE)
  64. Malheureux qui se fie à femme après cela, v.1106 (Acte 3, scène 9, SGANARELLE)

LE DÉPIT AMOUREUX (1663)

  1. Valère enfin, pour être un amant rebuté, v.27 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  2. Tient mon bonheur en doute, et me rend difficile v.33 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  3. Enfin, crois-moi, si bien qu'on éteigne une flamme, v.53 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  4. Ce que voient mes yeux, franchement je m'y fie, v.58 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
  5. Enfin quoi qu'il en soit, témoigner de l'ombrage v.125 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  6. Qu'afin de vous punir je vous tinsse caché, v.131 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  7. Sacrifier ma vie à sa juste colère. v.158 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  8. Où dès le mois passé votre coeur magnifique v.166 (Acte 1, scène 2, MARINETTE)
  9. Touche, il suffit. v.188 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
  10. Enfin, quand j'aime bien, j'aime fort que l'on m'aime. v.205 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  11. Mais enfin, cette affaire est comme vous la dites ; v.301 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  12. Ascagne, je suis fille à secret, Dieu merci. v.341 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  13. Trop, puisque je le fie à vous-même à regret, v.350 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  14. Quand il mourut ce fils l'objet de tant d'amour, v.373 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  15. Et que sa mère fit un secret de sa mort, v.377 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  16. Qui remplaçait ce fils à sa garde commis, v.385 (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  17. Ont su trouver le coeur d'une fille peu forte : v.404 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  18. J'aime enfin. v.405 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  19. Enfin, ma chère, enfin l'amour que j'eus pour lui v.441 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  20. Enfin, sans m'arrêter sur toute l'industrie v.459 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  21. Dont j'ai conduit le fil de cette tromperie. v.460 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  22. Mais enfin aujourd'hui je me découvre à vous, v.473 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  23. Afin que vos conseils... Mais voici cet époux. v.474 (Acte 2, scène 1, ASCAGNE)
  24. Aurait, si j'étais fille, un peu trop su me plaire; v.480 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  25. Qu'étant fille, et mon coeur vous aimant tendrement, v.494 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  26. Je l'ai dit comme fille, et vous le devez prendre v.499 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  27. Bref, si vous n'êtes fille, adieu votre tendresse ; v.503 (Acte 2, scène 2, VALERE)
  28. Quand il s'agit d'aimer ; enfin je suis sincère ; v.507 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  29. Et que si j'étais fille, une flamme plus forte v.512 (Acte 2, scène 2, ASCAGNE)
  30. Je veux chérir Valère après tant de fierté, v.545 (Acte 2, scène 3, LUCILE)
  31. À moi seul de ses feux elle fait confidence, v.572 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  32. À dompter la fierté des plus durs sentiments. v.574 (Acte 2, scène 3, ASCAGNE)
  33. Et quoique là-dessus je rumine sans fin, v.593 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  34. Car enfin, aux transports d'une bonne nouvelle, v.595 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  35. Fille ne fut traitée avec tant d'outrage. v.600 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  36. Enfin je suis touchée au coeur sensiblement, v.629 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  37. Et si jamais celui de ce perfide amant v.630 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  38. Il reviendrait m'offrir sa vie en sacrifice, v.636 (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  39. Et je serais plutôt fille toute ma vie, v.647 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
  40. Tantôt, pour ce fils-là, qu'il me faut conserver, v.661 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  41. Votre fils a la fièvre, ou jambe, ou bras cassé : v.666 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  42. Enfin, à tous moments, sur quoi que je m'arrête, v.667 (Acte 2, scène 5, ALBERT)
  43. Mon fils me rend chagrin, vous savez que je l'aime, v.676 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  44. Il est vrai : filio non potest praeferri v.678 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  45. Nisi filius. v.679 (Acte 2, scène 6, M?TAPHRASTE)
  46. À mon fils, l'hymen semble lui faire peur, v.693 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  47. Eux et mon fils n'ont rien ensemble à démêler. v.702 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  48. Hé bien donc, votre fils ? v.703 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  49. Âme du monde enfin n'était lors que nous deux. v.713 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  50. Et qu'il suffit ici de mon seul témoignage. v.719 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  51. Suffit. v.742 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
  52. Rien n'est-il suffisant d'en arrêter le cours ? v.754 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  53. D'un philosophe, parle, afin qu'on te connaisse. v.760 (Acte 2, scène 6, MÉTAPHRASTE)
  54. Son fils qui m'embarrasse est un évaporé : v.783 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  55. Va, que je lui souhaite une joie infinie. v.801 (Acte 3, scène 2, ALBERT)
  56. Attendez, et souffrez qu'en deux mots je finisse. v.806 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  57. Car enfin nous avons peu de commerce ensemble. v.814 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  58. L'espoir de l'intérêt m'a fait quelque infidèle, v.817 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  59. Se peut cacher longtemps avec difficulté ! v.820 (Acte 3, scène 3, ALBERT)
  60. Afin de l'obtenir je me jette à genoux. v.851 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
  61. Et Lucile tombée en faute avec mon fils, v.875 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  62. Je veux bien que mon fils y trempe grandement. v.879 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  63. Que votre fille avait une vertu trop haute, v.882 (Acte 3, scène 4, POLYDORE)
  64. Enfin, le beau mignon, vos bons déportements v.907 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  65. À la fille d'Albert a joint sa destinée, v.922 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
  66. Mais enfin d'un succès cette affaire est suivie v.937 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  67. C'est la fidélité que tu m'avais promise ? v.954 (Acte 3, scène 7, VALERE)
  68. Et voient mettre à fin la contrainte où vous êtes ? v.969 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  69. Mais enfin mes projets pourront s'effectuer. v.972 (Acte 3, scène 7, MASCARILLE)
  70. Trouves-tu beau, dis-moi, de diffamer ma fille ? v.989 (Acte 3, scène 8, ALBERT)
  71. Seigneur Albert, au moins, silence. Enfin, madame, v.1021 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  72. Vous laisse votre époux, et confirme vos voeux ; v.1024 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  73. Deux mots de votre aveu confirment nos paroles. v.1026 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  74. Et qu'une fille enfin n'est ni caillou ni bois. v.1076 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
  75. Voulez-vous deux témoins qui me justifieront ? v.1099 (Acte 3, scène 10, MASCARILLE)
  76. Vous verrez confirmer par eux cet hyménée. v.1109 (Acte 3, scène 10, MASCARILLE)
  77. Car, enfin, soit qu'Albert ait part au stratagème, v.1145 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  78. Voudra-t-il avouer pour épouse une fille v.1153 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  79. Que dois-je faire enfin ? Mon trouble est sans pareil : v.1163 (Acte 4, scène 1, ASCAGNE)
  80. L'ingrate ! Recevoir avec tant de fierté v.1199 (Acte 4, scène 2, ÉRASTE)
  81. Ô ! Qu'elles nous sont bien fières par notre faute ! v.1234 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  82. Un certain animal difficile à connaître, v.1246 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
  83. L'autre du dur ; enfin tout va sans savoir où : v.1264 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  84. Quand... Les femmes enfin ne valent pas le diable. v.1286 (Acte 4, scène 2, GROS REN?)
  85. Mais, enfin, il n'importe ; et puisque votre haine v.1313 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  86. Et c'est un imposteur enfin que je vous rends. v.1340 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  87. Et cette agate à vous, qu'on fit mettre en cachet. v.1344 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  88. Elle est de vous ? Suffit ; même fortune. v.1357 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  89. Enfin, voilà le reste. v.1360 (Acte 4, scène 3, LUCILE)
  90. Je le demande enfin : me l'accorderez-vous v.1411 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  91. Des filles comme nous ! v.1423 (Acte 4, scène 4, MARINETTE)
  92. Il te coûta six blancs lorsque tu m'en fis don. v.1431 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  93. Que tu me fis manger, pour n'avoir rien à toi. v.1435 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  94. Déjà dulcifié : qu'en dis-tu ? Romprons-nous ? v.1448 (Acte 4, scène 4, GROS-RENÉ)
  95. Enfin, si l'autre monde a des charmes pour vous, v.1499 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  96. Et qu'Albert parle aussi de faire pour sa fille v.1529 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
  97. De la virginité des filles de la ville ? v.1534 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  98. Vous avez su le tour que lui fit la justice ? v.1550 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
  99. Enfin, si maintenant ma prudence en est crue, v.1565 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  100. Que maudit soit l'amour, et les filles maudites, v.1577 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  101. Suffit que vous sachiez, qu'après ce testament v.1584 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  102. Fit son fils de celui d'Ignès la bouquetière. v.1589 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  103. Firent l'événement d'une ruse nouvelle. v.1594 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  104. Et la mort de ce fils mis dans votre famille v.1597 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  105. Se couvrit pour Albert de celle de sa fille. v.1598 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  106. Enfin cette visite où j'espérais si peu, v.1603 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  107. Un billet de sa femme a le tout confirmé, v.1608 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  108. Enfin, pour dire tout, mené si prudemment v.1615 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  109. À confirmer les noeuds qui font votre allégresse. v.1618 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  110. Et pour son fils encor nous défend de rien dire. v.1622 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
  111. Approchez-vous, ma fille, un tel nom m'est permis; v.1623 (Acte 5, scène 5, POLYDORE)
  112. Que je vous en excuse, et tiens mon fils heureux, v.1627 (Acte 5, scène 5, POLYDORE)
  113. J'ai songé cette nuit de perles défilées, v.1634 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  114. Qu'un funeste accident de votre fils vous prive, v.1642 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  115. Enfin d'une imposture ils te rendent coupable, v.1665 (Acte 5, scène 6, POLYDORE)
  116. Et l'on fait voir un trait de perfidie étrange, v.1685 (Acte 5, scène 7, VALERE)
  117. Mais enfin, comme Ascagne a pris sur lui l'affaire, v.1705 (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
  118. À quelqu'un des rieurs. Enfin, voyons l'effet. v.1715 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  119. Ne me fit pas un coeur pour tenir contre vous, v.1720 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  120. De finir le destin du frère de Lucile. v.1722 (Acte 5, scène 8, ASCAGNE)
  121. Non, quand toute la terre après sa perfidie v.1729 (Acte 5, scène 8, VALERE)
  122. Oui, mon fils, c'est assez rire de ta fureur, v.1735 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  123. Fit ce déguisement qui trompe tant de gens ; v.1740 (Acte 5, scène 8, POLYDORE)
  124. Dégénèrent souvent en maris pacifiques. v.1790 (Acte 5, scène 8, MASCARILLE)
  125. Oh ! Las ! Fine pratique ! v.1793 (Acte 5, scène 8, MASCARILLE)
  126. Un mari confident !... v.1794 (Acte 5, scène 8, MASCARILLE)

LE TARTUFFE (1669)

  1. Oui, je sors de chez vous fort mal édifiée ; v.9 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  2. Vous êtes, mamie, une fille suivante v.13 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  3. Vous êtes un sot en trois lettres, mon Fils. v.16 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  4. Et j'ai prédit cent fois à mon Fils, votre père, v.18 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  5. Mais enfin, si j'étais de mon Fils, son époux, v.35 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  6. Et mon Fils, à l'aimer, vous devrait tous induire. v.54 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  7. Je ne me fierais, moi, que sur un bon garant. v.72 (Acte 1, scène 1, DORINE)
  8. Mais enfin on en parle, et cela n'est pas bien. v.92 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  9. Mais enfin, je prétends discourir à mon tour. v.144 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  10. Je vous dis que mon fils n'a rien fait de plus sage, v.145 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  11. Enfin les gens sensés ont leurs têtes troublées, v.157 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
  12. Oh vraiment tout cela n'est rien au prix du fils ; v.179 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  13. Cent fois plus qu'il ne fait mère, fils, fille et femme. v.186 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  14. C'est de tous ses secrets l'unique confident, v.187 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  15. Enfin il en est fou ; c'est son tout, son héros ; v.195 (Acte 1, scène 2, DORINE)
  16. Madame eut avant-hier la fièvre jusqu'au soir, v.231 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  17. À la fin, par nos raisons gagnée, v.249 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  18. Et contre tous les maux fortifiant son âme, v.253 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  19. Tous deux se portent bien enfin ; v.256 (Acte 1, scène 4, DORINE)
  20. Mais enfin, pour savoir quel homme ce peut être.... v.269 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  21. Et vos ravissements ne prendraient point de fin. v.271 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  22. C'est un homme.... Qui.... Ha !... Un homme.... Un homme enfin. v.272 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  23. Ha, si vous aviez vu comme j'en fis rencontre, v.281 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  24. Enfin le Ciel, chez moi, me le fit retirer, v.299 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  25. Un rien presque suffit pour le scandaliser, v.307 (Acte 1, scène 5, ORGON)
  26. Égaler l'artifice à la sincérité ; v.335 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  27. Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, v.374 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  28. De l'intérêt du Ciel, leur fier ressentiment, v.376 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  29. Et laissant la fierté des paroles aux autres, v.393 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  30. Voilà l'exemple enfin qu'il se faut proposer. v.404 (Acte 1, scène 5, CL?ANTE)
  31. Pour dire un mot faut-il tant de finesses ? v.418 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
  32. C'est fort bien dit, ma Fille ; et pour le mériter v.435 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  33. C'est parler sagement. Dites-moi donc, ma Fille, v.441 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  34. Oui, je prétends, ma Fille, v.453 (Acte 2, scène 1, ORGON)
  35. Ce que je dis, ma Fille, n'est point jeu. v.468 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  36. À la fin mon courroux.... v.471 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  37. Votre Fille n'est point l'affaire d'un bigot. v.480 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  38. Puisqu'enfin de son bien il s'est laissé priver v.488 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  39. Ce sont fiefs qu'à bon titre au pays on renomme ; v.493 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  40. D'une fille comme elle un homme comme lui ? v.504 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  41. Sachez que d'une fille on risque la vertu, v.507 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  42. Il est bien difficile enfin d'être fidèle v.513 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  43. Et qui donne à sa fille un homme qu'elle hait, v.515 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  44. Ne nous amusons point, ma Fille, à ces chansons, v.520 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  45. Enfin, avec le Ciel, l'autre est le mieux du monde, v.529 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  46. Il sera tout confit en douceurs, et plaisirs. v.532 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  47. Ensemble vous vivrez, dans vos ardeurs fidèles, v.533 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  48. Sur toute la vertu que votre Fille aura. v.540 (Acte 2, scène 2, DORINE)
  49. À ne m'en point parler, ou... : suffit. v.557 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  50. Ma Fille, vous devez approuver mon dessein... v.572 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  51. Enfin, ma Fille, il faut payer d'obéissance, v.577 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  52. Vous avez là, ma Fille, une peste avec vous, v.580 (Acte 2, scène 2, ORGON)
  53. Enfin, vous l'aimez donc ? v.609 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  54. Mais quoi ! Si votre père est un bourru fieffé, v.627 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  55. De la pudeur du sexe, et du devoir de fille ? v.634 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  56. Non, il faut qu'une fille obéisse à son père, v.654 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  57. Ma pauvre Fille ! v.671 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  58. Tu sais qu'à toi toujours je me suis confiée : v.673 (Acte 2, scène 3, MARIANE)
  59. Non; vous serez, ma foi ! Tartuffiée. v.674 (Acte 2, scène 3, DORINE)
  60. Suffit : vous allez être à point nommé servie. v.749 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  61. Pour voir où tout cela pourrait enfin aller. v.756 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  62. Afin qu'en cas d'alarme il vous soit plus aisé v.799 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  63. Enfin le bon de tout, c'est qu'à d'autres qu'à lui v.807 (Acte 2, scène 4, DORINE)
  64. Enfin.... v.821 (Acte 2, scène 4, VALERE)
  65. Enfin votre intérêt l'oblige à le mander ; v.839 (Acte 3, scène 1, DORINE)
  66. Mais prenons une chaise, afin d'être un peu mieux. v.884 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  67. Fort bien ; et cette fièvre a bientôt quitté prise. v.886 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  68. Et vous donner sa fille ; est-il vrai, dites-moi ? v.924 (Acte 3, scène 3, ELMIRE)
  69. Mais enfin je connus, ô beauté toute aimable, v.949 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  70. Et rien des vains efforts de mon infirmité. v.956 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  71. Et je vais être enfin, par votre seul arrêt, v.959 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  72. Et leur langue indiscrète, en qui l'on se confie, v.993 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  73. Déshonore l'autel où leur coeur sacrifie : v.994 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
  74. Non, Damis : il suffit qu'il se rende plus sage, v.1029 (Acte 3, scène 4, ELMIRE)
  75. Il faut que du perfide il soit désabusé, v.1043 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  76. Et qu'il suffit pour nous de savoir nous défendre. v.1070 (Acte 3, scène 5, ELMIRE)
  77. Me veut mortifier en cette occasion. v.1080 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  78. Vous fiez-vous, mon frère, à mon extérieur ? v.1095 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  79. Oui, mon cher Fils, parlez, traitez-moi de perfide, v.1101 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
  80. Mais plus on fait d'effort afin de le bannir, v.1123 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  81. Et je vais me hâter de lui donner ma Fille, v.1125 (Acte 3, scène 6, ORGON)
  82. Hé bien, il faudra donc que je me mortifie. v.1166 (Acte 3, scène 7, TARTUFFE)
  83. M'est bien plus cher que fils, que femme, et que parents. v.1180 (Acte 3, scène 7, ORGON)
  84. Que du logis d'un père, un fils soit exilé ? v.1196 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  85. Et si vous m'en croyez, vous pacifierez tout, v.1199 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  86. Sacrifiez à Dieu toute votre colère, v.1201 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  87. Et remettez le fils en grâce avec le père. v.1202 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  88. Car enfin, le vrai zèle a-t-il quelque maxime v.1257 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  89. Vous fissiez de céans une honnête retraite, v.1262 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  90. Qu'on en chasse, pour vous, le fils de la maison ? v.1264 (Acte 4, scène 1, CL?ANTE)
  91. Mortifiez vos sens avec ce mariage, v.1305 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  92. Pour mon fripon de Fils, je sais vos complaisances, v.1318 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  93. Vous étiez trop tranquille enfin pour être crue, v.1321 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  94. Enfin je sais l'affaire, et ne prends point le change. v.1337 (Acte 4, scène 3, ORGON)
  95. Ce langage à comprendre est assez difficile, v.1409 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  96. Mais puisque la parole enfin en est lâchée, v.1425 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  97. Je puis croire ces mots un artifice honnête, v.1445 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  98. Je ne me fierai point à des propos si doux, v.1448 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  99. Et de rectifier le mal de, l'action v.1491 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  100. Enfin votre scrupule est facile à détruire, v.1502 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
  101. Enfin je vois qu'il faut se résoudre à céder, v.1507 (Acte 4, scène 5, ELMIRE)
  102. Et ne vous fiez point aux simples conjectures. v.1534 (Acte 4, scène 6, ELMIRE)
  103. Vous épousiez ma Fille, et convoitiez ma femme ! v.1546 (Acte 4, scène 7, ORGON)
  104. J'allai droit à mon traître en faire confidence, v.1586 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  105. Afin que pour nier, en cas de quelque enquête, v.1589 (Acte 5, scène 1, ORGON)
  106. Et la donation, et cette confidence, v.1594 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  107. Et qu'avecque le coeur d'un perfide vaurien, v.1615 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
  108. Oui, mon Fils, et j'en sens des douleurs nonpareilles. v.1633 (Acte 5, scène 2, ORGON)
  109. Je lui donne ma Fille, et tout le bien que j'ai ; v.1648 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  110. Et dans le même temps, le perfide, l'infâme, v.1649 (Acte 5, scène 3, ORGON)
  111. Mon Fils, je ne puis du tout croire v.1657 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  112. Enfin d'un trop pur zèle on voit son âme éprise, v.1690 (Acte 5, scène 3, MADAME PERNELLE)
  113. Ne vous y fiez pas, il aura des ressorts, v.1703 (Acte 5, scène 3, CLÉANTE)
  114. Signifier l'exploit de certaine ordonnance.... v.1746 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  115. Et d'un homme de bien il sait trop bien l'office, v.1761 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  116. Faites que votre Fils se taise ou se retire, v.1769 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
  117. Finissons tout cela, Monsieur, c'en est assez ; v.1807 (Acte 5, scène 4, CLÉANTE)
  118. Ses trahisons enfin, vous sont-elles connues ? v.1813 (Acte 5, scène 5, ORGON)
  119. Et ses pieux desseins, par là, sont confirmés. v.1816 (Acte 5, scène 5, DORINE)
  120. Et voilà couronner toutes tes perfidies. v.1866 (Acte 5, scène 7, ORGON)
  121. Et je sacrifierais à de si puissants noeuds, v.1883 (Acte 5, scène 7, TARTUFFE)
  122. D'un fin discernement sa grande âme pourvue, v.1909 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  123. Et de pièges plus fins on le voit se défendre. v.1918 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)
  124. Et vous pardonne enfin cette offense secrète v.1937 (Acte 5, scène 7, L'EXEMPT)

L'AMOUR MÉDECIN (1666)

  1. Je n'étais pas fort satisfait de sa conduite, et nous avions le plus souvent dispute ensemble ; mais enfin, la mort rajuste toutes choses. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  2. De tous les enfants que le Ciel m'avait donnés ; il ne m'a laissé qu'une fille, et cette fille est toute ma peine. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  3. Car enfin je la vois dans une mélancolie la plus sombre du monde, dans une tristesse épouvantable, dont il n'y a pas moyen de la retirer, et dont je ne saurais même apprendre la cause. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  4. Pour moi, je tiens que la braverie et l'ajustement est la chose qui réjouit le plus les filles ; et si j'étais que de vous, je lui achèterais, dès aujourd'hui, une belle garniture de diamants, ou de rubis, ou d'émeraudes. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-JOSSE)
  5. Pour moi, je ne ferais point tant de façon, et je la marierais fort bien, et le plus tôt que je pourrais, avec cette personne qui vous la fit, dit-on, demander il y a quelque temps. (Acte 2, scène 1, AMINTE)
  6. Et moi, je tiens que votre fille n'est point du tout propre pour le mariage. (Acte 2, scène 1, LUCRECE)
  7. Celui que vous aimez, ma voisine, a, dit-on, quelque inclination pour ma fille, et vous ne seriez pas fâchée de la voir la femme d'un autre. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  8. Et quant à vous, ma chère nièce, ce n'est pas mon dessein, comme on sait, de marier ma fille avec qui que ce soit, et j'ai mes raisons pour cela. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
  9. Ah, voilà ma fille qui prend l'air. (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
  10. Hé bien, Monsieur, vous venez d'entretenir votre fille. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  11. Va, fille ingrate, je ne te veux plus parler, et je te laisse dans ton obstination. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  12. Et la renonce pour ma fille. (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
  13. Peut-être n'est-il pas honnête à une fille de s'expliquer si librement ; mais enfin, je t'avoue que s'il m'était permis de vouloir quelque chose, ce serait lui que je voudrais. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
  14. Rien de plus impertinent et de plus ridicule que d'amasser du bien avec de grands travaux, et élever une fille avec beaucoup de soin et de tendresse, pour se dépouiller de l'un et de l'autre entre les mains d'un homme qui ne nous touche de rien. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  15. Non, non, je me moque de cet usage, et je veux garder mon bien et ma fille pour moi. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  16. Votre fille. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  17. Votre fille, toute saisie des paroles que vous lui avez dites, et de la colère effroyable où elle vous a vu contre elle, est montée vite dans sa chambre, et pleine de désespoir, a ouvert la fenêtre qui regarde sur la rivière. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  18. Non, a-t-elle dit, il m'est impossible de vivre avec le courroux de mon père : et puisqu'il me renonce pour sa fille, je veux mourir. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  19. Ah, ma fille ! (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  20. Ah, ma fille ! (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  21. Ma pauvre fille ! (Acte 2, scène 6, SGANARELLE)
  22. Est-ce que votre fille ne peut pas bien mourir sans le secours de ces Messieurs-là ? (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  23. Sans doute ; et j'ai connu un homme qui prouvait, par bonnes raisons, qu'il ne faut jamais dire, une telle personne est morte d'une fièvre et d'une fluxion sur la poitrine : mais elle est morte de quatre médecins et de deux apothicaires. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  24. Monsieur, notre chat est réchappé depuis peu d'un saut qu'il fit du haut de la maison dans la rue, et il fut trois jours sans manger, et sans pouvoir remuer ni pied ni patte ; mais il est bien heureux de ce qu'il n'y a point de chats médecins : car ses affaires étaient faites, et il n'auraient pas manqué de le purger, et de le saigner. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  25. Prenez garde, vous allez être bien édifié, ils vous diront en latin que votre fille est malade. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  26. Nous avons vu suffisamment la malade ; et sans doute qu'il y a beaucoup d'impuretés en elle. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR TOMÈS)
  27. Ma fille est impure. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  28. Quoique ce ne soit pas la coutume de payer auparavant ; toutefois de peur que je l'oublie, et afin que ce soit une affaire faite, voici... (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
  29. Ce n'est pas que son avis, comme on a vu, n'ait tué le malade, et que celui de Théophraste ne fût beaucoup meilleur assurément ; mais enfin il a tort dans les circonstances, et il ne devait pas être d'un autre avis que son ancien. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
  30. Messieurs, l'oppression de ma fille augmente, je vous prie de me dire vite ce que vous avez résolu. (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)
  31. La maladie de votre fille.[..] (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
  32. Monsieur, nous avons raisonné sur la maladie de votre fille . et mon avis, à moi, est que cela procède d'une grande chaleur de sang : ainsi je conclus à la saigner le plus tôt que vous pourrez. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
  33. Si vous ne faites saigner tout à l'heure votre fille, c'est une personne morte. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
  34. Messieurs, je vous conjure de déterminer mon esprit, et de me dire, sans passion, ce que vous croyez le plus propre à soulager ma fille. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  35. Or, Mon-si-eur, pour ve-nir au fait je trou-ve que vo-tre fil-le a u-ne ma-la-die chro-ni-que et qu'el-le peut pé-ri-cli-ter si on ne lui don-ne du se-cours d'au-tant que les sym-ptô-mes qu'el-le a sont in-di-ca-tifs d'u-ne va-peur fu-li-gi-neuse et mor-di-cante qui lui pi-co-te les mem-bra-nes du cer-veau. Or cet-te va-peur que nous nom-mons en grec Atmos est causée par des hu-meurs pu-tri-des te-na-ces et con-glu-ti-neu-ses qui sont con-te-nues dans le bas ven-tre. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
  36. Ce n'est pas qu'a-vec tout ce-la vo-tre fil-le ne puis-se mou-rir mais au moins vous au-rez fait quel-que cho-se et vous au-rez la con-so-la-tion, qu'el-le se-ra mor-te dans les for-mes. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR MACROTON)
  37. Et vous suis infiniment obligé de la peine que vous avez prise. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  38. La fièvre, v.22 (Acte 3, scène 7, L'OPÉRATEUR)
  39. La fièvre, v.36 (Acte 3, scène 7, L'OPÉRATEUR)
  40. Qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il grêle, ceux qui sont morts sont morts, et j'ai de quoi me passer des vivants ; mais enfin toutes ces disputes ne valent rien pour la médecine. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  41. Puisque le Ciel nous fait la grâce que depuis tant de siècles, on demeure infatué de nous : ne désabusons point les hommes avec nos cabales extravagantes, et profitons de leur sottise le plus doucement que nous pourrons. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  42. C'est là que va l'étude de la plupart du monde, et chacun s'efforce de prendre les hommes par leur faible, pour en tirer quelque profit. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  43. Les flatteurs, par exemple, cherchent à profiter de l'amour que les hommes ont pour les louanges, en leur donnant tout le vain encens qu'ils souhaitent ; et c'est un art où l'on fait, comme on voit, des fortunes considérables. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  44. Les alchimistes tâchent à profiter de la passion qu'on a pour les richesses, en promettant des montagnes d'or à ceux qui les écoutent. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  45. Et les diseurs d'horoscope, par leurs prédictions trompeuses, profitent de la vanité et de l'ambition des crédules esprits : mais le plus grand faible des hommes, c'est l'amour qu'ils ont pour la vie, et nous en profitons nous autres, par notre pompeux galimatias ; et savons prendre nos avantages de cette vénération, que la peur de mourir, leur donne pour notre métier. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
  46. Enfin le Ciel m'a faite d'un naturel le plus humain du monde, et je ne puis voir deux amants soupirer l'un pour l'autre, qu'il ne me prenne une tendresse charitable, et un désir ardent de soulager les maux qu'ils souffrent. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  47. L'homme à qui nous avons affaire n'est pas des plus fins de ce monde : et si cette aventure nous manque, nous trouverons mille autres voies, pour arriver à notre but. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  48. Monsieur, votre fille est guérie. (Acte 4, scène 4, LISETTE)
  49. Ma fille est guérie ! (Acte 4, scène 4, SGANARELLE)
  50. Monsieur, comme votre fille est là toute habillée dans une chaise, je vais la faire passer ici. (Acte 4, scène 5, LISETTE)
  51. Votre fille est bien malade. (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  52. Oui, par la sympathie qu'il y a entre le père et la fille. (Acte 4, scène 5, CLITANDRE)
  53. Hé bien, ma fille, voilà Monsieur qui a envie de t'épouser, et je lui ai dit que je le voulais bien. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  54. Oui, ma fille. (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
  55. Faisons donc le contrat, afin que rien n'y manque. (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
  56. Ce sont des gens que je mène avec moi, et dont je me sers tous les jours pour pacifier avec leur harmonie les troubles de l'esprit. (Acte 4, scène 7, CLITANDRE)
  57. Où est donc ma fille et le Médecin ? (Acte 4, scène 8, SGANARELLE)

LES FÂCHEUX (1662)

  1. Et confirmions ainsi par des éclats de fous, v.63 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  2. Et s'est, devers la fin, levé longtemps d'avance ; v.98 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  3. Qu'avec la comédie eût fini mon supplice : v.102 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
  4. Quoi ? Vous doutez encor d'un amour confirmé... ? v.164 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
  5. Je suis fort avancé : que la fièvre te serre ! v.186 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  6. Et fais figure en France assez considérable : v.222 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  7. Cette fin est jolie. v.226 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  8. Et surtout la figure a merveilleuse grâce. v.229 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
  9. Tous ces pas là sont fins. v.235 (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  10. Un de ces importuns et sots officieux, v.279 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  11. Quand je me justifie à vos plaintes frivoles. v.290 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
  12. J'en mourrai, mais enfin je ne m'en plaindrai pas. v.300 (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  13. Mes fâcheux à la fin se sont-ils écartés ? v.331 (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  14. Mais me rapportes-tu quelque nouvelle enfin ? v.387 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  15. C'est une question à vider difficile, v.425 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  16. Car enfin, s'il est vrai ce que j'en ose croire, v.433 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  17. Enfin, ce grand débat qui s'allume entre nous, v.439 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  18. Fi ne me parlez point, pour être amants, Climène, v.453 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  19. Enfin, qui prenant droit des fureurs de leur zèle, v.465 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  20. Fi ne me parlez point, pour être vrais amants, v.471 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  21. Sur trop de confiance endormir leur amour ; v.476 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
  22. Enfin par votre arrêt vous devez déclarer, v.499 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
  23. Suffit, j'en suis quitte. v.505 (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  24. C'est-à-dire, mon cher, en fin fond de forêts. v.528 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  25. Un grand benêt de fils, aussi sot que son père. v.542 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  26. L'encolure d'un cygne, effilée, et bien droite ; v.566 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  27. De voir filer de loin les coupeurs dans la plaine ; v.578 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  28. Enfin jamais chasseur ne se vit plus joyeux ; v.583 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  29. Chasser tous avec crainte, et Finaut balancer. v.588 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  30. À Finaut à Finaut : j'en revois à plaisir, v.591 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  31. Fort bien. Je crois qu'enfin je perdrai patience. v.629 (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
  32. Cet adorable objet enfin s'est adouci : v.632 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  33. À quelques yeux suspects tu me fisses connaître. v.650 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  34. Enfin j'aurais voulu que des gens bien instruits, v.675 (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  35. Votre très humble, très obéissant, très fidèle et très savant sujet et serviteur Caritidès, français de nation, grec de profession, ayant considéré les grands et notables abus, qui se commettent aux inscriptions des enseignes des maisons, boutiques, cabarets, jeux de boule, et autres lieux de votre bonne Ville de Paris, en ce que certains ignorants compositeurs desdites inscriptions renversent, par une barbare, pernicieuse et détestable orthographe toute sorte de sens et raison, sans aucun égard d'étymologie, analogie, énergie, ni allégorie quelconque ; au grand scandale de la République des Lettres, et de la nation Française, qui se décrie et déshonore par lesdits abus, et fautes grossières, envers les étrangers, et notamment envers les Allemands, curieux lecteurs, et inspectateurs desdites Inscriptions,... (Acte 3, scène 2, CARITIDES)
  36. Enfin c'est un avis d'un gain inconcevable, v.753 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
  37. Je pense qu'à la fin je pourrai bien sortir. v.779 (Acte 3, scène 3, ÉRASTE)
  38. Mais puisque je vous rends un si mauvais office, v.806 (Acte 3, scène 4, FILINTE)
  39. Afin, qu'au nom d'Éraste, on soit prêt à venger v.823 (Acte 3, scène 5, DAMIS)

LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD (1669)

  1. Ne font que redoubler une amitié fidèle : v.23 (Acte 1, scène 1, LES TROIS VOIX ENSEMBLE)

LES FEMMES SAVANTES (1672)

  1. Quoi, le beau nom de fille est un titre, ma soeur, v.1 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  2. Ah mon_Dieu, fi ! v.8 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  3. Ah fi, vous dis-je. v.8 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  4. Tâchez ainsi que moi de vous montrer sa fille, v.39 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
  5. Je ne sais ; mais enfin, si c'est votre plaisir, v.117 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
  6. Et que de vous enfin si fort on se soucie ? v.156 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  7. Je vous trouve plaisant, de vous le figurer ; v.157 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  8. Et pour vous faire voir, ma soeur, que j'en profite ; v.172 (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
  9. Et d'un coeur qu'on vous jette on vous voit toute fière. v.191 (Acte 1, scène 2, ARMANDE)
  10. Et toutes les hauteurs de sa folle fierté v.201 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  11. De se rendre savante afin d'être savante ; v.220 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  12. De son étude enfin je veux qu'elle se cache, v.223 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  13. D'officieux papiers fournir toute la halle. v.236 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  14. Cet indolent état de confiance extrême, v.255 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  15. Jusques à sa figure encor la chose alla, v.262 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  16. La figure est adroite, et pour n'en point sortir, v.305 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  17. Il suffit que l'on est contente du détour v.313 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  18. Et que, sous la figure où le respect l'engage, v.315 (Acte 1, scène 4, B?LISE)
  19. Adieu, pour ce coup ceci doit vous suffire, v.319 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
  20. Quoi, de ma fille ? v.353 (Acte 2, scène 3, CHRYSALE)
  21. Les muets truchements ont tous fait leur office. v.384 (Acte 2, scène 3, BÉLISE)
  22. Il suffit, je l'accepte pour gendre. v.408 (Acte 2, scène 4, CHRYSALE)
  23. Voudrais-je la chasser, et vous figurez-vous v.449 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  24. Quoi, l'avez-vous surprise à n'être pas fidèle ? v.456 (Acte 2, scène 6, CHRYSALE)
  25. Eh, mon_Dieu, finissez un discours de la sorte. v.504 (Acte 2, scène 6, PHILAMINTE)
  26. C'est une fille propre aux choses qu'elle fait, v.513 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  27. Le corps avec l'esprit, fait figure, mon frère : v.544 (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
  28. Voulez-vous que je dise ? Il faut qu'enfin j'éclate, v.555 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  29. Et leurs livres un dé, du fil et des aiguilles, v.583 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  30. Dont elles travaillaient au trousseau de leurs filles. v.584 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  31. Enfin je vois par eux votre exemple suivi, v.601 (Acte 2, scène 7, CHRYSALE)
  32. Discourons d'autre affaire. À votre fille aînée v.623 (Acte 2, scène 8, CHRYSALE)
  33. C'est une philosophe enfin, je n'en dis rien, v.625 (Acte 2, scène 8, CHRYSALE)
  34. Je veux à votre fille en parler avant vous. v.638 (Acte 2, scène 8, PHILAMINTE)
  35. Vous laisserez sans honte immoler votre fille v.687 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  36. Allons, il faut enfin montrer un coeur plus fort, v.698 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  37. De ma douceur elle a trop profité. v.701 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  38. Que ma fille est ma fille, et que j'en suis le maître, v.704 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
  39. Pour me le rendre cher, il suffit de son père. v.723 (Acte 3, scène 1, PHILAMINTE)
  40. Et qu'elle vient d'avoir du point fixe écarté, v.741 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  41. Sonnet à la Princesse Uranie sur sa fièvre. (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
  42. J'aime superbement et magnifiquement ; v.769 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  43. Superbement et magnifiquement ! v.778 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  44. Mais en comprend-on bien, comme moi, la finesse ? v.797 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  45. Que de la fièvre, on prenne ici les intérêts, v.799 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  46. Cette ingrate de fièvre, injuste, malhonnête, v.812 (Acte 3, scène 2, ARMANDE)
  47. Enfin les quatrains sont admirables tous deux. v.814 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  48. Cette ingrate de fièvre ? v.822 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE, ARMANDE et BÉLISE)
  49. Vous faites-là, ma nièce, une étrange figure ! v.844 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  50. Chacun fait ici-bas la figure qu'il peut, v.845 (Acte 3, scène 2, HENRIETTE)
  51. Car enfin je me sens un étrange dépit v.883 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
  52. Mais le vuide à souffrir me semble difficile, v.913 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
  53. Sur la fièvre qui tient la princesse Uranie ? v.1021 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
  54. Je ne sais donc comment se fit l'affaire. v.1033 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  55. Je te défie en vers, prose, Grec, et Latin. v.1075 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
  56. Et la pensée enfin où mes voeux ont souscrit, v.1103 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  57. Savez-vous bien que si... Suffit, vous m'entendez. v.1116 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
  58. Allons, ma fille, il faut approuver mon dessein, v.1131 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
  59. Que là-dessus je parle en fille intéressée, v.1174 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  60. Contre de pareils coups l'âme se fortifie v.1177 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  61. Et c'est un homme enfin qui ne doit point vous plaire. v.1182 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  62. Et tout coeur infidèle est un monstre en morale. v.1206 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  63. Appelez-vous, Madame, une infidélité v.1207 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  64. Ce que m'a de votre âme ordonné la fierté ? v.1208 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  65. Dont il ne vous ait fait d'amoureux sacrifices. v.1214 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  66. Puisque pour vous réduire à des ardeurs fidèles, v.1269 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
  67. Où je me suis sauvé de toutes vos fiertés. v.1276 (Acte 4, scène 2, CLITANDRE)
  68. Mais enfin comptez-vous, Monsieur, sur mon suffrage, v.1277 (Acte 4, scène 2, PHILAMINTE)
  69. Afin de s'introduire en valet qui sait vivre. v.1425 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  70. Et lui dites, qu'afin de lui faire connaître v.1434 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  71. Dès ce soir à Monsieur je marierai ma fille. v.1437 (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  72. Trissotin s'est vanté, Madame, qu'il épouserait votre fille. (Acte 4, scène 4, PHILAMINTE)
  73. D'épouser une fille en dépit qu'elle en ait ; v.1572 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
  74. Ah, ma fille, je suis bien aise de vous voir. v.1595 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  75. C'est moi qui dois disposer de ma fille. v.1622 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
  76. Je ne saurais souffrir qu'on ne cherche ma fille, v.1665 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  77. Enfin pour son époux, j'ai fait choix de Clitandre. v.1669 (Acte 5, scène 3, CHRYSALE)
  78. De vouloir pour sa fille un mari convenable. v.1686 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
  79. Ah quel honteux transport ! Fi, tout cela n'est rien. v.1738 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  80. Son bien nous peut suffire, et pour nous, et pour lui. v.1742 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)
  81. De tant de résistance à la fin je me lasse. v.1748 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)
  82. Je ne me vante point de l'être ; mais enfin v.1761 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  83. Ainsi donc à leurs voeux vous me sacrifiez ? v.1802 (Acte 5, scène 4, ARMANDE)
  84. Ce ne sera point vous que je leur sacrifie, v.1803 (Acte 5, scène 4, PHILAMINTE)

L'AVARE (1669)

  1. Je crois que vous m'aimez d'un véritable amour, et que vous me serez fidèle ; je n'en veux point du tout douter, et je retranche mon chagrin aux appréhensions du blâme qu'on pourra me donner. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  2. Je me représente à toute heure ce péril étonnant qui commença de nous offrir aux regards l'un de l'autre ; cette générosité surprenante, qui vous fit risquer votre vie, pour dérober la mienne à la fureur des ondes ; ces soins pleins de tendresse que vous me fîtes éclater après m'avoir tirée de l'eau ; et les hommages assidus de cet ardent amour, que ni le temps, ni les difficultés, n'ont rebuté, et qui, vous faisant négliger et parents et patrie, arrête vos pas en ces lieux, y tient en ma faveur votre fortune déguisée, et vous a réduit, pour me voir, à vous revêtir de l'emploi de domestique de mon père. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  3. Tout cela fait chez moi sans doute un merveilleux effet ; et c'en est assez à mes yeux, pour me justifier l'engagement où j'ai pu consentir ; mais ce n'est pas assez peut-être pour le justifier aux autres ; et je ne suis pas sûre qu'on entre dans mes sentiments. (Acte 1, scène 1, ?LISE)
  4. De tout ce que vous avez dit, ce n'est que par mon seul amour que je prétends auprès de vous mériter quelque chose ; et quant aux scrupules que vous avez, votre père lui-même ne prend que trop de soin de vous justifier à tout le monde ; et l'excès de son avarice, et la manière austère dont il vit avec ses enfants pourraient autoriser des choses plus étranges. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  5. Mais enfin, si je puis, comme je l'espère, retrouver mes parents, nous n'aurons pas beaucoup de peine à nous le rendre favorable. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  6. Vous voyez comme je m'y prends, et les adroites complaisances qu'il m'a fallu mettre en usage pour m'introduire à son service ; sous quel masque de sympathie, et de rapports de sentiments, je me déguise, pour lui plaire, et quel personnage je joue tous les jours avec lui, afin d'acquérir sa tendresse. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  7. On n'a que faire d'avoir peur de trop charger la complaisance ; et la manière dont on les joue a beau être visible, les plus fins toujours font de grandes dupes du côté de la flatterie ; et il n'y a rien de si impertinent, et de si ridicule, qu'on ne fasse avaler, lorsqu'on l'assaisonne en louange. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
  8. On ne peut pas ménager l'un et l'autre ; et l'esprit du père, et celui du fils, sont des choses si opposées, qu'il est difficile d'accommoder ces deux confidences ensemble. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  9. Je ne sais si j'aurai la force de lui faire cette confidence. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  10. Mais avant que d'aller plus loin, je sais que je dépends d'un père, et que le nom de fils me soumet à ses volontés ; que nous ne devons point engager notre foi, sans le consentement de ceux dont nous tenons le jour ; que le Ciel les a fait les maîtres de nos voeux, et qu'il nous est enjoint de n'en disposer que par leur conduite ; que n'étant prévenus d'aucune folle ardeur, ils sont en état de se tromper bien moins que nous, et de voir beaucoup mieux ce qui nous est propre ; qu'il en faut plutôt croire les lumières de leur prudence, que l'aveuglement de notre passion ; et que l'emportement de la jeunesse nous entraîne le plus souvent dans des précipices fâcheux. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  11. Je vous dis tout cela, ma soeur, afin que vous ne vous donniez pas la peine de me le dire : car enfin, mon amour ne veut rien écouter, et je vous prie de ne me point faire de remontrances. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  12. Finissons auparavant votre affaire, et me dites qui est celle que vous aimez. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  13. Elle se nomme Mariane, et vit sous la conduite d'une bonne femme de mère, qui est presque toujours malade, et pour qui cette aimable fille a des sentiments d'amitié qui ne sont pas imaginables. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  14. J'en vois beaucoup, mon Frère, dans les choses que vous me dites ; et pour comprendre ce qu'elle est, il me suffit que vous l'aimez. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  15. Figurez-vous, ma Soeur, quelle joie ce peut être que de relever la fortune d'une personne que l'on aime ; que de donner adroitement quelques petits secours aux modestes nécessités d'une vertueuse famille ; et concevez quel déplaisir ce m'est de voir que par l'avarice d'un père, je sois dans l'impuissance de goûter cette joie, et de faire éclater à cette belle aucun témoignage de mon amour. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  16. Car enfin, peut-on rien voir de plus cruel, que cette rigoureuse épargne qu'on exerce sur nous ? (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  17. Enfin j'ai voulu vous parler, pour m'aider à sonder mon père sur les sentiments où je suis ; et si je l'y trouve contraire, j'ai résolu d'aller en d'autres lieux, avec cette aimable personne, jouir de la fortune que le Ciel voudra nous offrir. (Acte 1, scène 2, CL?ANTE)
  18. Éloignons-nous un peu, pour nous achever notre confidence ; et nous joindrons après nos forces pour venir attaquer la dureté de son humeur. (Acte 1, scène 2, CLÉANTE)
  19. Allons, que l'on détale de chez moi, maître juré filou, vrai gibier de potence. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  20. Mon maître, votre fils, m'a donné ordre de l'attendre. (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
  21. Va-t'en l'attendre dans la rue, et ne sois point dans ma maison planté tout droit comme un piquet, à observer ce qui se passe, et faire ton profit de tout. (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
  22. On n'est pas peu embarrassé à inventer dans toute une maison une cache fidèle : car pour moi les coffres-forts me sont suspects, et je ne veux jamais m'y fier. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  23. Je suis bien aise de vous dire cela, afin que vous n'alliez pas prendre les choses de travers, et vous imaginer que je dise que c'est moi qui ai dix mille écus. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  24. Je vous l'ai dit vingt fois, mon Fils, toutes vos manières me déplaisent fort ; vous donnez furieusement dans le Marquis ; et pour aller ainsi vêtu, il faut bien que vous me dérobiez. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  25. Si vous êtes heureux au jeu, vous en devriez profiter, et mettre à l'honnête intérêt l'argent que vous gagnez afin de le trouver un jour. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  26. Je voudrais bien savoir, sans parler du reste, à quoi servent tous ces rubans dont vous voilà lardé depuis les pieds jusqu'à la tête, et si une demi-douzaine d'aiguillettes ne suffit pas pour attacher un haut-de-chausses ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  27. Est-ce le mot, ma fille, ou la chose, qui vous fait peur ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  28. Comment, mon Fils, trouvez-vous cette fille ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  29. Ne croyez-vous pas, qu'une fille comme cela mériterait assez que l'on songeât à elle ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  30. Il y a une petite difficulté : c'est que j'ai peur qu'il n'y ait pas avec elle tout le bien qu'on pourrait prétendre. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  31. Enfin je suis bien aise de vous voir dans mes sentiments : car son maintien honnête, et sa douceur m'ont gagné l'âme ; et je suis résolu de l'épouser, pourvu que j'y trouve quelque bien. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  32. C'est là, ma fille, ce que j'ai résolu pour moi. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  33. Et moi, ma petite fille ma mie, je veux que vous vous mariez, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  34. Je vous demande pardon, ma fille. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  35. Cela sera, ma fille. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  36. A-t-on jamais vu une fille parler de la sorte à son père ? (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
  37. Mais a-t-on jamais vu un père marier sa fille de la sorte ? (Acte 1, scène 4, ÉLISE)
  38. Nous t'avons élu pour nous dire qui a raison, de ma fille ou de moi. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
  39. Il est vrai que votre fille vous peut représenter que le mariage est une plus grande affaire qu'on ne peut croire ; qu'il y va d'être heureux, ou malheureux, toute sa vie ; et qu'un engagement qui doit durer jusqu'à la mort, ne se doit jamais faire qu'avec de grandes précautions. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  40. Il y a des gens qui pourraient vous dire qu'en de telles occasions l'inclination d'une fille est une chose sans doute où l'on doit avoir de l'égard ; et que cette grande inégalité d'âge, d'humeur et de sentiments, rend un mariage sujet à des accidents très fâcheux. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  41. Ce n'est pas qu'il n'y ait quantité de pères qui aimeraient mieux ménager la satisfaction de leurs filles que l'argent, qu'ils pourraient donner ; qui ne les voudraient point sacrifier à l'intérêt, et chercheraient plus que toute autre chose, à mettre dans un mariage cette douce conformité qui sans cesse y maintient l'honneur, la tranquillité et la joie ; et que... (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  42. Faites semblant de consentir à ce qu'il veut, vous en viendrez mieux à vos fins, et... (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  43. Enfin notre dernier recours, c'est que la fuite nous peut mettre à couvert de tout ; et si votre amour, belle Élise, est capable d'une fermeté. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  44. Oui, il faut qu'une fille obéisse à son père. (Acte 1, scène 5, VAL?RE)
  45. Lorsqu'on s'offre de prendre une fille sans dot, on ne doit point regarder plus avant. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
  46. Voilà où les jeunes gens sont réduits par la maudite avarice des pères ; et on s'étonne après cela que les fils souhaitent qu'ils meurent. (Acte 2, scène 1, CLÉANTE)
  47. De sacrifier gloire et réputation au désir insatiable d'entasser écu sur écu, et de renchérir, en fait d'intérêts, sur les plus infâmes subtilités qu'aient jamais inventées les plus célèbres usuriers ? (Acte 2, scène 2, CLÉANTE)
  48. Ce que je fais partout ailleurs ; m'entremettre d'affaires, me rendre serviable aux gens, et profiter du mieux qu'il m'est possible des petits talents que je puis avoir. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
  49. Tu seras bien fine si tu en tires quelque chose ; et je te donne avis que l'argent céans est fort cher. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  50. Je te défie d'attendrir, du côté de l'argent, l'homme dont il est question. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
  51. Il n'y avait pas sans doute de si grandes difficultés à cette affaire-ci. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  52. Elle a reçu la proposition avec joie, et quand je lui ai témoigné que vous souhaitiez fort que sa fille assistât ce soir au contrat de mariage qui se doit faire de la vôtre, elle y a consenti sans peine, et me l'a confiée pour cela. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  53. Elle doit après dîné rendre visite à votre fille, d'où elle fait son compte d'aller faire un tour à la Foire, pour venir ensuite au soupé. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  54. Mais, Frosine, as-tu entretenu la mère touchant le bien qu'elle peut donner à sa fille ? (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  55. Car encore n'épouse-t-on point une fille, sans qu'elle apporte quelque chose. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  56. C'est une fille qui vous apportera douze mille livres de rente. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  57. C'est une fille accoutumée à vivre de salade, de lait, de fromage et de pommes, et à laquelle par conséquent il ne faudra ni table bien servie, ni consommés exquis, ni orges mondés perpétuels, ni les autres délicatesses qu'il faudrait pour une autre femme ; et cela ne va pas à si peu de chose, qu'il ne monte bien, tous les ans, à trois mille francs pour le moins. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  58. La fille est jeune, comme tu vois ; et les jeunes gens d'ordinaire n'aiment que leurs semblables, ne cherchent que leur compagnie. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
  59. Elle veut tout au moins qu'on soit sexagénaire ; et il n'y a pas quatre mois encore, qu'étant prête d'être mariée, elle rompit tout net le mariage, sur ce que son amant fit voir qu'il n'avait que cinquante-six ans, et qu'il ne prit point de lunettes pour signer le contrat. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  60. Non : de beaux portraits de Saturne, du roi Priam, du vieux Nestor, et du bon père Anchise sur les épaules de son fils. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  61. Il faut être folle fieffée. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  62. Vous êtes à ravir, et votre figure est à peindre. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  63. La joie éclatait dans ses yeux, au récit de vos qualités ; et je l'ai mise enfin dans une impatience extrême de voir ce mariage entièrement conclu. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  64. Que la fièvre te serre, chien de vilain à tous les diables. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
  65. Pour vous, ma Fille, vous aurez l'oeil sur ce que l'on desservira, et prendrez garde qu'il ne s'en fasse aucun dégât. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  66. Cela sied bien aux filles. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  67. Et vous, mon fils le Damoiseau, à qui j'ai la bonté de pardonner l'histoire de tantôt, ne vous allez pas aviser non plus de lui faire mauvais visage. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  68. Mais si vous souhaitez que je perde le souvenir de votre dernière fredaine, je vous recommande surtout de régaler d'un bon visage cette personne-là, et de lui faire enfin tout le meilleur accueil qu'il vous sera possible. (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
  69. Par ma foi, Monsieur l'Intendant, vous nous obligerez de nous faire voir ce secret, et de prendre mon office de cuisinier : aussi bien vous mêlez-vous céans d'être le factoton. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  70. Cela me fend le coeur, de les voir ainsi exténués ; car enfin j'ai une tendresse pour mes chevaux, qu'il me semble que c'est moi-même, quand je les vois pâtir ; je m'ôte tous les jours pour eux les choses de la bouche ; et c'est être, Monsieur, d'un naturel trop dur, que de n'avoir nulle pitié de son prochain. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  71. J'enrage de cela, et je suis fâché tous les jours d'entendre ce qu'on dit de vous ; car enfin je me sens pour vous de la tendresse, en dépit que j'en aie ; et après mes chevaux, vous êtes la personne que j'aime le plus. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  72. L'un dit que vous faites imprimer des almanachs particuliers, où vous faites doubler les quatre-temps et les vigiles, afin de profiter des jeûnes où vous obligez votre monde. (Acte 3, scène 1, MAÎTRE JACQUES)
  73. Enfin voulez-vous que je vous dise, on ne saurait aller nulle part où l'on ne vous entende accommoder de toutes pièces. (Acte 3, scène 1, MA?TRE JACQUES)
  74. Il file doux. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
  75. Et ne vous figurez-vous point les alarmes d'une personne toute prête à voir le supplice où l'on veut l'attacher ? (Acte 3, scène 4, MARIANE)
  76. Ah Frosine, quelle figure ! (Acte 3, scène 4, MARIANE)
  77. Je sais que vos appas frappent assez les yeux, sont assez visibles d'eux-mêmes, et qu'il n'est pas besoin de lunettes pour les apercevoir : mais enfin c'est avec des lunettes qu'on observe les astres, et je maintiens et garantis que vous êtes un astre, mais un astre le plus bel astre qui soit dans le pays des astres. (Acte 3, scène 5, HARPAGON)
  78. C'est qu'elle est encore toute surprise ; et puis les filles ont toujours honte à témoigner d'abord ce qu'elles ont dans l'âme. (Acte 3, scène 5, FROSINE)
  79. Voilà, belle mignonne, ma fille qui vient vous saluer. (Acte 3, scène 5, HARPAGON)
  80. Voici mon fils aussi qui vous vient faire la révérence. (Acte 3, scène 6, HARPAGON)
  81. Le compliment, je vous l'avoue, est trop difficile pour moi ; et c'est un titre, s'il vous plaît, que je ne vous souhaite point. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  82. Que c'est un mariage, Madame, où vous vous imaginez bien que je dois avoir de la répugnance ; que vous n'ignorez pas, sachant ce que je suis, comme il choque mes intérêts ; et que vous voulez bien enfin que je vous dise, avec la permission de mon père, que si les choses dépendaient de moi, cet hymen ne se ferait point. (Acte 3, scène 7, CL?ANTE)
  83. Et moi, pour vous répondre, j'ai à vous dire que les choses sont fort égales ; et que si vous auriez de la répugnance à me voir votre belle-mère, je n'en aurais pas moins sans doute à vous voir mon beau-fils. (Acte 3, scène 7, MARIANE)
  84. Je vous demande pardon, ma belle, de l'impertinence de mon fils. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  85. Doucement, mon Fils, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 7, HARPAGON)
  86. Non, il vaut mieux que de ce pas nous allions à la Foire, afin d'en revenir plus tôt, et d'avoir tout le temps ensuite de vous entretenir. (Acte 3, scène 7, FROSINE)
  87. J'y ai pourvu, mon Père, et j'ai fait apporter ici quelques bassins d'oranges de la Chine, de citrons doux et de confitures, que j'ai envoyé quérir de votre part. (Acte 3, scène 7, CLÉANTE)
  88. Ô fils impertinent, as-tu envie de me ruiner ? (Acte 3, scène 9, HARPAGON)
  89. Oui, Madame, mon Frère m'a fait confidence de la passion qu'il a pour vous. (Acte 4, scène 1, ÉLISE)
  90. Point de pitié officieuse ? (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
  91. Ceci est assez difficile. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  92. Pour votre mère, elle n'est pas tout à fait déraisonnable, et peut-être pourrait-on la gagner, et la résoudre à transporter au fils le don qu'elle veut faire au père. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  93. Attendez ; si nous avions quelque femme un peu sur l'âge, qui fût de mon talent, et jouât assez bien pour contrefaire une dame de qualité, par le moyen d'un train fait à la hâte, et d'un bizarre nom de Marquise, ou de Vicomtesse, que nous supposerions de la Basse Bretagne ; j'aurais assez d'adresse pour faire accroire à votre père que ce serait une personne riche, outre ses maisons, de cent mille écus en argent comptant ; qu'elle serait éperdument amoureuse de lui, et souhaiterait de se voir sa femme, jusqu'à lui donner tout son bien par contrat de mariage ; et je ne doute point qu'il ne prêtât l'oreille à la proposition ; car enfin, il vous aime fort, je le sais : mais il aime un peu plus l'argent ; et quand, ébloui de ce leurre, il aurait une fois consenti à ce qui vous touche, il importerait peu ensuite qu'il se désabusât, en venant à vouloir voir clair aux effets de notre Marquise. (Acte 4, scène 1, FROSINE)
  94. Mon Fils baise la main de sa prétendue belle-mère, et sa prétendue belle-mère ne s'en défend pas fort. (Acte 4, scène 2, HARPAGON)
  95. A-t-elle écouté, pour sa fille, votre proposition ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  96. Et la fille correspond-elle fort à votre amour ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  97. Oh sus, mon Fils, savez-vous ce qu'il y a ? (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
  98. Hé quoi, à votre fils ? (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  99. J'aime une fille, que je veux épouser ; et le pendard a l'insolence de l'aimer avec moi, et d'y prétendre malgré mes ordres. (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
  100. N'est-ce pas une chose épouvantable, qu'un fils qui veut entrer en concurrence avec son père ? (Acte 4, scène 4, HARPAGON)
  101. Hé bien, votre fils n'est pas si étrange que vous le dites, et il se met à la raison. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  102. Hé bien, votre père n'est pas si déraisonnable que vous le faites ; et il m'a témoigné que ce sont vos emportements qui l'ont mis en colère ; qu'il n'en veut seulement qu'à votre manière d'agir, et qu'il sera fort disposé à vous accorder ce que vous souhaitez, pourvu que vous vouliez vous y prendre par la douceur, et lui rendre les déférences, les respects, et les soumissions qu'un fils doit à son père. (Acte 4, scène 4, MAÎTRE JACQUES)
  103. Je te renonce pour mon fils. (Acte 4, scène 5, HARPAGON)
  104. Hélas, mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m'a privé de toi ; et puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  105. Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu'avec beaucoup de soin on ait épié l'heure ; et l'on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  106. Je veux aller quérir la justice, et faire donner la question à toute la maison : à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. (Acte 4, scène 7, HARPAGON)
  107. Il faut, si vous m'en croyez, n'effaroucher personne, et tâcher doucement d'attraper quelques preuves, afin de procéder après par la rigueur, au recouvrement des deniers qui vous ont été pris. (Acte 5, scène 1, COMMISSAIRE)
  108. Lui, qui me paraît si fidèle ? (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  109. À qui désormais se fier ? (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
  110. Vous en userez comme vous voudrez, et me voilà prêt à souffrir toutes les violences qu'il vous plaira ; mais je vous prie de croire, au moins, que s'il y a du mal, ce n'est que moi qu'il en faut accuser, et que votre fille en tout ceci n'est aucunement coupable. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  111. Je le crois bien, vraiment ; il serait fort étrange que ma fille eût trempé dans ce crime. (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  112. Oui, Monsieur, elle a été témoin de notre engagement ; et c'est après avoir connu l'honnêteté de ma flamme, qu'elle m'a aidé à persuader votre fille de me donner sa foi, et recevoir la mienne. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  113. Que nous brouilles-tu ici de ma fille ? (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  114. De votre fille ; et c'est seulement depuis hier qu'elle a pu se résoudre à nous signer mutuellement une promesse de mariage. (Acte 5, scène 3, VALÈRE)
  115. Ma fille t'a signé une promesse de mariage ! (Acte 5, scène 3, HARPAGON)
  116. Fille scélérate ! (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
  117. Fille indigne d'un père comme moi ! (Acte 5, scène 4, HARPAGON)
  118. Oui, mon père, c'est celui qui me sauva de ce grand péril que vous savez que je courus dans l'eau, et à qui vous devez la vie de cette même fille dont... (Acte 5, scène 4, ÉLISE)
  119. On m'assassine dans le bien, on m'assassine dans l'honneur ; et voilà un traître, un scélérat, qui a violé tous les droits les plus saints, qui s'est coulé chez moi sous le titre de domestique, pour me dérober mon argent et pour me suborner ma fille. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  120. Voilà Monsieur, qui est un honnête commissaire, qui n'oubliera rien, à ce qu'il m'a dit, de la fonction de son office. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  121. Je ne vois pas quel crime on me peut faire de la passion que j'ai pour votre fille, et le supplice où vous croyez que je puisse être condamné pour notre engagement, lorsqu'on saura ce que je suis. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  122. Ce n'est point une imposture ; et je n'avance rien qu'il ne me soit aisé de justifier. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  123. Quoi vous osez vous dire fils de Don Thomas d'Alburcy ? (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  124. Apprenez, pour vous confondre, qu'il y a seize ans pour le moins que l'homme dont vous nous parlez périt sur mer avec ses enfants et sa femme, en voulant dérober leur vie aux cruelles persécutions qui ont accompagné les désordres de Naples, et qui en firent exiler plusieurs nobles familles. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  125. Oui ; mais apprenez, pour vous confondre, vous, que son fils, âgé de sept ans, avec un domestique, fut sauvé de ce naufrage par un vaisseau espagnol, et que ce fils sauvé est celui qui vous parle. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
  126. Apprenez que le capitaine de ce vaisseau, touché de ma fortune, prit amitié pour moi ; qu'il me fit élever comme son propre fils, et que les armes furent mon emploi dès que je m'en trouvai capable. (Acte 5, scène 5, VAL?RE)
  127. Que j'ai su depuis peu que mon père n'était point mort, comme je l'avais toujours cru ; que passant ici pour l'aller chercher, une aventure par le Ciel concertée, me fit voir la charmante Élise ; que cette vue me rendit esclave de ses beautés ; et que la violence de mon amour, et les sévérités de son père, me firent prendre la résolution de m'introduire dans son logis, et d'envoyer un autre à la quête de mes parents. (Acte 5, scène 5, VAL?RE)
  128. Le Ciel ne nous fit point aussi périr dans ce triste naufrage ; mais il ne nous sauva la vie que par la perte de notre liberté ; et ce furent des corsaires qui nous recueillirent, ma mère et moi, sur un débris de notre vaisseau. (Acte 5, scène 5, MARIANE)
  129. Oui, ma Fille, oui, mon Fils, je suis Don Thomas d'Alburcy, que le Ciel garantit des ondes avec tout l'argent qu'il portait, et qui vous ayant tous crus morts durant plus de seize ans, se préparait après de longs voyages, à chercher dans l'hymen d'une douce et sage personne la consolation de quelque nouvelle famille. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
  130. C'est là votre Fils ? (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
  131. Seigneur Harpagon, vous jugez bien que le choix d'une jeune personne tombera sur le fils plutôt que sur le père. (Acte 5, scène 6, ANSELME)

LE MISANTHROPE (1667)

  1. Et quoique amis enfin, je suis tout des premiers... v.7 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  2. Que, pour avoir vos biens, on dresse un artifice, v.170 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
  3. Et mon esprit, enfin, n'est pas plus offensé v.175 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  4. Ne vous y fiez pas. v.192 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  5. Mais enfin... v.197 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
  6. Et pour vous confirmer ici mes sentiments, v.272 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  7. On sait, qu'auprès du roi, je fais quelque figure, v.290 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  8. Enfin, je suis à vous, de toutes les manières ; v.293 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  9. Je ne dis pas cela ; mais, enfin, lui disais-je, v.362 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  10. Ce style figuré, dont on fait vanité, v.385 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  11. Que ces colifichets, dont le bon sens murmure, v.403 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
  12. Il me suffit de voir que d'autres en font cas. v.421 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  13. Vous me parlez bien ferme, et cette suffisance... v.431 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
  14. Et j'ai bien vu qu'Oronte, afin d'être flatté... v.441 (Acte 1, scène 3, PHILINTE)
  15. Un aveu de la sorte, a de quoi vous suffire. v.506 (Acte 2, scène 1, CÉLIMÈNE)
  16. Oui, je puis, là-dessus, défier tout le monde, v.522 (Acte 2, scène 1, ALCESTE)
  17. Enfin, quoi qu'il en soit, et sur quoi qu'on se fonde, v.549 (Acte 2, scène 2, ALCESTE)
  18. Et l'on ne donne emploi, charge, ni bénéfice, v.621 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  19. Rien ne touche son goût, tant il est difficile ; v.638 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  20. Enfin, s'il faut qu'à vous s'en rapportent les coeurs, v.707 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
  21. Figure de savant, sur les bancs du théâtre ; v.794 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  22. Les dents belles, surtout, et la taille fort fine v.798 (Acte 3, scène 1, ACASTE)
  23. Enfin je n'ai rien vu de si sot à mon gré, v.871 (Acte 3, scène 3, CÉLIMÈNE)
  24. Je fis ce que je pus, pour vous pouvoir défendre, v.894 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  25. Pour ne pas prendre bien, cet avis profitable ; v.910 (Acte 3, scène 4, ARSINO?)
  26. Firent tomber sur vous, Madame, l'entretien. v.924 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  27. Pour ne pas prendre bien cet avis profitable, v.958 (Acte 3, scène 4, C?LIM?NE)
  28. Nous ne continuions cet office fidèle ; v.970 (Acte 3, scène 4, CÉLIMÈNE)
  29. Qui chez elles, pourtant, ne fixent point d'amants ; v.1012 (Acte 3, scène 4, ARSINOÉ)
  30. Et le mérite, enfin, que vous nous faites voir, v.1060 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  31. Et que voudriez-vous, Madame que j'y fisse ! v.1081 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
  32. Là ; je vous ferai voir une preuve fidèle v.1129 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
  33. De l'infidélité du coeur de votre belle ; v.1130 (Acte 3, scène 5, ARSINO?)
  34. Enfin, toute la grâce, et l'accommodement, v.1155 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  35. Monsieur, je suis fâché d'être si difficile ; v.1158 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  36. Profiter des bontés que lui montre votre âme. v.1190 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
  37. Célimène me trompe, et n'est qu'une infidèle. v.1230 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  38. Vengez-moi d'une ingrate et perfide parente, v.1249 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  39. Acceptez-le Madame, au lieu de l'infidèle, v.1253 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  40. Dont ce coeur va vous faire un ardent sacrifice. v.1258 (Acte 4, scène 2, ALCESTE)
  41. C'est une trahison, c'est une perfidie, v.1306 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  42. Ce billet découvert, suffit pour vous confondre ; v.1325 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  43. Quoi ! Vous joignez, ici, l'audace, à l'artifice ? v.1330 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  44. De me justifier les termes que voici. v.1360 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  45. Perfide, vous servir de ma faiblesse extrême, v.1382 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  46. Efforcez-vous, ici, de paraître fidèle, v.1389 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  47. Afin que de mon coeur, l'éclatant sacrifice, v.1429 (Acte 4, scène 3, ALCESTE)
  48. Voici Monsieur du Bois, plaisamment, figuré. v.1435 (Acte 4, scène 3, CÉLIMÈNE)
  49. C'est un de vos amis, enfin, cela suffit. v.1464 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
  50. Mais quoi ? N'a-t-il voulu te rien spécifier ? v.1467 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  51. De vous revoir, Madame, avant la fin du jour. v.1480 (Acte 4, scène 4, ALCESTE)
  52. Le poids de sa grimace, où brille l'artifice, v.1497 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  53. Enfin, il est constant qu'on n'a point trop donné v.1535 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  54. Mais enfin... v.1551 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
  55. Mais enfin, vos soins sont superflus : v.1551 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  56. Allez-vous-en la voir, et me laissez, enfin, v.1583 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
  57. De le sacrifier, Madame, à mon amour. v.1595 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  58. Et, de chez vous, enfin, le bannir dès ce jour. v.1596 (Acte 5, scène 2, ORONTE)
  59. Et qu'il suffit, enfin, que de plus doux témoins v.1635 (Acte 5, scène 2, CÉLIMÈNE)
  60. Je ne veux qu'un seul mot, pour finir nos débats. v.1667 (Acte 5, scène 3, ORONTE)
  61. Il suffit, nous allons l'un, et l'autre en tous lieux v.1697 (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
  62. J'y profite d'un coeur, qu'ainsi vous me rendez, v.1709 (Acte 5, scène 4, ORONTE)
  63. Mais Monsieur, que, chez vous, fixait votre bonheur v.1717 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
  64. Et qu'enfin, vous avez sujet de me haïr. v.1750 (Acte 5, scène 4, CÉLIMÈNE)
  65. Oui, je veux bien perfide, oublier vos forfaits, v.1761 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  66. Et qu'enfin.[..] v.1799 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
  67. Et j'y sacrifierais et mon sang, et ma vie. v.1804 (Acte 5, scène 4, PHILINTE)

L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Car enfin vous savez, qu'il n'est grands, ni petits, v.17 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  2. Fait fausse confidence à son époux fidèle, v.36 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  3. L'autre, pour se purger de sa magnificence, v.39 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  4. Enfin, ce sont partout des sujets de satire, v.43 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  5. Car enfin il faut craindre un revers de satire, v.56 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  6. De savoir prier Dieu, m'aimer, coudre et filer. v.102 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  7. L'honnêteté suffit. v.106 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  8. Je la fis élever, selon ma politique, v.136 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  9. Le résultat de tout, est qu'en ami fidèle, v.151 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  10. Y fit tout à l'entour faire un fossé bourbeux, v.181 (Acte 1, scène 1, CHRYSALDE)
  11. Mais enfin de la Souche est le nom que je porte, v.184 (Acte 1, scène 1, ARNOLPHE)
  12. Je défie à la fois tous vos vers, vos romans, v.246 (Acte 1, scène 3, ARNOLPHE)
  13. Enfin l'aimable Agnès a su m'assujettir, v.337 (Acte 1, scène 4, HORACE)
  14. Tirons-en de ce fait l'entière confidence ; v.368 (Acte 1, scène 4, ARNOLPHE)
  15. Car enfin, de mon coeur le trouble impérieux v.373 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  16. Et tout ce qu'elle a fait enfin est sur mon compte. v.384 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
  17. Ah ! Vous me faites peur, et tout mon sang se fige. v.388 (Acte 2, scène 2, GEORGETTE)
  18. Afin de concevoir la chose davantage v.431 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
  19. Afin que dans ce temps la bile se tempère, v.451 (Acte 2, scène 4, ARNOLPHE)
  20. Afin que les soupçons de mon esprit malade v.456 (Acte 2, scène 4, ARNOLPHE)
  21. Peut-être : mais enfin, contez-moi cette histoire. v.483 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  22. Elle est fort étonnante, et difficile à croire. v.484 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  23. Je fis la révérence aussi de mon côté. v.490 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  24. Et moi, qui tous ces tours fixement regardais, v.497 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  25. Afin de mal user des choses qu'il vous donne. v.508 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  26. Moi, j'ai blessé quelqu'un ! Fis-je toute étonnée, v.512 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  27. Sur lui sans y penser, fis-je choir quelque chose ? v.516 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  28. Hé, mon_Dieu ! Ma surprise est, fis-je, sans seconde. v.519 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  29. Oui, fit-elle, vos yeux, pour causer le trépas v.521 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  30. Ma fille, ont un venin que vous ne savez pas. v.522 (Acte 2, scène 5, AGNES)
  31. Mais enfin apprenez qu'accepter des cassettes, v.595 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
  32. Vous enfiliez tout droit, sans mon instruction, v.649 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  33. Me confirme encore mieux à ne point différer v.661 (Acte 3, scène 1, ARNOLPHE)
  34. Afin que cet objet d'autant mieux vous instruise, v.691 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  35. Par coeur dans le couvent doit savoir son office, v.740 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  36. Qui vous enseignera l'office de la femme. v.743 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
  37. Et trouver, pour venir à ses coupables fins, v.826 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  38. Des détours à duper l'adresse des plus fins. v.827 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  39. Enfin mon étourdi n'aura pas lieu d'en rire. v.833 (Acte 3, scène 3, ARNOLPHE)
  40. Mais j'irai tant de fois, qu'enfin quelque moment... v.846 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  41. Je ne sais. Mais enfin c'est une chose sûre. v.865 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  42. Agnès m'a confirmé le retour de ce maître ; v.877 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  43. En me chassant de là d'un ton plein de fierté, v.878 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  44. Cela vous est facile, et la fille après tout v.890 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
  45. De la manière enfin que la pure nature v.944 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  46. J'ai des pensées que je désirerais que vous sussiez ; mais je ne sais comment faire pour vous les dire, et je me défie de mes paroles. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  47. Peut-être qu'il y a du mal à dire cela ; mais enfin je ne puis m'empêcher de le dire, et je voudrais que cela se pût faire sans qu'il y en eût. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  48. On me dit fort, que tous les jeunes hommes sont des trompeurs ; qu'il ne les faut point écouter, et que tout ce que vous me dites n'est que pour m'abuser ; mais je vous assure que je n'ai pu encore me figurer cela de vous, et je suis si touchée de vos paroles, que je ne saurais croire qu'elles soient menteuses. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  49. Dites-moi franchement ce qui en est : car enfin, comme je suis sans malice, vous auriez le plus grand tort du monde, si vous me trompiez. (Acte 3, scène 4, HORACE)
  50. Adieu donc. Vous voyez ce que je vous confie. v.976 (Acte 3, scène 4, HORACE)
  51. Comme il faut devant lui que je me mortifie, v.977 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  52. Enfin me voilà mort par ce funeste écrit. v.982 (Acte 3, scène 5, ARNOLPHE)
  53. Afin qu'un jeune fou dont elle s'amourache v.1032 (Acte 4, scène 1, ARNOLPHE)
  54. Suffit qu'entre mes mains vos affaires soient mises, v.1045 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  55. Et cela pour douaire, ou préfix qu'on appelle, v.1064 (Acte 4, scène 2, NOTAIRE)
  56. Adieu. C'est le moyen de vous faire finir. v.1082 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
  57. Que c'est un fou fieffé. v.1091 (Acte 4, scène 3, NOTAIRE)
  58. Approchez-vous : vous êtes mes fidèles, v.1092 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  59. Toute la courtoisie enfin dont je vous presse, v.1120 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  60. Suffit, rentrez tous deux. v.1128 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
  61. Enfin j'ai vu le monde, et j'en sais les finesses, v.1140 (Acte 4, scène 5, ARNOLPHE)
  62. Enfin après cent tours ayant de la manière, v.1164 (Acte 4, scène 6, HORACE)
  63. Des disgrâces d'autrui profitant dans mon âme, v.1192 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  64. Fasse son confident de son propre rival. v.1215 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
  65. Et qu'enfin tout le mal quoi que le monde glose, v.1248 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  66. Car pour se bien conduire en ces difficultés, v.1250 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  67. Quoi qu'on en puisse dire, enfin le cocuage v.1272 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  68. Et veulent, sur le pied de nous être fidèles, v.1300 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
  69. Je suis édifié de votre affection ; v.1326 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  70. Et si vous m'y servez selon ma confiance, v.1328 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
  71. J'ai d'un vrai trépassé su tenir la figure. v.1397 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  72. Un transport difficile à bien représenter. v.1407 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  73. Que vous dirai-je ? Enfin cette aimable personne v.1408 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  74. Et dans la vie enfin il se faut contenter. v.1423 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  75. Ce que je veux de vous, sous un secret fidèle, v.1424 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  76. Vous savez qu'une fille aussi de sa façon v.1430 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  77. Que j'ai fait de mes feux entière confidence, v.1433 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  78. Que je puis confier ce dépit amoureux. v.1435 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  79. Vous voulez bien me rendre un si charmant office. v.1437 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  80. J'avais de votre part craint des difficultés ; v.1443 (Acte 5, scène 2, HORACE)
  81. Ah, Coquine, en venir à cette perfidie, v.1501 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  82. Et je n'y songeais pas lorsque se fit la chose. v.1525 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  83. Croit-on que je me flatte, et qu'enfin dans ma tête v.1556 (Acte 5, scène 4, AGNES)
  84. Rien de plus infidèle, et malgré tout cela v.1578 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  85. Enfin à mon amour rien ne peut s'égaler ; v.1599 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
  86. Et c'est sa fille unique à qui l'on me destine. v.1637 (Acte 5, scène 6, HORACE)
  87. M'eût laissé ramener cette épouse fidèle, v.1657 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  88. Le choix du fils d'Oronte est glorieux de soi, v.1666 (Acte 5, scène 7, ENRIQUE)
  89. Votre fils à cet hymen résiste, v.1676 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  90. Quoi ? Se laissera-t-il gouverner par son fils ? v.1687 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  91. Et force de son fils tous les attachements. v.1695 (Acte 5, scène 7, ARNOLPHE)
  92. La fille qu'autrefois de l'aimable Angélique v.1736 (Acte 5, scène 9, ORONTE)
  93. D'un hymen secret ma soeur eut une fille, v.1740 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)
  94. Celle à qui de sa fille il confia le sort. v.1751 (Acte 5, scène 9, ORONTE)
  95. Et vous allez, enfin, la voir venir ici v.1758 (Acte 5, scène 9, ORONTE)
  96. Ah ! Ma fille, je cède à des transports si doux. v.1774 (Acte 5, scène 9, ENRIQUE)
  97. Payer à notre ami ces soins officieux, v.1778 (Acte 5, scène 9, CHRYSALDE)

LA JALOUSIE DU BARBOUILLÉ (1650)

  1. Sache, mon ami, que quand tu me donnerais une bourse pleine de pistoles, et que cette bourse serait dans une riche boîte, cette boîte dans un étui précieux, cet étui dans un coffret admirable, ce coffret dans un cabinet curieux, ce cabinet dans une chambre magnifique, cette chambre dans un appartement agréable, cet appartement dans un château pompeux, ce château dans une citadelle incomparable, cette citadelle dans une ville célèbre, cette ville dans une île fertile, cette île dans une province opulente, cette province dans une monarchie florissante, cette monarchie dans tout le monde ; et que tu me donnerais le monde où serait cette monarchie florissante, où serait cette province opulente, où serait cette île fertile, où serait cette ville célèbre, où serait cette citadelle incomparable, où serait ce château pompeux, où serait cet appartement agréable, où serait cette chambre magnifique, où serait ce cabinet curieux, où serait ce coffret admirable, où serait cet étui précieux, où serait cette riche boîte dans laquelle serait enfermée la bourse pleine de pistoles, que je me soucierais aussi peu de ton argent et de toi que de cela. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
  2. Ma foi, sans aller chez le notaire, voilà le certificat de mon cocuage. (Acte 1, scène 4, LE BARBOUILLÉ)
  3. Ne voilà pas encore mon maudit gendre qui querelle ma fille ? (Acte 1, scène 5, GORGIBUS)
  4. Çà, çà, voyons un peu s'il n'y a pas moyen de vous mettre d'accord, que je sois votre pacificateur, que j'apporte l'union chez vous. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  5. C'est mon gendre et ma fille qui ont eu bruit ensemble. (Acte 1, scène 6, GORGIBUS)
  6. Tu as la mine de suivre fort ton caprice : des parties d'oraison, tu n'aimes que la conjonction ; des genres, le masculin ; des déclinaisons, le génitif ; de la syntaxe, mobile cum fixo ; et enfin de la quantité, tu n'aimes que le dactyle, quia constat ex una longa et duabus brevibus. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  7. Voilà qui est bien : "à la mienne volonté !" La volonté présuppose le souhait, le souhait présuppose des moyens pour arriver à ses fins, et la fin présuppose un objet : voilà qui est bien : "à la mienne volonté !" (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
  8. Allons, ma fille, retirez-vous chez vous, et vivez bien avec votre mari. (Acte 1, scène 6, GORGIBUS)
  9. Cela ne peut se différer ; et si vous tardez un quart d'heure, le bal sera fini dans un moment, et vous n'aurez pas le bien d'y voir celle que vous aimez, si vous n'y venez tout présentement. (Acte 1, scène 7, LA VALLÉE)
  10. Je savais bien que j'aurais raison de ce diable de Docteur, et de toute sa fichue doctrine. (Acte 1, scène 9, LE BARBOUILLÉ)
  11. J'ai été trop tard, l'assemblée est finie : je suis arrivée justement comme tout le monde sortait ; mais il n'importe, ce sera pour une autre fois. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  12. Allons, ma fille, embrassez votre mari, et soyez bons amis. (Acte 1, scène 12, GORGIBUS)

LE MÉDECIN VOLANT (1659)

  1. Mon oncle veut résolument que ma cousine épouse Villebrequin, et les affaires sont tellement avancées que je crois qu'ils eussent été mariés dès aujourd'hui, si vous n'étiez aimé ; mais comme ma cousine m'a confié le secret de l'amour qu'elle vous porte, et que nous nous sommes vues à l'extrémité par l'avarice de mon vilain oncle, nous nous sommes avisées d'une bonne invention pour différer le mariage. (Acte 1, scène 1, SABINE)
  2. Chez le bonhomme Gorgibus, voir sa fille, qui est malade ; mais tu es un lourdaud qui, au lieu de bien faire, pourrais bien... (Acte 1, scène 2, VALERE)
  3. Mais néanmoins, quand je songe, cela est bien difficile de faire le médecin ; et si je ne fais rien qui vaille... ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  4. Allez vitement chercher un médecin, car ma fille est bien malade, et dépêchez-vous. (Acte 1, scène 3, GORGIBUS)
  5. Pourquoi vouloir donner votre fille à un vieillard ? (Acte 1, scène 3, GROS-RENE)
  6. Je m'en vais chercher un médecin pour moi aussi bien que pour votre fille ; je suis désespéré. (Acte 1, scène 3, GROS-RENE)
  7. Il est si savant que je voudrais de bon coeur être malade, afin qu'il me guérît. (Acte 1, scène 4, SABINE)
  8. Je vous envoie quérir pour voir ma fille, qui est malade ; je mets toute mon espérance en vous. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  9. Ce n'est pas lui qui est malade, c'est sa fille. (Acte 1, scène 4, SABINE)
  10. Il n'importe : le sang du père et de la fille ne sont qu'une même chose ; et par l'altération de celui du père, je puis connaître la maladie de la fille. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  11. Oui-dà ; Sabine, vite allez quérir de l'urine de ma fille. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  12. Monsieur Gorgibus, votre fille ne pisse que des gouttes ! (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  13. Voilà une pauvre pisseuse que votre fille ; je vois bien qu'il faudra que je lui ordonne une potion pissative. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  14. Ovide, ce grand médecin, au chapitre qu'il a fait de la nature des animaux, dit... cent belles choses ; et comme les humeurs qui ont de la connexité ont beaucoup de rapport ; car, par exemple, comme la mélancolie est ennemie de la joie, et que la bile qui se répand par le corps nous fait devenir jaunes, et qu'il n'est rien plus contraire à la santé que la maladie, nous pouvons dire, avec ce grand homme, que votre fille est fort malade. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  15. Je crois qu'il serait nécessaire que votre fille prît un peu l'air, qu'elle se divertît à la campagne. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  16. J'ai ouï dire que la fille de Monsieur Gorgibus était malade : il faut que je m'informe de sa santé, et que je lui offre mes services comme ami de toute sa famille. (Acte 1, scène 6, AVOCAT)
  17. Ayant appris la maladie de Mademoiselle votre fille, je vous suis venu témoigner la part que j'y prends, et vous faire offre de tout ce qui dépend de moi. (Acte 1, scène 7, AVOCAT)
  18. Il faut avouer que tous ceux qui excellent en quelque science sont dignes de grande louange, et particulièrement ceux qui font profession de la médecine, tant à cause de son utilité, que parce qu'elle contient en elle plusieurs autres sciences, ce qui rend sa parfaite connaissance fort difficile ; et c'est fort à propos qu'Hippocrate dit dans son premier aphorisme : Vita brevis, ars vero longa, occasio autem praeceps, experimentum periculosum, judicium difficile. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  19. Ficile tantina pota baril cambustibus. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  20. Les premiers hommes qui firent profession de la médecine furent tellement estimés d'avoir cette belle science, qu'on les mit au nombre des Dieux pour les belles cures qu'ils faisaient tous les jours. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
  21. Je me suis introduit chez lui, et lui ai conseillé de faire prendre l'air à sa fille, laquelle est à présent dans un appartement qui est au bout de leur jardin, tellement qu'elle est fort éloignée du vieillard, et que vous pouvez l'aller voir commodément. (Acte 1, scène 10, SGANARELLE)
  22. Il faut que vous sachiez qu'étant dans son cabinet, j'ai répandu deux fioles d'essence qui étaient sur le bout de sa table ; aussitôt il s'est mis dans une colère si étrange contre moi, qu'il m'a mis hors du logis, et ne me veut plus jamais voir, tellement que je suis un pauvre garçon à présent sans appui, sans support, sans aucune connaissance. (Acte 1, scène 11, SGANARELLE)
  23. Monsieur, il dit qu'il est honteux, et qu'il vous prie d'entrer, afin qu'il vous demande pardon en particulier. (Acte 1, scène 15, GORGIBUS)
  24. Cependant qu'il vous trompe et joue la farce chez vous, Valère et votre fille sont ensemble, qui s'en vont à tous les diables. (Acte 1, scène 15, GROS-RENE)
  25. Écoutez un mot, s'il vous plaît : il est vrai que c'est par mon invention que mon maître est avec votre fille ; mais en le servant, je ne vous ai point désobligé : c'est un parti sortable pour elle, tant pour la naissance que pour les biens. (Acte 1, scène 15, SGANARELLE)

LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS (1689)

  1. Vous parez votre excuse du mieux que vous pouvez, afin de la rendre agréable, et faire qu'elle soit plus aisément reçue. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  2. Cependant si vous étiez venu une demi-heure plus tôt, nous aurions profité de tous ces moments, car j'ai trouvé en arrivant que la comtesse était sortie, et je ne doute point qu'elle ne soit allée par la ville se faire honneur de la comédie, que vous me donnez sous son nom. (Acte 1, scène 1, JULIE)
  3. Mais tout de bon, Madame, quand voulez-vous mettre fin à cette contrainte, et me faire moins acheter le bonheur de vous voir ? (Acte 1, scène 1, LE VICOMTE)
  4. Fille, approchez. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  5. C'est une fille de ma mère nourrice, que j'ai mise à la chambre, et elle est toute neuve encore. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  6. Filles, laquais, laquais, filles, quelqu'un. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  7. Et où est donc la cire que je fis acheter ces jours passés ? (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  8. Car enfin il faut qu'il y ait de la subordination dans les choses ; et ce qui me met hors de moi, c'est qu'un gentilhomme de ville de deux jours, ou de deux cents ans, aura l'effronterie de dire qu'il est aussi bien gentilhomme que feu Monsieur mon mari, qui demeurait à la campagne, qui avait meute de chiens courants, et qui prenait la qualité de comte dans tous les contrats qu'il passait. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  9. Ce sont gens qu'on ménage dans les provinces pour le besoin qu'on en peut avoir, ils servent au moins à remplir les vides de la galanterie, à faire nombre de soupirants ; et il est bon, Madame, de ne pas laisser un amant seul maître du terrain, de peur que, faute de rivaux, son amour ne s'endorme sur trop de confiance. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
  10. Je vous avoue, Madame, qu'il y a merveilleusement à profiter de tout ce que vous dites, c'est une école que votre conversation, et j'y viens tous les jours attraper quelque chose. (Acte 1, scène 2, JULIE)
  11. Andrée, faites porter cela à l'office. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  12. Vous voilà venu à propos pour recevoir un petit sacrifice que je veux bien vous faire. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
  13. Trouvez bon, Madame, que sans m'engager dans une énumération de vos perfections et charmes, qui me jetterait dans un progrès à l'infini, je conclue ce mot, en vous faisant considérer que je suis d'un aussi franc chrétien, que les poires que je vous envoie, puisque je rends le bien pour le mal, c'est-à-dire, Madame, pour m'expliquer plus intelligiblement, puisque je vous présente des poires de bon-chrétien, pour des poires d'angoisse, que vos cruautés, me font avaler tous les jours. (Acte 1, scène 4, LE VICOMTE)
  14. D'avoir de la fierté. v.21 (Acte 1, scène 5, MONSIEUR TIBAUDIER)
  15. Il faut que mon fils le Comte soit de la partie, car il est arrivé ce matin de mon château avec son précepteur, que je vois là-dedans. (Acte 1, scène 5, LA COMTESSE)
  16. À quelle heure, Monsieur Bobinet, êtes-vous parti d'Escarbagnas, avec mon fils le Comte ? (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
  17. Comment se portent mes deux autres fils, le Marquis, et le Commandeur ? (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
  18. Allons, Monsieur le Comte, faites voir que vous profitez des bons documents qu'on vous donne. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BOBINET)
  19. Je suis ravi, Madame, que vous me concédiez la grâce d'embrasser Monsieur le Comte votre fils. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR TIBAUDIER)
  20. Quand je le fis, j'étais si jeune, que je me jouais encore avec une poupée. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  21. C'est Monsieur votre frère, et non pas Monsieur votre fils. (Acte 1, scène 7, JULIE)
  22. Madame, je n'oublierai aucune chose pour cultiver cette jeune plante, dont vos bontés m'ont fait l'honneur de me confier la conduite, et je tâcherai de lui inculquer les semences de la vertu. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BOBINET)
  23. Fi ! (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
  24. Morbleu, Madame, je suis ravi de cette aventure, et ceci me fait voir ce que je dois croire de vous, et l'assurance qu'il y a au don de votre coeur, et aux serments que vous m'avez faits de sa fidélité. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  25. Eh fi, Monsieur, que cela est vilain de jurer de la sorte ! (Acte 1, scène 8, LA COMTESSE)
  26. Je veux dire que je ne trouve point étrange que vous vous rendiez au mérite de Monsieur le Vicomte : vous n'êtes pas la première femme qui joue dans le monde de ces sortes de caractères, et qui ait auprès d'elle un Monsieur le Receveur, dont on lui voit trahir et la passion, et la bourse pour le premier venu qui lui donnera dans la vue ; mais ne trouvez point étrange aussi que je ne sois point la dupe d'une infidélité si ordinaire aux coquettes du temps, et que je vienne vous assurer devant bonne compagnie que je romps commerce avec vous, et que Monsieur le Receveur ne sera plus pour vous Monsieur le Donneur. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)

L'ÉTOURDI (1663)

  1. N'a jamais rien trouvé qui lui fût difficile, v.16 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  2. Mais enfin discourons un peu de ma captive, v.24 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  3. C'en est trop, à la fin ; v.86 (Acte 1, scène 2, LÉLIE)
  4. Car enfin en vrai ladre il a toujours vécu, v.97 (Acte 1, scène 2, MASCARILLE)
  5. Profitons mieux du temps, et sachons vite d'elle v.123 (Acte 1, scène 3, MASCARILLE)
  6. Cette fille a du coeur, et dans l'adversité, v.157 (Acte 1, scène 4, CÉLIE)
  7. Elle sait conserver une noble fierté, v.158 (Acte 1, scène 4, C?LIE)
  8. Difficile à gagner. v.170 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
  9. Et je vous l'envoyais ce serviteur fidèle, v.175 (Acte 1, scène 4, LÉLIE)
  10. Et vous filous fieffés, ou je me trompe fort, v.185 (Acte 1, scène 4, TRUFALDIN)
  11. Enfin, si tu ne mets Célie entre mes mains, v.197 (Acte 1, scène 4, LÉLIE)
  12. Depuis deux ans entiers me soient enfin rendus ; v.214 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  13. Les filles, par ma foi, sont bien dissimulées ! v.228 (Acte 1, scène 5, ANSELME)
  14. C'est être officieux, et très fort, ou je meure. v.264 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  15. Puisque je puis le dire, et qu'enfin je le dois. v.270 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  16. Il fallait, en effet, être bien raffiné. v.278 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  17. Menons bien ce projet, la fourbe sera fine, v.291 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
  18. Je suis mal satisfait de mon fils. v.295 (Acte 1, scène 7, PANDOLFE)
  19. Si mon intégrité vous était confirmée ; v.312 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  20. Je puis le confier avec toute assurance. v.332 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  21. Par l'amour qu'une esclave imprime à votre fils. v.334 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  22. Vous voyez si je suis le secret confident... v.337 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  23. Et malgré votre fils de la faire écarter. v.350 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  24. Car enfin si l'on veut qu'à l'hymen il se range, v.351 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
  25. Je viens de tout entendre et voir ton artifice ; v.364 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  26. J'ai tort, et je devrais sans finir mon ouvrage, v.379 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  27. Non, mais il faut savoir que tout cet artifice v.383 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  28. Mais puisqu'on reconnaît si mal mes bons offices, v.395 (Acte 1, scène 8, MASCARILLE)
  29. Pourras-tu mettre à fin ce que je me propose ? v.420 (Acte 1, scène 8, HIPPOLITE)
  30. À vos désirs enfin il a fallu se rendre, v.453 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  31. Madame la nature avait fait une fille, v.458 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  32. On est venu lui dire, et par mon artifice, v.477 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  33. Que les ouvriers qui sont après son édifice, v.478 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  34. Enfin je vous ai dit à quoi je vous engage, v.485 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
  35. Enfin, pour achever, l'excès de son transport v.507 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
  36. Mais quoi ? Cher Lélie, enfin il était homme : v.537 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  37. Ce fier animal, pour toutes les prières v.541 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
  38. Mais enfin, dormez-vous ? Êtes-vous éveillé ? v.597 (Acte 2, scène 4, PANDOLFE)
  39. Pour Dieu, ne prenez point de vilaine figure ; v.603 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
  40. Tant mieux; enfin je vous raccroche, v.651 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  41. Et j'allais prendre en vous un beau-fils fort discret. v.657 (Acte 2, scène 5, ANSELME)
  42. Hé bien ! En sommes-nous enfin venus à bout ; v.662 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  43. Anselme, instruit de l'artifice, v.668 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  44. Et je veux me choyer, quoi qu'enfin il arrive : v.675 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  45. Mascarille, mon fils. v.690 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  46. Que je fisse le sot, et que je me tuasse. v.699 (Acte 2, scène 6, LÉLIE)
  47. Savais-je pas qu'enfin ce n'était que grimace ; v.700 (Acte 2, scène 6, MASCARILLE)
  48. Je sois le confident, pour mieux les rendre vains. v.718 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
  49. Qu'un garçon comme toi, plein d'esprit et fidèle, v.743 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  50. Enfin, si le parti te semble bon pour toi, v.745 (Acte 2, scène 7, L?ANDRE)
  51. Mon amour s'est rendu cet office lui-même, v.752 (Acte 2, scène 7, LÉANDRE)
  52. J'allais mettre en l'instant cette fille en ses mains ; v.822 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
  53. Mais suffit, j'en aurai tout le soin qu'on désire. v.823 (Acte 2, scène 10, TRUFALDIN)
  54. Est sa fille autrefois par des voleurs ravie, v.860 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  55. Et quel mauvais office aurais-je pu me rendre ? v.900 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
  56. On dira que je cède à la difficulté, v.909 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  57. Ce torrent effréné, qui de tes artifices v.923 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  58. Renverse en un moment les plus beaux édifices. v.924 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  59. Au hasard du succès, sacrifions des soins ; v.926 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  60. Et que Léandre enfin, lassé de sa poursuite, v.931 (Acte 3, scène 1, MASCARILLE)
  61. Je ne sais ; mais enfin, v.957 (Acte 3, scène 2, LÉANDRE)
  62. Cette fille... v.967 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
  63. Je me moquerais bien de toutes vos finesses. v.1000 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  64. Quelles finesses donc ? v.1001 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
  65. On ne peut imposer de tache à cette fille ; v.1023 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
  66. Mais enfin Mascarille v.1024 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
  67. D'une fille d'honneur insolemment médire, v.1027 (Acte 3, scène 3, LÉLIE)
  68. Et vous ne pouviez souffrir mon artifice ? v.1087 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  69. Enfin chez son rival je m'ancre avec adresse ; v.1091 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  70. Me rendre un bon office, et nous verrons ensuite v.1119 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  71. Car enfin, la vertu n'est jamais sans envie, v.1143 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  72. Léandre, pour nous nuire, est hors de garde enfin, v.1150 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  73. Et Célie, arrêtée avec l'artifice... v.1151 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
  74. Oui ! Suffit ; il n'est pas au comble de sa joie, v.1163 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
  75. Va, je reconnaîtrai ce service fidèle ; v.1200 (Acte 3, scène 6, LÉLIE)
  76. Fi, Cela sent mauvais, et je suis tout gâté ; v.1253 (Acte 3, scène 9, LÉANDRE)
  77. Venant m'entretenir d'un fils privé du jour, v.1297 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  78. Peut-être encore qu'avec toute sa suffisance, v.1303 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  79. Une fille fort jeune et sa femme laissées, v.1315 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  80. Un sien fils écolier, qui se nommait Horace, v.1320 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  81. Durant deux ans entiers, ne lui fit voir personne : v.1324 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  82. Sans que de cet Albert, ni de ce fils Horace, v.1327 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  83. Afin de vous servir ici de fondement. v.1330 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  84. S'il allait de son fils me demander la mine ? v.1352 (Acte 4, scène 1, LÉLIE)
  85. Belle difficulté ! Devez-vous pas savoir v.1353 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
  86. Vous avez vu ce fils où mon espoir se fonde ? v.1395 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  87. Suffit. Où l'avez-vous laissé ? v.1406 (Acte 4, scène , TRUFALDIN)
  88. Et c'est en effet là qu'il laissa votre fils ; v.1410 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  89. D'avoir depuis Bologne accompagné ce fils, v.1433 (Acte 4, scène , MASCARILLE)
  90. Je ne vous parle point en père de ma fille, v.1451 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  91. Un rebut de l'Égypte, une fille coureuse, v.1463 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  92. Moi, dis-je, dont la fille à vos ardeurs promise, v.1467 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  93. Les fils déshérités par le courroux des pères. v.1484 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
  94. Ce que vaut votre fille, et quelle est sa vertu : v.1490 (Acte 4, scène 3, LÉANDRE)
  95. Il n'a pas aperçu Jeannette, ma fillole, v.1567 (Acte 4, scène 5, TRUFALDIN)
  96. Feindre avoir vu son fils en une autre contrée ! v.1583 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  97. Je ne fis jamais mieux que d'en prendre l'emploi : v.1614 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  98. Par là, j'empêche au moins que de cet artifice v.1615 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  99. Enfin la chose est faite, et si j'ai votre foi, v.1621 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  100. Si vous y manquez, votre fièvre quartaine. v.1632 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  101. Puisque je fais pour vous, que cela vous suffise ; v.1639 (Acte 4, scène 6, MASCARILLE)
  102. Pour tâcher de finir cette fameuse affaire. v.1664 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  103. Je sais des officiers de justice altérés, v.1669 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  104. Et du plus innocent, toujours à leur profit v.1673 (Acte 4, scène 7, MASCARILLE)
  105. Je tâche à profiter de cette occasion : v.1701 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  106. Et qu'un fourbe est contraint de prendre de figures ! v.1708 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
  107. Enfin, ayant trouvé la vieille Égyptienne, v.1724 (Acte 5, scène 2, ANDRES)
  108. Moi, pour serfir à fous. v.1752 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  109. Fous nouviau dant sti fil, moi foir à la fissage. v.1756 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  110. Mon foi, pien choli. Finir pour marchandisse, v.1759 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  111. Fous tonc mener sti file, v.1763 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  112. Pour fenir pourmener, et recarter la file ? v.1764 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  113. Moi, chavoir de pon fin, et de fromage pon. v.1769 (Acte 5, scène 3, MASCARILLE)
  114. Chai point fentre chamais le fame ni le fille. v.1812 (Acte 5, scène 5, MASCARILLE)
  115. Mais confesse qu'enfin c'est avoir fait beaucoup ; v.1833 (Acte 5, scène 5, LÉLIE)
  116. Et j'aurai cet honneur d'avoir fini l'ouvrage. v.1835 (Acte 5, scène 5, L?LIE)
  117. Mais enfin, ce bienfait aurait trop de rigueur, v.1841 (Acte 5, scène 6, ANDRES)
  118. Il ne lui manque plus que de mourir, enfin, v.1858 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  119. Et les difficultés dont on est combattu, v.1865 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)
  120. Sur ces difficultés qu'oppose mon devoir, v.1885 (Acte 5, scène 7, CÉLIE)
  121. Et de tous leurs amants faites des infidèles. v.1896 (Acte 5, scène 8, HIPPOLITE)
  122. La fin d'une vraie et pure comédie ; v.1932 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  123. Alors qu'une autre vieille assez défigurée, v.1935 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  124. D'abord leurs scoffions ont volé par la place, v.1944 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  125. J'avais, vous le savez, en mes mains votre fille, v.1964 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  126. Si bien qu'entre mes mains cette fille ravie, v.1972 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  127. Je vous fis annoncer la mort de toutes deux : v.1974 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  128. Oui, mon père, je suis Horace votre fils : v.1985 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  129. D'Albert qui me gardait les jours étant finis, v.1986 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  130. Enfin, pour retrancher ce que plus à loisir, v.2001 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  131. Pour le nouvel Horace a proposé sa fille. v.2012 (Acte 5, scène 9, MASCARILLE)
  132. Ah ! Ma fille. v.2023 (Acte 5, scène 10, TRUFALDIN)
  133. Et t'engage à son fils sous les lois d'hyménée ? v.2043 (Acte 5, scène 10, TRUFALDIN)
  134. Vous voilà tous pourvus ; n'est-il point quelque fille, v.2063 (Acte 5, scène 11, MASCARILLE)

LE MARIAGE FORCÉ (1668)

  1. Enfin je vous en dis nettement ma pensée. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  2. Et moi, je vous dis que je suis résolu de me marier ; et que je ne serai point ridicule en épousant la fille, que je recherche. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  3. C'est une fille, qui me plaît ; et que j'aime de tout mon coeur. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  4. Outre la joie que j'aurai de posséder une belle femme, qui me fera mille caresses ; qui me dorlotera, et me viendra frotter, lorsque je serai las : outre cette joie, dis-je, je considère, qu'en demeurant comme je suis, je laisse périr dans le monde la race des Sganarelles ; et qu'en me mariant, je pourrai me voir revivre en d'autres moi-mêmes ; que j'aurai le plaisir de voir des Créatures, qui seront sorties de moi ; de petites figures qui me ressembleront comme deux gouttes d'eau ; qui se joueront continuellement dans la maison ; qui m'appelleront leur papa, quand je reviendrai de la ville, et me diront de petites folies les plus agréables du monde. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Fille du seigneur Alcantor ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  6. Je n'y manquerai pas ; et je veux y aller en masque, afin de les mieux honorer. (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  7. La jeune Dorimène, fille du seigneur Alcantor, avec le seigneur Sganarelle, qui n'a que cinquante-trois ans ? (Acte 1, scène 1, GERONIMO)
  8. Enfin, toute votre personne sera à ma discrétion ; et je serai à même, pour vous caresser, comme je voudrai. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  9. Tout à fait aise, je vous jure : car enfin la sévérité de mon père m'a tenue jusques ici dans une sujétion la plus fâcheuse du monde. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  10. Enfin nous vivrons, étant mariés, comme deux personnes qui savent leur monde. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  11. Aucun soupçon jaloux ne nous troublera la cervelle ; et c'est assez que vous serez assuré de ma fidélité, comme je serai persuadée de la vôtre. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
  12. Oui, je te soutiendrai par vives raisons, que tu es un ignorant, ignorantissime, ignorantifiant et ignorantifié par tous les cas, et modes imaginables. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  13. Je soutiens qu'il faut dire la figure d'un chapeau, et non pas la forme. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  14. D'autant qu'il y a cette différence entre la forme, et la figure ; que la forme est la disposition extérieure des corps qui sont animés, et la figure, la disposition extérieure des corps qui sont inanimés : et puisque le chapeau est un corps inanimé, il faut dire la figure d'un chapeau, et non pas la forme. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  15. Impertinent fieffé ! (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  16. Passez donc de l'autre côté ; car cette oreille-ci est destinée pour les langues scientifiques et étrangères ; et l'autre est pour la maternelle. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  17. Vous consulter sur une petite difficulté. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  18. Sur une difficulté de philosophie, sans dout[e] ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  19. Si le bien se réciproque avec la fin ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  20. Si la fin nous peut émouvoir par son être réel, ou par son être intentionnel ? (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
  21. L'affaire que j'ai à vous dire, c'est que j'ai envie de me marier avec une fille, qui est jeune, et belle. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
  22. La fille, que je veux prendre, est fort jeune, et fort belle. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  23. Je vous demande, si je ferai bien d'épouser la fille dont je vous parle. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  24. J'ai une grande inclination pour la fille. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  25. Et l'on est aussi savant à la fin qu'au commencement ! (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
  26. Tu n'as seulement qu'à nous donner ta main, avec la croix dedans ; et nous te dirons quelque chose pour ton bon profit. (Acte 1, scène 6, DEUXIÈME ÉGYPTIENNE)
  27. Les violons sont retenus ; le festin est commandé ; et ma fille est parée pour vous recevoir. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  28. Enfin vous allez être satisfait ; et rien ne peut retarder votre contentement. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  29. Seigneur Alcantor, j'ai demandé votre fille en mariage, il est vrai ; et vous me l'avez accordée : mais je me trouve un peu avancé en âge pour elle ; et je considère, que je ne suis point du tout son fait. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  30. Ma fille vous trouve bien comme vous êtes ; et je suis sûr qu'elle vivra fort contente avec vous. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  31. Ma fille a de la complaisance ; et vous verrez qu'elle s'accommodera entièrement à vous. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  32. J'ai quelques infirmités sur mon corps, qui pourraient la dégoûter. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  33. Enfin, voulez-vous que je vous dise, je ne vous conseille pas de me la donner. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  34. Voyez-vous, j'ai une estime, et une amitié pour vous toute particulière ; et je refuserais ma fille à un Prince pour vous la donner. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  35. Vous vous êtes engagé avec moi, pour épouser ma fille ; et tout est préparé pour cela. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
  36. Mais voici le fils qui me vient rendre réponse. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
  37. Monsieur, je suis ravi que vous vous mettiez à la raison ; et que les choses se passent doucement : car enfin vous êtes l'homme du monde, que j'estime le plus, je vous jure ; et j'aurais été au désespoir, que vous m'eussiez contraint à vous maltraiter. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)

LE BOURGEOIS GENTILHOMME (1673)

  1. Je vous prie tous deux de ne vous point en aller, qu'on ne m'ait apporté mon habit, afin que vous me puissiez voir. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
  2. Elles sont magnifiques. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
  3. Il faut vous figurer qu'ils sont habillés en bergers. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  4. On ne voit point de bergère fidèle ; v.27 (Acte 1, scène 2, SECOND-MUSICIEN)
  5. Une bergère fidèle. v.38 (Acte 1, scène 2, UNE-MUSICIENNE)
  6. Quand deux coeurs sont fidèles ! v.51 (Acte 1, scène 2, TROIS-MUSICIENS)
  7. Au reste, Monsieur, ce n'est pas assez, il faut qu'une personne comme vous, qui êtes magnifique, et qui avez de l'inclination pour les belles choses, ait un concert de musique chez soi tous les mercredis ou tous les jeudis. (Acte 2, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
  8. Je vous l'ai déjà dit, tout le secret des armes ne consiste qu'en deux choses, à donner, et à ne point recevoir ; et comme je vous fis voir l'autre jour par raison démonstrative, il est impossible que vous receviez, si vous savez détourner l'épée de votre ennemi de la ligne de votre corps ; ce qui ne dépend seulement que d'un petit mouvement du poignet ou en dedans, ou en dehors. (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE D'ARMES)
  9. Allez, cuistre fieffé. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE À DANSER)
  10. La seconde de bien juger par le moyen des catégories : et la troisième, de bien tirer une conséquence par le moyen des figures Barbara, Celarent, Darii, Ferio, Baralipton, etc. (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
  11. Au reste il faut que je vous fasse une confidence. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  12. Que la fièvre quartaine puisse serrer bien fort le bourreau de tailleur. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
  13. Je défie un peintre, avec son pinceau, de vous faire rien de plus juste. (Acte 2, scène 5, LE MAÎTRE TAILLEUR)
  14. Suivez-moi, que j'aille un peu montrer mon habit par la ville ; et surtout ayez soin tous deux de marcher immédiatement sur mes pas, afin qu'on voye bien que vous êtes à moi. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
  15. Ouais, notre servante Nicole, vous avez le caquet bien affilé pour une paysanne. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  16. Vous devriez bien plutôt songer à marier votre fille, qui est en âge d'être pourvue. (Acte 3, scène 3, MADAME JOURDAIN)
  17. Je songerai à marier ma fille, quand il se présentera un parti pour elle ; mais je veux songer aussi à apprendre les belles choses. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  18. Il suffit que si je lui ai prêté de l'argent, il me le rendra bien, et avant qu'il soit peu. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  19. Mademoiselle votre fille, où est-elle, que je ne la vois point ? (Acte 3, scène 5, DORANTE)
  20. Mademoiselle ma fille est bien où elle est. (Acte 3, scène 5, MADAME JOURDAIN)
  21. Notre belle Marquise, comme je vous ai mandé par mon billet, viendra tantôt ici pour le ballet et le repas; et je l'ai fait consentir enfin au cadeau que vous lui voulez donner. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  22. Pour moi, je ne regarde rien, quand il faut servir un ami ; et lorsque vous me fîtes confidence de l'ardeur que vous aviez prise pour cette Marquise agréable chez qui j'avais commerce, vous vîtes que d'abord je m'offris de moi-même à servir votre amour. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  23. Les femmes aiment surtout les dépenses qu'on fait pour elles ; et vos fréquentes sérénades, et vos bouquets continuels, ce superbe feu d'artifice qu'elle trouva sur l'eau, le diamant qu'elle a reçu de votre part, et le cadeau que vous lui préparez, tout cela lui parle bien mieux en faveur de votre amour, que toutes les paroles que vous auriez pu lui dire vous-même. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  24. Il n'y a point de dépenses que je ne fisse, si par là je pouvais trouver le chemin de son coeur. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  25. Mais songeons à ma fille. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
  26. Va-t'en lui parler de ma part, et lui dire que tout à l'heure il me vienne trouver, pour faire ensemble à mon mari la demande de ma fille. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
  27. Retire-toi, perfide, et ne me viens point amuser avec tes traîtresses paroles. (Acte 3, scène 8, CLÉONTE)
  28. Retire-toi, te dis-je, et va-t'en dire de ce pas à ton infidèle maîtresse? qu'elle n'abusera de sa vie le trop simple Cléonte. (Acte 3, scène 8, CLÉONTE)
  29. Quoi, traiter un amant de la sorte, et un amant le plus fidèle et le plus passionné de tous les amants ? (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  30. Je suis deux jours sans la voir, qui sont pour moi deux siècles effroyables ; je la rencontre par hasard ; mon coeur à cette vue, se sent tout transporté, ma joie éclate sur mon visage ; je vole avec ravissement vers elle ; et l'infidèle détourne de moi ses regards, et passe brusquement comme si de sa vie elle ne m'avait vu ! (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  31. Peut-on rien voir d'égal, Covielle, à cette perfidie de l'ingrate Lucile ? (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  32. Après tant de sacrifices ardents, de soupirs, et de voeux que j'ai faits à ses charmes ! (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  33. C'est une perfidie digne des plus grands châtiments. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  34. Ne viens point m'excuser l'action de cette infidèle. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  35. Ah, elle en a, Covielle, du plus fin, du plus délicat. (Acte 3, scène 9, CLÉONTE)
  36. Mais enfin elle est capricieuse autant que personne du monde. (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
  37. Oui, perfide, ce l'est, puisqu'il faut parler ; et j'ai à vous dire que vous ne triompherez pas comme vous pensez de votre infidélité, que je veux être le premier à rompre avec vous, et que vous n'aurez pas l'avantage de me chasser. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  38. Puisque vous vous souciez si peu de me tirer de peine, et de vous justifier du traitement indigne que vous avez fait à ma flamme, vous me voyez, ingrate, pour la dernière fois, et je vai[s] loin de vous mourir de douleur et d'amour. (Acte 3, scène 10, CLÉONTE)
  39. Et si vous aviez voulu m'écouter, ne vous aurais-je pas dit que l'aventure dont vous vous plaignez, a été causée ce matin par la présence d'une vieille tante, qui veut à toute force, que la seule approche d'un homme déshonore une fille ; qui perpétuellement nous sermonne sur ce chapitre, et nous figure tous les hommes comme des diables qu'il faut fuir ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  40. Ma fille n'est pas pour vous. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  41. Vous n'êtes point gentilhomme, vous n'aurez pas ma fille. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  42. Il faut à votre fille un mari qui lui soit propre, et il vaut mieux pour elle un honnête homme riche et bien fait, qu'un gentilhomme gueux et mal bâti. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  43. Nous avons le fils du gentilhomme de notre village, qui est le plus grand malitorne et le plus sot dadais que j'aie jamais vu. (Acte 3, scène 12, NICOLE)
  44. Vous vous fourrez toujours dans la conversation ; j'ai du bien assez pour ma fille, je n'ai besoin que d'honneur, et je la veux faire marquise. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  45. Je ne veux point qu'un gendre puisse à ma fille reprocher ses parents, et qu'elle ait des enfants qui aient honte de m'appeler leur grand-maman. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  46. C'est la fille de Monsieur Jourdain, qui était trop heureuse, étant petite, de jouer à la Madame avec nous. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  47. Je ne veux point tous ces caquets, et je veux un homme en un mot qui m'ait obligation de ma fille, et à qui je puisse dire, Mettez-vous là, mon Gendre, et dînez avec moi. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  48. Ne me répliquez pas davantage : ma fille sera Marquise en dépit de tout le monde ; et si vous me mettez en colère, je la ferai Duchesse. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
  49. Suivez-moi, ma fille, et venez dire résolument à votre père que si vous ne l'avez, vous ne voulez épouser personne. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
  50. Pour moi, je ne puis plus répondre de rien, et je crois qu'à la fin vous me ferez venir au mariage dont je me suis tant éloignée. (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
  51. Vous vous moquez, Madame, de vous y figurer tant de difficultés ; et l'expérience que vous avez faite ne conclut rien pour tous les autres. (Acte 3, scène 15, DORANTE)
  52. Enfin j'en reviens toujours là. (Acte 3, scène 15, DORIMÈNE)
  53. Comment, Dorante, voilà un repas tout à fait magnifique ! (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
  54. Tout ce qu'il faisait, c'est qu'il était fort obligeant, fort officieux ; et comme il se connaissait fort bien en étoffes, il en allait choisir de tous les côtés, les faisait apporter chez lui, et en donnait à ses amis pour de l'argent. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  55. Je suis ravi de vous connaître, afin que vous rendiez ce témoignage-là que mon père était gentilhomme. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  56. Vous savez que le fils du Grand Turc est ici ? (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  57. Il a un train tout à fait magnifique ; tout le monde le va voir, et il a été reçu en ce pays comme un seigneur d'importance. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  58. Ce qu'il y a d'avantageux pour vous, c'est qu'il est amoureux de votre fille. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  59. Le fils du Grand Turc ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  60. Mon gendre, le fils du Grand Turc ! (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  61. Le fils du grand Turc ; votre gendre. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  62. Acciam croc soler ouch alla moustaph gidelum amanahem varabini oussere carbulath c'est-à-dire ; n'as-tu point vu une jeune belle personne, qui est la fille de Monsieur Jourdain, gentilhomme parisien ? (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  63. Le fils du Grand Turc dit cela de moi ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  64. Comme je lui eus répondu que je vous connaissais particulièrement, et que j'avais vu votre fille : ah, me dit-il, marababa sahem ; c'est-à-dire, Ah que je suis amoureux d'elle ! (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  65. Enfin, pour achever mon ambassade, il vient vous demander votre fille en mariage ; et pour avoir un beau-père qui soit digne de lui, il veut vous faire Mamamouchi, qui est une certaine grande dignité de son pays. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  66. Paladin enfin : il n'y a rien de plus noble que cela dans le monde ; et vous irez de pair avec les plus grands Seigneurs de la Terre. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  67. Le fils du Grand Turc m'honore beaucoup, et je vous prie de me mener chez lui, pour lui en faire mes remerciements. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  68. Tout ce qui m'embarrasse ici, c'est que ma fille est une opiniâtre, qui s'est allée mettre dans la tête un certain Cléonte, et elle jure de n'épouser personne que celui-là. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  69. Elle changera de sentiment, quand elle verra le fils du Grand Turc ; et puis il se rencontre ici une aventure merveilleuse, c'est que le fils du Grand Turc ressemble à ce Cléonte, à peu de chose près. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
  70. Il dit que vous alliez vite avec lui vous préparer pour la cérémonie, afin de voir ensuite votre fille, et de conclure le mariage. (Acte 4, scène 4, COVIELLE)
  71. Je vous le donnerais en bien des fois, Monsieur, à deviner le stratagème dont nous nous servons auprès de Monsieur Jourdain, pour porter son esprit à donner sa fille à mon maître. (Acte 4, scène 5, COVIELLE)
  72. Quelle figure ! (Acte 5, scène 1, MADAME JOURDAIN)
  73. J'ai vu là des apprêts magnifiques, et ce sont des choses, Dorante, que je ne puis plus souffrir. (Acte 5, scène 2, DORIMÈNE)
  74. Oui, je veux enfin vous empêcher vos profusions : et pour rompre le cours à toutes les dépenses que je vous vois faire pour moi, j'ai résolu de me marier promptement avec vous. (Acte 5, scène 2, DORIM?NE)
  75. C'en est le vrai secret, et toutes ces choses finissent avec le mariage. (Acte 5, scène 2, DORIM?NE)
  76. Mais voici votre homme ; la figure en est admirable. (Acte 5, scène 2, DORIMÈNE)
  77. Monsieur, nous venons rendre hommage, Madame, et moi, à votre nouvelle dignité, et nous réjouir avec vous du mariage que vous faites de votre fille avec le fils du Grand Turc. (Acte 5, scène 3, DORANTE)
  78. Madame, je vous souhaite toute l'année votre rosier fleuri ; je vous suis infiniment obligé de prendre part aux honneurs qui m'arrivent et j'ai beaucoup de joie de vous voir revenue ici pour vous faire les très humbles excuses de l'extravagance de ma femme. (Acte 5, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  79. Le voilà qui vient, et j'ai envoyé quérir ma fille pour lui donner la main. (Acte 5, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
  80. Venez, ma fille, approchez-vous, et venez donner votre main à Monsieur, qui vous fait l'honneur de vous demander en mariage. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  81. Je suis ravi de vous voir si promptement revenue dans votre devoir, et voilà qui me plaît, d'avoir une fille obéissante. (Acte 5, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
  82. On dit que vous voulez donner votre fille en mariage à un carême-prenant. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  83. Je veux marier notre fille avec le fils du Grand Turc. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  84. Avec le fils du Grand Turc ! (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  85. Je n'ai que faire du truchement, et je lui dirai bien moi-même à son nez qu'il n'aura point ma fille. (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  86. Voilà votre fille qui consent aux volontés de son père. (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  87. Ma fille consent à épouser un Turc ? (Acte 5, scène 6, MADAME JOURDAIN)
  88. Ne voyez-vous pas bien que tout ceci n'est fait que pour nous ajuster aux visions de votre mari, que nous l'abusons sous ce déguisement, et que c'est Cléonte lui-même qui est le fils du Grand Turc ? (Acte 5, scène 6, COVIELLE)
  89. Je savais bien qu'il vous expliquerait ce que c'est que le fils du Grand Turc. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR JOURDAIN)
  90. Et afin, Madame Jourdain, que vous puissiez avoir l'esprit tout à fait content, et que vous perdiez aujourd'hui toute la jalousie que vous pourriez avoir conçue de Monsieur votre mari, c'est que nous nous servirons du même notaire pour nous marier, Madame et moi. (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  91. Que veul dir sty façon de fifre ; v.131 (Acte 5, scène 7, LE SUISSE)
  92. Que notre fille v.139 (Acte 5, scène 7, VIEUX BOURGEOIS BABILLARD)
  93. D'une fille qui fait l'ornement principal v.163 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
  94. Allons mon mignon, mon Fils, v.199 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
  95. Allons, mon mignon, mon fils, v.209 (Acte 5, scène 7, VIEILLE BOURGEOISE BABILLARDE)
  96. Vaya, vaya de fiestas, v.250 (Acte 5, scène 9, TROIS ESPAGNOLS)
  97. Fiamme non ha. v.285 (Acte 5, scène 10, LA MUSICIENNE ITALIENNE)

LE SICILIEN (1668)

  1. Aussi ne crois-je pas qu'on puisse voir personne qui sente, dans son coeur, la peine que je sens : car, enfin, ce n'est rien d'avoir à combattre l'indifférence, ou les rigueurs d'une beauté qu'on aime ; on a, toujours, au moins, le plaisir de la plainte, et la liberté des soupirs. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  2. Place-toi contre ce logis, afin qu'au moindre bruit que l'on fera dedans, je fasse cacher les lumières. (Acte 1, scène 2, ADRASTE)
  3. Laissez-moi faire seulement ; j'en essayerai tant de toutes les manières, que quelque chose, enfin, nous pourra réussir. (Acte 1, scène 5, HALI)
  4. Tous les soins qu'elles prennent, ne sont que pour cela ; et l'on n'en voit point de si fière, qui ne s'applaudisse en son coeur des conquêtes que font ses yeux. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  5. C'est un admirable moyen d'avancer ses affaires : et l'on ne tarde guère à profiter du chagrin, et de la colère que donne à l'esprit d'une femme, la contrainte et la servitude. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  6. Mais les femmes, enfin, n'aiment pas qu'on les gêne ; et c'est beaucoup risquer, que de leur montrer des soupçons, et de les tenir renfermées. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
  7. Le Ciel, qui fit l'original, nous ôte le moyen d'en faire un portrait qui puisse flatter. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  8. Finissons cela, de grâce, laissons les compliments, et songeons au portrait. (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
  9. Levez-vous un peu, s'il vous plaît ; un peu plus de ce côté-là ; le corps tourné ainsi ; la tête un peu levée, afin que la beauté du cou paraisse. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  10. Je pourrais faire, ici, ce qu'Apelle fit autrefois ; mais vous ne feriez pas, peut-être, ce que fit Alexandre. (Acte 1, scène 11, ADRASTE)
  11. Mais c'est assez pour aujourd'hui, nous finirons une autre fois. (Acte 1, scène 12, ADRASTE)
  12. De la façon qu'elle a parlé, tout ce qu'elle en a fait a été sans dessein ; et je vous prie, enfin, de vous remettre bien ensemble. (Acte 1, scène 15, DON PÈDRE)
  13. C'est trop de grâce que vous me faites : il est bon de pacifier et d'adoucir, toujours, les choses. (Acte 1, scène 17, DON PÈDRE)
  14. Non, non, j'ai trop de coeur, et je vais demander l'appui de la justice, pour pousser le perfide à bout. (Acte 1, scène 18, DON PÈDRE)
  15. Il m'a enlevé une fille que j'avais affranchie. (Acte 1, scène 19, DON PÈDRE)

DON GARCIE DE NAVARRE (1682)

  1. Ce qui fit préférer l'amour qu'il fait paraître. v.4 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  2. Don Sylve, comme lui, fit briller à mes yeux v.5 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  3. Quand de l'autre à mes yeux s'offrait le sacrifice, v.24 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  4. Du feu roi de Léon, semble devoir la fille ; v.28 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  5. Qui m'apprit que Dom Sylve était un infidèle ; v.48 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  6. Mais enfin quelle joie en peut prendre ce coeur, v.53 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  7. Enfin, si les soupçons de cet illustre amant, v.89 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  8. C'est que son bras encore, sur un perfide sang v.133 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
  9. Il a tenté Léon, et ses fidèles trames, v.179 (Acte 1, scène 2, DON ALVAR)
  10. Il cherche dans l'hymen de cette illustre fille v.195 (Acte 1, scène 2, DONA ELVIRE)
  11. Qui va faire à vos pieds choir l'infidélité, v.209 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  12. Afin que de ce coeur, le noble sacrifice v.223 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  13. Mais puisque enfin les cieux de tout ce juste hommage, v.227 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  14. Et que vous bannirez, enfin, ce monstre affreux ; v.257 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  15. Aux voeux, que vous m'offrez, rend un mauvais office, v.260 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  16. Ah ! Madame, il suffit pour me rendre croyable, v.315 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  17. Pour me justifier, je ne veux point le voir. v.350 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
  18. Et c'est assez enfin que vous avoir pressé v.353 (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  19. Mais savez-vous, qu'enfin, il fera mal la sienne, v.408 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
  20. Et vous laissent toujours hors de la confidence, v.424 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  21. Enfin on voit partout que l'art des courtisans, v.426 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  22. Ne tend qu'à profiter des faiblesses des grands, v.427 (Acte 2, scène 1, DON LOPE)
  23. Un rayon de lumière, à la fin peut descendre, v.433 (Acte 2, scène 1, ÉLISE)
  24. Enfin, nous apprenons que le Roi de Navarre v.468 (Acte 2, scène 2, DON ALVAR)
  25. Mais après tout que dis-je ? Il suffit bien de l'une, v.492 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  26. Couvrons à l'infidèle un vif ressentiment ; v.511 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  27. Confondons son esprit par son propre artifice. v.513 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
  28. Vous avez bien voulu que je vous fisse attendre ? v.516 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  29. Et veut bien que son fils nous rende nos sujets, v.519 (Acte 2, scène 5, DONA ELVIRE)
  30. Et je puis, ô perfide ! ... v.576 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  31. Il suffit, apprenez que si j'ai souhaité v.630 (Acte 2, scène 6, DONA ELVIRE)
  32. Car enfin, peut-il être une âme bien atteinte, v.640 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  33. Dont je me figurais tout mon bonheur en poudre ; v.645 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  34. Enfin je suis... v.730 (Acte 2, scène 6, DON GARCIE)
  35. Enfin, je veux savoir la chose absolument. v.758 (Acte 2, scène 7, DON GARCIE)
  36. Car enfin un esprit qu'un peu d'orgueil inspire, v.788 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  37. À la noble fierté de tenir sa parole. v.793 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  38. Moi, je tiens que toujours un peu de défiance, v.812 (Acte 3, scène 1, ÉLISE)
  39. C'est un scrupule enfin dont mon âme est blessée ; v.817 (Acte 3, scène 1, DONA ELVIRE)
  40. Dont l'ordre d'un rival rend l'accès difficile ; v.825 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  41. Contre vos fiers tyrans je conduis une armée. v.889 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  42. Car enfin tous vos soins ne sauraient ignorer v.902 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  43. De me voir couronner une infidélité. v.907 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  44. Un coeur à d'autres yeux offert en sacrifice, v.909 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  45. Son coeur, en me perdant, ne perd qu'un infidèle. v.957 (Acte 3, scène 2, DON SYLVE)
  46. Mais enfin, sur nos sens, la raison, la maîtresse... v.965 (Acte 3, scène 2, DONA ELVIRE)
  47. Fermez l'oreille enfin à toute sa furie, v.1048 (Acte 3, scène 3, DONA ELVIRE)
  48. Votre innocence, enfin, lui vient d'être connue, v.1113 (Acte 4, scène 1, DON ALVAR)
  49. Un inconnu qui vient pour cette confidence? v.1136 (Acte 4, scène 2, ÉLISE)
  50. C'est elle qui m'arrache à tous mes fiers tyrans, v.1158 (Acte 4, scène 4, DONA IGNÈS)
  51. Mais comme trop d'ardeur, enfin, m'avait séduit, v.1202 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  52. Que ce soit de son coeur pure infidélité ; v.1207 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  53. Je ne pars point d'ici, qu'au moins son fier dédain. v.1214 (Acte 4, scène 6, DON GARCIE)
  54. Ah ! Sans doute ils me sont des témoins trop fidèles, v.1224 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  55. Un homme dans les bras de l'infidèle Elvire ? v.1241 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
  56. Ô ciel ! Donne à mon coeur des forces suffisantes v.1272 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  57. C'est une trahison, c'est une perfidie, v.1293 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  58. Et par quels beaux discours, que l'artifice inspire... v.1304 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  59. Un sacrifice entier de vos soupçons jaloux ; v.1375 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  60. S'il ne vous suffit pas de toute l'assurance v.1376 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  61. Avec plus d'artifice, et de déloyauté ? v.1391 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  62. A-t-il rien de si noir que cette perfidie ? v.1393 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  63. Veut soustraire un perfide au coup qui le menace, v.1405 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  64. Peut de ce que j'ai vu justifier l'horreur. v.1415 (Acte 4, scène 8, DON GARCIE)
  65. Dans la même fierté, jusqu'au bout persévère ; v.1437 (Acte 4, scène 8, DONA ELVIRE)
  66. Il sortait de ces murs, quand un bruit trop fidèle, v.1524 (Acte 5, scène 1, DON ALVAR)
  67. Et du vieux Don Louis, les trouve confirmées, v.1537 (Acte 5, scène 1, ÉLISE)
  68. Lorsqu'on veut de mon coeur lui faire un sacrifice, v.1589 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  69. Mais, enfin, vous savez comme nos destinées, v.1592 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
  70. Et lorsque par un juste, et fameux sacrifice, v.1624 (Acte 5, scène 3, DON GARCIE)
  71. Mais le seul peuple, enfin, comme on nous fait savoir, v.1730 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  72. Don Louis fit semer, par une feinte utile, v.1736 (Acte 5, scène 5, DON SYLVE)
  73. Mais par ce cavalier, l'un de ses plus fidèles, v.1780 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)
  74. C'est dom Alphonse enfin, dont on a tant parlé, v.1842 (Acte 5, scène 6, DONA IGNÈS)
  75. Et pour tout dire enfin, jaloux, ou non jaloux, v.1870 (Acte 5, scène 6, DONA ELVIRE)

LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

  1. Cela n'est-il pas bien galant et bien spirituel ; et ceux qui trouvent ces belles rencontres, n'ont-ils pas lieu de s'en glorifier ? (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
  2. Est-ce qu'il y a une personne qui soit plus véritablement qu'elle, ce qu'on appelle Précieuse, à prendre le mot dans sa plus mauvaise signification ? (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  3. Il est vrai, elle se défend du nom, mais non pas de la chose : car enfin elle l'est depuis les pieds jusqu'à la tête, et la plus grande façonnière du monde. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
  4. C'est que vous ne voulez pas y en avoir vu, assurément : car enfin toutes ces ordures, Dieu merci, y sont à visage découvert. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  5. Fi. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  6. On est ravi de découvrir ce qu'il y peut avoir à redire ; et pour tomber dans l'exemple, il y avait l'autre jour des femmes à cette comédie, vis-à-vis de la loge où nous étions, qui par les mines qu'elles affectèrent durant toute la pièce ; leurs détournements de tête ; et leurs cachements de visage, firent dire de tous côtés cent sottises de leur conduite, que l'on n'aurait pas dites sans cela ; et quelqu'un même des laquais cria tout haut, qu'elles étaient plus chastes des oreilles que de tout le reste du corps. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  7. Enfin il faut être aveugle dans cette pièce, et ne pas faire semblant d'y voir les choses. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  8. Enfin vous voyez, comme votre sang prend mon parti. (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  9. Ne vous y fiez pas beaucoup, si vous m'en voulez croire. (Acte 1, scène 3, URANIE)
  10. Enfin, nous voilà deux contre vous, et l'opiniâtreté sied si mal aux personnes spirituelles... (Acte 1, scène 3, CLIMÈNE)
  11. Car enfin, j'ai ouï condamner cette comédie à certaines gens, par les mêmes choses, que j'ai vu d'autres estimer le plus. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  12. Mais enfin je sais bien que je n'ai jamais rien vu de si méchant, Dieu me damne ; et Dorilas, contre qui j'étais a été de mon avis. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  13. À tous les éclats de risée, il haussait les épaules, et regardait le parterre en pitié ; et quelquefois aussi le regardant avec dépit, il lui disait tout haut : « Ris donc, parterre, ris donc. » Ce fut une seconde comédie, que le chagrin de notre ami ; il la donna en galant homme à toute l'assemblée ; et chacun demeura d'accord qu'on ne pouvait pas mieux jouer, qu'il fit. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  14. Apprends, Marquis, je te prie, et les autres aussi, que le bon sens n'a point de place déterminée à la comédie ; que la différence du demi-louis d'or, et de la pièce de quinze sols ne fait rien du tout au bon goût ; que debout et assis, on peut donner un mauvais jugement ; et qu'enfin, à le prendre en général, je me fierais assez à l'approbation du parterre, par la raison qu'entre ceux qui le composent, il y en a plusieurs qui sont capables de juger d'une pièce selon les règles, et que les autres en jugent par la bonne façon d'en juger, qui est de se laisser prendre aux choses, et de n'avoir ni prévention aveugle, ni complaisance affectée, ni délicatesse ridicule. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  15. Pour moi je m'en veux justifier, le plus qu'il me sera possible ; et je les dauberai tant, en toutes rencontres, qu'à la fin ils se rendront sages. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  16. On tient qu'il va, ce scrupule, jusques à défigurer notre langue, et qu'il n'y a point presque de mots, dont la sévérité de cette Dame ne veuille retrancher ou la tête, ou la queue, pour les syllabes déshonnêtes qu'elle y trouve. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  17. Enfin, Chevalier, tu crois défendre ta comédie, en faisant la satire de ceux qui la condamnent. (Acte 1, scène 5, LE MARQUIS)
  18. Je ne veux pas que ce soit pour l'amour de moi ; mais pour l'amour de la raison : car enfin cette pièce, à le bien prendre, est tout à fait indéfendable ; et je ne conçois pas... (Acte 1, scène 5, CLIMÈNE)
  19. Enfin j'avais besoin de vous, lorsque vous êtes venu, et tout le monde était ici contre moi. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  20. Fi que cela est de mauvaise grâce ! (Acte 1, scène 6, ÉLISE)
  21. Dieu me damne, Madame, elle est misérable depuis le commencement jusqu'à la fin. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  22. N'allons point nous appliquer nous-mêmes les traits d'une censure générale ; et profitons de la leçon, si nous pouvons, sans faire semblant qu'on parle à nous. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  23. Mais enfin passons sur ce chapitre. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  24. Mais, enfin, sans choquer l'amitié que Monsieur le Chevalier témoigne pour l'auteur, on m'avouera que ces sortes de comédies ne sont pas proprement des comédies, et qu'il y a une grande différence de toutes ces bagatelles, à la beauté des pièces sérieuses. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  25. La tragédie, sans doute, est quelque chose de beau quand elle est bien touchée ; mais la Comédie a ses charmes, et je tiens que l'une n'est pas moins difficile à faire que l'autre. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  26. Assurément, Madame, et quand, pour la difficulté vous mettriez un plus du côté de la Comédie, peut-être que vous ne vous abuseriez pas. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  27. Car enfin, je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la Fortune, accuser les Destins et dire des injures aux Dieux, que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre des défauts de tout le monde. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  28. En un mot, dans les pièces sérieuses, il suffit, pour n'être point blâmé, de dire des choses qui soient de bon sens, et bien écrites : mais ce n'est pas assez dans les autres ; il y faut plaisanter ; et c'est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  29. Sachez, s'il vous plaît, Monsieur Lysidas, que les courtisans ont d'aussi bons yeux que d'autres ; qu'on peut être habile avec un point de Venise, et des plumes, aussi bien qu'avec une perruque courte et un petit rabat uni ; que la grande épreuve de toutes vos comédies, c'est le jugement de la Cour ; que c'est son goût qu'il faut étudier pour trouver l'art de réussir ; qu'il n'y a point de lieu où les décisions soient si justes ; et sans mettre en ligne de compte tous les gens savants qui y sont, que du simple bons sens naturel et du commerce de tout le beau monde, on s'y fait une manière d'esprit, qui, sans comparaison, juge plus finement des choses, que tout le savoir enrouillé des pédants. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  30. Mais, ma foi, il y en a un grand nombre parmi les beaux esprits de profession ; et si l'on joue quelques Marquis, je trouve qu'il y a bien plus de quoi jouer les auteurs, et que ce serait une chose plaisante à mettre sur le théâtre, que leurs grimaces savantes, et leurs raffinements ridicules ; leur vicieuse coutume d'assassiner les gens de leurs ouvrages ; leur friandise de louanges ; leurs ménagements de pensées ; leur trafic de réputation ; et leurs ligues offensives et défensives ; aussi bien que leurs guerres d'esprit, et leurs combats de prose et de vers. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  31. Mais enfin, pour venir au fait, il est question de savoir si sa pièce est bonne, et je m'offre d'y montrer partout cent défauts visibles. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  32. Car enfin, si les pièces qui sont selon les règles ne plaisent pas, et que celles qui plaisent ne soient pas selon les règles, il faudrait de nécessité que les règles eussent été mal faites. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  33. Il est vrai ; et j'admire les raffinements de certaines gens, sur des choses que nous devons sentir par nous-mêmes. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  34. Vous avez raison, Madame, de les trouver étranges tous ces raffinements mystérieux. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  35. Car enfin, s'ils ont lieu, nous voilà réduits à ne nous plus croire ; nos propres sens seront esclaves en toutes choses ; et jusques au manger et au boire, nous n'oserons plus trouver rien de bon, sans le congé de Messieurs les experts. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  36. Enfin, Monsieur, toute votre raison, c'est que L'École des Femmes a plu ; et vous ne vous souciez point qu'elle soit dans les règles, pourvu... (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  37. Car enfin, le nom de poème dramatique vient d'un mot grec qui signifie agir, pour montrer que la nature de ce poème consiste dans l'action ; et dans cette comédie-ci, il ne se passe point d'actions, et tout consiste en des récits que vient faire, ou Agnès ou Horace. (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  38. Voilà qui est spirituellement remarqué, et c'est prendre le fin des choses. (Acte 1, scène 6, CLIMÈNE)
  39. Et ce Monsieur de la Souche, enfin, qu'on nous fait un homme d'esprit, et qui paraît si sérieux en tant d'endroits, ne descend-il point dans quelque chose de trop comique, et de trop outré au cinquième acte, lorsqu'il explique à Agnès la violence de son amour avec ces roulements d'yeux extravagants, ces soupirs ridicules, et ces larmes niaises qui font rire tout le monde ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
  40. Parbleu, je te défie de répondre. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
  41. Pour moi, je trouve que la beauté du sujet de L'École des Femmes, consiste dans cette confidence perpétuelle ; et ce qui me paraît assez plaisant, c'est qu'un homme qui a de l'esprit et qui est averti de tout par une innocente qui est sa maîtresse, et par un étourdi qui est son rival, ne puisse avec cela éviter ce qui lui arrive. (Acte 1, scène 6, URANIE)
  42. Quant à l'argent qu'il donne librement, outre que la lettre de son meilleur ami lui est une caution suffisante, il n'est pas incompatible qu'une personne soit ridicule en de certaines choses, et honnête homme en d'autres. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  43. Et pour la scène d'Alain et de Georgette dans le logis, que quelques-uns ont trouvée longue et froide, il est certain qu'elle n'est pas sans raison, et de même qu'Arnolphe se trouve attrapé pendant son voyage, par la pure innocence de sa maîtresse, il demeure au retour longtemps à sa porte par l'innocence de ses valets, afin qu'il soit partout puni par les choses qu'il a cru faire la sûreté de ses précautions. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  44. Pour le discours moral que vous appelez un sermon, il est certain que de vrais dévots qui l'ont ouï n'ont pas trouvé qu'il choquât ce que vous dites ; et sans doute que ces paroles d'Enfer et de chaudières bouillantes sont assez justifiées par l'extravagance d'Arnolphe et par l'innocence de celle à qui il parle. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  45. Mais enfin si nous nous regardions nous-mêmes, quand nous sommes bien amoureux ?... (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  46. Car il ne saurait y avoir ni mariage, ni reconnaissance ; et je ne sais point par où l'on pourrait faire finir la dispute. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  47. La comédie ne peut pas mieux finir, et nous ferons bien d'en demeurer là. (Acte 1, scène 7, URANIE)

LES AMANTS MAGNIFIQUES (1670)

  1. Sur quelles chimères, dis-moi, pourrais-tu bâtir quelque espoir, et que peux-tu envisager, que l'affreuse longueur d'une vie malheureuse, et des ennuis à ne finir que par la mort. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  2. Mais vous plutôt, que faites-vous ici, et quelle secrète mélancolie, quelle humeur sombre, s'il vous plaît, vous peut retenir dans ces bois, tandis que tout le monde a couru en foule à la magnificence de la fête, dont l'amour du prince Iphicrate vient de régaler sur la mer la promenade des Princesses ; tandis qu'elles y ont reçu des cadeaux merveilleux de musique et de danse, et qu'on a vu les rochers et les ondes se parer de Divinités pour faire honneur à leurs attraits ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  3. Je me figure assez, sans la voir, cette magnificence, et tant de gens d'ordinaire s'empressent à porter de la confusion dans ces sortes de fêtes, que j'ai cru à propos de ne pas augmenter le nombre des importuns. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  4. Vous êtes également bien auprès des deux princesses ; et la mère et la fille vous font assez connaître l'estime qu'elles font de vous pour n'appréhender pas de fatiguer leurs yeux ; et ce n'est pas cette crainte, enfin, qui vous a retenu. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
  5. La bassesse de ma fortune, dont il plaît au Ciel de rabattre l'ambition de mon amour, le rang de la Princesse qui met entre elle et mes désirs une distance si fâcheuse, la concurrence de deux princes appuyés de tous les grands titres qui peuvent soutenir les prétentions de leurs flammes ; de deux princes qui par mille et mille magnificences, se disputent, à tous moments, la gloire de sa conquête, et sur l'amour de qui on attend tous les jours de voir son choix se déclarer, mais plus que tout, Clitidas, le respect inviolable où ses beaux yeux assujettissent toute la violence de mon ardeur. (Acte 2, scène 1, SOSTRATE)
  6. Prince, je ne puis me lasser de le dire, il n'est point de spectacle au monde qui puisse le disputer en magnificence à celui que vous venez de nous donner. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  7. Car enfin, sans parler des plaisirs de la chasse que nous y prenons à toute heure, et de la solennité des jeux Pythiens que l'on y célèbre tantôt, vous prenez soin l'un et l'autre de nous y combler de tous les divertissements qui peuvent charmer les chagrins des plus mélancoliques. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  8. Cette nuit, j'ai songé de poisson mort, et d'oeufs cassés, et j'ai appris du Seigneur Anaxarque que les oeufs cassés et le poisson mort signifient malencontre. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
  9. Où est ma fille ? (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  10. Princes, puisque l'amour que vous avez pour Ériphile, a bien voulu se soumettre aux lois que j'ai voulu vous imposer, puisque j'ai su obtenir de vous que vous fussiez rivaux sans devenir ennemis, et qu'avec pleine soumission aux sentiments de ma fille, vous attendez un choix dont je l'ai faite seule maîtresse ; ouvrez-moi tous deux le fond de votre âme, et me dites sincèrement quel progrès vous croyez l'un et l'autre avoir fait sur son coeur. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  11. Prince, le compliment est d'un amant adroit, et vous avez entendu dire qu'il fallait cajoler les mères pour obtenir les filles ; mais ici, par malheur, tout cela devient inutile, et je me suis engagée à laisser le choix entier à l'inclination de ma fille. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  12. Je souffre qu'on me loue de ma sincérité, qu'on dise que je suis une bonne princesse, que j'ai de la parole pour tout le monde, de la chaleur pour mes amis, et de l'estime pour le mérite et la vertu, je puis tâter de tout cela ; mais pour les douceurs de charmes et d'attraits, je suis bien aise qu'on ne m'en serve point, et quelque vérité qui s'y pût rencontrer, on doit faire quelque scrupule d'en goûter la louange, quand on est mère d'une fille comme la mienne. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  13. Sostrate, prenez de ma part cette commission, et rendez cet office à ces princes, de savoir adroitement de ma fille vers qui des deux ses sentiments peuvent tourner. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  14. Votre mérite, Sostrate, n'est point borné aux seuls emplois de la guerre, vous avez de l'esprit, de la conduite, de l'adresse, et ma fille fait cas de vous. (Acte 2, scène 2, ARISTIONE)
  15. Vous avez de quoi rendre de bons offices aux gens qu'il vous plaira. (Acte 2, scène 3, TIMOCLES)
  16. Enfin, c'est un homme pour qui je me sens de l'inclination, et si j'étais princesse, il ne serait pas malheureux. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  17. Il m'a demandé si vous aviez témoigné grande joie au magnifique régale que l'on vous a donné ; m'a parlé de votre personne avec des transports les plus grands du monde, vous a mise au-dessus du ciel, et vous a donné toutes les louanges qu'on peut donner à la princesse la plus accomplie de la terre, entremêlant tout cela de plusieurs soupirs, qui disaient plus qu'il ne voulait. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  18. Enfin, à force de le tourner de tous côtés, et de le presser sur la cause de cette profonde mélancolie, dont toute la Cour s'aperçoit, il a été contraint de m'avouer qu'il était amoureux. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  19. D'une de vos filles la jeune Arsinoé. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  20. Il suffit. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
  21. Tous les princes du monde seront trop peu de chose pour aspirer à vous ; les Dieux seuls y pourront prétendre, et vous ne souffrirez des hommes que l'encens et les sacrifices. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
  22. On vous a demandée, ma Fille, et il y a des gens que votre absence chagrine fort. (Acte 4, scène 5, ARISTIONE)
  23. Qui changent les plus fières, v.87 (Acte 5, scène 2, MENANDRE)
  24. Et finir ma misère, v.144 (Acte 5, scène 4, TIRCIS)
  25. M'aime d'une ardeur fidèle, v.200 (Acte 5, scène 6, PHILINTE)
  26. En vérité, ma Fille, vous êtes bien obligée à ces Princes, et vous ne sauriez assez reconnaître tous les soins qu'ils prennent pour vous. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  27. Ce scrupule, ma Fille, ne doit point vous inquiéter, et ces Princes tous deux se sont soumis il y a longtemps à la préférence que pourra faire votre inclination. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  28. Quoi, ma Fille ? (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  29. Peut-être cet ami me fait-il tous les jours confidence de son martyre ; qu'il se plaint à moi tous les jours des rigueurs de sa destinée, et regarde l'hymen de la Princesse, ainsi que l'arrêt redoutable qui le doit pousser au tombeau ; et si cela était, Seigneur, serait-il raisonnable que ce fût de ma main qu'il reçût le coup de sa mort ? (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  30. Laissons cela, nous trouverons moyen de terminer l'irrésolution de ma fille. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  31. J'ai commencé, comme je vous ai dit, à jeter pour cela les figures mystérieuses que notre art nous enseigne, et j'espère vous faire voir tantôt ce que l'avenir garde à cette union souhaitée. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  32. La gloire et les prospérités que le Ciel promettra, ou à l'un, ou à l'autre choix, ne seront-elles pas suffisantes pour le déterminer, et celui qui sera exclus, pourra-t-il s'offenser quand ce sera le Ciel qui décidera cette préférence ? (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  33. Ma fille, vous avez une petite incrédulité qui ne vous quitte point. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  34. Les épreuves, Madame, que tout le monde a vues de l'infaillibilité de mes prédictions, sont les cautions suffisantes des promesses que je puis faire. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  35. Mais enfin, quand je vous aurai fait voir ce que le Ciel vous marque, vous vous réglerez là-dessus, à votre fantaisie, et ce sera à vous à prendre la fortune de l'un, ou de l'autre choix. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  36. Quel rapport, quel commerce, quelle correspondance peut-il y avoir entre nous et des globes, éloignés de notre terre d'une distance si effroyable, et d'où cette belle science, enfin, peut-elle être venue aux hommes ? (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
  37. Il ne sera pas difficile de vous le faire concevoir. (Acte 6, scène 1, ANAXARQUE)
  38. Mais enfin, la Princesse croit à l'astrologie, et il me semble qu'on y peut bien croire après elle. (Acte 6, scène 1, IPHICRATE)
  39. Dressons notre promenade, ma Fille, vers cette belle grotte, où j'ai promis d'aller. (Acte 6, scène 1, ARISTIONE)
  40. Ma Fille, j'ai voulu me séparer de tout le monde pour vous entretenir, et je veux que vous ne me cachiez rien de la vérité. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  41. Parlez à coeur ouvert, ma Fille, ce que j'ai fait pour vous mérite bien que vous usiez avec moi de franchise. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  42. Non, non, ma fille : vous pouvez sans scrupule m'ouvrir vos sentiments. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  43. Ma fille, quel spectacle s'offre à nos yeux, quelque Divinité descend ici, et c'est la Déesse Vénus qui semble nous vouloir parler. (Acte 8, scène 1, ARISTIONE)
  44. De tes difficultés termine donc le cours ; v.245 (Acte 8, scène 2, VÉNUS)
  45. Et pense à donner ta fille v.246 (Acte 8, scène 2, V?NUS)
  46. Ma Fille, les Dieux imposent silence à tous nos raisonnements. (Acte 8, scène 2, ARISTIONE)
  47. Attendons que sa fille soit séparée d'elle, c'est un esprit que je redoute, et qui n'est pas de trempe à se laisser mener, ainsi que celui de sa mère. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  48. Enfin, mon Fils, comme nous venons de voir par cette ouverture, le stratagème a réussi, notre Vénus a fait des merveilles ; et l'admirable ingénieur qui s'est employé à cet artifice, a si bien disposé tout, a coupé avec tant d'adresse le plancher de cette grotte, si bien caché ses fils de fer et tous ses ressorts, si bien ajusté ses lumières, et habillé ses personnages, qu'il y a peu de gens qui n'y eussent été trompés. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  49. Il y a longtemps, mon fils, que je prépare cette machine, et me voilà tantôt au but de mes prétentions. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  50. Mais pour lequel des deux princes au moins dressez-vous tout cet artifice ? (Acte 8, scène 3, CLÉON)
  51. Ainsi ce sera lui qui recevra les effets favorables de tous les ressorts que je fais jouer ; et comme son ambition me devra toute chose, voilà mon fils notre fortune faite. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  52. Je vais prendre mon temps pour affermir dans son erreur l'esprit de la Princesse, pour la mieux prévenir encore par le rapport que je lui ferai voir adroitement des paroles de Vénus, avec les prédictions des figures célestes, que je lui dis que j'ai jetées. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
  53. Ce n'est pas, Sostrate, que le mérite seul n'ait à mes yeux tout le prix qu'il doit avoir, et que dans mon coeur je ne préfère les vertus qui sont en vous à tous les titres magnifiques, dont les autres sont revêtus. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  54. Mais enfin les Dieux veulent prendre le soin eux-mêmes de me donner un époux ; et tous ces longs délais avec lesquels j'ai reculé mon mariage, et que les bontés de la Princesse ma Mère ont accordés à mes désirs, ces délais, dis-je, ne me sont plus permis, et il me faut résoudre à subir cet arrêt du Ciel. (Acte 8, scène 4, ERIPHILE)
  55. Si je puis encore souhaiter quelque chose, ce sont deux grâces, Madame, que je prends la hardiesse de vous demander à genoux ; de vouloir souffrir ma présence jusqu'à cet heureux hyménée, qui doit mettre fin à ma vie ; et parmi cette grande gloire, et ces longues prospérités que le Ciel promet à votre union, de vous souvenir quelquefois de l'amoureux Sostrate. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
  56. Je vois, ma fille, que vous savez déjà tout ce que nous pourrions vous dire. (Acte 10, scène 2, ARISTIONE)
  57. Ne vous êtes-vous pas soumis l'un et l'autre, à ce que pourraient décider, ou les ordres du Ciel, ou l'inclination de ma fille ? (Acte 10, scène 4, ARISTIONE)

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AMPHITRYON (1668)

  1. A fait que Jupiter à ce bel artifice v.69 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  2. Que la figure d'un mari. v.75 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  3. On vous fait confidente en cent climats divers, v.140 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  4. Pour y vêtir la figure v.150 (Prologue, scène 1, MERCURE)
  5. Mais enfin dans l'obscurité, v.188 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  6. Figurez-vous donc que Télèbe, v.238 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  7. Firent trois pelotons de leurs gens à cheval : v.253 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
  8. De vouloir profiter de la poltronnerie, v.374 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  9. Et peux-tu faire enfin quand tu serais démon, v.414 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  10. C'est moi qui suis Sosie, enfin de certitude ; v.459 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  11. Fils de Dave honnête berger ; v.460 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  12. Afin d'éclaircir ce mystère. v.475 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  13. Où puis-je rencontrer quelque clarté fidèle, v.490 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  14. Lorsqu'on était aux mains, que fis-tu dans nos tentes, v.496 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  15. Mais il faut terminer enfin par quelque chose. v.519 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
  16. Enfin, je l'ai fait fuir ; et sous ce traitement, v.526 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  17. Dans le scrupule enfin, dont il est combattu, v.602 (Acte 1, scène 3, JUPITER)
  18. Quoi ? Suis-je hors d'état, perfide, d'espérer, v.654 (Acte 1, scène 4, CLEANTHIS)
  19. Qu'à te faire assommer ton discours peut suffire ? v.690 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  20. Mais à me reconnaître, enfin il m'a forcé : v.781 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  21. Enfin deux gouttes de lait v.785 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  22. Mais enfin, n'es-tu pas entré dans la maison ? v.790 (Acte 2, scène 1, AMPHITRYON)
  23. Ce moi, qui m'a fait filer doux : v.813 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  24. Enfin ce moi qui suis chez nous : v.818 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
  25. Ne fis-je pas éclater à vos yeux v.889 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  26. Finissons cette raillerie. v.931 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  27. Assurément. Il n'est pas difficile v.960 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  28. Peut-être ; mais enfin, vous me ferez plaisir v.994 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  29. Et le souper fini, nous nous fûmes coucher. v.1019 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  30. Perfide ! v.1029 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  31. Et d'infidélité me voir trop condamnée. v.1041 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
  32. Je m'en vais le chercher, afin de vous confondre, v.1058 (Acte 2, scène 2, AMPHITRYON)
  33. Finira cette querelle. v.1070 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  34. Mais je ne t'en fais pas le fin ; v.1103 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  35. J'avais mangé de l'ail, et fis en homme sage, v.1124 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  36. Enfin ma flamme eut beau s'émanciper, v.1130 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  37. Loin de te condamner d'un si perfide trait, v.1146 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  38. Et que, sans y penser, je ne fis jamais mieux, v.1150 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
  39. Tu n'es pas où tu crois ; en vain tu files doux, v.1181 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  40. Et tâcherai d'user, lâche, et perfide époux v.1186 (Acte 2, scène 3, CLEANTHIS)
  41. Et pour être enfin équitable, v.1324 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  42. Et je mérite enfin pour punir cette audace, v.1355 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  43. Ce que tu trouveras d'officiers de l'armée ; v.1423 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
  44. Et des tours que je fais à la fin je suis las ; v.1439 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
  45. C'est à moi de finir cette confusion ; v.1680 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  46. Veut qu'on la justifie, et j'en vais prendre soin. v.1692 (Acte 3, scène 5, JUPITER)
  47. Et je veux être fils unique. v.1771 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  48. Double fils de putain, de trop d'orgueil enflé ! v.1793 (Acte 3, scène 6, SOSIE)
  49. Certain mot de fils de putain, v.1796 (Acte 3, scène 6, MERCURE)
  50. Et l'on me des-Sosie enfin, v.1858 (Acte 3, scène 7, SOSIE)
  51. Celui, dont j'ai pris la figure : v.1874 (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  52. Chez toi, doit naître un fils qui sous le nom d'Hercule, v.1914 (Acte 3, scène 10, JUPITER)
  53. Et chez nous il doit naître un fils d'un très grand coeur, v.1936 (Acte 3, scène 10, SOSIE)
  54. Mais enfin coupons aux discours ; v.1938 (Acte 3, scène 10, SOSIE)

LE MALADE IMAGINAIRE (1682)

  1. Si tu seras sensible à mon ardeur fidèle ? v.13 (Acte 1, scène 1, DORILAS)
  2. Et vous voyez finir vos mortelles alarmes, v.28 (Acte 1, scène 2, FLORE)
  3. Tel, et plus fier et plus rapide, v.72 (Acte 1, scène 3, TIRCIS)
  4. Il suffit d'avoir entrepris. v.117 (Acte 1, scène 7, FLORE)
  5. Il suffit d'avoir entrepris. v.119 (Acte 1, scène 8, CLIMÈNE, DAPHNÉ)
  6. Plus, dudit jour, le soir, un julep hépatique, soporatif, et somnifère, composé pour faire dormir Monsieur, trente-cinq sols ; je ne me plains pas de celui-là, car il me fit bien dormir. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  7. Plus du vingt-huitième, une prise de petit-lait clarifié, et dulcoré, pour adoucir, lénifier, tempérer, et rafraîchir le sang de Monsieur, vingt sols. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  8. Je le dirai à Monsieur Purgon, afin qu'il mette ordre à cela. (Acte 3, scène 1, ARGAN)
  9. Ma foi je ne me mêle point de ces affaires-là, c'est à Monsieur Fleurant à y mettre le nez, puisqu'il en a le profit. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
  10. Qu'on me fasse venir ma fille Angélique, j'ai à lui dire quelque chose. (Acte 3, scène 2, ARGAN)
  11. Vous ne m'en donnez pas le temps, et vous avez des soins là-dessus, qu'il est difficile de prévenir. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  12. Je t'avoue que je ne saurais me lasser de te parler de lui, et que mon coeur profite avec chaleur de tous les moments de s'ouvrir à toi. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  13. Et qu'il fit tout cela de la meilleure grâce du monde ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  14. Ô çà, ma fille, je vais vous dire une nouvelle, où peut-être ne vous attendez-vous pas. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  15. Il n'y a rien de plus drôle pour les jeunes filles. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  16. À ce que je puis voir, ma fille, je n'ai que faire de vous demander si vous voulez bien vous marier. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  17. Je suis bien aise d'avoir une fille si obéissante, la chose est donc conclue, et je vous ai promise. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  18. Ma femme, votre belle-mère, avait envie que je vous fisse religieuse, et votre petite soeur Louison aussi ; et de tout temps elle a été aheurtée à cela. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  19. Hé bien, c'est le neveu de Monsieur Purgon, qui est le fils de son beau-frère le médecin, Monsieur Diafoirus ; et ce fils s'appelle Thomas Diafoirus, et non pas Cléante ; et nous avons conclu ce mariage-là ce matin, Monsieur Purgon, Monsieur Fleurant et moi, et demain, ce gendre prétendu doit m'être amené par son père. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  20. Et avec tout le bien que vous avez, vous voudriez marier votre fille avec un médecin ? (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  21. Ma raison est que, me voyant infirme, et malade comme je suis, je veux me faire un gendre? et des alliés médecins, afin de m'appuyer de bons secours contre ma maladie, d'avoir dans ma famille les sources des remèdes qui me sont nécessaires, et d'être à même des consultations, et des ordonnances. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  22. Mais votre fille doit épouser un mari pour elle ; et, n'étant point malade, il n'est pas nécessaire de lui donner un médecin. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  23. C'est pour moi que je lui donne ce médecin ; et une fille de bon naturel doit être ravie d'épouser ce qui est utile à la santé de son père. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  24. La raison, c'est que votre fille n'y consentira point. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  25. Ma fille ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  26. Votre fille. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  27. Elle vous dira qu'elle n'a que faire de Monsieur Diafoirus, ni de son fils Thomas Diafoirus, ni de tous les Diafoirus du monde. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  28. J'en ai affaire, moi, outre que le parti est plus avantageux qu'on ne pense, Monsieur Diafoirus n'a que ce fils-là pour tout héritier ; et de plus, Monsieur Purgon, qui n'a ni femme, ni enfants, lui donne tout son bien, en faveur de ce mariage ; et Monsieur Purgon est un homme qui a huit mille bonnes livres de rente. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  29. Eh fi, ne dites pas cela. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
  30. Je ne mettrai pas ma fille dans un convent, si je veux ? (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  31. Qu'est-ce que c'est donc qu'il y a, mon petit fils ? (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  32. Doucement, mon fils. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  33. Mon_Dieu, mon fils, il n'y a point de serviteurs, et de servantes qui n'aient leurs défauts. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  34. Celle-ci est adroite, soigneuse, diligente, et surtout fidèle ; et vous savez qu'il faut maintenant de grandes précautions pour les gens que l'on prend. (Acte 3, scène 6, B?LINE)
  35. Il nous a dit qu'il voulait donner sa fille en mariage au fils de Monsieur Diafoirus ; je lui ai répondu que je trouvais le parti avantageux pour elle ; mais que je croyais qu'il ferait mieux de la mettre dans un couvent. (Acte 3, scène 6, TOINETTE)
  36. Pauvre petit fils. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  37. Ce sont gens de difficultés, et qui sont ignorants des détours de la conscience. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  38. Il y a d'autres personnes à consulter, qui sont bien plus accommodantes ; qui ont des expédients pour passer doucement par-dessus la loi, et rendre juste ce qui n'est pas permis ; qui savent aplanir les difficultés d'une affaire, et trouver des moyens d'éluder la coutume par quelque avantage indirect. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  39. Vous pouvez encore contracter un grand nombre d'obligations, non suspectes, au profit de divers créanciers, qui prêteront leur nom à votre femme, et entre les mains de laquelle ils mettront leur déclaration que ce qu'ils en ont fait n'a été que pour lui faire plaisir. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
  40. S'il vient faute de vous, mon fils, je ne veux plus rester au monde. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  41. Allons, mon pauvre petit fils. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  42. Votre belle-mère a beau me faire sa confidente, et me vouloir jeter dans ses intérêts, je n'ai jamais pu avoir d'inclination pour elle, et j'ai toujours été de votre parti. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
  43. Je n'ai personne à employer à cet office, que le vieux usurier Polichinelle, mon amant, et il m'en coûtera pour cela quelques paroles de douceur, que je veux bien dépenser pour vous. (Acte 3, scène 8, TOINETTE)
  44. Avant que de chanter il faut que je prélude un peu, et joue quelque pièce, afin de mieux prendre mon ton. (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
  45. Insolent, effronté, coquin, filou, voleur, v.205 (Acte 4, scène 3, ARCHERS)
  46. Qu'on ne la laisse ni sortir, ni parler à personne, et que ce ne fut que la curiosité d'une vieille tante qui nous fit accorder la liberté d'aller à cette comédie, qui donna lieu à la naissance de votre passion, et nous nous sommes bien gardé[e]s de parler de cette aventure. (Acte 3, scène 1, TOINETTE)
  47. Je viens de la part du maître à chanter de Mademoiselle votre fille. (Acte 3, scène 2, CLÉANTE)
  48. Venez, ma fille : votre maître de musique est allé aux champs, et voilà une personne qu'il envoie à sa place pour vous montrer. (Acte 3, scène 3, ARGAN)
  49. Ce n'est pas être malheureux que d'occuper votre pensée, soit en dormant, soit en veillant ; et mon bonheur serait grand sans doute, si vous étiez dans quelque peine, dont vous me jugeassiez digne de vous tirer ; et il n'y a rien que je ne fisse pour... (Acte 3, scène 3, CLÉANTE)
  50. Voici Monsieur Diafoirus le père, et Monsieur Diafoirus le fils, qui viennent vous rendre visite. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  51. Il n'a dit que deux mots, qui m'ont ravie, et votre fille va être charmée de lui. (Acte 3, scène 4, TOINETTE)
  52. C'est que je marie ma fille, et voilà qu'on lui amène son prétendu mari, qu'elle n'a point encore vu. (Acte 3, scène 4, ARGAN)
  53. C'est le fils d'un habile médecin, et le mariage se fera dans quatre jours. (Acte 3, scène 4, ARGAN)
  54. Mandez-le un peu à son maître de musique, afin qu'il se trouve à la noce. (Acte 3, scène 4, ARGAN)
  55. Mon fils Thomas, et moi. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  56. Ce que je tiens de lui est un ouvrage de son corps ; mais ce que je tiens de vous est un ouvrage de votre volonté ; et d'autant plus que les facultés spirituelles, sont au-dessus des corporelles, d'autant plus je vous dois, et d'autant plus je tiens précieuse cette future filiation, dont je viens aujourd'hui vous rendre par avance les très humbles et très respectueux hommages. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  57. Ce n'est pas ma femme, c'est ma fille à qui vous parlez. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  58. Souffrez donc, Mademoiselle, que j'appende aujourd'hui à l'autel de vos charmes l'offrande de ce coeur, qui ne respire et n'ambitionne autre gloire, que d'être toute sa vie, Mademoiselle, votre très humble, très obéissant, et très fidèle serviteur, et mari. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
  59. Mettez-vous là ; ma fille. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  60. Vous voyez, Monsieur, que tout le monde admire Monsieur votre fils, et je vous trouve bien heureux de vous voir un garçon comme cela. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  61. Lorsque je l'envoyai au collège, il trouva de la peine ; mais il se raidissait contre les difficultés, et ses régents se louaient toujours à moi de son assiduité, et de son travail. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  62. Enfin, à force de battre le fer, il en est venu glorieusement à avoir ses licences ; et je puis dire sans vanité que depuis deux ans qu'il est sur les bancs, il n'y a point de candidat qui ait fait plus de bruit que lui dans toutes les disputes de notre École. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  63. Qu'il possède en un degré louable la vertu prolifique et qu'il est du tempérament qu'il faut pour engendrer et procréer des enfants bien conditionnés. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
  64. Monsieur, faites un peu chanter ma fille, devant la compagnie. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  65. Je n'ai pas une voix à chanter ; mais ici il suffit que je me fasse entendre, et l'on aura la bonté de m'excuser par la nécessité où je me trouve, de faire chanter Mademoiselle. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  66. Tout le spectacle passe sans qu'il y donne aucune attention ; mais il se plaint qu'il est trop court, parce qu'en finissant il le sépare de son adorable Bergère ; et de cette première vue, de ce premier moment il emporte chez lui tout ce qu'un amour de plusieurs années peut avoir de plus violent. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
  67. Mais enfin, il force toute contrainte, et le transport de son amour l'oblige à lui parler ainsi. (Acte 3, scène 5, CL?ANTE)
  68. Ouais, je ne croyais pas que ma fille fût si habile que de chanter ainsi à livre ouvert, sans hésiter. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
  69. Mamour, voilà le fils de Monsieur Diafoirus. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  70. Allons, ma fille, touchez dans la main de Monsieur, et lui donnez votre foi, comme à votre mari. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  71. Nous lisons des anciens, Mademoiselle, que leur coutume était d'enlever par force de la maison des pères les filles qu'on menait marier, afin qu'il ne semblât pas que ce fût de leur consentement, qu'elles convolaient dans les bras d'un homme. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
  72. Si j'étais que de vous, mon fils, je ne forcerais point à se marier, et je sais bien ce que je ferais. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  73. C'est que les filles bien sages et bien honnêtes comme vous, se moquent d'être obéissantes, et soumises aux volontés de leurs pères. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  74. Le devoir d'une fille a des bornes, Madame, et la raison et les lois ne l'étendent point à toutes sortes de choses. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  75. Je suis fâchée de vous quitter, mon fils, mais j'ai une affaire en ville, dont je ne puis me dispenser. (Acte 3, scène 6, BÉLINE)
  76. Allez, mamour, et passez chez votre notaire, afin qu'il expédie ce que vous savez. (Acte 3, scène 6, ARGAN)
  77. Je viens, mon fils, avant que de sortir, vous donner avis d'une chose à laquelle il faut que vous preniez garde. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  78. Un jeune homme avec ma fille ? (Acte 3, scène 7, ARGAN)
  79. Votre petite fille Louison était avec eux, qui pourra vous en dire des nouvelles. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
  80. Ma fille ! (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  81. Malheureux, ma pauvre fille est morte. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  82. Ma pauvre fille ; ma pauvre petite Louison. (Acte 3, scène 8, ARGAN)
  83. D'où vient, mon frère, qu'ayant le bien que vous avez, et n'ayant d'enfants qu'une fille ; car je ne compte pas la petite : d'où vient, dis-je, que vous parlez de la mettre dans un couvent ? (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  84. Votre femme ne manque pas de vous conseiller de vous défaire ainsi de vos deux filles, et je ne doute point que, par un esprit de charité elle ne fût ravie de les voir toutes deux bonnes religieuses. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  85. N'en parlons point, et revenons à votre fille. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  86. Sur quelle pensée, mon Frère, la voulez-vous donner en mariage au fils d'un médecin ? (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  87. Ce n'est point là, mon Frère, le fait de votre fille, et il se présente un parti plus sortable pour elle. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  88. Ils savent la plupart de fort belles humanités ; savent parler en beau latin, savent nommer en grec toutes les maladies, les définir, et les diviser ; mais pour ce qui est de les guérir, c'est ce qu'ils ne savent point du tout. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  89. Mais enfin, mon frère, il y a des gens aussi sages, et aussi habiles que vous ; et nous voyons que, dans la maladie tout le monde a recours aux médecins. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  90. C'est qu'il y en a parmi eux qui sont eux-mêmes dans l'erreur populaire, dont ils profitent, et d'autres qui en profitent sans y être. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  91. Votre Monsieur Purgon, par exemple, n'y sait point de finesse ; c'est un homme tout médecin, depuis la tête jusqu'aux pieds. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  92. Un homme qui croit à ses règles plus qu'à toutes les démonstrations des Mathématiques, et qui croirait du crime à les vouloir examiner ; qui ne voit rien d'obscur dans la médecine, rien de douteux, rien de difficile ; et qui, avec une impétuosité de prévention, une raideur de confiance, une brutalité de sens commun et de raison, donne au travers des purgations et des saignées, et ne balance aucune chose. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  93. Mais enfin venons au fait. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
  94. Lorsqu'un médecin vous parle d'aider, de secourir, de soulager la nature, de lui ôter ce qui lui nuit, et lui donner ce qui lui manque, de la rétablir, et de la remettre dans une pleine facilité de ses fonctions : lorsqu'il vous parle de rectifier le sang, de tempérer les entrailles, et le cerveau, de dégonfler la rate, de raccommoder la poitrine, de réparer le foie, de fortifier le coeur, de rétablir et conserver la chaleur naturelle, et d'avoir des secrets pour étendre la vie à de longues années ; il vous dit justement le Roman de la Médecine. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  95. Je le veux bien, mon Frère, et pour changer de discours, je vous dirai que, sur une petite répugnance que vous témoigne votre fille, vous ne devez point prendre les résolutions violentes de la mettre dans un couvent. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
  96. Que, pour le choix d'un gendre, il ne vous faut pas suivre aveuglément la passion qui vous emporte, et qu'on doit sur cette matière s'accommoder un peu à l'inclination d'une fille, puisque c'est pour toute la vie, et que de là dépend tout le bonheur d'un mariage. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
  97. Et que, pour finir toute liaison avec vous, voilà la donation que je faisais à mon neveu, en faveur du mariage. (Acte 6, scène 5, MONSIEUR PURGON)
  98. Il me semble, à vous entendre, que Monsieur Purgon tienne dans ses mains le filet de vos jours, et que d'autorité suprême il vous l'allonge et vous le raccourcisse comme il lui plaît. (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
  99. Je vois, Monsieur, que vous me regardez fixement. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  100. Je dédaigne de m'amuser à ce menu fatras de maladies ordinaires, à ces bagatelles de rhumatisme et défluxions, à ces fiévrottes, à ces vapeurs, et à ces migraines. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  101. Je veux des maladies d'importance, de bonnes fièvres continues, avec des transports au cerveau, de bonnes fièvres pourprées, de bonnes pestes, de bonnes hydropisies formées, de bonnes pleurésies, avec des inflammations de poitrine, c'est là que je me plais, c'est là que je triomphe ; et je voudrais, Monsieur, que vous eussiez toutes les maladies que je viens de dire, que vous fussiez abandonné de tous les médecins, désespéré, à l'agonie, pour vous montrer l'excellence de mes remèdes, et l'envie que j'aurais de vous rendre service. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  102. Ne voyez-vous pas qu'il tire à soi toute la nourriture, et qu'il empêche ce côté-là de profiter ? (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
  103. Me couper un bras, et me crever un oeil, afin que l'autre se porte mieux ? (Acte 6, scène 10, ARGAN)
  104. Monsieur, ne parlez point de Madame, c'est une femme sur laquelle il n'y a rien à dire, une femme sans artifice, et qui aime Monsieur, qui l'aime... (Acte 6, scène 11, TOINETTE)
  105. Mais j'entends votre fille, remettez-vous comme vous étiez, et voyons de quelle manière elle recevra votre mort. (Acte 6, scène 12, TOINETTE)
  106. Ma fille ! (Acte 6, scène 14, ARGAN)
  107. Va, tu es mon vrai sang, ma véritable fille, et je suis ravi d'avoir vu ton bon naturel. (Acte 6, scène 14, ARGAN)
  108. Oui, faites-vous médecin, je vous donne ma fille. (Acte 6, scène 14, ARGAN)
  109. Habet grandam fievram cum redoublamentis v.436 (Acte 7, scène 1, TERTIUS DOCTOR)
  110. Cum granda difficultaté v.439 (Acte 7, scène 1, TERTIUS DOCTOR)
  111. Fievras, pluresias, v.528 (Acte 7, scène 3, CHIRURGUS)

DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE (1682)

  1. Je pourrais peut-être me tromper ; mais enfin, sur de tels sujets, l'expérience m'a pu donner quelques lumières. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Quoi, ce départ si peu prévu, serait une infidélité de Don Juan ? (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  3. Je ne sais pas, de vrai, quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés ; tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un couvent, pour mettre Done Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  4. Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au diable, que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grand Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Le voilà qui vient se promener dans ce Palais ; séparons-nous ; écoute, au moins, je t'ai fait cette confidence avec franchise, et cela m'est sorti un peu bien vite de la bouche ; mais s'il fallait qu'il en vînt quelque chose à ses oreilles, je dirais hautement que tu aurais menti. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  6. Le bonhomme en est tout mortifié, et m'en demandait le sujet. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  7. La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse, à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux : non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules, toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première, ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos cours. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  8. Mais lorsqu'on en est maître une fois, il n'y a plus rien à dire, ni rien à souhaiter, tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour, si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre coeur les charmes attrayants d'une conquête à faire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  9. Enfin, il n'est rien de si doux, que de triompher de la résistance d'une belle personne, et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants, qui volent perpétuellement de victoire en victoire, et ne peuvent se résoudre à borner leurs souhaits. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  10. Pensez-vous que pour être de qualité, pour avoir une perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré, et des rubans couleur de feu, (ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre ;) pensez-vous, dis-je, que vous en soyez plus habile homme, que tout vous soit permis, et qu'on n'ose vous dire vos vérités ; Apprenez de moi, qui suis votre valet, que les libertins ne font jamais une bonne fin, et que... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  11. La personne dont je te parle, est une jeune fiancée, la plus agréable du monde, qui a été conduite ici par celui même qu'elle y vient épouser ; et le hasard me fit voir ce couple d'amants, trois ou quatre jours avant leur voyage. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  12. Oui, je ne pus souffrir d'abord de les voir si bien ensemble, le dépit alarma mes désirs, et je me figurai un plaisir extrême, à pouvoir troubler leur intelligence, et rompre cet attachement, dont la délicatesse de mon coeur se tenait offensée ; mais jusques ici tous mes efforts ont été inutiles, et j'ai recours au dernier remède. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  13. Prépare-toi donc à venir avec moi, et prends soin toi-même d'apporter toutes mes armes, afin que... (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  14. J'admire ma simplicité, et la faiblesse de mon coeur, à douter d'une trahison, que tant d'apparences me confirmaient. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  15. J'ai cherché des raisons pour excuser à ma tendresse le relâchement d'amitié qu'elle voyait en vous ; et je me suis forgé exprès cent sujets légitimes d'un départ si précipité, pour vous justifier du crime dont ma raison vous accusait. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  16. Mes justes soupçons chaque jour avaient beau me parler, j'en rejetais la voix qui vous rendait criminel à mes yeux, et j'écoutais avec plaisir mille chimères ridicules qui vous peignaient innocent à mon coeur ; mais enfin cet abord ne me permet plus de douter, et le coup d'oeil qui m'a reçue m'apprend bien plus de choses, que je ne voudrais en savoir. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  17. Parlez, Don Juan, je vous prie, et voyons de quel air vous saurez vous justifier ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  18. Je ne vous dirai point que je suis toujours dans les mêmes sentiments pour vous, et que je brûle de vous rejoindre, puisque enfin il est assuré que je ne suis parti que pour vous fuir ; non point par les raisons que vous pouvez vous figurer, mais par un pur motif de conscience, et pour ne croire pas qu'avec vous davantage je puisse vivre sans péché. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  19. J'ai cru que notre mariage n'était qu'un adultère déguisé, qu'il nous attirerait quelque disgrâce d'en haut, et qu'enfin je devais tâcher de vous oublier, et vous donner moyen de retourner à vos premières chaînes. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  20. Scélérat, c'est maintenant que je te connais tout entier, et pour mon malheur, je te connais lorsqu'il n'en est plus temps, et qu'une telle connaissance ne peut plus me servir qu'à me désespérer ; mais sache que ton crime ne demeurera pas impuni, et que le même Ciel dont tu te joues, me saura venger de ta perfidie. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  21. Il suffit. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  22. Je te le dis encore, le Ciel te punira, perfide, de l'outrage que tu me fais ; et si le Ciel n'a rien que tu puisses appréhender, appréhende du moins la colère d'une femme offensée. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  23. Aga, guien, Charlotte, je m'en vas te conter tout fin drait comme cela est venu ; car, comme dit l'autre, je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  24. Enfin donc, j'estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avec des mottes de tarre que je nous jesquions à la teste : car, comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole itou. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  25. Je voyois cela fixiblement, et pis tout d'un coup je voyois que je ne voyois plus rien. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  26. Enfin donc, je n'avons pas putost eu gagé, que j'avons vu les deux hommes tout à plain qui nous faisiant signe de les aller querir, et moi de tirer auparavant les enjeux. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  27. Ô donc tanquia, qu'à la parfin pour le faire court, je l'ai tant sarmonné, que je nous sommes boutés dans une barque, et pis j'avons tant fait cahin, caha, que je les avons tirés de gliau, et pis je les avons menés cheux nous auprès du feu, et pis ils se sant dépouillés tous nus pour se sécher, et pis il y en est venu encore deux de la mesme bande qui s'equiant sauvés tout seul, et pis Mathurine est arrivée là à qui l'en a fait les doux yeux, vlà justement, Charlotte, comme tout ça s'est fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  28. Oui, c'est le maître, il faut que ce soit queuque gros gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout de pis le haut jusqu'en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu'il est, il serait par ma fique nayé si je naviomme été là. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  29. Quien, Charlotte, ils avont des cheveux qui ne tenont point à leu teste, et ils boutont ça après tout, comme un gros bonnet de filace. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  30. Par ma fi, Piarrot, il faut que j'aille voir un peu ça. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  31. Regarde la grosse Thomasse, comme elle est assotée du jeune Robain : alle est toujou autour de li à l'agacer, et ne le laisse jamais en repos ; toujou al li fait queuque niche ou li baille quelque taloche en passant ; et l'autre jour qu'il estoit assis sur un escabiau, al fut le tirer de dessous li, et le fit choir tout de son long par tarre. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  32. Quand en a de l'amiquié pour les personnes, l'an en baille toujou queuque petite signifiance. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  33. Enfin je t'aime tout autant que je pis, et, si tu n'es pas content de ça, tu n'as qu'à en aimer queuque autre. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  34. Fi, Monsieur, elles sont noires comme je ne sais quoi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  35. Non, Monsieur ; mais je dois bientôt l'être avec Piarrot, le fils de la voisine Simonette. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  36. Non, non c'est profaner tant de beautés, et vous n'êtes pas née pour demeurer dans un village, vous méritez sans doute une meilleure fortune, et le Ciel, qui le connaît bien, m'a conduit ici tout exprès pour empêcher ce mariage, et rendre justice à vos charmes : car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon coeur, et il ne tiendra qu'à vous que je vous arrache de ce misérable lieu, et ne vous mette dans l'état où vous méritez d'être, cet amour est bien prompt sans doute ; mais quoi, c'est un effet, Charlotte, de votre grande beauté, et l'on vous aime autant en un quart d'heure, qu'on ferait une autre en six mois. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  37. Aussi vrai, Monsieur, je ne sais comment faire quand vous parlez, ce que vous dites me fait aise, et j'aurais toutes les envies du monde de vous croire, mais on m'a toujou dit qu'il ne faut jamais croire les Monsieux, et que vous autres courtisans êtes des enjoleus, qui ne songez qu'à abuser les filles. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  38. Vous me faites grand tort de juger de moi par les autres, et s'il y a des fourbes dans le monde, des gens qui ne cherchent qu'à abuser des filles, vous devez me tirer du nombre, et ne pas mettre en doute la sincérité de ma foi, et puis votre beauté vous assure de tout. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  39. Enfin je m'en vais être le plus heureux de tous les hommes, et je ne changerais pas mon bonheur à toutes les choses du monde. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  40. Ah, pauvres filles que vous êtes, j'ai pitié de votre innocence, et je ne puis souffrir de vous voir courir à votre malheur. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
  41. Ils ne font rien que recevoir la gloire des heureux succès, et tu peux profiter comme eux du bonheur du malade, et voir attribuer à tes remèdes tout ce qui peut venir des faveurs du hasard et des forces de la nature. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  42. Il y avait un homme qui, depuis six jours, était à l'agonie ; on ne savait plus que lui ordonner, et tous les remèdes ne faisaient rien ; on s'avisa à la fin de lui donner de l'émétique. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  43. Il y avait six jours entiers qu'il ne pouvait mourir, et cela le fit mourir tout d'un coup. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  44. Voulez-vous rien de plus efficace ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  45. Je veux savoir un peu vos pensées à fond, et vous connaître un peu mieux que je ne fais : ça quand voulez-vous mettre fin à vos débauches, et mener la vie d'un honnête homme ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  46. Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les gentilshommes à se sacrifier, eux et leur famille, à la sévérité de leur honneur, puisqu'enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie, on est contraint de quitter le Royaume ; et c'est en quoi je trouve la condition d'un gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  47. Ainsi, Monsieur, je ne feindrai point de vous dire que l'offense que nous cherchons à venger est une soeur séduite et enlevée d'un convent, et que l'auteur de cette offense est un Don Juan Tenorio, fils de Don Louis Tenorio. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  48. Je suis si attaché à Don Juan qu'il ne saurait se battre que je ne me batte aussi ; mais enfin j'en réponds comme de moi-même, et vous n'avez qu'à dire quand vous voulez qu'il paraisse et vous donne satisfaction. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  49. Tous les services que nous rend une main ennemie ne sont d'aucun mérite pour engager notre âme ; et s'il faut mesurer l'obligation à l'injure, votre reconnaissance, mon frère, est ici ridicule, et comme l'honneur est infiniment plus précieux que la vie, c'est ne devoir rien proprement, que d'être redevable de la vie à qui nous a ôté l'honneur. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  50. Non, non, c'est hasarder notre vengeance que de la reculer et l'occasion de la prendre peut ne plus revenir ; le Ciel nous l'offre ici, c'est à nous d'en profiter. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  51. Lorsque l'honneur est blessé mortellement, on ne doit point songer à garder aucunes mesures, et si vous répugnez à prêter votre bras à cette action, vous n'avez qu'a vous retirer, et laisser à ma main la gloire d'un tel sacrifice. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  52. Il est des moyens doux pour nous satisfaire ; il en est de violents et de sanglants ; mais enfin, quelque choix que vous fassiez, vous m'avez donné parole de me faire faire raison par Don Juan : songez à me la faire, je vous prie, et vous ressouvenez que hors d'ici je ne dois plus qu'à mon honneur. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  53. Il vous serait aisé de pacifier toutes choses. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  54. Mais quel est le superbe édifice que je vois entre ces arbres ? (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  55. Qu'on ne peut voir aller plus loin l'ambition d'un homme mort, et ce que je trouve admirable, c'est qu'un homme qui s'est passé, durant sa vie, d'une assez simple demeure, en veuille avoir une si magnifique pour quand il n'en a plus que faire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  56. Et votre petite fille Claudine, comment se porte-t-elle ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  57. La jolie petite fille que c'est ! (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  58. Nous vous sommes, Monsieur, infiniment obligés. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  59. Il n'y a rien que je ne fisse pour vous. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  60. Embrassez-moi donc, s'il vous plaît, je vous prie encore une fois d'être persuadé que je suis tout à vous, et qu'il n'y a rien au monde que je ne fisse pour votre service. (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  61. Fi, Ne parlez pas de cela. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  62. Fi ! (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  63. Fi ! (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  64. J'ai souhaité un fils avec des ardeurs non pareilles ; je l'ai demandé sans relâche avec des transports incroyables ; et ce fils, que j'obtiens en fatiguant le Ciel de voeux, est le chagrin et le supplice de cette vie même dont je croyais qu'il devait être la joie et la consolation. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  65. Croyez-vous qu'il suffise d'en porter le nom et les armes, et que ce nous soit une gloire d'être sorti d'un sang noble lorsque nous vivons en infâmes ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  66. Apprenez enfin qu'un gentilhomme qui vit mal, est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu'on signe qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état du fils d'un crocheteur qui serait honnête homme, que du fils d'un monarque qui vivrait comme vous. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  67. Non, insolent, je ne veux point m'asseoir, ni parler davantage, et je vois bien que toutes mes paroles ne font rien sur ton âme ; mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions, que je saurai, plus tôt que tu ne penses, mettre une borne à tes dérèglements, prévenir sur toi le courroux du Ciel, et laver par ta punition la honte de t'avoir fait naître. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  68. Il faut que chacun ait son tour, et j'enrage de voir des pères qui vivent autant que leurs fils. (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  69. Un père venir faire des remontrances à son fils, et lui dire de corriger ses actions, de se ressouvenir de sa naissance, de mener une vie d'honnête homme, et cent autres sottises de pareille nature ! (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  70. Non, vous dis-je, ne perdons point de temps en discours superflus, laissez-moi vite aller, ne faites aucune instance pour me conduire, et songez seulement à profiter de mon avis. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  71. Mon fils, serait-il possible que la bonté du Ciel eût exaucé mes voeux ? (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  72. Je vois les grâces que sa bonté m'a faites en ne me punissant point de mes crimes, et je prétends en profiter comme je dois, faire éclater aux yeux du monde un soudain changement de vie, réparer par là le scandale de mes actions passées, et m'efforcer d'en obtenir du Ciel une pleine rémission. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  73. Mon fils, que la tendresse d'un père est aisément rappelée, et que les offenses d'un fils s'évanouissent vite au moindre mot de repentir ! (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  74. Embrassez-moi, mon fils, et persistez, je vous conjure, dans cette louable pensée. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  75. Je veux bien, Sganarelle, t'en faire confidence, et je suis bien aise d'avoir un témoin des véritables motifs qui m'obligent à faire les choses. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  76. On a beau savoir leurs intrigues et les connaître pour ce qu'ils sont, ils ne laissent pas pour cela d'être en crédit parmi les gens, et quelque baissement de tête, un soupir mortifié, et deux roulements d'yeux rajustent dans le monde tout ce qu'ils peuvent faire. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  77. Enfin, c'est là le vrai moyen de faire impunément tout ce que je voudrai. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  78. C'est ainsi qu'il faut profiter des faiblesses des hommes, et qu'un sage esprit s'accommode aux vices de son siècle. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  79. Faites-moi tout ce qu'il vous plaira, battez-moi, assommez-moi de coups, tuez-moi, si vous voulez, il faut que je décharge mon coeur, et qu'en valet fidèle je vous dise ce que je dois. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  80. Sachez, Monsieur, que tant va la cruche à l'eau, qu'enfin elle se brise : et comme dit fort bien cet auteur que je ne connais pas, l'homme est en ce monde ainsi que l'oiseau sur la branche ; la branche est attachée à l'arbre, qui s'attache à l'arbre, suit de bons préceptes, les bons préceptes valent mieux que les belles paroles, les belles paroles se trouvent à la Cour. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  81. À la Cour sont les courtisans ; les courtisans suivent la mode, la mode vient de la fantaisie, la fantaisie est une faculté de l'âme, l'âme est ce qui nous donne la vie, la vie finit par la mort... (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  82. Pour moi, je ne le cèle point, je souhaite fort que les choses aillent dans la douceur, et il n'y a rien que je ne fasse pour porter votre esprit à vouloir prendre cette voie, et pour vous voir publiquement confirmer à ma soeur le nom de votre femme. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  83. Il suffit, Don Juan, je vous entends, ce n'est pas ici que je veux vous prendre, et le lieu ne le souffre pas ; mais avant qu'il soit peu je saurai vous trouver. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  84. Don Juan n'a plus qu'un moment à pouvoir profiter de la miséricorde du Ciel ; et s'il ne se repent ici, sa perte est résolue. (Acte 5, scène 5, LE SPECTRE)
  85. Voyez-vous, Monsieur, ce changement de figure ? (Acte 5, scène 5, SGANARELLE)
  86. Voilà par sa mort un chacun satisfait, Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content ; il n'y a que moi seul de malheureux qui après tant d'années de service, n'ai point d'autre récompense que de voir à mes yeux l'impiété de mon maître punie, par le plus épouvantable châtiment du monde. (Acte 5, scène 6, SGANARELLE)

DON JUAN (1683)

  1. Je pourrais peut-être me tromper, mais enfin sur de tels sujets, l'expérience m'a donné quelque lumière. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  2. Quoi, ce départ si peu prévu, serait une infidélité de Don Juan ! (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  3. Je ne sais pas de vrai quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés, tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un Couvent, pour mettre Don Juan Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
  4. Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au Diable que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grans Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  5. Le voila qui vient se promener dans ce Palais, séparons nous ; écoute, au moins, je te fais cette confidence avec grande franchise, et cela m'est sorti un peu bien vite de la bouche ; mais s'il fallait qu'il en vînt quelque chose à ses oreilles, je dirais hautement que tu aurais menti. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
  6. Le bon homme en est tout mortifié, et m'en demandait le sujet. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  7. La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur, d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse, pour toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux : non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules, toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première, ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos coeurs. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  8. Mais lorsqu'on est maître une fois, il n'y a plus rien à dire ni rien à souhaiter, tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour ; si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre coeur les charmes attrayants d'une conquête à faire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  9. Enfin il n'est rien de si doux que de triompher de la résistance d'une belle personne, et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants qui volent perpétuellement de victoire en victoire, et ne peuvent point se résoudre à borner leurs souhaits. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  10. Ma foi, Monsieur, j'ai toujours ouï dire que c'est une méchante raillerie, que se railler du Ciel, et que les libertins ne font jamais une bonne fin. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
  11. La personne dont je te parle est une jeune fiancée, la plus agréable du monde, qui a été conduite ici par celui même qu'elle y vient épouser ; et le hasard m'a fait voir le couple d'amants trois ou quatre jours avant leur voyage. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  12. Oui, je ne pus souffrir d'abord de les voir si bien ensemble, le dépit alluma mes désirs, et je me figurai un plaisir extrême à pouvoir troubler leur intelligence, et rompre cet attachement, dont la délicatesse de mon coeur se tenait offensé ; mais jusqu'ici tous mes efforts ont été inutiles, et j'ai recours au dernier remède. Cet époux prétendu doit aujourd'hui régaler sa maîtresse d'une promenade sur mer, sans t'en avoir rien dit, toutes choses sont préparées pour satisfaire mon amour, et j'ai une petite barque, et des gens, avec quoi fort facilement je prétends enlever la belle. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  13. Prépare-toi donc à venir avec moi, et prends soin toi-même d'apporter toutes mes armes afin que... (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
  14. J'admire ma simplicité, et la faiblesse de mon coeur, à douter d'une trahison, que tant d'apparences me confirmaient. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  15. J'ai cherché des raisons, pour excuser à ma tendresse, le relâchement d'amitié qu'elle voyait en vous ; et je me suis forgé exprès cent sujets légitimes d'un départ si précipité, pour vous justifier du crime dont ma raison vous accusait. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  16. Mes justes soupçons chaque jour avaient beau me parler, j'en rejetais la voix qui vous rendait criminel à mes yeux, et j'écoutais avec plaisir mille chimères ridicules qui vous peignaient innocent à mon coeur ; mais enfin cet abord ne me permet plus de douter, et le coup d'oeil qui m'a reçue m'apprend bien plus de choses que je ne voudrais en savoir. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  17. Parlez, Don Juan je vous prie ; et voyons de quel air vous savez vous justifier. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  18. Je ne vous dirai point que je suis toujours dans les mêmes sentiments pour vous, et que je brûle de vous rejoindre, puisqu'enfin il est assuré que je ne suis parti que pour vous fuir ; non point pour les raisons que vous pouvez vous figurer, mais par un pur motif de conscience, et pour ne croire pas qu'avec vous davantage je puisse vivre sans péché. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  19. J'ai cru que notre mariage n'était qu'un adultère déguisé, qu'il nous attirerait quelque disgrâce d'en haut, et qu'enfin je devais tâcher de vous oublier, et vous donner moyen de retourner à vos premières chaînes. (Acte 1, scène 3, DON JUAN)
  20. Scélérat, c'est maintenant que je te connais tout entier, et pour mon malheur, je te connais lors qu'il n'en est plus temps, et qu'une telle connaissance ne peut plus me servir qu'à me désespérer ; mais sache que ton crime ne demeurera pas impuni ; et que le même Ciel dont tu te joues, me saura venger de ta perfidie. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  21. Il suffit, je n'en veux pas ouïr davantage, et je m'accuse moi-même d'en avoir trop entendu. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  22. Je te le dis encore, le Ciel te punira, perfide, de l'outrage que tu me fais, et si le Ciel n'a rien que tu puisses appréhender, appréhende du moins la colère d'une femme offensée. (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
  23. Aga quien, Charlotte, je m'en vas te conter tout fin drai comme cela est venu ça, comme dit l'autre, je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  24. Enfin donc, j'estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avé des mottes de tarre, que je nous jesquions à la tête : car comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole i tou. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  25. Je voyais ça fixiblement, et pis tout d'un coup je voyais que je ne voyais plus rien. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  26. Enfin donc, je n'avais pas putôt eu gagé, que j'avons vu les deux hommes tous à plein qui nous faisians signe de les aller quérir, et moi de tirer auparavant les enjeux. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  27. O donc tanquia, qu'à la parfin pour le faire court, je l'ai tant sarmonné, que je nous sommes boutés dans une barque, et pis j'avons tant fait, cahin, caha, que je les avons tiré de gliau, et pis je les avons menés cheu nous auprès du feu, et pis ils se sant dépouillés tous nus pour se sécher, et pis il y en est encor venu deux de la même bande, qui saquiant sauvés tout seul, et pis Mathurine est arrivée là à qui l'on a fait les doux yeux, vlà justement, Charlotte, comme tout ça s'est fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  28. Quien, Charlotte, ils avont des cheveux qui ne tenont point à leu teste, et ils boutont ça après tout comme un gros bonnet de filace. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  29. Per ma fi, Piarrot, il faut que j'aille voir un peu ça. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  30. Toujou al ly fait queuque niche, ou ly baille queuque taloche en passant, et l'autre jour, qu'il était assis sur un escabiau, al fut le tirer dessous ly, et le fit choir tout de son long par tarre. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  31. Ignia humeur qui quienne, quand on a de l'amiquié pour les personnes, lan en baille toujou queuque petite signifiance. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
  32. Enfin, je t'aime tout autant que je pis, si tu n'es pas content de ça, tu n'as qu'à en aimer queuquautre. (Acte 2, scène 1, CHARLOTTE)
  33. Fi, Monsieur, elles sont noires comme je ne sais quoi. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  34. Non Monsieur, mais je dois bien l'être avec Piarrot, le fils de la voisine Simonette. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  35. Non, non c'est profaner tant de beautés, et vous n'êtes pas née pour demeurer dans un Village, vous méritez sans doute une meilleure fortune, et le Ciel qui le connaît bien, m'a conduit ici tout exprès pour empêcher ce mariage, et rendre justice à vos charmes : car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon coeur, et il ne tiendra qu'à vous que je ne vous arrache de ce lieu misérable, et ne vous mette dans l'état où vous méritez d'être, cet amour est bien prompt sans doute ; mais quoi, c'est un éclat, Charlotte, de votre grande beauté, et l'on vous aime autant en un quart d'heure, qu'on ferait une autre en six mois. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  36. Aussi vrai, Monsieur, je ne sais comment vous faites quand vous parlez, ce que vous dites me fait aise, et j'aurais toutes les envies du monde de vous croire, mais on m'a toujou dit, qu'il ne faut jamais croire les Monsieux, et que vous autres Courtisans vous êtes des enjôleus qui ne songez qu'à abuser les filles. (Acte 2, scène 2, CHARLOTTE)
  37. Ah Charlotte, je vois bien que vous ne me connaissez pas encore, vous me faites grand tort de juger de moi par les autres, et s'il y a des fourbes dans le monde, des gens qui ne cherchent qu'à abuser des filles, vous devez me tirer du nombre, et ne pas mettre en doute la sincérité de ma foi, et puis votre beauté vous assure de tout. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
  38. Enfin, je m'en vais être le plus heureux de tous les hommes, et je ne changerais pas mon bonheur à toutes les choses du monde. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
  39. Ah, pauvres filles que vous êtes, j'ai pitié de votre innocence, et je ne puis souffrir de vous voir courir à votre malheur. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
  40. Ils ne font rien que recevoir la gloire des heureux succès, et tu peux profiter comme eux du bonheur du malade, et voir attribuer à tes remèdes tout ce qui peut venir des faveurs du hasard, et des forces de la nature. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  41. On ne savait plus que lui ordonner, et tous les remèdes ne faisaient rien ; on s'avisa à la fin de lui donner de l'émétique. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  42. Il y avait six jours entiers qu'il ne pouvait mourir, et cela le fit mourir d'un coup. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  43. Voulez-vous rien de plus efficace ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
  44. J'attends que ton raisonnement soit fini. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
  45. Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les Gentilshommes à se sacrifier eux et leur famille à la sévérité de leur honneur, puisque enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie on est contraint de quitter le Royaume, et c'est en quoi je trouve la condition d'un Gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos, et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  46. Ainsi, Monsieur, je ne feindrai point de vous dire que l'offense que nous cherchons à venger, est une soeur séduite et enlevée d'un couvent, et que l'auteur de cette offense est un Don Juan Tenorio, fils de Don Louis Tenorio. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
  47. Je suis si attaché à Don Juan qu'il ne saurait se battre que je ne me batte aussi : mais enfin j'en réponds comme de moi-même, et vous n'avez qu'à dire quand vous voulez qu'il paraisse et vous donne satisfaction. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  48. Tous les services que nous rend une main ennemie, ne sont d'aucun mérite pour engager notre âme, et s'il faut mesurer l'obligation à l'injure, votre reconnaissance, mon frère, est ici ridicule ; et comme l'honneur est infiniment plus précieux que la vie, c'est ne devoir rien proprement, que d'être redevable de la vie à qui nous a été l'honneur. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  49. Non, non c'est hasarder notre vengeance que de la reculer, et l'occasion de la prendre peut ne plus revenir ; le Ciel nous l'offre ici, c'est ànous d'en profiter. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  50. Lorsque l'honneur est blessé mortellement, on ne doit point songer à garder aucunes mesures, et si vous répugnez à prêter votre bras à cette action, vous n'avez qu'à vous retirer, et laisser à ma main la gloire d'un sacrifice. (Acte 3, scène 4, DON ALONSE)
  51. Il est des moyens doux pour nous satisfaire ; il en est de violents et sanglants ; mais enfin, quelque choix que vous fassiez, vous m'avez donné parole de me faire faire raison par Don Juan, songez à me la faire, je vous prie, et vous ressouvenez que hors d'ici je ne dois plus qu'à mon honneur. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  52. Il vous serait aisé de pacifier toute chose. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
  53. Mais quel est le superbe édifice que je vois entre ces arbres. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  54. Qu'on ne peut voir aller plus loin l'ambition d'un homme mort, et ce que je trouve d'admirable, c'est qu'un homme qui s'est passé durant sa vie d'une assez simple demeure, en veuille avoir une si magnifique quand il n'en a plus que faire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
  55. Et votre petite fille Claudine, comment se porte-t-elle ? (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  56. La jolie petite fille que c'est ! (Acte 4, scène 3, DON JUAN)
  57. Nous vous sommes, Monsieur, infiniment obligés ; (Acte 4, scène 3, MONSIEUR DIMANCHE)
  58. Fi, ne parlez pas de cela. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  59. Fi. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  60. Fi, vous dis-je. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
  61. J'ai souhaité un fils avec des ardeurs nonpareilles, je l'ai demandé sans relâche avec des transports incroyables, et ce fils que j'obtiens, en fatiguant le Ciel de voeux, est le chagrin et le supplice de cette même vie dont je croyais qu'il devait être la joie et la consolation. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  62. Croyez-vous qu'il suffise d'en porter le nom et les armes, et que ce nous soit une gloire d'être sorti d'un sang noble, lors que nous vivons en infâmes ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  63. Apprenez encore qu'un Gentilhomme qui vit mal, est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu'on signe, qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état d'un fils d'un crocheteur, qui serait honnête homme, que du fils d'un Monarque qui vivrait comme vous. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  64. Non, insolent, je ne veux point m'asseoir ni parler davantage, et je vois bien que toutes mes paroles ne font rien sur ton âme ; mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions, que je saurais plutôt que tu ne penses mettre cette borne à tes dérèglements, prévenir sur toi le courroux du Ciel, et laver par ta punition la honte de t'avoir fait naître. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
  65. Il faut que chacun vive son tour, et j'enrage de voir que des pères vivent autant que leurs fils. (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  66. Un père venir faire des remontrances à son fils, et lui dire de corriger ses actions, de se ressouvenir de sa naissance, de mener une vie d'honnête homme, et cent autres sottises de pareille nature. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
  67. Non vous dis-je, ne perdons point de temps en discours superflus, laissez-moi vite aller, ne faites aucune instance pour me conduire, et songez seulement à profiter de mon avis. (Acte 4, scène 6, DONA ELVIRE)
  68. Quoi, mon fils, serait-il possible que la bonté du Ciel eût exaucé mes voeux ? (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  69. Je vois les grâces que sa bonté m'a faites en ne punissant point mes crimes, et je prétends en profiter comme je dois, faire éclater aux yeux du monde un soudain changement de vie, réparer le scandale de mes actions passées, et m'efforcer d'en obtenir du Ciel une pleine rémission. (Acte 5, scène 1, DON JUAN)
  70. Ah, mon fils, que la tendresse d'un père est facilement rappelée, et que les offenses d'un fils s'évanouissent vite au moindre mot de repentir ! (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  71. Embrassez-moi, mon fils, et persistez, je vous conjure, dans cette louable pensée. (Acte 5, scène 1, DON LOUIS)
  72. Je veux bien, Sganarelle, t'en faire confidence, et je suis bien aise d'avoir un témoin des véritables motifs qui m'obligent à faire les choses. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  73. On a beau savoir leurs intrigues, et les connaître pour ce qu'ils sont, ils ne laissent pas pour cela d'être en crédit parmi les gens, et quelque baissement de tête, un soupir mortifié, et deux roulements d'yeux rajustent dans le monde tout ce qu'ils peuvent faire. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  74. Que si je viens à être découvert, je verrai sans me remuer prendre mes intérêts à toute ma cabale, et je serai défendu par elle envers, et contre tous. Enfin, c'est là le vrai moyen de faire impunément tout ce que je voudrai. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  75. C'est ainsi qu'il faut profiter des faiblesses des hommes, et qu'un sage esprit s'accommode aux vices de son siècle. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
  76. Faites-moi tout ce qu'il vous plaira, battez-moi, assommez-moi de coups, tuez-moi si vous voulez, il faut que je décharge mon coeur, et qu'en valet fidèle je vous dise ce que je dois. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  77. Sachez Monsieur que tant va la cruche à l'eau qu'enfin elle s'y brise : et comme dit fort bien cet auteur que je ne connais pas, que l'homme est en ce monde ainsi que l'oiseau sur la branche, la branche est attachée à l'arbre, qui s'attache à l'arbre suit de bons préceptes, les bons préceptes valent mieux que les belles paroles, les belles paroles se trouvent à la Cour. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  78. À la Cour sont les Courtisans, les Courtisans suivent la mode, la mode vient de la fantaisie, La fantaisie est une faculté de l'âme, l'âme est ce qui nous donne la vie, la vie finit par la mort... (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
  79. Pour moi, je ne le cèle point, je souhaite fort que les choses aillent dans la douceur, et il n'y a rien que je ne fasse pour porter votre esprit à vouloir prendre cette voie, et pour vous voir publiquement à ma soeur confirmer le nom de votre femme. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  80. Il suffit, Don Juan, je vous entends, ce n'est pas ici que je veux venir vous prendre, et le lieu ne le souffre pas ; mais avant qu'il soit peu, je saurai vous trouver. (Acte 5, scène 3, DON CARLOS)
  81. Don Juan n'a plus qu'un moment à pouvoir profiter de la miséricorde du Ciel, et s'il ne se repent ici, sa perte est résolue. (Acte 5, scène 5, LE SPECTRE)
  82. Voyez, Monsieur, ce changement de figure ? (Acte 5, scène 5, SGANARELLE)
  83. Voilà par sa mort un chacun satisfait, Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content ; il n'y a que moi seul de malheureux qui après tant d'années de service, n'ai point d'autre récompense que de voit l'impiété de mon maître, punie par le plus épouvantable châtiment du monde. (Acte 5, scène 6, SGANARELLE)

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)

  1. Ne font que redoubler une amitié fidèle : v.23 (Prologue, scène 1, TROIS-VOIX-ENSEMBLE)
  2. Pour sa figure, je ne veux point vous en parler, vous verrez de quel air la Nature l'a dessinée, et si l'ajustement qui l'accompagne y répond comme il faut : mais pour son esprit, je vous avertis par avance qu'il est des plus épais qui se fassent ; que nous trouvons en lui une matière tout à fait disposée pour ce que nous voulons, et qu'il est homme enfin à donner dans tous les panneaux qu'on lui présentera. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  3. Madame, voilà un illustre, votre affaire ne pouvait être mise en de meilleures mains, et c'est le héros de notre siècle pour les exploits dont il s'agit : un homme qui vingt fois en sa vie, pour servir ses amis, a généreusement affronté les galères ; qui au péril de ses bras et de ses épaules, sait mettre noblement à fin les aventures les plus difficiles ; et qui, tel que vous le voyez, est exilé de son pays pour je ne sais combien d'actions honorables qu'il a généreusement entreprises. (Acte 2, scène 2, NERINE)
  4. Je suis confus des louanges dont vous m'honorez, et je pourrais vous en donner, avec plus de justice, sur les merveilles de votre vie ; et principalement sur la gloire que vous acquîtes, lorsqu'avec tant d'honnêteté vous pipâtes au jeu, pour douze mille écus, ce jeune Seigneur étranger que l'on mena chez vous ; lorsque vous fîtes galamment ce faux contrat qui ruina toute une famille ; lorsqu'avec tant de grandeur d'âme, vous sûtes nier le dépôt qu'on vous avait confié ; et que si généreusement on vous vit prêter votre témoignage à faire pendre ces deux personnages qui ne l'avaient pas mérité. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
  5. Monsieur, je vous suis infiniment obligé. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  6. Fils de votre frère et de votre soeur... (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  7. Vous étiez donc là quand mon cousin l'élu, fit tenir son enfant à Monsieur notre gouverneur ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  8. Voilà le fin cela, voilà le fin de la médecine. (Acte 2, scène 6, L-APOTHICAIRE)
  9. C'est moi, Monsieur, qui vous ai envoyé parler ces jours passés pour un parent un peu troublé d'esprit, que je veux vous donner chez vous, afin de le guérir avec plus de commodité, et qu'il soit vu de moins de monde. (Acte 2, scène 6, ÉRASTE)
  10. Qu'ainsi ne soit, pour diagnostique incontestable de ce que je dis, vous n'avez qu'à considérer ce grand sérieux que vous voyez ; cette tristesse accompagnée de crainte et de défiance, signes pathognomoniques et individuels de cette maladie, si bien marquée chez le Divin vieillard Hippocrate ; cette physionomie, ces yeux rouges et hagards, cette grande barbe, cette habitude du corps, menue, grêle, noire et velue, lesquels signes le dénotent très affecté de cette maladie, procédante du vice des hypocondres ; laquelle maladie par laps de temps naturalisée, envieillie, habituée, et ayant pris droit de bourgeoisie chez lui, pourrait bien dégénérer, ou en manie, ou en phtisie, ou en apoplexie, ou même en fine frénésie et fureur. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  11. Tout ceci supposé, puisqu'une maladie bien connue est à demi guérie, car ignoti nulla est curatio morbi, il ne vous sera pas difficile de convenir des remèdes que nous devons faire à Monsieur. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  12. Premièrement, pour remédier à cette pléthore obturante, et à cette cacochymie luxuriante par tout le corps, je suis d'avis qu'il soit phlébotomisé libéralement ; c'est-à-dire que les saignées soient fréquentes et plantureuses : en premier lieu de la basilique, puis de la céphalique ; et même si le mal est opiniâtre, de lui ouvrir la veine du front, et que l'ouverture soit large, afin que le gros sang puisse sortir ; et en même temps, de le purger, désopiler, et évacuer par purgatifs propres et convenables, c'est-à-dire par cholagogues, mélanogogues, et caetera ; et comme la véritable source de tout le mal, est ou une humeur crasse et féculente, ou une vapeur noire et grossière qui obscurcit, infecte et salit les esprits animaux, il est à propos ensuite qu'il prenne un bain d'eau pure et nette, avec force petit-lait clair, pour purifier par l'eau la féculence de l'humeur crasse, et éclaircir par le lait clair la noirceur de cette vapeur ; mais avant toute chose, je trouve qu'il est bon de le réjouir par agréables conversations, chants et instruments de musique, à quoi il n'y a pas d'inconvénient de joindre des danseurs, afin que leurs mouvements, disposition et agilité puissent exciter et réveiller la paresse de ses esprits engourdis, qui occasionne l'épaisseur de son sang, d'où procède la maladie. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  13. Voilà les remèdes que j'imagine, auxquels pourront être ajoutés beaucoup d'autres meilleurs par Monsieur notre maître et ancien, suivant l'expérience, jugement, lumière et suffisance qu'il s'est acquise dans notre art. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  14. À Dieu ne plaise, Monsieur, qu'il me tombe en pensée d'ajouter rien à ce que vous venez de dire : vous avez si bien discouru sur tous les signes, les symptômes et les causes de la maladie de Monsieur ; le raisonnement que vous en avez fait est si docte et si beau, qu'il est impossible qu'il ne soit pas fou, et mélancolique hypocondriaque ; et quand il ne le serait pas, il faudrait qu'il le devînt, pour la beauté des choses que vous avez dites, et la justesse du raisonnement que vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez dépeint fort graphiquement, graphice depinxisti, tout ce qui appartient à cette maladie ; il ne se peut rien de plus doctement, sagement, ingénieusement conçu, pensé, imaginé, que ce que vous avez prononcé au sujet de ce mal, soit pour la diagnose, ou la prognose, ou la thérapie ; et il ne me reste rien ici, que de féliciter Monsieur, d'être tombé entre vos mains, et de lui dire qu'il est trop heureux d'être fou, pour éprouver l'efficace et la douceur des remèdes que vous avez si judicieusement proposés: je les approuve tous, manibus et pedibus descendo in tuam sententiam. (Acte 2, scène 8, SECOND-MEDECIN)
  15. Voilà un diagnostique qui nous manquait pour la confirmation de son mal, et ceci pourrait bien tourner en manie. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  16. Je ne m'étonne pas s'ils ont engendré un fils qui est insensé. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
  17. Allons, procédons à la curation, et par la douceur exhilarante de l'harmonie, adoucissons, lénifions, et accoisons l'aigreur de ses esprits, que je vois prêts à s'enflammer. (Acte 2, scène 8, PREMIER M?DECIN)
  18. Chez le bonhomme Oronte assurément, dont il vient épouser la fille, et qui ne sachant rien de l'infirmité de son gendre futur, voudra peut-être se hâter de conclure le mariage. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
  19. Vous avez, Monsieur, un certain Monsieur de Pourceaugnac, qui doit épouser votre fille. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  20. Les médecins sont obligés au secret : il suffit que je vous ordonne, à vous, et à votre fille, de ne point célébrer, sans mon consentement, vos noces avec lui, sur peine d'encourir la disgrâce de la Faculté, et d'être accablés de toutes les maladies qu'il nous plaira. (Acte 3, scène 2, PREMIER MÉDECIN)
  21. Fous connoistre point en sti file un certe Montsir Oronte ? (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  22. L'est, Montsir, que sti Montsir Oronte donne son fille en mariage à un certe Montsir de Pourcegnac. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  23. Oui, Montsir ; et depuis huite mois, nous avoir obtenir un petit sentence contre lui, et lui à remettre à payer tou ce créanciers de sti mariage que sti Montsir Oronte donne pour son fille. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
  24. Ah, ah, vous êtes donc de complexion amoureuse, et vous avez ouï parler que ce Monsieur Oronte a une fille... (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  25. Afin de vous obliger à m'ouvrir votre coeur, voilà une petite bague que je vous prie de garder pour l'amour de moi. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  26. C'est un homme qui cherche son bien, qui tâche de pourvoir sa fille le plus avantageusement qu'il est possible ; et il ne faut nuire à personne. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  27. Ce sont des choses qui sont connues à la vérité, mais j'irai les découvrir à un homme qui les ignore, et il est défendu de scandaliser son prochain : cela est vrai ; mais, d'autre part, voilà un étranger qu'on veut surprendre, et qui de bonne foi, vient se marier avec une fille qu'il ne connaît pas, et qu'il n'a jamais vue ; un gentilhomme plein de franchise, pour qui je me sens de l'inclination, qui me fait l'honneur de me tenir pour son ami, prend confiance en moi, et me donne une bague à garder pour l'amour de lui. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  28. De vous dire que cette fille-là mène une vie déshonnête, cela serait un peu trop fort ; cherchons, pour nous expliquer, quelques termes plus doux. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
  29. Vous imaginez-vous, Monsieur de Pourceaugnac, qu'une fille comme la mienne soit si affamée de mari ? (Acte 3, scène 5, ORONTE)
  30. Doucement, ma fille, doucement. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  31. Ah, ma fille, ôtez-vous de là, vous dis-je (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  32. Ma fille est une sotte qui ne sait pas les choses. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  33. Mon_Dieu, notre beau-père prétendu, ne vous fatiguez point tant ; on n'a pas envie de vous enlever votre fille, et vos grimaces n'attraperont rien. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  34. Je ne sais pas ce que cela veut dire : mais vous êtes-vous mis dans la tête qu'un homme de soixante et trois ans ait si peu de cervelle, et considère si peu sa fille, que de la marier avec un homme qui a ce que vous savez, et qui a été mis chez un médecin pour être pansé ? (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  35. Je sais ce que j'en dois croire, et vous ne m'abuserez pas là-dessus, non plus que sur les dettes que vous avez assignées sur le mariage de ma fille. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
  36. Nou sabi pas, Moussur, saquos bous dont m'an dit que bouillo espousa la fillo ; may yeu bous declari que yeu soun sa fenno, et que y a set ans, Moussur, qu'en passan à Pezenas el auguet l'adresse dambé sas mignardisos, commo sap tapla fayre, de me gaigna lou cor, et m'oubligel pra quel mouyen à ly douna la ma per l'espousa. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  37. Lou trayté me quitel trés ans aprés, sul preteste de qualques affayrés que l'apelabon dins soun païs, et despey noun ly resçauput quaso de noubelo ; may dins lou tens qui soungeabi lou mens, m'an dounat abist, que begnio dins aquesto bilo, per se remarida danbé un autro jouena fillo, que sous parens ly an proucurado, sensse saupré res de sou prumié mariatge. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  38. He tu sabes be, per ma penno, que n'es que trop bertat ; et plaguesso al Cel qu'aco nou fougesso pas, et que m'auquessos layssado dins l'estat d'innoussenço, et dins la tranquillitat oun moun amo bibio daban que tous charmes et tas trounpariés nou m'en benguesson malhurousomen fayre sourty ; yeu nou serio pas reduito à fayré lou tristé perssounatgé qu'yeu fave presentomen, à beyre un marit cruel mespresa touto l'ardou que yeu ay per el, et me laissa sensse cap de pietat abandounado à las mourtéles doulous que yeu ressenty de sas perfidos acciûs. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
  39. Diantre soit des petits fils de putains ! (Acte 3, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  40. Point, ce n'est que le sens commun qui me fait juger que je serai toujours reçu à mes faits justificatifs, et qu'on ne me saurait condamner sur une simple accusation, sans un récolement et confrontation avec mes parties. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
  41. En voilà du plus fin encore. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
  42. Fous, Mameselle, fouloir finir réchouir fous à la Crève ? (Acte 4, scène 3, PREMIER SUISSE)
  43. Ah, Monsieur, ce perfide de Limousin, ce traître de Monsieur de Pourceaugnac, vous enlève votre fille. (Acte 4, scène 6, SBRIGANI)
  44. Il m'enlève ma fille ! (Acte 4, scène 6, ORONTE)
  45. Tenez, Monsieur, voilà votre fille que j'ai tirée de force d'entre les mains de l'homme avec qui elle s'enfuyait ; non pas pour l'amour d'elle, mais pour votre seule considération : car après l'action qu'elle a faite, je dois la mépriser, et me guérir absolument de l'amour que j'avais pour elle. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
  46. Ce sont sans doute des pièces qu'on lui fait, et c'est peut-être lui qui a trouvé cet artifice pour vous en dégoûter. (Acte 4, scène 7, JULIE)
  47. Je vous suis, Seigneur Éraste, infiniment obligé. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  48. Arrêtez, Seigneur Éraste, votre procédé me touche l'âme, et je vous donne ma fille en mariage. (Acte 4, scène 7, ORONTE)
  49. Je vous suis beaucoup obligé, et j'augmente de dix mille écus le mariage de ma fille. (Acte 4, scène 7, ORONTE)

L'IMPROMPTU DE VERSAILLES (1682)

  1. Ils veulent des plaisirs qui ne se fassent point attendre, et les moins préparés leur sont toujours les plus agréables, nous ne devons jamais nous regarder dans ce qu'ils désirent de nous, nous ne sommes que pour leur plaire ; et lorsqu'ils nous ordonnent quelque chose, c'est à nous à profiter vite de l'envie où ils sont. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  2. Ma foi, si je faisais une comédie, je la ferais sur ce sujet, je justifierais les femmes de bien des choses dont on les accuse, et je ferais craindre aux maris la différence qu'il y a de leurs manières brusques aux civilités des galants. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE MOLIÈRE)
  3. Enfin, voilà l'idée, et il aurait parcouru de même tous les acteurs et toutes les actrices. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  4. Cela est vrai, et c'est en quoi vous faites mieux voir que vous êtes excellente comédienne, de bien représenter un personnage qui est si contraire à votre humeur : tâchez donc de bien prendre tous le caractère de vos rôles, et de vous figurer que vous êtes ce que vous représentez. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
  5. Vous, vous représentez une de ces femmes, qui pourvu qu'elles ne fassent point l'amour, croient que tout le reste leur est permis, de ces femmes qui se retranchent toujours fièrement sur leur pruderie, regardent un chacun de haut en bas, et veulent que toutes les plus belles qualités que possèdent les autres, ne soient rien en comparaison d'un misérable honneur dont personne ne se soucie, ayez toujours ce caractère devant les yeux, pour en bien faire les grimaces. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  6. Et pour vous, vous êtes la soubrette de la précieuse, qui se mêle de temps en temps dans la conversation, et attrape, comme elle peut, tous les termes de sa maîtresse ; je vous dis tous vos caractères, afin que vous vous les imprimiez fortement dans l'esprit. (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
  7. Figurez-vous donc premièrement que la scène est dans l'antichambre du Roi, car c'est un lieu où il se passe tous les jours des choses assez plaisantes. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
  8. Crions nos deux noms à l'huissier, afin qu'il nous appelle. (Acte 1, scène 3, LA GRANGE)
  9. Qu'il serait bien fâché d'y avoir jamais marqué qui que ce soit ; et que si quelque chose était capable de le dégoûter de faire des comédies, c'était les ressemblances qu'on y voulait toujours trouver, et dont ses ennemis tâchaient malicieusement d'appuyer la pensée pour lui rendre de mauvais offices auprès de certaines personnes à qui il n'a jamais pensé. (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
  10. Ma foi, Chevalier, tu veux justifier Molière, et épargner notre ami que voilà. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  11. N'a-t-il pas ces lâches courtisans de la faveur, ces perfides adorateurs de la fortune, qui vous encensent dans la prospérité, et vous accablent dans la disgrâce ? (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
  12. Fi, je suis épouvantable, vous dis-je, et je me fais peur à moi-même. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
  13. Fi donc, je vous prie. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
  14. Monsieur, elle est affichée sous le nom de Boursau[l]t, mais à vous dire le secret, bien des gens ont mis la main à cet ouvrage, et l'on en doit concevoir une assez haute attente. (Acte 1, scène 5, DU CROISY)
  15. C'est un homme qui n'a rien à perdre, et les comédiens ne me l'ont déchaîné, que pour m'engager à une sotte guerre, et me détourner par cet artifice, des autres ouvrages que j'ai à faire ; et cependant vous êtes assez simples pour donner toutes dans ce panneau, mais enfin j'en ferai ma déclaration publiquement. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)
  16. Qu'ils s'en saisissent après nous, qu'ils les retournent comme un habit pour les mettre sur leur théâtre, et tâchent à profiter de quelque agrément qu'on y trouve, et d'un peu de bonheur que j'ai, j'y consens, ils en ont besoin ; et je serai bien aise de contribuer à les faire subsister, pourvu qu'ils se contentent de ce que je puis leur accorder avec bienséance. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  17. Je leur abandonne de bon coeur mes ouvrages, ma figure, mes gestes, mes paroles, mon ton de voix, et ma façon de réciter, pour en faire, et dire tout ce qu'il leur plaira, s'ils en peuvent tirer quelque avantage. (Acte 1, scène 5, MOLI?RE)
  18. Mais enfin... (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE BÉJART)
  19. Mais enfin, vous me feriez devenir fou. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)

MÉLICERTE (1682)

  1. Confidence à nos yeux du secret de nos coeurs. v.48 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  2. Des tendres sentiments où nous jette son fils. v.88 (Acte 1, scène 2, DAPHNÉ)
  3. Comme un tel fils est né d'un père de la sorte, v.90 (Acte 1, scène 2, EROXÈNE)
  4. Mais enfin j'y souscris, courons trouver ce père, v.93 (Acte 1, scène 2, EROX?NE)
  5. Vous ne saurez pas qu'avec magnificence, v.121 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  6. Enfin l'on ne voit rien de si beau sous le ciel, v.144 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  7. Mais puisque sur le fier vous vous tenez si bien, v.147 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
  8. Enfin tout notre bien est en votre puissance. v.173 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  9. Trouverons-nous en vous quelques difficultés ? v.175 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  10. Et je ne suis point homme à garder de fierté. v.180 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  11. Enfin nous désirons par le noeud d'hyménée, v.213 (Acte 1, scène 4, DAPHNÉ)
  12. Disputent à se faire un époux de mon fils. v.220 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)
  13. Enfin, qu'on le reçoive, et que sans le confondre, v.251 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  14. Malgré cette fierté qui règne parmi nous, v.253 (Acte 1, scène 5, EROXÈNE)
  15. Mais enfin, sans mon ordre, il ne doit point aimer. v.293 (Acte 1, scène 5, LYCARSIS)
  16. Et je sens bien enfin que le Ciel m'a donné v.318 (Acte 1, scène 5, MYRTIL)
  17. Ma fille, songe à toi, l'amour aux jeunes coeurs v.365 (Acte 2, scène 2, MÉLICERTE)
  18. Vous ne vous figuriez que joie et que plaisirs : v.378 (Acte 2, scène 2, M?LICERTE)
  19. Je vous aime, il suffit, et dans votre personne, v.435 (Acte 2, scène 3, MYRTIL)
  20. Peste, mon petit fils, que vous avez l'air tendre, v.471 (Acte 2, scène 4, LYCARSIS)
  21. Des fiers droits que sur moi vous donne la nature. v.516 (Acte 2, scène 5, MYRTIL)
  22. Et si vos voeux enfin n'ont que les miens à craindre, v.575 (Acte 2, scène 6, MYRTIL)
  23. Suivons aussi ses pas, afin de tout apprendre. v.600 (Acte 2, scène 7, ACANTE)

LES PRÉCIEUSES RIDICULES (1660)

  1. Et ne m'avouerez-vous pas enfin que quand nous aurions été les dernières personnes du monde, on ne pouvait nous faire pis qu'elles ont fait ? (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
  2. Eh bien vous avez vu ma nièce, et ma fille, les affaires iront-elles bien ? (Acte 1, scène 2, GORGIBUS)
  3. Le moyen, mon oncle, qu'une fille un peu raisonnable se pût accommoder de leur personne ? (Acte 1, scène 4, CATHOS)
  4. Mon_Dieu, que si tout le monde vous ressemblait un roman serait bientôt fini, la belle chose, que ce serait, si d'abord Cyrus épousait Mandane, et qu'Aronce de plain-pied fût marié à Clélie ! (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  5. Pour moi, un de mes étonnements, c'est que vous ayez pu faire une fille si spirituelle que moi. (Acte 1, scène 4, MAGDELON)
  6. Je me lasse de vous avoir sur les bras, et la garde de deux filles est une charge un peu trop pesante pour un homme de mon âge. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
  7. J'ai peine à me persuader que je puisse être véritablement sa fille, et je crois que quelque aventure, un jour, me viendra développer une naissance plus illustre. (Acte 1, scène 5, MAGDELON)
  8. Dame, je n'entends point le latin, et je n'ai pas appris, comme vous, la filofie dans le Grand Cyre. (Acte 1, scène 6, MAROTTE)
  9. Par ma foi je m'en défie, et je m'en vais gagner au pied, ou je veux caution bourgeoise qu'ils ne me feront point de mal. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  10. Mon_Dieu, nous vous serons obligées de la dernière obligation, si vous nous faites cette amitié ; car enfin il faut avoir la connaissance de tous ces Messieurs-là, si l'on veut être du beau monde. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  11. On sait à point nommé, un tel a composé la plus jolie pièce du monde sur un tel sujet ; une telle a fait des paroles, sur un tel air ; celui-ci a fait un madrigal sur une jouissance ; celui-là a composé des stances sur une infidélité ; Monsieur un tel écrivit hier au soir un sixain à Mademoiselle une telle, dont elle lui a envoyé la réponse, ce matin, sur les huit heures ; un tel auteur a fait un tel dessein ; celui-là en est à la troisième partie de son roman ; cet autre met ses ouvrages sous la presse ; c'est là ce qui vous fait valoir dans les compagnies, et si l'on ignore ces choses, je ne donnerais pas un clou de tout l'esprit qu'on peut avoir. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  12. Les portraits sont difficiles, et demandent un esprit profond. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  13. Sans doute ; mais à propos, il faut que je vous die un impromptu, que je fis hier chez une Duchesse de mes amies que je fus visiter ; car je suis diablement fort sur les impromptus. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
  14. C'est là savoir le fin des choses, le grand fin, le fin du fin. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
  15. C'est pousser vos civilités jusqu'aux derniers confins de la flatterie. (Acte 1, scène 11, MAGDELON)
  16. Il est vrai ; mais vous étiez pourtant dans l'emploi avant que j'y fusse, et je me souviens que je n'étais que petit officier encore, que vous commandiez deux mille chevaux. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
  17. Au moins, pour moi, je reçois d'étranges secousses, et mon coeur ne tient plus qu'à un filet. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)

LES FOURBERIES DE SCAPIN (1671)

  1. Avec une fille du seigneur Géronte ? (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  2. Et que cette fille est mandée de Tarente ici pour cela ? (Acte 1, scène 1, OCTAVE)
  3. Quelque temps après, Léandre fit rencontre d'une jeune égyptienne dont il devint amoureux. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  4. Comme nous sommes grands amis, il me fit aussitôt confidence de son amour, et me mena voir cette fille, que je trouvai belle à la vérité, mais non pas tant qu'il voulait que je la trouvasse. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  5. La curiosité me fit presser Léandre de voir ce que c'était. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  6. Nous entrons dans une salle, où nous voyons une vieille femme mourante, assistée d'une servante qui faisait des regrets, et d'une jeune fille toute fondante en larmes, la plus belle et la plus touchante qu'on puisse jamais voir. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  7. Ses larmes n'étaient point de ces larmes désagréables qui défigurent un visage ; elle avait à pleurer, une grâce touchante ; et sa douleur était la plus belle du monde. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
  8. En effet, cela est touchant ; et je vois bien que ce bon naturel-là vous la fit aimer. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  9. Laissez-le-moi finir en deux mots. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  10. On lui dit que la fille, quoique sans bien, et sans appui, est de famille honnête ; et qu'à moins que de l'épouser, on ne peut souffrir ses poursuites. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  11. Voilà son amour augmenté par les difficultés. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  12. Maintenant mets avec cela le retour imprévu du père, qu'on n'attendait que dans deux mois ; la découverte que l'oncle a faite du secret de notre mariage, et l'autre mariage qu'on veut faire de lui avec la fille que le Seigneur Géronte a eue d'une seconde femme qu'on dit qu'il a épousée à Tarente. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
  13. Fi. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
  14. Me soupçonnez-vous, dites-moi, de quelque infidélité, et n'êtes-vous pas assurée de l'amour que j'ai pour vous ? (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
  15. Il ne saurait m'être contraire, si vous m'êtes fidèle. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
  16. Comment, pendard, vaurien, infâme, fils indigne d'un père comme moi, oses-tu bien paraître devant mes yeux après tes bons déportements, après le lâche tour que tu m'as joué pendant mon absence ? (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
  17. Je saurai mettre mon pendard de fils en lieu de sûreté. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  18. Bonjour, Scapin, vous avez suivi mes ordres vraiment d'une belle manière, et mon fils s'est comporté fort sagement pendant mon absence. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  19. Un fils qui se marie sans le consentement de son père ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  20. Mais je serais d'avis que vous ne fissiez point de bruit. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  21. J'y ai d'abord été, moi, lorsque j'ai su la chose, et je me suis intéressé pour vous, jusqu'à quereller votre fils. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  22. Les jeunes gens sont jeunes, et n'ont pas toute la prudence qu'il leur faudrait pour ne rien faire que de raisonnable ; témoin notre Léandre, qui malgré toutes mes leçons, malgré toutes mes remontrances, est allé faire de son côté pis encore que votre fils. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  23. Je n'aurai pas pour moi les droits de père, et la raison de la violence qu'on a faite à mon fils ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  24. Mon fils ? (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  25. Votre fils. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  26. Je ne déshériterai pas mon fils. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  27. La tendresse paternelle fera son office. (Acte 1, scène 4, SCAPIN)
  28. Finissons ce discours qui m'échauffe la bile. (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  29. Pourquoi faut-il qu'il soit fils unique ! (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  30. Et que n'ai-je à cette heure la fille que le Ciel m'a ôtée, pour la faire mon héritière ! (Acte 1, scène 4, ARGANTE)
  31. Je cherche seulement dans ma tête un homme qui nous soit affidé, pour jouer un personnage dont j'ai besoin. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
  32. Mais l'arrivée de ma fille trouvera les choses mal disposées à ce que nous nous proposions ; et ce que vous venez de m'apprendre de votre fils, rompt étrangement les mesures que nous avions prises ensemble. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  33. Que si vous aviez, en brave père, bien morigéné votre fils, il ne vous aurait pas joué le tour qu'il vous a fait. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  34. Et si ce fils que vous avez en brave père si bien morigéné, avait fait pis encore que le mien ; eh ? (Acte 2, scène 1, ARGANTE)
  35. Est-ce que vous auriez ouï dire quelque chose de mon fils ? (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
  36. Ah, traître, s'il faut que tu me déshonores, je te renonce pour mon fils ; et tu peux bien pour jamais te résoudre à fuir de ma présence. (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
  37. Un coquin, qui doit par cent raisons être le premier à cacher les choses que je lui confie, est le premier à les aller découvrir à mon père. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  38. Non, Octave, je veux qu'il me confesse lui-même tout à l'heure la perfidie qu'il m'a faite. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  39. Hé bien, Monsieur, puisque vous le voulez, je vous confesse que j'ai bu avec mes amis ce petit quartaut de vin d'Espagne dont on vous fit présent il y a quelques jours ; et que c'est moi qui fis une fente au tonneau, et répandis de l'eau autour, pour faire croire que le vin s'était échappé. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  40. Oui, Monsieur, afin de voir quelle heure il est. (Acte 2, scène 3, SCAPIN)
  41. Ah, ah, j'apprends ici de jolies choses, et j'ai un serviteur fort fidèle vraiment. (Acte 2, scène 3, LÉANDRE)
  42. Vous rêvez à l'affaire de votre fils. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  43. Que pour peu qu'un père de famille ait été absent de chez lui, il doit promener son esprit sur tous les fâcheux accidents que son retour peut rencontrer ; se figurer sa maison brûlée, son argent dérobé, sa femme morte, son fils estropié, sa fille subornée ; et ce qu'il trouve qu'il ne lui est point arrivé, l'imputer à bonne fortune. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  44. J'ai donc été trouver le frère de cette fille qui a été épousée. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  45. Enfin je l'ai tant tourné de tous les côtés, qu'il a prêté l'oreille aux propositions que je lui ai faites d'ajuster l'affaire pour quelque somme ; et il donnera son consentement à rompre le mariage, pourvu que vous lui donniez de l'argent. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  46. Cinq ou six cents fièvres quartaines qui le puissent serrer. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  47. Enfin, après plusieurs discours, voici où s'est réduit le résultat de notre conférence. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  48. Voyez combien d'appels et de degrés de juridiction, combien de procédures embarrassantes ; combien d'animaux ravissants, par les griffes desquels il vous faudra passer, sergents, procureurs, avocats, greffiers, substituts, rapporteurs, juges, et leurs clercs. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  49. Le greffier délivrera par contumace des sentences et arrêts contre vous. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  50. Il vous en faudra pour le rapport des substituts ; pour les épices de conclusion ; pour l'enregistrement du greffier, façon d'appointement, sentences et arrêts, contrôles, signatures, et expéditions de leurs clercs, sans parler de tous les présents qu'il vous faudra faire. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
  51. Je me moque de cela, et je défie les avocats de rien dire de moi. (Acte 2, scène 5, ARGANTE)
  52. Je vous donne ma parole, et vous jure sur mon honneur, par l'épée que je porte, par tous les serments que je saurais faire, qu'avant la fin du jour je vous déferai de ce maraud fieffé, de ce faquin d'Argante. (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
  53. Est-ce que vous vous défiez de moi ? (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  54. Non, Monsieur, ne me confiez point votre argent. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  55. Non, vous dis-je, ne vous fiez point à moi. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  56. Il semble que le Ciel, l'un après l'autre, les amène dans mes filets. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
  57. Monsieur, votre fils... (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  58. Hé bien mon fils... (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  59. Pendant que nous mangions, il a fait mettre la galère en mer, et se voyant éloigné du port, il m'a fait mettre dans un esquif, et m'envoie vous dire que, si vous ne lui envoyez par moi tout à l'heure cinq cents écus, il va vous emmener votre fils en Alger. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  60. C'est à vous, Monsieur, d'aviser promptement aux moyens de sauver des fers un fils que vous aimez avec tant de tendresse. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  61. Il faut, Scapin, il faut que tu fasses ici l'action d'un serviteur fidèle. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  62. Que tu ailles dire à ce Turc qu'il me renvoie mon fils, et que tu te mets à sa place jusqu'à ce que j'aie amassé la somme qu'il demande. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  63. Et vous figurez-vous que ce Turc ait si peu de sens, que d'aller recevoir un misérable comme moi, à la place de votre fils ? (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  64. Tu iras prendre toutes les hardes qui sont dans cette grande manne, et tu les vendras aux fripiers, pour aller racheter mon fils. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  65. Laissez là cette galère, et songez que le temps presse, et que vous courez risque de perdre votre fils. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  66. Va-t'en racheter mon fils. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  67. Va, va, vite requérir mon fils. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
  68. Il ne peut digérer les cinq cents écus que je lui arrache ; mais il n'est pas quitte envers moi, et je veux qu'il me paye en une autre monnaie l'imposture qu'il m'a faite auprès de son fils. (Acte 2, scène 7, SCAPIN)
  69. Je ne m'y fie encore que de la bonne sorte ; et ce n'est pas assez pour m'assurer entièrement, que ce qu'il vient de faire. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  70. J'ai l'humeur enjouée, et sans cesse je ris ; mais tout en riant, je suis sérieuse sur de certains chapitres ; et ton maître s'abusera, s'il croit qu'il lui suffise de m'avoir achetée pour me voir toute à lui. (Acte 3, scène 1, ZERBINETTE)
  71. Un bonheur tout uni, nous devient ennuyeux ; il faut du haut et du bas dans la vie ; et les difficultés qui se mêlent aux choses, réveillent les ardeurs, augmentent les plaisirs. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
  72. Hé bien, Scapin, comment va l'affaire de mon fils ? (Acte 3, scène 2, GÉRONTE)
  73. Votre fils, Monsieur, est en lieu de sûreté ; mais vous courez maintenant, vous, le péril le plus grand du monde, et je voudrais pour beaucoup que vous fussiez dans votre logis. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  74. Il croit que le dessein que vous avez de mettre votre fille à la place que tient sa soeur est ce qui pousse le plus fort à faire rompre leur mariage ; et dans cette pensée, il a résolu hautement de décharger son désespoir sur vous, et vous ôter la vie pour venger son honneur. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  75. Moi l'avoir enfie de tonner ain coup d'épée dans ste sac. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
  76. Je ne sais pas si c'est parce que je suis intéressée dans la chose ; mais je n'ai jamais trouvé rien de si drôle qu'un tour qui vient d'être joué par un fils à son père, pour en attraper de l'argent. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  77. Par un fils à son père, pour en attraper de l'argent ? (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
  78. Dès ce moment, il s'attache à mes pas, et le voilà d'abord, comme tous les jeunes gens, qui croient qu'il n'y a qu'à parler, et qu'au moindre mot qu'ils nous disent, leurs affaires sont faites : mais il trouva une fierté qui lui fit un peu corriger ses premières pensées. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  79. Il fit connaître sa passion aux gens qui me tenaient, et il les trouva disposés à me laisser à lui moyennant quelque somme. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  80. Mais le mal de l'affaire était que mon amant se trouvait dans l'état où l'on voit très souvent la plupart des fils de famille, c'est-à-dire qu'il était un peu dénué d'argent ; et il a un père qui, quoique riche, est un avaricieux fieffé, le plus vilain homme du monde. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  81. Il est allé trouver ce chien d'avare, ah, ah, ah ; et lui a dit qu'en se promenant sur le port avec son fils, hi, hi, ils avaient vu une galère turque où on les avait invités d'entrer. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  82. Que, tandis qu'ils mangeaient, on avait mis la galère en mer ; et que le turc l'avait renvoyé lui seul à terre dans un esquif, avec ordre de dire au père de son maître, qu'il emmenait son fils en Alger, s'il ne lui envoyait tout à l'heure cinq cents écus, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  83. Voilà mon ladre, mon vilain, dans de furieuses angoisses ; et la tendresse qu'il a pour son fils, fait un combat étrange avec son avarice. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  84. Il ne peut se résoudre à tirer cette somme de ses entrailles ; et la peine qu'il souffre lui fait trouver cent moyens ridicules pour ravoir son fils, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  85. Il sollicite son valet de s'aller offrir à tenir la place de son fils, jusqu'à ce qu'il ait amassé l'argent qu'il n'a pas envie de donner, ah, ah, ah. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  86. Enfin, après plusieurs détours, après avoir longtemps gémi et soupiré... (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
  87. Vous vous êtes donc accordés, coquin ; vous vous êtes accordés, Scapin, vous, et mon fils, pour me fourber et vous croyez que je l'endure ? (Acte 3, scène 5, ARGANTE)
  88. Je me réjouissais aujourd'hui de l'espérance d'avoir ma fille, dont je faisais toute ma consolation ; et je viens d'apprendre de mon homme qu'elle est partie il y a longtemps de Tarente, et qu'on y croit qu'elle a péri dans le vaisseau où elle s'embarqua. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
  89. Où est ma fille, et sa mère ? (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  90. Votre fille, Monsieur, n'est pas loin d'ici. (Acte 3, scène 7, NÉRINE)
  91. Ma fille mariée ! (Acte 3, scène 7, GÉRONTE)
  92. Avec un jeune homme nommé Octave, fils d'un certain seigneur Argante. (Acte 3, scène 7, NÉRINE)
  93. Notre Hyacinte s'est trouvée la fille du seigneur Géronte ; et le hasard a fait, ce que la prudence des pères avait délibéré. (Acte 3, scène 8, SILVESTRE)
  94. Prends garde à toi : les fils se pourraient bien raccommoder avec les pères, et toi demeurer dans la nasse. (Acte 3, scène 8, SILVESTRE)
  95. Allons, ma fille, venez chez moi. (Acte 3, scène 9, GÉRONTE)
  96. Venez, mon fils, venez vous réjouir avec nous de l'heureuse aventure de votre mariage. (Acte 3, scène 10, ARGANTE)
  97. Je veux te dire que la fille du Seigneur Géronte... (Acte 3, scène 10, ARGANTE)
  98. La fille du seigneur Géronte ne me sera jamais de rien. (Acte 3, scène 10, OCTAVE)
  99. Ne voudrait-on point que je mariasse mon fils avec elle ? (Acte 3, scène 10, GÉRONTE)
  100. Une fille inconnue, qui fait le métier de coureuse. (Acte 3, scène 10, G?RONTE)
  101. À voir ce bracelet, c'est ma fille, que je perdis à l'âge que vous dites. (Acte 3, scène 11, ARGANTE)
  102. Votre fille ? (Acte 3, scène 11, GÉRONTE)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 34 textes (soit une présence dans 1,79 % des textes) dans lesquels il y a 2115 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 62,21 occurences par texte.

Titres Acte 1 Prologue Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Acte 6 Acte 7 Acte 8 Acte 9 Acte 10 Acte 11 Total
1 SGANARELLE290000000000029
2 LA PRINCESSE D'?LIDE000090406010029
3 LE M?DECIN MALGR? LUI17026240000000067
4 GEORGE DANDIN15016130000000044
5 L'ÉCOLE DES MARIS22026160000000064
6 LE DÉPIT AMOUREUX11042231832000000126
7 LE TARTUFFE31033192021000000124
8 LES F?CHEUX0001000000001
9 LES FÂCHEUX1201970000000038
10 LE DIVERTISSEMENT DE CHAMBORD1000000000001
11 LES FEMMES SAVANTES0001100000002
12 LES FEMMES SAVANTES1901919131200000082
13 L'AVARE45019241825000000131
14 LE MISANTHROPE140613181600000067
15 L'?COLE DES FEMMES0004000000004
16 L'ÉCOLE DES FEMMES1401717182700000093
17 LA JALOUSIE DU BARBOUILL?120000000000012
18 LE M?DECIN VOLANT250000000000025
19 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS250000000000025
20 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS1000000000001
21 L'ÉTOURDI29026212830000000134
22 LE MARIAGE FORC?370000000000037
23 LE BOURGEOIS GENTILHOMME30739191900000087
24 LE BOURGEOIS GENTILHOMME30000700000010
25 LE SICILIEN150000000000015
26 DON GARCIE DE NAVARRE1801712181000000075
27 LA CRITIQUE DE L'?COLE DES FEMMES470000000000047
28 LES AMANTS MAGNIFIQUES00150701401402052
29 AMPHITRYON14425110000000054
30 LE MALADE IMAGINAIRE00075102600000102
31 LE MALADE IMAGINAIRE5000100300009
32 DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE2201815151600000086
33 DON JUAN2201715131600000083
34 L'IMPROMPTU DE VERSAILLES190000000000019
35 MÉLICERTE160700000000023
36 LES PR?CIEUSES RIDICULES170000000000017
37 LES FOURBERIES DE SCAPIN310373400000000102
38 PSYCHÉ05129812200000066
39 L'AMOUR M?DECIN00211618000000055
40 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC0016248000000048
41 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC0100000000001
42 LA PRINCESSE D'ÉLIDE001602200010021
43 L'AMOUR MÉDECIN0002000000002
44 LES AMANTS MAGNIFIQUES0000030020005
  Total591104574542532486432211202115

 

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