Occurences de l'expression

Hom

pour MOLIERE

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SGANARELLE (1663)

Je vous suis caution qu'il est très honnête homme. v.22 (Acte 1, scène 1, GORGIBUS)
Et voilà d'un bel homme une vive peinture. v.146 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
Quand d'un homme ainsi fait on se peut voir servie, v.154 (Acte 1, scène 6, LA FEMME SGANARELLE)
Cet homme est curieux. v.270 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
C'est mon homme, ou plutôt c'est celui de ma femme. v.278 (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
L'homme le plus mal fait qu'elle avait pour époux. v.296 (Acte 1, scène 10, LÉLIE)
Et si l'homme après tout lui peut être connu. v.320 (Acte 1, scène 12, LE PARENT)
Doucement, s'il vous plaît, cet homme a bien la mine v.417 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
Et porte grand amour aux hommes pacifiques : v.422 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)
Et d'attacher l'honneur de l'homme le plus sage v.441 (Acte 1, scène 17, SGANARELLE)

PSYCHÉ (1673)

Et l'hommage qu'ici votre bonté m'adresse v.59 (Prologue, scène 1, VÉNUS)
Voilà comme l'on fait, c'est le style des Hommes, v.120 (Prologue, scène 1, AEGIALE)
De ne jouir d'aucun hommage, v.192 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
À moins que l'on se jette à la tête des hommes. v.287 (Acte 2, scène 1, AGLAURE)
Les hommes maintenant aiment ce qui leur rit, v.294 (Acte 2, scène 1, CIDIPPE)
Et dans le coeur d'un roi montrer le coeur d'un homme. v.601 (Acte 3, scène 1, LE ROI)
Que pour Dieu muet un homme eût répondu, v.864 (Acte 3, scène 4, AGENOR)
Des voeux qu'on vous y rend dédaignez-vous l'hommage ? v.1448 (Acte 5, scène 3, L'AMOUR)
Maître des hommes et des Dieux ; v.1567 (Acte 5, scène 4, PSYCHÉ)
Plus la vengeance a de quoi plaire aux Hommes, v.2005 (Acte 6, scène 6, JUPITER)

LA PRINCESSE D'Ã‰LIDE (1665)

Vous serez cause que je ne me porterai pas bien de toute la journée, car, voyez-vous, le sommeil est nécessaire à l'homme ; et lorsqu'on ne dort pas sa réfection, il arrive... que... on est... (Acte 1, scène 2, LYCISCAS)
Lui faire de leurs coeurs un hommage inutile, v.161 (Acte 2, scène 1, EURYALE)
Je me suis écarté de tous en galant homme. v.248 (Acte 2, scène 2, MORON)
Hom, hom, hom, ha, ha, ha, ha, ha. (Acte 3, scène 1, MORON)
J'en prétends soutenir l'honneur jusqu'au dernier moment de ma vie : et ne veux point du tout me commettre à ces gens qui font les esclaves auprès de nous, pour devenir un jour nos tyrans : toutes ces larmes, tous ces soupirs, tous ces hommages, tous ces respects sont des embûches qu'on tend à notre coeur, et qui souvent l'engagent à commettre des lâchetés. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
Les croyances publiques sont toujours mêlées d'erreur : les Dieux ne sont point faits comme se les fait le vulgaire ; et c'est leur manquer de respect que de leur attribuer les faiblesses des hommes. (Acte 4, scène 1, LA PRINCESSE)
Comme vous êtes accoutumée à ne jamais recevoir que des hommages et des adorations de tout le monde, un compliment pareil au sien doit vous surprendre à la vérité. (Acte 4, scène 4, CYNTHIE)
Bon, voici justement mon homme. (Acte 5, scène 1, MORON)
Les femmes sont des animaux d'un naturel bizarre, nous les gâtons par nos douceurs, et je crois tout de bon que nous les verrions nous courir, sans tous ces respects et ces soumissions où les hommes les acoquinent. (Acte 6, scène 2, MORON)
C'est un homme bizarre, qui ne se plaît qu'à entretenir ses pensées. (Acte 6, scène 3, MORON)
Il est beau qu'une femme soit insensible, et conserve son coeur exempt des flammes de l'amour, mais ce qui est vertu en elle, devient un crime dans un homme. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
Et comme la beauté est le partage de notre sexe, vous sauriez ne nous point aimer, sans nous dérober les hommages qui nous sont dûs, et commettre une offense dont nous devons toutes nous ressentir. (Acte 6, scène 4, LA PRINCESSE)
Je ne suis pas homme à faire tant de façons, vois ce poignard ? (Acte 7, scène 2, MORON)
J'ai vu toute la terre à mes pieds avec la plus grande insensibilité du monde ; les respects, les hommages et les soumissions n'ont jamais pu toucher mon âme, et la fierté et le dédain en auraient triomphé. (Acte 8, scène 6, LA PRINCESSE)

LE MÃ‰DECIN MALGRÃ‰ LUI (1668)

Voyez un peu l'habile homme, avec son benêt d'Aristote ! (Acte 1, scène 1, MARTINE)
Oui, habile homme, trouve-moi un faiseur de fagots, qui sache, comme moi, raisonner des choses, qui ait servi six ans, un fameux médecin, et qui ait su, dans son jeune âge, son rudiment par coeur. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Qu'appelles-tu bien heureuse, de te trouver un homme qui me réduit à l'hôpital, un débauché, un traître, qui me mange tout ce que j'ai ? (Acte 1, scène 1, MARTINE)
Cela se pourrait faire, et nous tâchons de rencontrer quelque habile homme, quelque médecin particulier, qui pût donner quelque soulagement à la fille notre maître, attaquée d'une maladie qui lui a ôté, tout d'un coup, l'usage de la langue. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Vous ne pouviez jamais, vous mieux adresser, pour rencontrer ce que vous cherchez : et nous avons ici, un homme le plus merveilleux homme du monde, pour les maladies désespérées. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
Non, c'est un homme extraordinaire, qui se plaît à cela, fantasque, bizarre, quinteux, et que vous ne prendriez jamais, pour ce qu'il est. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
C'est une chose admirable, que tous les grands hommes ont toujours du caprice, quelque petit grain de folie, mêlé à leur science. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
C'est un homme qui a une large barbe noire, et qui porte une fraise, avec un habit jaune et vert. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
C'est un homme qui fait des miracles. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
On la tenait morte, il y avait déjà six heures : et l'on se disposait à l'ensevelir, lorsqu'on y fit venir de force l'homme dont nous parlons. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
On n'y eut pas plutôt, amené notre homme, qu'il le frotta par tout le corps, d'un certain onguent qu'il sait faire ; et l'enfant aussitôt se leva sur ses pieds, et courut jouer à la fossette. (Acte 1, scène 4, MARTINE)
Il faut que cet homme-là, ait la médecine universelle. (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Testigué, vela justement l'homme qu'il nous faut : allons vite le chercher. (Acte 1, scène 4, LUCAS)
Il est vrai, Messieurs, que je suis le premier homme du monde, pour faire des fagots. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Je vous parle sincèrement, et ne suis pas homme à surfaire. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Qu'un homme si savant, un fameux médecin, comme vous êtes, veuille se déguiser aux yeux du monde, et tenir enterrés les beaux talents qu'il a ? (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
C'est un homme qui a fait des cures merveilleuses. (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
Je le crois bian : vous li vouilliez bailler cun homme qu'alle n'aime point. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
Et le compère Biarre, a marié sa fille Simonette, au gros Thomas, pour un quarquié de vaigne qu'il avait davantage que le jeune Robin, où alle avait bouté son amiquié : et velà que la pauvre creiature en est devenue jaune comme un coing, et n'a point profité tout depuis ce temps-là. (Acte 2, scène 1, JACQUELINE)
Quel diable d'homme m'avez-vous là amené ? (Acte 2, scène 2, GÉRONTE)
Voilà une malade qui n'est pas tant dégoûtante : et je tiens qu'un homme bien sain s'en accommoderait assez. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Han, hi, hom, han. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
Han, hi, hom, han, han, hi, hom. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
Han, hi, hom. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
Han, hi, hom, han, ha : je ne vous entends point : quel diable de langage est-ce là ? (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
C'était un grand homme ! (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Grand homme tout à fait : un homme qui était plus grand que moi, de tout cela. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
L'habile homme que velà ! (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
Ah que ça est bian dit, notte homme ! (Acte 2, scène 4, JACQUELINE)
Le grand homme ! (Acte 2, scène 4, GÉRONTE)
Je vous apprendrai que je ne suis point homme à cela : et que c'est une insolence extrême... (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Je ne parle pas pour vous : car vous êtes honnête homme, et je serais ravi de vous rendre service. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Tout ce que je souhaiterais, serait de savoir cinq ou six grands mots de médecine, pour parer mon discours, et me donner l'air d'habile homme. (Acte 3, scène 1, LÉANDRE)
Vous êtes honnête homme : et je veux bien me confier à vous, comme vous vous confiez à moi. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Cependant, vous ne sauriez croire comment l'erreur s'est répandue : et de quelle façon, chacun est endiablé à me croire habile homme. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Un cordonnier en faisant des souliers, ne saurait gâter un morceau de cuir qu'i,l n'en paye les pots cassés ; mais ici, l'on peut gâter un homme, sans qu'il en coûte rien. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Un homme qui vous observe toujours, et ne veut pas que personne vous parle ! (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Est-il possible, et qu'un homme ait l'âme assez basse, pour maltraiter une personne comme vous ? (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
C'est un homme, je vous le dis, qui mérite bien cela : et si j'étais assez heureux, belle Nourrice, pour être choisi pour... (Acte 3, scène 3, SGANARELLE)
Qui est cet homme-là, que vous amenez ? (Acte 3, scène 5, GÉRONTE)
Monsieur, c'est une grande et subtile question entre les doctes, de savoir si les femmes sont plus faciles à guérir que les hommes ? (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Et je me jetterai plutôt dans un convent, que d'épouser un homme que je n'aime point. (Acte 3, scène 6, LUCINDE)
Peut-être fera-t-elle quelque difficulté à prendre ce remède : mais, comme vous êtes habile homme dans votre métier, c'est à vous de l'y résoudre, et de lui faire avaler la chose du mieux que vous pourrez. (Acte 3, scène 6, SGANARELLE)
Soit, je te pardonne ces coups de bâton, en faveur de la dignité où tu m'as élevé : mais prépare-toi désormais à vivre dans un grand respect avec un homme de ma conséquence, et songe que la colère d'un médecin est plus à craindre qu'on ne peut croire. (Acte 3, scène 11, SGANARELLE)

GEORGE DANDIN (1669)

Qu'une femme Demoiselle est une étrange affaire, et que mon mariage est une leçon bien parlante à tous les paysans qui veulent s'élever au-dessus de leur condition, et s'allier, comme j'ai fait à la maison d'un gentilhomme. (Acte 1, scène 1, GEORGE DANDIN)
Voilà un homme qui me regarde. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
C'est le plus honnête homme que vous ayez jamais vu. (Acte 1, scène 2, LUBIN)
Voilà ce que c'est d'avoir voulu épouser une demoiselle, l'on vous accommode de toutes pièces, sans que vous puissiez vous venger, et la gentilhommerie vous tient les bras liés. (Acte 1, scène 3, GEORGE DANDIN)
Corbleu, pardonnez-moi, on ne peut point me faire de leçons là-dessus, et j'ai su montrer en ma vie, par vingt actions de vigueur, que je ne suis point homme à démordre jamais d'une partie de mes prétentions. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Eh de grâce, mettez pour un moment votre gentilhommerie à côté, et souffrez que je vous parle maintenant comme je pourrai. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
Maison où le ventre anoblit : et qui par ce beau privilège rendra vos enfants gentilshommes ? (Acte 1, scène 4, MADAME DE SOTENVILLE)
Oui, voilà qui est bien, mes enfants seront gentilshommes, mais je serai cocu, moi, si l'on n'y met ordre. (Acte 1, scène 4, GEORGE DANDIN)
Ne vous tourmentez point, je vous la ferai de tous deux, et je suis homme pour serrer le bouton à qui que ce puisse être. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Prenez bien garde au moins, car entre gentilshommes, ce sont des choses chatouilleuses, et il n'est pas question d'aller faire ici un pas de clerc. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Mamour, allez-vous-en parler à votre fille, tandis qu'avec mon gendre j'irai parler à l'homme. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Il m'a été rapporté, Monsieur, que vous aimez et poursuivez une jeune personne, qui est ma fille pour laquelle je m'intéresse, et pour l'homme que vous voyez, qui a l'honneur d'être mon gendre. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Je suis honnête homme. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Que je ne suis point homme à donner du chagrin aux belles, et que je vous respecte trop, et vous et Messieurs vos parents, pour avoir la pensée d'être amoureux de vous. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Et vous n'avez point de père gentilhomme. (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
Vous êtes homme qui savez les maximes du point d'honneur, et je vous demande raison de l'affront qui m'a été fait. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Quelque pensée qui vous puisse rester, il a nié, c'est satisfaire les personnes, et l'on n'a nul droit de se plaindre de tout homme qui se dédit. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Votre bonnet à la main le premier, Monsieur est gentilhomme, et vous ne l'êtes pas. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR DE SOTENVILLE)
Voulez-vous que je sois serviteur d'un homme qui me veut faire cocu ? (Acte 1, scène 6, GEORGE DANDIN)
Par ma foi je n'en ai touché qu'un petit mot en passant à un homme, afin qu'il ne dît point qu'il m'avait vu sortir, et il faut que les gens en ce pays-ci soient de grands babillards. (Acte 2, scène 1, LUBIN)
Vraiment ce Monsieur le Vicomte a bien choisi son monde que de te prendre pour son ambassadeur, et il s'est allé servir là d'un homme bien chanceux. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
Pour moi, je hais les maris soupçonneux, et j'en veux un qui ne s'épouvante de rien, un si plein de confiance, et si sûr de ma chasteté, qu'il me vît sans inquiétude au milieu de trente hommes. (Acte 2, scène 1, CLAUDINE)
Le personnage d'un honnête homme qui est bien aise de voir sa femme considérée. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
Comment, parce qu'un homme s'avise de nous épouser, il faut d'abord que toutes choses soient finies pour nous, et que nous rompions tout commerce avec les vivants ? (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
Voici mon homme de tantôt. (Acte 2, scène 5, GEORGE DANDIN)
L'action que vous avez faite n'est pas d'un gentilhomme, et ce n'est pas en gentilhomme aussi que je veux vous traiter. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
Sans doute, notre gendre, et vous devez maintenant être le plus content des hommes. (Acte 2, scène 8, MADAME DE SOTENVILLE)
Qu'il faut avouer que celui qu'on vous a donné était peu digne de l'honneur qu'il a reçu, et que c'est une étrange chose que l'assemblage qu'on a fait d'une personne comme vous avec un homme comme lui. (Acte 3, scène 5, CLITANDRE)
Corbleu vous êtes un malhonnête homme. (Acte 3, scène 7, MONSIEUR DE SOTENVILLE)

L'ÉCOLE DES MARIS (1661)

L'un et l'autre excès choque, et tout homme bien sage v.43 (Acte 1, scène 1, ARISTE)
Que l'homme le plus fin ne soit pas une bête ? v.152 (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Jusques à s'offenser des seuls regards d'un homme. v.448 (Acte 2, scène 2, SGANARELLE)
A suivi tes discours, et ton homme a son fait ; v.454 (Acte 2, scène 3, SGANARELLE)
J'ai vu dans ce détour un jeune homme paraître, v.464 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
De lire les billets qu'un homme lui fait rendre, v.484 (Acte 2, scène 3, ISABELLE)
Je le trouve honnête homme, et le plains de t'aimer. v.610 (Acte 2, scène 7, SGANARELLE)
Un homme que je hais à l'égal de la mort, v.614 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
Est-ce être homme d'honneur de former des desseins v.621 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
C'est un fort honnête homme, et qui ne sent pour moi... v.634 (Acte 2, scène 7, ISABELLE)
D'un homme dont le Ciel vous donnait l'alliance. v.848 (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Il en tient le bonhomme, avec tout son Phoebus, v.885 (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
De plus homme d'honneur ? v.930 (Acte 3, scène 4, LE COMMISSAIRE)
Comment vous croyez donc qu'un homme de justice... v.935 (Acte 3, scène 4, LE COMMISSAIRE)
Je vais le réjouir, cet homme sans colère, v.939 (Acte 3, scène 4, SGANARELLE)

LE DÉPIT AMOUREUX (1663)

Que c'est injustement blesser ma prudhommie v.9 (Acte 1, scène 1, GROS-RENÉ)
Et suis homme fort rond de toutes les manières. v.14 (Acte 1, scène 1, GROS REN?)
Albert n'est pas un homme à vous refuser rien. v.192 (Acte 1, scène 2, GROS-RENÉ)
On offense un brave homme alors que l'on l'abuse. v.261 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Foin de notre sottise, et peste soit des hommes. v.616 (Acte 2, scène 4, MARINETTE)
Homme, ou démon, veux-tu m'entendre sans conteste ? v.723 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
Chien d'homme. Ô ! Que je suis tenté d'étrange sorte v.728 (Acte 2, scène 6, ALBERT)
Quel homme brusque ! v.795 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Cet homme est ennemi de la cérémonie. v.802 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Hé ! Quel homme de Dieu ! Quel excès de douceur ? v.867 (Acte 3, scène 4, ALBERT)
Je suis un étrange homme, et d'une humeur terrible, v.913 (Acte 3, scène 6, POLYDORE)
Il ne sera pas homme à m'en faire un aveu ; v.931 (Acte 3, scène 6, VALERE)
D'homme d'honneur, il est ainsi que je le dis. v.1008 (Acte 3, scène 8, MASCARILLE)
Si monsieur votre père était homme farouche, v.1065 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Le mal n'est pas si grand, que de tuer un homme. v.1074 (Acte 3, scène 9, MASCARILLE)
Sans tous ces vils devoirs, dont la plupart des hommes v.1237 (Acte 4, scène 2, GROS-RENÉ)
Une action d'un homme à fort petit cerveau, v.1471 (Acte 5, scène 1, MASCARILLE)
Monsieur, le grand dommage ! Et l'homme de service v.1549 (Acte 5, scène 3, LA RAPIERE)
Monsieur de la Rapière, un homme de la sorte v.1553 (Acte 5, scène 3, VALERE)
Au reste, le bonhomme est en humeur de rire, v.1621 (Acte 5, scène 4, FROSINE)
Est d'un homme de coeur, et je vous en révère. v.1646 (Acte 5, scène 6, VALERE)
C'est un brave homme ; il sait que les coeurs généreux v.1663 (Acte 5, scène 6, MASCARILLE)

LE TARTUFFE (1669)

C'est un homme de bien, qu'il faut que l'on écoute ; v.42 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Mais pour homme de bien, je garantis le maître. v.74 (Acte 1, scène 1, MADAME PERNELLE)
Tant qu'elle a pu des coeurs attirer les hommages, v.125 (Acte 1, scène 1, DORINE)
Nos troubles l'avaient mis sur le pied d'homme sage, v.181 (Acte 1, scène 2, DORINE)
Mais il est devenu comme un homme hébété, v.183 (Acte 1, scène 2, DORINE)
Le pauvre homme ! v.235 (Acte 1, scène 4, ORGON)
Le pauvre homme ! v.241 (Acte 1, scène 4, ORGON)
Le pauvre homme ! v.249 (Acte 1, scène 4, ORGON)
Le pauvre homme ! v.256 (Acte 1, scène 4, ORGON)
Et se peut-il qu'un homme ait un charme aujourd'hui v.263 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Mais enfin, pour savoir quel homme ce peut être.... v.269 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
C'est un homme.... Qui.... Ha !... Un homme.... Un homme enfin. v.272 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Les hommes, la plupart, sont étrangement faits ! v.339 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Et près de vous ce sont des sots, que tous les hommes. v.350 (Acte 1, scène 5, ORGON)
Votre homme, à dire vrai, n'est pas de ce modèle, v.405 (Acte 1, scène 5, CLÉANTE)
Quoi ? Se peut-il, Monsieur, qu'avec l'air d'homme sage, v.473 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Et tel que l'on le voit, il est bien gentilhomme. v.494 (Acte 2, scène 2, ORGON)
D'une fille comme elle un homme comme lui ? v.504 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Et qui donne à sa fille un homme qu'elle hait, v.515 (Acte 2, scène 2, DORINE)
Si j'étais en sa place, un homme assurément v.563 (Acte 2, scène 2, DORINE)
N'est pas un homme, non, qui se mouche du pied, v.643 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Point, Tartuffe est votre homme, et vous en tâterez. v.672 (Acte 2, scène 3, DORINE)
Mais vous, n'êtes-vous pas l'homme le plus ingrat... v.791 (Acte 2, scène 4, MARIANE)
Ah ! Pour être dévot, je n'en suis pas moins Homme ; v.966 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Que l'on est pas aveugle, et qu'un homme est de chair. v.1012 (Acte 3, scène 3, TARTUFFE)
Tout le monde me prend pour un homme de bien ; v.1099 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
D'infâme, de perdu, de voleur, d'homicide. v.1102 (Acte 3, scène 6, TARTUFFE)
Le pauvre homme ! Allons vite en dresser un écrit, v.1183 (Acte 3, scène 7, ORGON)
Croyez-moi, c'est donner de votre prud'homie, v.1265 (Acte 4, scène 1, CLÉANTE)
Du trait qu'à ce pauvre homme il a voulu jouer. v.1320 (Acte 4, scène 3, ORGON)
Quel homme ! Au moins répondez-moi. v.1343 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
Que diriez-vous alors de votre homme de bien ? v.1347 (Acte 4, scène 3, ELMIRE)
Mais si d'un oeil bénin vous voyez mes hommages, v.1477 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
C'est un homme, entre nous, à mener par le nez. v.1524 (Acte 4, scène 5, TARTUFFE)
Voilà, je vous l'avoue, un abominable homme ! v.1529 (Acte 4, scène 6, ORGON)
Ah, ah, l'homme de bien, vous m'en voulez donner ! v.1544 (Acte 4, scène 7, ORGON)
Et cet homme, sur vous, ayant ces avantages, v.1598 (Acte 5, scène 1, CLÉANTE)
Voilà tout justement parler en vrai jeune homme. v.1638 (Acte 5, scène 2, CLÉANTE)
Je recueille, avec zèle, un homme en sa misère, v.1645 (Acte 5, scène 3, ORGON)
Le pauvre homme ! v.1657 (Acte 5, scène 3, DORINE)
Que veut cet homme ? Allez tôt le savoir, v.1715 (Acte 5, scène 3, ORGON)
C'est un homme qui vient, avec douce manière, v.1725 (Acte 5, scène 4, DORINE)
Ce que c'est que cet homme, et ce qu'il peut vouloir. v.1728 (Acte 5, scène 4, CLÉANTE)
Et d'un homme de bien il sait trop bien l'office, v.1761 (Acte 5, scène 4, LOYAL)
Il sait que très souvent les biens corrompent l'homme, v.1818 (Acte 5, scène 5, DORINE)
L'homme est, je vous l'avoue, un méchant animal ! v.1847 (Acte 5, scène 6, ORGON)

L'AMOUR MÃ‰DECIN (1666)

Vous êtes orfèvre, Monsieur Josse, et votre conseil sent son homme qui a envie de se défaire de sa marchandise. (Acte 2, scène 1, SGANARELLE)
Par ma foi, voilà un vilain homme ; et je vous avoue que j'aurais un plaisir extrême à lui jouer quelque tour. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Nous n'avons eu ensemble aucune conversation, et sa bouche ne m'a point déclaré la passion qu'il a pour moi : mais, dans tous les lieux où il m'a pu voir, ses regards et ses actions m'ont toujours parlé si tendrement, et la demande qu'il a fait faire de moi m'a paru d'un si honnête homme, que mon coeur n'a pu s'empêcher d'être sensible à ses ardeurs ; et cependant tu vois où la dureté de mon père, réduit toute cette tendresse. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
Rien de plus impertinent et de plus ridicule que d'amasser du bien avec de grands travaux, et élever une fille avec beaucoup de soin et de tendresse, pour se dépouiller de l'un et de l'autre entre les mains d'un homme qui ne nous touche de rien. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Sans doute ; et j'ai connu un homme qui prouvait, par bonnes raisons, qu'il ne faut jamais dire, une telle personne est morte d'une fièvre et d'une fluxion sur la poitrine : mais elle est morte de quatre médecins et de deux apothicaires. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Un homme mort, n'est qu'un homme mort, et ne fait point de conséquence ; mais une formalité négligée, porte un notable préjudice à tout le corps des médecins. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR TOMÈS)
C'est bien à vous de faire l'habile homme. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
Souvenez-vous de l'homme que vous fîtes crever ces jours passés. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR TOMÈS)
Puisque le Ciel nous fait la grâce que depuis tant de siècles, on demeure infatué de nous : ne désabusons point les hommes avec nos cabales extravagantes, et profitons de leur sottise le plus doucement que nous pourrons. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
C'est là que va l'étude de la plupart du monde, et chacun s'efforce de prendre les hommes par leur faible, pour en tirer quelque profit. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
Les flatteurs, par exemple, cherchent à profiter de l'amour que les hommes ont pour les louanges, en leur donnant tout le vain encens qu'ils souhaitent ; et c'est un art où l'on fait, comme on voit, des fortunes considérables. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
Et les diseurs d'horoscope, par leurs prédictions trompeuses, profitent de la vanité et de l'ambition des crédules esprits : mais le plus grand faible des hommes, c'est l'amour qu'ils ont pour la vie, et nous en profitons nous autres, par notre pompeux galimatias ; et savons prendre nos avantages de cette vénération, que la peur de mourir, leur donne pour notre métier. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR FILERIN)
Un insolent, qui a eu l'effronterie d'entreprendre sur votre métier : et qui, sans votre ordonnance, vient de tuer un homme d'un grand coup d'épée au travers du corps. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
L'homme à qui nous avons affaire n'est pas des plus fins de ce monde : et si cette aventure nous manque, nous trouverons mille autres voies, pour arriver à notre but. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
Voilà un grand homme. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
Il faut s'éloigner, un médecin a cent choses à demander qu'il n'est pas honnête qu'un homme entende. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Voilà un habile homme ! (Acte 4, scène 6, SGANARELLE)
Je vais faire monter l'homme qui écrit mes remèdes, et lui faire croire que c'est un notaire. (Acte 4, scène 6, CLITANDRE)
Sans nous tous les hommes v.43 (Acte 4, scène 8, COMÉDIE, MUSIQUE, BALLET)

LES FÂCHEUX (1662)

Un homme à grands canons est entré brusquement v.55 (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Mais l'homme pour s'asseoir a fait nouveau fracas, v.67 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Sur nouveaux frais mon homme à moi s'est attaché ; v.104 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
D'où sautant un jeune homme amplement ajusté, v.136 (Acte 1, scène 1, ?RASTE)
Et les hommes seraient, sans cela, trop heureux. v.148 (Acte 1, scène 1, LA MONTAGNE)
Où va-t-elle si vite, et quel homme la tient ? v.192 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Homme, à mon sentiment, le plus fâcheux du monde. v.210 (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Tiens, l'homme passe ainsi : puis la femme repasse : v.230 (Acte 1, scène 3, LISANDRE)
L'homme, dont vous parlez, loin qu'il puisse me plaire, v.277 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
Est un homme fâcheux dont j'ai su me défaire ; v.278 (Acte 1, scène 5, ORPHISE)
Mais un homme vient là de me rompre en visière, v.306 (Acte 1, scène 9, ALCANDRE)
Mais mon homme, avec l'As, non sans surprise extrême, v.357 (Acte 2, scène 2, ALCIPPE)
J'avise un homme ici qui n'est pas ignorant ; v.419 (Acte 2, scène 4, ORANTE)
Des hommes en amour d'une humeur si souffrante, v.497 (Acte 2, scène 4, CLIMENE)
Notre cerf relancé va passer à notre homme, v.614 (Acte 2, scène 6, DORANTE)
Je me doute à peu près que l'homme qui vous quitte v.725 (Acte 3, scène 3, ORMIN)
Qu'un homme tantôt t'a fait une querelle. v.782 (Acte 3, scène 4, FILINTE)

LES FEMMES SAVANTES (1672)

Un homme qui vous aime, et soit aimé de vous ; v.22 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Loin d'être aux lois d'un homme en esclave asservie ; v.43 (Acte 1, scène 1, ARMANDE)
Ce qu'est venu m'offrir l'hommage de sa flamme. v.108 (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Et j'enrage de voir qu'elle estime un tel homme, v.232 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Que rencontrant un homme un jour dans le Palais, v.266 (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
On veut bien se résoudre à souffrir son hommage, v.316 (Acte 1, scène 4, BÉLISE)
D'homme d'honneur, d'esprit, de coeur, et de conduite, v.339 (Acte 2, scène 2, CHRYSALE)
C'était, mon frère, un fort bon gentilhomme. v.344 (Acte 2, scène 2, CHRYSALE)
Et quelle indignité pour ce qui s'appelle homme, v.536 (Acte 2, scène 7, PHILAMINTE)
C'est que pour gendre elle m'offre un autre homme. v.647 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
Un autre homme pour gendre ! v.648 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
Et se peut-il qu'un homme ait assez de faiblesse v.660 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
Vous résoudre une fois à vouloir être un homme ? v.684 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
D'homme qu'en vers galants jamais on n'égala, v.693 (Acte 2, scène 9, ARISTE)
Et je m'en vais être homme à la barbe des gens. v.710 (Acte 2, scène 9, CHRYSALE)
De cette indigne classe où nous rangent les hommes ; v.886 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Et si je rends hommage aux brillants de leurs yeux, v.896 (Acte 3, scène 2, TRISSOTIN)
Et j'ai vu clairement des hommes dans la Lune. v.922 (Acte 3, scène 2, PHILAMINTE)
Je n'ai point encor vu d'hommes, comme je crois, v.923 (Acte 3, scène 2, BÉLISE)
Monsieur, un homme est là qui veut parler à vous. v.959 (Acte 3, scène 3, L'ÉPINE)
Voici l'homme qui meurt du désir de vous voir. v.968 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
Et sait du Grec, Madame, autant qu'homme de France. v.974 (Acte 3, scène 3, TRISSOTIN)
À vous rendre aujourd'hui, Madame, mon hommage, v.982 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
Hom. C'est une ballade, et je veux que tout net v.1019 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
Ma plume t'apprendra quel homme je puis être. v.1073 (Acte 3, scène 3, VADIUS)
C'est d'attacher à vous un homme plein d'esprit, v.1104 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
Et cet homme est Monsieur que je vous détermine v.1105 (Acte 3, scène 4, PHILAMINTE)
En homme dont je veux que vous soyez la femme. v.1134 (Acte 3, scène 6, CHRYSALE)
Et c'est un homme enfin qui ne doit point vous plaire. v.1182 (Acte 4, scène 2, ARMANDE)
Il entend raillerie autant qu'homme de France ; v.1354 (Acte 4, scène 3, CLITANDRE)
Quand on est honnête homme, on ne veut rien devoir v.1539 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Les hommages d'un coeur aussi cher que le vôtre. v.1546 (Acte 5, scène 1, HENRIETTE)
Des fermes sentiments d'un homme raisonnable ? v.1610 (Acte 5, scène 2, CHRYSALE)
Pour céder le dessus en toute chose aux hommes. v.1674 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
Et nous voyons que d'un homme on se gausse, v.1677 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
Je ne voudrais jamais prendre un homme d'esprit. v.1696 (Acte 5, scène 3, MARTINE)
Mais je ne suis point homme à souffrir l'infamie v.1755 (Acte 5, scène 4, TRISSOTIN)

L'AVARE (1669)

Tous les hommes sont semblables par les paroles ; et ce n'est que les actions, qui les découvrent différents. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Je me représente à toute heure ce péril étonnant qui commença de nous offrir aux regards l'un de l'autre ; cette générosité surprenante, qui vous fit risquer votre vie, pour dérober la mienne à la fureur des ondes ; ces soins pleins de tendresse que vous me fîtes éclater après m'avoir tirée de l'eau ; et les hommages assidus de cet ardent amour, que ni le temps, ni les difficultés, n'ont rebuté, et qui, vous faisant négliger et parents et patrie, arrête vos pas en ces lieux, y tient en ma faveur votre fortune déguisée, et vous a réduit, pour me voir, à vous revêtir de l'emploi de domestique de mon père. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
J'y fais des progrès admirables ; et j'éprouve que pour gagner les hommes, il n'est point de meilleure voie que de se parer à leurs yeux de leurs inclinations ; que de donner dans leurs maximes, encenser leurs défauts, et applaudir à ce qu'ils font. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
La sincérité souffre un peu au métier que je fais ; mais quand on a besoin des hommes, il faut bien s'ajuster à eux ; et puisqu'on ne saurait les gagner que par là, ce n'est pas la faute de ceux qui flattent, mais de ceux qui veulent être flattés. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
Êtes-vous un homme volable, quand vous renfermez toutes choses, et faites sentinelle jour et nuit ? (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
Ne serais-tu point homme à aller faire courir le bruit que j'ai chez moi de l'argent caché ? (Acte 1, scène 3, HARPAGON)
Qu'un homme comme cela mériterait bien ce qu'il craint ! (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
Un homme mûr, prudent et sage, qui n'a pas plus de cinquante ans, et dont on vante les grands biens. (Acte 1, scène 4, HARPAGON)
Je veux ce soir lui donner pour époux un homme aussi riche que sage ; et la coquine me dit au nez qu'elle se moque de le prendre. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
Le seigneur Anselme est un parti considérable, c'est un gentilhomme qui est noble, doux, posé, sage, et fort accommodé, et auquel il ne reste aucun enfant de son premier mariage. (Acte 1, scène 5, HARPAGON)
Oui, l'argent est plus précieux que toutes les choses du monde, et vous devez rendre grâces au Ciel de l'honnête homme de père qu'il vous a donné. (Acte 1, scène 5, VALÈRE)
Oui, Monsieur, et je m'étais rendu ici pour vous attendre de pied ferme ; mais Monsieur votre père, le plus malgracieux des hommes, m'a chassé dehors malgré moi, et j'ai couru risque d'être battu. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Notre maître Simon, le courtier qu'on nous a donné, homme agissant et plein de zèle, dit qu'il a fait rage pour vous ; et il assure que votre seule physionomie lui a gagné le coeur. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
« Supposé que le prêteur voie toutes ses sûretés, et que l'emprunteur soit majeur, et d'une famille où le bien soit ample, solide, assuré, clair, et net de tout embarras, on fera une bonne et exacte obligation par-devant un notaire, le plus honnête homme qu'il se pourra, et qui, pour cet effet, sera choisi par le prêteur, auquel il importe le plus que l'acte soit dûment dressé. » (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Il faut avouer que le vôtre animerait contre sa vilanie le plus posé homme du monde. (Acte 2, scène 1, LA FLÈCHE)
Oui, Monsieur, c'est un jeune homme qui a besoin d'argent. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
Non, je ne puis pas bien vous en instruire à fond, et ce n'est que par aventure que l'on m'a adressé à lui ; mais vous serez de toutes choses éclairci par lui-même ; et son homme m'a assuré, que vous serez content, quand vous le connaîtrez. (Acte 2, scène 2, MAITRE SIMON)
Mon_Dieu, je sais l'art de traire les hommes. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
Je te défie d'attendrir, du côté de l'argent, l'homme dont il est question. (Acte 2, scène 4, LA FLÈCHE)
C'est la fleur de l'âge cela ; et vous entrez maintenant dans la belle saison de l'homme. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
J'ai peur qu'un homme de mon âge ne soit pas de son goût ; et que cela ne vienne à produire chez moi certains petits désordres qui ne m'accommoderaient pas. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
Elle ne peut souffrir du tout la vue d'un jeune homme ; mais elle n'est point plus ravie, dit-elle, que lorsqu'elle peut voir un beau vieillard avec une barbe majestueuse. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
En effet, si j'avais été femme, je n'aurais point aimé les jeunes hommes. (Acte 2, scène 5, HARPAGON)
Sont-ce des hommes que de jeunes blondins ? (Acte 2, scène 5, FROSINE)
Voilà un homme cela. (Acte 2, scène 5, FROSINE)
C'est une chose la plus aisée du monde, et il n'y a si pauvre esprit qui n'en fît bien autant : mais pour agir en habile homme, il faut parler de faire bonne chère avec peu d'argent. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
Allez-vous-en lire un peu les préceptes de la santé, et demander aux médecins s'il y a rien de plus préjudiciable à l'homme que de manger avec excès. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
Qui est le grand homme qui a dit cela ? (Acte 3, scène 1, HARPAGON)
Monsieur le nouveau venu, qui faites l'homme d'importance, ce n'est pas votre affaire. (Acte 3, scène 2, MAÎTRE JACQUES)
Savez-vous bien, Monsieur le fat, que je suis homme à vous rosser vous-même ? (Acte 3, scène 2, VALÈRE)
Oh l'homme déplaisant ! (Acte 3, scène 6, MARIANE)
Monsieur, il y a là un homme qui veut vous parler. (Acte 3, scène 8, BRINDAVOINE)
Non : du côté de l'homme, on ne doit point risquer l'affaire, et ce sont des suites fâcheuses, où je n'ai garde de me commettre. (Acte 4, scène 3, HARPAGON)
Ah, maître Jacques, tu lui peux assurer; que s'il m'accorde Mariane, il me verra toujours le plus soumis de tous les hommes ; et que jamais je ne ferai aucune chose que par ses volontés. (Acte 4, scène 4, CLÉANTE)
Je suis homme à ne vous point scandaliser ; et les choses iront dans la douceur. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
Je vois à sa mine qu'il est honnête homme, et que sans se faire mettre en prison, il vous découvrira ce que vous voulez savoir. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
Laissez-le faire, il se prépare à vous contenter, et je vous ai bien dit qu'il était honnête homme. (Acte 5, scène 2, COMMISSAIRE)
Il ne faut plus jurer de rien, et je crois après cela que je suis homme à me voler moi-même. (Acte 5, scène 2, HARPAGON)
Seigneur Anselme, vous me voyez le plus infortuné de tous les hommes ; et voici bien du trouble et du désordre au contrat que vous venez faire ! (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
Vous risquez ici plus que vous ne pensez ; et vous parlez devant un homme à qui tout Naples est connu, et qui peut aisément voir clair dans l'histoire que vous ferez. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Je ne suis point homme à rien craindre, et si Naples vous est connu, vous savez qui était Don Thomas d'Alburcy. (Acte 5, scène 5, VALÈRE)
Je ne me soucie, ni de Don Thomas, ni de Don Martin. (Acte 5, scène 5, HARPAGON)
Quoi vous osez vous dire fils de Don Thomas d'Alburcy ? (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Apprenez, pour vous confondre, qu'il y a seize ans pour le moins que l'homme dont vous nous parlez périt sur mer avec ses enfants et sa femme, en voulant dérober leur vie aux cruelles persécutions qui ont accompagné les désordres de Naples, et qui en firent exiler plusieurs nobles familles. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Oui, ma Fille, oui, mon Fils, je suis Don Thomas d'Alburcy, que le Ciel garantit des ondes avec tout l'argent qu'il portait, et qui vous ayant tous crus morts durant plus de seize ans, se préparait après de longs voyages, à chercher dans l'hymen d'une douce et sage personne la consolation de quelque nouvelle famille. (Acte 5, scène 5, ANSELME)
Pour votre paiement, voilà un homme que je vous donne à pendre. (Acte 5, scène 6, HARPAGON)

LE MISANTHROPE (1667)

Et tout homme d'honneur s'en doit scandaliser. v.16 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Je vous vois accabler un homme de caresses, v.17 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Et quand je vous demande après, quel est cet homme, v.21 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Je veux qu'on soit sincère, et qu'en homme d'honneur, v.35 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Lorsqu'un homme vous vient embrasser avec joie, v.37 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Et traitent du même air l'honnête homme et le fat. v.48 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Quel avantage a-t-on qu'un homme vous caresse, v.49 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Je veux que l'on soit homme, et qu'en toute rencontre v.69 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Quand je vois vivre entre eux, les hommes comme ils font ; v.92 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Tous les hommes me sont à tel point odieux, v.111 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Non, elle est générale, et je hais tous les hommes : v.118 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Sur le plus honnête homme on le voit l'emporter. v.140 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Je prends, tout doucement, les hommes comme ils sont ; v.163 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
De voir un homme fourbe, injuste, intéressé, v.176 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Si les hommes auront assez d'effronterie, v.198 (Acte 1, scène 1, ALCESTE)
Quel homme ! v.201 (Acte 1, scène 1, PHILINTE)
Parbleu, c'est là-dessus parler en homme sage, v.285 (Acte 1, scène 2, ORONTE)
Qu'il faut qu'un galant homme ait toujours grand empire v.345 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Qu'il ne faut que ce faible à décrier un homme; v.354 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
Le nom que, dans la Cour, vous avez d'honnête homme v.370 (Acte 1, scène 2, ALCESTE)
C'est un homme à jamais, ne me le pardonner, v.539 (Acte 2, scène 2, CÉLIMÈNE)
C'est, de la tête aux pieds, un homme tout mystère, v.586 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
C'est un homme gonflé de l'amour de soi-même ; v.618 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
Je le trouve honnête homme, et d'un air assez sage. v.633 (Acte 2, scène 4, PHILINTE)
Et penserait paraître un homme du commun ; v.675 (Acte 2, scène 4, CÉLIMÈNE)
C'est que jamais, morbleu, Les hommes n'ont raison, v.687 (Acte 2, scène 4, ALCESTE)
Monsieur, un homme est là, qui voudrait vous parler, v.743 (Acte 2, scène 5, BASQUE)
Et qu'un homme est pendable, après les avoir faits. v.772 (Acte 2, scène 6, ALCESTE)
Je ne sais point jouer les hommes en parlant ; v.1088 (Acte 3, scène 5, ALCESTE)
Indigne d'asservir le coeur d'un galant homme ; v.1114 (Acte 3, scène 5, ARSINOÉ)
On peut être honnête homme, et faire mal des vers ; v.1144 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Je le tiens galant homme en toutes les manières, v.1146 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Homme de qualité, de mérite, et de coeur, v.1147 (Acte 4, scène 1, PHILINTE)
Monsieur, un homme noir, et d'habit et de mine, v.1449 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
Un homme, qui souvent vous vient rendre visite, v.1458 (Acte 4, scène 4, DUBOIS)
Et je veux me tirer du commerce des hommes. v.1486 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Lui, qui d'un honnête homme, à la cour tient le rang ! v.1507 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Et les hommes, morbleu, sont faits de cette sorte ! v.1517 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
De la méchanceté des hommes de notre âge. v.1546 (Acte 5, scène 1, ALCESTE)
Et les hommes devraient être faits d'autre sorte. v.1558 (Acte 5, scène 1, PHILINTE)
Vous êtes un étrange homme de condamner mon enjouement, et de me reprocher que je n'ai jamais tant de joie, que lorsque je ne suis pas avec vous. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Notre grand flandrin de vicomte, par qui vous commencez vos plaintes, est un homme qui ne saurait me revenir ; et depuis que je l'ai vu trois quarts d'heure durant, cracher dans un puits, pour faire des ronds, je n'ai pu jamais, prendre bonne opinion de lui. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Pour l'homme aux rubans verts... (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Pour l'homme aux rubans verts, il me divertit quelquefois, avec ses brusqueries, et son chagrin bourru ; mais il est cent moments, où je le trouve le plus fâcheux du monde. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Et pour l'homme à la veste... (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Et pour l'homme à la veste, qui s'est jeté dans le bel esprit, et veut être auteur malgré tout le monde, je ne puis me donner la peine d'écouter ce qu'il dit ; et sa prose me fatigue autant que ses vers. (Acte 5, scène 4, ACASTE)
Votre Clitandre dont vous me parlez, et qui fait tant le doucereux, est le dernier des hommes pour qui j'aurais de l'amitié. (Acte 5, scène 4, CLITANDRE)
Un homme, comme lui, de mérite et d'honneur, v.1718 (Acte 5, scène 4, ARSINOÉ)
Et que, dans tous les coeurs, il est toujours de l'homme. v.1760 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Que ce serait pour vous un hommage trop bas ; v.1797 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)
Où d'être homme d'honneur ont ait la liberté. v.1810 (Acte 5, scène 4, ALCESTE)

L'ÉCOLE DES FEMMES (1663)

Je suis homme à saisir les gens par leurs paroles, v.283 (Acte 1, scène 4, HORACE)
D'un homme qui la cache au commerce du monde, v.320 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Pour l'homme, v.327 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Fût laissée au pouvoir de cet homme bizarre. v.340 (Acte 1, scène 4, HORACE)
Mais je ne suis pas homme à gober le morceau, v.377 (Acte 2, scène 1, ARNOLPHE)
Qu'un homme soit venu... Tu veux prendre la fuite ? v.396 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
Comme est-ce que chez moi s'est introduit cet homme ? v.400 (Acte 2, scène 2, ARNOLPHE)
La femme est en effet le potage de l'homme ; v.436 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
Et quand un homme voit d'autres hommes parfois, v.437 (Acte 2, scène 3, ALAIN)
Quelques voisins m'ont dit : qu'un jeune homme inconnu, v.469 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Quoi ! C'est la vérité qu'un homme... v.475 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
Un jeune homme bien fait, qui rencontrant ma vue, v.487 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Et c'est l'homme qu'hier vous vîtes du balcon. v.514 (Acte 2, scène 5, AGNES)
C'est un homme à porter en terre dans deux jours. v.526 (Acte 2, scène 5, AGNES)
Et comme le jeune homme a passé ses visites. v.552 (Acte 2, scène 5, ARNOLPHE)
D'un homme qui fuyait tous ces engagements ; v.686 (Acte 3, scène 2, ARNOLPHE)
Que l'homme qui la prend, ne la prend que pour lui. v.751 (Acte 3, scène 2, AGNES)
Il faut des présents des hommes v.776 (Acte 3, scène 2, AGNES)
Cet homme me rompt tout. v.886 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Et j'ai compris d'abord que mon homme était là, v.894 (Acte 3, scène 4, HORACE)
Cet homme gendarmé d'abord contre mon feu, v.927 (Acte 3, scène 4, HORACE)
On me dit fort, que tous les jeunes hommes sont des trompeurs ; qu'il ne les faut point écouter, et que tout ce que vous me dites n'est que pour m'abuser ; mais je vous assure que je n'ai pu encore me figurer cela de vous, et je suis si touchée de vos paroles, que je ne saurais croire qu'elles soient menteuses. (Acte 3, scène 4, HORACE)
Hom Chienne ! v.948 (Acte 3, scène 4, ARNOLPHE)
La peste soit fait l'homme, et sa chienne de face. v.1081 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
Voyez quel diable d'homme avec son entretien ? v.1086 (Acte 4, scène 2, ARNOLPHE)
Je ne suis pas un homme à vouloir rien pour rien, v.1115 (Acte 4, scène 4, ARNOLPHE)
Il faudra que mon homme ait de grandes adresses, v.1141 (Acte 4, scène 5, ARNOLPHE)
Que nul homme ici-bas n'en serait exempté, v.1199 (Acte 4, scène 7, ARNOLPHE)
On est homme d'honneur quand on n'est point cocu. v.1235 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Se faire en galant homme une plus douce image, v.1245 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
Où dans l'occasion l'homme prudent s'arrête, v.1269 (Acte 4, scène 8, CHRYSALDE)
L'homme que vous savez, n'en faites point de bruit, v.1330 (Acte 4, scène 9, ARNOLPHE)
Et que puis-je résoudre à voir cet homme mort ? v.1359 (Acte 5, scène 1, ARNOLPHE)
Si j'étais maintenant homme à la moins chérir. v.1415 (Acte 5, scène 2, HORACE)
Donne avec un jeune homme un étrange soupçon ; v.1431 (Acte 5, scène 2, HORACE)
C'est un homme qui dit qu'il me veut pour sa femme ; v.1509 (Acte 5, scène 4, AGNES)
Une sotte en sait plus que le plus habile homme ; v.1544 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Les hommes soient sujets à de telles faiblesses, v.1573 (Acte 5, scène 4, ARNOLPHE)
Un bonheur continu rendrait l'homme superbe, v.1712 (Acte 5, scène 8, ARNOLPHE)

LA JALOUSIE DU BARBOUILLÃ‰ (1650)

Il faut avouer que je suis le plus malheureux de tous les hommes. (Acte 1, scène 1, LE BARBOUILLÉ)
Ma foi, excusez-moi : c'est que j'avais l'esprit en écharpe, et je ne songeais pas à ce que je faisais ; mais je sais bien que vous êtes galant homme. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
Sais-tu bien d'où vient le mot de galant homme ? (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
Sache que le mot de galant homme vient d'élégant ; prenant le G et l'A de la dernière syllabe, cela fait GA, et puis prenant L, ajoutant un A et les deux dernières lettres, cela fait galant, et puis ajoutant homme, cela fait galant homme. (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
Je croyais trouver un homme bien savant, qui me donnerait un bon conseil, et je trouve un ramoneur de cheminée qui, au lieu de me parler, s'amuse à jouer à la mourre. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILLÉ)
Ce n'est pas cela : c'est que je vous prie de m'écouter, et croyez que je ne suis pas un homme à vous faire perdre vos peines, et que si vous me satisfaisiez sur ce que je veux de vous, je vous donnerai ce que vous voudrez ; de l'argent, si vous en voulez. (Acte 1, scène 2, LE BARBOUILL?)
Tu me prends donc pour un homme à qui l'argent fait tout faire, pour un homme attaché à l'intérêt, pour une âme mercenaire ? (Acte 1, scène 2, LE DOCTEUR)
Madame la carogne, je vous trouve avec un homme, après toutes les défenses que je vous ai faites, et vous me voulez envoyer de Gemini en Capricorne ! (Acte 1, scène 4, LE BARBOUILLÉ)
Je ne crois pas que vous soyez homme à me tenir longtemps, puisque je vous en prie. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
Oui, la plus belle qualité d'un honnête homme, c'est de parler peu. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)
Vous êtes un ignorant, un indocte, un homme ignare de toutes les bonnes disciplines, un âne en bon français. (Acte 1, scène 6, LE DOCTEUR)

LE MÃ‰DECIN VOLANT (1659)

Le bonhomme ne manquera pas de faire loger ma cousine à ce pavillon qui est au bout de notre jardin, et par ce moyen vous pourriez l'entretenir à l'insu de notre vieillard, l'épouser, et le laisser pester tout son soûl avec Villebrequin. (Acte 1, scène 1, SABINE)
Il n'y a rien de si facile à duper que le bonhomme. (Acte 1, scène 1, SABINE)
Chez le bonhomme Gorgibus, voir sa fille, qui est malade ; mais tu es un lourdaud qui, au lieu de bien faire, pourrais bien... (Acte 1, scène 2, VALERE)
Il n'y a rien de si facile en cette rencontre : Gorgibus est un homme simple, grossier, qui se laissera étourdir de ton discours, pourvu que tu parles d'Hippocrate et de Galien, et que tu sois un peu effronté. (Acte 1, scène 2, VALERE)
Laissez-moi faire ; s'il est un homme facile, comme vous le dites, je vous réponds de tout ; venez seulement me faire avoir un habit de médecin, et m'instruire de ce qu'il faut faire, et me donner mes licences, qui sont les dix pistoles promises. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Croyez-vous que ce ne soit pas le désir qu'elle a d'avoir un jeune homme qui la travaille ? (Acte 1, scène 3, GROS-RENE)
Je vous amène le plus habile médecin du monde, un homme qui vient des pays étrangers, qui sait les plus beaux secrets, et qui sans doute guérira ma cousine. (Acte 1, scène 4, SABINE)
Ovide, ce grand médecin, au chapitre qu'il a fait de la nature des animaux, dit... cent belles choses ; et comme les humeurs qui ont de la connexité ont beaucoup de rapport ; car, par exemple, comme la mélancolie est ennemie de la joie, et que la bile qui se répand par le corps nous fait devenir jaunes, et qu'il n'est rien plus contraire à la santé que la maladie, nous pouvons dire, avec ce grand homme, que votre fille est fort malade. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
J'étais là dedans avec le plus savant homme. (Acte 1, scène 7, GORGIBUS)
Monsieur, voilà un fort habile homme de mes amis qui souhaiterait de vous parler et vous entretenir. (Acte 1, scène 8, GORGIBUS)
Les premiers hommes qui firent profession de la médecine furent tellement estimés d'avoir cette belle science, qu'on les mit au nombre des Dieux pour les belles cures qu'ils faisaient tous les jours. (Acte 1, scène 8, AVOCAT)
Que vous semble de cet homme-là ? (Acte 1, scène 8, GORGIBUS)
Je n'en prendrai pas, je ne suis pas un homme mercenaire. (Acte 1, scène 8, SGANARELLE)
Il faut avouer que ce bonhomme Gorgibus est un vrai lourdaud de se laisser tromper de la sorte. (Acte 1, scène 10, SGANARELLE)

LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS (1689)

Car enfin il faut qu'il y ait de la subordination dans les choses ; et ce qui me met hors de moi, c'est qu'un gentilhomme de ville de deux jours, ou de deux cents ans, aura l'effronterie de dire qu'il est aussi bien gentilhomme que feu Monsieur mon mari, qui demeurait à la campagne, qui avait meute de chiens courants, et qui prenait la qualité de comte dans tous les contrats qu'il passait. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Vous avez raison, Madame, et Monsieur le Vicomte dût-il s'en offenser, j'aimerais un homme qui m'écrirait comme cela. (Acte 1, scène 4, JULIE)
Voilà un jeune gentilhomme qui vient bien dans le monde. (Acte 1, scène 7, LE VICOMTE)

L'ÉTOURDI (1663)

Un homme dont le nom est partout si vanté. v.134 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Monsieur, ce galant homme a le cerveau blessé ; v.181 (Acte 1, scène 4, MASCARILLE)
Je suis homme d'honneur, cela me désoblige. v.248 (Acte 1, scène 5, MASCARILLE)
Allons voir... Bon, voici mon homme justement. v.293 (Acte 1, scène 6, MASCARILLE)
Réglez-vous. Regardez l'honnête homme de père v.319 (Acte 1, scène 7, MASCARILLE)
Le bonhomme surpris a quitté cette vie ; v.474 (Acte 2, scène 1, MASCARILLE)
Non, jamais homme n'eut si hâte de mourir. v.503 (Acte 2, scène 2, MASCARILLE)
Mais quoi ? Cher Lélie, enfin il était homme : v.537 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
Je sais que vous verrez aux papiers du bonhomme, v.553 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
Chaque homme tous les jours en ressent de diverses, v.570 (Acte 2, scène 3, ANSELME)
Foi d'homme épouvanté, je vais faire à l'instant v.583 (Acte 2, scène 4, ANSELME)
Ah, ah, ah, ah, ah, ah, ô traître ! Ô bourreau d'homme ! v.724 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
Que je suis un valet, mais fort homme d'honneur, v.733 (Acte 2, scène 7, MASCARILLE)
Seigneur, obligez-moi de m'enseigner un homme... v.799 (Acte 2, scène 10, LE-COURRIER)
Un homme l'emmenait qui s'est trouvé fort sot. v.870 (Acte 2, scène 11, LÉLIE)
Monsieur, j'ai perdu temps, votre homme se dédit. v.937 (Acte 3, scène 2, MASCARILLE)
Vous pourrez vous nommer homme à bonnes fortunes : v.1011 (Acte 3, scène 3, LÉANDRE)
Le bon homme, tout vieux, chérit fort la lumière, v.1135 (Acte 3, scène 4, MASCARILLE)
Fournir en un moment d'hommes, et d'attirail ; v.1186 (Acte 3, scène 5, MASCARILLE)
Près de quelque honnête homme être paisiblement ; v.1282 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
De fait, il n'est pas homme à troubler un état, v.1313 (Acte 4, scène 1, MASCARILLE)
En homme intéressé pour ma propre famille ; v.1452 (Acte 4, scène 3, ANSELME)
Duper un honnête homme et vous jouer de lui ? v.1582 (Acte 4, scène 6, TRUFALDIN)
Quoi donc ? Je serais homme... v.1587 (Acte 4, scène 6, LÉLIE)
Qu'un honnête homme soit traîné honteusement ; v.1682 (Acte 5, scène 1, ERGASTE)

LE MARIAGE FORCÃ‰ (1668)

Y a-t-il homme de trente ans, qui paraisse plus frais, et plus vigoureux, que vous me voyez ? (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Me voilà maintenant le plus content des hommes. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Peut-il y avoir un homme qui n'ait, en la voyant, des démangeaisons de se marier ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Comme vous êtes un fort galant homme, et que vous savez comme il faut vivre ; je crois que nous ferons le meilleur ménage du monde ensemble, et que vous ne serez point de ces maris incommodes, qui veulent que leurs femmes vivent comme des loups-garous. (Acte 1, scène 2, DORIMENE)
Allez, vous êtes un impertinent, mon ami ; un homme bannissable de la République des Lettres. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
La peste soit de l'homme. (Acte 1, scène 4, SGANARELLE)
La parole a été donnée à l'homme, pour expliquer sa pensée ; et tout ainsi que les pensées sont les portraits des choses, de même nos paroles sont-elles les portraits de nos pensées : mais ces portraits diffèrent des autres portraits, en ce que les autres portraits sont distingués partout de leurs originaux, et que la parole enferme en soi son original, puisqu'elle n'est autre chose que la pensée, expliquée par un signe extérieur : d'où vient que ceux qui pensent bien, sont aussi ceux qui parlent le mieux. (Acte 1, scène 4, PANCRACE)
Comment, on ne saurait tirer une parole positive de ce chien d'homme-là ! (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Jamais homme ne fut plus embarrassé que je suis. (Acte 1, scène 5, SGANARELLE)
Physionomie d'un homme qui sera un jour quelque chose. (Acte 1, scène 6, DEUXIÈME ÉGYPTIENNE)
C'est un homme que je n'épouse point par amour ; et sa seule richesse me fait résoudre à l'accepter. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
C'est un homme qui mourra avant qu'il soit peu ; et qui n'a tout au plus que six mois dans le ventre. (Acte 1, scène 7, DORIMENE)
Écoutez, les volontés sont libres ; et je suis homme à ne contraindre jamais personne. (Acte 1, scène 8, ALCANTOR)
Vous nous manquez de parole : je me veux battre contre vous, vous refusez de vous battre : je vous donne des coups de bâton, tout cela est dans les formes ; et vous êtes trop honnête homme pour ne pas approuver mon procédé. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)
Quel diable d'homme est-ce ci ? (Acte 1, scène 9, SGANARELLE)
Monsieur, je suis ravi que vous vous mettiez à la raison ; et que les choses se passent doucement : car enfin vous êtes l'homme du monde, que j'estime le plus, je vous jure ; et j'aurais été au désespoir, que vous m'eussiez contraint à vous maltraiter. (Acte 1, scène 9, ALCIDAS)

LE BOURGEOIS GENTILHOMME (1673)

Oui, c'est un air pour une sérénade, que je lui ai fait composer ici, en attendant que notre homme fût éveillé. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Nous avons trouvé ici un homme comme il nous le faut à tous deux ; ce nous est une douce rente que ce Monsieur Jourdain, avec les visions de noblesse et de galanterie qu'il est allé se mettre en tête. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Des louanges toutes pures, ne mettent point un homme à son aise : il y faut mêler du solide ; et la meilleure façon de louer, c'est de louer avec les mains. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
C'est un homme, à la vérité, dont les lumières sont petites, qui parle à tort et à travers de toutes choses, et n'applaudit qu'à contre-sens ; mais son argent redresse les jugements de son esprit. (Acte 1, scène 1, LE MA?TRE DE MUSIQUE)
Il y a quelque chose de vrai dans ce que vous dites ; mais je trouve que vous appuyez un peu trop sur l'argent ; et l'intérêt est quelque chose de si bas, qu'il ne faut jamais qu'un honnête homme montre pour lui de l'attachement. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE À DANSER)
Vous recevez fort bien pourtant l'argent que notre homme vous donne. (Acte 1, scène 1, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Et qui ouvrent l'esprit d'un homme aux belles choses. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
Il n'y a rien qui soit si nécessaire aux hommes, que la danse. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
Sans la danse, un homme ne saurait rien faire. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
Tous les malheurs des hommes, tous les revers funestes dont les histoires sont remplies, les bévues des politiques, et les manquements des grands capitaines, tout cela n'est venu que faute de savoir danser. (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
La guerre ne vient-elle pas d'un manque d'union entre les hommes ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Et si tous les hommes apprenaient la musique, ne serait-ce pas le moyen de s'accorder ensemble, et de voir dans le Monde la paix universelle ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Lorsqu'un homme a commis un manquement dans sa conduite, soit aux affaires de sa famille, ou au gouvernement d'un État, ou au commandement d'une armée, ne dit-on pas toujours, un Tel a fait un mauvais pas dans une telle affaire ? (Acte 1, scène 2, LE MAÎTRE À DANSER)
De cette façon donc un homme, sans avoir du coeur, est sûr de tuer son homme, et de n'être point tué. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Voyez un peu l'homme d'importance ! (Acte 2, scène 2, LE MAÎTRE DE MUSIQUE)
Êtes-vous fou de l'aller quereller, lui qui entend la tierce et la quarte, et qui sait tuer un homme par raison démonstrative ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR JOURDAIN)
Y a-t-il rien de plus bas et de plus honteux, que cette passion, qui fait d'un homme une bête féroce ? (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Un homme sage est au-dessus de toutes les injures qu'on lui peut dire ; et la grande réponse qu'on doit faire aux outrages, c'est la modération et la patience. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Ce n'est pas de vaine gloire, et de condition, que les hommes doivent disputer entre eux ; et ce qui nous distingue parfaitement les uns des autres, c'est la sagesse, et la vertu. (Acte 2, scène 3, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Elle traite de la félicité ; enseigne aux hommes à modérer leurs passions, et... (Acte 2, scène 4, LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE)
Ah l'habile homme que vous êtes ! (Acte 2, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
Mon gentilhomme, donnez, s'il vous plaît, aux garçons quelque chose pour boire. (Acte 2, scène 5, GARCON-TAILLEUR)
Mon gentilhomme. (Acte 2, scène 5, GARCON-TAILLEUR)
Mon gentilhomme ! (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Allez-vous en demeurer toujours habillé en bourgeois, on ne vous dira point : Mon gentilhomme. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Tenez, voilà pour mon Gentilhomme. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR JOURDAIN)
Hé bien, ne m'est-ce pas de l'honneur, de prêter de l'argent à un homme de cette condition-là ? (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Il m'a juré sa foi de gentilhomme. (Acte 3, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Vous êtes l'homme du monde que j'estime le plus, et je parlais de vous encore ce matin dans la chambre du Roi. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Je suis homme qui aime à m'acquitter le plus tôt que je puis. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Cet homme-là fait de vous une vache à lait. (Acte 3, scène 4, MADAME JOURDAIN)
Voulez-vous que je refuse un homme de cette condition-là, qui a parlé de moi ce matin dans la chambre du Roi ? (Acte 3, scène 4, MONSIEUR JOURDAIN)
C'est un homme qui me revient, et je veux aider sa recherche, et lui donner Lucile, si je puis. (Acte 3, scène 7, MADAME JOURDAIN)
Après tant d'assidus hommages, de soins et de services que je lui ai rendus dans sa cuisine ! (Acte 3, scène 9, COVIELLE)
Et si vous aviez voulu m'écouter, ne vous aurais-je pas dit que l'aventure dont vous vous plaignez, a été causée ce matin par la présence d'une vieille tante, qui veut à toute force, que la seule approche d'un homme déshonore une fille ; qui perpétuellement nous sermonne sur ce chapitre, et nous figure tous les hommes comme des diables qu'il faut fuir ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Avant que de vous rendre réponse, Monsieur, je vous prie de me dire, si vous êtes gentilhomme. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
Je trouve que toute imposture est indigne d'un honnête homme, et qu'il y a de la lâcheté à déguiser ce que le Ciel nous a fait naître ; à se parer aux yeux du monde d'un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce qu'on n'est pas. (Acte 3, scène 12, CLÉONTE)
Je me suis acquis dans les armes l'honneur de six ans de services, et je me trouve assez de bien pour tenir dans le monde un rang assez passable : mais, avec tout cela, je ne veux point me donner un nom où d'autres en ma place croiraient pouvoir prétendre, et je vous dirai franchement que je ne suis point gentilhomme. (Acte 3, scène 12, CL?ONTE)
Vous n'êtes point gentilhomme, vous n'aurez pas ma fille. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
Que voulez-vous donc dire avec votre gentilhomme ? (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
Tout ce que j'ai à vous dire, moi, c'est que je veux avoir un gendre gentilhomme. (Acte 3, scène 12, MONSIEUR JOURDAIN)
Il faut à votre fille un mari qui lui soit propre, et il vaut mieux pour elle un honnête homme riche et bien fait, qu'un gentilhomme gueux et mal bâti. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
Nous avons le fils du gentilhomme de notre village, qui est le plus grand malitorne et le plus sot dadais que j'aie jamais vu. (Acte 3, scène 12, NICOLE)
Je ne veux point tous ces caquets, et je veux un homme en un mot qui m'ait obligation de ma fille, et à qui je puisse dire, Mettez-vous là, mon Gendre, et dînez avec moi. (Acte 3, scène 12, MADAME JOURDAIN)
Vous moquez-vous, de le prendre sérieusement avec un homme comme cela ? (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
D'une pensée qui me vient pour jouer notre homme ; et vous faire obtenir ce que vous souhaitez. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
Tout cela sent un peu sa comédie ; mais avec lui on peut hasarder toute chose, il n'y faut point chercher tant de façons, et il est homme à y jouer son rôle à merveille ; à donner aisément dans toutes les fariboles qu'on s'avisera de lui dire. (Acte 3, scène 13, COVIELLE)
Monsieur Jourdain, en voilà assez ; Madame n'aime pas les grands compliments, et elle sait que vous êtes homme d'esprit. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
Galant homme tout à fait. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
Gardez-vous-en bien : cela serait vilain à vous ; et pour agir en galant homme, il faut que vous fassiez comme si ce n'était pas vous qui lui eussiez fait ce présent. (Acte 3, scène 16, DORANTE)
Dieu me garde d'en vouloir parler ; ce ne serait pas agir en galant homme, et le diamant est fort peu de chose. (Acte 4, scène 1, MONSIEUR JOURDAIN)
Il est homme qui a toujours la riposte en main. (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Monsieur Jourdain est un homme qui me ravit. (Acte 4, scène 1, DORIMÈNE)
C'était un fort honnête gentilhomme. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Je dis que c'était un fort honnête gentilhomme. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Et vous l'avez connu pour gentilhomme ? (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Je suis ravi de vous connaître, afin que vous rendiez ce témoignage-là que mon père était gentilhomme. (Acte 4, scène 3, MONSIEUR JOURDAIN)
Depuis avoir connu feu Monsieur votre père, honnête gentilhomme, comme je vous ai dit, j'ai voyagé par tout le monde. (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Acciam croc soler ouch alla moustaph gidelum amanahem varabini oussere carbulath c'est-à-dire ; n'as-tu point vu une jeune belle personne, qui est la fille de Monsieur Jourdain, gentilhomme parisien ? (Acte 4, scène 3, COVIELLE)
Oui, Madame, vous verrez la plus plaisante chose qu'on puisse voir ; et je ne crois pas que dans tout le monde il soit possible de trouver encore un homme aussi fou que celui-là : et puis, Madame, il faut tâcher de servir l'amour de Cléonte, et d'appuyer toute sa mascarade. C'est un fort galant homme et qui mérite que l'on s'intéresse pour lui. (Acte 5, scène 2, DORANTE)
Mais voici votre homme ; la figure en est admirable. (Acte 5, scène 2, DORIMÈNE)
Monsieur, nous venons rendre hommage, Madame, et moi, à votre nouvelle dignité, et nous réjouir avec vous du mariage que vous faites de votre fille avec le fils du Grand Turc. (Acte 5, scène 3, DORANTE)
Cela n'est rien, j'excuse en elle un pareil mouvement ; votre coeur lui doit être précieux, et il n'est pas étrange que la possession d'un homme comme vous puisse inspirer quelques alarmes. (Acte 5, scène 3, DORIMÈNE)
Aho ! L'homme aux libres, qu'on m'en vaille ! v.120 (Acte 5, scène 7, GASCON)

LE SICILIEN (1668)

Holà, Francisque, Dominique, Simon, Martin, Pierre, Thomas, Georges, Charles, Barthélemy ; allons, promptement, mon épée, ma rondache, ma hallebarde, mes pistolets, mes mousquetons, mes fusils ; vite, dépêchez ; allons, tue, point de quartier. (Acte 1, scène 4, DON PÈDRE)
Quelque mine qu'on fasse, on est, toujours, bien aise d'être aimée : ces hommages à nos appas, ne sont, jamais, pour nous déplaire. (Acte 1, scène 6, ISIDORE)
Tu sais que, de tout temps, je me suis plu à la peinture, et que, parfois, je manie le pinceau, contre la coutume de France, qui ne veut pas qu'un gentilhomme sache rien faire : ainsi, j'aurai la liberté de voir cette belle à mon aise. (Acte 1, scène 9, ADRASTE)
Je vous envoie, au lieu de moi, pour le portrait que vous savez, ce gentilhomme français, qui, comme curieux d'obliger les honnêtes gens, a bien voulu prendre ce soin, sur la proposition que je lui en ai faite. (Acte 1, scène 10, DON PÈDRE)
Il est, sans contredit, le premier homme du monde pour ces sortes d'ouvrages ; et j'ai cru que je ne pouvais rendre un service plus agréable, que de vous l'envoyer, dans le dessein que vous avez d'avoir un portrait achevé, de la personne que vous aimez. (Acte 1, scène 10, DON P?DRE)
Gardez-vous bien, surtout, de lui parler d'aucune récompense : car c'est un homme qui s'en offenserait, et qui ne fait les choses que pour la gloire, et pour la réputation. (Acte 1, scène 10, DON P?DRE)
Voici un gentilhomme que Damon nous envoie, qui se veut bien donner la peine de vous peindre. (Acte 1, scène 11, DON PÈDRE)
Que veut cet homme-là ? (Acte 1, scène 12, DON PÈDRE)
J'ai ce soufflet fort sur le coeur ; et je suis dans l'incertitude, si pour me venger de l'affront, je dois me battre avec mon homme ; ou bien, le faire assassiner. (Acte 1, scène 12, HALI)
Seigneur, quand vous aurez reçu quelque soufflet, je suis homme aussi de conseil, et je pourrai vous rendre la pareille. (Acte 1, scène 12, HALI)
Ce gentilhomme me paraît le plus civil du monde ; et l'on doit demeurer d'accord, que les Français ont quelque chose, en eux, de poli, de galant, que n'ont point les autres nations. (Acte 1, scène 13, ISIDORE)

DON GARCIE DE NAVARRE (1682)

Done Ignès de son coeur avait reçu l'hommage ; v.40 (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Qu'il en peut justement combattre les hommages, v.51 (Acte 1, scène 1, DONA ELVIRE)
Dont je puis faire hommage à l'éclat de vos yeux, v.206 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Mais puisque enfin les cieux de tout ce juste hommage, v.227 (Acte 1, scène 3, DON GARCIE)
Un homme, sans mourir te le puis-je bien dire, v.1240 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
Un homme dans les bras de l'infidèle Elvire ? v.1241 (Acte 4, scène 7, DON GARCIE)
Et ce fatal hommage, où mes voeux sont forcés v.1610 (Acte 5, scène 3, DONA ELVIRE)
Au point de leur naissance, ayant banni l'hommage, v.1681 (Acte 5, scène 4, DONA ELVIRE)
Mais quoi que de son coeur vous offrent les hommages, v.1700 (Acte 5, scène 5, DONA ELVIRE)

LA CRITIQUE DE L'Ã‰COLE DES FEMMES (1663)

Et qu'un homme montre d'esprit lorsqu'il vient vous dire ; Madame, vous êtes dans la Place Royale, et tout le monde vous voit de trois lieues de Paris, car chacun vous voit de bon oeil ; à cause que Bonneuil est un village à trois lieues d'ici. (Acte 1, scène 1, ÉLISE)
Elle parle encore à un homme dans la rue. (Acte 1, scène 2, GALOPIN)
Vous connaissez l'homme, et sa naturelle paresse à soutenir la conversation. (Acte 1, scène 2, ÉLISE)
À tous les éclats de risée, il haussait les épaules, et regardait le parterre en pitié ; et quelquefois aussi le regardant avec dépit, il lui disait tout haut : « Ris donc, parterre, ris donc. » Ce fut une seconde comédie, que le chagrin de notre ami ; il la donna en galant homme à toute l'assemblée ; et chacun demeura d'accord qu'on ne pouvait pas mieux jouer, qu'il fit. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Hom, hom, vous êtes un méchant diable, Monsieur Lysidas ; vous ne dites pas ce que vous pensez. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Car enfin, je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la Fortune, accuser les Destins et dire des injures aux Dieux, que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre des défauts de tout le monde. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature ; on veut que ces portraits ressemblent ; et vous n'avez rien fait, si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
C'est justement comme un homme qui aurait trouvé une sauce excellente, et qui voudrait examiner si elle est bonne, sur les préceptes du Cuisinier français. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Arnolphe ne donne-t-il pas trop librement son argent à Horace ; et puisque c'est le personnage ridicule de la pièce, fallait-il lui faire faire l'action d'un honnête homme ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Et ce Monsieur de la Souche, enfin, qu'on nous fait un homme d'esprit, et qui paraît si sérieux en tant d'endroits, ne descend-il point dans quelque chose de trop comique, et de trop outré au cinquième acte, lorsqu'il explique à Agnès la violence de son amour avec ces roulements d'yeux extravagants, ces soupirs ridicules, et ces larmes niaises qui font rire tout le monde ? (Acte 1, scène 6, LYSIDAS)
Tu as trouvé ton homme, ma foi. (Acte 1, scène 6, LE MARQUIS)
Pour moi, je trouve que la beauté du sujet de L'École des Femmes, consiste dans cette confidence perpétuelle ; et ce qui me paraît assez plaisant, c'est qu'un homme qui a de l'esprit et qui est averti de tout par une innocente qui est sa maîtresse, et par un étourdi qui est son rival, ne puisse avec cela éviter ce qui lui arrive. (Acte 1, scène 6, URANIE)
Pour ce qui est des enfants par l'oreille, ils ne sont plaisants que par réflexion à Arnolphe ; et l'auteur n'a pas mis cela pour être de soi un bon mot : mais seulement pour une chose qui caractérise l'homme, et peint d'autant mieux son extravagance, puisqu'il rapporte une sottise triviale qu'a dite Agnès, comme la chose la plus belle du monde, et qui lui donne une joie inconcevable. (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Quant à l'argent qu'il donne librement, outre que la lettre de son meilleur ami lui est une caution suffisante, il n'est pas incompatible qu'une personne soit ridicule en de certaines choses, et honnête homme en d'autres. (Acte 1, scène 6, DORANTE)

LES AMANTS MAGNIFIQUES (1670)

Et rendons par nos chants hommage à leurs beautés. v.8 (Acte 1, scène 2, TOUS LES TRITONS)
Et rendons par nos chants hommage à leurs beautés. v.14 (Acte 1, scène 2, CHOEUR)
J'ai mes secrets aussi bien que notre astrologue, dont la princesse Aristione est entêtée ; et s'il a la science de lire dans les astres la fortune des hommes, j'ai celle de lire dans les yeux le nom des personnes qu'on aime. (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Est-il possible, dis-je, qu'un homme si assuré dans la guerre soit si timide en amour, et que je le voie trembler à dire seulement qu'il aime ? (Acte 2, scène 1, CLITIDAS)
Avec tout le respect, Madame, que je vous dois, il y a une chose qui est fâcheuse dans votre Cour que tout le monde y prenne liberté de parler, et que le plus honnête homme y soit exposé aux railleries du premier méchant plaisant. (Acte 2, scène 2, ANAXARQUE)
Avec tout le respect que je dois à Madame, il y a une chose qui m'étonne dans l'astrologie, comment des gens qui savent tous les secrets des Dieux, et qui possèdent des connaissances à se mettre au-dessus de tous les hommes, aient besoin de faire leur cour, et de demander quelque chose. (Acte 2, scène 2, CLITIDAS)
Je lui ai fait des hommages soumis de tous mes voeux ; j'ai montré des assiduités ; j'ai rendu des soins chaque jour ; j'ai fait chanter ma passion aux voix les plus touchantes, et l'ai exprimer en vers aux plumes les plus délicates ; je me suis plaint de mon martyre en des termes passionnés ; j'ai fait dire à mes yeux aussi bien qu'à ma bouche le désespoir de mon amour ; j'ai poussé à ses pieds, des soupirs languissants ; j'ai même répandu des larmes, mais tout cela inutilement, et je n'ai point connu qu'elle ait dans l'âme aucun ressentiment de mon ardeur. (Acte 2, scène 2, TIMOCLES)
Aussi n'est-ce qu'à vous que je m'adresse pour l'obtenir, à vous plutôt qu'à elle que je rends tous mes soins et tous mes hommages. (Acte 2, scène 2, IPHICRATE)
Laissez-moi faire, je suis homme qui sais ma cour. (Acte 4, scène 1, CLITIDAS)
En vérité c'est un homme qui me revient, un homme fait comme je veux que les hommes soient faits : ne prenant point des manières bruyantes et des tons de voix assommants ; sage et posé en toutes choses ; ne parlant jamais que bien à propos ; point prompt à décider ; point du tout exagérateur incommode ; et quelques beaux vers que nos poètes lui aient récités, je ne lui ai jamais ouï dire voilà qui est plus beau que tout ce qu'a jamais fait Homère. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
Enfin, c'est un homme pour qui je me sens de l'inclination, et si j'étais princesse, il ne serait pas malheureux. (Acte 4, scène 2, CLITIDAS)
C'est un homme d'un grand mérite assurément, mais de quoi t'a-t-il parlé ? (Acte 4, scène 2, ERIPHILE)
Tous les princes du monde seront trop peu de chose pour aspirer à vous ; les Dieux seuls y pourront prétendre, et vous ne souffrirez des hommes que l'encens et les sacrifices. (Acte 4, scène 3, SOSTRATE)
Madame, je ne dis point de mal de l'astrologie, l'astrologie est une belle chose, et le Seigneur Anaxarque est un grand homme. (Acte 6, scène 1, CLITIDAS)
Toutes ces belles raisons de sympathie, de force magnétique et de vertu occulte, sont si subtiles et délicates, qu'elles échappent à mon sens matériel, et sans parler du reste, jamais il n'a été en ma puissance de concevoir comme on trouve écrit dans le ciel jusqu'aux plus petites particularités de la fortune du moindre homme. (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Quel rapport, quel commerce, quelle correspondance peut-il y avoir entre nous et des globes, éloignés de notre terre d'une distance si effroyable, et d'où cette belle science, enfin, peut-elle être venue aux hommes ? (Acte 6, scène 1, SOSTRATE)
Va-t'en tenir la main au reste de l'ouvrage, préparer nos six hommes à se bien cacher dans leur barque derrière le rocher ; à posément attendre le temps que la Princesse Aristione vient tous les soirs se promener seule sur le rivage, à se jeter bien à propos sur elle, ainsi que des corsaires, et donner lieu au Prince Iphicrate de lui apporter ce secours, qui sur les paroles du Ciel doit mettre entre ses mains la Princesse Ériphile. (Acte 8, scène 3, ANAXARQUE)
Le coup de mon trépas, Madame, n'aura rien qui me surprenne, puisque je m'étais préparé ; mais vos bontés le comblent d'un honneur que mon amour jamais n'eût osé espérer, et je m'en vais mourir après cela le plus content et le plus glorieux de tous les hommes. (Acte 8, scène 4, SOSTRATE)
Oui, Madame, il importe, c'est quelque consolation de se voir préférer un homme qui vous est égal, et votre aveuglement est une chose épouvantable. (Acte 10, scène 4, IPHICRATE)

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AMPHITRYON (1668)

Il est bon qu'aux hommes on laisse. v.18 (Prologue, scène 1, NUIT)
Dans celui des hommes venir ; v.94 (Prologue, scène 1, NUIT)
N'apprêtons point à rire aux hommes, v.146 (Prologue, scène 1, NUIT)
Madame, en homme de Courage, v.215 (Acte 1, scène 1, SOSIE)
Certain homme dont l'encolure v.285 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Cet homme assurément n'aime pas la musique. v.292 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Quel diable d'homme est-ce ci ? v.298 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
D'être homme, et de parler. v.310 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
De trancher avec moi de l'homme d'importance. v.321 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Battre un homme à jeu sûr n'est pas d'une belle âme, v.376 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Pour être trop homme de bien. v.467 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Laissons ce diable d'homme, et retournons au port. v.524 (Acte 1, scène 2, SOSIE)
Je suis homme d'honneur, j'en donne ma parole, v.751 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Partant d'un homme sans éclat : v.840 (Acte 2, scène 1, SOSIE)
Nous acquitter de nos hommages, v.848 (Acte 2, scène 2, ALCMÈNE)
J'avais mangé de l'ail, et fis en homme sage, v.1124 (Acte 2, scène 3, SOSIE)
Nous donnerions, tous les hommes au diable, v.1212 (Acte 2, scène 5, CLEANTHIS)
Mais aux hommes, par trop, vous êtes accrochées ; v.1215 (Acte 2, scène 5, SOSIE)
C'est un crime à blesser les hommes, et les Dieux ; v.1354 (Acte 2, scène 6, JUPITER)
Un homme, pour époux, se puisse supposer ; v.1472 (Acte 3, scène 1, AMPHITRYON)
Mon maître est homme de courage ; v.1639 (Acte 3, scène 5, SOSIE)
Pour des hommes d'honneur n'est point un coup à faire : v.1833 (Acte 3, scène 7, ARGATIPHONDITAS)

LE MALADE IMAGINAIRE (1682)

Hommes, et troupeaux à la fois, v.70 (Acte 1, scène 3, TIRCIS)
Ne trouves-tu pas que cette action d'embrasser ma défense sans me connaître, est tout à fait d'un honnête homme ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Toinette, si celui-là me trompe, je ne croirai de ma vie aucun homme. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Hé bien, c'est le neveu de Monsieur Purgon, qui est le fils de son beau-frère le médecin, Monsieur Diafoirus ; et ce fils s'appelle Thomas Diafoirus, et non pas Cléante ; et nous avons conclu ce mariage-là ce matin, Monsieur Purgon, Monsieur Fleurant et moi, et demain, ce gendre prétendu doit m'être amené par son père. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Elle vous dira qu'elle n'a que faire de Monsieur Diafoirus, ni de son fils Thomas Diafoirus, ni de tous les Diafoirus du monde. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
J'en ai affaire, moi, outre que le parti est plus avantageux qu'on ne pense, Monsieur Diafoirus n'a que ce fils-là pour tout héritier ; et de plus, Monsieur Purgon, qui n'a ni femme, ni enfants, lui donne tout son bien, en faveur de ce mariage ; et Monsieur Purgon est un homme qui a huit mille bonnes livres de rente. (Acte 3, scène 5, ARGAN)
Je ne veux point qu'elle épouse votre Thomas Diafoirus. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
Ma femme m'a dit, Monsieur, que vous étiez fort honnête homme, et tout à fait de ses amis ; et je l'ai chargée de vous parler pour un testament que je veux faire. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
Tout l'avantage qu'homme et femme conjoints par mariage se peuvent faire l'un à l'autre, c'est un don mutuel entre-vifs ; encore faut-il qu'il n'y ait enfants, soit des deux conjoints, ou de l'un d'eux, lors du décès du premier mourant. (Acte 3, scène 7, LE NOTAIRE)
Ma femme m'avait bien dit, Monsieur, que vous étiez fort habile, et fort honnête homme. (Acte 3, scène 7, ARGAN)
Cela n'est pas le mieux du monde à un homme de mon âge : mais qu'y faire ? (Acte 4, scène 1, POLICHINELLE)
Ah, l'honnête homme ! Ah, l'âme noble et belle ! v.228 (Acte 4, scène 4, ARCHERS)
Je dis que voilà un homme qui veut parler à vous. (Acte 3, scène 2, TOINETTE)
Mon fils Thomas, et moi. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Allons, Thomas, avancez. (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Ce que je tiens de lui est un ouvrage de son corps ; mais ce que je tiens de vous est un ouvrage de votre volonté ; et d'autant plus que les facultés spirituelles, sont au-dessus des corporelles, d'autant plus je vous dois, et d'autant plus je tiens précieuse cette future filiation, dont je viens aujourd'hui vous rendre par avance les très humbles et très respectueux hommages. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
Vivent les collèges, d'où l'on sort si habile homme. (Acte 3, scène 5, TOINETTE)
J'ai contre les circulateurs soutenu une thèse, qu'avec la permission de Monsieur, j'ose présenter à Mademoiselle, comme un hommage que je lui dois des prémices de mon esprit. (Acte 3, scène 5, THOMAS DIAFOIRUS)
D'abord il prend les intérêts d'un sexe à qui tous les hommes doivent hommage ; et après avoir donné au brutal le châtiment de son insolence, il vient à la Bergère, et voit une jeune personne qui, des deux plus beaux yeux qu'il eût jamais vus, versait des larmes, qu'il trouva les plus belles du monde. (Acte 3, scène 5, CLÉANTE)
Thomas, réservez cela pour une autre fois. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Le mariage est une chaîne; où l'on ne doit jamais soumettre un coeur par force ; et si Monsieur est honnête homme, il ne doit point vouloir accepter une personne, qui serait à lui par contrainte. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Nego consequentiam, Mademoiselle ; et je puis être honnête homme et vouloir bien vous accepter des mains de Monsieur votre père. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
Nous lisons des anciens, Mademoiselle, que leur coutume était d'enlever par force de la maison des pères les filles qu'on menait marier, afin qu'il ne semblât pas que ce fût de leur consentement, qu'elles convolaient dans les bras d'un homme. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
Allons, Thomas, prenez l'autre bras de Monsieur, pour voir si vous saurez porter un bon jugement de son pouls. Quid dicis ? (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DIAFOIRUS)
Dico, que le pouls de Monsieur, est le pouls d'un homme qui ne se porte point bien. (Acte 3, scène 6, THOMAS DIAFOIRUS)
En passant par-devant la chambre d'Angélique, j'ai vu un jeune homme avec elle, qui s'est sauvé d'abord qu'il m'a vue. (Acte 3, scène 7, BÉLINE)
Un jeune homme avec ma fille ? (Acte 3, scène 7, ARGAN)
Ah, ah, petite masque, vous ne me dites pas que vous avez vu un homme dans la chambre de votre soeur ? (Acte 3, scène 8, ARGAN)
C'est, mon Papa, qu'il est venu un homme dans la chambre de ma soeur comme j'y étais. (Acte 3, scène 8, LOUISON)
Voici notre homme. (Acte 6, scène 2, TOINETTE)
J'entends, mon Frère, que je ne vois point d'homme qui soit moins malade que vous, et que je ne demanderais point une meilleure constitution que la vôtre. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Bien loin de la tenir véritable, je la trouve entre nous une des plus grandes folies qui soit parmi les hommes ; et à regarder les choses en philosophe, je ne vois point de plus plaisante momerie ; je ne vois rien de plus ridicule, qu'un homme qui se veut mêler d'en guérir un autre. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Pourquoi ne voulez-vous pas, mon Frère, qu'un homme en puisse guérir un autre ? (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Par la raison, mon Frère, que les ressorts de notre machine sont des mystères, jusques ici, où les hommes ne voient goutte ; et que la nature nous a mis au-devant des yeux des voiles trop épais pour y connaître quelque chose. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Votre Monsieur Purgon, par exemple, n'y sait point de finesse ; c'est un homme tout médecin, depuis la tête jusqu'aux pieds. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Un homme qui croit à ses règles plus qu'à toutes les démonstrations des Mathématiques, et qui croirait du crime à les vouloir examiner ; qui ne voit rien d'obscur dans la médecine, rien de douteux, rien de difficile ; et qui, avec une impétuosité de prévention, une raideur de confiance, une brutalité de sens commun et de raison, donne au travers des purgations et des saignées, et ne balance aucune chose. (Acte 6, scène 3, B?RALDE)
C'est notre inquiétude, c'est notre impatience qui gâte tout, et presque tous les hommes meurent de leurs remèdes, et non pas de leurs maladies. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Mon_Dieu, mon Frère, ce sont pures idées, dont nous aimons à nous repaître ; et, de tout temps, il s'est glissé parmi les hommes de belles imaginations, que nous venons à croire, parce qu'elles nous flattent et qu'il serait à souhaiter qu'elles fussent véritables. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Entendez-les parler, les plus habiles gens du monde ; voyez-les faire, les plus ignorants de tous les hommes. (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Que voulez-vous qu'il y mette, que les diverses professions des hommes ? (Acte 6, scène 3, BÉRALDE)
Tenez, mon frère, ne parlons point de cet homme-là davantage, car cela m'échauffe la bile, et vous me donneriez mon mal. (Acte 6, scène 3, ARGAN)
Mon_Dieu, mon Frère, vous en parlez comme un homme qui se porte bien ; mais si vous étiez à ma place, vous changeriez bien de langage. (Acte 6, scène 4, ARGAN)
Le simple homme que vous êtes ! (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
Il faut vous avouer que vous êtes un homme d'une grande prévention, et que vous voyez les choses avec d'étranges yeux. (Acte 6, scène 6, BÉRALDE)
Cet homme-là n'est point écrit sur mes tablettes entre les grands médecins. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Je suis fâché de vous quitter si tôt, mais il faut que je me trouve à une grande consultation qui se doit faire, pour un homme qui mourut hier. (Acte 6, scène 10, TOINETTE)
Pour un homme qui mourut hier ? (Acte 6, scène 10, ARGAN)
Un homme incommode à tout le monde, malpropre, dégoûtant, sans cesse un lavement, ou une médecine dans le ventre, mouchant, toussant, crachant toujours, sans esprit, ennuyeux, de mauvaise humeur, fatiguant sans cesse les gens, et grondant jour et nuit servantes, et valets. (Acte 6, scène 12, BÉLINE)
Hominem me habent factum : v.503 (Acte 7, scène 2, BACHELIERUS)

DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE (1682)

Quoi que puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac : c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre ; non seulement il réjouit et purge les cerveaux humains ; mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à devenir honnête homme. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Un homme de sa qualité ferait une action si lâche ? (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
Mon pauvre Gusman, mon ami, tu ne sais pas encore, crois-moi, quel homme est Don Juan. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Je ne sais pas, de vrai, quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés ; tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un couvent, pour mettre Done Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au diable, que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grand Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Quel homme te parlait là, il a bien de l'air ce me semble du bon Gusman de Dona Elvire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Le bonhomme en est tout mortifié, et m'en demandait le sujet. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Pour moi, la beauté me ravit partout où je la trouve ; et je cède facilement à cette douce violence, dont elle nous entraîne ; j'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle, n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
On goûte une douceur extrême à réduire par cent hommages le coeur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour les petits progrès qu'on y fait ; à combattre par des transports, par des larmes et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme, qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur et la mener doucement, où nous avons envie de la faire venir. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites vous, et si vous êtes libertin, vous avez des raisons ; mais il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui le sont, sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts, parce qu'ils croient que cela leur sied bien ; et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais nettement le regardant en face : c'est bien à vous, petit ver de terre, petit mirmidon que vous êtes, (je parle au maître que j'ai dit), c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie, ce que tous les hommes révèrent. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Pensez-vous que pour être de qualité, pour avoir une perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré, et des rubans couleur de feu, (ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre ;) pensez-vous, dis-je, que vous en soyez plus habile homme, que tout vous soit permis, et qu'on n'ose vous dire vos vérités ; Apprenez de moi, qui suis votre valet, que les libertins ne font jamais une bonne fin, et que... (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Ah, que vous savez mal vous défendre pour un homme de Cour, et qui doit être accoutumé à ces sortes de choses ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Lucas, ç'ai-je fait, je pense que vlà des hommes qui nageant là-bas. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Palsanquienne, çai-je fait, je n'ai point la vue trouble : ce sont des hommes. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Veux-tu gager, çai-je fait, que je n'ai point la barlue, cai-je fait, et que font deux hommes, çai-je fait, qui nageant droit ici, çai-je fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Enfin donc, je n'avons pas putost eu gagé, que j'avons vu les deux hommes tout à plain qui nous faisiant signe de les aller querir, et moi de tirer auparavant les enjeux. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Regarde la grosse Thomasse, comme elle est assotée du jeune Robain : alle est toujou autour de li à l'agacer, et ne le laisse jamais en repos ; toujou al li fait queuque niche ou li baille quelque taloche en passant ; et l'autre jour qu'il estoit assis sur un escabiau, al fut le tirer de dessous li, et le fit choir tout de son long par tarre. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Non, non, j'ai trop de conscience pour cela, je vous aime, Charlotte, en tout bien et en tout honneur, et pour vous montrer que je vous dis vrai, sachez que je n'ai point d'autre dessein que de vous épouser, en voulez-vous un plus grand témoignage, m'y voilà prêt quand vous voudrez, et je prends à témoin l'homme que voilà de la parole que je vous donne. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Enfin je m'en vais être le plus heureux de tous les hommes, et je ne changerais pas mon bonheur à toutes les choses du monde. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
Oui, Monsieur est homme d'honneur, je le garantis tel. (Acte 2, scène 4, SGANARELLE)
Douze hommes à cheval vous cherchent, qui doivent arriver ici dans un moment, je ne sais pas par quel moyen ils peuvent vous avoir suivi, mais j'ai appris cette nouvelle d'un paysan qu'ils ont interrogé, et auquel ils vous ont dépeint. (Acte 2, scène 5, LA-RAMEE)
Que je suis salué des gens que je rencontre, et que l'on me vient consulter ainsi qu'un habile homme ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
C'est une des grandes erreurs qui soit parmi les hommes. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
Il y avait un homme qui, depuis six jours, était à l'agonie ; on ne savait plus que lui ordonner, et tous les remèdes ne faisaient rien ; on s'avisa à la fin de lui donner de l'émétique. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Je veux savoir un peu vos pensées à fond, et vous connaître un peu mieux que je ne fais : ça quand voulez-vous mettre fin à vos débauches, et mener la vie d'un honnête homme ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Appelle cet homme que voilà là-bas pour lui demander le chemin. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
Holà, ho, l'homme ; ho, mon compère, ho, l'ami, un petit mot s'il vous plaît. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Que vois-je là, un homme attaqué par trois autres ? (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les gentilshommes à se sacrifier, eux et leur famille, à la sévérité de leur honneur, puisqu'enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie, on est contraint de quitter le Royaume ; et c'est en quoi je trouve la condition d'un gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Je ne l'ai jamais vu, et je l'ai seulement ouï dépeindre à mon frère ; mais la Renommée n'en dit pas force bien, et c'est un homme dont la vie... (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Je suis ami de Don Juan, je ne puis pas m'en empêcher, mais il n'est pas raisonnable qu'il offense impunément des gentilshommes, et je m'engage à vous faire faire raison par lui. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Je sais la différence, mon frère, qu'un gentilhomme doit toujours mettre entre l'un et l'autre, et la reconnaissance de l'obligation n'efface point en moi le ressentiment de l'injure : mais souffrez que je lui rende ici ce qu'il m'a prêté, que je m'acquitte sur-le-champ de la vie que je lui dois, par un délai de notre vengeance, et lui laisse la liberté de jouir, durant quelques jours, du fruit de son bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Il est assez honnête homme, il en a bien usé, et j'ai regret d'avoir démêlé avec lui. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Cela n'est pas civil, d'aller voir un homme que vous avez tué. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Au contraire, c'est une visite dont je lui veux faire civilité, et qu'il doit recevoir de bonne grâce, s'il est galant homme. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Qu'on ne peut voir aller plus loin l'ambition d'un homme mort, et ce que je trouve admirable, c'est qu'un homme qui s'est passé, durant sa vie, d'une assez simple demeure, en veuille avoir une si magnifique pour quand il n'en a plus que faire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Il faut avouer que vous avez en Monsieur un homme qui vous aime bien. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Et qu'avez-vous fait dans le monde pour être gentilhomme ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Apprenez enfin qu'un gentilhomme qui vit mal, est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu'on signe qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état du fils d'un crocheteur qui serait honnête homme, que du fils d'un monarque qui vivrait comme vous. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Un père venir faire des remontrances à son fils, et lui dire de corriger ses actions, de se ressouvenir de sa naissance, de mener une vie d'honnête homme, et cent autres sottises de pareille nature ! (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
Cela se peut-il souffrir à un homme comme vous, qui savez comme il faut vivre ? (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
Oh quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Il y a bien quelque chose là dedans que je ne comprends pas ; mais quoi que ce puisse être, cela n'est pas capable, ni de convaincre mon esprit, ni d'ébranler mon âme, et si j'ai dit que je voulais corriger ma conduite et me jeter dans un train de vie exemplaire, c'est un dessein que j'ai formé par pure politique, un stratagème utile, une grimace nécessaire où je veux me contraindre pour ménager un père dont j'ai besoin, et me mettre à couvert, du côté des hommes, de cent fâcheuses aventures qui pourraient m'arriver. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Vous ne croyez rien du tout, et vous voulez cependant vous ériger en homme de bien ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Ah, quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement, mais l'hypocrisie est un vice privilégié, qui, de sa main, ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d'une impunité souveraine. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Combien crois-tu que j'en connaisse, qui par ce stratagème ont rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse, et, sous un dehors respecté, ont la permission d'être les plus méchants hommes du monde ? (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
C'est ainsi qu'il faut profiter des faiblesses des hommes, et qu'un sage esprit s'accommode aux vices de son siècle. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Sachez, Monsieur, que tant va la cruche à l'eau, qu'enfin elle se brise : et comme dit fort bien cet auteur que je ne connais pas, l'homme est en ce monde ainsi que l'oiseau sur la branche ; la branche est attachée à l'arbre, qui s'attache à l'arbre, suit de bons préceptes, les bons préceptes valent mieux que les belles paroles, les belles paroles se trouvent à la Cour. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Va, va, le Ciel n'est pas si exact que tu penses, et si toutes les fois que les hommes... (Acte 5, scène 4, DON JUAN)

DON JUAN (1683)

Quoi que puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac, c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre ; non seulement il réjouit, et purge les cerveaux humains ; mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à demeurer honnête homme. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Un homme de sa qualité ferait une action si lâche ? (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
Mon pauvre Gusman, mon ami, tu ne sais pas encore, crois-moi, quel homme est Don Juan. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Je ne sais pas de vrai quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés, tant de transports, enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un Couvent, pour mettre Don Juan Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le coeur de pouvoir manquer à sa parole. (Acte 1, scène 1, GUSMAN)
Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau, suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour : qu'il me vaudrait bien mieux d'être au Diable que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où ; mais un grans Seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle en dépit que j'en aie, la crainte en moi fait l'office du zèle, bride mes sentiments, et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. (Acte 1, scène 1, SGANARELLE)
Quel homme te parlait là, il a bien de l'air ce me semble du bon Gusman de Don Juan Elvire. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
Le bon homme en est tout mortifié, et m'en demandait le sujet. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Pour moi, la beauté me ravit partout, où je la trouve, et je cède facilement à cette douce violence, dont elle nous entraîne ; j'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et je rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
On goûte une douceur extrême à réduire par cent hommages le coeur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour, les petits progrès qu'on y fait ; à combattre par des transports, par des larmes, et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme, qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied, toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur, et à la mener doucement où nous avons envie de la faire venir. (Acte 1, scène 2, DON JUAN)
C'est bien à vous petit ver de terre, petit myrmidon que vous êtes (je parle au maître que j'ai dit) c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie, ce que tous les hommes révèrent. (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Pensez-vous que pour être de qualité, pour avoir une perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré, et des rubans couleur de feu (ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre ;) pensez-vous dis-je que vous en soyez plus habile homme, que tout vous soit permis et qu'on n'ose vous dire vos vérités ? (Acte 1, scène 2, SGANARELLE)
Ah, que vous savez mal vous défendre, pour un homme de Cour, et qui doit être accoutumé à ces sortes de choses ! (Acte 1, scène 3, DONA ELVIRE)
Eh Lucas, çay je fait, je pense que vlà des hommes qui nageant là-bas. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Pal sanguienne, ç'ai je fait, je n'ai point la vue trouble, ce sont des hommes. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Veux tu gager, çai je fait, que je n'ai point la barlue, çai je fait, et que ce sont des hommes, çai je fait, qui nageant droit ici, çai je fait. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
Enfin donc, je n'avais pas putôt eu gagé, que j'avons vu les deux hommes tous à plein qui nous faisians signe de les aller quérir, et moi de tirer auparavant les enjeux. (Acte 2, scène 1, PIERROT)
En voulez vous un plus grand témoignage, m'y voilà prêt quand vous voudrez, et je prends à témoin l'homme que voilà de la parole que je vous donne. (Acte 2, scène 2, DON JUAN)
Enfin, je m'en vais être le plus heureux de tous les hommes, et je ne changerais pas mon bonheur à toutes les choses du monde. (Acte 2, scène 3, DON JUAN)
Oui, Monsieur est homme d'honneur, je le garantis tel. (Acte 2, scène 5, SGANARELLE)
Douze hommes à cheval vous cherchent, qui doivent arriver ici dans un moment, je ne sais pas par quel moyen ils peuvent vous avoir suivi, mais j'ai appris cette nouvelle d'un paysan qu'ils ont interrogé, et auquel ils vous ont dépeint. (Acte 2, scène 6, LA RAMÉE)
Que je suis salué des gens que je rencontre, et que l'on vient me consulter ainsi qu'un habile homme. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
C'est une des grandes erreurs qui soit parmi les hommes. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
Il y avait un homme qui depuis six jours était à l'agonie. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Voilà un homme que j'aurais bien de la peine à convertir. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Il faut avouer qu'il se met d'étranges folies dans la tête des hommes, et que pour avoir étudié, on est bien moins sage le plus souvent. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Pouvez vous voir toutes ces inventions dont la machine de l'homme est composée, sans admirer de quelle façon cela est agencé l'un dans l'autre ? (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Mon Raisonnement est qu'il y a quelque chose d'admirable dans l'homme, quoi que vous puissiez dire, que tous les savants ne sauraient expliquer. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Mais tout en raisonnant, je crois que nous sommes égarés, appelle un peu cet homme que voilà là-bas pour lui demander le chemin. (Acte 3, scène 1, DON JUAN)
Holà ho, l'homme, ho, mon compère, ho l'ami, un petit mot, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 1, SGANARELLE)
Je suis un pauvre homme, Monsieur, retiré tout seul dans ce bois depuis plus de dix ans, et je ne manquerai pas de prier le Ciel qu'il vous donne toute sorte de biens. (Acte 3, scène 2, LE PAUVRE)
Vous ne connaissez pas Monsieur, bonhomme, il ne croit qu'en deux et deux font quatre, et en quatre et quatre font huit. (Acte 3, scène 2, SGANARELLE)
Tu te moques ; un homme qui prie le Ciel tout le jour, ne peut pas manquer d'être bien dans ses affaires. (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
Un home attaqué par trois autres ? (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les Gentilshommes à se sacrifier eux et leur famille à la sévérité de leur honneur, puisque enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie on est contraint de quitter le Royaume, et c'est en quoi je trouve la condition d'un Gentilhomme malheureuse, de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa conduite, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos, et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire, qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Je ne l'ai jamais vu, et je l'ai seulement ouï dépeindre à mon frère ; mais la Renommée n'en dit pas force bien, et c'est un homme dont la vie .... (Acte 3, scène 3, DON CARLOS)
Au contraire, je vous y veux servir, et vous épargner des soins inutiles ; je suis ami de Don Juan, je ne puis pas m'en empêcher, mais il n'est pas raisonnable qu'il offense impunément des Gentilshommes, je m'engage à vous faire faire raison par lui. (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Je sais la différence, mon Frère, qu'un Gentilhomme doit toujours mettre entre l'un et l'autre, et la reconnaissance de l'obligation n'efface point en moi le ressentiment de l'injure : mais souffrez que je lui rende ici ce qu'il m'a prêté, que je m'acquitte sur le champ de la vie, que je lui dois par un délai de notre vengeance, et lui laisse la liberté de jouir durant quelques jours du fruit de son bienfait. (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Il est assez honnête homme, il en a bien usé, et j'ai regret d'avoir démêlé avec lui. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Cela n'est pas civil d'aller voir un homme que vous avez tué. (Acte 3, scène 5, SGANARELLE)
Au contraire, c'est une visite dont je lui veux faire civilité, et qu'il doit recevoir de bonne grâce, s'il est galant homme, allons, entrons dedans. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Qu'on ne peut voir aller plus loin l'ambition d'un homme mort, et ce que je trouve d'admirable, c'est qu'un homme qui s'est passé durant sa vie d'une assez simple demeure, en veuille avoir une si magnifique quand il n'en a plus que faire. (Acte 3, scène 5, DON JUAN)
Il faut avouer que vous avez en Monsieur un homme qui vous aime bien. (Acte 4, scène 3, SGANARELLE)
Et qu'avez vous fait dans le monde pour être Gentilhomme ? (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Apprenez encore qu'un Gentilhomme qui vit mal, est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu'on signe, qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état d'un fils d'un crocheteur, qui serait honnête homme, que du fils d'un Monarque qui vivrait comme vous. (Acte 4, scène 4, DON LOUIS)
Un père venir faire des remontrances à son fils, et lui dire de corriger ses actions, de se ressouvenir de sa naissance, de mener une vie d'honnête homme, et cent autres sottises de pareille nature. (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
Cela se peut-il souffrir à un homme comme vous, qui savez comme il faut vivre ? (Acte 4, scène 5, SGANARELLE)
Eh quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Il y a bien quelque chose là-dedans que je ne comprends pas, mais quoi que ce puisse être, cela n'est pas capable, ni de convaincre mon esprit, ni d'ébranler mon âme, et si j'ai dit que je voulais corriger ma conduite, et me jeter dans un train de vie exemplaire, c'est un dessein que j'ai formé par pure politique, un stratagème utile, une grimace nécessaire, où je veux me contraindre pour ménager un père dont j'ai besoin, et me mettre à couvert du côté des hommes de cent fâcheuses aventures qui pourraient m'arriver. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Toujours libertin et débauché, vous voulez cependant vous ériger en homme de bien ? (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Ah, quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Quel homme ! (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement, mais l'hypocrisie est un vice privilégié qui de sa main ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d'une impunité souveraine. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Combien crois-tu que j'en connaisse, qui par ce stratagème ont rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse, et sous cet habit respecté ont permission d'être les plus méchants hommes du monde ? (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
C'est ainsi qu'il faut profiter des faiblesses des hommes, et qu'un sage esprit s'accommode aux vices de son siècle. (Acte 5, scène 2, DON JUAN)
Sachez Monsieur que tant va la cruche à l'eau qu'enfin elle s'y brise : et comme dit fort bien cet auteur que je ne connais pas, que l'homme est en ce monde ainsi que l'oiseau sur la branche, la branche est attachée à l'arbre, qui s'attache à l'arbre suit de bons préceptes, les bons préceptes valent mieux que les belles paroles, les belles paroles se trouvent à la Cour. (Acte 5, scène 2, SGANARELLE)
Va va, le Ciel n'est pas si exact que tu penses, et si toutes les fois que les hommes... (Acte 5, scène 4, DON JUAN)

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)

Monsieur, votre homme arrive, je l'ai vu à trois lieues d'ici, où a couché le coche ; et dans la cuisine où il est descendu pour déjeuner, je l'ai étudié une bonne grosse demie heure, et je le sais déjà par coeur. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
Pour sa figure, je ne veux point vous en parler, vous verrez de quel air la Nature l'a dessinée, et si l'ajustement qui l'accompagne y répond comme il faut : mais pour son esprit, je vous avertis par avance qu'il est des plus épais qui se fassent ; que nous trouvons en lui une matière tout à fait disposée pour ce que nous voulons, et qu'il est homme enfin à donner dans tous les panneaux qu'on lui présentera. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
Madame, voilà un illustre, votre affaire ne pouvait être mise en de meilleures mains, et c'est le héros de notre siècle pour les exploits dont il s'agit : un homme qui vingt fois en sa vie, pour servir ses amis, a généreusement affronté les galères ; qui au péril de ses bras et de ses épaules, sait mettre noblement à fin les aventures les plus difficiles ; et qui, tel que vous le voyez, est exilé de son pays pour je ne sais combien d'actions honorables qu'il a généreusement entreprises. (Acte 2, scène 2, NERINE)
Ma foi, voici notre homme, songeons à nous. (Acte 2, scène 2, SBRIGANI)
Voilà un homme raisonnable, celui-là. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Oui, gentilhomme limousin. (Acte 2, scène 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Homme d'esprit. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
Si j'avais l'honneur d'être connu de vous, vous sauriez que je suis un homme tout à fait sincère. (Acte 2, scène 3, SBRIGANI)
Voilà un homme qui vous aime fort. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
Qui est si honnête homme ? (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Vous vîtes donc aussi la querelle que j'eus avec ce gentilhomme périgordin ? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Il a la mine d'être honnête homme. (Acte 2, scène 4, SBRIGANI)
Ma foi, ma foi, vous ne pouviez pas vous adresser à un médecin plus habile ; c'est un homme qui sait la médecine à fond, comme je sais ma Croix-de-Pardieu ; et qui, quand on devrait crever, ne démordrait pas d'un iota des règles des Anciens. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
Au reste, il n'est pas de ces médecins qui marchandent les maladies : c'est un homme expéditif, qui aime à dépêcher ses malades ; et quand on a à mourir, cela se fait avec lui le plus vite du monde. (Acte 2, scène 5, L-APOTHICAIRE)
C'est son maître d'hôtel, et il faut que ce soit un homme de qualité. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Voici un habile homme, mon confrère, avec lequel je vais consulter la manière dont nous vous traiterons. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
Il ne faut point tant de façons, vous dis-je, et je suis homme à me contenter de l'ordinaire. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Voilà, pour un jeune homme, des domestiques bien lugubres ! (Acte 2, scène 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Hon, hon ; voici un homme plus fou que nous ne pensons. (Acte 2, scène 8, PREMIER MÉDECIN)
Chez le bonhomme Oronte assurément, dont il vient épouser la fille, et qui ne sachant rien de l'infirmité de son gendre futur, voudra peut-être se hâter de conclure le mariage. (Acte 3, scène 1, SBRIGANI)
Et quel homme est-ile, Montsir, si ve plaist ? (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
C'est un homme comme les autres. (Acte 3, scène 3, ORONTE)
Je vous temande, Montsir, s'il est un homme riche qui a du bienne ? (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
Et sti Montsir de Pourcegnac, Montsir, l'est un homme que doivre beaucoup grandement à dix ou douze marchanne Flamane qui estre venu ici. (Acte 3, scène 3, SBRIGANI)
Cela veut dire que cet homme-là, avec ses grandes embrassades, est un fourbe qui m'a mis dans une maison pour se moquer de moi, et me faire une pièce. (Acte 3, scène 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Et les hommes sont bien traîtres et scélérats ! (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
C'est un homme qui cherche son bien, qui tâche de pourvoir sa fille le plus avantageusement qu'il est possible ; et il ne faut nuire à personne. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
Ce sont des choses qui sont connues à la vérité, mais j'irai les découvrir à un homme qui les ignore, et il est défendu de scandaliser son prochain : cela est vrai ; mais, d'autre part, voilà un étranger qu'on veut surprendre, et qui de bonne foi, vient se marier avec une fille qu'il ne connaît pas, et qu'il n'a jamais vue ; un gentilhomme plein de franchise, pour qui je me sens de l'inclination, qui me fait l'honneur de me tenir pour son ami, prend confiance en moi, et me donne une bague à garder pour l'amour de lui. (Acte 3, scène 4, SBRIGANI)
Vous imaginez-vous, Monsieur Oronte, qu'un homme comme moi soit si affamé de femme ? (Acte 3, scène 5, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Vous êtes-vous mis dans la tête que Léonard de Pourceaugnac soit un homme à acheter chat en poche ? (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Je ne sais pas ce que cela veut dire : mais vous êtes-vous mis dans la tête qu'un homme de soixante et trois ans ait si peu de cervelle, et considère si peu sa fille, que de la marier avec un homme qui a ce que vous savez, et qui a été mis chez un médecin pour être pansé ? (Acte 3, scène 6, ORONTE)
Le médecin en a menti ; je suis gentilhomme, et je le veux voir l'épée à la main. (Acte 3, scène 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Yeu ay tout quitat en diligensso, et me souy rendu dodins aqueste loc lou pu leu qu'ay pouscut, per m'oupousa en aquel criminel mariatge, et confondre as ely de tout le mounde lou plus méchant des hommes. (Acte 3, scène 7, LUCETTE)
Allez, vous êtes un méchant homme. (Acte 3, scène 7, ORONTE)
Quel diable d'homme est-ce ci ? (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Et que boulés-bous dire, ambe bostre empachomen, et bostro pendarié ? (Acte 3, scène 8, LUCETTE)
Quaquel homo es bostre marit ? (Acte 3, scène 8, LUCETTE)
Est-che que tu me démaintiras, méchaint homme ? (Acte 3, scène 8, NERINE)
Moi, point du tout, je suis gentilhomme. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Il me semble que le sens commun d'un gentilhomme peut bien aller à concevoir ce qui est du droit et de l'ordre de la justice ; mais non pas à savoir les vrais termes de la chicane. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
Je le veux, et vais vous conduire chez deux hommes fort habiles ; mais j'ai auparavant à vous avertir de n'être point surpris de leur manière de parler ; ils ont contracté du barreau certaine habitude de déclamation, qui fait que l'on dirait qu'ils chantent, et vous prendrez pour musique tout ce qu'ils vous diront. (Acte 3, scène 10, SBRIGANI)
Ce grand homme si capable ; v.70 (Acte 3, scène 11, L'AVOCAT bredouilleur)
Oui, je vous l'ai déjà dit, ils commencent ici par faire pendre un homme, et puis ils lui font son procès. (Acte 4, scène 2, SBRIGANI)
Ce n'est pas tant la peur de la mort qui me fait fuir, que de ce qu'il est fâcheux à un gentilhomme d'être pendu, et qu'une preuve comme celle-là ferait tort à nos titres de noblesse. (Acte 4, scène 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
L'est un gentilhomme Limosin qui sera pendu chantiment à un grand potence. (Acte 4, scène 3, SECOND SUISSE)
Vous êtes homme d'accommodement ; n'y a-t-il pas moyen d'ajuster cela avec quelques pistoles ? (Acte 4, scène 5, SBRIGANI)
Voilà le seul honnête homme que j'ai trouvé en cette ville. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC)
Tenez, Monsieur, voilà votre fille que j'ai tirée de force d'entre les mains de l'homme avec qui elle s'enfuyait ; non pas pour l'amour d'elle, mais pour votre seule considération : car après l'action qu'elle a faite, je dois la mépriser, et me guérir absolument de l'amour que j'avais pour elle. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
On lui a fait croire que cet autre est plus riche que moi de quatre ou cinq mille écus ; et quatre ou cinq mille écus est un denier considérable, et qui vaut bien la peine qu'un homme manque à sa parole : mais oublier en un moment toute l'ardeur que je vous ai montrée, vous laisser d'abord enflammer d'amour pour un nouveau venu, et le suivre honteusement sans le consentement de Monsieur votre père, après les crimes qu'on lui impute, c'est une chose condamnée de tout le monde, et dont mon coeur ne peut vous faire d'assez sanglants reproches. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Quoi que vous me disiez, c'est un fort honnête homme ; et tous les crimes dont on l'accuse sont faussetés épouvantables. (Acte 4, scène 7, JULIE)
Je vous l'ai déjà dit, ce n'est que la seule considération que j'ai pour Monsieur votre père, et je n'ai pu souffrir qu'un honnête homme comme lui fût exposé à la honte de tous les bruits qui pourraient suivre une action comme la vôtre. (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)
Ne voyez-vous pas l'amour qu'elle a pour cet homme-là ? (Acte 4, scène 7, ÉRASTE)

L'IMPROMPTU DE VERSAILLES (1682)

Monsieur, auraient répondu les comédiens, nous avons des hommes et des femmes qui ont été trouvés raisonnables partout où nous avons passé. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
Ce jeune homme bien fait ? (Acte 1, scène 1, MOLI?RE)
Pour vous, vous faites un honnête homme de Cour, comme vous avez déjà fait dans la Critique de l'École des femmes, c'est-à-dire que vous devez prendre un air posé, un ton de voix naturel, et gesticuler le moins qu'il vous sera possible. (Acte 1, scène 1, MOLIÈRE)
La peste soit de l'homme ! (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
Tenez, Monsieur, je suis le plus ignorant homme du monde, je ne sais rien de tout ce que vous pourrez me demander, je vous jure. (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
Vous ne voulez pas faire en aller cet homme-là ? (Acte 1, scène 2, MOLIÈRE)
Je suis homme sans cérémonie, vous dis-je, et vous pouvez répéter ce qui vous plaira. (Acte 1, scène 2, LA THORILLIÈRE)
Voici un homme qui nous jugera. (Acte 1, scène 3, MOLIÈRE)
Comme l'affaire de la comédie est de représenter en général tous les défauts des hommes, et principalement des hommes de notre siècle ; il est impossible à Molière de faire aucun caractère qui ne rencontre quelqu'un dans le monde ; et s'il faut qu'on l'accuse d'avoir songé toutes les personnes où l'on peut trouver les défauts qu'il peint, il faut sans doute qu'il ne fasse plus de comédies. (Acte 1, scène 4, BRÉCOURT)
Crois-tu qu'il ait épuisé dans ses comédies tout le ridicule des hommes ; et sans sortir de la Cour, n'a-t-il pas encore vingt caractères de gens où il n'a point touché. (Acte 1, scène 4, MOLIÈRE)
Vous êtes l'homme du monde que je révère le plus ; il n'y a personne que j'honore à l'égal de vous. (Acte 1, scène 4, MOLI?RE)
Vous voyez, je viens attendre ici la sortie d'un homme avec qui j'ai une affaire à démêler. (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DU PARC)
Et quant à tous les gens qu'ils ont tâché d'animer contre lui, sur ce qu'il fait, dit-on, des portraits trop ressemblants, outre que cela est de fort mauvaise grâce, je ne vois rien de plus ridicule et de plus mal repris, et je n'avais pas cru jusqu'ici que ce fût un sujet de blâme pour un comédien, que de peindre trop bien les hommes. (Acte 1, scène 5, BRÉCOURT)
C'est un homme qui n'a rien à perdre, et les comédiens ne me l'ont déchaîné, que pour m'engager à une sotte guerre, et me détourner par cet artifice, des autres ouvrages que j'ai à faire ; et cependant vous êtes assez simples pour donner toutes dans ce panneau, mais enfin j'en ferai ma déclaration publiquement. (Acte 1, scène 5, MOLIÈRE)

MÉLICERTE (1682)

Je me veux mettre un peu sur l'homme d'importance, v.105 (Acte 1, scène 3, LYCARSIS)
Et je ne suis point homme à garder de fierté. v.180 (Acte 1, scène 4, LYCARSIS)

LES PRÃ‰CIEUSES RIDICULES (1660)

A-t-on jamais vu, dites-moi, deux pecques provinciales faire plus les renchéries que celles-là, et deux hommes traités avec plus de mépris que nous ? (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
C'est un extravagant, qui s'est mis dans la tête de vouloir faire l'homme de condition. (Acte 1, scène 1, LA GRANGE)
Je me lasse de vous avoir sur les bras, et la garde de deux filles est une charge un peu trop pesante pour un homme de mon âge. (Acte 1, scène 4, GORGIBUS)
Comment est-ce qu'on peut souffrir la pensée de coucher contre un homme vraiment nu ? (Acte 1, scène 4, CATHOS)
Ne craignez rien, nos yeux n'ont point de mauvais desseins, et votre coeur peut dormir en assurance sur leur prud'homie. (Acte 1, scène 9, MAGDELON)
Comme un homme qui s'avise tout d'un coup : oh, oh. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Ne diriez-vous pas que c'est un homme qui crie et court après un voleur pour le faire arrêter, au voleur, au voleur, au voleur, au voleur. (Acte 1, scène 9, MASCARILLE)
Mesdames, agréez que je vous présente ce gentilhomme-ci. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Savez-vous, Mesdames, que vous voyez, dans le Vicomte un vaillants hommes du siècle ? (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
Pour moi j'ai un furieux tendre pour les hommes d'épée. (Acte 1, scène 11, CATHOS)
Je ne pense pas qu'il y ait gentilhomme, en France, plus mal servi, que moi. (Acte 1, scène 11, MASCARILLE)
C'est bien à vous, infâme que vous êtes, à vouloir faire l'homme d'importance. (Acte 1, scène 13, LA GRANGE)

LES FOURBERIES DE SCAPIN (1671)

Ah, mon pauvre Scapin, je suis perdu ; je suis désespéré ; je suis le plus infortuné de tous les hommes. (Acte 1, scène 2, OCTAVE)
Non ; mais il ne tiendra qu'à vous que je ne la sache bientôt ; et je suis homme consolatif, homme à m'intéresser aux affaires des jeunes gens. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
J'ai sans doute reçu du Ciel un génie assez beau pour toutes les fabriques de ces gentillesses d'esprit, de ces galanteries ingénieuses à qui le vulgaire ignorant donne le nom de fourberies ; et je puis dire, sans vanité, qu'on n'a guère vu d'homme qui fût plus habile ouvrier de ressorts et d'intrigues ; qui ait acquis plus de gloire que moi dans ce noble métier : mais, ma foi, le mérite est trop maltraité aujourd'hui, et j'ai renoncé à toutes choses depuis certain chagrin d'une affaire qui m'arriva. (Acte 1, scène 2, SCAPIN)
Ses fréquentes visites sont rejetées de la servante, devenue la gouvernante par le trépas de la mère : voilà mon homme au désespoir. (Acte 1, scène 2, SILVESTRE)
J'ai ouï dire, Octave, que votre sexe aime moins longtemps que le nôtre, et que les ardeurs que les hommes font voir sont des feux qui s'éteignent aussi facilement qu'ils naissent. (Acte 1, scène 3, HYACINTHE)
Ma chère Hyacinte, mon coeur n'est donc pas fait comme celui des autres hommes, et je sens bien pour moi que je vous aimerai jusqu'au tombeau. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
Voici un homme qui pourrait bien, s'il le voulait, nous être, dans tous nos besoins, d'un secours merveilleux. (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
Quelle pauvre espèce d'homme ! (Acte 1, scène 3, SCAPIN)
J'avoue que tu es un grand homme, et voilà l'affaire en bon train ; mais l'argent, d'autre part nous presse, pour notre subsistance, et nous avons de tous côtés des gens qui aboient après nous. (Acte 1, scène 5, SILVESTRE)
Je cherche seulement dans ma tête un homme qui nous soit affidé, pour jouer un personnage dont j'ai besoin. (Acte 1, scène 5, SCAPIN)
Oui, sans doute, par le temps qu'il fait, nous aurons ici nos gens aujourd'hui ; et un matelot qui vient de Tarente, m'a assuré qu'il avait vu mon homme qui était près de s'embarquer. (Acte 2, scène 1, GÉRONTE)
Que tu es un homme admirable ! (Acte 2, scène 3, OCTAVE)
Pour ce qui est du vôtre, la machine est déjà toute trouvée : et quant au vôtre, bien qu'avare au dernier degré, il y faudra moins de façons encore ; car vous savez que, pour l'esprit, il n'en a pas grâces à Dieu grande provision, et je le livre pour une espèce d'homme à qui l'on fera toujours croire tout ce que l'on voudra. (Acte 2, scène 4, SCAPIN)
C'est un de ces braves de profession, de ces gens qui sont tous coups d'épée ; qui ne parlent que d'échiner, et ne font non plus de conscience de tuer un homme, que d'avaler un verre de vin. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Monsieur, pour le mulet, pour son cheval, et celui de son homme, pour le harnais et les pistolets, et pour payer quelque petite chose qu'il doit à son hôtesse, il demande en tout deux cents pistoles. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Donnez cet argent-là à cet homme-ci, vous voilà hors d'affaire. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
J'ai fait un petit calcul en moi-même de tous les frais de la justice ; et j'ai trouvé qu'en donnant deux cents pistoles à votre homme, vous en aurez de reste pour le moins cent cinquante, sans compter les soins, les pas, et les chagrins que vous épargnerez. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Voici l'homme dont il s'agit. (Acte 2, scène 5, SCAPIN)
Qui est cet homme-là ? (Acte 2, scène 6, SILVESTRE)
Parbleu, Monsieur, je suis un fourbe, ou je suis honnête homme ; c'est l'un des deux. (Acte 2, scène 6, SCAPIN)
Un homme sans foi, un voleur. (Acte 2, scène 7, GÉRONTE)
Il ne prétend à vous qu'en tout bien et en tout honneur ; et je n'aurais pas été homme à me mêler de cette affaire, s'il avait une autre pensée. (Acte 3, scène 1, SCAPIN)
Oh, l'homme au sac ! (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Monsieur, les coups de bâton ne se donnent point à des gens comme lui, et ce n'est pas un homme à être traité de la sorte. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Je défends, comme je dois, un homme d'honneur qu'on offense. (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
Dites-moi un peu fous, Monsir l'homme, s'il ve plaist, fous savoir point où l'est sti Gironte que moi cherchair ? (Acte 3, scène 2, SCAPIN)
En arrivant dans cette ville, un jeune homme me vit, et conçut pour moi de l'amour. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Mais le mal de l'affaire était que mon amant se trouvait dans l'état où l'on voit très souvent la plupart des fils de famille, c'est-à-dire qu'il était un peu dénué d'argent ; et il a un père qui, quoique riche, est un avaricieux fieffé, le plus vilain homme du monde. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Il s'appelle Scapin ; c'est un homme incomparable, et il mérite toutes les louanges qu'on peut donner. (Acte 3, scène 3, ZERBINETTE)
Je dis que le jeune homme est un pendard, un insolent, qui sera puni par son père du tour qu'il lui a fait. (Acte 3, scène 3, GÉRONTE)
Que l'Égyptienne est une malavisée, une impertinente, de dire des injures à un homme d'honneur qui saura lui apprendre à venir ici débaucher les enfants de famille ; et que le valet est un scélérat, qui sera par Géronte envoyé au gibet avant qu'il soit demain. (Acte 3, scène 3, G?RONTE)
Je me réjouissais aujourd'hui de l'espérance d'avoir ma fille, dont je faisais toute ma consolation ; et je viens d'apprendre de mon homme qu'elle est partie il y a longtemps de Tarente, et qu'on y croit qu'elle a péri dans le vaisseau où elle s'embarqua. (Acte 3, scène 6, GÉRONTE)
Avec un jeune homme nommé Octave, fils d'un certain seigneur Argante. (Acte 3, scène 7, NÉRINE)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 33 textes (soit une présence dans 1,74 % des textes) dans lesquels il y a 880 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 26,67 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Prologue	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Acte 7	Acte 8	Acte 9	Acte 10	Acte 11	Total
1	SGANARELLE	10	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	10
2	LA PRINCESSE D'?LIDE	1	0	0	1	3	1	4	1	1	0	0	0	12
3	LE M?DECIN MALGR? LUI	16	0	16	12	0	0	0	0	0	0	0	0	44
4	GEORGE DANDIN	19	0	8	2	0	0	0	0	0	0	0	0	29
5	L'ÉCOLE DES MARIS	2	0	8	5	0	0	0	0	0	0	0	0	15
6	LE DÉPIT AMOUREUX	4	0	3	8	1	6	0	0	0	0	0	0	22
7	LE TARTUFFE	15	0	8	5	8	10	0	0	0	0	0	0	46
8	LES FÂCHEUX	11	0	4	2	0	0	0	0	0	0	0	0	17
9	LES FEMMES SAVANTES	6	0	9	13	2	7	0	0	0	0	0	0	37
10	L'AVARE	11	0	14	7	2	12	0	0	0	0	0	0	46
11	LE MISANTHROPE	0	0	0	0	0	7	0	0	0	0	0	0	7
12	LE MISANTHROPE	20	0	8	2	5	9	0	0	0	0	0	0	44
13	L'?COLE DES FEMMES	0	0	0	1	0	0	0	0	0	0	0	0	1
14	L'ÉCOLE DES FEMMES	4	0	11	7	9	7	0	0	0	0	0	0	38
15	LA JALOUSIE DU BARBOUILL?	11	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	11
16	LE M?DECIN VOLANT	14	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	14
17	LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS	3	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	3
18	L'ÉTOURDI	5	0	10	4	5	1	0	0	0	0	0	0	25
19	LE MARIAGE FORC?	16	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	16
20	LE BOURGEOIS GENTILHOMME	13	0	13	24	9	4	0	0	0	0	0	0	63
21	LE SICILIEN	11	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	11
22	DON GARCIE DE NAVARRE	4	0	0	0	2	3	0	0	0	0	0	0	9
23	LA CRITIQUE DE L'?COLE DES FEMMES	14	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	14
24	LES AMANTS MAGNIFIQUES	0	0	6	0	5	0	3	0	2	0	1	0	17
25	LES AMANTS MAGNIFIQUES	2	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	2
26	AMPHITRYON	9	3	7	3	0	0	0	0	0	0	0	0	22
27	LE MALADE IMAGINAIRE	0	0	0	26	1	0	19	0	0	0	0	0	46
28	LE MALADE IMAGINAIRE	1	0	0	0	1	0	0	1	0	0	0	0	3
29	DON JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE	12	0	9	15	5	12	0	0	0	0	0	0	53
30	DON JUAN	12	0	8	21	5	12	0	0	0	0	0	0	58
31	L'IMPROMPTU DE VERSAILLES	14	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	14
32	MÉLICERTE	2	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	2
33	LES PR?CIEUSES RIDICULES	12	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	12
34	LES FOURBERIES DE SCAPIN	10	0	11	12	0	0	0	0	0	0	0	0	33
35	PSYCHÉ	0	2	3	2	0	2	1	0	0	0	0	0	10
36	L'AMOUR M?DECIN	0	0	4	4	10	0	0	0	0	0	0	0	18
37	MONSIEUR DE POURCEAUGNAC	0	0	19	22	10	0	0	0	0	0	0	0	51
38	LA PRINCESSE D'ÉLIDE	0	0	2	0	0	0	0	0	0	0	0	0	2
39	MONSIEUR DE POURCEAUGNAC	0	0	0	1	0	0	0	0	0	0	0	0	1
40	L'AMOUR MÉDECIN	0	0	0	0	1	0	0	0	0	0	0	0	1
41	LE BOURGEOIS GENTILHOMME	0	0	0	0	0	1	0	0	0	0	0	0	1
	Total	284	5	181	199	84	94	27	2	3	0	1	0	880