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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | TOINETTE |
Vous avez l'un et l'autre plus d'amour que de richesses, je vois entre vous et une convenance malheureuse : car vous ?tiez h?riti?re d'un vieil oncle, Val?re ?tait heritier d'une tante veuve, votre oncle se remarie, sa tante se remarie aussi, et il leur vient ? chacun une petite fille qui vous desh?rite tous deux : votre visionnaire d'oncle appellerait cela, une fatalit? d'?toile, cela me ferait croire comme aux conjonctions d'astres, un vieillard ?pouse une jeune femme, une vieille veuve ?pouse un jeune homme, vous voudriez ?pouser Val?re ? |
Acte 1, sc. 1, TOINETTE, phrase 1 |
2 | TOINETTE |
Voil? deux conjonctions malheureuses, qui en emp?chent une heureuse. |
Acte 1, sc. 1, TOINETTE, phrase 2 |
3 | VALÈRE |
D?s que ce vieillard me vit, il jetta un cri, fut saisi d'effroi, comme s'il eut vu un spectre, nous le question?mes sur cette peur, lui n'osant s'expliquer, nous fit un r?cit obscur d'un songe qu'il avait eu, nous parla de pronostication, d'instinct, d'antipathies ; mais ce qui m?rite attention, c'est que ce vieillard superstitieux crut avoir vu dans les astres, que j'?tais passionn?ment amoureux ; il croyait vrai par hasard, Mademoiselle, il s'imaginait faussement que sa femme ?tait l'objet de ma passion, et, que la connaissant avant son voyage, j'?tais all? l'attendre ? Lyon, moi fort embarrass? de lui voir faire une fausse application d'un amour v?ritable, je voulus jouer le r?le d'indiff?rent, mais une r?verie profonde, des distractions continuelles, quelques soupirs ? demi ?touff?s, lui confirmant que j'aimais, ses r?gles d'astrologie lui prouv?rent que sa femme ?tait l'objet de mon amour. |
Acte 1, sc. 2, VALÈRE, phrase 1 |
4 | LE NOURRICIER |
?coutez, Mademoiselle Toinette, baillez-moi votre protection l?-dedans et je verrons ensemble le bien qui nous en reviendra. |
Acte 1, sc. 12, LE NOURRICIER, phrase 1 |
5 | LE FEMME DU VIEILLARD |
Comme on ne sait de quoi s'entretenir dans ces voitures, apr?s nous ?tre racont? l'histoire de nos familles, nous avons reconnu, que nos deux petites filles avaient ?t? nourries par cette m?me nourrice-ci ; mon mari, comme tu sais, est ent?t? de ses id?es de sympathie, d'instinct, la veuve est ent?t?e des m?mes visions ; ils veulent par l'instinct seul distinguer chacun leur enfant, c'est une gageure enfin, ils veulent que sans les avertir, on leur fasse voir les deux petites filles toutes deux ensemble. |
Acte 1, sc. 14, LE FEMME DU VIEILLARD, phrase 3 |
6 | LA VEUVE |
Oui, Monsieur, afin que nous les distinguions par l'instinct seul. |
Acte 2, sc. 3, LA VEUVE, phrase 1 |
7 | LE VIEILLARD |
? je gagnerai la gageure, car j'ai un instinct infaillible. |
Acte 2, sc. 3, LE VIEILLARD, phrase 1 |
8 | LE VIEILLARD |
C'est un instinct ordinaire ; mais le mien me fait aimer ou ha?r par avance ceux qui sont destin?s ? me faire du bien ou du mal. |
Acte 2, sc. 3, LE VIEILLARD, phrase 1 |
9 | LA FEMME DU VIEILLARD |
Je vous prie Madame, de m'?pargner dans vos invectives. |
Acte 2, sc. 13, LA FEMME DU VIEILLARD, phrase 1 |
10 | LA VEUVE |
Nous nous en tiendrons au jugement d'un juge infaillible, c'est l'instinct naturel qui se trompe moins que tous les raisonnements, et que la raison m?me. |
Acte 3, sc. 4, LA VEUVE, phrase 1 |
11 | LE NOURRICIER |
Gare gare vla l'?nstinct qui vient, vla l'instinct qui vient, ne faut pas que personne dise rien, pour que l'instinct parle tout seul. |
Acte 3, sc. 5, LE NOURRICIER, phrase 1 |
12 | LA FEMME DU VIEILLARD |
Ce faux instinct de la petite fille vous gu?rira peut-?tre de vos superstitions. |
Acte 3, sc. 13, LA FEMME DU VIEILLARD, phrase 1 |
13 |
LE NOURRICIER |
Il me vient in instinct, |
Acte 3, sc. 13, v. 6 |