Occurences de l'expression

l

dans LE FAUX INSTINCT de DUFRESNY, Charles (1707)

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n  Personnage  Vers ou phrase Localisation
1TOINETTE Je ne trouve ici ni la nourrisse ni le nourricier ni la petite fille, on dit qu'ils vont revenir, les attendrons-nous l? dans leur jardin ? Acte 1, sc. 1, TOINETTE, phrase 1
2TOINETTE J'ai dit ? l'h?tellerie qu'on ?ta les chevaux du carrosse ; puisque vous avez tant fait que de venir jusqu'? ce village ci au devant de votre oncle, il faut l'y attendre. Acte 1, sc. 1, TOINETTE, phrase 1
3TOINETTE Il ne saurait manquer d'y passer, car il vous a ?crit qu'il revient de Lyon par la diligence, et c'est ici la derni?re d?n?e de la diligence de Lyon, il descendra ici pour voir sa petite fille unique. Acte 1, sc. 1, TOINETTE, phrase 1
4TOINETTE En attendant nous pourrions d?ner, mais les filles qui sont occup?es de leur amour ne s'amusent pas ? d?ner. Acte 1, sc. 1, TOINETTE, phrase 1
5ANGÉLIQUE Je regarde cette maison champ?tre, elle est situ?e ? faire plaisir. Acte 1, sc. 1, ANGÉLIQUE, phrase 1
6TOINETTE Voulez-vous que j'y fasse apporter le d?ner. Acte 1, sc. 1, TOINETTE, phrase 1
7TOINETTE Un air qui donne de l'appetit. Acte 1, sc. 1, TOINETTE, phrase 1
8ANGÉLIQUE Cet endroit solitaire me fait r?ver, et bois sombre m'inspire je ne sais quoi. Acte 1, sc. 1, ANGÉLIQUE, phrase 1
9TOINETTE Je sais bien quoi, moi ; je me suis dout? que ce lieu-ci vous inspirerait ce que tous les lieux et tous les objets vous inspirent ?galement depuis quelques jours ; hier en regardant par vos fen?tres dans la rue la plus passante de Paris, le bruit des carrosses, et le tintamare de la ville vous inspiraient une douce et tendre r?verie, comme la solitude la plus tranquille : c'est que tout inspire l'amour quand on aime, vous vous imaginiez voir Val?re dans tous les carrosses qui passaient, et vous croirez voir Val?re au pied de tous les arbres que vous allez trouver dans ce bois. Acte 1, sc. 1, TOINETTE, phrase 1
10ANGÉLIQUE Comment ferai-je donc pour oublier Val?re ? Acte 1, sc. 1, ANGÉLIQUE, phrase 3
11TOINETTE Votre amour me chagrine, car Val?re n'est pas assez riche pour faire votre fortune. Acte 1, sc. 1, TOINETTE, phrase 1
12ANGÉLIQUE C'est moi qui souhaiterais ?tre assez riche pour faire la sienne. Acte 1, sc. 1, ANGÉLIQUE, phrase 1
13TOINETTE Vous avez l'un et l'autre plus d'amour que de richesses, je vois entre vous et une convenance malheureuse : car vous ?tiez h?riti?re d'un vieil oncle, Val?re ?tait heritier d'une tante veuve, votre oncle se remarie, sa tante se remarie aussi, et il leur vient ? chacun une petite fille qui vous desh?rite tous deux : votre visionnaire d'oncle appellerait cela, une fatalit? d'?toile, cela me ferait croire comme aux conjonctions d'astres, un vieillard ?pouse une jeune femme, une vieille veuve ?pouse un jeune homme, vous voudriez ?pouser Val?re ? Acte 1, sc. 1, TOINETTE, phrase 1
14TOINETTE Voil? deux conjonctions malheureuses, qui en emp?chent une heureuse. Acte 1, sc. 1, TOINETTE, phrase 2
15ANGÉLIQUE Oui Toinette, pour oublier Val?re, je me servirai de toute ma raison. Acte 1, sc. 1, ANGÉLIQUE, phrase 1
16TOINETTE Et Val?re se servira de tout son m?rite, pour vous faire oublier votre raison. Acte 1, sc. 1, TOINETTE, phrase 1
17ANGÉLIQUE Je ne le verrai plus Toinette, et quand j'ai su qu'il ?tait parti pour Lyon, je te jure que j'en ai eu... une esp?ce de joie. Acte 1, sc. 1, ANGÉLIQUE, phrase 1
18ANGÉLIQUE C'en est fait, je ne veux plus parler de lui. Acte 1, sc. 1, ANGÉLIQUE, phrase 1
19TOINETTE L'amour n'y perdra rien, plus vous refermerez en dedans l'id?e de Val?re, plus elle se fortifiera, et ? force de r?ver ? lui, sans parler, son image se gravera si fortement... Acte 1, sc. 1, TOINETTE, phrase 1
20ANGÉLIQUE Que vois-je, Val?re ? l'entr?e de ce bois ! Acte 1, sc. 1, ANGÉLIQUE, phrase 1
21ANGÉLIQUE C'est Val?re lui m?me. Acte 1, sc. 1, ANGÉLIQUE, phrase 1
22TOINETTE Ha ha, vous avez raison, sans doute il a r?solu aussi de ne plus parler de vous, car il y r?ve fortement. Acte 1, sc. 1, TOINETTE, phrase 1
23ANGÉLIQUE Crois-tu qu'il pense ? moi en ce moment ? Acte 1, sc. 2, ANGÉLIQUE, phrase 1
24TOINETTE Oui il grave aussi votre portrait dans sa t?te. Acte 1, sc. 2, TOINETTE, phrase 1
25TOINETTE Ces deux portraits-l? vont faire un regard admirable, mais ? propos vous devriez l'?viter, Mademoiselle, il va vous d?clarer son amour, et s'apercevoir du v?tre, c'est trop d'engagements quand on veut rompre. Acte 1, sc. 2, TOINETTE, phrase 2
26VALÈRE Ah Ciel ! Acte 1, sc. 2, VALÈRE, phrase 1
27VALÈRE Vous rencontrer ici, Mademoiselle ? huit lieues de Paris, quelle surprise est la mienne ! Acte 1, sc. 2, VALÈRE, phrase 2
28TOINETTE N'?tes-vous point venu ici-expr?s pour ?tre surpris de l'y trouver. Acte 1, sc. 2, TOINETTE, phrase 1
29ANGÉLIQUE Je vous croyais ? Lyon, Monsieur. Acte 1, sc. 2, ANGÉLIQUE, phrase 1
30VALÈRE J'en arrive aussi, Mademoiselle, c'en est ici la route, et je vais vous conter par quelle aventure je me trouve ici seul. Acte 1, sc. 2, VALÈRE, phrase 1
31VALÈRE Je partis il y a quinze jours pour aller au devant de ma tante, je l'ai jointe dans Lyon ? la diligence, elle y avait rencontr? un vieil extravagant, qui a une femme assez jolie. Acte 1, sc. 2, VALÈRE, phrase 2
32TOINETTE C'est votre oncle sans doute. Acte 1, sc. 2, TOINETTE, phrase 1
33VALÈRE D?s que ce vieillard me vit, il jetta un cri, fut saisi d'effroi, comme s'il eut vu un spectre, nous le question?mes sur cette peur, lui n'osant s'expliquer, nous fit un r?cit obscur d'un songe qu'il avait eu, nous parla de pronostication, d'instinct, d'antipathies ; mais ce qui m?rite attention, c'est que ce vieillard superstitieux crut avoir vu dans les astres, que j'?tais passionn?ment amoureux ; il croyait vrai par hasard, Mademoiselle, il s'imaginait faussement que sa femme ?tait l'objet de ma passion, et, que la connaissant avant son voyage, j'?tais all? l'attendre ? Lyon, moi fort embarrass? de lui voir faire une fausse application d'un amour v?ritable, je voulus jouer le r?le d'indiff?rent, mais une r?verie profonde, des distractions continuelles, quelques soupirs ? demi ?touff?s, lui confirmant que j'aimais, ses r?gles d'astrologie lui prouv?rent que sa femme ?tait l'objet de mon amour. Acte 1, sc. 2, VALÈRE, phrase 1
34TOINETTE Je vois le contraire sans ?tre astrologue. Acte 1, sc. 2, TOINETTE, phrase 1
35VALÈRE Enfin Mademoiselle ce visionnaire, ce jaloux ce brutal, poussa si loin sa jalousie que je fus oblig? par discr?tion de ne point entrer dans le carosse avec sa femme. Acte 1, sc. 2, VALÈRE, phrase 1
36VALÈRE J'ai pris une chaise de poste pour venir attendre ici ma tante qui vient avec eux ; en les attendant, Mademoiselle, je m'?tais enfonc? dans ce bois solitaire pour y r?ver en libert?, tout occup? d'une passion la plus tendre, la plus vive... mais, Mademoiselle, je m'aper?ois que mon r?cit vous ennuie. Acte 1, sc. 2, VALÈRE, phrase 2
37TOINETTE Vous vous trompez, Monsieur ce que vous prenez pour de l'ennui, ce n'est qu'un certain embarras. Acte 1, sc. 2, TOINETTE, phrase 1
38ANGÉLIQUE Quel embarras donc, es-tu folle ? Acte 1, sc. 2, ANGÉLIQUE, phrase 1
39TOINETTE Ne nous en d?fendez point, Mademoiselle vous avez ?t? embarass?e, vous ?tes m?me encore troubl?e, d?contenanc?e ; et elle n'a pas tort, Monsieur, car ce vieillard que vous appellez visionnaire, jaloux, brutal ; c'est justement l'oncle de Mademoiselle, voyez si on peut entendre cela sans se troubler quand on aime... un oncle. Acte 1, sc. 2, TOINETTE, phrase 1
40ANGÉLIQUE Cela est vrai, Monsieur, et j'avoue que la contrainte que je me suis faite en vous ?coutant, m'a fait une vraie peine. Acte 1, sc. 2, ANGÉLIQUE, phrase 1
41VALÈRE Pardonnez mon indiscr?tion, Mademoiselle, qui eut pu deviner que cet homme qui revient des Indes... Acte 1, sc. 2, VALÈRE, phrase 1
42TOINETTE Pour abr?ger une justification embarrassante ; nous vous laissons r?ver, dans ce bois, et nous allons donner qnelqu'ordre ? nos gens qui sont ? l'h?tellerie. Acte 1, sc. 2, TOINETTE, phrase 1
43ANGÉLIQUE Oui, Monsieur, nous allons tout disposer pour l'arriv?e de mon oncle. Acte 1, sc. 2, ANGÉLIQUE, phrase 1
44VALÈRE Que dois-je penser de l'embarras d'Ang?lique ? Acte 1, sc. 3, VALÈRE, phrase 1
45VALÈRE Mais qu'Ang?lique m'aime ou non, je dois ?viter de la voir, puisque je ne suis pas assez riche pour l'?tablir comme elle le m?rite. Acte 1, sc. 3, VALÈRE, phrase 2
46VALÈRE Pourquoi faut-il que la fortune... ah fortune cruelle ! Acte 1, sc. 4, VALÈRE, phrase 1
47LE NOURRICIER Excusez, mon Gentilhomme, si j'interrompons la fortune, si je savions la forteune ? qui vous en voulez, et que je pussions vous rendre service... Acte 1, sc. 4, LE NOURRICIER, phrase 1
48VALÈRE Je vous suis oblig?, mes enfants, j'attends ici la diligence de Lyon. Acte 1, sc. 4, VALÈRE, phrase 1
49LE NOURRICIER La forteune ? qui il en veut, c'est queuque forteune d?coche. Acte 1, sc. 5, LE NOURRICIER, phrase 1
50LA NOURRICE Tu es toujours en humeur de gognarder, nous avons biau avoir du chagrin, tu bois, tu chantes, tu vas toujours ton train, comme si n'y avait rien ? craindre, je suis toute troubl?e, moi, je voudrais n'avoir jamais nourri les enfants des autres, comment feras-tu asteure vla tout ton esprit ? bout. Acte 1, sc. 5, LA NOURRICE, phrase 1
51LE NOURRICIER Tu as toujours peur que l'esprit ne me manque, parce que j'ai la mine niaise, depuis dix ans que je suis ton mari, tu ne saurais t'accoutumer ? croire que je ne suis pas un sot. Acte 1, sc. 5, LE NOURRICIER, phrase 1
52LE NOURRICIER Ne t'ai je pas montr? cent fois que ma b?tise, c'est de tirer de l'argent de ceux qui sont pu b?te que moi. Acte 1, sc. 5, LE NOURRICIER, phrase 2
53LA NOURRICE Tu n'en as que trop tir? avec les deux petites norissonnes : car asteure il nous en cuira. Acte 1, sc. 5, LA NOURRICE, phrase 1
54LE NOURRICIER Mais que n'attends-tu jusqu'au bout, tous ceux qui ont queuque n?goce avec moi, disent au commencement, j'avons ? faire ? un ben?t, queux ben?ts, nous l'attraperons ; et ? la fin ils sont bien attrap?s de voir que j'ai dans cette f?te-l?, tout le contraire de mon visage, et c'est un tr?sor qu'une mine de niais quand on a l'esprit de la mettre ? profit. Acte 1, sc. 5, LE NOURRICIER, phrase 1
55LE NOURRICIER Te souviens-tu de la chanson que notre village fit sur nous deux dans le temps que tu ?tais jeune et gentille ? Acte 1, sc. 5, LE NOURRICIER, phrase 1
56LA NOURRICE Il n'est pu temps de chanter. Acte 1, sc. 5, LA NOURRICE, phrase 1
57 LE NOURRICIER Quoiqu'il en ait la mine. Acte 1, sc. 5, v. 2
58 LE NOURRICIER Venez vous cajoler sa belle Mathurine, Acte 1, sc. 5, v. 4
59 LE NOURRICIER Il vous laisse avec elle, mais Acte 1, sc. 5, v. 5
60 LE NOURRICIER Il vous empruntera du vin, de la farine, Acte 1, sc. 5, v. 7
61 LE NOURRICIER Et ne vous les rendra jamais. Acte 1, sc. 5, v. 8
62 LE NOURRICIER Allez ? son scellier, lui demander chopine Acte 1, sc. 5, v. 10
63 LE NOURRICIER Il vous payera pinte , mais Acte 1, sc. 5, v. 11
64 LE NOURRICIER Par un mauvais march?, qu'en buvant il machine, Acte 1, sc. 5, v. 13
65 LE NOURRICIER Il vous fera payer les frais. Acte 1, sc. 5, v. 14
66LA NOURRICE Mais puisque tu es si fut?, songe donc ? quelque rubrique pour mettre eune fin ? tout ?a, car voil? cette petite fille qui grandit, via le vieux p?re et sa jeune m?re d'un c?t?, vla la vieille m?re et son jeune mari de l'autre, ils vont bient?t revenir tretous de leux voyages, que leur diras-tu sur leux enfants ? Acte 1, sc. 5, LA NOURRICE, phrase 1
67LE NOURRICIER Tout ce qui me vienra quand je les verrai venus, quand on me baillie l'office d'haranguer le Seigneur du village, je fis la harangue sur le champs, et si je ne fis rien qui vailie. Acte 1, sc. 5, LE NOURRICIER, phrase 1
68LA NOURRICE ?a va donc voir ? cette h?tellerie s'il n'y a point de nouveiles, on m'a dit que la mie Toinette est venue de Paris pour voir la petite fille, cette petite fille va lui faire des questions comme l'autre voyage, elle pensa tout d?couvrir. Acte 1, sc. 5, LA NOURRICE, phrase 1
69LE NOURRICIER La langue de ste petite fille-l? a ben profit? depuis trois mois, si al cro?t comme ?a en babil encore eun an, alle sera femme devant que d'?tre grand fille. Acte 1, sc. 5, LE NOURRICIER, phrase 1
70LA NOURRICE Va donc vite ? cette h?tellerie. Acte 1, sc. 5, LA NOURRICE, phrase 1
71LE NOURRICIER Oui, oui, mais vla ste petite fille lev?e, fais-lui un peu sa le?on avant qu'elle, voye sa mie. Acte 1, sc. 5, LE NOURRICIER, phrase 1
72LA PETITE FILLE Que me voil? aise ! Acte 1, sc. 6, LA PETITE FILLE, phrase 1
73LA PETITE FILLE Que me voil? aise ! Acte 1, sc. 6, LA PETITE FILLE, phrase 2
74LA NOURRICE La petite ?tourdie ? Acte 1, sc. 6, LA NOURRICE, phrase 1
75LA NOURRICE Faut-il courir comme ?ela ? Acte 1, sc. 6, LA NOURRICE, phrase 2
76LA PETITE FILLE Ha ma m?re nourrice, que je suis aise, ma mie Toinette va venir bient?t, mon autre mie viendra aussi bient?t, et elles me donneront toutes les deux tr?s bien de bonnes choses ; voyez si je ne suis pas bein aise bien aise bien aise. Acte 1, sc. 6, LA PETITE FILLE, phrase 1
77LA NOURRICE Oui, mais si vous parlez de v?tre mie Toinetre ? votre autre mie, elles ne vous donneront plus rien ni l'eune ni l'autre, ni l'eune ni l'autre ne vous donneront rien, je vous l'ai d?j? dit. Acte 1, sc. 6, LA NOURRICE, phrase 1
78LA PETITE FILLE Ho je sais bien ; je ne dirai rien que "bon jou ma mie", et puis "comment vous portez-vous", et puis "comment se porte mon papa", que je n'ai jamais vu, et puis "comment se porte maman qui est bien loin" , et puis mon autre papa, et puis... Acte 1, sc. 6, LA PETITE FILLE, phrase 1
79LA NOURRICE Et puis, epuis voil?-t-il pas la langue, je vous ai d?fendu de leur parler de papa ni de maman, car vous ?tes une petite b?te l?-dessus, et vous ne voulez pas me croire quand je vous dis que vous n'avez qu'un papa et qu'une maman. Acte 1, sc. 6, LA NOURRICE, phrase 1
80LA PETITE FILLE Et moi je vous dis que j'ai trois papas, tenez je m'en vas vous les compter avec mes doigts, mon papa nourissier et un. Acte 1, sc. 6, LA PETITE FILLE, phrase 1
81LA NOURRICE Il ne faut pas compter celui-l?. Acte 1, sc. 6, LA NOURRICE, phrase 1
82LA PETITE FILLE H? bien, mais quand ma mie Toinette vient, elle me dit que mon papa est bien vieux, bien vieux, quand l'autre mie vient, elle me dit que mon papa est bien jeune bien jeune, ho un vieux et un jeune ce n'est pas tout de m?me, c'est donc deux papas que j'ai. Acte 1, sc. 6, LA PETITE FILLE, phrase 1
83LA NOURRICE Ho je vous d?fends de jamais parler de tout cela, mais voil? cette autre mie, il faut la renvoyer avant que votre mie Toinette vienne, souvenez-vous bien que si celle-ci savait que vous avez une autre mie, elle ne vous donnerait plus rien. Acte 1, sc. 6, LA NOURRICE, phrase 1
84LA NOURRICE H? bonjour, Madame, c'est une merveille de vous voir ici, car vous n'y venez que deux ou trois fois l'ann?e. Acte 1, sc. 7, LA NOURRICE, phrase 1
85LA MIE H?las je vous apporte une mauvaise nouvelle, le p?re de Charlotte est mort. Acte 1, sc. 7, LA MIE, phrase 1
86LA MIE J'en ai re?u la nouvelle ? Paris la semaine pass?e. Acte 1, sc. 7, LA MIE, phrase 1
87LA MIE Le pauvre homme je l'avais ?lev? comme vous ?levez sa petite fille, h?las, quand il part?t pout le Languedoc, il croyait revenir six mois apr?s, il y a demeur? quatre ans et le voil? mort ; mais n'en parlons plus, cela m'afflige trop. Acte 1, sc. 7, LA MIE, phrase 2
88LA MIE ?a Nourice je vous apporte soixante francs pour un quartier de la pension de Charlotte, o? est votre mari pour me faire une quittance ? Acte 1, sc. 7, LA MIE, phrase 3
89LA NOURRICE Il est ? quatre pas d'ici, je vais le chercher. Acte 1, sc. 7, LA NOURRICE, phrase 1
90LA MIE Allez vite, car notre veuve doit arriver ce soir ? Paris, il faut que je m'y en retourne au plus vite. Acte 1, sc. 7, LA MIE, phrase 1
91LA PETITE FILLE Donnez-moi encore la poche. Acte 1, sc. 8, LA PETITE FILLE, phrase 1
92LA MIE Qui est cette fille qui vient ? nous ? Acte 1, sc. 8, LA MIE, phrase 1
93LA PETITE FILLE Ha c'est mon autre mie, elles ne me donneront pu rien tout deux. Acte 1, sc. 8, LA PETITE FILLE, phrase 1
94LA MIE Savez-vous qui est cette fille-l? ? Acte 1, sc. 8, LA MIE, phrase 1
95TOINETTE He voila Charlotte. Acte 1, sc. 9, TOINETTE, phrase 1
96TOINETTE Pourquoi ne me sautes-tu donc pas au col comme ? l'ordinaire ? Acte 1, sc. 9, TOINETTE, phrase 3
97LA MIE Vous venez donc quelquefois la voir, Mademoiselle ? Acte 1, sc. 9, LA MIE, phrase 1
98TOINETTE Oui, Madame, je suis votre servante tr?s humble. Acte 1, sc. 9, TOINETTE, phrase 1
99LA MIE Je suis la v?tre, Mademoiselle. Acte 1, sc. 9, LA MIE, phrase 1
100TOINETTE Mais qu'est-ce que tu as donc, Charlotte ? Acte 1, sc. 9, TOINETTE, phrase 1
101LA PETITE FILLE Je n'ai rien... mais c'est que... tenez je m'en vais dire ? ma m?re nourrice que vous ?tes l? toutes deux tout ? la fois. Acte 1, sc. 9, LA PETITE FILLE, phrase 1
102LA MIE Vous me paraissez avoir de l'amiti? pour cette petite fille-l?, vous ?tes de Paris apparemment, comment la connaissez-vous ? Acte 1, sc. 10, LA MIE, phrase 1
103TOINETTE Comment je la connais, Madame ! H? c'est moi qui en prends soin. Acte 1, sc. 10, TOINETTE, phrase 1
104LA MIE Vous, Mademoiselle ! Acte 1, sc. 10, LA MIE, phrase 1
105TOINETTE Moi-m?me, Madame, je lui tiens lieu de m?re, et si ma r?putation de fille n'?tait bien ?tablie, on me prendrait ici pour sa m?re v?ritable, car on n'y en a jamais vu d'autre que moi. Acte 1, sc. 10, TOINETTE, phrase 1
106LA MIE Ce discours m'?tonne, car c'est moi-m?me qui lui tiens lieu de m?re, depuis que nous l'avons mise ici en nourrice. Acte 1, sc. 10, LA MIE, phrase 1
107TOINETTE Vous voulez rire, et vous avez trouv? votre rieuse. Acte 1, sc. 10, TOINETTE, phrase 1
108LA MIE Je n'ai pas envie de rire, je suis trop afflig?e de la mort de son p?re. Acte 1, sc. 10, LA MIE, phrase 1
109TOINETTE Cette mort-l? est pourtant une mort pour rire, car il m'?crivit hier, et dans sa lettre il ne me parle point de sa mort. Acte 1, sc. 10, TOINETTE, phrase 1
110LA MIE Laissons la plaisanterie, il y a un mois qu'il est mort. Acte 1, sc. 10, LA MIE, phrase 1
111TOINETTE Cela ne se peut, car j'ai re?u hier une lettre ?crite de sa propre main, de sa main tremblante, car depuis soixante-quinze ans il a ?pous? une jeune femme, la main lui tremble et la t?te aussi. Acte 1, sc. 10, TOINETTE, phrase 1
112LA MIE Je vois bien que vous ne connaissez ni le p?re ni la m?re de Charlotte car feu son p?re ; n'avait que trente ans quand je lui fis ?pouser une riche veuve qui en avait cinquante. Acte 1, sc. 10, LA MIE, phrase 1
113TOINETTE Je ne connais point ce jeune ?pouseur de veuves, mais vous connaissez encore moins le p?re de Charlotte qui est un vieux n?gociant charg? de biens et d'ann?es qui s'est tourment? pendant quatre-vingts ans pour vivre ? son aise jusqu'? cent cinquante. Acte 1, sc. 10, TOINETTE, phrase 1
114LA MIE Il y a du mal entendu ? tout ceci, mais Mademoiselle, ne prenez-vous point cette petite fille l? pour une autre. Acte 1, sc. 10, LA MIE, phrase 1
115TOINETTE Comment m'y m?prendrais-je, je l'ai vu na?tre. Acte 1, sc. 10, TOINETTE, phrase 1
116LA MIE Mais vraiment c'est moi qui l'ai vu na?tre, et nous la donn?mes ? cette nourrice-ci, parce que notre veuve emmena son jeune mari en Languedoc pour ses affaires. Acte 1, sc. 10, LA MIE, phrase 1
117TOINETTE L'aventure commence ? me r?jouir, car c'est moi-m?me qui ai donn? cet enfant ? la nourrice, quand son p?re partit il y a quatre ans pour aller faire encore une promenade aux Indes, et il y emmena sa jeune femme parce qu'il est jaloux. Acte 1, sc. 10, TOINETTE, phrase 1
118LA MIE Ouais, il y a ici quelque friponnerie de nourrice. Acte 1, sc. 10, LA MIE, phrase 1
119TOINETTE Oui, quelque quiproquo d'enfant ; et si ce qui me vient en pens?e est vrai, le tour est assez plaisant. Acte 1, sc. 10, TOINETTE, phrase 1
120LA MIE Le nourricier vient, il sera bien ?tourdi de nous voir l? toutes deux, nous l'allons confondre. Acte 1, sc. 10, LA MIE, phrase 1
121LE NOURRICIER Bonjour, Madame, bonjour Mademoiselle, je suis bien aise de voir la bonne rencontre, car vous voil? toutes deux ensemble, et vous ne vous ?tiez jamais vues, n'est-ce pas ? Acte 1, sc. 11, LE NOURRICIER, phrase 1
122LA MIE H? le bon calin, on ne dirait pas qu'il y touche. Acte 1, sc. 11, LA MIE, phrase 1
123TOINETTE Il est bon homme, il nous va dire la v?rit? Acte 1, sc. 11, TOINETTE, phrase 1
124LA MIE R?pondez-moi, Monsieur le nourricier, quand je vins ici il y a quatre ans, trois mois, apr?s que nous e?mes donn? ? votre femme l'enfant ? nourrir, vous me f?tes voir une petite fille qui venait d'avoir la petite v?role. Acte 1, sc. 11, LA MIE, phrase 1
125TOINETTE Environ ce temps-l? vous m'en f?tes voir une aussi qui en ?tait toute marqu?e. Acte 1, sc. 11, TOINETTE, phrase 1
126LA MIE C'est a dire que des deux enfants qui l'avaient eue, il en ?tait mort une. Acte 1, sc. 11, LA MIE, phrase 1
127LE NOURRICIER En bonne v?rit? Madame vous l'avez devin?. Acte 1, sc. 11, LE NOURRICIER, phrase 1
128TOINETTE Je suis au fait, je vois que depuis quatre ans il nous fait croire ? chacune en particulier que celle qui reste est la n?tre. Acte 1, sc. 11, TOINETTE, phrase 1
129LA MIE Et par cette supposition, vous ayez tir? de nous deux double pension. Acte 1, sc. 11, LA MIE, phrase 1
130LE NOURRICIER Il faut que vous soyez sorci?re toutes deux pour deviner cela. Acte 1, sc. 11, LE NOURRICIER, phrase 1
131TOINETTE Mais dites-nous du moins ? qui appartient celle qui reste. Acte 1, sc. 11, TOINETTE, phrase 1
132LA MIE Est-ce la n?tre qui est morte ? Acte 1, sc. 11, LA MIE, phrase 1
133LA MIE Je vois bien que nous ne tirerons pas un mot de v?rit? de ce malheureux l?. Acte 1, sc. 11, LA MIE, phrase 1
134LA MIE Je remonte en carrosse ? l'instant, je m'en vais ? Paris consulter quelqu'un sur cette affaire-ci, jusqu'au revoir Monsieur le fripon. Acte 1, sc. 11, LA MIE, phrase 2
135LE NOURRICIER Laissez-moi donc l'argent de la pension. Acte 1, sc. 11, LE NOURRICIER, phrase 1
136LA MIE Voyez l'effront? apr?s avoir tir? double entretien d'un m?me enfant. Acte 1, sc. 11, LA MIE, phrase 1
137TOINETTE Ce n'est pas le premier enfant qu'on fait entretenir ? plusieurs p?res. Acte 1, sc. 11, TOINETTE, phrase 1
138TOINETTE Tu es de mes amis, Nouricier, dis-moi donc en particulier ? qui est la petite fille restante. Acte 1, sc. 12, TOINETTE, phrase 1
139LE NOURRICIER En conscience je n'en sais rien, ni la Nourrice non plus. Acte 1, sc. 12, LE NOURRICIER, phrase 1
140TOINETTE H? qui diantre le saura donc. Acte 1, sc. 12, TOINETTE, phrase 1
141LE NOURRICIER Je vas vous dire l'histoire, mais avou queuque int?r?t pour qual soit put?t ? cetuI-ci qu'? cetui-l?. Acte 1, sc. 12, LE NOURRICIER, phrase 1
142TOINETTE Oui vraiment et je donnerais toutes choses au monde pour qu'elle fut ? la Veuve : car ma jeune Ma?tresse aurait besoin pour se marier, d'h?riter de son oncle, elle serait son h?riti?re unique s'il n'avait point cette petite fille-ci. Acte 1, sc. 12, TOINETTE, phrase 1
143LE NOURRICIER ?coutez, Mademoiselle Toinette, baillez-moi votre protection l?-dedans et je verrons ensemble le bien qui nous en reviendra. Acte 1, sc. 12, LE NOURRICIER, phrase 1
144LE NOURRICIER Tu peux parler haut, j'ai bout? Mademoiselle Toinette dans ma confidence. Acte 1, sc. 13, LE NOURRICIER, phrase 1
145LA NOURRICE Tout est perdu ma bonne Mademoiselle Toinette. Acte 1, sc. 13, LA NOURRICE, phrase 1
146TOINETTE Qu'est-ce qu'il y a donc ? Acte 1, sc. 13, TOINETTE, phrase 1
147LA NOURRICE Il semble que le d?mon se d?cha?ne aujourd'hui pour amener ici tous les p?res et m?res, en vla tout plein la diligence de Lyon. Acte 1, sc. 13, LA NOURRICE, phrase 1
148LE NOURRICIER Cela est f?cheux, mais cela est dr?le. Acte 1, sc. 13, LE NOURRICIER, phrase 1
149LA NOURRICE Comment diable se sont-ils trouvez l? tretous ensemble ? Acte 1, sc. 13, LA NOURRICE, phrase 1
150TOINETTE Nos gens venaient de Marseille, et la veuve du Languedoc ; ils se sont rencontr?s ? Lyon. Acte 1, sc. 13, TOINETTE, phrase 1
151LA NOURRICE En vla d?j? qui viennent. Acte 1, sc. 13, LA NOURRICE, phrase 1
152TOINETTE C'est la femme du vieil oncle. Acte 1, sc. 13, TOINETTE, phrase 1
153TOINETTE Ang?lique est avec elle, que leur dirons-nous ? Acte 1, sc. 13, TOINETTE, phrase 2
154LE NOURRICIER Femme, va-t-en vite enfermer la petite fille dans notre autre maison, qui est au bout du jardin... Acte 1, sc. 13, LE NOURRICIER, phrase 1
155TOINETTE Tu as raison, cela nous donnera le temps de chercher un exp?dient. Acte 1, sc. 13, TOINETTE, phrase 1
156LA FEMME DU VIELLARD Bonjour Toinette, bonjour, nous avons tous grande impatience de voir les deux petites filles. Acte 1, sc. 14, LA FEMME DU VIELLARD, phrase 1
157TOINETTE J'en demandais des nouvelles au Nourricier. Acte 1, sc. 14, TOINETTE, phrase 1
158LE NOURRICIER Ma femme les est all? qu?rir ? un Ch?teau, d'ici aux environs, c'est que l'y a une Dame qui nous les emprunte quelquefois pour jouer avec. Acte 1, sc. 14, LE NOURRICIER, phrase 1
159TOINETTE Fort bien, je ne les ai point vues de ce voyage-ci. Acte 1, sc. 14, TOINETTE, phrase 1
160LA FEMME DU VIEILLARD Il faut vous avertir, Nourricier, d'une gageure, que mon mari vient de faire contre une veuve, qui est m?re de l'autre petite fille, que vous avez ici avec la n?tre. Acte 1, sc. 14, LA FEMME DU VIEILLARD, phrase 1
161TOINETTE H? ! Quelle gageure, Madame ? Acte 1, sc. 14, TOINETTE, phrase 1
162LE FEMME DU VIEILLARD Je vais vous conter, le fait. Acte 1, sc. 14, LE FEMME DU VIEILLARD, phrase 1
163LE FEMME DU VIEILLARD Mon mari et moi sommes venus de Marseille par Lyon, cette veuve vient du Languedoc, le hasard nous a rassembl? ? la diligence. Acte 1, sc. 14, LE FEMME DU VIEILLARD, phrase 2
164LE FEMME DU VIEILLARD Comme on ne sait de quoi s'entretenir dans ces voitures, apr?s nous ?tre racont? l'histoire de nos familles, nous avons reconnu, que nos deux petites filles avaient ?t? nourries par cette m?me nourrice-ci ; mon mari, comme tu sais, est ent?t? de ses id?es de sympathie, d'instinct, la veuve est ent?t?e des m?mes visions ; ils veulent par l'instinct seul distinguer chacun leur enfant, c'est une gageure enfin, ils veulent que sans les avertir, on leur fasse voir les deux petites filles toutes deux ensemble. Acte 1, sc. 14, LE FEMME DU VIEILLARD, phrase 3
165LE VOURRICIER Toutes deux ensemble, Madame Toinette. Acte 1, sc. 14, LE VOURRICIER, phrase 1
166TOINETTE Vous faites bien de nous avertir, je vais disposer tout pour la gageure, entrez-dans la salle du Nourricier. Acte 1, sc. 14, TOINETTE, phrase 1
167ANGÉLIQUE Je suis au d?sespoir, Toinette, Val?re a paru l?, et ma tante s'est aper?ue qu'il m'aime. Acte 1, sc. 14, ANGÉLIQUE, phrase 1
168TOINETTE Nous parlerons de cela tant?t, entrez. Acte 1, sc. 14, TOINETTE, phrase 1
169LE NOURRICIER Toutes deux ensemble, Madame Toinette. Acte 1, sc. 15, LE NOURRICIER, phrase 1
170TOINETTE Quand il n'y en a qu'une, la gageure m'embarrasse. Acte 1, sc. 15, TOINETTE, phrase 1
171TOINETTE Mais allons voir avec la Nourrice, quel tour nous donnerons ? cette affaire-ci. Acte 1, sc. 15, TOINETTE, phrase 2
172LE NOURRICIER Vla l'histoire , Mademoiselle Toinette, vla l'histoire des deux petites filles, et cette histoire-l? fait que ma femme ni moi ne savons pu ? qui appartient celle-ci ; notre Bailli dit li-m?me qu'il ne pourrait baill? l?-dessus qu'une sentence ? croix ou pile, et qu'il faudrait tirer la petite fille, comme la f?ve au g?teau. Acte 2, sc. 1, LE NOURRICIER, phrase 1
173TOINETTE Cette f?ve tombera ? la veuve , si tu veux faire ce que je t'ai dit ; et je rendrai par l? Angelique h?riti?re de son oncle. Acte 2, sc. 1, TOINETTE, phrase 1
174TOINETTE Tu l'y trouveras ; mais pour arriver ? notre but, il faut d'abord leur dire, ? tous ?galement, que les deux petites filles sont mortes. Acte 2, sc. 1, TOINETTE, phrase 1
175LA NOURRICE Toutes les deux mortes, c'est mon avis, j m'en vais donc leur dire la parole. Acte 2, sc. 1, LA NOURRICE, phrase 1
176TOINETTE Attends, il faut que ce soit ta femme ; elle donnera mieux le ton ? cette nouvelle affligeante, une femme a la feinte et les larmes plus en main, qu'un homme. Acte 2, sc. 1, TOINETTE, phrase 1
177LE NOURRICIER ? ma femme pleure comme eune peinture. Acte 2, sc. 1, LE NOURRICIER, phrase 1
178TOINETTE Moi pour confirmer cette nouvelle au vieillard superstitieux, je le prendrai par son faible ; je lui dirai que son enfant ne pouvait pas vivre, qu'il ?tait n? pendant l'?clipse ; il croit tout ce qu'on lui dit sur ce ton l?. Acte 2, sc. 1, TOINETTE, phrase 1
179TOINETTE Il crut ?tre mort une fois, parce qu'il avait ?t? le treizi?me ? table, et il soup?onna sa femme d'infid?lit?, parce qu'il avait renvers? la sali?re, et qu'en rentrant chez lui, il avait vu le croissant ? gauche. Acte 2, sc. 1, TOINETTE, phrase 2
180LE NOURRICIER Bon, bon, je lui dirai, que notre berger avait ensorcel? le lait de la Nourrice, et qu'il avait dit des paroles venimeuses sur le mouton, d'o? venait la laine du maillot de l'enfant. Acte 2, sc. 1, LE NOURRICIER, phrase 1
181TOINETTE Voici le vieillard avec la veuve, je vais instruire ta femme, dis-leur seulement bonjour d'un air triste pour les pr?parer. Acte 2, sc. 1, TOINETTE, phrase 1
182LE VIEILLARD Vous ?tes le Nourricier apparemment ? Acte 2, sc. 2, LE VIEILLARD, phrase 1
183LE NOURRICIER H?las oui, Monsieur, si vous l'avez pour agr?able ? Acte 2, sc. 2, LE NOURRICIER, phrase 1
184LE NOURRICIER H? vous ?tes le mari de Madame ? Acte 2, sc. 2, LE NOURRICIER, phrase 2
185LE VIEILLARD Si elle ?tait ma femme et veuve, je serais donc mort ; peste soit du sot. Acte 2, sc. 2, LE VIEILLARD, phrase 1
186LE NOURRICIER Je vous demande excuse, c'est que j'ai l'entendement triste. Acte 2, sc. 2, LE NOURRICIER, phrase 1
187LE VIEILLARD Le ben?t ! Acte 2, sc. 2, LE VIEILLARD, phrase 1
188LE NOURRICIER Ma femme va vous parler, car a n'est pas si ben?t que moi. Acte 2, sc. 2, LE NOURRICIER, phrase 1
189LE VIEILLARD Ce mis?rable, me venir dire, comme si j'?tais mort, cela m'a frapp?, il ne faut qu'un mot pour porter malheur ; il y a comme cela des pronostics, ce coquin-l?, vous prendre pour ma veuve. Acte 2, sc. 3, LE VIEILLARD, phrase 1
190LA VEUVE Cela m'a aussi bless?, car le mot de veuve est un coup de poignard pour moi depuis la mort de mon mari. Acte 2, sc. 3, LA VEUVE, phrase 1
191LE VIEILLARD ?? , Madame, il faut attendre ici qu'on nous am?ne les deux enfants ensemble, sans nous les distinguer. Acte 2, sc. 3, LE VIEILLARD, phrase 1
192LA VEUVE Oui, Monsieur, afin que nous les distinguions par l'instinct seul. Acte 2, sc. 3, LA VEUVE, phrase 1
193LE VIEILLARD ? je gagnerai la gageure, car j'ai un instinct infaillible. Acte 2, sc. 3, LE VIEILLARD, phrase 1
194LA VEUVE Le mien me ferait discerner entre mille personnes inconnues, non seulement un enfant, mais un cousin, un petit cousin au dixi?me degr?. Acte 2, sc. 3, LA VEUVE, phrase 1
195LE VIEILLARD C'est un instinct ordinaire ; mais le mien me fait aimer ou ha?r par avance ceux qui sont destin?s ? me faire du bien ou du mal. Acte 2, sc. 3, LE VIEILLARD, phrase 1
196LA VEUVE Cela est tout naturel, et d?s l'age de quatre ans, j'ai eu de l'antipathie pour le m?decin qui devait faire mourir mon mari. Acte 2, sc. 3, LA VEUVE, phrase 1
197LE VIEILLARD Cela est tout commun cela, mais ce qui vous ?tonnera, c'est que je vois en r?ve tous les lundis ce qui me doit arriver pendant la semaine. Acte 2, sc. 3, LE VIEILLARD, phrase 1
198LA VEUVE Cela ne m'?tonne point, mais ce qui va vous surprendre, c'est une de mes cousines, qui mourut paralytique ? Paris, j'?tais ? Lyon, ? mesure que la paralysie lui faisait mourir un bras, le mien s'engourdissait : voil? sa jambe morte, la mienne est froide comme marbre, et j'ai v?rifi? minute pour minute, qu'il me prit un ?vanouissement dans l'instant qu'elle expira. Acte 2, sc. 3, LA VEUVE, phrase 1
199LE VIEILLARD C'est une chose triviale, que la sympathie, un de mes amis se maria ? Paris, et moi ?tant aux Indes, au moment de son mariage, je sentis dans le coeur, un ?panouissement, une joie ; mais une joie que je ne savais pas d'o? cela me venait. Acte 2, sc. 3, LE VIEILLARD, phrase 1
200LA VEUVE Rien n'est plus ordinaire ; mais ce qui est singulier, c'est qu'? Huilant qu'il meure une personne dans le monde, tous ceux qui sont n?s sous la m?me plan?te, sentent quelque chose, on n'y fait pas d'attention, parce que cela est imperceptible, mais cela est pourtant vrai. Acte 2, sc. 3, LA VEUVE, phrase 1
201LE VIEILLARD Mais ce qui vient de nous arriver ? tous deux n'est-il pas visible. Acte 2, sc. 3, LE VIEILLARD, phrase 1
202LA VEUVE Plus que visible, palpable ; car on vient de vous dire ici, que nos deux petites filles sont dans ce Ch?teau o? nous venons de passer. Acte 2, sc. 3, LA VEUVE, phrase 1
203LE VIEILLARD He bien oui, nous y passons sans le savoir, et cependant j'ai senti une ?motion. Acte 2, sc. 3, LE VIEILLARD, phrase 1
204LA VEUVE C'est moi qui vous ai dit la premi?re, que le coeur me palpitait. Acte 2, sc. 3, LA VEUVE, phrase 1
205LE VIEILLARD J'ai senti tressaillir mes entrailles paternelles. Acte 2, sc. 3, LE VIEILLARD, phrase 1
206LA VEUVE Les entrailles maternelles sont plus sensibles. Acte 2, sc. 3, LA VEUVE, phrase 1
207LA VEUVE H?las, il y a double sympathie entre ma petite fille et moi ; c'est mon mari que j'aime dans sa fille, je l'aimerai encore dans la fille de sa fille, et dans les enfants de leurs enfants, jusqu'? la dixi?me g?n?ration. Acte 2, sc. 3, LA VEUVE, phrase 2
208LE VIEILLARD Non, cela ne passe pas la septi?me, le nombre de sept est climatique, tout change dans la nature de sept ans, en sept ans. Acte 2, sc. 3, LE VIEILLARD, phrase 1
209LA VEUVE J'entends quelqu'un. Acte 2, sc. 3, LA VEUVE, phrase 1
210LE VIEILLARD Ce sont nos petites filles, car ma tendresse. Acte 2, sc. 3, LE VIEILLARD, phrase 1
211LA VEUVE Ne les regardez pas, il faut deviner par la sympathie seule. Acte 2, sc. 3, LA VEUVE, phrase 1
212LE VIEILLARD Oui sans que les yeux s'en m?lent. Acte 2, sc. 4, LE VIEILLARD, phrase 1
213LA VEUVE Nous distinguerons par les simples mouvements du coeur. Acte 2, sc. 4, LA VEUVE, phrase 1
214LE VIEILLARD Elles sont proches de nous, car je commence ? sentir un petit fr?missement agr?able. Acte 2, sc. 4, LE VIEILLARD, phrase 1
215LA VEUVE Mon coeur palpite, et le plaisir... Acte 2, sc. 4, LA VEUVE, phrase 1
216LE VIEILLARD Oui, le plaisir fait que les jambes me tremblent. Acte 2, sc. 4, LE VIEILLARD, phrase 1
217LA VEUVE Les larmes de tendresse, les larmes de joie me viennent aux yeux. Acte 2, sc. 4, LA VEUVE, phrase 1
218TOINETTE Vous vous trompez, Madame, ce sont des larmes de tristesse. Acte 2, sc. 4, TOINETTE, phrase 1
219LE VIEILLARD Qui a-t-il donc ? Acte 2, sc. 4, LE VIEILLARD, phrase 1
220LA VEUVE Qu'avez-vous ? pleurer ? Acte 2, sc. 4, LA VEUVE, phrase 1
221TOIENETTE La nourice n'a os? vous dire ? v?tre arriv?e... Acte 2, sc. 4, TOIENETTE, phrase 1
222LA NOURICE Il ne faut pu barguigner, vos deux petites filles sont mortes. Acte 2, sc. 4, LA NOURICE, phrase 1
223LA VEUVE Elles Sont mortes. Acte 2, sc. 4, LA VEUVE, phrase 1
224LE VIEILLARD Ciel... Acte 2, sc. 4, LE VIEILLARD, phrase 2
225LA NOURICE Vous n'avez plus d'enfants tous deux. Acte 2, sc. 4, LA NOURICE, phrase 1
226LA VEUVE H?las, j'en eus hier un pressentiment ! Acte 2, sc. 4, LA VEUVE, phrase 1
227LE VIEILLARD Voil? justement une dent qui me tomba l'autre jour. Acte 2, sc. 4, LE VIEILLARD, phrase 1
228LE VIEILLARD Je suis n? sous une ?toile bien malheureuse. Acte 2, sc. 4, LE VIEILLARD, phrase 1
229LA VEUVE Je ne puis supporter ma douleur, je vais me reposer ou plut?t m'?vanouir l?-dedans. Acte 2, sc. 4, LA VEUVE, phrase 1
230TOINETTE Nourrice allez aider ? Madame ? s'?vanouir. Acte 2, sc. 4, TOINETTE, phrase 1
231TOINETTE Cela commence a merveille, il faut comtinuer. Acte 2, sc. 5, TOINETTE, phrase 1
232LE NOURRICIER Quous avez d'esprit Mademoiselle Toinette, je suis tout h?bay quous ayez pu d'esprit que moi, et si vous n'avez pas la mine si niaise. Acte 2, sc. 5, LE NOURRICIER, phrase 1
233TOINETTE ?a voila donc n?tre vieillard persuad? qu'il n'a plus d'enfant, il faut tirer secr?tement de l'argent de la veuve comme je t'ai dit. Acte 2, sc. 5, TOINETTE, phrase 1
234LE NOURRICIER Oui quand j'aurai baill? ? la sourdine l'enfant ? la veuve avec ces brinborions de papiers que je vous ai dit, on ne pourra pas l'y ?ter. Acte 2, sc. 5, LE NOURRICIER, phrase 1
235TOINETTE Non sans doute, mais il ne faut pas que le vieillard sache cela d'ici ? quelques jours. Acte 2, sc. 5, TOINETTE, phrase 1
236LE NOURRICIER ?a je m'en vas vite qu?rir les deux papiers pour n?gocier tout ?a avec la veuve. Acte 2, sc. 5, LE NOURRICIER, phrase 1
237TOINETTE Je fais r?flexion qu'il faut rendre service ? Ang?lique sans l'en avertir. Acte 2, sc. 6, TOINETTE, phrase 1
238TOINETTE Car je d?sh?rite Val?re par ce man?ge ci, et l'amour d'Ang?lique pour lui. Acte 2, sc. 6, TOINETTE, phrase 2
239TOINETTE Il faut que je la gu?risse de cette amour-l?. Acte 2, sc. 6, TOINETTE, phrase 3
240ANGÉLIQUE Toinette, je te cherchais pour me r?jouir avec toi en libert?, ma joie n'est point int?ress?e, et c'est le plaisir seul de voir Val?re esp?rer de grands biens, j'en esp?re encore de plus grands, et je puis ? pr?sent aimer Val?re sans crainte. Acte 2, sc. 7, ANGÉLIQUE, phrase 2
241VALÈRE Quelle agr?able nouvelle, ah belle Ang?lique vous me voyez combl? de joie, transport? ... Acte 2, sc. 8, VALÈRE, phrase 1
242ANGÉLIQUE Votre joie est raisonnable, vous voil? h?ritier. Acte 2, sc. 9, ANGÉLIQUE, phrase 1
243VALÈRE H?, c'est de votre bonheur seul que je suis transport?. Acte 2, sc. 9, VALÈRE, phrase 1
244ANGÉLIQUE C'est le v?tre seul aussi que j'envisage. Acte 2, sc. 9, ANGÉLIQUE, phrase 1
245ANGÉLIQUE Voir le m?rite heureux. Acte 2, sc. 9, ANGÉLIQUE, phrase 1
246VALÈRE C'est un plaisir si vif. Acte 2, sc. 9, VALÈRE, phrase 1
247ANGÉLIQUE C'est un plaisir pour moi. Acte 2, sc. 9, ANGÉLIQUE, phrase 1
248TOINETTE Je vous dis moi que vous mod?riez tous deux la joie que vous avez d'h?riter, allez consoler un oncle et une tante qui pleurent ? pr?sent de ce qui vous-rejouit. Acte 2, sc. 9, TOINETTE, phrase 1
249LA FEMME DU VIEILLARD Quoique je n'ai point vu ma petite fille depuis le temps de sa naissance, je ne laisse pas d'?tre f?ch?e de sa mort, mais je ne veux pas exiger d'Ang?lique qu'elle paraisse triste d'une chose qui doit la r?jouir. Acte 2, sc. 9, LA FEMME DU VIEILLARD, phrase 1
250LA FEMME DU VIEILLARD Point de compliments, nous nous aimons trop vous et moi pour nous dissimuler nos sentiments l'une ? l'autre, et je me fuis aper?ue que Val?re vous aime assez pour n'?tre pas f?ch? de vous offrir les esp?rances de la succession d'une tante. Acte 2, sc. 9, LA FEMME DU VIEILLARD, phrase 1
251LA FEMME DU VIEILLARD Ah, je vous impose silence aussi bien qu'? elle, je n'aime point ? entendre dire des choses qu'on ne pense point, et pour vous dire en un mot mes sentiments, je me console contre mes propres int?r?ts de n'avoir plus d'enfant, puisque cela peut faire le bonheur d'Ang?lique que j'aime. Acte 2, sc. 9, LA FEMME DU VIEILLARD, phrase 1
252TOINETTE S?parez vous, votre jaloux pourrait vous ?couter. Acte 2, sc. 9, TOINETTE, phrase 1
253LE NOURRICIER Vla les deux papiers, Mademoiselle Toinette, j'en ai pour les deux petites filles, j'en br?lerai un et je donnerai l'autre ? la veuve, pour que... Acte 2, sc. 10, LE NOURRICIER, phrase 1
254TOINETTE Elle vient achever ce que tu as commenc?, moi je vais disposer nos gens ? partir sans approfondir l'affaire. Acte 2, sc. 11, TOINETTE, phrase 1
255LA VEUVE Vous m'abandonnez bien vous autres, si depuis le coup mortel que vous m'avez port?, vous deviez bien me venir parler de la petite d?funte, et me conter toutes les circonstances de sa mort pour me consoler. Acte 2, sc. 12, LA VEUVE, phrase 1
256LE NOURICIER Vous ?tes donc bien f?ch?e, Madame, d'?tre comme ?a orpheline d'eune fille unique. Acte 2, sc. 12, LE NOURICIER, phrase 1
257LA VEUVE Je donnerais la moiti? de mon bien, pour lui rendre la vie. Acte 2, sc. 12, LA VEUVE, phrase 1
258LE NOURRICIER Comment ferions nous pour ?a, tenez, Madame, si vous pouviais ne dire mot et faire semblant de rien, je vous dirais queuque chose. Acte 2, sc. 12, LE NOURRICIER, phrase 1
259LE NOURRICIER Queuque chose qui vous feraiT ben aise, mais soyez donc ben aise tout bas, car quand les femmes sont ben aise ou bien f?ch?, a glapissons. Acte 2, sc. 12, LE NOURRICIER, phrase 1
260LA VEUVE Parle vite. Acte 2, sc. 12, LA VEUVE, phrase 1
261LE NOURRICIER Et il ne faut pas que ces autres p?res et m?res sachent ce quou saurais, ?a fait que nous avons dit tout haut que les deux petites filles sont mortes, et li an a encore eune en vie, qui est si gentille, que c'est vous toute moul?e. Acte 2, sc. 12, LE NOURRICIER, phrase 1
262LA VEUVE Ah c'est la mienne sans doute. Acte 2, sc. 12, LA VEUVE, phrase 1
263LE NOURRICIER Paix donc, car si ce vieux homme savait ?a il en voudrait avoir sa part. Acte 2, sc. 12, LE NOURRICIER, phrase 1
264LA VEUVE Ah fais la moi voir, j'en meure d'impatience. Acte 2, sc. 12, LA VEUVE, phrase 1
265LE NOURRICIER Patience, je l'ai serr?e queuque part, ma?s je ne veux pas l'aveindre tant que ces autres soient en allez. Acte 2, sc. 12, LE NOURRICIER, phrase 1
266LA VEUVE On leur a ammen? un carosse, je pourrai rester ici apr?s eux, et j'emm?nerai ma fille, ma ch?re fille, le gage pr?cieux d'un mari que j'aimais tant. Acte 2, sc. 12, LA VEUVE, phrase 1
267LE NOURRICIER Al est ? vous, ni a qua voir ce que voulez y voulez mettre. Acte 2, sc. 12, LE NOURRICIER, phrase 1
268LA VEUVE Je te r?compenserai lib?ralement. Acte 2, sc. 12, LA VEUVE, phrase 1
269LE VIEILLARD Je veux m'emporter, ma femme, je veus me mettre en col?re, ces canailles, ces mis?rables, me dire que ma petite fille est morte, et je la viens de voir ? une fen?tre au bout du jardin, ils l'ont enferm?e dans une chambre pour me la cacher. Acte 2, sc. 13, LE VIEILLARD, phrase 1
270LE VIEILLARD Je vois que vous y entendez finesse vous Madame, puisque vous les soutenez, ils l'ont cach? sans doute, pour vous la donner ? mon pr?judice, cela est bien malhonn?te de vous aproprier mon enfant. Acte 2, sc. 13, LE VIEILLARD, phrase 1
271LA VEUVE Puisque vous le prenez sur ce ton l?, Monsieur, l'enfant est ? moi, ces gens-ci me tendront t?moignage. Acte 2, sc. 13, LA VEUVE, phrase 1
272LE VIEILLARD Vous avez gagne les t?moins. Acte 2, sc. 13, LE VIEILLARD, phrase 1
273LE VIEILLARD Pour qu'on put croire un enfant ? vous, il faudrait qu'il eu quinze ans. Acte 2, sc. 13, LE VIEILLARD, phrase 1
274LA VEUVE Il vous sied bien de reprocher l'?ge. Acte 2, sc. 13, LA VEUVE, phrase A
275LE VIEILLARD Vous voulez avoir un enfant pour vous faire honneur. Acte 2, sc. 13, LE VIEILLARD, phrase 1
276LA VEUVE Vous auriez beau en avoir, ils ne vous seraient point honneur, car on ne croirais pas... Acte 2, sc. 13, LA VEUVE, phrase 1
277LA VEUVE Je n'ai point dessein de vous offenser, Madame, mais croyez-moi, vous devez me c?der la petite fille, car pour votre honneur aussi, vous ne devez point avoir d'enfant avec un mari de cet ?ge-l?. Acte 2, sc. 13, LA VEUVE, phrase 1
278LE VIEILLARD Morbleu Madame. Acte 2, sc. 13, LE VIEILLARD, phrase 1
279LA FEMME DU VIEILLARD Mod?rez-vous, Monsieur, et vous, Madame, t?chons plut?t de tirer de cet homme-ci des ?claircissements. Acte 2, sc. 13, LA FEMME DU VIEILLARD, phrase 1
280LA VEUVE Madame a raison, car nous ne devons point souhaiter l'enfant d'autrui, dites la chose comme vous la savez Nourricier. Acte 2, sc. 13, LA VEUVE, phrase 1
281LE VIEILLARD Parle-donc mis?rable, parle, cet enfant-l? n'est-il pas ? moi, hen. Acte 2, sc. 13, LE VIEILLARD, phrase 1
282LA VEUVE Comment donc malheureux ? Acte 2, sc. 13, LA VEUVE, phrase 1
283LE NOURRICIER Il est ? vous aussi Madame. Acte 2, sc. 13, LE NOURRICIER, phrase 1
284LE VIEILLARD Pla?t-il. Acte 2, sc. 13, LE VIEILLARD, phrase 1
285LE NOURRICIER H? mais, puisque je ne savons auquel il est, vous y avez chacun la moiti?. Acte 2, sc. 13, LE NOURRICIER, phrase 1
286LE NOURRICIER Ne vous fachez point, et je m'en vas vous conter tout cela, quou n'y connaitrais goutte. Acte 2, sc. 13, LE NOURRICIER, phrase 1
287LA VEUVE Explique-nous au moins ce qui rend l'affaire obscure. Acte 2, sc. 13, LA VEUVE, phrase 1
288LE NOURRICIER Ce qui fait l'obscur, Madame, c'est la petite v?role, car quand la petite v?role s'adonnit cheux nous, ma femme l'eut qu'? n'en voyait goutte. Acte 2, sc. 13, LE NOURRICIER, phrase 1
289LE NOURRICIER Vos deux petites filles l'eurent qu'on les d?figurait l'eune d'avec l'autre, car notre ?tourdie de servante en les remuant, les broullit toutes deux sans s'en apercevoir, tantia qu'il en mourut eune, ma femme quand ale revit claire ne vit plus sur le visage de l'autre les ?tiquettes de la ressemblance, pour voir laquelle c'?tait, et vous m?me qui ne les avez jamais vues, vous n'y verais go?te non plus. Acte 2, sc. 13, LE NOURRICIER, phrase 2
290LE VIEILLARD Ce que je vois clairement, c'est que vous ?tes un fripon, et que pour avoir double pension, vous avez cach? la chose. Acte 2, sc. 13, LE VIEILLARD, phrase 1
291LE NOURRICIER J'ai fait en conscience, Monsieur, car c'est que j'attendais que l'enfant fut en ?ge de raison, afin qual eut la raison de vous dire qui est son p?re et sa m?re. Acte 2, sc. 13, LE NOURRICIER, phrase 1
292LE VIEILLARD Quel animal, un enfant se souvenir du moment qu'il est n? ! Acte 2, sc. 13, LE VIEILLARD, phrase 1
293LE VIEILLARD Un sot qui a pris l'argent. Acte 2, sc. 13, LE VIEILLARD, phrase 1
294LE NOURRICIER Mais, est-ce ma faute, si je suis une b?te, je n'y serai pu attrap?, car quand je prendrai deux petites nourissonnes ensemble, je les prendrai m?le et femelle. Acte 2, sc. 13, LE NOURRICIER, phrase 1
295LE VIEILLARD Ne nous amusons point avec ce mis?rable. Acte 2, sc. 13, LE VIEILLARD, phrase 1
296LE NOURRICIER Accommodez-vous donc tous seuls, car ni a queune fille ? vous tretous , je n'en ai d'autres ? vous donner. Acte 2, sc. 13, LE NOURRICIER, phrase 1
297LA VEUVE Il faut voir si la nourrice ne nous donnera point d'autres lumi?res. Acte 2, sc. 14, LA VEUVE, phrase 1
298LA FEMME DU VIEILLARD La nourice m'a cont? la chose ainsi mot pour mot et l'affaire me para?t obscure. Acte 2, sc. 14, LA FEMME DU VIEILLARD, phrase 1
299LE VIEILLARD L'affaire est obscure pour vous, Madame, mais je trouverai moi cent mani?res de l'?claircir claires comme le jour, par exemple, n'y a-t-il pas des devins. Acte 2, sc. 14, LE VIEILLARD, phrase 1
300LA VEUVE Monsieur a raison, n'y a-t-il pas des tireurs d'horoscope, s'ils disent que la petite fille n'a plus de p?re, c'est la mienne, cela est clair. Acte 2, sc. 14, LA VEUVE, phrase 1
301LA FEMME DU VIEILLARD Il faudrait des preuves plus s?rieuses et plus certaines pour une d?cision ce cette importance. Acte 2, sc. 14, LA FEMME DU VIEILLARD, phrase 1
302LE VIEILLARD Allons conf?rer ensemble, Madame, des moyens que nous choisirons. Acte 2, sc. 14, LE VIEILLARD, phrase 1
303LE VIEILLARD Je viens de l'apercevoir aussi, Madame, et il vous regardait avec des yeux... Acte 2, sc. 15, LE VIEILLARD, phrase 1
304LE VIEILLARD Ce Val?re a dans la physionomie quelque chose de funeste pour moi, et le r?ve que j'ai fait... mais ne parlons ? pr?sent que de la petite filles ; j'en veux voir la v?rit?. Acte 2, sc. 15, LE VIEILLARD, phrase 2
305ANGÉLIQUE Non, Val?re, non, je ne puis me vaincre l?-dessus, et quelqu'estime que j'aie pour vous, si vous ?tiez riche, et que je ne la fusse pas, j'aurais peine ? me r?soudre ? vous devoir ma fortune. Acte 3, sc. 1, ANGÉLIQUE, phrase 1
306VALÈRE Je conviendrai avec vous qu'il y a plus de plaisir ? tout donner, mais il y a peut-?tre plus de d?licatesse, ? vouloir bien devoir tout ? ce qu'on aime. Acte 3, sc. 1, VALÈRE, phrase 1
307TOINETTE Vos d?licatesses m'ennuient, vous avez l'un pour l'autre de petits sentiments d?licats, minces, on voit le coeur ? travers, raisonnons un peu plus solidement. Acte 3, sc. 1, TOINETTE, phrase 1
308TOINETTE ?coutez-moi, l'aventure d'aujourd'hui vous donne occasion d'accorder ensemble la bagatelle et le solide, vous ignorez encore qui de vous deux sera le plus riche, votre sort d?pend de ce qui sera d?cid? sur la petite fille, en attendant la d?cision vous jouez gros jeu, mais vous avez jeu ?gal, composez, et promettez-vous l'un ? l'autre, que celui de vous deux qui aura une succession, la partagera avec ce qu'il aime, quelque chose qui arrive vous n'aurez lien ? vous reprocher. Acte 3, sc. 1, TOINETTE, phrase 1
309VALÈRE Elle a raison , cet accomodement termine notre dispute. Acte 3, sc. 1, VALÈRE, phrase 1
310ANGÉLIQUE Je vois encore un grand obstacle, c'est le jalousie bigeare que mon oncle a con?us contre vous. Acte 3, sc. 1, ANGÉLIQUE, phrase 1
311TOINETTE Le voici, ?loignez-vous. Acte 3, sc. 2, TOINETTE, phrase 1
312LA FEMME DU VIEILLARD Enfin, Monsieur, puisque vous ?tes convenu avec la veuve de cette mani?re d'accommodement, satisfaites-vous. Acte 3, sc. 3, LA FEMME DU VIEILLARD, phrase 1
313LE VIEILLARD Fort bien, mais vous ne me r?pondez point sur Val?re, Madame, je vous dis que Val?re n'a qu'? se r?soudre ? ne voir jamais Ang?lique. Acte 3, sc. 3, LE VIEILLARD, phrase 1
314TOINETTE Jaloux de votre femme, jaloux de votre ni?ce, ne l'?tes-vous point de moi aussi Monsieur. Acte 3, sc. 3, TOINETTE, phrase 1
315LE VIEILLARD J'ai cent raisons pour ha?r cer homme-l?, premi?rement, j'ai tir? sa figure, et j'ai vu dans les lettres de son nom, qu'il serait mon fl?au, et cela joint au r?ve que je fis la nuit que nous couch?mes ? Lyon. Acte 3, sc. 3, LE VIEILLARD, phrase 1
316LE VIEILLARD Il n'y a point de chim?re ; car en dormant je vous vis comme je vous vois vous promenant avec un jeune homme dans un bois. Acte 3, sc. 3, LE VIEILLARD, phrase 1
317LA FEMME DU VIEILLARD C'est donc-l? ce qui vous fit r?veiller comme un furieux. Acte 3, sc. 3, LA FEMME DU VIEILLARD, phrase 1
318TOINETTE Que celle d'un songe. Acte 3, sc. 3, TOINETTE, phrase 1
319LE VIEILLARD Mais ce n'est pas tout ; car je vis dans ce m?me songe, un lion et un chat noir, et Nostradamus dit, que quand le lion et le chat, j'ai oubli? la centurie, mais il est clair qu'elle a ?t? faite pour moi, car un lion, c'?tait en arrivant ? lion, et un chat, c'est une trahison de femme, il ne faut point ; hausser les ?paules, car le lendemain, je fus tout ?tonn? que Val?re ressemblait ? se jeune homme qui ?tait avec vous dans ce bois. Acte 3, sc. 3, LE VIEILLARD, phrase 1
320LA FEMME DU VIEILLARD Il faut avoir bien de la patience pour ?couter vos r?veries. Acte 3, sc. 3, LA FEMME DU VIEILLARD, phrase 1
321LE VIEILLARD N'en parlons plus ma femme, je veux bien tout oublier, je vous pardonne. Acte 3, sc. 3, LE VIEILLARD, phrase 1
322LE VIEILLARD Enfin vous me dites que cela n'est pas vrai, cependant mon songe m'a dit le contraire, et les songes sont plus vrais que les femmes, et ils trompent moins. Acte 3, sc. 3, LE VIEILLARD, phrase 1
323LA VEUVE La nourrice et le nourricier nous vont amener la petite fille, je vous sait bon gr? d'avoir imagin? le premier un moyen s?r d'?viter un proc?s o? les Juges seraient fort embarrass?s. Acte 3, sc. 4, LA VEUVE, phrase 1
324LE VIEILLARD Oui Toinette, j'ai imagin? un moyen s?r pour conna?tre quelle est la m?re de la petite fille. Acte 3, sc. 4, LE VIEILLARD, phrase 1
325LA VEUVE Nous nous en tiendrons au jugement d'un juge infaillible, c'est l'instinct naturel qui se trompe moins que tous les raisonnements, et que la raison m?me. Acte 3, sc. 4, LA VEUVE, phrase 1
326LE VIEILLARD Ce qui est dit est dit, celle des deux m?res que la petite fille reconna?tra pour sa m?re, la sera r?ellement, et il n'y a rien de plus s?r. Acte 3, sc. 4, LE VIEILLARD, phrase 1
327LE NOURRICIER Gare gare vla l'?nstinct qui vient, vla l'instinct qui vient, ne faut pas que personne dise rien, pour que l'instinct parle tout seul. Acte 3, sc. 5, LE NOURRICIER, phrase 1
328LA PETITE FILLE Je ferme les yeux bien fort, bien fort, pour ne point voir tous mes papas et toutes mes mamans que quand vous me dirais, c'est fait comme a la climusette. Acte 3, sc. 5, LA PETITE FILLE, phrase 1
329LA NOURRICE Vous pouvez ouvrir les yeux, mais ne tournez pas la t?te qu'on ne vous le dise, et regardez-les tous bien longtemps, bien longtemps avant que de parlers. Acte 3, sc. 5, LA NOURRICE, phrase 1
330LA PETITE FILLE Vous me l'avez die d?j?, afin de voir si je sentirai remuer l?-dedans mon papa et maman. Acte 3, sc. 5, LA PETITE FILLE, phrase 1
331LE NOURRICIER Oui et apr?s, tout ce qu'a dira sera vrai, car j'en ai tant vu comme ?a ? Paris des petites filles aux enfants trouv?s, qui disent, vla papa, vla maman, et ils n'en manquent pas un, cela est admirable. Acte 3, sc. 5, LE NOURRICIER, phrase 1
332LE VIEILLARD Nous allons ?tre jugez. Acte 3, sc. 5, LE VIEILLARD, phrase 1
333LA VEUVE Regardez bien la belle enfant, quelle est jolie. Acte 3, sc. 5, LA VEUVE, phrase 1
334TOINETTE Vous corrompez le Juge. Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1
335LA VEUVE Je suis s?re qu'elle va courir ? mot. Acte 3, sc. 5, LA VEUVE, phrase 1
336LA PETITE FILLE Ah c'est celle-l? qui est ma belle maman. Acte 3, sc. 5, LA PETITE FILLE, phrase 2
337LA VEUVE Oui, car les premiers mouvements sont trompeurs. Acte 3, sc. 5, LA VEUVE, phrase 1
338LE VIEILLARD En faut-il davantage , il n'y a que les premiers mouvements qui soient vrais, parce qu'ils sont naturels, viens ma fille, viens embrasse ton papa. Acte 3, sc. 5, LE VIEILLARD, phrase 1
339LE VIEILLARD C'est moi qui suis ton papa, car je suis le mari de ta maman. Acte 3, sc. 5, LE VIEILLARD, phrase 1
340LA PETITE FILLE Ca ne fait rien, car tenez, c'est celui-l? qui est mon vrai papa. Acte 3, sc. 5, LA PETITE FILLE, phrase 1
341LA FEMME DU VIEILLARD Vous voyez la fausset? de vos id?es ; vous ajoutez foi ? des visions. Acte 3, sc. 5, LA FEMME DU VIEILLARD, phrase 1
342VALÈRE Vous ?tes une petite sotte, voil? votre p?re. Acte 3, sc. 5, VALÈRE, phrase 1
343LA VEUVE Je vous dis qu'elle se trompe en m?re comme en p?re. Acte 3, sc. 5, LA VEUVE, phrase 1
344LA VEUVE Venez me parler ? moi, je vous donnerai tant de bonbons. Acte 3, sc. 5, LA VEUVE, phrase 1
345LA PETITE FILLE Je vous dis que ce n'est pas vous qui ?tes ma man, vous ?tes trop laide et trop vieille. Acte 3, sc. 5, LA PETITE FILLE, phrase 1
346LA VEUVE Ah la petite malheureuse, c'est une petite fille ramass?e, je vous la laisse Monsieur, je vous la laisse. Acte 3, sc. 5, LA VEUVE, phrase 1
347LE VIEILLARD Je n'en veux point, Madame, je n'en veux point, je renonce ? la fille et ? la m?re. Acte 3, sc. 6, LE VIEILLARD, phrase 1
348LA PETITE FILLE Ah le m?chant papa, j'aime bien mieux l'autre, je m'en vais le chercher. Acte 3, sc. 7, LA PETITE FILLE, phrase 1
349LE VIEILLARD ?coute Nourricier, si tu veux gagner de l'argent, il n'y a qu'un mot, j'ai ? pr?sent cette petite fille-l? en horreur, il faut que tu rendes t?moignage qu'elle est ? la Veuve, et qu'elle n'est point ? moi. Acte 3, sc. 8, LE VIEILLARD, phrase 2
350LE NOURRICIER H? mais Monsieur, si vous le voulez je ferai qu'? n'y sera pas, et qu'on verra ?a clair comme si il faisait clair de lune. Acte 3, sc. 8, LE NOURRICIER, phrase 1
351LE VIEILLARD Si, tu nous donne cet ?claircissement, je te promets cent louis d'or que j'ai sur moi. Acte 3, sc. 8, LE VIEILLARD, phrase 1
352LE NOURRICIER Vous promettez, c'est beau et bon, mais vous vouliais mettre au jeu, et que Mademoiselle Toinette garde les enjeux, car c'est que je n'aurai jamais l'esprit de vous les demander quand j'aurais tout dit. Acte 3, sc. 8, LE NOURRICIER, phrase 1
353LE VIEILLARD Les gens b?tes sont toujours m?fiants. Acte 3, sc. 8, LE VIEILLARD, phrase 1
354LE NOURRICIER Excusez la b?tise. Acte 3, sc. 8, LE NOURRICIER, phrase 1
355LE VIEILLARD Tiens Toinette, tiens, je te remets ma bourse entre les mains, tu la lui donneras en cas qu'il prouve clairement que le petite fille n'est pas la mienne. Acte 3, sc. 8, LE VIEILLARD, phrase 1
356LE NOURRICIER Allez dans la salle, je m'en vas chercher quelque brimborions, de papier qu'il faut pour ?a. Acte 3, sc. 8, LE NOURRICIER, phrase 1
357LE VIEILLARD Je te laisse. Acte 3, sc. 8, LE VIEILLARD, phrase 1
358TOINETTE Comment feras-tu donc pour gagner ces cent louis-l?, est-ce que la chose est vraie, ou si tu le feras croire vraie quoi qu'elle soit fausse, parle-donc, pourquoi ne m'as-tu pas dit ce secret. Acte 3, sc. 9, TOINETTE, phrase 1
359LE NOURRICIER C'est que je ne dis jamais mes secrets qu'? mesure que ?a me profite, vous avez d?j? de l'argent, je m'en vas vous en faire bailler encore, et je partagerons. Acte 3, sc. 9, LE NOURRICIER, phrase 1
360TOINETTE Quel est donc son dessein, je n'y comprends rien. Acte 3, sc. 10, TOINETTE, phrase 1
361ANGÉLIQUE Ah Toinette je suis d?sol?e de toutes les mani?res, voil? mon oncle ent?t? d'une jalousie si violente, qu'il veut absolument se s?parer d'avec sa femme, elle est outr?e de d?sespoir, elle appris mes int?r?ts avec tant de g?n?rosit?, que je suis touch?e de son malheur, autant qu'elle m?me, mon oncle est un homme ? ne revenir jamais de ses soup?ons, ah ma pauvre Toinette il ne reviendra jamais, non plus que de la haine qu'il a con?ue contre Val?re. Acte 3, sc. 11, ANGÉLIQUE, phrase 1
362TOINETTE Je ne vois point de rem?de ? cela,tenez qu'est ce que le nourricier n?gocie-l? avec la veuve, Val?re est avec eux. Acte 3, sc. 11, TOINETTE, phrase 1
363LE NOURICIER N'ayez pas peur Madame nya point de mal de tout dire devant Mademoiselle Toinette. Acte 3, sc. 12, LE NOURICIER, phrase 1
364LA VEUVE Je veux bieu mettre la bague, entre les mains de mon neveu, puisque tu ne te fie pas ? ma. parole. Acte 3, sc. 12, LA VEUVE, phrase 1
365LE NOURRICIER Je vous demande excuse mais c'est mon naturel d'?tre comme-?a craintif. Acte 3, sc. 12, LE NOURRICIER, phrase 1
366VALÈRE Cette bague vaut cent pistoles, je te la remettrai entre les mains en cas que tu prouves ce clairement que tu nous promets. Acte 3, sc. 12, VALÈRE, phrase 1
367ANGÉLIQUE Peut-on savoir, Madame, de quoi il est question. Acte 3, sc. 12, ANGÉLIQUE, phrase 1
368LE VIEILLARD Je viens voir Madame si vous voulez que nous fassions un accommodement avant que de nous quitter. Acte 3, sc. 13, LE VIEILLARD, phrase 1
369LA VEUVE Voyons l'accomodement que vous voulez faire. Acte 3, sc. 13, LA VEUVE, phrase 1
370LE VIEILLARD Voulez-vous nous en rapporter ? ce que nous diront la Nourrice et le Nourricier. Acte 3, sc. 13, LE VIEILLARD, phrase 1
371LA VEUVE Tr?s volontiers. Acte 3, sc. 13, LA VEUVE, phrase 1
372LE VIEILLARD Il faut signer que nous nous en tiendrons ? leur d?cision. Acte 3, sc. 13, LE VIEILLARD, phrase 1
373LA VEUVE Je le veux bien, mais il n'y a point ici de Notaire. Acte 3, sc. 13, LA VEUVE, phrase 1
374LE VIEILLARD Il faut emmener avec nous ? Paris le nourricier, la nourrice et la petite fille, et nous choisirons un arbitre, un homme de t?te. Acte 3, sc. 13, LE VIEILLARD, phrase 1
375LE NOURRICIER Ni a que faire d'aller ? Paris pour chercher un homme de t?te, vla-t-il pas la mienne, je vas vous arbitrager tout seul, comme si j'?tais quinze. Acte 3, sc. 13, LE NOURRICIER, phrase 1
376LA NOURRICE Tu vas-donc prononcer leur sentence. Acte 3, sc. 13, LA NOURRICE, phrase 1
377LE NOURRICIER Je vas leux dire tout comme ?a est, ne le veux-tu pas bien, je m'en vas parler avec les papiers. Acte 3, sc. 13, LE NOURRICIER, phrase 1
378LA NOURRICE Quels papiers font ?a donc. Acte 3, sc. 13, LA NOURRICE, phrase 1
379LE NOURRICIER Ces papiers-l? c'est les certifications du Cur? et du Tabellion, comme vos deux petites filles ont ?t? enterr?es toutes les deux ? notre Paroisse. Acte 3, sc. 13, LE NOURRICIER, phrase 1
380LA NOURRICE Cela est vrai, et pour faire ma petite fille Bourgeoise, je f?mes le stratag?me. Acte 3, sc. 13, LA NOURRICE, phrase 1
381LE NOURRICIER Oui la petite fille est du cru de ma femme, et je n'y avons pas nui. Acte 3, sc. 13, LE NOURRICIER, phrase 1
382VALÈRE Il a fait ce qu'il a promis, la bague est ? lui. Acte 3, sc. 13, VALÈRE, phrase 1
383TOINETTE Qu'est-ce donc Monsieur, est-ce que cela n'est pas dans les formes. Acte 3, sc. 13, TOINETTE, phrase 1
384LE VIEILLARD Il n'y manque rien, mais je songe ? demander pardon ? ma femme de l'injure que je lui ai faite. Acte 3, sc. 13, LE VIEILLARD, phrase 1
385LA FEMME DU VIEILLARD Ce faux instinct de la petite fille vous gu?rira peut-?tre de vos superstitions. Acte 3, sc. 13, LA FEMME DU VIEILLARD, phrase 1
386ANGÉLIQUE Vous avez aussi offens? Val?re, mon oncle. Acte 3, sc. 13, ANGÉLIQUE, phrase 1
387TOINETTE Il faut les marier au plus vite, afin qu'ils accomplissent le r?ve de Monsieur. Acte 3, sc. 13, TOINETTE, phrase 1
388LE VIEILLARD J'y consens, mais pour punir ce maraud de nourricier, qui nous a attrap?, il payera les frais de la noce car nous souperons chez lui. Acte 3, sc. 13, LE VIEILLARD, phrase 1
389 LE NOURRICIER Il me vient in instinct, Acte 3, sc. 13, v. 6
390 LE NOURRICIER Margu? je le devine, Acte 3, sc. 13, v. 7
391 LE NOURRICIER Ces Messsieurs payeront les frais, Acte 3, sc. 13, v. 8

 

Nombre d'occurences de l'expression : l
par acte et par personnage

LE FAUX INSTINCT (1707)
DUFRESNY, Charles
 Acte 1 Acte 2 Acte 3 Total
TOINETTE54171182
ANGÉLIQUE00025
VALÈRE00020
LE NOURRICIER30251570
LA NOURRICE181423
LA PETITE FILLE90615
LA MIE270027
LA NOURICE0002
LA FEMME DU VIELLARD0001
LA FEMME DU VIEILLARD16512
LE FEMME DU VIEILLARD2001
LE FEMME DU VIEILLARD2002
LE VOURRICIER0001
LE VIEILLARD0372360
LA VEUVE0351247
TOIENETTE0101
LE NOURICIER0002
 Total17113387391

Graphique

 Locuteurs18 27 36 45 54 63 72 81 90 
 TOINETTE541711 
 ANGÉLIQUE1555 
 VALÈRE1235 
 LE NOURRICIER302515 
 LA NOURRICE1814 
 LA PETITE FILLE96 
 LA MIE27 
 LA-NOURICE2 
 LA FEMME DU VIELLARD1 
 LA FEMME DU VIEILLARD165 
 LE FEMME DU VIEILLARD1 
 LE FEMME DU VIEILLARD2 
 LE VOURRICIER1 
 LE VIEILLARD3723 
 LA VEUVE3512 
 TOIENETTE1 
 LE NOURICIER11 

Légende

 Acte 1  Acte 2  Acte 3 

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