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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | FLORIDAN |
Vous savez, Madame, sous quelles lois je respire aujourd'hui, et que depuis la mort de celui ? qui je dois toute la gloire de ma naissance, une m?re a pris tant d'autorit? sur moi qu'il ne m'est pas seulement permis de murmurer contre les ordonnances qu'elle me veut prescrire. |
Acte 1, sc. 1, FLORIDAN, phrase 3 |
2 | FLORIDAN |
H?las, sur ce point mon amour fit des efforts incroyables, mais je combattis toujours inutilement, car en fin il me fut impossible de vaincre son obstination ; et lorsque je la pressai de me dire quel sujet lui faisait plut?t rechercher l'alliance de C?linde que la v?tre, voici ? peu pr?s le discours qu'elle me tint. |
Acte 1, sc. 1, FLORIDAN, phrase 1 |
3 | PARTHÉNICE |
Allons plut?t nous ?claircir de cette doute, et chercher ? ma disgr?ce un rem?de moins violent, j'aurai toujours assez de temps pour recourir aux extr?mes, et quelques accidents que la fortune me pr?pare, elle ne saurait m'interdire de mourir quand il me plaira : aussi bien on entend d?j? force bruit par les rues, les paysans vont au travail, tous les marchands ouvrent leurs boutiques ; et il semble que le Soleil se h?te pour me venir accuser sous cet habit, d'un changement presque aussi punissable, que celui de Floridan. |
Acte 1, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 12 |
4 | AMINTOR |
Page, des si?ges ; Madame, mettez-vous ? votre aise : d?sormais notre ?ge nous prescrit cette n?cessit? : et je pense que pour nous montrer que nous devrions quelquefois nous lasser de vivre, nos jambes sont les premi?res qui se lassent de nous soutenir. |
Acte 1, sc. 2, AMINTOR, phrase 2 |
5 | DORICE |
J'admire en vous cette vertu, presque aussi rare en notre si?cle, que le Ph?nix dont l'antiquit? nous a cont? tant de merveilles : donc pour ne trahir pas votre d?sir, ni mon humeur, un mot vous ouvrira mon ?me, et vous apprendra que le principal sujet de ma visite, est de vous offrir mon fils Floridan pour gendre, et de le donner ? C?linde pour ?poux. |
Acte 1, sc. 2, DORICE, phrase 1 |
6 | AMINTOR |
Comme il ne faut jamais douter du jour quand le Soleil est lev?, la raison de cela c'est que comme il est impossible que la nuit et le Soleil puissent compatir ensemble, aussi ne voit-on jamais qu'une fille bien n?e soit capable d'autres inclinations que de celles que lui doivent prescrire ceux de qui elle d?pend. |
Acte 1, sc. 2, AMINTOR, phrase 1 |
7 | AMINTOR |
Croyez-moi, Dorice, si les p?res avaient rel?ch? de leur s?v?rit? sur ce point-l?, on verrait d'extr?mes d?sordres dans les familles ; d'autant mieux que le premier fris?, le premier poudr?, qui donnerait dans la vue d'une fille, en ferait presque aussit?t sa femme que sa Ma?tresse. |
Acte 1, sc. 2, AMINTOR, phrase 2 |
8 | AMINTOR |
En ce temps-l? Parth?nop? ?tait arriv?e dans son neuvi?me mois, de sorte que par une rencontre presque miraculeuse, elle mit un fils au monde le jour m?me que le p?re en devait sortir ; et ? peine cette petite cr?ature eut vu la clart?, que son int?r?t faisant un effort sur l'esprit de la m?re, elle commen?a de craindre qu'il y e?t de l'infamie pour lui, si on venait ? lui reprocher d'?tre sorti d'un p?re que l'ignominie aurait accompagn? en la mort. |
Acte 1, sc. 2, AMINTOR, phrase 9 |
9 | AMINTOR |
Nous ne parlons pas ici de cette ob?issance commune qui regarde les commandements de petite importance, mais de celle qui fait qu'on se porte aveugl?ment ? tout ce qui est prescrit par une personne qui en a l'autorit?. |
Acte 1, sc. 3, AMINTOR, phrase 1 |
10 | PHILINDRE |
Outre cela, d'o? me direz-vous que soient produits tant de transports, tant de d?sirs d?r?gl?s, tant de mouvements incertains, tant de discours qui meurent presque aussit?t dans la bouche, qu'ils sont form?s dans le penser ; et enfin, cet effroyable Monstre de Jalousie, si ce n'est de l'amour ? |
Acte 2, sc. 1, PHILINDRE, phrase |
11 | LUCIDOR |
Il reste, afin que je ne meure pas sans quelque contentement, que j'aime arracher le coeur de mon rival, et en retirer votre image dont il ne fut jamais digne de garder l'impression, un m?me coup punira sa t?m?rit?, et contentera ma vengeance : apr?s cela je donnerai mon sein au m?me fer qui aura fait ses plaies, afin qu'il vous sacrifie les derni?res heures de celui qui pour toute la r?compense de ses services, se voit aujourd'hui contraint de vous dire un ?ternel adieu. |
Acte 2, sc. 2, LUCIDOR, phrase 2 |
12 | CÉLINDE |
Je t'ai dit qu'Amintor a destin? que j'?pouse Floridan, mais tu sauras qu'il ne m'en a pas encore prescrit le temps. |
Acte 2, sc. 2, CÉLINDE, phrase 2 |
13 | FLORIDAN |
Puisse le Ciel punir ma t?m?rit? des plus grands supplices qui furent jamais invent?s ? la ruine des criminels, si j'aspire ? d'autres faveurs que celle que l'honneur me prescrit ; les lois de mon amour se conforment ? celles de mon devoir, et quand j'oublierai le respect que je dois ? C?linde, je prie les Dieux qu'ils ?tent de ma m?moire le souvenir m?me de mon nom. |
Acte 2, sc. 4, FLORIDAN, phrase 1 |
14 | AMINTOR |
Je les ai laiss?s qu'ils ?taient presque achev?s d'habiller, je pense qu'ils commenceront bient?t ; cependant prenons les si?ges les plus commodes pour les voir avecque attention : entre amis les plus petites c?r?monies sont un grand crime, mettez-vous o? vous croirez ?tre le mieux. |
Acte 3, sc. 1, AMINTOR, phrase 1 |
15 |
HOLOFERNE |
Vous mangerez le coeur de vos propres enfants, |
Acte V1, sc. 3, v. 158 |
16 |
HOLOFERNE |
Et si quelque d?sir te presse de me voir, |
Acte V2, sc. 3, v. 250 |
17 |
L'EUNUQUE |
Vivra sous quelques lois que ton feu lui prescrive, |
Acte V3, sc. , v. 280 |
18 |
HOLOFERNE |
D'avoir presque noy? mes forces dans le vin, |
Acte V3, sc. 4, v. 338 |
19 | PARTHÉNICE |
Ah Floridan ne me pressez pas de commettre cette injustice, vous vivrez au-del? des si?cles, si vous ne mourez que par mon consentement. |
Acte 4, sc. 2, PARTHÉNICE, phrase 1 |
20 | LUCIDOR |
Te voil? presque o? il faut, avance seulement un petit pas, et porte le miroir un peu sur ta main gauche ; ? que tu es bien, prends garde que nous ne soyons aper?us, et pardonne, je te prie ? nos amoureux mouvements. |
Acte 4, sc. 4, LUCIDOR, phrase 1 |
21 | FLEURIMON |
Cela me fait souvenir d'une remarque que j'ai faite quelquefois en l'homme, et o? je n'ai pas trouv? un petit sujet d'?tonnement, c'est qu'il se voit si souvent, et a toutefois tant de peine ? se conna?tre : de l? proc?dent presque tous les maux dont nous sommes afflig?s ; et sans que j'en d?duise une quantit? d'exemples, la mort r?cente de Floridan en est une remarquable preuve. |
Acte 4, sc. 5, FLEURIMON, phrase 1 |
22 | FLEURIMON |
L'exc?s de sa douleur lui ?te presque le pouvoir de se soutenir ; il faut que je m'acquitte de ma commission, et qu'apr?s cela je le serve en ce qu'il m'ordonnera. |
Acte 4, sc. 6, FLEURIMON, phrase 1 |