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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | PARTHÉNICE |
Toi-m?me, qui ne pourras ?viter de jeter quelquefois les yeux sur celles que ta m?fiance a exig?es de mon affection, comment ne t'?tonneras-tu point de voir ?teints dans ton ?me tous les feux qu'elles y avaient allum?s ? |
Acte 1, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 7 |
2 | CÉLINDE |
Ne vous ?tonnez donc pas si quelque fois un bruit commun vous dit que je l'aime, ou si vous ?tes vous-m?me t?moin des actions que je pr?pare pour le tromper, cet artifice est absolument n?cessaire ? notre repos ; mais il semble que je l'aper?ois avecque Lucidor il faut qu'ils se soient rencontr?s bien pr?s d'ici. |
Acte 2, sc. 3, CÉLINDE, phrase 2 |
3 | LUCIDOR |
Je m'en ?tonne pourtant, puisque C?linde et Parth?nice ayant toutes les excellentes qualit?s qui peuvent rendre un corps et un esprit recommandables, il serait difficile qu'elles eussent donn? ? leur entretien un objet qui ne f?t aimable, et plein de m?rite comme elles. |
Acte 2, sc. 4, LUCIDOR, phrase 1 |
4 |
OSIAS |
De qui le bras retient et lance le tonnerre, |
Acte V2, sc. 1, v. 208 |
5 | AMINTOR |
Les paroles de C?linde m'?tonnent bien davantage, car ce qu'elle vient de dire ne doit pas ?tre dans ses vers. |
Acte V3, sc. 5, AMINTOR, phrase 1 |
6 | CÉLINDE |
Parents, que d?sormais je nomme barbares, ?tonnez-vous de votre tyrannie, non pas de mon action : votre violence et mon d?sespoir sont les meurtriers de Floridan ; et vous ?prouvez aujourd'hui combien ?tait injuste la loi par laquelle vous me vouliez contraindre ? trahir les flammes de Lucidor : il est mon mari depuis longtemps, et nul homme sans mourir ne pouvait m'emp?cher d'?tre sa femme. |
Acte V3, sc. 5, CÉLINDE, phrase 1 |
7 | FLORIDAN |
Jamais ils ne laissent nos offenses impunies, t?t ou tard le coupable se peut assurer que la col?re du Ciel le trouvera sous quelque Asile qu'il se cache ; et quand il couvrirais ses forfaits du silence et des t?n?bres, ils ne sont pas moins connus que s'ils avaient ?t? commis ? la vue de tout l'Univers : pour les uns ils ont introduit l'usage du tonnerre et des foudres, pour d'autres la peste et les poisons, et pour moi les feux et le fer ; les feux que j'ai rencontr?s dans les yeux de C?linde, et le fer dans la fureur de son bras. |
Acte 4, sc. 2, FLORIDAN, phrase 3 |
8 | CÉLINDE |
Certes on peut dire de Philindre, qu'il n'est pas de ces amis de qui l'int?r?t ne suit que le vent de la bonne fortune, et qui se perdent au moindre tonnerre qu'excitent les orages d'une adversit?. |
Acte 4, sc. 4, CÉLINDE, phrase 1 |
9 | LUCIDOR |
Jamais votre beaut? ne me sembla plus capable de vaincre : et c'est pour cela que je m'?tonne de voir captive, celle qui peut forcer tout le monde ? venir vivre dans ses fers. |
Acte 4, sc. 4, LUCIDOR, phrase 2 |
10 | CÉLINDE |
En effet, cher Lucidor, ce que tu vois dans ce miroir c'est toi-m?me ; car si l'Amant se change en la personne aim?e, et si l'?me vit mieux o? elle aime qu'o? elle anime, il faut de n?cessit? que ce que tu vois dans cette glace soit Lucidor, et ce que j'y vois soit C?linde : ne t'?tonne pas de me voir si savante, tu m'as autrefois appris cette Philosophie d'Amour ; et qui sait si par un privil?ge de ce Dieu, ce miroir n'a point la m?me vertu de repr?senter les ?mes, qu'avaient autrefois cette fontaine, qui du temps des Druides fut enchant?e dans le Forez ? |
Acte 4, sc. 4, CÉLINDE, phrase 1 |
11 | FLEURIMON |
Cela me fait souvenir d'une remarque que j'ai faite quelquefois en l'homme, et o? je n'ai pas trouv? un petit sujet d'?tonnement, c'est qu'il se voit si souvent, et a toutefois tant de peine ? se conna?tre : de l? proc?dent presque tous les maux dont nous sommes afflig?s ; et sans que j'en d?duise une quantit? d'exemples, la mort r?cente de Floridan en est une remarquable preuve. |
Acte 4, sc. 5, FLEURIMON, phrase 1 |
12 | LUCIDOR |
Or que cette affection l'ait pu porter ? une si extraordinaire violence, c'est ce qui ne semblera pas digne d'?tonnement, quand on saura que pour la vaincre, j'ai cherch? jusques dans la Magie tous les secrets qui peuvent faire parfaitement aimer. |
Acte 5, sc. 1, LUCIDOR, phrase 3 |
13 | ALCANDRE |
Surpris d'?tonnement, je ne sais que juger de cet accident ?trange. |
Acte 5, sc. 3, ALCANDRE, phrase 1 |
14 | ALCANDRE |
Allons en faveur de ces deux Mariages, opposer aux feux de la nuit ceux de votre amour et de votre joie, et faire graver sur l'Airain les merveilles de cette Histoire, afin qu'elle ?tonne ?galement, et qu'elle ravisse les yeux et les oreilles de la Post?rit?. |
Acte 5, sc. 4, ALCANDRE, phrase 2 |