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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
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1 | INEGILDE |
Mes oreilles ont été frappées de l'harmonie la plus douce ; le Palais de mon père m'a paru brillant d'une lumière aussi vive que celle du Soleil ; mille nations différentes disputaient entre elles l'avantage d'y arriver les premières : un jeune Prince, suivi d'une superbe Cour que formait la jeunesse la plus magnifique et la plus enjouée, s'avançait avec empressement du côté de la Princesse ma soeur : elle l'attendait pour le recevoir, mais d'un air sérieux et rebutant, tel que notre fâcheuse Fée voudrait m'obliger à l'avoir. |
Acte 2, sc. 5, INEGILDE, phrase 3 |
2 | ASTUR |
Tant que j'ai vécu Berger, je me suis fort accoutumé à des manières simples et à des discours naturels, que le langage de ma Cour ne m'est presque point intelligible : l'entends-tu mieux que moi, dis Finette ? |
Acte 2, sc. 9, ASTUR, phrase 2 |
3 | BLANDONIE |
Approchez, Prince, et venez faire les délices d'une Cour où le comble du bonheur vous est préparé. |
Acte 2, sc. 1, BLANDONIE, phrase 1 |
4 | BLANDONIE |
Nos talents sont bornés, Seigneur, et notre art ne peut nous soustraire à la tyrannie des passions qui nous dominent : mais vous ne songez pas que le Prince a fait un long voyage, et qu'il a besoin de repos ; conduisons-le à l'appartement que je lui ai fait préparer, et nous tâcheront d'occuper tous ses moments des plaisirs les plus agréables que pourra fournir l'union de la Cour avec la vôtre. |
Acte 2, sc. 1, BLANDONIE, phrase 1 |
5 | FINETTE |
Vos surveillantes sont en défaut, la Cour est en joie : profitons de l'occasion, venez. |
Acte 2, sc. 2, FINETTE, phrase 2 |
6 | DARINEL |
Ce n'est pas un endroit commode, que la Cour, pour traiter secrètement une affaire, et je voudrais bien trouver moyen de parler en particulier au Prince de l'Île Fortunée. |
Acte 2, sc. 8, DARINEL, phrase 1 |
7 | FINETTE |
Je ne m'étonne pas s'il a des amis, il est ardent à faire sa cour. |
Acte 2, sc. 10, FINETTE, phrase 4 |
8 | FINETTE |
La cadette fut plus raisonnable et plus heureuse : l'amant lui plaisait, il fut bien reçu ; la Cour en parla, le Roi le sut et l'approuva, et le prétendu mari qu'il avait fait venir fut honnêtement congédié. |
Acte 2, sc. 11, FINETTE, phrase 2 |
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