Occurences de l'expression

an

dans LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES de [Anonyme] (1784)

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n  Personnage  Vers ou phrase Localisation
1LA COMTESSE L'?tablissement d'un Club : l'arriv?e d'un grand Philosophe... qu'on croyait mort... Acte 1, sc. 1, LA COMTESSE, phrase 3
2LA COMTESSE Le plaisir de la vengeance ; le bruit, le mouvement, le fracas que tout cela va faire... Acte 1, sc. 1, LA COMTESSE, phrase 1
3LA COMTESSE Vous le croyez dans l'autre monde... Acte 1, sc. 1, LA COMTESSE, phrase 7
4LA COMTESSE Il vous vaut tous par sa complaisance... Acte 1, sc. 1, LA COMTESSE, phrase 12
5LA COMTESSE Oui, ? la toilette, sans vouloir me parer. Acte 1, sc. 2, LA COMTESSE, phrase 1
6LA COMTESSE De la galanterie ! Acte 1, sc. 2, LA COMTESSE, phrase 1
7LA COMTESSE Pour ?tre vraiment philosophe, il ne faut pas vivre avec les femmes ; ce grand caract?re s'affaiblirait avec nous : nos vertus tiennent trop ? la nature : elle ne produit rien qui ?l?ve, qui distingue assez... Acte 1, sc. 2, LA COMTESSE, phrase 4
8LA COMTESSE Trahir avec audace ; ?tre entreprenant, t?m?raire, vouloir dominer enfin ; voil? ce qui s'appelle ?tre homme. Acte 1, sc. 2, LA COMTESSE, phrase 5
9LE CHEVALIER Vous me plaisantez, Madame, bien rigoureusement. Acte 1, sc. 2, LE CHEVALIER, phrase 1
10LA COMTESSE J'attends grand nombre de femmes ; car nous formons aussi un Club. Acte 1, sc. 2, LA COMTESSE, phrase 2
11LA COMTESSE Le d?sir de vous plaire, Messieurs, occupait nos moments : il nous en restera davantage pour l'amiti?. Acte 1, sc. 2, LA COMTESSE, phrase 5
12LE CHEVALIER Une tr?s jolie fleur, faite pour la libert? ; sa destin?e est de se faner, de languir sous la main qui se l'approprie et la contraint. Acte 1, sc. 2, LE CHEVALIER, phrase 3
13LE CHEVALIER Il n'est donc point si cruel de respecter son ?clat, son ind?pendance... Acte 1, sc. 2, LE CHEVALIER, phrase 4
14LE CHEVALIER ? notre ?gard, nous osons la comparer ? la rose dans un parterre : elle brille, aux yeux, des couleurs les plus vives ; passez aupr?s d'elle, elle vous d?chire ; cueillez-l?, elle vous, pique : alors vous offensez sa beaut? par des plaintes... par des murmures... Acte 1, sc. 2, LE CHEVALIER, phrase 5
15LA COMTESSE Vraiment votre g?n?rosit?, ? notre ?gard, est touchante ! Acte 1, sc. 2, LA COMTESSE, phrase 1
16LE CHEVALIER J'en conviens ; mais c'est pourtant la v?rit? toute pure. Acte 1, sc. 2, LE CHEVALIER, phrase 1
17LE CHEVALIER Si je ne voulais que m'amuser, je n'aurais pas ?t? si loin ; mais je me justifie : et quand on est rempli de l'innocence de ses motifs... Acte 1, sc. 2, LE CHEVALIER, phrase 1
18LA COMTESSE Je vois que mes reproches ne troubleraient pas votre s?curit? ; et vous ?tes si singulier dans cet ?tat d'innocence, que je fuis f?ch?e de voir interrompre le spectacle que vous me donnez. Acte 1, sc. 2, LA COMTESSE, phrase 2
19LA BARONNE J'ai compris d'ailleurs le sujet de votre conversation : mais pourquoi sommes-nous de moiti? dans ce badinage ? Acte 1, sc. 3, LA BARONNE, phrase 2
20LA COMTESSE C'est le plus z?l? partisan du Club des hommes. Acte 1, sc. 3, LA COMTESSE, phrase 2
21LA BARONNE Que ferons-nous dans notre nouvel ?tablissement ?... Acte 1, sc. 3, LA BARONNE, phrase 1
22MADAME DE MERVAL Avez-vous r?dig? un plan ? Acte 1, sc. 3, MADAME DE MERVAL, phrase 1
23MADAME DE MERVAL Oui, mais assurons nous ici que personne n'a peur des revenants. Acte 1, sc. 3, MADAME DE MERVAL, phrase 1
24LA COMTESSE C'est lui, ou son g?nie qui revient : le g?nie d'un grand homme n'a jamais effray? personne. Acte 1, sc. 3, LA COMTESSE, phrase 1
25LA MARQUISE Pour qui donc nous prenaient ces Messieurs, avant cette d?couverte ? Acte 1, sc. 3, LA MARQUISE, phrase 1
26LA COMTESSE Oh, nous allons tomber dans le s?rieux. Acte 1, sc. 3, LA COMTESSE, phrase 1
27MADAME DE MERVAL ? quoi s'occupent les hommes dans leur Club ? Acte 1, sc. 3, MADAME DE MERVAL, phrase 1
28LA BARONNE ? nous faire des raisons de les c?l?brer dans le n?tre ; ? nous disputer surtout cette sensibilit? d'?me que Descartes nous donne. Acte 1, sc. 3, LA BARONNE, phrase 1
29MADAME DE MERVAL Elle a raison : mais c'est que le d?pit, l'humeur sont un peu contraires ? la tranquillit? de l'esprit. Acte 1, sc. 3, MADAME DE MERVAL, phrase 1
30LA BARONNE Dites moi, Mesdames, dans nos assembl?es vivrons-nous longtemps bien paisiblement ensemble ? Acte 1, sc. 3, LA BARONNE, phrase 2
31LA MARQUISE Ces Messieurs, en nous rendant suspectes les unes aux autres, peuvent nous trahir plus impun?ment. Acte 1, sc. 3, LA MARQUISE, phrase 2
32LA BARONNE Et il existe encore des femmes qui ne veulent pas se rendre ? cette v?rit?, si importante pour elles... Acte 1, sc. 3, LA BARONNE, phrase 2
33LA BARONNE ? propos, j'ai vu tant?t notre jeune veuve... Acte 1, sc. 3, LA BARONNE, phrase 3
34LA BARONNE C'est un enfant. Acte 1, sc. 3, LA BARONNE, phrase 4
35LA BARONNE Je ris encore de la mani?re humble dont elle m'a pers?cut?e pour ?tre des n?tres. Acte 1, sc. 3, LA BARONNE, phrase 5
36MADAME DE MERVAL Nous ferions d'elle une pros?lyte charmante. Acte 1, sc. 3, MADAME DE MERVAL, phrase 1
37LA BARONNE Et un bon tour ? jouer aux hommes, en la munissant de principes contre leurs man?ges ; car ils en raffolent... Acte 1, sc. 3, LA BARONNE, phrase 1
38LA COMTESSE Ma charmante ; vous faites une d?marche bien s?rieuse pour votre ?ge. Acte 1, sc. 4, LA COMTESSE, phrase 1
39LA COMTESSE Abandonnerez-vous tous ces amusements frivoles ? Acte 1, sc. 4, LA COMTESSE, phrase 2
40LA COMTESSE Ne regretterez-vous point cet essaim d'?tres galants qui tourbillonne autour de vous ? Acte 1, sc. 4, LA COMTESSE, phrase 3
41LA BARONNE Mauvais signe ; la jeune femme, qui aime ? se recueillir, annonce de la sensibilit?, un coeur m?content d'?tre oisif, et qui n'attend que l'occasion de se donner. Acte 1, sc. 4, LA BARONNE, phrase 1
42LA MARQUISE Connaissez-vous les ?tres dont la fausset? a fait tant de victimes !... Acte 1, sc. 4, LA MARQUISE, phrase 2
43LA VICOMTESSE Je vous assure que je suis sensible, sans ?tre faible ; que je n'ai nulle envie d'?couter aucun de ces ?tres qui paraissent me rendre des soins... Acte 1, sc. 4, LA VICOMTESSE, phrase 2
44LA MARQUISE Mais quelque choix que vous ayez fait, ou que vous puissiez faire dans la suite, croyez que vous aurez toujours ? vous en plaindre... Acte 1, sc. 4, LA MARQUISE, phrase 3
45LA MARQUISE Ils sont personnels ? l'exc?s, imp?rieux, bizarres, de la plus incons?quente incertitude, r?fl?chissant deux heures... pour ne rien faire... Acte 1, sc. 4, LA MARQUISE, phrase 5
46LA MARQUISE Nous, du moins, si nous faisons, m?me une sottise, nous avons l'avantage de la faire promptement ; et une action sage, honn?te, nous co?te encore moins de r?flexion. Acte 1, sc. 4, LA MARQUISE, phrase 6
47LA VICOMTESSE Je vois cependant des hommes occup?s ? nous plaire par l'esprit ; nous communiquer leurs connaissances ; se fatiguer m?me par des soins assidus ; nous cr?er des plaisirs... Acte 1, sc. 4, LA VICOMTESSE, phrase 1
48LA COMTESSE Il ne faut pourtant pas trop l'intimider... Acte 1, sc. 4, LA COMTESSE, phrase 1
49LA COMTESSE Notre premier besoin de situation est de conna?tre profond?ment les hommes : ce sont eux qui veulent, vous l'apprendrez ; les femmes ne peuvent que faire vouloir, jugez de quelle importance il est pour nous de conna?tre leur coeur, d'analyser leurs penchants, de p?n?trer dans leur ?me, et d'y chercher jusqu'? leurs d?go?ts m?mes. Acte 1, sc. 4, LA COMTESSE, phrase 3
50LA COMTESSE Cette ?tude p?nible, humiliante, si vous voulez, mais absolument n?cessaire, nous conduit ? les dompter, plus que ne le sont souvent nos charmes, ainsi qu'? les juger, beaucoup mieux qu'ils ne nous appr?cient ; et ce fera l? le grand objet de nos m?ditations dans nos assembl?es. Acte 1, sc. 4, LA COMTESSE, phrase 4
51LA COMTESSE Ces Messieurs ne manqueront pas par leurs actions, de fournir ? la conversation. Acte 1, sc. 4, LA COMTESSE, phrase
52MADAME DE MERVAL Nous ne voulons qu'occuper notre esprit, ?gayer notre solitude, et trouver dans des amusements raisonn?s, le d?dommagement des soins que les hommes nous refusent. Acte 1, sc. 4, MADAME DE MERVAL, phrase 5
53LA MARQUISE Le rendez-vous n'est-il pas dans une heure ? Acte 1, sc. 4, LA MARQUISE, phrase 2
54LA COMTESSE Dans moiti? moins : ne l'oubliez pas. Acte 1, sc. 4, LA COMTESSE, phrase 1
55LA MARQUISE Dans une demi-heure, soit ; nous avons quelques visites ? faire : nous revenons. Acte 1, sc. 4, LA MARQUISE, phrase 1
56LA COMTESSE C'est lui, sans doute... Acte 1, sc. 4, LA COMTESSE, phrase 5
57LE MARQUIS J'ai des pardons ? vous demander ; je le vois : mais en v?rit?, je re?ois, votre billet, et j'accours. Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 1
58LA COMTESSE C'est que vous autres hommes, vous ?tes lents, si lents ? venir, et surtout quand on vous appelle. Acte 1, sc. 5, LA COMTESSE, phrase 1
59LE MARQUIS Avant de vous r?pondre, permettez-moi de vous demander si vous avez vu ces Dames ? Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 1
60LA COMTESSE Sans doute. Acte 1, sc. 5, LA COMTESSE, phrase 1
61LA COMTESSE Sans doute. Acte 1, sc. 5, LA COMTESSE, phrase 1
62LE MARQUIS Voil? de grandes questions... Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 1
63LE MARQUIS Descartes, homme unique, g?nie inconcevable, apprit ? l'homme ? penser naturellement, librement, franchement. Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 3
64LE MARQUIS Il tailla tout ce qu'il y a de savant dans les livres, pour ne voir que ce qu'il y a d'humain, de vrai, d'aimable dans la nature. Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 4
65LE MARQUIS Presqu'autant que les tourbillons. Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 1
66LE MARQUIS Vous savez d?j?, sans doute, ce que ce mot signifie ? Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 1
67LA COMTESSE La soci?t?, par exemple, est compos?e de diff?rents tourbillons, qui se tiennent tous, et qui vont et viennent, n?anmoins, en sens contraire. Acte 1, sc. 5, LA COMTESSE, phrase 2
68LE MARQUIS Il trouvait partout les tourbillons et l'instabilit?, et rien d'oisif ni de vide, pas m?me la t?te d'une jolie femme, o? il voyait les id?es s'arranger, aller et venir selon la forme des tourbillons. Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 4
69LE MARQUIS En effet, ce qu'on regarde en elle comme si condamnable, ce cercle de penchants aimables, de caprices, d'infid?lit?s, dans lequel tourne son printemps, est une image des tourbillons. Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 5
70LE MARQUIS Tout cela s'embo?te ? merveille, et lui fait une petite f?licit?, qui la rend, chaque jour, plus charmante, par tous ces tours et retours de ses go?ts et de ses pens?es ; comme le monde est plus beau, plus riant ? la vue, par ses mouvements et ses r?volutions. Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 6
71LA COMTESSE De sorte que les tourbillons sont dans l'univers comme on les voit dans le monde, et comme on les sent dans sa t?te !... Acte 1, sc. 5, LA COMTESSE, phrase 1
72LE MARQUIS Faites-moi la gr?ce de me dire, tout haut, pourquoi les enfants, qu'un fermier a mis dans la finance, font parler leur p?re, pour leur fermier ? Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 1
73LE MARQUIS Remarquez bien qu'en changeant le nom d'une chose, il para?t qu'on la fait changer de nature. Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 4
74LA COMTESSE Et les femmes de chambre l'ont par?e, depuis, tant?t, d'une robe, tant?t d'une autre. Acte 1, sc. 5, LA COMTESSE, phrase 1
75LA COMTESSE Le monde, qui ne regarde rien en face, la voit passer habill?e successivement de blanc, de noir, de rouge, et croit que ce sont trois femmes. Acte 1, sc. 5, LA COMTESSE, phrase 2
76LE MARQUIS Ils ont beau faire ; les amants ont le secret, reconnaissent la femme, et rient du mari. Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 4
77LE MARQUIS En un mot, il n'y a rien dans les id?es modernes, qui ne soit renferm? dans une id?e de Descartes. Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 1
78LE MARQUIS La nouveaut? pr?side ? sa toilette ; elle l'arrange tant?t ? l'Anglaise, tant?t dans une autre mode... Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 5
79LA COMTESSE Vous ?tes charmant !... Acte 1, sc. 5, LA COMTESSE, phrase 2
80LA COMTESSE J'ai entendu parler vaguement de l'analyse... Acte 1, sc. 5, LA COMTESSE, phrase 4
81LA COMTESSE Qu est-ce que c'est, au juste, que l'analyse ? Acte 1, sc. 5, LA COMTESSE, phrase 5
82LA COMTESSE Analyser !... Acte 1, sc. 5, LA COMTESSE, phrase 1
83LA COMTESSE Serait-ce d'abr?ger ses id?es, comme on abr?ge un conte en l'analysant ? Acte 1, sc. 5, LA COMTESSE, phrase 2
84LE MARQUIS Alors vous toucherez au vrai ; et voil? le but de l'analyse. Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 3
85LE MARQUIS Descartes ne voulut rien que d'?vident, de conforme aux douces et consolantes lois de la nature. Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 4
86LA COMTESSE C'?tait un grand service qu'il voulait rendre. Acte 1, sc. 5, LA COMTESSE, phrase 1
87LE MARQUIS Quoiqu'il paraisse une grande distance entre les tourbillons, le plein, le vide, l'analyse et vos sentiments, vos affections liantes, vos id?es nettes, pures, si douces, si s?duisantes ; il est pourtant vrai que tout cela se tient ; qu'il n'a trouv? la nature vierge que dans vos coeurs, ses v?rit?s que dans la source de vos heureuses et bienfaisantes inclinations ; et que pour ?tre aussi bon Philosophe que lui, c'est une n?cessit? de vous ?tudier, de respecter vos droits, et de nous r?former par ces le?ons touchantes, que nous donnent vos sentiments et vos bont?s pour nous. Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 3
88LA VICOMTESSE Notre reconnaissance doit s'exprimer avec plus de simplicit?. Acte 1, sc. 6, LA VICOMTESSE, phrase 1
89LA COMTESSE Franchement, nous lui devons des honneurs : sans lui, les hommes nous prendraient peut-?tre encore pour des machines. Acte 1, sc. 6, LA COMTESSE, phrase 1
90LA COMTESSE Notre reconnaissance, Monsieur, est sans bornes. Acte 1, sc. 7, LA COMTESSE, phrase 1
91DESCARTES Mais ne cesse-t-il pas d'?tre simple par les choses trop obligeantes que vous me dites ? Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase
92LA BARONNE Nous nous repr?sentons, Monsieur, l'instant o? une grande Reine vous re?ut ? sa Cour. Acte 1, sc. 7, LA BARONNE, phrase 1
93DESCARTES Elle ?tait assez grande pour manifester son g?nie par sa bont? m?me... Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase 1
94LE MARQUIS La Su?de n'a point oubli? le v?tre, Monsieur ; cette nation guerri?re et sage, toujours amie de la France, vous regarde comme un lien de plus. Acte 1, sc. 7, LE MARQUIS, phrase 1
95DESCARTES Elle ?tait d?j? tr?s ?clair?e, et elle avait sous les yeux un grand exemple... Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase 1
96DESCARTES Mais bannissons, Mesdames, les choses qui tiennent au compliment : ?loignons m?me le ton s?rieux... Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase 3
97DESCARTES J'ignore si la France est bien chang?e. Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase 5
98LA BARONNE ? la mani?re anglaise, on a ?tabli des papiers publics, des journaux : on lit tout : on comprend tout ; et tout le monde a de l'esprit. Acte 1, sc. 7, LA BARONNE, phrase 3
99LA MARQUISE Monsieur, un des grands prodiges, qui frappent depuis vingt ans, c'est la r?volution arriv?e dans la Philosophie. Acte 1, sc. 7, LA MARQUISE, phrase 1
100LA MARQUISE Son ton n'est plus grave ; ses formes ne font plus s?rieuses ; elle admet jusqu'? l'?l?gance de la parure ; et vous jugez que quelquefois ses maximes s'en ressentent. Acte 1, sc. 7, LA MARQUISE, phrase
101DESCARTES Je juge que cela doit ?tre assez plaisant... de sorte, qu'? pr?sent, plus d'un philosophe ressemble ? un petit-ma?tre ! Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase 1
102LA COMTESSE Oui, Monsieur ; mais en revanche, beaucoup de petits-ma?tres rappellent la gravit? des anciens philosophes. Acte 1, sc. 7, LA COMTESSE, phrase 1
103DESCARTES On ne pr?voyait pas, quand on les re?ut si mal, qu'un jour on les justifierait si bien. Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase 2
104LA COMTESSE Et l'analyse, Monsieur ? Acte 1, sc. 7, LA COMTESSE, phrase 1
105LA COMTESSE On analyse tout : on ne sent, on ne croit, on n'adopte, on ne jouit que par analyse. Acte 1, sc. 7, LA COMTESSE, phrase
106LA MARQUISE En revanche encore, on entreprend les plus grandes choses. Acte 1, sc. 7, LA MARQUISE, phrase 1
107LA MARQUISE Par exemple, on vole dans les airs ; on marche sous les eaux ; on glisse dessus ; on d?couvre les sources les plus profondes, avec l'oreille ; et l'on gu?rit toutes les maladies avec la main. Acte 1, sc. 7, LA MARQUISE, phrase 2
108DESCARTES Je vois, Mesdames, qu'il y a de la gaiet? dans ce que vous me dites, et je ne prends pas un ton plus s?rieux pour y r?pondre. Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase 3
109DESCARTES Cependant je pr?sume qu'il entre de grandes combinaisons, des intentions profondes, de grandes pens?es dans toutes ces choses invent?es depuis peu. Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase
110LE MARQUIS Oui, Monsieur : cette supposition prouve que le grand homme creuse en un moment ce qui n'est longtemps que surface pour les autres. Acte 1, sc. 7, LE MARQUIS, phrase 1
111LE MARQUIS Vous trouverez ici des noms justement c?l?bres, qui vous garantiront la v?rit? de votre conjecture. Acte 1, sc. 7, LE MARQUIS, phrase
112LE MARQUIS Vous admirerez surtout une machine impo- faite ***** et l?g?re, qui porte, en peu de moments, dans les airs, des ?tres surpris et tranquilles, et ne s'?l?ve pas autant que le nom de celui qui l'inventa. Acte 1, sc. 7, LE MARQUIS, phrase
113DESCARTES Je croyais que le g?nie n'avait plus le droit de m'?tonner : je vois qu'il faut en attendre jusqu'au plaisir de s'attendrir, en consid?rant ses bienfaits. Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase 2
114LA COMTESSE Cela est galant. Acte 1, sc. 7, LA COMTESSE, phrase 1
115MADAME DE MERVAL Oui, Monsieur : d?sertion absolue ; abandon total. Acte 1, sc. 7, MADAME DE MERVAL, phrase 1
116LA MARQUISE En revanche, nous n'avons voulu admettre que Monsieur, qui nous reste exclusivement... Acte 1, sc. 7, LA MARQUISE, phrase 1
117LA MARQUISE Oh, c'est une belle chose traduite de l'anglais ; car tout est Angleterre en France. Acte 1, sc. 7, LA MARQUISE, phrase 1
118LA COMTESSE Quoi, Monsieur, rien de plus clair : de grands beaux appartements, bien meubl?s, que ces messieurs louent en corps, o? ils s'assemblent, d'o? nous fommes exclues, o? ils font des repas, de la politique, de la calomnie ; o? ils jouent, m?disent, se partagent le d?partement des esp?ces d'hommages qu'ils nous destinent, se r?jouissent de nos faiblesses, de leur perfidie, se fortifient mutuellement dans le grand art de nous tromper ; et ils ne sortent de l? que pour nous donner le temps que l'ennui leur laisse, et venir d?poser ? nos pieds l'innocence de leurs principes. Acte 1, sc. 7, LA COMTESSE, phrase 1
119DESCARTES En rabattant quelque chose de tout cela, je sais ? pr?sent ce que c'est qu'un Club. Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase 1
120DESCARTES Mesdames, j'irai dans les Clubs ; j'irai y ?lever la voix, pour le bonheur commun. Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase 2
121DESCARTES Quoi donc, serait-il possible que l'erreur, la singularit? produisissent d'aussi ?tranges r?volutions ?... Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase 4
122LA COMTESSE Non, Monsieur ; rien d'exag?r? dans ce que nous vous disons. Acte 1, sc. 7, LA COMTESSE, phrase 1
123LA COMTESSE Mais vous n'irez point dans ces Clubs funestes ; nous ne contestons point a une d?marche, qui pourrait nous humilier, et vous ravir ? nos besoins. Acte 1, sc. 7, LA COMTESSE, phrase 2
124DESCARTES Pouvez-vous croire qu'il y ait un charme qui balance votre doux empire ? Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase 2
125DESCARTES Pouvez-vous penser que des hommes, ? qui je parlerai de vous, du bonheur d'?tre justes envers vous, de leurs torts avec vous, du malheur de s'?loigner de vous, ne viennent pas abjurer ? vos pieds, l'erreur qui les avait tromp?s, et ne me ram?nent pas vers vous comme un garant de leur heureux repentir ? Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase 3
126LA BARONNE Vous nous flattez, Monsieur : nous voulons ?tre sans illusion. ***** Acte 1, sc. 7, LA BARONNE, phrase 1
127LA BARONNE ? notre tour, nous trouverons dans le genre d'esprit qui nous est propre, dans nos ?mes, dans nos talents r?unis, le moyen pr?cieux de nous acquitter en partie ; et si ces Messieurs s'instruisent ? nous tromper, nous nous instruirons dans l'art de nous d?fendre. Acte 1, sc. 7, LA BARONNE, phrase 4
128DESCARTES Mesdames, c'est l? le grand secret : votre indulgence les tient dans une douce s?curit?. Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase 1
129DESCARTES Soyez en force contre leurs s?ductions, vous les verrez revenir, m?riter par des soins, assidus ce que l'on accordait peut-?tre trop facilement ? leur piquante indiff?rence. Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase 2
130DESCARTES Vous verrez dispara?tre cette barbe, ce manteau, cet ensemble, que le go?t d'?-pr?sent d?sapprouve, et que le bon esprit doit vous sacrifier ais?ment. Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase 2
131LA BARONNE Oh, oui : l'on porte ? pr?sent des fracs, des chapeaux ronds, des gilets charmants. Acte 1, sc. 7, LA BARONNE, phrase 1
132LA COMTESSE Oh, quant ? votre coiffure dans nos assembl?es, la voil? toute trouv?e. Acte 1, sc. 7, LA COMTESSE, phrase 1
133 UNE FEMME En voyageant, suivaient les traces Acte 1, sc. 8, v. 2

 

Nombre d'occurences de l'expression : an
par acte et par personnage

LE CLUB DES DAMES OU LE RETOUR DE DESCARTES (1784)
[Anonyme]
 Acte 1 Total
LA COMTESSE4747
LE CHEVALIER66
LA BARONNE1515
LA MARQUISE1414
MADAME DE MERVAL77
LA VICOMTESSE33
LE MARQUIS2222
DESCARTES1818
UNE FEMME11
UN DOMESTIQUE00
LE TOURANGEAU00
 Total133133

Graphique

 Locuteurs10 15 20 25 30 35 40 45 50 
 LA COMTESSE47 
 LE CHEVALIER6 
 LA BARONNE15 
 LA MARQUISE14 
 MADAME DE MERVAL7 
 LA VICOMTESSE3 
 LE MARQUIS22 
 DESCARTES18 
 UNE FEMME1 
 UN DOMESTIQUE 
 LE TOURANGEAU 

Légende

 Acte 1 

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