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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | PARTHÉNICE |
Allons plut?t nous ?claircir de cette doute, et chercher ? ma disgr?ce un rem?de moins violent, j'aurai toujours assez de temps pour recourir aux extr?mes, et quelques accidents que la fortune me pr?pare, elle ne saurait m'interdire de mourir quand il me plaira : aussi bien on entend d?j? force bruit par les rues, les paysans vont au travail, tous les marchands ouvrent leurs boutiques ; et il semble que le Soleil se h?te pour me venir accuser sous cet habit, d'un changement presque aussi punissable, que celui de Floridan. |
Acte 1, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 12 |
2 | AMINTOR |
D?s lors les plus apparents jet?rent les yeux sur elle, mais sur tous un tr?s accompli Seigneur nomm? Cl?andre, en devint si ?perdument amoureux, que perdant l'esp?rance de l'obtenir, pour n'avoir pas assez des biens de fortune, ce qu'il ne pouvait attendre autrement. |
Acte 1, sc. 2, AMINTOR, phrase 3 |
3 | AMINTOR |
Il assemble donc quelques-uns de ses amis, et un jour que Parth?nop? ?tait all?e avec une de ses tantes visiter une maison qu'elle avait aux champs, il l'enl?ve ; et l'ayant conduite dans un ch?teau qu'il avait assez pr?s de l?, il l'?pouse par force, et par force jouit de toutes les faveurs qui sous les noms de femme et de mari ne peuvent l?gitimement ?tre refus?es. |
Acte 1, sc. 2, AMINTOR, phrase 4 |
4 | AMINTOR |
C'est assez que vous sachiez que Parth?nop?, touch?e sans doute du ressentiment dont je vous parlais tant?t, et ne pouvant sortir du lit, elle envoya aux pieds du Vice-roi le petit enfant qui par ses cris semblant d?plorer le tr?pas de son p?re, imp?tra la gr?ce qui n'avait ?t? interdite ? Cl?andre, qu'? faute que Parth?nop? se p?t r?soudre ? lui pardonner : de sorte que ce dernier point ayant ?t? obtenu, Cl?andre re?ut avec la vie, une preuve de la bonne volont? de sa Ma?tresse, avec laquelle il finit heureusement ses jours. |
Acte 1, sc. 2, AMINTOR, phrase 12 |
5 | CÉLINDE |
Votre parti, comme le plus juste sans doute, sera toujours le plus fort : et pour moi je sais bien qu'il ne sera jamais de consid?ration assez puissante pour me faire faillir contre l'ob?issance que je vous dois. |
Acte 1, sc. 3, CÉLINDE, phrase 1 |
6 | CÉLINDE |
Cependant pour ne d?ciller point les yeux de mon p?re (tromp? jusqu'ici assez finement sous le pr?texte d'une conversation indiff?rente) je suis d'avis que tu me permettes de repa?tre d'esp?rance l'esprit de Floridan. |
Acte 2, sc. 2, CÉLINDE, phrase 4 |
7 | PARTHÉNICE |
Il faut bien qu'il ait reconnu votre esprit capable de quelque bonne volont? pour lui, puisqu'il s'est engag? dans cette recherche, car on lui donne la gloire d'avoir assez de jugement pour ne vouloir pas ?pouser une ennemie. |
Acte 2, sc. 3, PARTHÉNICE, phrase 1 |
8 | PARTHÉNICE |
Et pourquoi ne sont-elles pas assez bien expliqu?es, par la rougeur qui me monte d?j? sur le front ? |
Acte 2, sc. 3, PARTHÉNICE, phrase 3 |
9 | AMINTOR |
En voil? assez. |
Acte 2, sc. 5, AMINTOR, phrase 1 |
10 | AMINTOR |
Sus donc, C?linde, allez de bonne heure mettre ordre ? tout ce qu'il faut, allez-vous faire donner les clefs de ma garde-robe, de tout temps assez bien pourvue d'une grande diversit? d'habits ; fouillez tout, renversez tout, je vous le permets, ? condition qu'on ne parle que de jouer et de se r?jouir ; cependant je prendrai le soin d'en avertir Dorice, et d'y convier nos plus intimes amis. |
Acte 2, sc. 5, AMINTOR, phrase 1 |
11 |
GOTHOMEL |
Nous aurons du loisir assez pour vous entendre. |
Acte V1, sc. 2, v. 108 |
12 |
HOLOFERNE |
Ils sont assez vaincus, et n'importe comment, |
Acte V1, sc. 3, v. 141 |
13 |
HOLOFERNE |
C'est assez ; quel est ce B?timent |
Acte V2, sc. 2, v. 218 |
14 | DORICE |
Je t'en r?citerai tant?t les particularit?s, c'est assez pour cette heure que tu saches qu'il confesse avoir tremp? en cette trahison, et qu'en suite de cela, comme complice de C?linde, de m?me qu'elle il a ?t? constitu? prisonnier. |
Acte 4, sc. 2, DORICE, phrase 1 |
15 | FLORIDAN |
Mais ? quoi me sert cette confession qu'? me rendre plus coupable, et ? me ramentevoir un crime pour lequel je ne serais pas assez puni quand j'aurais souffert mille morts au lieu d'une. |
Acte 4, sc. 2, FLORIDAN, phrase 3 |
16 | FLORIDAN |
Si mon offense ?tait m?diocre, je pourrais oser ce que vous dites, mais il est de mon p?ch?, comme de certains crimes qui ne pouvant jamais avoir de gr?ce, limitent en quelque sorte la puissance de nos Rois : j'ai trop failli, Madame ; toutefois, si mon repentir, qui est pas moindre que ma faute, est une satisfaction assez grande pour expier ma trahison, recevez-le, ch?re Parth?nice, et accordez-lui, devant que j'expire, le pardon qui me peut faire mourir content. |
Acte 4, sc. 2, FLORIDAN, phrase 1 |
17 | CÉLINDE |
Cessez, mes pens?e, de m'affliger par la m?moire d'un accident qui ne peut recevoir de rem?de, ou s'il faut que vous me fassiez souvenir de la mort de Floridan, que ce ne soit qu'afin de me faire songer aux moyens qui pourront mieux rendre connue l'innocence de Lucidor : mais il me semble que j'ai entrou? une voix qui se rapporte parfaitement ? la sienne : Dieux qu'un grand bien se m?lerait ? mes disgr?ces, si dans ma captivit? j'?tais au moins assez heureuse pour trouver la libert? de l'entretenir : si c'est lui je n'ai qu'? pr?ter l'oreille un peu attentivement, j'en serai bient?t hors de doute. |
Acte 4, sc. 3, CÉLINDE, phrase 1 |
18 | LUCIDOR |
J'esp?re de la bont? du Ciel, que cette raison sera trouv?e assez puissante pour vous d?livrer de la peine que nos lois imposent aux homicides ; quoi que c'en soit il faut regarder d'un m?me oeil les prosp?rit?s et les infortunes, et nous ne devons pas souffrir que les accidents changent en notre visage le moindre trait seulement. |
Acte 4, sc. 3, LUCIDOR, phrase 1 |
19 | LUCIDOR |
Ce lieu nous est assez commode, puisqu'il est fr?quent? de si peu de personnes, qu'? peine que la solitude n'y r?gne comme dans les bois, apr?s cela je te dirai ? quoi je d?sire m'en servir. |
Acte 4, sc. 4, LUCIDOR, phrase 3 |
20 | DORICE |
Je ne pense pas que celle de C?linde n'?clate assez dans la violence de ma douleur, outre qu'elle n'a pas besoin de t?moins, puisqu'elle a ?t? commise publiquement, et que tant?t sa confession a pr?venu mes doutes, comme si elle e?t d? tirer quelque sujet de gloire de l'exc?s de sa l?chet?. |
Acte 5, sc. 1, DORICE, phrase 4 |
21 | DORICE |
Cette m?moire me tue, Grand Alcandre, que votre justice ?gale ma douleur et l'offense de C?linde ; que ces deux victimes satisfassent les M?nes de mon fils : et parce que leur condition est assez consid?rable, pour faire un parti capable de les sauver des bras m?me de la mort, je demande que votre pr?sence dissipe cette crainte, et que votre autorit? s'oppose ? la faction de leurs conf?d?r?s. |
Acte 5, sc. 1, DORICE, phrase 11 |
22 | CÉLINDE |
Et Dorice ose-t-elle douter que je n'aie pas assez de sang, pour laver l'injure dont elle m'accuse ? |
Acte 5, sc. 1, CÉLINDE, phrase 2 |