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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | FLORIDAN |
Mais puisqu'il m'est permis d'user envers vous du droit des vainqueurs, je vais appendre cette ?p?e sur un Autel consacr? ? l'Amour : que si l'on entreprend de vous faire quelque outrage, servez-vous de ce que la nature a donn? si avantageusement ? votre sexe, qui n'a besoin pour assujettir les hommes, d'employer d'autres armes que celles de ses yeux. |
Acte 1, sc. 1, FLORIDAN, phrase 2 |
2 | DORICE |
Vous agr?erez donc, sage Amintor, que j'ach?ve de vous proposer ce dont je ne vous ai fait qu'une l?g?re ouverture ; et que je vous d?couvre une pens?e qui occupe mon esprit depuis quelque temps, dont le succ?s pourrait ?tre ?galement avantageux ? nos deux familles. |
Acte 1, sc. 2, DORICE, phrase 3 |
3 | AMINTOR |
Vous l'avez bien dit que vous me feriez rougir de vos flatteries : mais, sage Dorice, laissons ? part ce qui me regarde, et demeurons d'accord que tout ce que vous avez dit de moi se rencontre en vous et en Floridan, avec bien plus d'avantage. |
Acte 1, sc. 2, AMINTOR, phrase 1 |
4 | AMINTOR |
Ses parents ?taient des plus riches et des plus illustres de toute la contr?e, de sorte qu'h?ritant de leurs vertus et de leurs biens, elle fut estim?e, sans difficult?, le plus avantageux parti du Royaume. |
Acte 1, sc. 2, AMINTOR, phrase 2 |
5 | AMINTOR |
Salue donc cette Dame, et regarde-l?, non pas comme les personnes qu'on estime seulement, mais comme celles ? qui on appartient, car pour ne t'amuser pas davantage Floridan son fils sera ton mari. |
Acte 1, sc. 3, AMINTOR, phrase 2 |
6 | LUCIDOR |
Pour r?pondre de point en point ? ce que tu m'objectes, il faut auparavant que je te die quel est mon sentiment pour l'amour. |
Acte 2, sc. 1, LUCIDOR, phrase 1 |
7 | LUCIDOR |
Tout beau, Philindre, n'en lis pas davantage, il me semble que je le vois para?tre ce bel Astre de mon jour. |
Acte 2, sc. 1, LUCIDOR, phrase 1 |
8 | CÉLINDE |
Cet Oracle que tu viens consulter est le m?me qui depuis une heure a prononc? contre toi un arr?t plus rude que mille morts ; et cette p?leur que tu remarques en moi, est bien un t?moignage de ma douleur, mais elle est aussi une preuve de ma d?faite : car pour ne retenir pas davantage ton esprit en suspens, je te dirai que je viens de rendre un combat, o? au lieu de sang j'ai vers? une infinit? de larmes : j'avais pour partie et pour ennemi celui qui est mon tout, et que la Nature m'ordonne de ch?rir par-dessus tout le reste des hommes. |
Acte 2, sc. 2, CÉLINDE, phrase 1 |
9 | PARTHÉNICE |
Je le veux bien, ? condition toutefois, que vous me direz auparavant de quelle fa?on vous recevez ce mari. |
Acte 2, sc. 3, PARTHÉNICE, phrase 1 |
10 | CÉLINDE |
Et moi je ne pense m?riter l'estime de Lucidor, que par l'avantage que j'ai d'?tre maintenant en la compagnie de Parth?nice. |
Acte 2, sc. 4, CÉLINDE, phrase 1 |
11 |
JUDITH |
Grand Roi ne t'enquiers pas plus avant de mes soins, |
Acte V2, sc. 3, v. 229 |
12 |
HOLOFERNE |
Je ne sais quels appas me charment davantage |
Acte V2, sc. 3, v. 243 |
13 | AMINTOR |
Les paroles de C?linde m'?tonnent bien davantage, car ce qu'elle vient de dire ne doit pas ?tre dans ses vers. |
Acte V3, sc. 5, AMINTOR, phrase 1 |
14 | FLORIDAN |
Ah Madame, n'en dites pas davantage, la faute de C?linde a ses raisons ; et je ne croirais pas mentir quand je dirais que les Dieux m?mes l'autorisent. |
Acte 4, sc. 2, FLORIDAN, phrase 1 |
15 | LUCIDOR |
Je crois que ce cachot n'est en rien diff?rent du v?tre, j'y trouve la m?me impossibilit?, et sans le secours d'un ami je ne pense pas que nous puissions jamais obtenir cet avantage. |
Acte 4, sc. 3, LUCIDOR, phrase 1 |
16 | LUCIDOR |
Pourquoi ne peuvent mes d?sirs obtenir au moins cet avantage, que je pusse baiser une fois ce qui me blesse, afin que je trouvasse quelque rem?de au lieu m?me d'o? j'ai re?u tant de mal : Belle C?linde, je m'imagine que mon sort a quelque chose de semblable ? celui qui pour avoir vu son visage dans l'eau, devint amoureux d'une image, qui lui fit perdre la vie faute d'en pouvoir jamais jouir. |
Acte 4, sc. 4, LUCIDOR, phrase 4 |
17 | CÉLINDE |
En effet, cher Lucidor, ce que tu vois dans ce miroir c'est toi-m?me ; car si l'Amant se change en la personne aim?e, et si l'?me vit mieux o? elle aime qu'o? elle anime, il faut de n?cessit? que ce que tu vois dans cette glace soit Lucidor, et ce que j'y vois soit C?linde : ne t'?tonne pas de me voir si savante, tu m'as autrefois appris cette Philosophie d'Amour ; et qui sait si par un privil?ge de ce Dieu, ce miroir n'a point la m?me vertu de repr?senter les ?mes, qu'avaient autrefois cette fontaine, qui du temps des Druides fut enchant?e dans le Forez ? |
Acte 4, sc. 4, CÉLINDE, phrase 1 |
18 | DORICE |
Pardonnez-moi, grand Alcandre, si le ressouvenir de ce cruel accident impose silence ? ma bouche, et ne me permet pas d'exag?rer davantage une action qui me fait encore fr?mir d'horreur ; je sens qu'une nouvelle fureur se rend ma?tresse de toutes les puissances de mon ?me, et n'?tait qu'un l?gitime respect me retient, j'ob?irais au D?mon qui sollicite ma vengeance, et irais de ce pas exercer sur C?linde toutes les rigueurs que la rage peut inspirer : mais puisque je dois ?tre veng?e, il faut que ce soit d'une autre main, trouvez bon qu'au moins je demande ? cette inhumaine, quelle cause a pu produire un si damnable effet. |
Acte 5, sc. 1, DORICE, phrase 6 |
19 | AMINTOR |
Mais pour ne laisser apr?s moi aucune tache qui puisse noircir ma renomm?e j'atteste les Dieux que ce que vous nommez une tyrannie, n'a ?t? qu'un d?sir violent de procurer ? C?linde un avantage qu'elle ne m?ritait pas. |
Acte 5, sc. 4, AMINTOR, phrase 2 |