n |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | PARTHÉNICE |
Cruel ne t'en informe pas, mais pousse dans ce flanc, ce mis?rable fer que mon bras n'a pas eu la force de soutenir ; ne crains pas que mon coeur y r?siste, tu l'as d?j? ?prouv? trop facile ? recevoir tes coups. |
Acte 1, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 2 |
2 | PARTHÉNICE |
Mais perfide, mais trompeur, si tu veux d'un seul coup arr?ter mon bras et ma r?solution, ou quitte le funeste dessein qui te fait consentir ? ce changement, ou toi-m?me ex?cute ce que ta trahison me va forcer d'entreprendre, plonge dans mon sein ce fer qui n'est pas plus dur ni plus insensible que toi, aussi bien ma seule mort te peut dispenser de tes promesses ; que si autrefois une seule goutte de mon sang a pu te rappeler du tr?pas ? la vie, qui t'oblige ? le m?priser maintenant que prodigue de ce bien je ne m'en veux pas r?server une seule goutte ? |
Acte 1, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 2 |
3 | AMINTOR |
Je n'ai donc qu'un mot ? r?pondre, pour vous remercier de l'honneur que vous me faites : et pour satisfaire en m?me temps au d?sir que vous m'avez t?moign? ; c'est que je consens que C?linde, indigne pourtant de ce bien, tombe sous la puissance de Floridan, et laisse entre ses bras ce fruit qui ne peut qu'une fois ?tre cueilli. |
Acte 1, sc. 2, AMINTOR, phrase 2 |
4 | DORICE |
? consentement qui m'oblige ; ? promesse en faveur de laquelle je vous embrasse mille fois : votre parole que je tiens plus inviolable qu'un voeu qui serait fait ? quelque Divinit?, approche si fort mes esp?rances de leur effet, qu'? peine que je ne les prenne pour une chose m?me : toutefois certain scrupule m?le encore quelque amertume parmi les douceurs de ce bien, qui est que C?linde, peut-?tre engag?e ailleurs d'affection, ne rendra pas ses d?sirs conformes aux n?tres. |
Acte 1, sc. 2, DORICE, phrase 1 |
5 | DORICE |
Purement de l'inimiti? qui se forme, ou qui se trouve contract?e entre ceux qu'Amour seulement devrait assembler : il semble que la Nature ait horreur de leurs embrassements forc?s, et pour moi, je sais bien que si j'?tais en votre place, je demeurerais plut?t ?ternellement charg?e d'une fille, que de la marier ? quelqu'un pour qui elle n'aurait pas une particuli?re affection. |
Acte 1, sc. 2, DORICE, phrase 3 |
6 | LUCIDOR |
Que j'embrasse vos genoux, et que j'adore avec humilit? celle que mes douleurs ont touch?e, et de qui la bont? prend un soin particulier de ma vie. |
Acte 2, sc. 2, LUCIDOR, phrase 2 |
7 |
AKIOR |
Et son bras d?sormais appesanti sur toi |
Acte V1, sc. S1, v. 77 |
8 |
HOLOFERNE |
J'implore votre bras voici le dernier trait |
Acte V1, sc. 3, v. 121 |
9 |
HOLOFERNE |
Vous sentirez les coups de mon bras magnanime, |
Acte V1, sc. 3, v. 156 |
10 |
JUDITH |
L'esprit de ce grand Dieu qui m'embrase le sein |
Acte V2, sc. 1, v. 189 |
11 |
OSIAS |
De qui le bras retient et lance le tonnerre, |
Acte V2, sc. 1, v. 208 |
12 |
JUDITH |
Ton bras est appel? pour faire sa vengeance. |
Acte V2, sc. 3, v. 235 |
13 |
ABRA |
Non, quand il vous devrait dans ses bras ?touffer |
Acte V3, sc. 3, v. 305 |
14 | CÉLINDE |
Que s'il vous reste quelque d?sir de voir achever ce tragique spectacle, arr?tez un moment, mon bras va d'un m?me coup satisfaire ma fureur et mon envie. |
Acte V3, sc. 5, CÉLINDE, phrase 2 |
15 | PARTHÉNICE |
Je croyais qu'un honn?te refus terminerait tout d'un coup l'amour et l'ambition de mon perfide, et cependant au lieu de la voix, vous avez appel? votre bras ? cet office, et avez cherch? dans la violence ce que peut-?tre la douceur ne vous e?t pas refus?. |
Acte 4, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 13 |
16 | FLORIDAN |
Jamais ils ne laissent nos offenses impunies, t?t ou tard le coupable se peut assurer que la col?re du Ciel le trouvera sous quelque Asile qu'il se cache ; et quand il couvrirais ses forfaits du silence et des t?n?bres, ils ne sont pas moins connus que s'ils avaient ?t? commis ? la vue de tout l'Univers : pour les uns ils ont introduit l'usage du tonnerre et des foudres, pour d'autres la peste et les poisons, et pour moi les feux et le fer ; les feux que j'ai rencontr?s dans les yeux de C?linde, et le fer dans la fureur de son bras. |
Acte 4, sc. 2, FLORIDAN, phrase 3 |
17 | ALCANDRE |
N'en doutez pas, Dorice, la Justice est peinte les bras ouverts, et les yeux ferm?s, pour montrer qu'elle re?oit tout le monde ? la plainte, et qu'elle punit sans nulle acception. |
Acte 5, sc. 1, ALCANDRE, phrase 1 |
18 | DORICE |
Cette m?moire me tue, Grand Alcandre, que votre justice ?gale ma douleur et l'offense de C?linde ; que ces deux victimes satisfassent les M?nes de mon fils : et parce que leur condition est assez consid?rable, pour faire un parti capable de les sauver des bras m?me de la mort, je demande que votre pr?sence dissipe cette crainte, et que votre autorit? s'oppose ? la faction de leurs conf?d?r?s. |
Acte 5, sc. 1, DORICE, phrase 11 |
19 | CÉLINDE |
Mais, cher ami, peut-?tre que je n'ai plus qu'un moment ? vivre, ne trouve pas mauvais que je franchisse toute honte, et que je l'emploie ? te dire un dernier Adieu : pardonne aux liens qui m'?treignent, si je ne te fais pas une cha?ne de mes bras, et puisque le consentement de nos volont?s a fait un mariage de nos ?mes, permets, si je meurs, que ce soit avec cette consolation, que jamais tu ne souffriras qu'une autre triomphe d'un corps qui devait ?tre ? moi. |
Acte 5, sc. 3, CÉLINDE, phrase 6 |
20 | DORICE |
Pour cela j'ai fait publier partout que Floridan n'?tait plus au monde, et Parth?nice m?me entre les bras de qui, suivant mon conseil, il a feint de rendre le dernier soupir, a bien eu de la peine ? se gu?rir de cette tromperie. |
Acte 5, sc. 3, DORICE, phrase 2 |
21 | FLEURIMON |
Je vous dirai donc, que le coup est parti d'un courage fort, mais d'une main bien faible ; je crois bien que C?linde lui voulait enfoncer le poignard dans la gorge, mais de bonne fortune il a gliss? le long de l'?paule et n'est descendu que sur le bras ; il est vrai qu'il a rencontr? l'un des vaisseaux de la veine que nous nommons Axillaire, et c'est par l? que Floridan a perdu le sang qui l'a fait ?vanouir. |
Acte 5, sc. 3, FLEURIMON, phrase 2 |