n |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | PARTHÉNICE |
Tes soup?ons sont ?claircis, Floridan est coupable, et que dois-tu craindre, puisque rien ne saurait emp?cher que tu ne trouves au moins de la gloire ? mourir de la main de ce perfide ? |
Acte 1, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 2 |
2 | PARTHÉNICE |
Nullement, je ne suis pas injuste jusqu'? te vouloir d?fendre de te justifier, mais demeure d'accord que tu ne peux rien all?guer qui autorise ta perfidie, et que s'il y a quelques Dieux qui la prot?gent, le Ciel et l'Enfer ne doivent ?tre qu'une m?me chose, puisque l'un et l'autre sont la demeure des criminels. |
Acte 1, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 1 |
3 | FLORIDAN |
Vous savez, Madame, sous quelles lois je respire aujourd'hui, et que depuis la mort de celui ? qui je dois toute la gloire de ma naissance, une m?re a pris tant d'autorit? sur moi qu'il ne m'est pas seulement permis de murmurer contre les ordonnances qu'elle me veut prescrire. |
Acte 1, sc. 1, FLORIDAN, phrase 3 |
4 | FLORIDAN |
Or le soin qu'elle a de vouloir perp?tuer son nom dans le monde, fait qu'elle me commande de rendre de particuliers devoirs ? C?linde, et qu'elle pr?tend la faire compagne de mon lit. |
Acte 1, sc. 1, FLORIDAN, phrase 4 |
5 | PARTHÉNICE |
Donc perfide, il faudra que je voie sous la puissance d'une autre celui qui eut autrefois refus? des empires pour avoir la gloire de me servir ? |
Acte 1, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 1 |
6 | DORICE |
Mais ce point de m?ditation a quelque chose de commun avec le dessein qui m'am?ne, d'autant mieux que m?me par les lois, les p?res ?tant cens?s ?tre une m?me personne avecque leurs enfants, il semble que nous ne mourons point quand nous laissons apr?s nous quelqu'un, dans l'?tre duquel nous allons comme confondant et perp?tuant le n?tre. |
Acte 1, sc. 2, DORICE, phrase 2 |
7 | AMINTOR |
Je vous ai d?j? protest?, Madame, que ma plus grande passion ?tait de vous ou?r sur ce sujet, et que vous ne sauriez me proposer un moyen de vous plaire ou de vous servir, que je n'en fasse la plus grande partie de ma gloire. |
Acte 1, sc. 2, AMINTOR, phrase 1 |
8 | DORICE |
De vous dire maintenant les consid?rations qui m'ont port?e ? cette recherche, je l'estime en quelque fa?on hors de propos, puisque cela ne se peut sans que j'y m?le un r?cit de vos louanges, dont je craindrais que le discours (quoique v?ritable et m?rit?) vous m?t quelque rougeur au front, et en l'esprit quelque petit soup?on de flatterie : toutefois il me sera bien permis de dire, que l'illustre nom que vous portez, et que vos Anc?tres ont rendu fameux depuis plusieurs si?cles ; que la noblesse de votre sang, dont l'origine se tire d'aussi loin que la naissance de cette Monarchie : que vos vertus particuli?res, dont l'?clat se va rendre le plus bel exemple qu'on puisse laisser ? la post?rit? ; et qu'enfin les perfections qui se remarquent au corps et en l'?me de C?linde font une partie des charmes qui m'ont vaincue en faveur de Floridan. |
Acte 1, sc. 2, DORICE, phrase 2 |
9 | AMINTOR |
Elle croira que tel tient de la gloire de sa maison une grande suite de valets, qui ne les conserve peut-?tre que pour avoir plus d'assistance et de force ? se garantir de la poursuite des sergents. |
Acte 1, sc. 2, AMINTOR, phrase 5 |
10 | AMINTOR |
Jamais une fille n'oublie celui qui a cueilli cette premi?re fleur : et quand m?me pour en jouir il aurait commis un crime, t?t ou tard le pardon en ?loigne le ch?timent. |
Acte 1, sc. 2, AMINTOR, phrase |
11 | AMINTOR |
Cette poursuite dura environ quelques mois, apr?s lesquels Parth?nop? se trouva grosse, et Cl?andre fut pris ; car ce Chevalier se lassant de vivre ?loign? de ce qu'il aimait si fort, mit si peu de soin ? se garantir, qu'il tomba bient?t dans les pi?ges que ses ennemis lui avaient dress?s. |
Acte 1, sc. 2, AMINTOR, phrase 7 |
12 | CÉLINDE |
Celle-l? m?me n'en doit pas ?tre except?e, au contraire il me semble que plus nous trouvons de difficult? en un commandement, et plus nous avons de gloire d'y ob?ir. |
Acte 1, sc. 3, CÉLINDE, phrase 1 |
13 | AMINTOR |
Je n'en attendais pas moins de ton bon naturel ; mais bien loin de te commander de mourir, je te veux mettre dans un genre de vie bien plus doux que tu ne l'as go?t? jusqu'ici. |
Acte 1, sc. 3, AMINTOR, phrase 1 |
14 | LUCIDOR |
Sa volont? me fait des lois, et partout o? je porte mes inclinations, elle y joint en m?me temps les siennes ; de sorte que dans l'agr?able confusion de nos esprits, on peut dire qu'en nous une ?me seule agit par l'organe des deux corps. |
Acte 2, sc. 1, LUCIDOR, phrase 8 |
15 | LUCIDOR |
Comment, Madame, Floridan usurpe sur moi la gloire de vous poss?der ? |
Acte 2, sc. 2, LUCIDOR, phrase 1 |
16 | LUCIDOR |
Puisque vous ne trouvez point de rem?de ? ma disgr?ce, il n'est pas juste que j'en applique ? mon d?sespoir, au contraire il faut qu'il partage avecque vous la gloire d'avoir triomph? de moi, et que pour accro?tre ma fureur, j'ob?isse ? tous les mouvements que la col?re et la jalousie ont accoutum? de produire. |
Acte 2, sc. 2, LUCIDOR, phrase 1 |
17 | LUCIDOR |
Donc pour ne porter pas les effets de ma rage plus loin que leur cause, et pour commencer d'assouvir la haine que le Ciel a pour moi, voici un papier o? j'avais peint mes triomphes d'une encre d?sormais aussi noire que ma fortune ; mais puisque l'esp?rance dont je m'?tais flatt? ne subsiste plus, et que ce dernier accident me met dans l'?me un Vautour qui la d?chire, il aura le m?me sort, |
Acte 2, sc. 2, LUCIDOR, phrase 2 |
18 | CÉLINDE |
Je te commande en premier lieu de n'entreprendre rien contre Florian, puisque tu sais bien qu'ayant ignor? ta passion, il a pu m'aimer sans te faire une injure : en second lieu, que tu ne cherches jamais l'occasion de te pr?valoir de mon amour au pr?judice de mon honneur ; et enfin de ne me demander jamais d'autre preuves de mon affection que ma parole. |
Acte 2, sc. 2, CÉLINDE, phrase 2 |
19 | CÉLINDE |
Je te la donne de nouveau, non plus avecque r?serve, mais sans nulle sorte d'exception ; c'est un effet de ma piti?, et si l'on me condamne de quoi pour suivre l'Amour je quitte l'ob?issance que je dois ? mon p?re, qu'on sache que m'y sens forc?e par une puissance que je ne connais point, et que la loi d'un Dieu doit ?tre plus forte que celle d'un homme. |
Acte 2, sc. 2, CÉLINDE, phrase 3 |
20 | PARTHÉNICE |
Il faut bien qu'il ait reconnu votre esprit capable de quelque bonne volont? pour lui, puisqu'il s'est engag? dans cette recherche, car on lui donne la gloire d'avoir assez de jugement pour ne vouloir pas ?pouser une ennemie. |
Acte 2, sc. 3, PARTHÉNICE, phrase 1 |
21 | CÉLINDE |
Si Floridan pouvait lire dans mon coeur, qu'il y verrait bien d'autres passions d?crites, il reconna?trait que cette estime que j'avais pour lui au temps qu'il ne me regardait qu'indiff?remment, s'est chang?e en une haine si forte, depuis qu'il montre avoir de l'amour pour moi, que je ne pense pas qu'? son alliance je ne pr?f?rasse celle d'un Monstre ou d'un Barbare : ce n'est pas qu'il ne vaille beaucoup, mais un secret destin veut que cela m?me, d'o? une autre tirerait de la gloire, me soit une mati?re de m?contentement. |
Acte 2, sc. 3, CÉLINDE, phrase 2 |
22 | CÉLINDE |
Ch?re Parth?nice, je suis bien aise de quoi en ce commun accident qui nous pouvait ?tre ?galement funeste, ma passion rencontre un moyen de me satisfaire, et de vous obliger ; je vous jure donc tout ce qui peut rendre un serment puis inviolable, que Floridan ne m'?pousera jamais, et que si la tyrannie de mon p?re va jusqu'? me vouloir forcer d'observer la parole que je lui en ai donn?e, je chercherai dans mon d?sespoir de quoi vous venger, et moi aussi. |
Acte 2, sc. 3, CÉLINDE, phrase 1 |
23 | CÉLINDE |
Cet office dont vous t?moignez tant de ressentiment, n'est pas consid?rable au prix de la volont? que j'ai de vous servir ; mais il me reste encore une chose ? vous dire, et dont il est n?cessaire que vous ayez l'esprit ?clairci : c'est qu'ayant enfin promis ? mon p?re, d'ob?ir ? l'arr?t par lequel il me veut soumettre ? la puissance de Floridan, il est ? propos que je feigne pour quelque temps de lui vouloir un peu de bien, afin que sous le d?sir de laisser jeter des racines ? cette affection, naissante en apparence, il me puisse donner le loisir de songer aux moyens qui peuvent arr?ter le cours de sa pr?somption. |
Acte 2, sc. 3, CÉLINDE, phrase 1 |
24 | PARTHÉNICE |
Je laisse ? C?linde le soin de se d?fendre cette civilit?, car dans la connaissance de ce que je vaux, je me sens si ?loign?e d'y avoir part, que je n'oserais pas seulement y r?pondre. |
Acte 2, sc. 4, PARTHÉNICE, phrase 1 |
25 | FLORIDAN |
Puisse le Ciel punir ma t?m?rit? des plus grands supplices qui furent jamais invent?s ? la ruine des criminels, si j'aspire ? d'autres faveurs que celle que l'honneur me prescrit ; les lois de mon amour se conforment ? celles de mon devoir, et quand j'oublierai le respect que je dois ? C?linde, je prie les Dieux qu'ils ?tent de ma m?moire le souvenir m?me de mon nom. |
Acte 2, sc. 4, FLORIDAN, phrase 1 |
26 | FLORIDAN |
Mais, Madame, s'il est vrai ce que Dorice m'a cont? de votre r?signation aux volont?s d'Amintor, il me semble que j'ai quelque droit ? ne pr?tendre pas d'?tre tout ? fait compris dans la loi commune. |
Acte 2, sc. 4, FLORIDAN, phrase 1 |
27 | CÉLINDE |
Pour encore le temps ne me permet pas de vivre autrement avecque vous, ainsi je re?ois la loi de celui qui la fait ? tout le monde. |
Acte 2, sc. 4, CÉLINDE, phrase 1 |
28 | LUCIDOR |
Ne vous affligez plus, belle Parth?nice, mais esp?rez en cette ?ternelle vicissitude qui r?gne sur tous nos mouvements ; et souvenez-vous que de m?me que tel, dont l'exemple n'est pas loin, se flatte de la possession d'un bien dont il peut mettre la conqu?te dans le nombre des choses impossibles, de m?me aussi, tel bien souvent croit ?tre mis?rable, qui dans une heure se voit port? du centre des disgr?ces au sommet des plus hautes f?licit?s. |
Acte 2, sc. 4, LUCIDOR, phrase 1 |
29 |
AKIOR |
Holoferne cruel, Barbare qui fais gloire |
Acte V1, sc. S1, v. 67 |
30 |
GOTHOMEL |
Nous aurons du loisir assez pour vous entendre. |
Acte V1, sc. 2, v. 108 |
31 |
HOLOFERNE |
Ils ont beau m'?loigner de l'acc?s des montagnes, |
Acte V1, sc. 3, v. 111 |
32 |
HOLOFERNE |
Vous qui depuis longtemps avez part ? ma gloire |
Acte V1, sc. 3, v. 119 |
33 |
MOAB |
?loignons s'il se peut un dessein t?m?raire, |
Acte V1, sc. 3, v. 127 |
34 |
MOAB |
Vous les verrez bient?t sous vos lois se ranger |
Acte V1, sc. 3, v. 137 |
35 |
HOLOFERNE |
Leur ruine accro?tra la gloire de mes faits : |
Acte V1, sc. 3, v. 154 |
36 |
HOLOFERNE |
Ou si vous retardez mes exploits triomphants |
Acte V1, sc. 3, v. 157 |
37 |
JUDITH |
Est la gloire du Ciel et le salut du monde ; |
Acte V2, sc. 1, v. 176 |
38 |
OSIAS |
Et de qui comme toi nous r?v?rons les lois, |
Acte V2, sc. 1, v. 197 |
39 |
OSIAS |
Cet exploit te regarde, h?las fais-nous sentir |
Acte V2, sc. 1, v. 209 |
40 |
MOAB |
Ta gloire a des appas dont les charmes vainqueurs |
Acte V2, sc. 3, v. 225 |
41 |
MOAB |
Re?ois-la sous tes lois. |
Acte V2, sc. 3, v. 227 |
42 |
JUDITH |
Mais pour ce que ce peuple est loin de l'indigence, |
Acte V2, sc. 3, v. 236 |
43 | AMINTOR |
Vous pourrez bient?t cela sur C?linde en qualit? de m?re ; et en qualit? d'amie, je ne pense pas que Parth?nice ne trouve de la gloire ? vous faire plaisir. |
Acte V2, sc. 3, AMINTOR, phrase 1 |
44 |
HOLOFERNE |
Redoublez vos efforts, triomphez de ma gloire, |
Acte V3, sc. 1, v. 268 |
45 |
HOLOFERNE |
Attendons ? loisir le Messager commis |
Acte V3, sc. 1, v. 273 |
46 |
L'EUNUQUE |
Vivra sous quelques lois que ton feu lui prescrive, |
Acte V3, sc. , v. 280 |
47 |
JUDITH |
Un moment avanc? fera toute ma gloire : |
Acte V3, sc. 3, v. 324 |
48 |
JUDITH |
Ne t'en ?loigne point jusqu'? ce que je sorte, |
Acte V3, sc. 5, v. 356 |
49 | CÉLINDE |
Parents, que d?sormais je nomme barbares, ?tonnez-vous de votre tyrannie, non pas de mon action : votre violence et mon d?sespoir sont les meurtriers de Floridan ; et vous ?prouvez aujourd'hui combien ?tait injuste la loi par laquelle vous me vouliez contraindre ? trahir les flammes de Lucidor : il est mon mari depuis longtemps, et nul homme sans mourir ne pouvait m'emp?cher d'?tre sa femme. |
Acte V3, sc. 5, CÉLINDE, phrase 1 |
50 | PARTHÉNICE |
Ah C?linde, que vous allumez un grand combat dans mon ?me entre l'Amour et l'Amiti?, et que ces deux puissances, bien que comprises sous une m?me passion, excitent en moi des mouvements contraires ; l'une me fait d?sirer votre ruine, comme vous avez d?truit mes plaisirs, et l'autre condamnant ce d?sir, rejette la principale cause de cet ?trange accident sur moi mis?rable, qui vous ai conjur?e de ne vouloir jamais ?pouser Floridan. |
Acte 4, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 11 |
51 | FLEURIMON |
Il a raison, car le ressentiment n'est pas honorable, quand l'in?galit? ne permet pas que la gloire se m?le au plaisir de se venger. |
Acte 4, sc. 2, FLEURIMON, phrase 1 |
52 | FLORIDAN |
Vous me trouvez bien proche de ce moment, par lequel les Dieux semblent vouloir unir la mort ? la vie : mais croyez-moi, belle Parth?nice, l'outrage que j'ai re?u de C?linde en est moins cause que celui que je vous ai fait. |
Acte 4, sc. 2, FLORIDAN, phrase 2 |
53 | LUCIDOR |
J'esp?re de la bont? du Ciel, que cette raison sera trouv?e assez puissante pour vous d?livrer de la peine que nos lois imposent aux homicides ; quoi que c'en soit il faut regarder d'un m?me oeil les prosp?rit?s et les infortunes, et nous ne devons pas souffrir que les accidents changent en notre visage le moindre trait seulement. |
Acte 4, sc. 3, LUCIDOR, phrase 1 |
54 | ALCANDRE |
Ah si jamais j'eus quelque sujet de porter envie ? la condition de ceux qui vivaient durant l'innocence du premier ?ge, c'est depuis que la voix d'un peuple m'a ?lu souverain Magistrat pour pr?sider en ce tr?ne o? la Justice tient son empire, et pour y prononcer les D?crets des Dieux en faveur des innocents, ou ? la ruine des coupables ; car alors nulles actions ne pouvant porter le nom de crime, la n?cessit? de les punir n'avait pas introduit l'usage des Juges, et la malice des hommes n'avait point fait ?tablir de lois pour r?fr?ner les vices, puisque ces Monstres n'avaient pas encore vu le jour. |
Acte 5, sc. 1, ALCANDRE, phrase 3 |
55 | DORICE |
Je ne pense pas que celle de C?linde n'?clate assez dans la violence de ma douleur, outre qu'elle n'a pas besoin de t?moins, puisqu'elle a ?t? commise publiquement, et que tant?t sa confession a pr?venu mes doutes, comme si elle e?t d? tirer quelque sujet de gloire de l'exc?s de sa l?chet?. |
Acte 5, sc. 1, DORICE, phrase 4 |
56 | DORICE |
De croire aussi qu'elle put autoriser de quelques excuses l'?normit? de sa trahison, c'est une chose que je ne crois pas possible, vu qu'en mati?re d'homicides et d'assassinats, nos lois sont si justes qu'elles condamnent m?me les premiers mouvements : et quand bien une si violente fureur pourrait ?tre pardonn?e, je remontre qu'en l'action de C?linde cette excuse ne se rencontre pas, puisque Lucidor, avouant d'avoir conseill? cette perfidie, il fait conna?tre qu'il y a eu de l'espace entre le dessein et l'ex?cution. |
Acte 5, sc. 1, DORICE, phrase 5 |
57 | CÉLINDE |
N'as-tu pas un extr?me tort de vouloir par cette fausse confession d?mentir la gloire de tes actions pass?es ? |
Acte 5, sc. 1, CÉLINDE, phrase 1 |
58 | CÉLINDE |
Et les lois de l'honneur, qu'il a toujours si exactement observ?es, ne lui en offraient-elles point d'autres voies que le parjure et l'assassinat ? |
Acte 5, sc. 1, CÉLINDE, phrase 5 |
59 | CÉLINDE |
Mais, cher ami, peut-?tre que je n'ai plus qu'un moment ? vivre, ne trouve pas mauvais que je franchisse toute honte, et que je l'emploie ? te dire un dernier Adieu : pardonne aux liens qui m'?treignent, si je ne te fais pas une cha?ne de mes bras, et puisque le consentement de nos volont?s a fait un mariage de nos ?mes, permets, si je meurs, que ce soit avec cette consolation, que jamais tu ne souffriras qu'une autre triomphe d'un corps qui devait ?tre ? moi. |
Acte 5, sc. 3, CÉLINDE, phrase 6 |
60 | LUCIDOR |
Nullement, Parth?nice et Floridan vivent encore, et si vous ne voulez ?tre la cause de ma mort, je conjure votre pi?t? de recevoir la pri?re qu'Alcandre vous a faite en ma faveur, et de croire, g?n?reux Amintor, que je n'aspire ? la gloire d'?tre votre gendre, que pour avoir plus d'occasions de vous servir. |
Acte 5, sc. 4, LUCIDOR, phrase 1 |