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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | PARTHÉNICE |
Allons plut?t nous ?claircir de cette doute, et chercher ? ma disgr?ce un rem?de moins violent, j'aurai toujours assez de temps pour recourir aux extr?mes, et quelques accidents que la fortune me pr?pare, elle ne saurait m'interdire de mourir quand il me plaira : aussi bien on entend d?j? force bruit par les rues, les paysans vont au travail, tous les marchands ouvrent leurs boutiques ; et il semble que le Soleil se h?te pour me venir accuser sous cet habit, d'un changement presque aussi punissable, que celui de Floridan. |
Acte 1, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 12 |
2 | AMINTOR |
Page, des si?ges ; Madame, mettez-vous ? votre aise : d?sormais notre ?ge nous prescrit cette n?cessit? : et je pense que pour nous montrer que nous devrions quelquefois nous lasser de vivre, nos jambes sont les premi?res qui se lassent de nous soutenir. |
Acte 1, sc. 2, AMINTOR, phrase 2 |
3 | DORICE |
En cet extr?me d?sir que nous avons de voir prolonger le cours de nos ann?es, nous suivons les purs mouvements que la Nature nous donne, qui ne permet pas que de toutes les choses cr??es, il en soit une seule qui n'?vite ou ne retarde son an?antissement. |
Acte 1, sc. 2, DORICE, phrase 1 |
4 | DORICE |
Mais ce point de m?ditation a quelque chose de commun avec le dessein qui m'am?ne, d'autant mieux que m?me par les lois, les p?res ?tant cens?s ?tre une m?me personne avecque leurs enfants, il semble que nous ne mourons point quand nous laissons apr?s nous quelqu'un, dans l'?tre duquel nous allons comme confondant et perp?tuant le n?tre. |
Acte 1, sc. 2, DORICE, phrase 2 |
5 | DORICE |
J'admire en vous cette vertu, presque aussi rare en notre si?cle, que le Ph?nix dont l'antiquit? nous a cont? tant de merveilles : donc pour ne trahir pas votre d?sir, ni mon humeur, un mot vous ouvrira mon ?me, et vous apprendra que le principal sujet de ma visite, est de vous offrir mon fils Floridan pour gendre, et de le donner ? C?linde pour ?poux. |
Acte 1, sc. 2, DORICE, phrase 1 |
6 | AMINTOR |
Votre sentiment n'a pas toutes les m?res de son parti : la plupart savent bien qu'il ne faut pas avoir de semblables tendresses pour des esprits ? qui tout doit ?tre bon, pourvu qu'il nous soit agr?able. |
Acte 1, sc. 2, AMINTOR, phrase 1 |
7 | AMINTOR |
Outre que, si je ne me trompe, nous formons cette dispute inutilement, puisque C?linde, libre de tout int?r?t, aura sans doute pour Floridan l'inclination qu'une honn?te fille est capable de ressentir ; et quand cela ne serait pas, c'est ? faire ? une premi?re nuit. |
Acte 1, sc. 2, AMINTOR, phrase 2 |
8 | AMINTOR |
Voil? mon conte, mais l'intention de C?linde consult?e sur ce fait, nous r?soudra de tout plus amplement. |
Acte 1, sc. 2, AMINTOR, phrase 13 |
9 | AMINTOR |
Nous ?tions Dorice et moi sur une dispute bien plaisante, et dont tu nous peux donner la derni?re d?cision. |
Acte 1, sc. 3, AMINTOR, phrase 2 |
10 | AMINTOR |
Nous ne parlons pas ici de cette ob?issance commune qui regarde les commandements de petite importance, mais de celle qui fait qu'on se porte aveugl?ment ? tout ce qui est prescrit par une personne qui en a l'autorit?. |
Acte 1, sc. 3, AMINTOR, phrase 1 |
11 | CÉLINDE |
Celle-l? m?me n'en doit pas ?tre except?e, au contraire il me semble que plus nous trouvons de difficult? en un commandement, et plus nous avons de gloire d'y ob?ir. |
Acte 1, sc. 3, CÉLINDE, phrase 1 |
12 | AMINTOR |
Ce discours nous entretiendra tant?t plus amplement, cependant je veux dire encore un mot ? Dorice. |
Acte 1, sc. 3, AMINTOR, phrase 1 |
13 | CÉLINDE |
Je vois bien qu'on se r?sout de me faire une violence, mais devant que je trahisse mon amour et ta fid?lit?, les Dieux qui m'?coutent porteront envie ? la condition des mortels ; l'Aurore se trouvera au coucher du Soleil, et enfin ce qu'on nous propose de plus impossible se rendra facile ? tout le monde. |
Acte 1, sc. 3, CÉLINDE, phrase 3 |
14 | LUCIDOR |
Sans lui, qui nous sert de Soleil, nos jours ont un faux nom, et doivent plut?t ?tre appel?s des nuits et des t?n?bres ?ternelles : ses ennemis sont les tyrans et les monstres, et nul homme qui fasse ?tat de la soci?t? humaine, ne condamnera cette passion qui en est l'unique entretien, et la m?re nourrice. |
Acte 2, sc. 1, LUCIDOR, phrase 2 |
15 | PHILINDRE |
Quand j'ai commenc? de soutenir contre vous combien cette passion est dangereuse, j'en ai moins consid?r? la cause que les effets ; mais sans nous amuser plus longtemps en cette dispute inutile, dites-moi seulement quel nom vous pouvez donner ? ses ?ternelles inqui?tudes qui accompagnent l'esprit d'un homme v?ritablement amoureux : si le manger est une chose n?cessaire ? la conservation de l'?tre ; si le dormir est un repos accord? par la Nature pour le soulagement de tout ce qu'elle a cr??, appellerez-vous un bien ce qui d?truit le go?t, et emp?che le sommeil ? |
Acte 2, sc. 1, PHILINDRE, phrase 1 |
16 | PHILINDRE |
Jalousie, d'autant plus ? craindre, qu'elle change de visage ? toutes choses ; et que faisant passer jusqu'? nos corps l'aveuglement de notre ?me, elle nous fait bien souvent condamner comme un crime les plus innocentes actions. |
Acte 2, sc. 1, PHILINDRE, phrase 2 |
17 | LUCIDOR |
Sa volont? me fait des lois, et partout o? je porte mes inclinations, elle y joint en m?me temps les siennes ; de sorte que dans l'agr?able confusion de nos esprits, on peut dire qu'en nous une ?me seule agit par l'organe des deux corps. |
Acte 2, sc. 1, LUCIDOR, phrase 8 |
18 |
PHILINDRE |
Lequel br?le le mieux de nous deux. |
Acte 2, sc. 1, v. 24 |
19 | LUCIDOR |
Que ne pouvez-vous ?tre r?unis comme nous le sommes C?linde et moi, chers papiers, Madame. |
Acte 2, sc. 2, LUCIDOR, phrase 3 |
20 | CÉLINDE |
Mais pour ne te laisser pas sans quelques preuves de la continuation de mon amour, je veux que tu prennes pour toi toutes les bonnes paroles que je lui donnerai, et que tu t'imagines, qu'au lieu de Floridan c'est Lucidor que j'entretiens ; ainsi sous cet artifice nous pourrons nourrir un feu dont les autres n'auront que la fum?e. |
Acte 2, sc. 2, CÉLINDE, phrase 5 |
21 | PARTHÉNICE |
Cette feinte ne vous sied pas mal, et je ne la condamnerais pas pour tout autre que pour moi ; mais ?tant ce que je suis, et ne voyant ici personne qui nous puisse ?tre suspecte, je ne puis que je ne bl?me votre amiti?, de quoi elle me cache l'acquisition d'un serviteur qui doit bient?t prendre la qualit? de ma?tre. |
Acte 2, sc. 3, PARTHÉNICE, phrase 1 |
22 | CÉLINDE |
Ch?re Parth?nice, je suis bien aise de quoi en ce commun accident qui nous pouvait ?tre ?galement funeste, ma passion rencontre un moyen de me satisfaire, et de vous obliger ; je vous jure donc tout ce qui peut rendre un serment puis inviolable, que Floridan ne m'?pousera jamais, et que si la tyrannie de mon p?re va jusqu'? me vouloir forcer d'observer la parole que je lui en ai donn?e, je chercherai dans mon d?sespoir de quoi vous venger, et moi aussi. |
Acte 2, sc. 3, CÉLINDE, phrase 1 |
23 | FLORIDAN |
Si vous nous voyez en quelque sorte surpris et timides ? cet abord, outre que cela pourrait proc?der du respect que les mortels doivent rendre aux D?it?s, encore devez-vous l'attribuer ? la crainte que nous avons eue de vous importuner, en mettant un obstacle ? la libert? que peut-?tre vous vouliez avoir pour vous entretenir. |
Acte 2, sc. 4, FLORIDAN, phrase 1 |
24 | CÉLINDE |
Nous nous amusions sur un sujet si l?ger, que vous ne devez point avoir de regret de nous en avoir diverties. |
Acte 2, sc. 4, CÉLINDE, phrase 1 |
25 | PARTHÉNICE |
Elle a raison, puisque nous parlions de Floridan. |
Acte 2, sc. 4, PARTHÉNICE, phrase 1 |
26 | CÉLINDE |
Et moi j'atteste les Dieux que j'honore Floridan jusqu'? un point, que l'accomplissement de ses d?sirs n'?tait retard? que par les obstacles de C?linde, une m?me heure nous verrait dans la jouissance de nos communs contentements. |
Acte 2, sc. 5, CÉLINDE, phrase 1 |
27 | AMINTOR |
? ce que je vois l'acc?s n'en sera pas difficile ; je vous y servirai, Floridan, cependant avisons ? passer le reste de la journ?e le plus agr?ablement que nous pourrons. |
Acte 2, sc. 5, AMINTOR, phrase |
28 | AMINTOR |
Que cet agr?able divertissement nous occupe donc une partie de l'apr?s-d?n?e ; voici la plupart des Acteurs assembl?s, les autres ne seront pas difficiles ? trouver, qu'en dites-vous ? |
Acte 2, sc. 5, AMINTOR, phrase 1 |
29 |
CHARMY |
En vain nous poursuivons ces troupes infid?les |
Acte V1, sc. 2, v. 79 |
30 |
CHARMY |
Nous d?robe aujourd'hui l'honneur de triompher. |
Acte V1, sc. 2, v. 82 |
31 |
CHARMY |
Gothomel retournons o? le devoir nous porte : |
Acte V1, sc. 2, v. 83 |
32 |
GOTHOMEL |
Nous aurons de sa peine une piti? commune. |
Acte V1, sc. 2, v. 88 |
33 |
CHARMY |
Fais-nous savoir ton nom, ta naissance, ta foi, |
Acte V1, sc. 2, v. 94 |
34 |
GOTHOMEL |
H?tons notre retour on nous pourrait surprendre |
Acte V1, sc. 2, v. 107 |
35 |
GOTHOMEL |
Nous aurons du loisir assez pour vous entendre. |
Acte V1, sc. 2, v. 108 |
36 |
MOAB |
Pour dompter leur orgueil et les soumettre ? nous, |
Acte V1, sc. 3, v. 126 |
37 |
OSIAS |
Et de qui comme toi nous r?v?rons les lois, |
Acte V2, sc. 1, v. 197 |
38 |
OSIAS |
Puisses-tu nous d?fendre |
Acte V2, sc. 1, v. 204 |
39 |
OSIAS |
Nous rendre ? son exemple Idol?tres s'il peut. |
Acte V2, sc. 1, v. 206 |
40 |
OSIAS |
Cet exploit te regarde, h?las fais-nous sentir |
Acte V2, sc. 1, v. 209 |
41 |
JUDITH |
Nous en a depuis peu l'Oracle prononc?. |
Acte V2, sc. 3, v. 234 |
42 |
L'EUNUQUE |
Nous voici pr?s du lit avan?ons doucement ; |
Acte V3, sc. 5, v. 346 |
43 | PARTHÉNICE |
Allons, mon ?me, allons apprendre ce que le Ciel a destin? de nous en la personne de Floridan ; allons consulter sa plaie, afin que si le coup est mortel, il nous puisse ?tre ? tous deux ?galement funeste. |
Acte 4, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 1 |
44 | CÉLINDE |
Nulle voix que la mienne ne chasse plus le silence de ces demeures d'o? la Nuit ne sort jamais ; achevons de nous en ?claircir, Lucidor ? |
Acte 4, sc. 3, CÉLINDE, phrase 2 |
45 | CÉLINDE |
Ainsi ne pouvant me proposer d'exp?dient possible pour ?chapper de ce p?ril, ni par la fuite, ni par un pr?texte de maladie ni autrement, j'ai recouru ? cette derni?re violence, m'assurant bien qu'elle seule ?tait capable d'arr?ter un dessein si ruineux pour nous. |
Acte 4, sc. 3, CÉLINDE, phrase 6 |
46 | LUCIDOR |
J'esp?re de la bont? du Ciel, que cette raison sera trouv?e assez puissante pour vous d?livrer de la peine que nos lois imposent aux homicides ; quoi que c'en soit il faut regarder d'un m?me oeil les prosp?rit?s et les infortunes, et nous ne devons pas souffrir que les accidents changent en notre visage le moindre trait seulement. |
Acte 4, sc. 3, LUCIDOR, phrase 1 |
47 | LUCIDOR |
Je crois que ce cachot n'est en rien diff?rent du v?tre, j'y trouve la m?me impossibilit?, et sans le secours d'un ami je ne pense pas que nous puissions jamais obtenir cet avantage. |
Acte 4, sc. 3, LUCIDOR, phrase 1 |
48 | LUCIDOR |
C'est lui-m?me, je m'assure qu'il nous servira ? faire r?ussir une invention qui m'est venue dans l'esprit. |
Acte 4, sc. 4, LUCIDOR, phrase 1 |
49 | LUCIDOR |
Ce lieu nous est assez commode, puisqu'il est fr?quent? de si peu de personnes, qu'? peine que la solitude n'y r?gne comme dans les bois, apr?s cela je te dirai ? quoi je d?sire m'en servir. |
Acte 4, sc. 4, LUCIDOR, phrase 3 |
50 | LUCIDOR |
Une commune exp?rience me promet ce contentement, et pourvu que son retour ne trouve point d'obstacle, nous saurons bient?t ce que nous en devons esp?rer. |
Acte 4, sc. 4, LUCIDOR, phrase 1 |
51 | LUCIDOR |
Cher ami, c'est que nous d?sirons C?linde et moi de soulager l'ennui de notre prison par le plaisir que nous attendons de notre vue. |
Acte 4, sc. 4, LUCIDOR, phrase 2 |
52 | LUCIDOR |
Or je me suis imagin? qu'un miroir, pos? au milieu de nous dans une ?gale distance, ferait que C?linde au lieu de s'y voir y verrait Lucidor, et moi par cons?quent C?linde : je te supplie d'essayer si je ne me serai point tromp? ; au pis-aller si quelqu'un survenait, tu pourrais trouver une excuse qui leur emp?cherait de croire que tu nous rendisses cet office d'amiti?. |
Acte 4, sc. 4, LUCIDOR, phrase 3 |
53 | LUCIDOR |
Te voil? presque o? il faut, avance seulement un petit pas, et porte le miroir un peu sur ta main gauche ; ? que tu es bien, prends garde que nous ne soyons aper?us, et pardonne, je te prie ? nos amoureux mouvements. |
Acte 4, sc. 4, LUCIDOR, phrase 1 |
54 | CÉLINDE |
Nullement, ou j'ai droit de t'accuser de la m?me chose, car je vois ton visage qui se meut ; mais je pense qu'? faute que le miroir soit ferme, il nous en prend comme ? ces hauts rochers de qui l'ombre ne laisse pas de se mouvoir sur les ondes ? cause du mouvement des flots. |
Acte 4, sc. 4, CÉLINDE, phrase 1 |
55 | CÉLINDE |
Tu y es aussi, puisque nous nous y voyons en m?me temps. |
Acte 4, sc. 4, CÉLINDE, phrase 1 |
56 | CÉLINDE |
Adieu donc, cher Lucidor, il est temps de nous taire, et de nous retirer. |
Acte 4, sc. 4, CÉLINDE, phrase 1 |
57 | FLEURIMON |
Cela me fait souvenir d'une remarque que j'ai faite quelquefois en l'homme, et o? je n'ai pas trouv? un petit sujet d'?tonnement, c'est qu'il se voit si souvent, et a toutefois tant de peine ? se conna?tre : de l? proc?dent presque tous les maux dont nous sommes afflig?s ; et sans que j'en d?duise une quantit? d'exemples, la mort r?cente de Floridan en est une remarquable preuve. |
Acte 4, sc. 5, FLEURIMON, phrase 1 |
58 | AMINTOR |
Ah voici le Chirurgien que Dorice avait appel? au secours de son fils : et bien, vous voil? de retour, que devons-nous esp?rer de Floridan ? |
Acte 4, sc. 6, AMINTOR, phrase 1 |
59 | FLEURIMON |
L'?tat o? ?tait Dorice, et le trouble o? ses discours me mettaient, ont ?t? cause que nous n'avons su emp?cher l'effet de cet ?trange dessein, de sorte que Parth?nice ayant rendu le dernier soupir, Dorice a mis ordre que sa derni?re volont? f?t ex?cut?e, et s'en est all?e de ce pas demander justice de ces deux homicides, perp?tr?s par C?linde en la personne de son fils. |
Acte 4, sc. 6, FLEURIMON, phrase 6 |
60 | DORICE |
Parlez donc, C?linde, parlez barbare, et dites-nous de quelle faute Floridan aurait pu se rendre coupable pour m?riter les traits de votre courroux ? |
Acte 5, sc. 1, DORICE, phrase 7 |
61 | ALCANDRE |
Par le pouvoir absolu que notre charge nous donne, et pour laisser ? nos Neveux un exemple qui leur puisse inspirer l'horreur qu'ils doivent avoir pour les crimes, Nous ordonnons que C?linde, atteinte et convaincue d'assassinat en la personne de Floridan, devant toutes choses satisfera selon nos coutumes les M?nes du mort : et pour ce, sera conduite devant le Tombeau o? repose son corps, pour y demander pardon de son injurieux attentat. |
Acte 5, sc. 1, ALCANDRE, phrase 2 |
62 | FLEURIMON |
Ne nous affligeons point devant le temps, mais glissons-nous parmi le peuple, nous en saurons bient?t la v?rit?. |
Acte 5, sc. 2, FLEURIMON, phrase 1 |
63 | CÉLINDE |
Ta faute envers moi n'est pas moindre que l'injure que je t'ai faite, ainsi puisque nous sommes ?galement coupables, je d?sire que nous soyons ?galement pardonn?s. |
Acte 5, sc. 3, CÉLINDE, phrase 3 |
64 | LUCIDOR |
Madame, j'esp?re de la justice d'Alcandre, que je vous pr?viendrai en ce funeste passage, ou si ce bonheur m'est interdit, je suis assur? que pour peu que vous m'attendiez, nous passerons dans une m?me barque le fleuve d'Ach?ron ; la m?me fatalit? qui nous unit durant la vie, nous assemblera apr?s le tr?pas, et notre mort sera pareille, bien qu'elle nous attaque sous un visage diff?rent. |
Acte 5, sc. 3, LUCIDOR, phrase 1 |
65 | FLORIDAN |
Et pour nous obliger tous d'une faveur commune, changez sa peine et celle de Lucidor, en un heureux mariage, qui rende leur fortune ?gale ? ma f?licit?. |
Acte 5, sc. 3, FLORIDAN, phrase 4 |
66 | FLEURIMON |
Je vous dirai donc, que le coup est parti d'un courage fort, mais d'une main bien faible ; je crois bien que C?linde lui voulait enfoncer le poignard dans la gorge, mais de bonne fortune il a gliss? le long de l'?paule et n'est descendu que sur le bras ; il est vrai qu'il a rencontr? l'un des vaisseaux de la veine que nous nommons Axillaire, et c'est par l? que Floridan a perdu le sang qui l'a fait ?vanouir. |
Acte 5, sc. 3, FLEURIMON, phrase 2 |