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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | FLORIDAN |
Quel insolent se vient opposer ? mes l?gitimes d?sirs, impudent ton sang lavera ce crime. |
Acte 1, sc. 1, FLORIDAN, phrase 1 |
2 | PARTHÉNICE |
Parle Floridan, avec quel oeil souffriras-tu que je soumette ? la vue de tout l'Univers, les lettres, et les faveurs o? ton sang a marqu? de si belles, mais de si mensong?res paroles ? |
Acte 1, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 6 |
3 | PARTHÉNICE |
Mais perfide, mais trompeur, si tu veux d'un seul coup arr?ter mon bras et ma r?solution, ou quitte le funeste dessein qui te fait consentir ? ce changement, ou toi-m?me ex?cute ce que ta trahison me va forcer d'entreprendre, plonge dans mon sein ce fer qui n'est pas plus dur ni plus insensible que toi, aussi bien ma seule mort te peut dispenser de tes promesses ; que si autrefois une seule goutte de mon sang a pu te rappeler du tr?pas ? la vie, qui t'oblige ? le m?priser maintenant que prodigue de ce bien je ne m'en veux pas r?server une seule goutte ? |
Acte 1, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 2 |
4 | DORICE |
De vous dire maintenant les consid?rations qui m'ont port?e ? cette recherche, je l'estime en quelque fa?on hors de propos, puisque cela ne se peut sans que j'y m?le un r?cit de vos louanges, dont je craindrais que le discours (quoique v?ritable et m?rit?) vous m?t quelque rougeur au front, et en l'esprit quelque petit soup?on de flatterie : toutefois il me sera bien permis de dire, que l'illustre nom que vous portez, et que vos Anc?tres ont rendu fameux depuis plusieurs si?cles ; que la noblesse de votre sang, dont l'origine se tire d'aussi loin que la naissance de cette Monarchie : que vos vertus particuli?res, dont l'?clat se va rendre le plus bel exemple qu'on puisse laisser ? la post?rit? ; et qu'enfin les perfections qui se remarquent au corps et en l'?me de C?linde font une partie des charmes qui m'ont vaincue en faveur de Floridan. |
Acte 1, sc. 2, DORICE, phrase 2 |
5 | CÉLINDE |
Cet Oracle que tu viens consulter est le m?me qui depuis une heure a prononc? contre toi un arr?t plus rude que mille morts ; et cette p?leur que tu remarques en moi, est bien un t?moignage de ma douleur, mais elle est aussi une preuve de ma d?faite : car pour ne retenir pas davantage ton esprit en suspens, je te dirai que je viens de rendre un combat, o? au lieu de sang j'ai vers? une infinit? de larmes : j'avais pour partie et pour ennemi celui qui est mon tout, et que la Nature m'ordonne de ch?rir par-dessus tout le reste des hommes. |
Acte 2, sc. 2, CÉLINDE, phrase 1 |
6 | AMINTOR |
Ah quand mon sang bouillonnais jadis ?chauff? des jeunes ardeurs de votre ?ge, j'eusse ?t? bien marri qu'un seul jour se f?t ?coul?, sans me voir employ? dans quelque nouveau passe-temps ; tant?t dans les Joutes et les Tournois, tant?t dans les bals et les assembl?es ; quelquefois en des festins, d'autrefois en des Com?dies. |
Acte 2, sc. 5, AMINTOR, phrase 2 |
7 |
AKIOR |
D'?teindre dans le sang l'?clat de ta m?moire, |
Acte V1, sc. S1, v. 68 |
8 |
MOAB |
Conservons nos soldats, leur sang est n?cessaire, |
Acte V1, sc. 3, v. 128 |
9 |
JUDITH |
Mais dans son propre sang, je le dis, et le jure |
Acte V3, sc. 3, v. 296 |
10 | PARTHÉNICE |
Floridan n'a plus de mouvement, il nage d?j? dans le sang qui sort de sa blessure, qu'on se h?te de le faire emporter. |
Acte V3, sc. 5, PARTHÉNICE, phrase 3 |
11 | PARTHÉNICE |
Il faut bien que l'une des Furies, ou peut-?tre toutes trois aient ensemble projet? ce dessein abominable ; autrement il serait impossible qu'une fille qui ne peut sans horreur ou?r parler du sang et du fer pour satisfaire ? quelque passion particuli?re e?t eu le courage d'employer et le fer et le sang. |
Acte 4, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 8 |
12 | PARTHÉNICE |
C'est en vain que je me flatte de quelques restes d'esp?rance, je l'ai vu p?m? dans son sang, o? mille Amours se fussent noy?s si leur destin ne leur e?t ?t? le pouvoir de mourir : je l'ai vu sans voix et sans mouvement, mais d'un oeil ? moiti? ferm? solliciter ma vengeance, ou conjurer mon affection de le suivre en ce dernier moment. |
Acte 4, sc. 1, PARTHÉNICE, phrase 10 |
13 | DORICE |
Grand Alcandre, je demande leur mort, ou la vie de mon fils : son tr?pas ? qui je donne des larmes de sang, excuse ce d?sir de vengeance, et le d?plorable ?tat o? m'a d?j? r?duite la perte de cet appui parle clairement ? tout le monde de la justice de mon ressentiment. |
Acte 5, sc. 1, DORICE, phrase 1 |
14 | CÉLINDE |
Et Dorice ose-t-elle douter que je n'aie pas assez de sang, pour laver l'injure dont elle m'accuse ? |
Acte 5, sc. 1, CÉLINDE, phrase 2 |
15 | LUCIDOR |
Oui si l'ombre de Floridan pouvait ?tre consult?e, elle dirait bient?t qui de C?linde et de moi, doit ?tre puni comme coupable, ou conserv? comme innocent, elle vous apprendrait, grand Alcandre, que puisqu'il ?tait fatal ? Floridan de mourir pour elle, il n'importait que ce f?t d'un coup de sa main ou de ses yeux ; mais que ma seule jalousie ayant tram?e cette trahison, on s'en doit prendre ? moi comme ? la premi?re cause : en effet on n'a pas accoutum? de rompre le fer qu'un assassin a tremp? dans le sang de son fr?re, on s'attaque au meurtrier ; ainsi on doit ?pargner C?linde, puisque contrainte de c?der ? la force de mes persuasions, elle n'a servi en cet homicide, que d'instrument ? ma cruaut?. |
Acte 5, sc. 1, LUCIDOR, phrase 1 |
16 | DORICE |
Sachez qu'au m?me temps que C?linde a eu bless? Floridan, je l'ai cru mort, et ait fait un voeu solennel de ne laisser pas cette trahison impunie ; depuis ayant su par son chirurgien que voici pr?sent, que sa blessure ?tait l?g?re, et que sa p?moison n'?tait provenue que de la perte du sang qu'il avait vers?, j'ai fait dessein de ne rendre la peine de C?linde, que conforme ? mon mal, et de ne la punir que par l'appr?hension. |
Acte 5, sc. 3, DORICE, phrase 1 |
17 | FLEURIMON |
Je vous dirai donc, que le coup est parti d'un courage fort, mais d'une main bien faible ; je crois bien que C?linde lui voulait enfoncer le poignard dans la gorge, mais de bonne fortune il a gliss? le long de l'?paule et n'est descendu que sur le bras ; il est vrai qu'il a rencontr? l'un des vaisseaux de la veine que nous nommons Axillaire, et c'est par l? que Floridan a perdu le sang qui l'a fait ?vanouir. |
Acte 5, sc. 3, FLEURIMON, phrase 2 |
18 | ALCANDRE |
Cependant contre les privil?ges de la Nature, tu as us? de force contre ton propre sang, et as voulu que les flammes de Floridan compatissent avecque les glaces de C?linde. |
Acte 5, sc. 4, ALCANDRE, phrase 3 |