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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | LE CONSEILLER |
Et qu'importe ? C'est toujours de la musique. Pour moi, que l'Op?ra joue tout ce qu'il voudra, je n'en manquerais pas une repr?sentation, pendant toute l'ann?e, pour les affaires les plus importantes. |
Acte 1, sc. 3, LE CONSEILLER, phrase 1 |
2 | LA MARQUISE |
Ah ! C'est une pi?ce toute italienne, il n'y va jamais personne ; et la plupart de leurs pi?ces fran?aises se ressemblent toutes, elles roulent toujours sur le m?me pivot ; les amants y parlent sans cesse un langage guind?, aussi obscur pour moi que l'Italien m?me. |
Acte 1, sc. 3, LA MARQUISE, phrase 1 |
3 | LE BOURGEOIS |
Toujours le Misanthrope, Tartuffe ou l'Avare. |
Acte 1, sc. 3, LE BOURGEOIS, phrase 2 |
4 | MERCURE |
C'est une jeune coquette qui change tous les jours ; elle est tant?t belle, tant?t ridicule, et cependant on court toujours apr?s elle : elle a pour p?re le Caprice, et pour fille la Curiosit? ; en un mot c'est la Nouveaut?, dont je suis devenu le coureur. |
Acte 1, sc. 4, MERCURE, phrase 1 |
5 | MOMUS |
C'est qu'elle vole tous les jours les anciennes marchandises de nos magasins, qu'elle d?guise le mieux qu'elle peut pour les faire passer ; mais elle a beau faire, on reconna?t toujours ses larcins. |
Acte 1, sc. 4, MOMUS, phrase 1 |
6 | ÉLIANTE |
Si vous vouliez toujours juger des beaut?s par comparaison, vous en trouveriez encore beaucoup au-dessus de la mienne ; mais je crois que c'est la Nouveaut? qui m'attire aujourd'hui le compliment que vous me faites. |
Acte 1, sc. 9, ÉLIANTE, phrase 1 |
7 | LA NOUVEAUTÉ |
J'ai beau souvent ?tre accompagn?e de tristesse, on a toujours de l'impatience de me voir arriver ; et tel me vient d?biter les larmes aux yeux, qui ne laisse pas d'avoir un secret plaisir d'?tre le premier ? m'annoncer. On ne m'y peint pas toujours telle que je suis : chacun me d?figure selon ses int?r?ts, ou ses conjectures : cent mille hommes de plus ou de moins ne co?tent rien ? exp?dier pour cela ; et l'on m'a fait souvent publier la victoire, avant m?me que la bataille f?t donn?e. |
Acte 1, sc. 10, LA NOUVEAUTÉ, phrase 3 |
8 | CLAUDINE |
Il est vrai que Colin le trouvait autrefois comme ?? ; mais, depuis trois ans que nous sommes mari?s, il dit qu'il l'a tant vu, tant vu, qu'il s'ennuie ? pr?sent de le trouver toujours de m?me, et qu'il voudrait qu'il f?t fait comme celui de Colette : tout le monde dit pourtant que cette Colette n'est pas si belle que moi, ? beaucoup pr?s. |
Acte 1, sc. 11, CLAUDINE, phrase 1 |
9 | CLAUDINE |
Ce que je vous demande, au moins, c'est toujours dans le dessein de plaire ? mon mari ; si j'ai le malheur de plaire ? quelqu'autre, ce ne sera pas ma faute. |
Acte 1, sc. 11, CLAUDINE, phrase 3 |
10 | LA CASCADE |
Vous vous retranchez toujours sur votre vertu : je vous fais entendre que c'est cette m?me vertu qui a fait na?tre mon amour, et je vous d?bite une sentence accompagn?e de deux dessus de violon, pour vous prouver que la vertu doit c?der ? l'amour. |
Acte 1, sc. 13, LA CASCADE, phrase 8 |
11 |
UN SUIVANT |
Quand ils sont toujours les m?mes, |
Acte 1, sc. 15, v. 29 |