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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | LA COMTESSE |
L'?tablissement d'un Club : l'arriv?e d'un grand Philosophe... qu'on croyait mort... |
Acte 1, sc. 1, LA COMTESSE, phrase 3 |
2 | LA COMTESSE |
Il en revient pour nous pr?sider, pour rendre notre ?tablissement sup?rieur au v?tre... |
Acte 1, sc. 1, LA COMTESSE, phrase 10 |
3 | LE CHEVALIER |
? votre ?gard, cela est incontestable ; la nature en vous est si sup?rieure ? l'art... |
Acte 1, sc. 2, LE CHEVALIER, phrase 1 |
4 | LA COMTESSE |
Pour ?tre vraiment philosophe, il ne faut pas vivre avec les femmes ; ce grand caract?re s'affaiblirait avec nous : nos vertus tiennent trop ? la nature : elle ne produit rien qui ?l?ve, qui distingue assez... |
Acte 1, sc. 2, LA COMTESSE, phrase 4 |
5 | LE CHEVALIER |
Je vois que nos amusements vous blessent ; je veux les justifier. |
Acte 1, sc. 2, LE CHEVALIER, phrase 2 |
6 | LA COMTESSE |
Il me semble que vous ne devez pas avoir tout dit. |
Acte 1, sc. 2, LA COMTESSE, phrase 2 |
7 | LA COMTESSE |
Je vois que mes reproches ne troubleraient pas votre s?curit? ; et vous ?tes si singulier dans cet ?tat d'innocence, que je fuis f?ch?e de voir interrompre le spectacle que vous me donnez. |
Acte 1, sc. 2, LA COMTESSE, phrase 2 |
8 | LE CHEVALIER |
Je sais quel sujet vous rassemble. |
Acte 1, sc. 2, LE CHEVALIER, phrase 3 |
9 | LA MARQUISE |
La dette est agr?able ? payer. |
Acte 1, sc. 3, LA MARQUISE, phrase 1 |
10 | LA BARONNE |
Que ferons-nous dans notre nouvel ?tablissement ?... |
Acte 1, sc. 3, LA BARONNE, phrase 1 |
11 | LA COMTESSE |
Ne parlez donc pas toutes ensemble. |
Acte 1, sc. 3, LA COMTESSE, phrase 1 |
12 | LA BARONNE |
Dites moi, Mesdames, dans nos assembl?es vivrons-nous longtemps bien paisiblement ensemble ? |
Acte 1, sc. 3, LA BARONNE, phrase 2 |
13 | LA MARQUISE |
Rien de plus sensible. |
Acte 1, sc. 3, LA MARQUISE, phrase 1 |
14 | LA BARONNE |
Je ris encore de la mani?re humble dont elle m'a pers?cut?e pour ?tre des n?tres. |
Acte 1, sc. 3, LA BARONNE, phrase 5 |
15 | LA BARONNE |
?coutons-la ; voyons ses dispositions : l'examen ne doit pas ?tre difficile, car elle est na?ve et sensible. |
Acte 1, sc. 3, LA BARONNE, phrase |
16 | LA VICOMTESSE |
Je n'y perdrai rien, puisque vous prenez pour vos assembl?es les heures que les hommes donnent ? leur Club. |
Acte 1, sc. 4, LA VICOMTESSE, phrase 1 |
17 | LA VICOMTESSE |
Je vous assure que je suis sensible, sans ?tre faible ; que je n'ai nulle envie d'?couter aucun de ces ?tres qui paraissent me rendre des soins... |
Acte 1, sc. 4, LA VICOMTESSE, phrase 2 |
18 | LA MARQUISE |
Ils se ressemblent tous. |
Acte 1, sc. 4, LA MARQUISE, phrase 4 |
19 | LA VICOMTESSE |
Vous me paraissez bien extr?me, Madame ; c'est l'humeur de notre exclusion de leurs assembl?es qui vous fait parler ainsi. |
Acte 1, sc. 4, LA VICOMTESSE, phrase 1 |
20 | LA BARONNE |
D'ailleurs s'ils n'?taient pas quelquefois aimables, aurions nous ? nous en plaindre ?... |
Acte 1, sc. 4, LA BARONNE, phrase 2 |
21 | LA COMTESSE |
Cette ?tude p?nible, humiliante, si vous voulez, mais absolument n?cessaire, nous conduit ? les dompter, plus que ne le sont souvent nos charmes, ainsi qu'? les juger, beaucoup mieux qu'ils ne nous appr?cient ; et ce fera l? le grand objet de nos m?ditations dans nos assembl?es. |
Acte 1, sc. 4, LA COMTESSE, phrase 4 |
22 | LA COMTESSE |
Dans moiti? moins : ne l'oubliez pas. |
Acte 1, sc. 4, LA COMTESSE, phrase 1 |
23 | LE MARQUIS |
Descartes, homme unique, g?nie inconcevable, apprit ? l'homme ? penser naturellement, librement, franchement. |
Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 3 |
24 | LE MARQUIS |
Il tailla tout ce qu'il y a de savant dans les livres, pour ne voir que ce qu'il y a d'humain, de vrai, d'aimable dans la nature. |
Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 4 |
25 | LA COMTESSE |
C'?tait donc un homme sensible ? |
Acte 1, sc. 5, LA COMTESSE, phrase 1 |
26 | LA COMTESSE |
Tel esprit r?gne ici, tel autre l? ; tel int?r?t pousse l'un vers la hauteur, et tel fait aller l'autre obliquement : un tourbillon emporte l'autre ; mais tout se retrouve ? sa place ; et de tous ces tourbillons il se forme un beau Royaume, qui va son train sous les yeux d'un bon Roi. |
Acte 1, sc. 5, LA COMTESSE, phrase 3 |
27 | LE MARQUIS |
En effet, ce qu'on regarde en elle comme si condamnable, ce cercle de penchants aimables, de caprices, d'infid?lit?s, dans lequel tourne son printemps, est une image des tourbillons. |
Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 5 |
28 | LE MARQUIS |
Vous, par exemple, quelque nom qu'on vous donne, vous ?tes toujours la m?me femme aimable ; mais vous avez cent esp?ces d'atours pour vous montrer. |
Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 5 |
29 | LA COMTESSE |
Le monde, qui ne regarde rien en face, la voit passer habill?e successivement de blanc, de noir, de rouge, et croit que ce sont trois femmes. |
Acte 1, sc. 5, LA COMTESSE, phrase 2 |
30 | LE MARQUIS |
Nous sommes si dupes des apparences, qu'un fil d?roul? ne nous semble pas la m?me chose qu'un fil roul?. |
Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 3 |
31 | LE MARQUIS |
Il r?unit les sexes et les id?es que nous avions s?par?s ; et il fit tout, par sa m?thode de chercher le vrai, qui seul est aimable... |
Acte 1, sc. 5, LE MARQUIS, phrase 2 |
32 | LA COMTESSE |
C'est un homme bien terrible, bien odieux. |
Acte 1, sc. 5, LA COMTESSE, phrase 2 |
33 | LA MARQUISE |
Ces Messieurs, avec leurs Clubs, leurs assembl?es, voudraient peut-?tre nous remettre au temps qui a pr?c?d? Descartes. |
Acte 1, sc. 6, LA MARQUISE, phrase 1 |
34 | DESCARTES |
Mais ne cesse-t-il pas d'?tre simple par les choses trop obligeantes que vous me dites ? |
Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase |
35 | LE MARQUIS |
La Su?de n'a point oubli? le v?tre, Monsieur ; cette nation guerri?re et sage, toujours amie de la France, vous regarde comme un lien de plus. |
Acte 1, sc. 7, LE MARQUIS, phrase 1 |
36 | LA COMTESSE |
Elle l'est beaucoup, Monsieur ; le progr?s des sciences est incroyable, vos ouvrages ont commenc? ce prodige. |
Acte 1, sc. 7, LA COMTESSE, phrase 1 |
37 | LA BARONNE |
? la mani?re anglaise, on a ?tabli des papiers publics, des journaux : on lit tout : on comprend tout ; et tout le monde a de l'esprit. |
Acte 1, sc. 7, LA BARONNE, phrase 3 |
38 | MADAME DE MERVAL |
L'?ducation, les talents agr?ables, les modes, surtout, se perfectionnent tous les jours. |
Acte 1, sc. 7, MADAME DE MERVAL, phrase 1 |
39 | DESCARTES |
Je juge que cela doit ?tre assez plaisant... de sorte, qu'? pr?sent, plus d'un philosophe ressemble ? un petit-ma?tre ! |
Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase 1 |
40 | DESCARTES |
Cela ne ressemble pas mal aux tourbillons. |
Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase 1 |
41 | LA MARQUISE |
Ils ont des assembl?es, un Club. |
Acte 1, sc. 7, LA MARQUISE, phrase 3 |
42 | LA COMTESSE |
Quoi, Monsieur, rien de plus clair : de grands beaux appartements, bien meubl?s, que ces messieurs louent en corps, o? ils s'assemblent, d'o? nous fommes exclues, o? ils font des repas, de la politique, de la calomnie ; o? ils jouent, m?disent, se partagent le d?partement des esp?ces d'hommages qu'ils nous destinent, se r?jouissent de nos faiblesses, de leur perfidie, se fortifient mutuellement dans le grand art de nous tromper ; et ils ne sortent de l? que pour nous donner le temps que l'ennui leur laisse, et venir d?poser ? nos pieds l'innocence de leurs principes. |
Acte 1, sc. 7, LA COMTESSE, phrase 1 |
43 | DESCARTES |
Cela serait horrible. |
Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase 1 |
44 | DESCARTES |
Quoi donc, serait-il possible que l'erreur, la singularit? produisissent d'aussi ?tranges r?volutions ?... |
Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase 4 |
45 | LA BARONNE |
Puisqu'ils sont si d?cid?s, puisqu'ils ont un Club, nous voulons en ?tablir un aussi. |
Acte 1, sc. 7, LA BARONNE, phrase 2 |
46 | DESCARTES |
Vous verrez dispara?tre cette barbe, ce manteau, cet ensemble, que le go?t d'?-pr?sent d?sapprouve, et que le bon esprit doit vous sacrifier ais?ment. |
Acte 1, sc. 7, DESCARTES, phrase 2 |
47 | LA COMTESSE |
Oh, quant ? votre coiffure dans nos assembl?es, la voil? toute trouv?e. |
Acte 1, sc. 7, LA COMTESSE, phrase 1 |
48 |
UNE FEMME |
La Raison, toujours secourable, |
Acte 1, sc. 8, v. 5 |
49 |
UNE FEMME |
Votre malheur n'est point irr?parable, |
Acte 1, sc. 8, v. 7 |
50 |
UNE FEMME |
Leur dit-elle, d'un ton aimable : |
Acte 1, sc. 8, v. 8 |
51 | LE TOURANGEAU |
Vous m'avez pr?venu : je ne saurais m'en plaindre : c'est ? la Beaut? sensible de couronner le G?nie. |
Acte 1, sc. 8, LE TOURANGEAU, phrase 2 |