Occurences de l'expression

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dans MONSIEUR DE POURCEAUGNAC de MOLIERE (1670)

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n  Personnage  Vers ou phrase Localisation
1JULIE Et croyez-vous, ?raste, pouvoir venir ? bout de d?tourner ce f?cheux mariage que mon p?re s'est mis en t?te ? Acte 2, sc. 1, JULIE, phrase 2
2NERINE Non, non, non, ne bougez, je m'?tais tromp?e. Acte 2, sc. 1, NERINE, phrase 1
3ÉRASTE Oui, belle Julie, nous avons dress? pour cela quantit?s de machines, et nous ne feignons point de mettre tout en usage, sur la permission que vous m'avez donn?e. Acte 2, sc. 1, ÉRASTE, phrase 1
4NERINE Votre p?re se moque-t-il de vouloir vous anger***** de son avocat de Limoges, Monsieur de Pourceaugnac, qu'il n'a vu de sa vie, et qui vient par le coche vous enlever ? notre barbe ? Acte 2, sc. 1, NERINE, phrase 2
5NERINE J'enrage de Monsieur de Pourceaugnac. Acte 2, sc. 1, NERINE, phrase 7
6NERINE Quand il n'y aurait que ce nom-l?, Monsieur de Pourceaugnac, j'y br?lerai mes livres, ou je romprai ce mariage, et vous ne serez point Madame de Pourceaugnac. Acte 2, sc. 1, NERINE, phrase 8
7NERINE Non, Pourceaugnac est une chose que je ne saurais supporter, et nous lui jouerons tant de pi?ces, nous lui ferons tant de niches sur niches, que nous renverrons ? Limoges Monsieur de Pourceaugnac. Acte 2, sc. 1, NERINE, phrase 11
8SBRIGANI Oui, si je me connais en gens. Acte 2, sc. 2, SBRIGANI, phrase 1
9SBRIGANI Je suis confus des louanges dont vous m'honorez, et je pourrais vous en donner, avec plus de justice, sur les merveilles de votre vie ; et principalement sur la gloire que vous acqu?tes, lorsqu'avec tant d'honn?tet? vous pip?tes au jeu, pour douze mille ?cus, ce jeune Seigneur ?tranger que l'on mena chez vous ; lorsque vous f?tes galamment ce faux contrat qui ruina toute une famille ; lorsqu'avec tant de grandeur d'?me, vous s?tes nier le d?p?t qu'on vous avait confi? ; et que si g?n?reusement on vous vit pr?ter votre t?moignage ? faire pendre ces deux personnages qui ne l'avaient pas m?rit?. Acte 2, sc. 2, SBRIGANI, phrase 1
10NERINE Ce sont petites bagatelles qui ne valent pas qu'on en parle, et vos ?loges me font rougir. Acte 2, sc. 2, NERINE, phrase 1
11ÉRASTE Mais si, malgr? tout cela, il voulait vous forcer ? ce mariage ? Acte 2, sc. 2, ÉRASTE, phrase 1
12SBRIGANI Ma foi, voici notre homme, songeons ? nous. Acte 2, sc. 2, SBRIGANI, phrase 1
13MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Au diantre soit la sotte ville, et les sottes gens qui y sont : Ne pouvoir faire un pas sans trouver des nigauds qui vous regardent et se mettent ? rire ! Acte 2, sc. 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 4
14SBRIGANI Faut-il se moquer ainsi des honn?tes ?trangers qui arrivent ici ? Acte 2, sc. 3, SBRIGANI, phrase 4
15SBRIGANI Apprenez ? conna?tre les gens. Acte 2, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1
16MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Oui, gentilhomme limousin. Acte 2, sc. 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
17SBRIGANI Je vous ai vu ce matin, Monsieur, avec le coche, lorsque vous avez d?jeun? ; et la gr?ce avec laquelle vous mangiez votre pain, m'a fait na?tre d'abord de l'amiti? pour vous ; et comme je sais que vous n'?tes jamais venu en ce pays, et que vous y ?tes tout neuf, je suis bien aise de vous avoir trouv? pour vous offrir mon service ? cette arriv?e, et vous aider ? vous conduire parmi ce peuple, qui n'a pas parfois pour les honn?tes gens toute la consid?ration qu'il faudrait. Acte 2, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1
18ÉRASTE Il n'y a pas un Pourceaugnac ? Limoges que je ne connaisse depuis le plus grand jusques au plus petit ; je ne fr?quentais qu'eux dans le temps que j'y ?tais, et j'avais l'honneur de vous voir presque tous les jours. Acte 2, sc. 4, ÉRASTE, phrase 1
19ÉRASTE Vous ne vous remettez point mon visage ? Acte 2, sc. 4, ÉRASTE, phrase 1
20ÉRASTE Comment appelez-vous ce traiteur de Limoges qui fait si bonne ch?re ? Acte 2, sc. 4, ÉRASTE, phrase 1
21ÉRASTE Comment est-ce que vous nommez ? Limoges ce lieu o? l'on se prom?ne ? Acte 2, sc. 4, ÉRASTE, phrase 3
22ÉRASTE Quel dommage ?'aurait ?t? ! Acte 2, sc. 4, ÉRASTE, phrase 1
23MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Vous v?tes donc aussi la querelle que j'eus avec ce gentilhomme p?rigordin ? Acte 2, sc. 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
24ÉRASTE Non, le diable m'emporte, vous logerez chez moi. Acte 2, sc. 4, ÉRASTE, phrase 1
25MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Non, je lui ai d?fendu de bouger, ? moins que j'y fusse moi-m?me, de peur de quelque fourberie. Acte 2, sc. 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
26ÉRASTE On voit les gens d'esprit en tout. Acte 2, sc. 4, ÉRASTE, phrase 1
27ÉRASTE Non, ne bougez, j'attendrai qu'il ait fait ; c'est pour lui mettre entre les mains certain parent que nous avons, dont on lui a parl?, et qui se trouve attaqu? de quelque folie, que nous serions bien aises qu'il p?t gu?rir avant que de le marier. Acte 2, sc. 5, ÉRASTE, phrase 1
28ÉRASTE Voil? des soins fort obligeants. Acte 2, sc. 5, ÉRASTE, phrase 1
29PREMIER MÉDECIN Bon, c'est signe que le dedans se d?gage. Acte 2, sc. 6, PREMIER MÉDECIN, phrase 1
30PREMIER MÉDECIN Nous le ferons purger autant de fois, pour voir si elle n'est pas dans les humeurs, et si rien ne nous r?ussit, nous l'envoyerons aux bains. Acte 2, sc. 6, PREMIER MÉDECIN, phrase 2
31ÉRASTE Une petite affaire m'est survenue, qui m'oblige ? vous quitter : mais voil? une personne entre les mains de qui je vous laisse, qui aura soin pour moi de vous traiter du mieux qu'il lui sera possible. Acte 2, sc. 7, ÉRASTE, phrase 1
32PREMIER MÉDECIN Le devoir de ma profession m'y oblige, et c'est assez que vous me chargiez de ce soin. Acte 2, sc. 7, PREMIER MÉDECIN, phrase 1
33PREMIER MÉDECIN Allons, des si?ges. Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 1
34PREMIER MÉDECIN Mangez-vous bien, Monsieur ? Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 1
35PREMIER MÉDECIN Faites-vous des songes ? Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 1
36MONSIEUR DE POURCEAUGNAC De la nature des songes. Acte 2, sc. 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
37MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Quel grand raisonnement faut-il pour manger un morceau ? Acte 2, sc. 8, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
38PREMIER MÉDECIN Qu'ainsi ne soit, pour diagnostique incontestable de ce que je dis, vous n'avez qu'? consid?rer ce grand s?rieux que vous voyez ; cette tristesse accompagn?e de crainte et de d?fiance, signes pathognomoniques et individuels de cette maladie, si bien marqu?e chez le Divin vieillard Hippocrate ; cette physionomie, ces yeux rouges et hagards, cette grande barbe, cette habitude du corps, menue, gr?le, noire et velue, lesquels signes le d?notent tr?s affect? de cette maladie, proc?dante du vice des hypocondres ; laquelle maladie par laps de temps naturalis?e, envieillie, habitu?e, et ayant pris droit de bourgeoisie chez lui, pourrait bien d?g?n?rer, ou en manie, ou en phtisie, ou en apoplexie, ou m?me en fine fr?n?sie et fureur. Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 4
39PREMIER MÉDECIN Premi?rement, pour rem?dier ? cette pl?thore obturante, et ? cette cacochymie luxuriante par tout le corps, je suis d'avis qu'il soit phl?botomis? lib?ralement ; c'est-?-dire que les saign?es soient fr?quentes et plantureuses : en premier lieu de la basilique, puis de la c?phalique ; et m?me si le mal est opini?tre, de lui ouvrir la veine du front, et que l'ouverture soit large, afin que le gros sang puisse sortir ; et en m?me temps, de le purger, d?sopiler, et ?vacuer par purgatifs propres et convenables, c'est-?-dire par cholagogues, m?lanogogues, et caetera ; et comme la v?ritable source de tout le mal, est ou une humeur crasse et f?culente, ou une vapeur noire et grossi?re qui obscurcit, infecte et salit les esprits animaux, il est ? propos ensuite qu'il prenne un bain d'eau pure et nette, avec force petit-lait clair, pour purifier par l'eau la f?culence de l'humeur crasse, et ?claircir par le lait clair la noirceur de cette vapeur ; mais avant toute chose, je trouve qu'il est bon de le r?jouir par agr?ables conversations, chants et instruments de musique, ? quoi il n'y a pas d'inconv?nient de joindre des danseurs, afin que leurs mouvements, disposition et agilit? puissent exciter et r?veiller la paresse de ses esprits engourdis, qui occasionne l'?paisseur de son sang, d'o? proc?de la maladie. Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 6
40PREMIER MÉDECIN Voil? les rem?des que j'imagine, auxquels pourront ?tre ajout?s beaucoup d'autres meilleurs par Monsieur notre ma?tre et ancien, suivant l'exp?rience, jugement, lumi?re et suffisance qu'il s'est acquise dans notre art. Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 7
41SECOND MEDECIN ? Dieu ne plaise, Monsieur, qu'il me tombe en pens?e d'ajouter rien ? ce que vous venez de dire : vous avez si bien discouru sur tous les signes, les sympt?mes et les causes de la maladie de Monsieur ; le raisonnement que vous en avez fait est si docte et si beau, qu'il est impossible qu'il ne soit pas fou, et m?lancolique hypocondriaque ; et quand il ne le serait pas, il faudrait qu'il le dev?nt, pour la beaut? des choses que vous avez dites, et la justesse du raisonnement que vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez d?peint fort graphiquement, graphice depinxisti, tout ce qui appartient ? cette maladie ; il ne se peut rien de plus doctement, sagement, ing?nieusement con?u, pens?, imagin?, que ce que vous avez prononc? au sujet de ce mal, soit pour la diagnose, ou la prognose, ou la th?rapie ; et il ne me reste rien ici, que de f?liciter Monsieur, d'?tre tomb? entre vos mains, et de lui dire qu'il est trop heureux d'?tre fou, pour ?prouver l'efficace et la douceur des rem?des que vous avez si judicieusement propos?s: je les approuve tous, manibus et pedibus descendo in tuam sententiam. Acte 2, sc. 8, SECOND MEDECIN, phrase 1
42SECOND MEDECIN Tout ce que j'y voudrais, c'est de faire les saign?es et les purgations en nombre impair, Numero deus impari gaudet : de prendre le lait clair avant le bain ; de lui composer un fronteau o? il entre du sel ; le sel est symbole de la sagesse : de faire blanchir les murailles de sa chambre, pour dissiper les t?n?bres de ses esprits, Album est disgregativum visus, et de lui donner tout ? l'heure un petit lavement, pour servir de pr?lude et d'introduction ? ces judicieux rem?des, dont, s'il a ? gu?rir, il doit recevoir du soulagement. Acte 2, sc. 8, SECOND MEDECIN, phrase 3
43PREMIER MÉDECIN Autre encore : l'inqui?tude de changer de place. Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 1
44PREMIER MÉDECIN Je ne m'?tonne pas s'ils ont engendr? un fils qui est insens?. Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 1
45MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Les gens de ce pays-ci sont-ils insens?s ? Acte 2, sc. 1, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 2
46L APOTHICAIRE C'est un petit clyst?re, un petit clyst?re, benin, benin ; il est benin, benin : l?, prenez, prenez, prenez, Monsieur ; c'est pour d?terger, pour d?terger, d?terger... Acte 2, sc. 11, L APOTHICAIRE, phrase 1
47SBRIGANI Vous avez raison : vos rem?des ?taient un coup s?r, et c'est de l'argent qu'il vous vole. Acte 3, sc. 1, SBRIGANI, phrase 1
48SBRIGANI Chez le bonhomme Oronte assur?ment, dont il vient ?pouser la fille, et qui ne sachant rien de l'infirmit? de son gendre futur, voudra peut-?tre se h?ter de conclure le mariage. Acte 3, sc. 1, SBRIGANI, phrase 1
49SBRIGANI Je vais, de mon c?t?, dresser une autre batterie, et le beau-p?re est aussi dupe que le gendre. Acte 3, sc. 1, SBRIGANI, phrase 1
50ORONTE Oui, je l'attends de Limoges, et il devrait ?tre arriv?. Acte 3, sc. 2, ORONTE, phrase 1
51PREMIER MÉDECIN Aussi l'est-il, et il s'en est fui de chez moi, apr?s y avoir ?t? mis ; mais je vous d?fends de la part de la m?decine, de proc?der au mariage que vous avez conclu, que je ne l'aie d?ment pr?par? pour cela, et mis en ?tat de procr?er des enfants bien conditionn?s et de corps et d'esprit. Acte 3, sc. 2, PREMIER MÉDECIN, phrase 1
52PREMIER MÉDECIN Votre pr?tendu gendre a ?t? constitu? mon malade : sa maladie qu'on m'a donn? ? gu?rir, est un meuble qui m'appartient, et que je compte entre mes effets ; et je vous d?clare que je ne pr?tends point qu'il se marie, qu'au pr?alable il n'ait satisfait ? la m?decine, et subi les rem?des que je lui ai ordonn?s. Acte 3, sc. 2, PREMIER MÉDECIN, phrase 1
53ORONTE Je n'ai garde, si cela est, de faire le mariage. Acte 3, sc. 2, ORONTE, phrase 1
54SBRIGANI L'est, Montsir, que sti Montsir Oronte donne son fille en mariage ? un certe Montsir de Pourcegnac. Acte 3, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1
55SBRIGANI Oui, Montsir ; et depuis huite mois, nous avoir obtenir un petit sentence contre lui, et lui ? remettre ? payer tou ce cr?anciers de sti mariage que sti Montsir Oronte donne pour son fille. Acte 3, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1
56SBRIGANI Oui, Montsir, et avec un grant d?votion nous tous attendre sti mariage. Acte 3, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1
57SBRIGANI Je le suis, Montsir, obliger plus que beaucoup du bon nouvel que Montsir m'avoir donn?. Acte 3, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1
58SBRIGANI Cela ne va pas mal ; quittons notre ajustement de Flamand pour songer ? d'autres machines ; et t?chons de semer tant de soup?ons et de division entre le beau-p?re et le gendre, que cela rompe le mariage pr?tendu. Acte 3, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1
59MONSIEUR DE POURCEAUGNAC C'est pour d?terger, pour d?terger, d?terger. Acte 3, sc. 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 17
60SBRIGANI En mariage ? Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 1
61SBRIGANI Si fait ; on ne peut pas l'?tre davantage. Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 1
62MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Afin de vous obliger ? m'ouvrir votre coeur, voil? une petite bague que je vous prie de garder pour l'amour de moi. Acte 3, sc. 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
63SBRIGANI C'est un homme qui cherche son bien, qui t?che de pourvoir sa fille le plus avantageusement qu'il est possible ; et il ne faut nuire ? personne. Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 2
64SBRIGANI Ce sont des choses qui sont connues ? la v?rit?, mais j'irai les d?couvrir ? un homme qui les ignore, et il est d?fendu de scandaliser son prochain : cela est vrai ; mais, d'autre part, voil? un ?tranger qu'on veut surprendre, et qui de bonne foi, vient se marier avec une fille qu'il ne conna?t pas, et qu'il n'a jamais vue ; un gentilhomme plein de franchise, pour qui je me sens de l'inclination, qui me fait l'honneur de me tenir pour son ami, prend confiance en moi, et me donne une bague ? garder pour l'amour de lui. Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 3
65SBRIGANI Oui, je trouve que je puis vous dire les choses sans blesser ma conscience ; mais t?chons de vous les dire le plus doucement qu'il nous sera possible, et d'?pargner les gens le plus que nous pourrons. Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 6
66SBRIGANI Peut-?tre dans le fond n'y a-t-il pas tant de mal que tout le monde croit ; et puis il y a des gens, apr?s tout, qui se mettent au-dessus de ces sortes de choses, et qui ne croient pas que leur honneur d?pende... Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 1
67MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Le m?decin en a menti ; je suis gentilhomme, et je le veux voir l'?p?e ? la main. Acte 3, sc. 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
68ORONTE Je sais ce que j'en dois croire, et vous ne m'abuserez pas l?-dessus, non plus que sur les dettes que vous avez assign?es sur le mariage de ma fille. Acte 3, sc. 6, ORONTE, phrase 1
69LUCETTE Nou sabi pas, Moussur, saquos bous dont m'an dit que bouillo espousa la fillo ; may yeu bous declari que yeu soun sa fenno, et que y a set ans, Moussur, qu'en passan ? Pezenas el auguet l'adresse damb? sas mignardisos, commo sap tapla fayre, de me gaigna lou cor, et m'oubligel pra quel mouyen ? ly douna la ma per l'espousa. Acte 3, sc. 7, LUCETTE, phrase 3
70LUCETTE Lou trayt? me quitel tr?s ans apr?s, sul preteste de qualques affayr?s que l'apelabon dins soun pa?s, et despey noun ly res?auput quaso de noubelo ; may dins lou tens qui soungeabi lou mens, m'an dounat abist, que begnio dins aquesto bilo, per se remarida danb? un autro jouena fillo, que sous parens ly an proucurado, sensse saupr? res de sou prumi? mariatge. Acte 3, sc. 7, LUCETTE, phrase 1
71LUCETTE Yeu ay tout quitat en diligensso, et me souy rendu dodins aqueste loc lou pu leu qu'ay pouscut, per m'oupousa en aquel criminel mariatge, et confondre as ely de tout le mounde lou plus m?chant des hommes. Acte 3, sc. 7, LUCETTE, phrase 2
72MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Voil? une ?trange effront?e ! Acte 3, sc. 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
73LUCETTE He tu sabes be, per ma penno, que n'es que trop bertat ; et plaguesso al Cel qu'aco nou fougesso pas, et que m'auquessos layssado dins l'estat d'innoussen?o, et dins la tranquillitat oun moun amo bibio daban que tous charmes et tas trounpari?s nou m'en benguesson malhurousomen fayre sourty ; yeu nou serio pas reduito ? fayr? lou trist? perssounatg? qu'yeu fave presentomen, ? beyre un marit cruel mespresa touto l'ardou que yeu ay per el, et me laissa sensse cap de pietat abandounado ? las mourt?les doulous que yeu ressenty de sas perfidos acci?s. Acte 3, sc. 7, LUCETTE, phrase 2
74NERINE Justice, justice ; je boute empeschement au mariage. Acte 3, sc. 8, NERINE, phrase 4
75LUCETTE Tout Pezenas a bist notre mariatge. Acte 3, sc. 8, LUCETTE, phrase 1
76LUCETTE Et coussy, miserable, nou te soubenes plus de la pauro Fran?on, et del paure Jeanet, que soun lous fruits de notre mariatge ? Acte 3, sc. 8, LUCETTE, phrase
77NERINE Quoi, tu ne te souviens mie de chette pauvre ainfain, no petite Madelaine, que tu m'as laich?e pour gaige de ta foy ? Acte 3, sc. 8, NERINE, phrase 2
78MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Oui : mais quand il y aurait information, ajournement, d?cret, et jugement obtenu par surprise, d?faut et contumace, j'ai la voie de conflit de juridiction, pour temporiser et venir aux moyens de nullit? qui seront dans les proc?dures. Acte 3, sc. 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
79MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Moi, point du tout, je suis gentilhomme. Acte 3, sc. 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
80MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Point, ce n'est que le sens commun qui me fait juger que je serai toujours re?u ? mes faits justificatifs, et qu'on ne me saurait condamner sur une simple accusation, sans un r?colement et confrontation avec mes parties. Acte 3, sc. 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
81SBRIGANI Il me semble que le sens commun d'un gentilhomme peut bien aller ? concevoir ce qui est du droit et de l'ordre de la justice ; mais non pas ? savoir les vrais termes de la chicane. Acte 3, sc. 10, SBRIGANI, phrase 1
82SBRIGANI Oui, les choses s'acheminent o? nous voulons : et comme ses lumi?res sont fort petites, et son sens le plus born? du monde, je lui ai fait prendre une frayeur si grande de la s?v?rit? de la justice de ce pays, et des appr?ts qu'on faisait d?j? pour sa mort, qu'il veut prendre la fuite ; et pour se d?rober avec plus de facilit? aux gens que je lui ai dit qu'on avait mis pour l'arr?ter aux portes de la ville, il s'est r?solu ? se d?guiser, et le d?guisement qu'il a pris est l'habit d'une femme. Acte 4, sc. 1, SBRIGANI, phrase 1
83ÉRASTE Je voudrais bien le voir en cet ?quipage. Acte 4, sc. 1, ÉRASTE, phrase 1
84SBRIGANI Songez de votre part ? achever la com?die ; et tandis que je jouerai mes sc?nes avec lui, allez-vous-en... Acte 4, sc. 1, SBRIGANI, phrase 1
85SBRIGANI N'importe, ils ne s'enqu?tent point de cela ; et puis ils ont en cette ville une haine effroyable pour les gens de votre pays, et ils ne sont point plus ravis que de voir pendre un Limousin. Acte 4, sc. 2, SBRIGANI, phrase 1
86SBRIGANI Ce sont des brutaux, ennemis de la gentillesse et du m?rite des autres villes. Acte 4, sc. 2, SBRIGANI, phrase 1
87MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Ce n'est pas tant la peur de la mort qui me fait fuir, que de ce qu'il est f?cheux ? un gentilhomme d'?tre pendu, et qu'une preuve comme celle-l? ferait tort ? nos titres de noblesse. Acte 4, sc. 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
88SBRIGANI Au reste, ?tudiez-vous, quand je vous m?nerai par la main, ? bien marcher comme une femme, et prendre le langage et toutes les mani?res d'une personne de qualit?. Acte 4, sc. 2, SBRIGANI, phrase 2
89MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Mon_Dieu, qu'on est mis?rable d'avoir des gens comme cela ! Acte 4, sc. 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 2
90SBRIGANI Voil? qui va ? merveille : mais je remarque une chose, cette coiffe est un peu trop d?li?e, j'en vais qu?rir une un peu plus ?paisse, pour vous mieux cacher le visage, en cas de quelque rencontre. Acte 4, sc. 2, SBRIGANI, phrase 1
91MONSIEUR DE POURCEAUGNAC J'attends mes gens, Messieurs. Acte 4, sc. 3, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
92SECOND SUISSE L'est un gentilhomme Limosin qui sera pendu chantiment ? un grand potence. Acte 4, sc. 3, SECOND SUISSE, phrase 1
93L'EXEMPT Voil? un visage qui ressemble bien ? celui que l'on m'a d?peint. Acte 4, sc. 4, L'EXEMPT, phrase 2
94SBRIGANI Il faut lui donner de l'argent pour vous laisser aller ; faites vite. Acte 4, sc. 5, SBRIGANI, phrase 1
95L'EXEMPT Laissez-le moi conduire, et ne bougez d'ici. Acte 4, sc. 5, L'EXEMPT, phrase 2
96SBRIGANI Ah quelle ?trange aventure ! Acte 4, sc. 6, SBRIGANI, phrase 1
97ORONTE Quel malheur me pr?sages-tu ? Acte 4, sc. 6, ORONTE, phrase 2
98ÉRASTE Je ne vous bl?me point de vous ?tre soumise aux volont?s de Monsieur votre p?re ; il est sage et judicieux dans les choses qu'il fait et je ne me plains point de lui de m'avoir rejet? pour un autre. Acte 4, sc. 7, ÉRASTE, phrase 3
99ÉRASTE Non, non, ne vous imaginez pas que j'aie aucune envie de d?tourner ce mariage, et que ce soit ma passion qui m'ait forc? ? courir apr?s vous. Acte 4, sc. 7, ÉRASTE, phrase 1
100ÉRASTE Cela n'emp?chera pas que je ne conserve pour vous les sentiments d'estime et de v?n?ration o? votre personne m'oblige ; et si je n'ai pu ?tre votre gendre, au moins serai-je ?ternellement votre serviteur. Acte 4, sc. 7, ÉRASTE, phrase 3
101ORONTE Arr?tez, Seigneur ?raste, votre proc?d? me touche l'?me, et je vous donne ma fille en mariage. Acte 4, sc. 7, ORONTE, phrase 1
102ORONTE C'est un sortil?ge qu'il lui a donn?, et vous verrez qu'elle changera de sentiment avant qu'il soit peu. Acte 4, sc. 7, ORONTE, phrase 1
103ORONTE Je vous suis beaucoup oblig?, et j'augmente de dix mille ?cus le mariage de ma fille. Acte 4, sc. 7, ORONTE, phrase 1
104 L'EGYPTIENNE Ne songeons qu'? nous r?jouir, Acte 4, sc. 8, v. 87
105 CHOEUR DES MUSICIENS Ne songeons qu'? nous r?jouir, Acte 4, sc. 8, v. 89
106 UN MUSICIEN Les plus sages, ce me semble, Acte 4, sc. 8, v. 115
107 TOUS ENSEMBLE Ne songeons qu'? nous r?jouir, Acte 4, sc. 8, v. 117

 

Nombre d'occurences de l'expression : ge
par acte et par personnage

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)
MOLIERE
 Prologue Acte 2 Acte 3 Acte 4 Total
PREMIERE VOIX00000
DEUXIEME VOIX00000
TROISIEME VOIX00000
TROIS VOIX ENSEMBLE00000
JULIE01001
ÉRASTE000016
NERINE06208
SBRIGANI0615829
MONSIEUR DE POURCEAUGNAC077317
L APOTHICAIRE00001
LE PAYSAN00000
PREMIER MÉDECIN000013
LA PAYSANNE00000
SECOND MEDECIN01001
SECOND MEDECIN01001
DEUX MUSICIENS00000
PREMIER MUSICIEN00000
SECOND MUSICIEN00000
ORONTE00347
LUCETTE00606
JEANET, FANCHON, MADELAINE00000
L'AVOCAT trainant00000
L'AVOCAT bredouilleur00000
PREMIER SUISSE00000
SECOND SUISSE00011
L'EXEMPT00022
L'EGYPTIENNE00011
CHOEUR DES MUSICIENS00011
L'EGYPTIEN00000
EGYPTIEN, EGYPTIENNE00000
LE PETIT CHOEUR00000
UN MUSICIEN00011
TOUS ENSEMBLE00011
 Total0463526107

Graphique

 Locuteurs12 15 18 21 24 27 30 
 PREMIERE VOIX 
 DEUXIEME-VOIX 
 TROISIEME VOIX 
 TROIS-VOIX-ENSEMBLE 
 JULIE1 
 ĂƒÂ‰RASTE124 
 NERINE62 
 SBRIGANI6158 
 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC773 
 L-APOTHICAIRE1 
 LE PAYSAN 
 PREMIER MÉDECIN112 
 LA PAYSANNE 
 SECOND-MEDECIN1 
 SECOND MEDECIN1 
 DEUX MUSICIENS 
 PREMIER MUSICIEN 
 SECOND MUSICIEN 
 ORONTE34 
 LUCETTE6 
 JEANET, FANCHON, MADELAINE 
 L'AVOCAT trainant 
 L'AVOCAT bredouilleur 
 PREMIER SUISSE 
 SECOND SUISSE1 
 L'EXEMPT2 
 L'EGYPTIENNE1 
 CHOEUR DES MUSICIENS1 
 L'EGYPTIEN 
 EGYPTIEN, EGYPTIENNE 
 LE PETIT CHOEUR 
 UN MUSICIEN1 
 TOUS ENSEMBLE1 

Légende

 Prologue  Acte 2  Acte 3  Acte 4 

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