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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 |
PREMIER VALET |
Jusqu'aux plus sombres lieux le jour se communique. |
Acte 1, sc. 2, v. 16 |
2 |
MUSICIENS |
Ne vois-tu pas le jour qui se r?pand partout ? |
Acte 1, sc. 2, v. 26 |
3 | LYCISCAS |
Vous serez cause que je ne me porterai pas bien de toute la journ?e, car, voyez-vous, le sommeil est n?cessaire ? l'homme ; et lorsqu'on ne dort pas sa r?fection, il arrive... que... on est... |
Acte 1, sc. 2, LYCISCAS, phrase 4 |
4 | LYCISCAS |
Quoi toujours ? |
Acte 1, sc. 2, LYCISCAS, phrase 1 |
5 |
ARBATE |
O? je vois qu'aujourd'hui penchent vos sentiments ; |
Acte 2, sc. 1, v. 67 |
6 |
ARBATE |
Le chagrin des vieux jours ne peut aigrir mon ?me |
Acte 2, sc. 1, v. 68 |
7 |
ARBATE |
Votre coeur, votre adresse ?clataient chaque jour : |
Acte 2, sc. 1, v. 90 |
8 |
ARBATE |
Qui fuit tous les moyens de se produire un jour. |
Acte 2, sc. 1, v. 155 |
9 |
EURYALE |
Et que, malgr? l'emploi qu'il exerce aujourd'hui |
Acte 2, sc. 1, v. 202 |
10 |
EURYALE |
Et veut, ( dans mes ?tats ayant re?u le jour ) |
Acte 2, sc. 1, v. 210 |
11 |
MORON |
Et qui prennent toujours la fuite devant nous : |
Acte 2, sc. 2, v. 231 |
12 |
MORON |
Et la course des chars se faisant en ce jour, |
Acte 2, sc. 2, v. 239 |
13 |
MORON |
Et d?s le point du jour je m'?tais d?couch? : |
Acte 2, sc. 2, v. 247 |
14 |
MORON |
Moron sauva ses jours des fureurs d'un sanglier, |
Acte 2, sc. 2, v. 275 |
15 |
MORON |
Vivre au monde deux jours, que mille ans dans l'histoire. |
Acte 2, sc. 2, v. 281 |
16 |
MORON |
Contait pour grand honneur aux pasteurs d'aujourd'hui |
Acte 2, sc. 2, v. 310 |
17 |
LA PRINCESSE |
Seigneurs, que quel que f?t le sanglier d'aujourd'hui, |
Acte 2, sc. 3, v. 350 |
18 |
LA PRINCESSE |
J'y consens ; oui sans vous c'?tait fait de mes jours, |
Acte 2, sc. 3, v. 354 |
19 |
AGLANTE |
Mais, ? vous dire vrai dans ces jours ?clatants |
Acte 4, sc. 1, v. 403 |
20 |
CYNTHIE |
Et serait-ce un bonheur de respirer le jour |
Acte 4, sc. 1, v. 427 |
21 | LA PRINCESSE |
J'en pr?tends soutenir l'honneur jusqu'au dernier moment de ma vie : et ne veux point du tout me commettre ? ces gens qui font les esclaves aupr?s de nous, pour devenir un jour nos tyrans : toutes ces larmes, tous ces soupirs, tous ces hommages, tous ces respects sont des emb?ches qu'on tend ? notre coeur, et qui souvent l'engagent ? commettre des l?chet?s. |
Acte 4, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 2 |
22 | CYNTHIE |
J'esp?re que vous changerez un jour de pens?e, et s'il pla?t au Ciel nous verrons votre coeur avant qu'il soit peu... |
Acte 4, sc. 1, CYNTHIE, phrase 3 |
23 | LA PRINCESSE |
Les croyances publiques sont toujours m?l?es d'erreur : les Dieux ne sont point faits comme se les fait le vulgaire ; et c'est leur manquer de respect que de leur attribuer les faiblesses des hommes. |
Acte 4, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 1 |
24 | MORON |
La plupart des femmes aujourd'hui se laissent prendre par les oreilles : elles sont cause que tout le monde se m?le de musique, et l'on ne r?ussit aupr?s d'elles, que par les petites chansons, et les petits vers qu'on leur fait entendre. |
Acte 5, sc. 1, MORON, phrase 7 |
25 | CYNTHIE |
Il sort vainqueur de cette course, mais je doute fort qu'il en sorte avec le m?me coeur qu'il y a port? : car enfin, vous lui avez tir? des traits dont il est difficile de se d?fendre, et sans parler de tout le reste, la gr?ce de votre danse, et la douceur de votre voix ont eu des charmes aujourd'hui ? toucher les plus insensibles. |
Acte 6, sc. 1, CYNTHIE, phrase 2 |
26 | LA PRINCESSE |
Ce n'est pas une raison, Seigneur, et sans vouloir aimer, on est toujours bien aise d'?tre aim?e. |
Acte 6, sc. 4, LA PRINCESSE, phrase 1 |
27 | PHILIS |
Mais, Moron, je souhaiterais bien d'avoir la gloire que quelque amant f?t mort pour moi ; c'est un avantage dont je n'ai point encore joui, et je trouve que j'aimerais de tout mon coeur une personne qui m'aimerait assez pour se donner la mort. |
Acte 7, sc. 2, PHILIS, phrase 2 |
28 | LA PRINCESSE |
J'ai toujours regard? l'hymen comme une chose affreuse, et j'avais fait serment d'abandonner plut?t la vie, que de me r?soudre jamais ? perdre cette libert? pour qui j'avais des tendresses si grandes ; mais, enfin, un moment a dissip? toutes ces r?solutions, le m?rite d'un prince m'a frapp? aujourd'hui les yeux ; et mon ?me tout d'un coup ( comme par un miracle ) est devenue sensible aux traits de cette passion que j'avais toujours m?pris?e. |
Acte 8, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 2 |
29 | EURYALE |
Je le suis, ? la v?rit?, et j'admire, Madame, comme le Ciel a pu former deux ?mes aussi semblables en tout que les n?tres : deux ?mes en qui l'on ait vu une plus grande conformit? de sentiments, qui aient fait ?clater, dans le m?me temps une r?solution ? braver les traits de l'Amour, et qui dans le m?me moment aient fait para?tre une ?gale facilit? ? perdre le nom d'insensibles : car enfin, Madame, puisque votre exemple m'autorise, je ne feindrai point de vous dire que l'amour aujourd'hui s'est rendu ma?tre de mon coeur, et qu'une des Princesses, vos cousines, l'aimable et belle Aglante, a renvers? d'un coup d'oeil tous les projets de ma fiert?. |
Acte 8, sc. 1, EURYALE, phrase 1 |
30 | LA PRINCESSE |
C'est un ?tourdi, et vous ?tes un peu trop cr?dule, Prince, d'ajouter foi si promptement ? ce qu'il vous a dit ; une pareille nouvelle m?riterait bien, ce me semble, qu'on en dout?t un peu de temps, et c'est tout ce que vous pourriez faire de la croire, si je vous l'avais dite moi-m?me. |
Acte 8, sc. 4, LA PRINCESSE, phrase 1 |
31 | LA PRINCESSE |
De gr?ce, Prince, brisons l? ce discours, et si vous voulez m'obliger, souffrez que je puisse jouir de deux moments de solitude. |
Acte 8, sc. 4, LA PRINCESSE, phrase 1 |
32 |
PHILIS |
Et que ne pas aimer, c'est renoncer au jour. |
Acte 9, sc. 1, v. 479 |
33 | LA PRINCESSE |
Vous m'avez toujours t?moign? une tendresse extr?me, et je crois vous devoir bien plus par les bont?s que vous m'avez fait voir, que par le jour que vous m'avez donn? : mais si jamais pour moi vous avez eu de l'amiti?, je vous en demande aujourd'hui la plus sensible preuve que vous me puissiez accorder ; c'est de n'?couter point, Seigneur, la demande de ce prince, et de ne pas souffrir que la Princesse Aglante soit unie avec lui. |
Acte 10, sc. 2, LA PRINCESSE, phrase 2 |
34 | EURYALE |
C'est vous, Madame, qui m'avez enlev? cette qualit? d'insensible que j'avais toujours affect?e, et tout ce que j'ai pu vous dire, n'a ?t? qu'une feinte qu'un mouvement secret m'a inspir?e, et que je n'ai suivie qu'avec toutes les violences imaginables. |
Acte 10, sc. 2, EURYALE, phrase 4 |
35 | EURYALE |
Il fallait qu'elle cess?t bient?t, sans doute, et je m'?tonne seulement qu'elle ait pu durer la moiti? d'un jour ; car enfin je mourais, je br?lais dans l'?me, quand je vous d?guisais mes sentiments, et jamais coeur n'a souffert une contrainte ?gale ? la mienne. |
Acte 10, sc. 2, EURYALE, phrase 5 |
36 | IPHITAS |
C'est ici un jour de paix, et je te remets en gr?ce avec la Princesse. |
Acte 10, sc. 2, IPHITAS, phrase 2 |