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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | LYCISCAS |
Messieurs, debout, debout, vite, c'est trop dormir. |
Acte 1, sc. 2, LYCISCAS, phrase 7 |
2 |
ARBATE |
Devant mes yeux, seigneur, a pass? votre enfance, |
Acte 2, sc. 1, v. 84 |
3 |
ARBATE |
Mes regards observaient en vous des qualit?s |
Acte 2, sc. 1, v. 86 |
4 |
EURYALE |
Et qu'un premier coup d'oeil allume en nous les flammes |
Acte 2, sc. 1, v. 108 |
5 |
EURYALE |
O? le Ciel en naissant a destin? nos ?mes. |
Acte 2, sc. 1, v. 109 |
6 |
EURYALE |
Et ce passage offrit la Princesse ? mes yeux ; |
Acte 2, sc. 1, v. 111 |
7 |
EURYALE |
Ce d?dain si fameux eut des charmes secrets |
Acte 2, sc. 1, v. 130 |
8 |
EURYALE |
Sa douceur sur mes sens prit tel droit de r?gner, |
Acte 2, sc. 1, v. 139 |
9 |
EURYALE |
Et je couvre un effet de mes voeux enflamm?s |
Acte 2, sc. 1, v. 142 |
10 |
EURYALE |
Tu vois les souverains de Mess?ne et de Pyle |
Acte 2, sc. 1, v. 160 |
11 |
EURYALE |
Combattant mes raisons tu chatouilles mon ?me, |
Acte 2, sc. 1, v. 189 |
12 |
EURYALE |
Et veut, ( dans mes ?tats ayant re?u le jour ) |
Acte 2, sc. 1, v. 210 |
13 |
EURYALE |
Contre tous mes rivaux appuyer mon amour : |
Acte 2, sc. 1, v. 211 |
14 |
MORON |
? ce terrible aspect j'ai ramass? mes armes ; |
Acte 2, sc. 2, v. 264 |
15 |
MORON |
Mais le faux animal, sans en prendre d'alarmes |
Acte 2, sc. 2, v. 265 |
16 |
MORON |
Baste, quoi qu'il en soit, je veux par mes travaux : |
Acte 2, sc. 2, v. 314 |
17 |
ARISTOMÈNE |
Reprochez-vous, Madame, ? nos justes alarmes |
Acte 2, sc. 3, v. 316 |
18 |
ARISTOMÈNE |
Ce p?ril dont tous deux avons sauv? vos charmes, |
Acte 2, sc. 3, v. 317 |
19 |
LA PRINCESSE |
Que l'arc, et que le dard, pour moi si pleins de charmes, |
Acte 2, sc. 3, v. 336 |
20 |
LA PRINCESSE |
Ne soient entre mains que d'inutiles armes? |
Acte 2, sc. 3, v. 337 |
21 |
LA PRINCESSE |
Et que je fasse, enfin, mes plus fr?quents emplois |
Acte 2, sc. 3, v. 338 |
22 |
LA PRINCESSE |
J'y consens ; oui sans vous c'?tait fait de mes jours, |
Acte 2, sc. 3, v. 354 |
23 | MORON |
Eh, messieurs, ayez piti? de moi. |
Acte 3, sc. 2, MORON, phrase 1 |
24 | MORON |
Bon messieurs tuez-moi ce vilain animal-l? ? |
Acte 3, sc. 2, MORON, phrase 2 |
25 | MORON |
Courage, ferme, allons, mes amis. |
Acte 3, sc. 2, MORON, phrase 7 |
26 | MORON |
Serviteur Messieurs, je vous rends gr?ce de m'avoir d?livr? de cette b?te, maintenant que vous l'avez tu?e, je m'en vais l'achever, et en triompher avec vous. |
Acte 3, sc. 2, MORON, phrase 10 |
27 | LA PRINCESSE |
J'en pr?tends soutenir l'honneur jusqu'au dernier moment de ma vie : et ne veux point du tout me commettre ? ces gens qui font les esclaves aupr?s de nous, pour devenir un jour nos tyrans : toutes ces larmes, tous ces soupirs, tous ces hommages, tous ces respects sont des emb?ches qu'on tend ? notre coeur, et qui souvent l'engagent ? commettre des l?chet?s. |
Acte 4, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 2 |
28 | LA PRINCESSE |
Les croyances publiques sont toujours m?l?es d'erreur : les Dieux ne sont point faits comme se les fait le vulgaire ; et c'est leur manquer de respect que de leur attribuer les faiblesses des hommes. |
Acte 4, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 1 |
29 | MORON |
J'ai brav? ses armes assez longtemps, et fait de mon dr?le comme un autre ; mais enfin ma fiert? a baiss? l'oreille, et vous avez une tra?tresse qui m'a rendu plus doux qu'un agneau : apr?s cela on ne doit plus faire aucun scrupule d'aimer, et puisque j'ai bien pass? par l?, il peut bien y en passer d'autres. |
Acte 4, sc. 2, MORON, phrase 2 |
30 | LYCAS |
Madame, le Prince votre p?re vient vous trouver ici, et conduit avec lui les princes de Pyle et d'Ithaque, et celui de Mess?ne. |
Acte 4, sc. 3, LYCAS, phrase 1 |
31 | IPHITAS |
Ma fille, tu as tort de prendre de telles alarmes, et je me plains de toi, qui peux mettre dans ta pens?e que je sois assez mauvais p?re pour vouloir faire violence ? tes sentiments et me servir tyranniquement de la puissance que le Ciel me donne sur toi. |
Acte 4, sc. 4, IPHITAS, phrase 1 |
32 | IPHITAS |
Je souhaite, ? la v?rit?, que ton coeur puisse aimer quelqu'un : tous mes voeux seraient satisfaits, si cela pouvait arriver, et je n'ai propos? les f?tes et les jeux que je fais c?l?brer ici qu'afin d'y pouvoir attirer tout ce que la Gr?ce a d'illustre ; et que parmi cette noble jeunesse tu puisses enfin rencontrer o? arr?ter tes yeux et d?terminer tes pens?es. |
Acte 4, sc. 4, IPHITAS, phrase 2 |
33 | MORON |
Voil? ce que c'est, si je savais chanter j'en ferais bien mieux mes affaires. |
Acte 5, sc. 1, MORON, phrase 6 |
34 | MORON |
La plupart des femmes aujourd'hui se laissent prendre par les oreilles : elles sont cause que tout le monde se m?le de musique, et l'on ne r?ussit aupr?s d'elles, que par les petites chansons, et les petits vers qu'on leur fait entendre. |
Acte 5, sc. 1, MORON, phrase 7 |
35 |
SATYRE |
Briller, ? mes yeux surpris, |
Acte 5, sc. 2, v. 435 |
36 | CYNTHIE |
Il sort vainqueur de cette course, mais je doute fort qu'il en sorte avec le m?me coeur qu'il y a port? : car enfin, vous lui avez tir? des traits dont il est difficile de se d?fendre, et sans parler de tout le reste, la gr?ce de votre danse, et la douceur de votre voix ont eu des charmes aujourd'hui ? toucher les plus insensibles. |
Acte 6, sc. 1, CYNTHIE, phrase 2 |
37 | EURYALE |
Moron, je te l'avoue, j'ai ?t? enchant?, et jamais tant de charmes n'ont frapp? tout ensemble mes yeux et mes oreilles. |
Acte 6, sc. 2, EURYALE, phrase 2 |
38 | EURYALE |
La douceur de sa voix a voulu se faire para?tre dans un air tout charmant qu'elle a daign? chanter, et les sons merveilleux qu'elle formait passaient jusqu'au fond de mon ?me, et tenaient tous mes sens dans un ravissement ? ne pouvoir en revenir. |
Acte 6, sc. 2, EURYALE, phrase 5 |
39 | MORON |
Les femmes sont des animaux d'un naturel bizarre, nous les g?tons par nos douceurs, et je crois tout de bon que nous les verrions nous courir, sans tous ces respects et ces soumissions o? les hommes les acoquinent. |
Acte 6, sc. 2, MORON, phrase 2 |
40 | LA PRINCESSE |
Il est beau qu'une femme soit insensible, et conserve son coeur exempt des flammes de l'amour, mais ce qui est vertu en elle, devient un crime dans un homme. |
Acte 6, sc. 4, LA PRINCESSE, phrase 2 |
41 | EURYALE |
Non, Madame, rien n'est capable de toucher mon coeur,, ma libert? est la seule ma?tresse ? qui je consacre mes voeux ; et quand le Ciel emploierait ses soins ? composer une beaut? parfaite, quand il assemblerait en elle tous les dons les plus merveilleux et du corps et de l'?me, enfin quand il exposerait ? mes yeux un miracle d'esprit, d'adresse et de beaut?, et que cette personne m'aimerait avec toutes les tendresses imaginables, je vous l'avoue franchement je ne l'aimerais pas. |
Acte 6, sc. 4, EURYALE, phrase 1 |
42 | LA PRINCESSE |
Ce serait lors que je prendrais plaisir ? triompher pleinement de sa vanit?, ? punir son m?pris par mes froideurs, et exercer sur lui toutes les cruaut?s que je pourrais imaginer. |
Acte 6, sc. 5, LA PRINCESSE, phrase 2 |
43 | LA PRINCESSE |
Prince, comme jusques ici nous avons fait para?tre une conformit? de sentiments, et que le Ciel a sembl? mettre en nous m?mes attachements pour notre libert?, et m?me aversion pour l'amour ; je suis bien aise de vous ouvrir mon coeur, et de vous faire confidence d'un changement dont vous serez surpris. |
Acte 8, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 1 |
44 | LA PRINCESSE |
Eh bien Prince, je veux bien vous la d?couvrir : je suis s?re que vous allez approuver mon choix, et pour ne vous point tenir en suspens davantage, le Prince de Mess?ne est celui de qui le m?rite s'est attir? mes voeux. |
Acte 8, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 1 |
45 | EURYALE |
Je le suis, ? la v?rit?, et j'admire, Madame, comme le Ciel a pu former deux ?mes aussi semblables en tout que les n?tres : deux ?mes en qui l'on ait vu une plus grande conformit? de sentiments, qui aient fait ?clater, dans le m?me temps une r?solution ? braver les traits de l'Amour, et qui dans le m?me moment aient fait para?tre une ?gale facilit? ? perdre le nom d'insensibles : car enfin, Madame, puisque votre exemple m'autorise, je ne feindrai point de vous dire que l'amour aujourd'hui s'est rendu ma?tre de mon coeur, et qu'une des Princesses, vos cousines, l'aimable et belle Aglante, a renvers? d'un coup d'oeil tous les projets de ma fiert?. |
Acte 8, sc. 1, EURYALE, phrase 1 |
46 | ARISTOMÈNE |
Madame, je viens ? vos pieds rendre gr?ce ? l'Amour de mes heureux destins, et vous t?moigner avec mes transports, le ressentiment o? je suis, des bont?s surprenantes dont vous daignez favoriser le plus soumis de vos captifs. |
Acte 8, sc. 4, ARISTOMÈNE, phrase 1 |
47 | LA PRINCESSE |
J'ai vu toute la terre ? mes pieds avec la plus grande insensibilit? du monde ; les respects, les hommages et les soumissions n'ont jamais pu toucher mon ?me, et la fiert? et le d?dain en auraient triomph?. |
Acte 8, sc. 6, LA PRINCESSE, phrase 8 |
48 | LA PRINCESSE |
Sors de mon coeur, qui que tu sois, ennemi qui te caches, attaque-moi visiblement, et deviens ? mes yeux la plus affreuse b?te de tous nos bois, afin que mon dard et mes fl?ches me puissent d?faire de toi. |
Acte 8, sc. 6, LA PRINCESSE, phrase 13 |
49 |
CLYMÈNE |
Amarante pour lui verse en tous lieux des larmes. |
Acte 9, sc. 1, v. 485 |
50 |
PHILIS |
D'o? vient qu'on aime ? lui rendre les armes ? |
Acte 9, sc. 1, v. 487 |
51 |
CLYMÈNE |
Si sa flamme, Philis, est si pleine de charmes, |
Acte 9, sc. 1, v. 488 |
52 | MORON |
Il m'a fallu tirer mes chausses au plus vite, et jamais vous n'avez vu un emportement plus brusque que le sien. |
Acte 10, sc. 1, MORON, phrase 2 |
53 | EURYALE |
Quelque chose, Seigneur, que l'on vienne de vous en dire, je n'ose encore, pour moi, me flatter de ce doux espoir : mais enfin si ce n'est pas ? moi trop de t?m?rit?, que d'oser aspirer ? l'honneur de votre alliance, si ma personne, et mes ?tats... |
Acte 10, sc. 1, EURYALE, phrase 1 |
54 | IPHITAS |
Oui, l'honneur de votre alliance m'est d'un prix tr?s consid?rable, et je souscris ais?ment de tous mes suffrages ? la demande que vous me faites. |
Acte 10, sc. 2, IPHITAS, phrase 1 |
55 | LA PRINCESSE |
Il me devait aimer comme les autres, et me laisser au moins la gloire de le refuser : sa d?claration me fait un affront, et ce m'est une honte sensible, qu'? mes yeux, et au milieu de votre Cour, il a recherch? une autre que moi. |
Acte 10, sc. 2, LA PRINCESSE, phrase 2 |
56 | IPHITAS |
Le m?rite de ce Prince t'a fait ouvrir les yeux, et tu l'aimes, enfin, quoi que tu puisses dire. |
Acte 10, sc. 2, IPHITAS, phrase 2 |
57 | IPHITAS |
Oui, tu l'aimes. |
Acte 10, sc. 2, IPHITAS, phrase 1 |
58 | IPHITAS |
Oui, tu ne l'aimes pas. |
Acte 10, sc. 2, IPHITAS, phrase 2 |
59 | EURYALE |
Il fallait qu'elle cess?t bient?t, sans doute, et je m'?tonne seulement qu'elle ait pu durer la moiti? d'un jour ; car enfin je mourais, je br?lais dans l'?me, quand je vous d?guisais mes sentiments, et jamais coeur n'a souffert une contrainte ?gale ? la mienne. |
Acte 10, sc. 2, EURYALE, phrase 5 |