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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | LYCISCAS |
Vous ?tes de grands braillards, vous autres, et vous avez la gueule ouverte de bon matin ? |
Acte 1, sc. 2, LYCISCAS, phrase 2 |
2 | LYCISCAS |
Vous ?tes d'?tranges gens, de me tourmenter comme cela. |
Acte 1, sc. 2, LYCISCAS, phrase 3 |
3 |
ARBATE |
Oui cette passion de toutes la plus belle |
Acte 2, sc. 1, v. 80 |
4 |
EURYALE |
? pouvoir triompher de toutes ses froideurs, |
Acte 2, sc. 1, v. 135 |
5 |
ARBATE |
Vous aimez, dites-vous, cette illustre Princesse, |
Acte 2, sc. 1, v. 148 |
6 |
EURYALE |
Et de l'?clat pompeux des plus hautes vertus |
Acte 2, sc. 1, v. 162 |
7 |
ARBATE |
Faites de votre flamme un ?clat glorieux, |
Acte 2, sc. 1, v. 179 |
8 |
MORON |
Il nous faut essuyer de sottes complaisances ! |
Acte 2, sc. 2, v. 225 |
9 |
MORON |
Mais aller attaquer de ces b?tes vilaines |
Acte 2, sc. 2, v. 232 |
10 |
EURYALE |
En effet, ton tr?pas f?cherait tes amis ; |
Acte 2, sc. 2, v. 282 |
11 |
MORON |
Et vous ?tes parfois d'assez f?cheuses gens. |
Acte 2, sc. 2, v. 299 |
12 |
MORON |
Vous ?tes n? mon prince, et quelques autres noeuds |
Acte 2, sc. 2, v. 302 |
13 |
ARISTOMÈNE |
Reprochez-vous, Madame, ? nos justes alarmes |
Acte 2, sc. 3, v. 316 |
14 |
LA PRINCESSE |
Certes avec le temps j'aurais bien profit? |
Acte 2, sc. 3, v. 342 |
15 |
LA PRINCESSE |
Et me faites tous deux cette gr?ce de croire, |
Acte 2, sc. 3, v. 349 |
16 | MORON |
Monseigneur que Votre Altesse est jolie et bien faite ; |
Acte 3, sc. 2, MORON, phrase 9 |
17 | MORON |
Petites quenottes jolies ! |
Acte 3, sc. 2, MORON, phrase 16 |
18 | MORON |
Belles petites menottes ! |
Acte 3, sc. 2, MORON, phrase 18 |
19 |
AGLANTE |
Je ch?ris comme vous ces retraites tranquilles |
Acte 4, sc. 1, v. 397 |
20 |
AGLANTE |
Et ce qui doit surprendre, est qu'aux portes d'Elis |
Acte 4, sc. 1, v. 400 |
21 |
AGLANTE |
Vos retraites ici me semblent hors de temps, |
Acte 4, sc. 1, v. 404 |
22 |
CYNTHIE |
S'oppose aux duret?s que vous faites para?tre, |
Acte 4, sc. 1, v. 422 |
23 | LA PRINCESSE |
Pouvez-vous bien toutes deux, ?tant ce que vous ?tes, prononcer ces paroles ; et ne devez-vous pas rougir d'appuyer une passion qui n'est qu'erreur, que faiblesse et qu'emportement, et dont tous les d?sordres ont tant de r?pugnance avec la gloire de notre sexe. |
Acte 4, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 1 |
24 | LA PRINCESSE |
J'en pr?tends soutenir l'honneur jusqu'au dernier moment de ma vie : et ne veux point du tout me commettre ? ces gens qui font les esclaves aupr?s de nous, pour devenir un jour nos tyrans : toutes ces larmes, tous ces soupirs, tous ces hommages, tous ces respects sont des emb?ches qu'on tend ? notre coeur, et qui souvent l'engagent ? commettre des l?chet?s. |
Acte 4, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 2 |
25 | LA PRINCESSE |
J'ai une horreur trop invincible pour ces sortes d'abaissements : et si jamais j'?tais capable d'y descendre, je serais personne sans doute ? ne me le point pardonner. |
Acte 4, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 2 |
26 | LA PRINCESSE |
Il y a deux v?rit?s, Seigneur, aussi constantes l'une que l'autre, et dont je puis vous assurer ?galement ; l'une, que vous avez un absolu pouvoir sur moi, et que vous ne sauriez m'ordonner rien o? je ne r?ponde aussit?t par une ob?issance aveugle. |
Acte 4, sc. 4, LA PRINCESSE, phrase 2 |
27 | IPHITAS |
Ma fille, tu as tort de prendre de telles alarmes, et je me plains de toi, qui peux mettre dans ta pens?e que je sois assez mauvais p?re pour vouloir faire violence ? tes sentiments et me servir tyranniquement de la puissance que le Ciel me donne sur toi. |
Acte 4, sc. 4, IPHITAS, phrase 1 |
28 | IPHITAS |
Je souhaite, ? la v?rit?, que ton coeur puisse aimer quelqu'un : tous mes voeux seraient satisfaits, si cela pouvait arriver, et je n'ai propos? les f?tes et les jeux que je fais c?l?brer ici qu'afin d'y pouvoir attirer tout ce que la Gr?ce a d'illustre ; et que parmi cette noble jeunesse tu puisses enfin rencontrer o? arr?ter tes yeux et d?terminer tes pens?es. |
Acte 4, sc. 4, IPHITAS, phrase 2 |
29 | IPHITAS |
J'ai pour obtenir cette gr?ce fait encore ce matin un sacrifice ? V?nus ; et si je sais bien expliquer le langage des dieux, elle m'a promis un miracle : mais, quoi qu'il en soit, je veux en user avec toi en p?re qui ch?rit sa fille : si tu trouves o? attacher tes voeux, ton choix sera le mien, et je ne consid?rerai ni int?r?ts d'?tat, ni avantages d'alliance. |
Acte 4, sc. 4, IPHITAS, phrase 4 |
30 | ARISTODÈME |
Pour moi, Madame, vous ?tes le seul prix que je me propose partout : c'est vous que je crois disputer dans ces combats d'adresse, et je n'aspire maintenant ? remporter l'honneur de cette course que pour obtenir un degr? de gloire qui m'approche de votre coeur. |
Acte 4, sc. 4, ARISTODÈME, phrase 1 |
31 | LA PRINCESSE |
Princesses, que dites-vous de ce jeune Prince ? |
Acte 4, sc. 4, LA PRINCESSE, phrase 2 |
32 | CYNTHIE |
Comme vous ?tes accoutum?e ? ne jamais recevoir que des hommages et des adorations de tout le monde, un compliment pareil au sien doit vous surprendre ? la v?rit?. |
Acte 4, sc. 4, CYNTHIE, phrase 1 |
33 | PHILIS |
Oui, j'y demeurerai, pourvu que tu me promettes une chose. |
Acte 5, sc. 1, PHILIS, phrase 2 |
34 | MORON |
La plupart des femmes aujourd'hui se laissent prendre par les oreilles : elles sont cause que tout le monde se m?le de musique, et l'on ne r?ussit aupr?s d'elles, que par les petites chansons, et les petits vers qu'on leur fait entendre. |
Acte 5, sc. 1, MORON, phrase 7 |
35 |
SATYRE |
De ses yeux si savants ? faire des conqu?tes, |
Acte 5, sc. 2, v. 438 |
36 |
SATYRE |
Consolez-vous, pauvres petites b?tes, |
Acte 5, sc. 2, v. 439 |
37 | EURYALE |
Elle a fait ?clater ensuite une disposition toute divine, et ses pieds amoureux sur l'?mail d'un tendre gazon tra?aient d'aimables caract?res qui m'enlevaient hors de moi-m?me, et m'attachaient par des noeuds invincibles aux doux et justes mouvements dont tout son corps suivait les mouvements de l'harmonie. |
Acte 6, sc. 2, EURYALE, phrase 6 |
38 | EURYALE |
Enfin jamais ?me n'a eu de plus puissantes ?motions que la mienne, et j'ai pens? plus de vingt fois oublier ma r?solution pour me jeter ? ses pieds, et lui faire un aveu sinc?re de l'ardeur que je sens pour elle. |
Acte 6, sc. 2, EURYALE, phrase 7 |
39 | MORON |
Demeurez ferme, au moins, dans le chemin que vous avez pris : je m'en vais voir ce qu'elle me dira ; cependant promenez-vous ici dans ces petites routes sans faire aucun semblant d'avoir envie de la joindre, et si vous l'abordez, demeurez avec elle le moins qu'il vous sera possible. |
Acte 6, sc. 2, MORON, phrase 1 |
40 | LA PRINCESSE |
Pour moi je le confesse, Moron, cette fuite m'a choqu?e, et j'ai toutes les envies du monde de l'engager pour rabattre un peu son orgueil. |
Acte 6, sc. 3, LA PRINCESSE, phrase 1 |
41 | LA PRINCESSE |
Certes ce m?pris est choquant, et je ne puis souffrir cette hauteur ?trange de ne rien estimer. |
Acte 6, sc. 3, LA PRINCESSE, phrase 1 |
42 | LA PRINCESSE |
Vous ?tes bien solitaire, Seigneur, et c'est une humeur bien extraordinaire que la v?tre, de renoncer ainsi ? notre sexe, et de fuir, ? votre ?ge cette galanterie, dont se piquent tous vos pareils. |
Acte 6, sc. 4, LA PRINCESSE, phrase 1 |
43 | LA PRINCESSE |
Et comme la beaut? est le partage de notre sexe, vous sauriez ne nous point aimer, sans nous d?rober les hommages qui nous sont d?s, et commettre une offense dont nous devons toutes nous ressentir. |
Acte 6, sc. 4, LA PRINCESSE, phrase 3 |
44 | EURYALE |
Je ne vois pas, Madame, que celles qui ne veulent point aimer, doivent prendre aucun int?r?t ? ces sortes d'offenses. |
Acte 6, sc. 4, EURYALE, phrase 1 |
45 | EURYALE |
Non, Madame, rien n'est capable de toucher mon coeur,, ma libert? est la seule ma?tresse ? qui je consacre mes voeux ; et quand le Ciel emploierait ses soins ? composer une beaut? parfaite, quand il assemblerait en elle tous les dons les plus merveilleux et du corps et de l'?me, enfin quand il exposerait ? mes yeux un miracle d'esprit, d'adresse et de beaut?, et que cette personne m'aimerait avec toutes les tendresses imaginables, je vous l'avoue franchement je ne l'aimerais pas. |
Acte 6, sc. 4, EURYALE, phrase 1 |
46 | LA PRINCESSE |
C'est avoir une insensibilit? bien grande, que de parler comme vous faites. |
Acte 6, sc. 4, LA PRINCESSE, phrase 1 |
47 | LA PRINCESSE |
Parle-lui de moi dans tes entretiens, vante-lui adroitement ma personne, et les avantages de ma naissance, et t?che d'?branler ses sentiments par la douceur de quelque espoir. |
Acte 6, sc. 5, LA PRINCESSE, phrase 1 |
48 | LA PRINCESSE |
Ce serait lors que je prendrais plaisir ? triompher pleinement de sa vanit?, ? punir son m?pris par mes froideurs, et exercer sur lui toutes les cruaut?s que je pourrais imaginer. |
Acte 6, sc. 5, LA PRINCESSE, phrase 2 |
49 | PHILIS |
Il y a longtemps que tes yeux me parlent ; mais je suis plus aise d'ou?r ta voix. |
Acte 7, sc. 1, PHILIS, phrase 3 |
50 |
TIRCIS |
Tu m'?coutes, h?las ! Dans ma triste langueur ; |
Acte 7, sc. 1, v. 451 |
51 | PHILIS |
Que ne chantes-tu comme lui ? |
Acte 7, sc. 2, PHILIS, phrase 2 |
52 | PHILIS |
En v?rit?, Tircis, il ne se peut rien de plus agr?able, et tu l'emportes sur tous les rivaux que tu as. |
Acte 7, sc. 2, PHILIS, phrase 1 |
53 | MORON |
Oui, oui, allons, je veux chanter aussi, et te montrer que l'amour fait faire toutes choses. |
Acte 7, sc. 2, MORON, phrase 3 |
54 | LA PRINCESSE |
J'ai toujours regard? l'hymen comme une chose affreuse, et j'avais fait serment d'abandonner plut?t la vie, que de me r?soudre jamais ? perdre cette libert? pour qui j'avais des tendresses si grandes ; mais, enfin, un moment a dissip? toutes ces r?solutions, le m?rite d'un prince m'a frapp? aujourd'hui les yeux ; et mon ?me tout d'un coup ( comme par un miracle ) est devenue sensible aux traits de cette passion que j'avais toujours m?pris?e. |
Acte 8, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 2 |
55 | LA PRINCESSE |
J'ai trouv? d'abord des raisons pour autoriser ce changement, et puis l'appuyer de la volont? de r?pondre aux ardentes sollicitations d'un p?re, et aux voeux de tout un ?tat ; mais, ? vous dire vrai, je suis en peine du jugement que vous ferez de moi, et je voudrais savoir si vous condamnerez ou non le dessein que j'ai de me donner un ?poux. |
Acte 8, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 4 |
56 | MORON |
Ne vous d?faites pas. |
Acte 8, sc. 1, MORON, phrase 1 |
57 | LA PRINCESSE |
D'o? vient, Prince, que vous ne dites mot, et semblez interdit ? |
Acte 8, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 1 |
58 | LA PRINCESSE |
Non, Aglante, je vous le demande, faites-moi ce plaisir je vous prie, et trouvez bon que n'ayant pu avoir l'avantage de le soumettre, je lui d?robe la joie de vous obtenir. |
Acte 8, sc. 3, LA PRINCESSE, phrase 1 |
59 | ARISTOMÈNE |
Madame, je viens ? vos pieds rendre gr?ce ? l'Amour de mes heureux destins, et vous t?moigner avec mes transports, le ressentiment o? je suis, des bont?s surprenantes dont vous daignez favoriser le plus soumis de vos captifs. |
Acte 8, sc. 4, ARISTOMÈNE, phrase 1 |
60 | LA PRINCESSE |
C'est un ?tourdi, et vous ?tes un peu trop cr?dule, Prince, d'ajouter foi si promptement ? ce qu'il vous a dit ; une pareille nouvelle m?riterait bien, ce me semble, qu'on en dout?t un peu de temps, et c'est tout ce que vous pourriez faire de la croire, si je vous l'avais dite moi-m?me. |
Acte 8, sc. 4, LA PRINCESSE, phrase 1 |
61 | MORON |
Ma foi, Madame, avouons la dette, vous voudriez qu'il f?t ? vous, et dans toutes vos actions, il est ais? de voir que vous aimez un peu ce jeune prince. |
Acte 8, sc. 5, MORON, phrase 1 |
62 | LA PRINCESSE |
Et d'o? vient ce poison qui me court par toutes les veines, et ne me laisse point en repos avec moi-m?me ? |
Acte 8, sc. 6, LA PRINCESSE, phrase 12 |
63 | IPHITAS |
Oui, l'honneur de votre alliance m'est d'un prix tr?s consid?rable, et je souscris ais?ment de tous mes suffrages ? la demande que vous me faites. |
Acte 10, sc. 2, IPHITAS, phrase 1 |
64 | LA PRINCESSE |
Je l'aime, dites-vous ? |
Acte 10, sc. 2, LA PRINCESSE, phrase 1 |
65 | EURYALE |
C'est vous, Madame, qui m'avez enlev? cette qualit? d'insensible que j'avais toujours affect?e, et tout ce que j'ai pu vous dire, n'a ?t? qu'une feinte qu'un mouvement secret m'a inspir?e, et que je n'ai suivie qu'avec toutes les violences imaginables. |
Acte 10, sc. 2, EURYALE, phrase 4 |
66 | PHILIS |
Seigneur, la D?esse V?nus vient d'annoncer partout le changement du coeur de la Princesse : tous les pasteurs et toutes les berg?res en t?moignent leur joie par des danses et des chansons, et si ce n'est point un spectacle que vous m?prisiez, vous allez voir l'all?gresse publique se r?pandre jusques ici. |
Acte 10, sc. 4, PHILIS, phrase 1 |