Occurences de l'expression

ais

dans LA RÉCEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON de [Anonyme] (1658)

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n  Personnage  Vers ou phrase Localisation
1LE GÉNIE UNIVERSEL Monseigneur, le bruit et la renomm?e de vos Grandeurs, de vos vertus, et de vos m?rites, avai[en]t d?j? pass? les mers et retenti jusques ici, aux oreilles des Fran?ais, avant qu'ils eussent l'honneur de vous voir en ces contr?es. Mais le bruit de vos canons tir?s ? votre arriv?e, s'?tant fait entendre par toutes ces terres, en a amass? toutes les nations, lesquelles venant de fort loin, et par des chemins tr?s f?cheux, on ne doit pas s'?tonner, Monseigneur, si j'ai diff?r? si longtemps ? vous les pr?senter en qualit? de g?nie universel de ce nouveau monde. Acte 1, sc. 1, LE GÉNIE UNIVERSEL, phrase 1
2LE GÉNIE UNIVERSEL Vous voyez dans ceux-ci l'?lite de notre petite Acad?mie Fran?aise, ceux-l? vous repr?sentent la nation Algonquine et la Huronne, qui ne font plus qu'un peuple avec les Fran?ais par l'entremise de la foi, qu'ils ont embrass?e. Acte 1, sc. 1, LE GÉNIE UNIVERSEL, phrase 1
3 PREMIER FRANÇAIS Enfin, malgr? le mauvais sort, Acte 1, sc. 2, v. 2
4 SECOND FRANÇAIS Pourrais-je expliquer, Monseigneur, Acte 1, sc. 2, v. 11
5LA NATION HURONNE Monseigneur, je reconnais aujourd'hui que je suis condamn? ? des larmes perp?tuelles. Acte 1, sc. 3, LA NATION HURONNE, phrase 1
6LA NATION HURONNE J'ai pleur? jusques ? pr?sent la perte de notre pays, ruin? par notre ennemi commun, la perte du plus beau lac et des plus belles terres du monde, m'en voil? exil? pour jamais ; et ? pr?sent je me trouve ? votre arriv?e combl? de tant de biens, et de tant de faveurs du ciel, en votre illustre personne, que je ne puis m'emp?cher d'en pleurer de joie, et votre bont? me fait esp?rer que la source de ces larmes agr?ables ne tarira jamais. Acte 1, sc. 3, LA NATION HURONNE, phrase 2
7LA NATION HURONNE Ce qui m'oblige, Monseigneur, ? vous protester toute l'ob?issance et la soumission que vous pouvez attendre des moindres, mais des plus fid?les de vos sujets. Acte 1, sc. 3, LA NATION HURONNE, phrase 3
8LA NATION HURONNE Mon fr?re, l'Algonquin, que je reconnais comme mon ancien, et sur les terres duquel vous commandez, vous expliquera mieux que moi les sentiments communs de nos coeurs. Acte 1, sc. 3, LA NATION HURONNE, phrase 4
9LA NATION ALGONQUINE Monseigneur, vous voyez en moi, un peuple errant et vagabond, qui n'a pu ?tre captiv? ici ? Qu?bec parmi les Fran?ais que par les liens de la foi. Acte 1, sc. 3, LA NATION ALGONQUINE, phrase 1
10LA NATION ALGONQUINE Maintenant qu'ayant la foi, je vis dans l'esp?rance d'une vie ?ternelle, et que je poss?de aujourd'hui l'honneur de votre bienveillance, et la faveur de votre protection, il est vrai que si j'?tais capable de pleurer aussi bien que mon fr?re le Huron, je verserais, maintenant que je me vois devant vous, un torrent de larmes de joie ; mais il faut que je vous avoue que je ne sais ce que c'est que de pleurer ; j'ai trop de courage et de force d'esprit, pour me laisser aller ? cette bassesse. Acte 1, sc. 3, LA NATION ALGONQUINE, phrase 3
11LA NATION ALGONQUINE Je laisse aux ?mes l?ches et aux femmes les larmes de tristesse et de joie. Acte 1, sc. 3, LA NATION ALGONQUINE, phrase 4
12LA NATION ALGONQUINE Les t?moignages les plus sinc?res du respect, et de l'amour que j'aurai pour vous toute ma vie, seront de verser pour votre service non des larmes, mais mon sang jusques ? la derni?re goutte. Acte 1, sc. 3, LA NATION ALGONQUINE, phrase 5
13LE GÉNIE INTERPRÈTE Qu'il vous plaise rompre nos liens par la force de vos armes, ces liens conviennent bien mieux ? nos ennemis qu'? nous, qui avons maintenant droit ? la libert? des enfants de Dieu ; s'il vous pla?t nous accorder cette gr?ce, nous vous donnons parole que nous ferons tous nos efforts pour les rendre eux m?mes enfin vos captifs et les assujettir pour jamais ? votre grandeur. Acte 1, sc. 3, LE GÉNIE INTERPRÈTE, phrase 5
14LE GÉNIE INTERPRÈTE Depuis que nous souffrons les rigueurs de la cruaut? des Iroquois, nous nous regardons tous comme des victimes destin?es au feu et aux flammes, qui ont d?j? d?vor? une grande partie de nos compatriotes ; mais nous nous promettons aujourd'hui ce bien, et cet avantage de votre venue, ? grand Onontio, que tous ces feux de cruaut?, qui nous environnent, seront enti?rement ?teints, ou plut?t se changeront d?sormais en des feux de joie. Si le ciel nous fait une fois cette faveur, par vos m?rites et par l'heureux succ?s de vos armes, nos richesses immenses des castors descendront jusques ? vous tous les ans, et ensuite votre z?le et votre charit? envers tant de pauvres abandonn?s, nous procureront r?ciproquement des personnes, qui nous ouvrent ici, parmi nous, les tr?sors des richesses ?ternelles. Acte 1, sc. 3, LE GÉNIE INTERPRÈTE, phrase 2
15LE GÉNIE UNIVERSEL Enfin, Monseigneur, ils font hommages de leurs couronnes ? la v?tre ne pr?tendant relever jamais d'autre apr?s Dieu que de votre Grandeur. Acte 1, sc. 3, LE GÉNIE UNIVERSEL, phrase 2

 

Nombre d'occurences de l'expression : ais
par acte et par personnage

LA RÉCEPTION DE MONSEIGNEUR LE VICOMTE D'ARGENSON (1658)
[Anonyme]
 Acte 1 Total
LE GÉNIE UNIVERSEL03
PREMIER FRANÇAIS01
SECOND FRANÇAIS01
TROISIÈME FRANÇAIS00
QUATRIÈME FRANÇAIS00
LA NATION HURONNE44
LA NATION ALGONQUINE44
LE PREMIER ÉTRANGER00
LE GÉNIE DES FORÊTS00
LE SECOND ÉTRANGER00
LE GÉNIE INTERPRÈTE02
LE PREMIER CAPTIF HURON00
CAPTIF DE LA NATION DES NEZ PERCÉS00
 Total1515

Graphique

 Locuteurs10 
 LE GÉNIE UNIVERSEL3 
 PREMIER FRANÇAIS1 
 SECOND FRANÇAIS1 
 TROISIÈME FRANÇAIS 
 QUATRIÈME FRANÇAIS 
 LA NATION HURONNE4 
 LA NATION ALGONQUINE4 
 LE PREMIER ÉTRANGER 
 LE GÉNIE DES FORÊTS 
 LE SECOND ÉTRANGER 
 LE GÉNIE INTERPRÈTE2 
 LE PREMIER CAPTIF HURON 
 CAPTIF DE LA NATION DES NEZ PERCÉS 

Légende

 Acte 1 

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