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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | SOSTRATE |
Non, Sostrate, je ne vois rien o? tu puisses avoir recours, et tes maux sont d'une nature ? ne te laisser nulle esp?rance d'en sortir. |
Acte 2, sc. 1, SOSTRATE, phrase 1 |
2 | SOSTRATE |
Sur quelles chim?res, dis-moi, pourrais-tu b?tir quelque espoir, et que peux-tu envisager, que l'affreuse longueur d'une vie malheureuse, et des ennuis ? ne finir que par la mort. |
Acte 2, sc. 1, SOSTRATE, phrase 1 |
3 | CLITIDAS |
Votre visage est bien venu partout, et il n'a garde d'?tre de ces visages disgraci?s, qui ne sont jamais bien re?us des regards souverains. |
Acte 2, sc. 1, CLITIDAS, phrase 2 |
4 | CLITIDAS |
Vous ?tes ?galement bien aupr?s des deux princesses ; et la m?re et la fille vous font assez conna?tre l'estime qu'elles font de vous pour n'appr?hender pas de fatiguer leurs yeux ; et ce n'est pas cette crainte, enfin, qui vous a retenu. |
Acte 2, sc. 1, CLITIDAS, phrase 3 |
5 | CLITIDAS |
Quand on n'aurait nulle curiosit? pour les choses, on en a toujours pour aller o? l'on trouve tout le monde, et quoi que vous puissiez dire, on ne demeure point tout seul pendant une f?te ? r?ver parmi des arbres comme vous faites, ? moins d'avoir en t?te quelque chose qui embarrasse. |
Acte 2, sc. 1, CLITIDAS, phrase 2 |
6 | SOSTRATE |
Laissons-la, Clitidas, laissons-la voir si elle peut dans mes soupirs et mes regards l'amour que ses charmes m'inspirent, mais gardons bien que par nulle autre voie, elle en apprenne jamais rien. |
Acte 2, sc. 1, SOSTRATE, phrase 1 |
7 | CLITIDAS |
Est-il possible que ce m?me Sostrate qui n'a pas craint ni Brennus, ni tous les Gaulois et dont le bras a si glorieusement contribu? ? nous d?faire de ce d?luge de barbares qui ravageait la Gr?ce ? |
Acte 2, sc. 1, CLITIDAS, phrase 2 |
8 | CLITIDAS |
Le respect bien souvent n'oblige pas tant que l'amour, et je me trompe fort, ou la jeune princesse a connu votre flamme, et n'y est pas insensible. |
Acte 2, sc. 1, CLITIDAS, phrase 1 |
9 | ARISTIONE |
Je crois que nous n'y verrons rien que de fort agr?able, et certes il faut avouer que la campagne a lieu de nous para?tre belle, et que nous n'avons pas le temps de nous ennuyer dans cet agr?able s?jour qu'ont c?l?br? tous les po?tes sous le nom de Temp?. |
Acte 2, sc. 2, ARISTIONE, phrase 1 |
10 | SOSTRATE |
Seigneur, l'affectation n'a gu?re de part ? tout ce que je fais, et sans vous faire compliment, il y avait des choses ? voir dans cette f?te, qui pouvaient m'attirer, si quelque autre motif ne m'avait retenu. |
Acte 2, sc. 2, SOSTRATE, phrase 1 |
11 | CLITIDAS |
Cette nuit, j'ai song? de poisson mort, et d'oeufs cass?s, et j'ai appris du Seigneur Anaxarque que les oeufs cass?s et le poisson mort signifient malencontre. |
Acte 2, sc. 2, CLITIDAS, phrase 3 |
12 | TIMOCLES |
Je lui ai fait des hommages soumis de tous mes voeux ; j'ai montr? des assiduit?s ; j'ai rendu des soins chaque jour ; j'ai fait chanter ma passion aux voix les plus touchantes, et l'ai exprimer en vers aux plumes les plus d?licates ; je me suis plaint de mon martyre en des termes passionn?s ; j'ai fait dire ? mes yeux aussi bien qu'? ma bouche le d?sespoir de mon amour ; j'ai pouss? ? ses pieds, des soupirs languissants ; j'ai m?me r?pandu des larmes, mais tout cela inutilement, et je n'ai point connu qu'elle ait dans l'?me aucun ressentiment de mon ardeur. |
Acte 2, sc. 2, TIMOCLES, phrase 2 |
13 | ARISTIONE |
Prince, le compliment est d'un amant adroit, et vous avez entendu dire qu'il fallait cajoler les m?res pour obtenir les filles ; mais ici, par malheur, tout cela devient inutile, et je me suis engag?e ? laisser le choix entier ? l'inclination de ma fille. |
Acte 2, sc. 2, ARISTIONE, phrase 1 |
14 | SOSTRATE |
Seigneurs, il serait inutile, j'aurais tort de passer les ordres de ma commission, et vous trouverez bon que je ne parle ni pour l'un, ni pour l'autre. |
Acte 2, sc. 3, SOSTRATE, phrase 1 |
15 | ERIPHILE |
D'o? vient qu'il n'est pas venu ? la promenade ? |
Acte 4, sc. 2, ERIPHILE, phrase 1 |
16 | SOSTRATE |
Petit gar?on, que tu es venu ? propos. |
Acte 4, sc. 4, SOSTRATE, phrase 2 |
17 | ARISTIONE |
On encha?ne pour nous ici tant de divertissements les uns aux autres, que toutes nos heures sont retenues, et nous n'avons aucun moment ? perdre, si nous voulons les go?ter tous. |
Acte 4, sc. 5, ARISTIONE, phrase 1 |
18 |
LYCASTE |
Dompte, dompte, Berger, l'ennui qui te poss?de. |
Acte 5, sc. 2, v. 69 |
19 |
TIRCIS |
Vents, n'agitez nulle chose, |
Acte 5, sc. 4, v. 131 |
20 | SOSTRATE |
Quel rapport, quel commerce, quelle correspondance peut-il y avoir entre nous et des globes, ?loign?s de notre terre d'une distance si effroyable, et d'o? cette belle science, enfin, peut-elle ?tre venue aux hommes ? |
Acte 6, sc. 1, SOSTRATE, phrase 7 |
21 | ARISTIONE |
Ma fille, quel spectacle s'offre ? nos yeux, quelque Divinit? descend ici, et c'est la D?esse V?nus qui semble nous vouloir parler. |
Acte 8, sc. 1, ARISTIONE, phrase 3 |
22 | ANAXARQUE |
Enfin, mon Fils, comme nous venons de voir par cette ouverture, le stratag?me a r?ussi, notre V?nus a fait des merveilles ; et l'admirable ing?nieur qui s'est employ? ? cet artifice, a si bien dispos? tout, a coup? avec tant d'adresse le plancher de cette grotte, si bien cach? ses fils de fer et tous ses ressorts, si bien ajust? ses lumi?res, et habill? ses personnages, qu'il y a peu de gens qui n'y eussent ?t? tromp?s. |
Acte 8, sc. 3, ANAXARQUE, phrase 2 |
23 | ANAXARQUE |
Je vais prendre mon temps pour affermir dans son erreur l'esprit de la Princesse, pour la mieux pr?venir encore par le rapport que je lui ferai voir adroitement des paroles de V?nus, avec les pr?dictions des figures c?lestes, que je lui dis que j'ai jet?es. |
Acte 8, sc. 3, ANAXARQUE, phrase 3 |
24 | CLITIDAS |
Madame, je vous demande pardon, je pensais faire bien de vous venir dire que le Ciel vient de vous donner Sostrate pour ?poux, mais puisque cela vous incommode, je rengaine ma nouvelle, et m'en retourne droit comme je suis venu. |
Acte 10, sc. 1, CLITIDAS, phrase 1 |
25 | CLITIDAS |
J'ai donc ? vous dire, Madame, que la Princesse votre m?re passait presque seule dans la for?t, par ces petites routes qui sont si agr?ables, lorsqu'un sanglier hideux, (ces vilains sangliers-l? font toujours du d?sordre, et l'on devrait les bannir des for?ts bien polic?es) ; lors, dis-je, qu'un sanglier hideux, pouss? je crois, par des chasseurs est venu traverser la route o? nous ?tions. |
Acte 10, sc. 1, CLITIDAS, phrase 1 |
26 | CLITIDAS |
Si mon r?cit vous ennuie, Madame, je remettrai le reste ? une autre fois. |
Acte 10, sc. 1, CLITIDAS, phrase 1 |