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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 | LUCRECE |
Le monde n'est point du tout son fait, et je vous conseille de la mettre dans un couvent, o? elle trouvera des divertissements qui seront mieux de son humeur. |
Acte 2, sc. 1, LUCRECE, phrase 3 |
2 | SGANARELLE |
Elle l?ve les yeux au ciel. |
Acte 2, sc. 2, SGANARELLE, phrase 4 |
3 | SGANARELLE |
Quoi toujours triste et m?lancolique comme cela, et tu ne veux pas me dire ce que tu as. |
Acte 2, sc. 2, SGANARELLE, phrase 10 |
4 | SGANARELLE |
Veux-tu que je te baise ? |
Acte 2, sc. 2, SGANARELLE, phrase 16 |
5 | SGANARELLE |
Mais, dis-moi, me veux-tu faire mourir de d?plaisir, et ne puis-je savoir d'o? vient cette grande langueur. |
Acte 2, sc. 2, SGANARELLE, phrase 19 |
6 | SGANARELLE |
Et veux-tu que je te donne un ma?tre pour te montrer ? jouer du clavecin ? |
Acte 2, sc. 2, SGANARELLE, phrase |
7 | SGANARELLE |
Va, fille ingrate, je ne te veux plus parler, et je te laisse dans ton obstination. |
Acte 2, sc. 3, SGANARELLE, phrase 1 |
8 | LUCINDE |
Mon p?re, je veux bien... |
Acte 2, sc. 3, LUCINDE, phrase 1 |
9 | LISETTE |
On dit bien vrai : qu'il n'y a point de pires sourds que ceux qui ne veulent point entendre. |
Acte 2, sc. 4, LISETTE, phrase 1 |
10 | LUCINDE |
Nous n'avons eu ensemble aucune conversation, et sa bouche ne m'a point d?clar? la passion qu'il a pour moi : mais, dans tous les lieux o? il m'a pu voir, ses regards et ses actions m'ont toujours parl? si tendrement, et la demande qu'il a fait faire de moi m'a paru d'un si honn?te homme, que mon coeur n'a pu s'emp?cher d'?tre sensible ? ses ardeurs ; et cependant tu vois o? la duret? de mon p?re, r?duit toute cette tendresse. |
Acte 2, sc. 4, LUCINDE, phrase 2 |
11 | LISETTE |
Allez, laissez-moi faire, quelque sujet que j'aie de me plaindre de vous du secret que vous m'avez fait, je ne veux pas laisser de servir votre amour ; et pourvu que vous ayez assez de r?solution... |
Acte 2, sc. 4, LISETTE, phrase 1 |
12 | LUCINDE |
Mais que veux-tu que je fasse contre l'autorit? d'un p?re ? |
Acte 2, sc. 4, LUCINDE, phrase 1 |
13 | LUCINDE |
Et s'il est inexorable ? mes voeux... |
Acte 2, sc. 4, LUCINDE, phrase 2 |
14 | LISETTE |
Allez, encore un coup, je veux servir votre passion, je prends d?s ? pr?sent, sur moi tout le soin de ses int?r?ts, et vous verrez que je sais des d?tours... |
Acte 2, sc. 4, LISETTE, phrase 5 |
15 | SGANARELLE |
Non, non, je me moque de cet usage, et je veux garder mon bien et ma fille pour moi. |
Acte 2, sc. 5, SGANARELLE, phrase 4 |
16 | LISETTE |
Alors, levant les yeux au ciel. |
Acte 2, sc. 6, LISETTE, phrase 1 |
17 | LISETTE |
Non, a-t-elle dit, il m'est impossible de vivre avec le courroux de mon p?re : et puisqu'il me renonce pour sa fille, je veux mourir. |
Acte 2, sc. 6, LISETTE, phrase 2 |
18 | LISETTE |
L? elle s'est prise ? pleurer am?rement : et tout d'un coup son visage a p?li, ses yeux se sont tourn?s, le coeur lui a manqu?, et elle m'est demeur?e entre les bras. |
Acte 2, sc. 6, LISETTE, phrase 2 |
19 | SGANARELLE |
Quatre conseils valent mieux qu'un. |
Acte 3, sc. 1, SGANARELLE, phrase 2 |
20 | LISETTE |
Sans doute ; et j'ai connu un homme qui prouvait, par bonnes raisons, qu'il ne faut jamais dire, une telle personne est morte d'une fi?vre et d'une fluxion sur la poitrine : mais elle est morte de quatre m?decins et de deux apothicaires. |
Acte 3, sc. 1, LISETTE, phrase 1 |
21 | LISETTE |
Monsieur, notre chat est r?chapp? depuis peu d'un saut qu'il fit du haut de la maison dans la rue, et il fut trois jours sans manger, et sans pouvoir remuer ni pied ni patte ; mais il est bien heureux de ce qu'il n'y a point de chats m?decins : car ses affaires ?taient faites, et il n'auraient pas manqu? de le purger, et de le saigner. |
Acte 3, sc. 1, LISETTE, phrase 2 |
22 | MONSIEUR TOMÈS |
Je veux dire qu'il y a beaucoup d'impuret?s dans son corps, quantit? d'humeurs corrompues. |
Acte 3, sc. 2, MONSIEUR TOMÈS, phrase 1 |
23 | MONSIEUR DES FONANDRÈS |
J'ai un cheval merveilleux, et c'est un animal infatigable. |
Acte 3, sc. 3, MONSIEUR DES FONANDRÈS, phrase 1 |
24 | MONSIEUR TOMÈS |
Mais ? repos, quel parti prenez-vous dans la querelle des deux m?decins Th?ophraste et Art?mius ; car c'est une affaire qui partage tout notre corps ? |
Acte 3, sc. 3, MONSIEUR TOMÈS, phrase 1 |
25 | SGANARELLE |
? qui croire des deux ? |
Acte 3, sc. 5, SGANARELLE, phrase 1 |
26 | MONSIEUR BAHYS |
Car ce ne sont pas ici des jeux d'enfant ; et quand on a failli, il n'est pas ais? de r?parer le manquement et de r?tablir ce qu'on a g?t? : experimentum periculosum. |
Acte 3, sc. 5, MONSIEUR BAHYS, phrase 2 |
27 | MONSIEUR BAHYS |
Il vaut mieux mourir selon les r?gles, que de r?chapper contre les r?gles. |
Acte 3, sc. 5, MONSIEUR BAHYS, phrase 1 |
28 |
L'OPÉRATEUR |
Ce tr?sor merveilleux que ma main vous dispense. |
Acte 3, sc. 7, v. 30 |
29 | MONSIEUR FILERIN |
Qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il gr?le, ceux qui sont morts sont morts, et j'ai de quoi me passer des vivants ; mais enfin toutes ces disputes ne valent rien pour la m?decine. |
Acte 4, sc. 1, MONSIEUR FILERIN, phrase 7 |
30 | MONSIEUR FILERIN |
Les alchimistes t?chent ? profiter de la passion qu'on a pour les richesses, en promettant des montagnes d'or ? ceux qui les ?coutent. |
Acte 4, sc. 1, MONSIEUR FILERIN, phrase 12 |
31 | MONSIEUR FILERIN |
Et les diseurs d'horoscope, par leurs pr?dictions trompeuses, profitent de la vanit? et de l'ambition des cr?dules esprits : mais le plus grand faible des hommes, c'est l'amour qu'ils ont pour la vie, et nous en profitons nous autres, par notre pompeux galimatias ; et savons prendre nos avantages de cette v?n?ration, que la peur de mourir, leur donne pour notre m?tier. |
Acte 4, sc. 1, MONSIEUR FILERIN, phrase 13 |
32 | MONSIEUR FILERIN |
Conservons-nous donc dans le degr? d'estime o? leur faiblesse nous a mis, et soyons de concert aupr?s des malades, pour nous attribuer les heureux succ?s de la maladie, et rejeter sur la Nature toutes les b?vues de notre art. |
Acte 4, sc. 1, MONSIEUR FILERIN, phrase 15 |
33 | MONSIEUR FILERIN |
On ne peut pas mieux dire, et voil? se mettre ? la raison. |
Acte 4, sc. 1, MONSIEUR FILERIN, phrase 1 |
34 | LISETTE |
Le mieux du monde, et je vous attendais avec impatience. |
Acte 4, sc. 3, LISETTE, phrase 1 |
35 | LISETTE |
Enfin le Ciel m'a faite d'un naturel le plus humain du monde, et je ne puis voir deux amants soupirer l'un pour l'autre, qu'il ne me prenne une tendresse charitable, et un d?sir ardent de soulager les maux qu'ils souffrent. |
Acte 4, sc. 3, LISETTE, phrase 2 |
36 | LISETTE |
Je veux ? quelque prix que ce soit, tirer Lucinde de la tyrannie o? elle est, et la mettre en votre pouvoir. |
Acte 4, sc. 3, LISETTE, phrase 3 |
37 | LISETTE |
Vous m'avez plu d'abord, je me connais en gens, et elle ne peut pas mieux choisir. |
Acte 4, sc. 3, LISETTE, phrase 4 |
38 | LISETTE |
Non, je veux que vous vous r?jouissiez auparavant : que vous chantiez, que vous dansiez. |
Acte 4, sc. 4, LISETTE, phrase 1 |
39 | CLITANDRE |
Monsieur, mes rem?des sont diff?rents de ceux des autres : ils ont l'?m?tique, les saign?es, les m?decines, et les lavements : mais moi, je gu?ris par des paroles, par des sons, par des lettres, par des talismans et par des anneaux constell?s. |
Acte 4, sc. 5, CLITANDRE, phrase 1 |
40 | LISETTE |
Allons, laissez-les l? tous deux. |
Acte 4, sc. 6, LISETTE, phrase 2 |
41 | SGANARELLE |
Je veux demeurer l?. |
Acte 4, sc. 6, SGANARELLE, phrase 2 |
42 | CLITANDRE |
Tant que je ne vous ai parl? que des yeux, j'avais, ce me semblait, cent choses ? vous dire ; et maintenant que j'ai la libert? de vous parler de la fa?on que je souhaitais je demeure interdit ; et la grande joie o? je suis, ?touffe toutes mes paroles. |
Acte 4, sc. 6, CLITANDRE, phrase 4 |
43 | CLITANDRE |
Que je serais heureux s'il ?tait vrai que vous sentissiez tout ce que je sens, et qu'il me f?t permis de juger de votre ?me par la mienne. |
Acte 4, sc. 6, CLITANDRE, phrase 2 |
44 | CLITANDRE |
Mais, Madame, puis-je au moins croire que ce soit ? vous ? qui je doive la pens?e de cet heureux stratag?me, qui me fait jouir de votre pr?sence ? |
Acte 4, sc. 6, CLITANDRE, phrase 3 |
45 | CLITANDRE |
J'ai donc observ? ses regards, les traits de son visage, et les lignes de ses deux mains ; et par la science que le Ciel m'a donn?e, j'ai reconnu que c'?tait de l'esprit qu'elle ?tait malade, et que tout son mal ne venait que d'une imagination d?r?gl?e, d'un d?sir d?prav? de vouloir ?tre mari?e. |
Acte 4, sc. 6, CLITANDRE, phrase 3 |
46 | CLITANDRE |
Soudain son visage a chang?, son teint s'est ?clairci, ses yeux se sont anim?s ; et si vous voulez, pour quelques jours l'entretenir dans cette erreur, vous verrez que nous la tirerons d'o? elle est. |
Acte 4, sc. 6, CLITANDRE, phrase 2 |
47 | SGANARELLE |
Oui-da, je le veux bien. |
Acte 4, sc. 6, SGANARELLE, phrase 1 |
48 | SGANARELLE |
Oui, cela est le mieux du monde. |
Acte 4, sc. 6, SGANARELLE, phrase 1 |
49 | CLITANDRE |
H?las, je le veux bien, Madame. |
Acte 4, sc. 6, CLITANDRE, phrase 1 |
50 | SGANARELLE |
Oui, Monsieur, il faut faire un contrat pour ces deux personnes-l?. |
Acte 4, sc. 7, SGANARELLE, phrase 1 |
51 | LUCINDE |
Non, non, je veux avoir le contrat entre mes mains. |
Acte 4, sc. 7, LUCINDE, phrase 1 |