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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 |
TROIS VOIX ENSEMBLE |
Ne font que redoubler une amiti? fid?le : |
Prologue, sc. 1, v. 23 |
2 | NERINE |
Madame, voil? un illustre, votre affaire ne pouvait ?tre mise en de meilleures mains, et c'est le h?ros de notre si?cle pour les exploits dont il s'agit : un homme qui vingt fois en sa vie, pour servir ses amis, a g?n?reusement affront? les gal?res ; qui au p?ril de ses bras et de ses ?paules, sait mettre noblement ? fin les aventures les plus difficiles ; et qui, tel que vous le voyez, est exil? de son pays pour je ne sais combien d'actions honorables qu'il a g?n?reusement entreprises. |
Acte 2, sc. 2, NERINE, phrase 1 |
3 | SBRIGANI |
Je suis confus des louanges dont vous m'honorez, et je pourrais vous en donner, avec plus de justice, sur les merveilles de votre vie ; et principalement sur la gloire que vous acqu?tes, lorsqu'avec tant d'honn?tet? vous pip?tes au jeu, pour douze mille ?cus, ce jeune Seigneur ?tranger que l'on mena chez vous ; lorsque vous f?tes galamment ce faux contrat qui ruina toute une famille ; lorsqu'avec tant de grandeur d'?me, vous s?tes nier le d?p?t qu'on vous avait confi? ; et que si g?n?reusement on vous vit pr?ter votre t?moignage ? faire pendre ces deux personnages qui ne l'avaient pas m?rit?. |
Acte 2, sc. 2, SBRIGANI, phrase 1 |
4 | SBRIGANI |
Je vous ai vu ce matin, Monsieur, avec le coche, lorsque vous avez d?jeun? ; et la gr?ce avec laquelle vous mangiez votre pain, m'a fait na?tre d'abord de l'amiti? pour vous ; et comme je sais que vous n'?tes jamais venu en ce pays, et que vous y ?tes tout neuf, je suis bien aise de vous avoir trouv? pour vous offrir mon service ? cette arriv?e, et vous aider ? vous conduire parmi ce peuple, qui n'a pas parfois pour les honn?tes gens toute la consid?ration qu'il faudrait. |
Acte 2, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1 |
5 | ÉRASTE |
Et que vous ne reconnaissiez pas le meilleur ami de toute la famille des Pourceaugnac ? |
Acte 2, sc. 4, ÉRASTE, phrase 2 |
6 | ÉRASTE |
Embrassez-moi donc, je vous prie, et resserrons les noeuds de notre ancienne amiti?. |
Acte 2, sc. 4, ÉRASTE, phrase 1 |
7 | ÉRASTE |
Je ne souffrirai point du tout que mon meilleur ami soit autre part que dans ma maison. |
Acte 2, sc. 4, ÉRASTE, phrase 2 |
8 | L APOTHICAIRE |
Ce n'est pas parce que nous sommes grands amis, que j'en parle ; mais il y a plaisir, il y a plaisir d'?tre son malade ; et j'aimerais mieux mourir de ses rem?des, que de gu?rir de ceux d'un autre : car quoi qui puisse arriver, on est assur? que les choses sont toujours dans l'ordre ; et quand on meurt sous sa conduite, vos h?ritiers n'ont rien ? vous reprocher. |
Acte 2, sc. 5, L APOTHICAIRE, phrase 1 |
9 | ÉRASTE |
Il est bon d'avoir des amis comme cela. |
Acte 2, sc. 5, ÉRASTE, phrase 1 |
10 | PREMIER MÉDECIN |
La conjoncture est tout ? fait heureuse, et j'ai ici un ancien de mes amis avec lequel je serai bien aise de consulter sa maladie. |
Acte 2, sc. 6, PREMIER MÉDECIN, phrase 1 |
11 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Je vous demande de ne me traiter qu'en ami. |
Acte 2, sc. 7, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
12 | SBRIGANI |
je l'aurais cru le plus affectionn? de vos amis. |
Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 2 |
13 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Est-ce que vous n'?tes pas de mes amis ? |
Acte 3, sc. 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
14 | SBRIGANI |
Ce sont des choses qui sont connues ? la v?rit?, mais j'irai les d?couvrir ? un homme qui les ignore, et il est d?fendu de scandaliser son prochain : cela est vrai ; mais, d'autre part, voil? un ?tranger qu'on veut surprendre, et qui de bonne foi, vient se marier avec une fille qu'il ne conna?t pas, et qu'il n'a jamais vue ; un gentilhomme plein de franchise, pour qui je me sens de l'inclination, qui me fait l'honneur de me tenir pour son ami, prend confiance en moi, et me donne une bague ? garder pour l'amour de lui. |
Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 3 |
15 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Je suis votre serviteur, je ne me veux point mettre sur la t?te un chapeau comme celui-l?, et l'on aime ? aller le front lev? dans la famille des Pourceaugnacs. |
Acte 3, sc. 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
16 |
L'AVOCAT trainant |
La polygamie est un cas, |
Acte 3, sc. 11, v. 56 |
17 |
L'AVOCAT bredouilleur |
La polygamie est un cas, |
Acte 3, sc. 11, v. 71 |
18 |
L'AVOCAT bredouilleur |
La polygamie est un cas, |
Acte 3, sc. 11, v. 81 |
19 | SBRIGANI |
Eh, Monsieur, pour l'amour de moi ; vous savez que nous sommes amis il y a longtemps ; je vous conjure de ne le point mener en prison. |
Acte 4, sc. 5, SBRIGANI, phrase 1 |
20 | ÉRASTE |
Me traiter de la sorte, apr?s toutes les marques d'amiti? que je vous ai donn?es ! |
Acte 4, sc. 7, ÉRASTE, phrase 2 |