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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 |
PREMIERE VOIX |
R?pands, charmante nuit, r?pands sur tous les yeux, |
Prologue, sc. 1, v. 1 |
2 | SBRIGANI |
Je vous ai vu ce matin, Monsieur, avec le coche, lorsque vous avez d?jeun? ; et la gr?ce avec laquelle vous mangiez votre pain, m'a fait na?tre d'abord de l'amiti? pour vous ; et comme je sais que vous n'?tes jamais venu en ce pays, et que vous y ?tes tout neuf, je suis bien aise de vous avoir trouv? pour vous offrir mon service ? cette arriv?e, et vous aider ? vous conduire parmi ce peuple, qui n'a pas parfois pour les honn?tes gens toute la consid?ration qu'il faudrait. |
Acte 2, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1 |
3 | SBRIGANI |
Si j'avais l'honneur d'?tre connu de vous, vous sauriez que je suis un homme tout ? fait sinc?re. |
Acte 2, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1 |
4 | ÉRASTE |
Je crois, Monsieur, que vous ?tes le m?decin ? qui l'on est venu parler de ma part. |
Acte 2, sc. 5, ÉRASTE, phrase 1 |
5 | ÉRASTE |
Une petite affaire m'est survenue, qui m'oblige ? vous quitter : mais voil? une personne entre les mains de qui je vous laisse, qui aura soin pour moi de vous traiter du mieux qu'il lui sera possible. |
Acte 2, sc. 7, ÉRASTE, phrase 1 |
6 | PREMIER MÉDECIN |
Qu'ainsi ne soit, pour diagnostique incontestable de ce que je dis, vous n'avez qu'? consid?rer ce grand s?rieux que vous voyez ; cette tristesse accompagn?e de crainte et de d?fiance, signes pathognomoniques et individuels de cette maladie, si bien marqu?e chez le Divin vieillard Hippocrate ; cette physionomie, ces yeux rouges et hagards, cette grande barbe, cette habitude du corps, menue, gr?le, noire et velue, lesquels signes le d?notent tr?s affect? de cette maladie, proc?dante du vice des hypocondres ; laquelle maladie par laps de temps naturalis?e, envieillie, habitu?e, et ayant pris droit de bourgeoisie chez lui, pourrait bien d?g?n?rer, ou en manie, ou en phtisie, ou en apoplexie, ou m?me en fine fr?n?sie et fureur. |
Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 4 |
7 | PREMIER MÉDECIN |
Tout ceci suppos?, puisqu'une maladie bien connue est ? demi gu?rie, car ignoti nulla est curatio morbi, il ne vous sera pas difficile de convenir des rem?des que nous devons faire ? Monsieur. |
Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 5 |
8 | SECOND MEDECIN |
Tout ce que j'y voudrais, c'est de faire les saign?es et les purgations en nombre impair, Numero deus impari gaudet : de prendre le lait clair avant le bain ; de lui composer un fronteau o? il entre du sel ; le sel est symbole de la sagesse : de faire blanchir les murailles de sa chambre, pour dissiper les t?n?bres de ses esprits, Album est disgregativum visus, et de lui donner tout ? l'heure un petit lavement, pour servir de pr?lude et d'introduction ? ces judicieux rem?des, dont, s'il a ? gu?rir, il doit recevoir du soulagement. |
Acte 2, sc. 8, SECOND MEDECIN, phrase 3 |
9 |
DEUX MUSICIENS |
Siamo venuti qui. |
Acte 2, sc. 10, v. 33 |
10 | SBRIGANI |
Et sti Montsir de Pourcegnac, Montsir, l'est un homme que doivre beaucoup grandement ? dix ou douze marchanne Flamane qui estre venu ici. |
Acte 3, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1 |
11 | SBRIGANI |
C'est un homme qui cherche son bien, qui t?che de pourvoir sa fille le plus avantageusement qu'il est possible ; et il ne faut nuire ? personne. |
Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 2 |
12 | SBRIGANI |
Ce sont des choses qui sont connues ? la v?rit?, mais j'irai les d?couvrir ? un homme qui les ignore, et il est d?fendu de scandaliser son prochain : cela est vrai ; mais, d'autre part, voil? un ?tranger qu'on veut surprendre, et qui de bonne foi, vient se marier avec une fille qu'il ne conna?t pas, et qu'il n'a jamais vue ; un gentilhomme plein de franchise, pour qui je me sens de l'inclination, qui me fait l'honneur de me tenir pour son ami, prend confiance en moi, et me donne une bague ? garder pour l'amour de lui. |
Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 3 |
13 | ORONTE |
La feinte ici est inutile, et j'ai vu le marchand flamand, qui, avec les autres cr?anciers, a obtenu, depuis huit mois, sentence contre vous. |
Acte 3, sc. 6, ORONTE, phrase 1 |
14 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Quelle sentence obtenue contre moi ? |
Acte 3, sc. 6, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 3 |
15 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Deux carognes de baragouineuses me sont venu accuser de les avoir ?pous? toutes deux, et me menacent de la justice. |
Acte 3, sc. 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
16 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Oui : mais quand il y aurait information, ajournement, d?cret, et jugement obtenu par surprise, d?faut et contumace, j'ai la voie de conflit de juridiction, pour temporiser et venir aux moyens de nullit? qui seront dans les proc?dures. |
Acte 3, sc. 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
17 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Ce sont quelques mots que j'ai retenus en lisant les romans. |
Acte 3, sc. 10, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
18 | MONSIEUR DE POURCEAUGNAC |
Ils m'ont reconnu. |
Acte 4, sc. 5, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1 |
19 | SBRIGANI |
Oui : elle en est devenue si folle, qu'elle vous quitte pour le suivre ; et l'on dit qu'il a un caract?re pour se faire aimer de toutes les femmes. |
Acte 4, sc. 6, SBRIGANI, phrase 1 |
20 | ÉRASTE |
On lui a fait croire que cet autre est plus riche que moi de quatre ou cinq mille ?cus ; et quatre ou cinq mille ?cus est un denier consid?rable, et qui vaut bien la peine qu'un homme manque ? sa parole : mais oublier en un moment toute l'ardeur que je vous ai montr?e, vous laisser d'abord enflammer d'amour pour un nouveau venu, et le suivre honteusement sans le consentement de Monsieur votre p?re, apr?s les crimes qu'on lui impute, c'est une chose condamn?e de tout le monde, et dont mon coeur ne peut vous faire d'assez sanglants reproches. |
Acte 4, sc. 7, ÉRASTE, phrase 5 |