Occurences de l'expression

peu

dans MONSIEUR DE POURCEAUGNAC de MOLIERE (1670)

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n  Personnage  Vers ou phrase Localisation
1NERINE Cela se peut-il souffrir ? Acte 2, sc. 1, NERINE, phrase 10
2JULIE Mon_Dieu, ?raste, contentez-vous de ce que je fais maintenant, et n'allez point tenter sur l'avenir les r?solutions de mon coeur ; ne fatiguez point mon devoir par les propositions d'une f?cheuse extr?mit?, dont peut-?tre n'aurons-nous pas besoin ; et s'il y faut venir, souffrez au moins que j'y sois entra?n?e par la suite des choses. Acte 2, sc. 2, JULIE, phrase 1
3SBRIGANI Je vous ai vu ce matin, Monsieur, avec le coche, lorsque vous avez d?jeun? ; et la gr?ce avec laquelle vous mangiez votre pain, m'a fait na?tre d'abord de l'amiti? pour vous ; et comme je sais que vous n'?tes jamais venu en ce pays, et que vous y ?tes tout neuf, je suis bien aise de vous avoir trouv? pour vous offrir mon service ? cette arriv?e, et vous aider ? vous conduire parmi ce peuple, qui n'a pas parfois pour les honn?tes gens toute la consid?ration qu'il faudrait. Acte 2, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1
4SBRIGANI Vous regardez mon habit qui n'est pas fait comme les autres ; mais je suis originaire de Naples, ? votre service, et j'ai voulu conserver un peu et la mani?re de s'habiller, et la sinc?rit? de mon pays. Acte 2, sc. 3, SBRIGANI, phrase 1
5ÉRASTE Dites-moi un peu des nouvelles de toute la parent? : comment se porte Monsieur votre... l?... Acte 2, sc. 4, ÉRASTE, phrase 1
6MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Non, je lui ai d?fendu de bouger, ? moins que j'y fusse moi-m?me, de peur de quelque fourberie. Acte 2, sc. 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
7MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Ce pays-ci est un peu sujet ? caution. Acte 2, sc. 4, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
8LE PAYSAN Monsieur, il n'en peut plus, et il dit qu'il sent dans la t?te les plus grandes douleurs du monde. Acte 2, sc. 6, LE PAYSAN, phrase 1
9ÉRASTE C'est moi, Monsieur, qui vous ai envoy? parler ces jours pass?s pour un parent un peu troubl? d'esprit, que je veux vous donner chez vous, afin de le gu?rir avec plus de commodit?, et qu'il soit vu de moins de monde. Acte 2, sc. 6, ÉRASTE, phrase 1
10PREMIER MÉDECIN Un peu de patience, nous allons raisonner sur votre affaire devant vous, et nous le ferons en fran?ais, pour ?tre plus intelligibles. Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 1
11PREMIER MÉDECIN Comme ainsi soit qu'on ne puisse gu?rir une maladie qu'on ne la connaisse parfaitement, et qu'on ne la puisse parfaitement conna?tre, sans en bien ?tablir l'id?e particuli?re et la v?ritable esp?ce, par ses signes diagnostiques et prognostiques, vous me permettrez, Monsieur notre ancien, d'entrer en consid?ration de la maladie dont il s'agit, avant que de toucher ? la th?rapeutique et aux rem?des qu'il nous conviendra faire pour la parfaite curation d'icelle. Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 1
12PREMIER MÉDECIN Je l'appelle m?lancolie hypocondriaque, pour la distinguer des deux autres ; car le c?l?bre Galien ?tablit doctement ? son ordinaire trois esp?ces de cette maladie que nous nommons m?lancolie, ainsi appel?e non seulement par les Latins, mais encore par les Grecs ; ce qui est bien ? remarquer pour notre affaire : la premi?re, qui vient du propre vice du cerveau ; la seconde, qui vient de tout le sang, fait et rendu atrabilaire ; la troisi?me, appel?e hypocondriaque, qui est la n?tre, laquelle proc?de du vice de quelque partie du bas-ventre et de la r?gion inf?rieure, mais particuli?rement de la rate, dont la chaleur et l'inflammation porte au cerveau de notre malade beaucoup de fuligines ?paisses et crasses, dont la vapeur noire et maligne, cause d?pravation aux fonctions de la facult? princesse, et fait la maladie dont par notre raisonnement il est manifestement atteint et convaincu. Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 3
13PREMIER MÉDECIN Premi?rement, pour rem?dier ? cette pl?thore obturante, et ? cette cacochymie luxuriante par tout le corps, je suis d'avis qu'il soit phl?botomis? lib?ralement ; c'est-?-dire que les saign?es soient fr?quentes et plantureuses : en premier lieu de la basilique, puis de la c?phalique ; et m?me si le mal est opini?tre, de lui ouvrir la veine du front, et que l'ouverture soit large, afin que le gros sang puisse sortir ; et en m?me temps, de le purger, d?sopiler, et ?vacuer par purgatifs propres et convenables, c'est-?-dire par cholagogues, m?lanogogues, et caetera ; et comme la v?ritable source de tout le mal, est ou une humeur crasse et f?culente, ou une vapeur noire et grossi?re qui obscurcit, infecte et salit les esprits animaux, il est ? propos ensuite qu'il prenne un bain d'eau pure et nette, avec force petit-lait clair, pour purifier par l'eau la f?culence de l'humeur crasse, et ?claircir par le lait clair la noirceur de cette vapeur ; mais avant toute chose, je trouve qu'il est bon de le r?jouir par agr?ables conversations, chants et instruments de musique, ? quoi il n'y a pas d'inconv?nient de joindre des danseurs, afin que leurs mouvements, disposition et agilit? puissent exciter et r?veiller la paresse de ses esprits engourdis, qui occasionne l'?paisseur de son sang, d'o? proc?de la maladie. Acte 2, sc. 8, PREMIER MÉDECIN, phrase 6
14SECOND MEDECIN ? Dieu ne plaise, Monsieur, qu'il me tombe en pens?e d'ajouter rien ? ce que vous venez de dire : vous avez si bien discouru sur tous les signes, les sympt?mes et les causes de la maladie de Monsieur ; le raisonnement que vous en avez fait est si docte et si beau, qu'il est impossible qu'il ne soit pas fou, et m?lancolique hypocondriaque ; et quand il ne le serait pas, il faudrait qu'il le dev?nt, pour la beaut? des choses que vous avez dites, et la justesse du raisonnement que vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez fait. Oui, Monsieur, vous avez d?peint fort graphiquement, graphice depinxisti, tout ce qui appartient ? cette maladie ; il ne se peut rien de plus doctement, sagement, ing?nieusement con?u, pens?, imagin?, que ce que vous avez prononc? au sujet de ce mal, soit pour la diagnose, ou la prognose, ou la th?rapie ; et il ne me reste rien ici, que de f?liciter Monsieur, d'?tre tomb? entre vos mains, et de lui dire qu'il est trop heureux d'?tre fou, pour ?prouver l'efficace et la douceur des rem?des que vous avez si judicieusement propos?s: je les approuve tous, manibus et pedibus descendo in tuam sententiam. Acte 2, sc. 8, SECOND MEDECIN, phrase 1
15SBRIGANI Chez le bonhomme Oronte assur?ment, dont il vient ?pouser la fille, et qui ne sachant rien de l'infirmit? de son gendre futur, voudra peut-?tre se h?ter de conclure le mariage. Acte 3, sc. 1, SBRIGANI, phrase 1
16ORONTE Voyez un peu la belle raison. Acte 3, sc. 2, ORONTE, phrase 2
17SBRIGANI Voyez un peu, les mines sont bien trompeuses ! Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 1
18SBRIGANI Rien, vous dis-je ; j'ai un peu parl? trop vite. Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 1
19SBRIGANI Si fait ; on ne peut pas l'?tre davantage. Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 1
20SBRIGANI Laissez-moi consulter un peu si je le puis faire en conscience. Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 1
21SBRIGANI De vous dire que cette fille-l? m?ne une vie d?shonn?te, cela serait un peu trop fort ; cherchons, pour nous expliquer, quelques termes plus doux. Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 7
22SBRIGANI Peut-?tre dans le fond n'y a-t-il pas tant de mal que tout le monde croit ; et puis il y a des gens, apr?s tout, qui se mettent au-dessus de ces sortes de choses, et qui ne croient pas que leur honneur d?pende... Acte 3, sc. 4, SBRIGANI, phrase 1
23ORONTE Voyez un peu quel vertigo lui prend. Acte 3, sc. 6, ORONTE, phrase 2
24ORONTE Je ne sais pas ce que cela veut dire : mais vous ?tes-vous mis dans la t?te qu'un homme de soixante et trois ans ait si peu de cervelle, et consid?re si peu sa fille, que de la marier avec un homme qui a ce que vous savez, et qui a ?t? mis chez un m?decin pour ?tre pans? ? Acte 3, sc. 6, ORONTE, phrase 1
25NERINE Bayez un peu l'insolence. Acte 3, sc. 8, NERINE, phrase 1
26SBRIGANI Il me semble que le sens commun d'un gentilhomme peut bien aller ? concevoir ce qui est du droit et de l'ordre de la justice ; mais non pas ? savoir les vrais termes de la chicane. Acte 3, sc. 10, SBRIGANI, phrase 1
27 L'AVOCAT bredouilleur Tous les peuples polic?s Acte 3, sc. 11, v. 73
28SBRIGANI Pour moi, je vous avoue que je suis pour vous dans une peur ?pouvantable ; et je ne me consolerais de ma vie si vous veniez ? ?tre pendu. Acte 4, sc. 2, SBRIGANI, phrase 2
29MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Ce n'est pas tant la peur de la mort qui me fait fuir, que de ce qu'il est f?cheux ? un gentilhomme d'?tre pendu, et qu'une preuve comme celle-l? ferait tort ? nos titres de noblesse. Acte 4, sc. 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
30MONSIEUR DE POURCEAUGNAC Laissez-moi faire, j'ai vu les personnes du bel air ; tout ce qu'il y a, c'est que j'ai un peu de barbe. Acte 4, sc. 2, MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, phrase 1
31SBRIGANI ??, voyons un peu comme vous ferez. Acte 4, sc. 2, SBRIGANI, phrase 2
32SBRIGANI Voil? qui va ? merveille : mais je remarque une chose, cette coiffe est un peu trop d?li?e, j'en vais qu?rir une un peu plus ?paisse, pour vous mieux cacher le visage, en cas de quelque rencontre. Acte 4, sc. 2, SBRIGANI, phrase 1
33PREMIER SUISSE Allons, d?peschons, camerade, ly faut allair tous deux nous ? la Cr?ve pour regarter un peu chousticier sti Monsiu de Porcegnac qui l'a est? contan? par ortonnance ? l'estre pendu par son cou. Acte 4, sc. 3, PREMIER SUISSE, phrase 1
34L'EXEMPT Retirez-vous un peu. Acte 4, sc. 5, L'EXEMPT, phrase 1
35ÉRASTE On lui a fait croire que cet autre est plus riche que moi de quatre ou cinq mille ?cus ; et quatre ou cinq mille ?cus est un denier consid?rable, et qui vaut bien la peine qu'un homme manque ? sa parole : mais oublier en un moment toute l'ardeur que je vous ai montr?e, vous laisser d'abord enflammer d'amour pour un nouveau venu, et le suivre honteusement sans le consentement de Monsieur votre p?re, apr?s les crimes qu'on lui impute, c'est une chose condamn?e de tout le monde, et dont mon coeur ne peut vous faire d'assez sanglants reproches. Acte 4, sc. 7, ÉRASTE, phrase 5
36JULIE Ce sont sans doute des pi?ces qu'on lui fait, et c'est peut-?tre lui qui a trouv? cet artifice pour vous en d?go?ter. Acte 4, sc. 7, JULIE, phrase 1
37ORONTE C'est un sortil?ge qu'il lui a donn?, et vous verrez qu'elle changera de sentiment avant qu'il soit peu. Acte 4, sc. 7, ORONTE, phrase 1

 

Nombre d'occurences de l'expression : peu
par acte et par personnage

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC (1670)
MOLIERE
 Prologue Acte 2 Acte 3 Acte 4 Total
PREMIERE VOIX00000
DEUXIEME VOIX00000
TROISIEME VOIX00000
TROIS VOIX ENSEMBLE00000
JULIE01012
ÉRASTE00003
NERINE01102
SBRIGANI028313
MONSIEUR DE POURCEAUGNAC02024
L APOTHICAIRE00000
LE PAYSAN00001
PREMIER MÉDECIN00004
LA PAYSANNE00000
SECOND MEDECIN00001
DEUX MUSICIENS00000
PREMIER MUSICIEN00000
SECOND MUSICIEN00000
ORONTE00314
LUCETTE00000
JEANET, FANCHON, MADELAINE00000
L'AVOCAT trainant00000
L'AVOCAT bredouilleur00101
PREMIER SUISSE00011
SECOND SUISSE00000
L'EXEMPT00011
L'EGYPTIENNE00000
CHOEUR DES MUSICIENS00000
L'EGYPTIEN00000
EGYPTIEN, EGYPTIENNE00000
LE PETIT CHOEUR00000
UN MUSICIEN00000
TOUS ENSEMBLE00000
 Total014131037

Graphique

 Locuteurs10 12 14 16 18 20 
 PREMIERE VOIX 
 DEUXIEME-VOIX 
 TROISIEME VOIX 
 TROIS-VOIX-ENSEMBLE 
 JULIE11 
 ÃƒÂ‰RASTE21 
 NERINE11 
 SBRIGANI283 
 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC22 
 L-APOTHICAIRE 
 LE PAYSAN1 
 PREMIER MÉDECIN4 
 LA PAYSANNE 
 SECOND-MEDECIN1 
 DEUX MUSICIENS 
 PREMIER MUSICIEN 
 SECOND MUSICIEN 
 ORONTE31 
 LUCETTE 
 JEANET, FANCHON, MADELAINE 
 L'AVOCAT trainant 
 L'AVOCAT bredouilleur1 
 PREMIER SUISSE1 
 SECOND SUISSE 
 L'EXEMPT1 
 L'EGYPTIENNE 
 CHOEUR DES MUSICIENS 
 L'EGYPTIEN 
 EGYPTIEN, EGYPTIENNE 
 LE PETIT CHOEUR 
 UN MUSICIEN 
 TOUS ENSEMBLE 

Légende

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