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Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 |
PREMIER VALET |
Jusqu'aux plus sombres lieux le jour se communique. |
Acte 1, sc. 2, v. 16 |
2 |
LYCISCAS |
Je ne vous demande plus qu'un petit quart d'heure. |
Acte 1, sc. 2, v. 29 |
3 |
ARBATE |
Oui cette passion de toutes la plus belle |
Acte 2, sc. 1, v. 80 |
4 |
ARBATE |
J'y d?couvrais un fonds d'esprit et de lumi?re ; |
Acte 2, sc. 1, v. 88 |
5 |
EURYALE |
Et comment elle fuit, dans cette illustre f?te, |
Acte 2, sc. 1, v. 104 |
6 |
EURYALE |
Et qu'un premier coup d'oeil allume en nous les flammes |
Acte 2, sc. 1, v. 108 |
7 |
EURYALE |
O? l'illustre Iphitas, p?re de la Princesse, |
Acte 2, sc. 1, v. 144 |
8 |
EURYALE |
Assemble la plupart des princes de la Gr?ce. |
Acte 2, sc. 1, v. 145 |
9 |
ARBATE |
Vous aimez, dites-vous, cette illustre Princesse, |
Acte 2, sc. 1, v. 148 |
10 |
EURYALE |
Que le titre d'amants lui peint en ennemis ? |
Acte 2, sc. 1, v. 159 |
11 |
EURYALE |
Lui faire de leurs coeurs un hommage inutile, |
Acte 2, sc. 1, v. 161 |
12 |
EURYALE |
Et de l'?clat pompeux des plus hautes vertus |
Acte 2, sc. 1, v. 162 |
13 |
ARBATE |
Que votre ?me ? ses voeux doit voir plus de lumi?re, |
Acte 2, sc. 1, v. 169 |
14 |
ARBATE |
Ne lui cachez donc plus le pouvoir de ses yeux, |
Acte 2, sc. 1, v. 178 |
15 |
ARBATE |
Ne vous fait ?prouver un destin plus propice, |
Acte 2, sc. 1, v. 185 |
16 |
EURYALE |
Il a plus de bon sens que tel qui rit de lui : |
Acte 2, sc. 1, v. 203 |
17 |
EURYALE |
Ce que d'autres que lui n'oseraient hasarder ; |
Acte 2, sc. 1, v. 207 |
18 |
EURYALE |
C'est lui-m?me. O? court-il avec un tel effroi ? |
Acte 2, sc. 2, v. 215 |
19 |
MORON |
Quatre livres d'encens, et deux veaux des plus gras. |
Acte 2, sc. 2, v. 219 |
20 |
MORON |
Est venu droit ? moi, qui ne lui disais mot. |
Acte 2, sc. 2, v. 266 |
21 |
MORON |
Que si l'on y disait, voil? l'illustre place |
Acte 2, sc. 2, v. 276 |
22 |
MORON |
De temps pour lui parler qui f?t selon mon gr? : |
Acte 2, sc. 2, v. 287 |
23 |
MORON |
Que le Prince autrefois ?tait venu chez lui, |
Acte 2, sc. 2, v. 311 |
24 |
MORON |
De se voir salu? de tous ceux du village : |
Acte 2, sc. 2, v. 313 |
25 |
THÉOCLE |
Mais d?t votre courroux ?tre plus grand qu'il n'est, |
Acte 2, sc. 3, v. 331 |
26 |
LA PRINCESSE |
Et que je fasse, enfin, mes plus fr?quents emplois |
Acte 2, sc. 3, v. 338 |
27 |
LA PRINCESSE |
D'un ?tage plus haut accordez-moi la gloire, |
Acte 2, sc. 3, v. 348 |
28 |
LA PRINCESSE |
J'en ai mis bas, sans vous, de plus m?chants que lui. |
Acte 2, sc. 3, v. 351 |
29 |
LA PRINCESSE |
Et je vais de ce pas au Prince, pour lui dire |
Acte 2, sc. 3, v. 356 |
30 |
MORON |
He ! A-t-on jamais vu de plus farouche esprit ? |
Acte 2, sc. 4, v. 358 |
31 |
EURYALE |
Non, ce n'est plus, Moron, ce que je veux ; |
Acte 2, sc. 4, v. 367 |
32 |
EURYALE |
J'ai r?solu de prendre un chemin tout contraire ; |
Acte 2, sc. 4, v. 369 |
33 |
EURYALE |
Oui, c'est lui d'o? me vient ce soudain mouvement, |
Acte 2, sc. 4, v. 374 |
34 |
EURYALE |
Et j'en attends de lui l'heureux ?v?nement. |
Acte 2, sc. 4, v. 375 |
35 |
MORON |
Ses doigts tout pleins de lait, et plus blancs mille fois |
Acte 3, sc. 1, v. 384 |
36 | MORON |
Elle a tout ? fait l'air galant et la taille la plus mignonne du monde. |
Acte 3, sc. 2, MORON, phrase 10 |
37 | MORON |
Bon en voil? un qui vient de lui donner un coup dans la gueule. |
Acte 3, sc. 2, MORON, phrase 5 |
38 | MORON |
Les voil? tous ? l'entour de lui. |
Acte 3, sc. 2, MORON, phrase 6 |
39 | MORON |
Le voil? qui est ? terre, c'en est fait, il est mort, descendons maintenant, pour lui donner cent coups. |
Acte 3, sc. 2, MORON, phrase 9 |
40 |
CYNTHIE |
Vos r?solutions de n'aimer jamais rien. |
Acte 4, sc. 1, v. 424 |
41 |
CYNTHIE |
Est-il rien de plus beau que l'innocente flamme |
Acte 4, sc. 1, v. 425 |
42 |
CYNTHIE |
Qu'un m?rite ?clatant allume dans une ?me ? |
Acte 4, sc. 1, v. 426 |
43 | AGLANTE |
Pour moi, je tiens que cette passion est la plus agr?able affaire de la vie? qu'il est n?cessaire d'aimer pour vivre heureusement, et que tous les plaisirs sont fades, s'il ne s'y m?le un peu d'amour. |
Acte 4, sc. 1, AGLANTE, phrase 1 |
44 | CYNTHIE |
Madame, il est de certaines faiblesses qui ne sont point honteuses, et qu'il est beau m?me d'avoir dans les plus hauts degr?s de gloire. |
Acte 4, sc. 1, CYNTHIE, phrase 2 |
45 | AGLANTE |
Prenez garde ; Madame, l'Amour sait se venger des m?pris que l'on fait de lui, et peut-?tre... |
Acte 4, sc. 1, AGLANTE, phrase 1 |
46 | LA PRINCESSE |
Non, non je brave tous ses traits, et le grand pouvoir qu'on lui donne n'est rien qu'une chim?re, qu'une excuse des faibles coeurs qui le font invincible pour autoriser leur faiblesse. |
Acte 4, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 1 |
47 | MORON |
Ma foi, Madame, je crois qu'apr?s mon exemple il n'y a plus rien ? dire, et qu'il ne faut plus mettre en doute le pouvoir de l'Amour. |
Acte 4, sc. 2, MORON, phrase 1 |
48 | MORON |
J'ai brav? ses armes assez longtemps, et fait de mon dr?le comme un autre ; mais enfin ma fiert? a baiss? l'oreille, et vous avez une tra?tresse qui m'a rendu plus doux qu'un agneau : apr?s cela on ne doit plus faire aucun scrupule d'aimer, et puisque j'ai bien pass? par l?, il peut bien y en passer d'autres. |
Acte 4, sc. 2, MORON, phrase 2 |
49 | LYCAS |
Madame, le Prince votre p?re vient vous trouver ici, et conduit avec lui les princes de Pyle et d'Ithaque, et celui de Mess?ne. |
Acte 4, sc. 3, LYCAS, phrase 1 |
50 | LA PRINCESSE |
Aurait-il r?solu ma perte, et voudrait-il bien me forcer au choix de quelqu'un d'eux ? |
Acte 4, sc. 3, LA PRINCESSE, phrase 3 |
51 | LA PRINCESSE |
Il y a deux v?rit?s, Seigneur, aussi constantes l'une que l'autre, et dont je puis vous assurer ?galement ; l'une, que vous avez un absolu pouvoir sur moi, et que vous ne sauriez m'ordonner rien o? je ne r?ponde aussit?t par une ob?issance aveugle. |
Acte 4, sc. 4, LA PRINCESSE, phrase 2 |
52 | LA PRINCESSE |
L'autre, que je regarde l'hym?n?e ainsi que le tr?pas, et qu'il m'est impossible de forcer cette aversion naturelle : Me donner un mari, et me donner la mort, c'est une m?me chose ; mais votre volont? va la premi?re, et mon ob?issance m'est bien plus ch?re que ma vie[.] |
Acte 4, sc. 4, LA PRINCESSE, phrase 3 |
53 | IPHITAS |
Je souhaite, ? la v?rit?, que ton coeur puisse aimer quelqu'un : tous mes voeux seraient satisfaits, si cela pouvait arriver, et je n'ai propos? les f?tes et les jeux que je fais c?l?brer ici qu'afin d'y pouvoir attirer tout ce que la Gr?ce a d'illustre ; et que parmi cette noble jeunesse tu puisses enfin rencontrer o? arr?ter tes yeux et d?terminer tes pens?es. |
Acte 4, sc. 4, IPHITAS, phrase 2 |
54 | IPHITAS |
Je ne demande dis-je, au Ciel autre bonheur que celui de te voir un ?poux. |
Acte 4, sc. 4, IPHITAS, phrase 3 |
55 | MORON |
Quelle brave botte il vient l? de lui porter ! |
Acte 4, sc. 4, MORON, phrase 2 |
56 | LA PRINCESSE |
Je n'avais pas beaucoup d'envie de me trouver ? cette course ; mais j'y veux aller expr?s, et employer toute chose pour lui donner de l'amour. |
Acte 4, sc. 4, LA PRINCESSE, phrase 2 |
57 | PHILIS |
Lorsque tu chanteras aussi bien que lui, je te promets de t'?couter. |
Acte 5, sc. 1, PHILIS, phrase 2 |
58 | MORON |
La plupart des femmes aujourd'hui se laissent prendre par les oreilles : elles sont cause que tout le monde se m?le de musique, et l'on ne r?ussit aupr?s d'elles, que par les petites chansons, et les petits vers qu'on leur fait entendre. |
Acte 5, sc. 1, MORON, phrase 7 |
59 |
SATYRE |
Celui qui vous a pris est bien plus pris que vous. |
Acte 5, sc. 2, v. 440 |
60 | CYNTHIE |
Il sort vainqueur de cette course, mais je doute fort qu'il en sorte avec le m?me coeur qu'il y a port? : car enfin, vous lui avez tir? des traits dont il est difficile de se d?fendre, et sans parler de tout le reste, la gr?ce de votre danse, et la douceur de votre voix ont eu des charmes aujourd'hui ? toucher les plus insensibles. |
Acte 6, sc. 1, CYNTHIE, phrase 2 |
61 | LA PRINCESSE |
Le voici qui s'entretient avec Moron ; nous saurons un peu de quoi il lui parle : ne rompons point encore leur entretien, et prenons cette route pour revenir ? leur rencontre. |
Acte 6, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 1 |
62 | EURYALE |
Jamais son visage ne s'est par? de plus vives couleurs, ni ses yeux ne se sont arm?s de traits plus vifs et plus per?ants. |
Acte 6, sc. 2, EURYALE, phrase 4 |
63 | EURYALE |
La douceur de sa voix a voulu se faire para?tre dans un air tout charmant qu'elle a daign? chanter, et les sons merveilleux qu'elle formait passaient jusqu'au fond de mon ?me, et tenaient tous mes sens dans un ravissement ? ne pouvoir en revenir. |
Acte 6, sc. 2, EURYALE, phrase 5 |
64 | EURYALE |
Enfin jamais ?me n'a eu de plus puissantes ?motions que la mienne, et j'ai pens? plus de vingt fois oublier ma r?solution pour me jeter ? ses pieds, et lui faire un aveu sinc?re de l'ardeur que je sens pour elle. |
Acte 6, sc. 2, EURYALE, phrase 7 |
65 | MORON |
C'est le plus orgueilleux petit vilain que vous ayez jamais vu. |
Acte 6, sc. 3, MORON, phrase 2 |
66 | MORON |
Il lui semble qu'il n'y a personne au monde qui le m?rite, et que la terre n'est pas digne de le porter. |
Acte 6, sc. 3, MORON, phrase 3 |
67 | MORON |
Lui ? |
Acte 6, sc. 3, MORON, phrase 1 |
68 | MORON |
Il n'estime, et n'aime que lui. |
Acte 6, sc. 3, MORON, phrase 1 |
69 | MORON |
Nous n'avons point de marbre dans nos montagnes qui soit plus dur et plus insensible que lui. |
Acte 6, sc. 3, MORON, phrase 1 |
70 | EURYALE |
Cette humeur, Madame, n'est pas si extraordinaire qu'on n'en trouv?t des exemples sans aller loin d'ici, et vous ne sauriez condamner la r?solution que j'ai prise de n'aimer jamais rien, sans condamner aussi vos sentiments. |
Acte 6, sc. 4, EURYALE, phrase 1 |
71 | EURYALE |
Je dis bien que je serais f?ch? d'?tre ingrat : mais je me r?soudrais plut?t de l'?tre, que d'aimer. |
Acte 6, sc. 4, EURYALE, phrase 3 |
72 | EURYALE |
Non, Madame, rien n'est capable de toucher mon coeur,, ma libert? est la seule ma?tresse ? qui je consacre mes voeux ; et quand le Ciel emploierait ses soins ? composer une beaut? parfaite, quand il assemblerait en elle tous les dons les plus merveilleux et du corps et de l'?me, enfin quand il exposerait ? mes yeux un miracle d'esprit, d'adresse et de beaut?, et que cette personne m'aimerait avec toutes les tendresses imaginables, je vous l'avoue franchement je ne l'aimerais pas. |
Acte 6, sc. 4, EURYALE, phrase 1 |
73 | MORON |
Peste soit du petit brutal, j'aurais envie de lui bailler un coup de poing. |
Acte 6, sc. 4, MORON, phrase 1 |
74 | EURYALE |
Moron, je n'en puis plus, et je me suis fait des efforts ?tranges. |
Acte 6, sc. 4, EURYALE, phrase 2 |
75 | LA PRINCESSE |
Parle-lui de moi dans tes entretiens, vante-lui adroitement ma personne, et les avantages de ma naissance, et t?che d'?branler ses sentiments par la douceur de quelque espoir. |
Acte 6, sc. 5, LA PRINCESSE, phrase 1 |
76 | LA PRINCESSE |
Ce serait lors que je prendrais plaisir ? triompher pleinement de sa vanit?, ? punir son m?pris par mes froideurs, et exercer sur lui toutes les cruaut?s que je pourrais imaginer. |
Acte 6, sc. 5, LA PRINCESSE, phrase 2 |
77 | LA PRINCESSE |
Allons je veux lui parler, et suivre une pens?e qui vient de me venir. |
Acte 6, sc. 5, LA PRINCESSE, phrase 2 |
78 | PHILIS |
Il y a longtemps que tes yeux me parlent ; mais je suis plus aise d'ou?r ta voix. |
Acte 7, sc. 1, PHILIS, phrase 3 |
79 | PHILIS |
Oui, je m'?carte pour cela ; je te le dis encore : je me plais avec lui, et l'on ?coute volontiers les amants, lorsqu'ils se plaignent aussi agr?ablement qu'il fait. |
Acte 7, sc. 2, PHILIS, phrase 1 |
80 | PHILIS |
Que ne chantes-tu comme lui ? |
Acte 7, sc. 2, PHILIS, phrase 2 |
81 | PHILIS |
En v?rit?, Tircis, il ne se peut rien de plus agr?able, et tu l'emportes sur tous les rivaux que tu as. |
Acte 7, sc. 2, PHILIS, phrase 1 |
82 |
MORON |
En seras-tu plus grasse |
Acte 7, sc. 2, v. 466 |
83 | LA PRINCESSE |
J'ai toujours regard? l'hymen comme une chose affreuse, et j'avais fait serment d'abandonner plut?t la vie, que de me r?soudre jamais ? perdre cette libert? pour qui j'avais des tendresses si grandes ; mais, enfin, un moment a dissip? toutes ces r?solutions, le m?rite d'un prince m'a frapp? aujourd'hui les yeux ; et mon ?me tout d'un coup ( comme par un miracle ) est devenue sensible aux traits de cette passion que j'avais toujours m?pris?e. |
Acte 8, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 2 |
84 | LA PRINCESSE |
Eh bien Prince, je veux bien vous la d?couvrir : je suis s?re que vous allez approuver mon choix, et pour ne vous point tenir en suspens davantage, le Prince de Mess?ne est celui de qui le m?rite s'est attir? mes voeux. |
Acte 8, sc. 1, LA PRINCESSE, phrase 1 |
85 | EURYALE |
Je le suis, ? la v?rit?, et j'admire, Madame, comme le Ciel a pu former deux ?mes aussi semblables en tout que les n?tres : deux ?mes en qui l'on ait vu une plus grande conformit? de sentiments, qui aient fait ?clater, dans le m?me temps une r?solution ? braver les traits de l'Amour, et qui dans le m?me moment aient fait para?tre une ?gale facilit? ? perdre le nom d'insensibles : car enfin, Madame, puisque votre exemple m'autorise, je ne feindrai point de vous dire que l'amour aujourd'hui s'est rendu ma?tre de mon coeur, et qu'une des Princesses, vos cousines, l'aimable et belle Aglante, a renvers? d'un coup d'oeil tous les projets de ma fiert?. |
Acte 8, sc. 1, EURYALE, phrase 1 |
86 | LA PRINCESSE |
Moron, je n'en puis plus, et ce coup que je n'attendais pas, triomphe absolument de toute ma fermet?. |
Acte 8, sc. 2, LA PRINCESSE, phrase 2 |
87 | LA PRINCESSE |
Princesse, j'ai ? vous prier d'une chose qu'il faut absolument que vous m'accordiez : le prince d'Ithaque vous aime, et veut vous demander au Prince mon p?re. |
Acte 8, sc. 3, LA PRINCESSE, phrase 1 |
88 | LA PRINCESSE |
Il vient de m'en assurer lui-m?me, et m'a demand? mon suffrage pour vous obtenir, mais je vous conjure de rejeter cette proposition, et de ne point pr?ter l'oreille ? tout ce qu'il pourra vous dire. |
Acte 8, sc. 3, LA PRINCESSE, phrase 2 |
89 | LA PRINCESSE |
Non, Aglante, je vous le demande, faites-moi ce plaisir je vous prie, et trouvez bon que n'ayant pu avoir l'avantage de le soumettre, je lui d?robe la joie de vous obtenir. |
Acte 8, sc. 3, LA PRINCESSE, phrase 1 |
90 | ARISTOMÈNE |
Madame, je viens ? vos pieds rendre gr?ce ? l'Amour de mes heureux destins, et vous t?moigner avec mes transports, le ressentiment o? je suis, des bont?s surprenantes dont vous daignez favoriser le plus soumis de vos captifs. |
Acte 8, sc. 4, ARISTOMÈNE, phrase 1 |
91 | LA PRINCESSE |
J'ai vu toute la terre ? mes pieds avec la plus grande insensibilit? du monde ; les respects, les hommages et les soumissions n'ont jamais pu toucher mon ?me, et la fiert? et le d?dain en auraient triomph?. |
Acte 8, sc. 6, LA PRINCESSE, phrase 8 |
92 | LA PRINCESSE |
Sors de mon coeur, qui que tu sois, ennemi qui te caches, attaque-moi visiblement, et deviens ? mes yeux la plus affreuse b?te de tous nos bois, afin que mon dard et mes fl?ches me puissent d?faire de toi. |
Acte 8, sc. 6, LA PRINCESSE, phrase 13 |
93 | LA PRINCESSE |
? vous, admirables personnes, qui par la douceur de vos chants avez l'art d'adoucir les plus f?cheuses inqui?tudes, approchez-vous d'ici de gr?ce, et t?chez de charmer avec votre musique le chagrin o? je suis. |
Acte 8, sc. 6, LA PRINCESSE, phrase 14 |
94 |
PHILIS |
On m'a dit qu'il n'est point de passion plus belle, |
Acte 9, sc. 1, v. 478 |
95 |
CLYMÈNE |
Amarante pour lui verse en tous lieux des larmes. |
Acte 9, sc. 1, v. 485 |
96 |
PHILIS |
D'o? vient qu'on aime ? lui rendre les armes ? |
Acte 9, sc. 1, v. 487 |
97 | MORON |
Il m'a fallu tirer mes chausses au plus vite, et jamais vous n'avez vu un emportement plus brusque que le sien. |
Acte 10, sc. 1, MORON, phrase 2 |
98 | LA PRINCESSE |
Vous m'avez toujours t?moign? une tendresse extr?me, et je crois vous devoir bien plus par les bont?s que vous m'avez fait voir, que par le jour que vous m'avez donn? : mais si jamais pour moi vous avez eu de l'amiti?, je vous en demande aujourd'hui la plus sensible preuve que vous me puissiez accorder ; c'est de n'?couter point, Seigneur, la demande de ce prince, et de ne pas souffrir que la Princesse Aglante soit unie avec lui. |
Acte 10, sc. 2, LA PRINCESSE, phrase 2 |
99 | IPHITAS |
Mais quel int?r?t dois-tu prendre ? lui ? |
Acte 10, sc. 2, IPHITAS, phrase 1 |