n |
Personnage |
Vers ou phrase |
Localisation |
1 |
FLORE |
Venez Bergers, venez Berg?res, |
Acte 1, sc. 1, v. 2 |
2 |
FLORE |
Venez Bergers, venez Berg?res, |
Acte 1, sc. 1, v. 7 |
3 |
CLIMÈNE, DAPHNÉ |
Berger laissons l? tes feux, |
Acte 1, sc. 1, v. 9 |
4 |
CLIMÈNE |
Si Tircis a l'avantage, |
Acte 1, sc. 3, v. 58 |
5 |
CLIMÈNE |
? le ch?rir je m'engage. |
Acte 1, sc. 3, v. 60 |
6 |
TIRCIS |
Quand la neige fondue enfle un torrent fameux, |
Acte 1, sc. 3, v. 66 |
7 |
PAN |
Laissez, laissez, Bergers, ce dessein t?m?raire, |
Acte 1, sc. 7, v. 93 |
8 |
PAN |
Pour chanter de LOUIS l'intr?pide courage ; |
Acte 1, sc. 7, v. 102 |
9 |
PAN |
Point de mots assez grands pour en tracer l'image ; |
Acte 1, sc. 7, v. 104 |
10 |
PAN |
Le silence est le langage |
Acte 1, sc. 7, v. 105 |
11 |
PAN |
Vos louanges n'ont rien qui flatte ses d?sirs, |
Acte 1, sc. 7, v. 108 |
12 |
PAN |
Ne songez qu'? ses plaisirs. |
Acte 1, sc. 7, v. 110 |
13 |
TOUS |
Ne songeons qu'? ses plaisirs. |
Acte 1, sc. 7, v. 112 |
14 | ARGAN |
Vous ne me les avez mis dans les autres parties qu'? vingt sols, et vingt sols en langage d'apothicaire, c'est-?-dire dix sols ; les voil?, dix sols. |
Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 8 |
15 | ARGAN |
Plus, dudit jour, une potion anodine et astringente pour faire reposer Monsieur, trente sols. |
Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 18 |
16 | ARGAN |
Chienne, coquine, drelin, drelin, drelin ; j'enrage. |
Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 6 |
17 | TOINETTE |
En tout cas, vous en serez bient?t ?claircie ; et la r?solution o? il vous ?crivit hier, qu'il ?tait de vous faire demander en mariage, est une prompte voie ? vous faire conna?tre s'il vous dit vrai, ou non. |
Acte 3, sc. 4, TOINETTE, phrase 1 |
18 | ARGAN |
On vous demande en mariage. |
Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 2 |
19 | ARGAN |
Cela est plaisant, oui, ce mot de mariage. |
Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 5 |
20 | ARGAN |
Elle ne voulait point consentir ? ce mariage, mais je l'ai emport?, et ma parole est donn?e. |
Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1 |
21 | TOINETTE |
En v?rit?, je vous sais bon gr? de cela, et voil? l'action la plus sage que vous ayez faite de votre vie. |
Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1 |
22 | ARGAN |
Sage, et bien n?. |
Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1 |
23 | ARGAN |
Nous parlons de celui pour qui l'on t'a demand?e en mariage. |
Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 2 |
24 | ARGAN |
H? bien, c'est le neveu de Monsieur Purgon, qui est le fils de son beau-fr?re le m?decin, Monsieur Diafoirus ; et ce fils s'appelle Thomas Diafoirus, et non pas Cl?ante ; et nous avons conclu ce mariage-l? ce matin, Monsieur Purgon, Monsieur Fleurant et moi, et demain, ce gendre pr?tendu doit m'?tre amen? par son p?re. |
Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1 |
25 | TOINETTE |
Quelle est votre raison, s'il vous pla?t, pour un tel mariage ? |
Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 5 |
26 | ARGAN |
Ma raison est que, me voyant infirme, et malade comme je suis, je veux me faire un gendre? et des alli?s m?decins, afin de m'appuyer de bons secours contre ma maladie, d'avoir dans ma famille les sources des rem?des qui me sont n?cessaires, et d'?tre ? m?me des consultations, et des ordonnances. |
Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1 |
27 | TOINETTE |
De ne point songer ? ce mariage-l?. |
Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1 |
28 | ARGAN |
J'en ai affaire, moi, outre que le parti est plus avantageux qu'on ne pense, Monsieur Diafoirus n'a que ce fils-l? pour tout h?ritier ; et de plus, Monsieur Purgon, qui n'a ni femme, ni enfants, lui donne tout son bien, en faveur de ce mariage ; et Monsieur Purgon est un homme qui a huit mille bonnes livres de rente. |
Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1 |
29 | TOINETTE |
Il faut qu'il ait tu? bien des gens, pour s'?tre fait si riche. |
Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1 |
30 | TOINETTE |
On dira que vous ne songez pas ? ce que vous dites. |
Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1 |
31 | TOINETTE |
Doucement, Monsieur, vous ne songez pas que vous ?tes malade. |
Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1 |
32 | TOINETTE |
Quand un ma?tre ne songe pas ? ce qu'il fait, une servante bien sens?e est en droit de le redresser. |
Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1 |
33 | TOINETTE |
Non, je ne consentirai jamais ? ce mariage. |
Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1 |
34 | ARGAN |
Elle m'a fait enrager, mamie. |
Acte 3, sc. 6, ARGAN, phrase 1 |
35 | BÉLINE |
Celle-ci est adroite, soigneuse, diligente, et surtout fid?le ; et vous savez qu'il faut maintenant de grandes pr?cautions pour les gens que l'on prend. |
Acte 3, sc. 6, BÉLINE, phrase 4 |
36 | TOINETTE |
Je ne sais pas ce que vous me voulez dire, et je ne songe qu'? complaire ? Monsieur en toutes choses. |
Acte 3, sc. 6, TOINETTE, phrase 2 |
37 | TOINETTE |
Il nous a dit qu'il voulait donner sa fille en mariage au fils de Monsieur Diafoirus ; je lui ai r?pondu que je trouvais le parti avantageux pour elle ; mais que je croyais qu'il ferait mieux de la mettre dans un couvent. |
Acte 3, sc. 6, TOINETTE, phrase 1 |
38 | BÉLINE |
Mon ami, quand on aime bien un mari, on n'est gu?re en ?tat de songer ? tout cela. |
Acte 3, sc. 6, BÉLINE, phrase 2 |
39 | ARGAN |
Prenez un si?ge, s'il vous pla?t. |
Acte 3, sc. 7, ARGAN, phrase 2 |
40 | LE NOTAIRE |
Tout l'avantage qu'homme et femme conjoints par mariage se peuvent faire l'un ? l'autre, c'est un don mutuel entre-vifs ; encore faut-il qu'il n'y ait enfants, soit des deux conjoints, ou de l'un d'eux, lors du d?c?s du premier mourant. |
Acte 3, sc. 7, LE NOTAIRE, phrase 3 |
41 | LE NOTAIRE |
Ce sont gens de difficult?s, et qui sont ignorants des d?tours de la conscience. |
Acte 3, sc. 7, LE NOTAIRE, phrase 2 |
42 | LE NOTAIRE |
Il y a d'autres personnes ? consulter, qui sont bien plus accommodantes ; qui ont des exp?dients pour passer doucement par-dessus la loi, et rendre juste ce qui n'est pas permis ; qui savent aplanir les difficult?s d'une affaire, et trouver des moyens d'?luder la coutume par quelque avantage indirect. |
Acte 3, sc. 7, LE NOTAIRE, phrase 3 |
43 | LE NOTAIRE |
Vous pouvez aussi, pendant que vous ?tes en vie, mettre entre ses mains de l'argent comptant, ou des billets que vous pourrez avoir, payables au porteur. |
Acte 3, sc. 7, LE NOTAIRE, phrase 4 |
44 | TOINETTE |
Laissez-moi faire, j'emploierai toute chose pour vous servir ; mais pour vous servir avec plus d'effet, je veux changer de batterie, couvrir le z?le que j'ai pour vous, et feindre d'entrer dans les sentiments de votre p?re, et de votre belle-m?re. |
Acte 3, sc. 8, TOINETTE, phrase 4 |
45 | ANGÉLIQUE |
T?che, je t'en conjure, de faire donner avis ? Cl?ante du mariage qu'on a conclu. |
Acte 3, sc. 8, ANGÉLIQUE, phrase 1 |
46 | POLICHINELLE |
Tu ne manges plus, tu ne bois presque plus, tu perds le repos de la nuit ; et tout cela pour qui ? |
Acte 4, sc. 1, POLICHINELLE, phrase 5 |
47 | POLICHINELLE |
Cela n'est pas le mieux du monde ? un homme de mon ?ge : mais qu'y faire ? |
Acte 4, sc. 1, POLICHINELLE, phrase 9 |
48 | POLICHINELLE |
On n'est pas sage quand on veut, et les vieilles cervelles se d?montent comme les jeunes. |
Acte 4, sc. 1, POLICHINELLE, phrase 10 |
49 | POLICHINELLE |
J'enrage. |
Acte 4, sc. 1, POLICHINELLE, phrase 1 |
50 | ARCHERS |
Dis ton nom, dis ton nom, sans davantage attendre. |
Acte 4, sc. 1, ARCHERS, phrase 1 |
51 | POLICHINELLE |
Hol? mes laquais, mes gens. |
Acte 4, sc. 2, POLICHINELLE, phrase 1 |
52 | POLICHINELLE |
Voil? de sottes gens d'avoir peur de moi qui ai peur des autres. |
Acte 4, sc. 2, POLICHINELLE, phrase 2 |
53 | POLICHINELLE |
Je suis un bourgeois de la ville. |
Acte 4, sc. 3, POLICHINELLE, phrase 1 |
54 | CLÉANTE |
Savoir ma destin?e ; parler ? l'aimable Ang?lique ; consulter les sentiments de son coeur ; et lui demander ses r?solutions sur ce mariage fatal, dont on m'a averti. |
Acte 3, sc. 1, CLÉANTE, phrase 1 |
55 | ARGAN |
Monsieur Purgon m'a dit de me promener le matin dans ma chambre douze all?es, et douze venues ; mais j'ai oubli? ? lui demander si c'est en long, ou en large. |
Acte 3, sc. 2, ARGAN, phrase 1 |
56 | ARGAN |
Parle bas, pendarde, tu viens m'?branler tout le cerveau, et tu ne songes pas qu'il ne faut point parler si haut ? des malades. |
Acte 3, sc. 2, ARGAN, phrase 1 |
57 | CLÉANTE |
J'ai ou? dire que Monsieur ?tait mieux, et je lui trouve bon visage. |
Acte 3, sc. 2, CLÉANTE, phrase 1 |
58 | TOINETTE |
Que voulez-vous dire avec votre bon visage ? |
Acte 3, sc. 2, TOINETTE, phrase 1 |
59 | TOINETTE |
Il marche, dort, mange, et boit tout comme les autres ; mais cela n'emp?che pas qu'il ne soit fort malade. |
Acte 3, sc. 2, TOINETTE, phrase 1 |
60 | CLÉANTE |
Ce n'est pas ?tre malheureux que d'occuper votre pens?e, soit en dormant, soit en veillant ; et mon bonheur serait grand sans doute, si vous ?tiez dans quelque peine, dont vous me jugeassiez digne de vous tirer ; et il n'y a rien que je ne fisse pour... |
Acte 3, sc. 3, CLÉANTE, phrase 1 |
61 | TOINETTE |
Que vous serez bien engendr? ! |
Acte 3, sc. 4, TOINETTE, phrase 3 |
62 | ARGAN |
C'est le fils d'un habile m?decin, et le mariage se fera dans quatre jours. |
Acte 3, sc. 4, ARGAN, phrase 1 |
63 | TOINETTE |
Allons qu'on se range, les voici. |
Acte 3, sc. 4, TOINETTE, phrase 1 |
64 | THOMAS DIAFOIRUS |
Le premier m'a engendr? ; mais vous m'avez choisi. |
Acte 3, sc. 5, THOMAS DIAFOIRUS, phrase 2 |
65 | THOMAS DIAFOIRUS |
Ce que je tiens de lui est un ouvrage de son corps ; mais ce que je tiens de vous est un ouvrage de votre volont? ; et d'autant plus que les facult?s spirituelles, sont au-dessus des corporelles, d'autant plus je vous dois, et d'autant plus je tiens pr?cieuse cette future filiation, dont je viens aujourd'hui vous rendre par avance les tr?s humbles et tr?s respectueux hommages. |
Acte 3, sc. 5, THOMAS DIAFOIRUS, phrase 4 |
66 | TOINETTE |
Vivent les coll?ges, d'o? l'on sort si habile homme. |
Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1 |
67 | ARGAN |
Allons vite ma chaise, et des si?ges ? tout le monde. |
Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1 |
68 | MONSIEUR DIAFOIRUS |
On grave sur le marbre bien plus malais?ment que sur le sable ; mais les choses y sont conserv?es bien plus longtemps, et cette lenteur ? comprendre, cette pesanteur d'imagination, est la marque d'un bon jugement ? venir. |
Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 7 |
69 | MONSIEUR DIAFOIRUS |
Lorsque je l'envoyai au coll?ge, il trouva de la peine ; mais il se raidissait contre les difficult?s, et ses r?gents se louaient toujours ? moi de son assiduit?, et de son travail. |
Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 8 |
70 | THOMAS DIAFOIRUS |
J'ai contre les circulateurs soutenu une th?se, qu'avec la permission de Monsieur, j'ose pr?senter ? Mademoiselle, comme un hommage que je lui dois des pr?mices de mon esprit. |
Acte 3, sc. 5, THOMAS DIAFOIRUS, phrase 1 |
71 | TOINETTE |
Donnez, donnez, elle est toujours bonne ? prendre pour l'image, cela servira ? parer notre chambre. |
Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1 |
72 | MONSIEUR DIAFOIRUS |
Au reste, pour ce qui est des qualit?s requises, pour le mariage et la propagation, je vous assure que, selon les r?gles de nos docteurs, il est tel qu'on le peut souhaiter. |
Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 1 |
73 | MONSIEUR DIAFOIRUS |
Qu'il poss?de en un degr? louable la vertu prolifique et qu'il est du temp?rament qu'il faut pour engendrer et procr?er des enfants bien conditionn?s. |
Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 2 |
74 | ARGAN |
N'est-ce pas votre intention, Monsieur, de le pousser ? la Cour, et d'y m?nager pour lui une charge de m?decin ? |
Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1 |
75 | MONSIEUR DIAFOIRUS |
On n'est oblig? qu'? traiter les gens dans les formes. |
Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 2 |
76 | CLÉANTE |
Un Berger ?tait attentif aux beaut?s d'un spectacle, qui ne faisait que de commencer, lorsqu'il fut tir? de son attention par un bruit qu'il entendit ? ses c?t?s. |
Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 2 |
77 | CLÉANTE |
D'abord il prend les int?r?ts d'un sexe ? qui tous les hommes doivent hommage ; et apr?s avoir donn? au brutal le ch?timent de son insolence, il vient ? la Berg?re, et voit une jeune personne qui, des deux plus beaux yeux qu'il e?t jamais vus, versait des larmes, qu'il trouva les plus belles du monde. |
Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 4 |
78 | CLÉANTE |
dit-il en lui-m?me, est-on capable d'outrager une personne si aimable ? |
Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 6 |
79 | CLÉANTE |
Il prend soin de les arr?ter, ces larmes, qu'il trouve si belles ; et l'aimable Berg?re prend soin en m?me temps de le remercier de son l?ger service, mais d'une mani?re si charmante, si tendre, et si passionn?e, que le Berger n'y peut r?sister, et chaque mot, chaque regard, est un trait plein de flamme, dont son coeur se sent p?n?tr?. |
Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 8 |
80 | CLÉANTE |
Et que ne voudrait-on pas faire ; ? quels services, ? quels dangers, ne serait-on pas ravi de courir, pour s'attirer un seul moment des touchantes douceurs d'une ?me si reconnaissante ? |
Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 10 |
81 | CLÉANTE |
La violence de sa passion le fait r?soudre ? demander en mariage l'adorable beaut? sans laquelle il ne peut plus vivre, et il en obtient d'elle la permission, par un billet qu'il a l'adresse de lui faire tenir. |
Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 14 |
82 | CLÉANTE |
Mais dans le m?me temps on l'avertit que le p?re de cette belle a conclu son mariage avec un autre, et que tout se dispose pour en c?l?brer la c?r?monie. |
Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 15 |
83 | CLÉANTE |
Jugez quelle atteinte cruelle au coeur de ce triste Berger. |
Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 16 |
84 | CLÉANTE |
Mais enfin, il force toute contrainte, et le transport de son amour l'oblige ? lui parler ainsi. |
Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 21 |
85 | ARGAN |
Le berger Tircis est un impertinent, et la berg?re Philis une impudente, de parler de la sorte devant son p?re. |
Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 3 |
86 | THOMAS DIAFOIRUS |
Madame, c'est avec justice que le Ciel vous a conc?d? le nom de belle-m?re, puisque l'on voit sur votre visage... |
Acte 3, sc. 6, THOMAS DIAFOIRUS, phrase 1 |
87 | THOMAS DIAFOIRUS |
Puisque l'on voit sur votre visage... |
Acte 3, sc. 6, THOMAS DIAFOIRUS, phrase 1 |
88 | THOMAS DIAFOIRUS |
Puisque l'on voit sur votre visage... |
Acte 3, sc. 6, THOMAS DIAFOIRUS, phrase 2 |
89 | THOMAS DIAFOIRUS |
Quant ? moi, Mademoiselle, elle est d?j? toute n?e en moi, et je n'ai pas besoin d'attendre davantage. |
Acte 3, sc. 6, THOMAS DIAFOIRUS, phrase 1 |
90 | ANGÉLIQUE |
Le mariage est une cha?ne; o? l'on ne doit jamais soumettre un coeur par force ; et si Monsieur est honn?te homme, il ne doit point vouloir accepter une personne, qui serait ? lui par contrainte. |
Acte 3, sc. 6, ANGÉLIQUE, phrase 3 |
91 | ANGÉLIQUE |
Les anciens, Monsieur, sont les anciens, et nous sommes les gens de maintenant. |
Acte 3, sc. 6, ANGÉLIQUE, phrase 1 |
92 | ANGÉLIQUE |
Les grimaces ne sont point n?cessaires dans notre si?cle, et quand un mariage nous pla?t, nous savons fort bien y aller, sans qu'on nous y tra?ne. |
Acte 3, sc. 6, ANGÉLIQUE, phrase 2 |
93 | TOINETTE |
Vous avez beau raisonner : Monsieur est frais ?moulu du Coll?ge, et il vous donnera toujours votre reste. |
Acte 3, sc. 6, TOINETTE, phrase 1 |
94 | ARGAN |
Ouais, je joue ici un plaisant personnage. |
Acte 3, sc. 6, ARGAN, phrase 1 |
95 | BÉLINE |
C'est que les filles bien sages et bien honn?tes comme vous, se moquent d'?tre ob?issantes, et soumises aux volont?s de leurs p?res. |
Acte 3, sc. 6, BÉLINE, phrase 1 |
96 | BÉLINE |
C'est-?-dire que vos pens?es ne sont que pour le mariage ; mais vous voulez choisir un ?poux ? votre fantaisie. |
Acte 3, sc. 6, BÉLINE, phrase 1 |
97 | ANGÉLIQUE |
Il y en a d'autres, Madame, qui font du mariage un commerce de pur int?r?t ; qui ne se marient que pour gagner des douaires, que pour s'enrichir par la mort de ceux qu'elles ?pousent, et courent sans scrupule de mari en mari, pour s'approprier leurs d?pouilles. |
Acte 3, sc. 6, ANGÉLIQUE, phrase 4 |
98 | ANGÉLIQUE |
Vous voudriez bien, Madame, m'obliger ? vous r?pondre quelque impertinence, mais je vous avertis que vous n'aurez pas cet avantage. |
Acte 3, sc. 6, ANGÉLIQUE, phrase 1 |
99 | ANGÉLIQUE |
Je serai sage en d?pit de vous ; et pour vous ?ter l'esp?rance de pouvoir r?ussir dans ce que vous voulez, je vais m'?ter de votre vue. |
Acte 3, sc. 6, ANGÉLIQUE, phrase 2 |
100 | ARGAN |
Ne vous mettez pas en peine, je la rangerai bien. |
Acte 3, sc. 6, ARGAN, phrase 3 |
101 | MONSIEUR DIAFOIRUS |
Allons, Thomas, prenez l'autre bras de Monsieur, pour voir si vous saurez porter un bon jugement de son pouls. Quid dicis ? |
Acte 3, sc. 6, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 1 |
102 | MONSIEUR DIAFOIRUS |
Il vous ordonne sans doute de manger force r?ti ? |
Acte 3, sc. 6, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 3 |
103 | ARGAN |
Chiennes de verges. |
Acte 3, sc. 8, ARGAN, phrase 12 |
104 | ARGAN |
La peste soit des verges ! |
Acte 3, sc. 8, ARGAN, phrase 13 |
105 | LOUISON |
Et puis apr?s, il se mettait ? genoux devant elle. |
Acte 3, sc. 8, LOUISON, phrase 1 |
106 | ARGAN |
Que d'affaires ; je n'ai pas seulement le loisir de songer ? ma maladie. |
Acte 3, sc. 8, ARGAN, phrase 6 |
107 | TOINETTE |
Tenez, Monsieur, vous ne songez pas que vous ne sauriez marcher sans b?ton. |
Acte 6, sc. 1, TOINETTE, phrase 1 |
108 | TOINETTE |
Il faut absolument emp?cher ce mariage extravagant, qu'il s'est mis dans la fantaisie, et j'avais song? en moi-m?me, que ?'aurait ?t? une bonne affaire, de pouvoir introduire ici un m?decin ? notre poste, pour le d?go?ter de son Monsieur Purgon, et lui d?crier sa conduite. |
Acte 6, sc. 2, TOINETTE, phrase 1 |
109 | TOINETTE |
Cela sera peut-?tre plus heureux que sage. |
Acte 6, sc. 2, TOINETTE, phrase 2 |
110 | BÉRALDE |
Sur quelle pens?e, mon Fr?re, la voulez-vous donner en mariage au fils d'un m?decin ? |
Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 3 |
111 | ARGAN |
Sur la pens?e, mon Fr?re, de me donner un gendre tel qu'il me faut. |
Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1 |
112 | ARGAN |
Il doit ?tre, mon Fr?re, et pour elle, et pour moi, et je veux mettre dans ma famille les gens dont j'ai besoin. |
Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1 |
113 | BÉRALDE |
Par cette raison-l?, si votre petite ?tait grande, vous lui donneriez en mariage un apothicaire. |
Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1 |
114 | BÉRALDE |
Est-il possible que vous serez toujours emb?guin? de vos apothicaires, et de vos m?decins, et que vous vouliez ?tre malade en d?pit des gens, et de la nature ? |
Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1 |
115 | ARGAN |
Mais enfin, mon fr?re, il y a des gens aussi sages, et aussi habiles que vous ; et nous voyons que, dans la maladie tout le monde a recours aux m?decins. |
Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1 |
116 | BÉRALDE |
Lorsqu'un m?decin vous parle d'aider, de secourir, de soulager la nature, de lui ?ter ce qui lui nuit, et lui donner ce qui lui manque, de la r?tablir, et de la remettre dans une pleine facilit? de ses fonctions : lorsqu'il vous parle de rectifier le sang, de temp?rer les entrailles, et le cerveau, de d?gonfler la rate, de raccommoder la poitrine, de r?parer le foie, de fortifier le coeur, de r?tablir et conserver la chaleur naturelle, et d'avoir des secrets pour ?tendre la vie ? de longues ann?es ; il vous dit justement le Roman de la M?decine. |
Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 3 |
117 | BÉRALDE |
Mais quand vous en venez ? la v?rit?, et ? l'exp?rience, vous ne trouvez rien de tout cela, et il en est comme de ces beaux songes, qui ne vous laissent au r?veil que le d?plaisir de les avoir crus. |
Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 4 |
118 | BÉRALDE |
Entendez-les parler, les plus habiles gens du monde ; voyez-les faire, les plus ignorants de tous les hommes. |
Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 2 |
119 | ARGAN |
C'est un bon impertinent que votre Moli?re avec ses com?dies, et je le trouve bien plaisant d'aller jouer d'honn?tes gens comme les m?decins. |
Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1 |
120 | ARGAN |
Par la mort non de diable, si j'?tais que des m?decins, je me vengerais de son impertinence ; et quand il sera malade, je le laisserais mourir sans secours. |
Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1 |
121 | ARGAN |
Oui, c'est un malavis?, et si les m?decins sont sages, ils feront ce que je dis. |
Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1 |
122 | BÉRALDE |
Il sera encore plus sage que vos m?decins, car il ne leur demandera point de secours. |
Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1 |
123 | BÉRALDE |
Il a ses raisons pour n'en point vouloir, et il soutient que cela n'est permis qu'aux gens vigoureux et robustes, et qui ont des forces de reste pour porter les rem?des avec la maladie ; mais que pour lui il n'a justement de la force, que pour porter son mal. |
Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1 |
124 | ARGAN |
Tenez, mon fr?re, ne parlons point de cet homme-l? davantage, car cela m'?chauffe la bile, et vous me donneriez mon mal. |
Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 2 |
125 | BÉRALDE |
Je le veux bien, mon Fr?re, et pour changer de discours, je vous dirai que, sur une petite r?pugnance que vous t?moigne votre fille, vous ne devez point prendre les r?solutions violentes de la mettre dans un couvent. |
Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1 |
126 | BÉRALDE |
Que, pour le choix d'un gendre, il ne vous faut pas suivre aveugl?ment la passion qui vous emporte, et qu'on doit sur cette mati?re s'accommoder un peu ? l'inclination d'une fille, puisque c'est pour toute la vie, et que de l? d?pend tout le bonheur d'un mariage. |
Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 2 |
127 | BÉRALDE |
Allez, Monsieur, on voit bien que vous n'avez pas accoutum? de parler ? des visages. |
Acte 6, sc. 4, BÉRALDE, phrase 1 |
128 | ARGAN |
Mon_Dieu, mon Fr?re, vous en parlez comme un homme qui se porte bien ; mais si vous ?tiez ? ma place, vous changeriez bien de langage. |
Acte 6, sc. 4, ARGAN, phrase 1 |
129 | ARGAN |
Vous me feriez enrager. |
Acte 6, sc. 4, ARGAN, phrase 1 |
130 | MONSIEUR PURGON |
Voil? une hardiesse bien grande, une ?trange r?bellion d'un malade contre son m?decin. |
Acte 6, sc. 5, MONSIEUR PURGON, phrase 1 |
131 | MONSIEUR PURGON |
Et que, pour finir toute liaison avec vous, voil? la donation que je faisais ? mon neveu, en faveur du mariage. |
Acte 6, sc. 5, MONSIEUR PURGON, phrase 1 |
132 | TOINETTE |
Cela crie vengeance. |
Acte 6, sc. 5, TOINETTE, phrase 1 |
133 | ARGAN |
Je sens d?j? que la m?decine se venge. |
Acte 6, sc. 6, ARGAN, phrase 2 |
134 | ARGAN |
Vous voyez, mon Fr?re, les ?tranges maladies dont il m'a menac?. |
Acte 6, sc. 6, ARGAN, phrase 1 |
135 | BÉRALDE |
Il me semble, ? vous entendre, que Monsieur Purgon tienne dans ses mains le filet de vos jours, et que d'autorit? supr?me il vous l'allonge et vous le raccourcisse comme il lui pla?t. |
Acte 6, sc. 6, BÉRALDE, phrase 3 |
136 | BÉRALDE |
Songez que les principes de votre vie sont en vous-m?me, et que le courroux de Monsieur Purgon est aussi peu capable de vous faire mourir que ses rem?des de vous faire vivre. |
Acte 6, sc. 6, BÉRALDE, phrase 4 |
137 | BÉRALDE |
Il faut vous avouer que vous ?tes un homme d'une grande pr?vention, et que vous voyez les choses avec d'?tranges yeux. |
Acte 6, sc. 6, BÉRALDE, phrase 1 |
138 | TOINETTE |
Quel ?ge croyez-vous bien que j'aie ? |
Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 2 |
139 | TOINETTE |
Je suis m?decin passager, qui vais de ville en ville, de province en province, de royaume en royaume, pour chercher d'illustres mati?res ? ma capacit?, pour trouver des malades dignes de m'occuper, capables d'exercer les grands, et beaux secrets que j'ai trouv?s dans la m?decine. |
Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 1 |
140 | TOINETTE |
Vous avez app?tit ? ce que vous mangez ? |
Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 2 |
141 | ARGAN |
Il m'ordonne du potage. |
Acte 6, sc. 10, ARGAN, phrase 1 |
142 | TOINETTE |
Il faut boire votre vin pur ; et pour ?paissir votre sang qui est trop subtil, il faut manger de bon gros boeuf, de bon gros porc, de bon fromage de Hollande, du gruau et du riz, et des marrons et des oublies, pour coller et conglutiner. |
Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 2 |
143 | ARGAN |
Vous m'obligez beaucoup. |
Acte 6, sc. 10, ARGAN, phrase 1 |
144 | ARGAN |
Voyez un peu, ? l'?ge de quatre-vingt-dix ans ! |
Acte 6, sc. 11, ARGAN, phrase 1 |
145 | BÉRALDE |
H? bien, mon Fr?re, quand il y aurait quelque petite inclination, cela serait-il si criminel, et rien peut-il vous offenser, quand tout ne va qu'? des choses honn?tes, comme le mariage ? |
Acte 6, sc. 11, BÉRALDE, phrase 1 |
146 | BÉRALDE |
H? bien, oui, mon fr?re, puisqu'il faut parler ? coeur ouvert, c'est votre femme que je veux dire ; et non plus que l'ent?tement de la m?decine, je ne puis vous souffrir l'ent?tement o? vous ?tes pour elle, et voir que vous donniez t?te baiss?e dans tous les pi?ges qu'elle vous tend. |
Acte 6, sc. 11, BÉRALDE, phrase 1 |
147 | ARGAN |
N'y a-t-il point quelque danger ? contrefaire le mort ? |
Acte 6, sc. 11, ARGAN, phrase 1 |
148 | TOINETTE |
Non, non : quel danger y aurait-il ? |
Acte 6, sc. 11, TOINETTE, phrase 1 |
149 | TOINETTE |
Quel ?trange accident ! |
Acte 6, sc. 12, TOINETTE, phrase 4 |
150 | BÉLINE |
Que tu es sotte, Toinette, de t'affliger de cette mort ! |
Acte 6, sc. 12, BÉLINE, phrase 3 |
151 | BÉLINE |
Un homme incommode ? tout le monde, malpropre, d?go?tant, sans cesse un lavement, ou une m?decine dans le ventre, mouchant, toussant, crachant toujours, sans esprit, ennuyeux, de mauvaise humeur, fatiguant sans cesse les gens, et grondant jour et nuit servantes, et valets. |
Acte 6, sc. 12, BÉLINE, phrase 3 |
152 | BÉLINE |
Il y a des papiers, il y a de l'argent, dont je veux me saisir, et il n'est pas juste que j'aie pass? sans fruit aupr?s de lui mes plus belles ann?es. |
Acte 6, sc. 12, BÉLINE, phrase 3 |
153 | ARGAN |
Voil? un avis au lecteur, qui me rendra sage ? l'avenir, et qui m'emp?chera de faire bien des choses. |
Acte 6, sc. 12, ARGAN, phrase 2 |
154 | ANGÉLIQUE |
Laissons l? toutes les pens?es du mariage. |
Acte 6, sc. 14, ANGÉLIQUE, phrase 3 |
155 | ARGAN |
Qu'il se fasse m?decin, je consens au mariage. |
Acte 6, sc. 14, ARGAN, phrase 1 |
156 | CLÉANTE |
Tr?s volontiers, Monsieur, s'il ne tient qu'? cela pour ?tre votre gendre, je me ferai m?decin, apothicaire m?me, si vous voulez. |
Acte 6, sc. 14, CLÉANTE, phrase 1 |
157 | ARGAN |
Je pense, mon Fr?re, que vous vous moquez de moi : est-ce que je suis en ?ge d'?tudier ? |
Acte 6, sc. 14, ARGAN, phrase 1 |
158 | BÉRALDE |
Les com?diens ont fait un petit interm?de de la r?ception d'un m?decin, avec des danses et de la musique, je veux que nous en prenions ensemble le divertissement, et que mon fr?re y fasse le premier personnage. |
Acte 6, sc. 14, BÉRALDE, phrase 2 |
159 | BÉRALDE |
Nous y pouvons aussi prendre chacun un personnage, et nous donner ainsi la com?die les uns aux autres. |
Acte 6, sc. 14, BÉRALDE, phrase 3 |
160 |
PRAESES |
Cum sensu et jugeamento ? |
Acte 7, sc. 1, v. 460 |
161 |
BACHELIERUS |
Si j'allaibam m'engageare |
Acte 7, sc. 2, v. 490 |
162 |
BACHELIERUS |
Vobis louangeas donare, |
Acte 7, sc. 2, v. 491 |
163 |
CHORUS |
Mille, mille annis et manget et bibat, |
Acte 7, sc. 2, v. 512 |
164 |
CHORUS |
Mille, mille annis, et manget et bibat, |
Acte 7, sc. 3, v. 521 |
165 |
CHORUS |
Mille, mille annis, et manget et bibat, |
Acte 7, sc. 3, v. 532 |