Occurences de l'expression

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dans LE MALADE IMAGINAIRE de MOLIERE (1682)

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n  Personnage  Vers ou phrase Localisation
1 FLORE Formez entre vous Acte 1, sc. 3, v. 46
2 TOUS Formons entre nous Acte 1, sc. 3, v. 49
3 TIRCIS Contre l'effort soudain de ses flots ?cumeux Acte 1, sc. 3, v. 67
4 DORILAS Trembler le plus ferme coeur : Acte 1, sc. 4, v. 77
5 TIRCIS Ne sont point ? notre pens?e, Acte 1, sc. 5, v. 85
6 PAN N'entreprendrait pas de dire ? Acte 1, sc. 7, v. 98
7 PAN Consacrez d'autres soins ? sa pleine Victoire, Acte 1, sc. 7, v. 107
8 FLORE Il suffit d'avoir entrepris. Acte 1, sc. 7, v. 117
9 CLIMÈNE, DAPHNÉ Il suffit d'avoir entrepris. Acte 1, sc. 8, v. 119
10 TIRCIS, DORILAS Ha ! Que d'un doux succ?s notre audace est suivie. Acte 1, sc. 8, v. 120
11ARGAN Les entrailles de Monsieur, trente sols. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 5
12ARGAN Oui, mais Monsieur Fleurant, ce n'est pas tout que d'?tre civil, il faut ?tre aussi raisonnable, et ne pas ?corcher les malades. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 6
13ARGAN Trente sols un lavement, je suis votre serviteur, je vous l'ai d?j? dit. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 7
14ARGAN Vous ne me les avez mis dans les autres parties qu'? vingt sols, et vingt sols en langage d'apothicaire, c'est-?-dire dix sols ; les voil?, dix sols. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 8
15ARGAN Plus dudit jour, un bon clyst?re d?tersif, compos? avec catholicon double, rhubarbe, miel rosat, et autres, suivant l'ordonnance, pour balayer, laver, et nettoyer le bas-ventre de Monsieur, trente sols, avec votre permission dix sols. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 9
16ARGAN Plus, dudit jour, le soir, un julep h?patique, soporatif, et somnif?re, compos? pour faire dormir Monsieur, trente-cinq sols ; je ne me plains pas de celui-l?, car il me fit bien dormir. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 10
17ARGAN Plus du vingt-cinqui?me, une bonne m?decine purgative et corroborative, compos?e de casse r?cente avec s?n? levantin, et autres, suivant l'ordonnance de Monsieur Purgon, pour expulser et ?vacuer la bile de Monsieur, quatre livres. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 12
18ARGAN Monsieur Purgon ne vous a pas ordonn? de mettre quatre francs. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 15
19ARGAN Vingt et trente sols. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 17
20ARGAN Plus, dudit jour, une potion anodine et astringente pour faire reposer Monsieur, trente sols. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 18
21ARGAN Plus du vingt-sixi?me, un clyst?re carminatif, pour chasser les vents de Monsieur, trente sols. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 20
22ARGAN Plus, le clyst?re de Monsieur r?it?r? le soir, comme dessus, trente sols. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 22
23ARGAN Bon, vingt, et trente sols ; je suis bien aise que vous soyez raisonnable. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 25
24ARGAN Plus une potion cordiale et pr?servative, compos?e avec douze grains de b?zoard, sirops de limon et grenade, et autres suivant l'ordonnance, cinq livres. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 28
25ARGAN Ah ! Monsieur Fleurant, tout doux, s'il vous pla?t, si vous en usez comme cela, on ne voudra plus ?tre malade, contentez-vous de quatre francs ; vingt et quarante sols. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 29
26ARGAN Soixante et trois livres quatre sols six deniers. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 31
27ARGAN Si bien donc, que de ce mois j'ai pris une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept et huit m?decines ; et un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze et douze lavements ; et l'autre mois il y avait douze m?decines, et vingt lavements. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 32
28ARGAN Je ne m'?tonne pas si je ne me porte pas si bien ce mois-ci, que l'autre. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 33
29TOINETTE Diantre soit fait de votre impatience, vous pressez si fort les personnes, que je me suis donn? un grand coup de la t?te contre la carne d'un volet. Acte 3, sc. 2, TOINETTE, phrase 1
30ARGAN Tra?tresse... ! Acte 3, sc. 2, ARGAN, phrase 2
31TOINETTE Et vous m'avez fait, vous, casser la t?te, l'un vaut bien l'autre. Acte 3, sc. 2, TOINETTE, phrase 1
32ARGAN Me laisser, tra?tresse... Acte 3, sc. 2, ARGAN, phrase 1
33TOINETTE Querellez tout votre so?l, je le veux bien. Acte 3, sc. 2, TOINETTE, phrase 1
34TOINETTE Votre lavement ? Acte 3, sc. 2, TOINETTE, phrase 1
35TOINETTE Ma foi je ne me m?le point de ces affaires-l?, c'est ? Monsieur Fleurant ? y mettre le nez, puisqu'il en a le profit. Acte 3, sc. 2, TOINETTE, phrase 1
36ARGAN Qu'on ait soin de me tenir un bouillon pr?t, pour l'autre que je dois tant?t prendre. Acte 3, sc. 2, ARGAN, phrase 1
37TOINETTE Ce Monsieur Fleurant l?, et ce Monsieur Purgon s'?gayent bien sur votre corps ; ils ont en vous une bonne vache ? lait ; et je voudrais bien leur demander quel mal vous avez, pour vous faire tant de rem?des. Acte 3, sc. 2, TOINETTE, phrase 1
38TOINETTE La voici qui vient d'elle-m?me : elle a devin? votre pens?e. Acte 3, sc. 2, TOINETTE, phrase 1
39TOINETTE Je m'en doute assez, de notre jeune amant ; car c'est sur lui depuis six jours que roulent tous nos entretiens ; et vous n'?tes point bien si vous n'en parlez ? toute heure. Acte 3, sc. 4, TOINETTE, phrase 1
40ANGÉLIQUE Puisque tu connais cela, que n'es-tu donc la premi?re ? m'en entretenir, et que ne m'?pargnes-tu la peine de te jeter sur ce discours ? Acte 3, sc. 4, ANGÉLIQUE, phrase 1
41ANGÉLIQUE Dis-moi un peu, ne trouves-tu pas comme moi, quelque chose du Ciel, quelque effet du destin, dans l'aventure inopin?e de notre connaissance ? Acte 3, sc. 4, ANGÉLIQUE, phrase 1
42ANGÉLIQUE Ne trouves-tu pas que cette action d'embrasser ma d?fense sans me conna?tre, est tout ? fait d'un honn?te homme ? Acte 3, sc. 4, ANGÉLIQUE, phrase 1
43TOINETTE En tout cas, vous en serez bient?t ?claircie ; et la r?solution o? il vous ?crivit hier, qu'il ?tait de vous faire demander en mariage, est une prompte voie ? vous faire conna?tre s'il vous dit vrai, ou non. Acte 3, sc. 4, TOINETTE, phrase 1
44TOINETTE Voil? votre p?re qui revient. Acte 3, sc. 4, TOINETTE, phrase 1
45ARGAN ? ??, ma fille, je vais vous dire une nouvelle, o? peut-?tre ne vous attendez-vous pas. Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1
46ARGAN Ma femme, votre belle-m?re, avait envie que je vous fisse religieuse, et votre petite soeur Louison aussi ; et de tout temps elle a ?t? aheurt?e ? cela. Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1
47TOINETTE En v?rit?, je vous sais bon gr? de cela, et voil? l'action la plus sage que vous ayez faite de votre vie. Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1
48ANGÉLIQUE Puisque votre consentement m'autorise ? vous pouvoir ouvrir mon coeur, je ne feindrai point de vous dire, que le hasard nous a fait conna?tre il y a six jours, et que la demande qu'on vous a faite, est un effet de l'inclination, que d?s cette premi?re vue nous avons prise l'un pour l'autre. Acte 3, sc. 5, ANGÉLIQUE, phrase 1
49ARGAN H? bien, c'est le neveu de Monsieur Purgon, qui est le fils de son beau-fr?re le m?decin, Monsieur Diafoirus ; et ce fils s'appelle Thomas Diafoirus, et non pas Cl?ante ; et nous avons conclu ce mariage-l? ce matin, Monsieur Purgon, Monsieur Fleurant et moi, et demain, ce gendre pr?tendu doit m'?tre amen? par son p?re. Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1
50ANGÉLIQUE C'est, mon P?re, que je connais que vous avez parl? d'une personne, et que j'ai entendu une autre. Acte 3, sc. 5, ANGÉLIQUE, phrase 1
51TOINETTE Et avec tout le bien que vous avez, vous voudriez marier votre fille avec un m?decin ? Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 3
52TOINETTE Quelle est votre raison, s'il vous pla?t, pour un tel mariage ? Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 5
53ARGAN Ma raison est que, me voyant infirme, et malade comme je suis, je veux me faire un gendre? et des alli?s m?decins, afin de m'appuyer de bons secours contre ma maladie, d'avoir dans ma famille les sources des rem?des qui me sont n?cessaires, et d'?tre ? m?me des consultations, et des ordonnances. Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1
54TOINETTE H? bien, voil? dire une raison, et il y a plaisir ? se r?pondre doucement les uns aux autres. Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1
55TOINETTE Mais votre fille doit ?pouser un mari pour elle ; et, n'?tant point malade, il n'est pas n?cessaire de lui donner un m?decin. Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 4
56ARGAN C'est pour moi que je lui donne ce m?decin ; et une fille de bon naturel doit ?tre ravie d'?pouser ce qui est utile ? la sant? de son p?re. Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1
57TOINETTE La raison, c'est que votre fille n'y consentira point. Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1
58TOINETTE Votre fille. Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1
59ARGAN J'en ai affaire, moi, outre que le parti est plus avantageux qu'on ne pense, Monsieur Diafoirus n'a que ce fils-l? pour tout h?ritier ; et de plus, Monsieur Purgon, qui n'a ni femme, ni enfants, lui donne tout son bien, en faveur de ce mariage ; et Monsieur Purgon est un homme qui a huit mille bonnes livres de rente. Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1
60TOINETTE Il faut qu'il ait tu? bien des gens, pour s'?tre fait si riche. Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1
61TOINETTE Je vous conseille entre nous de lui choisir un autre mari, et elle n'est point faite pour ?tre Madame Diafoirus. Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 2
62TOINETTE Vous ne la mettrez point dans un couvent. Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1
63ARGAN Et quelle audace est-ce l? ? une coquine de servante, de parler de la sorte devant son ma?tre ? Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 2
64TOINETTE Quand un ma?tre ne songe pas ? ce qu'il fait, une servante bien sens?e est en droit de le redresser. Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1
65TOINETTE Je ne veux point qu'elle ?pouse votre Thomas Diafoirus. Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1
66ARGAN On vient de me mettre en col?re. Acte 3, sc. 6, ARGAN, phrase 1
67ARGAN Votre coquine de Toinette est devenue plus insolente que jamais. Acte 3, sc. 6, ARGAN, phrase 1
68ARGAN Elle a contrecarr? une heure durant les choses que je veux faire. Acte 3, sc. 6, ARGAN, phrase 1
69ARGAN La tra?tresse. Acte 3, sc. 6, ARGAN, phrase 2
70TOINETTE Il nous a dit qu'il voulait donner sa fille en mariage au fils de Monsieur Diafoirus ; je lui ai r?pondu que je trouvais le parti avantageux pour elle ; mais que je croyais qu'il ferait mieux de la mettre dans un couvent. Acte 3, sc. 6, TOINETTE, phrase 1
71BÉLINE Enfoncez bien votre bonnet jusque sur vos oreilles ; il n'y a rien qui enrhume tant, que de prendre l'air par les oreilles. Acte 3, sc. 6, BÉLINE, phrase 6
72BÉLINE Mettons celui-ci pour vous appuyer, et celui-l? de l'autre c?t?. Acte 3, sc. 6, BÉLINE, phrase 2
73BÉLINE Mettons celui-ci derri?re votre dos, et cet autre-l? pour soutenir votre t?te. Acte 3, sc. 6, BÉLINE, phrase 3
74ARGAN Pour t?cher de reconna?tre l'amour que vous me portez, je veux, mon coeur, comme je vous ai dit, faire mon testament. Acte 3, sc. 6, ARGAN, phrase 1
75BÉLINE Mon ami, ne parlons point de cela, je vous prie, je ne saurais souffrir cette pens?e ; et le seul mot de testament me fait tressaillir de douleur. Acte 3, sc. 6, BÉLINE, phrase
76ARGAN Je vous avais dit de parler pour cela ? votre notaire. Acte 3, sc. 6, ARGAN, phrase 1
77ARGAN Faites-le donc entrer mamour. Acte 3, sc. 6, ARGAN, phrase 1
78LE NOTAIRE Elle m'a, Monsieur, expliqu? vos intentions, et le dessein o? vous ?tes pour elle ; et j'ai ? vous dire l?-dessus que vous ne sauriez rien donner ? votre femme par votre testament. Acte 3, sc. 7, LE NOTAIRE, phrase 1
79LE NOTAIRE Tout l'avantage qu'homme et femme conjoints par mariage se peuvent faire l'un ? l'autre, c'est un don mutuel entre-vifs ; encore faut-il qu'il n'y ait enfants, soit des deux conjoints, ou de l'un d'eux, lors du d?c?s du premier mourant. Acte 3, sc. 7, LE NOTAIRE, phrase 3
80LE NOTAIRE Il y a d'autres personnes ? consulter, qui sont bien plus accommodantes ; qui ont des exp?dients pour passer doucement par-dessus la loi, et rendre juste ce qui n'est pas permis ; qui savent aplanir les difficult?s d'une affaire, et trouver des moyens d'?luder la coutume par quelque avantage indirect. Acte 3, sc. 7, LE NOTAIRE, phrase 3
81LE NOTAIRE Sans cela, o? en serions-nous tous les jours ; il faut de la facilit? dans les choses, autrement nous ne ferions rien, et je ne donnerais pas un sou de notre m?tier. Acte 3, sc. 7, LE NOTAIRE, phrase 4
82ARGAN Comment puis-je faire, s'il vous pla?t, pour lui donner mon bien, et en frustrer mes enfants ? Acte 3, sc. 7, ARGAN, phrase 2
83LE NOTAIRE Vous pouvez choisir doucement un ami intime de votre femme, auquel vous donnerez en bonne forme par votre testament tout ce que vous pouvez ; et cet ami ensuite lui rendra tout. Acte 3, sc. 7, LE NOTAIRE, phrase 2
84LE NOTAIRE Vous pouvez encore contracter un grand nombre d'obligations, non suspectes, au profit de divers cr?anciers, qui pr?teront leur nom ? votre femme, et entre les mains de laquelle ils mettront leur d?claration que ce qu'ils en ont fait n'a ?t? que pour lui faire plaisir. Acte 3, sc. 7, LE NOTAIRE, phrase 3
85LE NOTAIRE Vous pouvez aussi, pendant que vous ?tes en vie, mettre entre ses mains de l'argent comptant, ou des billets que vous pourrez avoir, payables au porteur. Acte 3, sc. 7, LE NOTAIRE, phrase 4
86BÉLINE Et je suivrai vos pas, pour vous faire conna?tre la tendresse que j'ai pour vous. Acte 3, sc. 7, BÉLINE, phrase 1
87ARGAN Il faut faire mon testament, mamour, de la fa?on que Monsieur dit ; mais, par pr?caution, je veux vous mettre entre les vingt mille francs en or, que j'ai dans le lambris de mon alc?ve, et deux billets payables au porteur, qui me sont d?s, l'un par Monsieur Damon, et l'autre par Monsieur G?rante. Acte 3, sc. 7, ARGAN, phrase 1
88BÉLINE Combien dites-vous qu'il y a dans votre alc?ve ? Acte 3, sc. 7, BÉLINE, phrase 3
89ARGAN Ils sont, mamie, l'un de quatre mille francs, et l'autre de six. Acte 3, sc. 7, ARGAN, phrase 1
90TOINETTE Votre belle-m?re ne s'endort point, et c'est sans doute quelque conspiration contre vos int?r?ts, o? elle pousse votre p?re. Acte 3, sc. 8, TOINETTE, phrase 2
91TOINETTE Votre belle-m?re a beau me faire sa confidente, et me vouloir jeter dans ses int?r?ts, je n'ai jamais pu avoir d'inclination pour elle, et j'ai toujours ?t? de votre parti. Acte 3, sc. 8, TOINETTE, phrase 3
92TOINETTE Laissez-moi faire, j'emploierai toute chose pour vous servir ; mais pour vous servir avec plus d'effet, je veux changer de batterie, couvrir le z?le que j'ai pour vous, et feindre d'entrer dans les sentiments de votre p?re, et de votre belle-m?re. Acte 3, sc. 8, TOINETTE, phrase 4
93POLICHINELLE Pauvre Polichinelle, quelle diable de fantaisie t'es-tu all? mettre dans la cervelle ? Acte 4, sc. 1, POLICHINELLE, phrase 2
94POLICHINELLE Mais il n'y a point ? raisonner l?-dessus : tu le veux, amour ; il faut ?tre fou comme beaucoup d'autres. Acte 4, sc. 1, POLICHINELLE, phrase 7
95POLICHINELLE Il n'y a rien parfois qui soit si touchant qu'un amant qui vient chanter ses dol?ances aux gonds et aux verrous de la porte de sa ma?tresse. Acte 4, sc. 1, POLICHINELLE, phrase 12
96POLICHINELLE Voil? un temps f?cheux pour mettre un luth d'accord. Acte 4, sc. 1, POLICHINELLE, phrase 12
97POLICHINELLE J'entends du bruit, mettons mon luth contre la porte. Acte 4, sc. 1, POLICHINELLE, phrase 18
98POLICHINELLE Voil? de sottes gens d'avoir peur de moi qui ai peur des autres. Acte 4, sc. 2, POLICHINELLE, phrase 2
99 ARCHERS Ah tra?tre, ah fripon, c'est donc vous, Acte 4, sc. 3, v. 203
100 ARCHERS D'avoir trente croquignoles, Acte 4, sc. 3, v. 220
101POLICHINELLE Un et deux. Trois et quatre. Cinq et six. Sept et huit. Neuf et dix. Onze et douze, et treize, et quatorze, et quinze. Acte 4, sc. 4, POLICHINELLE, phrase 1
102POLICHINELLE Un, deux, trois, quatre, cinq, six, ah, ah, ah, je n'y saurais plus r?sister. Acte 4, sc. 4, POLICHINELLE, phrase 1
103POLICHINELLE Votre serviteur. Acte 4, sc. 4, POLICHINELLE, phrase 1
104TOINETTE Qu'on ne la laisse ni sortir, ni parler ? personne, et que ce ne fut que la curiosit? d'une vieille tante qui nous fit accorder la libert? d'aller ? cette com?die, qui donna lieu ? la naissance de votre passion, et nous nous sommes bien gard?[e]s de parler de cette aventure. Acte 3, sc. 1, TOINETTE, phrase 2
105CLÉANTE Aussi ne viens-je pas ici comme Cl?ante, et sous l'apparence de son amant, mais comme ami de son ma?tre de musique, dont j'ai obtenu le pouvoir de dire qu'il m'envoie ? sa place. Acte 3, sc. 1, CLÉANTE, phrase 1
106TOINETTE Que voulez-vous dire avec votre bon visage ? Acte 3, sc. 2, TOINETTE, phrase 1
107TOINETTE Il marche, dort, mange, et boit tout comme les autres ; mais cela n'emp?che pas qu'il ne soit fort malade. Acte 3, sc. 2, TOINETTE, phrase 1
108CLÉANTE Je viens de la part du ma?tre ? chanter de Mademoiselle votre fille. Acte 3, sc. 2, CLÉANTE, phrase 2
109ARGAN Venez, ma fille : votre ma?tre de musique est all? aux champs, et voil? une personne qu'il envoie ? sa place pour vous montrer. Acte 3, sc. 3, ARGAN, phrase 1
110ANGÉLIQUE C'est, mon p?re, une aventure surprenante qui se rencontre ici. Acte 3, sc. 3, ANGÉLIQUE, phrase 1
111CLÉANTE Ce n'est pas ?tre malheureux que d'occuper votre pens?e, soit en dormant, soit en veillant ; et mon bonheur serait grand sans doute, si vous ?tiez dans quelque peine, dont vous me jugeassiez digne de vous tirer ; et il n'y a rien que je ne fisse pour... Acte 3, sc. 3, CLÉANTE, phrase 1
112TOINETTE Il n'a dit que deux mots, qui m'ont ravie, et votre fille va ?tre charm?e de lui. Acte 3, sc. 4, TOINETTE, phrase 5
113CLÉANTE C'est m'honorer beaucoup, Monsieur, de vouloir que je sois t?moin d'une entrevue si agr?able. Acte 3, sc. 4, CLÉANTE, phrase 1
114ARGAN C'est le fils d'un habile m?decin, et le mariage se fera dans quatre jours. Acte 3, sc. 4, ARGAN, phrase 1
115ARGAN Mandez-le un peu ? son ma?tre de musique, afin qu'il se trouve ? la noce. Acte 3, sc. 4, ARGAN, phrase 1
116MONSIEUR DIAFOIRUS De votre alliance. Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 1
117ARGAN Qui ne peut faire autre chose. Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1
118MONSIEUR DIAFOIRUS Que dans les choses qui d?pendront de notre m?tier. Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 1
119MONSIEUR DIAFOIRUS De m?me qu'en toute autre. Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 1
120ARGAN De vous faire conna?tre, Monsieur... Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1
121ARGAN Qu'il est tout ? votre service. Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1
122MONSIEUR DIAFOIRUS ? vous t?moigner notre z?le. Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 1
123THOMAS DIAFOIRUS Monsieur, je viens saluer, reconna?tre, ch?rir, et r?v?rer en vous un second p?re ; mais un second p?re auquel j'ose dire que je me trouve plus redevable qu'au premier. Acte 3, sc. 5, THOMAS DIAFOIRUS, phrase 1
124THOMAS DIAFOIRUS Ce que je tiens de lui est un ouvrage de son corps ; mais ce que je tiens de vous est un ouvrage de votre volont? ; et d'autant plus que les facult?s spirituelles, sont au-dessus des corporelles, d'autant plus je vous dois, et d'autant plus je tiens pr?cieuse cette future filiation, dont je viens aujourd'hui vous rendre par avance les tr?s humbles et tr?s respectueux hommages. Acte 3, sc. 5, THOMAS DIAFOIRUS, phrase 4
125THOMAS DIAFOIRUS Mademoiselle, ne plus, ne moins que la statue de Memnon, rendait un son harmonieux, lorsqu'elle venait ? ?tre ?clair?e des rayons du soleil : tout de m?me me sens-je anim? d'un doux transport ? l'apparition du soleil de vos beaut?s. Acte 3, sc. 5, THOMAS DIAFOIRUS, phrase 1
126THOMAS DIAFOIRUS Et comme les naturalistes remarquent que la fleur nomm?e h?liotrope tourne sans cesse vers cet astre du jour, aussi mon coeur dores-en-avant tournera-t-il toujours vers les astres resplendissants de vos yeux adorables, ainsi que vers son p?le unique. Acte 3, sc. 5, THOMAS DIAFOIRUS, phrase 2
127THOMAS DIAFOIRUS Souffrez donc, Mademoiselle, que j'appende aujourd'hui ? l'autel de vos charmes l'offrande de ce coeur, qui ne respire et n'ambitionne autre gloire, que d'?tre toute sa vie, Mademoiselle, votre tr?s humble, tr?s ob?issant, et tr?s fid?le serviteur, et mari. Acte 3, sc. 5, THOMAS DIAFOIRUS, phrase 3
128CLÉANTE Que Monsieur fait merveilles, et que s'il est aussi bon m?decin, qu'il est bon orateur, il y aura plaisir ? ?tre de ses malades. Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 1
129ARGAN Vous voyez, Monsieur, que tout le monde admire Monsieur votre fils, et je vous trouve bien heureux de vous voir un gar?on comme cela. Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 3
130MONSIEUR DIAFOIRUS Monsieur, ce n'est pas parce que je suis son p?re, mais je puis dire que j'ai sujet d'?tre content de lui, et que tous ceux qui le voient en parlent comme d'un gar?on qui n'a point de m?chancet?. Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 1
131MONSIEUR DIAFOIRUS Il n'a jamais eu l'imagination bien vive, ni ce feu d'esprit qu'on remarque dans quelques-uns, mais c'est par l? que j'ai toujours bien augur? de sa judiciaire, qualit? requise pour l'exercice de notre art. Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 2
132MONSIEUR DIAFOIRUS On eut toutes les peines du monde ? lui apprendre ? lire, et il avait neuf ans, qu'il ne connaissait pas encore ses lettres. Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 5
133MONSIEUR DIAFOIRUS Lorsque je l'envoyai au coll?ge, il trouva de la peine ; mais il se raidissait contre les difficult?s, et ses r?gents se louaient toujours ? moi de son assiduit?, et de son travail. Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 8
134MONSIEUR DIAFOIRUS Enfin, ? force de battre le fer, il en est venu glorieusement ? avoir ses licences ; et je puis dire sans vanit? que depuis deux ans qu'il est sur les bancs, il n'y a point de candidat qui ait fait plus de bruit que lui dans toutes les disputes de notre ?cole. Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 9
135MONSIEUR DIAFOIRUS Mais sur toute chose, ce qui me pla?t en lui, et en quoi il suit mon exemple, c'est qu'il s'attache aveugl?ment aux opinions de nos anciens, et que jamais il n'a voulu comprendre ni ?couter les raisons et les exp?riences des pr?tendues d?couvertes de notre si?cle, touchant la circulation du sang, et autres opinions de m?me farine. Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 12
136THOMAS DIAFOIRUS J'ai contre les circulateurs soutenu une th?se, qu'avec la permission de Monsieur, j'ose pr?senter ? Mademoiselle, comme un hommage que je lui dois des pr?mices de mon esprit. Acte 3, sc. 5, THOMAS DIAFOIRUS, phrase 1
137TOINETTE Donnez, donnez, elle est toujours bonne ? prendre pour l'image, cela servira ? parer notre chambre. Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1
138TOINETTE Il y en a qui donnent la com?die ? leurs ma?tresses, mais donner une dissection est quelque chose de plus galant. Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 2
139ARGAN N'est-ce pas votre intention, Monsieur, de le pousser ? la Cour, et d'y m?nager pour lui une charge de m?decin ? Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1
140MONSIEUR DIAFOIRUS ? vous en parler franchement, notre m?tier aupr?s des grands ne m'a jamais paru agr?able, et j'ai toujours trouv? qu'il valait mieux, pour nous autres, demeurer au public. Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 1
141MONSIEUR DIAFOIRUS Mais ce qu'il y a de f?cheux aupr?s des grands, c'est que quand ils viennent ? ?tre malades, ils veulent absolument que leurs m?decins les gu?rissent. Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 4
142TOINETTE Cela est plaisant, et ils sont bien impertinents de vouloir que vous autres Messieurs vous les gu?rissiez ; vous n'?tes point aupr?s d'eux pour cela ; vous n'y ?tes que pour recevoir vos pensions, et leur ordonner des rem?des, c'est ? eux ? gu?rir s'ils peuvent. Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1
143CLÉANTE Tenez, voil? votre partie. Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 2
144CLÉANTE Mais dans le m?me temps on l'avertit que le p?re de cette belle a conclu son mariage avec un autre, et que tout se dispose pour en c?l?brer la c?r?monie. Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 15
145CLÉANTE Il ne peut souffrir l'effroyable id?e de voir tout ce qu'il aime entre les bras d'un autre, et son amour au d?sespoir lui fait trouver moyen de s'introduire dans la maison de sa Berg?re pour apprendre ses sentiments, et savoir d'elle la destin?e ? laquelle il doit se r?soudre. Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 18
146CLÉANTE Il y rencontre les appr?ts de tout ce qu'il craint ; il y voit venir l'indigne rival, que le caprice d'un p?re oppose aux tendresses de son amour. Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 19
147CLÉANTE Il le voit triomphant, ce rival ridicule aupr?s de l'aimable Berg?re, ainsi qu'aupr?s d'une conqu?te qui lui est assur?e, et cette vue le remplit d'une col?re, dont il a peine ? se rendre le ma?tre. Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 20
148 CLÉANTE Pour avoir quelque place dans votre coeur ? Acte 3, sc. 5, v. 243
149 CLÉANTE Pouvez-vous comparer votre bonheur au mien ? Acte 3, sc. 5, v. 256
150ARGAN Montrez-moi ce papier. Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 4
151ARGAN Je suis votre serviteur, Monsieur, jusqu'au revoir. Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 2
152ARGAN Nous nous serions bien pass?s de votre impertinent d'Op?ra. Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 3
153THOMAS DIAFOIRUS Madame, c'est avec justice que le Ciel vous a conc?d? le nom de belle-m?re, puisque l'on voit sur votre visage... Acte 3, sc. 6, THOMAS DIAFOIRUS, phrase 1
154BÉLINE Monsieur, je suis ravie d'?tre venue ici ? propos pour avoir l'honneur de vous voir. Acte 3, sc. 6, BÉLINE, phrase 1
155THOMAS DIAFOIRUS Puisque l'on voit sur votre visage... Acte 3, sc. 6, THOMAS DIAFOIRUS, phrase 1
156THOMAS DIAFOIRUS Puisque l'on voit sur votre visage... Acte 3, sc. 6, THOMAS DIAFOIRUS, phrase 2
157MONSIEUR DIAFOIRUS Thomas, r?servez cela pour une autre fois. Acte 3, sc. 6, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 1
158ARGAN Allons, ma fille, touchez dans la main de Monsieur, et lui donnez votre foi, comme ? votre mari. Acte 3, sc. 6, ARGAN, phrase 1
159ANGÉLIQUE Donnez-nous au moins le temps de nous conna?tre, et de voir na?tre en nous l'un pour l'autre, cette inclination si n?cessaire ? composer une union parfaite. Acte 3, sc. 6, ANGÉLIQUE, phrase 2
160ANGÉLIQUE Si vous ?tes si prompt, Monsieur, il n'en est pas de m?me de moi, et je vous avoue que votre m?rite n'a pas encore fait assez d'impression dans mon ?me. Acte 3, sc. 6, ANGÉLIQUE, phrase 1
161ANGÉLIQUE Le mariage est une cha?ne; o? l'on ne doit jamais soumettre un coeur par force ; et si Monsieur est honn?te homme, il ne doit point vouloir accepter une personne, qui serait ? lui par contrainte. Acte 3, sc. 6, ANGÉLIQUE, phrase 3
162THOMAS DIAFOIRUS Nego consequentiam, Mademoiselle ; et je puis ?tre honn?te homme et vouloir bien vous accepter des mains de Monsieur votre p?re. Acte 3, sc. 6, THOMAS DIAFOIRUS, phrase 1
163ANGÉLIQUE Les grimaces ne sont point n?cessaires dans notre si?cle, et quand un mariage nous pla?t, nous savons fort bien y aller, sans qu'on nous y tra?ne. Acte 3, sc. 6, ANGÉLIQUE, phrase 2
164ANGÉLIQUE Mais la grande marque d'amour, c'est d'?tre soumis aux volont?s de celle qu'on aime. Acte 3, sc. 6, ANGÉLIQUE, phrase 1
165TOINETTE Vous avez beau raisonner : Monsieur est frais ?moulu du Coll?ge, et il vous donnera toujours votre reste. Acte 3, sc. 6, TOINETTE, phrase 1
166TOINETTE Pourquoi tant r?sister, et refuser la gloire d'?tre attach?e au corps de la Facult? ? Acte 3, sc. 6, TOINETTE, phrase 2
167BÉLINE Elle a peut-?tre quelque inclination en t?te. Acte 3, sc. 6, BÉLINE, phrase 1
168ANGÉLIQUE Si j'en avais, Madame, elle serait telle que la raison et l'honn?tet? pourraient me le permettre. Acte 3, sc. 6, ANGÉLIQUE, phrase 1
169ANGÉLIQUE Je sais, Madame, ce que vous voulez dire, et les bont?s que vous avez pour moi ; mais peut-?tre que vos conseils ne seront pas assez heureux pour ?tre ex?cut?s. Acte 3, sc. 6, ANGÉLIQUE, phrase 1
170BÉLINE C'est que les filles bien sages et bien honn?tes comme vous, se moquent d'?tre ob?issantes, et soumises aux volont?s de leurs p?res. Acte 3, sc. 6, BÉLINE, phrase 1
171BÉLINE Cela ?tait bon autrefois. Acte 3, sc. 6, BÉLINE, phrase 2
172BÉLINE C'est-?-dire que vos pens?es ne sont que pour le mariage ; mais vous voulez choisir un ?poux ? votre fantaisie. Acte 3, sc. 6, BÉLINE, phrase 1
173ANGÉLIQUE Il y en a d'aucunes qui prennent des maris seulement pour se tirer de la contrainte de leurs parents, et se mettre en ?tat de faire tout ce qu'elles voudront. Acte 3, sc. 6, ANGÉLIQUE, phrase 3
174ANGÉLIQUE Il y en a d'autres, Madame, qui font du mariage un commerce de pur int?r?t ; qui ne se marient que pour gagner des douaires, que pour s'enrichir par la mort de ceux qu'elles ?pousent, et courent sans scrupule de mari en mari, pour s'approprier leurs d?pouilles. Acte 3, sc. 6, ANGÉLIQUE, phrase 4
175BÉLINE Il n'est rien d'?gal ? votre insolence. Acte 3, sc. 6, BÉLINE, phrase 1
176ANGÉLIQUE Je serai sage en d?pit de vous ; et pour vous ?ter l'esp?rance de pouvoir r?ussir dans ce que vous voulez, je vais m'?ter de votre vue. Acte 3, sc. 6, ANGÉLIQUE, phrase 2
177ARGAN Choisis d'?pouser dans quatre jours, ou Monsieur, ou un couvent. Acte 3, sc. 6, ARGAN, phrase 2
178ARGAN Allez, mamour, et passez chez votre notaire, afin qu'il exp?die ce que vous savez. Acte 3, sc. 6, ARGAN, phrase 1
179MONSIEUR DIAFOIRUS Allons, Thomas, prenez l'autre bras de Monsieur, pour voir si vous saurez porter un bon jugement de son pouls. Quid dicis ? Acte 3, sc. 6, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 1
180MONSIEUR DIAFOIRUS Eh oui, qui dit parenchyme, dit l'un et l'autre, ? cause de l'?troite sympathie qu'ils ont ensemble, par le moyen du vas breve du pylore, et souvent des m?ats cholidoques. Acte 3, sc. 6, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 1
181MONSIEUR DIAFOIRUS Il vous ordonne fort prudemment, et vous ne pouvez ?tre en de meilleures mains. Acte 3, sc. 6, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 2
182ARGAN Monsieur, combien est-ce qu'il faut mettre de grains de sel dans un oeuf ? Acte 3, sc. 6, ARGAN, phrase 1
183BÉLINE Votre petite fille Louison ?tait avec eux, qui pourra vous en dire des nouvelles. Acte 3, sc. 7, BÉLINE, phrase 2
184ARGAN Ah, ah, petite masque, vous ne me dites pas que vous avez vu un homme dans la chambre de votre soeur ? Acte 3, sc. 8, ARGAN, phrase 1
185LOUISON Je lui ai demand? ce qu'il demandait, et il m'a dit qu'il ?tait son ma?tre ? chanter. Acte 3, sc. 8, LOUISON, phrase 1
186ARGAN Il n'y a point autre chose ? Acte 3, sc. 8, ARGAN, phrase 1
187LOUISON Mon Papa, votre petit doigt est un menteur. Acte 3, sc. 8, LOUISON, phrase 2
188BÉRALDE Je vous am?ne ici un divertissement, que j'ai rencontr?, qui dissipera votre chagrin, et vous rendra l'?me mieux dispos?e aux choses que nous avons ? dire. Acte 3, sc. 9, BÉRALDE, phrase 5
189TOINETTE N'abandonnez pas, s'il vous pla?t, les int?r?ts de votre ni?ce. Acte 6, sc. 2, TOINETTE, phrase 1
190TOINETTE Il faut absolument emp?cher ce mariage extravagant, qu'il s'est mis dans la fantaisie, et j'avais song? en moi-m?me, que ?'aurait ?t? une bonne affaire, de pouvoir introduire ici un m?decin ? notre poste, pour le d?go?ter de son Monsieur Purgon, et lui d?crier sa conduite. Acte 6, sc. 2, TOINETTE, phrase 1
191TOINETTE Cela sera peut-?tre plus heureux que sage. Acte 6, sc. 2, TOINETTE, phrase 2
192TOINETTE Laissez-moi faire : agissez de votre c?t?. Acte 6, sc. 2, TOINETTE, phrase 3
193TOINETTE Voici notre homme. Acte 6, sc. 2, TOINETTE, phrase 4
194BÉRALDE Vous voulez bien, mon fr?re, que je vous demande, avant toute chose, de ne vous point ?chauffer l'esprit dans notre conversation. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
195BÉRALDE D'o? vient, mon fr?re, qu'ayant le bien que vous avez, et n'ayant d'enfants qu'une fille ; car je ne compte pas la petite : d'o? vient, dis-je, que vous parlez de la mettre dans un couvent ? Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
196ARGAN D'o? vient, mon fr?re, que je suis ma?tre dans ma famille pour faire ce que bon me semble ? Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1
197BÉRALDE Votre femme ne manque pas de vous conseiller de vous d?faire ainsi de vos deux filles, et je ne doute point que, par un esprit de charit? elle ne f?t ravie de les voir toutes deux bonnes religieuses. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
198BÉRALDE Non, mon Fr?re, laissons-la l? ; c'est une femme qui a les meilleures intentions du monde pour votre famille, et qui est d?tach?e de toute sorte d'int?r?t, qui a pour vous une tendresse merveilleuse, et qui montre pour vos enfants une affection et une bont? qui n'est pas concevable : cela est certain. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
199BÉRALDE N'en parlons point, et revenons ? votre fille. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 2
200BÉRALDE Ce n'est point l?, mon Fr?re, le fait de votre fille, et il se pr?sente un parti plus sortable pour elle. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
201BÉRALDE Mais le mari qu'elle doit prendre doit-il ?tre, mon Fr?re, ou pour elle, ou pour vous ? Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
202ARGAN Il doit ?tre, mon Fr?re, et pour elle, et pour moi, et je veux mettre dans ma famille les gens dont j'ai besoin. Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1
203BÉRALDE Par cette raison-l?, si votre petite ?tait grande, vous lui donneriez en mariage un apothicaire. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
204BÉRALDE Est-il possible que vous serez toujours emb?guin? de vos apothicaires, et de vos m?decins, et que vous vouliez ?tre malade en d?pit des gens, et de la nature ? Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
205BÉRALDE J'entends, mon Fr?re, que je ne vois point d'homme qui soit moins malade que vous, et que je ne demanderais point une meilleure constitution que la v?tre. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
206BÉRALDE Une grande marque que vous vous portez bien, et que vous avez un corps parfaitement bien compos? ; c'est qu'avec tous les soins que vous avez pris, vous n'avez pu parvenir encore ? g?ter la bont? de votre temp?rament, et que vous n'?tes point crev? de toutes les m?decines qu'on vous a fait prendre. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 2
207BÉRALDE Si vous n'y prenez garde, il prendra tant de soin de vous, qu'il vous enverra en l'autre monde. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
208BÉRALDE Bien loin de la tenir v?ritable, je la trouve entre nous une des plus grandes folies qui soit parmi les hommes ; et ? regarder les choses en philosophe, je ne vois point de plus plaisante momerie ; je ne vois rien de plus ridicule, qu'un homme qui se veut m?ler d'en gu?rir un autre. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
209ARGAN Pourquoi ne voulez-vous pas, mon Fr?re, qu'un homme en puisse gu?rir un autre ? Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1
210BÉRALDE Par la raison, mon Fr?re, que les ressorts de notre machine sont des myst?res, jusques ici, o? les hommes ne voient goutte ; et que la nature nous a mis au-devant des yeux des voiles trop ?pais pour y conna?tre quelque chose. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
211ARGAN Les m?decins ne savent donc rien ? votre compte ? Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1
212ARGAN Mais toujours faut-il demeurer d'accord que, sur cette mati?re, les m?decins en savent plus que les autres. Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1
213BÉRALDE C'est qu'il y en a parmi eux qui sont eux-m?mes dans l'erreur populaire, dont ils profitent, et d'autres qui en profitent sans y ?tre. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
214BÉRALDE Votre Monsieur Purgon, par exemple, n'y sait point de finesse ; c'est un homme tout m?decin, depuis la t?te jusqu'aux pieds. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 2
215ARGAN C'est que vous avez, mon Fr?re, une dent de lait contre lui. Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1
216BÉRALDE C'est notre inqui?tude, c'est notre impatience qui g?te tout, et presque tous les hommes meurent de leurs rem?des, et non pas de leurs maladies. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 4
217BÉRALDE Mon_Dieu, mon Fr?re, ce sont pures id?es, dont nous aimons ? nous repa?tre ; et, de tout temps, il s'est gliss? parmi les hommes de belles imaginations, que nous venons ? croire, parce qu'elles nous flattent et qu'il serait ? souhaiter qu'elles fussent v?ritables. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
218BÉRALDE Lorsqu'un m?decin vous parle d'aider, de secourir, de soulager la nature, de lui ?ter ce qui lui nuit, et lui donner ce qui lui manque, de la r?tablir, et de la remettre dans une pleine facilit? de ses fonctions : lorsqu'il vous parle de rectifier le sang, de temp?rer les entrailles, et le cerveau, de d?gonfler la rate, de raccommoder la poitrine, de r?parer le foie, de fortifier le coeur, de r?tablir et conserver la chaleur naturelle, et d'avoir des secrets pour ?tendre la vie ? de longues ann?es ; il vous dit justement le Roman de la M?decine. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 3
219ARGAN C'est-?-dire, que toute la science du monde est renferm?e dans votre t?te, et vous voulez en savoir plus que tous les grands m?decins de notre si?cle. Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1
220ARGAN Vous ?tes un grand docteur, ? ce que je vois, et je voudrais bien qu'il y eut ici quelqu'un de ces Messieurs pour rembarrer vos raisonnements et rabaisser votre caquet. Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 2
221BÉRALDE Moi, mon fr?re, je ne prends point ? t?che de combattre la M?decine, et chacun ? ses p?rils, et fortune, peut croire tout ce qu'il lui pla?t. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
222BÉRALDE Ce que j'en dis n'est qu'entre nous, et j'aurais souhait? de pouvoir un peu vous tirer de l'erreur o? vous ?tes ; et pour vous divertir vous mener voir sur ce chapitre quelqu'une des com?dies de Moli?re. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 2
223ARGAN C'est un bon impertinent que votre Moli?re avec ses com?dies, et je le trouve bien plaisant d'aller jouer d'honn?tes gens comme les m?decins. Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1
224ARGAN C'est bien ? lui ? faire de se m?ler de contr?ler la m?decine ; voil? un bon nigaud, un bon impertinent, de se moquer des consultations et des ordonnances, de s'attaquer au corps des m?decins, et d'aller mettre sur son th??tre des personnes v?n?rables comme ces Messieurs-l?. Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1
225ARGAN Il aurait beau faire et beau dire, je ne lui ordonnerais pas la moindre petite saign?e, le moindre petit lavement ; et je lui dirais, cr?ve ; cr?ve, cela t'apprendra une autre fois ? te jouer ? la Facult?. Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 3
226BÉRALDE Vous voil? bien en col?re contre lui. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
227BÉRALDE Je le veux bien, mon Fr?re, et pour changer de discours, je vous dirai que, sur une petite r?pugnance que vous t?moigne votre fille, vous ne devez point prendre les r?solutions violentes de la mettre dans un couvent. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
228ARGAN Mon Fr?re, avec votre permission. Acte 6, sc. 4, ARGAN, phrase 2
229BÉRALDE Est-ce que vous ne sauriez ?tre un moment sans lavement ou sans m?decine ? Acte 6, sc. 4, BÉRALDE, phrase 2
230BÉRALDE Remettez cela ? une autre fois, et demeurez un peu en repos. Acte 6, sc. 4, BÉRALDE, phrase 3
231BÉRALDE Encore un coup, mon Fr?re, est-il possible qu'il n'y ait pas moyen de vous gu?rir de la maladie des m?decins, et que vous vouliez ?tre toute votre vie enseveli dans leurs rem?des ? Acte 6, sc. 4, BÉRALDE, phrase 2
232ARGAN Il est ais? de parler contre la m?decine quand on est en pleine sant?. Acte 6, sc. 4, ARGAN, phrase 2
233MONSIEUR PURGON Voil? une hardiesse bien grande, une ?trange r?bellion d'un malade contre son m?decin. Acte 6, sc. 5, MONSIEUR PURGON, phrase 1
234MONSIEUR PURGON Un attentat ?norme contre la M?decine. Acte 6, sc. 5, MONSIEUR PURGON, phrase 1
235MONSIEUR PURGON J'allais nettoyer votre corps et en ?vacuer enti?rement les mauvaises humeurs. Acte 6, sc. 5, MONSIEUR PURGON, phrase 1
236MONSIEUR PURGON J'ai ? vous dire que je vous abandonne ? votre mauvaise constitution, ? l'intemp?rie de vos entrailles, ? la corruption de votre sang, ? l'?cret? de votre bile, et ? la f?culence de vos humeurs. Acte 6, sc. 5, MONSIEUR PURGON, phrase 1
237MONSIEUR PURGON Et je veux qu'avant qu'il soit quatre jours, vous deveniez dans un ?tat incurable. Acte 6, sc. 5, MONSIEUR PURGON, phrase 1
238MONSIEUR PURGON Et de l'hydropisie dans la privation de la vie, o? vous aura conduit votre folie. Acte 6, sc. 5, MONSIEUR PURGON, phrase 1
239BÉRALDE T?tez-vous un peu, je vous prie ; revenez ? vous-m?me ; et ne donnez point tant ? votre imagination. Acte 6, sc. 6, BÉRALDE, phrase 2
240ARGAN Il dit que je deviendrai incurable avant qu'il soit quatre jours. Acte 6, sc. 6, ARGAN, phrase 1
241BÉRALDE Songez que les principes de votre vie sont en vous-m?me, et que le courroux de Monsieur Purgon est aussi peu capable de vous faire mourir que ses rem?des de vous faire vivre. Acte 6, sc. 6, BÉRALDE, phrase 4
242BÉRALDE Voici une aventure si vous voulez ? vous d?faire des m?decins, ou si vous ?tes n? ? ne pouvoir vous en passer, il est ais? d'en avoir un autre, avec lequel, mon Fr?re, vous puissiez courir un peu moins de risque. Acte 6, sc. 6, BÉRALDE, phrase 5
243BÉRALDE Un m?decin vous quitte, un autre se pr?sente. Acte 6, sc. 7, BÉRALDE, phrase 2
244BÉRALDE J'ai lu des choses surprenantes de ces sortes de ressemblances, et nous en avons vu de notre temps o? tout le monde s'est tromp?. Acte 6, sc. 9, BÉRALDE, phrase 1
245TOINETTE Vous ne trouverez pas mauvais, s'il vous pla?t, la curiosit? que j'ai eue de voir un illustre malade comme vous ?tes, et votre r?putation, qui s'?tend partout, peut excuser la libert? que j'ai prise. Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 1
246ARGAN Monsieur, je suis votre serviteur. Acte 6, sc. 10, ARGAN, phrase 1
247TOINETTE J'en ai quatre-vingt-dix. Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 2
248ARGAN Quatre-vingt-dix ? Acte 6, sc. 10, ARGAN, phrase 1
249ARGAN Voil? un beau jeune vieillard pour quatre-vingt-dix ans. Acte 6, sc. 10, ARGAN, phrase 2
250TOINETTE Je suis m?decin passager, qui vais de ville en ville, de province en province, de royaume en royaume, pour chercher d'illustres mati?res ? ma capacit?, pour trouver des malades dignes de m'occuper, capables d'exercer les grands, et beaux secrets que j'ai trouv?s dans la m?decine. Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 1
251TOINETTE Je veux des maladies d'importance, de bonnes fi?vres continues, avec des transports au cerveau, de bonnes fi?vres pourpr?es, de bonnes pestes, de bonnes hydropisies form?es, de bonnes pleur?sies, avec des inflammations de poitrine, c'est l? que je me plais, c'est l? que je triomphe ; et je voudrais, Monsieur, que vous eussiez toutes les maladies que je viens de dire, que vous fussiez abandonn? de tous les m?decins, d?sesp?r?, ? l'agonie, pour vous montrer l'excellence de mes rem?des, et l'envie que j'aurais de vous rendre service. Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 3
252TOINETTE Donnez-moi votre pouls. Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 1
253TOINETTE Qui est votre m?decin ? Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 5
254TOINETTE Cet homme-l? n'est point ?crit sur mes tablettes entre les grands m?decins. Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 1
255ARGAN Il dit que c'est du foie, et d'autres disent que c'est de la rate. Acte 6, sc. 10, ARGAN, phrase 1
256ARGAN Et quelquefois il me prend des douleurs dans le ventre, comme si c'?tait des coliques. Acte 6, sc. 10, ARGAN, phrase 1
257TOINETTE Que vous ordonne votre m?decin pour votre nourriture ? Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 2
258ARGAN Et le soir de petits pruneaux pour l?cher le ventre. Acte 6, sc. 10, ARGAN, phrase 1
259ARGAN Et surtout de boire mon vin fort tremp?. Acte 6, sc. 10, ARGAN, phrase 1
260TOINETTE Il faut boire votre vin pur ; et pour ?paissir votre sang qui est trop subtil, il faut manger de bon gros boeuf, de bon gros porc, de bon fromage de Hollande, du gruau et du riz, et des marrons et des oublies, pour coller et conglutiner. Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 2
261TOINETTE Votre m?decin est une b?te. Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 3
262TOINETTE Que diantre faites-vous de ce bras-l? ? Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 1
263TOINETTE Vous avez l? aussi un oeil droit que je me ferais crever, si j'?tais en votre place. Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 1
264TOINETTE Ne voyez-vous pas qu'il incommode l'autre, et lui d?robe sa nourriture ? Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 1
265ARGAN Me couper un bras, et me crever un oeil, afin que l'autre se porte mieux ? Acte 6, sc. 10, ARGAN, phrase 1
266TOINETTE Allons, allons, je suis votre servante, je n'ai pas envie de rire. Acte 6, sc. 11, TOINETTE, phrase 1
267TOINETTE Votre m?decin, ma foi ! Acte 6, sc. 11, TOINETTE, phrase 1
268ARGAN Voyez un peu, ? l'?ge de quatre-vingt-dix ans ! Acte 6, sc. 11, ARGAN, phrase 1
269BÉRALDE Oh ??, mon fr?re, puisque voil? votre Monsieur Purgon brouill? avec vous, ne voulez-vous pas bien que je vous parle du parti qui s'offre pour ma ni?ce ? Acte 6, sc. 11, BÉRALDE, phrase 1
270ARGAN Non, mon fr?re, je veux la mettre dans un couvent, puisqu'elle s'est oppos?e ? mes volont?s. Acte 6, sc. 11, ARGAN, phrase 1
271ARGAN Je vois bien qu'il y a quelque amourette l?-dessous, et j'ai d?couvert certaine entrevue secr?te, qu'on ne sait pas que j'aie d?couverte. Acte 6, sc. 11, ARGAN, phrase 2
272BÉRALDE H? bien, oui, mon fr?re, puisqu'il faut parler ? coeur ouvert, c'est votre femme que je veux dire ; et non plus que l'ent?tement de la m?decine, je ne puis vous souffrir l'ent?tement o? vous ?tes pour elle, et voir que vous donniez t?te baiss?e dans tous les pi?ges qu'elle vous tend. Acte 6, sc. 11, BÉRALDE, phrase 1
273TOINETTE Monsieur, souffrez que je lui montre son bec jaune, et le tire d'erreur. Acte 6, sc. 11, TOINETTE, phrase 3
274TOINETTE Mettez-vous tout ?tendu dans cette chaise, et contrefaites le mort. Acte 6, sc. 11, TOINETTE, phrase 2
275ARGAN N'y a-t-il point quelque danger ? contrefaire le mort ? Acte 6, sc. 11, ARGAN, phrase 1
276TOINETTE Il y aura plaisir ? confondre votre fr?re. Acte 6, sc. 11, TOINETTE, phrase 1
277TOINETTE Votre mari est mort. Acte 6, sc. 12, TOINETTE, phrase 1
278TOINETTE Il vient de passer entre mes bras. Acte 6, sc. 12, TOINETTE, phrase 3
279BÉLINE Un homme incommode ? tout le monde, malpropre, d?go?tant, sans cesse un lavement, ou une m?decine dans le ventre, mouchant, toussant, crachant toujours, sans esprit, ennuyeux, de mauvaise humeur, fatiguant sans cesse les gens, et grondant jour et nuit servantes, et valets. Acte 6, sc. 12, BÉLINE, phrase 3
280ARGAN Je suis bien aise de voir votre amiti?, et d'avoir entendu le beau pan?gyrique que vous avez fait de moi. Acte 6, sc. 12, ARGAN, phrase 1
281TOINETTE Mais j'entends votre fille, remettez-vous comme vous ?tiez, et voyons de quelle mani?re elle recevra votre mort. Acte 6, sc. 12, TOINETTE, phrase 3
282TOINETTE C'est une chose qu'il n'est pas mauvais d'?prouver ; et puisque vous ?tes en train, vous conna?trez par l? les sentiments que votre famille a pour vous. Acte 6, sc. 12, TOINETTE, phrase 4
283TOINETTE Votre p?re est mort. Acte 6, sc. 13, TOINETTE, phrase 1
284ANGÉLIQUE Faut-il que je perde mon p?re, la seule chose qui me restait au monde ; et qu'encore, pour un surcro?t de d?sespoir, je le perde dans un moment o? il ?tait irrit? contre moi ? Acte 6, sc. 13, ANGÉLIQUE, phrase 5
285CLÉANTE Apr?s la demande que j'avais conjur? votre oncle de lui faire pour moi, je venais me pr?senter ? lui, et t?cher par mes respects et par mes pri?res de disposer son coeur ? vous accorder ? mes voeux. Acte 6, sc. 14, CLÉANTE, phrase 5
286ANGÉLIQUE Apr?s la perte de mon p?re, je ne veux plus ?tre du monde, et j'y renonce pour jamais. Acte 6, sc. 14, ANGÉLIQUE, phrase 4
287ANGÉLIQUE Si vous n'?tes pas favorable au penchant de mon coeur, si vous me refusez Cl?ante pour ?poux, je vous conjure, au moins, de ne me point forcer d'en ?pouser un autre. Acte 6, sc. 14, ANGÉLIQUE, phrase 4
288CLÉANTE Eh, Monsieur, laissez-vous toucher ? ses pri?res et aux miennes, et ne vous montrez point contraire aux mutuels empressements d'une si belle inclination. Acte 6, sc. 14, CLÉANTE, phrase 1
289BÉRALDE Mon fr?re, pouvez-vous tenir l? contre ? Acte 6, sc. 14, BÉRALDE, phrase 1
290CLÉANTE Tr?s volontiers, Monsieur, s'il ne tient qu'? cela pour ?tre votre gendre, je me ferai m?decin, apothicaire m?me, si vous voulez. Acte 6, sc. 14, CLÉANTE, phrase 1
291CLÉANTE Ce n'est pas une affaire que cela, et je ferais bien d'autres choses pour obtenir la belle Ang?lique. Acte 6, sc. 14, CLÉANTE, phrase 2
292ARGAN Mais il faut savoir bien parler latin, conna?tre les maladies, et les rem?des qu'il y faut faire. Acte 6, sc. 14, ARGAN, phrase 1
293TOINETTE Tenez, Monsieur, quand il n'y aurait que votre barbe, c'est d?j? beaucoup, et la barbe fait plus de la moiti? d'un m?decin. Acte 6, sc. 14, TOINETTE, phrase 1
294BÉRALDE Oui, et dans votre maison. Acte 6, sc. 14, BÉRALDE, phrase 1
295BÉRALDE Je connais une Facult? de mes amies, qui viendra tout ? l'heure en faire la c?r?monie dans votre salle. Acte 6, sc. 14, BÉRALDE, phrase 2
296BÉRALDE Allez-vous-en vous mettre en habit d?cent, je vais les envoyer qu?rir. Acte 6, sc. 14, BÉRALDE, phrase 2
297TOINETTE Quel est donc votre dessein ? Acte 6, sc. 14, TOINETTE, phrase 1
298BÉRALDE Tout ceci n'est qu'entre nous. Acte 6, sc. 14, BÉRALDE, phrase 2
299BÉRALDE Nous y pouvons aussi prendre chacun un personnage, et nous donner ainsi la com?die les uns aux autres. Acte 6, sc. 14, BÉRALDE, phrase 3
300 PRIMUS DOCTOR Et assistantes illustres, Acte 7, sc. 1, v. 382
301 BACHELIERUS Et entreprenoibam adjoutare Acte 7, sc. 2, v. 492

 

Nombre d'occurences de l'expression : tre
par acte et par personnage

LE MALADE IMAGINAIRE (1682)
MOLIERE
 Acte 1 Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 6 Acte 7 Total
FLORE2000002
CLIMÈNE, DAPHNÉ0000001
TIRCIS, DORILAS1000001
TIRCIS2000002
DORILAS1000001
CLIMÈNE0000000
DAPHNÉ0000000
TOUS1000001
TOUS DEUX0000000
PAN2000002
FLORE et PAN0000000
LES QUATRE AMANTS0000000
PREMIÈRE FEMME MAURE0000000
SECONDE FEMME MAURE0000000
TROISIÈME FEMME MAURE0000000
QUATRIÈME FEMME MAURE0000000
ENSEMBLE DES FEMMES MAURES0000000
TOINETTE009030039
CLÉANTE00000016
ARGAN0017028045
ANGÉLIQUE00000014
MONSIEUR DIAFOIRUS001600016
THOMAS DIAFOIRUS001000010
BÉLINE0000008
LOUISON0020002
BÉRALDE00000040
POLICHINELLE0009009
UNE VIEILLE0000000
ARCHERS0002002
MONSIEUR FLEURANT0000000
MONSIEUR PURGON0000606
PRAESES0000000
PRIMUS DOCTOR0000011
BACHELIERUS0000011
CHORUS0000000
SECUNDUS DOCTOR0000000
TERTIUS DOCTOR0000000
QUINTUS DOCTOR0000000
CHIRURGUS0000000
 Total10085111112219

Graphique

 Locuteurs10 15 20 25 30 35 40 45 50 
 FLORE2 
 CLIMÈNE, DAPHNÉ1 
 TIRCIS, DORILAS1 
 TIRCIS2 
 DORILAS1 
 CLIMÈNE 
 DAPHNÉ 
 TOUS1 
 TOUS DEUX 
 PAN2 
 FLORE et PAN 
 LES QUATRE AMANTS 
 PREMIÈRE FEMME MAURE 
 SECONDE FEMME MAURE 
 TROISIÈME FEMME MAURE 
 QUATRIÈME FEMME MAURE 
 ENSEMBLE DES FEMMES MAURES 
 TOINETTE930 
 CLÉANTE124 
 ARGAN1728 
 ANGÉLIQUE113 
 MONSIEUR DIAFOIRUS16 
 THOMAS DIAFOIRUS10 
 BÉLINE71 
 LOUISON2 
 BÉRALDE139 
 POLICHINELLE9 
 UNE VIEILLE 
 ARCHERS2 
 MONSIEUR FLEURANT 
 MONSIEUR PURGON6 
 PRAESES 
 PRIMUS DOCTOR1 
 BACHELIERUS1 
 CHORUS 
 SECUNDUS DOCTOR 
 TERTIUS DOCTOR 
 QUINTUS DOCTOR 
 CHIRURGUS 

Légende

 Acte 1  Acte 2  Acte 3  Acte 4  Acte 6  Acte 7 

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