Occurences de l'expression

lu

dans LE MALADE IMAGINAIRE de MOLIERE (1682)

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n  Personnage  Vers ou phrase Localisation
1 FLORE R?veillez les plus beaux sons ; Acte 1, sc. 3, v. 40
2 FLORE La plus belle des mati?res. Acte 1, sc. 3, v. 42
3 FLORE Cent combats plus doux, Acte 1, sc. 3, v. 47
4 TOUS Cent combats plus doux, Acte 1, sc. 3, v. 50
5 FLORE Du plus Auguste des Rois. Acte 1, sc. 3, v. 57
6 TOUS DEUX Plus beau sujet, plus belle r?compense Acte 1, sc. 3, v. 64
7 TIRCIS Tel, et plus fier et plus rapide, Acte 1, sc. 3, v. 72
8 DORILAS Trembler le plus ferme coeur : Acte 1, sc. 4, v. 77
9 DORILAS LOUIS jette plus de terreur. Acte 1, sc. 4, v. 79
10 PAN Chanter sur vos chalumeaux, Acte 1, sc. 7, v. 95
11 PAN Avec ses chants les plus beaux, Acte 1, sc. 7, v. 97
12 FLORE et PAN Heureux, heureux, qui peut lui consacrer sa vie. Acte 1, sc. 8, v. 123
13 TOUS LOUIS est le plus grand des rois. Acte 1, sc. 8, v. 128
14 TOUS Heureux, heureux, qui peut lui consacrer sa vie. Acte 1, sc. 8, v. 129
15ARGAN Plus, du vingt-quatri?me, un petit clyst?re insinuatif, pr?paratif, et r?molliant, pour amollir, humecter, et rafra?chir les entrailles de Monsieur. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 3
16ARGAN Plus dudit jour, un bon clyst?re d?tersif, compos? avec catholicon double, rhubarbe, miel rosat, et autres, suivant l'ordonnance, pour balayer, laver, et nettoyer le bas-ventre de Monsieur, trente sols, avec votre permission dix sols. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 9
17ARGAN Plus, dudit jour, le soir, un julep h?patique, soporatif, et somnif?re, compos? pour faire dormir Monsieur, trente-cinq sols ; je ne me plains pas de celui-l?, car il me fit bien dormir. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 10
18ARGAN Plus du vingt-cinqui?me, une bonne m?decine purgative et corroborative, compos?e de casse r?cente avec s?n? levantin, et autres, suivant l'ordonnance de Monsieur Purgon, pour expulser et ?vacuer la bile de Monsieur, quatre livres. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 12
19ARGAN Plus, dudit jour, une potion anodine et astringente pour faire reposer Monsieur, trente sols. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 18
20ARGAN Plus du vingt-sixi?me, un clyst?re carminatif, pour chasser les vents de Monsieur, trente sols. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 20
21ARGAN Plus, le clyst?re de Monsieur r?it?r? le soir, comme dessus, trente sols. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 22
22ARGAN Plus du vingt-septi?me, une bonne m?decine compos?e pour h?ter d'aller, et chasser dehors les mauvaises humeurs de Monsieur, trois livres. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 24
23ARGAN Plus du vingt-huiti?me, une prise de petit-lait clarifi?, et dulcor?, pour adoucir, l?nifier, temp?rer, et rafra?chir le sang de Monsieur, vingt sols. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 26
24ARGAN Plus une potion cordiale et pr?servative, compos?e avec douze grains de b?zoard, sirops de limon et grenade, et autres suivant l'ordonnance, cinq livres. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 28
25ARGAN Ah ! Monsieur Fleurant, tout doux, s'il vous pla?t, si vous en usez comme cela, on ne voudra plus ?tre malade, contentez-vous de quatre francs ; vingt et quarante sols. Acte 3, sc. 1, ARGAN, phrase 29
26ARGAN Qu'on me fasse venir ma fille Ang?lique, j'ai ? lui dire quelque chose. Acte 3, sc. 2, ARGAN, phrase 2
27TOINETTE Je m'en doute assez, de notre jeune amant ; car c'est sur lui depuis six jours que roulent tous nos entretiens ; et vous n'?tes point bien si vous n'en parlez ? toute heure. Acte 3, sc. 4, TOINETTE, phrase 1
28ANGÉLIQUE Je t'avoue que je ne saurais me lasser de te parler de lui, et que mon coeur profite avec chaleur de tous les moments de s'ouvrir ? toi. Acte 3, sc. 4, ANGÉLIQUE, phrase 1
29ANGÉLIQUE Mais dis-moi, condamnes-tu, Toinette, les sentiments que j'ai pour lui ? Acte 3, sc. 4, ANGÉLIQUE, phrase 2
30ANGÉLIQUE Que l'on ne peut pas en user plus g?n?reusement ? Acte 3, sc. 4, ANGÉLIQUE, phrase 1
31ANGÉLIQUE Qu'on ne peut rien entendre de plus passionn? que tout ce qu'il me dit ? Acte 3, sc. 4, ANGÉLIQUE, phrase 1
32ANGÉLIQUE Et qu'il n'est rien de plus f?cheux, que la contrainte o? l'on me tient, qui bouche tout commerce aux doux empressements de cette mutuelle ardeur que le Ciel nous inspire ? Acte 3, sc. 4, ANGÉLIQUE, phrase 1
33TOINETTE En tout cas, vous en serez bient?t ?claircie ; et la r?solution o? il vous ?crivit hier, qu'il ?tait de vous faire demander en mariage, est une prompte voie ? vous faire conna?tre s'il vous dit vrai, ou non. Acte 3, sc. 4, TOINETTE, phrase 1
34ANGÉLIQUE Toinette, si celui-l? me trompe, je ne croirai de ma vie aucun homme. Acte 3, sc. 4, ANGÉLIQUE, phrase 2
35ARGAN Il n'y a rien de plus dr?le pour les jeunes filles. Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 6
36ARGAN Je suis bien aise d'avoir une fille si ob?issante, la chose est donc conclue, et je vous ai promise. Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1
37TOINETTE En v?rit?, je vous sais bon gr? de cela, et voil? l'action la plus sage que vous ayez faite de votre vie. Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1
38ANGÉLIQUE Le plus honn?te du monde. Acte 3, sc. 5, ANGÉLIQUE, phrase 1
39ANGÉLIQUE Lui, mon p?re ? Acte 3, sc. 5, ANGÉLIQUE, phrase 1
40ARGAN Nous parlons de celui pour qui l'on t'a demand?e en mariage. Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 2
41ARGAN H? bien, c'est le neveu de Monsieur Purgon, qui est le fils de son beau-fr?re le m?decin, Monsieur Diafoirus ; et ce fils s'appelle Thomas Diafoirus, et non pas Cl?ante ; et nous avons conclu ce mariage-l? ce matin, Monsieur Purgon, Monsieur Fleurant et moi, et demain, ce gendre pr?tendu doit m'?tre amen? par son p?re. Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1
42TOINETTE Oui, vous ?tes fort malade, j'en demeure d'accord, et plus malade que vous ne pensez ; voil? qui est fait. Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 3
43TOINETTE Mais votre fille doit ?pouser un mari pour elle ; et, n'?tant point malade, il n'est pas n?cessaire de lui donner un m?decin. Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 4
44ARGAN C'est pour moi que je lui donne ce m?decin ; et une fille de bon naturel doit ?tre ravie d'?pouser ce qui est utile ? la sant? de son p?re. Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1
45ARGAN J'en ai affaire, moi, outre que le parti est plus avantageux qu'on ne pense, Monsieur Diafoirus n'a que ce fils-l? pour tout h?ritier ; et de plus, Monsieur Purgon, qui n'a ni femme, ni enfants, lui donne tout son bien, en faveur de ce mariage ; et Monsieur Purgon est un homme qui a huit mille bonnes livres de rente. Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1
46TOINETTE Je vous conseille entre nous de lui choisir un autre mari, et elle n'est point faite pour ?tre Madame Diafoirus. Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 2
47ARGAN Je lui commande absolument de se pr?parer ? prendre le mari que je dis. Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1
48TOINETTE Et moi, je lui d?fends absolument d'en faire rien. Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1
49TOINETTE Et elle m'ob?ira plut?t qu'? vous. Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 1
50ARGAN Je n'en puis plus. Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 3
51ARGAN Votre coquine de Toinette est devenue plus insolente que jamais. Acte 3, sc. 6, ARGAN, phrase 1
52TOINETTE Il nous a dit qu'il voulait donner sa fille en mariage au fils de Monsieur Diafoirus ; je lui ai r?pondu que je trouvais le parti avantageux pour elle ; mais que je croyais qu'il ferait mieux de la mettre dans un couvent. Acte 3, sc. 6, TOINETTE, phrase 1
53BÉLINE Mettons celui-ci pour vous appuyer, et celui-l? de l'autre c?t?. Acte 3, sc. 6, BÉLINE, phrase 2
54BÉLINE Mettons celui-ci derri?re votre dos, et cet autre-l? pour soutenir votre t?te. Acte 3, sc. 6, BÉLINE, phrase 3
55TOINETTE Et celui-ci pour vous garder du serein. Acte 3, sc. 6, TOINETTE, phrase 1
56ARGAN Je n'en puis plus. Acte 3, sc. 6, ARGAN, phrase 2
57ARGAN Elle m'a mis tout hors de moi ; et il faudra plus de huit m?decines, et de douze lavements, pour r?parer tout ceci. Acte 3, sc. 6, ARGAN, phrase 3
58LE NOTAIRE Si vous ?tiez en pays de Droit ?crit, cela se pourrait faire ; mais ? Paris, et dans les pays coutumiers, au moins dans la plupart, c'est ce qui ne se peut, et la disposition serait nulle. Acte 3, sc. 7, LE NOTAIRE, phrase 2
59ARGAN Voil? une coutume bien impertinente, qu'un mari ne puisse rien laisser ? une femme dont il est aim? tendrement, et qui prend de lui tant de soin. Acte 3, sc. 7, ARGAN, phrase 1
60LE NOTAIRE Il y a d'autres personnes ? consulter, qui sont bien plus accommodantes ; qui ont des exp?dients pour passer doucement par-dessus la loi, et rendre juste ce qui n'est pas permis ; qui savent aplanir les difficult?s d'une affaire, et trouver des moyens d'?luder la coutume par quelque avantage indirect. Acte 3, sc. 7, LE NOTAIRE, phrase 3
61ARGAN Comment puis-je faire, s'il vous pla?t, pour lui donner mon bien, et en frustrer mes enfants ? Acte 3, sc. 7, ARGAN, phrase 2
62LE NOTAIRE Vous pouvez choisir doucement un ami intime de votre femme, auquel vous donnerez en bonne forme par votre testament tout ce que vous pouvez ; et cet ami ensuite lui rendra tout. Acte 3, sc. 7, LE NOTAIRE, phrase 2
63LE NOTAIRE Vous pouvez encore contracter un grand nombre d'obligations, non suspectes, au profit de divers cr?anciers, qui pr?teront leur nom ? votre femme, et entre les mains de laquelle ils mettront leur d?claration que ce qu'ils en ont fait n'a ?t? que pour lui faire plaisir. Acte 3, sc. 7, LE NOTAIRE, phrase 3
64BÉLINE S'il vient faute de vous, mon fils, je ne veux plus rester au monde. Acte 3, sc. 7, BÉLINE, phrase 2
65BÉLINE La vie ne me sera plus de rien. Acte 3, sc. 7, BÉLINE, phrase 1
66ANGÉLIQUE Tu vois, Toinette, les desseins violents que l'on fait sur lui. Acte 3, sc. 8, ANGÉLIQUE, phrase 2
67TOINETTE Laissez-moi faire, j'emploierai toute chose pour vous servir ; mais pour vous servir avec plus d'effet, je veux changer de batterie, couvrir le z?le que j'ai pour vous, et feindre d'entrer dans les sentiments de votre p?re, et de votre belle-m?re. Acte 3, sc. 8, TOINETTE, phrase 4
68ANGÉLIQUE T?che, je t'en conjure, de faire donner avis ? Cl?ante du mariage qu'on a conclu. Acte 3, sc. 8, ANGÉLIQUE, phrase 1
69POLICHINELLE Tu ne manges plus, tu ne bois presque plus, tu perds le repos de la nuit ; et tout cela pour qui ? Acte 4, sc. 1, POLICHINELLE, phrase 5
70POLICHINELLE Pour une dragonne, franche dragonne ; une diablesse qui te rembarre, et se moque de tout ce que tu peux lui dire. Acte 4, sc. 1, POLICHINELLE, phrase 6
71POLICHINELLE Avant que de chanter il faut que je pr?lude un peu, et joue quelque pi?ce, afin de mieux prendre mon ton. Acte 4, sc. 1, POLICHINELLE, phrase 9
72POLICHINELLE Voil? un temps f?cheux pour mettre un luth d'accord. Acte 4, sc. 1, POLICHINELLE, phrase 12
73POLICHINELLE J'entends du bruit, mettons mon luth contre la porte. Acte 4, sc. 1, POLICHINELLE, phrase 18
74ARCHERS Nous le tenons, ? nous, camarades, ? nous, d?p?chez, de la lumi?re. Acte 4, sc. 2, ARCHERS, phrase 1
75 ARCHERS Et nous sommes humains plus qu'on ne saurait croire, Acte 4, sc. 3, v. 215
76POLICHINELLE Ah, Messieurs, ma pauvre t?te n'en peut plus, et vous venez de me la rendre comme une pomme cuite. Acte 4, sc. 4, POLICHINELLE, phrase 1
77 ARCHERS Soit, puisque le b?ton est pour vous plus charmant, Acte 4, sc. 4, v. 226
78POLICHINELLE Un, deux, trois, quatre, cinq, six, ah, ah, ah, je n'y saurais plus r?sister. Acte 4, sc. 4, POLICHINELLE, phrase 1
79CLÉANTE Savoir ma destin?e ; parler ? l'aimable Ang?lique ; consulter les sentiments de son coeur ; et lui demander ses r?solutions sur ce mariage fatal, dont on m'a averti. Acte 3, sc. 1, CLÉANTE, phrase 1
80TOINETTE Retirez-vous un peu, et me laissez lui dire que vous ?tes l?. Acte 3, sc. 1, TOINETTE, phrase 2
81ARGAN Monsieur Purgon m'a dit de me promener le matin dans ma chambre douze all?es, et douze venues ; mais j'ai oubli? ? lui demander si c'est en long, ou en large. Acte 3, sc. 2, ARGAN, phrase 1
82CLÉANTE J'ai ou? dire que Monsieur ?tait mieux, et je lui trouve bon visage. Acte 3, sc. 2, CLÉANTE, phrase 1
83CLÉANTE Il s'est vu oblig? d'aller ? la campagne pour quelques jours ; et comme son ami intime, il m'envoie ? sa place pour lui continuer ses le?ons, de peur qu'en les interrompant elle ne v?nt ? oublier ce qu'elle sait d?j?. Acte 3, sc. 2, CLÉANTE, phrase 3
84TOINETTE Il ne pourra lui donner le?on, comme il faut, s'ils ne sont en particulier. Acte 3, sc. 2, TOINETTE, phrase 1
85ANGÉLIQUE J'ai song? cette nuit que j'?tais dans le plus grand embarras du monde, et qu'une personne faite tout comme Monsieur s'est pr?sent?e ? moi, ? qui j'ai demand? secours, et qui m'est venue tirer de la peine o? j'?tais ; et ma surprise a ?t? grande de voir inopin?ment, en arrivant ici, ce que j'ai eu dans l'id?e toute la nuit. Acte 3, sc. 3, ANGÉLIQUE, phrase 1
86TOINETTE Vous allez voir le gar?on le mieux fait du monde, et le plus spirituel. Acte 3, sc. 4, TOINETTE, phrase 4
87TOINETTE Il n'a dit que deux mots, qui m'ont ravie, et votre fille va ?tre charm?e de lui. Acte 3, sc. 4, TOINETTE, phrase 5
88ARGAN C'est que je marie ma fille, et voil? qu'on lui am?ne son pr?tendu mari, qu'elle n'a point encore vu. Acte 3, sc. 4, ARGAN, phrase 2
89THOMAS DIAFOIRUS Monsieur, je viens saluer, reconna?tre, ch?rir, et r?v?rer en vous un second p?re ; mais un second p?re auquel j'ose dire que je me trouve plus redevable qu'au premier. Acte 3, sc. 5, THOMAS DIAFOIRUS, phrase 1
90THOMAS DIAFOIRUS Ce que je tiens de lui est un ouvrage de son corps ; mais ce que je tiens de vous est un ouvrage de votre volont? ; et d'autant plus que les facult?s spirituelles, sont au-dessus des corporelles, d'autant plus je vous dois, et d'autant plus je tiens pr?cieuse cette future filiation, dont je viens aujourd'hui vous rendre par avance les tr?s humbles et tr?s respectueux hommages. Acte 3, sc. 5, THOMAS DIAFOIRUS, phrase 4
91ARGAN Allons, saluez Monsieur. Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1
92THOMAS DIAFOIRUS Mademoiselle, ne plus, ne moins que la statue de Memnon, rendait un son harmonieux, lorsqu'elle venait ? ?tre ?clair?e des rayons du soleil : tout de m?me me sens-je anim? d'un doux transport ? l'apparition du soleil de vos beaut?s. Acte 3, sc. 5, THOMAS DIAFOIRUS, phrase 1
93MONSIEUR DIAFOIRUS Monsieur, ce n'est pas parce que je suis son p?re, mais je puis dire que j'ai sujet d'?tre content de lui, et que tous ceux qui le voient en parlent comme d'un gar?on qui n'a point de m?chancet?. Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 1
94MONSIEUR DIAFOIRUS On eut toutes les peines du monde ? lui apprendre ? lire, et il avait neuf ans, qu'il ne connaissait pas encore ses lettres. Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 5
95MONSIEUR DIAFOIRUS On grave sur le marbre bien plus malais?ment que sur le sable ; mais les choses y sont conserv?es bien plus longtemps, et cette lenteur ? comprendre, cette pesanteur d'imagination, est la marque d'un bon jugement ? venir. Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 7
96MONSIEUR DIAFOIRUS Enfin, ? force de battre le fer, il en est venu glorieusement ? avoir ses licences ; et je puis dire sans vanit? que depuis deux ans qu'il est sur les bancs, il n'y a point de candidat qui ait fait plus de bruit que lui dans toutes les disputes de notre ?cole. Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 9
97MONSIEUR DIAFOIRUS Mais sur toute chose, ce qui me pla?t en lui, et en quoi il suit mon exemple, c'est qu'il s'attache aveugl?ment aux opinions de nos anciens, et que jamais il n'a voulu comprendre ni ?couter les raisons et les exp?riences des pr?tendues d?couvertes de notre si?cle, touchant la circulation du sang, et autres opinions de m?me farine. Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 12
98THOMAS DIAFOIRUS J'ai contre les circulateurs soutenu une th?se, qu'avec la permission de Monsieur, j'ose pr?senter ? Mademoiselle, comme un hommage que je lui dois des pr?mices de mon esprit. Acte 3, sc. 5, THOMAS DIAFOIRUS, phrase 1
99TOINETTE Il y en a qui donnent la com?die ? leurs ma?tresses, mais donner une dissection est quelque chose de plus galant. Acte 3, sc. 5, TOINETTE, phrase 2
100ARGAN N'est-ce pas votre intention, Monsieur, de le pousser ? la Cour, et d'y m?nager pour lui une charge de m?decin ? Acte 3, sc. 5, ARGAN, phrase 1
101MONSIEUR DIAFOIRUS Mais ce qu'il y a de f?cheux aupr?s des grands, c'est que quand ils viennent ? ?tre malades, ils veulent absolument que leurs m?decins les gu?rissent. Acte 3, sc. 5, MONSIEUR DIAFOIRUS, phrase 4
102CLÉANTE D'abord il prend les int?r?ts d'un sexe ? qui tous les hommes doivent hommage ; et apr?s avoir donn? au brutal le ch?timent de son insolence, il vient ? la Berg?re, et voit une jeune personne qui, des deux plus beaux yeux qu'il e?t jamais vus, versait des larmes, qu'il trouva les plus belles du monde. Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 4
103CLÉANTE dit-il en lui-m?me, est-on capable d'outrager une personne si aimable ? Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 6
104CLÉANTE Tout le spectacle passe sans qu'il y donne aucune attention ; mais il se plaint qu'il est trop court, parce qu'en finissant il le s?pare de son adorable Berg?re ; et de cette premi?re vue, de ce premier moment il emporte chez lui tout ce qu'un amour de plusieurs ann?es peut avoir de plus violent. Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 11
105CLÉANTE Le voil? aussit?t ? sentir tous les maux de l'absence, et il est tourment? de ne plus voir ce qu'il a si peu vu. Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 12
106CLÉANTE Il fait tout ce qu'il peut pour se redonner cette vue, dont il conserve, nuit et jour, une si ch?re id?e ; mais la grande contrainte o? l'on tient sa Berg?re lui en ?te tous les moyens. Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 13
107CLÉANTE La violence de sa passion le fait r?soudre ? demander en mariage l'adorable beaut? sans laquelle il ne peut plus vivre, et il en obtient d'elle la permission, par un billet qu'il a l'adresse de lui faire tenir. Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 14
108CLÉANTE Mais dans le m?me temps on l'avertit que le p?re de cette belle a conclu son mariage avec un autre, et que tout se dispose pour en c?l?brer la c?r?monie. Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 15
109CLÉANTE Il ne peut souffrir l'effroyable id?e de voir tout ce qu'il aime entre les bras d'un autre, et son amour au d?sespoir lui fait trouver moyen de s'introduire dans la maison de sa Berg?re pour apprendre ses sentiments, et savoir d'elle la destin?e ? laquelle il doit se r?soudre. Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 18
110CLÉANTE Il le voit triomphant, ce rival ridicule aupr?s de l'aimable Berg?re, ainsi qu'aupr?s d'une conqu?te qui lui est assur?e, et cette vue le remplit d'une col?re, dont il a peine ? se rendre le ma?tre. Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 20
111CLÉANTE Il jette de douloureux regards sur celle qu'il adore, et son respect, et la pr?sence de son p?re, l'emp?chent de lui rien dire que des yeux. Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 20
112CLÉANTE Mais enfin, il force toute contrainte, et le transport de son amour l'oblige ? lui parler ainsi. Acte 3, sc. 5, CLÉANTE, phrase 21
113 ANGÉLIQUE Ah ! Je le hais plus que la mort, Acte 3, sc. 5, v. 260
114 ANGÉLIQUE Plut?t, plut?t mourir, Acte 3, sc. 5, v. 264
115 ANGÉLIQUE Plut?t, plut?t mourir, plut?t mourir. Acte 3, sc. 5, v. 266
116ARGAN Allons, ma fille, touchez dans la main de Monsieur, et lui donnez votre foi, comme ? votre mari. Acte 3, sc. 6, ARGAN, phrase 1
117ANGÉLIQUE Le mariage est une cha?ne; o? l'on ne doit jamais soumettre un coeur par force ; et si Monsieur est honn?te homme, il ne doit point vouloir accepter une personne, qui serait ? lui par contrainte. Acte 3, sc. 6, ANGÉLIQUE, phrase 3
118ANGÉLIQUE C'est un m?chant moyen de se faire aimer de quelqu'un que de lui faire violence. Acte 3, sc. 6, ANGÉLIQUE, phrase 1
119THOMAS DIAFOIRUS Oui, Mademoiselle, jusqu'aux int?r?ts de mon amour exclusivement. Acte 3, sc. 6, THOMAS DIAFOIRUS, phrase 1
120TOINETTE Vous avez beau raisonner : Monsieur est frais ?moulu du Coll?ge, et il vous donnera toujours votre reste. Acte 3, sc. 6, TOINETTE, phrase 1
121BÉLINE Vous ?tes si sotte, mamie, qu'on ne saurait plus vous souffrir. Acte 3, sc. 6, BÉLINE, phrase 1
122ARGAN L'effront?e ; je ne m'?tonne plus de sa r?sistance. Acte 3, sc. 7, ARGAN, phrase 3
123LOUISON Je lui ai demand? ce qu'il demandait, et il m'a dit qu'il ?tait son ma?tre ? chanter. Acte 3, sc. 8, LOUISON, phrase 1
124LOUISON Elle lui a dit sortez, sortez, sortez, mon_Dieu sortez, vous me mettez au d?sespoir. Acte 3, sc. 8, LOUISON, phrase 1
125LOUISON Et lui, il ne voulait pas sortir. Acte 3, sc. 8, LOUISON, phrase 1
126ARGAN Qu'est-ce qu'il lui disait ? Acte 3, sc. 8, ARGAN, phrase 1
127LOUISON Il lui disait je ne sais combien de choses. Acte 3, sc. 8, LOUISON, phrase 1
128LOUISON Il lui disait tout ci, tout ?a, qu'il l'aimait bien, et qu'elle ?tait la plus belle du monde. Acte 3, sc. 8, LOUISON, phrase 1
129LOUISON Et puis apr?s, il lui baisait les mains. Acte 3, sc. 8, LOUISON, phrase 1
130ARGAN Il n'y a plus d'enfants. Acte 3, sc. 8, ARGAN, phrase 4
131ARGAN En v?rit?, je n'en puis plus. Acte 3, sc. 8, ARGAN, phrase 7
132BÉRALDE J'emploierai toutes choses pour lui obtenir ce qu'elle souhaite. Acte 6, sc. 2, BÉRALDE, phrase 1
133TOINETTE Il faut absolument emp?cher ce mariage extravagant, qu'il s'est mis dans la fantaisie, et j'avais song? en moi-m?me, que ?'aurait ?t? une bonne affaire, de pouvoir introduire ici un m?decin ? notre poste, pour le d?go?ter de son Monsieur Purgon, et lui d?crier sa conduite. Acte 6, sc. 2, TOINETTE, phrase 1
134TOINETTE Mais, comme nous n'avons personne en main pour cela, j'ai r?solu de jouer un tour de ma t?te. Acte 6, sc. 2, TOINETTE, phrase 2
135TOINETTE Cela sera peut-?tre plus heureux que sage. Acte 6, sc. 2, TOINETTE, phrase 2
136ARGAN C'est elle qui fait tout le mal, et tout le monde lui en veut. Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 2
137BÉRALDE Ce n'est point l?, mon Fr?re, le fait de votre fille, et il se pr?sente un parti plus sortable pour elle. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
138ARGAN Oui, mais celui-ci, mon fr?re, est plus sortable pour moi. Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1
139BÉRALDE Par cette raison-l?, si votre petite ?tait grande, vous lui donneriez en mariage un apothicaire. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
140BÉRALDE Non, mon fr?re, et je ne vois pas que pour son salut, il soit n?cessaire d'y croire. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
141BÉRALDE Bien loin de la tenir v?ritable, je la trouve entre nous une des plus grandes folies qui soit parmi les hommes ; et ? regarder les choses en philosophe, je ne vois point de plus plaisante momerie ; je ne vois rien de plus ridicule, qu'un homme qui se veut m?ler d'en gu?rir un autre. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
142BÉRALDE Ils savent la plupart de fort belles humanit?s ; savent parler en beau latin, savent nommer en grec toutes les maladies, les d?finir, et les diviser ; mais pour ce qui est de les gu?rir, c'est ce qu'ils ne savent point du tout. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 2
143ARGAN Mais toujours faut-il demeurer d'accord que, sur cette mati?re, les m?decins en savent plus que les autres. Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1
144BÉRALDE Un homme qui croit ? ses r?gles plus qu'? toutes les d?monstrations des Math?matiques, et qui croirait du crime ? les vouloir examiner ; qui ne voit rien d'obscur dans la m?decine, rien de douteux, rien de difficile ; et qui, avec une imp?tuosit? de pr?vention, une raideur de confiance, une brutalit? de sens commun et de raison, donne au travers des purgations et des saign?es, et ne balance aucune chose. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 3
145BÉRALDE Il ne lui faut point vouloir mal de tout ce qu'il pourra vous faire, c'est de la meilleure foi du monde qu'il vous exp?diera, et il ne fera, en vous tuant, que ce qu'il a fait ? sa femme et ? ses enfants, et ce qu'en un besoin il ferait ? lui-m?me. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 4
146ARGAN C'est que vous avez, mon Fr?re, une dent de lait contre lui. Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1
147BÉRALDE Lorsqu'un m?decin vous parle d'aider, de secourir, de soulager la nature, de lui ?ter ce qui lui nuit, et lui donner ce qui lui manque, de la r?tablir, et de la remettre dans une pleine facilit? de ses fonctions : lorsqu'il vous parle de rectifier le sang, de temp?rer les entrailles, et le cerveau, de d?gonfler la rate, de raccommoder la poitrine, de r?parer le foie, de fortifier le coeur, de r?tablir et conserver la chaleur naturelle, et d'avoir des secrets pour ?tendre la vie ? de longues ann?es ; il vous dit justement le Roman de la M?decine. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 3
148ARGAN C'est-?-dire, que toute la science du monde est renferm?e dans votre t?te, et vous voulez en savoir plus que tous les grands m?decins de notre si?cle. Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1
149BÉRALDE Entendez-les parler, les plus habiles gens du monde ; voyez-les faire, les plus ignorants de tous les hommes. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 2
150BÉRALDE Moi, mon fr?re, je ne prends point ? t?che de combattre la M?decine, et chacun ? ses p?rils, et fortune, peut croire tout ce qu'il lui pla?t. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
151ARGAN C'est bien ? lui ? faire de se m?ler de contr?ler la m?decine ; voil? un bon nigaud, un bon impertinent, de se moquer des consultations et des ordonnances, de s'attaquer au corps des m?decins, et d'aller mettre sur son th??tre des personnes v?n?rables comme ces Messieurs-l?. Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1
152ARGAN Il aurait beau faire et beau dire, je ne lui ordonnerais pas la moindre petite saign?e, le moindre petit lavement ; et je lui dirais, cr?ve ; cr?ve, cela t'apprendra une autre fois ? te jouer ? la Facult?. Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 3
153BÉRALDE Vous voil? bien en col?re contre lui. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
154BÉRALDE Il sera encore plus sage que vos m?decins, car il ne leur demandera point de secours. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
155ARGAN Tant pis pour lui s'il n'a point recours aux rem?des. Acte 6, sc. 3, ARGAN, phrase 1
156BÉRALDE Il a ses raisons pour n'en point vouloir, et il soutient que cela n'est permis qu'aux gens vigoureux et robustes, et qui ont des forces de reste pour porter les rem?des avec la maladie ; mais que pour lui il n'a justement de la force, que pour porter son mal. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
157BÉRALDE Je le veux bien, mon Fr?re, et pour changer de discours, je vous dirai que, sur une petite r?pugnance que vous t?moigne votre fille, vous ne devez point prendre les r?solutions violentes de la mettre dans un couvent. Acte 6, sc. 3, BÉRALDE, phrase 1
158ARGAN C'est lui... Acte 6, sc. 5, ARGAN, phrase 1
159MONSIEUR PURGON Que je ne veux plus d'alliance avec vous. Acte 6, sc. 5, MONSIEUR PURGON, phrase 1
160MONSIEUR PURGON Et je ne voulais plus qu'une douzaine de m?decines, pour vider le fond du sac. Acte 6, sc. 5, MONSIEUR PURGON, phrase 1
161MONSIEUR PURGON Mais puisque vous n'avez pas voulu gu?rir par mes mains. Acte 6, sc. 5, MONSIEUR PURGON, phrase 1
162ARGAN Je n'en puis plus. Acte 6, sc. 6, ARGAN, phrase 1
163BÉRALDE Il me semble, ? vous entendre, que Monsieur Purgon tienne dans ses mains le filet de vos jours, et que d'autorit? supr?me il vous l'allonge et vous le raccourcisse comme il lui pla?t. Acte 6, sc. 6, BÉRALDE, phrase 3
164BÉRALDE J'ai lu des choses surprenantes de ces sortes de ressemblances, et nous en avons vu de notre temps o? tout le monde s'est tromp?. Acte 6, sc. 9, BÉRALDE, phrase 1
165TOINETTE Vous ne trouverez pas mauvais, s'il vous pla?t, la curiosit? que j'ai eue de voir un illustre malade comme vous ?tes, et votre r?putation, qui s'?tend partout, peut excuser la libert? que j'ai prise. Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 1
166ARGAN Je crois que tout au plus vous pouvez avoir vingt-six ou vingt-sept ans. Acte 6, sc. 10, ARGAN, phrase 1
167TOINETTE Je suis m?decin passager, qui vais de ville en ville, de province en province, de royaume en royaume, pour chercher d'illustres mati?res ? ma capacit?, pour trouver des malades dignes de m'occuper, capables d'exercer les grands, et beaux secrets que j'ai trouv?s dans la m?decine. Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 1
168TOINETTE Je d?daigne de m'amuser ? ce menu fatras de maladies ordinaires, ? ces bagatelles de rhumatisme et d?fluxions, ? ces fi?vrottes, ? ces vapeurs, et ? ces migraines. Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 2
169TOINETTE Il faut boire votre vin pur ; et pour ?paissir votre sang qui est trop subtil, il faut manger de bon gros boeuf, de bon gros porc, de bon fromage de Hollande, du gruau et du riz, et des marrons et des oublies, pour coller et conglutiner. Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 2
170TOINETTE Ne voyez-vous pas qu'il incommode l'autre, et lui d?robe sa nourriture ? Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 1
171TOINETTE Croyez-moi, faites-vous-le crever au plus t?t, vous en verrez plus clair de l'oeil gauche. Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 2
172TOINETTE Oui, pour aviser, et voir ce qu'il aurait fallu lui faire pour le gu?rir. Acte 6, sc. 10, TOINETTE, phrase 1
173ARGAN Quoi qu'il en soit, mon Fr?re, elle sera religieuse, c'est une chose r?solue. Acte 6, sc. 11, ARGAN, phrase 1
174BÉRALDE H? bien, oui, mon fr?re, puisqu'il faut parler ? coeur ouvert, c'est votre femme que je veux dire ; et non plus que l'ent?tement de la m?decine, je ne puis vous souffrir l'ent?tement o? vous ?tes pour elle, et voir que vous donniez t?te baiss?e dans tous les pi?ges qu'elle vous tend. Acte 6, sc. 11, BÉRALDE, phrase 1
175ARGAN Demandez-lui un peu les caresses qu'elle me fait. Acte 6, sc. 11, ARGAN, phrase 1
176ARGAN L'inqui?tude que lui donne ma maladie. Acte 6, sc. 11, ARGAN, phrase 1
177TOINETTE Monsieur, souffrez que je lui montre son bec jaune, et le tire d'erreur. Acte 6, sc. 11, TOINETTE, phrase 3
178TOINETTE Vous verrez la douleur o? elle sera, quand je lui dirai la nouvelle. Acte 6, sc. 11, TOINETTE, phrase 3
179BÉLINE Il y a des papiers, il y a de l'argent, dont je veux me saisir, et il n'est pas juste que j'aie pass? sans fruit aupr?s de lui mes plus belles ann?es. Acte 6, sc. 12, BÉLINE, phrase 3
180TOINETTE Il vient de mourir tout ? l'heure d'une faiblesse qui lui a pris. Acte 6, sc. 13, TOINETTE, phrase 2
181ANGÉLIQUE Je pleure tout ce que dans la vie je pouvais perdre de plus cher et de plus pr?cieux. Acte 6, sc. 14, ANGÉLIQUE, phrase 2
182CLÉANTE Apr?s la demande que j'avais conjur? votre oncle de lui faire pour moi, je venais me pr?senter ? lui, et t?cher par mes respects et par mes pri?res de disposer son coeur ? vous accorder ? mes voeux. Acte 6, sc. 14, CLÉANTE, phrase 5
183ANGÉLIQUE Cl?ante, ne parlons plus de rien. Acte 6, sc. 14, ANGÉLIQUE, phrase 2
184ANGÉLIQUE Apr?s la perte de mon p?re, je ne veux plus ?tre du monde, et j'y renonce pour jamais. Acte 6, sc. 14, ANGÉLIQUE, phrase 4
185BÉRALDE La commodit? sera encore plus grande, d'avoir en vous tout ce qu'il vous faut. Acte 6, sc. 14, BÉRALDE, phrase 3
186BÉRALDE Vous ?tes assez savant ; et il y en a beaucoup parmi eux, qui ne sont pas plus habiles que vous. Acte 6, sc. 14, BÉRALDE, phrase 2
187BÉRALDE En recevant la robe et le bonnet de m?decin, vous apprendrez tout cela, et vous serez apr?s plus habile que vous ne voudrez. Acte 6, sc. 14, BÉRALDE, phrase 1
188TOINETTE Tenez, Monsieur, quand il n'y aurait que votre barbe, c'est d?j? beaucoup, et la barbe fait plus de la moiti? d'un m?decin. Acte 6, sc. 14, TOINETTE, phrase 1
189 PRIMUS DOCTOR Et assistantes illustres, Acte 7, sc. 1, v. 382
190 TERTIUS DOCTOR Et grandum malum au c?t?, Acte 7, sc. 1, v. 438
191 BACHELIERUS Des lumieras au soleillo, Acte 7, sc. 2, v. 493
192 BACHELIERUS Bien plus qu'? naturae, et qu'? patri meo, Acte 7, sc. 2, v. 501
193 BACHELIERUS Mais vos me, ce qui est bien plus, Acte 7, sc. 2, v. 504
194 CHIRURGUS Lui essere boni Acte 7, sc. 3, v. 524
195 CHIRURGUS Fievras, pluresias, Acte 7, sc. 3, v. 528
196 CHIRURGUS Fluxus de sang et dyssenterias. Acte 7, sc. 3, v. 529

 

Nombre d'occurences de l'expression : lu
par acte et par personnage

LE MALADE IMAGINAIRE (1682)
MOLIERE
 Acte 1 Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 6 Acte 7 Total
FLORE4000004
CLIMÈNE, DAPHNÉ0000000
TIRCIS, DORILAS0000000
TIRCIS1000001
DORILAS2000002
CLIMÈNE0000000
DAPHNÉ0000000
TOUS3000003
TOUS DEUX0000001
PAN2000002
FLORE et PAN1000001
LES QUATRE AMANTS0000000
PREMIÈRE FEMME MAURE0000000
SECONDE FEMME MAURE0000000
TROISIÈME FEMME MAURE0000000
QUATRIÈME FEMME MAURE0000000
ENSEMBLE DES FEMMES MAURES0000000
TOINETTE006014020
CLÉANTE00000015
ARGAN009014023
ANGÉLIQUE0000009
MONSIEUR DIAFOIRUS0060006
THOMAS DIAFOIRUS0050005
BÉLINE0000002
LOUISON0060006
BÉRALDE00000021
POLICHINELLE0007007
UNE VIEILLE0000000
ARCHERS0003003
MONSIEUR FLEURANT0000000
MONSIEUR PURGON0000303
PRAESES0000000
PRIMUS DOCTOR0000011
BACHELIERUS0000033
CHORUS0000000
SECUNDUS DOCTOR0000000
TERTIUS DOCTOR0000011
QUINTUS DOCTOR0000000
CHIRURGUS0000033
 Total1405310578142

Graphique

 Locuteurs12 15 18 21 24 27 30 
 FLORE4 
 CLIMÈNE, DAPHNÉ 
 TIRCIS, DORILAS 
 TIRCIS1 
 DORILAS2 
 CLIMÈNE 
 DAPHNÉ 
 TOUS3 
 TOUS DEUX1 
 PAN2 
 FLORE et PAN1 
 LES QUATRE AMANTS 
 PREMIÈRE FEMME MAURE 
 SECONDE FEMME MAURE 
 TROISIÈME FEMME MAURE 
 QUATRIÈME FEMME MAURE 
 ENSEMBLE DES FEMMES MAURES 
 TOINETTE614 
 CLÉANTE141 
 ARGAN914 
 ANGÉLIQUE63 
 MONSIEUR DIAFOIRUS6 
 THOMAS DIAFOIRUS5 
 BÉLINE11 
 LOUISON6 
 BÉRALDE21 
 POLICHINELLE7 
 UNE VIEILLE 
 ARCHERS3 
 MONSIEUR FLEURANT 
 MONSIEUR PURGON3 
 PRAESES 
 PRIMUS DOCTOR1 
 BACHELIERUS3 
 CHORUS 
 SECUNDUS DOCTOR 
 TERTIUS DOCTOR1 
 QUINTUS DOCTOR 
 CHIRURGUS3 

Légende

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